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communiqué Paris vaut bien une messe! 1610 : hommage des Médicis à Henri IV, roi de France et de Navarre 1er avril – 30 juin 2010 Musée national du château de Pau 64 000 Pau Tél : 33 (0) 5 59 82 38 00 Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux, le musée national du château de Pau, le Pôle muséal de la ville de Florence, et le musée des Chapelles Médicis. Le 14 mai 1610 Henri IV est assassiné par Ravaillac. A Florence, le 23 du même mois, sitôt la nouvelle connue, le grand-duc de Toscane Côme II de Médicis (1609-1621), cousin de Marie de Médicis, fait préparer des funérailles in effigie pour le Roi très Chrétien. L’imposante cérémonie se déroule le 15 septembre 1610, et s’inscrit dans la pratique des rituels funèbres à forte signification politique organisés par les Médicis. Cette célébration, l’un des premiers actes du principat du jeune Côme II, réaffirme l’alliance entre la France et les grands-ducs de Toscane, depuis le mariage de Marie de Médicis avec le Béarnais en 1600. Le décor de cette pompe funèbre ambitieuse sous la conduite de l’architecte de cour et dessinateur Giulio Parigi a donné lieu à un important programme iconographique et pictural évoquant les hauts faits et le sage gouvernement du roi défunt. Les vingt-six grandes toiles en grisaille qui le constituent (dont dix-neuf subsistent) sont exécutées par des artistes toscans proches des Médicis, parmi lesquels Jacopo da Empoli, Bernardino Poccetti ou Francesco Curradi : un véritable travail collectif qui habilla très temporairement les murs de la basilique San Lorenzo, toute drapée, pour la circonstance, de tentures funèbres. Cet ensemble, bien que de présentation éphémère, eut pourtant une réelle influence : il fut source d’inspiration pour la série de peintures de Rubens commandées par Marie de Médicis pour la décoration du Palais du Luxembourg. Conçue pour commémorer l’assassinat d’Henri IV, premier roi de France et de Navarre, cette exposition prend un relief particulier au château de Pau, ville où naquit le «bon Roi Henri» ; elle propose la découverte de cet ensemble inédit d’œuvres italiennes qui témoignent de la vitalité politique des Médicis sur la scène internationale. Elle engage une réflexion qui reste très actuelle sur l’importance historique et européenne du règne d’Henri IV. Dans les grandes salles palatiales du rez-de-chaussée du château de Pau, notamment dans la célèbre salle des cent couverts, dix-neuf de ces grandes toiles peintes en grisaille seront disposées et rappelleront les funérailles italiennes d’Henri IV. Elles seront accompagnées de portraits, de tableaux à caractère allégorique, de sculptures, de dessins et objets précieux appartenant aux collections italiennes et françaises publiques et privées. Nicolas Bollery, Marie de Médicis en compagnie du grand-duc Ferdinand Ier de Toscane (détail), 1613-1614, huile sur toile, 116 x 85,3 cm, musée d’art Thomas-Henry, Cherbourg Cette exposition sera ensuite présentée, du 15 juillet au 2 novembre 2010, à Florence, au musée des Chapelles Médicis. .................................. commissaires : Paul Mironneau, directeur du musée national du château de Pau Monica Bietti, directrice du musée des Chapelles Médicis, Florence ................................... ouverture : publication : ouvert tous les jours sauf le 1er mai, de catalogue de l’exposition, 24 x 29 cm, 9h30 à 12h30 (dernière admission 11h45) 280 pages, 280 illustrations couleurs, puis 39 €, Rmn éditions de 14h à 18h (dernière admission 17h) jusqu’au 14 juin, et à partir du 15 juin, mêmes horaires pour l’exposition, pour les collections permanentes de 9h30 à 12h30 puis de 13h30 à 18h45 (dernière admission à 17h45) contacts presse Rmn Florence Le Moing tarifs : [email protected] plein tarif : 7 €, tarif réduit : 5,50 €, billet incluant les collections permanentes. Gratuit pour les moins de 26 Annick Duboscq 01 40 13 48 51 [email protected] ans et pour tous les premiers dimanches de chaque mois. Tarif de groupe à partir de 10 personnes : 6 € par personne presse locale Cécile Latour 05 59 82 38 14 accès : stationnement [email protected] recommandé place de Verdun (5-10 mn à pied du château). Bus, arrêt « place de la monnaie ». TGV Paris-Bordeaux-Pau. Avion, plusieurs rotations avec Paris et Londres L’exposition est réalisée grâce au soutien de Total Elle bénéficie du soutien de la CCI Pau Béarn, de Gunnebo, de CEF et de l’Atelier du peintre Décors sommaire communiqué p. 1 sommaire p. 3 press release p. 4 comunicato p. 6 le catalogue p. 8 le parcours de l’exposition p. 10 liste des œuvres exposées p. 13 autour de l’exposition p. 20 le musée p. 23 visuels presse p. 25 mécénat p. 31 Paris vaut bien une messe ! 3 press release Paris is well worth a mass 1610: The Medici family’s Homage to Henry IV King of France and Navarre 1 April-30 June 2010 Musée national du château de Pau 64 000 Pau Tel: 33 (0) 5 59 82 38 00 An exhibition organised by the Réunion Musées Nationaux and the Musée National Château de Pau in conjunction with the Museale di Firenze Henry IV was assassinated by Ravaillac on 14 May 1610. The news quickly reached Florence and on 23 May the Grand Duke of Tuscany Cosimo II of Medici (1609-1621), a cousin of Marie de Medici, launched arrangements for in effigie funeral celebrations in honour of the Most Christian king. The impressive ceremony took place on 15 September 1610 with all the trappings of the Medici family’s highly political funeral rituals. The celebration was one of the first acts in young Cosimo’s principate and confirmed the alliance between France and the Grand Dukes of Tuscany that dated from the wedding of Marie de Medici and Henry IV in 1600. The décor for this grandiose funeral, designed by the court architect and draughtsman Giulio Parigi, was an extensive illustration of the late King’s exploits and wise government. The set of twenty six large grisaille canvases (nineteen of which have survived) were painted by Tuscan artists close to the Medici, including Jacopo da Empoli, Bernardino Poccetti and Francesco Curradi: it was a truly collective work which briefly covered the walls of the San Lorenzo church, draped with funeral hangings for the occasion. Although shown only fleetingly, the set had a real influence, inspiring the series of paintings by Rubens that Marie de Medici commissioned for the Palais du Luxembourg. This exhibition in commemoration of the assassination of Henry IV, the first King of France and Navarre, takes on special significance in the Château of Pau, “good King Henry’s” birthplace. It gives the public an unprecedented opportunity to see this set of Italian paintings which demonstrates the Medici family’s vitality on the international political scene. It raises pertinent questions on the historical and European importance of the reign of Henry IV. Hung in the large palatial rooms on the ground floor of the chateau of Pau, particularly in the famous salle des cent couverts, the nineteen canvases painted in grisaille recall the Italian funeral of Henry IV, alongside portraits, allegorical paintings, sculptures, drawings and precious objects from public and private Italian and French collections. Nicolas Bollery, Marie de Médicis en compagnie du grand-duc Ferdinand Ier de Toscane (détail), 1613-1614, huile sur toile, 116 x 85,3 cm, musée d’art Thomas-Henry, Cherbourg Paris vaut bien une messe ! 