Wiki - Promotion 2012

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Wiki - Promotion 2012
Contenus
Articles
Wiki
1
Wikipédia
4
Wikimedia Foundation
26
Wikimedia Commons
30
Wikisource
35
Wikibooks
44
Wikiversité
46
Wiktionnaire
47
Wikiquote
49
WikiMapia
50
Wikinews
52
WikiLeaks
53
Références
Sources et contributeurs de l’article
71
Source des images, licences et contributeurs
73
Licence des articles
Licence
75
Wiki
1
Wiki
Un wiki est un site Web dont les pages sont modifiables par les
visiteurs afin de permettre l'écriture et l'illustration collaboratives des
documents numériques qu'il contient.
Le premier wiki est créé en 1995 par Ward Cunningham pour réaliser
la section d’un site sur la programmation informatique, qu’il a appelé
WikiWikiWeb. En 2010, selon Alexa Internet, le plus consulté de tous
les wikis est l'encyclopédie libre Wikipédia[1] .
Lien pour modifier la page d'un wiki
Le terme « wiki »
Le mot « wiki » signifie « rapide » en hawaïen[2] . Il a été choisi par
Ward Cunningham lorsqu'il créa le premier wiki, qu'il appela
WikiWikiWeb. Il utilisa le terme « wiki wiki », un redoublement qui
signifie « très rapide », « très vite » (« wiki » se traduit par « quick » en
anglais, et le redoublement apporte une accentuation du terme[3] ), car
c'est le premier terme hawaïen qu'il apprit, lorsqu'il dut prendre un bus
à la sortie de l'aéroport, et qu'à la création de son site il voulait un
terme amusant pour dire rapide. Dans l'url du site apparaissait
uniquement le terme « wiki », ce qui a probablement poussé les
visiteurs à l'appeler ainsi[3] .
Le journal The Economist fait remarquer que le mot wiki peut être vu
comme l'acronyme de « What I Know Is » (littéralement : « Ce que je
sais est » ou « Voici ce que je sais »)[4] .
Signalisation Wiki Wiki à l'aéroport international
d'Honolulu
Fonctionnement technique
Un wiki fonctionne grâce à un moteur de wiki : c'est un logiciel installé sur le système hôte du site web.
Identification des visiteurs
Un wiki n'est pas forcément modifiable par tout le monde ; on peut exiger que les visiteurs s'inscrivent avant d'être
autorisés à modifier les pages. Dans le cas des wikis qui sont complètement ouverts au public, diverses procédures
techniques et sociales sont mises en œuvre pour limiter et annuler les modifications jugées indésirables.
Lorsqu'un wiki autorise des visiteurs anonymes à modifier les pages, c'est l'adresse IP de ces derniers qui les identifie
; les utilisateurs inscrits peuvent quant à eux se connecter sous leur nom d'utilisateur.
Modification des pages
On accède à un wiki, en lecture comme en écriture, avec un navigateur web classique. On peut visualiser les pages
dans deux modes différents : le mode lecture, qui est le mode par défaut, et le mode écriture, qui présente la page
sous une forme qui permet de la modifier. En mode écriture, le texte de la page, affiché dans un formulaire web,
s'enrichit d'un certain nombre de caractères supplémentaires, suivant les règles d'une syntaxe informatique
particulière : le wikitexte, qui permet d'indiquer la mise en forme du texte, de créer des liens, de disposer des images,
etc. Le wikitexte a été conçu pour que les fonctionnalités les plus courantes soient faciles à assimiler et saisir[5] .
Seules les informations générales de navigation servant de modèle à la structure de la page ne sont pas modifiables.
Wiki
2
Quelques wikis proposent, au lieu du wikitexte, une interface d'édition WYSIWYG, citons par exemple Confluence
et XWiki.
Liens et création de pages
Les wikis favorisent la création d'hyperliens en simplifiant l'écriture et en n'imposant aucune contrainte
organisationnelle. Ainsi, chaque page web contient de nombreux liens qui la relient à d'autres pages, sans structure
hiérarchique apparente. Il existe des fonctionnalités pour classer, ou plus précisément retrouver les pages, mais elles
ne sont pas indispensables. Le wiki devient donc un foisonnement de pages mises au même niveau et reliées les unes
aux autres selon la logique propre au contenu de chacune d'entre elles.
Originellement, les wikis utilisaient des MotsWiki (comme « CompteUtilisateur ») pour générer automatiquement
des liens vers d'autres pages. Certains wikis ont des règles syntaxiques distinctes pour la création de liens, à
l'exemple de MediaWiki où l'on emploie les crochets. L'apparence des liens (par exemple leur couleur) varie selon
qu'ils mènent à une page existante ou à une page encore inexistante que l'utilisateur a, toutefois, la possibilité de
créer.
Suivi des modifications
Certains wiki permettent à un contributeur enregistré de suivre l'évolution d'une page, ou les contributions d'une
personne en particulier, ou toutes les créations de page par exemple. Ces suivis permettent de réagir rapidement à des
actes de vandalismes, ou de spam.
Historique
L'accessibilité à un grand nombre de gens à la modification de la page rend nécessaire l'existence d'un historique de
ces modifications, ce qui permet de réparer les vandalismes[5] ,[2] . L'historique indique généralement la date de la
modification, et le nom, ou l'adresse IP, de son auteur, ce qui permet d'en discuter avec lui. Il permet alors également
le respect du droit d'auteur en gardant une trace de tous les auteurs d'un article.
Aspects sociaux
Histoire de la WikiSphère
Ayant évolué à partir des premiers modèles, tel que le Portland Pattern Repository, les wikis ont d'abord connu une
phase d'exploration logicielle jusque vers 1999. De 2000 à 2005, il y a une succession de tentatives dans la «
TerreWiki francophone », ou WikiSphère[6] , qui apportent chacune leur lot d'innovations. Le serveur Crao Wiki
apparaît en 2003, et s'attribue la tâche de répertorier les usages en cours sur les wikis, et de définir des normes. Cette
activité se poursuivra essentiellement jusqu'en 2007, avec les deux autres « wikis sur le wiki »: MeatBall Wiki et
Community Wiki. Ce travail hybride d'observation et de définition de normes donnera notamment lieu à des examens
historiques de l'histoire de la wikisphère francophone ou à une polémique sur la valeur sociale de l'outil wiki et ce
que l'on peut en attendre, un des intervenants majeurs de l'époque ayant établi dix points[7] par lesquels l'outil wiki
échoue à atteindre son but, critique qui reste à maints égards pertinente en 2008. À partir de 2007, la nécessité de
définir des normes wiki semble devenir moins pertinente du fait d'une relative standardisation des pratiques.
Wiki
3
Fonctionnement humain
Lorsqu'une page est modifiée, les contributeurs réguliers qui suivent les évolutions de cette page peuvent vérifier et,
si besoin, corriger ou compléter la modification effectuée. Ainsi, les actes de vandalisme, le spam et les divers
détournements peuvent être rapidement détectés et annulés.
Le logiciel dispose de diverses fonctions et d'un système de gestion des droits d'utilisation de ces fonctions. Ainsi, les
utilisateurs d'un site web écrit avec un wiki peuvent être répartis en différentes familles ayant chacune accès à tout ou
partie des fonctions du logiciel.
Notes et références
(en) Personnel de rédaction, « Alexa Top 500 Global Sites (http://www.alexa.com/topsites) », Alexa Internet, 2010. Consulté le 17 mai
2010 (Classement des 500 sites Web les plus visités selon Alexa)
[2] http:/ / www. journaldunet. com/ 0308/ 030811wiki. shtml
[3] http:/ / c2. com/ doc/ etymology. html
[1]
(en) Personnel de rédaction, « The wiki principle », dans The Economist, 20 avril 2009 [ texte intégral (http://www.economist.com/
surveys/ displaystory. cfm?story_id=6794228) ( le 17 mai 2010) ]
[5] http:/ / www. 01net. com/ article/ 276689. html
[6] Selon Wiki.Crao.net (http:/ / wiki. crao. net/ index. php/ WikiSphère)
[7] « De la supercherie wiki » (http:/ / pagesperso-orange. fr/ cyber-marxiste/ gestation/ DEL2. html), critique du principe wiki en dix points
[4]
Voir aussi
Articles connexes
•
•
•
•
Wikipédia
WikiWikiWeb, le premier wiki
Liste de logiciels wiki
WikiNode
Liens externes
• (fr) Catégorie wiki (http://www.dmoz.org/World/Français/Informatique/Internet/Wiki/) de l’annuaire
dmoz
• (en) WikiMatrix (http://www.wikimatrix.org/), comparateur de wikis
• (en) wikipatterns.com (http://www.wikipatterns.com/) les modèles de comportements sur un wiki
Bibliographie
• Jérôme Delacroix, Les wikis. Espaces de l'intelligence collective, M2 Éditions, Paris, 2005. (fr)
Wikipédia
4
Wikipédia
Logo de Wikipédia
URL www.wikipedia.org [1]
Slogan L'encyclopédie libre
Commercial Non
Type de site
Encyclopédie en ligne
Langue(s) Multilingue
[2]
(267 langues en janvier 2010 )
Inscription
Créé par
Facultative
Jimmy Wales, Larry Sanger
Lancement
15 janvier 2001
État actuel
En cours
Wikipédia est une encyclopédie multilingue, universelle, librement diffusable, disponible sur le Web et écrite par les
internautes grâce à la technologie wiki. Elle a été créée en janvier 2001 et est devenue un des sites Web les plus
consultés au monde[3] . Elle est hébergée par une fondation américaine, la Wikimedia Foundation. Les mêmes
principes fondateurs sont partagés par toutes les différentes versions linguistiques, mais les pratiques d'écriture sont
convenues indépendamment par les internautes pour chacune d'elles.
Lors du 5e symposium international sur le journalisme en ligne, Jonathan Dee du New York Times[4] et Andrew Lih[5]
ont mentionné l'importance de Wikipédia, non seulement comme une encyclopédie de référence mais aussi comme
une ressource d'actualités très fréquemment mise à jour. L'attention a cependant été attirée à de nombreuses reprises
sur des problèmes éditoriaux internes à l'encyclopédie[6] .
Lorsque le magazine Time a reconnu « Vous » (You) comme personnalité de l'année 2006, en reconnaissant
l'accélération de la collaboration en ligne et l'interaction de millions d'utilisateurs dans le monde, il a cité Wikipédia
comme l'un des trois exemples de services Web 2.0, avec YouTube et MySpace[7] .
Wikipédia
5
Historique
Jimmy Wales, fondateur de Wikipédia
Avant Wikipédia : Nupédia
En mars 2000, Jimmy Wales crée Nupedia, une encyclopédie libre en
ligne. Il bénéficie pour cela du soutien de la société Bomis, dont il est
l'actionnaire majoritaire[8] . Larry Sanger est engagé dans cette société
au titre de rédacteur en chef. Nupédia fonctionnant avec un comité
Logo de Nupedia.
scientifique, la progression du nombre d'articles est très lente. Le matin
du 2 janvier 2001, Larry Sanger a une conversation avec le programmeur Ben Kovitz, qui lui explique le concept du
wiki. À cause de la frustration occasionnée par la lenteur de la progression de Nupédia, Larry Sanger propose à
Jimmy Wales la création d'un wiki afin d'accroître la vitesse de développement des articles, ce qui donne lieu à la
création de Wikipédia le 15 janvier 2001[8] . Ce nouveau projet devait servir à fournir du contenu textuel selon une
méthode plus souple, permettant ensuite éventuellement d'alimenter Nupédia, après un passage par le filtre d'un
comité d'experts.
Progression de Wikipédia et mort de Nupédia
La Wikipédia en français est officiellement créée le 23 mars 2001. Elle est la première version de Wikipédia dans
une langue autre que l’anglais, suivie par les versions en allemand et en catalan[8] .
À partir de ce moment, Larry Sanger travaille parallèlement sur Nupedia et Wikipédia. Il participe à l'élaboration de
la plupart des règles de fonctionnement de cette dernière[8] . En février 2002, la rétribution de son travail pour
Nupedia et Wikipédia est supprimée du budget alloué par Bomis ; en conséquence, il démissionne officiellement le
1er mars 2002 de ses fonctions sur les deux projets[9] . En 2003, la progression de Nupedia stagne, alors que
Wikipédia se développe très rapidement. Le 26 septembre 2003, Nupedia est définitivement fermée et son contenu
intégré à Wikipédia, qui poursuit son expansion. Selon Larry Sanger, Nupedia a échoué à cause d'une chaîne
éditoriale trop lourde et de la difficulté à trouver des rédacteurs bénévoles[8] .
Le 20 juin 2003, la Wikimedia Foundation est créée pour financer le soutien technique de Wikipédia.
Jimmy Wales intervient fin 2005 sur l'article « Wikipedia » de Wikipédia en anglais, pour retirer l'information selon
laquelle Larry Sanger en était cofondateur, puisque Sanger a toujours été un salarié. Cet événement donne lieu à de
nombreux articles dans la presse anglophone, ainsi qu'à des images humoristiques sur le sujet[10] .
Wikipédia
6
Autres formes de diffusion de Wikipédia
La recherche de moyens techniques et économiques permettant de
rendre accessible les informations de Wikipédia par d'autres voies que
le Web, est liée au projet d'une diffusion la plus large possible des
connaissances. Le projet de distribution sur papier est destiné en
particulier aux personnes n'ayant pas les moyens de se raccorder à
Internet.
La réalisation d'une version de Wikipédia en anglais sur papier,
CD-ROM ou DVD a été proposée[11] en août 2003 par Jimmy Wales.
La Wikipédia en allemand est vendue sur CD-ROM depuis le
deuxième semestre 2004 : le nombre de 10000 CD-ROM vendus a été
franchi en avril 2005. Une diffusion sous forme de DVD est également
assurée depuis le printemps 2005. Des dossiers sur support papier
appelés les « wikireaders », rassemblent des articles de la Wikipédia en
allemand relatifs à un thème donné.
DVD de la Wikipédia en allemand.
En avril 2007, une compilation d'environ 2000 articles de la version anglaise est éditée sur CD-ROM par la société
française Linterweb. À la même époque, le projet moulinWiki, initié par IESC-Geekcorps-Mali, proposa une version
intégrale incluant tous les articles, sans les images, réunis sur une image disque de 554 Mo[12] .
Différents logiciels permettent également de transformer le contenu de Wikipédia sous forme de fichiers
consultables sur des assistants personnels, comme Webaroo avec Plucker, ou Tomeraider. L'appareil électronique
WikiReader permet également la consultation hors-ligne de Wikipédia.
Nature du projet Wikipédia
Objectifs du projet Wikipédia
Wikipédia a pour slogan : « Le projet d'encyclopédie librement distribuable que chacun peut améliorer ». Ce projet
est décrit par son cofondateur Jimmy Wales comme « un effort pour créer et distribuer une encyclopédie libre de la
meilleure qualité possible à chaque personne sur la terre dans sa langue maternelle »[13] . Ainsi, Jimmy Wales
proposa comme objectif que Wikipédia puisse atteindre un niveau de qualité au moins équivalent à celui de
l’Encyclopædia Britannica.
En revanche, Wikipédia n'a pas pour but de présenter des informations inédites, elle ne vise donc qu'à exposer des
connaissances déjà établies et reconnues[14] .
Wikipédia
7
Caractéristiques de Wikipédia
« Wikipédia » est un mot-valise conçu à partir de « Wiki », un système
de gestion de contenu de site web qui permet la modification du
contenu par l'intermédiaire d'un navigateur web. « pedia », prononcé «
pédia », provient du mot « encyclopédie » présent dans de nombreuses
langues, comme l'anglais et certaines graphies latines. Les
francophones utilisent un « é » aussi bien dans le nom dactylographié
que dans le logo, la plupart des autres communautés s'en tenant à
l'écriture « Wikipedia »[14] . On trouve rarement l'écriture « WikipédiA
», correspondant plus au logo.
Hiérarchie des principes de Wikipédia. Le bas de
La version en ligne est réalisée collaborativement sur Internet, grâce au
la pyramide correspond à des aspects
système des wikis. Un wiki permet la création et la modification des
quantitativement plus importants (en nombre de
pages d'un site web par tout visiteur autorisé. Wikipédia fut la première
personnes impliquées)
encyclopédie généraliste à ouvrir, grâce à ce système, l'édition de ses
articles à tous les internautes. Toute personne modifiant le contenu de Wikipédia est censée présenter avec
impartialité les principales opinions sur le sujet d'un article, en assurant la vérifiabilité des informations par l'ajout
d'une référence permettant d'identifier l'auteur initial du point de vue présenté. Le contenu étant modifiable, aucun
article n'est considéré comme achevé, et Wikipédia se présente comme un projet en amélioration continue. Il y a une
surveillance constante, mais sans système de validation par des experts (bien que des experts puissent aussi jouer
volontairement ce rôle) ; aussi l'encyclopédie est-elle l'objet de nombreuses critiques quant à l'exactitude et la
vérifiabilité de son contenu[15] .
Wikipédia se construit sur la base de cinq principes fondateurs, dont les trois premiers sont : Wikipédia est une
encyclopédie, proposant un contenu librement réutilisable publié sous une licence libre, avec une présentation «
neutre » des faits et des diverses opinions. Wikipédia étant un projet collaboratif, le quatrième principe fondateur
régit les relations entre les contributeurs, exigeant un dialogue respectueux des règles de savoir vivre. Le dernier des
principes fondateurs est qu'en dehors de ceux-ci, il n'y a aucune règle définitive : le fonctionnement de Wikipédia est
adaptable, modifiable par ses utilisateurs.
Le projet Wikipédia vise à être encyclopédique, à refléter de manière
aussi exhaustive que possible l'ensemble du savoir humain. Le projet
est universel, en traitant tous les domaines de la connaissance, y
compris la culture populaire[16] , multilingue[2] et gratuit dans sa
version en ligne, afin de favoriser l'accès du plus grand nombre à la
connaissance.
Bouton pour modifier le contenu de Wikipédia.
Il vise à être une encyclopédie libre, ce qui signifie que chacun est libre de recopier l'encyclopédie, de la modifier et
de la redistribuer. Ainsi, toutes langues confondues, des centaines de sites web reprennent l'ensemble ou une partie
du contenu de Wikipédia[17] . Cette notion de contenu libre découle de celle de logiciel libre, formulée avant
Wikipédia par la Free Software Foundation. Elle signifie aussi que chacun est libre d'écrire ce qu'il veut dans sa
propre copie de l'encyclopédie. En revanche, chaque site qui héberge une copie de Wikipédia a sa propre politique
éditoriale ; dans wikipedia.org en particulier, l'édition est soumise à de nombreuses règles[18] . Jusqu'en 2009, le
contenu textuel de Wikipédia était publié sous la Licence de documentation libre GNU (GFDL). À partir de 2009, il
est principalement publié sous licence Creative Commons paternité-partage des conditions initiales à l'identique 3.0
(CC by-sa 3.0), la GFDL devenant une licence secondaire disponible sous certaines conditions. Les modifications
apportés par les utilisateurs sont publiées sous les deux licences, et l'import de contenu uniquement sous licence
Creative Commons by-sa 3.0 est autorisé, mais il entraine l'impossibilité de réutiliser globalement les pages
concernées sous licence GFDL[19] . Les autres médias (images, sons, vidéos, etc.) sont disponibles sous diverses
Wikipédia
8
licences[20] .
Le contenu encyclopédique se veut respectueux de la « neutralité de
point de vue », définie par Jimmy Wales comme le fait de « décrire le
débat plutôt que d’y participer[21] ». Dans la mesure du possible, toute
contribution à Wikipédia doit se garder de prendre parti dans une
discussion argumentée. La neutralité de point de vue consiste à
présenter objectivement les idées et les faits rapportés par des sources
extérieures vérifiables et notoires, indépendamment des préjugés des
rédacteurs des articles. Sur Wikipédia, les règles d'écriture visent à
convenir aux personnes rationnelles, même si celles-ci ne sont pas
toujours du même avis. La politique de neutralité de Wikipédia stipule
que les articles doivent évoquer toutes les facettes d'une question
Un des principes fondateurs de Wikipédia est la
controversée, et ne pas déclarer ni insinuer que l'un ou l'autre des
neutralité de point de vue.
points de vue est a priori le bon. La neutralité de point de vue
n'implique pas cependant une représentation égalitaire de toutes les
opinions. Wikipédia accorde plus de place aux opinions les plus répandues, notamment chez les spécialistes, et les
mieux étayées, qu'à celles de groupes minoritaires.
Filiations culturelles
Par ses objectifs et son fonctionnement, le projet Wikipédia s'inscrit
dans une série de filiations culturelles[8] :
• le concept du copyleft[22] , inventé par Don Hopkins et popularisé
par Richard Stallman de la Free Software Foundation, par lequel un
auteur autorise tout utilisateur à copier, modifier et distribuer son
œuvre, mais aux mêmes conditions d'utilisation, y compris dans les
versions modifiées ou étendues ;
• la pratique du travail collaboratif sur Internet, développé notamment
chez les informaticiens par les adeptes du logiciel libre[23] ;
• le laissez-faire comme modèle d'organisation[24] , qui implique un
égal droit de participation pour tous, sans égard pour l'âge, la
compétence, le sexe ou l'origine, en même temps qu'un minimum de
règles, qui peuvent d'ailleurs être ignorées si elles nuisent au
travail[25] .
Le C « inversé » est le symbole du copyleft, par
opposition au copyright.
En revanche, Wikipédia est assez éloignée de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des
métiers par sa volonté de présenter des informations neutres, alors que l'ouvrage conçu par Denis Diderot et Jean le
Rond D'Alembert se caractérisait au contraire par son fort engagement contre l'obscurantisme[26] . L'historien du
livre Roger Chartier souligne cependant que Wikipédia « repose sur les contributions multiples d'une sorte de société
de gens de lettres invisibles » même si « Diderot n'aurait sûrement pas accepté la simple juxtaposition des articles,
sans arbre des connaissances ni ordre raisonné, qui [la] caractérise »[27] .
Wikipédia
9
Projets frères
Le succès de Wikipédia a poussé la Wikimedia Foundation à développer d'autres sites en reprenant ses mécanismes
de fonctionnement : Wiktionary, un dictionnaire et thésaurus créé le 12 décembre 2002 ; Wikiquote, un recueil de
citations (27 juin 2003) ; Wikibooks, un annuaire des livres électroniques destinés aux étudiants (10 juillet 2003) ;
Wikisource, un recueil de textes dans le domaine public (23 novembre 2003) ; Wikinews, un site d'informations
(décembre 2004) ; Wikispecies, un répertoire du vivant (2004) ; et Wikiversity, une communauté pédagogique créée
en 2006. Créé en 2001, Meta-Wiki est un wiki utilisé pour coordonner tous ces projets, et servir à la communication
entre les communautés linguistiques de Wikipédia, celles des projets frères, et la Wikimedia Foundation.
À ceux-ci vient s'ajouter en particulier Wikimedia Commons, une bibliothèque multimédia proposant uniquement un
contenu libre, publié soit sous licence libre[28] , soit dans le domaine public aux États-Unis, dans le pays d'origine de
l'œuvre, et dans celui du contributeur l'ajoutant au site. Cette banque de données regroupe la majeure partie des
schémas, photos, vidéos et sons libres qui servent à illustrer les articles de Wikipédia dans ses différentes versions
linguistiques. Créée le 7 septembre 2004, Wikimedia Commons dispose de plus de 7069689 fichiers à la date du 28
juillet 2010.
Wikimedia Commons collabore aussi avec d'autres médiathèques afin de diffuser plus largement leurs fonds
d'images libres, à travers Wikipédia notamment. En décembre 2008, les archives fédérales du Bundestag ont ainsi
téléchargé 80000 images vers ce site[29] , puis en avril la librairie du Land de Saxe fait un don de 250000 images[30] ,
et en novembre 2009, le musée ethnographique d’Amsterdam Tropenmuseum a téléchargé 35000 images concernant
l'Indonésie[31] . Ces images, dont beaucoup ont une valeur historique, servent ensuite d'illustrations à des articles de
Wikipédia, des sites web et des journaux en ligne. Ce type de collaboration assure à ces bibliothèques et musées une
plus grande diffusion de leur fonds d'images, et une révision de ces fonds par les internautes qui signalent les erreurs
comme des descriptions incorrectes ou des confusions entre auteurs homonymes, et permettent la correction des
autorités, les biographies succinctes identifiant les auteurs dans une collection d'archive.
Contenu
Organisation et fonctionnement
Wikipédia est organisée afin de regrouper les articles rédigés dans la
même langue, qui forment la version de Wikipédia dans cette langue.
Les pages de Wikipédia sont regroupées dans différents espaces de
noms, tels que « Principal », « Discussion », « Aide » ou encore «
Utilisateur »[32] . L'espace « Principal » contient les articles
encyclopédiques, et à chacun d'eux est rattachée une page de
discussion permettant aux rédacteurs et lecteurs de discuter de la
rédaction de l'article. Les pages peuvent être rangées dans une ou
plusieurs catégories, et ces catégories peuvent être organisées selon
une hiérarchisation arborescente et thématique (par exemple « Pays
d'Europe », puis « Italie », puis « Ville d'Italie »)[33] .
Elles sont en outre reliées les unes aux autres par des hyperliens
internes mettant un mot d'un article en bleu, et un clic de souris sur ce
mot permet au lecteur de se déplacer vers l'article correspondant au
concept abordé[34] . Des hyperliens permettent également de naviguer
entre les différentes versions linguistiques de Wikipédia, ou de
Détail du portail multilingue www.wikipedia.org,
montrant les plus importantes éditions de
Wikipédia.
Wikipédia
10
conduire vers ses projets frères, par exemple pour fournir une définition d'un mot sur le wiktionnaire ou une galerie
d'images sur Wikimedia Commons. Un clic de souris sur les illustrations de Wikipédia conduit à une page de
description du fichier multimédia indiquant notamment le nom de l'auteur et la licence sous laquelle il est publié.
Des hyperliens externes permettent aux lecteurs de consulter des sources d'information en ligne lorsqu'une référence
soutenant une information dans un article est présente sur le Web[35] . Les articles proposent aussi souvent des liens
externes vers de la documentation en ligne permettant d'approfondir le sujet. Ces liens sont classés en no follow (« ne
pas suivre ») pour les robots d'indexation des moteurs de recherche, afin de décourager l'insertion de liens dans un
but publicitaire.[36]
Sur chaque page, un onglet permet d'accéder à son code source au format Wiki, permettant sa modification. En plus
de la page de discussion attachée à un article, un historique permet de lister les auteurs et d'observer chacune des
modifications successives de l'article par ses rédacteurs.
Les modifications de chaque page sont identifiées par l'adresse IP du rédacteur ou par son pseudonyme s'il s'est
préalablement identifié[14] . Les différentes communautés linguistiques de rédacteurs de Wikipédia élaborent des
règles, des conventions et des principes guidant la rédaction des articles qui leur sont propres. Une part significative
du site est constituée par d'autres pages que les articles, qui permettent aux utilisateurs de communiquer et collaborer
autours de la rédaction des articles.
