Le Roller Skating
Transcription
Le Roller Skating
Le Roller Skating Née en 1910, la Fédération Française de Roller-Skating s'est installée à Bordeaux, en Gironde, à proximité du Centre National d'Entraînement, implanté au CREPS AQUITAINE, à Talence. La Fédération Française de Roller Skating a reçu délégation de pouvoir du Ministère de la Jeunesse et des Sports pour la gestion de toutes les disciplines du patinage à roulettes. La Fédération Française de Roller-Skating est affiliée au Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), à la Fédération Internationale de Roller-Skating (FIRS) et bénéficie de la reconnaissance du Comité International Olympique (CIO). Roller de vitesse Le roller de vitesse (ou course en roller) est un sport consistant à parcourir différentes distances (de 100 m à plus de 100 km) le plus rapidement possible. Les courses de roller de vitesse se pratiquent sur piste, circuit ou route. Les types de courses sont inspirés de l'athlétisme et du cyclisme. Les courses sont individuelles (contre la montre) ou collectives, elles engagent dès lors de quatre à plusieurs milliers de patineurs. Les compétitions majeures sont la World in line cup (coupe du monde des marathons en roller) et les championnats du monde de vitesse. Matériel La chaussure du roller de vitesse est une version très spécialisée du roller classique, elle est constituée d'une coque en composite carbone ou fibre de verre, recouverte d'un revêtement en cuir ou synthétique. Pour obtenir les meilleures performances, la chaussure doit s'ajuster au plus près de la forme du pied, aussi les chaussures de vitesse sont souvent thermoformables (elles peuvent être partiellement modelées pour mieux se conformer à l'anatomie du patineur), ou directement produites à partir de moulages des pieds de l'athlète, pour un coût nettement supérieur à celui d'un patin de série. La platine est constituée d'un alliage à base d'aluminium, et peut recevoir, selon les modèles, de 4 à 5 roues d'un diamètre de 80 à 110 mm. Les règlements internationaux interdisant un train roulant de plus de 50 cm (de l'extrémité de la roue avant à l'extrémité de la roue arrière). Ces dernières années ont vu l'augmentation progressive du diamètre des roues, passant de 80 mm à 84 mm, puis à 100 mm, et enfin 110 mm. La tendance actuelle chez l'élite internationale est aux platines à quatre roues de 100 à 110 mm, mais on peut trouver chez les compétiteurs un large éventail de configurations, allant de cinq roues de 80 mm, à cinq roues de 90 mm, en passant par des montages de trois roues de 100 mm avec une roue de 84 mm ou 90 mm. Les roues de vitesse sont plus dures que les roues de loisir. Plus le revêtement est lisse et plus les roues employées sont dures. Ordinairement, on choisit pour les marathons des duretés de l'ordre de 83A à 86A, les compétitions sur piste ou en indoor permettant d'user de roues audelà de 88A. Indépendamment de la dureté, les roues sont généralement conçues pour un emploi spécifique, présentant une combinaison de roulage, accroche et résistance à l'usure, propre à chaque surface. Quant aux roulements, il en existe deux formats, les roulements traditionnels (type 608) et les micro-roulements (type 688). Le second modèle présente l'avantage d'un poids réduit. Technique La technique du roller de vitesse est similaire à celle du patinage de vitesse sur glace, consistant en de longues poussées latérales, ainsi que des pas croisés pour les prises de virages. Cependant, dans les années 90, le patineur américain Chad Hedrick introduisit une nouvelle technique appelée double-poussée. Ce mode de patinage ajoute à la technique classique une phase supplémentaire de poussée vers l'intérieur qui en accroît le rendement. La plupart des patineurs de niveau international ont très progressivement adopté la doublepoussée, avec plus ou moins de succès. Les virages sont plus difficiles à aborder avec des rollers de vitesse qu'avec des patins de loisir du fait de l'étendue de la platine ou de la taille des roues, impliquant un plus grand encombrement ainsi qu'une plus grande longueur de roues au sol, et donc une moindre maniabilité. Compétitions Marathons et longues distances En France, les