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communiqué
Paris vaut bien une
messe!
1610 : hommage des Médicis à
Henri IV, roi de France et de
Navarre
1er avril – 30 juin 2010
Musée national du château de
Pau
64 000 Pau
Tél : 33 (0) 5 59 82 38 00
Cette exposition est organisée par
la Réunion des musées nationaux,
le musée national du château de Pau,
le Pôle muséal de la ville de Florence,
et le musée des Chapelles Médicis.
Le 14 mai 1610 Henri IV est assassiné par Ravaillac. A Florence, le 23 du même mois, sitôt la
nouvelle connue, le grand-duc de Toscane Côme II de Médicis (1609-1621), cousin de Marie de
Médicis, fait préparer des funérailles in effigie pour le Roi très Chrétien. L’imposante
cérémonie se déroule le 15 septembre 1610, et s’inscrit dans la pratique des rituels funèbres
à
forte
signification
politique
organisés
par
les
Médicis.
Cette
célébration,
l’un
des
premiers actes du principat du jeune Côme II, réaffirme l’alliance entre la France et les
grands-ducs de Toscane, depuis le mariage de Marie de Médicis avec le Béarnais en 1600.
Le décor de cette pompe funèbre ambitieuse sous la conduite de l’architecte de cour et
dessinateur Giulio Parigi a donné lieu à un important programme iconographique et pictural
évoquant les hauts faits et le sage gouvernement du roi défunt. Les vingt-six grandes toiles
en grisaille qui le constituent (dont dix-neuf subsistent) sont exécutées par des artistes
toscans proches des Médicis, parmi lesquels Jacopo da Empoli, Bernardino Poccetti ou Francesco
Curradi : un véritable travail collectif qui habilla très temporairement les murs de la
basilique San Lorenzo, toute drapée, pour la circonstance, de tentures funèbres. Cet ensemble,
bien
que
de
présentation
éphémère,
eut
pourtant
une
réelle
influence
:
il
fut
source
d’inspiration pour la série de peintures de Rubens commandées par Marie de Médicis pour la
décoration du Palais du Luxembourg.
Conçue pour commémorer l’assassinat d’Henri IV, premier roi de France et de Navarre, cette
exposition prend un relief particulier au château de Pau, ville où naquit le «bon Roi Henri» ;
elle propose la découverte de cet ensemble inédit d’œuvres italiennes qui témoignent de la
vitalité politique des Médicis sur la scène internationale. Elle engage une réflexion qui
reste très actuelle sur l’importance historique et européenne du règne d’Henri IV.
Dans les grandes salles palatiales du rez-de-chaussée du château de Pau, notamment dans la
célèbre salle des cent couverts, dix-neuf de ces grandes toiles peintes en grisaille seront
disposées et rappelleront les funérailles italiennes d’Henri IV. Elles seront accompagnées de
portraits, de tableaux à caractère allégorique, de sculptures, de dessins et objets précieux
appartenant aux collections italiennes et françaises publiques et privées.
Nicolas Bollery, Marie de Médicis en compagnie du grand-duc Ferdinand Ier de Toscane (détail), 1613-1614,
huile sur toile, 116 x 85,3 cm, musée d’art Thomas-Henry, Cherbourg
Cette exposition sera ensuite présentée, du 15 juillet au 2 novembre 2010, à Florence, au
musée des Chapelles Médicis.
..................................
commissaires :
Paul Mironneau, directeur du musée national du château de Pau
Monica Bietti, directrice du musée des Chapelles Médicis, Florence
...................................
ouverture :
publication :
ouvert tous les jours sauf le 1er mai, de
catalogue de l’exposition, 24 x 29 cm,
9h30 à 12h30 (dernière admission 11h45)
280 pages, 280 illustrations couleurs,
puis
39 €, Rmn éditions
de
14h
à
18h
(dernière
admission
17h) jusqu’au 14 juin, et à partir du 15
juin,
mêmes
horaires
pour
l’exposition,
pour les collections permanentes de 9h30
à 12h30 puis de 13h30 à 18h45 (dernière
admission à 17h45)
contacts presse
Rmn
Florence Le Moing
tarifs :
[email protected]
plein tarif : 7 €, tarif réduit : 5,50 €,
billet
incluant
les
collections
permanentes. Gratuit pour les moins de 26
Annick Duboscq
01 40 13 48 51
[email protected]
ans et pour tous les premiers dimanches
de chaque mois.
Tarif
de
groupe
à
partir
de
10
personnes : 6 € par personne
presse locale
Cécile Latour
05 59 82 38 14
accès :
stationnement
[email protected]
recommandé
place
de
Verdun
(5-10 mn à pied du château). Bus, arrêt
« place de la monnaie ».
TGV
Paris-Bordeaux-Pau.
Avion,
plusieurs
rotations avec Paris et Londres
L’exposition est réalisée grâce au soutien de Total
Elle bénéficie du soutien de la CCI Pau Béarn, de
Gunnebo, de CEF et de l’Atelier du peintre Décors
sommaire
communiqué
p. 1
sommaire
p. 3
press release
p. 4
comunicato
p. 6
le catalogue
p. 8
le parcours de l’exposition
p. 10
liste des œuvres exposées
p. 13
autour de l’exposition
p. 20
le musée
p. 23
visuels presse
p. 25
mécénat
p. 31
Paris vaut bien une messe !
3
press release
Paris is well worth
a mass
1610: The Medici family’s
Homage to Henry IV King of
France and Navarre
1 April-30 June 2010
Musée national du château
de Pau
64 000 Pau
Tel: 33 (0) 5 59 82 38 00
An exhibition organised by the Réunion
Musées Nationaux and the Musée National
Château de Pau in conjunction with the
Museale di Firenze
Henry IV was assassinated by Ravaillac on 14 May 1610. The news quickly reached Florence and
on 23 May the Grand Duke of Tuscany Cosimo II of Medici (1609-1621), a cousin of Marie de
Medici, launched arrangements for in effigie funeral celebrations in honour of the Most
Christian king. The impressive ceremony took place on 15 September 1610 with all the trappings
of the Medici family’s highly political funeral rituals. The celebration was one of the first
acts in young Cosimo’s principate and confirmed the alliance between France and the Grand
Dukes of Tuscany that dated from the wedding of Marie de Medici and Henry IV in 1600.
The décor for this grandiose funeral, designed by the court architect and draughtsman Giulio
Parigi, was an extensive illustration of the late King’s exploits and wise government. The set
of twenty six large grisaille canvases (nineteen of which have survived) were painted by
Tuscan artists close to the Medici, including Jacopo da Empoli, Bernardino Poccetti and
Francesco Curradi: it was a truly collective work which briefly covered the walls of the San
Lorenzo church, draped with funeral hangings for the occasion. Although shown only fleetingly,
the set had a real influence, inspiring the series of paintings by Rubens that Marie de Medici
commissioned for the Palais du Luxembourg.
This exhibition in commemoration of the assassination of Henry IV, the first King of France
and
Navarre,
takes
on
special
significance
in
the
Château
of
Pau,
“good
King
Henry’s”
birthplace. It gives the public an unprecedented opportunity to see this set of Italian
paintings which demonstrates the Medici family’s vitality on the international political
scene. It raises pertinent questions on the historical and European importance of the reign of
Henry IV.
Hung in the large palatial rooms on the ground floor of the chateau of Pau, particularly in
the famous salle des cent couverts, the nineteen canvases painted in grisaille recall the
Italian funeral of Henry IV, alongside portraits, allegorical paintings, sculptures, drawings
and precious objects from public and private Italian and French collections.
Nicolas Bollery, Marie de Médicis en compagnie du grand-duc Ferdinand Ier de Toscane (détail), 1613-1614,
huile sur toile, 116 x 85,3 cm, musée d’art Thomas-Henry, Cherbourg
Paris vaut bien une messe !
4
The exhibition will be shown in the Medici Chapels Museum in Florence from 15th of July to 2d
of November 2010.
...................................
curated by:
Paul Mironneau, director of the Musée national du château de Pau
Monica Bietti, director of the Medici Chapels Museum, Florence
...................................
open:
publication : 24 x 29 cm,
open every day except may the 1st, from
9.30 am to 12.30 pm (last admission 11.45
280 pages, 280 colour illustrations,
€ 39, Rmn editions
am)and from 2 pm to 18h (last admission 5
pm) until 14th of June, from 15th of June,
the
same
for
the
exhibition
and
for
press contacts
permanent
12.45
am
collections
and
from
from
1.30
9.30
pm
to
am
to
6.45
pm
Rmn
(last admission at 5.45 pm)
Florence Le Moing
Head of press department
rate:
[email protected]
full
rate :
€
7
concession:
€
5.50,
Annick Duboscq, press attaché
admission
includes
the
permanent
Tel : 01 40 13 48 51
collections. Free for visitors under 26
[email protected]
and for all visitors on the first Sunday
of the month. Rate for groups of 10 or
more: € 6 per person
local press contact
Cécile Latour
access:
Tel. 05 59 82 38 14
[email protected]
by car: parking recommended in the Place
de Verdun (5-10 min from the château). By
bus, “Place de la monnaie” bus stop. By
rail:
TGV
Paris-Bordeaux-Pau.