Couverture thématique
Des analyses statistiques, menées par des chercheurs de l'université Carnegie Mellon et du Palo Alto research center,
étudient l'état de la couverture thématique de la Wikipédia en anglais en janvier 2008[37] .
La
répartition
montre
une
nette
prédominance des articles culturels. Les
pourcentages qui suivent sont ceux de
janvier 2008, les variations entre
parenthèses représentent leur évolution
depuis juillet 2006. Dans l'intervalle, le
nombre de pages et de catégories a plus que
doublé :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Culture et arts : 30 % (+ 210 %)
Biographies et personnes : 15 % (+ 97 %)
Géographie et lieux : 14 % (+ 52 %)
Société et sciences sociales : 12 % (+ 83
%)
Histoire et évènements : 11 % (+ 143 %)
Sciences naturelles et physiques: 9 % (+ 213 %)
Technologie et sciences appliquées : 4 % (- 6 %)
Religions et systèmes de croyances : 2 % (+ 38 %)
Santé : 2 % (+ 42 %)
Mathématiques et logique : 1 % (+ 146 %)
Philosophie et pensée : 1 % (+ 160 %)
Couverture thématique de la Wikipédia en anglais en janvier 2008
Wikipédia
11
Images
La Wikimedia Foundation permet aux différentes versions linguistiques de Wikipédia d'héberger directement du
contenu multimédia : elle incite néanmoins les différentes communautés à déplacer le contenu libre vers Commons,
et à se doter de critères spécifiques et d'une doctrine règlementant l'hébergement de contenu non libre comme des
illustrations protégées par le droit d'auteur mais publiées grâce à des exceptions présentes dans certaines législations,
comme le fair use (« usage raisonnable » , en français) aux États-Unis par exemple[38] .
Versions linguistiques de Wikipédia
Il existe 267 éditions de Wikipédia localisées par langue au 1er janvier 2010[2] . Le nombre total d'articles de
l'ensemble des éditions de Wikipédia a dépassé les 15 millions le 15 février 2010.
Langue
Nombre d’articles
Nombre de pages
Nombre de modifications
Nombre d’utilisateurs enregistrés
anglaise
3277071
20197940
384083563
12233826
allemande
1061137
3030781
76822188
982748
française
942649
3821555
56110084
821638
polonaise
696710
1242703
22459158
358817
italienne
682844
2120909
35107642
506395
japonaise
672455
1758735
32423762
413885
néerlandaise 600184
1441461
21025731
310891
espagnole
592912
2526542
38964707
1459317
portugaise
564503
2232917
20210152
721172
russe
530164
1883357
25446755
476476
suédoise
354678
926530
11909247
171088
chinoise
306498
980571
13139188
825952
norvégienne 256920
623430
7393114
158241
catalane
239631
572478
5313845
58499
finnoise
237291
638810
8622882
146354
ukrainienne
204224
614474
4228466
67499
[39]
Éditions de Wikipédia avec plus de 200000 articles au 1er mai 2010
Il existe également un classement qualitatif basé sur l'existence et la taille des articles d'une liste arbitraire d'environ
1000 articles que toute édition de Wikipédia devrait avoir[40] .
Le projet Wikipédia ne se limite pas aux langues vivantes comptant un très grand nombre de locuteurs, officielles ou
attachées à un pays. Des encyclopédies sont aussi rédigées dans les langues corse, occitane, bretonne, picarde,
slovaque, basque, catalane, hongroise, latine, en esperanto, ou en anglais simplifié.
Huit versions linguistiques de l'encyclopédie recourent à l'orthographe et à la typographie « Wikipédia » (avec
l'accent aigu) pour désigner l'encyclopédie :
• quatre langues romanes : français, portugais, estrémaduran et picard ;
• trois langues malayo-polynésiennes : aceh, sundanais et tétoum ;
• une langue slave : slovaque.
Les trois éditions de Wikipédia les plus consultées mi 2010 sont, d'après le site d'Alexa Internet, la version en anglais
avec 54 % du trafic, la version en japonais avec 10.3 % du trafic, et la version en allemand avec 8.1 % du trafic.
Wikipédia
Rédaction
Les rédacteurs
Tout lecteur de Wikipédia est un
rédacteur ou correcteur potentiel. Fin
2008, un sondage est effectué par la
Wikimedia
Foundation
et
UNU-MERIT.
Environ
130000 lecteurs et contributeurs de
Wikipédia
y
ont
répondu,
principalement en langues anglaise,
allemande et espagnole. La moyenne
d'âge des sondés est d'environ 26 ans.
Une fois les résultats lissés, environ 65
% d'entre eux se déclaraient seulement
lecteurs, et 35 % contributeurs. Parmi
les contributeurs, 48 % d'entre eux
avaient fait des études supérieures, et
20 % obtenu un master ou plus. Ces
Évolution du nombre d'articles de la Wikipédia en français entre 2001 et 2010.
contributeurs passent en moyenne
4.3 heures par semaine sur Wikipédia, et leurs motivations principales sont de partager le savoir et de corriger les
erreurs[41] .
Les rédacteurs se répartissent généralement par communauté linguistique concentrée sur la rédaction de la version de
Wikipédia correspondante, mais interviennent aussi souvent ponctuellement sur les versions de Wikipédia en
d'autres langues, ou les projets frères de la Wikimedia Foundation. Depuis 2008, les comptes enregistrés peuvent être
unifiés : un seul compte sert ainsi à identifier l'utilisateur sur tous les projets de la Wikimedia Foundation.
Un rédacteur peut être identifié par son adresse IP, ou par son pseudonyme s'il l'a enregistré sur le site.
Au sein de Wikipédia, les comptes utilisateurs disposent de différents statuts techniques gérés par le logiciel
MediaWiki et contrôlant les actions qui leurs sont permises[42] . Les critères pour acquérir un statut et la façon de se
servir des capacités fournies sont fixés indépendamment par chaque communauté. Parmi ces statuts, les principaux
sont :
• les utilisateurs anonymes identifiés par leur adresse IP peuvent uniquement créer et modifier les articles, et
intervenir sur les pages de discussions (avec des restrictions sur la création d’articles sur certaines versions
linguistiques) ;
• les utilisateurs enregistrés peuvent faire de même, mais en plus renommer une page et copier des fichiers
d’illustration (images, vidéos, etc.). En fonctions de certains critères choisis par chaque communauté —
généralement un seuil minimal sur le nombre de contributions réalisées par le compte utilisateur — ils peuvent
aussi voter lors des différentes consultations, comme les élections d'administrateurs ou d'arbitres ;
• les administrateurs sont élus par la communauté qui leur confère ce statut. Leur rôle est essentiellement technique,
et correspond à des outils dont l'usage nécessite l'approbation de la communauté : supprimer une page, supprimer
des versions intermédiaire d'une page (dite « purge d'historique »), mettre en place différents niveaux de blocage
filtrant l'édition de pages ayant des problèmes, et bloquer un utilisateur au comportement problématique. Ils ne
peuvent juger du contenu d'un article, mais peuvent intervenir pour limiter l'édition d'une page lorsqu'elle est le
terrain d'un conflit entre utilisateurs ;
12
Wikipédia
• les bureaucrates sont élus par la communauté, et peuvent renommer un compte utilisateur. Ils examinent aussi les
résultats d'une candidature au rôle d'administrateur ou de bureaucrate, et la valident en effectuant le changement
de statut du compte utilisateur concerné s'il a obtenu l'approbation de la communauté.
• les arbitres sont élus par la communauté qui leur confère ce statut. Ils forment le Comité d'arbitrage qui étudie les
conflits entre utilisateurs et peuvent décider de sanctions, notamment des blocages en édition ou des restrictions
plus spécifiques. Ils ne peuvent juger du contenu d'un article, leur rôle se limite à évaluer les conflits entre
personnes, et leur comportement sur Wikipédia[43] .
Statistiques mensuelles
Wikimedia Foundation fournit des statistiques mensuelles sur son site[44] . On trouve notamment la somme des
nombres de contributeurs ayant fait au moins 100 modifications pour l'ensemble des éditions[45] :
•
•
•
•
en 2006 : entre 6999 et 10369 ;
en 2007 : entre 10482 et 11710 ;
en 2008 : entre 10470 et 11696 ;
en 2009 : entre 10440 et 11470.
On trouve également la somme des nombres de contributeurs ayant fait au moins 5 modifications pour l'ensemble
des éditions[46] :
•
•
•
•
en 2006 : entre 46492 et 82463 ;
en 2007 : entre 83065 et 94534 ;
en 2008 : entre 83360 et 93045 ;
en 2009 : entre 84131 et 90590.
On trouve également le nombre de pages vues pour l'ensemble des éditions[47] :
• en 2008 : entre 9.148 millions et 10.617 millions ;
• en 2009 : entre 10.054 millions et 11.635 millions.
Contrôle des modifications des articles
Les modifications apportées aux articles font l'objet de plusieurs niveaux de surveillance a posteriori, qui permettent
de corriger les erreurs les plus évidentes. Selon Le Figaro, son cofondateur, Jimmy Wales, affirme ainsi qu'« en
général, la correction d'une erreur ou d'une information fallacieuse a lieu en quelques heures, voire en quelques
minutes[48] ». Une étude de l'université du Minnesota affirme que jusqu'en 2006, sur deux millions de modifications
problématiques, 42 % ont été réparées dans un temps qui rend peu probable leur lecture par un visiteur, alors
qu'environ 11 % des vandalismes détectés persistaient après avoir été vus cent fois. De la même manière, la grande
majorité des vandalismes détectés avaient été corrigés après 15 révisions au plus[49] .
À un premier niveau, tous les changements sont accessibles en temps réel sur une page récapitulant les «
modifications récentes. » Ce flux est scruté en permanence par des volontaires, ainsi que par quelques automates[50] .
Les vandalismes les plus évidents (écrasements de pages entières, messages d'insulte, graffiti) sont généralement
détectés à ce stade, et corrigés dans les minutes qui suivent par un retour à la version précédente. Ce premier niveau
de contrôle porte essentiellement sur la forme. Les surveillants volontaires peuvent également corriger des problèmes
évidents d'orthographe ou de style, et éventuellement effectuer un contrôle de cohérence rapide sur un ajout
particulièrement suspect. En 2006, 60% des vandalismes étaient détectés facilement par des humains (modifications
dénuées de sens, offensantes ou encore suppressions massives), mais certaines catégories de modifications
semblaient plus délicates à repérer : désinformation, suppression partielle, spam et autres[49] .
Le deuxième niveau de contrôle consiste, pour un rédacteur inscrit, à examiner périodiquement les modifications
faites récemment sur l'ensemble de sa « liste de suivi ». Cet examen permet de détecter et corriger assez rapidement
les principaux problèmes de fond : erreurs manifestes, ajouts hors sujet, ou manque d'objectivité ou de neutralité
dans la formulation. Les coauteurs de l'article peuvent ainsi contrôler de manière plus approfondie les ajouts
13
Wikipédia
14
suspects, si nécessaire en s'appuyant sur des sources de référence. Le délai de réaction est cette fois-ci typiquement
de l'ordre de la journée.[réf. nécessaire]
Quand ces deux premiers niveaux de contrôle conduisent à des corrections, le correcteur volontaire peut examiner
ensuite l'ensemble des ajouts effectués par l'intervenant fautif, ce qui peut lui permettre de rattraper des
modifications ayant échappé aux deux premiers niveaux de contrôle. Quand il apparaît qu'un contributeur « à
problème » a trop souvent une contribution négative sur Wikipédia, il peut se faire interdire d'écriture sur toute
l'encyclopédie : « Les administrateurs, élus parmi les contributeurs, ont le pouvoir de supprimer ou de protéger des
pages, de bloquer ou d'exclure un contributeur suite à une décision du comité d'arbitrage, lui aussi composé de
membres choisis par la communauté »[48] .
Les erreurs qui échappent à ces
premiers niveaux de contrôle sont des
erreurs peu évidentes, ou qui portent
sur des articles marginaux, de faible
avancement, et peu surveillés. Ces
erreurs peuvent rester des mois dans
l'article, et restent d'autant plus
longtemps que l'article est peu lu et
peu édité[48] . Elles peuvent être
corrigées spontanément par un lecteur.
De plus, à la faveur d'une nouvelle
modification, l'article repasse par les
contrôles précédents, et les correcteurs
volontaires peuvent décider à cette
occasion de le relire en intégralité pour
corriger
d'éventuelles
erreurs
anciennes.
Évolution du nombre d'article labellisés depuis 2003.
Le dernier niveau de contrôle, collectif, est formé par les projets d'amélioration d'articles rattachés à un thème donné,
organisé autour d'un « portail ». Dans ce cadre, les articles sont systématiquement relus, complétés et corrigés, par
des équipes de volontaires passionnées par ce thème. Les articles qui bénéficient de ces relectures sont initialement
corrigés, et continuent généralement à être suivis par l'équipe du « portail » .[réf. nécessaire]
Chaque communauté établit aussi des procédures pour labelliser les articles en fonctions de critères spécifiques, ce
processus conduit par exemple à deux catégories d'articles : « bon article »[51] (good article sur Wikipédia en anglais)
et « article de qualité »[52] (Featured article sur Wikipédia en anglais).
D'autres procédures sont développées et testées par les différentes communautés de langue, comme le projet
Wikitrust, des filtres automatiques contrôlant le texte proposé à la publication, ou des versions de travail nécessitant
une relecture avant d'être incorporés à la version publiée (Flagged revision)[réf. souhaitée].
Wikipédia
15
Les conflits d'édition
L'étude menée par des chercheurs de
l'université Carnegie Mellon et du Palo Alto
research center[37] s'intéresse également à la
contribution des différents thèmes de
l'encyclopédie aux conflits, en décomptant
le nombre d'annulations de modification,
ramené à la taille de la catégorie
correspondant au thème. Les pourcentages
qui suivent sont ceux de janvier 2008, les
variations entre parenthèses représentent
leur évolution depuis juillet 2006. Dans
l'intervalle, le nombre de pages et de
catégories a plus que doublé :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Proportion des conflits d'éditions selon les catégories, sur la Wikipédia en anglais
en janvier 2008
Culture et arts : 2 %
Biographies et personnes : 14 %
Géographie et lieux : 2 %
Société et sciences sociales : 7 %
Histoire et évènements : 6 %
Sciences naturelles et physiques : 7 %
Technologie et sciences appliquées : 1 %
Religions et systèmes de croyances : 28 %
Santé : 0 %
Mathématiques et logique : 1 %
Philosophie et pensée : 28 %
Critiques à l'égard de Wikipédia
Le statut de Wikipédia en tant que source de référence est un sujet de controverses, en particulier à cause de son
système de rédaction ouvert à tous. L’audience grandissante de Wikipédia a conduit un grand nombre de personnes à
formuler des avis critiques sur la fiabilité des informations présentées dans cette encyclopédie. Ces critiques étant
récurrentes, une page spéciale de Wikipédia est consacrée aux réponses de participants à Wikipédia aux objections
les plus fréquentes[53] .
Les principales critiques portent sur :
•
•
•
•
•
l'anonymat des contributeurs ;
l'absence de filtrage des éditeurs et de comité de validation ;
les problèmes posés par la neutralité de point de vue ;
la vulnérabilité face aux sabotages, « vandalismes » dans le jargon ;
la communauté des contributeurs.
Les critiques de Wikipédia l'accusent d'incohérences, de partialité systémique et d'une forme d'anti-élitisme[54] , et
d'avoir une politique favorisant trop le consensus dans son processus éditorial[55] . La fiabilité et la précision de
Wikipédia sont aussi des questions débattues[56] . D'autres critiques portent essentiellement sur sa sensibilité au
vandalisme et à l'ajout de fausses informations, non vérifiées ou fausses[57] , bien que des travaux ont suggéré que le
vandalisme est généralement de courte durée[58] ,[49] .
D'autres critiques se révèlent plutôt positives. Ainsi, en juin 2009, le philosophe français Bernard Stiegler estime que
Wikipédia, « passage obligé pour tout utilisateur d'Internet », est un « exemple frappant d'économie de la
Wikipédia
16
contribution » et que l'encyclopédie « a conçu un système d'intelligence collective en réseau »[59] .
Des études ont été menées sur la qualité du contenu proposée par Wikipédia, et des comparaisons effectuées avec
d'autres encyclopédies. Ces évaluations fournissent généralement des conclusions positives pour Wikipédia, mais ces
résultats font aussi l'objet de critiques.[réf. nécessaire]
Aspects techniques
Logiciel
Wikipédia et ses projets parallèles sont des wikis libres. Le premier wiki est créé en 1995 par Ward Cunningham, qui
l'appelle WikiWikiWeb[60] . Un wiki est un site Web dynamique, dont les visiteurs autorisés peuvent modifier les
pages qu'ils lisent avec leur navigateur Web. Sur Wikipédia, par exemple, la syntaxe utilisée pour modifier une page
est beaucoup plus simple que celle du HTML, et elle est censée permettre un apprentissage rapide.
Le fonctionnement de Wikipédia est assuré par le logiciel libre MediaWiki, une plateforme wiki adaptée à
Wikipédia, écrite en PHP et utilisant une base de donnée MySQL. MediaWiki est sous licence GNU GPL et est en
2010 utilisé par tous les projets Wikimedia ainsi que par de nombreux autres sites wikis. À l'origine, Wikipédia
utilisait le logiciel UseModWiki, développé par Clifford Adams en Perl, et requérant l'usage du CamelCase pour la
création de liens entre les articles. À partir de janvier 2002, la version en anglais de Wikipédia utilise un logiciel
développé par Magnus Manske, écrit en PHP — les versions dans les autres langues étant restées sous le logiciel
UseModWiki —. À partir de l'été 2002, tous les sites sont progressivement migrés vers MediaWiki.
Les informations contenues dans Wikipédia, toutes langues confondues, sont conservées dans une base de données et
peuvent être téléchargées[61] .
Serveurs
Le succès croissant de Wikipédia nécessite l'emploi d'un grand nombre
de serveurs informatiques qui fonctionnent tous avec un système
d'exploitation GNU/Linux. Ces installations sont présentes à Tampa en
Floride, à Amsterdam aux Pays-Bas, et dans le site sud-coréen
d'hébergement de Yahoo! qui accueille 23 serveurs de la Wikimedia
Foundation.
Les serveurs sont organisés en trois couches :
– des machines munies de caches Squid, attendent les demandes
de pages et d'images ;
– des machines munies de serveurs Apache préparent les pages à
la demande, en fonction des données présentes dans la base de
données ;
– une base de données maître et des bases de données esclaves
stockent les données ; elles fonctionnent avec MySQL.
Organisation des serveurs de Wikipédia en trois
couches. Plusieurs serveurs portent les noms
d'encyclopédistes.
Plusieurs sites web, comme Ganglia[62] , permettent de consulter
diverses informations sur le fonctionnement des serveurs, notamment la charge des processeurs, la mémoire occupée,
etc.
Une description précise de l'architecture des serveurs est difficile, car elle change très fréquemment en raison des
améliorations régulièrement apportées pour répondre au très fort trafic engendré par la consultation de Wikipédia.
Cet aspect de Wikipédia est géré par le personnel technique de la Wikimedia Foundation.
Wikipédia
Wikimedia Foundation et les associations locales
La Wikimedia Foundation possède les différentes marques (Wikipedia, Wikimedia, etc.), les serveurs, les sites web,
et agit comme hébergeur web.
Des associations nationales, ayant pour but de promouvoir Wikipédia et le libre partage des connaissances, existent
dans plusieurs pays. Elles reprennent généralement l'intitulé « Wikimedia » (Wikimédia France[63] , Wikimédia
Suisse[64] , etc.). Ces associations sont reconnues comme associations locales par la Wikimedia Foundation, mais n'y
sont pas juridiquement ou financièrement liées, et n'ont aucune responsabilité sur le contenu de Wikipédia. Elles sont
généralement désignées comme le chapter (chapitre) pour un pays donné. Des associations de ce type sont présentes
en Angleterre, Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, France, Hong-Kong, Israël, Italie, Pays-Bas, Pologne,
République tchèque, Russie, Serbie, Suède, Suisse, et Taïwan[65] .
Les différentes communautés linguistiques et la Wikimedia Foundation s'accordent pour publier Wikipédia et ses
projets frères sans recourir à un financement publicitaire[réf. nécessaire]. Soutenue uniquement par des dons des
lecteurs, de mécènes et de fondations, la Wikimedia Foundation emploie une trentaine de personnes[66] ,
principalement des techniciens gérant les serveurs hébergeant les différents sites. Pour l'année fiscale 2007-2008, elle
a reçu 6,4 millions de dollars US[67] de dons, et son budget est annuellement examiné par le comité d'audit KPMG.
Influence
Positionnement par rapport aux encyclopédies en ligne
D'après le site Alexa, Wikipédia fait partie en 2008 des dix sites les plus visités du World Wide Web. La même
année, le nombre d'articles a dépassé les 11 millions, dont plus de 2400000 dans Wikipédia en anglais, plus de
700000 dans Wikipédia en allemand et Wikipédia en français. Dans un communiqué de presse du 10 novembre
2009, Wikimedia Foundation annonce recevoir plus de 320 millions de visiteurs par mois pour Wikipédia et ses
projets frères, d'après comScore Media Metrix[68] .
De nombreux projets d'encyclopédie existent (ou ont déjà existé) sur Internet. Certains, tels que la Stanford
Encyclopedia of Philosophy[69] ou la défunte Nupedia, ont adopté une politique éditoriale traditionnelle, avec par
exemple un seul auteur par article. La forte fréquentation de Wikipédia, combinée aux critiques sur son principe de
fonctionnement, ont également poussé au développement de projets concurrents. Citizendium est par exemple une
encyclopédie en ligne en anglais dirigée par Larry Sanger et publiée sous licence libre. Elle se distingue notamment
par l'obligation pour les rédacteurs d'indiquer leur nom et de préciser leurs diplômes. Le 5 décembre 2009,
Citizendium propose 12790 articles, dont 121 ont été approuvés par son système de sélection. À titre de comparaison
et à la même date, Wikipédia en anglais propose 3116306 articles, dont 2710 sont présentés comme articles de
qualité (featured articles).
Le succès de Wikipédia a aussi poussé à la création d'encyclopédies spécialisées utilisant la technologie Wiki : des
encyclopédies thématiques comme Memory Alpha dédiée à l'univers de Star Trek, ou parodiques comme la
Désencyclopédie. D'autres, tels que Susning[70] et l'Enciclopedia Libre, sont des wikis dans lesquels les articles sont
écrits par de nombreux collaborateurs sans processus formel de révision. Conservapedia est une encyclopédie
collaborative en ligne en anglais, conservatrice et créationniste, construite en réaction à la neutralité de point de vue
de Wikipédia en anglais, jugée trop « gauchiste » et « liberal » (au sens américain du terme)[réf. nécessaire].
Influencées par le positionnement de Wikipédia sur internet, les Éditions Larousse ont ouvert en mai 2008 le site de
leur encyclopédie en ligne à un accès public et gratuit, et développé un espace dédié à des articles rédigés par les
internautes[71] . L'encyclopédie Universalis propose aussi une version consultable en ligne, sur un modèle payant par
abonnement et reposant sur l'érudition de ses auteurs assumant un parti pris éclairé dans la rédaction des articles. En
octobre 2009, un comparatif du magazine Clubic portant sur six encyclopédies en ligne francophones, concluait à la
prédominance de Wikipédia dans l'exhaustivité et l'actualisation de ses informations, et d'Universalis dans la
17
Wikipédia
18
pertinence. L'encyclopédie Larousse était perçue comme un compromis viable, mais cumulant aussi les défauts des
deux autres modèles[72] .
En Chine, le moteur de recherche Baidu a ouvert l'encyclopédie en ligne Baidu Baike le 20 avril 2006. Le contenu,
1.7 million d'articles en juillet 2009, est rédigé par les internautes sinophones qui cèdent leurs droits d'auteur à
Baidu. Hudong est une autre encyclopédie en ligne en chinois : reposant sur une technologie Wiki, elle contient, en
septembre 2009, 3,23 millions d'articles placés sous copyright. Des systèmes de contrôle assurent sur ces deux sites
que des informations jugées inappropriées par le gouvernement de la République populaire de Chine ne sont pas
publiées. À titre de comparaison, Wikipédia en chinois contient 270000 articles en septembre 2009, et son site web a
été fréquemment bloqué en Chine populaire, notamment parce qu'elle présentait des articles sur des sujets sensibles
comme les manifestations de la place Tian'anmen, le Falun Gong, ou le dalaï-lama.[réf. nécessaire]
Ce graphique représente la taille de Wikipédia ainsi que celle de trois autres encyclopédies
généralistes « classiques » (figurées en bas à gauche, cliquez sur l'image pour agrandir). La surface du
toit des bâtiments est proportionnelle au nombre d'articles. Affiché dans sa taille originale, un pixel
représente un article. La hauteur des bâtiments est fonction du pourcentage de conflits dans la
catégorie correspondante. Les catégories et les conflits ne sont pas montrés pour les encyclopédies
classiques. Chaque fenêtre rouge correspond à 1000 éditeurs très actifs (avec plus de 100 éditions par
mois), les bleus représentent 1000 contributeurs actifs (plus de 5 éditions par mois). Chaque
bonhomme bâton représente un million de visiteurs uniques par mois. Du fait du manque
d'information concernant les encyclopédies classiques, il n'y a aucun visiteur dessiné près d'elles.
Certains bonshommes transportent de petits carrés, qui représentent chacun 21 nouveaux articles par
mois (un pixel par article dans les proportions normales).
Wikipédia
19
Récompenses
Wikipédia a remporté deux prix en mai 2004[73] . Le premier était un
Golden Nica pour les communautés numériques, qui fut remis par Ars
Electronica avec la somme de 10000 € et une invitation à se présenter
au PAE Cyberarts Festival en Autriche, plus tard dans l'année. Le
deuxième était un Webby Award dans la catégorie « communauté »,
remis par l'International Academy of Digital Arts and Sciences, basée à
New-York[74] . Wikipédia a également été proposée pour un Webby
Award dans la catégorie « meilleures pratiques ». En septembre 2004,
Jimmy Wales recevant le prix Quadriga 2008.
la version japonaise de Wikipédia a reçu le Web Creation Award de la
part de l'Association des publicitaires japonais. Cette récompense,
normalement donnée à des personnes réelles pour de grandes contributions sur le web en japonais, fut acceptée par
un contributeur de longue date du projet japonais.
Le 26 janvier 2007, « Wikipédia » a aussi été nommée quatrième meilleure marque par les lecteurs de
brandchannel.com, recevant 15 % des voix en réponse à la question « Quelle marque a le plus d'impact sur nos vies
en 2006 ? »[75] .
En septembre 2008, Wikipédia a reçu le prix Quadriga 2008, également attribué à Boris Tadić, Eckart Höfling et
Peter Gabriel. Le prix a été décerné à Jimmy Wales par David Weinberger (en)[76] .
