historique - La Tribune d`Orléans

N°158 - du 21 au 27 sept. 2016
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Une chance
historique
CONJONCTURE
La baisse des taux de crédit immobilier, dans l’ancien comme dans le neuf, devrait
perdurer dans les mois qui viennent. Amplifiée par les dispositifs mis en place pour
les primo-accédants –Prêt à Taux Zéro notamment – cette conjoncture exceptionnelle
devrait aussi profiter aux… professionnels du bâtiment. P. 8-20
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ORLÉANS P. 6
Prison : ça nage !
Le Conseil municipal d’Orléans a validé lundi
dernier le projet de construction d’un centre
aqualudique sur le site de l’ancienne prison,
dans le quartier Gare. Reste maintenant,
pour la Ville, à trouver un accord avec l’État,
propriétaire du terrain, sur le prix de celui-ci.
RETROUVEZ-NOUS !
442155
Ne jetez pas La Tribune HebdO sur la voie publique, faites-la plutôt lire autour de vous.
DU 15 SEPTEMBRE
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HEBDO
2
7 jours
d'actus
Le clin d’œil
ERRATUM
Dans notre dossier « Mode » du
numéro 157, nous avons interféré des lettres dans le nom du blog
de Chloé Broutet. Ce dernier se
nomme : thenewblacck.fr
ORLÉANS
JAZZ OR JAZZ
REVIENDRA
Plus de 5 000 spectateurs étaient venus assister, au printemps dernier, à
la première édition du festival Jazz or
Jazz dans les murs du Théâtre d’Orléans. En 2017, l’événement célèbrera
bien son retour dans l’ancien Carré
Saint-Vincent, toujours sous l’égide
de la Scène Nationale d’Orléans, entre
le 19 et le 23 avril 2017. Stéphane Kochoyan assurera de nouveau la programmation artistique du festival.
UN NOUVEAU
RECTEUR À LA
CATHÉDRALE
V. CORRE CANDIDATE
RÉGION
MISS CENTRE EST
TOURANGELLE
Elle s’appelle Margaux Legrand-Guérineau, habite à Joué-lès-Tours, en
la ligne A du tram d’ici à 2019, selon
une estimation des coûts réalisée
par l’AgglO. 1 M€ en 2016, 3 M€ pour
2017, 3,49 M€ pour 2018, 1,9 M€ pour
2019 et 1,38 M€ pour 2019, avant une
stabilisation prévue, après 2020, à
1,2 M€ par an. Plusieurs problématiques ont été rencontrées sur cette
ligne : défaut de fixation des rails et
problème de drainage des plateformes
tramway notamment, entraînant une
vitesse d’exploitation déjà réduite sur
plusieurs portions. Certains travaux
ont déjà eu lieu cet été, ils se poursuivront en 2017 et 2018. Une coupure
d’exploitation estimée à six semaines
se déroulera, dès l’été prochain, entre le
17 juillet et le 26 août prochain.
ORLÉANS
ORLÉANS
On ne peut pas dire que l’annonce ait
fait tomber le Landerneau politique de
sa chaise : la semaine dernière, Valérie
Corre, la députée PS de la 6e circonscription du Loiret, a confirmé qu’elle
serait candidate à l’investiture pour les
élections législatives de 2017. Si le Parti
Socialiste adoubait cette candidature,
l’actuelle titulaire du siège pourrait retrouver sur sa route le secrétaire départemental des Républicains dans le Loiret, Stéphane Fautrat. Réponse après la
primaire du PS, prévue en janvier 2017.
Du 21 au 27 septembre 2016
à lire p.6 ➦
Touraine, est en troisième année à
l’institut de formation des manipulateurs de radiologie médicale et n’en est
pas à son premier concours de beauté. L’année dernière, cette jeune fille
de 22 ans avait terminé à la seconde
place de l’élection de Miss Centre-Val
de Loire. Elle a obtenu ce week-end,
dans l’Indre, sa revanche, puisque
c’est elle qui représentera la région
lors de l’élection de Miss France,
prévue le 17 décembre prochain. Le
département d’Indre-et-Loire a été
particulièrement en vue lors de cette
élection, puisqu’il place trois de ses
représentantes aux trois premières
places du podium. Le Loiret, dont les
couleurs étaient défendues par Noémie Laleu, Laura De Sousa Ramos,
Victoria Bazin et Capucine Bruneau,
est lui rentré bredouille. Il faudra donc
attendre pour avoir une nouvelle Miss
France loirétaine, après Flora Coquerel, en 2014.
AGGLO
LA LIGNE A
TOUSSOTE
10,75 M€. C’est la somme que vont
nécessiter les travaux réalisés sur
Visage bien connu des Orléanais, le
père Claude Girault, le recteur de la
cathédrale Sainte-Croix a officiellement quitté ses fonctions pour migrer quelques kilomètres au sud, à La
Ferté Saint-Aubin. Il a été remplacé à
Orléans par le père Christophe Châtillon, qui officiait jusqu’à présent dans le
Pithiverais.
SAINT-JEAN-DE-BRAYE
LES LONGUES ALLÉES
SE TRANSFORMENT
Des milliers d’enfants sont nés entre
ces murs. La clinique des Longues Allées, à Saint-Jean-de-Braye, dont l’essentiel des activités avait été transféré
au Pôle Oréliance de Saran, s’apprête
à changer de peau. Lors d’une réunion publique organisée la semaine
dernière, la Ville a détaillé le projet de
Éditeur, création et mise en pages :
Orléans / SAS au capital de 1 027 800 e / RC Orléans B 338 520 018 585, rue de la Juine – 45160 Olivet / Tél. 02 38 63 90 00 / Courriel : [email protected] / Directeur de publication : Marc Moser
Rédacteur en chef : Philippe Hadef / Rédacteur en chef adjoint : Benjamin Vasset / Ont participé à ce numéro : Claire Seznec, Mathias Perez,
Emma Robert, Jean-Paul Vomorin. / Conception graphique et éditoriale : Scoop communication / Régie publicitaire intégrée
Tirage 20 000 exemplaires / Imprimé en France / Dépôt légal septembre 2016. L’éditeur n’est pas responsable des erreurs ou omissions.
Toute reproduction, même partielle, est interdite sans autorisation écrite préalable. Marques et modèles déposés. ISSN 2430-624X
PUBLI-RÉDACTIONNEL
Pôle Immobilier Orléans Sud :
l’innovation au service du logement
et du financement
Avec une agence immobilière (Success’immo), un constructeur de maisons individuelles (maisons Clair Logis)
et une société de courtage en prêt immobilier, le Pôle Immobilier Orléans Sud est un concept novateur réunissant
dans un même espace des sociétés indépendantes et complémentaires qui travaillent en synergie.
Modèle de maison neuve proposé par Clair Logis.
T
rois métiers englobant tous les acteurs courants
d’une transaction immobilière dans un même lieu
afin de répondre au mieux aux besoins en matière
de logement et de financement. Voici le concept
innovant et pertinent proposé aujourd’hui par le Pôle Immobilier Orléans Sud. Situé rue Saint-Marceau, il a choisi de
s’implanter dans cette artère où la concentration d’agences
immobilières, de banques et autres établissements financiers en fait la réplique sud de la rue Bannier. Les trois
sociétés ont ainsi décidé d’avoir un accueil mutualisé. Dès
455284
« RÉPONDRE AUX BESOINS
EN MATIÈRE DE LOGEMENT
ET DE FINANCEMENT »
La société Maisons Clair Logis, créée depuis
1952 et implantée dans 43 départements,
était présente depuis quelques années
dans le Loiret, notamment sur Montargis et
Gien. « Elle a réussi à réunir les conditions
favorables à son implantation sur Orléans
et sa région. Nos compétences techniques
et humaines nous permettent aujourd’hui
de saisir cette formidable opportunité d’être
l’une des composantes du Pôle Immobilier
Orléans Sud. Le concept est pertinent et
innovant : il permet de répondre au mieux
aux besoins en matière de logement et de
financement », rappelle Ludovic Hublé,
directeur régional de Maisons Clair Logis.
Maison mise en vente par l’agence Success’immo.
l’entrée dans les vastes locaux situés au 129 rue SaintMarceau – face à l’arrêt de tramway Croix-Saint-Marceau –
dédiés depuis longtemps à des activités immobilières, vous
serez ainsi pris en charge par Hélène, responsable du secrétariat. Cette collaboratrice dynamique dispose d’une bonne
connaissance pratique de chacun des trois métiers. En cas
d’affluence, une salle d’attente est également à votre disposition pour patienter confortablement en attendant que
l’on puisse vous accueillir.
ANCIEN, NEUF, MAISON INDIVIDUELLE :
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Le Pôle Immobilier Orléans Sud regroupe tout d’abord
une agence immobilière, SUCCESS IMMO, adhérente à
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immobiliers anciens, de programmes neufs et de terrains
à bâtir. Son directeur, diplômé en gestion de patrimoine,
possède une connaissance aiguë de l’activité immobilière
dans le Loiret. Il est soutenu par un chef d’agence très
qualifié dont l’expérience est reconnue par les acteurs de
la profession. La clientèle bénéficie ainsi de conseils éclairés, pertinents et objectifs, qui ne sont pas facturés. Faute
de trouver un bien à sa convenance dans l’ancien, le client
sera orienté vers les programmes neufs ou la construction
d’une maison individuelle. Cette opération est facilitée par
l’offre très large de terrains à bâtir et la présence d’une
société de commercialisation de maisons individuelles,
prête à répondre à la demande croissante de plus en plus
de foyers : il s’agit de la deuxième société du Pôle Immobilier Orléans Sud, Maisons Clair Logis.
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veulent pas financer directement, notamment lorsqu’un
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Contacts
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Maisons Clair Logis
02 38 22 32 72
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HEBDO
4 I 7 JOURS D’ACTU
L’art et la manière
Le Musée des Beaux-Arts, qui
accueille actuellement 40 000 visiteurs par an, souhaite passer à
100 000 d’ici fin 2017. Pour ce faire,
l’accueil, la scénographie et l’ordre
de visite du MBA ont été largement
revus. Une restructuration qui est une
œuvre en soi…
Hop au top
Malgré une météo maussade, le
festival Hop Pop Hop a connu de bons
débuts pour sa première édition. Les
spectateurs présents ont salué une
initiative qui avait été, précisons-le,
présentée dans de nombreux médias
nationaux, comme Libé ou Les
Inrocks.
flops
Migration de neurones
Les élus FN au conseil régional ont
un sens de la métaphore bien à eux :
ils ont comparé la répartition des
migrants abrités dans la jungle de
Calais à une « tumeur » dont les « métastases » seraient « disséminées ».
Visiblement, le soleil a tapé cet été
fort sur le crâne de ces braves élus.
Le Travail, c’est la rentrée
RÉGION
PAS DE TSER !
C’est une taxe qui devait rapporter,
selon les calculs, 600 M€ aux régions
de France. Envisagée par le Gouvernement pour financer le transfert
de la compétence économie des départements vers les régions, la Taxe
Spéciale d’Équipement Régional ne
verra finalement pas le jour. C’est ce
qu’a annoncé le Gouvernement la
semaine dernière, alors que les régions, par l’intermédiaire de l’ARF
(Association des Régions de France),
s’étaient montrées pour la plupart
hostiles à ce nouvel impôt qui aurait
consisté, en gros, en une hausse de la
taxe foncière sur les propriétés bâties et de la cotisation foncière pour
les entreprises. Il va falloir trouver
désormais d’autres arbitrages pour
financer ce transfert de compétences.
ORLÉANS
LE ZÉNITH SE PORTE
BIEN
Le rapport d’activités du Zénith
d’Orléans pour l’année 2015 a été
Vous manquez de temps, êtes éloignés
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ou avez
des difficultés
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LE CFA S’AGRANDIT
Proposant de multiples formations
dans les domaines des métiers d’art,
de l’industrie et des services, le CFA
de l’agglo fait peau neuve. Des travaux
d’extension se termineront à la fin de
l’année 2016, et permettront « d’offrir de nouvelles capacités d’accueil »,
pour un coût estimé à 2,26 M€ par
l’AgglO. Un partenariat a également
été signé avec l’organisme de Formation Forma 2000+, spécialisé dans
les métiers de la télécommunication
et de la fibre optique. Celle-ci étant
déployée dès 2017 dans l’Orléanais,
les entreprises auront alors besoin
de personnel qualifié pour assurer
l’implantation de cette nouvelle technologie.
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Pas très propre
le chiffre
AGGLO
LOIRET
La (nouvelle) journée de mobilisation
contre la Loi Travail n’a pas attiré
les foules dans les rues d’Orléans et
du Loiret : à peine moins d’un millier
de manifestants sur l’ensemble du
département.
Un élu loirétain, également fonctionnaire territorial au Conseil Régional du
Centre-VDL a été condamné à 6 mois
de prison avec sursis pour harcèlement et agressions sexuels sur un
collègue. Le prévenu a dénoncé pour
sa part un climat homophobe au sein
de l’institution.
Manuel Valls a pu entendre leurs
plaintes concernant la lourdeur administrative et l’attente d’un mois
avant qu’ils reçoivent l’aide d’extrême
urgence. Sur les 100 entreprises touchées par les inondations à Montargis, une soixantaine ont d’ailleurs dû
mettre la clé sous la porte… Actuellement, les fonds de secours d’urgence
donnés par l’État, la Région et le
Département s’élèvent à 1,9 milliard
d’euros. Selon la préfecture, d’autres
programmes d’aide pourraient voir le
jour pour la commune de Montargis.
455301
Superbe victoire de l’US Orléans, vendredi dernier, face à l’une des équipes
en forme de ce début de saison en
Ligue 2, le RC Strasbourg. Du jeu, des
buts, et une victoire 3-1 qui fait un
bien fou aux hommes d’Olivier Frapolli.
publié ce lundi au Conseil municipal
d’Orléans. Il ressort que cette saison
d’exploitation a été particulièrement
fructueuse pour le délégataire de
service public qu’est Orléans Spectacles, qui a annoncé un chiffre d’affaires en progression de 4,8 % par
rapport à l’année 2014 : 1,846 M€
contre 1,761 M€. Une augmentation
également perceptible par rapport
au nombre de spectacles en hausse
(53 contre 50) et au nombre de spectateurs (161 000 contre 139 000, soit
une hausse de 15,5 %). Des chiffres
satisfaisants, qui ne devraient pas se
maintenir en 2016, une « année qui
s’annonce compliquée de par la situation économique, mais également
suite aux attentats », expliquait également le rapport d’activités.
455302
À l’est, du nouveau !
réhabilitation de ce site. Une centaine
de logements – du T2 au T5 – y prendront place, ainsi qu’une maison de
santé pluridisciplinaire, où pourront
exercer plus de 20 professionnels.
Celle-ci devrait ouvrir ses portes d’ici
à la fin de l’année 2017.
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Prix d’un appel local - Numéro non surtaxé
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Le Premier ministre s’est rendu ce
lundi à Montargis, trois mois après
les inondations. Plusieurs dispositifs
ont été mis en place pour apporter
une aide aux particuliers (3 679 personnes dans le Loiret, dont 472 à
Montargis), aux collectivités territoriales et aux entreprises (112 dans
le Loiret sur 133 demandes examinées). Échangeant avec les sinistrés,
35-2016
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Du 21 au 27 septembre 2016
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C’est, selon une enquête divulguée dans le cadre de la Semaine Européenne de la Mobilité, le nombre de piétons qui
ont emprunté chaque jour, en moyenne, le pont Georges V. Le symbole, pour l’AgglO, d’un « usage des modes doux »
qui continue à se développer, « malgré une météo moins favorable ». La collectivité se félicite également d’une augmentation de 1,5 % du trafic en vélo par rapport à 2014. En revanche, 55,2 % des habitants de l’agglomération déclarent
encore utiliser leur voiture en 2015. L’AgglO n’indique cependant percevoir à travers ces chiffres, qu’une « légère »
augmentation du trafic routier (+ 1,4 % par rapport à 2014).