courses les plus populaires sont les marathons (épreuves de plus ou moins 42 km) de la French in line cup. Au niveau international, il existe aussi un important circuit de marathons en roller, la World in line cup, qui donne lieu à des épreuves extrêmement disputées et très fréquentées (marathons deSéoul, Paris, Zürich, Berlin, Suzhou - Chine, etc.), où s'affrontent de grandes équipes sponsorisées. Ces circuits de compétitions sont déclinés partout en Europe en coupes nationales des marathons, telles que les Swiss Inline Cup, Austrian Inline Cup, Italian Inline Cup, Univé World on Wheels (Pays-bas), Sverige Inline Cup (Suède) ou Korean Inline Cup. Quelques classiques des courses rollers en France et dans le monde La Trans'roller, très belle compétition se déroulant dans le massif jurassien, au départ de Pontarlier. Les 24 heures du Mans roller, course par relais sur le mythique circuit moto du Mans. À la fois compétition sportive exigeante et fête populaire ouverte à tous. Cette épreuve attire chaque année 600 équipes, pour un total de près de 6 000 participants. Le marathon d'Engadin, à Saint-Moritz, en Suisse, réputé le plus rapide du monde, avec une moyenne atteignant 50 km/h, et une longue descente où les meilleurs patineurs approchent des 100 km/h. Le décor de la course est magnifique, et le nombre de participants, près de 5 000, participe au prestige de l'épreuve. La One Eleven, à Saint-Gallen, Suisse. Un superbe circuit de 111 km, pour de solides rouleurs. Le marathon d'Incheon, en Corée, grande course sur le littoral coréen, 11 000 participants. Aux États-unis, la fameuse course Athens to Atlanta (140 km de ville à ville), une des plus éprouvantes épreuves du monde. Piste et indoor On pratique également des courses sur des pistes spécifiques au roller de vitesse, et sur des anneaux « routiers ». Chaque année se déroulent des championnats nationaux et mondiaux sur piste et route. Ces événements ne sont pas sponsorisés. Les pistes sont des circuits fermés de 150 à 400 m de circonférence. Le sol peut en être incurvé ou incliné afin de faciliter les virages. À la différence de l'Europe, les pistes sont rares aux États-unis, et les courses se déroulent le plus souvent en indoor, sur des rinks, dont le revêtement est du parquet de bois plastifié. Les rinks font en général 100 m de circonférence, les courses y sont très techniques. Les formats de course les plus fréquents sont les suivants : - course en ligne : course traditionnelle, le vainqueur est celui qui passe la ligne d'arrivée le premier ; - course à élimination : à chaque tour de piste, on élimine le dernier patineur du peloton, les premiers et derniers tours se font généralement sans élimination, la fin de l'épreuve est donc une course en ligne avec un nombre réduit de compétiteurs (5 ou 6) ; - course à points : à chaque tour de piste, on attribue des points aux trois premiers patineurs à passer une ligne, le vainqueur est désigné par le total des points accumulés ; - course en relais à l'américaine : course par équipe de trois ou quatre patineurs, les relais s'effectuent en poussant son coéquipier pour lui donner une impulsion de départ ; - course contre la montre : épreuve individuelle où l'on doit parcourir une distance fixée dans le temps le plus court possible, il existe aussi des contre la montre par équipe. Tactique Les tactiques employées pendant les marathons en roller de vitesse s'apparentent à celles du circuit cycliste. Le phénomène d'aspiration étant plus marqué encore en roller qu'en cyclisme, les patineurs forment des pelotons derrière un patineur de tête, épargnant ainsi leurs forces. Il est d'usage que la tête de peloton change régulièrement pour maintenir un train régulier, et ne pas imposer trop d'effort au même patineur. Il est considéré comme antisportif de ne jamais participer au relais. Les membres d'une équipe ont souvent un rôle prédéterminé pour une course. Certains auront pour objectif de fatiguer le peloton en lançant des attaques successives. D'autres doivent mener des échappées, ou ralentir les adversaires pour permettre à une échappée de réussir. Enfin, on désigne un leader qui devra être protégé pendant la course, ne prenant pas de relais, afin