Du 20 mars au 30 mai - Pierre Laporte Communication
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Du 20 mars au 30 mai - Pierre Laporte Communication
Du au 2 30 0 m te m ars -Corrèz ai e 7 èm e in éd te it m io ps n de de s H au Pr Bu C g Eg orr eat La le èze M pl ton M ey ea s Ne ou ma u Tr uv sti c Us eig ic erVe se na nt l c ad ou r Dossier de presse Les Printemps de Haute-Corrèze Coordination générale et communication - Abbaye Saint-André – Centre d’art contemporain Place du Bûcher – BP 26 - 19250 Meymac - T 05 55 95 23 30 - [email protected] Printemps Russe 7e édition des Printemps de Haute-Corrèze du 20 mars au 30 mai 2010 Depuis 2004, à l’initiative du Centre d’art contemporain de Meymac, un ensemble de structures associatives imagine un festival autour d’un thème fédérateur, renouvelé chaque année. Après les Printemps Chinois, Nature, Polar, Voyage, Québec et Eau, cette 7e édition sera dédiée à la Russie. En alternant des thématiques qui permettent de s’immerger au cœur du territoire et d’autres qui mènent le public au-delà des frontières de la Haute-Corrèze, les Printemps de Haute Corrèze veulent donner l’opportunité à chacun de découvrir, de mieux connaître et d’apprécier les richesses de ces territoires. L’année 2010 célèbre trois siècles de fraternité entre la France et la Russie. Le Printemps Russe saura vous surprendre et vous séduire du 20 mars au 30 mai, dans plusieurs villes de Haute Corrèze, en vous faisant découvrir la vivacité culturelle russe. Le principe du festival reste le même : les associations locales et les établissements scolaires, avec le soutien des collectivités, ont imaginé une série d’événements dans les domaines des arts plastiques, du cinéma, de la musique, de la littérature, du patrimoine, du théâtre, de la botanique et de la gastronomie. Rencontres et débats seront également au rendez-vous ! Après le vif succès remporté l’an dernier, le Circuit Arts Plastiques est renouvelé cette année avec le Musée du Pays d’Ussel, le Centre d’art contemporain de Meymac et le Treignac Projet. Le transport aller et retour en car est assuré entre les structures. Cette journée aura lieu le samedi 10 avril dans l’après-midi. Premier rendez-vous à ne pas manquer: le lancement du festival, samedi 20 mars au Centre d’art contemporain de Meymac. Au programme : une conférence de presse conviviale et originale à 16h30 pour présenter les événements de ce cru 2010. Quelques artistes et des icônes, oeufs peints, peintures, photographies, vidéos, mise en bouche musicale seront là pour vous donner un petit aperçu des manifestations à découvrir pendant ces deux mois et demi de festival. Cette présentation sera suivie d’une rencontre avec l’éditeur Nikita Struve. Un apéritif à la Russe égayera vos papilles. Pour clôturer la soirée, un récital de poésie franco-russe vous sera proposé. Nous vous souhaitons à toutes et à tous un excellent festival 2010! Renseignement et réservation pour le circuit Arts Plastiques auprès de Centre d’art au 05 55 95 23 30 ou par mail [email protected] Table des matières Arts plastiques & vidéo Abbaye Saint-André, Centre d’art contemporain de Meymac Treignac Projet Musée du Pays d’Ussel Association Vidéoformes Chamalot - Résidence d’artistes p.4 p.5 p.6 p.7 p.8 Histoire & société Office du tourisme de Bugeat Archives de la Mairie d’Ussel et Médiathèque Intercommunale Ussel-Meymac Université de Limoges - Antenne de Meymac Fondation Marius Vazeilles p.9 p.10 p.11 p.12 Conférences & débats Proposition de Luc de Goustine Médiathèque Intercommunale de Haute Corrèze Association Mill’vents p.13 p.14 p.15 Théâtre Bibliothèque municipale de Meymac p.16 Cinéma Cinémas de Haute Corrèze Ecole Intercommunale de Musique de Haute Corrèze et Service Culturel d’Ussel p.17 p.19 Musique Chorales de Bugeat et Limoges p.20 Gastronomie Restaurants de Meymac, Treignac, Ussel p.21 En milieu scolaire Collèges de Corrèze, Egletons, Meymac, Ussel p.23 Les crédits & les partenaires p.25 Arts plastiques Русские художники, Artistes russes, Un art au superlatif Organisé par: Abbaye Saint-André, Centre d’art contemporain Meymac du 13 mars au 13 juin du mardi au dimanche de 14h à 18h le matin sur rendez-vous