La rapporteuse spéciale de l`ONU sur le trafic des

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La rapporteuse spéciale de l`ONU sur le trafic des
La rapporteuse spéciale de l'ONU sur le trafic des personnes, attendue le 11
avril en Egypte
Le Caire, 9 avr (MAP)- La rapporteuse spéciale de l'ONU sur le trafic des personnes, Joy Ngozi
Ezeilo, effectuera, du 11 au 21 avril prochain en Egypte, afin "d'évaluer la situation des droits
de l'homme spécifiquement sur les formes de trafic humain dans le pays", apprend-on
auprès de l'Organisation internationale.
"Je vais évaluer les progrès effectués par le gouvernement d'Egypte pour le combat contre le
trafic de personnes", a dit Mme Ezeilo qui est une experte indépendante mandatée pour
cette mission par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, citée par un communiqué de
l'ONU.
"Pendant ma mission, j'espère engager un dialogue fructueux avec les autorités
compétentes", a déclaré Mme Ezeilo qui devra se rendre dans les villes du Caire, Minya,
Alexandrie et Sharm El-Cheikh où elle rencontrera les représentants du gouvernement et les
autorités judiciaires ainsi que les dirigeants des organisations non gouvernementales locales
et internationales.
Elle visitera également des centres de soins et de prise en charge de victimes de trafic au
Caire et à Alexandrie.
Selon la même source, cette mission survient après que la Haut commissaire des Nations
unies aux droits de l'homme (HCDH), Navi Pillay, avait exhorté au début du mois de mars le
gouvernement égyptien de "faire immédiatement stopper l'utilisation de force létale contre
des migrants non armés qui tentent d'entrer en Israël par le désert du Sinaï".
Réagissant à ces critiques de certaines organisations de défense des droits de l'homme sur le
traitement de la question d'immigration clandestine, le ministère égyptien des Affaires
étrangères avait souligné que les tirs par les forces égyptiennes sur des immigrants
clandestins entrent dans le cadre de l'exercice du droit de l'Egypte à "assurer la sécurité de
ses frontières et sa sécurité nationale".
D'après des chiffres publiés par l'ONU, "60 migrants ont été tués depuis deux ans et demi à
la frontière égypto-israélienne, dont 9 depuis le début de l'année, sans compter les
nombreux blessés et disparus qui ont été recensés".
La grande majorité des migrants décédés viennent d'Afrique sub-saharienne, en particulier
d'Erythrée, du Soudan et d'Ethiopie. Ils sont morts pour la plupart pendant l'été 2007,
lorsqu'Israël a durci le contrôle des populations à la frontière du Sinaï.

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