qu'il ne fournisse aucun effort susceptible de le fatiguer avant le sprint final. Randonnée en roller La randonnée est la pratique la plus répandue des usagers du roller. Elle consiste en de simples promenades, sans esprit de compétition, le plus souvent en milieu urbain, mais aussi à la campagne le long de pistes cyclables, voire sur les routes quand il n'existe pas de voies aménagées. La grande randonnée en est une variante extrême qui consiste à parcourir d'importantes distances de ville à ville, en un ou plusieurs jours. Quand le parcours s'effectue en un temps réduit (quelques jours au plus), on l'appelle aussi raid en roller. Depuis le début du siècle, quelques patineurs ont ainsi traversé le monde. Ces dernières années, cette pratique a connu un certain développement, particulièrement en France. La plupart des pratiquants de la randonnée en roller évoluent seuls ou en petits groupes, néanmoins, depuis le milieu des années 1990, les randonnées populaires rassemblant plusieurs milliers de participants connaissent un succès croissant dans les grandes villes. Historique des randonnées populaires À l'origine, de telles randonnées rassemblaient un petit nombre de patineurs motivés, certains soirs de semaine, en particulier à Paris, où la première association de randonneurs à roller a vu le jour. Le succès de la formule a suscité des émules dans d'autres villes, puis le mouvement s'est structuré, indépendamment des instances officielles du roller sportif. Organisation des randonnées populaires Les randonnées encadrées le sont généralement par des bénévoles, que l'on appelle couramment staffeurs (anglicisme). Ils sont identifiables à leurs tee-shirts ou chasubles de couleur vive (jaune canari à Paris). Un véhicule motorisé peut également accompagner la randonnée pour une meilleure signalisation. Pour que la randonnée se déroule dans de bonnes conditions, l'encadrement bloque les voies latérales le temps que l'ensemble des patineurs passe, ce qui engendre parfois des conflits avec les automobilistes. Les équipes les plus organisées disposent d'un équipement de communication dédié (talkie-walkie) pour maintenir la cohésion du cortège. Les principaux risques se situent dans le passage de ronds-points dans lesquels il faut bloquer tous les véhicules afin d'assurer la sécurité des randonneurs. La signalisation des dangers au sein du groupe se fait par tous les participants en levant les mains : une main levée signale un danger/obstacle du même côté ; les deux mains levées signalent un ralentissement ou un danger devant ; les deux mains levées et croisées au-dessus de la tête demandent un arrêt immédiat. Par habitude, lors de randonnées importantes, un espace est réservé sur la gauche du groupe pour permettre aux staffeurs de remonter la randonnée. Dans le cadre de randonnées déclarées, les patineurs doivent rester sur la chaussée et ne pas emprunter les trottoirs ni la voie en contre-sens. L'encadrement peut, lorsqu'un accord a été conclu avec les autorités, disposer d'une escorte policière. Avant toute chose, il faut prévoir le parcours qui sera effectué. Cette prévision se fait généralement sur carte, mais peut parfois être effectuée directement sur le terrain. Une reconnaissance préalable permet de vérifier que les difficultés rencontrées ne se transformeront pas en danger lors du passage du cortège. Il faut également vérifier régulièrement les travaux pour être sûr que les routes ne seront pas coupées. Les associations qui organisent les randonnées sont responsables légalement et pénalement du cortège et des personnes qui le compose. Il est donc nécessaire pour celles-ci de contracter une assurance. Comme ces manifestations impliquent le déplacement d'un grand nombre de personnes, il est nécessaire de prévenir les autorités : il faut contacter toutes les mairies des communes traversées, les préfectures des départements. Il faut aussi penser à contacter la police et/ou la gendarmerie en fonction des zones traversées. Un délai pouvant aller jusqu'à un mois à l'avance est nécessaire pour faire ces demandes. Roller in line hockey Le roller in line hockey (aussi appelé RILH, in line hockey ou roller hockey) est une des disciplines de hockey