4 The exhibition will be shown in the Medici Chapels Museum in Florence from 15th of July to 2d of November 2010. ................................... curated by: Paul Mironneau, director of the Musée national du château de Pau Monica Bietti, director of the Medici Chapels Museum, Florence ................................... open: publication : 24 x 29 cm, open every day except may the 1st, from 9.30 am to 12.30 pm (last admission 11.45 280 pages, 280 colour illustrations, € 39, Rmn editions am)and from 2 pm to 18h (last admission 5 pm) until 14th of June, from 15th of June, the same for the exhibition and for press contacts permanent 12.45 am collections and from from 1.30 9.30 pm to am to 6.45 pm Rmn (last admission at 5.45 pm) Florence Le Moing Head of press department rate: [email protected] full rate : € 7 concession: € 5.50, Annick Duboscq, press attaché admission includes the permanent Tel : 01 40 13 48 51 collections. Free for visitors under 26 [email protected] and for all visitors on the first Sunday of the month. Rate for groups of 10 or more: € 6 per person local press contact Cécile Latour access: Tel. 05 59 82 38 14 [email protected] by car: parking recommended in the Place de Verdun (5-10 min from the château). By bus, “Place de la monnaie” bus stop. By rail: TGV Paris-Bordeaux-Pau. By air – several links with Paris and London www.rmn.fr This exhibition is sponsored by Total Supported by the CCI Pau Béarn, Gunnebo, CEF and the Atelier du peintre Décors Paris vaut bien une messe ! 5 comunicato Parigi val bene una messa! 1610: omaggio dei Medici a Enrico IV re di Francia e di Navarra 1° aprile – 30 giugno 2010 Museo nazionale del castello di Pau 64 000 Pau 33 (0) 5 59 82 38 00 Mostra organizzata dalla Réunion des musées nationaux e dal museo nazionale castello di Pau in collaborazione con il Polo museale fiorentino Il 14 maggio 1610 Enrico IV viene assassinato da Ravaillac. A Firenze, il 23 dello stesso mese, non appena la corte giunge a conoscenza della notizia, Cosimo II de' Medici (16091621), granduca di Toscana e cugino di Maria de' Medici, ordina l’allestimento di funerali in effigie in onore del Re Cristianissimo. L’imponente cerimonia si svolge il 15 settembre 1610 e si inserisce nella pratica dei rituali funebri con forte valenza politica organizzati dalla famiglia dei Medici. Questa celebrazione, uno dei primi atti del principato del giovane Cosimo II, ribadisce l’alleanza instauratasi tra la Francia e i granduchi di Toscana grazie al matrimonio di Maria de' Medici con Enrico IV nel 1600. La scenografia di questa solenne cerimonia funebre realizzata sotto la direzione di Giulio Parigi, architetto di corte e disegnatore, ha dato luogo ad un programma iconografico e pittorico di una notevole rilevanza che rievoca le grandi gesta e il saggio modo di governare del defunto re. L’insieme, composto da ventisei tele di grande formato dipinte a grisaglia (diciannove delle quali ancora esistenti), è stato eseguito da artisti toscani vicini ai Medici, tra i quali Jacopo da Empoli, Bernardino Poccetti e Francesco Curradi: costoro diedero vita ad una vera e propria opera collettiva che, per un breve periodo di tempo, adornò le pareti della basilica di San Lorenzo, interamente drappeggiata, per la circostanza, da paramenti funebri. Ad ogni modo, l’influsso esercitato da questo insieme fu tangibile, nonostante il suo limitato periodo di esposizione. L’opera, infatti, la serie di pitture che Maria de' Medici commissionò a Rubens per la decorazione del Palazzo del Luxembourg, ne strasse ispirazione. Questa mostra, progettata per commemorare l’assassinio di Enrico IV, primo re di Francia e di Navarra, assume una rilevanza particolare al castello di Pau, città che diede i natali al «buon Re Enrico»; tale mostra, non solo propone la scoperta di quest’inedito insieme di opere Nicolas Bollery, Marie de Médicis en compagnie du grand-duc Ferdinand Ier de Toscane (détail), 1613-1614, huile sur toile, 116 x 85,3 cm, musée d’art Thomas-Henry, Cherbourg italiane che testimoniano la vitalità politica dei Medici sulla scena internazionale, ma suscita una riflessione di grande attualità sull’importanza storica ed europea del regno di Enrico IV. Nelle grandi sale palaziali situate al primo piano del castello di Pau, in particolare nella celebre sala dai cento coperti, diciannove delle originarie ventisei tele di grande formato dipinte a grisaglia verranno esposte al pubblico per evocare le esequie italiane di Enrico IV. Queste opere saranno accompagnate da ritratti, da quadri a carattere allegorico, da sculture, da disegni ed oggetti preziosi facenti parte di collezioni italiane e francesi sia pubbliche che private. Dal 15 luglio al 2 novembre 2010, inoltre, questa mostra sarà presentata anche a Firenze, presso il museo delle Cappelle Medicee. .................................. commissari: Paul Mironneau, direttore del museo nazionale del castello di Pau Monica Bietti, direttrice del museo delle Cappelle Medicee di Firenze ................................... apertura: aperto ogni giorno eccetto il catalogo: 280 pagine, 280 illustrazioni 1° maggio, dalle 9:30 alle 12:30 (ultima a colori, prezzo : 39 €, Rmn Editions entrata alle 11:45), poi dalle 14:00 alle 18:00 (ultima entrata 17:00) fino al 14 giugno, e a partire dal 15 giugno, stessi orari per la permanenti dalle 13:30 mostra, dalle per 9:30 alle le alle 18:45 collezioni 12:30 (ultima contatti stampa poi entrata alle 17:45) Rmn Florence Le Moing Responsabile del servizio stampa biglietti: intero: 7 €, ridotto: 5.50 €, [email protected] il biglietto consente di visitare anche le collezioni permanenti. Ingresso Annick Duboscq, stampa gratuito per i minori di 26 anni e la Tel: + 33 (0)1 40 13 48 51 prima [email protected] domenica di ogni mese. Biglietti gruppi: 6 € a persona (minimo 10 persone) come arrivare: parcheggio consigliato place de Verdun (distante 5-10 minuti a contatto stampa locale piedi Cécile Latour dal castello). Autobus, scendere alla fermata « place de la monnaie ». TGV Tel. +33 (0)5 59 82 38 14 Parigi-Bordeaux-Pau. [email protected] In aereo: voli frequenti da Parigi e Londra. L’esposizione è realizzata grazie al sostegno di Total Altri sostenitori dell’evento sono la CCI Pau Béarn, Gunnebo, CEF e l’Atelier del pittore Décors Paris vaut bien une messe ! 7 le catalogue Paris vaut bien une messe ! 1610 : hommage des Médicis à Henri IV, roi de France et de Navarre ouvrage collectif sous la direction de Monica Bietti, Francesca Fiorelli-Malesci, Paul Mironneau Sommaire - A propos des monochromes en l’honneur d’Henri IV, par Cristina Acidini - Le drame de la rue de la Ferronnerie et son écho dans la France et l’Europe de 1610, par Jean-Pierre Babelon Les Médicis et la France - Le roi est mort, vive la reine, par Sara Mamone - Cosme II de Médicis : aspects diplomatiques et politiques des obsèques d’Henri IV en l’église San Lorenzo à Florence, par Roberta Menicucci - “A Vostra Signoria che ama tanto le nostre cose”. Le règne d’Henri IV dans la correspondance de monseigneur Cosimo Camaiani, sujet du grand-duc de Toscane et référendaire près de la cour pontificale, par Nicoletta Baldini - « Magnificence d’esprit, d’ordre, & de sagesse » : un apparat funéraire dans les règles de l’art pour Henri IV, par Anna Maria Testaverde Le magnifique apparat réalisé pour les obsèques d’Henri IV - « Una scelta delle più segnalate prodezze del Re Arrigo », Henri le Grand à l’aube de sa légende dans le cycle de San Lorenzo (septembre 1610), par Paul Mironneau - « Fu necessario che la pittura cedesse all’occasione » : la langue et les arts florentins dans les Esequie d’Arrigo Quarto de Giuliano Giraldi, par Massimiliano Rossi - Les toiles du cycle en l’honneur du « Cristianissimo re di Francia e di Navarra », par Monica Bietti - Aspects graphiques du cycle de la Vie d’Henri IV, par Claude Menges-Mironneau - Obsèques d’Henri IV de France. Compendium des célébrations, 15 septembre 1610 Catalogue : notices 1-28 Autour du roi - « A quel maestro, che fece costà le medaglie ». Documents sur le séjour florentin de Guillaume Dupré médailleur et sculpteur d’Henri IV, roi de France et de Navarre, par Nicoletta Baldini Catalogue : notices 29-80 Paris vaut bien une messe ! 