Elle a toujours sa raison d`être

Transcription

Elle a toujours sa raison d`être
SOMMAIRE
CHÂTEL-ST-DENIS
Un nouveau
Bosko sur le ring
de Sofia
3
VENDREDI 7 MARS 2008 NO 9 FR. 1.50 93e ANNÉE
CINÉMA
6
AVIS MORTUAIRES-SERVICE
6
SALON DE L’AUTO
Le tour des nouveautés
7
ROPRAZ
Rencontre
avec l’écrivain
Jacques Chessex
CHAQUE VENDREDI, IL PREND DE VOS NOUVELLES...
JOURNÉE DE LA FEMME VEVEYSE
HUMEUR
Elle a toujours sa raison d’être
Demain, c’est la Journée de la femme. Une journée qui se
prête à la réflexion politique. Le Messager aborde la question avec quatre femmes des principaux partis veveysans.
L’égalité des chances entre hommes et
femmes: mentalement acceptable, juridiquement faisable, mais politiquement… discutable. «Adopter une loi
sans allouer un budget pour qu’elle soit
appliquée ne sert à rien», soulevait la
socialiste vaudoise Stéphanie Apothéloz, dans le Femina de dimanche.
Alors à la veille de la Journée de la
femme, propice à la réflexion politique,
Le Messager soumet à la question quatre Veveysannes, engagées dans les principaux partis du district.
Delphine Pesse, 23 ans,
étudiante, vice-présidente des Jeunes UDC,
Tatroz
Est-ce que, selon vous, la Journée de la
femme a encore sa raison d’être?
Oui. C’est important, notamment pour
montrer que les femmes et les hommes
doivent s’engager ensemble, et pas les
uns contre les autres. Pour que la femme
ait sa place, et pour lutter pour des salaires égaux, ce qui pèche encore à l’heure
actuelle. Il est donc très important qu’on
en parle encore.
Existe-t-il une volonté politique, au sein
de votre parti réputé «macho», de promouvoir l’égalité?
Réputé, mais ce n’est pas du tout le cas!
C’est vraiment une fausse image du
parti. Depuis 2005 que j’y suis, jamais
je n’ai été maltraitée parce que je suis
une femme! Au contraire.
Et oui, c’est une volonté politique du parti,
de promouvoir l’égalité. C’est d’ailleurs
écrit dans le plan. Comme je le disais
avant, l’UDC défend une politique où les
hommes et les femmes s’engagent ensemble, et où l’égalité des droits et des salaires est une évidence.
Cela dit, vous ne soutenez par exemple
pas le financement des crèches, qui permet aux parents de concilier vie de famille et vie professionnelle…
La responsabilité de la famille passe en
effet avant l’intervention de l’Etat. Pour
l’UDC, l’important c’est la famille, qui
est selon nous responsable de l’éducation et du développement des enfants.
Quand on fait le choix d’être parents, ce
n’est pas à la société d’élever ces enfants.
Après c’est vrai, il y a des situations plus
délicates, et certains doivent être aidées.
Lors du vote sur l’assurance maternité,
en septembre 2004, ce sont les jeunes
hommes et non les femmes qui ont fait
pencher la balance vers le oui, selon l’analyse de Vox, qui a suivi la votation. Selon vous, les femmes se désintéressentelles de la politique?
Personnellement, je ne pense pas. D’ailleurs, chez les jeunes UDC, nous avons
eu pas mal de nouvelles adhésions féminines. Et sur le sujet de l’assurance maternité, on peut dire simplement que les
hommes se sont beaucoup intéressés à
ce sujet.
Carole Pilloud-Genoud,
44 ans, mère au foyer,
conseillère générale
radicale-libérale
à Châtel-St-Denis
Est-ce que, selon vous, la Journée de la
femme a encore sa raison d’être?
Oui bien sûr, pour plein de raisons. Il faut
encore parler du statut des mères au foyer
par exemple, qui doivent travailler, parce
qu’un seul salaire ne suffit plus, tant le
coût de la vie a augmenté. Et de l’inégalité des salaires par conséquent. Ce n’est
absolument pas normal que dans certains
métiers, les hommes soient mieux payés
que les femmes. Pourtant, des lois ont
été votées, mais il faut continuer à s’occuper de cette question. Nous sommes
égaux, c’est clair. Et même, les femmes
ont un double mérite. Elles travaillent et,
en plus, s’occupent de la maison, des enfants, du mari…
Existe-t-il une volonté politique, au sein
de votre parti, de promouvoir l’égalité?