en patin à roulettes. Il se pratique avec des patins aux roues alignées. Au niveau français, c'est la plus récente des disciplines de la Fédération Française de Roller Skating (FFRS) où elle dispose d'un comité national. Elle est reconnu discipline de Haut Niveau par le Ministère des Sports. Le but est de mettre le palet dans la cage des adversaires. C'est un sport physique, stratégique et collectif mais, à la différence du hockey sur glace, les charges sont interdites. Origine : En Amérique du Nord, le hockey sur glace, très populaire, se jouait vraisemblablement dans la rue dès le début du 20ème siècle. La vague du roller des années 1990 a sans doute donné l'idée aux passionnés de hockey de créer un sport permettant de jouer sans besoin de patinoire. Le sport arrive en France lors du premier open de france de Street-hockey, organisé par la Fédération en 1993. 50 clubs sont crées et affiliés à la Fédération qui décide donc de créer, en 1995, un championnat de France. Matériel La crosse est constituée d'un manche terminé par une partie incurvée, plus large et plus plate. La crosse est constituée soit de bois, soit de carbone, soit d'aluminium, soit de plastique ... Le palet est un cylindre d'environ 2,5 cm de haut et de 7,62 centimètres de diamètre, légèrement rebondi en son centre ou munis de pastilles de roulement. Les bons palets sont fabriqués de manière à rester toujours couchés sur le sol et à ne pas rouler sur leur tranche. Les rollers de hockey ne possèdent pas de frein. La platine en métal est courte et accueille 4 roues au profil rond. Les roues sont parfois de tailles différentes (roues arrière de plus grand diamètre que les roues avant, avec 2 ou 3 diamètres de roues par patins), ou alors le patin est légèrement incliné. Une telle configuration qui allie résistance, rigidité et maniabilité permet de brusques changements de direction et des arrêts brutaux. La chaussure montante est dure afin de protéger des coups de crosse, du palet et d'assurer un bon maintien de la cheville. Les rollers de gardien peuvent avoir 5 roues, plus petites et plus dures, pour une meilleure stabilité debout et une mise au sol rapide pour les arrêts, particulièrement de type "papillon". Les différents éléments de protection sont essentiels afin de se protéger des coups de crosses involontaires, des tirs de palet et des chutes. L'équipement des joueurs est constitué : • • • • • • • des jambières (obligatoires) qui protègent du haut du pied jusqu'au genou inclus. Elles protègent des coups de crosse, des jets de palets et des chutes. une coquille qui protège essentiellement du palet et des crosses (obligatoire pour les hommes uniquement). des gants (obligatoire) qui possèdent une large ouverture pour permettre de plier le poignet. Le pouce doit contenir une tige rigide pour protéger des chutes. un casque (obligatoire) avec une grille, une visière ou rien. des coudières (obligatoire) qui protègent des chutes et des coups de crosse. une culotte (facultatif) qui protège le coccyx, les cuisses et les hanches. un protège dents (facultatif mais recommandé si le casque n'a ni visière intégrale ni grille). L'équipement du gardien est constitué : • • • • • • • des bottes d'une culotte protégeant les cuisses, les fesses, le coccyx et les hanches d'un plastron protégeant le ventre, le torse et les bras d'un masque d'une mitaine qui est un gant en cuir possédant une "poche" pour attraper le palet en l'air ou le bloquer au sol. d'un bouclier qui est un gant en cuir protégé par une plaque rectangulaire rigide, permettant de tenir la crosse. d'une crosse qui est plus courte que celles des joueurs et dont la moitié inférieure est plus large (largeur du palet) Les tenues sont composées d'un pantalon long et d'un maillot à manches longues. Le numéro du joueur doit y être inscrit et être compris entre 00 et 99. Toutes les protections doivent être placées sous la tenue, à l'exception du casque, des gants et des bottes du gardien. Terrain • • • • • • • Les dimensions d'un terrain de Roller In Line Hockey varient entre 40 x 20m et 60 x 30m (mais respectent toujours le ratio 1/2). Les angles du terrain doivent être arrondis (3m étant l'idéal). Le terrain doit comporter