By
air
–
several links with Paris and London
www.rmn.fr
This exhibition is sponsored by Total
Supported by the CCI Pau Béarn, Gunnebo,
CEF and the Atelier du peintre Décors
Paris vaut bien une messe !
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comunicato
Parigi val bene
una messa!
1610: omaggio dei Medici a
Enrico IV re di Francia e di
Navarra
1° aprile – 30 giugno 2010
Museo nazionale del castello di
Pau
64 000 Pau
33 (0) 5 59 82 38 00
Mostra organizzata dalla Réunion des
musées
nationaux
e
dal
museo
nazionale
castello di Pau in collaborazione
con il Polo museale fiorentino
Il 14 maggio 1610 Enrico IV viene assassinato da Ravaillac. A Firenze, il 23 dello stesso
mese, non appena la corte giunge a conoscenza della notizia, Cosimo II de' Medici (16091621), granduca di Toscana e cugino di Maria de' Medici, ordina l’allestimento di funerali in
effigie in onore del Re Cristianissimo. L’imponente cerimonia si svolge il 15 settembre 1610
e si inserisce nella pratica dei rituali funebri con forte valenza politica organizzati dalla
famiglia dei Medici. Questa celebrazione, uno dei primi atti del principato del giovane
Cosimo II, ribadisce l’alleanza instauratasi tra la Francia e i granduchi di Toscana grazie
al matrimonio di Maria de' Medici con Enrico IV nel 1600.
La scenografia di questa solenne cerimonia funebre realizzata sotto la direzione di Giulio
Parigi, architetto di corte e disegnatore, ha dato luogo ad un programma iconografico e
pittorico di una notevole rilevanza che rievoca le grandi gesta e il saggio modo di governare
del defunto re. L’insieme, composto da ventisei tele di grande formato dipinte a grisaglia
(diciannove delle quali ancora esistenti), è stato eseguito da artisti toscani vicini ai
Medici, tra i quali Jacopo da Empoli, Bernardino Poccetti e Francesco Curradi: costoro
diedero vita ad una vera e propria opera collettiva che, per un breve periodo di tempo,
adornò le pareti della basilica di San Lorenzo, interamente drappeggiata, per la circostanza,
da paramenti funebri. Ad ogni modo, l’influsso esercitato da questo insieme fu tangibile,
nonostante il suo limitato periodo di esposizione. L’opera, infatti, la serie di pitture che
Maria de' Medici commissionò a Rubens per la decorazione del Palazzo del Luxembourg, ne
strasse ispirazione.
Questa mostra, progettata per commemorare l’assassinio di Enrico IV, primo re di Francia e di
Navarra, assume una rilevanza particolare al castello di Pau, città che diede i natali al
«buon Re Enrico»; tale mostra, non solo propone la scoperta di quest’inedito insieme di opere
Nicolas Bollery, Marie de Médicis en compagnie du grand-duc Ferdinand Ier de Toscane (détail), 1613-1614,
huile sur toile, 116 x 85,3 cm, musée d’art Thomas-Henry, Cherbourg
italiane che testimoniano la vitalità politica dei Medici sulla scena internazionale, ma
suscita una riflessione di grande attualità sull’importanza storica ed europea del regno di
Enrico IV.
Nelle grandi sale palaziali situate al primo piano del castello di Pau, in particolare nella
celebre sala dai cento coperti, diciannove delle originarie ventisei tele di grande formato
dipinte a grisaglia verranno esposte al pubblico per evocare le esequie italiane di Enrico
IV. Queste opere saranno accompagnate da ritratti, da quadri a carattere allegorico, da
sculture, da disegni ed oggetti preziosi facenti parte di collezioni italiane e francesi sia
pubbliche che private.
Dal 15 luglio al 2 novembre 2010, inoltre, questa mostra sarà presentata anche a Firenze,
presso il museo delle Cappelle Medicee.
..................................
commissari:
Paul Mironneau, direttore del museo nazionale del castello di Pau
Monica Bietti, direttrice del museo delle Cappelle Medicee di Firenze
...................................
apertura: aperto ogni giorno eccetto il
catalogo: 280 pagine, 280 illustrazioni
1° maggio, dalle 9:30 alle 12:30 (ultima
a colori, prezzo : 39 €, Rmn Editions
entrata alle 11:45), poi dalle 14:00 alle
18:00 (ultima entrata 17:00) fino al 14
giugno, e a partire dal 15 giugno, stessi
orari
per
la
permanenti
dalle
13:30
mostra,
dalle
per
9:30
alle
le
alle
18:45
collezioni
12:30
(ultima
contatti stampa
poi
entrata
alle 17:45)
Rmn
Florence Le Moing
Responsabile del servizio stampa
biglietti: intero: 7 €, ridotto: 5.50 €,
[email protected]
il biglietto consente di visitare anche
le
collezioni
permanenti.
Ingresso
Annick Duboscq, stampa
gratuito per i minori di 26 anni e la
Tel: + 33 (0)1 40 13 48 51
prima
[email protected]
domenica
di
ogni
mese.
Biglietti
gruppi: 6 € a persona (minimo 10 persone)
come
arrivare:
parcheggio
consigliato
place de Verdun (distante 5-10 minuti a
contatto stampa locale
piedi
Cécile Latour
dal
castello).
Autobus,
scendere
alla fermata « place de la monnaie ». TGV
Tel. +33 (0)5 59 82 38 14
Parigi-Bordeaux-Pau.
[email protected]
In
aereo:
voli
frequenti da Parigi e Londra.
L’esposizione è realizzata grazie al sostegno di Total
Altri sostenitori dell’evento sono la CCI Pau Béarn,
Gunnebo, CEF e l’Atelier del pittore Décors
Paris vaut bien une messe !
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le catalogue
Paris vaut bien une messe !
1610 : hommage des Médicis à Henri IV,
roi de France et de Navarre
ouvrage collectif sous la direction de Monica Bietti,
Francesca Fiorelli-Malesci, Paul Mironneau
Sommaire
- A propos des monochromes en l’honneur d’Henri IV, par Cristina Acidini
- Le drame de la rue de la Ferronnerie et son écho dans la France et l’Europe de 1610, par
Jean-Pierre Babelon
Les Médicis et la France
- Le roi est mort, vive la reine, par Sara Mamone
- Cosme II de Médicis : aspects diplomatiques et politiques des obsèques d’Henri IV en
l’église San Lorenzo à Florence, par Roberta Menicucci
- “A Vostra Signoria che ama tanto le nostre cose”. Le règne d’Henri IV dans la correspondance
de monseigneur Cosimo Camaiani, sujet du grand-duc de Toscane et référendaire près de la cour
pontificale, par Nicoletta Baldini
- « Magnificence d’esprit, d’ordre, & de sagesse » : un apparat funéraire dans les règles de
l’art pour Henri IV, par Anna Maria Testaverde
Le magnifique apparat réalisé pour les obsèques d’Henri IV
- « Una scelta delle più segnalate prodezze del Re Arrigo », Henri le Grand à l’aube de sa
légende dans le cycle de San Lorenzo (septembre 1610), par Paul Mironneau
- « Fu necessario che la pittura cedesse all’occasione » : la langue et les arts florentins
dans les Esequie d’Arrigo Quarto de Giuliano Giraldi, par Massimiliano Rossi
- Les toiles du cycle en l’honneur du « Cristianissimo re di Francia e di Navarra », par
Monica Bietti
- Aspects graphiques du cycle de la Vie d’Henri IV, par Claude Menges-Mironneau
- Obsèques d’Henri IV de France. Compendium des célébrations, 15 septembre 1610
Catalogue : notices 1-28
Autour du roi
- « A quel maestro, che fece costà le medaglie ». Documents sur le séjour florentin de
Guillaume Dupré médailleur et sculpteur d’Henri IV, roi de France et de Navarre, par Nicoletta
Baldini
Catalogue : notices 29-80
Paris vaut bien une messe !
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Annexes
-
Les
représentations
picturales
d’Henri
IV
de
France
et
de
Marie
de
Médicis
dans
les
documents de la « Guardaroba medicea » des Archives d’État de Florence. Les prodromes d’une
recherche, par Nicoletta Baldini
- Cosme II de Médicis : aspects diplomatiques et politiques des obsèques d’Henri IV en
l’église San Lorenzo à Florence, par Roberta Menicucci
- La correspondance de monseigneur Cosimo Camaiani. Appendice documentaire, par Nicoletta
Baldini
- La France au temps d’Henri IV, par Marie Lauribe et Paul Mironneau
- Chronologie d’Henri IV, par Paul Mironneau
- Généalogie d’Henri IV, par Marie Lauribe et Paul Mironneau
- Généalogie de Marie de Médicis, par Marie Lauribe et Paul Mironneau
Bibliographie
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rmn éditions, format : 24 x 29 cm, 280 pages, 280 illustrations couleurs, broché, 39 €,
parution : mars 2010, nomenclature EP 59 2722, ISBN 978-2-7118-5722-7, en vente dans toutes
les librairies
Paris vaut bien une messe !
