pays membre de sadec
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Direction générale des politiques extérieures Unité des politiques NOTE SUR les structures parlementaires des associations régionales ACP DT\551368FR.doc Traduction externe FR PE APP/3740 FR Table des matières 1. Associations régionales ACP dotées de structures parlementaires .........3 L’Union africaine - UA (ancienne Organisation de l’unité africaine) ........................................... 3 La Communauté des Caraïbes et le marché commun des Caraïbes - CARICOM ......................... 7 La Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale - CEMAC ............................... 9 La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest – CEDEAO ............................. 10 La Communauté pour le développement de l’Afrique australe / Southern African Development Community – SADC ................................................................................................................. 12 L’Organe sur la politique, la défense et la sécurité .............................................................13 Commission permanente de cadres supérieurs ...................................................................13 L’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ................................................... 15 2. Associations régionales ACP sans structure parlementaire ...................17 Le Forum caribéen des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique - CARIFORUM.............. 17 Le Marché commun d’Afrique orientale et australe / Common Market for Eastern and Southern Africa – COMESA.................................................................................................................... 19 La Communauté économique des États d’Afrique centrale - CEEAC ........................................ 21 L’Union douanière d’Afrique australe / Southern African Customs Union - SACU ................... 23 7 janvier 2005 PE APP/3740 FR 2/24 DT\551368FR.doc Traduction externe Associations régionales ACP dotées de structures parlementaires L’Union africaine - UA (ancienne Organisation de l’unité africaine) Contexte Les élans de soutien au panafricanisme ont atteint leur paroxysme dans les années 1950. Les débats suscités par l’idée de la création d’une union par opposition à celle d’une association ont continué à faire rage et ont été repris lors de la deuxième Conférence des États africains indépendants en 1960. En 1963, les deux camps opposés, connus comme étant les groupes de Casablanca et de Monrovia, sont parvenus à un compromis avec la création de l’Organisation de l’unité africaine à Addis Abéba (Éthiopie). À la fin des années 1990 toutefois, il est apparu clairement qu’un nouveau paradigme était souhaitable pour que l’organisation continentale africaine puisse garder toute sa pertinence alors que l’Europe, l’Asie et les Américains constituaient des blocs économiques dans l’optique d’une union politique. C’est lors du sommet extraordinaire des chefs d’État africains de l’OUA, organisé à Syrte (Libye) en mars 2001, que l’Union africaine a été déclarée créée. L’Union africaine a été officiellement inaugurée en juillet 2002 à Durban (Afrique du Sud), avec un délai d’un an pour peaufiner sa structure. L’Union africaine est l’organisation régionale pour la coordination économique et politique des 54 nations du continent, à savoir: l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Cap-Vert, les Comores, la Côte d'Ivoire, Djibouti, l’Égypte, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée équatoriale, le Kenya, le Lesotho, le Liberia, la Libye, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, Maurice, le Mozambique, la Namibie, le Niger, le Nigeria, l’Ouganda, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sahara occidental, São Tomé e Príncipe, le Sénégal, les Seychelles, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, le Swaziland, la Tanzanie, le Tchad, le Togo, la Tunisie, la Zambie, le Zimbabwe. Organe parlementaire Le Parlement panafricain L’origine du Parlement panafricain remonte au Traité d’Abuja qui a été signé par les dirigeants africains à Abuja (Nigeria) en juin 1991 et qui est entré en vigueur en mai 1994. Le Parlement panafricain, qui est mandaté par l’Acte constitutif de l’Union africaine, a vu le jour en juillet 2002, date depuis laquelle il joue le rôle d’organe consultatif sans pouvoirs législatifs, et ce, pour une durée de 5 ans. En mars 2004, le Parlement a été inauguré par l’UA mais ne dispose toujours que de pouvoirs consultatifs. 202 législateurs originaires de 41 des États membres de l’UA ont déjà prêté serment. Le Parlement deviendra une assemblée législative en 2007. Le Parlement sera composé de représentants élus des cinq régions d’Afrique (Nord, Est, Centre-Ouest et Sud) et assurera la participation de la société civile au processus de l’Union africaine. Chaque État membre y sera représenté par cinq membres, dont au moins DT\551368FR.doc Traduction externe 3/24 PE APP/3740 FR deux femmes. La majorité des membres de ce Parlement bicaméral (première et deuxième chambres) sera élue à la proportionnelle. Le Parlement panafricain se réunit au moins deux fois par an et prend ses décisions par consensus ou, à défaut, à la majorité des deux tiers. En 2004, il a élu Mme le député Getrude Mongela de Tanzanie au poste de président. Structure organisationnelle La structure officielle de l’UA, dont la mise en place est toujours en cours, se compose des organes suivants: La Conférence des chefs d’État ou de gouvernement La Conférence est l’organe suprême de l’Union africaine et se compose des chefs d’État ou de gouvernement de tous les pays membres. La Conférence définit les politiques communes de l’Union. Elle se réunit au moins une fois par an et prend ses décisions par consensus ou, à défaut, à la majorité des deux