des marquages conformes. Les cages doivent être rectangulaires, en acier, d'une hauteur interne de 105 cm, d'une largeur interne de 170 cm et de couleur rouge vive. Le terrain est entouré par des balustrades de 1,06m. Le terrain peut posséder un revêtement spécialement étudié pour le Roller In line Hockey , qui permettra aux roues en polyuréthane d'adhérer parfaitement, et de réaliser de fortes accélérations. Le sol doit être rigide et le plus lisse possible pour obtenir une bonne glisse du palet (pesant de 100 à 120 g et pouvant dépasser la vitesse de 150 km/h lors des tirs puissants). En France, les terrains sont en moyenne de l'ordre de 40 x 20m et sont souvent partagés au sein de salles omnisports. De fait on trouve peu de surfaces « parfaites », mais des terrains recouverts de résine de type Taraflex, du parquet, ou encore du béton peint très lisse. Ces surfaces sont tout de même très adhérentes et le palet peut glisser rapidement. Règles A chaque match, deux arbitres doivent être présents sur le terrain. Ils doivent assurer la protection des joueurs en faisant respecter les règles. En France, contrairement au hockey sur glace, il n'y a pas de hors-jeu. En revanche le hors-jeu existe dans certains pays comme la Belgique. Les charges corporelles sont interdites, contrairement au hockey sur glace. Un joueur ou la crosse d'un joueur adverse ne peut pas être présent dans la zone du goal sans le palet. Il s'agit d'un sport collectif de glisse, très rapide, se jouant avec un palet, opposant deux équipes de 5 joueurs présents en même temps sur le terrain (1 gardien de but et 4 joueurs de champs). Une équipe peut comprendre au total 16 joueurs(14 joueurs et 2 gardiens) pouvant se remplacer à tout moment. Le match comprend, en Senior (divisions nationales) 2 périodes de 25 minutes effectives, avec une mi-temps de 10 minutes. • Le goal possède un statut particulier. En effet, s'il commet une faute il ne peut être directement sanctionné par une exclusion. Un joueur de l'équipe sera exclu à sa place. Suivant la gravité de la faute, l'exclusion sera plus ou moins longue. Le joueur exclu devra alors se mettre à côté du terrain et pourra rentrer, une fois le temps écoulé, lors du prochain arrêt de jeu. Les exclusions sont courantes et dépendent de la gravité de la faute. Rink hockey Le rink hockey est une des disciplines de hockey en patin à roulettes. Il se pratique avec des patins traditionnels plus communément appelés quads. Apparu en 1877, ce sport collectif constitue la plus ancienne discipline de la Fédération française de roller-skating où il dispose d'un comité national. D'abord dominé par les anglo-saxons, le rink hockey est actuellement extrêmement populaire dans les pays latins. Espagne, Portugal, Italie, et Argentine sont les maîtres qui font de cette spécialité un sport professionnel attirant des foules passionnées. Matériel Joueur de Rink-Hockey Les patins (quads) doivent avoir des roues avant d'un diamètre d'au moins 3 cm et peuvent comporter une butée frein à l'avant, non métallique et ne dépassant pas de 5 cm de la pointe de la chaussure. La crosse ou stick doit pouvoir passer à l'intérieur d'un anneau de 5 cm de diamètre. Souvent de bois, sans renforcements métalliques, comportant ou non des bandages ou ligatures de toile, elle doit mesurer de 0,90 mètre à 1,15 mètre. Son poids maximal est de 500 g. Les deux faces de la palette (partie recourbée) sont planes. La balle, de couleur unie, à une circonférence de 23 cm et pèse 155 g. L'équipement des joueurs comporte des gants, genouillères, protège-tibias et coquille. La protection du gardien de but est plus complète : jambières, coquille, plastron, coudières, gants spéciaux, maillot flottant matelassé et casque. Terrain Le terrain est une surface plane et unie mesurant de 36 mètres à 44 mètres de long sur une largeur de 18 mètres à 22 mètres. Les coins du terrain sont arrondis formant un demi-cercle de 1 mètre de diamètre. La piste est entourée par une barrière d'au moins 0,20 mètre de haut et de 1 mètre de haut dans les matchs internationaux. Le sol peut être en béton, résine, plancher ou même marbre. Les buts ont une largeur de 1,70 mètre et une hauteur de 1,05 mètre. À l'intérieur