Présentation du spectacle

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Présentation du spectacle
Contrairement aux apparences, Peter Pan n’est pas un gentil garçon malicieux
qui veut rester jeune à tout jamais.
Lui, il dit le contraire et il est très convaincant !
Peter ignore le chagrin.
Mais ses larmes coulent, presque toutes les nuits, pendant qu’il dort…
Peter aime le jour et les jeux.
Il aime voler au-dessus des villes, se battre contre les pirates
… et il aime écouter des histoires !
Peter Pan est le chef d’œuvre de James Matthew Barrie.
Un conte moderne qui a déjà plus de cent ans.
Un récit poétique, grave et profond comme le sont les jeux d’enfants.
Paule Latorre raconte Le secret de Peter Pan
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Tu t’accompagnes d’un étrange -et bel- instrument de musique en forme
soucoupe volante : qu’est-ce que c’est ?
P.L : « Ça s’appelle un Hang. Ça ressemble à un ventre, à une île, et ça semble venir
de nulle part… et quand j’ai vu et entendu cet instrument, j’ai su que c’était
exactement ce que je voulais, ce dont j’avais besoin pour raconter Peter Pan.
Paule, tu aimes cette histoire depuis que tu es enfant ?
P.L : « Non. Petite fille, je n’aimais pas Peter Pan… enfin, le Peter Pan de Walt
Disney, qui était le seul que je connaissais Je ne savais pas qu’il existait un livre, il
n’y avait pas beaucoup de livres chez moi…
Alors c’est beaucoup plus tard ? Comment tu as découvert Peter Pan ?
P.L : « C’était chez mon dentiste… en lisant une revue. Il y avait un article sur
« Peter Pan ou l’enfant triste » de Kathleen Kelley-Lainé. C’est ce livre qui m’a
donné envie de lire le roman de J.M. Barrie et le roman qui m’a
donné envie de conter cette histoire.
Une pièce de théâtre, un roman, ce n’est pas un conte :
tu as su tout de suite comment l’adapter à l’oralité ?
P.L : « J’ai cherché pendant 4 ans, comment, en tant que
conteuse, je pouvais entrer dans ce récit. Un récit que j’oubliais
sans cesse. J’ai dû lire « Peter Pan » plus de 20 fois… au moins !
Au bout de 4 ans, sur le point d’abandonner, j’ai rencontré « par
hasard » Bruno de la Salle. Je ne savais pas qu’il s’intéressait aux
grands récits d’enfance, je ne savais pas que cette rencontre allait
bouleverser toutes mes idées sur le conte, le conteur, l’oralité…
Le texte de James Matthew Barrie est très riche, très touffu, et débouche sur
plein de pistes. Tu ne pouvais pas tout garder : comment tu as fait ? C’était dur
de couper ?
P.L : « Bien sûr que c’était difficile : il y a tant de choses belles dans son texte !
Je souhaitais être fidèle à l’esprit du texte, rendre hommage l’auteur, et en même
temps dire deux ou trois choses que j’ai découvert dans cette histoire si profonde.
Du coup, J’ai gardé quelques axes :
- L’enfance, grandir : le texte de J.M. Barrie nous interroge : qu’estce que l’enfance, qu’est-ce que grandir, qu’est-ce qu’un adulte,
qu’est-ce qu’un homme, une femme, qu’est-ce qu’un père, qu’est-ce
qu’une mère, qu’est-ce qui différencie le rêve de l’illusion, que veut
dire « vivre », où se trouve notre inaccessible étoile ? C’était
important, pour moi, de garder ça.
Par exemple, l’espoir que les adultes n’oublient pas leur enfance et
permettent à leurs propres enfants de vivre pleinement, une vie non
aseptisée, la vie telle qu’elle est, avec ses dangers.
Dans le récit, Mme Darling a une vie très rangée, très conforme, elle
semble loin de son enfance… Mais elle ne demande pas à sa fille de
renoncer à l’île, elle lui donne la permission « d’y retourner, une fois
par an, pour le nettoyage de printemps ».
Bruno de la Salle ? C’est qui ? Comment il t’a aidé ?
- Du cauchemar aux étoiles : le texte de J.M. Barrie fait résonner en
P.L : « C’est un grand conteur. Il a une grande part dans le
Photo Didier Latorre
nous l’angoisse la plus terrible : celle d’être abandonné.
mouvement du renouveau du conte en France, et il a formé une
grande partie des conteurs actuels.
L’abandon en toile de fond… Une bien triste histoire… Oui, mais pas seulement !
Au C.L.I.O. (Conservatoire Contemporain de Littérature Orale), il a créé un atelier de
J.M. Barrie sait bien ce qu’est le malheur, il connaît son visage et il a su le
recherche pour les conteurs qui ont un projet de grand récit : Fahrenheit 451.
combattre : en créant et en jouant.