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le parcours de l’exposition
De Paris à Florence, l’hommage rendu à Henri IV assassiné
C’est dans un climat troublé qu’est perpétré l’attentat du 14 mai 1610, qui met tragiquement
fin au règne d’Henri IV. Au moins dix-sept tentatives ont déjà échoué, quand celle de François
Ravaillac, un petit clerc d’Angoulême très sensible aux prédicateurs les plus fanatiques,
accomplit ce qu’il croit être une mission divine (empêcher le roi de se lancer dans une guerre
contre les puissances catholiques). A Paris, rue de la Ferronnerie, Ravaillac, grimpé sur
l’une des roues du carrosse royal qu’il a suivi depuis le Louvre, frappe le roi de trois coups
de couteau. Aussitôt arrêté, il subira questions et tortures sans jamais avouer l’existence de
complices, et sera écartelé en place de Grève le 27 mai suivant. La cérémonie funèbre du roi a
lieu à Notre Dame de Paris et en la basilique Saint-Denis les 29 et 30 juin 1610 ; la France
pleure ce roi tant décrié quelques mois plus tôt.
Florence reçut la nouvelle de cette mort soudaine le 23 mai, et toute la cour se mit en deuil.
Le grand-duc Cosme II, qui avait succédé en 1609 à son père Ferdinand Ier, décida de rendre au
monarque défunt un hommage solennel sous la forme de funérailles in effigie en l’église San
Lorenzo. Cette cérémonie s’inscrivait dans la pratique des imposants rituels funèbres à forte
signification politique dont les Médicis s’étaient fait une spécialité et dont San Lorenzo fut
aussi le théâtre pour honorer Philippe II roi d’Espagne, en 1598, ou, plus tard, Marguerite
d’Autriche en 1612. En 1610, il s’agissait non seulement d’attester le lien entre les deux
dynasties, renforcé par le mariage en 1600 de Marie de Médicis et d’Henri IV, mais aussi et
surtout de souligner la légitimité de la régence de Marie et du droit de Louis XIII à la
succession. Parce qu’une telle solennité devait avoir une large résonance, des personnages de
premier plan furent associés à son organisation ; Giulio Parigi (1571-1635), architecte et
ingénieur de la cour de Florence, fut ainsi chargé de la scénographie. La commémoration en
grande pompe eut lieu le 15 septembre 1610 ; pour décorer l’intérieur de la basilique, vingtsix toiles évoquant les hauts faits et les vertus du roi furent disposées sur la contre-façade
et le long de la nef, entièrement revêtue d’ornements de deuil et théâtralement éclairée par
une énorme quantité de chandelles. C’est cet important cycle biographique que l’exposition
présente et cherche à faire revivre.
Une vie d’Henri IV sous des mains florentines
L’ordonnance de cette pompe funèbre réserve un important programme iconographique et pictural.
Les vingt-six grandes toiles peintes en grisaille qui suivent la vie du monarque de sa
naissance jusqu’à la veille de sa mort évoquaient ses hauts faits, ses vertus et son sage
gouvernement, et donnaient, chemin faisant, une part considérable à l’influence exercée par
les maîtres de Florence. L’ensemble exprime en outre une recherche de réalité historique
particulièrement poussée, renforçant le sentiment que les Florentins étaient parfaitement bien
renseignés sur les affaires de France.
Pour l’exécution de ce travail collectif, on fit appel à un groupe d’artistes gravitant dans
l’orbite des Médicis, parmi lesquels Jacopo da Empoli, Bernardino Pocetti, Francesco Curradi
retiennent plus particulièrement l’attention, signalant l’éclosion d’une saison artistique
importante dans la Florence du tournant des années 1600. Mais sitôt après avoir rempli sa
fonction principale de théâtralisation politique, le cycle fut rapatrié au Corridor Vasari.
Suivit un long sommeil dans les dépôts des Gallerie Fiorentine, après 1825, ainsi que quelques
pertes. Les campagnes d’étude et de restauration menées par le Polo museale fiorentino ont
permis de retrouver et de remettre en état 19 toiles de ce cycle.
Paris vaut bien une messe !
10
Dans le sillage des « livres de fêtes » richement commentés et illustrés, un volume fut
imprimé et largement diffusé en France et en Italie. L’auteur de cet ouvrage, Giuliano
Giraldi,
décrit
de
façon
aussi
académique
qu’officielle
le
sujet
des
vingt-six
toiles,
reproduites en autant de planches gravées par Alovisio Rosaccio. Grâce à ce précieux livret,
nous pouvons en particulier reconstituer l’iconographie des sept peintures manquant toujours à
l’appel, représentées ici par leur correspondant gravé dans cet ouvrage.
L’art de vaincre ou le chemin vertueux
[catalogue 3-12, salle des Officiers de service]
Le
choix
des
divers
épisodes
qui
composent
le
cycle
fut
sans
doute
établi
en
étroite
collaboration avec l’entourage proche de Marie de Médicis. Il reflète la pensée politique
dominante dans la Florence des Médicis au tournant du siècle, un néo-stoïcisme associant les
données de l’héritage humaniste et les visées de la contre-réforme. Une longue suite de
batailles imprime tout d’abord un caractère très guerrier à ce roi. L’argumentaire s’attache
ainsi à décrire la notion de vertu, terme maintes fois cité dans le commentaire de Giuliano
Giraldi. L’approche militaire permet en outre d’associer l’héritage des Anciens aux exemples
modernes.
Argument de propagande, l’enfance naturelle du grand roi, né le 13 décembre 1553 au château de
Pau, nourrit l’un des passages obligés du légendaire henricien. Sa clémence et ses aspirations
pacifiques noblement illustrées lors de sa première grande victoire à Coutras (20 octobre
1587,
dont
subsiste
un
dessin
préparatoire)
lui
ouvrent
la
voie
de
brillants
succès :
batailles d’Arques (21 septembre 1589, connue par le dessin de Michelangelo Cinganelli), et
d’Ivry (14 mars 1590, toile de Domenico Frilli Croci). Habile et vaillant général (combats de
l’hiver 1589 ou retraite de Caudebec, en mai 1592, avec la peinture très enlevée de Francesco
Curradi), Henri sait aussi faire preuve de retenue. Plutôt que d’aggraver les souffrances des
parisiens, il préfère suspendre le siège de Paris, dont la belle vue rehaussée par un brillant
portrait du roi est de Remigio Cantagallina.
Plusieurs fois vainqueur de ses ennemis espagnols et ligueurs, c’est sur lui-même qu’il
remporte la plus glorieuse des victoires, en revenant à la foi catholique (abjuration à SaintDenis,
par
Ludovico
Buti,
d’une
approche
très
traditionnelle),
et
reçoit
les
premières
soumissions d’un royaume qui reconnaît en lui non seulement le héros vertueux mais le prince
défenseur de l’Eglise (toile de Fabrizio Boschi, dans une interprétation très marquée de
caravagisme).
L’art de la victoire ou le triomphe de la vertu
[catalogue 13-24, salle des Cent Couverts]
La séquence suivante fait alterner des scènes religieuses ou plus strictement politiques, et
des faits d’armes plus espacés. A l’art de vaincre, le héros de ce récit en images sait
joindre l’art de la victoire. Aux fruits des conquêtes militaires s’ajoutent bientôt ceux de
la paix retrouvée avec l’Eglise romaine, de celle signée avec les Espagnols, ou encore de
celle imposée au duc de Savoie.
L’entrée pacifique d’Henri IV à Paris (22 mars 1594), justement interprétée en France et en
Europe comme un événement majeur, récompense une politique généreuse et avisée ; Francesco
Mati lui donne l’allure d’un joyeux défilé à travers une ville imaginaire. Une agréable
fantaisie décorative guide encore le pinceau de Pietro Sorri dans la capitulation de Laon,
tandis que le coup d’éclat que représente la Victoire de Fontaine-Française, le 5 juin 1595,
inspire
à
Valerio
Marucelli
un
magistral
clair-obscur.
Cependant,
c’est
une
scène
de
Paris vaut bien une messe !
11
réconciliation qui constitue la clef de voûte de ce parcours. La ratification de l’abjuration
d’Henri IV en
septembre 1596 à Paris, en présence du cardinal de Médicis, est le fait d’un
artiste porteur de la tradition toscane, Jacopo da Empoli, qui reprend presque trait pour
trait la composition de son grand tableau de 1600 représentant les noces de Marie de Médicis à
Florence.
De nouvelles opérations militaires décrivent désormais un triomphateur magnanime, un souverain
pacificateur. Bernardino Monaldi et Nicodemo Ferrucci, dans les deux épisodes consacrés au
siège et à la prise d’Amiens (1597), jouent sur les affinités de la technique de la grisaille
avec la sculpture ; la posture du roi devant Amiens, fièrement campé par le second de ces deux
artistes, n’est pas sans rappeler la célèbre statue d’Henri IV à Paris sur le Pont-Neuf
entreprise par Giambologna et poursuivie par Pierre de Franqueville. Avec l’entrée d’Henri IV
à Nantes (avril 1598) et la célébration de la paix franco-espagnole à Notre Dame de Paris (21
juin 1598), deux grands ateliers florentins, celui de Matteo Rosselli et celui de Bernardino
Poccetti, sont mis à contribution, le premier jouant sur les traits d’élégance propres à ce
type de festivités publiques, le second sur les effets structurels et la perspective d’une
grandiose cérémonie, elle aussi placée sous le signe du rayonnement international de la maison
régnant à Florence.