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6 I PROJET URBANISTIQUE
Du 21 au 27 septembre 2016
Prison : le grand plongeon
ÉQUIPEMENT
I
l n’y a pas eu débat au sein du
conseil municipal quand Soufiane
Sankhon a présenté, lors du conseil
municipal de lundi dernier, la première délibération sur le prochain grand
équipement de la ville : la construction
d’un complexe aqualudique dans le quartier gare.
Un équipement digne d’une capitale régionale pour la majorité municipale. Un
équipement qui fait également consensus, Corinne Leveleux-Teixeira relevant
qu’« il y avait un besoin sur Orléans et
plus globalement sur l’agglomération »,
et que « ce projet était également dans
notre programme ». Pour Michel Ricoud,
les élections municipales sont déjà loin.
Et il n’avait pas en mémoire si ses pro-
positions d’alors prenaient en compte la
transformation de l’ancienne prison en
lieu de loisirs. Mais, précisait-il, « il est
important de combler un retard ».
« Oui, on a de la place », a de son côté
confirmé Olivier Carré, député-maire
d’Orléans. Et le positionnement de cet
équipement, en plein cœur de la ville, en
fait un projet majeur, « à destination de la
population ». Le dimensionnement donne
déjà une petite idée de son potentiel intérêt, alors que nous avons été nombreux à
aller de piscines en bassins sans trouver,
cet été, le parfait compromis entre les besoins de détente des parents et l’envie de
multiplier les jeux de la part des enfants.
« Ce centre aura une vocation sportive »,
a ainsi expliqué Olivier Carré, avec des
OLIVIER CARRÉ ET SA VISION D’ORLÉANS
Avec l’émergence du Lab’O, l’arrivée de l’université en centre-ville sur
le site de l’hôpital, le nouveau Parc des Expositions et, maintenant, le
centre aqualudique, Olivier Carré a lancé en à peine plus d’un an un
nombre impressionnant de chantiers. Pour certains, comme le Lab’O, il
l’avait préparé en tant que premier maire adjoint. Pour d’autres, comme
la ZAC Carmes-Madeleine, il a su profiter du changement d’homme à
la tête de la ville pour désamorcer les crispations. N’a-t-il pas ainsi mis
en chantier les derniers gros aménagements structurants de l’Orléans
de demain ? « Non, il reste encore beaucoup à faire », explique-t-il
avec le regard brillant de celui qui a une vision claire du lendemain.
« Il y a des projets jusqu’à 2030 au moins, car il faut pouvoir lisser
ces travaux pour ne pas encarafer la ville et, aussi, avoir les capacités
d’investissement nécessaires pour les réaliser sans augmenter les
impôts ». Quels sont alors ces chantiers d’avenir que porte l’actuel
maire d’Orléans, dont on sent bien qu’il s’éloigne peu à peu de
l’Assemblée nationale pour privilégier son mandat local : « Il faudra une
nouvelle école maternelle pour le centre-ville, une nouvelle salle pour
l’école de musique, les mails à transformer, le carrefour Verdun à revoir,
la rénovation de Saint-Euverte, la création d’un incubateur d’agriculture
numérique... Et aussi des infrastructures de rayonnement ». Ferait-il
allusion à cet équipement johannique propre à repositionner Orléans
face à la concurrence d’autres cités qui ont récemment brillé par leurs
initiatives, et pour lequel Serge Grouard disait qu’il savait ce qu’il
faudrait faire s’il avait une enveloppe de vingt millions à y consacrer ?
« Oui », conclut Olivier Carré, « et je commence à avoir une idée bien
précise de ce que pourrait être ce projet… »
©©ARNAUD LASNIER
La transformation de l’ancienne prison en centre aqualudique est lancée. Prévu pour débuter dans le courant
de l’année 2018 avec une possibilité de livraison des travaux dans l’année suivante, le projet est entré dans le concret
avec une première délibération en conseil municipal, lundi dernier. Il ne manque qu’une estimation plus précise
et conforme aux attentes de la ville concernant le prix de cession par l’État. Philippe Hadef
À quel prix sera cédée la prison d’Orléans ?
bassins de nage et d’apprentissage de
profondeurs variées, « mais il sera aussi
un équipement parfaitement adapté aux
scolaires », qui délaisseraient ainsi le Palais des Sports pour ce nouvel espace.
Évidemment, les familles et les publics
jeunes y découvriront tout l’intérêt de
l’appellation « aqualudique ». Et « l’aspect remise en forme des séniors sera
aussi l’un des enjeux majeurs », a précisé
Olivier Carré, qui veut ainsi « accompagner le vieillissement de la population
en bonne forme. » Avec pour ambition
qu’elle le reste le plus longtemps possible…
On y ajoutera des espaces « bien-être »
de type spa, sauna, soins, etc... Et d’autres
équipements, identifiés comme optionnels sur la délibération, que la ville se
laisse l’opportunité de mettre en œuvre
dans le cadre de l’approfondissement des
études.
UN PRIX DE VENTE
QUI SERA AJUSTÉ
Reste évidemment que ce projet, certes
inscrit dans le programme municipal,
vient de s’accélérer sous l’impulsion d’Olivier Carré, qui en a fait une nouvelle priorité de son mandat. « Un investissement
qui peut aussi se réaliser parce que nous
dégageons des marges de manœuvre
avec l’abandon du parking souterrain du
Théâtre », précise-t-il. S’il faudra ensuite
dimensionner l’enveloppe nécessaire à
la réalisation, la maintenance, le coût
énergétique de ce nouvel édifice, il faut,
avant toute chose, se porter acquéreur
du terrain, propriété de l’État. Si l’aspect
d’intérêt public de ce projet n’échappe à
personne, le premier chiffre de 4 millions
d’euros énoncé pour la vente à la ville
n’a pas fait sourciller la majorité municipale, qui sait que ce chiffre n’est qu’un
élément intermédiaire. « Je ne suis pas
inquiet », a ajouté Olivier Carré, qui a récemment rencontré le Préfet de région
et qui sait que les services travaillent sur
un nouveau chiffrage, lequel prendra en
compte l’investissement nécessaire pour
rendre ce terrain propre à une nouvelle
construction.
La démolition de la prison coûtera en
effet près de 2,5 millions d’euros. « Le
prix de base sera minoré en fonction de
ces éléments », précisait récemment le
Préfet. Il y aura donc de nouvelles discussions et une seconde proposition pour la
cession du terrain et du bâtiment actuel à
la ville. Mais pour Olivier Carré, il est déjà
temps de lancer les démarches. « Les procédures avant le début du chantier vont
durer environ un an ». De quoi s’offrir
encore une belle plage de négociation… ●
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8 I DOSSIER
Du 21 au 27 septembre 2016
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Salon Habitat d’Orléans
Horaires d’ouverture :
Vendredi 23 septembre :
14 h-21 h
Samedi 24 septembre : 10 h-20 h
Dimanche 25 septembre :
10 h-19 h
Lundi 26 septembre : 10 h-19 h
Tarifs d’entrée
5 € pour les adultes
Gratuit jusqu’à 12 ans
À partir de 12 ans – Étudiants –
plus de 65 ans : 3,50 €
Site Internet :
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as de doute : aujourd’hui et
encore plus d’hier, on aime
chouchouter, bichonner, embellir, améliorer ou encore
transformer sa maison ou son appartement. Certains sont à l’affût d’un projet
immobilier, parfois celui de toute une
vie, ou cherchent à redonner un coup
de pep’s à leur décoration. Construire,
rénover ou encore décorer son « home
sweet home » est assurément l’une des
priorités dans l’esprit de nombreux
Français ces dernières années.
Du 23 au 26 septembre 2016, le Salon de l’Habitat d’Orléans sera le lieu
idéal pour concrétiser des projets liés
à la maison. « Sous la dénomination de
showroom de la construction, rénovation, déco, meubles et jardin, le Salon
de l’Habitat d’Orléans s’est installé
comme un rendez-vous incontournable
pour les professionnels et le public.
Nous accueillons environ chaque année
15 000 visiteurs. Tout est réuni, en un
seul lieu, pour faire le plein d’idées, recevoir des conseils, comparer et s’informer », précise Barbara Crus, chargée de
communication du Parc Expo d’Orléans.
Pendant quatre jours au Parc Expo, l’information sera ainsi le maître-mot à
chaque coin de stand ! 280 exposants,
spécialistes et professionnels, seront
disponibles pour vous répondre et répartis sur trois grands pôles : « Habitat
et équipement de la maison », « Galerie
des Jardins », « Ameublement et décoration ».
DU FINANCEMENT À LA DÉCO
Devenir propriétaire d’une maison est
toujours le rêve de près de 80 % des
Français. Ainsi dans les allées du Salon
de l’Habitat, vous pourrez notamment
DR
de A à Z
Le Salon de l’Habitat a accueilli 15 000 visiteurs en 2015.
« Concrétiser des projets liés à la maison »
rencontrer des professionnels du pôle
des Constructeurs et Aménageurs de
la Fédération Française du Bâtiment.
Ils seront à votre disposition pour vous
informer de manière précise et complète afin de concrétiser tout projet
immobilier.
Grande tendance depuis quelques années en matière de construction, de
décoration, de chauffage ou encore
de rénovation, le bois sera l’une des
stars du salon par l’intermédiaire du
pôle Arbocentre. Cette année, il sera
de plus possible de pénétrer dans une
Géode en bois accueillant une exposition des candidatures au palmarès de
la construction bois en Région CentreVal de Loire 2016. Peut-être que ces
créations vous donneront des idées
pour imaginer votre futur nid douillet !
Pour toujours plus d’information, de
conseil et d’expertise, le salon accueillera aussi l’ADIL Espace Info Énergie,
qui présentera notamment les aides
possibles pour rénover son logement
comme le crédit d’impôt ou le prêt à
taux zéro. Des organismes bancaires
et de financement seront également à
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au 191 route de St Mesmin, 45750 St Pryve St Mesmin, RCI TI 809 744 154, concessionnaire de la marque Villas Club ; avec un apport
pour les frais de notaire et les frais de dossier. L’opération est réalisée en zone C, par un couple avec 2 enfants dont le revenu fiscal de
référence est de 29 160 € bénéficiant d’un Prêt à taux zéro (PTZ), sous réserve du respect de la réglementation en vigueur. Cet achat est
réalisé grâce à deux prêts, un Prêt à l’Accession Sociale (PAS) Liberté d’un montant de 114 000 € d’une durée de 25 ans, un Prêt à taux zéro
(PTZ) d’un montant de 76 000 €, d’une durée de 22 ans pour une mensualité globale lissée de 757,39 € pendant 25 ans (hors assurance1).
L’assurance1 est obligatoire à hauteur de 100 % du capital emprunté. Le PAS Liberté est un prêt amortissable à taux fixe pendant toute la
durée du contrat, sous conditions réglementaires. Mensualités (hors assurance1) de 757,39 € pendant 10 ans puis de 229,61 € pendant
12 ans, puis de 757,93 € pendant 3 ans. Taux Effectif Global (TEG) annuel (intérêts, frais de dossier et cotisations d’assurance1 inclus)
3,64 %. Coût total du PAS Liberté (intérêts, frais de dossier et cotisations d’assurance1 inclus) 48 658,16. Le montant des frais de dossier est
de 500 €. La cotisation d’assurance1 est de 0,384 % l’an du capital emprunté pour un capital assuré à 100 % et un emprunteur de moins
de 35 ans. Le PTZ est un prêt amortissable à taux fixe pendant toute la durée du contrat, sous conditions réglementaires. Mensualités (hors
assurance1) de 0 € pendant 10 ans, puis de 527,78 € pendant 12 ans. TEG annuel (cotisations assurance1 incluses) ? à définir %. Coût
total du PTZ (cotisations d’assurance1 uniquement) 6 420,48 €. La cotisations d’assurance1 est de 0,384 % l’an du capital emprunté pour
un capital assuré à 100 % et un emprunteur de moins 35 ans. (1) Assurance décès, perte totale et irréversible d’autonomie et incapacité
de travail. Barème en vigueur au 20/10/2015. L’assurance proposée est un contrat d’assurance d’AXA France Vie, entreprise régie par
le Code des Assurances. Établissement prêteur : Crédit Foncier de France - Société anonyme, au capital de 1 331 400 718,80 € - Siège
social : 19, rue des Capucines - 75001 paris - Bureaux et correspondances : 4, qui de Bercy - 94224 Chanrenton Cedex - RCS Paris n°
542 029 848 - Intermédiaire d’assurance inscrit à l’ORIAS sous le n° 07 023 327. creditfoncier.fr. L’emprunteur dispose d’un délai de
réflexion de dix jours, la vente est subordonnée à l’obtention du prêt et si celui-ci n’est pas obtenu, le vendeur doit lui rembourser les sommes
versées. Aucun versement, de quelque nature que ce soit, ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent. Sous réserve d’acceptation du dossier par le Crédit Foncier.
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10 I DOSSIER
Du 21 au 27 septembre 2016
PAS DE STARS
DR
Le Salon de l’Habitat avait choisi,
durant plusieurs éditions, de
faire venir quelques vedettes du
petit écran pour faire mousser
l’événement et booster les
entrées. La décoratrice Sophie
Ferjani ou le très médiatique
agent immobilier Stéphane Plaza
avaient ainsi pu fouler les allées
du Parc des Expositions lors
d’apparitions et de conférences
pour lesquelles ils étaient très
correctement rémunérés. Cette
saison, la question ne se posera
pas : pas de présentateur ni
d’animateur à Orléans durant
le week-end, mais les visiteurs
pourront se consoler avec
la présence des Notaires du
Loiret sur le pôle Expertises et
Conseils…
Se chauffer pour l’hiver : de bonnes idées sont disponibles en ce début d’automne au Salon de l’Habitat.
votre écoute pour analyser les meilleurs
taux d’emprunt pour financer vos projets. « Nous aurons d’ailleurs, pour la
première fois cette année, des sociétés
de courtage en travaux dont le but est
de négocier au meilleur prix les travaux
que vous désirez faire réaliser chez
vous pour un projet de rénovation par
exemple », ajoute Barbara Crus.
DES PROFESSIONNELS
À VOTRE SERVICE
En continuant votre parcours au sein
des allées du salon, vous tomberez forcément sur la Galerie des Jardins, avec
« Des exposants
majoritairement
locaux »
de nouveaux produits cette année. C’est
sûrement dans cet espace que vous
pourrez dénicher un nouveau salon de
jardin ou un barbecue afin de profiter
des derniers beaux jours du mois de
septembre ou, au contraire, préparer
vos soirées plus fraîches à venir en vous
ON N’OUBLIE PAS LES ENFANTS !
Pendant que les parents iront se renseigner pour récolter des idées
ou des conseils pour élaborer leurs projets liés à l’habitat, les enfants
auront l’opportunité de pouvoir participer, gratuitement, à diverses
animations ludiques destinées aux 3-12 ans. « C’est une grosse
nouveauté, précise Barbara Crus. L’atelier des P’tits bricolos permettra
notamment de construire des cabanes en bois, de s’initier et de
découvrir le bricolage au travers d’ateliers, de réaliser des maquettes
en papier de maisons d’un quartier d’Orléans ou encore de participer
à des ateliers de décoration florale ». Ludique et convivial, cet espace
est entièrement dédié aux enfants et ouvert le samedi et le dimanche.