En 2009, les Webby Awards classent la création de Wikipédia en 2001 comme l'un des « moments les plus
importants de la vie du web ces dix dernières années[77] . »
Influence culturelle
Influence sociale
Selon comScore (en), Wikipédia a acquis une influence mondiale[78] .
Selon comScore et Alexa Internet, Wikipédia figure en 2007 et 2008
parmi les dix sites les plus visités dans le monde entier. Parmi ces dix
premiers, Wikipédia est l'un des deux sites à but non lucratif avec celui
de la Fondation Mozilla[79] .
La croissance de Wikipédia a été favorisée par son classement dans les
résultats d'une recherche sur Google[80] , environ 50 % du trafic des
moteurs de recherche vers Wikipédia provenant de Google[81] , dont
une grande partie est liée à la recherche académique[82] .
Place de Wikipédia dans le World Wide Web.
En avril 2007, le Pew Internet and American Life Project a constaté que le tiers des internautes américains
consultaient Wikipédia[83] . En octobre 2006, le site a été estimé à une valeur de marché hypothétique de 580
millions de dollars US s'il y avait des publicités[84] .
En juillet 2007, Wikipédia a fait l'objet d'un documentaire de 30 minutes sur la BBC Radio 4[85] , qui affirmait que «
Wikipédia » était devenu un terme connu par tout le monde, au même titre que « Google », « Facebook » et «
YouTube ». Le cinéaste néerlandais IJsbrand van Veelen a créé un documentaire télévisé de 45 minutes en avril
2008, The Truth According to Wikipedia[86] .
Wikipédia
Monde des connaissances et recherches
Le contenu de Wikipédia est utilisé sur des sites webs, dans des devoirs scolaires, dans des études universitaires, des
livres, des conférences et des affaires judiciaires[87] . De nombreux sites internet, comme les blogs, les sites officiels
ou journalistiques, peuvent proposer des liens complémentaires vers des articles de Wikipédia pour approfondir un
sujet. Le contenu figurant sur Wikipédia a également été cité comme une source de référence dans certaines rapports
de l'Intelligence Community[88] .
Certaines réutilisations ont été jugées inappropriées. Aux États-Unis, deux jugements ont été cassés en appel parce
qu'un des partis avait présenté du contenu de l’encyclopédie Wikipédia pour soutenir une information : le contenu
des articles a été jugé trop volatil pour servir de référence, sans prévaloir de l'exactitude ou non de l'information
présentée[89] ,[90] ,[91] . Wikipédia est aussi utilisée comme source pour des articles de presse[92] , provoquant des
polémiques lorsqu'une information erronée et non supportée par une note de référence indiquant sa source, est repris
sans vérification par les journalistes[93] ,[94] . Plusieurs journalistes ont été licenciés pour plagiat de Wikipédia[95]
,[96] ,[97]
.
Médias et politique
Wikipédia est devenue un sujet d'actualité, de
débat, et de satire dans de nombreux pays.
Certaines sources médiatiques font sa satire en
insistant sur le manque de fiabilité de Wikipédia,
comme par exemple le journal satirique The
Onion[98] . D'autres critiquent le fait que tout le
monde peut modifier Wikipédia, comme un
épisode de The Office, où Michael Scott déclare
Un bande dessinée de xkcd intitulée Protestataire wikipédien.
que « Wikipédia est la meilleure chose de tous les
temps. N'importe qui dans le monde peut écrire
n'importe quoi sur n'importe quel sujet. ». Des émissions radiophoniques ou télévisées, comme le The Colbert Report
par exemple, ont plusieurs fois incités les téléspectateurs à modifier les pages de Wikipédia, parfois pour y inclure
des informations volontairement erronées ou fantaisistes. Inversement, l'illustration Protestataire wikipédien de xkcd
s'amuse de l'obsession des Wikipédiens à fournir des sources à toutes les affirmations, et dénonce la démagogie des
politiques, où dans une foule assistant à un discours politique, un individu brandit une pancarte mettant en doute
l'assertion de l'homme politique, et demandant une référence.
La politique de Wikipédia de diffuser du contenu libre, y compris pour nombre de ses illustrations, a eu une petite
influence en Italie sur le débat parlementaire relatif aux libertés et à la protection du droit d'auteur. Le 28 septembre
2007, l'homme politique italien Franco Grillini a soulevé une question parlementaire adressée à la ministre des
Ressources culturelles et des activités, sur la nécessité d'introduire dans la législation italienne la liberté de panorama
telle qu'elle existe dans d'autres pays européens. Il a affirmé que l'absence de cette liberté forçait Wikipédia, « le
septième site le plus consulté », à interdire toutes les images de bâtiments modernes et d'art moderne italien, et a
déclaré que c'était très handicapant pour les recettes touristiques[99] .
Le 16 septembre 2007, The Washington Post a déclaré que Wikipédia était devenue un point central de la campagne
électorale de 2008 des États-Unis, en précisant : « Tapez un nom de candidat sur Google et l'un des premiers résultats
est une page de Wikipédia, ce qui rend les visites sans doute aussi importantes que les publicités pour définir un
candidat. La page des présidentielles est visitée, modifiée, disséquée et débattue de nombreuses fois par jour[100] . »
Un article d'octobre 2007 de l'agence Reuters indiquait qu'avoir un article sur Wikipédia commençait à prouver la
notoriété d'une personne[101] .
20
Wikipédia
Notes et références
Notes
[1] http:/ / www. wikipedia. org
[2] meta:Liste des Wikipédias, sur le site de Wikimedia, recensait environ 267 versions le 4 janvier 2010, dont 89 avec plus de 10000 articles.
[3] Nicolas Aguila, « Wikipédia de plus en plus populaire en France (http:/ / www. infos-du-net. com/ actualite/ 9976-wikipedia-france. html) »,
Infos du net, 27. Consulté le 30 janvier 2010
(en) Jonathan Dee : All the News That's Fit to Print Out (http://www.nytimes.com/2007/07/01/magazine/01WIKIPEDIA-t.html), The
New York Times Magazine (2007-07-01). Consulté le 2007-12-01.
[5] (en) Andrew Lih, « Wikipedia as Participatory Journalism: Reliable Sources? Metrics for Evaluating Collaborative Media as a News
Resource », dans 5th International Symposium on Online Journalism, University of Texas at Austin, 2004-04-16 [ [pdf] texte intégral (http:/ /
jmsc. hku. hk/ faculty/ alih/ publications/ utaustin-2004-wikipedia-rc2. pdf) ( le 2007-10-13) ]
[6] Entrée « Wikipédia » de l'encyclopédie Britannica (http:/ / www. britannica. com/ EBchecked/ topic/ 1192818/ Wikipedia)
[4]
(en) Time's Person of the Year: You (http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,1569514,00.html), TIME, Time, Inc
(2006-12-13). Consulté le 2008-12-26.
[8] chapitre Découvrir Wikipédia page Explorer l'histoire
[9] l'annonce eut lieu sur cette page : http:/ / meta. wikimedia. org/ wiki/ My_resignation--Larry_Sanger
[10] voir par exemple cette image (http:/ / graphics8. nytimes. com/ images/ 2005/ 12/ 24/ technology/ 24online. jpg)
[11] sur cette page de Wikipédia en anglais
[12] Une version écrémée de Wikipedia vendue sur CD-Rom (http:/ / www. pcinpact. com/ actu/ news/ 36052-wikipedia-moulinwiki-Linterweb.
htm), 27 avril 2007.
[7]
[13] « Wikipedia is an encyclopedia (http:/ / lists. wikimedia. org/ pipermail/ wikipedia-l/ 2005-March/ 020469. html) », 8 mars 2005, Liste de
diffusion Wikipedia-l
[14] chapitre Découvrir Wikipédia, page Présentation et contexte
[15] (fr) Rui Nibau, À propos de Wikipédia (http:/ / www. framasoft. net/ article4294. html), 1er mars 2006, page consultée le 8 octobre 2006.
Cet article, publié sur le site Framasoft (http:/ / www. framasoft. net), présente une série de critiques de Wikipédia et propose un système
d’édition inspiré du développement des logiciels libres.
[16] « « Ils laissent plus de place à la culture populaire, sur toute une série de sujets, et ça peut aller des ours en peluche aux émissions de
téléréalité. Des sujets absents des encyclopédies traditionnelles », décrypte ainsi Yves Garnier de Larousse », dans l'article « Wikipédia se
trompe à tous vents ». lire en ligne (http:/ / www. liberation. fr/ ecrans/ 0101106934-wikipedia-se-trompe-a-tous-vents) sur le site de
Libération
[17] La page Wikipédia:Site miroir liste de nombreux sites hébergeant une copie de Wikipédia. Le nom Wikipédia lui-même est légalement
protégé, et les sites miroirs doivent héberger le contenu sous leur propre nom.
[18] La page Wikipédia:Règles énumère ces nombreuses règles d'édition.
[19] En cas d'import sur une page de contenu sous licence CC by-sa 3.0 uniquement, les parties qui ne sont pas concernées par cet import restent
sous double licence. Mais en cas de réutilisation de la totalité de la page, cette réutilisation ne peut se faire que sous licence CC by-sa 3.0.
[20] Les conditions de réutilisation de Wikipédia sont expliquées à la page Wikipédia:Citation et réutilisation du contenu de Wikipédia.
[21] (fr) Francis Pisani, Les deux principes de bases de Wikipedia, Transnets, 14 février 2005 (page consultée le 3 novembre 2006) < http:/ /
pisani. blog. lemonde. fr/ pisani/ 2005/ 02/ les_deux_princi. html>
[22] (fr) Stéphane Foucart, Olivier Zilbertin, « Une illustration du mouvement pour le "copyleft" », dans Le Monde (ISSN 0395-2037 (http:/ /
worldcat. org/ issn/ 0395-2037& lang=fr)), 2 janvier 2007 (page consultée le 2 janvier 2007)
[23] projet GNU : 15 ans de logiciel libre (http:/ / www. gnu. org/ philosophy/ 15-years-of-free-software. fr. html), quatrième paragraphe : le
projet GNU s'est développé par la collaboration de centaines de programmeurs, utilisant le "potentiel du réseau informatique"
[24] Le cofondateur de Wikipédia, Jimbo Wales, fut influencé par l'objectivisme d'Ayn Rand.
[25] (en) Wikipedia:Ignore all rules (Ignorez toutes les règles) est une politique officielle de Wikipédia en anglais qui recommande d'ignorer les
règles qui empêcheraient de maintenir ou d'améliorer Wikipédia (page consultée le 15 octobre 2006).
[26] Le phénomène Wikipédia : une utopie en marche (http:/ / www. lettres. uottawa. ca/ vanden/ wikipedia. html#_ftnref14)
[27] « "L'Encyclopédie a rendu pensable une rupture" » (http:/ / www. lemonde. fr/ livres/ article/ 2010/ 01/ 14/
roger-chartier-l-encyclopedie-a-rendu-pensable-une-rupture_1291553_3260. html), Le Monde des livres, 14 janvier 2010.
[28] La page À propos des licences indique qu'une licence acceptée doit autoriser la republication et la distribution, la création d'œuvre dérivées
et un usage commercial. Elle peut exiger de citer les auteurs, de publier les œuvres dérivées sous la même licence, et interdire les restrictions
numériques (Gestion des droits numériques - DRM).
[29] on peut trouver ces documents sur la page Commons:Commons:Bundesarchiv
[30] on peut trouver ces documents sur la page Commons:Commons:Deutsche Fotothek
[31] (en) Tropenmuseum donates 35K media files to Commons (http:/ / ultimategerardm. blogspot. com/ 2009/ 11/
tropenmuseum-donates-35k-media-files-to. html), GerardM.
[32] voir la page Aide:Espace de noms pour plus d'informations
[33] voir Aide:Catégorie pour plus d'informations
21
Wikipédia
[34] voir Aide:Liens internes pour plus d'informations
[35] voir Aide:Liens externes pour plus d'informations
[36] Wikipedia rétablit le "nofollow" (http:/ / www. journaldunet. com/ solutions/ breve/ 8582/ wikipedia-retablit-le-quot-nofollow-quot. shtml)
[37] Aniket Kittur, Ed H. Chi, and Bongwon Suh, What's in Wikipedia?: Mapping Topics and Conflict using Socially Annotated Category
Structure (http:/ / www-users. cs. umn. edu/ ~echi/ papers/ 2009-CHI2009/ p1509. pdf). In Proceedings of the 27th international Conference
on Human Factors in Computing Systems (Boston, MA, USA, April 04 - 09, 2009). CHI '09. ACM, New York, NY.
[38] Resolution:Licensing policy, une doctrine officielle approuvée par le Wikimedia Foundation Board of Trustees
[39] Le classement suivant est régulièrement mis à jour grâce au classement des Wikipédias par nombre d'articles
[40] on peut trouver ce classement sur la page meta:List of Wikipedias by sample of articles
[41] [pdf] Wikipedia Survey – First Results (http:/ / upload. wikimedia. org/ wikipedia/ foundation/ a/ a7/
Wikipedia_General_Survey-Overview_0. 3. 9. pdf)
[42] voir par exemple la page Aide:Statuts_des_utilisateurs de l'édition française ou la page User groups (http:/ / meta. wikimedia. org/ wiki/
User_groups) de Meta-Wiki
[43] voir par exemple les pages en anglais Arbitration et Arbitration/Policy sur Wikipédia en anglais
[44] http:/ / stats. wikimedia. org/
[45] Statistiques Wikimédia (http:/ / stats. wikimedia. org/ FR/ TablesWikipediansEditsGt100. htm) Wikipédiens « très actifs » .
[46] Statistiques Wikimédia (http:/ / stats. wikimedia. org/ FR/ TablesWikipediansEditsGt5. htm) « Wikipédiens « actifs » .
[47] Statistiques Wikimédia (http:/ / stats. wikimedia. org/ EN/ TablesPageViewsMonthly. htm) Pages vues par langue par mois.
[48] Wikipédia, encyclopédie sous haute surveillance (http:/ / www. lefigaro. fr/ high-tech/ 20070117.
FIG000000183_wikipedia_encyclopedie_sous_haute_surveillance. html), Didier Sanz, le figaro.fr, 15/10/2007.
[49] (en) Reid Priedhorsky, Jilin Chen, Shyong (Tony) K. Lam, Katherine Panciera, Loren Terveen, and John Riedl (GroupLens Research,
Department of Computer Science and Engineering, University of Minnesota), « Creating, Destroying, and Restoring Value in Wikipedia »,
dans Association for Computing Machinery GROUP '07 conference proceedings, Floride, 2007-11-04 [ [pdf] texte intégral (http:/ /
www-users. cs. umn. edu/ ~reid/ papers/ group282-priedhorsky. pdf) ( le 2007-10-13) ]
[50] Inside Wikipédia #5 : Sous haute surveillance, Camille Gévaudan, Écrans.fr (http:/ / www. ecrans. fr/ Inside-Wikipedia-5-Sous-haute,4770.
html)
[51] voir Wikipédia:Bons articles
[52] voir Wikipédia:Articles de qualité
[53] voir Wikipédia:Réponses aux objections habituelles
[54] (en) Larry Sanger, Why Wikipedia Must Jettison Its Anti-Elitism (http:/ / www. kuro5hin. org/ story/ 2004/ 12/ 30/ 142458/ 25), Kuro5hin,
31 décembre 2004.
[55] (en) Academia and Wikipedia (http:/ / many. corante. com/ archives/ 2005/ 01/ 04/ academia_and_wikipedia. php), 2005-01-04
[56] Who knows? (http:/ / www. guardian. co. uk/ technology/ 2004/ oct/ 26/ g2. onlinesupplement), 2004-10-26
[57] (en) Death by Wikipedia: The Kenneth Lay Chronicles (http:/ / www. washingtonpost. com/ wp-dyn/ content/ article/ 2006/ 07/ 08/
AR2006070800135. html), 2006-07-09
[58] (en) Fernanda B. Viégas, Martin Wattenberg, and Kushal Dave, « Studying Cooperation and Conflict between Authors with History Flow
Visualizations », dans Proceedings of the ACM Conference on Human Factors in Computing Systems (CHI), ACM SIGCHI, Vienne
(Autriche), 2004, p. 575–582 [ [pdf] texte intégral (http:/ / alumni. media. mit. edu/ ~fviegas/ papers/ history_flow. pdf), lien DOI (http:/ / dx.
doi. org/ 10. 1145/ 985921. 985953) ( le 2007-01-24) ]
[59] Télérama, no 3099, 6-12 juin 2009, p. 25-26.
[60] du mot hawaïen wiki wiki, qui signifie « rapide »
[61] sur le site http:/ / download. wikipedia. org
[62] lien vers Ganglia (http:/ / ganglia. wikimedia. org/ )
[63] Wikipédia:Wikimédia France
[64] Wikipédia:Wikimedia CH
[65] chapitre Découvrir Wikipédia page Structures associatives
[66] elle annonce sur cette page qui elle emploie
[67] elle publie sur cette page ses rapports financiers
[68] (en) Press releases/Wikimedia launches 2009 annual giving campaign (http:/ / wikimediafoundation. org/ wiki/ Press_releases/
Wikimedia_launches_2009_annual_giving_campaign)
[69] (en) Site de la Stanford Encyclopedia of Philosophy (http:/ / plato. stanford. edu/ )
[70] Susning.nu Site de Susning (http:/ / susning. nu)
[71] Larousse lance la première "encyclopédie contributive" sur internet (http:/ / afp. google. com/ article/
ALeqM5iOLU4kYxbL6nb9QM-EW2glmCyRDw), Agence France-Presse (AFP), 13 mai 2008.
[72] Comparatif de six encyclopédies en ligne (http:/ / www. clubic. com/ article-303120-1-comparatif-encyclopedies-ligne. html), Frédéric
Cuvelier, Clubic, 6 Octobre 2009. ( conclusion (http:/ / www. clubic. com/ article-303120-8-comparatif-encyclopedies-ligne. html))
[73] on peut voir les prix remportés par Wikipédia sur Wikipédia:Meta, sur la page Trophy Box
[74]
(en) Webby Awards 2004 (http://www.webbyawards.com/webbys/winners-2004.php)
22
Wikipédia
[75] Zumpano, Anthony : Similar Search Results: Google Wins (http:/ / www. brandchannel. com/ features_effect. asp?pf_id=352), Interbrand
(2007-01-29). Consulté le 2007-01-28.
[76] Die Quadriga — Award 2008 (http:/ / loomarea. com/ die_quadriga/ e/ index. php?title=Award_2008)
[77] Wikipédia, Twitter, Obama... Stars du web ces dix dernières années (http:/ / www. ouest-france. fr/ actu/
actuDet_-Wikipedia-Twitter-Obama. . . -Stars-du-web-ces-dix-dernieres-annees_39382-1161087_actu. Htm), Ouest-France, 20 novembre
2009
[78] (en) « Wikipedia's popularity demonstrates the global power of the Web to unite and provide information across countries and languages,
but the full extent of its global appeal is only measurable through this new worldwide measurement », dans l'article « 694 Million People
Currently Use the Internet Worldwide According To comScore Networks » lire en ligne (http:/ / ir. comscore. com/ releasedetail.
cfm?ReleaseID=245312)
[79] Wikipedia and Academic Research (http:/ / www. google. com/ adplanner/ static/ top1000/ )
[80] (en) « Wikipedia or Wickedpedia? », Michael Petrilli, lire en ligne (http:/ / educationnext. org/ wikipedia-or-wickedpedia/ ) sur
educationnext.org
[81] Google Traffic To Wikipedia up 166% Year over Year (http:/ / weblogs. hitwise. com/ leeann-prescott/ 2007/ 02/ wikipedia_traffic_sources.
html), 2007-02-16
[82] Wikipedia and Academic Research (http:/ / weblogs. hitwise. com/ leeann-prescott/ 2006/ 10/ wikipedia_and_academic_researc. html),
2006-10-17
[83] Wikipedia users (http:/ / www. pewinternet. org/ pdfs/ PIP_Wikipedia07. pdf), 2007-12-15
[84] What is Wikipedia.org's Valuation? (http:/ / www. watchmojo. com/ web/ blog/ ?p=626), 2006-10-26
[85] Radio 4 Documentary (http:/ / www. bbc. co. uk/ radio4/ factual/ pip/ efv21/ )
[86] The Truth According to Wikipedia (http:/ / www. techcrunch. com/ 2008/ 04/ 08/ the-truth-according-to-wikipedia/ ), April 8, 2008
[87] Bourgeois et al. v. Peters et al. (http:/ / www. ca11. uscourts. gov/ opinions/ ops/ 200216886. pdf)
[88] The Wikipedia Factor in U.S. Intelligence (http:/ / www. fas. org/ blog/ secrecy/ 2007/ 03/ the_wikipedia_factor_in_us_int. html),
2007-03-21
[89] Court rules Wikipedia not authoritative (http:/ / www. theinquirer. net/ inquirer/ news/ 1028124/ court-rules-wikipedia), Egan Orion, The
inquirer, 3 septembre 2008
[90] Wikipedia not valid as evidence, appeals court rules, Hugh R. Morley, Herald News (North Jersey), 24 avril 2009 ( consultable en ligne
(http:/ / www. allbusiness. com/ legal/ trial-procedure-appellate-decisions/ 12421021-1. html))
[91] Cohen, Noam : Courts Turn to Wikipedia, but Selectively (http:/ / www. nytimes. com/ 2007/ 01/ 29/ technology/ 29wikipedia. html)
(2007-01-29). Consulté le 2008-12-26.
[92] Shaw, Donna : Wikipedia in the Newsroom (http:/ / www. ajr. org/ Article. asp?id=4461), American Journalism Review (February/March
2008). Consulté le 2008-02-11.
[93] The readers' editor on ... web hoaxes and the pitfalls of quick journalism (http:/ / www. guardian. co. uk/ commentisfree/ 2009/ may/ 04/
journalism-obituaries-shane-fitzgerald), Siobhain Butterworth, The Guardian, 4 mai 2009
[94] Student's Wikipedia hoax quote used worldwide in newspaper obituaries (http:/ / www. irishtimes. com/ newspaper/ ireland/ 2009/ 0506/
1224245992919. html), Genevieve Carbery
[95] Shizuoka newspaper plagiarized Wikipedia article, Japan News Review, 5 juillet 2007
[96] " Express-News staffer resigns after plagiarism in column is discovered (http:/ / web. archive. org/ web/ 20071015045010/ http:/ / www.
mysanantonio. com/ news/ metro/ stories/ MYSA010307. 02A. richter. 132c153. html)", San Antonio Express-News, 9 janvier 2007.
[97] " Inquiry prompts reporter's dismissal (http:/ / archives. starbulletin. com/ 2006/ 01/ 13/ news/ story03. html)", Honolulu Star-Bulletin, 13
janvier 2007.
[98] La première page du numéro de juillet 2006 de The Onion indique la célébration par Wikipédia des 750 ans de l'indépendance américaine.
Wikipedia Celebrates 750 Years Of American Independence (http:/ / www. theonion. com/ content/ node/ 50902)
[99] Comunicato stampa. On. Franco Grillini. Wikipedia. Interrogazione a Rutelli. Con "diritto di panorama" promuovere arte e architettura
contemporanea italiana. Rivedere con urgenza legge copyright (http:/ / www. grillini. it/ show. php?4885), 12 octobre 2007
[100] Jose Antonio Vargas : On Wikipedia, Debating 2008 Hopefuls' Every Facet (http:/ / www. washingtonpost. com/ wp-dyn/ content/ article/
2007/ 09/ 16/ AR2007091601699_pf. html), The Washington Post (2007-09-17). Consulté le 2008-12-26.
[101] Jennifer Ablan : Wikipedia page the latest status symbol (http:/ / www. reuters. com/ article/ domesticNews/
idUSN2232893820071022?sp=true), Reuters (2007-10-22). Consulté le 2007-10-24.
23
Wikipédia
Références
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bibliographie)
Voir aussi
Bibliographie
Monographies
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Lyon, Wikipedia : exemple pour une future démocratie électronique? (http://www.homo-numericus.net/spip.
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• Christian Vandendorpe, Le phénomène Wikipédia : une utopie en marche, Le Débat, no 148, janvier-février 2008,
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• Marc Foglia, « Faut-il avoir peur de Wikipédia ? » in ETVDES, no 4104, avril 2009, pp. 463-472
• (fr) Mathieu O'Neil, « Wikipédia ou la fin de l’expertise ? », dans Le Monde diplomatique, avril 2009 [ texte intégral
(http://www.monde-diplomatique.fr/2009/04/O_NEIL/16985) ( le 12 février 2010) ]
• (en) Jure Leskovec, Daniel Huttenlocher, Jon Kleinberg [pdf] Governance in Social Media: A case study of the
Wikipedia promotion process (http://www.cs.cornell.edu/home/kleinber/icwsm10-govern.pdf)
Articles connexes
•
•
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•
Wikipédia en français
Encyclopédies en ligne
DBpedia
AskWiki, un site de questions-réponses qui tente de fournir automatiquement des réponses à partir d'articles de
Wikipédia (uniquement en anglais et en version bêta pour l'instant).
• Travail collaboratif
25
Wikipédia
26
Liens externes
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(fr) Présentation pour la presse de Wikipédia
(fr) Revue de presse sur la Wikipédia francophone
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par Ecrans.fr
• (en) Moteur de recherche sur l'ensemble des Wikipedias (toutes langues) (http://vs.aka-online.de/
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• (en) Wikirage.com, liste des articles les plus édités (http://fr.wikirage.com)
bjn:Wikipidia gag:Vikipediya koi:Википедия mrj:Википеди
Wikimedia Foundation
Wikimedia Foundation, Inc.
Création
20 juin 2003
Type
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Siège
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États-Unis
[1]
Budget
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Effectifs
49 salariés (Juillet 2010)
Directrice générale
Personne(s) clé(s)
Site Web
[2]
Sue Gardner
Ting Chen, président du conseil d'administration
[3]
Jimmy Wales, fondateur et président d'honneur
wikimediafoundation.org
[4]
Wikimedia Foundation, Inc. est une organisation à but non lucratif (foundation 501(c)(3))[5] régie par les lois de
l'État de Floride aux États-Unis[6] . Son existence officielle a été annoncée[7] le 20 juin 2003, par Jimmy Wales,
co-fondateur de Wikipédia. Elle est souvent appelée fondation Wikimedia en français.
Wikimedia Foundation, Inc. est l'organisation qui soutient les projets en ligne Wikipédia, Wiktionary, Wikiquote,
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Les objectifs
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savoir libre fondés sur le principe du Wiki, et d'en distribuer le contenu publiquement et gratuitement.
L'association à but non lucratif possède tous les serveurs installés en Floride sur lesquels sont hébergés les projets
Wikimedia, les sociétés Kennisnet à Amsterdam et Yahoo! en Corée du Sud hébergent quant à elles des serveurs
cache pour les projets. La Wikimedia Foundation possède de nombreux noms de domaines, les droits sur les logos et
certains noms de marque.
Les usagers et participants aux projets Wikimedia se réunissent chaque année lors de Wikimania, la conférence
internationale Wikimedia.
