Canal : disponible via l`appli myCanal sur l`Apple TV

Transcription

N° 4841 – Mercredi 23 novembre 2016
Confidentiel
p1
Canal : disponible via l'appli myCanal sur
l'Apple TV.
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A la Une
p2
Radio France : encore plus d'économies et
des investissements importants dans le
numérique.
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Entreprises et marchés
p2
France TV : le groupe part à la rencontre des
téléspectateurs métropolitains et ultramarins.
Cdiscount : à l'assaut du marché de la
téléphonie mobile avec une offre à partir de 2 €.
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Etudes
p3
Consommation des médias : en 2017,
plus de temps sur les médias en ligne que
devant la TV.
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Industrie des programmes
p4
Fipa : le Canada, pays mis à l'honneur de la
30e édition du festival.
Animation / Angoulême : 300 participants
aux RAF/RADI, soit une hausse de 20 % de la
fréquentation.
Orange Studio / UGC Images : accord de
distribution de films en salles.
Programmes enfants : 87 % des Français
favorables à la suppression de la pub sur les
chaînes publiques.
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Institutionnel
p5
UE / Directive SMA : encore loin d'un
consensus entre les Etats membres.
CSA : les principaux points à l'ordre du jour
de l'assemblée plénière.
p 01/14
CSA / C8 : examen ce mercredi de la
séquence du geste déplacé d'un chroniqueur.
CSA : publication du rapport sur la diversité
en Allemagne et aux Etats-Unis.
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Radio
p7
ACPM/OJD : France Inter en tête des
webradios en octobre avec 13,70 millions
d'écoutes actives France.
Virgin Radio : opération de communication
tous azimuts.
Les Indés Radios / V-Traffic : fourniture d'un
portail d'info trafic aux radios du groupement.
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Droits sportifs
p7
Amazon / Droits sportifs : toujours en
discussion avec les ligues US.
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TV sur câble, sat, ADSL, mobiles p 8
Free : prolongation jusqu'à vendredi de
l'offre Freebox Crystal à 1,99 € par mois sur
Vente-privee.
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Vidéo, vidéo à la demande
p8
Amazon Prime Video : meilleur lancement
historique avec The Grand Tour.
Arte : lancement de l'offre multisupports de
programmes sous-titrés en polonais.
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Justice
p9
iTELE : la chaîne condamnée pour « rupture
abusive » de contrat avec Eric Zemmour.
Espagne:lajusticecondamneRojadirecta,unsite
proposant des liens vers des matches en direct.
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International
p 10
Trace : plus d'un million d'abonnés pour son
offre mobile en Afrique du Sud.
NBCUniversal (Comcast) : 2e investissement
de 200 M$ dans BuzzFeed.
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Nominations, mouvements
p 10
Content Media:directeur des ventes et de la distribution,notamment pour l'Europe francophone.
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Programmes
p 10
Paris Première : rediffusion ce soir des
portraits de Fillon et Juppé issus d'Une
ambition intime (M6).
France 4 / Ah ! Productions : Le plein de
sensations, magazine de divertissement à
partir du 1er décembre.
iTELE : Igor et Grichka Bogdanov confirment
être en discussion avec la chaîne.
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Audiences
p 11
France 5 : records annuels en avant-soirée lundi
(2,2 millions de téléspectateurs pour Cdansl'air).
Europe 1 : le point sur les audiences des
matinées.
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Evénements
p 12
Sciences-Po : débat « L'audiovisuel public
est-il encore utile ? », avec Mathieu Gallet et
Bruno Patino.
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Distinctions
p 12
Patrick Cohen / Audrey Fleurot : dans le
classement GQ 2016.
ANFR : lauréate du prix EFFIE 2016 pour sa
campagne « Tous à la TNT HD ».
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Au fil des tweets...
Revue de presse
Agenda
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p 12
p 13
p 14
Confidentiel
Canal : disponible via l'appli myCanal sur l'Apple TV
Selon nos constatations, l'appli myCanal est disponible
depuis hier sur Apple TV. Elle permet d'accéder à toutes les
chaînes proposées en direct par l'opérateur, à l'exception des
chaînes adultes, conformément à la politique d'Apple. Les
programmes érotiques -16 de RTL9 ou Ciné+ Frisson restent
cependant accessibles. L'application permet l'accès en HD au
direct et au replay, également en HD.
Une mise à jour comportant des fonctionnalités
complémentaires devrait être rapidement disponible : elle
permettra le start-over avec retour jusqu'à 8h de
programmes, comme sur le web ou avec le Cube S et
l'utilisation d'une Zapliste qui permet de passer rapidement
de chaîne en chaîne sans quitter le flux direct.
Des fonctionnalités sont accessibles aux non abonnés : le
clair de Canal+ en direct et en replay et, à condition d'avoir
finalisé la création de compte, une sélection de chaînes de la
TNT en direct.
Nous avons rapidement essayé l'application et avons déjà
apprécié la visualisation des programmes en cours avec des
vignettes des programmes, et un classement des
programmes en cours de diffusion par thématique, à la
manière de Molotov TV, mais différent, ne serait-ce que parce
que ce dernier mixe direct et replay. L'identification abonné
peut se faire via le web en utilisant le code qui apparaît à l'écran,
ou en entrant ses identifiants. L'accès est immédiat.
Nous testerons très bientôt complètement,bien évidemment…
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences
|N° 4841 – Mercredi 23 novembre 2016|p 02/14
A la Une
Radio France : encore plus d'économies et des investissements importants dans le numérique
Les commissions des Affaires culturelles et des Finances de
l'Assemblée nationale se sont félicitées des excellentes
audiences des radios publiques lors de l'audition ce mardi de
Mathieu Gallet, pdg de Radio France, sur l'exécution du contrat
d'objectifs et de moyens (COM) du groupe public en 2015 (nos
informations du 21 novembre). Les députés n'en ont pas moins
montré leur inquiétude face à la « situation financière qui reste
préoccupante ». « Nous sommes confrontés à la dernière
entreprise de l'audiovisuel public encore en déficit », a souligné
Gilles Carrez, président de la commission des Finances.
De fait, le débat a beaucoup tourné autour des réformes
mises en œuvre cette année et de l'impact qu'elles auront sur
les comptes de l'année 2016 ainsi que sur les perspectives pour
l'an prochain. Mathieu Gallet a souligné que si le budget va
augmenter en 2017, c'est essentiellement « pour terminer le
chantier de la Maison de la radio » tandis que les budgets de
fonctionnement restent quasi stables (nos informations du
29 septembre et du 17 octobre).
Un nouvel effort de 10 M€ sur 2017
L'an prochain sera crucial pour le groupe public puisqu'il
doit réaliser un nouvel effort de 10 millions d'euros sur son
budget. « C'est un objectif très difficile mais j'ai bon espoir d'y
parvenir », a assuré Mathieu Gallet. « Cela nous amène à
contraindre la masse salariale et les frais de diffusion », a-t-il
ajouté, soulignant que « l'arrêt de la diffusion en grandes
ondes va générer une économie de 13 M€ en année pleine ».
Le pdg a aussi confirmé l'objectif de non-remplacement d'un
départ sur deux en 2016 et 2017 (nos informations du
10 septembre 2015). Ce qui représente autour de 180 postes par
an. En 2018, le non-remplacement sera de 1 sur 3. « Les salariés
ont intégré que la situation n'était plus la même que par le
passé », a-t-il expliqué, soulignant que « les succès d'audience
récents montrent que l'on peut être un service public exigeant
tout en intégrant les contraintes économiques ». Certaines
mesures ont déjà porté leurs fruits puisque le déficit pour 2016
devrait être de 13,5 M€ contre 16,6 M€ prévus initialement
(nos informations des 21 septembre et 14 octobre 2015).
Une forte augmentation des recettes sur les concerts
Au niveau social, plusieurs négociations sont en cours au
sein du groupe, notamment avec les musiciens à qui l'on
demande des « efforts de productivité », précise Mathieu
Gallet. Et d'ajouter : « Début 2017, nous mettrons un texte à la
signature. Soit il trouvera l'assentiment des partenaires sociaux,
soit nous mettrons en place des mesures unilatérales qui seront
forcément moins disantes par rapport au projet initial. » Avec
trois orchestres et une maîtrise, la production de spectacles est
un enjeu important pour Radio France qui a beaucoup
développé cette activité en 2016, avec la création notamment
d'une base de données abonnés. Ces efforts se sont traduits
par une augmentation de 26 % du public payant. « Cette
année, nous devrions dépasser les 2,5 à 2,6 M€ de billetterie »
sur les concerts, souligne Mathieu Gallet. En 2017, la direction
veut encore élargir le public des orchestres, renforcer leur
présence sur les grands événements et développer plus de
projets communs avec les antennes. « La négociation d'un
accord collectif avec les musiciens va dans ce sens-là », a
indiqué Michel Orier, directeur de la musique et de la création
culturelle à Radio France.
Un effort considérable dans le numérique
Du côté des investissements, le groupe public va « faire un
effort considérable dans le numérique » avec un budget qui
passera de 5,3 M€ en 2015 à près de 10 M€ en 2016 et 11 M€ en
2017. Parallèlement, Radio France va aussi consacrer 2,3 M€ à la
cybersécurité dans les deux prochaines années. La question du
numérique rejoint la préoccupation de plusieurs députés sur le
vieillissement des audiences. « C'est notre souci de chaque jour de
limiter ce phénomène », a indiqué Mathieu Gallet, ajoutant que «
conquérir cette cible des moins de 49 ans est essentiel ».
Commentant la vague d'audiences de Médiamétrie sur la
période septembre-octobre, il a expliqué que « nous avons
progressé de 1,3 million d'auditeurs depuis juin 2014 et parmi eux,
il y en a 330 000 dans la tranche 13-34 ans. Ce qui nous conforte
dans notre stratégie » basée sur la « dissémination de nos
contenus sur les nouveaux réseaux » et la « diffusion par l'image,
qui est un vecteur important pour les jeunes générations ». Le pdg
de Radio France a aussi défendu fermement la place de Mouv' :
« Le service public ne peut pas concentrer son offre sur les 50 ans
et plus. La relance de Mouv' a porté ses fruits puisque la radio a
réalisé sa meilleure rentrée depuis 2010. Ce qui fait le succès de
Mouv', c'est le numérique. Nous avons d'excellents résultats sur
Facebook, YouTube et Snapchat. »
Concernant franceinfo, l'offre publique d'information
commune à France Télévisions, Radio France, France Médias
Monde et l'INA lancée en septembre dernier, Mathieu Gallet a
souligné qu'elle avait été « pensée comme une chaîne
numérique dès le départ ». L'objectif est d'être « dans le trio de
tête des médias digitaux et nous n'en sommes pas très loin »,
a-t-il affirmé, avant de plaider la cause de franceinfo devant les
députés : « On a tous en tête les débuts de BFM TV en 2005.