Quant aux familles, elles pourront aussi s’y rendre, le temps d’une
pause, entre deux stands consacrés à l’habitat.
renseignant sur les derniers modèles de
cheminées d’extérieur.
Enfin, n’oublions pas le pôle centré sur
l’aménagement et la décoration intérieure, avec notamment la présence de
cuisinistes qui étudieront les projets sur
place lors de cette édition 2016. Sans
forcément déménager, repenser votre
intérieur vous fera assurément redécouvrir votre logement tout en restant
sur place ! Les nombreux professionnels
présents sur les différents pôles seront
bien évidemment majoritairement locaux, ce qui représente notamment un
gage de qualité et de sécurité en termes
de service après-vente pour le suivi de
vos futurs travaux, notamment en cas
de problème.
82 % des exposants sont ainsi issus du
Loiret et trouvent lors du Salon de l’Habitat une formidable opportunité de fixer
des rendez-vous dans l’optique de futures retombées économiques. Car n’oublions pas qu’il s’agit d’un rendez-vous
incontournable pour ces professionnels,
à l’image de la Foirexpo au printemps.
N’hésitez pas à prendre le temps de
découvrir ce Salon de l’Habitat 2016 :
peut-être qu’un nouveau départ, voire
une nouvelle vie pour votre habitation,
se cache au détour d’une allée... ●
le chiffre
16 milliards
d’euros
C’est le marché – estimé – de la décoration en France.
Les Français dépenseraient en moyenne 31 % de leur
budget dans la décoration de leur maison.
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12 I DOSSIER
Du 21 au 27 septembre 2016
PTZ : c’est le moment !
FINANCEMENT
Cumulé à d’autres prêts bancaires, le prêt à taux zéro (PTZ) permet d’acheter sa première résidence principale.
Grâce à la conjoncture actuelle, 418 Loirétains y ont souscrit au premier semestre. Claire Seznec
C
réé en 1995, le prêt à taux
zéro favorise l’accession à
la propriété, notamment
pour la première résidence
principale. Dans le Centre-Val de Loire,
l’objectif est d’atteindre 4 508 signatures de ce crédit d’ici la fin de l’année,
« un but ambitieux, mais nous allons
sans doute le dépasser », estime Nacer
Meddah, préfet de région.
À la fin du premier semestre (fin juin),
selon les chiffres de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), il y en
avait 1 747. « C’est 110 % de plus qu’à
la même période en 2015 », affirme Aurore Bligny, de la DREAL. Et il semble y
avoir eu de nombreuses demandes au
cours du mois d’août. Déjà, selon le préfet, le 2 450e prêt à taux zéro serait en
cours de montage. Parmi eux, 418 ont
été octroyés dans le Loiret, deux fois
plus que l’année passée, pour un mon-
tant moyen de 59 230 € et un achat
moyen de 171 108 €.
UN INTÉRÊT POUR L’ANCIEN
À RÉNOVER
« Depuis le début de l’année, à Orléans,
on constate un regain d’intérêt des particuliers pour le bâtiment ancien », affirme Philippe Jobert, de la Fédération
bancaire française. Dans le Centre-Val
de Loire, cela représente 30 % des acquisitions avec le prêt à taux zéro. La
raison ? « Désormais, un particulier peut
acheter un bien ancien s’il doit y faire
des travaux de rénovation, explique
Philippe Jobert. Avec ce prêt gratuit,
le chantier sera financé à hauteur de
25 %. » Cet engouement pourrait permettre, selon Nacer Meddah, préfet de
région, de « répondre à la problématique de la revitalisation des centresbourgs » et de « redynamiser le secteur
du bâtiment ».
« DÉBUT 2016, TOUT FUT DÉBLOQUÉ »
Cédric Hourdequin, 38 ans, travaille
dans une caisse de retraite. Avec
sa compagne, il cherche depuis
l’année dernière à acquérir un bien
immobilier. « On a pensé à réduire
notre budget ou à repousser notre
achat mais au début de l’année
2016, tout a été débloqué », se
souvient-il. Les taux bancaires ayant
baissé, le couple s’est lancé. « Nous
avons demandé un prêt à taux zéro.
Cédric Hourdequin
Ensuite, les démarches sont allées
très vite. » En fonction des revenus
du foyer, le PTZ s’élève pour eux à 82 000 € (soit des mensualités de
900 €). En août, il a pu acheter un terrain, à Semoy. « La construction
de la maison a commencé : nous allons passer de 67 à 93 m2 »,
explique-t-il. Le bien devrait être terminé début mai 2017. « C’est un
nouveau départ et sans le prêt à taux zéro, je n’aurais sans doute
jamais pensé à devenir propriétaire. »
Le prêt à taux zéro s’adresse notamment aux jeunes ménages souhaitant acquérir
leur première résidence principale.
« Redynamiser le secteur du bâtiment »
Nacer Meddah, préfet de région
UN DISPOSITIF REVALORISÉ
L’éligibilité au prêt à taux zéro dépend de plusieurs critères : les revenus
annuels du foyer, la charge familiale
et la zone dans laquelle se trouve le
bien convoité. Ce peut être un terrain
constructible, un logement neuf ou un
logement ancien. L’avantage ? La durée de remboursement peut s’étendre
jusqu’à 20 voire 25 ans et peut s’effectuer au bout de 5, 10 ou 15 ans après
l’emprunt, toujours selon le plafond de
revenus. Un plus, car au 1er janvier 2016,
le dispositif a connu une revalorisation,
notamment avec l’augmentation desdits plafonds et de fait celle des personnes éligibles. ●
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HEBDO
14 I DOSSIER
Du 21 au 27 septembre 2016
Les prêts à taux fixes
ont de beaux jours devant eux
CONJONCTURE
Depuis plusieurs mois, les taux fixes des crédits immobiliers ont nettement diminué. Cette baisse permet
de solvabiliser une nouvelle partie de la population, mais aussi de renégocier un prêt contracté il y a quelques années.
Claire Seznec
«
A
ujourd’hui, celui qui emprunte est favorisé. »
Philippe Jobert, banquier
membre de la Fédération
bancaire française dans le Centre-Val de
Loire, en est certain : depuis novembre
2015, les taux de crédit immobilier à
taux fixes n’ont cessé de diminuer. Certains ont même perdu 1,5 point. « Pour
une personne qui souhaite acquérir un
bien, cela représente 6 % de gain sur le
total du prêt contracté. » Cette baisse
des taux bénéficie à toutes les catégories de prêts, pour des durées courtes
ou longues. En moyenne, selon l’Observatoire du financement des marchés
résidentiels, la durée des prêts s’est
CRÉDITS IMMOBILIERS
ET TAUX FIXES
Il existe plusieurs types de
prêts : le prêt à taux zéro, le
prêt épargne logement, le
prêt à l’accession sociale,
les prêts complémentaires
(Action logement, prêt aux
fonctionnaires…) et le prêt
immobilier dit traditionnel.
Ces crédits peuvent financer
l’acquisition d’un logement,
l’acquisition d’un terrain destiné
à la construction d’un bien ou
à la réalisation de gros travaux
(aménagement des combles,
travaux énergétiques). Les
prêts à taux fixes ne subissent
aucune modification jusqu’à
remboursement intégral de
la dette et le montant des
échéances peut être modulé
dans le temps.
La baisse des taux fixes pour les crédits immobiliers peut permettre de renégocier un emprunt.
d’ailleurs établie, en juillet, à 208 mois.
L’Observatoire Crédit logement/CSA
estime en moyenne à 1,48 % les taux
des prêts immobiliers en août 2016, soit
1,59 % pour l’accession dans le neuf et
1,42 % pour l’accession dans l’ancien.
« L’offre de crédits immobiliers est disparate d’une banque à l’autre, chacune
ayant sa propre politique, affirme Marc
Carraud, courtier à l’agence orléanaise
Empruntis. La différence maximum à
Orléans s’élève à environ 0,4 %. »
« LA PÉRIODE IDÉALE
POUR CONTRACTER UN PRÊT »
Après une importante hausse en juin
2015 (suite à la crise grecque), jamais
les taux d’emprunts immobiliers (à taux
fixes) n’ont été aussi bas. « Cette chute
vient de la baisse des marchés finan-
« Pas de hausse dans les mois qui viennent »
Marc Carraud, courtier à l’agence Empruntis
ciers, explique le courtier. Cumulée à
un marché immobilier favorable, c’est
la période idéale pour contracter un
prêt. » D’autant plus que cette diminution permet de solvabiliser une nouvelle
partie de la population. Les acquisitions
et les renégociations de prêts auraient
ainsi sensiblement augmenté cette
année. « Toutes les personnes ayant
souscrit un financement durant les
cinq dernières années ont tout intérêt
à renégocier leur emprunt : les gains
peuvent être significatifs. Il n’est pas
rare de gagner trois ans et 25 000 €
sur le remboursement. » De leur côté,
les banques peuvent accepter ou non
de renégocier un prêt.
Il est difficile de prévoir la fluctuation
de ces taux pour les années à venir,
mais Marc Carraud assure qu’actuellement, « on ne voit pas de hausse dans
les mois qui arrivent ». Il précise cependant que les taux étant si peu élevés
aujourd’hui, ils ne pourront être qu’à la
hausse par la suite. Une chose semble
certaine pour le courtier : les crédits immobiliers à taux fixes ne pourront pas
être plus bas. Pour un remboursement
s’étalant sur vingt ans, le taux est déjà
aux alentours de 1 %. ●
455295
HEBDO
16 I DOSSIER
Du 21 au 27 septembre 2016
Louer solidaire :
un engagement citoyen
HABITAT
Soutenu par l’agglomération orléanaise, l’association SOLIHA AIS a lancé en juillet l’opération LoueZen.
L’objectif ? Proposer aux propriétaires privés d’être solidaires des personnes en insertion professionnelle. Claire Seznec
S
ituée dans la Maison de l’Habitat, rue Jeanne d’Arc, l’agence
immobilière solidaire de l’association Solidaire pour l’Habitat
(SOLIHA) a lancé en juillet LoueZen
dans l’agglomération orléanaise. Cette
initiative, soutenue par l’AgglO et
conventionnée par l’agence nationale
de l’habitat (ANAH), souhaite mettre en
place des logements privés à loyers modérés. « Des plafonds sont mis en place :
pour les biens de moins de 30 m2, le prix
est de 8,20 € le m2 ; pour entre 30 et
65 m2, il faut compter 7,50 € et enfin
pour plus de 90 m2, 6 € », énumère
Christine Boisorieux, chargée de gestion immobilière à SOLIHA AIS et de
LoueZen. Les appartements devraient
aller du T1 au T4, même s’il y a plus de
demandes pour les T2 et T3.
DES GARANTIES DE PAIEMENT
Les premiers contacts avec des propriétaires intéressés par l’opération commencent tout juste. « Et nous avons reçu
une dizaine de demandes de logements
via les différents partenaires sociaux »,
complète Christine Boisorieux. Les futurs locataires doivent justifier de leurs
démarches d’insertion professionnelle,
que ce soit pour un premier emploi ou
suite à une période de chômage. « Ceci
sera vérifié et validé par un entretien
avec un travailleur social pour vérifier
les capacités financières du candidat. »
Les visites et le choix dudit locataire
Christine Boisorieux, chargée de gestion immobilière à SOLIHA Loiret, gère les demandes de LoueZen.
seront décidés par l’agence immobilière. Cette gestion est gratuite pendant
trois ans, puis à coût réduit pendant
les trois autres années du contrat, le
propriétaire s’engageant pour six ans
auprès de SOLIHA. « Mais il ne faut
pas en avoir peur : chaque propriétaire
solidaire a une garantie gratuite pour
les impayés de loyers et pour les dégradations locatives », précise Christine
Boisorieux. Et aura un abattement fiscal de 60 % sur le loyer. Une prime de
« Une garantie gratuite pour les impayés
de loyer »
Christine Boisorieux, chargée de gestion immobilière à SOLIHA Loiret
1 000 € leur sera également octroyée
pour chaque logement solidaire.
50 LOGEMENTS D’ICI FIN 2018
Pour postuler auprès de LoueZen,
le bien doit être décent et peu énergivore. « Le diagnostic de performance
énergétique doit être au maximum à
D, et les vitres doivent être en double
vitrage », explique la chargée de gestion immobilière. Une bonne ventilation
et des mesures de sécurité électrique
sont aussi demandées. « Les ménages
ciblés ont souvent peu de revenus car
en insertion professionnelle, il faut
donc un cadre de vie correct mais aussi
accessible niveau prix. Et ces critères
immobiliers sont importants. » De
fait, la proximité avec les transports
en commun est privilégiée.
L’objectif d’ici fin 2018 pour l’agence
immobilière solidaire SOLIHA est de
pouvoir proposer cinquante logements
dans le cadre de LoueZen. Actuellement, elle gère environ 130 biens, à
loyers intermédiaires, dans le Loiret. Ces
appartements sont hors de l’opération
LoueZen. ●
Infos pratiques
Pour plus de renseignements,
contactez l’agence immobilière
solidaire de SOLIHA par téléphone au 02 38 77 87 27
(du lundi au mardi puis
du mercredi au vendredi,
9 h-12 h 30 et 14 h-16 h 30)
ou par mail [email protected]
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18 I DOSSIER
Du 21 au 27 septembre 2016
Comment déjouer les pièges
du premier achat ?
IMMOBILIER
Acquérir son premier logement, ce n’est pas rien ! Mais gare aux désillusions, car à trop vite céder au coup de cœur,
on peut aisément commettre des erreurs préjudiciables pour les décennies à venir…
L
’acquisition d’un logement est
un long parcours semé d’embûches, a fortiori lorsque c’est
la première fois qu’on s’y engouffre ! Il suffit parfois d’un agent immobilier sympathique, de murs fraîchement
repeints et d’un vendeur rassurant pour se
laisser entraîner dans un achat qui peut se
révéler a posteriori calamiteux. Bien qu’on
ne soit jamais complètement à l’abri d’une
mauvaise surprise, il faut donc aborder ce
premier achat avec prudence pour limiter
les risques.
« LES CAS DE MITOYENNETÉ
PEUVENT POSER
DE NOMBREUX
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PENSEZ À LONG TERME
On ne le rappellera jamais assez : l’environnement d’un bien est capital ! Un petit
tour à la mairie s’impose pour connaître
les éventuels projets de développement
du quartier et consulter le cadastre. Rien
de mieux que la construction d’une zone
commerciale ou d’une autoroute prévue
dans les cinq ans pour dévaluer en flèche
votre logement ! De même, le vendeur vous
assure qu’il n’y a pas de souci pour utiliser
le chemin du voisin, même si la servitude
de passage n’a jamais été officialisée ? On
n’achète pas de belles promesses ! Les cas
de mitoyenneté peuvent poser de nombreux problèmes : menez ainsi une petite
enquête de voisinage pour vous assurer du
climat ambiant, sans oublier de passer le
terrain au crible : est-il en zone inondable ?
N’est-il pas situé sur un sol instable (anciennes mines, grottes naturelles…) ?