Sous le signe de la félicité publique
[catalogue 25–28, salle aux Cent Couverts]
Les derniers sujets (23-26) ne traitent que de la sage politique du prince chrétien, séquence
terminale
heureuse
jusqu’à
l’irruption
d’un
drame
qui
n’est
pas
directement
évoqué.
Ici
encore, le programme pictural tend à démontrer combien cette recherche de la félicité publique
est indissolublement liée à l’alliance avec les Médicis, en la personne de Marie. La peinture
(non retrouvée) qui évoque sa rencontre avec le roi offrit à Rubens d’intéressants éléments
iconographiques, comme le montre la scène de l’Arrivée à Marseille de Marie de Médicis,
composée pour la Galerie Médicis au palais du Luxembourg, à Paris, dont l’exposition présente
une
précieuse
esquisse.
Reconstituant
une
assemblée
imaginaire,
Pompeo
Caccini
place
la
réorganisation du royaume sous l’autorité du roi mais aussi de la reine, tous deux assis côte
à côte, sous un dais orné des armes conjointes de France et de Médicis.
Ce thème annonce celui des deux toiles, à présent perdues, qui constituaient la conclusion du
cycle : Une ambassade d’Henri IV obtient du Grand Turc le maintien du Saint-Sépulcre et la
liberté de culte en Terre Sainte, et le Couronnement de Marie de Médicis. En rétablissant les
positions du culte catholique non seulement dans le royaume mais aussi jusqu’en Terre Sainte,
Henri fait écho au zèle des grands-ducs de Toscane pour les aventures maritimes d’esprit
croisé. Et surtout, le couronnement de Marie, la veille même de l’assassinat du roi, semble
signer d’une prévoyance prophétique son éclatante légitimation politique.
Les perspectives du cycle du 15 septembre 1610 sur la vie d’Henri IV (consolider le statut de
la régente, un mois avant le couronnement du jeune roi Louis XIII à Reims) se doublent d’une
indéniable vivacité artistique. Réunis dans une approche commune des sources françaises et du
style officiel qui marque les grandes cérémonies florentines depuis les dernières décennies du
XVIe siècle, les artistes qui ont exécuté ces peintures leur ont donné le ton d’élégance et de
vivacité qui convenait au sujet, au personnage proposé, contribuant par là même à préparer son
entrée dans le champ de la légende.
Paris vaut bien une messe !
12
liste des oeuvres exposées
1. L’Assassinat d’Henri IV
6. Oratio Habita Romae in Sacello
et le supplice de Ravaillac
Pontificio ad Vaticanum in funere
Conrad Cordoys
Henrici IIII. Regis Christianissimi
eau-forte insérée dans un
quinto Kal. Iunii. 1610.
placard gravé sur bois, 1610
Jacques Séguier
H 36,5 x L 28,7 cm
Rome, Ex Typographia Iacobi Mascardi,
musée national du château, Pau
Paris, Apud Johannem du Caurroy, 1610
1 plaquette, 16 pages
2. Prospettiva dell’apparato :
H 16,4 x L 10,3 cm
vue intérieure de San Lorenzo
musée national du château, Pau
Florence, 1
er
e
quart du XVII siècle
eau-forte, 1610
7. Côme II de Médicis, grand-duc de
H 31,3 x L 41,1 cm
Toscane (1609-1621)
Bibliothèque nationale de France,
Guillaume Dupré
département des Estampes et de la
(Sissonne vers 1574 – Paris 1640)
Photographie, Paris
médaillon de bronze doré, cadre orné de
pierres semi-précieuses, 1613
3. Portrait d’Henri IV dit
« Henri IV âgé »
diamètre 11,19 cm
signé et daté : GDP 1613
France, vers 1605-1610
inscription : COSMVS. II. MAGN DVX.
pierre noire, estompe, plume, encre
ETRURIAE. IIII
noire, papier vergé crème sombre
museo nazionale del Bargello, Florence
H 28,5 x L 19,3 cm
musée national du château, Pau
8.
Pompe
d’Autriche
funèbre
donnée
de
à
Marguerite
Florence
en
4. Buste d’Henri IV
l’église San Lorenzo (6 février 1612)
Atelier de Barthélemy Prieur
Antonio
(Berzieux vers 1536 – Paris 1611)
Callot (Nancy 1592 – 1635), Raffaello
bronze
Schiaminossi (1572-1622)
H 21 cm
25 eaux-fortes, 1612
dépôt du musée du Louvre,
H 12,7 x L 16,8 cm
département des Objets d’art
musée national du château, Pau
Tempesta
(1555-1630),
Jacques
musée national du château, Pau
9. Esequie d’Arrigo Quarto
5. Les Oraisons et discours funèbres de
Cristianissimo Re di Francia
divers autheurs, sur le trespas de
e di Navarra
Henry le Grand
Giuliano Giraldi
Guillaume du Peyrat
Firenze, Sermartelli, 1610
Paris, Robert Estienne et Pierre
In-fol., 51 pages
Chevalier, 1611
Biblioteca nazionale centrale, Florence
1 volume [16]-951 pages
H 17 x L 11,3 cm
musée national du château, Pau
Paris vaut bien une messe !
13
10. Esequie d’Arrigo quarto
14. Victoires d’Henri
Cristianissimo Re di Francia e di
Ulisse Giochi o Ciocchi
Navarra Celebrate in Firenze dal
(Monte San Savino vers 1570 –
Serenissimo Don Cosimo II Granduca di
Florence 1631)
Toscana
huile sur toile, 1610
Giuliano Giraldi
H 2,09 x L 2,72 m
Florence, Batolomeo Sermartelli, 1610
Depositi Gallerie, Florence
1 volume relié, H 28 x L 19,8 cm
en dépôt à Rome, Palazzo Montecitorio
musée national du château, Pau
15. Bataille d’Ivry
55. Epée du roi Henri IV
Domenico Croci
France, 1600
(connu à Florence de 1596 à 1631)
fer bruni, doré, damasquiné, nacre
huile sur toile, 1610
L 1,14 m
H 2,09 x L 2,72 m
musée de l’Armée, Paris
Depositi Gallerie, Florence
en dépôt à Rome, Palazzo Montecitorio
11. Clémence d’Henri de Navarre après
la bataille de Coutras (20 octobre
16. Henri entre à Chartres
1587)
Giovanni Nigetti
Florence, vers 1610
(Florence 1573 – vers 1652)
plume, encre et lavis de bistre,
huile sur toile, 1610
rehauts de blanc de céruse oxydés,
H 2,10 x L 2,72 m
mise au carreau à la pierre noire,
Depositi Gallerie, Florence
papier vergé
H 20,4 x L 27,8 cm
17. Retraite de Caudebec
musée national du château, Pau
Francesco Curradi
(Florence 1570 – 1661)
12. Bataille d’Arques
huile sur toile, 1610
Florence, vers 1610
H 2,12 x L 2,73 m
pierre noire sur papier gris-beige
Depositi Gallerie, Florence
collé sur papier fort
H 25,4 x L 34,5 cm
19. Henri embrasse la religion
Gabinetto Disegni e Stampe degli
catholique
Uffizi, Florence
Ludovico Buti
(Florence vers 1550/60 – 1611)
13. Siège de Paris
huile sur toile
Remigio Cantagallina
H 2,12 x L 2,73 m
(Borgo san Sepolcro vers 1582/
Depositi Gallerie, Florence
1583 –
Florence 1656)
huile sur toile, 1610
20. Les villes de Meaux, Orléans,
H 2,11 x L 2,76 m
Bourges, Lyon et Aix font hommage
Depositi Gallerie, Florence
à Henri
Fabrizio Boschi
(Florence 1572 – 1642)
huile sur toile
H 2,14 x L 2,74 m
Depositi Gallerie, Florence
Paris vaut bien une messe !