8 Annexes - Les représentations picturales d’Henri IV de France et de Marie de Médicis dans les documents de la « Guardaroba medicea » des Archives d’État de Florence. Les prodromes d’une recherche, par Nicoletta Baldini - Cosme II de Médicis : aspects diplomatiques et politiques des obsèques d’Henri IV en l’église San Lorenzo à Florence, par Roberta Menicucci - La correspondance de monseigneur Cosimo Camaiani. Appendice documentaire, par Nicoletta Baldini - La France au temps d’Henri IV, par Marie Lauribe et Paul Mironneau - Chronologie d’Henri IV, par Paul Mironneau - Généalogie d’Henri IV, par Marie Lauribe et Paul Mironneau - Généalogie de Marie de Médicis, par Marie Lauribe et Paul Mironneau Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rmn éditions, format : 24 x 29 cm, 280 pages, 280 illustrations couleurs, broché, 39 €, parution : mars 2010, nomenclature EP 59 2722, ISBN 978-2-7118-5722-7, en vente dans toutes les librairies Paris vaut bien une messe ! 9 le parcours de l’exposition De Paris à Florence, l’hommage rendu à Henri IV assassiné C’est dans un climat troublé qu’est perpétré l’attentat du 14 mai 1610, qui met tragiquement fin au règne d’Henri IV. Au moins dix-sept tentatives ont déjà échoué, quand celle de François Ravaillac, un petit clerc d’Angoulême très sensible aux prédicateurs les plus fanatiques, accomplit ce qu’il croit être une mission divine (empêcher le roi de se lancer dans une guerre contre les puissances catholiques). A Paris, rue de la Ferronnerie, Ravaillac, grimpé sur l’une des roues du carrosse royal qu’il a suivi depuis le Louvre, frappe le roi de trois coups de couteau. Aussitôt arrêté, il subira questions et tortures sans jamais avouer l’existence de complices, et sera écartelé en place de Grève le 27 mai suivant. La cérémonie funèbre du roi a lieu à Notre Dame de Paris et en la basilique Saint-Denis les 29 et 30 juin 1610 ; la France pleure ce roi tant décrié quelques mois plus tôt. Florence reçut la nouvelle de cette mort soudaine le 23 mai, et toute la cour se mit en deuil. Le grand-duc Cosme II, qui avait succédé en 1609 à son père Ferdinand Ier, décida de rendre au monarque défunt un hommage solennel sous la forme de funérailles in effigie en l’église San Lorenzo. Cette cérémonie s’inscrivait dans la pratique des imposants rituels funèbres à forte signification politique dont les Médicis s’étaient fait une spécialité et dont San Lorenzo fut aussi le théâtre pour honorer Philippe II roi d’Espagne, en 1598, ou, plus tard, Marguerite d’Autriche en 1612. En 1610, il s’agissait non seulement d’attester le lien entre les deux dynasties, renforcé par le mariage en 1600 de Marie de Médicis et d’Henri IV, mais aussi et surtout de souligner la légitimité de la régence de Marie et du droit de Louis XIII à la succession. Parce qu’une telle solennité devait avoir une large résonance, des personnages de premier plan furent associés à son organisation ; Giulio Parigi (1571-1635), architecte et ingénieur de la cour de Florence, fut ainsi chargé de la scénographie. La commémoration en grande pompe eut lieu le 15 septembre 1610 ; pour décorer l’intérieur de la basilique, vingtsix toiles évoquant les hauts faits et les vertus du roi furent disposées sur la contre-façade et le long de la nef, entièrement revêtue d’ornements de deuil et théâtralement éclairée par une énorme quantité de chandelles. C’est cet important cycle biographique que l’exposition présente et cherche à faire revivre. Une vie d’Henri IV sous des mains florentines L’ordonnance de cette pompe funèbre réserve un important programme iconographique et pictural. Les vingt-six grandes toiles peintes en grisaille qui suivent la vie du monarque de sa naissance jusqu’à la veille de sa mort évoquaient ses hauts faits, ses vertus et son sage gouvernement, et donnaient, chemin faisant, une part considérable à l’influence exercée par les maîtres de Florence. L’ensemble exprime en outre une recherche de réalité historique particulièrement poussée, renforçant le sentiment que les Florentins étaient parfaitement bien renseignés sur les affaires de France. Pour l’exécution de ce travail collectif, on fit appel à un groupe d’artistes gravitant dans l’orbite des Médicis, parmi lesquels Jacopo da Empoli, Bernardino Pocetti, Francesco Curradi retiennent plus particulièrement l’attention, signalant l’éclosion d’une saison artistique importante dans la Florence du tournant des années 1600. Mais sitôt après avoir rempli sa fonction principale de théâtralisation politique, le cycle fut rapatrié au Corridor Vasari. Suivit un long sommeil dans les dépôts des Gallerie Fiorentine, après 1825, ainsi que quelques pertes. Les campagnes d’étude et de restauration menées par le Polo museale fiorentino ont permis de retrouver et de remettre en état 19 toiles de ce cycle. Paris vaut bien une messe ! 10 Dans le sillage des « livres de fêtes » richement commentés et illustrés, un volume fut imprimé et largement diffusé en France et en Italie. L’auteur de cet ouvrage, Giuliano Giraldi, décrit de façon aussi académique qu’officielle le sujet des vingt-six toiles, reproduites en autant de planches gravées par Alovisio Rosaccio. Grâce à ce précieux livret, nous pouvons en particulier reconstituer l’iconographie des sept peintures manquant toujours à l’appel, représentées ici par leur correspondant gravé dans cet ouvrage. L’art de vaincre ou le chemin vertueux [catalogue 3-12, salle des Officiers de service] Le choix des divers épisodes qui composent le cycle fut sans doute établi en étroite collaboration avec l’entourage proche de Marie de Médicis. Il reflète la pensée politique dominante dans la Florence des Médicis au tournant du siècle, un néo-stoïcisme associant les données de l’héritage humaniste et les visées de la contre-réforme. Une longue suite de batailles imprime tout d’abord un caractère très guerrier à ce roi. L’argumentaire s’attache ainsi à décrire la notion de vertu, terme maintes fois cité dans le commentaire de Giuliano Giraldi. L’approche militaire permet en outre d’associer l’héritage des Anciens aux exemples modernes. Argument de propagande, l’enfance naturelle du grand roi, né le 13 décembre 1553 au château de Pau, nourrit l’un des passages obligés du légendaire henricien. Sa clémence et ses aspirations pacifiques noblement illustrées lors de sa première grande victoire à Coutras (20 octobre 1587, dont subsiste un dessin préparatoire) lui ouvrent la voie de brillants succès : batailles d’Arques (21 septembre 1589, connue par le dessin de Michelangelo Cinganelli), et d’Ivry (14 mars 1590, toile de Domenico Frilli Croci). Habile et vaillant général (combats de l’hiver 1589 ou retraite de Caudebec, en mai 1592, avec la peinture très enlevée de Francesco Curradi), Henri sait aussi faire preuve de retenue. Plutôt que d’aggraver les souffrances des parisiens, il préfère suspendre le siège de Paris, dont la belle vue rehaussée par un brillant portrait du roi est de Remigio Cantagallina. Plusieurs fois vainqueur de ses ennemis espagnols et ligueurs, c’est sur lui-même qu’il remporte la plus glorieuse des victoires, en revenant à la foi catholique (abjuration à SaintDenis, par Ludovico Buti, d’une approche très traditionnelle), et reçoit les premières soumissions d’un royaume qui reconnaît en lui non seulement le héros vertueux mais le prince défenseur de l’Eglise (toile de Fabrizio Boschi, dans une interprétation très marquée de caravagisme). L’art de la victoire ou le triomphe de la vertu [catalogue 13-24, salle des Cent Couverts] La séquence suivante fait alterner des scènes religieuses ou plus strictement politiques, et des faits d’armes plus espacés. A l’art de vaincre, le héros de ce récit en images sait joindre l’art de la victoire. Aux fruits des conquêtes militaires s’ajoutent bientôt ceux de la paix retrouvée avec l’Eglise romaine, de celle signée avec les Espagnols, ou encore de celle imposée au duc de Savoie. L’entrée pacifique d’Henri IV à Paris (22 mars 1594), justement interprétée en France et en Europe comme un événement majeur, récompense une politique généreuse et avisée ; Francesco Mati lui donne l’allure d’un joyeux défilé à travers une ville imaginaire. Une agréable fantaisie décorative guide encore le pinceau de Pietro Sorri dans la capitulation de Laon, tandis que le coup d’éclat que représente la Victoire de Fontaine-Française, le 5 juin 1595, inspire à Valerio Marucelli un magistral clair-obscur. Cependant, c’est une scène de Paris vaut bien une messe ! 