Il est enfin nécessaire de garder en mémoire le devenir de son logement. Un
premier achat immobilier est souvent
revendu à moyen terme pour acheter
plus grand. Outre le fait que la baisse des
prix de l’immobilier peut stopper tout
net vos rêves d’agrandissement, les caractéristiques propres au bien peuvent
freiner sa revente. Tant mieux pour vous
si la proximité de la route bruyante ou la
faible luminosité du salon ne vous gêne
pas, mais ce ne sera pas forcément le cas
des futurs acheteurs. Si les biens trop
atypiques ou comportant certains points
noirs sont forcément plus abordables, ils
peuvent aussi vous rester sur les bras plus
tard… ●
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HEBDO
22
Du 21 au 27 septembre 2016
Toutes les semaines, vous y avez droit. Vraiment décalée
ou faussement sérieuse, la « Question de la semaine » que
Le Monde nous envie vous est posée chaque semaine dans
La Tribune HebdO. Du politique au pratique, tout y passera…
Savez-vous parler
anglais couramment ?
Kévin, 26 ans
Morgane, 17 ans
Camille, 16 ans
Badr, 23 ans
DEMANDEUR D’EMPLOI
ÉTUDIANTE
ÉTUDIANTE
ÉTUDIANT
« Je dirais que j’ai un niveau
moyen : je comprends quand on
me parle et j’arrive à me faire
comprendre. Nous avons une
langue magnifique, mais on
devrait beaucoup plus s’ouvrir
à l’anglais. Quand on compare
notre niveau aux autres pays européens, on se dit qu’il y a vraiment un souci… Et l’espagnol est
d’ailleurs tout aussi essentiel. »
« Ayant une mère anglaise, je
suis effectivement bilingue. J’ai
d’ailleurs appris l’anglais avant
le français… J’aimerais ensuite
travailler dans le cinéma, et je
me dis que ce sera peut-être un
avantage. Cela dit, ça ne m’aide
évidemment pas dans l’apprentissage d’autres langues. Je suis
en LV2 Allemand, et je trouve ça
particulièrement difficile. »
« Je suis beaucoup plus à l’aise en
anglais qu’en espagnol… Je trouve
ça vraiment bien de commencer
l’apprentissage de l’anglais au
CM1, parce que ça permet d’apprendre les bases, et d’avancer
ensuite bien plus vite. Je pense
même qu’on devrait faire pareil
avec l’espagnol. C’est important
de connaître des langues étrangères, ça ouvre plein de portes. »
« Je parle couramment quatre
langues : le français, l’anglais,
l’arabe et le kabyle, ma langue natale. Et parmi ces quatre-là, c’est
clairement le français le plus difficile. L’anglais, je l’ai perfectionné tout seul, grâce à des films et
des voyages. On apprend à l’écrire
à l’école, mais pour le parler couramment, il faut absolument côtoyer des anglophones. »
Mathieu et Léo, 16 ans
Nathalie, 48 ans
Chloé, 19 ans
Mayllis et Julie, 16 ans
ÉTUDIANTS
DEMANDEUR D’EMPLOI
SERVEUSE
ÉTUDIANTES
« J’ai eu un ami bilingue, avec
lequel je ne parlais qu’en anglais, et ça m’a fait énormément
progresser. D’ailleurs, je trouve
qu’il n’y a pas assez de pratique
à l’école, alors que c’est primordial pour apprendre une langue.
Je suis actuellement serveuse,
et l’anglais m’aide beaucoup
pour parler avec les nombreux
touristes que je sers. »
« Pour avoir un bon niveau
d’anglais, l’école ne suffit pas. Il
faut absolument voyager dans
des pays anglophones, et parler
avec les habitants. Les films et
les séries en version originale
nous aident aussi beaucoup
à progresser. On regarde avec
des sous-titres en anglais pour
travailler, ou avec des sous-titres
en français pour se détendre. »
C’est essentiel
Mal enseigné
« On n’est pas bilingues, mais on
a un niveau plutôt correct. On
n’exclut d’ailleurs pas l’idée d’aller travailler un jour à l’étranger,
et l’anglais est donc évidemment
très important. Selon nous, il
n’est malheureusement pas très
bien enseigné en France… On se
contente de survoler les choses,
alors qu’on devrait réellement
mettre l’accent dessus. »
Bilingue
Plus important
qu’avant
« Je ne parle pas du tout anglais. À
l’époque, c’était enseigné à la vavite, et je n’ai sûrement pas eu les
bons profs… Vu que je n’en ai pas
besoin dans ma vie de tous les jours,
et que je ne voyage pas, ce n’est pas
un handicap pour moi. Cela dit, ça
devient de plus en plus important,
et on devrait certainement renforcer son enseignement. »
Dès le CM1
Plus de pratique
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Urbi & FI : l’investissement locatif clé en main !
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neuf pour un engagement de location
à l’année de 6, 9 ou 12 ans, vous pouvez
bénéficier d’un avantage fiscal de 12,
18 ou 21 %. L’investissement est plafonné
à 300 000 euros par an et ne doit pas
dépasser 5 550 euros par mètre carré.
Au total, l’économie d’impôt est de
63 000 euros maximum sur 12 ans.
Le dispositif concerne le logement neuf
achevé ou en VEFA, respectant des
critères de performance énergétique
(label BBC, norme RT 2012).
Il est de plus possible de louer le bien
à un descendant ou un ascendant,
sous certaines conditions.
LA MAISON INDIVIDUELLE,
UN PLACEMENT SÛR
Aujourd’hui, près de 75 % des Français rêvent d’acheter
ou de vivre dans une maison individuelle. Un investissement locatif est ainsi le bon choix. Préparer sa retraite,
générer des revenus complémentaires, optimiser sa fiscalité en réduisant ses impôts ou encore se constituer
un patrimoine afin de le transmettre à ses
enfants : ce projet répond à ces objectifs.
« La recherche d’un gain fiscal, notamment au travers de la loi Pinel, est une des
questions sur lesquelles nous pouvons vous
apporter une expertise. Une étude chiffrée
vous permettra de connaître les économies
d’impôts réalisables avec un tel investissement », explique Edouard Hoche. La maison individuelle est un produit immobilier plus qualitatif
et attrayant qu’un appartement. Il est tout d’abord
moins cher au mètre carré d’environ 30 %. Pour
investir, sachez de plus que l’effort d’épargne moyen
à fournir sera de l’ordre de 150 à 200 euros par mois.
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bancaires afin d’offrir à nos clients des financements aux
meilleurs taux », ajoute Edouard Hoche, fort d’une expérience de dix années dans l’immobilier. Urbi & Fi vous accompagne ensuite lors de la signature chez le notaire puis
pour la gestion administrative et locative du bien, et enfin,
chaque année, lors des déclarations fiscales. Pour toute
étude de votre projet d’investissement locatif, n’hésitez
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qui s’adapte, il convient de se faire accompagner d’un
professionnel qualifié afin de réussir son investissement
locatif. Créé en 2013 par Edouard Hoche, le cabinet de
conseil en défiscalisation en immobilier Urbi & Fi se démarque des acteurs traditionnels du secteur avec une formule novatrice. « Peu de cabinets de conseil en immobilier
proposent une offre clé en main. Nous accompagnons le
client tout au long du projet. De notre rencontre, au financement, en passant par la construction jusqu’à la gestion
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d’investissement locatif.
HEBDO
24
Du 21 au 27 septembre 2016
La Tribune HebdO présentera désormais régulièrement une « initiative positive » portée par des associations, des collectivités,
des entreprises ou des particuliers. Notre objectif est clair : alors que l’actualité est au pessimisme, à la polémique inutile, et
à la dévalorisation de l’action politique, nous voulons montrer que, localement, des gens se bougent pour faire avancer les
choses. L’espoir, c’est pas si compliqué…
Une Scène Ouverte
sur leur monde
ASSOCIATION
I
l fallait bien marquer le coup ! Dix
ans après ses premiers pas, l’association Scène Ouverte va célébrer
le 24 septembre un anniversaire
qui ponctue la création de deux comédies
musicales. Deux pièces qui ont nécessité
plus de 550 rassemblements, les jeudis après-midi, au Théâtre d’Orléans, et
concrétisé un projet un peu… fou. Car il
fallait du courage et de la persuasion pour
oser, il y a dix ans, allier théâtre et psychiatrie : c’est pourtant le pari que tentèrent
des professionnels de santé travaillant au
sein de la Résidence Thérapeutique Maurice Parienté, à Orléans, qui accueille des
personnes en post-cure. « Des gens stabilisés, qui continuent de voir un psychiatre,
mais qui n’ont plus de traitement », précise
Jean-Marie Martin, cadre de santé à la
retraite et administrateur de l’association
Scène Ouverte.
UN « EXUTOIRE ANALYTIQUE »
Le constat que ce dernier avait fait au
milieu des années 2000 n’a pas varié aujourd’hui : « on demande aux malades de
faire un effort d’intégration, mais la société
n’est pas tellement ouverte sur leur accueil. Il existe une sorte de discrimination,
parce qu’on a tendance à rejeter ce qu’on
« Une forme
de discrimination »
Jean-Marie Martin,
administrateur de Scène Ouverte
ne comprend pas, ce qu’on ne maîtrise pas.
La folie fait peur. Car elle est aussi une
sorte de miroir de nous-mêmes. » Afin
de sortir de ce constat d’ostracisme, l’association Scène Ouverte fut donc créée
pour permettre à ces personnes atteintes
de troubles psychiques de sortir de leur
condition de malade, et de se fédérer autour d’un projet commun : l’écriture d’une
comédie musicale issue de leurs réflexions.
L’art comme thérapie ? Le concept a montré ses vertus grâce à la musique, notamment. Le théâtre offre des possibilités tout
aussi intéressantes. « J’ai fait du théâtre et
j’ai été formé au psychodrame analytique,
témoigne Jean-Marie Martin. Cette forme
de thérapie nous vient de Jacob Lévy Moreno, un médecin américain qui pensait
que le théâtre était une façon de faire
retrouver leur histoire aux malades. Une
sorte d’exutoire analytique, dont Scène
Ouverte s’est inspirée. »
EN PRATIQUE
Les réunions et répétitions de Scène Ouverte se déroulent à partir de
15 h 30 tous les jeudis après-midi au Théâtre d’Orléans, où est mise à
disposition une salle. « Nous sommes à chaque fois entre 20 et 25 »,
indique Jean-Martie Martin. Tous ceux qui sont intéressés par ces
rassemblements peuvent venir y participer librement. Pour éviter la
cacophonie, une feuille de route est scrupuleusement suivie à chaque
séance. Signalons également que l’association est notamment soutenue
par le CHD Georges-Daumezon, par le Théâtre d’Orléans et par la Ville
de Chécy, à laquelle Scène Ouverte a décidé de donner 300 € pour
venir en aide aux victimes des intempéries de juin dernier.
Les effets semblent être particulièrement réjouissants pour les comédiens
qui sont montés sur les planches depuis
une dizaine d’années. « Nous sommes très
fiers d’avoir réussi à fournir un travail exigeant, s’enthousiasme Jean-Marie Martin.
Les personnes qui sont venues nous voir
ont prouvé qu’elles pouvaient faire face à
d’autres ; elles se sont aperçues que leur
parole pouvait être écoutée, notamment
lors des répétitions. » Et selon les observateurs ayant déjà assisté aux représentations données par cette compagnie qui
ne ressemble à aucune autre, le résultat
est édifiant. « L’objectif n’était pas de
s’adresser aux familles condescendantes,
parce que je ne supporte pas cela, explique
Jean-Marie Martin. Nous voulions élargir
le public, afin que le maximum de spectateurs puisse être touché par ce que nous
disions. » Les deux créations de Scène
Ouverte – Les Ombres des Anges et Cité
Solo – ont d’ailleurs été vues par plus de
4 000 personnes.
DES MESSAGES « POLITIQUES »
En plus d’être interprétées par ces comédiens souffrant le plus souvent de
psychoses parfois invalidantes, mais aussi
de troubles du langage ou de l’insertion sociale, ces pièces ont fait l’objet d’échanges
nourris en amont. De quoi parlent-elles ?
La première évoquait une rencontre entre
deux personnes souffrant pour l’une de
troubles mentaux, et pour l’autre de séquelles liées à un accident de la route. La
seconde pièce avait pour thème « la folie
quotidienne, sociale et la solitude ». La
troisième, actuellement en préparation,
s’appellera Fracture, et devrait être jouée
d’ici fin 2017 début 2018. Il y sera question d’une mystérieuse machine « à classer
DR
Le 24 septembre, l’association Scène Ouverte va fêter ses dix ans d’existence. Après deux
comédies musicales mises en scène, elle travaille sur sa troisième création originale,
entièrement jouée et imaginée par des personnes souffrant de troubles psychiques. Benjamin Vasset
Les comédiens de Scène Ouverte
au Théâtre d’Orléans.
les gens », dont les messages seront « politiques : pas dans le sens des partis, mais
dans celui de la citoyenneté. »
On sent à travers ces trois créations que
les comédiens amateurs avaient – et ont
toujours – envie de parler de leur condition
dans la société, comme s’ils s’en sentaient
exclus. « Dans ces œuvres, nous ne faisons
que nous raconter », confirme Jean-Marie Martin. Aussi, porter ce combat et
ce message dans des établissements
scolaires –ce fut le cas au lycée professionnel Sainte-Croix Sainte-Euverte et au
collège de Saint-Cyr-en-Val – était d’une
importance capitale pour ces dramaturges
(presque) autodidactes, dont la faculté à
ne pas baisser les bras est parfois sidérante. « Dans notre groupe, nous avons une
personne qui a été victime d’un accident
de moto et qui souffre de gros problèmes
d’élocution, raconte Jean-Marie Martin.
Il est avec nous, mais communique par
SMS. » Il faut croire que tout arrive à point
à qui sait combattre : depuis la création
de l’association, deux comédiens de Scène
Ouverte sont partis grossir les rangs de
troupes plus classiques. Ils auront passé
avec mention l’épreuve des planches. ●
HEBDO
RENTRÉE SCOLAIRE I 25
Du 21 au 27 septembre 2016
Écoles :
des effectifs en évolution constante
ÉDUCATION
Florent Montillot avait bien fait ses devoirs de rentrée. À l’occasion du dernier conseil municipal, il est venu présenter
les derniers indicateurs orléanais à la suite de la rentrée scolaire en écoles maternelles et primaires. Philippe Hadef
L
a rentrée scolaire, c’est déjà
du passé. Mais pour les services de la Ville, c’est surtout
la fin d’une récolte d’informations qui permet de présenter un bilan,
et même de commencer à se projeter
sur l’année scolaire à venir. La première
information est synthétique et confirme
les prévisions. Les effectifs sont en
hausse, en maternelles comme en primaires, faisant progresser une courbe
qui ne s’est pas infléchie ces dernières
années (voir graphique).
Mais cette évolution n’est pas uniforme
dans la ville. En maternelle, les secteurs
les plus dynamiques se retrouvent à
La Source, à l’est d’Orléans et, dans
une moindre mesure, dans le centre.
Saint-Marceau perd, pour sa part, une
quarantaine d’élèves. La situation est
plus favorable en écoles élémentaires,
avec un très léger fléchissement du
centre d’Orléans alors que l’ensemble
des autres secteurs est en évolution.