des buts, un épais filet et une barre au ras du sol permettent d'emprisonner la balle dans les cages (auparavant, deux arbitres derrière chaque but validaient les buts). Derrière chaque but, un filet de 4 mètres de haut est dressé, (afin d'éviter que la balle ne rebondisse sur un mur et frappe un joueur). À 22 mètres du fond, des lignes "d'anti-jeu" sont peintes, que les joueurs n'ont pas le droit de franchir pour revenir dans leur camp. La surface de réparation mesure 9 mètres sur 5,40. D'un demi-cercle de 1,5 m de rayon est une zone de protection du gardien. Règles L'équipe est constituée de 4 joueurs de champ et d’un gardien de but, et autant de remplaçants. Le match comprend 2 périodes de 25 minutes effectives, avec une mi-temps de 10 minutes. La balle ne peut être jouée qu'avec la crosse et ne doit pas être soulevée à plus de 1,50 m (exception faite pour le gardien de but). À l'extérieur des surfaces de réparation, la balle ne peut pas être arrêtée avec le patin. Elle ne peut à aucun moment être shootée avec le pied (dégagement genre football). À l'intérieur des surfaces de réparation (sauf pour le gardien de but) la balle ne doit pas être touchée volontairement par une partie du corps ou du patin. Les fautes sont sanctionnées par un coup franc (direct ou indirect) ou un penalty. Le coup franc indirect est un tir effectué par un joueur contre l'équipe adverse avec la balle arrêtée à l'endroit où la faute a été commise. Le coup franc direct est tiré depuis un des deux points déterminés de la piste, tous les autres joueurs devant se trouver à cinq mètres derrière le tireur. Le penalty, accordé en cas d'infraction grave dans la surface de réparation, est un tir effectué balle arrêtée. Le gardien de but de l'équipe pénalisée, qui n'a pas le droit de s'avancer doit se placer sur sa ligne de but accroupis ; crosse au sol, tous les joueurs doivent se tenir derrière la ligne centrale. Ils peuvent se déplacer dès le coup de sifflet, car la balle se trouve dès ce moment en jeu. Depuis 2005, le tir de penalty doit s'effectuer dans un seul mouvement fluide; le joueur n'a plus le droit d'aller dribler le gardien adverse. Il doit impérativement tirer et non pas faire un tire-pousser ou un drible ! Les contacts sont interdits, contrairement au hockey sur glace, et immédiatement sanctionnés par l’arbitre. Roller artistique Le patinage artistique se pratique en individuel ou en couple. Individuel homme et individuel femme, c'est une discipline technique et acrobatique qui nécessite vitesse, puissance, précision et sens artistique. Les meilleurs patineurs enchaînent les triples sauts en combinaison. Les athlètes peuvent concourir en : - figures imposées - figures libres Chacune de ces épreuves donne lieu à un classement. Un athlète qui participe aux deux épreuves sera également classé en combiné. Les difficultés du patinage artistique résident : - pour les figures imposées : dans le suivi de cercles tracés au sol (cercles de diamètre et de forme variables), en effectuant des éléments techniques (retournements, changements de carres). Les figures imposées demandent une grande concentration et s’exécutent sans support musical. - pour les figures libres : dans l’exécution de sauts (simples, doubles ou triples), de pirouettes (assise, arabesque ou renversée), de suite de pas. Toutes ces difficultés doivent, bien sûr respecter le rythme et le tempo de la musique. Pour départager les concurrents, les juges disposent d’une cotation allant de 0 à 10 avec dixièmes pour attribuer une note " A " dite technique et une note " B " dite artistique. Pour la première fois, une française, Laure Bourguignon, est devenue Championne d'Europe en 1996 et a obtenu la même année une troisième place au mondial en combiné. Particulièrement spectaculaires, les couples artistiques produisent d’impressionnantes réalisations par les portés à bout de bras, les sauts lancés, les spirales et les pirouettes combinées. Si le patinage par couple recueille un grand succès auprès du public, il reste néanmoins la spécialité la moins pratiquée dans le monde, car très contraignante. En plus d'un bon niveau technique solo, les patineurs doivent avoir des qualités physiques exceptionnelles