Le conseil d'administration
En janvier 2004, Jimmy Wales a nommé Tim Shell et Michael Davis membres du conseil d'administration[8] de
Wikimedia Foundation. En juin 2004, une élection a été menée au sein des communautés des différents projets pour
élire deux membres supplémentaires. Après un mois de campagne, puis une élection tenue en ligne pendant deux
semaines, Angela Beesley et Florence Devouard ont été élues[9] au conseil, en tant que représentantes de tous les
participants des différents projets Wikimédia. Toutes deux ont été réélues en juin 2005[10] . Le 28 octobre 2006,
Florence Devouard a été élue présidente du conseil d'administration[11] . Elle est remplacée, le 17 juillet 2008, par
Michael Snow, avocat américain[12] . En 2009, Matt Halprin a été désigné comme neuvième membre du Board après
un don de deux millions de dollars[13] d'Omidyar Network. Son mandat a été prorogé d'un an par le conseil
d'administration de Wikimedia Foundation[14] .
Création de la Wikimedia Foundation
Le nom « Wikimedia » a été proposé en mars 2003 par Sheldon
Rampton[15] . L'annonce de la création de la Wikimedia Foundation a
été faite par Jimmy Wales en juin 2003 en ces termes :
« Je suis heureux d'annoncer la création de la Wikimedia
Foundation Inc., une organisation à but non lucratif régie par la
loi de Floride, États-Unis. Je transfère à cette nouvelle
organisation les actifs suivants :
1. Tous les noms de domaine Nupedia.com/net/org/etc.
2. Tous les noms de domaine Wikipedia.com/net/org/etc.
3. Tous les copyrights pour les logiciels ou les articles qui étaient
Organigramme (janvier 2008)
auparavant la propriété de Bomis, Inc. et qui sont déjà sous une
licence « copyleft » (Ceci inclut les travaux réalisés sous contrat
par Jason, Tim, Larry, Toan, Liz, et moi-même, ainsi que d'autres employés de Bomis qui auraient travaillé sur
ces projets pendant leur travail, mais n'inclut pas ceux réalisés en dehors de leur temps de travail ou lorsqu'ils
n'étaient pas employés de Bomis.)
(Tout cela était déjà sous licence GNU GPL ou GNU FDL, c'est donc simplement une formalité. Mais
même dans ce cas, nous voulons donner un bon exemple.)
4. De plus, je donne tout le résultat de mon travail personnel sous copyright déjà sous licence GNU GPL ou
GNU FDL, pour Wikipedia et Nupedia à la Wikimedia Fondation. »
27
Wikimedia Foundation
28
Ressources
Wikimedia Foundation fonctionne pour l'essentiel par l'intermédiaire
de dons. Les autres ressources proviennent de subventions ou de prix
d'excellence. La majeure partie des ressources sont utilisées pour
acheter de nouveaux serveurs (quoique certains aient été offerts) et
payer l'hébergement.
Partenariat avec Orange
En avril 2009, la Wikimedia Foundation signe un partenariat avec
Orange afin de développer des fonctionnalités de l’encyclopédie
Wikipedia susceptibles d’élargir le libre accès à la connaissance[16] .
Orange est autorisé à utiliser la marque « Wikipédia » pour proposer à
ses clients un « accès privilégié » et particulier aux contenus des projets
Wikimédia.
Les détails financiers du partenariat n'ont pas été publiés.
Le logiciel MediaWiki
Tous les projets fonctionnent avec le moteur de wiki MediaWiki.
Exemple de serveur informatique de Wikimedia
Foundation sous LAMP
(Linux-Apache-MySQL-PHP)
Les projets
classés par défaut par ordre de création
Logos des différents projets
Wikimedia Foundation
Logo Projet
29
Description
Site web
Date de création
Wikipédia
une encyclopédie
http:/ / wikipedia. org
15 janvier 2001
Wiktionary
un dictionnaire et thésaurus
http:/ / wiktionary. org
12 décembre 2002
Wikiquote
un recueil de citations
http:/ / wikiquote. org
27 juin 2003
Wikibooks
un ensemble de textes didactiques
http:/ / www. wikibooks. org
10 juillet 2003
Wikisource
un recueil de textes dans le domaine public http:/ / wikisource. org
23 novembre 2003
Wikimedia Commons une bibliothèque multimédia
http:/ / commons. wikimedia. org
7 septembre 2004
Wikinews
un site d'informations
http:/ / wikinews. org
décembre 2004
Wikispecies
un répertoire du vivant
http:/ / species. wikimedia. org
août 2004
Wikimania
une conférence internationale annuelle
[17]
août 2005
Wikiversity
une communauté pédagogique
http:/ / www. wikiversity. org
décembre 2006
Licences
En mars 2009, la Wikimedia Foundation invite la communauté Wikimedia à voter sa proposition de changer les
termes de la licence des contenus Wikimedia de façon à ce que ces contenus soient disponibles sous Creative
Commons Attribution-ShareAlike license (CC-BY-SA), tout en maintenant une double licence avec la GNU Free
Documentation License (GFDL).
Notes et références
[1]
[2]
[3]
[4]
2009 Mid Year Financials (http:/ / upload. wikimedia. org/ wikipedia/ foundation/ 8/ 83/ Jul_Dec09_Mid_Year_Financials. pdf)
Rapport da'ctivité de la fondation Juillet 2010 (http:/ / meta. wikimedia. org/ wiki/ Wikimedia_Foundation_Report,_July_2010#Personnel)
Wikimedia Foundation Board of Trustees (http:/ / wikimediafoundation. org/ wiki/ Board_of_Trustees)
http:/ / wikimediafoundation. org
[5] (en) a non-profit charitable organization (un organisme de charité à but non lucratif)
[6] Corporate Charter of Wikimedia Foundation Inc. (http:/ / www. sunbiz. org/ COR/ 2003/ 0620/ 90039369. tif) : première version des statuts
(2003)
[7] Annonce de la fondation de Wikimedia Foundation (http:/ / lists. wikimedia. org/ pipermail/ wikien-l/ 2003-June/ 004719. html) (en anglais)
[8] Conseil d'administration de Wikimedia Foundation - composition actuelle
[9] Résultat des élections au conseil d'administration 2004
[10] Résultat des élections au conseil d'administration 2005
[11] Communiqué de presse informant de l'élection.
[12] (en) Communiqué de presse : Wikimedia Foundation Announces New Appointments to Board of Trustees (http:/ / wikimediafoundation.
org/ wiki/ Press_releases/ Board_Changes_July_2008).
[13] (en) Communiqué de presse de la Wikimedia Foundation sur le don de Omidyar Network (http:/ / wikimediafoundation. org/ wiki/
Press_releases/ Omidyar_Network_Grant_August_2009)
[14] (en) résolution unanime de Wikimedia Foundation au mois de décembre 2009 prolongeant le mandat de Matt Halprin pour un an (http:/ /
wikimediafoundation. org/ wiki/ Resolution:Reappointment_of_Matt_Halprin)
[15] création du néologisme Wikimedia par Sheldon Ramptom (http:/ / mail. wikipedia. org/ pipermail/ wikien-l/ 2003-March/ 001887. html)
[16] Communiqué de presse (http:/ / wikimediafoundation. org/ wiki/ Press_releases/
Orange_and_Wikimedia_announce_partnership_April_2009/ fr)
[17] http:/ / wikimania2011. wikimedia. org/ wiki/ Main_Page
Wikimedia Foundation
30
Voir aussi
• Wikipédia:Wikimedia Foundation
Liens externes
• Site officiel (WikimediaFoundation.org) (http://wikimediafoundation.org)
• Version en français du site officiel (http://wikimediafoundation.org/wiki/Accueil)
• Portail multilingue des projets (wikimedia.org) (http://www.wikimedia.org)
• Wikimédia France (http://www.wikimedia.fr)
• Les projets (http://www.wikimedia.fr/nous-soutenons)
• Wikimedia Search (http://tools.wikimedia.de/~kolossos/tree/search.php?pro=wikipedia&langauswahl=fr),
moteur de recherche sur les projets Wikimedia
bjn:Wikimedia Foundation
Wikimedia Commons
Logo de Wikimedia Commons
Aperçu de la page d'accueil
de Wikimedia Commons en 2009
URL commons.wikimedia.org
Description Aperçu de la page d'accueil
de Wikimedia Commons en 2009
Commercial non
Type de site
Dépôt de fichiers multimédia
Langue(s) multilingue[1]
Inscription facultative, mais nécessaire pour soumettre des images
Wikimedia Commons
31
Propriétaire
Créé par
Lancement
Wikimedia Foundation
La communauté Wikimédia
7 septembre 2004
Wikimedia Commons (souvent nommé Commons) est une médiathèque en ligne.
Le nom « Wikimedia Commons » provient de Wikimedia Foundation et de commons (en anglais, terrains
communaux au sens propre, biens communs au sens figuré), signifiant ainsi le partage de contenus entre différentes
versions linguistiques de projets de différentes natures.
Cette base de données multimédia centralise des médias libres, tels que photographies, dessins, schémas, musiques,
textes écrits et parlés, animations et vidéos qui ont une utilité pour au moins un des projets de Wikimedia.
Histoire
Le projet fut proposé par Erik Möller en mars 2004[2] et fut lancé le 7 septembre de la même année[3] . La principale
motivation pour un dépôt centralisé était de réduire la dispersion d'efforts entre les projets Wikimedia des différentes
langues car un même fichier devait être importé unitairement sur chacun des wiki souhaitant l'utiliser.
Wikimedia Commons en quelques chiffres
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
24 mai 2005 : 100000 fichiers.
30 novembre 2006 : un million de fichiers[4] .
9 octobre 2007 : deux millions de fichiers[5] .
16 juillet 2008 : trois millions de fichiers[6] .
4 mars 2009 : quatre millions de fichiers[7] .
2 septembre 2009 : cinq millions de fichiers[8] .
27 janvier 2010 : un million d'utilisateurs enregistrés et huit millions de pages.
31 janvier 2010 : six millions de fichiers.
17 juillet 2010 : sept millions de fichiers.
31 décembre 2010 : huit millions de fichiers.
Description
Contrairement aux banques d'images et de médias traditionnelles, Wikimedia Commons ne publie que des médias
dans le domaine public ou sous licence libre. Tout un chacun peut gratuitement copier, réutiliser, modifier les
fichiers disponibles sur Commons tant que les conditions de redistribution des copies ou des fichiers modifiés sont
respectées. La structure de la base de données est distribuée avec les textes de Commons sous la licence Creative
Commons BY-SA 3.0. Les conditions de distribution de chaque fichier individuel sont indiquées sur la page de
description qui l'accompagne.
Pour être accepté dans Wikimedia Commons, un média doit pouvoir être redistribué et publié, y compris
commercialement et s'il est modifié. Seules certaines contraintes sont permises, comme par exemple l'obligation de
citer l'auteur originel ou de redistribuer une création dérivée sous la même licence. Les formats acceptés sont : PNG,
GIF, JPEG, XCF, PDF, MIDI, Ogg, SVG et DjVu. La taille maximale d'un fichier est de 100 Mo. Néanmoins, tous
les médias « libres » ne sont pas acceptés : ils doivent posséder un intérêt encyclopédique, éducatif, ou
potentiellement servir au sein d'un des projets de Wikimedia[9] Seuls les logos de Wikimedia échappent à ces règles
dans le but de faciliter leur utilisation dans les différents projets de la fondation.
Comme les autres projets Wikimedia, Commons est fondé sur la technologie wiki. Les pages peuvent donc être
modifiées facilement par quiconque sans nécessiter de connaissances particulières, directement depuis un navigateur
web. Contrairement aux fichiers téléchargés directement dans chaque projet, ceux qui sont importés dans Commons
Wikimedia Commons
32
peuvent être insérés dans les pages de tous les projets Wikimedia sans qu'il soit nécessaire de réitérer l'opération
d'importation projet par projet. Contrairement à Wikipédia ou au Wiktionnaire qui sont déclinés dans plusieurs
variantes linguistiques, Commons est un projet multilingue : si la plupart des pages du projet disposent de
traductions, il n'y a pas de Commons différents pour chaque langue.
Un moteur de recherche baptisé Mayflower (« fleur de mai » en anglais) affiche des vignettes pour les résultats.
Depuis 2006, un vote désigne l'« image de l’année parmi une centaine de photos ayant reçu le label d'« image
remarquable » durant l’année.
Galerie des photos de l’année :
2006 : Aurore boréale au-dessus
du Bear Lake dans la base
d’Eielson de l’US Air Force en
Alaska; photo de Senior Airman
Joshua Strang (retouchée)
2007 : La tour de Broadway à
Cotswolds, en Angleterre
2008 : Pottoks sur le mont
Bianditz en Navarre, Espagne.
Le mont Aiako Harria, situé au
Guipuscoa, est visible en
arrière-plan.
2009 : Pèlerin Sikh au Temple
d'Or à Amritsar
Distinctions
Wikimedia Commons a reçu une mention honorifique dans la catégorie Communauté numérique lors des Prix Ars
electronica awards 2005 en mai 2005.
Collections offertes
10 000 chefs d'œuvres de la peinture
Wikimedia Commons
33
En avril 2005, Directmedia Publishing, une maison d'édition allemande
de Berlin qui publie la Wikipédia en allemand sur DVD-ROM, a fait
don d'une collection de 10000 images scannées en haute résolution de
peintures du domaine public tirée de leur DVD-ROM York Project :
10000 Meisterwerke der Malerei ((ISBN 978-3-936122-20-6), vendu
29.90 €) à Wikimedia Commons, qui ont été mises en ligne avec les
métadonnées associées[10] .
Archives fédérales de la République fédérale
d’Allemagne
Dans le cadre d’une coopération entre les Archives fédérales de la
République fédérale d’Allemagne et Wikimedia Allemagne [11], un
transfert de masse d’environ 100000 photos – la plupart ayant pour
thème l’histoire de l’Allemagne (ex-RDA comprise) – a été réalisé.
Les images sont sous Licence Creative Commons Attribution
ShareAlike 3.0 Germany (CC-BY-SA). L’accord conclu entre
Wikimedia Allemagne et les Archives fédérales stipule expressément,
entre autres, que les Archives fédérales possèdent les droits
nécessaires pour être en mesure de placer les images sous cette
licence.
La Joconde de Léonard de Vinci, l'un des 10000
tableaux de la collection
Les images ont une taille de 800 pixels sur leur côté le plus long.
La deuxième partie de l’accord porte sur un outil qui relie la liste des noms de personnes enregistrées dans les
Archives fédérales aux métadonnées personne de la Wikipédia germanophone et à la liste d’autorité de la
Bibliothèque nationale allemande [12], tâche que la Wikipédia germanophone effectue déjà depuis 2005.
Deutsche Fotothek
Le 31 mars 2009, la Deutsche Fotothek et Wikimedia Allemagne [11] ont annoncé au cours d’une conférence de
presse commune les détails d’un partenariat. L’un des aspects les plus manifestes est le placement d’environ
250000 images de la Fotothek sous licence Creative Commons CC-BY-SA 3.0, et leur importation sur Wikimedia
Commons.
Tropenmuseum
Le 25 novembre 2009, le Tropenmuseum et Wikimedia Pays-Bas [13] ont annoncé le placement d'environ
35000 images concernant l'Indonésie sous licence Creative Commons CC-BY-SA 3.0, et leur importation sur
Wikimedia Commons. Cette donation fait suite à une première mise à disposition, début août 2009, de 2100 images
concernant le Suriname.
Les catégories Commons
La gestion et l'utilisation de Commons reposent pour une part importante sur l'emploi de diverses catégories.
Nombre d'entre elles — par sujets — permettent aux utilisateurs de trouver les illustrations ou documents qui les
intéressent, des liens étant, de plus, facilement insérables notamment dans les articles encyclopédiques des projets
Wikipédia. À remarquer pour les wikipédiens francophones que les noms des catégories ne suivent pas sur
Commons la règle du singulier, valable dans ce projet-ci.
La catégorie la plus haute, dite catégorie racine, est CommonsRoot.
Wikimedia Commons
On trouve immédiatement en dessous la catégorie Categories qui regroupe comme catégories-filles celles qui
portent sur les thèmes les plus larges, abstraits comme concrets, par exemple : catégories par couleur ; catégories
par continent ; catégories par fonction. À noter parmi celles-ci, la catégorie Categories by topic placée en haut de
liste en raison de son intérêt pour tout utilisateur, et ayant en catégories-filles des catégories comme Diagrams by
theme ; cette catégorie est à comparer à la catégorie Topics où elle figure également en tête de liste...
On trouve ensuite la catégorie Category:Commons, sorte de catégorie-maison pour les règles et tâches de
maintenance de la médiathèque. On reconnaît ainsi parmi les catégories-filles la catégorie Commons-fr qui concerne
les pages en français ou les pages et images ayant à voir avec les projets francophones. De cette catégorie, se
rapproche la catégorie User qui regroupe les utilisateurs comme dans les autres projets.
Trois catégories majeures sont affectées au type du document (média), son statut quant au droit d'auteur et à sa
provenance (source) : Media types ; Copyright statuses ; Pictures and images by source.
Enfin, Topics est la catégorie-mère de la hiérarchie des sujets représentés par les images ou illustrés par un autre
média. Normalement tous les fichiers doivent apparaître dans au moins l'une des catégories de cette partie de
l'arborescence afin de permettre la recherche par sujet et mot-clé. On y trouve par exemple la catégorie Nature avec
parmi beaucoup d'autres la sous-catégorie Natural phenomena.
Voir aussi
Articles connexes
•
•
•
•
•
Wikiwix : moteur de recherche sur des projets Wikimedia
Ressources libres
Wikitravel Shared, centré sur le tourisme
Partage de photographies (ex. : Flickr). Certaines images de Commons proviennent de tels sites
Open Clip Art Library, médiathèque de cliparts libres (certains ont été importés dans Commons)
Liens externes
•
•
•
•
•
Page d'accueil de Wikimedia Commons
Assistant de transfert d'images de Wikipédia vers Commons [14]
Assistant de transfert d'images de Flickr vers Commons [15]
Groupe d'échange Commons et Flickr [16]
Wikipédia Vidéo ("Let’s Get Video on Wikipedia") [17]
Notes
[1]
[2]
[3]
[4]
[5]
[6]
[7]
[8]
[9]
Commons language policy
Proposal: commons.wikimedia.org (http:/ / lists. wikimedia. org/ pipermail/ wikipedia-l/ 2004-March/ 014885. html)
Main Page (http:/ / commons. wikimedia. org/ w/ index. php?title=Main_Page& oldid=50)
One millionth file uploaded to Wikimedia Commons, the free media repository
Wikimedia Commons: Two million files and a bright future
Wikimedia Commons: Three million files and rising
Wikimedia Commons: Four million files and rising
Commons : 5 millions de fichiers ! (http:/ / blog. wikimedia. fr/ commons-5-millions-de-fichiers-930)
critères d'inclusions de Commons
[10] (en)10,000 paintings from Directmedia
[11] http:/ / www. wikimedia. de
[12] http:/ / www. d-nb. de
[13] http:/ / nl. wikimedia. org/ wiki/ Hoofdpagina
[14] http:/ / tools. wikimedia. de/ ~magnus/ commonshelper. php?interface=fr
[15] http:/ / tools. wikimedia. de/ ~bryan/ flickr/ upload
[16] http:/ / www. flickr. com/ groups/ wikimedia_commons/
34
Wikimedia Commons
35
[17] http:/ / videoonwikipedia. org/
Wikisource
Wikisource est un projet multilingue de bibliothèque numérique, soutenu par la
Wikimedia Foundation, libre d'accès, sans publicité, librement distribuable,
édifiée par des bénévoles qui s'appuient sur la technologie wiki. Le projet a été
lancé le 23 novembre 2003 et fut tout d'abord nommé Projet Sourceberg, avant
d'être officiellement appelé « Wikisource » le 26 décembre 2003.
Wikisource édite une large variété de textes : littéraires (romans, poésies,
contes…), d'histoire (traités, biographies), de philosophie, des revues, et beaucoup
d'autres encore, à condition que leur licence soit compatible avec la GFDL. Elle
utilise les ressources éditoriales du wiki ce qui lui permet — entre autres — de
classer les textes (par genre, époques…) ; de fournir des systèmes de navigation
entre les chapitres ; de lier entre elles des références dans un texte… Elle permet d'éditer un document avec des
images de la source de référence en regard, pour garantir la fiabilité du travail de relecture.
Les principes fondateurs
du projet
• Article détaillé : Qu'est-ce que
Wikisource ?
Trois principes sont particulièrement
importants pour définir la réalisation
de ce projet[1] :
1. Les documents placés sur
Wikisource doivent avoir été
déjà publiés ailleurs, sur papier
;
Les Essais de Montaigne dans l'espace page de Wikisource
Deux exceptions au critère de l'édition sur papier :
a. Les publications uniquement électroniques ne sont autorisées que si elles proviennent de sites
officiels ou d'éditeurs en ligne reconnus (c'est-à-dire qui ont une obligation de dépôt légal auprès
de la bibliothèque nationale de leur pays).
b. Les traductions.
2. Les documents placés sur Wikisource doivent être dans le domaine public ou sous une licence libre ;
3. Les documents placés sur Wikisource doivent être objectivement identiques à une édition de référence.
Wikisource
36
Les outils d'édition
Wikisource a mis et met progressivement en place des outils spécifiques à la nature de son projet.
L'usage d'un wiki pour l'édition de textes pose la question de la fiabilité du travail accompli par les Wikisourciens.
D'une part, ce travail peut être facilement vandalisé, puisque toute personne qui a accès à Wikisource peut en
modifier le contenu, d'autre part le travail d'édition lui-même doit pouvoir être vérifié pour assurer la qualité du
projet.
Validation des textes
• Article détaillé sur Wikisource : Validation des textes
Afin de parvenir à une garantie suffisante pour les lecteurs, Wikisource admet la semi-protection des textes relus par
plusieurs contributeurs . Ainsi, seules des personnes inscrites peuvent modifier un texte validé. Les lecteurs sous IP
peuvent signaler des erreurs sur une page donnée en lien dans toutes les pages de discussion des textes validés, pages
de discussion où sont données également toutes les informations relatives à l'édition.
L'avancement de la validation d'un texte est signalé par les icônes suivants[2] , placés dans l'onglet texte :
,
Wikisource
37
,
,
Wikisource
38
,
Wikisource
39
Espace page
• Article détaillé sur Wikisource : Affichage par pages
Mais l'outil permettant de réellement s'assurer de la qualité de l'édition
est l'affichage des images en regard du texte édité (voir image
ci-contre). Cet outil a été réalisé par un contributeur de Wikisource[3] .
Cet outil s'utilise ainsi : après avoir copié sur le serveur l'image d'un
texte[4] , le contributeur édite un espace nommé page: suivi du nom de
l'image copiée. L'image apparaît alors dans cet espace, et le
contributeur la consulte tout en utilisant la boîte d'édition. L'ensemble
du document peut ensuite être reconstitué en mode texte sur une seule
page grâce à des inclusions.
Travail d'édition avec l'image scannée de la
source du texte
Cet outil a été mis en place en août 2006, et son usage n'est pas encore général. Pour consulter les premiers livres
disponibles en mode page : Livres disponibles en mode page.
Éditions multilingues
La division par domaines linguistiques ne sépare pas entièrement les sous-projets, puisqu'il existe des liens
permettant l'affichage simultanée de deux pages de deux domaines distincts. Ainsi, lorsqu'un contributeur du
Wikisource francophone édite une traduction d'un texte anglais, le lien interwiki qui lie ces deux textes permet de
créer automatiquement une édition bilingue.
Étapes de l'édition sur Wikisource
Wikisource
40
Créer un fichier
DjVu
Créer
une
page
d'index
Éditer en mode page
Valider
Numérisez un livre
Autres formats
Copier un
fac-similé
Importer le résultat de l'OCR page par page
OCR
Reprendre le texte en mode page
Éditer le texte seul
Copiez un texte
Utilisation de Wikisource
• Article détaillé : Aide au lecteur
La première et fondamentale utilité de Wikisource est la lecture. L'édition et l'organisation des textes s'efforce d'être
aussi simple que possible pour la consultation. Ainsi, pour la recherche des textes, Wikisource propose un index des
auteurs, des classements par périodes, par thèmes, etc.
Mais le confort du lecteur a aussi son importance, et pour faciliter la lecture sur écran, il est possible d'utiliser le
monobook de son compte pour adapter le texte (largeur des paragraphes et taille des lettres) à l'effort que doivent
fournir les yeux. Enfin, une extension pdf existe, mais n'étant pas encore parfaitement au point, elle ne pourra être
disponible que dans un avenir encore indéterminé.
La lecture sur le site n'est cependant pas la seule utilité de Wikisource. La qualité des éditions doit permettre au
projet de servir de référence pour des travaux divers, du collège à l'université. Quelques textes édités sur Wikisource
sont ainsi donnés en lien par des sites académiques ; on trouve sur Internet des exemples de liens dans des
bibliographies pour des cours universitaires[5] et dans la bibliographie d'un mémoire de maîtrise de philosophie[6] .
Wikisource peut aussi servir de source de citation aux articles de Wikipédia. La syntaxe à utiliser est alors (au sein
de wikipedia) [[s:nom du texte sur wikisource]]. Par exemple [[s:genèse]] crée un lien s:genèse qui dirige vers le
livre de la genèse sur Wikisource. On peut améliorer l'apparence du lien en écrivant [[s:genèse|]], ce qui donne
genèse.
Wikisource
Exemples de travaux en cours
Les principaux travaux peuvent être illustrés par des textes, tels que, pour les textes français :
•
•
•
•
•
Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle
Revue des Deux Mondes
Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers
Le Râmâyana
L'édition des œuvres de Nietzsche par Henri Albert
Il est également possible d'organiser des portails, afin de rassembler des textes autour de thèmes précis, tels que :
• Portail de Philosophie
• Portail des Lettres latines
• Portail Maritime
Partenariat avec l'École nationale vétérinaire de Toulouse
L'École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT), une des quatre grandes écoles de vétérinaires de France s'est
associée à Wikimédia France pour publier des thèses du XIXe siècle. Toutefois, les contributeurs de Wikisource
n'ont pas été sollicités par Wikimédia pour ce projet.
Partenariat avec la Bibliothèque nationale de France
La BnF a proposé aux contributeurs de Wikisource de leur fournir 1500 livres numérisés avec leur OCR, afin de les
corriger.
