Allocution - Diane Lavallée-Centraide

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Allocution - Diane Lavallée-Centraide
Discours de Mme Diane Lavallée, présidente
L’égalité entre les femmes et les hommes… une réalité? Dans le cadre des dîners conférences svp reçoivent Le mercredi 1er mars à 11 h 30 Hôtel Holiday Inn Select (centre-ville) La version lue a préséance sur la version écrite
« L'égalité entre les femmes et les hommes... une réalité? » Discours de
Mme Diane Lavallée prononcé lors d'une activité organisée par CentraideQuébec à la veille de la Journée internationale des femmes
Allocution Diane Lavallée - L'égalité entre les femmes et les hommes... une réalité? CentraideQuébec à la veille de la Journée internationale des femmes. Mars 2006.
Date de publication : 2006-03-01
Auteur : Conseil du statut de la femme
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Mesdames, Messieurs,
Je veux tout d’abord vous dire le plaisir que j’éprouve à venir partager mes réflexions et
celles du Conseil du statut de la femme qui, depuis plus de 30 ans déjà, accompagne les
Québécoises sur la longue route de l’égalité. Ce sujet me tient à cœur et je suis certaine
qu’il fait vibrer en vous une corde sensible, puisque vous travaillez dans vos milieux
respectifs à ce que le soleil brille également pour tout le monde en agissant contre
l’exclusion sociale dans notre communauté.
Des avancées indéniables pour les femmes du Québec
À la veille de la Journée internationale des femmes, il est important de jeter un regard
rétrospectif sur l’immense chemin parcouru et de cibler les obstacles qui restent à
franchir pour atteindre une véritable égalité entre les femmes et les hommes.
La
démocratisation de l’éducation a d’abord permis aux femmes d’accéder aux bancs de
l’école,
puis
entraîné
leur
mouvance
vers
des
champs
d’études
supérieures
traditionnellement réservés aux hommes. Cette évolution s’est faite avec l’appui du
mouvement des femmes qui y voyait là le moyen pour les femmes d’atteindre leur
autonomie personnelle et économique. Le rattrapage est à ce point remarquable que
les femmes sont maintenant majoritaires dans plusieurs disciplines universitaires. C’est
le cas en médecine, en droit, en médecine dentaire et vétérinaire notamment. En 2001,
plus de 30 % des femmes de 25 à 34 ans détiennent un certificat, un diplôme ou un
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grade universitaire, alors que c’était le cas de 15 % de leur mère en 1971. Que de
chemin parcouru en 30 ans!
Puis les femmes ont amélioré leur situation économique, elles ont pris le contrôle sur
leur maternité, ont acquis une égalité au regard des droits matrimoniaux et parentaux,
les chartes des droits leur confèrent une absence de discrimination. De plus, la Loi sur
l’équité salariale tente de leur permettre d’être enfin rémunérées à leur juste valeur.
Leur présence dans les divers lieux de pouvoir s’est accrue. Les jeunes couples, les
mères et les pères, peuvent bénéficier d’un des plus généreux programmes d’assurance
parentale, de centres de la petite enfance à des prix abordables qui leur permettent de
retourner au travail sans y laisser la moitié du salaire en frais de garde.
Ces avancées n’auraient pu se concrétiser sans l’essentielle contribution de partenaires
sociaux, de groupes communautaires, de syndicats, d’universitaires qui, par leurs
pressions soutenues, ont permis au législateur d’adopter des lois progressistes
favorisant l’égalité des sexes, notamment celles sur le partage du patrimoine familial
lors d’une rupture d’union sur l’équité salariale, sur la perception automatique de
pensions alimentaires, la loi contre la pauvreté et l’exclusion sociale, le nouveau régime
d’assurance parentale, pour ne nommer que ces dernières lois. Ces acquis majeurs ont
été obtenus grâce à un large consensus basé sur une grande solidarité sociale, ce qui, à
raison, peut nous rendre très fières.
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D’autres revendications?