tiers. Toutefois, les décisions de procédure sont prises à la majorité simple. Le président actuel de l’UA est le président du Nigeria, Olusegun Obasanjo. Le Conseil exécutif Le Conseil exécutif est responsable devant la Conférence et contrôle la mise en œuvre des politiques. Il est composé des ministres des affaires étrangères des États membres et décide des politiques dans les domaines du commerce extérieur, de la sécurité sociale, de l’alimentation, de l’agriculture et des communications. Le Conseil se réunit au moins deux fois par an et prend ses décisions par consensus ou, à défaut, à la majorité des deux tiers. Le Comité des représentants permanents Le Comité est composé d’ambassadeurs auprès de l’Union africaine et est responsable de la préparation des travaux du Conseil exécutif. Il a donc pour rôle de préparer les travaux du Conseil exécutif. La Commission La Commission est le Secrétariat de l’Union africaine et est composée d’un président, d’un vice-président et de huit commissaires. La Commission traite également des questions administratives et met en œuvre les décisions de l’Union africaine. Le président actuel de la Commission est Alpha Oumar Konare. La Cour de justice La Cour statue sur les abus des droits de l’homme en Afrique d’après un cadre juridique commun. Le Conseil de paix et de sécurité Cet organe compte 15 membres chargés de contrôler et d’intervenir dans les conflits, à l’aide d’un système d’alerte précoce concernant les menaces pour le continent. Le Conseil dispose d’un fonds de paix et est conseillé par un conseil des aînés. De plus, une force militaire africaine est à sa disposition. PE APP/3740 FR 4/24 DT\551368FR.doc Traduction externe Le Conseil économique, social et culturel Ce Conseil est un organe consultatif composé des représentants des différentes couches socio-professionnelles des États membres de l’Union. Les Comités techniques spécialisés Plusieurs Comités techniques spécialisés, créés au niveau ministériel, sont chargés de traiter de questions sectorielles. Il s’agit: • du Comité chargé des questions d’économie rurale et agricoles; • du Comité chargé des affaires monétaires et financières; • du Comité chargé des questions commerciales, douanières et d’immigration; • du Comité chargé de l’industrie, de la science et de la technologie, de l’énergie, des ressources naturelles et de l’environnement; • du Comité chargé des transports, des communications et du tourisme; • du Comité chargé de la santé, du travail et des affaires sociales; et • du Comité chargé de l’éducation, de la culture et des ressources humaines. Les institutions financières Il s’agit des institutions suivantes: • la Banque centrale africaine, • le Fonds monétaire africain, • la Banque africaine d’investissement. Programmes de l’Union Dans le cadre du processus de transition, l’Union africaine a adopté deux programmes importants pour appréhender les grands défis auxquels le continent se trouve confronté et pour accélérer la réalisation de ses objectifs dans différents domaines. Il s’agit de la Conférence sur la sécurité, la stabilité, le développement et la coopération en Afrique (CSSDCA) et du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). La Conférence sur la sécurité, la stabilité, le développement et la coopération en Afrique (CSSDCA) La CSSDCA est un forum d’élaboration de politiques destiné à établir et soutenir les valeurs communes, ainsi qu’un mécanisme de suivi et d’évaluation destiné à garantir la mise en oeuvre des décisions collectives qui sont prises par l’Union. Entre autres fonctions principales, le programme est chargé de faire le lien avec la société civile et d’assurer sa participation au processus décisionnel de l’Union. Le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) Le NEPAD est un programme d’action pour la renaissance politique et économique du continent qui est destiné à donner un nouvel élan aux efforts consentis sur le continent en matière de développement. Le NEPAD a mis en place un partenariat entre les gouvernements et les opérateurs économiques, d’une part, et entre l’Afrique et la communauté internationale (et surtout les pays développés), d’autre part. La CSSDCA et le NEPAD sont des programmes de l’Union, dont l’autorité législative est issue de l’Union et dont la mise en œuvre doit se faire à l’intérieur de l’Union. DT\551368FR.doc Traduction externe 5/24 PE APP/3740 FR Informations générales Dispositions financières Le budget est approuvé par le Conseil et financé par les contributions des États membres. Langues officielles Les langues de travail de l’Union et de ses institutions sont, dans la mesure du possible, toutes les langues africaines, ainsi que l’arabe, l’anglais, le français et le portugais. PE APP/3740 FR 6/24 DT\551368FR.doc Traduction externe La Communauté des Caraïbes et le marché commun des Caraïbes - CARICOM Contexte La CARICOM a été officiellement créée par le Traité de Chaguaramas en août 1973 pour répondre aux espoirs d’intégration régionale entre les pays membres. Elle compte actuellement 14 États membres, à savoir: Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, la Barbade, le Belize, la Dominique, la Grenade, la Guyana, la Jamaïque, Montserrat, Saint-Christophe-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, le Suriname et Trinidad-et-Tobago. La CARICOM s’est efforcée dès ses débuts de centrer ses efforts sur la coopération économique au travers du marché commun des Caraïbes; sur la coordination des politiques étrangères des États membres indépendants; ainsi que sur les services communs et la coopération dans des domaines fonctionnels tels que la santé, l’éducation et la culture, les communications et les relations industrielles. Organe parlementaire Assembly of Caribbean Community Parliamentarians (ACCP) Le concept de l’ACCP a été évoqué pour la première fois en 1987. C’est en 1989 