Exemples sur le Wikisource germanophone
« Afin de faciliter le travail de la communauté de Wikisource germanophone, l'association allemande a fourni un
budget de 1500 € pour la numérisation de livres et manuscrits anciens. Les membres de la communauté décideront
eux-mêmes conjointement de la façon de dépenser cette dotation pour de nouveaux projets. »[7]
• En mai 2006, Wikimedia Deutschland (l'association allemande) a financé la numérisation d'un manuscrit scolaire
de mathématiques intitulé Drei Register Arithmetischer ahnfeng zur Practic.[8]
• « Début septembre 2006, le troisième volume des « Zimmerische Chronik » a été transcrit. Il s'agit d'une
chronique rédigée par le comte Froben Christoph von Zimmern au XVIe siècle et publiée en 1881 par l'historien
allemand Karl August Barack. La transcription du quatrième volume est l'un des plus gros projets de Wikisource
germanophone. L'édition électronique a été lancée par un historien de l'université de Fribourg-en-Brisgau, qui agit
en tant que consultant scientifique pour le projet. »[7]
Principaux repères chronologiques
• Pages détaillées sur Wikisource.org :
• 2005 [9]
• 2006 [10]
Un vote a eu lieu au mois d'avril 2005[11] , sur la question de la création de sous-domaines linguistiques. Le résultat
fut largement favorable à cette création. Après l'arrivée d'une nouvelle version de Mediawiki permettant un transfert
des pages en conservant les historiques, les sous-domaines ont finalement été créés à la mi-août, et les pages ont été
importées le 27 août 2005.
En mai 2006, alors qu'une consultation avait commencé à s'organiser parmi les contributeurs de Wikisource pour le
choix d'un nouveau logo, Jimbo Wales, fondateur de Wikipédia, a décidé de le changer.
41
Wikisource
42
En août 2006, un contributeur de Wikisource a créé un outil d'édition permettant la correction de textes avec des
images en regard. Voir plus haut dans cet article Espace page.
Progression du projet
Ces statistiques datent d'avant la division en domaines linguistiques. Les statistiques de tous ces domaines sont
consultables ici [12].
Date
Nombre
Taille de la
Nombre de
d'articles
base de données
contributeurs
(nombre officiel)
(plus de 5 contributions)
Février 2005
≈ 11 000
358 Mo
58
Mars 2005
≈ 15 000
446 Mo
83
Avril 2005
18 700
516 Mo
94
Nombre de pages des plus gros domaines linguistiques au 17 août 2009 :
Langue
Anglais
Pages
130 561
Portugais 82 344
Français
50 788
Chinois
49 968
Espagnol 44 664
Allemand 36 414
Russe
34 687
Italien
20 979
Polonais
13 591
Hébreu
27 539
Roumain
7 852
Croate
7 519
Tegulu
6 803
Wikisource
Principaux liens vers Wikisource
Domaines linguistiques
• Portail Wikisource international (accès à tous les domaines linguistiques) [13]
• Wikisource en français
Pages utiles
Informations et aide
•
•
•
•
Qu'est-ce que Wikisource ?
Manuel de Wikisource
Introduction à Wikisource
Scriptorium (contacter les contributeurs de Wikisource)
Consultation
Pour le Wikisource francophone :
• L'index des auteurs
• Liste des portails de Wikisource
Notes et références
[1] Il faut cependant remarquer que chaque domaine linguistique met en avant tel ou tel principe ; par exemple, le Wikisource allemand est plus
exigeant sur la question des sources afin de mieux garantir la qualité des textes édités. Voir : Über Wikisource. Quoi qu'il en soit de ces
différences, le fondement de l'ensemble du projet est le respect du texte.
[2] Voir : Qualité des textes pour plus de détail.
[3] Il s'agit de ThomasV.
[4] La source de ces images est variable : il peut s'agir d'images fournies par un contributeur, ou par un site comme Gallica. Les images de
Google Livres peuvent être affichées automatiquement par un robot sans avoir à les copier sur le site. Le robot Pywikipedia permet en outre à
tout contributeur de copier ses images automatiquement sur Wikisource.
[5] Par exemple : TD de philosophie à Paris IV (http:/ / julien. dutant. free. fr/ L3PH003U_2005/ )
[6] Voir : Un mémoire sur Nietzsche et Freud (une référence bibliographique a une édition de Nietzsche) (http:/ / frankois. requet. free. fr/ philo/
nietzsche& freud. html)
[7] Source : Liste de discussion Wikimédia-fr (http:/ / mail. wikimedia. org/ pipermail/ wikimediafr-l/ 2006-October/ 001982. html).
[8] Voir : Pressemitteilungen/Rechenbuchprojekt.
[9] http:/ / wikisource. org/ wiki/ Wikisource:2005
[10] http:/ / wikisource. org/ wiki/ Wikisource:2006
[11] Voir Wikisource:New vote on language subdomains (http:/ / wikisource. org/ wiki/ Wikisource:New_vote_on_language_subdomains).
[12] http:/ / stats. wikimedia. org/ wikisource/ FR/ Sitemap. htm
[13] http:/ / wikisource. org/ wiki/ Main_Page
Articles connexes
• Bibliothèque numérique
gag:Vikikaynak
43
Wikibooks
44
Wikibooks
Logo de Wikibooks
URL http:/ / www. wikibooks. org/
Description
Ensemble d'ouvrages pédagogiques librement accessibles.
Slogan La bibliothèque de livres pédagogiques librement distribuables que chacun peut améliorer.
Commercial non
Type de site
Wiki-bibliothèque
Langue(s) multilingue
Inscription
Propriétaire
Créé par
facultative
Fondation Wikimédia
tous visiteurs le souhaitant
Lancement
10 juillet 2003
État actuel
en activité
Wikibooks est un projet de Wikimedia Foundation lancé le 10 juillet 2003 pour créer un ensemble d'ouvrages
pédagogiques librement accessibles via un wiki. Autrefois nommé Wikimedia Free Textbook Project, son nom
officiel est Wikibooks en anglais. En français, le nom « Wikilivres » est également utilisé, mais son logo est
également en anglais.
Histoire
Ce projet a démarré en réponse à une demande de l'éditeur de Wikipédia Karl Wick, qui souhaitait un espace séparé
où il serait possible d'écrire des livres pédagogiques de façon communautaire, pour notamment mettre à disposition
les connaissances humaines de façon libre et gratuite et ainsi lutter contre les inégalités devant l'éducation. Vingt
jours après sa création, le 30 juillet 2003, il comptait déjà 123 modules créés et 47 utilisateurs enregistrés.
Certains des premiers ouvrages étaient originaux, tandis que d'autres ont démarré à partir d'ouvrages sous GNU Free
Documentation License trouvés sur Internet. Tout le contenu du site est couvert par cette licence. Les contributions
demeurent la propriété de leurs auteurs, tandis que le copyleft assure que ceux-ci resteront librement redistribuables.
Les principales controverses ont porté sur les limites du projet (seulement des ouvrages pédagogiques ou toutes
sortes de livres), ainsi que sur les licences adoptées, et le nom du projet.
L'initialisation du projet en français date de juillet 2004. S'il utilise souvent l'expression « wikilivres » dans les pages
d'organisation, l'URL est fr.wikibooks.org. Il existe un projet utilisant « wikilivres » dans son URL, mais
celui-ci n'a aucun rapport avec Wikimedia Foundation.
Wikibooks
Wikijunior
Wikijunior est un sous-projet de Wikibooks visant à réaliser des ouvrages pour des lecteurs âgés de 8 à 11 ans et qui
viserait la publication de magazines imprimés.
Wikijunior est un projet lancé le 7 novembre 2004[1] dans le cadre du site Wikibooks. Initié avec l'appui d'une
fondation privée, la Beck Foundation[2] , il vise la réalisation de livres spécialement destinés à des enfants, ainsi que
la publication de magazines imprimés. Des tentatives plus ou moins similaires ont été amorcées dans plusieurs
versions linguistiques du projet Wikibooks, avec notamment des variations par rapport à l'âge des lecteurs ciblés.
En français, le projet a pour objectif la production de quatre séries de livres imprimés :
•
•
•
•
Le monde naturel : couvrant des thèmes comme la montagne, les dinosaures, etc.
Les civilisations : regroupant les livres tels que le monde au travail, les civilisations anciennes, etc.
Le monde des découvertes et des innovations : abordant par exemple le système solaire, l'aéronautique, etc.
Apprentissage : constituée notamment d'un abécédaire animalier, d'un imagier de fruits, etc.
Références
[1]
[2]
(en) meta:Wikijunior/Wikijunior
(en) meta:Wikijunior/2005 Beck Foundation grant
Voir aussi
• l'« Histoire du projet » sur Wikibooks
Liens externes
• Accueil en français
• Accueil multilingue (http://www.wikibooks.org)
• La vitrine de Wikijunior sur le projet Wikilivres
• La page du projet Wikijunior sur Wikilivres
45
Wikiversité
46
Wikiversité
Logo de Wikiversity / Wikiversité
URL http:/ / www. wikiversity. org/
Commercial non
Type de site
document pédagogique, site wiki
Langue(s) multilingue
Inscription
Propriétaire
Créé par
Lancement
facultative
Fondation Wikimédia
Communauté Wikimédia
août 2006
Wikiversité, projet de la Wikimedia Foundation, est un espace pédagogique virtuel communautaire, collaboratif,
libre et gratuit, pour l'étude et pour la recherche. En 2010, elle est toujours en construction et en discussion et
propose une page d'accueil dans 17 langues, ainsi que onze projets à part entière en anglais, allemand, espagnol,
finnois, français, grec, italien, japonais, portugais, russe et tchèque. Le nom officiel du projet est Wikiversity en
anglais.
Histoire
Après avoir été proposée à la suppression (dans sa version anglophone) en août 2005, elle devient finalement un
projet Wikimedia indépendant et la version francophone — après avoir démarré sur Wikibooks — est créée en
décembre 2006.
Différences avec Wikibooks
• Wikibooks contient des tutoriels dont certains chapitres, arrivés à maturité, sont déplacés sur la Wikiversité[1] ,[2]
.
Cela ne veut pas dire que tout sera déplacé au fur et à mesure de wikibooks vers wikiversity, mais wikiversity se sert
des écrits de wikibooks pour développer à partir de ces documents des cours et leçons orientés vers l'apprentissage.
Wikiversité
47
Voir aussi
Articles connexes
•
•
•
•
•
•
Science ouverte
Travail collaboratif
Sciences citoyennes
Éducation
Bien commun
Apprentissage
Liens externes
• Page d'accueil en plusieurs langues [3]
• Projet actuel
• Version initiale sur Wikibooks
Notes et références
[1] Wikiversité:Ce qu'est Wikiversité
[2] Wikiversité:Ce que Wikiversité n'est pas
[3] http:/ / www. wikiversity. org/
Wiktionnaire
Logo de Wiktionnaire
URL http:/ / fr. wiktionary. org
Commercial non
Type de site
Dictionnaire en ligne
Langue(s) Multilingue
Inscription facultative
Propriétaire
Créé par
Wikimedia Foundation
Jimmy Wales et la communauté Wikimedia
Le Wiktionnaire est un projet de dictionnaire multilingue de Wikimedia Foundation. Plus spécifiquement, le terme
« Wiktionnaire » désigne la version en français de ce projet, Wiktionary étant le nom officiel en anglais. Il est fondé
sur un système de wiki et son contenu est librement réutilisable (sous GFDL).
Wiktionnaire
Organisation
Les projets Wiktionnaire ont pour vocation de devenir ensemble un dictionnaire descriptif doublement multilingue
(les entrées et les définitions sont multilingues). À terme, il devrait par exemple contenir la définition en wolof de
mots inuktitut.
Wiktionnaire, terme francisé, désigne la partie francophone du projet, c'est-à-dire celle contenant des définitions en
français. Mais les mots de toutes les langues y sont, ou peuvent y être, définis.
Les définitions sont complétées par l'étymologie, la prononciation, des traductions, des listes de synonymes,
d'homonymes, etc.
Les verbes possèdent un accès à leur tableau de conjugaison.
Histoire
Daniel Alston, alias Fonzy, est l'un des principaux initiateurs et promoteurs de ce projet. Le projet a été ouvert sur
http:/ / wiktionary. wikipedia. org le jeudi 12 décembre 2002, puis déplacé à http:/ / www. wiktionary. org le
26 décembre 2002. Le 22 mars 2004, la version francophone a été créée à http://fr.wiktionary.org.
Fonctions
Il recense les mots de toute langue, sous forme d'un article par graphie, séparé en paragraphes de langues, contenant
chacun étymologie, phonétique, flexion (conjugaison / déclinaison), terme dérivé / apparenté, synonyme / antonyme,
homonyme (homographe / homophone), hyponyme / hyperonyme, méronyme / holonyme, paronyme et anagramme.
De plus, le gadget dictionaryLookupHover permet un accès rapide sur double-clique depuis les sites de la fondation
comme Wikipédia.
Popularité
Selon le service de statistiques de web Alexa, environ 5000000 de pages sont vues chaque jour sur l'ensemble des
sites wiktionary.org. Ce qui en fait approximativement le millième site le plus fréquenté d'Internet, et l’un des
principaux sites en matière de lexicographie. Chaque visiteur visualisant en moyenne 2 pages.
Version francophone
En termes de fréquentation, la version francophone du projet représente 9,7 % du trafic généré par wiktionary.org,
contre 48,6 % pour la version anglophone, et 12,8% pour la version germanophone. Comme 7,5% de ce trafic vient
de la France, une bonne part de l'utilisation du Wiktionnaire provient du reste de la francophonie, et des pays non
francophones.
Grâce à l'insertion automatique de plusieurs dictionnaires libres, la version francophone a très vite grandi fin 2005, et
en 2006. Le 6 avril 2005, le Wiktionnaire comptait environ 4000 articles. En novembre de la même année, il a
dépassé les 25000 articles, toutes langues confondues. Aux premiers jours de 2006, il a dépassé les 100000 articles,
et devint temporairement le Wiktionnaire le plus important, toutes langues confondues. En novembre 2007, la
version francophone contenait plus de 600000 articles, concernant plus de 640000 mots en 658 langues, dont plus de
225000 mots en français. Le 17 avril 2008, le cap des 800000 articles a été franchi, suivi le 19 octobre 2008 de celui
d' un million d'articles. Avec plus de 1900000 articles, le Wiktionnaire est, en nombre d'articles, le deuxième projet
Wiktionary le plus avancé (la branche anglophone l'ayant dépassé le 16 juillet 2010).
48
Wiktionnaire
49
Voir aussi
Articles connexes
• Dictionnaire
• OmegaWiki, anciennement WiktionaryZ
• Aide:Wiktionnaire, l'aide pour utiliser le Wiktionnaire depuis Wikipédia
Liens externes
•
•
•
•
•
Wiktionnaire en français [1] et À propos du Wiktionnaire
(mul) Wiktionary [2], portail des langues
(en) Wiktionary:Multilingual statistics, statistiques des Wiktionnaires de chaque langue
(en) Site statistique alexa.com [3]
Graphes historiques de Wiktionary [4]
Références
[1] http:/ / fr. wiktionary. org
[2] http:/ / www. wiktionary. org
[3] http:/ / www. alexa. com/ data/ details/ ?url=wiktionary. org
[4] http:/ / stats. wikimedia. org/ wiktionary/ EN/ PlotsPngArticlesTotal. htm
Wikiquote
Logo de Wikiquote
URL http:/ / www. wikiquote. org/
Commercial non
Type de site
Recueil de citations
Langue(s) multilingue
Inscription facultative
Propriétaire
Créé par
Lancement
Fondation Wikimédia
Jimmy Wales et la communauté Wikimédia
25 août 2003
Wikiquote est un projet multilingue et collaboratif de recueil de citations en ligne. Soutenu et hébergé par
Wikimedia Foundation, son contenu est librement distribuable selon les termes de la GFDL. Fondé sur une idée de
Daniel Alston et mis en œuvre par Brion Vibber, Wikiquote a pour but d'établir une base de données de référence en
termes de citations. Le nom du projet accole le nom de la technologie utilisée (« wiki ») et le terme « quote », qui
signifie « citation » en anglais.
Wikiquote
Histoire
•
•
•
•
•
•
27 juin 2003 : Le projet est placé de manière temporaire sur le wikipédia en wolof : wo.wikipedia.org
10 juillet 2003 : Le projet obtient son propre sous-domaine, http://quote.wikipedia.org
25 août 2003 : Wikiquote est désormais accessible à http://wikiquote.org.
Juillet 2004 : domaines selon les langues. Wikiquote francophone (http://fr.wikiquote.org) voit le jour.
Mars 2005 : Wikiquote a 10 000 articles au total.
Avril 2006 : le Wikiquote francophone est fermé suite à des problèmes juridiques[1] (une partie du contenu était
en violation du droit sui generis des bases de données)
• 4 décembre 2006 : réouverture du Wikiquote francophone
Notes et références
[1] Annonce de la fermeture du Wikiquote francophone.
Liens externes
• (mul) Site officiel (http://wikiquote.org)
• (fr) Site officiel
• Site miroir de la première version du site qui avait fermé (http://quotez.net/french)
WikiMapia
WikiMapia est un site commercial, un projet inspiré par Google Maps et par Wikipédia, destiné à « cartographier et
décrire la planète Terre » vue par satellite. WikiMapia utilise les vues satellitaires de Google Maps et permet de les
annoter avec un système wiki. Les russes Alexandre Koriakine et Evgeniy Saveliev ont lancé ce projet le 24 mai
2006.
Planète Terre vue par satellite sur WikiMapia [1]
Description
L'interface Web permet de visualiser les vues comme dans Google Maps, mais elle permet aussi d'ajouter des
annotations, de les modifier et d'effectuer des recherches sur ces annotations (par exemple : « atomium » ou « opera
sydney »).
L'utilisateur parcourt les vues à travers l'interface Google Maps. Des rectangles sont affichés en superposition des
cartes, et l'utilisateur peut cliquer dessus pour obtenir des informations à propos du lieu désigné. Cette information
peut exister en plusieurs langues et être modifiée par l'utilisateur comme sur un wiki. On peut aussi demander la
suppression de l'annotation.
Google Maps propose trois types de vues : carte, satellite et hybride. WikiMapia introduit la vue « auto » qui est un
mélange d'hybride pour les régions étendues et de vue satellitaire pour les vues plus rapprochées.
Le 16 août 2006, un million de lieux avaient été identifiés[2] . Le 2 octobre, le nombre dépassait 1,6 million[3] et deux
millions le 22 novembre 2006. Il atteint 3,8 millions de lieux en mai 2007[4] , 6,9 millions en mai 2008[5] , 8,1
millions en août 2008[6] , 10,1 millions en mai 2009[7] , 12,6 millions en mai 2010[8] .
36 langues sont supportées.
50
WikiMapia
Critique
La finalité réelle de Wikimapia est peu claire, le travail contributif n'est pas sous licence libre. Il s'agit par ailleurs
d'un travail dérivé de sources propriétaires (Google earth), à la différence d'OpenStreetMap, qui a expressément
obtenu de Yahoo le droit d'utiliser son imagerie aérienne. Cela pose le problème d'une éventuelle récupération
commerciale (en particulier pour la recherche de lieux).
Voir aussi
Il existe des projets de cartographie libre :
• Openstreetmap
Articles connexes
• Google Maps
• Wiki
Notes et références
[1] http:/ / www. wikimapia. org/ #y=41899722& x=12466521& z=2& l=2& m=a& v=2
[2]
[3]
[4]
[5]
[6]
[7]
[8]
http:/ / www. wikimapia. org consulté le 16 août 2006, en haut à gauche de l'écran principal
http:/ / www. wikimapia. org consulté le 2 octobre 2006
http:/ / www. wikimapia. org consulté le 30 mai 2007
http:/ / www. wikimapia. org consulté le 30 mai 2008
http:/ / www. wikimapia. org consulté le 20 août 2008
http:/ / www. wikimapia. org consulté le 25 mai 2009
http:/ / www. wikimapia. org consulté le 20 mai 2010
Lien externe
• (fr) WikiMapia (http://www.WikiMapia.org)
51
Wikinews
52
Wikinews
Logo de Wikinews
URL http:/ / www. wikinews. org/
Commercial
Type de site
Non
Wiki dédié à l'actualité
Langue(s) multilingue
Inscription
Propriétaire
Créé par
facultative
Fondation Wikimédia
Communauté Wikimedia
Wikinews est un projet de la Wikimedia Foundation visant à établir une source d'informations libre.
Histoire
En novembre 2004, un wiki de démonstration est mis en ligne afin de démontrer qu'il est possible de réaliser un site
d'information sur le modèle collaboratif de Wikipédia. En décembre 2004, le site passe en version béta. Une édition
en allemand est aussi lancée.
En janvier 2005, le processus de validation des articles est simplifié afin de faciliter leur édition. Ce même mois sont
lancées les éditions en néerlandais et en français de Wikinews.
Liens externes
• (fr) Wikinews
WikiLeaks
53
WikiLeaks
Logo de WikiLeaks
URL Noms de domaine[1] : www.wikileaks.nl
[2]
[3]
www.wikileaks.ch
[4]
www.wikileaks.de
[5]
www.wikileaks.lu
Anciennement :
[6]
www.wikileaks.org
Adresses IP :
[7]
http:/ / 46. 59. 1. 2/
[8]
http:/ / 213. 251. 145. 96/
[9]
Miroirs :
[10]
Liste officielle des miroirs
Slogan
Type de site
(en) We open governments.
Lanceur d'alerte
Langue(s) Multilingue
Propriétaire
Créé par
[11]
Sunshine Press Prod
.
[12]
Julian Assange
Lancement
Décembre 2006
État actuel
Actif
WikiLeaks est un site Web lanceur d'alerte, publiant des documents et des analyses politiques et sociétales. Sa
raison d'être est de donner une audience aux fuites d'information[13] , tout en protégeant ses sources.
En novembre 2010, le site affirme que : « [les] principes généraux sur lesquels notre travail s'appuie sont la
protection de la liberté d'expression et de la diffusion par les médias, l'amélioration de notre histoire commune et le
droit de chaque personne de créer l'histoire. Nous dérivons ces principes de la Déclaration universelle des droits de
l'homme. En particulier, l'article 19[14] inspire le travail de nos journalistes et autres volontaires[15] ,[16] . »
Les réactions que suscite WikiLeaks sont contrastées. La plupart de ses publications déclenchent de violentes
polémiques et des intimidations au plus haut niveau (cf. infra). Le site a également dû faire face à des problèmes
techniques et financiers (cf. infra) qui menacent son existence même[17] .
WikiLeaks
Cependant, son action trouve aussi des défenseurs, y compris dans les pays francophones : le Parti pirate suédois qui,
à l'été 2010, a proposé d'héberger gracieusement WikiLeaks[18] ; Reporters sans frontières qui, en décembre 2010, a
dénoncé la censure infligée à WikiLeaks[19] , La Quadrature du Net, cité par Assange durant sa résidence surveillée
en Angleterre[20] , etc.
Depuis juillet 2010, les révélations de WikiLeaks sont relayées par de grands quotidiens nationaux, comme le New
York Times, The Guardian, Le Monde, El Pais et Der Spiegel. Le filtrage par ces media permet de conférer aux
révélations un style journalistique plus facile à appréhender et d'occulter d'éventuelles mentions dangereuses pour
des particuliers.
Malgré son nom, WikiLeaks n'est plus un wiki[21] .
Présentation du site
Historique de la création du site
Dès le 4 octobre 2006, le nom de domaine wikileaks.org avait été enregistré par John Young, co-fondateur de
Wikileaks et fondateur de cryptome.org, autre site qui dévoile également des documents confidentiels[22] .
Le site web WikiLeaks a été créé en décembre 2006 par quelques personnes engagées[12] , desquelles émerge ensuite
un informel et évolutif Advisory Board[23] ,[24] de neuf personnes.
Dès 2007, environ 1,2 million de documents avaient été ajoutés à la base de données de WikiLeaks[25] grâce à une
communauté d'internautes, composée de dissidents chinois, iraniens, des mathématiciens et des technologues
d'entreprises Internet des États-Unis, de Taïwan, d’Europe, d’Australie et d’Afrique du Sud et de nombreux
anonymes.
Les créateurs de WikiLeaks n'ont pas été formellement identifiés[26] . Le site a été principalement représenté depuis
2007 par Julian Assange. Assange se décrit comme un des membres de l'Advisory Board[27] , comprenant :
lui-même, Phillip Adams, Wang Dan, C. J. Hinke, Ben Laurie, Tashi Namgyal Khamsitsang, Xiao Qiang, Chico
Whitaker et Wang Youcai.
Cependant, Khamsitsang et d'autres personnes citées par Assange, réfutent ou minimisent leur participation à ce
comité consultatif[28] . À partir de 2010, cet Advisory Board n'est plus mis en avant sur le site officiel de WikiLeaks.
WikiLeaks est géré depuis octobre 2010 sous couvert d'une société de droit islandais Sunshine Press Production[11] .
Des journalistes ont comparé cette entreprise avec celle de Daniel Ellsberg, qui divulgua en 1971 les pentagon
papers[29] .
Philosophie et fonctionnement
Finalité et objectif
Le site divulgue, de manière anonyme, non identifiable et sécurisée, des documents témoignant d'une réalité sociale
et politique, voire militaire, qui nous serait cachée, afin d'assurer une transparence planétaire. Les documents sont
ainsi soumis pour analyse, commentaires et enrichissements « à l’examen d’une communauté planétaire d’éditeurs,
relecteurs et correcteurs wiki bien informés ».
Selon son fondateur, Julian Assange, l'objectif à long terme est que WikiLeaks devienne « l'organe de
renseignements le plus puissant au monde »[30] .
54
WikiLeaks
Fonctionnement
Malgré son nom, le site WikiLeaks ne fonctionne plus comme un wiki. À la fois ouvert et sécurisé, les lecteurs ne
possédant pas les autorisations appropriées ne pouvaient pas modifier le contenu de WikiLeaks[21] .
La sécurité du site est renforcée par l'emploi de technologies cryptographiques de pointe. À cette fin, des processus
mathématiques et de chiffrement extrêmement sophistiqués doivent assurer le caractère privé, l’anonymat et
l’impossibilité d’identification. Techniquement, WikiLeaks associe des versions remaniées de Freenet, de Tor ou de
PGP à des logiciels de conception maison. WikiLeaks pense notamment ainsi être « étanche aux attaques politiques
et légales » et, en ce sens, « impossible à censurer ».
Les contributeurs peuvent se connecter en mode normal ou en mode sécurisé. À la suite de la publication des
révélations de télégrammes de la diplomatie américaine en novembre 2010, le système de boîte aux lettres destinée à
recevoir les fuites[31] bénévoles a été provisoirement suspendu, en vu d'en renforcer encore la sécurisation de
l'anonymat pour les sources[32] .
Les informations peuvent être soit diffusées directement par WikiLeaks, soit transmises de façon cryptée à des
médias qui en font une analyse journalistique permettant de les diffuser au grand public sous une forme plus
accessible[33] .
Hébergements et notoriété
Les lieux d'hébergement des pages et du nom de domaine de WikiLeaks fluctuent au gré des pressions nationales ou
internationales sur les hébergeurs[34] ,[35] ,[36] .
Hébergement aux États-Unis et en Suède
Avant l'affaire du Cablegate en novembre-décembre 2010 (cf. infra), WikiLeaks était hébergé aux États-Unis, sur les
serveurs d'Amazon et en Suède.
A la suite du Cablegate, Amazon avait décidé de stopper l'hébergement de WikiLeaks (sous pression politique, selon
Wikileaks[37] ), faisant ainsi acte de censure, puisque aucune décision de justice n'a prouvé l'illégalité du site[38] .