Comme dans tous les partis, je pense. Et
qu’on soit homme ou femme dans notre
parti, c’est la même chose. Les idées sont
autant écoutées. D’ailleurs, aujourd’hui,
il y a beaucoup de femmes dans les
Conseils généraux, même communaux.
Les femmes sont bien présentes. Avant,
on n’osait peut-être pas se lancer.
A quoi est dû ce changement selon vous?
Avant, la femme restait davantage au foyer.
C’était tracé. Aujourd’hui, plus de possibilités leur sont offertes. Elles élèvent
des enfants, mais travaillent, font des études. Cette vie sociale et professionnelle,
cet œil sur l’extérieur et la société leur
font certainement voir autant de choses
que les hommes, et elles ont leur mot à
dire. Donc s’engagent.
Pourtant, lors du vote sur l’assurance maternité, ce sont les jeunes hommes et non
les femmes qui ont fait pencher la balance vers le oui. S’engagent-elles vraiment?
Peut-être est-ce une question de génération. Les jeunes femmes aujourd’hui
n’ont pas pour priorité de fonder une famille, elles veulent être plus libres. Par
contre, les jeunes hommes s’impliquent
aujourd’hui plus dans le foyer. Certains
veulent même rester à la maison pour
garder les enfants. Ceux-ci se sont sûrement engagés pas mal pour cette assurance maternité.
Gabrielle Bourguet,
36 ans, juriste, députée
au Grand Conseil,
PDC, Granges
Est-ce que, selon vous, la Journée de la
femme a encore sa raison d’être?
Certainement. Elle permet d’attirer l’attention sur des thématiques qui touchent plus particulièrement les femmes.
8
J.A. 1618 Châtel-Saint-Denis
Demain, Journée de la femme. Plus que de roses, elles ont besoin d’aborder les inégalités dont elles sont encore victimes
LDD
On peut cependant se poser la question
de l’impact direct d’une telle journée…
Existe-t-il une volonté politique, au sein
de votre parti, de promouvoir l’égalité?
Oui.
Et de quelle manière, concrètement?
Au sein même du parti, les femmes ont
une véritable place. Lorsqu’elles acceptent de se porter candidates sur des listes PDC, elles sont très bien soutenues,
comme lors des dernières élections, où
elles ont généralement réalisé de bons
scores. Dans son action politique, le
PDC défend une politique familiale
forte où les parents peuvent concilier
vie de famille et activité professionnelle.
Lors du vote sur l’assurance maternité,
en septembre 2004, ce sont les jeunes
hommes et non les femmes qui ont fait
pencher la balance vers le oui, selon
l’analyse de Vox, qui a suivi la votation.
Selon vous, les femmes se désintéressent-elles de la politique?
Je suis d’abord très satisfaite que l’assurance maternité ait été bien soutenue
par la gent masculine. Je milite pour que
les hommes s’impliquent dans la politique familiale et se sentent concernés
par les mesures qu’elle propose. Sur la
question d’un éventuel désintérêt des
femmes pour la politique, on peut dire
qu’elles ont souvent déjà beaucoup de
choses à gérer, mais aussi qu’elles manquent parfois de confiance en elles et
c’est dommage, car elles ont beaucoup
à y apporter.
Fabienne Tâche, 42 ans,
employée de commerce,
conseillère générale
socialiste à Attalens
Est-ce que, selon vous, la Journée de la
femme a encore sa raison d’être?
Oui. Tant qu’il existe des abus, un manque d’égalité ou des atteintes à l’intégrité
physique des femmes, une telle journée
a sa raison d’être. Surtout sous certains
régimes moins libres que d’autres. Comme
c’est une journée mondiale, aborder certains sujets suscite moins de représailles. C’est l’un des rares cas où la mondialisation est positive!
Existe-t-il une volonté politique, au sein
de votre parti, de promouvoir l’égalité?