que le principe de l’ACCP a été accepté, lors de la dixième réunion de la Conférence à la Grenade. L’ACCP a été officiellement créée lors de la signature et de la ratification de l’accord intergouvernemental instituant cet organe par le nombre correspondant d’États membres en août 1994. La séance d’inauguration de l’ACCP s’est tenue à la Barbade en mai 1996. L’ACCP est un organe délibératif et consultatif composé de représentants des États membres et des membres associés, élus par leurs parlements respectifs. Les États membres sont autorisés à envoyer un maximum de quatre représentants aux réunions de l’ACCP, et les membres associés un maximum de deux représentants. L’ACCP se compose d’un président, d’un greffier et de parlementaires qui reflètent généralement la composition des parlements des États membres. L’ACCP est l’organe délibératif et consultatif de la CARICOM et est destinée à favoriser la sensibilisation et la compréhension du public à l’égard des développements concernant le mouvement d’intégration. L’ACCP fournit également un forum assurant des contacts plus fréquents pour suivre et renforcer la coordination des politiques étrangères et encourager la définition de politiques communes en matière économique, sociale, culturelle et juridique. L’ACCP se réunit au moins une fois par an. Structure organisationnelle La CARICOM se divise en deux grands organes: la Conférence des chefs de gouvernement, couramment appelée «la Conférence», et le Conseil des ministres de la Communauté, couramment appelé «le Conseil» DT\551368FR.doc Traduction externe 7/24 PE APP/3740 FR La Conférence La Conférence des chefs de gouvernement est l’autorité suprême de la Communauté. Elle définit sa politique et est chargée des relations entre la Communauté et les organisations internationales et les États tiers. Un conseil des ministres du marché commun est responsable du développement et du fonctionnement du marché commun. Les décisions de la Conférence sont généralement prises à l’unanimité. Le Bureau des chefs de gouvernement, créé en octobre 1992, élabore les propositions et en assure la mise en œuvre. Le Bureau se compose du président en exercice de la Conférence, de ses présidents entrant et sortant et du secrétaire général en qualité d’administrateur. Le Conseil des ministres de la Communauté Le Conseil est le deuxième organe suprême de la CARICOM. Il est responsable de la planification stratégique de la Communauté et de la coordination dans les domaines de l’intégration économique, de la coopération fonctionnelle et des relations extérieures. Le Conseil des ministres de la Communauté est chargé de la formulation des politiques et de l’accomplissement de fonctions liées à la coopération dans des domaines tels que l’éducation, la santé, le travail et les politiques étrangères. Chaque État membre est représenté à chaque Conseil par un ministre. Secrétariat La CARICOM dispose d’un secrétariat qui est basé à Georgetown (Guyana). Le bureau du Secrétariat est composé de l’actuel secrétaire général, M. Edwin Carrington, de son adjoint et du bureau de conseil général. Le président actuel de la CARICOM est le Dr. Runaldo Venetiaan, président du Suriname. PE APP/3740 FR 8/24 DT\551368FR.doc Traduction externe La Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale - CEMAC Contexte La Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), qui a remplacé l’Union douanière et économique de l’Afrique Centrale (UDEAC), a été créée en 1994. La CEMAC est constituée par l’Union économique de l'Afrique Centrale (UEAC) et l’Union monétaire de l'Afrique Centrale (UMAC). La CEMAC rassemble six pays centrafricains: le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad. La CEMAC a pour but de renforcer la solidarité entre les citoyens des États membres et de promouvoir le commerce en supprimant les restrictions et autres barrières, dans l’objectif ultime d’instituer un véritable marché commun. Organe parlementaire Parlement communautaire En vertu de l’acte additionnel n° 3/99-CEMAC-CCE du 25 juin 1999, le Parlement communautaire a son siège à Malabo (Guinée équatoriale). Le 14 mai 2002, le secrétaire exécutif a reçu mandat de signer un contrat pour la construction d’un immeuble pour le Parlement à Malabo. Le rôle du Parlement communautaire est essentiellement un rôle de supervision. Structure Plusieurs institutions contribuent au fonctionnement de la CEMAC. Conférence des Chefs d’État La Conférence est l’organe suprême de la Communauté. Elle définit l’orientation générale de la CEMAC et fixe la politique de la Communauté. La Conférence oriente également le fonctionnement du Conseil des ministres de l’UEAC et de l’UMAC. Conseil des ministres Le Conseil est composé de 3 ministres par État membre et est chargé d’assurer la direction de la Communauté et le fonctionnement de chacune des deux unions. Secrétariat exécutif Le secrétariat est le principal organe exécutif de la Communauté. Il coordonne, contrôle et exécute les décisions et règlements de la Conférence et du Conseil. Le secrétaire exécutif de la CEMAC est actuellement M. Jean Nkuete du Cameroun. Comité Inter-États Ce Comité est principalement chargé de préparer les délibérations du Conseil des ministres. Cour de justice communautaire Tout comme le Parlement, le rôle de la Cour est essentiellement un rôle de supervision . DT\551368FR.doc Traduction externe 9/24 PE APP/3740 FR La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest – CEDEAO Contexte La CEDEAO a été créée en mai 1975 en vue de promouvoir le commerce, la coopération et l’autosuffisance en Afrique de l’Ouest. Elle regroupe 16 États membres, à savoir: le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. Organe parlementaire Le Parlement de la Communauté Le Traité de la CEDEAO, signé en juillet 1993, a institué un Parlement de la Communauté. Le Parlement de la CEDEAO, composé de 120 