91 % DES TAP SONT POURVUS
Les temps d’activités périscolaires
(TAP) continuent évidemment cette année avec toujours une profusion d’ateliers : 460 chaque soir sur l’ensemble
des écoles. L’année dernière, les TAP
ont concerné 60 % des élèves de maternelles (2 500 enfants) et 70 % des
primaires (4 200 enfants). Face à eux, ils
ont notamment trouvé des animateurs
ÉVOLUTION DES EFFECTIFS DE RENTRÉE DANS LES ECOLES ORLÉANAISES LES DIX DERNIÈRES ANNÉES
6 500
6 000
Nombre d’inscrits
à la rentrée
6 001
5 814
5 500
5 000
4 976
5 129
5 173
5 235
5 241
5 395
5 543
École élémentaire
4 963
4 500
4 001
4 000
3 645
3 651
2007
2008
3 762
3 745
3 821
2009
2010
2011
4 075
4 100
4 155
3 832
École maternelle
3 500
3 000
2012
2013
2014
2015
2016
+ 1535 élèves en 10 ans (+ 17,80%) soit l’équivalent de 10 écoles
très divers : des ATSEM en majorité
(37,50 %), des vacataires également
(30,6 %), mais aussi des associations
ou des auto-entrepreneurs (16,1 %). Ce
panel se complète avec les enseignants
et les agents de la Ville. Pour cette année,
91 % des postes nécessaires pour assumer ces TAP sont désormais pourvus.
S’il y a un autre sujet sur lequel Florent
Montillot est intarissable, c’est bien sûr
le volet réussite éducative. Une politique
portée par la Ville qui s’appuie sur un
dispositif de la Loi de Cohésion Sociale
(janvier 2005), qui permet d’identifier
DES INVESTISSEMENTS À VENIR
L’adjoint à l’éducation a livré durant le conseil municipal un chiffre
que l’on retrouvera lors de la présentation du projet de budget 2017. Il
s’agit de l’enveloppe qui sera consacrée aux travaux. « Nous y avons
consacré 4 millions d’euros cette année, ce sera 5 millions l’année
prochaine, avec près de 60 % qui seront fléchés vers l’isolation et la
performance énergétique des bâtiments ». Pour l’école Romain Rolland,
on peut s’attendre à des évolutions en profondeur à la vue du budget
dont elle pourra bénéficier : 3 millions d’euros.
« 460 ateliers dans
les TAP chaque soir »
en amont des situations de potentielles
ruptures en écoles primaires, mais également par le biais de partenariats avec
les collèges. Rupture, décrochage, repérage des signes avant-coureurs : c’est le
rôle des cellules de veille éducative. « Un
travail collégial qui repose sur le croisement des logiques institutionnelles et
professionnelles, explique Florent Montillot. Elle s’appuie sur les compétences
des différents partenaires de l’action
éducative : parents, enseignants, mais
aussi associations et élus en les mettant
en réseau, sans confusion des responsabilités et des rôles de chacun. »
En 2016, 535 familles et 622 enfants ont
été suivis. Tutorat, soutien éducatif per-
UNE RÉVISION
DE LA CARTE SCOLAIRE
Plusieurs sujets devraient
susciter la mobilisation des
services de la Ville cette année.
Et en premier lieu, une révision
partielle de la carte scolaire
pour la rentrée prochaine.
Notamment à La Source, Florent
Montillot souhaitant permettre
de désengorger certains
établissements et privilégier
d’autres écoles qui ont encore
une marge de manœuvre.
sonnalisé, prise en charge psy, sophrologue, alphabétisation pour les parents
ou même sorties culturelles familiales :
le panel des actions menées était large,
et répondait ainsi à la diversité des situations. Et Florent Montillot d’annoncer le
bilan pour l’année scolaire écoulée : « les
sorties positives représentent 85 % des
parcours finis ». ●
HEBDO
26 I ÉCONOMIE
Du 21 au 27 septembre 2016
DR
ÉTUDIANTS-ENTREPRENEURS
Instauré en 2014, le statut
d’étudiant-entrepreneur est une
formidable opportunité pour les
jeunes de tester et de lancer un
projet d’entreprise. État des lieux
en région Centre-Val de Loire, qui
s’affirme comme l’une des plus
dynamiques de France sur cette
thématique. Guillaume Torrent
L’équipe de PEPITE.
Les patrons,
O
c’est plus ce que c’était…
n se fait parfois une fausse
idée de l’entrepreneuriat
chez les jeunes. Les médias nous renvoient parfois
l’image de quelques passionnés de technologies dernier cri qui tentent de lancer la
dernière application à la mode qui pourrait
devenir le nouveau Facebook, en rêvant
une carrière à la Mark Zuckerberg... Si le
numérique est un secteur souvent plébiscité pour les jeunes entreprises créées
par les étudiants, les secteurs d’activité
et les profils des créateurs sont diversifiés. Science, informatique, linguistique,
marketing, gestion... Il n’y a pas vraiment
de règle, si ce n’est celle de la créativité et
d’une grande motivation. « On remarque
un très fort esprit entrepreneurial chez les
étudiants. C’est un public motivé et énergique. La génération actuelle est profondément marquée par la volonté de créer son
propre emploi, de travailler pour soi et de
faire ce qu’elle aime », indique Gaëlle Worgeld, chargée de mission entrepreneuriat
pour l’université d’Orléans-PEPITE (Pôle
Étudiant Pour l’Innovation, le Transfert et
l’Entrepreneuriat). L’entrepreneuriat est
désormais une voie d’insertion professionnelle à part entière que gère le service
d’insertion professionnelle de l’université
d’Orléans, via ce dispositif PEPITE. PEPITE Centre-Val de Loire s’inscrit d’ailleurs
au quatrième rang national en nombre
d’étudiants et au niveau du dynamisme
de ses actions en faveur de la création
d’entreprise.
ET SI UNE SIMPLE DOUCHE CHANGEAIT LA PLANÈTE ?
« Douchez-vous, économisez, sauvez le monde ». Avec un tel slogan, les
ambitions sont clairement affichées pour la jeune entreprise Save My
Water. Composée de quatre étudiants, la société a remporté le concours
Créa’Campus 2016 organisé par PEPITE Centre. Partant du constat
qu’aucun dispositif ne permet actuellement de suivre en temps réel sa
consommation d’eau, et donc au final sa facture, l’équipe a imaginé
un capteur que l’on place sur son pommeau de douche. Connecté en
Bluetooth à une application, il permet de suivre sa consommation, de se
fixer des objectifs journaliers, hebdomadaires et mensuels et de cumuler
une cagnotte, via des crédits apportés par l’application, afin de faire des
dons à des associations caritatives. « Une douche, c’est environ 60 L
consommés. Avec Save My Water, nous proposons de faire un geste
écologique, économique et solidaire », indique Maxime.
Plus d’informations sur www.savemywater.fr
DE MULTIPLES ATOUTS
Avec 80 étudiants-entrepreneurs lors de
l’année 2015-2016, la région Centre-Val de
Loire a connu une augmentation considérable, puisqu’ils étaient 30 en 2014-2015.
Il faut dire que le statut, désormais plus
connu grâce au bouche-à-oreille et aux
actions de communication, présente plusieurs avantages, à commencer par l’accès
à toutes les prestations délivrées par PEPITE. Citons notamment un accompagnement personnalisé par un enseignant et un
référent externe, un accès à un espace de
co-working facilitant la mise en relation
entre les étudiants-entrepreneurs et de
potentiels partenaires professionnels ou
encore la possibilité de signer un Contrat
d’Appui au Projet d’Entreprise (CAPE).
« Le statut permet également d’aménager
son emploi du temps, avec la possibilité
de substituer son stage de fin d’études
par son projet de création d’entreprise. Il
est décerné après une étude de dossier
par un jury de professionnels et offre
ainsi une légitimité pour l’étudiant-entrepreneur auprès des professionnels et de
son entourage », ajoute Gaëlle Worgeld.
Dans le réseau PEPITE, une communauté d’étudiants-entrepreneurs échange
lors de rencontres régionales où chacun
peut rencontrer de potentiels futurs associés ou clients. Si l’âge moyen de l’étudiant-entrepreneur est de 23 ans, qu’en
est-il au niveau de la répartition hommes/
femmes ? On compte 18 % de créatrices.
Ce chiffre devrait continuer d’augmenter,
notamment grâce à l’action de structures
comme l’association Voy’Elles, qui œuvre
pour le développement de l’entrepreneuriat féminin. Au travers du statut d’étudiant-entrepreneur se pose également la
question du pont entre l’université et le
monde de l’entreprise. PEPITE est justement une structure qui travaille pour le
développement du lien entre deux mondes
de plus en plus proches aujourd’hui. Existet-il encore des freins à un développement
plus grand du statut d’étudiant-entrepreneur ? Si avant, certains n’osaient pas se
lancer par manque d’information ou peur
de la solitude, l’accompagnement proposé
par PEPITE devrait finir de convaincre les
derniers indécis.
Outre le statut, un diplôme d’étudiant-entrepreneur (D2E) vient de faire son apparition. Il permet d’avoir accès à une
formation basée sur des ressources pédagogiques numériques et de bénéficier d’un
coaching plus poussé sur l’entrepreneuriat
et la gestion. Enfin, si l’innovation est de
mise pour les créateurs d’entreprise, elle
l’est aussi du côté de PEPITE, qui met en
place le programme « PEPITE Starter ».
Disponible en mars 2017 sur Orléans, il
s’agit d’un programme d’incubation de
quatre mois pour les jeunes entreprises.
« L’objectif est d’accélérer l’accompagnement des projets et de renforcer la mise en
relation avec des investisseurs », conclut
Gaëlle Worgeld ●
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Une enquête pour tentative
de car-jacking
L
Quatre ans de prison pour
blessures par arme à feu
FAY-AUX-LOGES
A
ORLÉANS-LA SOURCE
es faits se déroulent le lundi
12 septembre, vers 22 h 30.
Arrêté afin d’éteindre une
lumière à la sortie de Fayaux-Loges, un automobiliste roulant en
Renault Kangoo sur la route de Châteauneuf est dépassé par un véhicule
blanc. Quelques centaines de mètres
plus loin, il constate que ledit véhicule
est arrêté au milieu de la voie, feux de
détresse allumés. Il le dépasse à son tour
puis, à hauteur du pont qui enjambe la
tangentielle d’Orléans, la voiture blanche
le double une nouvelle fois et s’arrête
au centre de la chaussée. Trois hommes
en sortent : l’automobiliste en Kangoo
recule. Les trois hommes remontent en
voiture, font demi-tour et arrivent face
à lui. Il les évite et prend la direction
de la gendarmerie de Châteauneuf-surLoire. L’enquête est toujours en cours.
En France, l’apparition du phénomène
de car-jacking (vol de voiture suite à un
détournement du véhicule avec violences
et éjection du conducteur) date des années 2000. Au 1er semestre 2015, selon
l’association 40 millions d’automobilistes,
le car-jacking représentait 3 % des vols
d’automobiles. Pour éviter tout problème,
il est conseillé de fermer ses portières à
clef, même pour de courts trajets, de ne
pas laisser de sacs ou d’objets de valeur
sur le siège passager. Pour finir, si l’on
descend aider une personne en panne, il
faut couper le contact, prendre les clefs
et son sac avec soi. Les victimes de cette
pratique ne doivent pas négocier, mais
sortir du véhicule. ●
près deux jours de procès, les Assises du Loiret ont condamné
jeudi dernier Mohamed El Mossaoui, 33 ans, à quatre ans
de prison ferme pour avoir grièvement blessé Hassan Ziani,
26 ans. La tragédie remonte au petit matin du 29 septembre
2012, à Orléans-La Source. La soirée précédente, chez l’accusé, avait
été bien arrosée pour lui, Hassan Ziani et trois autres de leurs amis. Ces
derniers avaient joué aux jeux vidéo toute la nuit. L’hôte, lui, s’amusait à
charger et décharger un pistolet de calibre 9 mm qu’il avait acheté une
semaine auparavant avec un fusil à pompe. Surexcité par l’alcool et le fait
d’avoir un pistolet dans les mains, il avait appuyé sur la détente, « sans
faire exprès ». La balle avait touché le crâne d’Hassan Ziani, de l’œil droit
à l’oreille gauche. Un événement « accidentel » mais irrémédiable, malgré
une prise en charge à l’hôpital de La Source : la victime souffre désormais
d’une paralysie faciale et de séquelles physiques et psychiques.
Les trois autres hommes présents au moment de la scène ont été
condamnés à des peines aménageables de six mois d’emprisonnement.
Les raisons ? La non-assistance à personne en danger pour l’un, qui
s’est enfui, et la dissimulation de preuves pour les deux autres, qui ont
caché les armes dans la forêt. ●
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FRANCE INTERNATIONALE I 29
Du 21 au 27 septembre 2016
ils ont dit
Des news d’en France, mais pas que…
POLITIQUE
Les départements
mettent la pression
L’Association des Départements de
France (ADF) sera réunie en assemblée les 5, 6 et 7 octobre prochains.
Avant l’ouverture de ce congrès et
le défilé probable des membres du
Gouvernement, Dominique Busse-
reau, président LR de l’ADF, met la
pression. Durant toute la semaine,
une mobilisation sans précédent
sera organisée pour alerter sur les
problématiques financières auxquelles sont confrontés les dépar-
Dominique Bussereau,
président de l’ADF.
TOMBE LA NEIGE…
Les skieurs boudent
les pistes françaises.
La France a été
détrônée l’hiver dernier par
les États-Unis en tant que première
destination mondiale pour le ski.
ÇA FAIT LE
BUZZ
TRAVAUX, ÇA SE PAYE !
Une trentaine de travaux prioritaires sur
le réseau autoroutier et une note de 1 milliard
d’euros, que les automobilistes verront
se répercuter sur le prix des péages :
la hausse des tarifs sera comprise entre
0,3 % et 0,4 % par an entre 2018 et 2020.
tements, qui font face à l’accroissement des charges liées à la lutte
contre l’exclusion (RSA), l’aide
aux personnes âgées, à l’enfance
et aux personnes handicapées. Et
Dominique Bussereau d’affirmer :
« on nous annonçait, pour le RSA
par exemple, un remboursement de
100 % de la part de l’État alors qu’en
réalité, il n’est que de 60 % ».
Toujours selon le président de l’ADF,
là où l’année dernière quelques
départements n’ont pas pu assumer le versement du RSA – sans
que cela nuise aux bénéficiaires –,
d’ici à décembre, ce seraient trente
à quarante départements qui seraient dans cette situation.On l’aura
compris, l’ADF met la pression et
réclame une enveloppe d’aide d’urgence de 3 à 400 millions d’euros.
Et, l’association espère que, lors de
leur congrès, le Gouvernement ne
viendra pas les mains vides.
ENVIRONNEMENT
CHAMPIONS, LES
TRICOLORES !
Depuis le « Dieselgate », chacun y est allé de son
étude. Le dernier en date émane d’une organisation
non gouvernementale : Transports & Environnement.
Et la palme du pays où circulent le plus de diesel polluant est… la France, juste devant l’Allemagne. Quoi
de plus normal quand cette même structure épingle
Renault-Dacia dans le palmarès des constructeurs les
moins ambitieux pour tenter d’être en phase avec les
normes européennes.
On est relativement loin de la communication relativement confiante du ministère de l’Écologie sur la
situation de nos constructeurs nationaux.