Mais avec tous ces acquis, qu’est-ce qu’elles ont donc à se plaindre encore ces
Québécoises? Que veulent-elles de plus? Je suis certaine que ces questions sont venues
à vos oreilles à défaut d’avoir traversé vos pensées. Les quelques données que je vous
présenterai sur la situation des femmes du Québec et de la région de la CapitaleNationale vous éclaireront et, je l’espère, vous interpelleront sur le chemin qu’il reste à
parcourir afin d’en arriver à une véritable situation égalitaire tant sur le plan familial,
social et économique que politique.
Au Québec
Voici quelques données qui parlent d’elles-mêmes :
En 2000, le revenu moyen des femmes correspond à 64,3 % de celui des hommes et
plus de 61 % d’entre elles ont obtenu un revenu inférieur à 20 000 $. Ce fut le cas
pour 40,3 % des hommes.
Plus de 71 % des employés rémunérés au salaire minimum sont des femmes (2001).
À l’Assemblée nationale du Québec, elles représentent respectivement 32 % des
députés et 37 % des ministres.
Elles comblent, depuis 2005, 13,1 % des postes de maires et 26,6 % des conseillers.
47 % des 101 firmes québécoises qui figurent au palmarès des plus grandes
entreprises canadiennes n’avaient pas de femmes à leur conseil d’administration; et
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lorsqu’elles en ont, seulement 10 % du total des sièges disponibles sont occupés par
des femmes (2002).
Les cadres supérieurs des entreprises ont vu passer leur nombre de 14 % à 17,5 %,
soit 3,3 % de progression en 12 ans.
Les femmes entrepreneures sont propriétaires du tiers des entreprises au Québec
avec des taux de faillite inférieurs à ceux que connaissent les compagnies créées par
les hommes; pourtant, on leur réclame davantage de garanties personnelles pour
obtenir un prêt, le taux d’intérêt accordé est souvent plus élevé et les marges de
crédit faibles ou refusées.
78 % des femmes avec des enfants de moins de 6 ans sont sur le marché du travail
et le partage équitable des tâches dans le couple n’est pas chose acquise. D’où
l’apparition de la « superwoman », cette femme orchestre qui tente de tout concilier.
Les femmes consacrent en moyenne près de cinq heures par jour aux travaux
domestiques, contre trois pour les hommes. Ces derniers en feraient plus et encore
davantage s’ils vivent avec une conjointe dont le salaire est plus élevé que le leur.
Comme quoi on négocie toujours mieux quand on détient les cordons de la bourse!
Dans les plus récentes préoccupations des féministes se retrouvent la délicate
question de la liberté d’expression religieuse en lien avec l’égalité des sexes, autour
de laquelle le CSF a organisé un colloque les 23 et 24 mars prochains sous le thème
« Diversité de foi Égalité de droits », et celles sur les mutilations génitales qui sont
présentes chez nous.
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Dans la région de la Capitale-Nationale
Regardons plus près de nous maintenant. Selon le plus récent recensement, celui de
2001, 57,7 % des femmes de la région se classent parmi la population active. Si ce
taux est équivalent à celui des Québécoises, il est de 12,5 points plus faible que celui
des hommes de la région.
On retrouve des disparités importantes selon les MRC. Dans Charlevoix-Est, 47,7 %
des femmes font partie de la population active, 51 % dans Portneuf et 65,3 % dans
la MRC de la Jacques Cartier.
Le revenu d’emploi des femmes de la région, qui s’établit à 23 608 $, n’équivaut qu’à
68,3 % du revenu moyen masculin (34 583 $).
Encore là, de grandes disparités selon les MRC. Dans Charlevoix-Est, leur revenu
d’emploi est de 17 739 $, soit 61 % du salaire des hommes, et dans la Communauté
urbaine de Québec, il est de 24 210 $, l’équivalent de 69 % du revenu des hommes.
La concentration professionnelle des travailleuses peut expliquer en partie
écarts.
ces
Dans la région, comme dans l’ensemble du Québec, les femmes se
retrouvent principalement dans le secteur de la santé (76,1%), des affaires, des
finances et de l’administration (28,4 %), ainsi que dans le secteur de la vente et des
services (27,7 %).