Laissez-nous le temps de progresser. »
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Entreprises et marchés
France Télévisions : le groupe part à la rencontre des téléspectateurs métropolitains et ultramarins
Après avoir organisé des « assises » en interne dans le cadre
de la conception de son plan stratégique, la direction de France
Télévisions se tourne vers les téléspectateurs : elle organise,
de novembre à mars, 26 rencontres dans 22 villes de
métropole et d'outre-mer sur le thème générique « Quelle
télévision publique », a annoncé le groupe ce mardi. Ces
réunions, durant lesquelles « tous les sujets seront débattus
sans tabou [rôle de France Télévisions, offre de programmes,
identité des chaînes, financement, ndlr] », seront animées par
des membres du comité exécutif, des unités de
programmes, des présentateurs-journalistes ou encore
des animateurs, précise le communiqué.
Les « Rencontres téléspectateurs » prendront plusieurs
formes. Les cinq « agoras » (Paris, Strasbourg, Marseille,
Le Havre et Lyon) se veulent des grands débats réunissant 150 à
200 personnes autour des « principaux dirigeants » de
l'entreprise, dont sa présidente, Delphine Ernotte Cunci,
précise le site lesrencontrestelespectateurs.com. Celle-ci sera,
par exemple, entourée du directeur de l'information, Michel
Field, de la directrice exécutive de France 2, Caroline Got, et de
Walles Kotra, directeur exécutif en charge de l'outre-mer, pour
l'agora de Paris, le 6 décembre.
Edition d'un « livre blanc »
Sont également prévues quinze « tables rondes »,réunissant,sur
une thématique programme, des producteurs, une petite vingtaine
de téléspectateurs et des représentants de France Télévisions. La
fiction sera ainsi à l'ordre du jour le 30 novembre à Marseille, le
documentaire le 2 décembre à Issy-les-Moulineaux ou encore
l'animation/jeunesse à Rennes, à une date encore indéterminée.
Enfin, six « ateliers de création » permettront « à une
soixantaine de téléspectateurs d'échanger en profondeur et de
manière dynamique avec des professionnels de France
Télévisions (responsables d'unité, conseillers de programmes) »
sur « une thématique unique attachée à l'offre [du groupe] en
résonance avec les préoccupations ou les spécificités de la
région dans laquelle [ils seront] organisé[s] ». Avec l'objectif de
« formuler de véritables propositions ». La fiction sera ainsi au
cœur de la rencontre de Trouville, le 4 février, alors que le débat
portera sur le sport à Toulon le 14 janvier ou sur les
documentaires à La Rochelle le 28 janvier.
France Télévisions prévoit, à l'issue de ces rencontres, toutes
diffusées en « Facebook Live », d'éditer un « livre blanc », qui
sera envoyé aux participants et mis à la disposition de tous sur
le site Francetelespectateurs.fr.
Cdiscount : à l'assaut du marché de la téléphonie mobile avec une offre à partir de 2 €
Après la SVOD le mois dernier (nos informations du
5 octobre), Cdiscount part à l'assaut du marché de la
téléphonie mobile, sans engagement, avec une offre à partir
de 2 euros, pouvant monter jusqu'à 16 €. Soit « la plus accessible
du marché », a annoncé ce mardi le site de commerce en ligne.
Pour l'offre de base, Cdiscountmobile précise qu'il offrira à
ses abonnés 200 minutes de communication, 200 SMS ou MMS
ainsi que 200 Mo d'internet mobile. Une offre qui lui permet de
venir en concurrence frontale avec le forfait à 2 € de Free Mobile,
qui avait aidé ce dernier à prendre pied sur le marché de la
téléphone mobile. Celui-ci permet cependant les appels vers
une sélection importante de pays étrangers. Les dépassements
en minutes sur le forfait Cdiscount sont aussi facturés très chers
(0,30 € la minute contre 0,05 € chez Free), de même que les SMS
supplémentaires (0,10 €) ou les MMS supplémentaires (0,30 €),
alors qu'ils sont illimités chez Free.
Le forfait illimité de Cdiscount coûte 16 € si le client
décide de souscrire, en plus du service de base, à deux packs
optionnels illimités. Ces suppléments à 7 € chacun donnent
accès à 5 Go d'internet mobile d'une part, et aux appels, SMS
et MMS illimités d'autre part. Ils sont « cumulables et
modifiables à tout moment », précise le groupe. Ces forfaits
coûtent généralement chez les autres opérateurs, hors
promotion, 19,99 €. Certains services sont cependant parfois
inclus comme, chez Free, les appels vers l'étranger et,
surtout, de l'étranger, données incluses sous conditions,
parfois depuis des pays très éloignés comme les Etats-Unis,
le Canada, Israël ou l'Australie.
Partenariat avec Orange, SFR et Bouygues Telecom
Le nouvel opérateur virtuel (MVNO), qui revendique 50 % de
part de marché sur les smartphones vendus sans abonnement, a
signé pour cette offre un partenariat avec Euro Information
Telecom, qui regroupe plusieurs de ses concurrents, parmi
lesquels NRJ Mobile ou Crédit Mutuel Mobile, et s'appuie sur les
réseaux d'Orange, SFR et Bouygues Telecom.
L'arrivée de Cdiscount se fait dans un contexte ultraconcurrentiel, où la guerre des prix semble avoir repris de plus
belle entre les opérateurs, avec des offres toujours plus basses
proposées par certaines marques. Après le lancement
notamment par Red (SFR) et Sosh (Orange) de forfaits en
promotion à 10 € par mois, incluant 5 Go et 10 Go de données
respectivement, B&You (Bouygues Telecom) a répliqué ce mardi
avec une offre temporairement à 5 € incluant 10 gigaoctets. En
France, les MVNO détiennent environ 10 % du marché mobile.
Rappelons que Cdiscount a lancé le 4 octobre une offre de
streaming combinant SVOD (Cstream Video), musique (Cstream
Music), livres et magazines (Cstream Books), commercialisée 9,99 €
par mois, sans engagement (nos informations du 5 octobre).
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Etudes
Consommation des médias : en 2017, plus de temps sur les médias en ligne que devant la TV
L'année 2017 « devrait être un moment clef pour la
consommation de médias en France » : les Français
devraient pour la première fois, passer plus de temps en
moyenne à consulter des médias en ligne qu'à regarder la
télévision, selon les prévisions de la société d'études
eMarketer publiées ce mardi.
Les Français passeront ainsi plus de 4 heures par jour en
ligne sur leur ordinateur de bureau, portable, ou leur terminal
mobile alors qu'ils se limiteront à 3h51 de télévision (hors TV
en ligne) par jour, en très légère progression toutefois par
rapport à 2016 (3h50). Si le temps passé devant un téléviseur est
stable ces dernières années, c'est le temps consacré aux médias
numériques qui a fortement progressé, passant ainsi de 2h47 en
2013 à 3h46 cette année et 4h07 prévus pour 2017.
La consommation de médias dans son ensemble devrait
augmenter au total de quelque 5 %, passant de 10h18 cette
année à 10h27 l'an prochain, nuance eMarketer. En outre, selon
cette étude, les Français devraient, pour la première fois, passer
plus de temps à consommer des médias sur des terminaux
mobiles que sur des PC de bureau ou portables.
Les Français devraient consacrer 35 minutes par jour à la
presse papier. « Plus de 70 % des internautes en France ont un
smartphone et cette proportion devrait atteindre 76 % en
2017 », explique Karin von Abrams, analyste pour eMarketer.
« Tous les principaux fournisseurs de services et d'information,
outre Facebook, Twitter et d'autres réseaux sociaux proposent
aux utilisateurs mobiles des applications ou des sites très
adaptés au mobile, donc il n'est pas surprenant de voir que les
terminaux mobiles occupent une part croissante du temps
passé sur le web », a-t-elle observé.
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Industrie des programmes
Fipa : le Canada, pays mis à l'honneur de la 30e édition du festival
Pour son 30e anniversaire, le Festival international de
programmes audiovisuels de Biarritz a choisi de mettre le
Canada à l'honneur, a-t-il annoncé ce mardi. La
manifestation, qui se déroulera du 24 au 29 janvier, justifie
son choix en qualifiant le pays de « partenaire privilégié de
l'Europe » qui a récemment opté pour le « développement de
collaborations avec l'international ». « Les liens tant
économiques qu'artistiques entre le Canada et la France, et à
travers elle l'Europe, sont donc plus que jamais d'actualité
avec un fort désir, de part et d'autre, de développer
ensemble des œuvres haut de gamme capables de plaire à un
large public international, et de continuer de défricher
ensemble le vaste champ du digital, grâce à une
complémentarité de talents et à des échanges d'expertises
précieux », souligne le communiqué.
Le pays fera donc l'objet d'un focus avec, outre les
programmes éventuellement en compétition, des présentations
de projets en développement, des « prestations musicales »
et une présence au Smart Fipa, rendez-vous dédié aux
nouvelles écritures et aux nouveaux médias.
Animation / Angoulême : 300 participants aux RAF/RADI, soit une hausse de 20 % de la fréquentation
La 8e édition des Rencontres animation formation (RAF) et
la 2e édition des Rencontres animation développement
innovation RADI, qui se sont tenues à Angoulême du 16 au
18 novembre, ont accueilli près de 300 participants, soit une
hausse de 20 % de la fréquentation, indique le Pôle Image
Magelis, organisateur des manifestations, dans un communiqué.
Créées et animées par René Broca, les RAF ont mis en évidence
un marché de l'emploi en tension dans le secteur de
l'animation. Les professionnels se sont exprimés sur les
difficultés de recrutement d'animateurs, de TD (technical
director), et sur les postes d'encadrement. Les rencontres ont
aussi été l'occasion d'examiner les forces et faiblesses
structurelles du secteur : bonnes performances à l'exportation,
persistance du « plafond de verre » des 300 heures annuelles de
programmes et déficit de financement du long métrage.