Il dit : « Il n’y a peut-être rien qui ait un sens aussi vif du jeu qu’une feuille morte. ».
Pendant 2 ans dans cet atelier, j’ai travaillé d’arrache-pied sur la réécriture orale du
Peter Pan est « vêtu de feuilles sèches jointes avec la sève suintant des arbres… ».
texte, puis sur ma façon de porter ce texte, de jouer avec lui.
Tout est drôle si on regarde les choses autrement, si on survole les villes, si on nage
Ce fut un beau voyage et il n’est pas fini !
avec les sirènes, si on combat les pirates…
Voilà le travail que propose ce récit : plonger dans le cauchemar et bondir vers les
étoiles. Ne rien refuser, être présent et mouvant, à chaque instant.
Paule Latorre raconte Le secret de Peter Pan
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Photo Céline Ripoll
Dans cette histoire il est aussi beaucoup question
d’un de tes outils de conteuse, et pas le moindre :
d’imaginaire.
P.L : « Oui. De l’imaginaire et de ses multiples
facettes : l’imaginaire est un piège mais aussi une
issue de secours, l’imaginaire est un refuge, une fuite
mais aussi un trésor et un éblouissement… C’est une
des choses que j’adore dans ce récit : son
ambivalence, sa grande tension, sa fantaisie et son
étrange sagesse : il est bon de vivre sur l’île de JamaisJamais et il est bon de la quitter pour vivre avec nos
semblables. Il est bon d’être un enfant, de le rester et
de grandir.
Cette histoire t’accompagne maintenant depuis
plusieurs années : est ce qu’elle se modifie encore ?
P.L : « Elle continue, bien sûr à se modifier. Je précise,
j’ajoute, je retranche…et ma compréhension de
l’histoire s’approfondit, avec le temps. C’est pour ça
que j’ai mis autant de temps à accepter d’enregistrer
un disque à partir de ce spectacle : l’idée de « figer »
quelque chose, ne de pas pouvoir y revenir, c’est
forcément un peu angoissant… Mais je suis contente,
finalement : ce disque, c’est un moment de mon
histoire avec Peter Pan.
Une question que je n’aurais pas pensé à te poser
(et à laquelle tu aurais bien voulu répondre) ?
P.L : « Non. Y’a plus qu’à raconter, maintenant : il était
une fois, un petit garçon qui s’appelait Peter Pan (…) ».
Paule Latorre raconte Le secret de Peter Pan
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Peter Pan est conté sans décor ou presque : le pari est de faire confiance à l’histoire qui en
sait toujours plus que nous, qui dit ce que nous ne pourrions dire autrement, qui dit le
mystère de notre vie d’humains.
La forme actuelle du spectacle est adaptée à tout type de salle.
Une création lumière est en cours, qui accentuera la dimension poétique du spectacle, tout
en respectant le choix du minimalisme : des notes, des mots, le corps comme caisse de
résonance, les sonorités du hang, voilà tout.
Le hang est un instrument de musique de la famille des idiophones inventé par Felix Rohner et
Sabina Schärer à Berne en Suisse en 2000.
Le nom hang signifie « main » en dialecte bernois. Cette création est inspirée de nombreux
instruments de percussion venant des différents pays et cultures musicales comme le gong, le
gamelan, le ghatam, le tambour, la cloche…
La partie haute de l'instrument s'appelle le « ding », elle est constituée d'une note
fondamentale et de sept ou huit notes l'entourant. La partie basse, « gu » est une surface lisse
dotée d'un trou en son centre. Généralement, on le pose sur les genoux, et l’on joue avec uneou deux- mains.
Photo Dider Latorre
Paule Latorre raconte Le secret de Peter Pan
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Quelques exemples concrets :
* Grands primaires (CE2, CM1, CM2) et collèges :
L’accompagnement des spectacles, la formation
du spectateur, la transmission de connaissances
(et de passions !) sont importants pour nous.
- Sensibilisation au conte
(une session de 2h, vivante et contée)
- Parcours « Contes à dire, contes à écrire »
(avec l’artiste intervenante)
Depuis longtemps, la compagnie s’inscrit dans
des principes de l’éducation populaire. Nous
apprécions tisser des liens avec les habitants des
communes où nos spectacles sont joués.
* Les « Contes en appartement » : des outils de médiation culturelle
Ainsi, au fil du temps et en relation avec
ce qui fait le cœur de notre métier :
l’écriture, la langue, la musique,
la littérature orale, nous inventons des
dispositifs pour préparer, accompagner
nos spectacles.
Ces dispositifs peuvent concerner
enfants ou adultes, faire des liens entre
salles de spectacle, réseau lecture,
écoles de musique, milieu professionnel.