membres, a été inauguré lors d’une séance de deux jours, organisée du 16 au 17 novembre 2000 à Bamako (Mali). Cette séance inaugurale avait été organisée par le président de l’époque de la CEDEAO, Alpha Konare, président du Mali. Le traité instituant le Parlement est entré en vigueur le 14 mars 2000, suite à sa signature par les 9 États membres obligatoires, le Bénin, le Burkina Faso, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Nigeria, le Sénégal et la Sierra Leone. Les chefs d’État ou de gouvernement ont signé le protocole relatif au Parlement le 6 août 1994. En tant que représentant du peuple, le Parlement est habilité à discuter des questions ayant trait au bien-être des citoyens de la sousrégion dans la poursuite de l’objectif d’intégration. Il fournit un forum de dialogue, consultation et consensus, notamment sur tout ce qui concerne les droits de l’homme et les libertés fondamentales. Le Parlement de la CEDEAO dispose d’un comité ad hoc qui, composé de 2 membres de chaque État membre, est chargé d’élaborer le règlement du Parlement. Le comité prépare également le budget du Parlement. Le comité ad-hoc est subdivisé en deux parties, dont une composée de membres dotés de compétences en matière juridique pour proposer le règlement, et l’autre chargée d’élaborer le budget. Les membres du Parlement sont élus au suffrage direct. Chacun des 16 États membres a un minimum garanti de cinq sièges, les 40 sièges restants étant attribués en fonction de la population. Le Nigeria y a 35 membres, suivi par le Ghana et la Côte d'Ivoire qui en ont 8 et 7 respectivement. Le Burkina Faso, la Guinée, le Mali, le Niger et le Sénégal ont six membres chacun, tandis que le Bénin, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Liberia, la Mauritanie, la Sierra Leone et le Togo ont en cinq chacun. Les membres du Parlement sont élus pour un mandat de cinq ans. C’est en janvier 2001 qu’a eu lieu la séance plénière inaugurale à Abuja (Nigeria). Cette séance a été l’occasion d’élire un Bureau, composé d’un président, de vices-présidents, de trésoriers et de secrétaires parlementaires. PE APP/3740 FR 10/24 DT\551368FR.doc Traduction externe Structure organisationnelle Conférence des chefs d’État ou de gouvernement La structure organisationnelle de la CEDEAO s’articule autour de la Conférence des chefs d’État ou de gouvernement, l’autorité suprême de l’organisation, responsable de l’orientation générale, de la politique et du contrôle de la Communauté. La Conférence se réunit une fois par an. Selon le sujet, les décisions sont prises à l’unanimité, par consensus ou à la majorité des deux tiers. Sa présidence est assurée par alternance par les États membres. Le président actuel est le président Kufuor du Ghana. Conseil des ministres Le Conseil est composé de deux représentants de chaque pays et est responsable du fonctionnement et du développement de la Communauté. La composition et les compétences du tribunal sont déterminées par l’Autorité des chefs d’État ou de gouvernement. Le Conseil interprète les dispositions du traité et règle les différends entre États membres dont il est saisi. Le Conseil se réunit deux fois par an et prend ses décisions par consensus. Secrétariat exécutif Le Secrétariat exécutif est l’organe exécutif suprême de la Communauté, chargé d’exécuter les décisions prises par la Conférence et d’appliquer les règlements du Conseil. Le Secrétariat est dirigé par un secrétaire exécutif qui est élu pour un mandat de quatre ans renouvelable une seule fois. Cinq commissions sont placées sous la responsabilité du Secrétariat: commerce, douanes, immigration, questions monétaires et financières; industrie, agriculture et ressources naturelles; transports, communications et énergie; affaires sociales et culturelles; et administration et finances. L’actuel secrétaire exécutif est le Dr. Mohamed Ibn Chambas du Ghana. Informations générales Financement de la CEDEAO Le budget est approuvé par le Conseil qui peut également fixer d’autres sources de financement. Tant qu’un prélèvement communautaire ne sera pas applicable, le budget sera financé par les contributions annuelles des États membres. Le prélèvement communautaire correspondra à un pourcentage de la valeur totale des droits à l’importation prélevés sur les marchandises importées de pays tiers. Langue Les langues officielles de la Communauté sont toutes les langues d’Afrique de l’Ouest désignées par l’Autorité, ainsi que l’anglais, le français et le portugais. DT\551368FR.doc Traduction externe 11/24 PE APP/3740 FR La Communauté pour le développement de l’Afrique australe / Southern African Development Community – SADC Contexte La Communauté pour le développement de l’Afrique australe, ou Southern African Development Community (SADC), a été créée en août 1992 à Windhoek (Namibie) afin de promouvoir le développement économique et social et l’autosuffisance collective. La création de la SADC a été l’aboutissement d’un long processus de négociations régionales qui avait été engagé à la fin des années 1970. C’est en 1980 que le précurseur de la SADC, la Conférence pour la coordination du développement de l’Afrique australe, avait été fondé, jetant les bases sur lesquelles la SADC repose aujourd’hui. Les objectifs actuels de la SADC comportent l’harmonisation et la rationalisation des politiques et des stratégies en faveur d’un développement durable dans tous les domaines, ainsi que la bonne mise en œuvre du protocole de la SADC dans le domaine du commerce. Ce protocole, qui prévoit une réduction de 85 % des obstacles au commerce intérieur, est entré en vigueur le 1er septembre 2000. La mise en œuvre du protocole est en bonne voie et la région espère avoir créé une zone de libre-échange d’ici 2008. La SADC est composée des membres suivants: Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, République démocratique du