Sur le plan social, les syndicats présents (CGT, CFDT, SPFA)
ont souligné les avancées réalisées avec la signature de
l'avenant 10 de la convention collective qui encadre le CDD
d'usage (CDDU) dans ce secteur. « Cet avenant introduit la
notion d'ancienneté pour les CDDU qui n'existe nulle part
ailleurs dans le secteur du spectacle », a ainsi fait remarquer le
représentant de la CFDT.
Les RAF étaient précédées le 16 novembre par les RADI,
consacrées aux enjeux de la R&D. Cette édition 2016 a permis de
souligner la nécessité de l'innovation pour les studios
d'animation français dans la perspective d'un rapport
coût/qualité optimisé. « Le développement de la productivité est
une obligation pour répondre au double défi des territoires
proposant une main-d'œuvre bon marché et de ceux qui
s'appuient sur des dispositifs fiscaux attractifs », a déclaré René
Broca, cité dans le communiqué. Dans un environnement
concurrentiel de plus en plus marqué, la réflexion des studios
s'oriente vers le développement d'outils innovants comme vers
la constitution de pipelines souples et réactifs. Cet horizon
proposé aux studios et à leurs partenaires s'accompagne d'enjeux
de formation, stratégiques pour la filière.
Orange Studio / UGC Images : accord de distribution de films en salles
Orange Studio et UGC Images ont signé un accord de
distribution qui prévoit, à compter de 2017, la codistribution
d'au moins cinq films par an, ont annoncé les deux entreprises ce
mardi. Ces longs métrages sortiront sous le label Orange Studio
Distribution, selon une stratégie définie en commun, précise le
communiqué. Les sociétés se sont également engagées « à
s'associer sur de futures coproductions de films français et sur
des acquisitions communes de films étrangers ».
Programmes enfants : 87 % des Français favorables à la suppression de la pub sur les chaînes publiques
Le sénateur écologiste André Gattolin, auteur de la proposition
de loi (PPL) visant à supprimer la publicité commerciale dans
les émissions pour enfants de France Télévisions, peut être
satisfait : le sondage réalisé pour lui par l'Ifop montre une forte
adhésion de la population à cette idée. Ainsi, 87 % des sondés se
déclarent favorables (50 % tout à fait et 37 % plutôt) à ce projet,
soit un gain de 16 points par rapport à la même enquête réalisée
un an plus tôt. Ils ne sont plus que 4 % à n'être pas du tout et 9 %
plutôt pas favorables à une telle interdiction.
Ce score est partagé par l'ensemble de la population,
oscillant entre 74 % de favorables chez les 18-24 ans à 92 %
chez les 50-64 ans, avec un résultat supérieur ou égal à 90 %
dans les communes rurales, à gauche (pointe à 95 % du côté
du Front de gauche) et l'UDI. Les sondés estiment
que la publicité a une influence particulièrement forte
sur les choix de consommation des enfants quand il s'agit de
jouets et produits de divertissement (88 %, dont 57 % très
forte) et de boissons et produits alimentaires sucrés (87 %,
dont 52 % très forte). L'influence serait, selon eux, légèrement
moindre pour l'habillement (74 % forte, dont 29 % très forte) et
les fournitures scolaires (71 %, dont 26 % très forte).
« Une loi d'intérêt public », selon André Gattolin
Pour André Gattolin, ces résultats « [montrent] que nous
sommes bien face à une loi d'intérêt public, qui transcende
largement les clivages partisans », souligne-t-il dans le
communiqué. Sa PPL sera examinée en deuxième lecture au
Sénat en séance publique le 7 décembre, après un examen en
commission de la Culture, de l'Education et de la Communication
le 30 novembre (nos informations du 18 novembre).
La PPL a été adoptée en première lecture le 21 octobre 2015
par le Sénat, puis le 14 janvier par l'Assemblée nationale, contre
l'avis du gouvernement et de la commission des Affaires
culturelles (nos informations des 22 octobre 2015 et 15 janvier
2016). La discussion portera sur le seul article non conforme entre
les deux chambres, d'accord sur le principe même de l'interdiction
(incluant les quinze minutes précédant et suivant la diffusion de
ces émissions, de même que sur les sites de France Télévisions), à
compter du 1er janvier 2018, ainsi que sur le rôle du CSA, chargé
de fournir au Parlement un rapport annuel.
La seule différence tient dans une précision dans l'article 1 :
« Les messages publicitaires diffusés par les services de
télévision dans les programmes destinés à la jeunesse sont
réglementés par un décret en Conseil d'Etat. » Selon l'auteur de
l'amendement, le député radical Jean-Noël Carpentier, elle
permet « l'effectivité de la mise en place de la proposition de
loi », avait-il expliqué à l'époque.
France Télévisions et le ministère de la Culture et de la
Communication ont anticipé sur l'adoption de ces mesures. Le
projet de contrat d'objectifs et de moyens 2016-2020 de
l'entreprise intègre cette hypothèse dans son plan d'affaires
(notre « Confidentiel » du 29 septembre) : il prévoit une baisse de
20 millions d'euros de recettes publicitaires entre 2017 et 2018.
Selon les différentes estimations données au cours de la séance
publique à l'Assemblée nationale, cette interdiction
représenterait une perte de 7 à 20 M€ pour France Télévisions.
Le sondage Les Français et la publicité commerciale dans les
émissions destinées à la jeunesse a été réalisé par téléphone
du 15 au 19 septembre 2016 auprès d'un échantillon de 1 703
personnes, représentatif de la population française âgée de 18
ans et plus.
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Institutionnel
UE / Directive SMA : encore loin d'un consensus entre les Etats membres
Certaines mesures prendront du temps à faire l'objet
d'un accord entre les Etats membres. Voilà ce qui ressort du
Conseil des ministres européens de la Culture qui s'est tenu
ce mardi matin à Bruxelles où il a notamment été question de la
proposition de réforme de la directive sur les services de
médias audiovisuels (SMA) dans le cadre du marché unique du
numérique au sein de l'Union.
Rappelons qu'en l'état actuel des discussions, la directive
donne la possibilité aux Etats membres d'obliger les services
Smad (services de médias audiovisuels à la demande, Netflix par
exemple) basés en Europe et diffusant sur leur territoire à
contribuer au financement de la création audiovisuelle
européenne selon leurs propres dispositifs de financement.
Une mesure privilégiant le principe du pays « ciblé » saluée par la
ministre de la Culture et de la Communication, Audrey Azoulay,
dans un communiqué publié à l'issue de la réunion. Elle plaide en
revanche pour que de tels services soient également obligés de
promouvoir dans leur catalogue français un quota minimum
d'œuvres européennes même s'ils sont implantés en dehors de
l'Hexagone. Pour l'instant, dans le projet de directive, cette
obligation de quota n'est valable que si ces services sont basés
sur le territoire national. La France souhaite en outre que ce
quota, actuellement de 20 %, soit sensiblement relevé, comme
le préconise d'ailleurs le Parlement européen dans un récent
projet de rapport (nos informations du 16 septembre).
prévu que « les plates-formes qui organisent une grande quantité de
vidéos et leur associent des mots-clés devront protéger les
mineurs des contenus préjudiciables (telles que la pornographie
et la violence) et protéger tous les citoyens de l'incitation à la
haine ». Là encore, le ministère de la Culture français souhaite aller
plus loin en obligeant ces services à protéger les mineurs en cas
d'apologie du terrorisme. Et « le texte doit être beaucoup plus
précis, plaide-t-on rue de Valois. Pour l'instant, il est simplement
demandé à ces plates-formes de faire "leur meilleur effort", cela
n'a rien de contraignant… ». Dans l'idéal, il s'agirait aussi d'inclure
les réseaux sociaux permettant le partage massif de vidéos
(Facebook, Periscope, etc.), pour l'instant épargnés par la réforme.
La France et plusieurs autres Etats membres s'opposent par
ailleurs à ce qu'une instance européenne soit chargée de veiller à
cette régulation, préférant confier cette mission à leurs propres
institutions (le CSA, par exemple). Sur toutes ces questions,
certains pays ont une vision davantage libérale, avec pour objectif
de ne pas entraver le développement de ces nouveaux acteurs du
numérique. De fait, les discussions risquent de prendre encore un
certain temps. Désormais entre les mains du Parlement européen,
le texte fait l'objet de plus de 1 000 amendements. Dans le
meilleur des cas, il devrait faire l'objet d'un consensus et être
adopté fin 2017. Les détails du « rapport de progrès » sur cette
directive SMA devraient être rendus publics ce mercredi.
La France opposée à la levée du « geoblocking »
Contraindre YouTube à protéger les mineurs contre
« l'apologie du terrorisme ».
L'autre gros volet de cette réforme prévoit que les services en
ligne proposant des contenus vidéos – mais qui ne sont pas
considérés comme des Smad (YouTube, par exemple) – soient
contraints d'adopter une « attitude responsable ». Il est ainsi
Concernant la réforme du droit d'auteur, autre enjeu du
marché unique du numérique, les choses risquent de prendre
encore davantage de temps. L'un des principaux points de blocage
a trait à la circulation des contenus audiovisuels au sein de
l'Europe (nos informations du 15 septembre). Rappelons
qu'actuellement, les chaînes européennes de télévision
mettent à disposition sur leur site internet, via leurs services
de rattrapage, une grande variété de programmes, mais ces
derniers ne sont généralement accessibles que dans le pays
d'origine de la chaîne (principe du « geoblocking »). Une série,
produite par une chaîne de télévision ou qui en a acquis l'exclusivité,
peut être éventuellement revendue dans un autre pays européen, ce
qui permet à celui qui en a financé la création d'en tirer des revenus.
Avec son nouveau projet de règlement sur la directive
câble et satellite, l'exécutif européen compte faire tomber ce
principe de territorialité des droits d'auteur : dès lors qu'une
chaîne dispose d'un droit d'exploitation pour un contenu
européen dans le pays européen où elle est présente, elle
devra le rendre accessible partout ailleurs dans l'Union. Une
mesure qui revient à appliquer aux contenus audiovisuels en
ligne le principe du pays d'origine.