11 réconciliation qui constitue la clef de voûte de ce parcours. La ratification de l’abjuration d’Henri IV en septembre 1596 à Paris, en présence du cardinal de Médicis, est le fait d’un artiste porteur de la tradition toscane, Jacopo da Empoli, qui reprend presque trait pour trait la composition de son grand tableau de 1600 représentant les noces de Marie de Médicis à Florence. De nouvelles opérations militaires décrivent désormais un triomphateur magnanime, un souverain pacificateur. Bernardino Monaldi et Nicodemo Ferrucci, dans les deux épisodes consacrés au siège et à la prise d’Amiens (1597), jouent sur les affinités de la technique de la grisaille avec la sculpture ; la posture du roi devant Amiens, fièrement campé par le second de ces deux artistes, n’est pas sans rappeler la célèbre statue d’Henri IV à Paris sur le Pont-Neuf entreprise par Giambologna et poursuivie par Pierre de Franqueville. Avec l’entrée d’Henri IV à Nantes (avril 1598) et la célébration de la paix franco-espagnole à Notre Dame de Paris (21 juin 1598), deux grands ateliers florentins, celui de Matteo Rosselli et celui de Bernardino Poccetti, sont mis à contribution, le premier jouant sur les traits d’élégance propres à ce type de festivités publiques, le second sur les effets structurels et la perspective d’une grandiose cérémonie, elle aussi placée sous le signe du rayonnement international de la maison régnant à Florence. Sous le signe de la félicité publique [catalogue 25–28, salle aux Cent Couverts] Les derniers sujets (23-26) ne traitent que de la sage politique du prince chrétien, séquence terminale heureuse jusqu’à l’irruption d’un drame qui n’est pas directement évoqué. Ici encore, le programme pictural tend à démontrer combien cette recherche de la félicité publique est indissolublement liée à l’alliance avec les Médicis, en la personne de Marie. La peinture (non retrouvée) qui évoque sa rencontre avec le roi offrit à Rubens d’intéressants éléments iconographiques, comme le montre la scène de l’Arrivée à Marseille de Marie de Médicis, composée pour la Galerie Médicis au palais du Luxembourg, à Paris, dont l’exposition présente une précieuse esquisse. Reconstituant une assemblée imaginaire, Pompeo Caccini place la réorganisation du royaume sous l’autorité du roi mais aussi de la reine, tous deux assis côte à côte, sous un dais orné des armes conjointes de France et de Médicis. Ce thème annonce celui des deux toiles, à présent perdues, qui constituaient la conclusion du cycle : Une ambassade d’Henri IV obtient du Grand Turc le maintien du Saint-Sépulcre et la liberté de culte en Terre Sainte, et le Couronnement de Marie de Médicis. En rétablissant les positions du culte catholique non seulement dans le royaume mais aussi jusqu’en Terre Sainte, Henri fait écho au zèle des grands-ducs de Toscane pour les aventures maritimes d’esprit croisé. Et surtout, le couronnement de Marie, la veille même de l’assassinat du roi, semble signer d’une prévoyance prophétique son éclatante légitimation politique. Les perspectives du cycle du 15 septembre 1610 sur la vie d’Henri IV (consolider le statut de la régente, un mois avant le couronnement du jeune roi Louis XIII à Reims) se doublent d’une indéniable vivacité artistique. Réunis dans une approche commune des sources françaises et du style officiel qui marque les grandes cérémonies florentines depuis les dernières décennies du XVIe siècle, les artistes qui ont exécuté ces peintures leur ont donné le ton d’élégance et de vivacité qui convenait au sujet, au personnage proposé, contribuant par là même à préparer son entrée dans le champ de la légende. Paris vaut bien une messe ! 12 liste des oeuvres exposées 1. L’Assassinat d’Henri IV 6. Oratio Habita Romae in Sacello et le supplice de Ravaillac Pontificio ad Vaticanum in funere Conrad Cordoys Henrici IIII. Regis Christianissimi eau-forte insérée dans un quinto Kal. Iunii. 1610. placard gravé sur bois, 1610 Jacques Séguier H 36,5 x L 28,7 cm Rome, Ex Typographia Iacobi Mascardi, musée national du château, Pau Paris, Apud Johannem du Caurroy, 1610 1 plaquette, 16 pages 2. Prospettiva dell’apparato : H 16,4 x L 10,3 cm vue intérieure de San Lorenzo musée national du château, Pau Florence, 1 er e quart du XVII siècle eau-forte, 1610 7. Côme II de Médicis, grand-duc de H 31,3 x L 41,1 cm Toscane (1609-1621) Bibliothèque nationale de France, Guillaume Dupré département des Estampes et de la (Sissonne vers 1574 – Paris 1640) Photographie, Paris médaillon de bronze doré, cadre orné de pierres semi-précieuses, 1613 3. Portrait d’Henri IV dit « Henri IV âgé » diamètre 11,19 cm signé et daté : GDP 1613 France, vers 1605-1610 inscription : COSMVS. II. MAGN DVX. pierre noire, estompe, plume, encre ETRURIAE. IIII noire, papier vergé crème sombre museo nazionale del Bargello, Florence H 28,5 x L 19,3 cm musée national du château, Pau 8. Pompe d’Autriche funèbre donnée de à Marguerite Florence en 4. Buste d’Henri IV l’église San Lorenzo (6 février 1612) Atelier de Barthélemy Prieur Antonio (Berzieux vers 1536 – Paris 1611) Callot (Nancy 1592 – 1635), Raffaello bronze Schiaminossi (1572-1622) H 21 cm 25 eaux-fortes, 1612 dépôt du musée du Louvre, H 12,7 x L 16,8 cm département des Objets d’art musée national du château, Pau Tempesta (1555-1630), Jacques musée national du château, Pau 9. Esequie d’Arrigo Quarto 5. Les Oraisons et discours funèbres de Cristianissimo Re di Francia divers autheurs, sur le trespas de e di Navarra Henry le Grand Giuliano Giraldi Guillaume du Peyrat Firenze, Sermartelli, 1610 Paris, Robert Estienne et Pierre In-fol., 51 pages Chevalier, 1611 Biblioteca nazionale centrale, Florence 1 volume [16]-951 pages H 17 x L 11,3 cm musée national du château, Pau Paris vaut bien une messe ! 13 10. Esequie d’Arrigo quarto 14. Victoires d’Henri Cristianissimo Re di Francia e di Ulisse Giochi o Ciocchi Navarra Celebrate in Firenze dal (Monte San Savino vers 1570 – Serenissimo Don Cosimo II Granduca di Florence 1631) Toscana huile sur toile, 1610 Giuliano Giraldi H 2,09 x L 2,72 m Florence, Batolomeo Sermartelli, 1610 Depositi Gallerie, Florence 1 volume relié, H 28 x L 19,8 cm en dépôt à Rome, Palazzo Montecitorio musée national du château, Pau 15. Bataille d’Ivry 55. Epée du roi Henri IV Domenico Croci France, 1600 (connu à Florence de 1596 à 1631) fer bruni, doré, damasquiné, nacre huile sur toile, 1610 L 1,14 m H 2,09 x L 2,72 m musée de l’Armée, Paris Depositi Gallerie, Florence en dépôt à Rome, Palazzo Montecitorio 11. Clémence d’Henri de Navarre après la bataille de Coutras (20 octobre 16. Henri entre à Chartres 1587) Giovanni Nigetti Florence, vers 1610 (Florence 1573 – vers 1652) plume, encre et lavis de bistre, huile sur toile, 1610 rehauts de blanc de céruse oxydés, H 2,10 x L 2,72 m mise au carreau à la pierre noire, Depositi Gallerie, Florence papier vergé H 20,4 x L 27,8 cm 17. Retraite de Caudebec musée national du château, Pau Francesco Curradi (Florence 1570 – 1661) 12. Bataille d’Arques huile sur toile, 1610 Florence, vers 1610 H 2,12 x L 2,73 m pierre noire sur papier gris-beige Depositi Gallerie, Florence collé sur papier fort H 25,4 x L 34,5 cm 19. Henri embrasse la religion Gabinetto Disegni e Stampe degli catholique Uffizi, Florence Ludovico Buti (Florence vers 1550/60 – 1611) 13. Siège de Paris huile sur toile Remigio Cantagallina H 2,12 x L 2,73 m (Borgo san Sepolcro vers 1582/ Depositi Gallerie, Florence 1583 – Florence 1656) huile sur toile, 1610 20. Les villes de Meaux, Orléans, H 2,11 x L 2,76 m Bourges, Lyon et Aix font hommage Depositi Gallerie, Florence à Henri Fabrizio Boschi (Florence 1572 – 1642) huile sur toile H 2,14 x L 2,74 m Depositi Gallerie, Florence Paris vaut bien une messe ! 