A la même époque, EveryDNS, le prestataire DNS de Wikileaks, cessait d'héberger le nom de domaine
wikileaks.org[39] .
A partir du 15 décembre 2010, le nom de domaine wikileaks.org est de nouveau actif. Il serait hébergé aux
Etats-Unis, chez Dynadot[40] . Toutefois, l’url wikileaks.org redirige l'utilisateur vers l’extension « .info » du site
WikiLeaks, soit : wikileaks.info. Or, la légitimité et la sécurité d'accès de cette adresse sont remises en question par
The Spamhaus Project (en)[41] ,[42] , nonobstant les dénégations formulées par le site visé[43] . Ainsi, après qu’une
page d’avertissement de Spamhouse (en) eut répandu des rumeurs – considérées comme calomnieuses – à l’encontre
de wikileaks.info[41] ,[42] , le site électivement désigné par les allusions décide d’adresser une répartie – publiquement
consultable sur le Web – à l’adresse des principaux intéressés[43] . Malgré une mise à jour de la page concernée,
Spamhouse (en) demeure dubitatif, face à la légitimité, la souveraineté – voire la sécurité d'accès pour l'internaute –
liées à l'url portant ladite extension « .info », telle que subordonnée à WikiLeaks, soit : wikileaks.info[44] ,[45] . La
position de Spamhouse (en) est cependant contredite par le diagnostic Google, lequel diagnostic décrète, d'une part,
que « wikileaks.info ne semble pas avoir servi d'intermédiaire pour l'infection de sites Web » et, d'autre part, que «
wikileaks.info n'a pas hébergé de programmes malveillants au cours des 90 derniers jours[46] ».
55
WikiLeaks
Hébergement en France
Le 28 novembre 2010, suite à la diffusion des télégrammes issus de la diplomatie américaine, les réactions
internationales – hostiles au site – se sont multipliées et renforcées. À dessein de mieux préserver la pérennité du
site, l'hébergement des pages est, depuis le 2 décembre 2010, en partie assuré par les responsables de WikiLeaks sur
des serveurs loués à la société OVH, sise en France ; l'autre partie demeurant implantée en Suède[47] ,[48] .
Hébergement en Suisse
Le 3 décembre 2010, A la suite du Cablegate, Amazon avait décidé de stopper l'hébergement de WikiLeaks, sous
pression politique selon Wikileaks[49] , faisant ainsi acte de censure puisqu'aucune décision de justice n'a prouvé
l'illégalité du site.
Le site utilise désormais le nom de domaine wikileaks.ch[36] ,[48] ,[50] ,[51] .
Tel était (en substance) le message succinct apparaissant, au matin du 3 décembre 2010, sur le nouveau site web de
l'organisation, dont l’énoncé, en barre d’adresse url, porte, à ce jour, l'extension .ch[50] , propre au territoire suisse[36]
.
Lors d’une interview télévisée, accordée à la RTS, en date du 4 novembre 2010, Julian Assange avait déjà évoqué
l'hypothèse vraisemblable de solliciter l’asile politique en Suisse[52] .
Hébergement miroir international
Le 4 décembre 2010, afin de pallier les failles précédentes, Wikileaks lance un appel aux volontaires, requérant
l'hébergement de sites miroirs. Ainsi, dès le 5 décembre 2010, le site se retrouve rapidement hébergé sur plusieurs
dizaines de serveurs, eux-mêmes reliés à diverses déclinaisons de noms de domaines pluriels[53] .
Parmi les milliers de site miroirs apparus dans les semaines suivantes, on peut citer au moins deux quotidiens à
audience nationale, Dagsavisen en Norvège et Libération en France, qui ont aussi fait le choix d'abriter un miroir de
WikiLeaks sur leurs serveurs[54] ,[55] . La rédaction de Libération indique, en première page du quotidien, le
11 décembre 2010, vouloir « empêcher l'asphyxie du site WikiLeaks à l'heure où des gouvernements et des
entreprises cherchent à bloquer son fonctionnement sans même une décision de justice. »[56] .
Notoriété et essaimage
En phase de test, avant son développement grand public en 2007, le site était surtout actif dans sa version native
anglophone ; à terme, il devrait comporter des versions en douze langues (dont le français).
En novembre 2007, WikiLeaks annonçait avoir déjà reçu 1,2 million de documents.
La notoriété de WikiLeaks s'est considérablement accrue, après la révélation du Cablegate, suivie des pressions
internationales – exercées en représailles – sur le site. De plus, WikiLeaks connaît un succès notable auprès de la
population mondiale avec, en décembre 2010, plus de 1 404 337 fans sur Facebook[57] .
Depuis décembre 2010, de nombreux sites miroir ont été ouverts, afin d'échapper aux cyberattaques menées contre
WikiLeaks ; en outre, divers sites d'essaimage voient le jour[58] ; lesdits sites publient, au fil de l'eau :
• les conséquences des affaires dévoilées via WikiLeaks,
• les actions menées contre WikiLeaks,
• les réactions de WikiLeaks.
Le principe même de WikiLeaks a fait école puisqu'un second site du même type doit voir le jour début 2011[59] ,[60]
,[61] ,[62]
. Il s'agit de OpenLeaks [63].
56
WikiLeaks
Affaires médiatisées par le truchement de WikiLeaks
2006
Consignes d'assassinat en Somalie
En décembre 2006, le cheikh Hassan Dahir Aweys aurait ordonné de faire assassiner des membres du gouvernement
somalien par des hommes de main. Lorsque cette information fut diffusée, Wikileaks précisa que cela pouvait être
une désinformation de la part des États-Unis[64] .
2007
Corruption et détournements au Kenya
En août 2007, lors d'une élection, le candidat soutenu par l’ex-président Daniel Arap Moi, donné comme favori, a
finalement perdu avec une différence de 10 % à la suite d'une fuite publiée par WikiLeaks dénonçant des
détournements de fonds[65] ,[66] . Cette affaire a valu à Julian Assange le prix Amnesty International (New Media) en
2009.
2008
Banque suisse Julius Bär
• En janvier 2008, WikiLeaks a publié des documents de la banque suisse Julius Bär, notamment les relevés
bancaires d’environ 1 600 clients qui avaient un compte dans une filiale aux Îles Caïmans[67] .
Accord commercial anti-contrefaçon
• En mai 2008, des documents de travail relatifs à la rédaction de l'Accord commercial anti-contrefaçon sont
publiés par WikiLeaks, y braquant l'opinion publique.
2009
Affaire Dutroux
Le 17 avril 2009, WikiLeaks a dévoilé l'intégralité du procès de l'affaire Marc Dutroux, le pédophile belge, en
particulier le résumé de ses auditions. Il s'agit des 1235 pages de synthèse de l'enquête destinées au juge
d'instruction, dossier toujours couvert par le secret d'instruction[68] . L'origine de la fuite serait le journaliste
luxembourgeois Jean Nicolas, qui a couvert l'affaire et qui avait comme beaucoup de ses confrères accès à
l'ensemble des documents[69] .
Banque Kaupthing
Le 22 juillet 2009, peu de temps avant l'effondrement du système bancaire, Wikileaks a dévoilé des prêts de sommes
anormalement élevées et des effacements de dettes, accordés par la banque Kaupthing au profit de particuliers
privilégiés. Ces derniers ont été poursuivis et la législation nationale a évolué, visant à faire de l’Islande un « refuge »
pour la liberté d’expression.
Climategate
Le 21 novembre 2009, WikiLeaks a dévoilé des fichiers contenant des courriers électroniques et des programmes
provenant du Climatic Research Unit, utilisés par la suite pour accuser les climatologues concernés par les emails de
manipulation et destruction de données et pour discréditer la thèse du réchauffement climatique anthropique dans son
ensemble (voir Climategate) bien que des enquêtes indépendantes ultérieures aient clairement démenti ces
accusations[70] ,[71] .
57
WikiLeaks
2010
Raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad
Le 5 avril 2010, WikiLeaks a publié une vidéo de l'armée américaine montrant deux photographes de Reuters, tués
par un hélicoptère Apache, lors du raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad[72] ,[73] . Cette publication marque le début
de la célébrité mondiale du site Internet, jusqu'alors moins connu du grand public que ses propres fuites.
Afghan War Diary
Le 25 juillet 2010, en collaboration avec The Guardian, The New York Times et Der Spiegel, WikiLeaks[74] rend
publics les War Logs, 91000 documents militaires américains secrets sur la guerre en Afghanistan. Le porte-parole
du site a affirmé que certains des documents pourraient permettre de prouver d'éventuels crimes de guerre[75] . Ces
documents sont présentés comme témoignant notamment du double jeu qu'aurait joué le Pakistan, ainsi que des
efforts pour dissimuler le nombre de victimes civiles[76] .
Iraq War Logs
Le 23 octobre 2010, après avoir donné une avant première aux journaux Le Monde, The Guardian, The New York
Times et Der Spiegel, aux télévisions Al Jazeera, SVT, Channel 4 et aux sites Bureau of Investigative Journalism,
Iraq Body Count et OWNI[77] , WikiLeaks a mis en ligne 391832 documents secrets sur l'Irak, portant sur une
période du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009, et révélant, notamment, que la guerre avait fait environ
110000 morts pour cette période, dont 66000 civils, et indiquant que les troupes américaines auraient livré plusieurs
milliers d'Irakiens à des centres de détention pratiquant la torture[78] .
Cablegate
Le 28 novembre 2010, WikiLeaks commence la révélation de télégrammes de la diplomatie américaine. Par cette
opération baptisée « Cablegate » par les médias anglo-saxons, plus de 250000 documents sont révélés. Leur
publication est relayée par cinq grands journaux partenaires du site, dont Le Monde. Selon le New York Times, ces
notes « offrent un panorama inédit des négociations d'arrière-salle telles que les pratiquent les ambassades à travers
le monde[79] ,[80] ,[81] ». Toutefois, de nombreux acteurs (gouvernements, institutions internationales) condamnent cet
acte, notamment parce que « le fait d’ignorer les informations que contiennent les documents divulgués est
dangereux »[82] , et que cela va « grandir le secret diplomatique »[82] .
Liste secrète de sites sensibles
Le 6 décembre 2010, WikiLeaks a rendu publique une liste secrète de sites industriels et d'infrastructures sensibles, à
travers le monde, que les États-Unis veulent protéger d'attaques terroristes, car leur perte, « affecterait de manière
significative » la sécurité américaine. Cette liste datait de février 2009[83] ,[84] .
Corruption et inefficacité économique en Algérie
Le 17 décembre 2010, WikiLeaks et El Païs diffusent des télégrammes des 19 décembre 2007, 25 janvier 2008 et 8
février 2010 issus des ambassadeurs Robert Ford et de David D. Pearce. Ces télégrammes dénoncent une Algérie
fragile et malade de sa corruption aux plus hauts niveaux et d'une économie inefficace[85] .
58
WikiLeaks
59
Réactions et poursuites à l'encontre du site
Réactions internationales
Les différentes divulgations – essaimées par le site WikiLeaks – ont entraîné un certain nombre de réactions
(majoritairement hostiles), émanant des États, organismes ou personnes concernées qui, pour tenter de justifier ou
légitimer leurs positions condamnatoires, mettent généralement en exergue les notions éthiques de manipulation
et/ou de mise en danger des personnes électivement citées ou impliquées dans le processus en cours.
À l'opposé, des associations de défense de la presse, de la liberté d'expression, de la transparence, ont généralement
pris la défense de WikiLeaks, face à ce qu'ils considèrent comme relevant d’un acte délibéré de censure[19] . Le site et
son porte-parole ont également bénéficié de l'Effet Streisand. La défense de WikiLeaks prend également une forme
musicale et humoristique[86] .
Enfin, des groupes d'influence ou de pression promeuvent leurs propres idées et desseins, par le biais d'analyses
orientées ou d'informations d'une teneur erronée, illuminée, mensongère, ou simplement éloignée du sujet
originellement concerné[87] ,[88] ,[89] .
Date
9 avril
2009
Évènements
•
DENIC, responsable de l'attribution des domaines Internet allemands, a décidé de retirer WikiLeaks.de des listes d'adresses Internet
officiellement reconnues. Cette décision aurait été prise à la suite de la publication par le site d'une liste secrète de censure
[90]
australienne
, mais Heise online (de) a déterminé que le propriétaire du domaine, Theodor Reppe, avait omis de verser la
[91]
cotisation annuelle, incitant DENIC à reprendre possession du domaine
.
[92]
23 janvier •
2010
Seconde suspension du compte Paypal de WikiLeaks depuis que le site existe. Peu après, le compte est réactivé
15 mars
2010
•
[93]
Un document classé (SECRET/NOFORN)
de 32 pages est publié sur WikiLeaks, montrant que l'armée américaine chercherait à
[94]
détruire WikiLeaks
. Le document rapporte ainsi que celle-ci concocte un plan pour marginaliser l'organisation. Puisque
WikiLeaks utilise « la confiance en tant que centre de gravité en protégeant l'anonymat et l'identité des personnes internes
responsables de fuites et autres lanceurs d'alerte », le rapport recommande « l'identification, la révélation publique, le renvoi, la
poursuite judiciaire et criminelle contre les personnes, actuelles ou passées, qui ont révélé au public des informations internes
comme moyen d'affaiblir ou de détruire ce centre de gravité et de dissuader d'autres personnes envisageant les mêmes actions
d'utiliser le site WikiLeaks.org ». Deux ans après la date du rapport, aucune source n'a été exposée. Il semble que le plan a échoué.
La justification de ce plan, inscrite dans le rapport dit : « Plusieurs pays étrangers, entre autres la Chine, la Corée du Nord, la
Russie, le Vietnam et le Zimbabwe, ont dénoncé et bloqué l'accès au site WikiLeaks.org ». Le rapport apporte d'autres justifications
en énumérant quelques fuites embarrassantes délivrées par WikiLeaks : « Les dépenses d'équipement des États-Unis en Irak, des
violations probables commises par les USA du traité de la convention internationale de la guerre chimique en Irak, la bataille
concernant la ville irakienne de Fallujah, et des violations des droits de l'homme à Guantanamo Bay ». Pour l'heure aucune source
ne vient confirmer l'authenticité de ce rapport.
6 juin
2010
•
On apprend par le site spécialisé Wired News qu'un analyste militaire américain, du nom de Bradley Manning, jusqu’alors stationné
dans l’est de l’Irak, est arrêté par les services de sécurité américains. Il est soupçonné d'avoir livré au site WikiLeaks plusieurs
scoops, dont la fameuse vidéo d'une bavure américaine en Irak (supra). L'arrestation est confirmée le 7 juin 2010 par les services de
sécurité américains. En fait, Manning aurait été aux arrêts depuis une quinzaine de jours – avant la révélation de l'arrestation – et
interrogé au Koweït. Le hacker Adrian Lamo (en) a décidé de dénoncer Bradley Manning au FBI, quand celui-ci lui a confié avoir
fait parvenir à WikiLeaks 260000 pages de documents confidentiels incriminants, provenant des ambassades américaines à travers
[95]
le monde
.
26 juillet
2010
•
Le gouvernement des États-Unis a condamné la publication de documents secrets sur la guerre en Afghanistan (supra), affirmant
que cela menaçait la sécurité de soldats américains engagés en Afghanistan. À cet effet, une enquête a été lancée par le Pentagone,
dès le jour suivant, afin de retrouver l'origine des informations. Le 5 août 2010, le Pentagone a exigé que WikiLeaks lui remette
immédiatement la totalité des 15000 documents classés "secret défense" qui n'ont pas encore été divulgués et que ceux qui ont déjà
[96]
été mis en ligne
soient détruits. Robert Gates, secrétaire américain à la Défense, a vivement contesté l'initiative de WikiLeaks,
[96]
jugeant le site "moralement", sinon légalement coupable
. Le principal responsable de WikiLeaks, Julian Assange, aurait
[97]
cependant été averti par les autorités américaines qu'il s'expose à des poursuites pour espionnage
. Le 9 août des ONG appellent
[98]
Wikileaks à retirer de ses publications les noms d'Afghans aidant les forces américaines
. Quelques rares critiques évoquent une
[99] ,[100] ,[101]
manipulation
.
.
WikiLeaks
24 août
2010
60
•
•
Le procureur général de Liège (Belgique) et le père d'une victime de Marc Dutroux ont critiqué la publication, par le site
WikiLeaks, d'éléments confidentiels du dossier judiciaire du pédophile belge, intervenue pourtant plus de 16 mois auparavant
(supra), au mépris du secret de l'instruction. Selon le procureur : « ce sont des infos vraies, fausses, très disparates, qui mettent en
cause une série de gens qui n'ont parfois rien à se reprocher, qui ont simplement été cités dans une enquête, qui se voient ainsi
exposés, peut-être au mépris public, sur internet ».
Dans le même temps, le fondateur du site, Julian Assange, devait faire face à une opportune accusation de viol par la justice
[102] ,[103]
suédoise, laquelle a retiré ses charges le jour même, tout en indiquant poursuivre son enquête
.
20
octobre
2010
•
Le département américain de la Défense, s'adressant à l'agence Reuters, a appelé les médias à ne pas diffuser les documents
[104]
confidentiels « volés », liés à la guerre en Irak, que s'apprêtait à publier le site WikiLeaks
.
26
octobre
2010
•
Publication faite (supra), le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) fait part de l'inquiétude de Navi
Pillay, son Haut Commissaire, concernant les informations révélées par WikiLeaks. Selon elle, les autorités américaines et
irakiennes doivent prendre les mesures nécessaires pour enquêter sur toutes les allégations formulées dans ces rapports et traduire
[105]
en justice les responsables
. Ces réactions interviennent au moment où les autorités suédoises rejettent, le 18 octobre 2010, une
demande de permis de travail et de résidence pour Julian Assange, qui a choisi la Suède pour bénéficier de la législation sur la
[104]
protection des sources des journalistes très stricte dans ce pays
.
28
•
novembre
2010
•
Suite à la publication de documents de la diplomatie américaine, WikiLeaks déclare, sur Twitter, faire l'objet d'une attaque par déni
[106]
de service
, et le site devient inaccessible dans la soirée.
Le système de boîte aux lettres, destiné à recevoir les fuites bénévoles, est provisoirement suspendu, en vue d'en renforcer encore la
[32]
sécurisation de l'anonymat pour les sources
.
[107]
Dans le même temps, de nombreuses capitales nationales s'émeuvent de cette publication
.
[108]
L'OTAN fustige « l'irresponsabilité » de WikiLeaks
.
[109]
La Maison blanche traite les responsables de WikiLeaks de « criminels »
et Hillary Clinton déclare que cet acte constitue « une
attaque contre la communauté internationale ».
[110] ,[111] ,[112] ,[113]
Un véritable débat s'instaure sur les limites de la transparence en démocratie et sur la fin du secret d'État
.
•
•
•
•
1er
décembre
2010
•
3
décembre
2010
•
•
•
•
4
décembre
2010
5
décembre
2010
6
décembre
2010
•
•
•
•
•
•
•
Tableau Software (service qui fournit un logiciel de graphiques, utilisé pour trier les cables diplomatiques) supprime les graphiques
[114]
de Wikileaks sur pression du sénateur américain Joe Lieberman
.
Amazon, hébergeur web de Wikileaks décide de stopper l'hébergement du site qui « ne possède pas les droits pour publier ces
[115]
documents confidentiels »
.
EveryDNS stoppe son service de DNS (système qui faisait le lien entre le nom de domaine wikileaks.org et l'hébergeur) pour
WikiLeaks, entrainant une indisponibilité du domaine wikileaks.org. Officiellement, EveryDNS a arrêté ses services car « aucun
[116]
utilisateur [du service] ne doit empêcher les autres d'en profiter »
. D'après le fournisseur, le domaine wikileaks.org a été
victime d'attaque par déni de service, entrainant un ralentissement du service pour tous les autres sites.
Wikileaks bascule sur le nom de domaine wikileaks.ch et héberge une sauvegarde de ses télégrammes diplomatiques chez OVH, un
hébergeur français.
Éric Besson annonce dans une lettre au CGIET qu'il souhaite que « ce site Internet ne soit plus hébergé en France et que tous les
opérateurs ayant participé à son hébergement puissent être dans un premier temps sensibilisés aux conséquences de leurs actes, et
dans un deuxième temps placés devant leurs responsabilités ».
[117] ,[118] ,[119]
Le compte Paypal de WikiLeaks est une troisième fois suspendu
.
[19]
Reporters Sans Frontières dénonce une « censure à l'échelle internationale »
.
Donald S. Beyer (en) – ambassadeur des États-Unis, à Berne – met en garde le gouvernement helvétique contre les possibles
[120] ,[121]
conséquences qui pourraient découler d'un octroi d'asile politique, en Suisse, au bénéfice de Julian Assange
.
Le même jour, le porte parole de l'établissement financier suisse dans lequel Julian Assange aurait domicilié un compte pour la
collecte de fonds en décembre 2010, fait part de la nécessité de procéder à des investigations complémentaires, visant à vérifier
l’authenticité de l'adresse légale (helvétique) communiquée par le souscripteur, en raison des doutes qui entoureraient sa légitimité,
[122]
voire sa réelle existence factuelle
.
[123] ,[124]
L'établissement financier suisse décide de clôturer le compte de Julian Assange, pour cause de renseignements erronés
,
[125]
donnant aussitôt lieu à diverses attaques informatiques exogènes (par déni de service) perpétrées contre le site de la banque
.
Mastercard annonce qu'il fera son possible pour empêcher Wikileaks de recevoir des dons.
PostFinance (organisme financier de la poste suisse) ferme le compte de Julian Assange destiné à recevoir des dons de soutien, en
l'accusant d'avoir fourni « de fausses informations sur son lieu de résidence ».
WikiLeaks
61
7
décembre
2010
•
Visa International « a engagé des actions afin de suspendre les dons pour Wikileaks en attendant une enquête plus approfondie » ; «
Visa Europe a décidé de suspendre l'autorisation de paiements vers le site WikiLeaks dans l'attente d'éléments supplémentaires sur
la nature de ses activités, et en attendant de savoir s'il contrevient aux règles de fonctionnement de Visa ». Le même jour,
[126] ,[127] ,[128] ,[129]
MasterCard Worldwide avait déjà bloqué les virements adressés au site, jugeant ses activités « illégales »
.
8
décembre
2010
•
En réaction à ce qui précède, la société islandaise DataCell – permettant à WikiLeaks de recevoir des dons – a indiqué qu'elle
[130] ,[131] ,[132]
portait plainte contre le groupe de paiements par cartes bancaires Visa pour avoir bloqué ses versements au site
.
9
décembre
2010
•
Un document – provenant de l'ambassade américaine, à Moscou – révèle une importante opération de lobbying, émanant des
[133] ,[134]
autorités américaines en Russie, visant à protéger les intérêts de Visa et Mastercard
.
•
En Suisse, PostFinance (organisme financier affilié à la poste suisse), ainsi que maints autres sites bancaires ou d'octroi de crédit (à
l'étranger) – ayant maille à partir avec WikiLeaks – sont toujours [Quand ?]la cible d'attaques informatiques (hacking), de type
[135] ,[136] ,[137] ,[138]
DDoS
.
[139]
En Australie, des sympathisants de Julian Assange et des objectifs de WikiLeaks, manifestent, notamment à Brisbane
.
•
10
décembre
2010
•
12
décembre
2010
•
[140]
[141]
Le 10 décembre, le regroupement de hacktivistes
, prétendant se prénommer Anonymous, publie un communiqué public
,
visant essentiellement à apporter un nouvel éclairage complémentaire, quant à l’exercice de son activité sporadique ; son contenu
s’adresse, en premier lieu, aux différentes instances concernées : Visa, MasterCard, PayPal, Amazon [...]. Ledit regroupement tente
de préciser la nature réelle – et non subodorée – de son activité, tout en décrivant plus exhaustivement la tonalité majeure affiliée à
ses intentions laminaires, en sus de la finalité qu'il cherche à promouvoir ; il se veut ainsi plus conciliant, voire pédagogue ; il incite
[142]
les internautes à diffuser par eux-mêmes les quelque 250 000 mémos diplomatiques obtenus par l'entremise de WikiLeaks
,[141]
.
[143]
La fermeture du compte suisse de Julian Assange
– annoncée « à grand bruit » par Postfinance – suscite des remous croissants.
Il se pourrait ainsi que, selon le droit suisse, lui-même subordonné au secret bancaire, Postfinance ait, en quelque sorte, violé le «
secret postal ». Selon plusieurs médias dominicaux, un dossier pénal pourrait être constitué. Par extension, Jürg Bucher (responsable
de l'établissement financier concerné) risque de devoir être amené à justifier ses décisions auprès du Ministère public de la
[144]
Confédération
.
•
Dans son émission Mise au point du 12 décembre 2010, la radio télévision suisse tente de décortiquer le phénomène WikiLeaks,
[29]
voire d'en dresser le portrait anamnestique : historique, réseaux, implications mondiales, conséquences implicites, etc
.
13
décembre
2010
•
Wikileaks publie des télégrammes diplomatiques américains, dont la teneur tendrait à définir le rôle d'intermédiaire qu'aurait joué la
Suisse dans son rôle supposé de pays médiateur entre les Etats-Unis et l'Iran : d’une part, face au différend qui tend à opposer
Téhéran à Washington et, d’autre part, dans un dossier nucléaire générateur de préoccupations plurielles croissantes. Depuis 2006,
la Suisse paraît effectivement pratiquer une politique active. Cependant, nonobstant la bonne volonté dont il est dit que ce pays fait
preuve dans ses tentatives réitérées de résolutions à l'amiable, il semblerait quand même ressortir – du moins, à la lecture des câbles
diplomatiques en question – que ses velléités diplomatiques n’ont pas toujours été aussi heureusement perçues ; en effet, il
semblerait même apparoir que son action aurait été parfois sporadiquement considérée (du moins, aux yeux des États-Unis) comme
[145]
« embarrassante »
.
15
décembre
2010
•
•
[146]
L'US Air Force a bloqué l'accès de ses postes informatiques à des sites d'information reprenant les publications de WikiLeaks
,[147]
.
Spamhouse a blacklisté le nom de domaine wikileaks.info pendant quelques heures, avant d'annuler cette sanction, à la suite
[148]
notamment des protestations des responsables du site WikiLeaks
. Par ailleurs, le diagnostic Google n'a pas identifié le site
[46]
wikileaks.info comme suspect
.
17
décembre
2010
•
•
[149]
La police australienne renonce à enquêter sur WikiLeaks, au moins tant que de nouvelles révélations ne seront pas publiées
.
Bank of America met fin à ses versements à destination de WikiLeaks, imitant ainsi les réactions précédemment mises en œuvre par
[150] ,[151]
les organismes bancaires MasterCard, PayPal, Visa Europe, etc.
.
21
décembre
2010
•
•
22
décembre
2010
Apple retire de sa boutique en ligne App Store une application pour l'iPhone et l'iPad, introduite quelques jours auparavant, créée
par le développeur russe Igor Barinov, permettant de se connecter au site web ainsi qu'au compte Twitter de WikiLeaks et d'accéder
[152]
notamment aux télégrammes diplomatiques
.