Pour la France, ce projet n'est pas souhaitable puisqu'il «
[soulève des risques majeurs] quant au principe de
territorialité des droits », indique dans son communiqué le
ministère. Ce dernier précise qu'il suivra particulièrement la
décision de la Direction générale de la concurrence sur le cas
Sky qui remet en cause les principes du « geoblocking » (nos
informations du 25 avril).
CSA : les principaux points à l'ordre du jour de l'assemblée plénière
Le CSA examinera ce mercredi les saisines relatives à des
séquences d'émissions de Cyril Hanouna, Touche pas à mon
poste ! (H2O, filiale de Banijay Group) et Les 35 heures de Baba
diffusées respectivement sur C8, le 27 septembre et le
14 octobre, selon l'ordre du jour de son assemblée plénière
publié ce mardi. Il examinera également les interventions d'Eric
Zemmour dans les émissions C à vous (France 5), 6 minutes pour
trancher (RTL) et Bourdin Direct (BFM TV).
S'agissant de la radio, le CSA fera un point sur les quotas de
diffusion des chansons d'expression française avec les
résultats d'août, septembre et octobre 2016 et ceux de la
consultation publique en application des dispositions de la loi
du 7 juillet relative à la liberté de création, à l'architecture et au
patrimoine. Ce texte instaure un dispositif afin que les quotas de
titres francophones sur les radios demeurent contraignants et
respectent la diversité.
Rappelons que les conseillers procéderont par ailleurs dans
l'après-midi à 15h puis 15h40 aux auditions des candidats à
l'édition d'une chaîne locale diffusée en clair en TNT HD dans la
zone de Corte (Haute-Corse) : Kallis'Prod pour le projet Corsica
TV et la société coopérative d'intérêt collectif Tele Paese pour le
projet du même nom (nos informations du 7 novembre).
CSA / C8 : examen ce mercredi de la séquence du geste déplacé d'un chroniqueur
Le marathon de Cyril Hanouna sur C8 (Les 35 heures de
Baba), durant lequel un des chroniqueurs, Jean-Michel Maire,
avait embrassé par surprise un sein de la comédienne Soraya
Riffi invitée sur le plateau, devrait faire l'objet d'« une mesure »
du CSA, a déclaré ce mardi son président Olivier Schrameck
dans Le grand direct des médias sur Europe 1. Cette séquence du
14 octobre dernier devrait être examinée ce mercredi en
plénière par le Conseil (lire ci-dessus).
La ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, des
associations féministes et de nombreux téléspectateurs avaient saisi
le CSA à propos de cette séquence. « Je fais la part de l'humour, du
pastiche, a précisé Olivier Schrameck. Mais lorsqu'il y a des
anomalies, des débordements, qui transforment la distraction en
avilissement, il est légitime d'intervenir », a-t-il ajouté.
La chaîne du groupe Canal+ a déjà été avertie à plusieurs
reprises par le régulateur « après des débordements » dans des
émissions de Cyril Hanouna, comme la claque du rappeur
JoeyStarr à l'un des chroniqueurs. A la question : « Avez-vous
l'impression que l'animateur vous cherche un petit peu ? », le
président du CSA a répondu : « Le Conseil décidera demain. Mais la
question est clairement posée. » La chaîne risque dans un premier
temps une mise en demeure, puis une sanction si elle récidive.
« Trois affaires sont actuellement à l'examen du CSA. Compte tenu
des avertissements qui ont été infligés précédemment, il y a
effectivement un risque de sanction », a souligné Olivier
Schrameck, confirmant que ces mesures pouvaient aller jusqu'à
des amendes ou une suspension de l'émission.
« Dans la convention qui a été signée par la chaîne, il y a des
règles relatives au respect des droits des femmes », a rappelé
Olivier Schrameck.
Le Conseil a enregistré 32 000 signalements de
téléspectateurs en 2016, un chiffre en forte hausse par rapport à
l'année 2015 et ses 8 500 signalements, selon son président.
« Nous avons fait l'effort d'aller au-devant des téléspectateurs en
utilisant les réseaux sociaux pour diffuser notre signalement », a
commenté Olivier Schrameck. « Il y a une attention plus nette,
plus confiante à l'action du CSA. Les téléspectateurs ont besoin
d'une autorité de référence », a-t-il estimé.
CSA : publication du rapport sur la diversité en Allemagne et aux Etats-Unis
Le CSA a publié ce mardi le rapport de la mission d'étude
sur l'expression de la diversité dans les médias audiovisuels
menée en Allemagne et aux Etats-Unis au printemps 2016 sous
la direction de Mémona Hintermann-Afféjee, présidente du
groupe de travail Diversité. Deux délégations ont ainsi conduit
une trentaine d'entretiens, centrés sur la question de la
représentation des minorités dites visibles.
« Sans prétendre dresser un inventaire exhaustif des sujets et
initiatives en matière de diversité dans les médias audiovisuels
en Allemagne et aux Etats-Unis, [le] rapport vise à restituer les
éléments d'information les plus instructifs recueillis au cours
des missions, à rendre compte des meilleures initiatives
conduites dans les deux Etats étudiés, à en tirer des éléments
de mise en perspective avec le système français et, enfin, à
encourager une évolution favorable du secteur de
l'audiovisuel vers une représentation et une expression plus
équilibrées de toutes les composantes de la société française. »
Le rapport est accessible à l'adresse : http://satfax.fr/CSAdiv16
Radio
ACPM/OJD : France Inter en tête des webradios en octobre avec 13,70 millions d'écoutes actives France
Radio France et NextRadioTV viennent de rejoindre
l'ACPM/OJD, soit 66 nouvelles radios qui entrent dans le
baromètre des radios digitales et des webradios, indique ce
mardi l'Alliance pour les chiffres de la presse et des médias
(ACPM) dans un communiqué.
Le groupe public place d'emblée quatre radios dans le
Top 10 du baromètre d'octobre. France Inter prend ainsi la tête
du classement avec 13,70 millions d'écoutes actives France
(EAF) et une durée d'écoute moyenne de 34 minutes, loin
devant NRJ, deuxième avec 8,34 millions d'EAF et 24 minutes
d'écoute moyenne. FIP est en troisième position (5,59 millions
d'EAF), France Info en quatrième (5,08 millions d'EAF) et
France Culture se classe neuvième (2,28 millions d'EAF).
Côté NextRadioTV, RMC arrive sixième du classement
d'octobre avec 3,61 millions d'EAF (41 minutes d'écoute
moyenne) tandis que BFM Business est seizième avec
772 537 millions d'EAF (40 minutes).
Lorsque le baromètre ACPM/OJD regroupe les radios
digitales par marque, c'est NRJ avec ses 153 radios qui domine
très largement le classement, à 34,2 millions d'EAF. France
inter arrive en deuxième position (13,7 millions d'EAF) devant
FIP et ses dix radios (7,2 millions d'EAF).
A noter que les chiffres de France Inter sur l'écoute des radios
digitales sont en ligne avec ses résultats récents lors de l'étude
126 000 Radio pour la période septembre-octobre (Médiamétrie),
où la radio publique a pris pour la première fois la deuxième place
avec 11,3 % d'audience cumulée et 6,04 millions d'auditeurs,
derrière RTL (nos informations du 21 novembre).
Virgin Radio : opération de communication tous azimuts
Virgin Radio (Lagardère Active) se lance ce mardi dans une
opération de communication tous azimuts avec des prises de
parole « simultanément à travers des campagnes de
communication, de publicité, de diversification et de street
marketing », a annoncé la station. Une campagne TV a ainsi
démarré avec un spot de 30 secondes, réalisée par l'agence
SoBuzzee, autour d'un des rendez-vous du morning de Camille
Combal : Le jeu du loyer. Il est diffusé sur plusieurs chaînes,
dont TMC, C8, CStar, MCM, Virgin Radio TV, Gulli, RTL9 ainsi que
sur des antennes des groupes France Télévisions et AB Groupe,
indique le communiqué.
Virgin Radio a aussi prévu un plan de communication en
Ile-de-France (presse écrite, affichage dans le métro et street
marketing) autour du concert privé de Justice, à l'occasion de
la sortie du nouvel album Woman, à l'instar de la soirée
ElectroShock (presse, affichage, numérique, réseaux sociaux et
street marketing) dans la région de Strasbourg. La station, qui
bénéficiera aussi de la sortie de sa compilation pop rock
électro Virgin Radio 2017 le 25 novembre, va par ailleurs
distribuer « plus de 20 000 petits-déjeuners dans toute la
France ». Du jeudi 8 décembre jusqu'à fin mai, Virgin Radio en
proposera dans 54 villes. Enfin, la radio annonce plusieurs
événements musicaux pour cette fin d'année, à Lyon,
Dunkerque, Bordeaux et à Nantes.
Les Indés Radios / V-Traffic : fourniture d'un portail d'info trafic aux radios du groupement
Les Indés Radios et V-Traffic, marque commerciale de la
société Mediamobile, opératrice de services d'info trafic, se
sont associés afin de proposer un portail d'informations
sur le trafic routier aux 132 radios membres du
groupement, ont annoncé les entreprises ce mardi. Cette
plate-forme en ligne, intitulée Broadcaster, se veut une
« source d'informations sur mesure en temps réel »,
destinée à aider les journalistes de ces stations à préparer
et animer leurs bulletins, indique le communiqué.
Broadcaster, qui s'adapte aux stations en fonction de leur
couverture géographique, va être adoptée, pour démarrer,
par « plus de 45 radios du groupement, nationales (Voltage,
Latina, Ado FM…) et locales (Toulouse FM, Bergerac 95…) ».
Pour Les Indés Radios, ce développement est cohérent avec sa
« [montée] en puissance sur les voitures connectées », entre son
lancement sur Android Auto (nos informations du 22 mars) et
CarPlay et la « collaboration régulière » établie entre V-Traffic et
les constructeurs automobiles.