14
18. Copie de soldats pour
H 152 x L 11 cm
“La Retraite de Caudebec”
Musée national du château, Pau
Florence, vers 1610
pierre noire, sanguine, estompe,
26. Marie de Médicis en compagnie du
papier vergé ivoire sombre
grand-duc Ferdinand Ier de Toscane
H 33,4 x L 20,08 cm
Nicolas Bollery
Gabinetto Disegni e Stampe degli
vers 1560 – 1630
Uffizi, Florence
huile sur toile, 1613-1614
H 1,16 x L 0,853 m
21. Le Roi Henri IV et le cardinal
musée d’art Thomas-Henry, Cherbourg
Alexandre de Médicis
François Quesnel
27. Portrait de Marie de Médicis
(Edimbourg 1543 – Paris 1619)
Italie, vers 1600
huile sur toile
tempera sur carton
H 1,13 x L 0,84 m
ovale, H 9,2 x L 6,6 cm
dépôt du château de Versailles
Galleria degli Uffizi, Florence
musée national du château, Pau
28. Labyrinthe royal de l’Hercule
22. Léon XI [Alexandre de Médicis,
Gaulois triomphant […]
1535-1605, pape en 1605]
André Valladier
Henri
Bellange
(Nancy,
1613
–
Paris,
Avignon, Jacques Bramereau, 1600
entre 1672 et 1680) et son atelier
H 25,7 x L 20 cm
pierre noire, sanguine, pointe
musée national du château, Pau
d’argent, filet d’or sur vélin
H 13,5 x L 11,1 cm
29.
signé en bas à droite : bellange. f.
d’Henri IV e Marie de Médicis à Lyon
musée national du château, Pau
par
Acte
le
de
célébration
cardinal
du
Aldobrandini
mariage
le
16
décembre 1600
23. Ferdinand de Médicis,
parchemin, 1600
grand-duc de Toscane
H 55,5 x L 75 cm
Attribué à Pierre Courtois
Archivio di stato, Florence
(mort à Paris en 1611)
émail sur cuivre, début du XVIIe siècle
30. Henri entre pacifiquement à Paris
diamètre 4,3 cm
Francesco Mati
musée du Louvre, département des Objets
(Florence 1565/1570 – 1648)
d’art, Paris
huile sur toile
H 2,09 x L 2,70 m
24. Acte de procuration d’Henri IV pour
son mariage avec Marie de Médicis
31. Reddition de Laon
parchemin, 1600
Pietro Sorri
H 36 x L 48 cm
(San Gusmè 1556 – Sienne 1622)
Archivio di stato, Florence
huile sur toile
H 2,09 x L 2,72 m
25. Portrait de Ferdinand de Médicis,
Depositi Gallerie fiorentine, Florence
grand-duc de Toscane (1549-1609)
Florence, 1er quart du XVIIe siècle
pierre noire, sanguine, papier
Paris vaut bien une messe !
15
32. Victoire de Fontaine-Française
37. Henri IV signant la paix
Valerio Marucelli
avec l’Église
(Settignano vers 1558 – Florence
Jacopo da Empoli
1635)
plume, encre noire, encre brune, pierre
H 2,08 x L 2,64 m
noire, lavis de bistre sur mise au
Depositi Gallerie, Florence
carreau à la sanguine, papier vergé
ivoire, 1610
33. Reddition de La Fère
H 26,2 x L 33,6 cm
Filippo Tarchiani
Gabinetto Disegni e Stampe degli
(Castello 1576 – Florence 1645)
Uffizi, Florence
huile sur toile
H 2,09 x L 2,73 m
37 bis. Henri IV signant la
signé
ratification de son abjuration
Depositi Gallerie, Florence
atelier da Empoli
plume, encre brune, lavis de bistre,
34. Henri IV confirme son abjuration
rehauts de blanc de céruse, papier
Jacopo da Empoli
vergé ivoire
(Florence 1551 – 1640)
H 24,7 x L 33,6 cm
huile sur toile
musée national du château, Pau
H 2,10 x L 2,72 m
38. Henri IV signant la paix
Depositi Gallerie, Florence
avec l’Église
35. Mariage de Marie de Médicis
Attribué à Jacopo da Empoli
et Henri IV
plume, encre brune, lavis brun,
vers 1610
Jacopo da Empoli
plume,
encre
brune,
lavis
de
bistre,
traces de pierre noire, mis au carreau
H 27,2 x L 34,2 cm
collection particulière, Bologne
à la sanguine sur papier ivoire,
vers 1600
39. Allégorie de l’alliance des maisons
dessin au verso, à la pierre noire, sur
de France et de Toscane
le même sujet
Ambroise Dubois
H 26 x L 25,7 cm
(Anvers 1542 ? – Fontainebleau 1614)
Gabinetto Disegni e Stampe degli
huile sur toile, vers 1606
Uffizi, Florence
H 1,48 x L 1,40 m
musée national du château,
36. Mariage d’Henri IV et Marie
Fontainebleau
de Médicis
Tableau encadré
Jacques Callot
(Nancy 1592 – 1635)
40. L’entrée de tres-grande, tres-
Batailles de Médicis
chrestienne et tres-auguste princesse
burin inachevé complété au fusain,
Marie de Médicis Reine de France et de
épreuve d’état
Navarre, en la ville de Lyon, le III.
H 20 x L 30,2 cm
Decemb. M.D.C.
Bibliothèque nationale de France,
Pierre Matthieu
département des Estampes et de la
Lyon, Thibaud Ancelin, 1600, in-8°
photographie, Paris
bibliothèque municipale, Bordeaux
Paris vaut bien une messe !
16
41. Henri IV et Marie de Médicis
Pierre noire, plume, encre brune, lavis
Guillaume Dupré
brun, mis au carreau à la sanguine
(Sissonne vers 1574 – Paris 1640)
H 19,9 x L 29 cm
médaille d‘argent doré, 1607
musée du Louvre, département des Arts
diamètre 6,1 cm
graphiques, Pau
musée national du château, Pau
ancienne collection F. Baldinucci
42. Le Rencontre des muses de France
63. Etude pour le monument équestre
et d’Italie
d’Henri IV au Pont-Neuf
1
volume
papier,
rel.
parch.,
plats
Lodovico Cardi, dit il Cigoli
estampés à chaud, tranches dorées
(Cigoli 1559 – Rome 1613)
H 21,4 x L 15,4 cm
plume, encre brune, lavis brun et bleu
Lyon, Jacques Roussin, 1604
H 46,6 x L 36,2 cm
musée national du château, Pau
musée du Louvre, département des Arts
graphiques, Paris
43. Henri repousse les secours envoyés
pour briser le siège d’Amiens
47. Entrée d’Henri IV à Nantes
Bernardino Monaldi
Atelier de Matteo Rosselli
Connu à Florence entre 1588-1619
(Florence 1577 – connu jusqu’en 1624)
huile sur toile
huile sur toile, 1610
H 2,09 x L 2,68 m
H 2,09 x L 2,72 m
signé
Depositi Gallerie, Florence
Depositi Gallerie, Florence
48. Célébration de la paix à Notre-Dame
44. Entrée d’Henri IV à Amiens
Bernardino Barbatelli, dit il Poccetti
Nicodemo Ferrucci
et son atelier
(Fiesole 1574 – Florence 1650)
(San-Giminiano 1553 – Florence 1612)
huile sur toile, 1610
huile sur toile, 1610
H 2,09 x L 2,72 m
H 2,08 x L 2,68 m
signé
Depositi Gallerie, Florence
Depositi Gallerie, Florence
49. Reddition de Montmélian
45. Entrée d’Henri IV à Nantes
Benedetto Veli
Matteo Rosselli
(Florence 1564 – 1639)
(Florence 1577 – connu jusqu’en 1624)
huile sur toile
plume et encre noire, lavis brun,
H 2,11 x L 2,71 m
pierre noire, mis au carreau à la
Depositi Gallerie, Florence
sanguine, 1610
H 27,8 x L 42,4 cm
50. Guerre de Savoie
musée du Louvre, département des Arts
Cosimo Gamberucci
graphiques, Paris
(Florence vers 1560 – vers 1621)
ancienne collection F. Baldinucci
huile sur toile
H 2,12 x L 2,72 m
46. Etude pour la Paix de Notre-Dame
Credito Cooperativo, Florence
Bernardino Barbatelli,
dit Bernardino Poccetti
(San Giminiano 1553 – Florence 1612)
Paris vaut bien une messe !
17
51. Esequie d’Arrigo quarto
57. Esequie d’Arrigo Quarto
Cristianissimo Re di Francia e di
Cristianissimo Re di Francia
Navarra Celebrate in Firenze dal
e di Navarra
Serenissimo Don Cosimo II Granduca di
Giuliano Giraldi
Toscana
Firenze, Sermartelli, 1610
Giuliano Giraldi
H 26 x L 19 cm, 51 pages, rel. parch.,
Florence, Batolomeo Sermartelli, 1610
ouvert à la page 46-47
1 volume cousu, H 28 x L 19,8 cm,
Bibliothèque nationale de France,
ouvert à la page 43
département des Estampes et de la
Ex-libris manuscrit : DECHE- // RELLES. /
Photographie, Paris
ex dono Domini de Villeroy
PE-53-4
musée national du château de Pau
58. Coppie de la lettre du Grand Turc
52. Portrait du dauphin Louis,
envoyé au Roy Tres Chrestien de France
futur Louis XIII
& de Navarre, par Monsieur de Salignac
France, vers 1605-1610
Ambassadeur pour sa Majesté
huile sur cuivre
Paris, Nicolas Richemont, 1606
ovale, H 6,4 x L 5,2 cm
Plaquette, 16 pages
Galleria degli Uffizi, Florence
H 14,6 x L 10,2 cm
musée national du château, Pau
53. Etude de femme pour « La rencontre
d’Henri et Marie à Lyon »
59. Pourtraict du sacre et couronnement
attribué à Jacopo da Empoli
de Marie de Medicis Royne Tres-
pierre noire, rehauts de blanc
Chrestienne de France & de Navarre
sur papier jaune-doré, vers 1600-1610
Léonard Gaultier
H 42 x L 26,7 cm
burin
Gabinetto Disegni e Stampe degli
Paris, Jean Leclerc, 1610, avec long
Uffizi, Florence
texte autour de l’image
H 38,2 x L 51,16 cm
54. Arrivée à Marseille de Marie
musée national du château, Pau
de Médicis
attribué à Pieter Paul Rubens
60. Médaille du couronnement
(Siegen, Westphalie 1577 – Anvers 1640)
de Marie de Médicis
huile sur toile, 1623
Pierre Regnier
H 1,485 x L 1,165 m
(1577-1640)
collection privée, Pesaro
argent, 1610
diamètre 4,9 cm
56. Henri IV et Marie de Medicis
musée national du château, Pau
pourvoient à la réorganisation de
l’Etat et au rétablissement de la
61. Médaille de Louis XIII
religion catholique
argent, 1610
Pompeo Caccini
diamètre 3,4 cm
(Florence 1577 – connu jusqu’en 1624)
musée national du château, Pau
huile sur toile
H 2,10 x L 2,60 m
Credito Cooperativo, Florence
Paris vaut bien une messe !