qui allient force, vitesse, détente, nécessaires dans l'exécution des éléments techniques. Les athlètes concourent en figures libres uniquement qui donne lieu à un seul classement. Les difficultés spécifiques au couple artistique sont : - les portés : le niveau de difficulté résident dans le nombre d'appui, le nombre de position, le nombre de tours, la sûreté et la stabilité des deux partenaires. - les sauts lancés : pour les différencier on observe l'appel du saut, et la réception de la partenaire tenue ou non. Les champions du monde détiennent le record de la quadruple rotation en présentant le quadruple twist lutz, en compétition officielle. - les spirales : cet exercice est possible en carre dehors ou dedans, avant ou arrière. Seule la partenaire prend la position horizontale, et la carre, et doit avoir la tête le plus près du sol. Le partenaire est en pivot fléchi et stable. - les pirouettes de couple : nombreuses ont les variété des pirouettes de couple. La plus spectaculaire s'appelle la pirouette impossible assise. Tandis qu'il effectue une pirouette arabesque, le partenaire porte dans ses bras sa partenaire en position horizontale, puis descend en position assise, tout en conservant son équilibre et sa vitesse de rotation. Pour déterminer le niveau de prestation du couple, il convient d'apprécier : - la synchronisation du couple dans la réalisation des éléments techniques, le déplacement et la chorégraphie. - la vitesse de déplacement dans les prises d'élan et de mouvement ou rotation dans les exécutions techniques. - la stabilité par rapport à la prise de risque : les gainages des deux partenaires durant l'élévation et les rotations des portés ou dans l'exécution des sauts lancés. La surabondance d'un élément technique est considéré comme une faute. Pour noter l'impression artistique, le jury tient compte de : - l'interprétation du rythme et du tempo, - l'impression d'aisance et de confiance affichée par les deux partenaires, - la conception harmonieuse et créatrice de leur prestation. Roller acrobatique Le roller acrobatique (ou « freestyle skating » en anglais) constitue une des disciplines de la Fédération Française de Roller Skating (FFRS). Son développement et sa promotion sont assurés par la Commission Nationale de Roller Acrobatique, organe interne de la FFRS. Il regroupe un ensemble de spécialités du roller. On trouve : • le slalom : il se pratique à l'aide de cônes, qu'il faut franchir en faisant des figures. Le slalom est lui même divisé en plusieurs sous-spécialités: o le speed slalom ou slalom vitesse : le but du speed est de passer un nombre défini de plots le plus rapidement possible. En compétition, il faut slalomer 20 plots, espacés de 80 cm le plus vite possible. o le style slalom ou slalom figure : en style, on recherche la variété des figures, la chorégraphie et la technique. Le style slalom se pratique de nos jours sur un terrain plat, avec des rangées de 20 plots espacés de 1,20 m, 80 cm et 50 cm. o le slalom par équipe : même chose que le style slalom, mais pratiqué à plusieurs. Il fut très pratiqué en Europe fin des années 90 et est très développé en Asie et plus particulièrement en Corée. • le saut : cette spécialité se divise elle même en trois épreuves. Deux impliquent l'utilisation d'un tremplin droit, la dernière se pratiquant sans celui-ci. o le high jump : le but est de sauter au dessus d'une barre que l'on monte au fur et à mesure. Le record du monde est établi à 2,73 m par Hakim Nait-Chalal de Paris sur un tremplin fédéral français de 60 cm. o le style jump ou saut figure : il faut réaliser un maximum de figures, le plus haut, le plus loin et le plus technique possible. o le free jump ou hauteur pure : même chose que le high jump mais sans tremplin. Le record de France est actuellement établit à 1,60 m par Khaled Hassan de Nice. • le roller agressif est constitué de ce que l'on appelle couramment: o le street : il s'agit d'enchaîner un ensemble de figures aériennes et glissées sur une structure appelée skate park (ensemble de modules type plans inclinés, courbes, curbs, rails, walls,...). o la rampe (ou « half pipe » en anglais) : sorte de grand U dans lequel le patineur évolue. On retrouve