François Hollande, président de la République : « Nous devons pérenniser l’action qui
a été engagée – je parle bien sûr de tous les
moyens pour prévenir les attentats – pour les
dissuader, pour les empêcher, et c’est un travail
constant qui appellera des moyens encore supplémentaires, au-delà même de ce que j’avais
décidé pour les renforcer. »
Claude Bartolone (PS), président de l’Assemblée nationale : « Si l’on veut à la fois que
notre équipement autoroutier corresponde à
la qualité de ce que doivent être aujourd’hui,
notamment au niveau européen, les moyens
de transport, et si l’on veut prévoir des investissements, ça me paraît normal que ce soient
les utilisateurs qui paient et pas l’ensemble des
ménages. Et je pense que, notamment si l’on
veut réussir cette transition énergétique, il faut
réussir à équilibrer le coût entre le ferré, l’autoroute et les différents moyens de transport. »
Thierry Solère, député Républicain des
Hauts-de-Seine : « Ce débat permanent
sur l’État de droit qu’on remet en cause est
incroyable. (…) Notre loi est là pour évoluer en
fonction des menaces et, aujourd’hui, alors que
la France est frappée par le terrorisme, je pense
qu’on ne peut pas rester avec un code pénal qui
fonctionne très bien aujourd’hui en tant de paix
(…). L’État n’est pas en capacité, aujourd’hui, de
répondre à la situation en détail. »
Jack Lang, ancien ministre de la culture : « Il
(Emmanuel Macron, NDLR) n’était rien politiquement il y a deux ans. François Hollande l’a sorti
de son anonymat et il ne trouve rien de mieux
que de lui planter une dague dans le dos. »
l’image insolite
Démonstration de danse à Rio de Janeiro…
Une vraie performance artistique !
HEBDO
30 I SPORTS
Du 21 au 27 septembre 2016
Objectif Top 8 !
ORLÉANS LOIRET BASKET
Orléans Loiret Basket réenfile dès ce week-end le bleu de chauffe pour l’ouverture de la saison de Pro A.
Avec pour objectif assigné par Laurent Lhomme, le président du directoire : les play-offs ! Benjamin Vasset
DE LA CONTINUITÉ
Dans l’effectif 2016-17 d’Orléans
Loiret Basket, six joueurs étaient
déjà présents la saison dernière :
Antoine Eito, Kyle McAlarney,
Luc Loubaki, Antoine Mendy,
Marcellus Sommerville et Abdel
Kader Sylla. Sont venus les
rejoindre le meneur Jonathan
Kazadi, l’ailier Micah Downs,
l’ailier fort Kevin Dinal et le
pivot Ahmad Nivins. Sont partis
à l’intersaison Darnell Harris,
Abdou Loum, Chevon Troutman
Kris Joseph et David Noel.
dans le jardin de la Région Centre-Val
de Loire, en regrettant une baisse de la
subvention de la collectivité, de l’ordre
de 15 000 €.
DR
S
’il fallait mesurer l’esprit d’unité affichée autour d’Orléans
Loiret Basket après une saison 2015-2016 plutôt agitée
en coulisses, la soirée de présentation
de l’équipe aux partenaires, organisée
jeudi dernier, aura été un bon révélateur. Alors que le club doit faire face à
la concurrence toujours plus dense du
foot, du hand et, à un degré moindre,
du rugby, OLB suscite encore beaucoup
d’attentes dans le Landernau sportif et
politique.
La semaine dernière, les élus se pressaient ainsi au portillon lors de cette
soirée, à commencer par le maire
adjoint aux Finances et président du
conseil de surveillance Michel Martin,
qui a adoubé les objectifs élevés énoncés par Laurent Lhomme quelques
minutes plus tôt : play-offs et « rêve »
d’aller disputer une finale de Coupe de
France à Bercy. Si le président du directoire paraît aussi ambitieux, c’est qu’il
a très certainement de bonnes raisons
de l’être, malgré des moyens financiers
qui semblent se compresser. Laurent
Lhomme a d’ailleurs envoyé une pierre
« JE NE SUIS PAS ZORRO ! »
L’arrivée au sein du directoire d’un
partenaire historique, Jean-Christophe
Pacaud, a cependant été analysée par
certains observateurs comme une
manière d’attirer de nouveaux partenaires. L’intéressé répond qu’il « n’est
pas Zorro », mais admet qu’il va participer, à son niveau, « au développement économique du club ». Sur le plan
de la gouvernance, cette intronisation
n’est également pas anodine, puisque
Jean-Christophe Pacaud n’a jamais été
un grand supporter de Pierre Vincent.
« Je me fie à ce que je vais voir », pondère cependant le PDG de Sovitrage,
en expliquant que l’une de ses missions
principales allait être de ramener de « la
communication en interne. » « J’aime
bien quand les gens sont heureux dans
leur boulot… », énonce-t-il.
Cette arrivée semble toutefois renforcer Laurent Lhomme, qui multiplie de
son côté les messages publics d’apaisement. On ne reviendra pas, ici, sur les
bisbilles survenues l’an dernier entre le
président du directoire et son entraîneur. Des passes d’armes reprises dans
les médias à la grande colère de certains supporters, qui ont parfois crié
à la déstabilisation de leur club chéri.
Si les murs n’ont, en effet, pas toujours
été très étanches l’an dernier au Palais des Sports, ils craquaient surtout
sous le poids des messages que chaque
camp avait à faire passer. La fameuse
affaire du tee-shirt d’Antoine Eito, en
fin de saison, a été la preuve absolue
de cette lutte d’influence. Sur la place
d’Orléans, au moins trois versions ont
circulé sur cette mini-tempête, les noms
des taupes – celui qui avait pris la photo
Lors de la présentation de l’équipe aux partenaires, le 15 septembre dernier.
« J’aime bien quand les gens sont heureux
dans leur boulot »
Jean-Christophe Pacaud, nouveau membre du directoire d’OLB
et ceux qui l’ont fait circuler – variant
d’un interlocuteur à l’autre…
« SE RESPECTER LES UNS
LES AUTRES »
Dans ce contexte, on a pu lire jeudi soir
avec délice l’appel de Laurent Lhomme
« à se respecter les uns les autres ». Lors
de ce grand barnum, tout le monde y est
d’ailleurs allé de son attention délicate,
Michel Martin allant même jusqu’à saluer la présence de Christophe Dupont,
l’ancien président d’OLB, lors de son
allocution. Un esprit de franche camaraderie et de réconciliation nationale
régnait ainsi dans la salle et Pierre
Vincent, d’humeur badine, en a d’ailleurs
profité pour offrir à l’auditoire une prestation enjouée lorsqu’il a présenté ses
recrues de l’intersaison, à savoir Micah
Downs – le futur « chouchou » du Palais des Sports, paraît-il – Kévin Dinal
et Ahmad Nivins.
Les partenaires ont aussi pu découvrir
le visage de Thomas Drouot, jeune assistant coach de 33 ans, en provenance du
Havre. Son association à Pierre Vincent,
qui ne coulait pas forcément de source
en fin de saison dernière, semble solide.
Cela n’est pas le moindre des changements par rapport à la saison dernière,
qui avait fait écho des relations plutôt
fraîches entre Pierre Vincent et son
ex-adjoint, Dominique Roinard. Le terrain se chargera de valider les bonnes
dispositions publiques entrevues la semaine dernière. Premier round samedi,
à Châlon-sur-Saône. ●
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32 I CULTURE
Les RAMI
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Du 21 au 27 septembre 2016
à pleine Vapeur
FESTIVAL
« OSER L’INSOLENCE ARTISTIQUE »
« Je vais, certes, blesser votre sens esthétique / Installé aisément dans votre cerveau
mou / Comme dans un fauteuil somnole un
domestique / En mettant mon âme et mon
cœur saignant à nu / Mais cela ne saurait
qu’augmenter mon plaisir. » Ainsi débute
le poème Le Nuage en Pantalon, de Maïakovski, trame des RAMI cette année. Sur
ce thème, Anouck Hilbey (voix), Gabriel Lemaire (saxophones) et Quentin Aurat (installation graphique et sons électroniques)
ont carte blanche. « Nous allons suivre la volonté de l’auteur du poème : aller de l’avant
en termes de création tout en épurant au
maximum les sons et l’espace scénique, annonce Anouck Hilbey. Mais aussi oser l’insolence artistique grâce à ce texte fondateur
de la verve révolutionnaire. »
Élise Dabrowski et Claudine Simon, de Der Riss, lanceront les RAMI
avec de nouvelles pièces créées à partir d’extraits d’œuvres de Schubert.
Une véritable liberté où la limite réside justement en l’absence de cette dernière. Ces
Rencontres mélangent les arts visuels, la
littérature et le son. Des dialogues musicaux
y naissent comme celles des violoncellistes
Manon Gillardot et Valentin Ceccaldi. Ils
joueront du même instrument mais pas de
la même manière. Une initiative riche qui
met en avant les nuances possibles dans la
musique. Toujours dans la mixité des arts,
la dessinatrice Delphine Loiseau exposera
du 19 octobre au 6 novembre dans la galerie du Théâtre. Une exposition graphique
mais aussi sonore. On pourra y écouter les
CÉZANNE ET MOI
Deux illustres noms : Paul Cézanne, joué par Guillaume Gallienne, et Émile Zola, joué par Guillaume Canet. La peinture et
la littérature se rejoignent sur grand écran. Le nouveau film de
Danièle Thompson retrace les révoltes, les espoirs et les rêves
de gloire du peintre et de l’auteur. Une amitié les a liés, d’Aix
à Paris. Ils ont écumé les mêmes lieux, partagé les lits des
mêmes femmes, fait trente heures de train pour admirer un
coucher de soleil. La gloire a changé la vie d’Émile Zola tandis
que le succès de Paul Cézanne a tardé. Admiration et affrontement, ruptures et retrouvailles, une histoire peu connue entre
deux artistes aujourd’hui mondialement reconnus.
crayons de papier bruissant sur la feuille de
l’artiste et tous les sons liés au dessin. Car,
oui, la musique existe aussi dans les bruits
quotidiens. ●
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Le Moulin de la Vapeur
à Olivet (02 38 63 66 60)
ou la Scène nationale d’Orléans
(02 38 62 75 30). Tarifs : de 5
à 10 €. Des pass pour plusieurs
soirées sont disponibles (de 15
à 20 € selon l’événement).
DR
CINÉMA
un croisement d’histoires personnelles et
musicales » entre Éric Amrofel (guitare),
Nicolas Larmignat (batterie) et Gabriel
Lemaire (saxophones). Tous trois sont en
résidence au Moulin de la Vapeur, ce jusqu’à
leur montée sur scène. « Notre point commun ? Un bagage jazz très porté sur l’improvisation, parfois de manière abstraite, parfois mélodique », explique le saxophoniste.
DR
C
’est une première : la 5e édition
de Jazz au Moulin (à la maison des jeunes et de la culture
d’Olivet) et la 2de édition des
Rencontres artistiques de musiques improvisées, aussi appelées RAMI (au Théâtre
d’Orléans), en partenariat avec l’association
Le Nuage En Pantalon, s’unissent dans un
même thème, l’improvisation. « Ce rapprochement résulte d’un désir artistique, mais
aussi de celui d’un rayonnement large », décrit Gérard Bédu, directeur artistique des
deux événements. Le festival s’étalera sur
deux semaines, du 13 au 15 octobre pour
Jazz au Moulin, puis du 19 au 23 pour les
RAMI. Soit 18 concerts poétiques et surprenants. « Le jazz et le Moulin de la Vapeur,
c’est une grande histoire d’amour », confie
Estelle Bailly, directrice de la MJC d’Olivet.
Chaque jour du festival, des artistes régionaux et nationaux partageront la scène.
« Et, a contrario d’autres styles, il y aura
autant de musiciens masculins que féminins.
C’est une toute nouvelle génération et les
femmes s’y font une place. Elles donnent
de nouvelles couleurs et un sens différent
au jazz. »
Cette année, place également à la création.
Le spectacle se nomme Vésicule et « c’est
©©SÉBASTIEN LAURENT
Le Moulin de la Vapeur (la maison des jeunes et de la culture d’Olivet) et la Scène nationale d’Orléans s’allient pour
présenter de nombreux artistes jazz et rois de l’improvisation. Cela se déroulera durant deux semaines d’octobre
pleines de découverte et de plaisir auditif. Claire Seznec
HEBDO
Du 21 au 27 septembre 2016
33
l’agenda
NOS
coups
DE
cœur
du 21 au 27 septembre 2016
23 septembre
SOIRÉE PUBLIQUE
Du 23 au 25 septembre
FESTIVAL DE FILMS
Volcans sacrés
D’un bord à l’Autre
Du 23 au 25 septembre, l’association « Ciné Mundi » présente sa 7e édition
du festival D‘un bord à l’Autre, festival de films à thématique « LGTB »
(lesbienne, gay, Bi et Trans) qui a pour objectif de lutter contre les préjugés
et les discriminations liés à l’orientation sexuelle et au genre. Une belle
occasion pour chacun d’entre nous de ne pas oublier
que chaque être humain naît libre d’« Être » et de
vivre de la manière qui lui semble la plus juste pour
son bonheur et son équilibre personnel.
Orléans – Cinéma des Carmes
Renseignements sur : www.
festivaldunbordalautre.com
Aventure au bout du monde nous propose un voyage magnifique aux pays des
volcans, divinités sacrées. Parfois destructeurs, les volcans sont avant tout des
lieux de vie : chacun d’eux constitue un écosystème riche d’une faune et d’une
flore adaptées à ces milieux. Partout, les populations ont appris à vivre au pied,
ou sur les pentes, de ces géants. En Afrique, en Indonésie, au Mexique, ils ont été
élevés au rang de divinités, et sont
vénérés autant qu’ils sont craints.
À la diversité de ces montagnes
répond celle des peuples qui les
côtoient : chacun célèbre à sa façon la vie et la mort, au quotidien
comme lors des jours de fête...
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24 septembre
24 septembre
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Du 24 septembre au 16 octobre
EXPOSITION
Du 27 au 30 septembre
PERFORMANCE ARTISTIQUE
L’Art
du mouvement
Les week-ends
d’automne
Peinture en live
L’association « Art’s Danse » propose
aux passionnés de danse et amoureux
du mouvement, un stage créatif autour
du « corps en mouvement ». Au travers de
thèmes variés, le public pourra découvrir
le monde de la danse contemporaine et
laisser parler le corps. Pulsations, battements, respiration, il sera mis « à nu »
pour une aventure intérieure des plus salvatrices. L’apprentissage du lâcher-prise,
premier pas vers le bonheur… ?
Saran – Centre Jacques Brel
Renseignements et inscriptions :
[email protected]
Durant quatre semaines, les samedi et
dimanche, le Musée de la Tonnellerie
s’ouvre aux arts plastiques en partenariat avec l’association « Chécy Libre
Expression ». Guidés par Daniel Chariot,
plasticien, les adhérents des ateliers de
C.L.E. développeront tous leurs talents
potentiels. À noter, comme lien des différentes générations, des travaux collectifs
placés sous le signe ou l’influence de la
BD. Une libre expression originale et surprenante à partager dès cet automne !
Chécy – Musée de la Tonnellerie
Renseignements au : 02 38 86 95 93.
24 septembre
ANIMATION PLEIN AIR
Jusqu’au 25 septembre
SALON D’ART
Insectes
et fleurs
Orléans,
ville d’Art
Dans le cadre de l’opération « Pesticides,
comment s’en passer ? », l’association
Loiret Nature Environnement propose
une animation sur le rôle des insectes
dans notre environnement. Les participants pourront, lors d’une sortie plein air,
observer, visiter un « hôtel à insectes »
et profiter d’une projection audiovisuelle
sur la très étroite relation qui existe entre
les fleurs et les insectes. Un membre de
l’association accompagnera les visiteurs
pour répondre aux questions et parler
de la préservation vitale de toutes ces
espèces animales.
Saint-Pryvé-Saint-Mesmin
Centre technique municipal
Renseignements au : 02 38 56 69 84.