Réunissant des artistes majeurs de la nouvelle génération russe, l’exposition met en scène les problématiques qui jalonnent leur création en offrant un panorama de l’art soviétique actuel. Oscillant entre kitch qui transgresse les lois esthétiques du «bon goût», ironie et violence qui rejettent l’oppression politique d’avant l’effondrement de l’URSS et humour grinçant, ces artistes ont su imposer l’image d’une Russie libérée, exaltée et énergique qui affirme une identité esthétique de l’outrance. Avec les œuvres de Yuri Avvakumov, Katerina Belkina, Alina & Jeff Bliumis, Anastasia Bolchakova, Leonid Borisov, Kirill Chelushkin, Dubossarsky & Vinogradov, Alexei Kallima, Valery Koshlyakov, Oleg Kulik, Vladimir Logutov, Igor Makarevich, Sergey Maximishin, Alexandra Mitlianskaya, Andrei Molodkin, Vladimir Nasedkin, Fedor Pavlov-Andreevich, PG Group, Ivan Plusch, Yuri Shabelnikov, Dmitri Shorin, The Blue Noses, Dimitri Tsykalov, Alexei Vassiliev, Ira Waldron, Fiks Yevgeniy. Vernissage le 13 mars à 18h Centre d’art contemporain Place du bûcher 19250 Meymac 05 55 95 23 30 contact@ cacmeymac.fr Née en Russie, Anastasia Bolchakova porte en elle la déchirure du déracinement consécutif à son arrivée en France à l’adolescence. Sa pratique artistique est marquée par la combinaison de cette double identité culturelle et cette dualité des sentiments. Oleg Kulik est connu pour avoir à plusieurs fois défrayé la chronique médiatique par ses performances provocatrices qui lui ont valu d’être régulièrement censuré. Le travail présenté ici dévoile une partie méconnue de l’œuvre de l’artiste qui interroge le lien de l’homme à l’animal et celui de la ville à la nature à travers les jeux de reflets d’une vitre/miroir. Les œuvres au stylo bille sur toile d’Andrei Molodkin sont des sortes de «Memento Mori» de l’ère industrielle du stylo jetable de grande consommation. Comme dans les vanités, la présence du crâne est là pour rappeler à tous que la mort est inexorable et que nul ne peut y échapper. En imaginant l’artiste griffonner ce grand format, on comprend le caractère obsessionnel de son geste. L’installation de vidéo et plaques de métal, imaginée par Fyodor Pavlov-Andreevich met en scène une méditation censée protéger la population d’une catastrophe imminente dont la Russie et le reste du monde seraient l’objet. Dans la série News d’Ivan Plusch, les traits du portrait sont défigurés, floutés, par un effet de glissement de la peinture encore fraîche. Le rendu nous rappelle l’expérience quotidienne à laquelle nous nous livrons, du zapping télévisé et souligne notre manière boulimique et confuse de consommer l’information. Peintre de la nouvelle génération, Dmitri Shorin emprunte ses sujets au médias de masse, outils de propagande essentiel qui ont métamorphosé la Russie en quelques années. Attentif au changement, il nous donne à voir sa vision du réel qui s’entrechoque avec des images médiatiques sensuelles et ironiques. www.cacmeymac.fr 4 Arts plastiques Avec Vkhoutemas Organisé par: Treignac Projet Treignac du 20 mars au 18 avril du vendredi au dimanche de 14h à 19h ou sur réservation par téléphone ou mail Treignac Projet 2 rue Ignace Dumergue (à côté du vieux pont) 19260 Treignac 05 55 98 46 59 [email protected] L’exposition met l’accent sur l’influence de l’école russe Vkhoutemas, sur le travail des artistes contemporains, Shahin Afrassiabi, Tom Humphreys et Alasdair Duncan, avec un intérêt particulier pour la transformation de l’espace. L’école Vkhoutemas a été établie par un décret de Vladimir Lénine en 1920. La création de cette école et l’esprit de son enseignement sont profondément marqués par les positions idéologiques de l’avant-garde artistique de l’U.R.S.S des années vingt, qui voyait en l’art un instrument de transformation sociale. Les méthodes d’enseignement étaient particulièrement novatrices, encourageant la recherche autour des fondements communs aux différentes disciplines artistiques et favorisant l’émergence de pratiques liant l’art aux nouvelles technologies. Vkhoutemas est étroitement parallèle à la Bauhaus allemande dans ses intentions, son organisation et sa portée. L’école a été dissoute en 1930, après les pressions