Lire un conte à haute voix

Lire un Conte à haute-voix
Fiche-atelier de Michel Maraone
Objectifs du stage "lecture à haute voix"
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Donner l'envie de lire.
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Travailler sur l'imaginaire, qui est la base de la créativité, qui est la base de l'intelligence.
L'enfant (ou l'auditeur/lecteur) n'est plus un consommateur (la télé) mais acteur de son
propre imaginaire.
LA VOIX
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Le débit de la voix : ralenti pour laisser le temps au public de comprendre.
L'articulation : accentuée pour éviter les confusions de mots.
L'intonation : la "théâtralisation" : pseudo incarnation des personnages ; mettre de la "couleur".
Les respirations : ponctuations de la littérature.
LE PUBLIC
- Le regard au public : le public se sent concerné, nous nous adressons à lui. Regarder le public en
lisant nécessite de connaître l'histoire. La parfaite connaissance de l'histoire permettra également
de ménager les rebondissements, le suspense et autres rouages du récit.
- L'entraînement (les répétitions) : lire au moins dix fois l'histoire. Lorsqu'on connaît le récit une
remémoration de trois à cinq lectures est nécessaire.
- Le choix du répertoire : Les histoires bien comprises auront davantage d'impacts sur l'envie de lire
ultérieurement (bibliothèque verte). Attention aux éditions qui se préoccupent surtout de vendre,
qu'au public ciblé. Nous avons trop tendance à surévaluer les capacités des enfants.
QUE FAIT-ON DES ILLUSTRATIONS ?
1) Lire sans montrer les illustrations : l'enfant va se créer ses propres images ; il travaillera sur son
imaginaire, sur sa créativité. Il ne sera plus consommateur des images proposées.
2) Deuxième lecture avec illustrations : nous relisons ou narrons l'histoire en montrant les
illustrations dans le" but de faire prendre conscience à l'enfant que les illustrations ne correspondent
pas à son imaginaire. Si l'enfant s'est créé ses propres images, il sera souvent déçu par les images
proposées, au même titre que nous sommes, la plupart du temps, déçus par les films dont nous avons
lu le roman (idem pour sa propre voix). Il est possible de repérer un enfant qui ne s'est pas créé
d'image : imaginaire très pauvre. Il est intéressant de travailler sur l'imaginaire :
- "Il était une fois des lutins..."
- "Comment imaginez-vous ces lutins ?..." Etc.