14 18. Copie de soldats pour H 152 x L 11 cm “La Retraite de Caudebec” Musée national du château, Pau Florence, vers 1610 pierre noire, sanguine, estompe, 26. Marie de Médicis en compagnie du papier vergé ivoire sombre grand-duc Ferdinand Ier de Toscane H 33,4 x L 20,08 cm Nicolas Bollery Gabinetto Disegni e Stampe degli vers 1560 – 1630 Uffizi, Florence huile sur toile, 1613-1614 H 1,16 x L 0,853 m 21. Le Roi Henri IV et le cardinal musée d’art Thomas-Henry, Cherbourg Alexandre de Médicis François Quesnel 27. Portrait de Marie de Médicis (Edimbourg 1543 – Paris 1619) Italie, vers 1600 huile sur toile tempera sur carton H 1,13 x L 0,84 m ovale, H 9,2 x L 6,6 cm dépôt du château de Versailles Galleria degli Uffizi, Florence musée national du château, Pau 28. Labyrinthe royal de l’Hercule 22. Léon XI [Alexandre de Médicis, Gaulois triomphant […] 1535-1605, pape en 1605] André Valladier Henri Bellange (Nancy, 1613 – Paris, Avignon, Jacques Bramereau, 1600 entre 1672 et 1680) et son atelier H 25,7 x L 20 cm pierre noire, sanguine, pointe musée national du château, Pau d’argent, filet d’or sur vélin H 13,5 x L 11,1 cm 29. signé en bas à droite : bellange. f. d’Henri IV e Marie de Médicis à Lyon musée national du château, Pau par Acte le de célébration cardinal du Aldobrandini mariage le 16 décembre 1600 23. Ferdinand de Médicis, parchemin, 1600 grand-duc de Toscane H 55,5 x L 75 cm Attribué à Pierre Courtois Archivio di stato, Florence (mort à Paris en 1611) émail sur cuivre, début du XVIIe siècle 30. Henri entre pacifiquement à Paris diamètre 4,3 cm Francesco Mati musée du Louvre, département des Objets (Florence 1565/1570 – 1648) d’art, Paris huile sur toile H 2,09 x L 2,70 m 24. Acte de procuration d’Henri IV pour son mariage avec Marie de Médicis 31. Reddition de Laon parchemin, 1600 Pietro Sorri H 36 x L 48 cm (San Gusmè 1556 – Sienne 1622) Archivio di stato, Florence huile sur toile H 2,09 x L 2,72 m 25. Portrait de Ferdinand de Médicis, Depositi Gallerie fiorentine, Florence grand-duc de Toscane (1549-1609) Florence, 1er quart du XVIIe siècle pierre noire, sanguine, papier Paris vaut bien une messe ! 15 32. Victoire de Fontaine-Française 37. Henri IV signant la paix Valerio Marucelli avec l’Église (Settignano vers 1558 – Florence Jacopo da Empoli 1635) plume, encre noire, encre brune, pierre H 2,08 x L 2,64 m noire, lavis de bistre sur mise au Depositi Gallerie, Florence carreau à la sanguine, papier vergé ivoire, 1610 33. Reddition de La Fère H 26,2 x L 33,6 cm Filippo Tarchiani Gabinetto Disegni e Stampe degli (Castello 1576 – Florence 1645) Uffizi, Florence huile sur toile H 2,09 x L 2,73 m 37 bis. Henri IV signant la signé ratification de son abjuration Depositi Gallerie, Florence atelier da Empoli plume, encre brune, lavis de bistre, 34. Henri IV confirme son abjuration rehauts de blanc de céruse, papier Jacopo da Empoli vergé ivoire (Florence 1551 – 1640) H 24,7 x L 33,6 cm huile sur toile musée national du château, Pau H 2,10 x L 2,72 m 38. Henri IV signant la paix Depositi Gallerie, Florence avec l’Église 35. Mariage de Marie de Médicis Attribué à Jacopo da Empoli et Henri IV plume, encre brune, lavis brun, vers 1610 Jacopo da Empoli plume, encre brune, lavis de bistre, traces de pierre noire, mis au carreau H 27,2 x L 34,2 cm collection particulière, Bologne à la sanguine sur papier ivoire, vers 1600 39. Allégorie de l’alliance des maisons dessin au verso, à la pierre noire, sur de France et de Toscane le même sujet Ambroise Dubois H 26 x L 25,7 cm (Anvers 1542 ? – Fontainebleau 1614) Gabinetto Disegni e Stampe degli huile sur toile, vers 1606 Uffizi, Florence H 1,48 x L 1,40 m musée national du château, 36. Mariage d’Henri IV et Marie Fontainebleau de Médicis Tableau encadré Jacques Callot (Nancy 1592 – 1635) 40. L’entrée de tres-grande, tres- Batailles de Médicis chrestienne et tres-auguste princesse burin inachevé complété au fusain, Marie de Médicis Reine de France et de épreuve d’état Navarre, en la ville de Lyon, le III. H 20 x L 30,2 cm Decemb. M.D.C. Bibliothèque nationale de France, Pierre Matthieu département des Estampes et de la Lyon, Thibaud Ancelin, 1600, in-8° photographie, Paris bibliothèque municipale, Bordeaux Paris vaut bien une messe ! 16 41. Henri IV et Marie de Médicis Pierre noire, plume, encre brune, lavis Guillaume Dupré brun, mis au carreau à la sanguine (Sissonne vers 1574 – Paris 1640) H 19,9 x L 29 cm médaille d‘argent doré, 1607 musée du Louvre, département des Arts diamètre 6,1 cm graphiques, Pau musée national du château, Pau ancienne collection F. Baldinucci 42. Le Rencontre des muses de France 63. Etude pour le monument équestre et d’Italie d’Henri IV au Pont-Neuf 1 volume papier, rel. parch., plats Lodovico Cardi, dit il Cigoli estampés à chaud, tranches dorées (Cigoli 1559 – Rome 1613) H 21,4 x L 15,4 cm plume, encre brune, lavis brun et bleu Lyon, Jacques Roussin, 1604 H 46,6 x L 36,2 cm musée national du château, Pau musée du Louvre, département des Arts graphiques, Paris 43. Henri repousse les secours envoyés pour briser le siège d’Amiens 47. Entrée d’Henri IV à Nantes Bernardino Monaldi Atelier de Matteo Rosselli Connu à Florence entre 1588-1619 (Florence 1577 – connu jusqu’en 1624) huile sur toile huile sur toile, 1610 H 2,09 x L 2,68 m H 2,09 x L 2,72 m signé Depositi Gallerie, Florence Depositi Gallerie, Florence 48. Célébration de la paix à Notre-Dame 44. Entrée d’Henri IV à Amiens Bernardino Barbatelli, dit il Poccetti Nicodemo Ferrucci et son atelier (Fiesole 1574 – Florence 1650) (San-Giminiano 1553 – Florence 1612) huile sur toile, 1610 huile sur toile, 1610 H 2,09 x L 2,72 m H 2,08 x L 2,68 m signé Depositi Gallerie, Florence Depositi Gallerie, Florence 49. Reddition de Montmélian 45. Entrée d’Henri IV à Nantes Benedetto Veli Matteo Rosselli (Florence 1564 – 1639) (Florence 1577 – connu jusqu’en 1624) huile sur toile plume et encre noire, lavis brun, H 2,11 x L 2,71 m pierre noire, mis au carreau à la Depositi Gallerie, Florence sanguine, 1610 H 27,8 x L 42,4 cm 50. Guerre de Savoie musée du Louvre, département des Arts Cosimo Gamberucci graphiques, Paris (Florence vers 1560 – vers 1621) ancienne collection F. Baldinucci huile sur toile H 2,12 x L 2,72 m 46. Etude pour la Paix de Notre-Dame Credito Cooperativo, Florence Bernardino Barbatelli, dit Bernardino Poccetti (San Giminiano 1553 – Florence 1612) Paris vaut bien une messe ! 17 51. Esequie d’Arrigo quarto 57. Esequie d’Arrigo Quarto Cristianissimo Re di Francia e di Cristianissimo Re di Francia Navarra Celebrate in Firenze dal e di Navarra Serenissimo Don Cosimo II Granduca di Giuliano Giraldi Toscana Firenze, Sermartelli, 1610 Giuliano Giraldi H 26 x L 19 cm, 51 pages, rel. parch., Florence, Batolomeo Sermartelli, 1610 ouvert à la page 46-47 1 volume cousu, H 28 x L 19,8 cm, Bibliothèque nationale de France, ouvert à la page 43 département des Estampes et de la Ex-libris manuscrit : DECHE- // RELLES. / Photographie, Paris ex dono Domini de Villeroy PE-53-4 musée national du château de Pau 58. Coppie de la lettre du Grand Turc 52. Portrait du dauphin Louis, envoyé au Roy Tres Chrestien de France futur Louis XIII & de Navarre, par Monsieur de Salignac France, vers 1605-1610 Ambassadeur pour sa Majesté huile sur cuivre Paris, Nicolas Richemont, 1606 ovale, H 6,4 x L 5,2 cm Plaquette, 16 pages Galleria degli Uffizi, Florence H 14,6 x L 10,2 cm musée national du château, Pau 53. Etude de femme pour « La rencontre d’Henri et Marie à Lyon » 59. Pourtraict du sacre et couronnement attribué à Jacopo da Empoli de Marie de Medicis Royne Tres- pierre noire, rehauts de blanc Chrestienne de France & de Navarre sur papier jaune-doré, vers 1600-1610 Léonard Gaultier H 42 x L 26,7 cm burin Gabinetto Disegni e Stampe degli Paris, Jean Leclerc, 1610, avec long Uffizi, Florence texte autour de l’image H 38,2 x L 51,16 cm 54. Arrivée à Marseille de Marie musée national du château, Pau de Médicis attribué à Pieter Paul Rubens 60. Médaille du couronnement (Siegen, Westphalie 1577 – Anvers 1640) de Marie de Médicis huile sur toile, 1623 Pierre Regnier H 1,485 x L 1,165 m (1577-1640) collection privée, Pesaro argent, 1610 diamètre 4,9 cm 56. Henri IV et Marie de Medicis musée national du château, Pau pourvoient à la réorganisation de l’Etat et au rétablissement de la 61. Médaille de Louis XIII religion catholique argent, 1610 Pompeo Caccini diamètre 3,4 cm (Florence 1577 – connu jusqu’en 1624) musée national du château, Pau huile sur toile H 2,10 x L 2,60 m Credito Cooperativo, Florence Paris vaut bien une messe ! 