politiques du régime soviétique. Shahin Afrassiabi est né en 1963 à Téhéran. Il appartient à une génération pour laquelle l’abstraction constitue un début et non pas une fin. Il travaille sur les frontières de l’art et questionne la fonction d’un objet lorsqu’on modifie sa position habituelle. Une des caractéristique de son travail consiste à enquêter sur le fonctionnement et la transformation d’objets dans l’ensemble d’une sculpture. Alasdair Duncan est né en 1971. Il produit des graphiques aux couleurs saturées dans une variété de médiums, y compris des peintures murales, des bannières et des gravures, où la peinture se transforme en architecture. Les oeuvres sont titrées dans un langage dérivé du «Zaoum», la langue des poètes russes futuriste Velimir Khlebnikov et Alexei Krucheykh. Son universalité est basée sur l’idée que les sons précèdent les significations et représentent un élément naturel, donc universel, de la communication humaine. Tom Humphreys est né en 1972. Il se rapproche de la force révolutionnaire de la période constructiviste grâce à une conception géométrique de l’espace. A partir des expériences et des recherches des Modernistes sur la couleur et l’espace, où le rapport au réel est lié à une nouvelle représentation du monde, il évoque l’esthétique du constructivisme avec des objets ordinaires et usuels. www.treignacprojet.org 5 Arts plastiques Ossip Zadkine, Lithographies Organisées par: Service culturel & Musée du Pays d’Ussel Ussel du 24 mars au 24 avril du mardi au vendredi de 14h à 17h30 le samedi de 10h à 12h et de 14h à 17h fermé le lundi Musée du Pays d’Ussel Rue Michelet 19200 Ussel 05 55 72 54 69 L’exposition permet de découvrir une vingtaine d’estampes du sculpteur, peintre et dessinateur Ossip Zadkine. L’œuvre de cet artiste d’origine russe, d’une liberté et d’une grande vitalité, se rattache au cubisme et à l’abstraction. Né en 1890 à Smolensk en Russie, Zadkine est envoyé en Angleterre par sa famille à l’âge de 16 ans pour y apprendre « les bonnes manières». Il reste trois ans à Londres avant de rejoindre Paris, où il s’installe définitivement. Dès 1912 il rencontre Apollinaire, Cendrars, Archipenko, Lipchitz et Picasso et découvre la sculpture nègre qui lui apporte des solutions nouvelles à la synthèse des volumes et à l’alternance des creux et des pleins, des courbes et des contre-courbes. Il devient rapidement l’une des figures majeures du célèbre mouvement artistique d’avant-garde «l’Ecole de Paris». En 1914, il rallie le cubisme et s’engage dans la Légion Etrangère à la déclaration de guerre. A son retour, il obtient la nationalité française. Sa rencontre avec Brancusi en 1921 marque profondément sa production d’eaux-fortes, d’aquarelles et de gouaches. Toujours fidèle à la taille directe, c’est dans la pierre que Zadkine trouvera la rigueur hiératique correspondant à ses aspirations. Son œuvre témoigne d’une liberté et d’une vitalité inépuisables. Que ce soit à l’Académie de la Grande-Chaumière ou dans son propre atelier, Zadkine formera plusieurs générations d’artistes venus du monde entier. Dès 1910, il participe à de nombreuses expositions dans le monde entier. Il est lauréat de la Biennale de Venise en 1950 et reçoit le Grand Prix des Arts de la Ville de Paris en 1960. Il meurt sept ans plus tard. Le musée Zadkine à Paris abrite la maison et les ateliers où il travailla de 1928 à sa mort en 1967. Organisée en partenariat avec le Musée Zadkine à Paris. 6 Vidéo Russian vidéo art programme Organisé par: Vidéoformes Clermont-Ferrand 24 avril à 18h Centre de résidence et de création 2, 9, 16, 23, 30 mai à 15h Centre d’art de Meymac Centre de résidence et de création Le bourg 19550 Lapleau 05 55 27 69 86 Ce programme se concentre sur deux centres importants de la vie artistique russe à Moscou et à Saint-Petersbourg qui sont les plus actifs et présente un choix très étendu de genres, techniques, concepts qui couvrent presque toute l’histoire du cinéma expérimental et de l’art vidéo «à la russe». Avec les artistes Victor Alimpiev, Masha Godovannaya, Yevgeny Yufit (liste non exhaustive)… Victor Alimpiev est né en 1973 à Moscou, ville où il réside et travaille toujours aujourd’hui. Ses