Oui. Si on regarde le canton de Fribourg, on a une jeune garde qui monte,
très sensible à ce genre de thème. Un
bémol personnel toutefois: l’égalité par
les quotas. Je suis pour un minimum de
représentativité des minorités, mais
contre les quotas. Les capacités sont à
privilégier, et non le sexe.
Sur quoi se battre alors, pour promouvoir l’égalité des chances?
Si on veut arriver à une égalité au
niveau du nombre, il faut pouvoir permettre à une maman qui désire s’engager en politique ou travailler, de disposer de structures d’accueil. Valable aussi
pour les papas. Et, de plus, on assiste à
un nivellement par le bas concernant
l’égalité. Au niveau des salaires par
exemple. Aujourd’hui, les moins aisés
ne peuvent plus vivre avec un seul
salaire. C’est très dommageable, car
ceux qui désireraient rester à la maison
n’en ont pas la possibilité. Il faudrait
peut-être accorder un salaire à la personne qui reste à la maison. Dire voilà,
le fait de manager une famille vaut 500
francs par mois… Mais c’est utopique!
Lors du vote sur l’assurance maternité,
en septembre 2004, ce sont les jeunes
hommes et non les femmes qui ont fait
pencher la balance vers le oui. Les femmes se désintéressent-elles de la politique?
Je pense qu’il s’agit d’un manque de
solidarité. J’ai remarqué la même chose
à l’époque, quand on essayait de
convaincre les gens. On s’adressait en
priorité aux jeunes mamans, qui nous
répondaient, très, très souvent: «Moi j’ai
bien dû faire sans, alors je ne vois pas
pourquoi ce serait plus facile pour les
suivantes.» On assiste à ce manque
criant de solidarité, à tous les niveaux
et à tous les âges…
Propos recueillis par Priska Rauber
La religion,
l’opium du peuple.
Littéralement.
Miséricorde!! Qu’est-ce que j’apprends?
A sa descente du mont Sinaï, Moïse était
complètement explosé, pété, sous l’effet
de puissants hallucinogènes, lorsqu’il a
présenté les dix commandements au peuple juif! La gloire de Dieu se faisant
connaître ne serait que le délire d’un
toxico? Sans parler du peuple qui l’a
écouté, lui aussi sous psychotropes… Les
dix commandements! «Le plus grand code
moral abrégé jamais formulé.»
C’est en tous les cas de cette façon que le
professeur au Département de psychologie cognitive de l’Université hébraïque de
Jérusalem, Benny Shanon, explique le
tonnerre, les éclairs et le puissant son de
trompe qui, selon le Livre de l’Exode, ont
enveloppé les Israélites campés au Sinaï.
Il argue encore, dans les colonnes du
journal philosophique Time and Mind,
que l’on trouve dans les déserts du Sinaï
et du Neguev des plantes hallucinogènes,
toujours utilisées par les Bédouins. Et que
de tout temps, les drogues ont accompagné les rites religieux.
Seigneur! Vous aussi, n’étiez qu’un drogué? Ou l’un de ces allumés, un schizophrène, comme il en peuple aujourd’hui
les asiles? Car il paraît que l’un des symptômes les plus courants de la schizophrénie, est le délire mystique. Bien souvent,
la personne souffrante affirme qu’elle est
Jésus-Christ ressuscité, choisie et élue
pour une mission divine…
Quelle horreur! Nous aurions bâti nos
croyances, notre foi et notre morale sur le
délire d’un fou? La différence entre un
prophète et un schizophrène en psychose
hallucinatoire ne se mesurerait alors
qu’au degré de toxicomanie et de dépendance des individus qui l’écoutent?
Mais quels dégâts alors! Commis sur la
base des dogmes religieux, fondés euxmêmes sur une hallucination!! Surtout là
où la loi divine prime sur la loi civile… Je
comprends mieux, à la lumière de ces informations, pourquoi les religions ont si
peur de voir leurs dogmes remis en
cause, qu’elles en ont inventé le «blasphème».
Bon, relativisons. On peut légitimement
se demander lequel d’entre nous est le
plus halluciné. Benny Shanon, ou ceux
qui construisent leur vie dans le respect
d’autrui, selon les préceptes de la foi et
des dix commandements, le code moral
le plus formidable jamais formulé…
Priska Rauber
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