18
62. Portrait de Marie de Médicis
Frans Pourbus le Jeune
(Anvers 1569 – Paris 1622)
huile sur toile, 1606
H 1,18 x L 0,98 m avec cadre en bois
doré
Palazzo Pitti, Galleria Palatina,
Florence
64. Statuette équestre d’Henri IV
Attribué à Antonio SUSINI
(Florence 1558 – id. 1624)
bronze
H 47 x L 32,5 cm
musée des Beaux-Arts, Dijon
65. Captif enchaîné
Pierre de Franqueville
(Cambrai 1548 – Paris 1615)
Francesco Bordoni
(Florence 1580 – Paris 1654)
bronze, 1618
H 1,55 x L 0,77 ; Pr. 0,65 m
musée du Louvre, département des
Sculptures, Paris
Paris vaut bien une messe !
19
autour de l’exposition
14 mai 2010 : anniversaire de l'assassinat d'Henri IV
17h30 : ouverture de l'exposition thématique Regards sur l'assassinat d'Henri IV : présentation
d'une quinzaine d'œuvres sélectionnées dans les collections du musée national évoquant le regard
porté par les générations suivantes, et notamment les artistes romantiques, sur l'événement
tragique que constitue l'assassinat du roi Henri IV.
salle Saint Jean (2e étage sud) du 14 mai au 19 septembre 2010
19h30 : tombeau et requiem du XXIe siècle pour Henri IV
Ces
créations
musicales
de
Nathalie
Biarnes,
Jean-Claude
Oustaloup
et
Damien
Etchegorry
réuniront d'abord dans la cour d'honneur du château, puis dans l'église Saint Jacques
quatre
chœurs, accompagnés par le quintette de cuivres de l'Orchestre de Pau et du Pays de Béarn et des
percussions
de
l'Harmonie
paloise,
sous
la
direction
de
Christine
Frémaux,
directrice
du
Conservatoire Musique et Danse de Pau-Pyrénées et des chefs de chœurs. Ils interprèteront le
tombeau
composé sur des textes poétiques contemporains d'Henri IV, puis se déplaceront vers
l'église Saint Jacques pour donner la seconde partie de ce programme, le requiem, sous la
direction de Pascale Verdier, directrice des chœurs du Conservatoire Musique et Danse de PauPyrénées.
22h30 : Inauguration de l’évènement lumière … la lune avec les dents
Cette mise en lumière scénarisée propose un parcours initiatique permettant l’accueil d’un large
public lors d’une déambulation nocturne autour et à proximité du château.
les samedis 22 et 29 mai ; 5, 12, 19 et 26 juin ; 3, 10, 17, 24 et 31 juillet ; 7, 14, 21, 28
août ; le 25 septembre, le 9 octobre, le 13 novembre et enfin le 11 décembre en clôture de cette
Année Henri IV.
15 mai 2010 : nuit des Musées
de 20h à 23h : hommage du roi de France et de Navarre à l'Italie
Un programme d'animations visuelles et sonores inspirées des personnages de la Comedia del Arte
et de l'opéra italien destiné à évoquer le rapprochement de la cour de France avec celle des
Médicis à Florence au tournant du XVIIe siècle.
29 mai à 15h
: Marguerite d'Angoulême et l'Heptaméron, conférence réalisée dans le cadre
du cycle de conférences Ces dames de Navarre organisé par la Société des Amis du château de Pau
sur les princesses de Navarre : Marguerite de Navarre, Jeanne d'Albret, Catherine de Bourbon.
salle de conférences du musée national du château de Pau
4, 5 et 6 juin 2010 : Rendez-vous au Jardin
Ces journées seront placées cette année sous la double thématique nationale " Les outils du
jardinier " et locale avec les commémorations du quatrième centenaire de l'assassinat d'Henri IV
(14 mai 1610). A cette occasion, les jardiniers du Domaine national recevront les scolaires le
vendredi 4 juin sur inscription et le public, librement, les samedi 5 et dimanche 6 juin pour
des visites commentées des jardins toscans, des décors aux armes des Médicis, du giardino
secreto (jardin secret) ... et feront une démonstration de taille de topiaires.
Un atelier de présentation d'outils anciens sera proposé au public dans le parc (entrée place
Mulot ou par la Basse-Plante).
La section cuivre de l'Orchestre de Pau associée au conservatoire de Pau et l'ensemble des
Sacqueboutiers
de
Toulouse
animera
joyeusement
l'après-midi
du
samedi
par
un
concert
déambulatoire cheminant depuis le Domaine national du château jusqu'à la Place Royale, en
passant par divers quartiers de la ville. Entrée gratuite.
Paris vaut bien une messe !
20
17, 18 19 juin 2010 : régicide en Europe XVIe – XIXe siècles
Colloque international qui réunira une quarantaine de participants, universitaires français et
étrangers, se propose d'analyser la figure du régicide, l'acte et ses conséquences politiques,
juridiques et philosophiques.
Il est organisé par la Société Henri IV, le musée national du château de Pau,
l'Université de
Pau et des Pays de l'Adour et la Société des Amis du château de Pau.
renseignements et réservations : 05 59 82 38 25
26 juin à 15h
: Marguerite de Valois, de la Reine Margot à la reine Marguerite : une
grande dame du XVIe siècle, conférence réalisée dans le cadre du cycle de conférences Ces dames
de Navarre organisé par la Société des Amis du château de Pau sur les princesses de Navarre :
Marguerite de Navarre, Jeanne d'Albret, Catherine de Bourbon.
salle de conférences du musée national du château de Pau
30 juin 2010
21h concert : Requiem des rois de France d'Eustache du Caurroy : La Missa pro defunctis
d'Eustache du Caurroy est sans conteste la messe de requiem la plus célèbre de l'Ancien Régime.
La tradition veut qu'elle ait été jouée lors des obsèques d'Henri IV en 1610, bien qu'aucun
document d'archive ne le prouve. L'office des défunts chanté par la Chapelle du roi lors de ces
messes est chargé de toute l'émotion et la ferveur de la France entière. Le requiem des rois de
France sera interprété par l'ensemble Doulce Mémoire, à la Cathédrale de Lescar
7 juillet 2010
21h Spectacle : un grand bal à la cour d'Henri IV
En Europe, les bals rythment la vie de cour. Véritable rhétorique muette, la danse permet de
jouer le jeu de la séduction, d'exprimer les sentiments amoureux mais aussi de transmettre des
messages politiques comme dans les ballets de cour à caractère allégorique. En 1600, Marie de
Médicis vient de Florence pour épouser le roi de France, Henri IV. Elle emmène avec elle les
troupes de commedia dell'arte, les maîtres à danser, les chanteurs et les musiciens. L'influence
italienne se fait alors sentir dans l'organisation de la vie de cour et en particulier dans les
fêtes. Le spectacle présente l'univers de la fête à la cour d'Henri IV : chansons à danser des
musiciens du roi et chorégraphies des maîtres à danser italiens accompagnés par la bande de
hauts instruments. Un régal aussi bien pour l'oreille que pour les yeux !
Le grand bal à la cour d'Henri IV sera
interprété par l'ensemble Doulce Mémoire et la compagnie
Il Ballerino de Florence
cour d'honneur du château de Pau
2010 Côté jardins
Hommage au roi-jardinier et aux Médicis
On connaît le goût et l’intérêt d’Henri IV pour l’agriculture, soutenu en cette tâche par son
fidèle Sully. Qui n’a en tête le fameux « Labourage et pâturage… » ? On sait moins que le roi
s’intéressa aussi de près à l’art des jardins et fut même précurseur en ce domaine. C’est ainsi
que l’un de ses premiers actes politiques fût la création du jardin botanique de Montpellier dès
1593 ! Henri IV, grand bâtisseur, orna ses palais de splendides jardins dont il suivait de près
la plantation : il fit ainsi construire le premier grand canal à Fontainebleau, réaliser le
jardin
de
Saint-Germain-en-Laye,
planter
les
Tuileries
de
mûriers,
pour
développer
la
sériciculture. Pour lui, le jardinier Claude Mollet (1563-1650) créa même un nouveau style de
parterres ornés de chiffres et emblèmes.