réalisations cinématographiques se caractérisent par un langage visuel unique, dans lequel se mêlent une approche chorégraphique concrète et une manipulation du rythme. Ce sont des petits détails du quotidien, des mouvements, des expressions, des sensations et des motivations individuelles qui sont sublimés et magnifiés dans ses œuvres ambivalentes, plurielles. Il ne donne nullement les clefs pour déceler les signes et gestes chorégraphiques, ou pour déchiffrer les lectures anecdotiques de ses travaux. Il présente des individus qui passent du groupe à la solitude en un mouvement de caméra, des scènes dans lesquelles la tension émotionnelle augmente graduellement, sans jamais culminer, dans une dynamique complexe, au rythme irrégulier et lancinant. Masha Godovannaya est née à Moscou en 1976. Elle y étudie la musique et le domaine de l’édition, avant de partir aux Etats-Unis pour y intégrer l’Anthology Film Archives, la mecque du cinéma expérimental. Pendant plusieurs années, elle se consacre à la programmation de cycles cinématographiques dans différentes institutions culturelles et festival et réalise parallèlement ses propres films. Ces derniers sont instinctifs et font l’objet d’un travail conséquent après tournage créant une relation audiovisuelle précise et originale. Son cinéma se situe dans la tradition inspirée et sans cesse renouvelée du cinéma underground New Yorkais où elle fit ses armes auprès de Jonas Mekas. Elle poursuit dorénavant ses activités à Saint-Pétersbourg et enseigne également le cinéma au Smolniy College of Liberal Arts and Science. Yevgeny Yufit est né en 1961 à Leningrad (Saint-Pétersbourg). Dans les années 1980 il commence à travailler comme peintre et photographe d’art. En 1985, il fonde le premier studio de cinéma indépendant en Russie, «Mzhalala film», qui rassemble des artistes, écrivains, cinéastes et autres sympathisants de l’expérimentation esthétique radicale. Au milieu des années 80, Yufit devient le leader du « nécro-réalisme », un mouvement né à Leningrad qui constitue une sorte de modification locale de la culture punk. Les personnages des premiers films de Yufit, filmés avec une caméra amateur, en accord avec l’esthétique des ordures de la culture punk, attestent de l’idiotie burlesque, l’agressivité et l’hyperactivité automatique insensée des zombies. Les motifs principaux de ces films sont le suicide et la violence, brutal et burlesque. Son film Père, Santa Claus est mort en 1992 a obtenu le Grand Prix au Festival de Rimini en Italie. Ses peintures et photographies sont exposées dans les galeries et musées du monde entier. Une rencontre avec Gabriel Soucheyre, directeur de Vidéoformes, est proposée à l’issue de la projection. www.videoformes.com 7 Cinéma & Arts plastiques L’homme à la caméra de Dziga Vertov Organisé par: Chamalot - Résidence d’artistes le 7 mai à 20h30 Chamalot - Résidence d’artistes Chamalot 19300 Moustier-Ventadour 05 55 93 05 90 L’homme à la caméra est un film réalisé par Dziga Vertov, cinéaste soviétique d’avant-garde qui s’oppose à un cinéma dramatique et littéraire (une histoire, des acteurs, des décors) et privilégie le montagemouvement du réel. Ce film muet, accompagné d’une musique écrite sur les conseils du réalisateur, témoigne du communisme naissant. Il est célèbre pour son approche très éclatée, pour la musicalité de son montage et les nombreuses techniques cinématographiques utilisées (surimpression, accéléré, ralenti, etc…). Il l’est aussi pour sa mise en abîme (le film dans le film) : on suit le caméraman tournant le film, on montre le montage d’une séquence… L’esthétique est fortement marquée par les mouvements d’avant-garde de l’époque, principalement par le constructivisme. C’est tout à la fois un film documentaire et un film expérimental. C’est un manifeste de la recherche esthétique du cinéma d’avant-garde soviétique, encore indemne des contraintes artistiques que subiront ensuite les artistes soviétiques. Dziga Vertov de son vrai nom Denis Arkadiévitch Kaufman est né en 1896 à Bialystok et décédé en 1954 à Moscou. Fils de libraires russes, il écrit ses premiers poèmes au lycée, suit des cours de musique au conservatoire et se revendique très