On note aussi une faible présence des femmes dans les métiers et professions des
sciences appliquées, soit 4 %, c’est-à-dire trois fois moins que les hommes (11,5 %).
Il s’agit, à n’en pas douter, d’un handicap dans une région dont la stratégie de
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diversification économique vise notamment l’émergence et la consolidation des
entreprises technologiques dans le biomédical, le bioalimentaire, la photonique et
l’optique ainsi que les technologies de l’information et des communications.
Par contre, les femmes avec des études postsecondaires ou celles détenant un grade
universitaire ont un meilleur taux d’emploi que leurs homologues du Québec.
Dans de nombreux autres lieux de pouvoir de la région, leur présence est inférieure
à 30 %. Citons les conseils municipaux (8,8 %), la Conférence régionale des élus
(27,5 %), les centres locaux de développement (28 %), l’université (23,1 %) ou la
fonction publique (31,1 %).
Sur le plan de leur santé mentale, les femmes de la région ont un taux de détresse
psychologique de 26 %, le plus élevé de tout le Québec. Les hommes de la région
ont, quant à eux, un taux de détresse de 19 %. Ces deux résultats confondus
placent la région au deuxième rang par rapport à l’ensemble du Québec. Les liens
entre la détresse psychologique, d’une part, et la pauvreté, l’isolement, le manque
de revenus, l’absence d’emploi et la faible scolarité, d’autre part, ont été
abondamment documentés. Chez les femmes défavorisées, on observe donc deux à
trois fois plus de troubles d’anxiété, de dépression et de névrose. Je salue ici
l’initiative de l’Agence de développement de réseaux locaux de services de santé et
de services sociaux de la Capitale-Nationale, la seule au Québec à s’être dotée d’un
plan d’action régional en santé des femmes et qui consacre d’ailleurs une grande
importance à la santé mentale.
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L’égalité, un projet inachevé
Face à toutes ces données, nous devons admettre sans réserve que malgré les progrès
incontestables, des inégalités tout aussi inconstatables subsistent.
Quelles sont les
stratégies les plus porteuses qui pourront agir efficacement sur ces inégalités? Selon
nous, la réponse se trouve dans la capacité de mettre à contribution l’ensemble des
acteurs de la société à ce projet, y compris les hommes.
L’État d’abord
On considère que l’État est le premier responsable de la promotion de l’égalité entre les
sexes en s’assurant que les lois, les politiques, les programmes et les services publics
dans leur ensemble soutiennent le projet de l’égalité des sexes. Une attention
particulière doit donc être apportée à ses réformes, notamment en matière de santé,
d’éducation, de régime des rentes et de régionalisation qui ont un impact direct sur les
femmes.
De plus, il doit utiliser tous les leviers dont il dispose pour responsabiliser les institutions
à qui il transfère des responsabilités. Je pense ici aux conférences régionales des élus,
aux municipalités, aux centres locaux de développement, aux commissions scolaires,
aux agences régionales en santé et services sociaux qui, chacun dans leur secteur,
doivent être sensibilisés et travailler à ce que leurs actions favorisent l’égalité de
traitement et de résultats pour les femmes comme pour les hommes. Le comité
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« Femmes et Ville » tout comme la « Politique familiale » de la Ville de Québec sont des
exemples concrets d’action qui soutiennent les objectifs d’égalité, des initiatives que je
salue et desquelles on peut s’inspirer !
D’autres acteurs de premier plan
De plus, la responsabilité de vivre dans une société exempte de discrimination ne doit et
ne peut être uniquement l’apanage des femmes et de l’État.
Des alliances doivent être
maintenues avec les groupes communautaires, les groupes de femmes nationaux et
régionaux, les chercheuses féministes, les comités de femmes des syndicats qui ont été,
et de loin, nos principaux alliés.