Congo, Seychelles, Swaziland, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe. En mars 2001, les chefs d’État ou de gouvernement de la SADC se sont réunis à Windhoek (Namibie) pour approuver un rapport sur la restructuration des institutions de la SADC, qui présente un programme commun plus détaillé, énonçant un certain nombre de principes tels que l’orientation du développement; la subsidiarité; le développement et l’intégration du marché, ainsi que la facilitation et la promotion des échanges et des investissements. Le rapport a par ailleurs créé deux nouvelles institutions: la Commission intégrée de ministres et les commissions nationales de la SADC. Des explications plus détaillées concernant ces institutions sont données ci-dessous. Organe parlementaire Forum parlementaire de la SADC La première réunion consultative concernant la formation d’un organe parlementaire de la SADC s’est tenue à Windhoek en octobre 1993, mais ce n’est qu’à l’occasion de la deuxième réunion consultative organisée en mai 1995 que s’est concrétisée la création d’un tel organe. La première séance du Forum parlementaire a eu lieu à Windhoek (Namibie) en juillet 1996. La participation au Forum parlementaire de la SADC est ouverte aux parlements dont les pays sont membres de la SADC. Le Forum parlementaire de la SADC est composé de trois représentants de chacun des parlements membres, qui sont désignés par leurs parlements respectifs. Lorsqu’il désigne ses trois représentants au Forum parlementaire de la SADC, chaque parlement doit assurer une représentation égale au Forum des partis politiques qui sont représentés en son sein. PE APP/3740 FR 12/24 DT\551368FR.doc Traduction externe Les représentants du Forum parlementaire de la SADC sont désignés pour une durée de cinq ans à compter de la date de leur nomination au Forum. Le secrétaire exécutif de la SADC en est un membre d’office, bien qu’il/elle n’y ait pas le droit de vote. Le Forum se réunit deux fois par an. Le Forum parlementaire de la SADC comporte 4 principaux organes: • • • • l’Assemblée plénière, le Comité exécutif, le Secrétariat, les comités permanents. Structure organisationnelle Le Sommet La structure organisationnelle de la SADC s’articule autour du Sommet qui est l’organe suprême de décision de la SADC. Le Sommet est chargé de l’orientation générale de la politique de la SADC et du contrôle de ses fonctions. Le Sommet se compose des chefs d’États ou de gouvernement de tous les États membres. Les décisions du Sommet sont prises par consensus et ont force obligatoire. Le Sommet élit un président parmi ses membres pour une durée déterminée et se réunit au moins une fois par an. Le président actuel est le président de l’Angola, Jose Dos Santos. Au même niveau que le Sommet se situent la Troïka, l’Organe sur la Politique, la Défense et la Sécurité, le Conseil et la Commission Permanente de Cadres Supérieurs. La Troïka La Troïka, qui se compose des présidents en exercice, entrant et sortant de la SADC, fait office de comité directeur destiné à assurer une prise de décision rapide et à faciliter la mise en œuvre des décisions. Elle fournit également des orientations en matière de politique aux institutions de la SADC entre les réunions régulières de celle-ci. L’Organe sur la politique, la défense et la sécurité Cet organe travaille sur la base du système de Troïka et rend compte au président de la SADC. La présidence de cet organe est assurée par alternance pour une durée d’un an. Conseil des ministres Le Conseil des ministres est responsable devant le Sommet dont il dépend. Il supervise le fonctionnement et le développement de la SADC, ainsi que la mise en œuvre de ses politiques et programmes. Le Conseil des ministres conseille le Sommet sur les questions générales de politique. De plus, il oriente et approuve les politiques, les stratégies et les programmes de travail. Le Conseil se réunit au moins 4 fois par an et prend ses décisions par consensus. Commission permanente de cadres supérieurs Cette Commission est composée d’un secrétaire permanent provenant d’un point de contact national de chaque État membre. Elle joue un rôle de commission de consultation technique pour le Conseil devant lequel elle est responsable et dont elle dépend. La Commission permanente se réunit au moins 4 fois par an et prend ses décisions par consensus. Commission intégrée de ministres DT\551368FR.doc Traduction externe 13/24 PE APP/3740 FR La Commission intégrée de ministres a été créée afin d’assurer une orientation adéquate des politiques ainsi que la coordination et l’harmonisation des activités transversales. La Commission est composée d’au moins 2 ministres de chaque État membre et est responsable devant le Conseil. Ses fonctions consistent notamment à superviser les quatre grands domaines d’intégration: • commerce, industrie, finances et investissement; • infrastructures et services; • alimentation, agriculture et ressources naturelles; • développement social et humain et programmes spéciaux. Commissions nationales de la SADC Ces commissions sont formées par des partenaires clés, notamment des gouvernements, le secteur privé et la société civile des États membres. Leur rôle est de contribuer à la définition des politiques et stratégies régionales et de surveiller la mise en œuvre des programmes au niveau des États membres. Le Secrétariat Le Secrétariat, la principale institution exécutive de la SADC, est chargé de la planification et de la gestion des programmes de la SADC, ainsi que de la mise en œuvre des décisions du Sommet et du Conseil. Le Secrétariat s’occupe également des besoins financiers et administratifs généraux de la SADC. Le secrétaire exécutif Le secrétaire exécutif dirige le Secrétariat et est responsable devant le Conseil. Le secrétaire exécutif est chargé des consultations et de la coordination avec les gouvernements et autres institutions