tôt du futurisme. Ce dernier lui inspire la prise du pseudonyme de Dziga Vertov (qui signifie en ukrainien « Toupie qui tourne »). En 1918, il rejoint la Révolution. Il devient rédacteur et monteur du premier journal filmé d’actualité soviétique. Fin 1919 il est correspondant de guerre et réalise des documentaires sur divers sujets (procès, guerre civile, voyages). En 1924, il réalise le premier film d’animation soviétique La Carte politique de l’Europe en dessins animés, suivi d’un autre Les Jouets soviétiques. En 1927 et 1928, il écrit le scénario de L’Homme à la Caméra qui sort en 1929. Le film reprend le principe, en l’intégrant à un propos plus large (le cinéœil contre le ciné-drame), de filmer une grande ville du matin au soir. En 2000 «The Cinematic Orchestra» compose une bande son pour ce film. En 1930 sort Enthousiasme (ou la symphonie du Donbass), documentaire sonore et l’un des tout premier long métrage soviétique à utiliser le son. L’étau stalinien se resserre, tout est sous contrôle, les artistes de l’avantgarde sont de plus en plus mal perçus. La norme artistique devient le réalisme socialiste. Selon Vertov, le cinéma drame est l’opium du peuple. Il est donc contre le scénario, les décors, la mise en scène, les acteurs, les studios et le documentaire de paysage. Vertov utilise tout de même une préparation en vue de la réalisation de son film. Il considère cependant que la caméra est un perfectionnement de l’oeil humain, qui lui, est imparfait. Il faut donc utiliser la caméra pour la lutte des classes. A l’issue de la projection du film, un débat est organisé avec Frédéric Carpentier, réalisateur en résidence à Chamalot au mois de mai. www.chamalot-residart.fr 8 Histoire & sociétés Découverte de l’orthodoxie russe Organisées par: Office de Tourisme Bugeat du 20 mars au 30 mai du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h Atelier le 10 avril à 14h Visite du monastère le 25 avril Office de tourisme 35, place du champ de foire 19170 Bugeat 05 55 95 18 68 Atelier Eclectiq’art 5 rue de la Vézère 19170 Bugeat L’exposition L’orthodoxie russe, réunit des icônes prêtées par les sœurs du Monastère Orthodoxe Znaménié de Marcenat dans le Cantal. Le monastère Znaménié ou monastère du Signe a été fondé en 1988 et consacré en 1996. Il dépend du patriarcat de Moscou. Ce lieu est un exemple éloquent d’architecture religieuse typique de la Russie. Construit dans le village de La Traverse près de Marcenat, l’église s’inspire des sanctuaires russes du mont Athos, en Grèce, centre universel du monachisme orthodoxe. Elle a été construite par surélévation d’une ancienne grange, grâce au travail des moniales et de leurs amis bénévoles. Le site a été choisi pour son caractère, particulièrement propice à la prière et à la méditation. Les quatre voûtes de la nef et la coupole qui la coiffe en son centre portent, à l’extérieur, un revêtement de cuivre éclatant, symbole du rayonnement de la gloire divine. A l’intérieur, au-dessus des murs couverts d’icônes, les moniales ont peint des fresques. Les moniales qui consacrent une grande partie de leur temps à la religion, à la réflexion, à la prière, aux offices chantés en en slavon (langue liturgique des Slaves) ont également de nombreuses autres activités : peinture d’icônes, entretien des ruches, récolte du miel... A l’Atelier Eclectiq’art animé par Nathalie Lambert à Bugeat, vous découvrirez le travail des sœurs de ce monastère, la symbolique qui préside à la réalisation des icônes, leur technique de fabrication. Dans le cadre de ce Printemps Russe, le club des aînés du Pays Vert en partenariat avec l’Office du tourisme de Bugeat propose une journée découverte de la ville de Marcenat dans le Cantal ainsi qu’une visite du monastère. Réservations auprès de la mairie au 05 55 95 25 12. Organisés en partenariat avec le Monastère de Marcenat. 