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Droits sportifs
Amazon / Droits sportifs : toujours en discussion avec les ligues US
Si Netflix a toujours déclaré ne pas vouloir s'aventurer sur le
terrain des droits sportifs, Amazon tente de percer dans ce
secteur, comme l'avait révélé Bloomberg en septembre (nos
informations du 11 septembre). Le Wall Street Journal s'en est
fait à nouveau l'écho ce mardi. Amazon aurait approché les
ligues sportives américaines de basket, base-ball et football
(NBA, MLB et NFL notamment) dans le but de diffuser des
compétitions en direct sur sa plate-forme de streaming, affirme
le quotidien. L'opérateur aurait évoqué la création d'un pack
premium et exclusif dédié au sport dans le cadre de sa plate-
forme SVOD Amazon Prime. Il aurait fait valoir son intérêt pour
des sports tels que le cricket et le surf, et demandé aux
diffuseurs traditionnels, notamment ESPN (groupe Disney),
quels étaient les droits qu'ils ne souhaitent pas diffuser.
Rappelons que Bloomberg indiquait en septembre que pour
percer dans le sport, Amazon avait recruté une équipe de
spécialistes qui travaille dans l'ombre à la construction d'une
nouvelle plate-forme et d'un modèle économique dédié.
Twitter et Facebook se sont déjà positionnés sur le sport et
commencent à diffuser des compétitions en live sur
leur réseau. A noter que l'accord de Twitter avec la NFL
(football américain) qui portait sur la diffusion en streaming de
10 matches, se termine à la fin de la saison, ce qui pourrait
permettre à Amazon de se positionner.
Les principaux networks américains (CBS, NBC et Fox)
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diffusent la NFL pour 1 milliard de dollars (944 M€) par saison
chacun pour une audience comprise entre 18 et 21 millions de
téléspectateurs tandis que ESPN (chaîne payante qui dispose
des droits contre un chèque de 2 Md$/1,88 M€) culmine à
13 millions de téléspectateurs.
TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles
Free : prolongation jusqu'à vendredi de l'offre Freebox Crystal à 1,99 € par mois sur Vente-privee
La traditionnelle offre promotionnelle de Free autour de sa
Freebox Crystal sur Vente-privee.com est prolongée jusqu'à
vendredi alors qu'elle devait s'achever ce mardi. Cette promo,
lancée le 17 novembre, propose la Freebox Crystal pour 1,99 euro
par mois (y compris l'option TV) pendant un an, avant de
basculer sur le tarif habituel de 31,98 € mensuels, dont le 1,99 € de
l'option Freebox TV. Les nouveaux abonnés pourront par ailleurs
accéder aux classiques réductions proposées par Free sur la
téléphonie mobile. L'offre, réservée aux foyers non abonnés Free ou
Alice sur le dernier mois, se clôturera vendredi 25 novembre à 6h.
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Vidéo, vidéo à la demande
Amazon Prime Video : meilleur lancement historique avec The Grand Tour
Le magazine automobile The Grand Tour, dont le premier
numéro a été mis en streaming vendredi, a enregistré le meilleur
lancement historique de la plate-forme Amazon Prime Video,
battant ainsi le précédent record détenu par la série The Man in the
High Castle, se félicite l'opérateur qui fait état de « millions
d'abonnés Prime devant le programme pendant le week-end ».
Très attendu, The Grand Tour (12 épisodes pour la 1re
saison), tourné en 4K Ultra HD, marque le retour de Jeremy
Clarkson, l'ex-star de Top Gear (BBC) évincé en mars 2015 par le
groupe public. Le programme, qui était accompagné d'une forte
opération promotionnelle, a également généré de très
nombreux abonnements et a reçu la note de 4,9 étoiles sur 5
par plus de 15 000 clients sur Amazon, souligne le communiqué.
Rappelons que cette série au budget de 250 millions de
dollars (235 M€ – 3 saisons commandées) a été lancée sur Prime
Video qui n'est à ce jour disponible qu'au Royaume-Uni, en
Allemagne et Autriche, aux Etats-Unis et au Japon. Or
Amazon a annoncé qu'il lancera le mois prochain The Grand
Tour sur 200 territoires (nos informations du 18 novembre).
Une annonce surprise qui a relancé en fin de semaine dernière
les spéculations sur un déploiement mondial en décembre.
Toutefois, à ce stade, il est impossible de dire si Amazon va
déployer son service SVOD globalement ou si The Grand Tour sera
disponible en streaming en VOD transactionnelle via le site Amazon.
Le mois dernier, C21 indiquait qu'Amazon préparait son
arrivée en Europe et prévoyait de se lancer en France et en
Espagne dans les mois à venir, puis dans un second temps dans
d'autres pays dont l'Italie et les Pays-Bas.
Arte : lancement de l'offre multisupports de programmes sous-titrés en polonais
La politique d'Arte visant à être connue « dans tous les coins
et recoins de l'Europe », réaffirmée la semaine dernière par
Véronique Cayla, présidente d'Arte France, à l'Assemblée
nationale, a franchi ce mardi une nouvelle étape : la chaîne francoallemande a lancé une offre de programmes sous-titrés en
polonais, à l'instar de ce qu'elle propose déjà en anglais et en
espagnol. Ce renforcement annoncé de l'initiative Arte Europe,
démarrée à la rentrée 2015 (nos informations du 25 août),
« marque un tournant important, qui lui permet à la fois d'aller à
la rencontre d'un public plus large et de donner de nouvelles
perspectives de rayonnement européen à des programmes de
qualité », considère-t-elle dans son communiqué.
Concert. Elle ne comprend donc pas de fictions, comme le veut
le cahier des charges, centré sur les programmes dits « factual »,
de l'appel à projets expérimental de l'Union européenne, qui,
depuis le début, permet à Arte de financer 60 % de l'opération.
La chaîne ne compte pas s'arrêter là : elle a d'ores et déjà
déposé sa candidature pour la prochaine édition de cet appel à
projets qui vise à « tester l'impact du sous-titrage sur la circulation
et l'audience numérique de contenus culturels audiovisuels
au sein de l'UE », a-t-elle précisé à Satellifax. Une nouvelle
sélection – les décisions seront prises fin 2016 – lui permettra non
seulement de poursuivre les langues déjà proposées mais aussi de
lancer une sélection de vidéos sous-titrées en italien. Avec
l'ambition de la mettre en œuvre au printemps 2017.
Une quinzaine d'heures de programmes nouveaux par semaine
Sites en anglais et espagnol : 477 000 visites en octobre
L'offre Arte po polsku, accessible sur arte.tv/pl et sur les
applis de la chaîne (smartphone, tablette, télévision connectée),
proposera une quinzaine d'heures de programmes nouveaux
chaque semaine : des documentaires (découverte,
investigation,
science,
culture),
des
« magazines
emblématiques » de la chaîne (Tracks, Arte Reportage,
Metropolis) ainsi que des spectacles vivants issus d'Arte
Au global, avec cinq langues disponibles (dont le français et
l'allemand), Arte Europe est aujourd'hui « accessible à 60 % des
Européens dans leur langue maternelle ». Voire plus : plus de la
moitié des programmes est « disponible dans le monde entier »,
a souligné la chaîne. Les sites en anglais et en espagnol
enregistrent « une courbe ascendante » de fréquentation,
a-t-elle assuré à Satellifax : ils ont cumulé 477 000 visites en
octobre, un tiers d'entre elles débouchant sur le visionnage d'une
vidéo. Le poids de ces sites a par ailleurs dépassé celui des sites en
français ou en allemand (hors France et Allemagne). Ainsi, 63 %
des visionnages du documentaire allemand Duel d'opéras à Malte
ont été réalisés sur l'offre en anglais.
Alors qu'Arte est cosignataire d'accords de coproduction
avec d'autres diffuseurs publics européens (celui avec TVP est
aujourd'hui gelé depuis la loi soumettant le groupe polonais au
contrôle de l'exécutif), ce programme lui offre de nouvelles
perspectives de développement, par exemple en diffusant le
« meilleur des programmes des chaînes partenaires », avait
aussi souligné Véronique Cayla (nos informations du
16 novembre). Arte pourrait ainsi « devenir une constellation
européenne multilingue qui respectera les spécificités de
chacun », avait-elle estimé.
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Justice
iTELE : la chaîne condamnée pour « rupture abusive » de contrat avec Eric Zemmour
iTELE a été condamnée à verser 50 000 euros à Eric
Zemmour pour « rupture abusive » de contrat fin 2014, selon
une décision du tribunal de grande instance de Nanterre rendue
publique mardi par les avocats du polémiste. La chaîne
d'information du groupe Canal+ avait mis fin, en 2014, à l'émission
Ça se dispute, où Eric Zemmour débattait depuis 2003, après
plusieurs jours de controverse à propos d'une interview dans
laquelle il affirmait que les musulmans « vivent entre eux, dans les
banlieues », et que « les Français ont été obligés de s'en aller ».
« Le tribunal reconnaît le manquement contractuel d'iTELE
qui a rompu de manière brutale et abusive le contrat »,
soulignent les avocats d'Eric Zemmour dans un communiqué.
« Ce faisant, [il] condamne l'acte de censure exercé par la
direction de l'époque d'iTELE à l'encontre d'Eric Zemmour »,
poursuivent-ils. Outre les 50 000 € de dommages et intérêts que
la chaîne devra verser à la société qui gère les intérêts du
chroniqueur, elle a aussi été condamnée à verser 8 000 € au
titre des frais de justice. Eric Zemmour demandait près de
1,9 million d'euros, notamment en raison d'un « préjudice
moral » que le tribunal n'a en revanche pas reconnu.
Le chroniqueur avait dénoncé « une campagne orchestrée
contre sa personne visant à le rayer du paysage audiovisuel
français ». « En mettant fin au contrat, sans préavis et sans même
invoquer un manquement contractuel », iTELE a commis « une
faute engageant sa responsabilité contractuelle à l'égard de la
société [d'Eric Zemmour] Rubempré pour rupture brutale et
abusive de ce contrat », indique le TGI dans sa décision. Plusieurs
voix s'étaient alors élevées contre la décision de la chaîne, venant
aussi bien de la présidente du Front national, Marine Le Pen, que
de l'ancien député européen écologiste Daniel Cohn-Bendit ou de
Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, au nom de
la liberté d'expression. Le magazine Causeur avait également
lancé une pétition, recueillant 16 000 signatures.
Condamné pour provocation à la discrimination raciale en
2011, Eric Zemmour est toujours chroniqueur sur RTL et dans
l'émission de Paris Première Zemmour et Naulleau. En octobre,
la société des journalistes de RTL a publiquement condamné les
propos du polémiste qui a dit « respecter » les jihadistes, ce qui a
déclenché l'ouverture d'une enquête du parquet pour apologie
du terrorisme.