Reporters sans frontières héberge, à l'adresse http:/ / wikileaks. rsf. org, un site miroir de WikiLeaks et en particulier les
[153]
télégrammes diplomatiques issus du Cablegate
.
* The Washington Post révèle que la CIA vient de mettre sur pied une cellule spécialisée, surnommée « WikiLeaks Task Force »
[154]
(WTF), sigle humoristique rappelant l'expression triviale anglo-saxonne « What the fuck ? » signifiant « C'est quoi ce bordel ? »
[155]
,
.
WikiLeaks
Poursuites judiciaires
Plusieurs pays et organismes ont intenté ou envisagent des poursuites judiciaires[156] .
Ces poursuites font suite aux premières réactions internationales d'opposition à WikiLeaks (cf. supra). Selon les lois
en vigueur, dans les différents pays, ces poursuites sont dirigées, alternativement, vers le site lui-même (voire sa
rédaction) et, plus électivement, à l'adresse individualisée de son porte-parole : Julian Assange.
Californie
• Au début de l'année 2008, la banque suisse Julius Bär a intenté une action en justice contre WikiLeaks.org, qui
publiait des documents portant sur une affaire de blanchiment aux îles Cayman l'impliquant. Devant une cour de
Californie, la banque a obtenu en février 2008 que la société californienne Dynadot efface l'adresse
WikiLeaks.org de ses registres DNS. Techniquement, ceux-ci font le lien entre le nom de domaine WikiLeaks.org
et l'adresse IP du serveur qui héberge le site. Le contenu du site n'avait donc pas été effacé et restait (et reste)
accessible via cette adresse[157] .
• Le 1er mars 2008, le juge fédéral Judge White est revenu sur sa décision et a autorisé non seulement l'opérateur à
réactiver l'adresse, mais aussi WikiLeaks à maintenir disponibles les documents publiés sur la banque Julius
Bär[158] .
Suède
• Depuis le 30 novembre 2010, un mandat d'arrêt international a été émis spécifiquement à l'encontre de Julian
Assange, par l'entremise d'Interpol[159] ,[160] ,[161] , à la suite de plaintes pour délit de « sexe par surprise[162] »,
improprement repris par des media sous le vocable de viol[163] . Aucun lien officiel avec les publications de
Wikileaks, mais cela rend plus difficile les déplacements internationaux et les autres activités de son
porte-parole[81] . La sévérité de la justice suédoise et le zèle des autorités britanniques paraissent suspects aux
yeux même de féministes[164]
France
• Le 3 décembre 2010, alors que Wikileaks (qui était hébergé jusqu'au 1er décembre par Amazon à Seattle) a
transféré une partie de son site chez OVH (hébergeur à Roubaix), Éric Besson veut requérir l’interdiction
d’héberger le site de WikiLeaks en France, arguant — entre autres motifs pluriels — de la violation du « secret des
relations diplomatiques » et de la mise en danger « des personnes protégées par le secret diplomatique »[165] ,[166]
,[167]
. Face à cette demande, OVH — firme qui, en France, loue des serveurs dédiés à l'hébergement (partiel) de
WikiLeaks — a saisi la justice, afin qu’elle se prononce plus clairement sur la légalité de ce site, quant à son
implantation sur le territoire français[168] .
• Le 6 décembre 2010, la justice française, se basant sur la loi de 2006 relative à la confiance dans l'économie
numérique, estime qu'une décision en référé ne peut être prise et qu'un débat contradictoire sur le fond de l'affaire
est nécessaire[169] .
• Le 21 décembre 2010, Eric Besson indique que la décision d'interdire l'hébergement de WikiLeaks en France
revient au premier ministre François Fillon, sur la base du rapport, encore confidentiel, rédigé par le CGIET[170]
62
WikiLeaks
Royaume-Uni
• Le 6 décembre 2010, l'un des avocats de Julian Assange déclare que son mandant et lui-même se préparent à
organiser une rencontre avec la police britannique[171] ,[172] . Cette rencontre pourrait avoir lieu dès le lendemain ;
Julian Assange pourrait éventuellement y négocier sa liberté provisoire, contre le versement préalable d'une
caution, dont le montant serait situé entre £100 000 à £200 000 GBP[173] .
• Le 7 décembre 2010 Julian Assange, qui s'était présenté à la police britannique comme annoncé la veille, a été
gardé en détention, après que le juge Howard Riddle de la Cour de justice de Westminster a rejeté sa demande de
mise en liberté sous caution ; Assange devrait rester en détention au moins jusqu'au 14 décembre 2010[174] . À
Londres, le groupe baptisé « Justice pour Assange » a appelé à manifester devant le tribunal de Westminster[130] .
• 14 décembre 2010 : après l'avoir placé en détention provisoire depuis le 7 décembre 2010 (à dessein allégué –
entre autres motifs invoqués – d'assurer sa sécurité, face aux menaces dont il ferait l’objet), le juge Howard Riddle
(du tribunal de Westminster) consent, finalement, à la libération anticipée de Julian Assange, sous condition
subordonnée au versement implicite d'une caution préalable[175] ,[176] .
• Le Parquet britannique[177] fait immédiatement appel de cette décision ; conséquence : Julian Assange reste
potentiellement libérable, certes ; néanmoins, il doit demeurer en détention provisoire, jusqu'à ce que la Haute
Cour de justice ait statué[175] ,[176] .
• 16 décembre 2010 : la Haute Cour de Londres valide la demande de liberté conditionnelle de Julian Assange[178]
,[179]
.
Suisse
• 19 décembre 2010 : le Parti pirate suisse dépose une plainte pénale – auprès du Ministère public de la
Confédération – contre PostFinance (organisme financier de la poste), invoquant une violation du secret postal
ayant présidé à la fermeture ostentatoirement publique du compte que Julian Assange avait ouvert dans cet
établissement[180] .
Citations, notes et références
Citations
[1] Les URL et DNS d'accès à WikiLeaks sont parfois momentanément perturbés, soit par une affluence très importante, soit par des manœuvres
malveillantes.
[2] http:/ / www. wikileaks. nl
[3] http:/ / www. wikileaks. ch
[4] http:/ / www. wikileaks. de
[5] http:/ / www. wikileaks. lu
[6] http:/ / www. wikileaks. org
[7] http:/ / 46. 59. 1. 2/
[8] http:/ / 213. 251. 145. 96/
[9] Plus de mille sites (1426 le 21 décembre 2010).
[10] http:/ / 46. 59. 1. 2/ Mirrors. html
[11] (fr) WikiLeaks crée une société en Islande, sa première entité juridique connue (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2010/ 11/
12/ wikileaks-cree-une-societe-en-islande_1439298_651865. html) sur Lemonde.fr. Consulté le 12 novembre 2010
[12] (en) web.archive.org (http:/ / web. archive. org/ web/ 20070117001628/ http:/ / www. wikileaks. org/ faq. html#dare) : archive de la FAQ
sur wikileaks.org le 14 janvier 2007.
[13] Dans sa présentation, le site en français indique aussi « fuites déontologiques » et « éthiques »
[14] Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme : « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique
le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les
informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »
[15] (en) « The broader principles on which our work is based are the defence of freedom of speech and media publishing, the improvement of
our common historical record and the support of the rights of all people to create new history. We derive these principles from the Universal
Declaration of Human Rights. In particular, Article 19 inspires the work of our journalists and other volunteers »
63
WikiLeaks
[16] (en) Contributeurs à WikiLeaks, « About Wikileaks (http:/ / www. wikileaks. nl/ about. html) », WikiLeaks, 2010. Consulté le 6 décembre
2010
[17] (fr) Le site Wikileaks sur le point d'être fermé ? (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ le-site-wikileaks-sur-le-point-d-etre-ferme-39753082.
htm) sur Zdnet.fr, 12 juillet 2010
[18] (fr) Le Parti Pirate suédois va héberger WikiLeaks sur ses serveurs (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/
le-parti-pirate-suedois-va-heberger-wikileaks-sur-ses-serveurs-39753962. htm) sur Zdnet.fr, 19 août 2010
[19] (fr) Wikileaks traqué ? (http:/ / fr. rsf. org/ wikileaks-traque-04-12-2010,38959. html) sur RSF.org, 4 décembre 2010
[20] (fr) www.parismatch.com (http:/ / www. parismatch. com/ Actu-Match/ Monde/ Actu/ Julian-Assange-Wikileaks-234391/ ) : Julian
Assange - “Je n’ai pas le choix. Publier ou périr”
[21] (en) Wikileaks (http:/ / web. archive. org/ web/ 20080113120942/ http:/ / www. wikileaks. org/ wiki/ WikiLeaks) (archivé le 13 January
2008 sur Internet Archive).; « Wikileaks is a wiki. All our writers can edit it, including you » : Writer's_Kit (http:/ / web. archive. org/ web/
20071211103352/ http:/ / www. wikileaks. org/ wiki/ Wikileaks:Writer's_Kit) (archivé le 11 December 2007 sur Internet Archive).
[22] (fr) www.zdnet.fr (http:/ / www. zdnet. fr/ blogs/ cybervigilance/ wikileaks-heros-ou-escrocs-39756774. htm) Wikileaks, héros ou escrocs ?
par Pierre Caron (publié le 12 décembre 2010 - visité le 12 décembre 2010).
[23] (en) web.archive.org (http:/ / web. archive. org/ web/ 20071121031851/ wikileaks. org/ wiki/ Advisory_Board) : archive 2007 de la page
Advisory Board sur wikileaks.org le 28 septembre 2007.
[24] (en) web.archive.org (http:/ / web. archive. org/ web/ 20080327225000/ www. wikileaks. org/ wiki/ Advisory_Board) : archive 2008 de la
page Advisory Board sur wikileaks.org le 1er avril 2008.
[25] (en) WikiLeaks has 1.2 million documents? (http:/ / www. wikileaks. org/ wiki/ Wikileaks:About#Wikileaks_has_1. 2_million_documents.
3F). Consulté le 28 février 2008
[26] (en) How to leak a secret and not get caught (http:/ / www. newscientist. com/ channel/ tech/ mg19325865.
500-how-to-leak-a-secret-and-not-get-caught. html). Consulté le 28 février 2008
[27] (en) Chinese cyberdissidents launch WikiLeaks, a site for whistleblowers (http:/ / www. theage. com. au/ news/ Technology/
Chinese-cyberdissidents-launch-WikiLeaks-a-site-forwhistleblowers/ 2007/ 01/ 11/ 1168105082315. html) sur Theage.com.au. Consulté le 17
juin 2010
[28] (en) Inside WikiLeaks’ Leak Factory (http:/ / motherjones. com/ politics/ 2010/ 04/ wikileaks-julian-assange-iraq-video?page=2) sur
motherjones.com. Consulté le 30 avril 2010
[29] (fr) [vidéo] WikiLeaks : qui est Julian Assange ? (http:/ / www. tsr. ch/ video/ emissions/ mise-au-point/
2784896-wikileaks-qui-est-julian-assange. html#id=2784896), émission télévisée Mise au point, RTS, 12 décembre 2010.
[30] (fr)Marie Herbet, « Wikileaks, une machine à scoops efficace mais opaque (http:/ / www. lefigaro. fr/ international/ 2010/ 07/ 26/
01003-20100726ARTFIG00516-wikileaks-une-machine-a-scoops-efficace-mais-opaque. php) » sur Lefigaro.fr, 26/07/2010
[31] (fr) Fuites d'information : art et technique (http:/ / dl. dropbox. com/ u/ 2946979/ IRIS - Observatoire Géostratégique de l'Information
n°6. pdf)
[32] L'encart suivant était présent sur la page de soumission des articles :
« NOTE: At the moment WikiLeaks is not accepting new submissions due to re-engineering improvements the site to make it both more
secure and more user-friendly. Since we are not currently accepting submissions during the re-engineering, we have also temporarily closed
our online chat support for how to make a submission. We anticipate reopening the electronic drop box and live chat support in the near
future. »
[33] (fr)[vidéo] Affaire Wikileaks - "c'est une attaque contre la liberté d'expression" (http:/ / videos. tf1. fr/ infos/ interview-julien-arnaud/
affaire-wikileaks-c-est-une-attaque-contre-la-liberte-d-expression-6179385. html) sur videos.tf1.fr/infos, 8 décembre 2010
[34] Répertoire des sites miroir sous : mirror.wikileaks.info (http:/ / mirror. wikileaks. info) ; il s'agit de l'url subsidiaire, mentionnée – en
personne – par Julian Assange lui-même, au cours d'un live chat online, organisé le 3 décembre 2010, à l’attention des lecteurs du quotidien
d’information britannique : The Guardian.
[35] (en) Julian Assange answers your questions (http:/ / www. guardian. co. uk/ world/ blog/ 2010/ dec/ 03/ julian-assange-wikileaks) :
retranscription du live chat online, publiquement accessible, organisé tout spécialement, le 3 décembre 2010, par The Guardian, à l'attention
expresse des lecteurs/trices, invités/es à soumettre leurs questions – en direct – au fondateur de WikiLeaks.
[36] (fr) WikiLeaks multiplie les adresses internet (http:/ / www. tsr. ch/ info/ monde/ 2757693-wikileaks-multiplie-les-adresses-internet. html) :
article, [vidéo] & fichiers radiophoniques, en streaming, sur tsrinfo, 3 décembre 2010.
[37] (fr)Baptiste Rubat du Mérac, « Amazon n'héberge plus WikiLeaks (http:/ / www. journaldunet. com/ ebusiness/ le-net/
amazon-n-heberge-plus-wikileaks-1210. shtml) » sur www.journaldunet.com
[38] (fr)Jean-Philippe Monette, « Amazon délaisse WikiLeaks, mais supporte la pédophilie (http:/ / blogue. jpmonette. net/ 2010/ 12/ 01/
amazon-delaisse-wikileaks-mais-supporte-la-pedophilie/ ) » sur blogue.jpmonette.net
[39] Le site wikileaks.org, sous l'IP 46.59.1.2, était redevenu actif dès le 3 décembre 2010 au soir.
[40] (fr) www.linformaticien.com (http:/ / www. linformaticien. com/ Actualités/ tabid/ 58/ newsid496/ 9801/
wikileaksorg-de-retour-sur-le-nouveau-continent/ Default. aspx) : wikileaks.org de retour sur le nouveau continent
[41] Entre autres allégations, Spamhouse (en) laisse sous-entendre la présence de malwares sur le site de wikileaks.info, lesquels malwares
mettraient en péril la sécurité informatique des internautes.
[42] (en) Wikileaks Mirror Malware Warning (http:/ / www. spamhaus. org/ news. lasso?article=665) The Spamhaus Project (en), 14 décembre
2010.
64
WikiLeaks
[43] (en) Spamhaus: False Allegations Against wikileaks.info (http:/ / wikileaks. info/ press/ spamhaus-false-allegations-against-wikileaks. html)
wikileaks.info – 15 décembre 2010.
[44] Depuis le 15 décembre 2010, le fait de taper wikileaks.org redirige automatiquement l’internaute vers wikileaks.info, dont la consignation est
précisément considérée comme sujette à caution par Spamhouse (en).
[45] Hormis la seule extension « .info », affiliée au site désigné, Spamhouse (en) n'émet aucune forme de réserve particulière, quant à la fiabilité
des « autres » sites miroirs promus par WikiLeaks.
[46] (en) www.google.com (http:/ / www. google. com/ safebrowsing/ diagnostic?site=wikileaks. info) : Page de diagnostic pour wikileaks.info
[47] (fr) Wikileaks trouve refuge en France (http:/ / www. lefigaro. fr/ hightech/ 2010/ 12/ 02/
01007-20101202ARTFIG00600-wikileaks-trouve-refuge-en-france. php) sur Lefigaro.fr, 2 décembre 2010
[48] (fr)[ (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ fin-de-wikileaksorg-qui-renait-sous-wikileaksch-ovh-l-heberge-en-partie-info-zdnetfr-39756572.
htm) Fin de Wikileaks.org qui renaît sous wikileaks.ch. OVH l’héberge en partie] sur Zdnet.fr
[49] (fr)Baptiste Rubat du Mérac, « Amazon n'héberge plus WikiLeaks (http:/ / www. journaldunet. com/ ebusiness/ le-net/
amazon-n-heberge-plus-wikileaks-1210. shtml) » sur www.journaldunet.com
[50] (en) WikiLeaks moves to Switzerland wikileaks.ch (http:/ / wikileaks. ch) 3 décembre 2010
[51] (fr)Le Monde, « WikiLeaks.org abandonné par son fournisseur de nom de domaine (http:/ / www. lemonde. fr/ international/ article/ 2010/
12/ 03/ wikileaks-org-abandonne-par-son-fournisseur-de-nom-de-domaine_1448365_3210. html#ens_id=1446739) » sur Le Monde.fr, 3
décembre 2010.
[52] (fr)[vidéo] Julian Assange compte demander l'asile en Suisse (http:/ / www. tsr. ch/ info/ suisse/
2657308-julian-assange-compte-demander-l-asile-en-suisse. html) 4 novembre 2010. WikiLeaks bientôt en Suisse ? Son fondateur, Julian
Assange, envisage d'y demander l'asile et d'y installer ses activités - interview exclusive.
[53] (en) WikiLeaks Mirrors! (http:/ / wikimirrors. piratskapartija. com/ ) sur piratskapartija.com, 5 décembre 2010
[54] (en) Site miroir de WikiLeaks sur dagsavisen.no (http:/ / www. dagsavisen. no/ wikileaks/ ).
[55] (en) Site miroir de WikiLeaks sur liberation.fr (http:/ / wikileaks. liberation. fr/ ).
[56] (fr)Entrefilet (non signé) « “Libération” abrite WikiLeaks », 11 décembre 2010, Libération no 9200, p. 1.
[57] (fr)Contributeurs, Facebook | Wikileaks (http:/ / www. facebook. com/ wikileaks), Facebook. Consulté le 19 décembre 2010. (Sur la page
en français, chercher pour « personnes aiment cette page »)
[58] (en) wlcentral.org (http:/ / wlcentral. org/ ) : WL Central - An unofficial WikiLeaks information resource
[59] (fr) tempsreel.nouvelobs.com (http:/ / tempsreel. nouvelobs. com/ actualite/ vu-sur-le-web/ 20101211. OBS4515/
un-ancien-de-wikileaks-prepare-un-site-concurrent. html) : Un ancien de WikiLeaks prépare un site concurrent.
[60] (fr) www.france24.com (http:/ / www. france24. com/ fr/ 20101210-decus-wikileaks-lancent-openleaks-assange-Daniel-Domscheit-Berg) :
Des déçus de WikiLeaks lancent OpenLeaks
[61] (fr) owni.fr (http:/ / owni. fr/ 2010/ 12/ 13/ interview-daniel-domscheit-berg-presente-openleaks/ ) : Daniel Domscheit-Berg présente
OpenLeaks, par Olivier Tesquet, le 13 décembre 2010 (visité le 19 décembre 2010)
[62] (fr) www.numerama.com (http:/ / www. numerama. com/ magazine/
17576-openleaks-des-dissidents-de-wikileaks-montent-un-projet-concurrent. html) : Openleaks - Des dissidents de Wikileaks montent un
projet concurrent.
[63] http:/ / openleaks. org
[64] (en) www.newyorker.com (http:/ / www. newyorker. com/ reporting/ 2010/ 06/ 07/ 100607fa_fact_khatchadourian?printable=true) : No
secrets par Raffi Khatchadourian.
[65] (en) www.guardian.co.uk (http:/ / www. guardian. co. uk/ world/ 2007/ aug/ 31/ kenya. topstories3) : The looting of Kenya (le pillage du
Kenya) [consulté le 7 décembre 2010].
[66] (fr) Le site WikiLeaks ferme son robinet à scoops (http:/ / www. france24. com/ fr/ 20100202-le-site-wikileaks-ferme-son-robinet-scoops)
sur France24.com
[67] (fr) www.mediapart.fr (http:/ / www. mediapart. fr/ club/ blog/ marc-schindler/ 191210/ wikileaks-la-grande-trouille) : Wikileaks - la
grande trouille.
[68] (fr)Flore Galaud, « Affaire Dutroux : Wikileaks provoque l'émoi en Belgique (http:/ / www. lefigaro. fr/ international/ 2010/ 08/ 25/
01003-20100825ARTFIG00328-affaire-dutroux-wikileaks-provoque-l-emoi-en-belgique. php) » sur lefigaro.fr, 25 août 2010
[69] (fr)Arnaud Devillard, « WikiLeaks au cœur d’une nouvelle polémique avec l'affaire Dutroux (http:/ / www. 01net. com/ editorial/ 520007/
wikileaks-au-coeur-d-une-nouvelle-polemique-avec-laffaire-dutroux/ ) », 25 août 2010
[70] (en) www.nature.com (http:/ / www. nature. com/ news/ 2010/ 012345/ full/ news. 2010. 71. html) : 'Climategate' scientist speaks out.
[71] (en) www.nature.com (http:/ / www. nature. com/ nature/ journal/ v468/ n7322/ full/ 468345a. html) : Closing the Climategate.
[72] (fr) Article sur lepoint.fr (http:/ / www. lepoint. fr/ actualites-technologie-internet/ 2010-04-06/
decryptage-wikileaks-org-le-site-qui-diffuse-des-fuites-du-monde-entier/ 1387/ 0/ 441495). Consulté le 6 avril 2010
[73] (fr) Un soldat américain arrêté pour avoir fourni à Wikileaks des vidéos de bavures et des courriers diplomatiques (http:/ / www. lemonde.
fr/ technologies/ article/ 2010/ 06/ 15/
un-soldat-americain-arrete-pour-avoir-fourni-a-wikileaks-des-videos-de-bavures-et-des-courriers-diplomatiques_1373142_651865. html) sur
Lemonde.fr, 15 juin 2010
[74] (en) Afghanistan War Logs (http:/ / www. guardian. co. uk/ world/ 2010/ jul/ 25/ afghanistan-war-logs-explained-video)
65
WikiLeaks
[75] (fr) Wikileaks évoque de possibles crimes de guerre en Afghanistan (http:/ / www. lexpress. fr/ actualites/ 2/
wikileaks-evoque-de-possibles-crimes-de-guerre-en-afghanistan_908698. html) sur lexpress.fr, 26 juillet 2010. Consulté le 26 juillet 2010
[76] (fr)Sur le site Rue89.com : Afghanistan : ce que disent les documents de WikiLeaks (http:/ / www. rue89. com/ 2010/ 07/ 26/
afghanistan-que-revelent-les-documents-de-wikileaks-159943) et sur le site du Figaro : WikiLeaks : la main courante d'une guerre mal
engagée (http:/ / www. lefigaro. fr/ international/ 2010/ 08/ 07/
01003-20100807ARTFIG00006-wikileaks-la-main-courante-d-une-guerre-mal-engagee. php)
[77] (fr) Comment les Français d’Owni ont aidé WikiLeaks à faire courir la fuite (http:/ / www. telerama. fr/ techno/
wikileaks-ca-fuit-en-france,61691. php)
[78] (fr)Voir par exemple BBC News (http:/ / www. bbc. co. uk/ news/ world-middle-east-11611319?utm_source=twitterfeed& amp=&
utm_medium=twitter/ ), les révélations sur des mauvais traitements de prisonniers irakiens (http:/ / www. iraqwarlogs. com/ 2010/ 10/ 22/
secret-files-reveal-allegations-of-prisoner-abuse-by-american-troops-after-abu-ghrai/ ), les données chiffrées du site (http:/ / twitter. com/
wikileaks/ status/ 27854791764/ ) ou Guerre du secret : l'épisode irakien (http:/ / www. huyghe. fr/ actu_831. htm)
[79] (fr) Le grand déballage de mémos diplomatiques commence (http:/ / www. rue89. com/ 2010/ 11/ 28/
wikileaks-pret-a-publier-des-milliers-de-messages-diplomatiques-178141)
[80] (fr) WikiLeaks dévoile de nouveaux documents secrets (http:/ / www. tsr. ch/ info/ monde/
2735791-wikileaks-devoile-de-nouveaux-documents-secrets. html) article, vidéos et fichiers radiophoniques, en streaming, sur tsrinfo – 29
novembre 2010.
[81] (fr) WikiLeaks malmené de toutes parts (http:/ / www. tsr. ch/ info/ monde/ 2751179-wikileaks-malmene-de-toutes-parts. html) article,
[vidéo] & fichiers radiophoniques, en streaming, sur tsrinfo – 1 décembre 2010.
[82] (fr) Analyse synthétique des réactions aux cablegate (http:/ / www. ziczaquons. fr/ 2010/ 12/ 04/ pot-pourri-de-fuites-et-bons-sentiments/ )
[83] (fr) www.sudouest.fr (http:/ / www. sudouest. fr/ 2010/ 12/ 06/ wikileaks-la-liste-secrete-des-sites-sensibles-259734-4803. php) :
WikiLeaks : la liste secrète des sites sensibles.
[84] (en) WikiLeaks (http:/ / 46. 59. 1. 2/ cable/ 2009/ 02/ 09STATE15113. html) : Liste de sites et infrastructures sensibles (visité le 6
décembre 2010).
[85] (fr) www.maghrebemergent.info (http:/ / www. maghrebemergent. info/ economie/ 63-algerie/
1672-wikileaks-algerie-intelligence-economique-corruption-et-depeches-diplomatiques. html) : Wikileaks Algérie - Intelligence économique,
corruption et dépêches diplomatiques, par Saïd Mekki, le 17 décembre 2010.
[86] (fr) www.begeek.fr (http:/ / www. begeek. fr/ le-petit-wikileaks-lhistoire-de-wikileaks-en-une-chanson-27617) : Le petit WikiLeaks,
l’histoire de WikiLeaks en une chanson !
[87] (fr) area51blog.wordpress.com (http:/ / area51blog. wordpress. com/ 2010/ 12/ 18/
wikileaks-pret-a-reveler-la-guerre-usa-ovni-dans-l’ocean-antarctique/ ) : WikiLeaks prêt à révéler la guerre USA-OVNI dans l’Océan
Antarctique.
[88] (fr) www.zone-ufo.com (http:/ / www. zone-ufo. com/ 9574) : Zone-UFO - article 9574
[89] (en) www.eutimes.net (http:/ / www. eutimes. net/ 2010/ 12/ wikileaks-set-to-reveal-us-ufo-war-in-southern-ocean/ ) : Eutimes - WikiLeaks
set to reveal us UFO war in southern ocean.