9 Histoire & sociétés La mutinerie des soldats russes au camp de la Courtine en 1917 Organisés par: Service des archives municipales & Médiathèque Intercommunale de Haute Corrèze Ussel Réunissant documents iconographiques et archives écrites, l’exposition se propose de faire un point sur l’histoire des soldats russes en France, et en particulier sur leur mutinerie au camp de la Courtine (Creuse) au cours de l’été 1917, un soulèvement qui reste encore mal connu. du 22 mars au 17 avril Lundi, mardi, jeudi, vendredi 14h-18h Mercredi 9h - 12h / 14h -18h Samedi 9h - 12h / 14h 17h A cette occasion, Rémi Adam, spécialiste de la question de la présence militaire russe en France au cours de la Première Guerre Mondiale, donne une conférence intitulée D’une révolution à l’autre, la révolte des soldats russes en France en 1917. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont 1917, la révolte des soldats russes en France aux éditions «Les bons caractères». Conférence le 4 avril à 18h Médiathèque Intercommunale de HauteCorrèze 24 avenue Carnot 19200 Ussel 05 55 72 31 47 C’est en 1901 que le camp de la Courtine est crée. Pendant la guerre 1914-1918, il sert de base arrière aux armées comme centre d’instruction et de préparation au front. Les premiers mois de la guerre déciment les armées françaises qui connaissent une pénurie d’hommes. À la demande de Joffre, Paul Doumer, sénateur et futur Président de la République, se rend en Russie en décembre 1915, pour demander à l’allié Nicolas II l’envoi d’un corps expéditionnaire afin de renforcer les armées françaises en difficulté. Deux brigades sont envoyées en France en avril 1916 et rejoignent les troupes françaises sur les différents fronts. Mais les soldats Russes sont vite las de cette guerre, d’autant qu’aucune relève n’est prévue pour la troupe. Les comités de soldats réclament leur retour en Russie et les troubles éclatent. Voyant la situation se dégrader, le commandement militaire français s’inquiète de la possible contagion des idées révolutionnaires sur les soldats des armées françaises, dont bon nombre sont en rébellion larvée. Il décide immédiatement de les isoler. Les Russes sont alors déplacés loin du front dans le camp de La Courtine dans la Creuse, en juin 1917. Rapidement le refus d’obéir aux officiers est définitif, ceux-ci n’ont plus de contact avec leurs hommes et logent en dehors du camp. Les officiers français attachés à la division russe sont également repoussés. Un mois plus tard, le camp de La Courtine devient alors un camp autogéré par les hommes de troupe et des sous-officiers russes, près de 10 000 soldats qui exigent du gouvernement provisoire de rentrer en Russie. L’Etat-major français décide après plusieurs négociations infructueuses d’utiliser la force pour réduire la rébellion. La mutinerie durera jusqu’au 19 septembre 1917 Le bilan officiel est de plus d’une centaine de morts. Pendant longtemps les autorités françaises ont tenu secrète cette rébellion. 10 Botanique L’herbier de Fray-Fournier : pérégrination d’un botaniste limousin en terre russe Organisée par: Service Commun de la documentation de l’université de Limoges & la Station Universitaire du Limousin Limoges et Meymac du 3 au 30 mai lundi, mardi, mercredi et jeudi de 10h15 à 12h15 et de 13h à 18h (17h le mercredi) L’exposition présente des planches de l’herbier de Jean-Baptiste FrayFournier (1764-1835). Ce chirurgien major, originaire du Limousin, commissaire des guerres lors des campagnes napoléoniennes, était également botaniste amateur. Sa collection comporte certaines plantes qu’il récolta lui-même entre 1800 et 1814 aux confins de la Russie et des états Baltes qu’il traversait. Chacune des planches de l’herbier sera rapportée à son contexte (lieux de collecte, paysages associés). Lycée forestier Route de l’école forestière 19250 Meymac 05 55 46 09 09 Pyrola rotundifolia communément appelé Pyrolle à feuilles rondes Rheum undulatum communément appelé Racine de rhubarbe. www.unilim.fr/scd/ Vaccinium vitis-idaea communément appelé Airelle rouge. Arctostaphylos uva-ursi communément appelé Raisins d’ours ou Busserolle 11 Histoire, sociétés & patrimoine Organisée par: Fondation Marius Vazeilles Meymac du 9 au 23 mai tous les jours sauf le lundi et le jeudi, de 14h30 à 18h Rencontre avec l’artiste le 9 mai à 15h Hôtel Dieu Salle Antoine Dupuis Place des Halles. 