des États membres, de même que de la promotion des objectifs de la SADC. Le secrétaire exécutif est nommé pour une durée maximale de 8 ans (deux mandats). Le poste de secrétaire exécutif est actuellement occupé par le Dr. Prega Ramsamy. Informations générales Financement de la SADC La SADC est financée par les contributions des États membres, dont les proportions sont fixées par le Conseil qui peut également choisir d’autres sources de financement. Langue Les langues de travail de la SADC sont l’anglais et le portugais, mais d’autres langues déterminées par le Conseil peuvent être utilisées. PE APP/3740 FR 14/24 DT\551368FR.doc Traduction externe L’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) Contexte Anciennement baptisée Union monétaire ouest africaine (UMOA), l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a été fondée le 10 janvier 1994 en réponse à la dévaluation de la monnaie commune, le Franc CFA, le 11 janvier 1994. Le Traité instituant l’UEMOA (Traité de Dakar du 10 janvier 1994) est théoriquement entré en vigueur le 1er août 1994, suite à sa ratification par les sept pays membres, pour ainsi remplacer la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (CEAO) alors dissoute. Cette nouvelle organisation économique régionale était, dans une large mesure, le fruit d’une grande idée de M. Charles Konan Banny, Gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Compte tenu de son rôle important dans les phases initiales de la mise en place de la nouvelle Union, cette Banque, de même que la Banque Ouest-africaine de développement (BOAD), sont inextricablement liées à l’UEMOA. Organe parlementaire Parlement panafricain Le Parlement panafricain a été créé pour s’assurer que les populations des États membres participent pleinement au développement et à l’intégration économiques de la région. Le Parlement joue actuellement un rôle consultatif, mais il entend devenir un parlement à part entière à l’avenir. Il s’exprime par des rapports et des résolutions et est chargé d’exercer le contrôle démocratique des organes de l’Union. Le Parlement compte 40 membres et se réunit une fois par an. Le président du Parlement est M. Abdoulaye-Faye. Le siège du Parlement se situe à Bamako (Mali). Structure organisationnelle La Conférence des chefs d’État ou de gouvernement La Conférence est l’autorité suprême de l’Union. Elle est chargée de la mise en œuvre des objectifs de l’Union, par la détermination de la politique générale et la coordination et direction des politiques économiques, scientifiques, techniques, culturelles et sociales des États membres. La Conférence se réunit une fois par an et prend ses décisions par consensus ou à la majorité des deux tiers des États membres. Conseil des ministres Le Conseil est responsable du fonctionnement et du développement de l’Union. Le Conseil se réunit deux fois par an et adopte ses règlements par consensus ou à la majorité des deux tiers des États membres. Secrétariat général Le Secrétariat est le principal organe exécutif de l’UEMOA. Il a pour rôle d’assurer la mise en œuvre des décisions de la Conférence et d’appliquer les règlements du Conseil. DT\551368FR.doc Traduction externe 15/24 PE APP/3740 FR La Cour de justice Cette chambre veille à la bonne application du traité au sein des États membres. Elle se compose de huit membres qui sont nommés par les chefs d’État et de gouvernement pour un mandat de six ans renouvelable. Les membres élisent leur président pour un mandat de 3 ans. La Cour peut contraindre les États membres à prendre des mesures pour remédier à tout manquement aux obligations qui leur incombent en vertu du traité. Le Conseil des ministres de l’UEMOA s’est réuni à Ouagadougou le 6 août 1999, où il a centré ses travaux sur la situation économique des États membres et les relations commerciales entre l’Union et des pays tiers. Le Comité interparlementaire de l’UEMOA a adopté un projet de traité concernant la création d’un parlement régional en août 1999. Le Sommet de l’UEMOA qui s’est tenu à Lomé en décembre 1999, juste avant le Sommet de la CEDEAO, a annoncé le lancement de la zone monétaire commune en janvier 2000. PE APP/3740 FR 16/24 DT\551368FR.doc Traduction externe Associations régionales ACP sans structure parlementaire Le Forum caribéen des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique CARIFORUM Contexte Le Forum caribéen des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) (CARIFORUM) est un groupement de seize États des Caraïbes dont la majorité a signé l’accord de Cotonou. Les États membres sont: Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, la Barbade, le Belize, Cuba, la Dominique, la République dominicaine, la Jamaïque, la Grenade, la Guyana, Haïti, Saint-Christophe-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, le Suriname et Trinidad-et-Tobago. Le CARIFORUM a été créé en octobre 1992 et intervient parallèlement à la CARICOM, la Communauté des Caraïbes. Ce forum a été créé pour promouvoir l’intégration et la coopération dans les Caraïbes, dont les DOM et les PTOM, ainsi que pour diriger et coordonner un dialogue en matière de politiques et l’attribution des ressources entre la région caribéenne et l’Union européenne. Le CARIFORUM fixe également le cadre politique de la coopération régionale dans les Caraïbes et de la programmation des ressources régionales du FED. Il s’occupe de tout ce qui concerne les Caraïbes dans les programmes régionaux ainsi que du suivi et de l’évaluation de ces programmes. Structure organisationnelle Conseil des ministres Le Conseil des ministres est l’organe suprême de décision du CARIFORUM. Le Conseil des ministres se réunit au moins une fois par an pour tenir des discussions et prendre des décisions sur des questions de politique et financières en lien avec la coopération régionale. Chaque État membre est représenté aux réunions du