Paris vaut bien une messe !
21
Devenu roi de France, Henri IV garda en effet toujours une affection particulière pour les
jardin de Pau, confiés aux bons soins de son jardinier et ami Chantelle.
Le mariage d’Henri IV et de Marie de Médicis est évoqué par les lettres H et M décorées de
chamotte
(brique
pilée)
et
de
quartz
blanc,
au
cœur
du
jardin
Renaissance
ainsi
que
les
armoiries des Médicis, formées de six boules en fleurs de Lys -cinq rouges et une d’azur- sur
fond d’or. L’union du royaume de France et de la Toscane est également représentée par des
potées de lys blancs et rouges, symboles du roi de France et de la ville de Florence.
Un jardin de terracotta (poteries en terre cuite), présentant un choix des arbustes les plus
symboliques de la Renaissance italienne, agrumes, mûriers, cyprès et chênes verts, ornera le
parterre ouest.
Enfin, le giardino segreto, cher aux Médicis, est également évoqué à travers la mise en place,
dans l’espace du jardin bouquetier, de plantes médicinales, qui pouvaient, selon leur dosage,
soigner ou faire passer de vie à trépas...
Programme cinématographique
cycle de films traitant du régicide, à raison d'un film le dernier vendredi de chaque mois.
-
Le château de l'araignée d'Akira Kurosawa (Japon 1957)
-
L'impératrice Yang Kwei Fei de Kenzi Mizoguchi (Japon 1955))
-
Le retour du Jedi (La guerre des étoiles, épisode VI) de Richard Marquand (USA 1983)
-
Macbeth d'Orson Welles (USA 1948)
-
Jules César de Joseph Mankiewicz (USA 1953)
-
De Mayerling à Sarajevo de Max Ophuls (France 1939)
-
Vive Henri IV, vive l'amour de Claude Autant-Lara (France 1961)
-
Macbeth de Roman Polanski (G.B. 1971)
-
Marie-Antoinette de Sofia Coppola (USA 2006)
-
Hero de Zhang Yimou (Chine 2002)
renseignements : cinéma le Méliès, 6 rue Bargoin, 64 000 Pau - www.lemelies.net
..........................................
renseignements et réservations
service des publics : 05 59 82 38 02 - 05 59 82 38 07
courriel : [email protected]; [email protected]
Fax: 05 59 82 38 18
..........................................
L'ensemble de cette programmation bénéficie du soutien actif de nombreux partenaires :
Ville de Pau ; Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées ; Conservatoire Musique et Danse PauPyrénées ; Caisse des Dépôts et consignations de Bordeaux ; Société des Amis du château de Pau ;
Société Henri IV ; Université de Pau et des Pays de l'Adour
Paris vaut bien une messe !
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le musée national du château de
Pau
Un balcon au pied des Pyrénées
Situé au cœur du grand sud-ouest, entre Bordeaux et
Toulouse, à proximité de l'Espagne, ce palais
successivement seigneurial, royal, impérial, est
aujourd'hui un musée national qui accueille chaque
année près de 100 000 visiteurs.
Sa longue et riche histoire peut encore se lire dans
son étonnante architecture, où se mêlent éléments
médiévaux, Renaissance et romantiques. De ce passé
stratifié, le château a conservé ses trois ailes
assemblées en triangle autour d'une majestueuse cour
d'honneur ainsi qu'un domaine de plus de 22 ha de
jardins et de parc forestier, vestige du magnifique
ensemble constitué par les Albret au XVIe siècle.
Fait majeur pour l'histoire du monument, la naissance en ses murs, le 13 décembre 1553,
d'Henri IV, le plus populaire des rois de France, est rappelée par la présence de son berceau
légendaire, une carapace de tortue de mer.
Rénové et décoré au XIXe siècle en hommage à ce lointain ancêtre par le roi Louis-Philippe,
le château présente un ensemble décoratif complet datant de la Monarchie de Juillet. Insérées
dans les boiseries dorées, quelque soixante tapisseries des XIVe - XIXe
siècles (sur les
quatre-vingts que conserve le musée) participent au faste de ce décor royal.
Les grands fournisseurs de la Couronne ont créé pour le château de Pau un mobilier répondant
au goût néo-gothique et néo-Renaissance alors en vogue qui compose le décor intact d'une
demeure royale sous la Monarchie de Juillet.
Spécialement choisies parmi les plus belles tentures conservées au Garde-Meuble royal pour
compléter le décor conçu par les architectes de Louis-Philippe, les tapisseries présentées au
château de Pau constituent par leur nombre et leur qualité, l'un des ensembles les plus
riches de France.
La plupart de ces tapisseries datent des règnes de Louis XIV et Louis XV: elles représentent
des scènes mythologiques (histoire de Psyché, Mariage de Flore et Zéphyr, Mois arabesques) ou
aristocratiques (Chasses de Maximilien) qui s'accordent particulièrement bien à l'atmosphère
du château.
Complétés par l'empereur Napoléon III, ces appartements d'une grande cohérence décorative,
offrent sur 1750 m²
répartis sur les trois niveaux des ailes sud et ouest, un ensemble de
salles qui .témoignent avec éclat de la grande qualité des arts décoratifs de la première
moitié du XIXe siècle.
Vue de l’aile est du château de Pau (depuis la ville) © Rmn / René-Gabriel Ojéda
Paris vaut bien une messe !
23
Devenu palais national en 1870, puis musée national en 1927, cette demeure historique sur
laquelle le Second Empire a laissé sa marque, conserve son rôle de mémorial consacré à
l'évocation du plus populaire des rois de France, Henri IV.
Aux
objets
présentés
au
public
dans
les
Appartements
royaux,
s'ajoute
une
collection
constituée à partir de 1945 autour de son histoire, sa légende et l'iconographie qui lui a
été consacrée. Objets d'art, peintures, sculptures, monnaies et médailles, viennent compléter
un important cabinet d'arts graphiques, dessins, estampes, autographes, manuscrits, livres
anciens.
Le musée national du château de Pau regroupe donc sur un site architectural et naturel réputé
un ensemble artistique et historique unique sur l'histoire, en particulier religieuse et
politique, du XVIe siècle.
Paris vaut bien une messe !
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visuels disponibles pour la presse
autorisation de reproduction uniquement dans le cadre d’articles faisant le
compte rendu de l’exposition
1 - L’assassinat d’Henri IV
Conrad Cordoys
1610
eau forte
36,5 x 28,7 cm
musée national du château, Pau
© Rmn / J. Y. Chermeux
3 - Portrait d’Henri IV
dit « Henri IV âgé »
anonyme
vers 1605-1610
pierre noire, estompe, plume, encre
noire, papier vergé crème sombre
28,5 x 19,3 cm
musée national du château, Pau
© Rmn / René-Gabriel Ojéda
13 - Siège de Paris
Remigio Cantagallina (Bongo San
Sepulero vers 1582/1583-Florence
1656)
1610
huile sur toile
211 x 276 cm
Depositi Gallerie, Florence
Su concessione del Ministero per i
Beni e le Attività Culturali
© Archivio fotografico della
Soprintendenza SSPSAE e per il Polo
Museale della città di Firenze
Paris vaut bien une messe !
25
17 - Retraite de Caudebec
Francesco Curradi (Florence 1570 –
1661)
1610
tempera sur toile
H 211 x 272 cm
Depositi Gallerie, Florence
Su concessione del Ministero per i
Beni e le Attività Culturali
© GFS, Florence
23 - Ferdinand Ier de Médicis,
grand-duc de Toscane
attribué à Pierre II Courtois ou
Courteys (mort à Paris en 1611)
début du XVIIe siècle
émail sur cuivre
diamètre : 4,3 cm
musée du Louvre, département des
Objets d’art, Paris
© Rmn / Martine Beck Coppola
26 – Marie de Médicis en compagnie du
grand-duc Ferdinand Ier de Toscane
Nicolas Bollery (Paris vers 15601630)
1613-1614
huile sur toile
116 x 853 cm
musée d’art Thomas-Henry, Cherbourg
Paris vaut bien une messe !
26
30 - Henri IV entre pacifiquement à
Paris
Francesco Mati (Florence 1565/15701648)
1610
tempera sur toile
219 x 270 cm
Depositi Gallerie, Florence
Su concessione del Ministero per i
Beni e le Attività Culturali
© Archivio fotografico della
Soprintendenza SSPSAE e per il Polo
Museale della città di Firenze
34 - Henri IV confirme son abjuration
Jacopo da Empoli (Florence 1551-1640)
1610
tempera sur toile
210 x 272 cm
Depositi Gallerie, Florence
Su concessione del Ministero per i
Beni e le Attività Culturali
© Archivio fotografico della
Soprintendenza SSPSAE e per il Polo
Museale della città di Firenze
Paris vaut bien une messe !