19250 Meymac 05 55 95 19 15 (Fondation Marius Vazeilles) Le sacré en Russie L’exposition propose un tour d’horizon de l’art sacré en Russie à travers un ensemble d’icônes de l’artiste - iconographe Chantal LegayGilbert, une présentation des matériaux et techniques utilisés pour leurs réalisations et un diaporama sur les monastères russes, le tout baigné dans une ambiance musicale de chœurs russes. Une rencontre avec l’artiste - iconographe Chantal Legay-Gilbert aura lieu le 9 mai, pour un échange autour de son expérience, de sa vie en Russie et de ses découvertes sur cet art ancestral en plein renouveau en Russie. Professeur de philosophie et peintre d’icônes, formée à l’atelier des 7 Dormants de R.Mons, Chantal Legay-Gilbert nourrit sa passion des icônes, de fréquents voyages dans des monastères. Depuis 2004, elle vit en grande partie en Russie dans une petite ville au coeur de «l’anneau d’or», source d’une approche inestimable : celle des trésors accumulés dans les nombreux monastères, et celle des ateliers russes d’iconographie, en pleine renaissance aujourd’hui. SAINT VZEVOLOD-GABRIEL Prince de PSKOV Décédé en 1138, ce prince vénéré de son peuple a effectué des campagnes victorieuses dans les terres proches de la Mer baltique. Sous son règne commença la construction de la cathédrale de la Sainte Trinité. Le Saint apparaît sur l’icône avec le modèle de la cathédrale dans les mains. L’icône de la Sainte Trinité figure sur les murs. VIERGE DU METROPOLITE PIERRE Marie, en buste, incline la tête à gauche vers Jésus et pose sa main droite près de son cou. Ce type iconographique aurait été peint pour la première fois au XIVe siècle par le Métropolite Pierre de Moscou, alors Higoumène du monastère de Ratsky. www. mariusvazeilles.fr 12 Littérature & Rencontre Rencontre avec Nikita Struve Organisée par: Luc de Goustine (Carrefour Ventadour) samedi 20 mars à 18h Centre d’art contemporain Place du bûcher 19250 Meymac 05 55 95 23 30 Nikita Struve, professeur, philosophe, Président du Groupe de recherches sur l’Émigration russe, directeur d’YMCA Press, infatigable «propagandiste» de la culture et de la pensée russe en France, est l’un des mieux placés pour témoigner de la vie intellectuelle russe. Forte de ses 70 ans d’activité intellectuelle dans l’émigration, la maison d’édition qu’il dirige, « Les Éditeurs réunis », a publié dès 1925 des oeuvres de grands noms de la philosophie et de la littérature d’avant-guerre en URSS : Boulgakov, Berdiaev... philosophes, théoriciens, historiens et écrivains, en attendant de relayer vers l’Occident des écrivains dissidents comme Nadejda Mandelshtam, Lidia Tchukovskaya, Voinovich, enfin Alexandre Soljenitsyne avec le fameux Archipel du Goulag. Il poursuit aujourd’hui sa mission en France comme en Russie en diffusant des livres de grands penseurs de l’émigration, en accompagnant des voyages en Russie de conférences et de colloques... En dialoguant avec Luc de Goustine, qui fut lui-même éditeur de Soljenitsyne au Seuil en 1971, Nikita Struve évoquera ce passé toujours actuel et particulièrement le rôle de la littérature clandestine ou nonofficielle russe dans l’effondrement du régime soviétique. La rencontre sera suivie d’un récital de poésie russe, en français et en russe, s’appuyant sur l’Anthologie de la Poésie russe rassemblée et traduite par Nikita Struve, avec le concours de Dimitri Chevallier. Issu d’une famille chassée d’URSS par la guerre en 1945, Dimitri Chevallier, qui travaille dans un grand musée national, a continué à pratiquer sa langue grand-maternelle et fait plusieurs séjours en Russie. Il en apprécie particulièrement la poésie. Proposés lors de la soirée d’ouverture du festival 13 Littérature & Rencontre Organisée par: Médiathèque Intercommunale de Haute-Corrèze samedi 27 mars à 15h Médiathèque Intercommunale de Haute-Corrèze 24 avenue Carnot 19200 Ussel 05 55 72 31 47 Rencontre avec Yves Gauthier, traducteur des ouvrages de Vassili Peskov Yves Gauthier est spécialiste de la Russie et traducteur des ouvrages de Vassili Peskov Ermites dans la taïga et Des nouvelles d’Agafia aux éditions Actes Sud, respectivement en 1999 et 2009. Vassili Peskov est journaliste à la Komssomolskaia Pravda de Moscou lorsqu’un groupe de géologues lui rapporte l’histoire d’une famille vivant en autarcie complète, dans une région perdue de Sibérie. Il décide de