18 62. Portrait de Marie de Médicis Frans Pourbus le Jeune (Anvers 1569 – Paris 1622) huile sur toile, 1606 H 1,18 x L 0,98 m avec cadre en bois doré Palazzo Pitti, Galleria Palatina, Florence 64. Statuette équestre d’Henri IV Attribué à Antonio SUSINI (Florence 1558 – id. 1624) bronze H 47 x L 32,5 cm musée des Beaux-Arts, Dijon 65. Captif enchaîné Pierre de Franqueville (Cambrai 1548 – Paris 1615) Francesco Bordoni (Florence 1580 – Paris 1654) bronze, 1618 H 1,55 x L 0,77 ; Pr. 0,65 m musée du Louvre, département des Sculptures, Paris Paris vaut bien une messe ! 19 autour de l’exposition 14 mai 2010 : anniversaire de l'assassinat d'Henri IV 17h30 : ouverture de l'exposition thématique Regards sur l'assassinat d'Henri IV : présentation d'une quinzaine d'œuvres sélectionnées dans les collections du musée national évoquant le regard porté par les générations suivantes, et notamment les artistes romantiques, sur l'événement tragique que constitue l'assassinat du roi Henri IV. salle Saint Jean (2e étage sud) du 14 mai au 19 septembre 2010 19h30 : tombeau et requiem du XXIe siècle pour Henri IV Ces créations musicales de Nathalie Biarnes, Jean-Claude Oustaloup et Damien Etchegorry réuniront d'abord dans la cour d'honneur du château, puis dans l'église Saint Jacques quatre chœurs, accompagnés par le quintette de cuivres de l'Orchestre de Pau et du Pays de Béarn et des percussions de l'Harmonie paloise, sous la direction de Christine Frémaux, directrice du Conservatoire Musique et Danse de Pau-Pyrénées et des chefs de chœurs. Ils interprèteront le tombeau composé sur des textes poétiques contemporains d'Henri IV, puis se déplaceront vers l'église Saint Jacques pour donner la seconde partie de ce programme, le requiem, sous la direction de Pascale Verdier, directrice des chœurs du Conservatoire Musique et Danse de PauPyrénées. 22h30 : Inauguration de l’évènement lumière … la lune avec les dents Cette mise en lumière scénarisée propose un parcours initiatique permettant l’accueil d’un large public lors d’une déambulation nocturne autour et à proximité du château. les samedis 22 et 29 mai ; 5, 12, 19 et 26 juin ; 3, 10, 17, 24 et 31 juillet ; 7, 14, 21, 28 août ; le 25 septembre, le 9 octobre, le 13 novembre et enfin le 11 décembre en clôture de cette Année Henri IV. 15 mai 2010 : nuit des Musées de 20h à 23h : hommage du roi de France et de Navarre à l'Italie Un programme d'animations visuelles et sonores inspirées des personnages de la Comedia del Arte et de l'opéra italien destiné à évoquer le rapprochement de la cour de France avec celle des Médicis à Florence au tournant du XVIIe siècle. 29 mai à 15h : Marguerite d'Angoulême et l'Heptaméron, conférence réalisée dans le cadre du cycle de conférences Ces dames de Navarre organisé par la Société des Amis du château de Pau sur les princesses de Navarre : Marguerite de Navarre, Jeanne d'Albret, Catherine de Bourbon. salle de conférences du musée national du château de Pau 4, 5 et 6 juin 2010 : Rendez-vous au Jardin Ces journées seront placées cette année sous la double thématique nationale " Les outils du jardinier " et locale avec les commémorations du quatrième centenaire de l'assassinat d'Henri IV (14 mai 1610). A cette occasion, les jardiniers du Domaine national recevront les scolaires le vendredi 4 juin sur inscription et le public, librement, les samedi 5 et dimanche 6 juin pour des visites commentées des jardins toscans, des décors aux armes des Médicis, du giardino secreto (jardin secret) ... et feront une démonstration de taille de topiaires. Un atelier de présentation d'outils anciens sera proposé au public dans le parc (entrée place Mulot ou par la Basse-Plante). La section cuivre de l'Orchestre de Pau associée au conservatoire de Pau et l'ensemble des Sacqueboutiers de Toulouse animera joyeusement l'après-midi du samedi par un concert déambulatoire cheminant depuis le Domaine national du château jusqu'à la Place Royale, en passant par divers quartiers de la ville. Entrée gratuite. Paris vaut bien une messe ! 20 17, 18 19 juin 2010 : régicide en Europe XVIe – XIXe siècles Colloque international qui réunira une quarantaine de participants, universitaires français et étrangers, se propose d'analyser la figure du régicide, l'acte et ses conséquences politiques, juridiques et philosophiques. Il est organisé par la Société Henri IV, le musée national du château de Pau, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour et la Société des Amis du château de Pau. renseignements et réservations : 05 59 82 38 25 26 juin à 15h : Marguerite de Valois, de la Reine Margot à la reine Marguerite : une grande dame du XVIe siècle, conférence réalisée dans le cadre du cycle de conférences Ces dames de Navarre organisé par la Société des Amis du château de Pau sur les princesses de Navarre : Marguerite de Navarre, Jeanne d'Albret, Catherine de Bourbon. salle de conférences du musée national du château de Pau 30 juin 2010 21h concert : Requiem des rois de France d'Eustache du Caurroy : La Missa pro defunctis d'Eustache du Caurroy est sans conteste la messe de requiem la plus célèbre de l'Ancien Régime. La tradition veut qu'elle ait été jouée lors des obsèques d'Henri IV en 1610, bien qu'aucun document d'archive ne le prouve. L'office des défunts chanté par la Chapelle du roi lors de ces messes est chargé de toute l'émotion et la ferveur de la France entière. Le requiem des rois de France sera interprété par l'ensemble Doulce Mémoire, à la Cathédrale de Lescar 7 juillet 2010 21h Spectacle : un grand bal à la cour d'Henri IV En Europe, les bals rythment la vie de cour. Véritable rhétorique muette, la danse permet de jouer le jeu de la séduction, d'exprimer les sentiments amoureux mais aussi de transmettre des messages politiques comme dans les ballets de cour à caractère allégorique. En 1600, Marie de Médicis vient de Florence pour épouser le roi de France, Henri IV. Elle emmène avec elle les troupes de commedia dell'arte, les maîtres à danser, les chanteurs et les musiciens. L'influence italienne se fait alors sentir dans l'organisation de la vie de cour et en particulier dans les fêtes. Le spectacle présente l'univers de la fête à la cour d'Henri IV : chansons à danser des musiciens du roi et chorégraphies des maîtres à danser italiens accompagnés par la bande de hauts instruments. Un régal aussi bien pour l'oreille que pour les yeux ! Le grand bal à la cour d'Henri IV sera interprété par l'ensemble Doulce Mémoire et la compagnie Il Ballerino de Florence cour d'honneur du château de Pau 2010 Côté jardins Hommage au roi-jardinier et aux Médicis On connaît le goût et l’intérêt d’Henri IV pour l’agriculture, soutenu en cette tâche par son fidèle Sully. Qui n’a en tête le fameux « Labourage et pâturage… » ? On sait moins que le roi s’intéressa aussi de près à l’art des jardins et fut même précurseur en ce domaine. C’est ainsi que l’un de ses premiers actes politiques fût la création du jardin botanique de Montpellier dès 1593 ! Henri IV, grand bâtisseur, orna ses palais de splendides jardins dont il suivait de près la plantation : il fit ainsi construire le premier grand canal à Fontainebleau, réaliser le jardin de Saint-Germain-en-Laye, planter les Tuileries de mûriers, pour développer la sériciculture. Pour lui, le jardinier Claude Mollet (1563-1650) créa même un nouveau style de parterres ornés de chiffres et emblèmes. Paris vaut bien une messe ! 