* Conférences :
- Le conte, un mensonge qui dit la vérité : c’est une réflexion sur la parole
conteuse : ses fonctions, ses utilisations traditionnelles et contemporaines,
ses applications. Beaucoup d’histoires racontées en chemin.
- Contes d’hier pour enfants d’aujourd’hui : propose une réflexion plus axée
sur l’enfant : les contes au fil de son développement, du fœtus à l’âge adulte.
À quoi servent les contes ? Pourquoi et en quoi ces trésors anciens sont-ils
vivants et actifs aujourd’hui ?
* Stages adultes : conte, lecture à haute voix
à destination des animateurs, des professeurs, des personnels de petite
enfance, etc...
Photo Pascal Quéré
Dans tous les cas, nous nous adaptons finement à vos besoins.
Nous contacter !
Paule Latorre raconte Le secret de Peter Pan
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* A propos de Peter Pan *
- Jackie Wullschläger, Enfances rêvées : Alice, Peter Pan… Nos nostalgies et nos tabous,
Autrement, 2003.
- Alison Lurie, Ne le dites pas aux grands, Rivages/Payot Poche, 1999
* Peter Pan dans l’œuvre de James Mattew Barrie *
- James Matthew Barrie, Le petit oiseau blanc ou Aventures dans les jardins de Kensington,
traduction de Céline Albin-Faivre, Terre de Brume, 2006 (Terres d’ailleurs, Écosse)
- James Matthew Barrie : Peter Pan ou Le garçon qui ne voulait pas grandir, (théâtre),
traduction de Franck Thibault, Terre de Brume, 2004 (Terres fantastiques)
* Traductions en français *
- James Matthew Barrie, Peter Pan, traduction Yvette Métral, Librio, 2003
- James Matthew Barrie, Peter Pan, traduction Henri Robillot, Folio Junior - N°411, 2009.
- James Matthew Barrie, Peter Pan, traduction Maxime Rovere, Rivages Poche,
Petite Bibliothèque, Payot 2013.
- Alain Montadon, Du récit merveilleux ou l’ailleurs de l’enfance, Imago, 2001.
- Viara Timtcheva, Le merveilleux et la mort, L'Harmattan, 2006.
- Monique Chassagnol, Nathalie Prince, Isabelle Cani, Peter Pan, figure mythique,
Autrement, 2010.
- Georges Didier et Pierre Trigano, La dispute Peter Pan, Reel Editions, 2014
- Amélie Maxwell, Le mythe de Peter Pan ou l’angoisse du temps qui passe, Belphégorr
http://belphegor.revues.org/389
* Les enfants de Peter Pan (quand Peter Pan inspire auteurs, psychologues…) *
- Régis Loisel, Peter Pan, 6 volumes, Vent d'Ouest (1990 – 2004)
- Françoise Balibar, René Follet, François Rivière, Les Ailes de Peter Pan, Seuil Jeunesse, 1997
- Joan Brady, Peter Pan est mort, Plon, 1997
* Biographie *
- Rodrigo Fressan, Les Jardins de Kensington, Seuil, 2004.
- Collectif, Les ombres de Peter Pan, Mnémos, Icares, 2004.
- François Rivière, J. M. Barrie, le garçon qui ne voulait pas grandir, Calmann-Lévy, 1991.
* Psychologie *
- Dan Kiley, Le syndrome de Peter Pan. Ces hommes qui ont refusé de grandir,
Robert Laffont, 1996.
- Kathleen Kelley-Lainé, Peter Pan, la mère morte et la création du double pathologique,
Imaginaire & Inconscient 2002/3, n° 7 : 87-96 (2002)
- Kathleen Kelley-Lainé, Peter Pan ou l'enfant triste, Calmann-Lévy, 2005.
- Christophe Janssen, J. M. Barrie : mort d'un frère et travail du négatif,
Cahiers de psychologie clinique, 2, n°27:123-140 (2006)
- Le livre en analyse : Peter Pan, le vieil enfant…, par Annie Rolland sur le site Ricochet
[www.ricochet-jeunes.org/le-livre-en-analyse/article/131-peter-pan-le-vieil-enfant]
- Marcel Sanguet, Tous les parents aiment leurs enfants.... Spirale 4/2003 (no 28), p. 65-74
[www.cairn.info/revue-spirale-2003-4-page-65.html]
* Et encore *
- Opal Whiteley, La rivière au bord de l'eau, Journal d'une enfant d'ailleurs,
La Cause des Livres, 2006
- Paul Auster, Mr Vertigo, Actes Sud, 1994
- Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, Gallimard 2007
- L’oiseau et sa symbolique, Marie-Madeleine Davy, Albin Michel, mars 1998
* Échos *
- Jacques Brel, Mon enfance
[www.youtube.com/watch?v=tqtqUABH4ig]
- Babx, Sous le piano de ma mère [www.wat.tv/audio/babx-sous-piano-ma-mere-hwwi_2g3zl_.html]
- Arno, Je ne veux pas être grand
- Diam's, Peter Pan
- Indochine, Peter Pan
- Noir Désir, One trip on noise
[www.youtube.com/watch?v=IyLgjIrmuWs#t=68]
[www.youtube.com/watch?v=OOgk2zXCf2o]
[www.youtube.com/watch?v=CsevtBhnVWI]
[www.noir-desir.fr/one-trip-one-noise.html]
Paule Latorre raconte Le secret de Peter Pan
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Public :
- A partir de 7 ans en séance familiale (en famille donc mais pas avec les plus jeunes de la famille…)
- A partir de 9 ans en séances scolaires (cycle 3)
- En soirée public adulte (ou plus de 15 ans). En général dans ces cas-là, on marque même sur les programmes : ce soir, Interdit aux moins de 16 ans !!!