D’autres coalitions sont requises et, en ce sens, les entreprises sont invitées tout
particulièrement à joindre les rangs des partisanes et partisans de l’égalité,
premièrement en respectant la Loi sur l’équité salariale, en mettant en place des
programmes d’accès à l’égalité et des mesures de conciliation travail-famille, qui
favorisent l’attraction de personnel compétent et de qualité, et en assurent la rétention.
D’ailleurs la nouvelle génération d’hommes et de femmes s’entend à plus d’un titre sur
l’importance de la qualité de vie au travail et sur les efforts que ce milieu doit faire pour
leur permettre de concilier les autres aspects de leur vie, famille, sport et vie sociale.
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On ne pourrait éliminer de la liste d’autres acteurs stratégiques de la promotion de
valeurs égalitaires, c’est-à-dire les médias et les agences de publicité qui façonnent
notre perception de l’autre sexe et de nous-mêmes. En effet, les images trop souvent
négatives ou stéréotypées des femmes et des hommes entretiennent, dans l’imaginaire
collectif, la femme comme objet sexuel et l’homme comme celui qui détermine les
comportements souhaités et attendus (on n’à qu’à regarder les annonces de bière). Par
contre, dernièrement, les hommes sont montrés comme des imbéciles heureux à côté
de femmes dominatrices (certaines annonces d’automobile) ou comme déficients
(annonces de céréales avec leurs enfants). On déplore tout autant ces publicités qui ne
reflètent nullement l’évolution de la situation des femmes et des hommes. En ce sens,
et sans préjudice à leur liberté d’expression, les médias devraient se doter d’un code
d’éthique favorisant la mise en valeur du principe d’égalité entre les femmes et les
hommes.
Comment maintenant contrer toutes ces images et ces informations transmises si
facilement par Internet et les magazines jeunesse qui semblent
être les premiers
éducateurs de la sexualité de nos enfants? Dès l’âge de 8 ans et parfois plus jeunes, les
filles sont incitées à être et à agir de manière sexy par le vêtement, le maquillage, les
attitudes, les préoccupations. Il y a de quoi se questionner sur nos valeurs de société
au risque d’être perçues comme « dépassées ». Il serait certainement plus important
de montrer à nos jeunes filles la différence entre le droit au plaisir auquel elles peuvent
aspirer et le rôle d’objet sexuel dans lequel on les asservit trop souvent.
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Cessons de bombarder nos jeunes de modèles sexuels qui les amènent à mettre de côté
leur enfance et à chercher à tout prix à se réaliser que par la séduction et mettons
autant d’énergie à développer le respect et l’estime d’elles-mêmes, tout comme leur
sens pratique. Peut-être y aurait-il moins d’anorexie et de manifestations de détresse
psychologique de toutes sortes?
Enfin, nous croyons que pour que l’égalité devienne un enjeu social, elle doit être
soutenue par un large éventail d’acteurs qui peuvent influer sur sa réalisation et y
collaborer en vertu de leurs rôles respectifs dans la société. À l’instar de la France, qui a
réussi à fédérer des engagements pour l’égalité de la part de représentants des
chambres de commerce, d’élus municipaux, d’entreprises et des grands syndicats, des
groupes communautaires, des universitaires et du milieu de l’éducation, le Conseil du
statut de la femme souhaite que le gouvernement mette en place la
« Table des
partenaires de l’égalité » en vue de constituer un forum permanent de partage
d’expériences, de concertation et de mobilisation à cet effet. Verra-t-elle le jour?
Enfin, dans tout ce travail à poursuivre pour vivre dans une société plus égalitaire, les
hommes doivent aussi se sentir interpellés à la fois comme pères, comme frères,
comme conjoints, comme confrères de travail et comme citoyens qui aspirent à vivre
dans une société où toutes ses composantes sont mises à contribution. Aucun ne doit
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se voir attribuer de second rôle dans le scénario, et on ne veut pas non plus de
spectateurs… uniquement des acteurs engagés sur la scène de l’égalité!
