7. Quelques conseils pour l`organisation des JMJ à Rio

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7. Quelques conseils pour l`organisation des JMJ à Rio
La plupart des sites touristiques sont à fréquenter avec précaution, en particulier le parc
naturel de Tijuca et dans le centre, les quartiers de Santa Teresa, Lapa et Cinelândia. La plus
grande vigilance est conseillée aux abords de la "Rodoviaria", gare routière de Rio, où
sévissent des bandes non armées, mais très habiles.
Il est recommandé de ne se rendre au site du Corcovado qu’en groupe et d’éviter ses
alentours. En revanche, l’accès au Pain de Sucre par télécabine est sécurisé. Eviter les
quartiers historiques et commerciaux du centre ville qui sont déserts le soir et le dimanche.
Eviter de longer, dès la tombée du jour, de nuit, au petit matin ou par mauvais temps, soit
lorsqu’elles sont peu fréquentées, les plages de Flamengo, Botafogo, Copacabana, Ipanema
et Leblon. Le bord de mer de Copacabana, là où la plage est la plus large, est
particulièrement exposé, dans la mesure où la visibilité est médiocre pour les passants de
l’avenue Atlântica. L'avenue Atlântica est une alternance de zones sûres et non sûres.
Rechercher de préférence les hôtels dont le standing est suffisant pour offrir un service de
sécurité fiable.
Il est rappelé qu’il est extrêmement dangereux de s’aventurer dans les favelas non
sécurisées ou de s’en approcher. Pour ce qui est des favelas sécurisées (avec unités de police
pacificatrices), il convient de rester dans les grands axes et de ne pas y aller la nuit.
Dans la mesure du possible, ne pas emprunter de nuit, les voies rapides desservant le centre
(Avenida Brasil, Linha Amarela, ainsi que la Linha Vermelha qui relie Rio de Janeiro à
l’aéroport international). En outre, il est recommandé d’essayer d'éviter les transferts
nocturnes entre Barra da Tijuca et le reste de la ville.
Il est recommandé d'éviter les transports publics (surtout les minibus) la nuit.
Le métro est assez sûr.
Les accidents de la circulation en milieu urbain sont très fréquents, il faut redoubler de
prudence, notamment pour les piétons.
En raison d’une augmentation sensible et régulière de la fraude relative aux cartes bancaires
à Rio de Janeiro, la plus grande vigilance est recommandée au moment des retraits en
liquide. Il convient de bien regarder qu'aucun appareil de clonage n'a été plaqué sur le
distributeur.
En effet, on constate que les cartes bancaires internationales sont clonées à l’occasion de
retraits dans les distributeurs automatiques de billets. Les dispositifs installés par les
fraudeurs dans les distributeurs enregistrent les données inscrites dans la puce électronique
de la carte bancaire et un deuxième procédé (caméra, appareil photo, téléphone portable,…)
est utilisé pour filmer le détenteur de la carte au moment où il tape son code secret.
Pour éviter ces ennuis, il est conseillé de privilégier les agences pourvues de gardes de
sécurité à l’entrée de l’établissement mais également de redoubler d’attention au moment
de taper le code secret et de le cacher avec tout moyen à disposition afin que personne ne
puisse l’enregistrer par le biais d’une caméra, appareil photo ou téléphone portable.
Renouvellement de documents perdus ou volés : conserver une copie numérisée (accessible
depuis son courrier électronique) de son passeport (et de tout autre document utile : carte
nationale d’identité, permis de conduire, assurance, etc.) afin de pouvoir obtenir rapidement
un laissez-passer en cas de vol ou de perte. Se munir aussi de photos d’identité (format 3,5 X
4,5 cm).
Il est fortement recommandé la souscription d'une assurance-santé et rapatriement (avec un
plafond élevé en cas d'hospitalisation est indispensable).
La dengue est endémique, il faut être attentif aux moustiques (vêtements longs, produits
anti-moustiques).
Le Brésil a des règles extrêmement strictes en matière d'entrée et surtout de sortie du
territoire brésilien pour un mineur non accompagné de ses parents. En principe, ces règles
ne s'appliquent qu'aux enfants brésiliens et binationaux (formulaire d'autorisation signé par
les deux parents et visé par un notaire ou le Consulat du Brésil).
Dans la pratique, compte tenu des règles d'interprétation variables de la police fédérale, il
est recommandé que les mineurs français disposent d'une autorisation de voyage signée par
les deux parents et traduite.
L'hébergement d'un mineur non accompagné de ses représentants légaux (dans un hôtel ou
dans une famille d’accueil) requiert une autorisation (en portugais) des deux parents (cf. 6).
Vente, achat et consommation sont totalement interdits.
Le trafic est réprimé avec sévérité, la consommation tolérée (mais il n'y a pas de critères
précis de distinction consommation/trafic).
Les relations sexuelles entre un majeur et un mineur sont illégales. En deçà de 14 ans, elles
sont qualifiées d’actes de pédophilie. De 14 ans à 17 ans, elles font l’objet d’une qualification
au cas par cas.
Il est demandé aux représentants légaux des mineurs qui se rendront au Brésil de signer un
document autorisant :
- l’entrée et la circulation sur le territoire brésilien ainsi que la sortie du territoire, en
précisant les dates des voyages (le cas échéant, mentionner une période de temps) ;
selon la réglementation, les étrangers ne sont pas soumis à l’obligation d’autorisation
d’entrée et de sortie du territoire (signée par le ou les parents ne voyageant pas avec
eux) mais cette règle n’est pas toujours connue de la police fédérale ; en revanche, la
circulation dans des transports en commun à l’intérieur du Brésil exige la production
de cette autorisation
- l’hébergement chez un particulier ou dans un établissement (hôtel, auberge, centre
d’accueil, etc.)
- un ou plusieurs accompagnateurs à réaliser, en leur nom, toutes démarches utiles
lors du séjour de leurs enfants au Brésil (en cas d’hospitalisation par exemple).
Cette note devra être signée par les représentants légaux des enfants (s’il n’y en a qu’un, il
serait utile de le justifier), les signatures légalisées par la mairie et le document traduit en
portugais. Il n’est pas nécessaire de légaliser le document délivré par la Mairie (dispense de
légalisation selon la convention d’entraide judiciaire entre la France et le Brésil du
18/09/2000).

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