Espagne : la justice condamne Rojadirecta, un site proposant des liens vers des matches en direct
Le site espagnol Rojadirecta, annuaire de liens internet
permettant de visionner gratuitement des rencontres
sportives en direct, a été reconnu ce mardi coupable de
violation de propriété intellectuelle et condamné par la
justice espagnole à indemniser les détenteurs des droits de ces
compétitions. Le tribunal de commerce de La Corogne en
Galice avait été saisi par la chaîne Gol TV et le groupe
audiovisuel Mediapro, détenteur de la majeure partie des droits
du football en Espagne.
Dans la ligne de mire de la justice française
Le site rojadirecta.me, géré par une société intitulée Puerto
80 Projects, a été condamné à « cesser immédiatement de
proposer des liens internet, de quelque type que ce soit, qui
donnent accès au visionnage en direct ou en léger différé de
matches de football », a écrit la juge dans sa décision, rendue ce
mardi. La magistrate a également ordonné aux hébergeurs de
suspendre le site tant qu'il n'aurait pas apporté la preuve de
l'application de cette décision. Enfin, Rojadirecta a été
condamné à indemniser les détenteurs de droits pour le
préjudice causé, une décision ultérieure devant déterminer le
montant de ces dommages et intérêts.
La société opératrice de Rojadirecta s'était pour sa part
défendue en expliquant qu'elle ne faisait qu'héberger des
contenus apportés par les internautes et avait toujours retiré
au plus vite les liens lui étant signalés comme illégaux. Le site
dispose de vingt jours pour faire appel de cette décision. Les
activités de Rojadirecta en Espagne étaient de toute façon déjà
suspendues après une décision judiciaire rendue en
novembre 2015 à la demande d'une filiale de l'opérateur
Telefónica, également détenteur de droits de la Liga.
Rojadirecta est également dans la ligne de mire de la justice
française : saisi par la Ligue de football professionnel (LFP), le
tribunal de grande instance de Paris l'a également condamné
à cesser cette activité de mise à disposition de liens donnant
accès, en direct ou en léger différé, à des matches de
compétitions organisées par la LFP (nos informations du
24 mars 2015). Le site précise, sur sa page d'accueil, que cette
décision est « actuellement frappée d'appel ».
Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax
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de la rédaction : Joël Wirsztel : @joelwir – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Tristan Brossat, Patrick Caradec, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale PaoliLebailly, Isabelle Repiton, Carole Villevet. Secrétariat de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 22e année de publication – © 2016 Fréquences
International
Trace : plus d'un million d'abonnés pour son offre mobile en Afrique du Sud
Lancée il y a un an, l'offre Trace Mobile a dépassé le
million d'abonnés en Afrique du Sud, a indiqué ce mardi le
groupe Trace (filiale du groupe MTG). Un chiffre record dont
se félicite Olivier Laouchez, cofondateur et pdg du groupe
Trace, cité dans le communiqué : « Nous avons obtenu en un
an le nombre d'abonnés prévu après quatre ans. […] Après
ce lancement réussi en Afrique du Sud, nous allons décliner
ce modèle dans d'autres pays du continent et l'enrichir
avec toujours plus de contenus de l'univers Trace. »
L'offre Trace Mobile a été lancée en partenariat avec Cell C,
le 3e opérateur téléphonique sud-africain. Outre une offre data
et voix, elle propose un accès gratuit à Facebook et WhatsApp,
un service de streaming musical, des informations sur les
artistes, des avantages exclusifs et VIP pour les abonnés (places
de concerts offertes, rencontres avec des artistes…).
NBCUniversal (Comcast) : 2e investissement de 200 M$ dans BuzzFeed
Le groupe américain NBCUniversal, filiale du câbloopérateur Comcast, a doublé son investissement dans le site
d'information en ligne BuzzFeed, ont annoncé les deux
entreprises, qui disent aussi vouloir renforcer leurs liens dans la
publicité. « NBCUniversal a fait un investissement additionnel de
200 millions de dollars (188 M€) pour étendre le partenariat
stratégique entre les deux entreprises et financer la croissance
de BuzzFeed », selon un communiqué commun. C'est le
deuxième investissement en un peu plus d'un an de
NBCUniversal dans BuzzFeed, après déjà une injection de
200 M$ annoncée en août 2015.
« Sur l'année écoulée, BuzzFeed a prouvé être un partenaire
de valeur » et « nous a aidés à attirer le public des millennials
vers nos contenus et à étendre la portée des campagnes
[publicitaires] de nos clients à de nouvelles plates-formes », a
souligné dans le communiqué Maggie Suniewick, qui supervise
les activités numériques de NBCUniversal.
Les deux entreprises ont par exemple coopéré pour
proposer des contenus sur Snapchat durant les JO de Rio, ou
pour vendre des espaces publicitaires sur leurs deux platesformes. Parallèlement au renforcement de l'investissement
financier de NBCUniversal, les deux entreprises disent
justement vouloir renforcer leurs relations de ventes
d'espaces publicitaires. BuzzFeed va entre autres collaborer
à la production et à la distribution sur les réseaux sociaux
des vidéos publicitaires de courte durée et formatées pour
les plates-formes en ligne de NBCUniversal Content Studio. Le
groupe a aussi prévu de proposer des espaces sur BuzzFeed en
même temps que sur ses propres services aux annonceurs
avec lesquels il passe des contrats.
Fondé en 2006, BuzzFeed est l'un des plus importants sites
d'information en ligne, avec une audience revendiquée de plus de
500 millions de personnes dans le monde. Les analystes saluent
notamment sa capacité à séduire les publics jeunes, qui souvent
ne lisent pas les journaux ni ne sont abonnés à la télévision câblée,
avec des contenus divertissants et faciles à partager sur les
réseaux sociaux. La société, qui n'est pas cotée en Bourse, dit
employer 1 300 personnes dans 18 bureaux autour du monde.
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Nominations, mouvements
Content Media : directeur des ventes et de la distribution, notamment pour l'Europe francophone
Après avoir fusionné ses équipes en charge de la distribution
cinéma et télévision en octobre, Content Media Corporation a
annoncé ce mardi plusieurs nominations. Tom Bairstow, qui
dirigeait l'activité de distribution de Sony Pictures Television
pour les zones Benelux et pays scandinaves, a ainsi rejoint le
groupe en tant que directeur des ventes et de la distribution
pour l'Europe et l'Afrique francophones, le Japon, l'Asie,
Israël et le Moyen-Orient. Basé à Londres, il dirigera, sur ces
zones, les ventes des catalogues de films et de programmes
audiovisuels (5 400 heures revendiquées dans tous les genres)
pour l'ensemble des plates-formes. Tom Bairstow est placé
sous la responsabilité de Jonathan Ford, qui dirige l'ensemble
de la distribution.
Parallèlement, Vicky Ryan a été promue directrice exécutive
en charge des affaires commerciales et Jennifer Brinkworth
directrice exécutive en charge du marketing et de la
communication. Leur domaine d'activité respectif englobe donc
dorénavant les ventes cinéma, télévision et numérique.
Content Media a également des bureaux à Los Angeles et
Toronto.
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Programmes
Paris Première : rediffusion ce soir des portraits de Fillon et Juppé issus d'Une ambition intime (M6)
Avant le second tour de la primaire de la droite et du centre,
Paris Première (groupe M6) annonce qu'elle rediffusera ce
mercredi à 20h45 les portraits des deux finalistes François Fillon
et Alain Juppé, issus de l'émission Une ambition intime (Potiche
Prod) présentée par Karine Le Marchand sur M6. Le CSA a donné
son accord pour que l'émission soit diffusée en clair indique un
tweet de Guillaume Turin, en charge de la communication de la
chaîne, daté d'hier soir. TNT incluse sans doute...
A noter que dans un entretien pour Le Parisien/Aujourd'hui en
France paru ce mardi, François Fillon, favori pour ce second
tour, déclare que sa participation à l'émission de M6 Une
ambition intime a « incontestablement » joué en sa faveur.
France 4 / Ah ! Productions : Le plein de sensations, magazine de divertissement à partir du 1er décembre
France 4 lance jeudi 1er décembre en prime time un
nouveau « magazine de divertissement » : Le plein de
sensations (4 x 90'), a annoncé la chaîne. Produit par Ah !
Production (Antoine Henriquet), il est destiné à faire découvrir
les coulisses de « lieux exceptionnels et insolites que l'on
rêve de visiter en famille », objectif remis entre les mains de
trois animateurs : la chroniqueuse Carole Tolila (Silence ça
pousse sur France 5, Elle Girl), le sportif Laurent Maistret,
double participant à Koh-Lanta (TF1) et actuel candidat à
Danse avec les stars (TF1), tout comme le 3e présentateur,
l'humoriste Artus, découvert dans On n'demande qu'à en rire.
Chaque épisode proposera ainsi trois destinations : un parc
d'attractions, une « destination extraordinaire » et un
événement culturel. Le premier numéro s'attachera à l'Europa
Park en Allemagne (Artus), au Festival Western de Saint-Tite au
Canada (Carole Tolila) et à l'Islande (Laurent Maistret). Le 2e
numéro, prévu le jeudi 8 décembre, parlera du Grand Canyon
(Carole Tolila), de la bataille de tomates espagnole, la Tomatina
(Laurent Maistert) et de Disneyland Paris (Artus).
iTELE : Igor et Grichka Bogdanov confirment être en discussion avec la chaîne
Igor et Grichka Bogdanov ont confirmé ce mardi dans
Le grand direct des médias sur Europe 1 qu'ils étaient bien en
discussion avec iTELE pour animer une émission dérivée de
leur ancien programme Temps X, diffusé sur TF1 de 1979 à 1987.
« Nous sommes arrivés au mauvais moment », ont indiqué les
deux frères en référence à la grève historique qui a touché la
chaîne d'information en continu du groupe Canal+. « Ça nous a
permis d'affiner notre projet. Il n'est pas encore certain que
nous arrivions, ce sera une question de moyens », ont-ils
précisé.