21 Devenu roi de France, Henri IV garda en effet toujours une affection particulière pour les jardin de Pau, confiés aux bons soins de son jardinier et ami Chantelle. Le mariage d’Henri IV et de Marie de Médicis est évoqué par les lettres H et M décorées de chamotte (brique pilée) et de quartz blanc, au cœur du jardin Renaissance ainsi que les armoiries des Médicis, formées de six boules en fleurs de Lys -cinq rouges et une d’azur- sur fond d’or. L’union du royaume de France et de la Toscane est également représentée par des potées de lys blancs et rouges, symboles du roi de France et de la ville de Florence. Un jardin de terracotta (poteries en terre cuite), présentant un choix des arbustes les plus symboliques de la Renaissance italienne, agrumes, mûriers, cyprès et chênes verts, ornera le parterre ouest. Enfin, le giardino segreto, cher aux Médicis, est également évoqué à travers la mise en place, dans l’espace du jardin bouquetier, de plantes médicinales, qui pouvaient, selon leur dosage, soigner ou faire passer de vie à trépas... Programme cinématographique cycle de films traitant du régicide, à raison d'un film le dernier vendredi de chaque mois. - Le château de l'araignée d'Akira Kurosawa (Japon 1957) - L'impératrice Yang Kwei Fei de Kenzi Mizoguchi (Japon 1955)) - Le retour du Jedi (La guerre des étoiles, épisode VI) de Richard Marquand (USA 1983) - Macbeth d'Orson Welles (USA 1948) - Jules César de Joseph Mankiewicz (USA 1953) - De Mayerling à Sarajevo de Max Ophuls (France 1939) - Vive Henri IV, vive l'amour de Claude Autant-Lara (France 1961) - Macbeth de Roman Polanski (G.B. 1971) - Marie-Antoinette de Sofia Coppola (USA 2006) - Hero de Zhang Yimou (Chine 2002) renseignements : cinéma le Méliès, 6 rue Bargoin, 64 000 Pau - www.lemelies.net .......................................... renseignements et réservations service des publics : 05 59 82 38 02 - 05 59 82 38 07 courriel : [email protected]; [email protected] Fax: 05 59 82 38 18 .......................................... L'ensemble de cette programmation bénéficie du soutien actif de nombreux partenaires : Ville de Pau ; Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées ; Conservatoire Musique et Danse PauPyrénées ; Caisse des Dépôts et consignations de Bordeaux ; Société des Amis du château de Pau ; Société Henri IV ; Université de Pau et des Pays de l'Adour Paris vaut bien une messe ! 22 le musée national du château de Pau Un balcon au pied des Pyrénées Situé au cœur du grand sud-ouest, entre Bordeaux et Toulouse, à proximité de l'Espagne, ce palais successivement seigneurial, royal, impérial, est aujourd'hui un musée national qui accueille chaque année près de 100 000 visiteurs. Sa longue et riche histoire peut encore se lire dans son étonnante architecture, où se mêlent éléments médiévaux, Renaissance et romantiques. De ce passé stratifié, le château a conservé ses trois ailes assemblées en triangle autour d'une majestueuse cour d'honneur ainsi qu'un domaine de plus de 22 ha de jardins et de parc forestier, vestige du magnifique ensemble constitué par les Albret au XVIe siècle. Fait majeur pour l'histoire du monument, la naissance en ses murs, le 13 décembre 1553, d'Henri IV, le plus populaire des rois de France, est rappelée par la présence de son berceau légendaire, une carapace de tortue de mer. Rénové et décoré au XIXe siècle en hommage à ce lointain ancêtre par le roi Louis-Philippe, le château présente un ensemble décoratif complet datant de la Monarchie de Juillet. Insérées dans les boiseries dorées, quelque soixante tapisseries des XIVe - XIXe siècles (sur les quatre-vingts que conserve le musée) participent au faste de ce décor royal. Les grands fournisseurs de la Couronne ont créé pour le château de Pau un mobilier répondant au goût néo-gothique et néo-Renaissance alors en vogue qui compose le décor intact d'une demeure royale sous la Monarchie de Juillet. Spécialement choisies parmi les plus belles tentures conservées au Garde-Meuble royal pour compléter le décor conçu par les architectes de Louis-Philippe, les tapisseries présentées au château de Pau constituent par leur nombre et leur qualité, l'un des ensembles les plus riches de France. La plupart de ces tapisseries datent des règnes de Louis XIV et Louis XV: elles représentent des scènes mythologiques (histoire de Psyché, Mariage de Flore et Zéphyr, Mois arabesques) ou aristocratiques (Chasses de Maximilien) qui s'accordent particulièrement bien à l'atmosphère du château. Complétés par l'empereur Napoléon III, ces appartements d'une grande cohérence décorative, offrent sur 1750 m² répartis sur les trois niveaux des ailes sud et ouest, un ensemble de salles qui .témoignent avec éclat de la grande qualité des arts décoratifs de la première moitié du XIXe siècle. Vue de l’aile est du château de Pau (depuis la ville) © Rmn / René-Gabriel Ojéda Paris vaut bien une messe ! 23 Devenu palais national en 1870, puis musée national en 1927, cette demeure historique sur laquelle le Second Empire a laissé sa marque, conserve son rôle de mémorial consacré à l'évocation du plus populaire des rois de France, Henri IV. Aux objets présentés au public dans les Appartements royaux, s'ajoute une collection constituée à partir de 1945 autour de son histoire, sa légende et l'iconographie qui lui a été consacrée. Objets d'art, peintures, sculptures, monnaies et médailles, viennent compléter un important cabinet d'arts graphiques, dessins, estampes, autographes, manuscrits, livres anciens. Le musée national du château de Pau regroupe donc sur un site architectural et naturel réputé un ensemble artistique et historique unique sur l'histoire, en particulier religieuse et politique, du XVIe siècle. Paris vaut bien une messe ! 24 visuels disponibles pour la presse autorisation de reproduction uniquement dans le cadre d’articles faisant le compte rendu de l’exposition 1 - L’assassinat d’Henri IV Conrad Cordoys 1610 eau forte 36,5 x 28,7 cm musée national du château, Pau © Rmn / J. Y. Chermeux 3 - Portrait d’Henri IV dit « Henri IV âgé » anonyme vers 1605-1610 pierre noire, estompe, plume, encre noire, papier vergé crème sombre 28,5 x 19,3 cm musée national du château, Pau © Rmn / René-Gabriel Ojéda 13 - Siège de Paris Remigio Cantagallina (Bongo San Sepulero vers 1582/1583-Florence 1656) 1610 huile sur toile 211 x 276 cm Depositi Gallerie, Florence Su concessione del Ministero per i Beni e le Attività Culturali © Archivio fotografico della Soprintendenza SSPSAE e per il Polo Museale della città di Firenze Paris vaut bien une messe ! 25 17 - Retraite de Caudebec Francesco Curradi (Florence 1570 – 1661) 1610 tempera sur toile H 211 x 272 cm Depositi Gallerie, Florence Su concessione del Ministero per i Beni e le Attività Culturali © GFS, Florence 23 - Ferdinand Ier de Médicis, grand-duc de Toscane attribué à Pierre II Courtois ou Courteys (mort à Paris en 1611) début du XVIIe siècle émail sur cuivre diamètre : 4,3 cm musée du Louvre, département des Objets d’art, Paris © Rmn / Martine Beck Coppola 26 – Marie de Médicis en compagnie du grand-duc Ferdinand Ier de Toscane Nicolas Bollery (Paris vers 15601630) 1613-1614 huile sur toile 116 x 853 cm musée d’art Thomas-Henry, Cherbourg Paris vaut bien une messe ! 26 30 - Henri IV entre pacifiquement à Paris Francesco Mati (Florence 1565/15701648) 1610 tempera sur toile 219 x 270 cm Depositi Gallerie, Florence Su concessione del Ministero per i Beni e le Attività Culturali © Archivio fotografico della Soprintendenza SSPSAE e per il Polo Museale della città di Firenze 34 - Henri IV confirme son abjuration Jacopo da Empoli (Florence 1551-1640) 1610 tempera sur toile 210 x 272 cm Depositi Gallerie, Florence Su concessione del Ministero per i Beni e le Attività Culturali © Archivio fotografico della Soprintendenza SSPSAE e per il Polo Museale della città di Firenze Paris vaut bien une messe ! 