des mini-rampes, des middle-rampes ou des maxi-rampes. L'aggressif L'aggressif : c'est une discipline où l'on se sert, au contraire de la randonnée, de rollers à petites roues afin que la platine soit le plus près possible du sol. Les slides ou grinds sont une pratique qui consiste à glisser sur une barre en métal (comme par exemple le coping d'un bowl ou bien half pipe ou encore sur une rampe d'escalier). Le grind peut etre effectué sur le coin d'un mur en béton ou en ciment, il suffit d'y appliquer une couche de cire (paraffine si possible). Le slide peut s'effectuer de nombreuses manières, la personne peut par exemple faire glisser le roller sur pièce située entre les deux roues centrales (H-BLOCK) ou sur le bord extérieur de la chaussure appelé le soul ou le negative pour la partie intérieure. Les meilleurs patineurs arriveront à tordre leurs genoux et glisser sur la platine, il s'agira alors d'un top. Lors d'un slide, chaque pied peut prendre une position, ce qui entraîne de nombreuses combinaisons qui vont du simple soul grind au x-grind avec les jambes croisées. En général, les gens qui font de beaux slides utilisent les matériels suivants : • • • des roues de 55 mm en polyuréthane. les deux roues du milieu sont absentes ou ont été remplacée par des anti-rockers qui permettent un slide homogène. la chaussure est très souple pour pouvoir fléchir aisément les membres inférieurs. Les deux principales disciplines de roller agressif sont : • • la rampe (ou half-pipe): le but est de faire des figures de saut retours dans un grand demi-cylindre en U et des slides sur le bord du module qui est constitué d'une barre métallique (le coping). Le bowl est un derivé du half-pipe qui ressemble à une piscine. La rampe est très médiatisée par rapport au street alors qu'elle est sous-représentée dans la pratique. Aucun magazine de roller agressif de rampe n'existe. le street : en loisir, il peut se dérouler en skate park ou dans la rue comme le nom l'indique, il s'agit de trouver des obstacles et d'essayer des figures dessus. Les obstacles urbains les plus communs sont les rampes d'escaliers. Les meilleurs athlètes, effectueront des combinaisons en réalisant les slides. En compétition, le street se pratique en skate park, avec port de protections. Roller de descente La descente (downhill en anglais) est une discipline sportive qui consiste à descendre en roller une pente goudronnée sous forme de course contre la montre. Matériel Le roller en ligne s'est imposé dans cette discipline, particulièrement le roller à cinq roues (très rarement six). La pratique de la descente impose un certain nombre de règles, en particulier en ce qui concerne la sécurité. Ainsi les pratiquant utilisent-ils (outre les genouillères, coudières et protèges poignets) des équipements de protection particuliers: dorsale, casque intégral, crash pad (culotte rembourrée) et plus rarement protège-tibia et plastron. Pratiques Route ouverte : Interdite par le code de la route, c'est la pratique la plus dangereuse. Freerides : Ceux sont des routes fermées et sécurisées (bottes de pailles, matelas, filets...), où l'on pratique librement (pas de chronos), on part avec qui on veut quand on veut et au rythme qu'on veut, c'est donc un des meilleur moyens de progresser. Il existe des freerides ponctuels (Chamrousse, Le Pleynet...) ou ayant lieu plusieurs fois par ans (Climont, dampierre,). Competitions : Les compétitions de descente se déroulent sur des tracés (de 1 à 4 km en championnat de France). Les participants effectue de 4 a 10 descentes « libres » pour reconnaître la route, prendre des repères de freinages, connaître les virages, voir comment ça accroche, etc. Chacun a ensuite droit à deux runs chronométrés, le meilleur est pris en compte pour l'obtention du classement de la compétition. En fonction de sa place le participant se voit attribuer un certain nombre de points pour le classement général. La plupart des compétitions propose ensuite une épreuve de type border-cross : les riders partent par groupe de quatre. Une fois en bas les deux meilleurs sont qualifiés les deux autres éliminés et ainsi de suite jusqu'à la finale La FFRS gère également la pratique du skateboard.