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Audiences
France 5 : records annuels en avant-soirée lundi (2,2 millions de téléspectateurs pour C dans l'air)
France 5 a réalisé lundi des records annuels avec chacun
de ses trois magazines d'avant-soirée : C à dire ?! (17h30),
C dans l'air (17h45) et C à vous (19h). L'émission C à dire ?!
(Maximal Productions), animée par Axel de Tarlé, a fédéré
928 000 téléspectateurs pour 8,8 % de pda autour de son invité,
Bertrand Piccard, à l'origine de Solar Impulse.
De son côté, C dans l'air (Maximal Productions / Together
Media), présenté par Caroline Roux, a rassemblé au lendemain
du 1er tour de la primaire de la droite et du centre, 2,2 millions
de personnes pour 15,9 % de pda autour du thème : « Fillon
s'envole, Sarkozy s'en va ». Un score exceptionnel pour
l'émission dont la moyenne de saison est de 1,350 million de
téléspectateurs pour 12 % de pda, précise la chaîne à Satellifax.
Et Caroline Roux de tweeter : « Merci à vous. Sincèrement. Hier
soir Avec @CdanslairF5 @France5tv était la première chaîne
devant TF1 avec 2.2M de tsp ». A noter que le record historique
de ce magazine a été réalisé le 7 décembre 2015 au lendemain
du 1er tour des élections régionales à 2,476 millions d'individus
pour 17,2 % de pda (audiences non cumulées).
Enfin, C à vous (Troisième Œil Productions) présenté par
Anne-Sophie Lapix, a réuni en moyenne 1,3 million de
personnes pour 6,6 % de pda. Elle recevait Roselyne Bachelot,
Stéphane De Groodt, Bérénice Bejo et Olivia Ruiz. Le record
historique de cette émission a été enregistré le 16 novembre
2015 avec 1,459 million de téléspectateurs et 6,7 % de pda,
précise France 5 à Satellifax.
Europe 1 : le point sur les audiences des matinées
Les matinées d'Europe 1, profondément remaniées à la
rentrée en raison de la suspension de Jean-Marc Morandini, mis
en examen pour corruption de mineur aggravée, ont-elles subi
l'impact de cette refonte ?
Dans le détail, Le grand direct des médias, animé désormais
par Thomas Joubert de 9h à 10h30, – soit 30 minutes de plus que
la saison dernière –, totalise 1,461 million d'auditeurs, précise le
journaliste interrogé par Satellifax. A période comparable, soit de
9h à 10h, cette nouvelle formule affiche 865 000 auditeurs contre
968 000 pour Jean-Marc Morandini l'an dernier. Soit un recul de
10,6 % (-103 000 auditeurs) dans un contexte à la baisse pour le
média radio (79,7 % d'audience cumulée ; -1,1 point sur un an) et
pour Europe 1. Rappelons qu'avec 8,1 % d'audience cumulée, la
station accuse une baisse de 0,5 point sur un an mais une
progression de 0,3 point par rapport à son plus bas historique
d'avril-juin, selon les résultats de l'étude 126 000 Radio de
Médiamétrie, publiés vendredi (nos informations de lundi).
Sur l'ensemble de la tranche 9h-12h, animée la saison
dernière en totalité par Jean-Marc Morandini (Grand direct des
médias, de l'actualité puis de la santé), la station affiche en
revanche un gain de 16 000 auditeurs, à 1,82 million. Cette
tranche est aujourd'hui confiée à trois animateurs : Thomas
Joubert de 9h à 10h30 donc, pour la partie média ; Christophe
Hondelatte de 10h30 à 11h30 aux commandes de Hondelatte
raconte (crimes, faits divers…) et Isabelle Quenin avec le
docteur Gérald Kierzek de 11h30 à 12h pour la partie santé.
www.satellimag.fr
Evénements
Sciences-Po : débat « L'audiovisuel public est-il encore utile ? », avec Mathieu Gallet et Bruno Patino
Sciences-Po organise lundi 28 novembre à 19h15 un débat
sur le thème « L'audiovisuel public est-il encore utile ? ». Animé
par Bruno Patino, directeur éditorial d'Arte et doyen de l'Ecole de
journalisme de Sciences-Po, cette discussion verra intervenir Julia
Cagé, professeur d'économie au département d'économie de
l'école parisienne, Mathieu Gallet, pdg de Radio France, Thierry
Jadot, président de Dentsu Aegis Network, et Dominique Reynié,
professeur de sciences politiques à Sciences-Po.
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Distinctions
Patrick Cohen / Audrey Fleurot : dans le classement GQ 2016
Le journaliste Patrick Cohen, présentateur du 7/9 de France
Inter depuis 2010, a été sacré « animateur de l'année » pour « son
sens de la répartie et ses questions qui fusent », par la rédaction
de GQ. La comédienne Audrey Fleurot a, quant à elle, été désignée
« femme de l'année 2016 ». A la télévision, elle joue notamment
dans Engrenages (Canal+), Un village français (France 3), Dix pour
cent (France 2) ou encore Les témoins (France 2).
Pour la septième année, le magazine masculin distingue
« des personnalités créatives, stylées et influentes ». « Tous
partagent cette faculté d'excéder leur champ d'activité avec ce
je-ne-sais-quoi d'aura spontanée, de désir de transgression et
du sens du collectif pour construire une œuvre au sens ouvert
du terme », souligne dans l'édito Emmanuel Poncet, rédacteur
en chef de GQ.
ANFR : lauréate du prix EFFIE 2016 pour sa campagne « Tous à la TNT HD »
L'Agence nationale des fréquences (ANFR) a obtenu le prix
EFFIE 2016, dans la catégorie Biens durables, pour sa campagne
nationale multicanal « Tous à la TNT HD » diffusée du
20 novembre 2015 au 7 avril 2016, se félicite l'agence dans un
communiqué. Conçu par Publicis Consultants, ce dispositif de
communication était chargé d'informer, d'accompagner et de
préparer le grand public au basculement de la TNT vers la
norme Mpeg-4 (TNT HD) le 5 avril dernier. « Cette campagne,
soutenue par toutes les chaînes de la TNT, s'est révélée très
performante : son taux de notoriété a atteint 97 % de
population » et 91 % des foyers concernés ont considéré, après
le 5 avril, que le passage à la HD s'était passé facilement, fait
valoir l'ANFR. Durant la période, le site recevoirlatnt.fr a affiché
plus de 5 millions de visiteurs uniques et la plate-forme
téléphonique d'accompagnement a reçu plus de 570 000
appels. « La campagne a permis de relever le défi de la
transition des téléviseurs non compatibles vers la nouvelle
norme, qui s'est traduit par l'acquisition de 10,5 millions
d'équipements dans les temps », ajoute l'ANFR.
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Au fil des tweets...
Mardi's tweets : Revel, Bern, Ernotte, Turin, Rovelli, Woitier, Quinton, Olivennes, Berretta, Renac, Dupont, Taimaz...
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine
sont conservées… sauf exception charitable ! Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax
@morandiniblog Stéphane Bern furieux
contre les dirigeants de France TV : "Ils
ont du pouvoir mais sont ignares !"
#stéphanebern
@renaudrevel Stéphane Bern sur les
dirigeants de France Télé : "On est obligé
de convaincre des gens qui sont ignares"
@bernstephane Encore l'obsession du
buzz. Je parlais des débuts de
@secretshistoire il y a 10 ans et des
difficultés à expliquer les figures
d'histoire
@DelphineErnotte Halte au buzz et
merci Stéphane !
@ZoomDesMedias "Une ambition
intime" : Fillon estime que sa
participation a "incontestablement" joué
en sa faveur
@guillaumeturin @KarineLMOff
@ParisPremiere oui le Csa nous a donné
son accord en toute fin de journée, "Une
ambition Intime" sera en clair [mercredi]
soir [sur Paris Première]
@LGDM_Officiel "On pourrait bien
arriver sur #Itélé pour reformer Temps X"
@freresbogdanoff #LGDM
@taimaz @Cyrilhanouna cherche-t-il le
@csaudiovisuel ? "La question est
posée", selon son président Olivier
Schrameck sur @Europe1
@gillesbruno "Si l'on venait à confondre
info
&
divertissement
@itele
= convention de la chaîne en cause
= sanctions" Olivier Schrameck CSA
#LGDM #itele
@LGDM_Officiel "Violence éducative"
dans #SuperNanny : "Nous avons reçu
des dizaines de plaintes" Olivier
Schrameck
président
du
CSA
(@csaudiovisuel) #LGDM
@remijacob
O.Schrameck
(CSA)
explique à propos de TPMP que qd le
divertissement se transforme en
avilissement,
il
est
"important
d'intervenir" #LGDM
@LGDM_Officiel Sur #Itélé : "Ces 31 jours
de grève se terminent sur un sentiment de
tristesse" Olivier Schrameck président du
@csaudiovisuel #LGDM
@LGDM_Officiel JM Maire embrasse la
poitrine d'une femme contre son gré :
"C8 risque une sanction" Olivier
Schrameck président du @csaudiovisuel
#LGDM
@Willy_Rovelli Ce matin avec le
président du @csaudiovisuel ça rigolait
pas !
@Europe1
@tomjoubert
@cristinacordula @CitroenFrance
@W_Chloe NBCUniversal rajoute encore
200 millions de dollars dans BuzzFeed (il
avait investi la même somme en août
2015)
@francoisquinton Le dépôt légal du
web par @Ina_audiovisuel et @laBnF a
10 ans, et grâce à ça on comprend mieux
internet : http://www.inaglobal.fr/3pT
@inadlweb
@Manald1
Une
jolie
série
@STUDIOCANAL en exclu monde hors
UK sur @netflix #Paranoid
@FredOlivennes
Ce
n'est
pas
paradoxal : la tech doit permettre à la
marque de nous reconsidérer plus
comme humains, moins comme cibles.
#OneMarketLive
@Eberretta Dans la préparation du
débat, Patrick Stefanini jouera le rôle de
Juppé face à Fillon. #PrimaireDroite
@Inafr_officiel Il y a 20 ans nous quittait
la grande tragédienne Maria Casarès.
http://bit.ly/2gigpxB
@Garance_Renac Selon Béroud, @TF1 a
mis son "veto" à une diffusion du débat
de
la
primaire
sur
@BFMTV
http://www.lejdd.fr/
@morganedupontM6 Bientôt @M6 :
@ColineTopChef
@NorbertTarayre
@PierreAugeOff et Ghislaine Arabian
vont enquêter sur les cantines scolaires !