Heureusement, les mentalités ont évolué. Plusieurs hommes sont sensibilisés aux
discriminations vécues par les femmes et désirent participer activement à ce projet,
notamment dans le partage de l’éducation et des soins des enfants, dans la lutte contre
la violence conjugale, les agressions sexuelles, dans le partage du pouvoir. Puisqu’ils
font souvent partie du problème, ils doivent aussi faire partie de la solution. Dans cette
lutte pour l’égalité, nous tendons la main à celles et ceux qui veulent vivre dans une
société épanouissante où tant les femmes que les hommes pourront se réaliser dans le
respect de leurs différences.
Pour ce faire, il nous faut briser les rôles stéréotypés dans lesquels nous nous sommes
enfermés. Nos filles doivent cesser d’être qualifiées de garçons manqués parce qu’elles
investissent de nouveaux secteurs de travail ou pratiquent les sports traditionnellement
réservés aux hommes. Et quand, dans ceux-ci, elles y excellent, bon Dieu, ne tentons
pas d’en ternir leur médaille d’or! Comme l’a écrit Lise Payette le 27 février dernier;
« Les Jeux olympiques de Turin nous ont appris que les médailles olympiques ont un
sexe! Elles ont beau être d’or, d’argent ou de bronze, les médailles de filles n’ont pas le
même poids au cou que celles des hommes. »
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Ne pourrait-il pas y avoir plus de danseurs de ballet et d’éducateurs en services de
garde ou au niveau primaire sans que cela remette en question leur masculinité?
Pourquoi n’y aurait-il pas plus d’hommes qui jouent le rôle de proche aidant et plus de
conjoints davantage concernés par les tâches domestiques et le soin aux enfants sans
passer pour des héros?
Avec un travail en profondeur sur les stéréotypes, il nous sera possible d’agir sur les
problématiques que vivent les filles et les garçons. Les études nous apprennent qu’il y a
un lien entre l’adhésion très forte aux stéréotypes et le décrochage des garçons qui,
ailleurs, consacrent moins d’heures par semaine aux études que les filles. Il faut cultiver
chez eux le culte de l’effort pour la réussite! Le suicide des hommes ne pourrait-il pas
être plus souvent évité s’il devenait acceptable pour eux de demander plus rapidement
de l’aide? Il faut porter une attention particulière à ces problèmes réels sans identifier le
féminisme comme la cause des problèmes identitaires des hommes.
Les enjeux du 20e siècle
Par ailleurs, le contexte de la mondialisation économique, la question démographique et
les changements dans la gouvernance posent des défis et présentent aussi des
occasions à saisir pour les femmes et pour la société. En effet, selon l’économiste Lena
Sommestad, « un nombre croissant d’études révèlent que les pays qui ne parviennent
pas à restructurer leur société en les adaptant aux exigences des femmes modernes en
matière d’égalité de droits et de responsabilités courent le risque d’un fléchissement de
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leur croissance démographique, d’un vieillissement de leur population et, à long terme,
d’un ralentissement de leur croissance économique ». Les pays du nord de l’Europe l’ont
compris. Ce sont des pays à taux d’emploi féminin les plus élevés qui ont les plus haut
taux de fécondité, s’ils sont accompagnés de mesures sociales appropriées. Les pays
retardataires les plus conservateurs en cette matière ont les plus faibles taux de
fécondité. Voilà autant de bonnes raisons de se mettre ensemble au travail!
Repenser l’égalité
Vous avez certes compris que l’un de mes souhaits les plus chers serait de pouvoir dire
qu’au Québec, l’égalité de fait entre les sexes tout comme l’élimination de la pauvreté
sont choses acquises. Comme le dit un proverbe chinois « si la moitié du ciel appartient
aux femmes, alors travaillons pour que, enfin, la moitié de la terre leur appartienne
aussi ». Et comme l’a écrit Félix Leclerc, il faut « savoir tremper sa plume dans le bleu
du ciel ». Je vous invite donc, à la veille du 8 mars, à solidairement travailler ensemble
pour faire du Québec, dans toute sa diversité et son mélange de culture, la terre la plus
fertile de l’égalité!

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