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41 - Henri IV et Marie de Médicis
Guillaume Dupré (Sissonne vers 1574 –
Paris 1640)
1607
argent doré, fonte
diamètre 61 mm
musée national du château, Pau
© Rmn / J. Y. Chermeux
44 - Entrée d’Henri IV à Amiens
Nicodemo Ferrucci (Fiesole 1574 –
Florence 1650)
1610
huile sur toile
209 x 272 cm
Depositi Gallerie, Florence
Su concessione del Ministero per i
Beni e le Attività Culturali
© Archivio fotografico della
Soprintendenza SSPSAE e per il Polo
Museale della città di Firenze
47 - Entrée d’Henri IV à Nantes
Atelier de Matteo Rosselli (Florence
1578 – connu jusqu’en 1624)
1610
tempera sur toile
20,9 x 27,2 cm
Depositi Gallerie, Florence
Su concessione del Ministero per i
Beni e le Attività Culturali
© Archivio fotografico della
Soprintendenza SSPSAE e per il Polo
Museale della città di Firenze
Paris vaut bien une messe !
28
54 – Arrivée à Marseille de Marie de
Médicis
Pieter Paul Rubens (Siegen 1577-Anvers
1640)
1623
huile sur toile
1,485 x 1,165 m
collection particulière
55 - Epée d’Henri IV (détail)
Manufacture française
vers 1600
acier, or, argent et nacre
longueur totale 1,14 m, lame 0,93 m
musée de l’Armée, Paris
© musée de l’Armée, dist. Rmn / P.
Segrette
59 - Portrait du sacre et
couronnement de Marie de Médicis
Reine Très-chrestienne de France et
de Navarre
Léonard Gaultier (Paris vers 1561entre 1635 et 1640), d’après Nicolas
Bollery (Paris vers 1560-1640)
1610
eau forte
0,342 x 0,267 m
musée national du château, Pau
© Rmn / J. Y. Chermeux
Paris vaut bien une messe !
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62 - Portrait de Marie de Médicis,
épouse d’Henri IV de France
Frans Pourbus le Jeune
(Anvers 1569 – Paris 1622)
1606
huile sur panneau
0,80 x 0,61 m
Palais Pitti, Galerie Palatine, Florenc
Su concessione del Ministero per i
Beni e le Attività Culturali
Affiche de l’exposition
© Rmn
Paris vaut bien une messe !
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mécénat
Total, partenaire de l’exposition Paris vaut bien une messe ! 1610 : hommage des
Médicis à Henri IV, roi de France et de Navarre au musée national du château de Pau
Total a le plaisir d’être partenaire de l’exposition Paris vaut bien une messe !
1610 : hommage des Médicis à Henri IV, roi de France et de Navarre et ainsi offrir
au public un ensemble inédit d’œuvres italiennes témoignant de la vitalité des
Médicis sur la scène internationale à l’occasion des funérailles d’Henri IV en 1610.
Après
l’exposition
Eugène
Devéria,
la
peinture
et
l’Histoire en
2006,
Total
renouvelle son soutien au musée national du château de Pau et à la Réunion des
musées nationaux.
Total dans le Sud Ouest
Dans la région, les activités de Total se structurent principalement autour du
bassin de Pau-Lacq-Orthez, dont les découvertes pétrolières et gazières ont scellé
le destin industriel et économique. Un berceau historique qui a permis, dans tout le
grand
Sud-Ouest,
le
développement
de
savoir
-
faire
énergéticiens
mondialement
reconnus. Cette présence industrielle s’appuie sur trois métiers principaux :
• l’exploration et la production d’hydrocarbures, concentrées autour du bassin de
Pau- Lacq-Orthez et conduites par Total Exploration & Production France (TEPF) et le
Centre Scientifique et Technique Jean-Féger (CSTJF, du nom de l’un des découvreurs
du gisement gazier de Lacq). Le bassin constitue le pôle de production, de recherche
et de développement le plus important de France ;
• la chimie, qui travaille en étroite synergie avec l’Exploration & Production
(Total
Petrochemicals,
en
particulier,
abrite
à
Lacq
le
pôle
de
Recherche
et
Développement pétrochimique). Également représentées dans la région à travers les
filiales de spécialités Hutchinson et Bostik, les activités chimiques fournissent
les secteurs de l’industrie, de l’aéronautique ou encore du bâtiment ;
• l’aval gazier, à travers notre filiale Total Infrastructures Gaz France (TIGF),
acteur régional incontournable qui intervient dans les domaines du transport et du
stockage de gaz naturel.
La Fondation Total
Créée en 1992, la Fondation Total intervient depuis 2008 dans trois grands domaines
d’action : la solidarité (santé et éducation), la culture (dialogue des cultures et
patrimoine français) et l’environnement (biodiversité marine). En France, et hors de
France, elle apporte sa contribution à des projets conçus avec ses partenaires
(associations,
institutions,
ONG),
et
à
des
initiatives
proposées
par
les
collaborateurs de Total dans le domaine de la solidarité et de l’environnement.
www.fondation.total.com
Paris vaut bien une messe !
31
Chambre de Commerce et d’Industrie Pau Béarn
21, rue Louis Barthou BP 128
64 001 Pau Cedex
Tél 05 59 82 51 11
Fax : 05 59 27 02 84
e-mail : [email protected]
www.pau.cci.fr
Véritable
agence
de
développement
du
territoire,
la
Chambre
de
Commerce
et
d’Industrie Pau Béarn représente les intérêts de près de 12 000 entreprises du
Commerce, de l’Industrie et des Services. Son cadre d’intervention géographique
s’étend sur l’ensemble du territoire du Béarn.
Par leurs actions, leurs produits et leurs prestations, les chefs d’entreprise élus
de la CCI Pau Béarn et ses quelque 400 collaborateurs contribuent au développement
économique du Béarn.
Les activités de la CCI Pau Béarn s’articulent autour de trois grands domaines.
D’une
part
entreprises.
les
missions
Tandis
que
et
des
conseils
conseillers
pour
les
aident
à
collectivités
la
création
et
et
l’appui
à
la
aux
reprise
d’entreprises, d’autres contribuent à rendre les entreprises plus performantes dans
le domaine du développement durable, du commerce, du tourisme, des formalités ou
encore de la performance industrielle.
D’autre part la formation aux métiers du commerce et du management via le Groupe ESC
Pau, l’IPC et le CNPC Sport implanté à Lescar, Grenoble, Quimper et Tours. Tous ces
centres de formation veulent répondre au mieux aux besoins de recrutement et de
formation des entreprises. Au total, 5 000 personnes reçoivent chaque année une
formation diplômante ou qualifiante, en cursus traditionnel ou en apprentissage
Enfin le développement des équipements et des infrastructures de transport. Ainsi,
la CCI Pau Béarn gère l’aéroport Pau Pyrénées, soutenue par les collectivités
territoriales
réunies
au
sein
du
Syndicat
Mixte pour
l'Aéroport
Pyrénées (SMAPP) désormais propriétaire et en charge du développement
Pau-
de cette
infrastructure.
Le Bureau
- président : Patrick de Stampa
- vice-présidente Commerce : Marie-Josée Dupleix
- vice-président Industrie : Joseph-Emmanuel Caro
- vice-président Services : Christian Roussille
- trésorier : Didier Laporte
- trésorier-adjoint : Christian Aubart
- secrétaire : Didier Brisset
Paris vaut bien une messe !
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L’exposition « Paris vaut bien une messe ! 1610 : Hommage des Médicis à Henri IV,
roi de France et de Navarre » a bénéficié du soutien des entreprises Gunnebo, CEF
et L’Atelier du Peintre Décors qui ont mis leur savoir-faire au service de la
réalisation du projet.
Gunnebo est un des leaders mondiaux dans la fourniture d’équipements et de systèmes
de sécurité pour le commerce, les banques, les secteurs tertiaire et industriel. Il
fournit
des
solutions
de
sécurité
intégrée
–
protection
des
valeurs,
sécurité
contre le vol, l’intrusion, le vandalisme et le feu… - partout où circulent des
flux d’argent, de personnes et de biens.
contact :
Monsieur Cyrille Palardy, Commercial Services – T : 05 56 12 80 22
Parc d’activités Kennedy, avenue Becquerel – Bât.H, 33700 Mérignac
Comptoir Electrique Français
Créée en 1974, CEF représente aujourd’hui 280 points de vente. Enseigne nationale
de distribution de matériel électrique pour l’habitat, le commerce et l’industrie,
CEF offre un service de proximité avec plus de 280 agences commerciales en France.
contact :
Eric Subra, Directeur de l'Agence de Pau-Billere – T : 05 59 32 83 11
avenue des frères Montgolfier, BP 124, 64143 Billères Cedex
L’Atelier du Peintre Décors
Professionnel au talent reconnu, Blaise Bianchi est artisan d’art depuis dix ans.
Il s'est spécialisé dans le travail de la chaux, du béton ciré, du tadelack, des
décors peints et du trompe l'œil. Il intervient pour les Monuments Historiques et,
entre autres, au château de Pau. Les particuliers lui confient aussi la décoration
de meubles, la conception et la réalisation de leur intérieur.
contact :
Blaise Bianchi, peintre décorateur – T : 09 66 85 31 61 / P : 06 21 07 68 62
250, Chemin Laqueche 64230 Beyrie-en-Béarn
Paris vaut bien une messe !
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