À l’occasion de ce nouveau salon dédié
à l’Art, la Société des Artistes Orléanais
nous propose une exposition exceptionnelle. Peintres, céramistes, verriers, graveurs, sculpteurs, autant de disciplines et
d’œuvres différentes réunies pour le plus
grand bonheur de nos yeux ébahis ! JeanPaul Van Lith, Judith Rothchild et Martine Polisset seront les invités d’honneur
de cet événement culturel très attendu !
Orléans
Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier.
Les 24 et 25 septembre
HOMMAGE
DR
Les 24 et 25 septembre
Du 27 au 30 septembre
du 21 au 27 septembre 2016
Journées
Gaston Couté
Pour la onzième année consécutive, le
Pôle culturel de Meung-sur-Loire et le
Musée La Monnaye organisent un programme d’animations autour de Gaston
Couté, les « Journées Gaston Couté ». Le
temps fort de cette manifestation se déroulera les 24 et 25 septembre. Concert,
spectacle, scène ouverte, animations mettront en lumière les textes intemporels du
poète chansonnier beauceron et les nombreuses interprétations qu’ils suscitent.
Meung-sur-Loire
Espace culturel La Monnaye.
C’est à 19 ans que le jeune artiste orléanais
Hugo Cesto commence à dessiner sur les
trottoirs de Paris des oiseaux, des visages
et des masques. Les frères Moretti le
repèrent et décident d’exposer ses toiles
dans leur galerie. Subtil, incisif, il est passé maître dans l’art de la peinture live. Du
27 au 30 septembre, il offrira aux passants
et autres curieux une performance artistique en élaborant une création originale
en « live ». Un jeune talent à découvrir
absolument !
Saint-Jean-de-Braye
Place de la commune – Gratuit.
Du 30 septembre au 21 octobre
EXPOSITION
Paraboles
chorégraphiques
La création graphique peut-elle être un
support de réflexion et de composition
du mouvement ? C’est la question soulevée par cette exposition qui propose
une ouverture sur un processus d’écriture
chorégraphique en perpétuel devenir.
Fragments visuels, signes et symboles,
matières à composer et jeux allégoriques
s’entrelacent pour résonner ensemble de
nouvelles vibrations. Un voyage qui, traversant le signe et l’image, repousse les frontières de la danse pour dessiner l’espace
d’une rêverie et façonner les partitions
d’une discipline en métamorphose…
Orléans – Centre chorégraphique
Entrée libre sur réservation :
02 38 62 41 00.
30 septembre
CONCERT
The Soul Dealers
Formation orléanaise née
en 2012, The Soul Dealers
rend un hommage appuyé
à la soul music, de sa création par Ray Charles à
Joss Stone aujourd’hui, en
passant par James Brown,
Stevie Wonder, Otis Redding et bien d’autres. Porté
par la voix puissante de Pierre Mathyss et par une section rythmique oscillant
entre intonations funky, rock et rythm and blues, le groupe délivre un set
bourré d’énergie communicative et de bonne humeur ! À ne pas manquer !
Chécy – Espace George Sand – À 20 h 30.
DR
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l’agenda
Du 21 au 27 septembre 2016
HEBDO
35
Du 21 au 27 septembre 2016
ce
week-end
pour petits & grands
Du 23 au 25 septembre
FÊTE FAMILIALE
L’association « Coup de pouce aux écoliers d’Afrique » organise une exposition d’art dans
la continuité du projet de création de bibliothèques au Cameroun. Deux collectionneurs
passionnés vont présenter de nombreux objets de troc servant de monnaie d’échange
avant l’arrivée du franc CFA. Certains, comme les perles, viennent du monde entier et
ont maintenant une très grande valeur. Une action du cœur, comme on les aime.
Orléans – Maison des Associations – Renseignements au : 02 38 75 04 60.
24 septembre
PLEIN AIR
40e fête du vin doux
La fête du vin doux est l’occasion de célébrer la saison des
vendanges, mais pas que ! C’est
aussi un espace d’échange et
de réflexion citoyenne. Chaque
année sont réunis sur les bords
de Loire, en aval d’Orléans, militants, artistes, habitants de la
région... Pour un rendez-vous
convivial. Vendanges, débats,
musiques, rencontres, expos,
repas, toutes les conditions
sont réunies pour que cette 40e
édition soit mémorable !
La Chapelle Saint-Mesmin – Aux bords de la Loire – Entrée gratuite –
Renseignements sur : http://feteduvindoux.jimdo.com
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Unis pour le Cameroun
Herbes pas si folles !
Sur les chemins, nous passons sans
les voir. Elles paraissent communes
mais ont pourtant mille vertus. Ces
plantes qui poussent sur les bermes
sont si surprenantes ! Les randonneurs pourront découvrir leurs secrets et observer leurs graines qui se
préparent pour l’hiver… Une balade
familiale pour une approche ludique
de la botanique, dans le cadre de
l’inventaire de la Biodiversité communale réalisé sur la commune de
Montils. Le lieu de rendez-vous sera
communiqué lors de l’inscription.
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Horizontalement
I. Toile imitant le cuir. II. Cent blagues. Épargne
pour la retraite. III. Affluent de l'Eure. Attends la
photo. IV. Huile essentielle. Célèbre chevalier. V.
Classement. Cœur du cyclone. VI. Pige. De
même. Mesure chinoise. VII. Animal marin.
Effets de jambes. VIII. Ils étaient des privilégiés.
IX. Ville suisse. Utilise. X. Finalement, peu de
choses. Tube fluorescent.
FAIT DIVERS
IV
Le 14 juillet 1862, un crime d’une violence inouïe ensanglante les bois de la
Verticalement
commune
de Coullons. Une petite fille de huit ans y perd en effet la vie dans
A. Cru du Beaujolais. B. Étudiant en médecine. Il
fait faire
de
beaux
rêves.
C. Autochtone de
d’affreuses circonstances…
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Nouvelle-Zélande. Indication du jour,du mois et
V
VI
Q
VII
de lʼannée. D. Genre théâtral. Ville allemande. E.
Article. Joyeux moments. F. Mépris pour la religion. G. Navigateur portugais.
génisse.
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procès
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Cité corrézienne. Terre détrempée. I. Lac de
Jacques
Bruère
s’ouvre
Lombardie. Corde. J. Cinéaste français. Pronom.
VIII
IX
le 23 octobre 1862 à la
cour d’Assises du Loiret,
l’émoi est à son comble. L’accusé est
SOLUTIONS
en effet jugé pour le meurtre d’un enHorizontalement
HORIZONTALEMENT
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I.
SIMILICUIR.
II.
ANA.
AMASSE.
III.
ITON.
POSES.
IV.
NÉROLI.
ÉON.
TRI. ŒIL.le VI.
DITO.
LI. VII.
I. Toile imitant le cuir. II. Cent blagues. Épargne pour la retraite.
fant, àV.Coullons
14 AN.
juillet
de cette
MÉDUSE. BAS. VIII. ARISTOS. IX. USTER. USE. X. RIENS. NÉON.
III.
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l’Eure.
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photo.
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essentielle.
même
année.
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jour-là
deux
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VERTICALEMENT :
A. SAINT-AMOUR.
B. INTERNE.
MAORI.
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LOISIRS.
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Célèbre
chevalier. V. Classement.
CœurSI.duC.
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VI.DATE.
Pige. DeD. NÔ. DÜREN.
Florentine
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11 ans,
et LéonideG.
CÃO. IO. H. USSEL. BOUE. I. ISEO. LASSO. J. RESNAIS. EN.
même. Mesure chinoise. VII. Animal marin. Effets de jambes.
Bongibault, de trois ans sa cadette,
VIII. Ils étaient des privilégiés. IX. Ville suisse. Utilise. X. Finaleparticipent au travail de la ferme. La
première garde les vaches, la seconde
ment, peu de choses. Tube fluorescent.
les oies. La journée touche à sa fin, et
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B
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I
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il faut bientôt ramener les animaux à
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I L I C U I R
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la ferme des Marets avant le souper
A. Cru du Beaujolais. B. Étudiant en médecine. Il fait
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A M A
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du soir. Léonide Bongibault s’éloigne
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de Nouvelle-Zélande.
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la religion. G. Navigateur portugais. Divine génisse. H. Cité
à proximité des champs. Il s’agit du
Z O E I L Z A
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corrézienne.
TerreI détrempée.
I. Lac de Lombardie. Corde.
dénommé Jacques Bruère, qui l’attire
VI A N J. Cinéaste
I T Pronom.
O Z L I
Z D français.
dans ses griffes puis passe immédiatement à l’acte : « il l’embrasse et la
VII M E D U S E
Z B A S
renverse sur le bord du fossé. Mais
VIII O Z
A R I S T O S Z
comme la jeune Léonide lui oppose
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une vive résistance et pousse des cris,
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il ne songe plus qu’à lui donner la mort
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l’acte d’accusation.
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La suite est une boucherie. S’emparant de son couteau, Jacques Bruère
frappe à plusieurs reprises la petite
Léonide à l’abdomen et à la tête… Son
Trucs & astuces
cadavre, retrouvé ensuite dans des
fourrés avoisinants, présentera plus
de vingt traces et plaies de toutes
sortes. Son acte commis, le meurtrier
s’empare alors du corps de la petite
Les migraines gâchent la vie de milliers de personnes.
Leurs origines restent souvent indéterminées, mais
Léonide et tente de le cacher dans
il existe des solutions pour diminuer les douleurs. Si
des bosquets alentour, au milieu des
les médecins penchent pour des traitements médicamassifs de ronce. L’assassin ne s’apermenteux voire des traitements de fond, utiles en cas de
çoit pas que, durant cette manœuvre,
migraines sévères, il est possible de se tourner vers des
il est pris en flagrant délit par la peméthodes alternatives. Le classique ? L’huile essentielle
tite Florentine Agogue, qui garde son
de lavande, à appliquer sur l’endroit de la douleur. Si
troupeau de vaches à quelques mètres
l’odeur est trop forte, voici une autre solution : de fortes
de là. À la vue de ce spectacle, celle-ci
pressions sur le crâne. Demandez à une personne de
s’en va immédiatement quémander de
votre entourage de serrer votre tête avec ses mains. Si
vous êtes seul, enroulez un tissu autour de votre crâne
l’aide à la ferme des Marets. Quelques
en serrant bien. ●
minutes plus tard, on découvre, dans
X
Diminuer la douleur
migraineuse
C’est ici, à Coullons, que la petite Léonide fut tuée par Jacques
Bruère à l’été 1862.
les bois, le corps ensanglanté de Léonide Bongibault.
« JE NE PEUX PAS
ME L’EXPLIQUER… »
Alertés et abreuvés par la description minutieuse faite par Florentine,
les gendarmes ne tardent pas à cibler
puis à mettre la main sur Jacques
Bruère. Ils le « logent » ainsi rapidement du côté d’Aubigny-sur-Nère,
où il est arrêté le 15 juillet 1862, les
vêtements couverts de sang. Celui-ci
ne mettra pas beaucoup de temps à
avouer son forfait. « Je ne peux pas
me l’expliquer », « je n’en sais rien »…
Il est alors incapable de donner les
raisons qui l’ont conduit à perpétrer
un tel acte. Pourtant, il n’en est pas
à son premier attentat. Le 13 juillet
1862, soit la veille du meurtre de
Léonide Bongibault, il a déjà tenté
de soustraire à ses envies une autre
petite gardienne d’oies giennoise, Victoire Renat, à proximité du lieu-dit de
la Métairie Neuve. La fillette a été
sauvée par l’intervention opportune
d’un domestique de ferme. Et Jacques
Bruère demanda alors « avec beaucoup d’arrogance qu’on lui servit à
manger et à boire et avait menacé
le fermier et les domestiques de se
servir de son couteau si on l’inquiétait davantage », rappelle le Journal
du Loiret lors du compte-rendu du
procès Bruère.
À l’automne 1862, ce procès tente
d’ailleurs de mettre à jour la personnalité et le passé de l’accusé. Un
« jeune homme de 23 ans aux traits
grossiers, qui tient les yeux constamment baissés, et paraît accablé plutôt de crainte que de remords », écrit
ainsi un journaliste physionomiste. On
apprend aussi que l’homme est un délinquant multirécidiviste, condamné
plusieurs fois pour vol et pour actes
de vagabondage aux quatre coins de
la France. Il est surtout un malfaiteur
plutôt précoce : dès l’âge de 11 ans, il
est ainsi présenté au tribunal correctionnel de Gien et envoyé en maison
de correction jusqu’à ses 20 ans ! À
l’issue de l’audience, le jury populaire
ne met pas longtemps avant de délivrer son verdict : la culpabilité et
la mort. Son exécution a lieu le 28
novembre 1862, à Gien. Amené de
la maison d’arrêt d’Orléans au petit
matin, Jacques Bruère monte sur
l’échafaud, blême et tremblant, à 9 h
du matin. Il n’a droit qu’à un verre de
vin pour faire passer ses derniers moments. La foule est immense : près de
3 000 personnes attendent en effet
la fin de ce criminel qui a abasourdi la
population pour l’extrême cruauté de
ses actes… ●
HEBDO
DÉTENTE I 37
Du 21 au 27 septembre 2016
le sondage
C’est vous qui le dites !
LE COURRIEL DE LA SEMAINE
Chaque semaine, La Tribune HebdO publiera un coup de gueule ou un coup de cœur – cela peut aussi être
une réflexion pertinente… – que vous nous enverrez au gré de votre humeur. Le sujet ? C’est vous qui voyez…
Continuer de cultiver le culturel
Je viens d’arriver à Orléans pour le travail. Je dois le confier : j’avais des réticences. Et pourtant ! Amateur d’activités
et de sorties culturelles, je ne suis pour le moment pas déçu. Depuis mon arrivée, j’ai pu constater que le centre-ville est d’une part
animé et d’autre part le théâtre de beaucoup d’événements. J’ai croisé les musiciens de Tricollectif ; féru de jeux de rôle, j’ai vraiment
apprécié Orléans joue ; et il y a sans cesse des festivals (de musique et de cinéma), des pièces de théâtre et des concerts dans la ville
et ses alentours. Quelle richesse ! Étonnement donc en lisant qu’Olivier Carré souhaite « un véritable événement culturel par semaine »
dans la ville. En se penchant sur la question, je constate que c’est déjà le cas. Chaque spectacle est, en soi, un événement véritable.
Et entre les MJC, le musée des Beaux-Arts, le théâtre et les différentes salles et médiathèques de l’agglomération, l’offre est plurielle.
Que demander de plus si ce n’est de continuer dans cette voie ? Vincent, 25 ans
La mairie d’Orléans veut
construire un centre aqualudique
sur le site de l’ancienne prison.
S’agit-il selon vous d’une bonne
idée ?
1/ Oui
2/ Non
3/ Je ne sais pas
Répondez sur notre site Internet
www.tribune-hebdo-orleans.fr
Vous avez
tranché
Trouvez-vous légitime
l’armement de la police des
transports d’ici à 2017 ?
Pour paraître dans la prochaine page du Courriel des Lecteurs, envoyez-nous vos proses
à [email protected]. Tous seront lus, mais pas forcément approuvés !