@joelwir Sur @BFMParis le stagiaire
frappe toujours 2 fois (en moins de 2') :
"Trois personnes écroués" ; "Ingénieur
dévelopement".
@Procacitas @joelwir @BFMParis faut
être gentil avec les stagiaires !
@joelwir Par ailleurs, bonne nouvelle, tjrs
sur @BFMParis : la disparition provisoire ?
pérenne ? des lancinants bandeaux
transport et des parapluies-flammes.
@Satellifax Service
abonnés
@canalplus confirme @canalplay n'est
pas directement accessible s/AppleTV
pour les abonnés à l'offre "Intégrale". Ok
en AirPlay.
(Tweets relevés le mardi 22 novembre)
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Revue de presse
Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos
propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés
comme reflétant les vues de notre rédaction.
Michel Denisot : un projet de film avec UGC sur l'univers de la télévision
(Quotidien, TMC, lundi 21 novembre)
Invité sur le plateau de Quotidien (Bangumi) sur TMC lundi soir,
Michel Denisot, un temps pressenti pour prendre la présidence de
la Ligue professionnelle de football avant d'y renoncer (nos
informations du 3 novembre), a annoncé qu'il était en train de
réaliser un film pour le cinéma. « Je travaille sur un scénario de
film, une comédie sur la télévision. Je suis au milieu de l'écriture
du scénario. J'ai fait ça avec UGC », a-t-il indiqué, précisant qu'il
ne s'agirait pas de « [son] histoire ». « Cela fait cinquante ans que
je travaille donc j'ai vu beaucoup de monde », a poursuivi l'exanimateur du Grand journal de Canal+. « C'est l'histoire d'un
journaliste qui est extrêmement populaire, que les gens adorent,
mais qui est une ordure », a ajouté Michel Denisot.
iTELE / CSA : Olivier Schrameck fait part de sa « tristesse » à l'issue du conflit
(Le grand direct des médias, Europe 1, mardi 22 novembre)
« Ces 31 jours de grève [à iTELE] se terminent sur un
sentiment de tristesse. Je voudrais exprimer des sentiments
particuliers à l'égard des journalistes, dont l'équipe se dissout
dans des conditions terribles », a indiqué le président du CSA
Olivier Schrameck ce mardi au micro d'Europe 1 dans Le grand
direct des médias.
« J'ai reçu hier des indications provenant de la chaîne, nous
sommes en train de les examiner et de vérifier qu'elles sont
conformes au principe d'indépendance qui est consubstantiel à
l'existence d'un comité d'éthique », a-t-il ajouté, en référence à
l'un des engagements pris par la direction du canal d'information
en continu du groupe Canal+ dans le cadre du protocole d'accord
signé la semaine dernière (nos informations du 17 novembre).
Le CSA tient à veiller à ce qu'iTELE ne devienne pas une
chaîne de divertissement. « Pour l'instant, Vincent Bolloré
[président des conseils de surveillance de Vivendi et du groupe
Canal+] a dit clairement que ce n'était pas son intention », a
noté Olivier Schrameck. « S'il arrivait qu'on vienne à confondre
information et divertissement, alors ce serait les conditions
même de la chaîne qui se trouveraient modifiées
substantiellement », a affirmé le président du CSA. Auquel cas, la
chaîne encourrait des sanctions.
Nabilla : elle aura peut-être bientôt une nouvelle émission sur la TNT
(Le Parisien, mardi 22 novembre)
Selon Le Parisien ce mardi, Nabilla, découverte dans Les anges
de la téléréalité (NRJ 12/La Grosse équipe), a été approchée pour
être la vedette d'un nouveau programme de la TNT. Le concept :
des caméras qui la suivent sur les routes avec Thomas, son
compagnon. Mais pas de limousine, de villa luxueuse ou de
chaussures de marque à l'horizon… le couple voyagerait dans des
conditions sommaires, avec les transports en commun locaux.
Parmi les destinations envisagées : la Chine ou le Pérou.
Netflix : le parcours du combattant pour accéder aux contenus 4K
(Vincent Hermann, nextinpact.com, mardi 22 novembre)
[Alors que Netflix qui propose des contenus 4K depuis
avril 2014 et produit des fictions dans ce format.]
[…] Netflix a beau fournir certains contenus en Ultra HD, leur
exploitation reste soumise à des conditions matérielles strictes.
En plus de posséder un téléviseur adapté, il faut également
disposer d'un point d'accès compatible. La Xbox One S, la
NVIDIA Shield ou encore la clé Chromecast Ultra sont par
exemple de la partie [...]. Et sur PC ? La situation est plus
complexe. On pourrait croire que n'importe quel navigateur sur
n'importe quelle machine pourrait convenir, dès que les DRM
sont gérés et que la puissance est suffisante. C'est loin d'être le
cas. Première condition, il faudra utiliser Edge. Ce qui signifie
Windows 10, donc ni Linux, ni macOS. Pour l'utilisateur qui
préfère Chrome ou Firefox, tant pis également. Au passage, ce
choix fait fi de l'application Netflix qui existe déjà pour
Windows 10 (au format universel qui plus est). Si vous êtes
utilisateur d'Edge ou que le lancer pour cette seule raison ne
vous dérange pas, il faudra encore que votre matériel soit
compatible. Deux points ici : l'écran et le processeur. Le premier
devra impérativement être 4K UHD (on pouvait s'en douter), le
second devra être un processeur Core d'Intel de septième
génération, à savoir Kaby Lake. Vous aviez investi dans un Core
i7 Skylake ou dans un gros processeur AMD ? Dommage encore.
Bien évidemment, il faudra également disposer d'un
abonnement Premium à 11,99 euros par mois permettant de
profiter du service sur quatre écrans en simultané et de l'Ultra
HD. L'annonce, faite par Microsoft d'ailleurs, résulte sans doute
d'une négociation entre les deux entreprises. Il est plus que
probable que cette exclusivité soit temporaire et ait été
souhaitée par Microsoft pour promouvoir Edge comme le
navigateur le plus moderne, performant et ainsi de suite. […]
Ajout de Satellifax : la Livebox 4 d'Orange est également
compatible pour les contenus 4K de Netflix (mais n'intègre pas,
encore, le HDR pour les rares contenus qui en disposent)
Cyril Hanouna : les chiffres ? Une obsession
(Cyril Hanouna, interrogé par David Abiker, GQ, mardi 22 novembre)
[Alors que, lundi, l'émission de Yann Barthès Quotidien
[Bangumi] sur C8 est passée devant celle de Cyril Hanouna
Touche pas à mon poste ! (H2O, filiale de Banijay) avec 1,4 million
de téléspectateurs pour 5,7 % de pda, contre un peu moins de
1,4 million pour C8 et 5,4 % de pda.]
[…] Cyril Hanouna : Moi, tu sais, du moment que TPMP reste
le premier talk tous les soirs. Comme je le dis à chaque fois, je
suis très content que Yann Barthès marche très bien. Il y a de la
place pour tout le monde. C'est dingue parce qu'en première
semaine c'était très serré, et il y avait beaucoup d'articles.
Depuis, on est devant, et il y a beaucoup moins d'articles. Je
pense que les journalistes avaient plus envie que Yann soit
devant que Yann lui-même.
[…] Q : Qu'est-ce que tu fais le week-end ?
CH : Franchement, je ne fais rien. Je dors très peu. Le weekend, je suis toute la journée au téléphone. Je regarde les chiffres
de toute la semaine. Je reprends un peu le conducteur des
émissions. Je regarde les émissions en replay pour voir s'il y a
des trucs qu'on peut changer.
Q : Tu bosses tout le temps ?
CH : Tu vas me prendre pour un fou, mais moi je prends
l'émission minute par minute. Je me dis : « A 20h29, faut rajouter
un truc… » Je ne fais que ça.
Q : C'est le comptable qui sommeille en toi.
CH : Oui. Je te jure, mais c'est parce que ça a toujours été ma
passion, les chiffres. C'est comme à l'école, j'adorais avoir des
notes, même quand elles étaient mauvaises. Je pouvais rester
deux heures devant ma copie à essayer de comprendre
pourquoi j'avais eu 2. Tous les matins, j'ai les audiences à 9h02.
Je reste une heure seul devant les audiences. Je ne peux pas
commencer la journée sans ça.
[…] Q : Il y a un moment où tu te dis qu'il faut que tu fasses
attention à toi, que tu te détendes ? Il y a la famille quand même.
CH : Bien sûr qu'il y a la famille ! Plein de gens me disent que
je ne profite pas assez. Je suis stressé pour n'importe quoi. Je
suis stressé parce qu'il y a un match de foot vendredi à 20h45. Et
que ça va me bouffer mon dernier quart d'heure d'émission…
Tu vois mon stress du moment ! […]
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Agenda
Parmi les invités médias d'aujourd'hui...
Europe 1 – 09h00-10h30, Le grand direct des médias : Coup de fil : Bertrand Chameroy, animateur, Bertrand retour la télé (21h, W9).
Invité : Clovic Cornillac, acteur, Chefs (21h, France 2). Coulisses : Les instituts de sondage, avec Yves-Marie Cann, directeur des études
politiques chez Elabe, et Fédéric Dabi, directeur général adjoint chez Ifop
France Inter – 09h40-10h, L'instant M : Renaud le Van Kim lance brut, un nouveau média en vidéo sur les réseaux sociaux
France Inter – 18h15, Un jour dans le monde : Conquête spatiale... les nouveaux enjeux, les nouveaux acteurs, avec Stéphane Israël,
pdg d'Arianespace, et Xavier Pasco, coordonnateur du pôle Espace, haute technologie et sécurité
Demain
11:30 – Canal+, conférence de presse Studio+. Contact : 01 71 25 04 44
15:20 – 1re édition des Docs d'en Hauts à Tourcoing. Contact : 03 20 43 24 32
15:30 – CNC, conférence de presse sur "L'export : chiffres 2015 et réforme". Contact : [email protected]
18:17 – La semaine du son / France Télévisions, conférence de presse de présentation de la 14e édition de La semaine du son.
Contact : 06 17 72 74 73

Canal : disponible via l`appli myCanal sur l`Apple TV

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Auditeur principal OHSAS 18001