CARIFORUM par son représentant, qui est habituellement le ministre des affaires étrangères. Le président de chaque réunion du Forum est élu parmi les représentants des pays membres et assume ce rôle jusqu’à l’élection d’un autre président lors de la réunion suivante du Forum. Le Secrétariat Le Secrétariat du CARIFORUM est le principal organe exécutif, technique, administratif et de coordination du CARIFORUM et se compose d’un secrétaire général (SG) et d’une Unité de programmation (UP). DT\551368FR.doc Traduction externe 17/24 PE APP/3740 FR Le secrétaire général, assisté par l’Unité de programmation, est responsable de la gestion globale du programme indicatif régional Caraïbes et sert de voie de communication officielle entre le Forum et la Commission européenne. Le secrétaire général du CARIFORUM est aussi celui de la CARICOM et fait office d’ordonnateur régional pour les projets régionaux financés par le FED. Le poste de secrétaire général est actuellement occupé par le Dr. Edwin Carrington. L’Unité de programmation (UP), qui travaille sous la direction du SG et dont les bureaux sont situés à Georgetown (Guyana), a démarré ses activités en février 1993. L’UP a pour objectif général d’accélérer et d’améliorer la préparation et la mise en oeuvre des projets et programmes au niveau régional. Elle facilite également la gestion conjointe des programmes régionaux par les quinze États ACP caribéens. Par ailleurs, l’UP bénéfice de liens fonctionnels avec le Secrétariat de la CARICOM ainsi que d’un appui administratif de la part de celui-ci. PE APP/3740 FR 18/24 DT\551368FR.doc Traduction externe Le Marché commun d’Afrique orientale et australe / Common Market for Eastern and Southern Africa – COMESA Contexte Les origines du COMESA remontent jusqu’au milieu des années 1960. En 1965, une réunion ministérielle des dix États politiquement indépendants d’Afrique orientale et australe a été organisée pour étudier les propositions concernant la mise en place d’un mécanisme de promotion de l’intégration économique sous-régionale. En mai 1966, les modalités d’association régissant les arrangements provisoires avant la signature du Traité officiel ont été adoptées et signées par le Burundi, l’Éthiopie, le Kenya, Madagascar, le Malawi, Maurice, le Rwanda, la Somalie, la Tanzanie et la Zambie. C’est en décembre 1981 que le Traité instituant la zone d’échanges préférentiels pour l’Afrique orientale et australe a été signé. Ce Traité, qui est entré en vigueur en septembre 1982, envisageait sa transformation en un marché commun, d’où la signature, en novembre 1993 à Kampala (Ouganda), du Traité instituant le COMESA, qui a été ratifié un an plus tard à Lilongwe (Malawi). L’étape suivante impliquera la création éventuelle d’une Communauté économique. Les États membres du COMESA sont l’Angola, le Burundi, les Comores, Djibouti, l’Égypte, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Kenya, Madagascar, le Malawi, Maurice, la Namibie, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, les Seychelles, le Soudan, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe. Structure organisationnelle Le COMESA comprend quatre principaux organes. Il s’agit des organes suivants: La Conférence des chefs d’État ou de gouvernement La Conférence des chefs d’État ou de gouvernement, qui est l’organe directeur suprême du marché commun, détermine la politique et l’orientation générale du COMESA et assure le contrôle des fonctions exécutives de l’organisation ainsi que la réalisation de ses buts et objectifs. Les décisions et directives de la Conférence sont prises par consensus et ont force obligatoire à l’égard de toutes les institutions subordonnées. Le Conseil des ministres Le Conseil des ministres est le deuxième organe directeur du COMESA. Composé de ministres désignés par les États membres, il est chargé d’assurer le bon fonctionnement du COMESA conformément aux dispositions du Traité. Le Conseil prend les décisions d’orientation concernant les programmes et activités du COMESA. Le Conseil prend ses décisions par consensus ou, à défaut, à la majorité des deux tiers de ses membres. DT\551368FR.doc Traduction externe 19/24 PE APP/3740 FR Le Secrétariat Le Secrétariat est dirigé par un secrétaire général qui est nommé par la Conférence pour un mandat de cinq ans renouvelable. Le Secrétariat a pour fonction fondamentale de fournir un appui technique et des services consultatifs aux États membres dans la mise en œuvre du Traité. Il entreprend des recherches et des études, qui servent de base à la mise en œuvre des décisions adoptées par les organes directeurs. Les diverses activités du Secrétariat englobent: l’agriculture; les transports et les communications; l’industrie et l’énergie; le commerce et les douanes; la coopération monétaire; et l’administration. La Cour de justice du COMESA La Cour est l’organe judiciaire du COMESA. Plus particulièrement, elle veille à l’interprétation et à l’application correctes des dispositions du Traité et tranche les éventuels différends entre les États membres en la matière. Les décisions de la Cour sont contraignantes et définitives et, en ce qui concerne l’interprétation des dispositions du Traité instituant le COMESA, ses décisions priment sur celles des juridictions nationales. Lorsqu’elle intervient dans ses domaines de compétence, la Cour est indépendante de la Conférence et du Conseil. Elle est dirigée par un président et est composée de six juges nommés par la Conférence. Informations générales Dispositions financières Le budget est financé par les contributions des États membres et d’autres sources approuvées par le Conseil. Il existe également un prélèvement «marché commun», qui est fixé par le Conseil. Langues officielles Les langues officielles du COMESA sont l’anglais, le français et le portugais. PE APP/3740 FR 20/24 DT\551368FR.doc Traduction externe La