Oui : 55 %
Non : 18 %
Sans opinion : 27 %
L’actu vue par les lecteurs
Qu’avez-vous retenu de l’actualité de la semaine écoulée et pourquoi ? Toutes les
semaines, La Tribune HebdO vous donne la parole sans vous imposer de quoi parler. À vous de décider…
Adrien, 26 ans, Technicien
Mitigé
« J’ai vu sur Internet que le Gouvernement délivrait une sorte de carte
bleue pour les migrants, et qu’il leur
offrait quarante euros par jour. Pour
des questions d’éthique et d’humanisme, c’est une bonne chose de les
accueillir et de les aider, mais je suis
un peu plus mitigé sur le fait de leur
donner 1 200 euros par mois… Ce
n’est pas normal qu’ils soient mieux
lotis que certains Français qui ont
travaillé toute leur vie dans ce pays
pour se retrouver finalement avec
une retraite dérisoire… »
©©DR
©©DR
©©DR
MIGRANTS, BAR BOURGOGNE ET JOURNÉES
DU PATRIMOINE
Édouard et David, 22 ans,
Étudiant et Serveur
Thomas, 47 ans,
Demandeur d’emploi
« On a entendu dire que l’ancien Bar
Bourgogne allait renaître le 3 octobre,
sous un autre nom et avec d’autres
gérants. Orléanais pure souche, et
amoureux de cette ville, on passe forcément notre vie rue de Bourgogne.
On s’y sent comme chez nous, et on
trouve que sa mauvaise réputation
est particulièrement infondée. Le seul
bémol de cette rue, c’est qu’il n’y a
pas assez de changement… Un nouveau lieu qui ouvre, en proposant une
toute nouvelle ambiance, c’est forcément une bonne nouvelle ! »
« Le week-end dernier, j’ai profité des
Journées du Patrimoine pour découvrir plusieurs lieux orléanais particulièrement intéressants. J’ai beaucoup
aimé le Musée des Beaux-Arts, avec
ses sculptures magnifiques, et ses
salles dédiées à l’art contemporain.
Le Cercil est aussi un lieu très important, qui nous apprend plein de choses
et qui nous permet de ne pas oublier.
Un bel événement donc, qui rend
la culture et l’Histoire accessibles
à tous ! Dommage que ça n’ait lieu
qu’une fois par an… »
Enfin du nouveau !
La culture pour tous
Le dernier mot
de La Tribune HebdO :
Donner !
On connaîtra bientôt la liste de ceux
qui se présenteront pour un premier
suffrage au fil des primaires à gauche,
à droite, au centre… On découvrira,
même si l’on commence à en avoir les
contours, ce que chacun porte. Les
programmes vont s’étaler comme
autant de promesses qui, pour
certaines, s’étioleront face à la dureté
de certaines réalités budgétaires,
économiques ou sociétales.
Mais devons-nous pour autant rester
passif et nous contenter de passer
à l’isoloir comme nous piocherions
dans un rayon des produits prêts à
consommer ? Être citoyen, est-ce
se contenter de consommer de la
promesse ? Que faisons-nous pour notre
pays ? Voilà la vraie question… En quoi
nos actions peuvent-elles enclencher
un mouvement ? Nous entendons dans
toutes les conversations des mots durs
à l’endroit de nos élus et de ceux qui
espèrent briguer un siège. Une majorité
de Français se montrent défiants, à tort
ou à raison, face à ceux qui espèrent
nos suffrages. Peut-être faudrait-il
pousser l’argument jusqu’au bout et
ne pas attendre que d’autres fassent
à notre place. Nous avons tous une
responsabilité. À nous de l’assumer et
de faire évoluer notre environnement. Il
suffirait parfois d’une dose de civisme,
d’attention à l’autre, d’une main tendue
vers un jeune en recherche d’avenir…
Il y a tellement de sujets majeurs sur
lesquels nous pouvons agir à notre
niveau. Allez, le changement, c’est
maintenant !
HEBDO
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Du 21 au 27 septembre 2016
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AMOUR : Votre charme en hausse sera
d’une rare efficacité. Une rencontre importante pourrait avoir lieu
TRAVAIL-ARGENT : Tout ira bien si vous
gérez sagement votre budget. Excellente
période pour commencer ou reprendre
des études. SANTÉ : Vitalité exceptionnelle.
Taureau
21 avril au 21 mai
AMOUR : Un sentiment amical pourrait se
transformer en un quelque chose de plus
tendre. TRAVAIL-ARGENT : Ces journées
peuvent être très favorables à la réussite,
au statut social. SANTÉ : Bon tonus, mais
il faudrait surveiller votre poids.
Gémeaux
22 mai au 21 juin
AMOUR : Votre pouvoir de séduction
fonctionnera mieux que jamais et vous
mènerez vos proches par le bout du cœur.
TRAVAIL-ARGENT : Vous pourrez consolider votre position professionnelle grâce à
des initiatives judicieuses. SANTÉ : Faites
surveiller votre tension artérielle.
Cancer
22 juin au 22 juillet
AMOUR : Vous vous décidez enfin à diriger votre vie privée selon vos désirs. TRAVAIL-ARGENT : Vous investissez beaucoup d’énergie dans vos projets d’avenir.
SANTÉ : Mangez léger.
Lion
23 juillet au 22 août
AMOUR : Vous serez déçu par une personne avec laquelle vous rêviez de vous
engager. Vous risquez de tomber de haut.
TRAVAIL-ARGENT : Vous devrez sans
doute faire face à un changement de parcours dans votre vie professionnelle. SANTÉ : Contre l’angoisse, bougez.
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23 août au 22 sept.
AMOUR : C’est une période où la tête parlera plus que le cœur. L’ambiance sera harmonieuse. TRAVAIL-ARGENT : Une nouvelle financière imprévue pourrait mettre
un peu d’animation. SANTÉ : Faites un
effort pour équilibrer vos repas.
Balance
23 sept. au 22 oct.
AMOUR : Vous serez tenté d’imposer vigoureusement votre volonté à vos proches
mais un vent de rébellion soufflera dans
votre foyer. TRAVAIL-ARGENT : Sachez
faire preuve de diplomatie si vous voulez
que les projets auxquels vous tenez le plus
soient acceptés. SANTÉ : Vous êtes en
forme et ça se voit.
Scorpion
23 oct. au 22 nov.
AMOUR : Vous aurez l’amour et l’humour
moroses. Les rapports avec les autres
vous paraîtront pesants, notamment avec
votre partenaire. TRAVAIL-ARGENT : Les
affaires reprennent, la vie professionnelle
prend peu à peu du souffle et de l’envergure. Vous y voyez plus clair dans vos
projets. SANTÉ : Bonne mais le moral est
fluctuant.
Sagittaire
23 nov. au 21 déc.
AMOUR : Vous saurez vous mettre à
l’écoute de vos proches et vos relations
seront chaleureuses et constructives.
TRAVAIL-ARGENT : On vous confiera
des tâches répétitives et fastidieuses. Il ne
faut pas pour autant vous déconcentrer.
SANTÉ : Vos journées sont interminables,
pensez aussi à vous reposer.
Capricorne
22 déc. au 20 jan.
AMOUR : Vous êtes heureux dans votre
milieu familial, peut-être à l’occasion de
retrouvailles. TRAVAIL-ARGENT : Charmeur, vous brillerez en société. Attention
tout de même à ne pas en faire trop.
SANTÉ : Réduisez votre consommation
de café.
Verseau
21 jan. au 18 fév.
AMOUR : Vous doutez de vous et de vos
sentiments pour votre partenaire. Rien
ne parviendra à vous rassurer. TRAVAIL-ARGENT : Ne cédez pas à la précipitation, si vous envisagez de signer un
contrat ou si vous souhaitez vous associer.
SANTÉ : Ne vous épuisez pas à vouloir
trop en faire.
Poissons
19 fév. au 20 mars
AMOUR : Vous ressentirez le besoin de
vous isoler. Vous aurez envie de rester
chez vous. TRAVAIL-ARGENT : Vous
ne serez guère passionné par votre travail. La semaine risque de vous paraître
longue. SANTÉ : Vous pourriez souffrir de
problèmes de digestion. Essayez de vous
relaxer.
François-Xavier Hauville
Des chiffres
et des lettres
PORTRAIT
Ancien prof de maths, il dirige depuis 2008 la Scène
Nationale d’Orléans. Rencontre avec un pince-sans-rire
qui ne le dit pas tout fort. Benjamin Vasset
F
rançois-Xavier Hauville est un
cachottier qui tâte le terrain
avant d’être en confiance.
Quand on lui demande ainsi
de préciser un « trou » de trois ans dans
sa carrière, entre 2005 et 2008, il répond
d’abord, énigmatique : « j’avais besoin de
prendre l’air. » Silence. « Je ne vois pas ce
que je peux vous dire de plus… » Une heure
et demie plus tard, il livre le fonds de son
passé : « en fait, je m’étais inscrit dans
une école de cuisine dans le cadre d’une
reconversion professionnelle… » À l’école
Ferrandi, très précisément, à l’issue de laquelle il aurait très certainement terminé
derrière les fourneaux, s’il n’avait alors entendu parler d’une place qui se libérait dans
son domaine de prédilection : le spectacle
et la musique.
En 2008, la Scène Nationale d’Orléans
cherche en effet son nouveau directeur.
Après plus de vingt ans d’expérience en la
matière, François-Xavier Hauville présente
un profil idoine. Cela fait aujourd’hui huit
ans qu’il est aux manettes d’une institution
qui revendique de 80 spectacles par an et
25 000 spectateurs. Et qui a également la
responsabilité des équipes techniques du
Théâtre, lesquelles œuvrent à la mise sur
pied des spectacles du CDN ou du CADO.
CADO, SNO, CCNO, ATAO, OSO… Cela
fait beaucoup d’acronymes, mais surtout
beaucoup de structures qui se partagent la
programmation dans les salles de l’ancien
Carré Saint-Vincent, sans que le grand public ne sache toujours de quoi il en retourne
exactement. « Alors que nous possédons
un dispositif riche, nous avons un déficit
d’image, reconnaît François-Xavier Hauville.
Je rêve évidemment que l’on soit un jour
tous ensemble à porter ce théâtre. » D’autant plus, ajoute-t-il, que la Ville d’Orléans
y gagnerait certainement en rayonnement,
un concept très à la mode chez les élus.
« Orléans ne se rend pas compte que la
mutualisation et des économies sont déjà
faites, répond le directeur de la SNO. On a
tous nos locaux dans les mêmes maisons !
Mais on doit envisager ce rapprochement.
Parce que le public, lui, s’en fout de savoir
qui fait quoi. » Il ignore aussi certainement qu’un directeur de Scène Nationale
doit partager son temps entre la pro-
« Les emmerdes,
on ne les compte pas… »
CV
20/06/1949
naissance à Toulon
1983
directeur des Affaires Culturelles
à la Ville de Caen
2008
nommé directeur de la Scène
Nationale d’Orléans
grammation des spectacles, l’accueil des
artistes, la gestion humaine d’un aéropage
de techniciens ou les calculs budgétaires,
un peu plus compliquées à résoudre qu’un
problème de Toto. Fort heureusement, les
chiffres n’ont pas franchement de secrets
pour François-Xavier Hauville, qui en fit,
plus jeune, l’épicentre d’une partie de sa
vie professionnelle. Prof de maths au lycée…
Jeanne d’Arc, à Caen, à la fin des années
70, il garde de cette époque de vrais bons
souvenirs, toutefois matelassés d’une petite
pointe d’ironie : « Le contact avec les élèves
me plaisait, les salles de profs beaucoup
moins…, lance-t-il. Il faut dire que j’étais
déjà un peu décalé... » Enseignant le jour
et critique musical le soir pour un hebdomadaire caennais, il lui arrivait même parfois,
avoue-t-il maintenant qu’il y a prescription,
de terminer la rédaction de ses papiers
pendant que ses élèves planchaient sur
une interro surprise ! Bon, il suffisait juste
de ne pas se tromper de note au moment
de juger les partitions…
« J’ÉTAIS UN PEU DÉCALÉ… »
La musique et la musicologie, dont il est
diplômé, lui ont d’ailleurs permis, il y a huit
ans, d’être choisi pour diriger la SNO. « À
cette époque, le ministère de la Culture
souhaitait davantage confier la direction
des scènes nationales à des gens de la
musique », rappelle l’intéressé qui, entretemps, s’était bâti un solide CV dans le petit
monde des arts et de la culture. Son activité
régulière de pigiste, à Caen, avait contribué
à le faire connaître des associations et des
élus, qui cherchaient alors un directeur des
affaires culturelles à une époque où les projets ne manquaient pas. Après des mois
de discussions, François-Xavier Hauville
fut le premier à s’asseoir dans ce fauteuil
spécialement aménagé pour l’occasion.
Il s’occupa alors de nombreux chantiers,
dont la construction d’un conservatoire ou
la réhabilitation du musée des Beaux-Arts.
« Il y avait aussi tout le travail pour donner
des lieux à chacune des institutions, et un
secteur associatif à soutenir. » Mais aussi la
gestion du théâtre local, sorte de Radeau de
la Méduse sans capitaine, qui était alors utilisée par un cheptel de structures sans être
reliées entre elles par un fil rouge digne de
ce nom. C’est pour remettre de l’ordre dans
cette maison qui, selon ses mots, ressemblait à un « garage », que François-Xavier
Hauville fut nommé à sa tête. Avec les
coudées un peu plus franches, et la possibilité de s’approprier les dossiers plus en
profondeur. « Le maire de l’époque ne com-
prenait pas pourquoi je voulais juste avoir
ce théâtre… Mais j’avais très envie de le reprendre : il fallait lui redonner une programmation de théâtre de ville. Il fonctionnait un
peu comme une scène nationale, mais sans
le titre et sans les subventions. C’était une
belle expérience, mais j’en ai bavé… Tout le
monde m’est tombé dessus... »
Pendant qu’il se chargeait de remettre
d’équerre cette noble institution, son activité eut de l’écho à des centaines de kilomètres de là, puisque l’opéra de Lausanne
lui fit les yeux doux peu avant l’an 2000.
Après plus de quinze ans en Normandie,
François-Xavier traversa ainsi la frontière,
avec le sentiment « d’être chez soi », dans
le sens où les spectacles proposés étaient
produits par l’établissement, et non plus
par une flopée d’associations ou d’organismes. Bien qu’il travaillât là-bas dans son
vrai cœur de métier – la musique à travers
l’opéra – il fut surpris de l’ambiance étrange
qui régnait en Suisse, et qu’il perçut au fur
et à mesure des mois qui s’écoulaient.
« Dans ce pays, les gens se chargent de
vous faire savoir que vous n’êtes pas d’ici. »,
confie-t-il. C’est en partie pour ces raisons
que cette parenthèse s’arrêta au bout de six
années, avant qu’une autre ne s’ouvre, trois
ans plus tard, à Orléans. Une ville où François-Xavier Hauville a trouvé ses marques
– peut-être parce qu’il y habite à l’année
– quand bien même son épouse, directrice
d’orchestre, a élu domicile à Paris. Mais ce
père de trois enfants, tous liés d’une façon
ou d’une autre au monde du spectacle – l’un
est documentariste, l’autre est guitariste,
le dernier est ingénieur du son – est un
homme pris par ses fonctions. Sur le pont
la plupart des week-ends – « je ne vois pas
comment, à notre poste, on peut faire autrement » –, il trouve pourtant quelques
moments d’échappées belles : passionné
d’ornithologie, il donne sur Internet des
cours sur les… mathématiques du Rubik’s
Cube, revenant là à ses premières amours.
« Je fais ça le soir, la nuit. De toute façon,
je ne dors pas énormément... », avoue-t-il.
Et quand ses yeux sont encore ouverts, il
aime aussi les lever au ciel « pour observer
une conjonction de planètes », appréciant
alors un spectacle sans mise en scène : celui
de la vie. ●
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