Si AqME a très largement bénéficié de l`effet Team Nowhere à l

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Si AqME a très largement bénéficié de l`effet Team Nowhere à l
AQME
Si AqME a très largement bénéficié de l’effet Team Nowhere à l’heure où le monde entrait définitivement dans le
troisième millénaire, les prémices du groupe remontaient bien plus loin, au début de l’année 1996, alors que Ben aux
guitares et Etienne ...
En l’honneur de Jupiter(At(h)ome – Wagram – 2009)Durée 51’47 – 12 Titres
http://www.aqme.com http://www.myspace.com/aqme
Si AqME a très largement bénéficié de l’effet Team Nowhere à l’heure où le monde entrait définitivement dans le
troisième millénaire, les prémices du groupe remontaient bien plus loin, au début de l’année 1996, alors que Ben aux
guitares et Etienne à la batterie s’attelaient à la création de Neurosyndrom pour y mélanger leurs diverses influences et y
trouver un son installé à un juste milieu entre KoRn et les premiers opus de Sepultura. Rebaptisé de son nom actuel
avec l’arrivée de Thomas au chant, AqME trouvera son véritable rythme de croisière en intégrant Charlotte à la basse et
c’est en commençant par enregistrer « Sombres Efforts » en compagnie de Daniel Bergstrand que le quartet en arrivera à
rejoindre At(h)ome en 2002 et à partir tourner avec Mass Hysteria, Lofofora et Watcha, se frottant avec succès au public
et gagnant ses premiers tickets d’entrée dans les plus grands festivals nationaux. Trois albums de plus publiés entre
2004 et 2008, un live pour faire bonne mesure, et c’est après une centaine de milliers de pièces écoulées que Ben
jettera l’éponge, remplacé en lieu et place début 2009 par Julien Hekking. Dix mois plus tard, AqME mettait dans les
bacs son nouvel album, « En l’honneur de Jupiter » … Suite logique ou nouveau départ ?
On était en droit de se demander comment allait bien pouvoir sonner AqME sans son guitariste historique et force est de
constater que Daniel Bergstrand, ingé son attitré du quartet parisien, a fort bien réussi à garder l’essence même de la
formation en trouvant la juste mesure pour que le nouvel AqME sonne encore et toujours comme du AqME ! C’est donc
un groupe qui tourne à plein régime que l’on retrouve, un groupe heureux d’en découdre à nouveau avec le public qui
s’attache à marquer sa nouvelle identité tout en respectant l’ancienne et qui persiste et signe dans un registre qui ne fait
pas dans la dentelle, Thomas se révélant être plus ahurissant que jamais dans les diverses nuances qu’il utilise pour
mettre en valeur son chant, qu’il évolue de la plus limpide des façons ou qu’il se laisse aller à des hurlements quasiment
inhumains. Les breaks à répétition nous rappellent que la section rythmique d’AqME est taillée sur mesure pour envoyer
du très lourd et c’est un Julien complètement détendu qui y va de ses parties de guitare dans lesquelles il s’efforce de
démontrer non seulement sa véritable personnalité mais aussi son statut non pas de remplaçant mais bel et bien de
membre à part entière du groupe. C’est donc sans se poser la moindre question sur le pourquoi du comment de certains
textes que le fan du quartet se laissera convaincre par des bombes comme « Les matamores », « Macabre moderne »
ou « Le chaos » et c’est en saluant le mélange très bien équilibré de lourdeur et de puissance que l’on s’accordera à
considérer « En l’honneur de Jupiter » comme l’album le plus abouti d’AqME … Le live ne manquera pas de toute manière
de venir le confirmer !
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Generated: 8 February, 2017, 11:15