[90] (en) Contributeurs, « Germany muzzles WikiLeaks », dans WikiLeaks, 9 avril 2009 [ texte intégral (http:/ / wikileaks. org/ wiki/
Germany_muzzles_Wikileaks) ( le 11 avril 2009) ]
[91] (de) Heise online, « Wikileaks.de: Denic wehrt sich gegen Sperr-Vorwurf », dans Heise online, 13 avril 2009 [ texte intégral (http:/ / www.
heise. de/ newsticker/ Wikileaks-de-Denic-wehrt-sich-gegen-Sperr-Vorwurf--/ meldung/ 136096) ( le 14 avril 2009) ]
[92] (en) kdawson, « PayPal Freezes the Assets of Wikileaks.org », dans slashdot, 23 janvier 2010 [ texte intégral (http:/ / yro. slashdot. org/
story/ 10/ 01/ 23/ 2138204/ PayPal-Freezes-the-Assets-of-Wikileaksorg?art_pos=3& art_pos=3) ( le 23 janvier 2010) ]
[93] (en) U.S. Intelligence planned to destroy WikiLeaks (http:/ / file. wikileaks. org/ file/ us-intel-wikileaks. pdf) [pdf]
[94] (fr) Le plan de l'armée américaine contre Wikileaks publié... sur Wikileaks (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2010/ 03/ 18/
le-plan-de-l-armee-americaine-contre-wikileaks-publie-sur-wikileaks_1320923_651865. html), Le Monde, 18 mars 2010
[95] (en) « U.S. Intelligence Analyst Arrested in Wikileaks Video Probe », dans Wired News, 6 juin 2010 [ texte intégral (http:/ / www. wired.
com/ threatlevel/ 2010/ 06/ leak/ ) ( le 27 juin 2010) ]
[96] (fr) www.lejdd.fr (http:/ / www. lejdd. fr/ International/ USA/ Actualite/ WikiLeaks-sous-pression-212175/ ) : Wikileaks sous pression.
[97] (fr) www.lejdd.fr (http:/ / www. lejdd. fr/ International/ USA/ Actualite/ Chasse-a-la-sorciere-WikiLeaks-210484/ ) : Chasse à la sorcière
WikiLeaks.
[98] (fr) Documents secrets: des ONG appellent Wikileaks à retirer les noms d'Afghans (http:/ / www. lemonde. fr/ depeches/ 2010/ 08/ 10/
documents-secrets-des-ong-appellent-wikileaks-a-retirer-les-noms-d-afghans_3210_60_43144987. html) sur lemonde.fr, 10 août 2010
[99] (fr) Afghanistan. Ce que ne dit pas Wikileaks (http:/ / www. algerie-focus. com/ 2010/ 08/ 09/ afghanistan-ce-que-ne-dit-pas-wikileaks/ )
sur algerie-focus.com
[100] (fr) Jean-Frédéric Légaré-Tremblay, « Les fausses trouvailles de Wikileaks en Afghanistan (http:/ / www2. lactualite. com/
blogue-monde/ 2010/ 07/ 26/ prudence-sur-le-coup-de-wikileaks-en-afghanistan/ ) »
[101] (fr) Wikileaks: une diversion politique (http:/ / www. voltairenet. org/ article166482. html), 28 juillet 2010
[102] (fr) [http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j_8WFsF0EeLXF_W22ftE_JSKPo_g Critiques en Belgique après la
publication du dossier Dutroux sur WikiLeaks
66
WikiLeaks
[103] (fr) www.01net.com (http:/ / www. 01net. com/ editorial/ 520007/ wikileaks-au-coeur-d-une-nouvelle-polemique-avec-laffaire-dutroux/ )
: WikiLeaks au cœur d’une nouvelle polémique avec l'affaire Dutroux.
[104] (fr) Les USA demandent de ne pas diffuser les documents de Wikileaks (http:/ / tempsreel. nouvelobs. com/ actualite/ vu-sur-le-web/
20101020. OBS1557/ les-usa-demandent-de-ne-pas-diffuser-les-documents-de-wikileaks. html) sur NouvelObs.com, 20 octobre 2010
[105] (fr) Iraq : Navi Pillay s'inquiète des révélations de Wikileaks (http:/ / www. un. org/ apps/ newsFr/ storyF. asp?NewsID=23468&
Cr=Iraq& Cr1=)
[106] (en) Statut twitter de @wikileaks (http:/ / twitter. com/ wikileaks/ status/ 8920530488926208), 28 novembre 2010
[107] (fr) Wikileaks déclenche une tempête dans les capitales mondiales (http:/ / www. lemonde. fr/ international/ article/ 2010/ 11/ 28/
wikileaks-declenche-une-tempete-dans-les-capitales-mondiales_1446096_3210. html) sur Lemonde.fr, 28 novembre 2010
[108] (fr) L'OTAN fustige l'irresponsabilité de WikiLeaks (http:/ / www. lemonde. fr/ international/ article/ 2010/ 11/ 30/
wikileaks-sarkozy-parle-du-dernier-degre-d-irresponsabilite_1446990_3210. html) sur Le Monde.fr, 30 novembre 2010
[109] (fr) Contre les «criminels» de WikiLeaks, la colère de Washington (http:/ / www. liberation. fr/ monde/
01012305282-contre-les-criminels-de-wikileaks-la-colere-de-washington) sur Liberation.fr, 30 novembre 2010
[110] (fr) Petit journal des fuites qui ont ébranlé l'Amérique (http:/ / www. huyghe. fr/ actu_853. htm) sur huyghe.fr, 1er décembre 2010
[111] (fr)Jean-Sébastien Stehli, « WikiLeaks un poison de la démocratie ? (http:/ / blog. lefigaro. fr/ obamazoom/ 2010/ 11/
wikileaks-un-poison-de-la-democratie. html) » sur blog.lefigaro, 29 novembre 2010
[112] (fr)Stéphanie Fontenoy, « Wikileaks, un risque pour toute démocratie (http:/ / www. lalibre. be/ actu/ international/ article/ 626552/
wikileaks-un-risque-pour-toute-democratie. html) » sur Lalibre.be, 30 novembre 2010
[113] (fr)Régis Soubrouillard, « Wikileaks: le caniveau de la démocratie ? (http:/ / www. marianne2. fr/
Wikileaks-le-caniveau-de-la-democratie_a200296. html) » sur Marianne2.fr, 1er décembre 2010
[114] (en) www.tableausoftware.com (http:/ / www. tableausoftware. com/ blog/ why-we-removed-wikileaks-visualizations) : Why we removed
WikiLeaks visualizations.
[115] (en) Annonce d'Amazon concernant l'arrêt d'hébergement du site (http:/ / aws. amazon. com/ message/ 65348/ )
[116] (en) http:/ / www. everydns. com/ news. php
[117] (en) PayPal cuts Wikileaks access for donations (http:/ / www. bbc. co. uk/ news/ world-us-canada-11917891) sur bbc.co.uk, 4 décembre
2010
[118] (en) www.readwriteweb.com (http:/ / www. readwriteweb. com/ archives/ paypal_announces_it_will_no_longer_handle_wikileak. php) :
PayPal Announces It Will No Longer Handle Wikileaks Donations.
[119] (en) Déclaration de Paypal (https:/ / www. thepaypalblog. com/ 2010/ 12/ paypal-statement-regarding-wikileaks) sur thepaypalblog.com,
3 décembre 2010
[120] (fr) WikiLeaks: asile à Julian Assange déconseillé (http:/ / www. tsr. ch/ info/ suisse/
2759910-wikileaks-asile-a-julian-assange-deconseille. html), tsrinfo, 5 décembre 2010
[121] (de)Patrick Müller & Sandro Brotz, « Asyl für Assange (http:/ / www. sonntagonline. ch/ index. php?show=news& id=1364) » sur Der
Sonntag (de), 5 décembre 2010
[122] (fr)[vidéo] Les liens entre Julien Assange et la Suisse s'intensifient ces dernières semaines (http:/ / www. tsr. ch/ video/ info/
journal-19h30/
2760578-les-liens-entre-julien-assange-et-la-suisse-s-intensifient-ces-dernieres-semaines-l-ambassadeur-americain-a-berne-reagit. html)
tsrinfo 19:30 le journal 5 décembre 2010
[123] (fr) WikiLeaks: fermeture du compte d'Assange (http:/ / www. tsr. ch/ info/ suisse/
2761842-wikileaks-postfinance-ferme-le-compte-d-assange. html), tsrinfo, 6 décembre 2010
[124] (fr) Communiqué no 101206, par Marc Andrey (porte-parole de l'établissement financier suisse), au sujet de la clôture du compte de Julian
Assange (http:/ / www. postfinance. ch/ fr/ about/ media/ press/ pressrelease/ press101206. html) 6 décembre 2010
[125] (fr) L'établissement financier suisse, qui a clôturé le compte de Julian Assange, fait l'objet de mesures rétorsives (http:/ / www. tsr. ch/
info/ suisse/ 2770128-postfinance-objet-d-une-vengeance. html), tsrinfo, 7 décembre 2010.
[126] (fr) tempsreel.nouvelobs.com (http:/ / tempsreel. nouvelobs. com/ actualite/ monde/ 20101207. FAP2087/
wikileaks-visa-suspend-tous-les-paiements. html) : WikiLeaks - Visa suspend tous les paiements.
[127] (fr) www.boursorama.com (http:/ / www. boursorama. com/ forum-football-visa-lache-wikileaks-404604629-1) : Visa lâche WikiLeaks
[128] (fr) blog.lesoir.be (http:/ / blog. lesoir. be/ wikileaks/ 2010/ 12/ 07/ visa-et-mastercard-suspendent-les-paiements-adresses-a-wikileaks/ ) :
Visa et MasterCard suspendent les paiements adressés à Wikileaks.
[129] (en) www.businessweek.com/ (http:/ / www. businessweek. com/ news/ 2010-12-07/
mastercard-visa-europe-halting-payments-to-wikileaks. html) : MasterCard, Visa Europe Halting Payments to WikiLeaks.
[130] (fr) www.challenges.fr (http:/ / www. challenges. fr/ actualites/ monde/ 20101208. CHA1005/
wikileaks_et_la_premiere_guerre_informatique. html?xtor=RSS-16) : WikiLeaks et la "première guerre informatique".
[131] (en) Communiqué de DataCell, en rapport avec le blocage des paiements par carte Visa et MasterCard, dont cet organisme fait l'objet
(http:/ / www. datacell. com/ news. php), DataCell, 8 décembre 2010.
[132] (fr) Visa empêche les dons à WikiLeaks; Data Cell porte plainte (http:/ / fr. canoe. ca/ techno/ internet/ archives/ 2010/ 12/
20101208-111703. html) : traduction française du communiqué de DataCell, en rapport avec le blocage des paiements par carte Visa et
MasterCard, dont cet organisme fait l'objet – canoe.ca, 8 décembre 2010.
67
WikiLeaks
68
[133] (fr) www.lepoint.fr (http:/ / www. lepoint. fr/ monde/
russie-wikileaks-visa-et-mastercard-au-coeur-de-troublantes-revelations-08-12-2010-1272689_24. php) : Russie - WikiLeaks - Visa et
Mastercard au coeur de troublantes révélations, lepoint.fr, 9 décembre 2010.
[134] (en) Viewing cable 10MOSCOW228 (http:/ / 213. 251. 145. 96/ cable/ 2010/ 02/ 10MOSCOW228. html), RUSSIAN DRAFT BILL
WOULD REQUIRE ON-SHORE CREDIT CARD PROCESSING REF: MOSCOW 00079 – classified by: ECONMINCOUNS Matthias
Mitman – télégramme issu le 1er février 2010 – révélé (par WikiLeaks), le 8 décembre 2010.
[135] (fr)[vidéo] PostFinance est toujours la proie d'attaques informatiques (http:/ / www. tsr. ch/ video/ info/ journal-19h30/
2780041-postfinance-est-toujours-attaquee-par-des-pirates-apres-l-arrestation-de-julian-assange-fondateur-du-site-wikileaks-entretien-avec-paul-such-specialiste-d
html), tsrinfo, 9 décembre 2010.
[136] (en)[vidéo] Interview de "chainsol" (http:/ / www. tsr. ch/ video/ info/ journal-continu/
2774588-interview-de-chainsol-l-un-des-hackers-qui-a-participe-a-l-attaque-informatique. html#id=2774588) : interview télévisée de l'un des
hackers qui a participé à l'attaque informatique de PostFinance et d'autres sites ayant maille à partir avec WikiLeaks, tsrinfo, 8 décembre 2010.
[137] (fr) Venger Julian Assange : la nouvelle croisade des Anonymous (http:/ / ecrans. fr/ Venger-Julian-Assange-la-nouvelle,11515. html), par
Camille Gévaudan, ecrans.fr, 9 décembre 2010.
[138] (fr)[vidéo] La chronique du cinéaste (http:/ / www. tsr. ch/ video/ info/ journal-19h30/
2782023-la-chronique-du-cineaste-jean-stephane-bron-revient-sur-le-phenomene-wikileaks. html) : Jean-Stéphane Bron revient sur le
phénomène WikiLeaks – tsrinfo – 10 décembre 2010 – durée : 02:52 min.
[139] (en) realtruth.org (http:/ / realtruth. org/ articles/ 101215-001-analysis. html?s_kwcid=TC|7308|wikileaks||S|e|6309993077&
gclid=CNivrOam-KUCFU5k4wod7mXp1w) : WikiLeaks Standoff - What Does It Reveal About America ? par Bruce A. Ritter, le 15 décembre
2010 (visité le 19 décembre 2010)
[140] Les hacktivistes – contraction de hackers et activistes (que l'on pourrait également traduire par : cybermilitants, cyberrésistants, voire
cyberactivistes) – sont des hackers, dont la motivation est principalement idéologique.
[141] (en) [pdf] ANON OPS: A Press Release (http:/ / dump. no/ files/ 467072ba2a42/ ANONOPS_The_Press_Release. pdf) : communiqué du
regroupement de hackers, prénommé "Anonymous" – 10 décembre 2010
[142] (fr) « Un extrait dudit document (publié en anglais) exprime ceci : Nous ne cherchons pas à voler vos informations personnelles, pas plus
que nous ne sommes intéressés par vos numéros de carte de crédit. Nous ne cherchons non plus pas à attaquer les infrastructures critiques
d'entreprises, telles que celles qui seraient affiliées à MasterCard, Visa, PayPal, Amazon ou autres. Notre seul et unique objectif consiste à
sensibiliser la population à l’existence pérenne de WikiLeaks, i. e. : attirer l’attention des médias, face aux méthodes sournoises employées par
lesdites entreprises financières susnommées, lesquelles ne reculent devant rien pour tenter de saborder WikiLeaks, tout en s'acharnant à
réduire sa capacité de fonctionnement à néant. »
[143] C’est sur ce dit compte suisse qu’auraient dû être versés des dons spécifiquement destinés à assurer la défense de Julian Assange.
[144] (fr) PostFinance aurait violé le secret postal (http:/ / www. tsr. ch/ info/ suisse/ 2784380-postfinance-aurait-viole-le-secret-postal. html),
par Peter Klaunzer (Keystone AG) – tsrinfo, 12 décembre 2010
[145] (fr) [vidéo] Télégrammes américains se référant aux tentatives de médiations initiées par la Suisse, face à la dualité Etats-Unis Iran
(http:/ / www. tsr. ch/ video/ info/ journal-19h30/
2786982-wikileaks-publie-des-telegrammes-diplomatiques-americains-traitant-du-role-d-intermediaire-qu-a-joue-la-suisse-entre-les-etats-unis-et-l-iran.
html#id=2786982) : Wikileaks publie des télégrammes diplomatiques américains traitant du rôle d'intermédiaire qu'aurait joué la Suisse entre
les Etats-Unis et l'Iran – tsrinfo, 13 décembre 2010.
[146] (fr) www.lemonde.fr (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2010/ 12/ 15/
wikileaks-l-us-air-force-bloque-l-acces-a-des-sites-d-information_1453558_651865. html) WikiLeaks : l'US Air Force bloque l'accès à des
sites d'information
[147] (fr) tempsreel.nouvelobs.com (http:/ / tempsreel. nouvelobs. com/ actualite/ monde/ 20101218. OBS4948/
des-journalistes-interdits-de-consulter-les-cables-wikileaks. html) : Des journalistes interdits de consulter les câbles WikiLeaks.
[148] (en) wikileaks.info (http:/ / wikileaks. info/ press/ spamhaus-false-allegations-against-wikileaks. html) : Spamhaus' False Allegations
Against wikileaks.info.
[149] (fr) www.swissinfo.ch (http:/ / www. swissinfo. ch/ fre/ nouvelles_agence/ international/
La_police_australienne_renonce_a_enqueter_sur_WikiLeaks. html?cid=29048512) : La police australienne renonce à enquêter sur WikiLeaks.
[150] (fr) www.lepoint.fr (http:/ / www. lepoint. fr/ monde/ wikileaks-lache-par-bank-of-america-18-12-2010-1276904_24. php) : WikiLeaks
lâché par Bank of America
[151] (fr) www.latribune.fr (http:/ / www. latribune. fr/ entreprises-finance/ banques-finance/ banque/ 20101219trib000584359/
bank-of-america-suspend-toutes-les-transactions-destinees-a-wikileaks. html) : Bank of America suspend toutes les transactions destinées à
Wikileaks.
[152] (fr) www.zdnet.fr/actualites (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ apple-retire-l-application-wikileaks-de-l-app-store-39756996. htm) : Apple
retire l'application Wikileaks de l'App Store.
[153] (fr) www.google.com/hostednews/ (http:/ / www. google. com/ hostednews/ afp/ article/
ALeqM5j0XBDo-5Jm7bGBaJ_eBuNDEK9nMQ?docId=CNG. e709a89692999fe98f1153ea21757df3. 6b1) : RSF va héberger un site miroir
de télégrammes diplomatiques de WikiLeaks.
[154] (fr) blog.lesoir.be (http:/ / blog. lesoir. be/ wikileaks/ 2010/ 12/ 22/ enquete-de-la-cia-sur-wikileaks-wtf-«-what-the-fuck-»/ ) : Enquête
de la CIA sur WikiLeaks : WTF, « What the fuck ? »
WikiLeaks
[155] (fr) www.erenumerique.fr (http:/ / www. erenumerique. fr/ cia_vs_wikileaks_what_the_fuck_-news-20796. html) : CIA vs Wikileaks :
"What The Fuck ?!"
[156] (fr)Constance Jamet, « Poursuivre WikiLeaks, une tâche qui s'annonce ardue (http:/ / www. lefigaro. fr/ international/ 2010/ 11/ 29/
01003-20101129ARTFIG00633-poursuivre-wikileaks-une-tache-qui-s-annonce-ardue. php) » sur Le Figaro.fr, 30 novembre 2010
[157] (fr) François Pilet, « Julius Bär fait fermer un site internet américain (http:/ / www. letemps. ch/ Page/ Uuid/
cc21da38-aa02-11dd-bf59-ad3d6140ad87/ Julius_Bär_fait_fermer_un_site_internet_américain) », 20 février 2008
[158] (en) Wikileaks victorious over Bank Julius Baer - Wikileaks (http:/ / www. wikileaks. org/ wiki/
Wikileaks_victorious_over_Bank_Julius_Baer)
[159] (en) Wanted ASSANGE, Julian Paul (http:/ / www. interpol. int/ public/ data/ wanted/ notices/ data/ 2010/ 86/ 2010_52486. asp) :
Publication online d'interpol, faisant état d'un mandat d'arrêt international, émis à l'encontre de Julian Assange – 2 décembre 2010
[160] (fr) Assange recherché par Interpol (Courrier international, 1er décembre 2010) (http:/ / www. courrierinternational. com/ une/ 2010/ 12/
01/ assange-recherche-par-interpol)
[161] (fr) Le fondateur de WikiLeaks recherché par Interpol (Cyberpresse.ca, 30 novembre 2010) (http:/ / www. cyberpresse. ca/ international/
201011/ 30/ 01-4347917-le-fondateur-de-wikileaks-recherche-par-interpol. php).
[162] (fr) www.francesoir.fr (http:/ / www. francesoir. fr/ etranger/ wikileaks-mata-hari-ou-victimes. 75675) : WikiLeaks - Mata Hari ou
victimes ?
[163] (fr) www.lefigaro.fr (http:/ / www. lefigaro. fr/ international/ 2010/ 12/ 19/
01003-20101219ARTFIG00082-mlle-a-et-mlle-w-les-deux-accusatrices-de-julian-assange. php) : « Mlle A » et « Mlle W », les deux
accusatrices de Julian Assange
[164] (fr) www.lesnouvellesnews.fr (http:/ / www. lesnouvellesnews. fr/ index. php/ chroniques-articles-section/ chroniques/
841-wikileaks-et-le-viol-devient-grave) : WikiLeaks... et le viol devient grave, par La rédaction, le 22 décembre 2010 (visité le 22 décembre
2010).
[165] (fr) www.lemonde.fr (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2010/ 12/ 03/
eric-besson-demande-que-le-site-wikileaks-ne-soit-plus-heberge-en-france_1448661_651865. html#ens_id=1446739) : Le Monde (dépêche
AFP) - Éric Besson demande que le site WikiLeaks ne soit plus hébergé en France ,3 décembre 2010.
[166] (fr)[pdf] Courrier d'Éric Besson (http:/ / www. lepost. fr/ medias/ www/ 1. 0. 415/ pdf/ besson. wikileaks. lepost. fr. pdf), adressé au
vice-président du CGIET, Le Post.
[167] (fr)Raphaële Karayan, « La France peut-elle vraiment expulser WikiLeaks ? » (http:/ / www. lexpansion. com/ high-tech/
la-france-peut-elle-vraiment-expulser-wikileaks_244215. html), L'Expansion, 3 décembre 2010.
[168] (fr) « L'hébergeur français de Wikileaks saisit la justice » (http:/ / blog. lesoir. be/ wikileaks/ 2010/ 12/ 03/
lhebergeur-francais-de-wikileaks-saisi-la-justice/ #more-434), Le Soir, 3 décembre 2010.
[169] (fr) La justice française n'interdit pas à OVH d'héberger WikiLeaks (http:/ / www. lemonde. fr/ documents-wikileaks/ article/ 2010/ 12/
06/ la-justice-francaise-n-interdit-pas-a-ovh-d-heberger-wikileaks_1449850_1446239. html) sur lemonde.fr, 6 décembre 2010
[170] (fr) www.google.com/hostednews (http:/ / www. google. com/ hostednews/ afp/ article/
ALeqM5j7NkvFqnuKLQOKOjLm3rvVCnX3Lw?docId=CNG. 0d3d0903b552ece4a027a57a06f63134. 1a1) : WikiLeaks - interdire
l'hébergement en France revient à Fillon (dépêche AFP du 21 décembre 2010, consultée le 21 décembre 2010).
[171] (fr) fr.reuters.com (http:/ / fr. reuters. com/ article/ frEuroRpt/ idFRLDE6B523E20101206) : Reuters - Le fondateur de Wikileaks va
rencontrer la police britannique], 6 décembre 2010
[172] (fr) lci.tf1.fr (http:/ / lci. tf1. fr/ high-tech/ 2010-12/ wikileaks-wanted-julian-assange-envisage-d-aller-voir-la-police-6177655. html) : LCI
- WikiLeaks : "wanted", Julian Assange envisage d'aller voir la police, 6 décembre 2010
[173] (fr) lci.tf1.fr (http:/ / lci. tf1. fr/ filnews/ monde/ julian-assange-devrait-comparaitre-mardi-devant-la-justice-6177680. html) : LCI - Julian
Assange devrait comparaître mardi devant la justice britannique], 6 décembre 2010
[174] (fr) WikiLeaks - Assange reste en prison jusqu'à mi-décembre (http:/ / www. lefigaro. fr/ international/ 2010/ 12/ 07/
01003-20101207ARTFIG00348-wikileaks-assange-bientot-devant-la-police-britannique. php) sur lefigaro.fr, 8 décembre 2010
[175] (fr) Julian Assange libérable, mais toujours enfermé (http:/ / www. tsr. ch/ info/ monde/ 2798048-julian-assange-libere-sous-caution.
html) : tsrinfo.ch – article 2798048 – 14 décembre 2010 – mise à jour : 15 décembre 2010.
[176] (fr) Le fondateur de WikiLeaks libéré sous caution, mais encore en prison (http:/ / www. 01net. com/ editorial/ 524510/ ) : 01net.com –
article 524510 – 15 décembre 2010.
[177] En sa qualité de représentant des intérêts de la justice suédoise.
[178] (fr) Liberté conditionnelle accordée à Julian Assange (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2010/ 12/ 16/
liberte-conditionnelle-accordee-a-julian-assange_1454401_651865. html) : LeMonde.fr, 16 décembre 2010
[179] (fr) Assange recouvre la liberté, mais conditionnelle (http:/ / www. tsr. ch/ info/ monde/
2803460-la-justice-britannique-libere-julian-assange-sous-caution. html) : tsrinfo.ch, 16 décembre 2010
[180] (fr) Plainte du Parti pirate contre PostFinance (http:/ / www. tsr. ch/ info/ suisse/ 2808485-plainte-du-parti-pirate-contre-postfinance. html)
: tsrinfo.ch, 19 décembre 2010.
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WikiLeaks
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
•
•
•
•
Fuite d'information
Julian Assange
Révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par Wikileaks
FOIA Loi qui oblige les agences fédérales à transmettre leurs documents, à quiconque en fait la demande, quelle
que soit sa nationalité
Liens externes
• (en) Site officiel (http://www.wikileaks.ch/) (voir aussi les autres URL dans l'infobox en haut de l'article - consultés le 5
décembre 2010)
• (fr) Page dédiée à WikiLeaks (http://www.rtbf.be/info/media/
wikileaks?gclid=CObVvbyl1aUCFYMNfAod8hWIjw) sur RTBF.be
• (fr) Éric le Bourlout, « Qui se cache derrière Wikileaks (http://www.01net.com/editorial/524146/
qui-se-cache-derriere-wikileaks/) » sur 01net.com, 29 novembre 2010.
• (en) Réponses de Julian Assange aux questions du public (http://www.guardian.co.uk/world/blog/2010/dec/
03/julian-assange-wikileaks) sur Guardian.co.uk, 3 décembre 2010. Consulté le 5 décembre 2010
Listes de mirroirs
• (en) Liste officielle des sites miroirs de WikiLeaks (http://wikileaks.ch/mirrors.html). Consulté le 6 décembre
2010
• (en) Sites miroirs de WikiLeaks (http://wikileaks.info/). Consulté le 5 décembre 2010
• (en) Liste plus exhaustive des sites miroirs de WikiLeaks (http://www.twitlonger.com/show/79s9r1). Consulté
le 5 décembre 2010 (Source twitter : #imwikileaks)
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Sources et contributeurs de l’article
Sources et contributeurs de l’article
Wiki Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=60511061 Contributeurs: AGiss, Alencon, AlexandreB, AllyGator, Alno, Alvaro, Amaury57, Amicalmant, Anno16, Anthere, Antonrap,
Aoineko, Apman, Apokrif, Archeos, Archibald, Arria Belli, Artémis Blood, Aruspice, Astirmays, Astrula, Athymik, Aurevilly, Axalis, BORIES René, Banboula, Barraki, Bayo, Benjamin Pineau,
Benjism89, Bilbo, Bobibox, Boly38, Bpat, Briling, Brunodesacacias, Canadienfr, Cantons-de-l'Est, Captainm, Carlb, Caton, Cbonnal, Chaps the idol, Charger, Charitybernhard, Charles
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