Le bijou fantaisie (hors joaillerie)
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Le bijou fantaisie (hors joaillerie)
Le bijou fantaisie (hors joaillerie) Le segment du bijou fantaisie affiche un indéniable dynamisme, malgré la crise. Achat-plaisir (et impulsif) ou achat-cadeau par excellence, il représente un budget moyen de 50 € par an, représentant une moyenne de 2,4 pièces achetées chaque année, soit 40 % de plus (en euros constants) qu’en 1980. Le consommateur (homme et femme) voit en lui un accessoire valorisant et abordable. Les ventes de bijoux fantaisie (argent compris) ont dépassé, en 2010, 1,1 milliard d’euros, soit plus de 51 millions d’unités*. Ce segment, caractérisé par une offre multiple - composée de colliers/tours de cou/pendentifs/sautoirs, bracelets, bagues, boucles d’oreilles, broches... est particulièrement sensible aux exigences liées aux nouveaux modes de consommation, en termes notamment de consommation responsable et de sécurité. Les consommateurs se laissent désormais davantage tenter par un produit fabriqué dans des conditions respectueuses de l’homme et de l’environnement (commerce équitable, actions sociales et solidaires...). Ils sont en outre de plus en plus attentifs à l’innocuité des matières entrant dans sa composition (absence de nickel et autres métaux nocifs pour la peau). Le contexte de crise aidant, ils sont enfin de plus en plus attirés par les produits français. Le bijou fantaisie se prête relativement bien à l’activité du jeune créateur, à condition que son offre non seulement se démarque de la concurrence, propose une vraie valeur ajoutée et présente un bon rapport qualité-prix, mais aussi prenne en compte le besoin de lien social et d’éthique du consommateur citoyen. *Source Précepta ©PassCreaMode - http://www.passcreamode.com