-Pourquoi ? Y’a du sexe ? De la violence ? C’est en écossais non sous-titré ???
-Ben non … C’est interdit pour permettre… une autre écoute !
Pour écouter vraiment une histoire, il faut pouvoir s’abandonner, laisser à la porte nos idées préconçues sur le conte, sur ce que l’on sait ou croit savoir de ce texte…
S’abandonner donc, entrer pleinement dans l’univers poétique, tragique, ludique de James Matthew Barrie.
Durée : 60 minutes
Jauge et Tarifs :
La jauge maximale de public (entre 40 et 300) sera dépendante du lieu (pour garantir une installation confortable du
public qui doit bien voir et bien entendre).
Le tarif dépendra du type de salle, du besoin ou non d’un technicien de chez nous, et du nombre de représentations
programmées.
Déplacements : sur la base su billet SNCF 2eme classe
Défraiements (hôtel, repas) : au tarif conventionnel CCNEAC
Affiches et disques du spectacle disponibles sur demande. Nous consulter.
Paule Latorre raconte Le secret de Peter Pan
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Cie LA LUNE ROUSSE | 02 40 76 93 37 || DIFFUSION | Charles BODIN | 06 78 85 60 29
PRODUCTION et COMMUNICATION | Marthe GAUDUCHEAU-BATTAN | 06 64 11 63 18
Littérature Orale et Arts du Récit
11 rue de Dijon – 44800 St-Herblain
Visitez notre site www.lalunerousse.fr
Depuis 1990, la Cie La Lune Rousse produit et diffuse des spectacles.
Nous travaillons autour de ce qu’on appelle la « Littérature Orale » :
tout ce qui est écrit, élaboré pour la parole sans être précisément du
théâtre : collectage et mise en forme de récits de vie, travail sur le
patrimoine oral, populaire (contes, comptines) ou savant (épopées),
travail, enfin, de création de récits contemporains.
En outre, depuis de longues années, la compagnie développe des
partenariats de création avec les acteurs du patrimoine.
Comme notre objectif est aussi de témoigner de la diversité de la
création contemporaine dans le domaine des arts du récit, de
nombreux autres conteurs, tous différents et tous excellents, sont
sollicités dans nos projets (www.cestpaspourdire.fr ou encore
www.matinees-dhistoires.fr).
Depuis l’origine de la Compagnie, nous sommes très sensibles à la
notion de partage et de transmission : c’est pourquoi, en dehors des
circuits de diffusion de nos spectacles et des moments de
sensibilisation des publics (de la petite enfance au lycée), nous
avons voulu développer des formations professionnelles spécifiques
auprès des réseaux lectures et des médiateurs culturels.
La discipline a besoin d’être mieux connue et valorisée : nous
choisissons de toujours collaborer avec des professionnels
reconnus, que ce soit dans le domaine artistique (auteurs,
comédiens, conteurs, musiciens, metteurs en scène, créateurs de
sons et de lumières) aussi bien que technique (régie,
production, diffusion, communication, administration, etc.) et les
fameux intermittents du spectacle sans lesquels rien ne serait
possible !
Pour mener à bien ses missions de recherche, de création, ainsi que
de transmission, la Cie La Lune Rousse a choisi d’avoir des « Artistes
Associés », c’est-à-dire de penser en termes de compagnonnage de
longue haleine avec des conteurs a l’exigence artistique reconnue et
dont nous défendons le travail. C’est le cas de Anne-Gaël
GAUDUCHEAU depuis des années et Paule LATORRE depuis janvier
2016.
Initialement basée à Nantes, puis à St-Herblain (44) depuis près de
20 ans, la Compagnie, implantée localement, développe des actions
à l’échelon régional et national. Elle est soutenue par la Ville de StHerblain depuis 10 ans et selon les projets par le Département de
Loire-Atlantique, la Région Pays de la Loire, et le Ministère Culture
et Communication-DRAC Pays de la Loire.
Paule Latorre raconte Le secret de Peter Pan
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