Bataille de Waterloo

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Bataille de Waterloo
Bataille de Waterloo
le 18 juin 1815
Après sa victoire contre les Prussiens à Ligny, Napoléon se tourne vers Wellington qui se
retire vers Bruxelles. Il espère le battre pendant que Grouchy contient le reste de
l'armée prussienne.
Le lendemain, poursuite est rendue difficiles par de fortes pluies et par l'action
énergiques des arrière-gardes britanniques. Assuré du soutien de Blücher, Wellington
décide d'attendre Napoléon dans une position défensive avantageuse, au sud de
Waterloo.
Le dispositif ennemi reconnu, Napoléon décide d'attaquer le 18 au matin. Il retarde le
moment de l'attaque jusqu'à 11 heures 20 pour permettre au sol, détrempé par les pluies
de la veille et de la nuit, de sécher.
Il lance le corps de Reille à l'assaut du château de Hougoumont qui couvre le flanc droit
de Wellington. Il espère ainsi attirer les réserves ennemies puis attaquer au centre avec
le corps d'Erlon. En fait, cette diversion va impliquer plus de troupes françaises que de
troupes anglaises. L'offensive d'Erlon, débute à 14 heures mais ne peut déboucher. Deux
brigades de cavalerie anglaises qui mènent une trop audacieuse contre-attaque sont
néanmoins anéanties. L'arrivée des Prussiens à l'est oblige Napoléon à détacher un
corps d'armée pour les contenir.
Au même moment, Ney interprète comme un début de retraite le mouvement des
troupes anglaises qui se mettent à l'abri de feux de l'artillerie française. Il lance la
cavalerie française dans une série de charges qui se brisent contre les carrés anglais. Les
pièces anglaises, plusieurs fois abandonnées par leurs servants sont à chaque fois laissées
intactes après le reflux des cavaliers français. Vers 17 heures 30 la cavalerie française est
détruite.
Pendant ce temps, la pression prussienne s'accroît et il faut l'intervention de la Jeune
Garde pour rétablir la situation. Napoléon pense néanmoins qu'il est encore possible de
remporter la victoire sur Wellington dont le centre commence à céder sur la gauche,
avec la prise de la ferme de la Haie-Sainte. Une contre-attaque maladroite, menée par le
prince d'Orange, ouvre alors une brèche dans les lignes alliées. Napoléon réagit trop
tardivement et l'engagement de la Moyenne Garde, vers 19 heures 30, tourne au
désastre. L'absence de cavalerie se fait durement sentir.
La déroute de la Garde et l'arrivée des Prussiens achèvent de désorganiser l'armée
française qui se débande. Seule la Veille Garde conserve sa cohésion et s'avère capable
de protéger le repli de l'Empereur et d'une partie de l'armée.
Grouchy engage l'arrière-garde prussienne à Wavre en fin de journée, mais il est déjà
trop tard.
Particularités du jour
Ce sont sans doute les charges de cavalerie lancées par le maréchal Ney sur le centre
droit de Wellington, en vue de briser les carrés anglais, au milieu de l’après-midi, qui
atteignent le sommet de la violence. Plus de 5 000 cavaliers vont d’abord à l’attaque, à la
tête des cuirassiers de Kellermann ainsi que des dragons et des grenadiers à cheval de la
Garde. A trois reprises, son cheval est tué sous lui. Aucune des quatre charges, menées
par 10 000 sabres au total, ne parviennent toutefois à rompre les lignes anglaises.
Le général de brigade Cambronne commandait le dernier carré de la Veille Garde. Les
Anglais lui proposent alors de se rendre avec les hommes qui lui restent (environ 150).
Ardent bonapartiste, la légende veut qu'il ait répondu " la garde meurt mais ne se rend
pas " ou " la garde sait comment mourir mais pas comment se rendre ". En réalité il
aurait tout simplement répondu " merde ". Blessé à la tête, il tombe inconscient et est
fait prisonnier dans la nuit.
Par la suite Cambronne devient royaliste et se marie avec une noble anglaise. Il refusera
alors toujours de confirmer l'une ou l'autre version de cette réplique devenue célèbre.
Attaque de l’infanterie prussienne à Plancenoit.