Communauté économique des États d’Afrique centrale - CEEAC Contexte En 1981, les dirigeants des États d’Afrique centrale ont décidé de constituer une communauté économique plus large, destinée à remplacer l’Union douanière et économique de l’Afrique centrale (UDEAC). La CEEAC a été créée en 1983 avec, comme objectifs, l’obtention de l’autonomie collective et la promotion de la stabilité et de la croissance économiques, dans la perspective finale de créer un marché commun centrafricain. La CEEAC compte 11 États membres: l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la République du Congo, le Rwanda, Sao Tomé e Principe et le Tchad. Le président actuel République du Congo. de la CEEAC est Denis Sassou Nguesso, président de la Structure organisationnelle La Conférence des chefs d’État ou de gouvernement La Conférence, l’organe suprême de la Communauté, est chargée de la mise en œuvre des objectifs de la Communauté: elle définit la politique générale, oriente les politiques socioéconomiques et surveille le fonctionnement de la Communauté. La Conférence se réunit au moins une fois par an. Les décisions et directives, qui ont force obligatoire, sont prises par consensus. Le Conseil des ministres Le Conseil est composé des ministres de l’économie ou du développement et est responsable du fonctionnement et du développement de la Communauté. L’action du Conseil repose sur des règlements qui, adoptés par consensus, ont force obligatoire pour les États membres. Le Conseil se réunit au moins deux fois par an. Le Secrétariat général Le Secrétariat général est le principal organe exécutif de la Communauté. Il est dirigé par le secrétaire général et a notamment pour missions de préparer et exécuter les décisions et directives de la Conférence et les règlements du Conseil. Le secrétaire général est nommé pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois. La Cour de justice La Cour garantit la légalité des décisions, directives et règlements de la Communauté et peut statuer sur les actions engagées par les États membres ou la Conférence. Les décisions de la Cour ont force obligatoire pour les États membres et les institutions de la Communauté. Informations générales Dispositions financières Les recettes budgétaires sont issues des contributions annuelles des États membres ou d’autres sources déterminées par la Conférence. Les contributions des États membres sont fonction du budget adopté par la Conférence. Langues officielles DT\551368FR.doc Traduction externe 21/24 PE APP/3740 FR Les langues officielles de la Communauté sont l’anglais, le français, le portugais et l’espagnol. PE APP/3740 FR 22/24 DT\551368FR.doc Traduction externe L’Union douanière d’Afrique australe / Southern African Customs Union - SACU Contexte L’Union douanière d’Afrique australe est née le 11 décembre 1969 avec la signature de l’accord sur l’union douanière entre l’Afrique du Sud, le Botswana, le Lesotho, la Namibie et le Swaziland, qui est entré en vigueur le 1er mars 1970. La SACU se réunit annuellement pour discuter des différents sujets liés à l’accord. Elle vise à maintenir le libre-échange de marchandises entre les pays membres et prévoit l’application d’un tarif extérieur commun et d’un droit d’accise commun dans cette zone douanière commune. Suite à la formation du gouvernement d’unité nationale en Afrique du Sud en avril 1994, les États membres ont décidé de renégocier l’accord afin de démocratiser la SACU et de répondre plus efficacement aux réels besoins de ses États membres. Les ministres du commerce et de l’industrie des cinq États membres se sont réunis à Pretoria en novembre 1994 pour discuter de la renégociation de l’accord de 1969. Les ministres ont nommé une équipe spéciale (Customs Union Task Team, CUTT), chargée de leur transmettre ses recommandations. C’est à Pretoria en septembre 2000 que les ministres sont parvenus à un consensus sur les principes de base de la réforme institutionnelle de l’Union douanière d’Afrique australe. Ces réformes sont entrées en vigueur en juin 2002. Structure organisationnelle Conseil des ministres Le Conseil des ministres, l’organe suprême de décision de la SACU, se réunit chaque trimestre. Il prend ses décisions par consensus. Le Conseil est appuyé par la commission de hauts fonctionnaires, des comités de liaison technique et un Secrétariat de la SACU. Une commission des tarifs douaniers (Tariff Board), qui rend directement compte au Conseil, définit et met en œuvre la politique tarifaire. L’institution nationale compétente de chaque État membre participe à l’examen des applications tarifaires et à l’administration des rabais. Un tribunal ad hoc statue sur les litiges ou toute autre affaire que peut lui soumettre le Conseil. Commission La Commission, qui est l’organe administratif de la SACU, est composée de hauts fonctionnaires, de trois comités de liaison technique et d’un comité de liaison agricole. Tribunal Le Tribunal est un organe indépendant d’experts qui rend directement compte au Conseil des ministres. Il est responsable de la fixation des droits de douanes et du mécanisme antidumping. Secrétariat Le Secrétariat est responsable des opérations courantes de la caisse des recettes douanières. L’Afrique du Sud continuera de gérer cette caisse pour une durée de deux ans, période au cours de laquelle les ministres des finances de la SACU doivent se mettre d’accord sur une structure de gestion à long terme. Sources DT\551368FR.doc Traduction externe 23/24 PE APP/3740 FR http://www.iss.co.za/ http://www.izf.net/ http://www.sadc.int http://www.comesa.int/ http://democracy-africa.org/ http://www.hrcr.org http://www.sec.ecowas.int http://www.cariforum.org http://www.africa-union.org/ http://www.ceeac.org http://www.caricom.org http://www.africanfront.com http://www.dfa.gov.za http://www-usa.cedeao.org PE APP/3740 FR 24/24 DT\551368FR.doc Traduction externe