27 41 - Henri IV et Marie de Médicis Guillaume Dupré (Sissonne vers 1574 – Paris 1640) 1607 argent doré, fonte diamètre 61 mm musée national du château, Pau © Rmn / J. Y. Chermeux 44 - Entrée d’Henri IV à Amiens Nicodemo Ferrucci (Fiesole 1574 – Florence 1650) 1610 huile sur toile 209 x 272 cm Depositi Gallerie, Florence Su concessione del Ministero per i Beni e le Attività Culturali © Archivio fotografico della Soprintendenza SSPSAE e per il Polo Museale della città di Firenze 47 - Entrée d’Henri IV à Nantes Atelier de Matteo Rosselli (Florence 1578 – connu jusqu’en 1624) 1610 tempera sur toile 20,9 x 27,2 cm Depositi Gallerie, Florence Su concessione del Ministero per i Beni e le Attività Culturali © Archivio fotografico della Soprintendenza SSPSAE e per il Polo Museale della città di Firenze Paris vaut bien une messe ! 28 54 – Arrivée à Marseille de Marie de Médicis Pieter Paul Rubens (Siegen 1577-Anvers 1640) 1623 huile sur toile 1,485 x 1,165 m collection particulière 55 - Epée d’Henri IV (détail) Manufacture française vers 1600 acier, or, argent et nacre longueur totale 1,14 m, lame 0,93 m musée de l’Armée, Paris © musée de l’Armée, dist. Rmn / P. Segrette 59 - Portrait du sacre et couronnement de Marie de Médicis Reine Très-chrestienne de France et de Navarre Léonard Gaultier (Paris vers 1561entre 1635 et 1640), d’après Nicolas Bollery (Paris vers 1560-1640) 1610 eau forte 0,342 x 0,267 m musée national du château, Pau © Rmn / J. Y. Chermeux Paris vaut bien une messe ! 29 62 - Portrait de Marie de Médicis, épouse d’Henri IV de France Frans Pourbus le Jeune (Anvers 1569 – Paris 1622) 1606 huile sur panneau 0,80 x 0,61 m Palais Pitti, Galerie Palatine, Florenc Su concessione del Ministero per i Beni e le Attività Culturali Affiche de l’exposition © Rmn Paris vaut bien une messe ! 30 mécénat Total, partenaire de l’exposition Paris vaut bien une messe ! 1610 : hommage des Médicis à Henri IV, roi de France et de Navarre au musée national du château de Pau Total a le plaisir d’être partenaire de l’exposition Paris vaut bien une messe ! 1610 : hommage des Médicis à Henri IV, roi de France et de Navarre et ainsi offrir au public un ensemble inédit d’œuvres italiennes témoignant de la vitalité des Médicis sur la scène internationale à l’occasion des funérailles d’Henri IV en 1610. Après l’exposition Eugène Devéria, la peinture et l’Histoire en 2006, Total renouvelle son soutien au musée national du château de Pau et à la Réunion des musées nationaux. Total dans le Sud Ouest Dans la région, les activités de Total se structurent principalement autour du bassin de Pau-Lacq-Orthez, dont les découvertes pétrolières et gazières ont scellé le destin industriel et économique. Un berceau historique qui a permis, dans tout le grand Sud-Ouest, le développement de savoir - faire énergéticiens mondialement reconnus. Cette présence industrielle s’appuie sur trois métiers principaux : • l’exploration et la production d’hydrocarbures, concentrées autour du bassin de Pau- Lacq-Orthez et conduites par Total Exploration & Production France (TEPF) et le Centre Scientifique et Technique Jean-Féger (CSTJF, du nom de l’un des découvreurs du gisement gazier de Lacq). Le bassin constitue le pôle de production, de recherche et de développement le plus important de France ; • la chimie, qui travaille en étroite synergie avec l’Exploration & Production (Total Petrochemicals, en particulier, abrite à Lacq le pôle de Recherche et Développement pétrochimique). Également représentées dans la région à travers les filiales de spécialités Hutchinson et Bostik, les activités chimiques fournissent les secteurs de l’industrie, de l’aéronautique ou encore du bâtiment ; • l’aval gazier, à travers notre filiale Total Infrastructures Gaz France (TIGF), acteur régional incontournable qui intervient dans les domaines du transport et du stockage de gaz naturel. La Fondation Total Créée en 1992, la Fondation Total intervient depuis 2008 dans trois grands domaines d’action : la solidarité (santé et éducation), la culture (dialogue des cultures et patrimoine français) et l’environnement (biodiversité marine). En France, et hors de France, elle apporte sa contribution à des projets conçus avec ses partenaires (associations, institutions, ONG), et à des initiatives proposées par les collaborateurs de Total dans le domaine de la solidarité et de l’environnement. www.fondation.total.com Paris vaut bien une messe ! 31 Chambre de Commerce et d’Industrie Pau Béarn 21, rue Louis Barthou BP 128 64 001 Pau Cedex Tél 05 59 82 51 11 Fax : 05 59 27 02 84 e-mail : [email protected] www.pau.cci.fr Véritable agence de développement du territoire, la Chambre de Commerce et d’Industrie Pau Béarn représente les intérêts de près de 12 000 entreprises du Commerce, de l’Industrie et des Services. Son cadre d’intervention géographique s’étend sur l’ensemble du territoire du Béarn. Par leurs actions, leurs produits et leurs prestations, les chefs d’entreprise élus de la CCI Pau Béarn et ses quelque 400 collaborateurs contribuent au développement économique du Béarn. Les activités de la CCI Pau Béarn s’articulent autour de trois grands domaines. D’une part entreprises. les missions Tandis que et des conseils conseillers pour les aident à collectivités la création et et l’appui à la aux reprise d’entreprises, d’autres contribuent à rendre les entreprises plus performantes dans le domaine du développement durable, du commerce, du tourisme, des formalités ou encore de la performance industrielle. D’autre part la formation aux métiers du commerce et du management via le Groupe ESC Pau, l’IPC et le CNPC Sport implanté à Lescar, Grenoble, Quimper et Tours. Tous ces centres de formation veulent répondre au mieux aux besoins de recrutement et de formation des entreprises. Au total, 5 000 personnes reçoivent chaque année une formation diplômante ou qualifiante, en cursus traditionnel ou en apprentissage Enfin le développement des équipements et des infrastructures de transport. Ainsi, la CCI Pau Béarn gère l’aéroport Pau Pyrénées, soutenue par les collectivités territoriales réunies au sein du Syndicat Mixte pour l'Aéroport Pyrénées (SMAPP) désormais propriétaire et en charge du développement Pau- de cette infrastructure. Le Bureau - président : Patrick de Stampa - vice-présidente Commerce : Marie-Josée Dupleix - vice-président Industrie : Joseph-Emmanuel Caro - vice-président Services : Christian Roussille - trésorier : Didier Laporte - trésorier-adjoint : Christian Aubart - secrétaire : Didier Brisset Paris vaut bien une messe ! 32 L’exposition « Paris vaut bien une messe ! 1610 : Hommage des Médicis à Henri IV, roi de France et de Navarre » a bénéficié du soutien des entreprises Gunnebo, CEF et L’Atelier du Peintre Décors qui ont mis leur savoir-faire au service de la réalisation du projet. Gunnebo est un des leaders mondiaux dans la fourniture d’équipements et de systèmes de sécurité pour le commerce, les banques, les secteurs tertiaire et industriel. Il fournit des solutions de sécurité intégrée – protection des valeurs, sécurité contre le vol, l’intrusion, le vandalisme et le feu… - partout où circulent des flux d’argent, de personnes et de biens. contact : Monsieur Cyrille Palardy, Commercial Services – T : 05 56 12 80 22 Parc d’activités Kennedy, avenue Becquerel – Bât.H, 33700 Mérignac Comptoir Electrique Français Créée en 1974, CEF représente aujourd’hui 280 points de vente. Enseigne nationale de distribution de matériel électrique pour l’habitat, le commerce et l’industrie, CEF offre un service de proximité avec plus de 280 agences commerciales en France. contact : Eric Subra, Directeur de l'Agence de Pau-Billere – T : 05 59 32 83 11 avenue des frères Montgolfier, BP 124, 64143 Billères Cedex L’Atelier du Peintre Décors Professionnel au talent reconnu, Blaise Bianchi est artisan d’art depuis dix ans. Il s'est spécialisé dans le travail de la chaux, du béton ciré, du tadelack, des décors peints et du trompe l'œil. Il intervient pour les Monuments Historiques et, entre autres, au château de Pau. Les particuliers lui confient aussi la décoration de meubles, la conception et la réalisation de leur intérieur. contact : Blaise Bianchi, peintre décorateur – T : 09 66 85 31 61 / P : 06 21 07 68 62 250, Chemin Laqueche 64230 Beyrie-en-Béarn Paris vaut bien une messe ! 33