se rendre sur place, d’observer et comprendre comment cette famille a pu survivre en pleine taïga, dans le dénuement le plus total, à des hivers où il fait régulièrement moins quarante. Il va se lier d’amitié avec eux, y retourner régulièrement l’été. Le récit de ses rencontres et de ses observations sera publié dans le journal, puis réécrit plus tard dans un livre publié en France en 1992. Cette histoire commence en 1979 avec le survol en avion, par des géologues en mission d’exploration, d’une région perdue de la Sibérie à des centaines de kilomètres de toute vie humaine, très exactement au sud, dans le Khakaze, là où les monts de l’Altaï rejoignent ceux du Saïan. À cet endroit naît un affluent du grand fleuve Iénisséï, l’Abakhan. C’est là, sur sa rive droite, que les géologues aperçoivent ce qui ne peut être qu’une succession de quelques terres cultivées au beau milieu d’une zone totalement sauvage et inaccessible. De retour à leur base ils signalent ce fait, mais c’est seulement deux ans plus tard qu’une expédition parvient sur les lieux et entre en contact avec ceux qui habitent là. Stupéfaits, ils constatent que c’est une famille de « vieux-croyants », les Lykov, qui survit à cet endroit depuis 1938 en autarcie complète, sans aucun contact avec le monde extérieur. “Dans ma longue vie de grand reporter, j’ai pu côtoyer de près des célébrités hors pair qui m’ont beaucoup impressionné. Je pense entre autres au maréchal Joukov, au cosmonaute Youri Gagarine, au savant voyageur Thor Heyerdahl… Mais la personnalité la plus intéressante que j’aie connue, la plus fascinante, la plus attachante aussi, reste à mes yeux celle d’Agafi Lykov.” Vassili Peskov Yves Gauthier est né à Poitiers en 1960. Ce spécialiste de la Russie a traduit en français une cinquantaine d’ouvrages de langue russe, dont ceux de Vassili Peskov. Il est auteur d’une biographie de Youri Gagarine, Gagarine ou le rêve russe de l’espace et d’un récit sur l’exceptionnel tour de la Russie effectué par Gleb Travine en vélo, Le Centaure de l’Arctique. Il est en outre co-auteur avec Antoine Garcia - entre autres ouvrages - de L’Exploration de la Sibérie et de L’Air et le feu. 14 Littérature & Rencontre De Moscou à Vladivostok par le transsibérien, avec Géraldine Dunbar Organisée par: Association Mill’vents Meymac samedi 15 mai à 14h30 Librairie Vivre d’art Place de l’Eglise 19250 Meymac 05 55 95 18 89 Géraldine Dunbar, auteur franco - sud africaine, a passé sa jeunesse en Grande-Bretagne. Fascinée par la Russie, elle y effectue son premier voyage en 1992 puis deux ans plus tard fait le tour de la Crimée en auto-stop. Elle multiplie ensuite ses séjours en Russie joignant cette découverte avec son activité professionnelle. C’est par le Transsibérien que Géraldine Dunbar a choisi de découvrir la Russie. À bord du « train des trains », dans les gares et les villes où elle fait étape, la jeune voyageuse croise des gens d’horizons divers: cheminots, artistes, vendeurs ambulants, étudiants, militaires, chasseurs et pêcheurs, vétérans, anciens déportés ou nouveaux riches. Ces rencontres lui permettent de mieux comprendre la société russe, où coexistent deux générations: l’une nostalgique de l’époque soviétique et l’autre plus tournée vers l’Occident. Après 10 000 kilomètres à travers la steppe et la taïga, de l’Oural à l’Amour en passant par les rives du lac Baïkal, l’auteur atteint l’océan Pacifique. Quatre mois d’enchantement, à goûter les zakouskis et le charme des conversations, à contempler l’infini des paysages, à visiter les villes de Sibérie et à vivre au rythme des chefs de wagon pour, enfin, faire siens les mots de Tolstoï : « Est seul vivant celui qui aime. ». Elle relate sa traversée et ses rencontres dans un ouvrage, plus proche du carnet de voyage que du récit Seule sur le Transsibérien, publié en 2006 aux éditions Transboréal et dont une nouvelle édition paraîtra au moment de cette rencontre. Train de 11 h 35 pour Irkoutsk, 5 185 km : « Seule une nouvelle fois, je médite en observant les trains de marchandises chargés de troncs de pins, en partance pour la Chine. Nous traversons de beaux marécages, vert chartreuse. Dans l’air ensoleillé flotte un duvet de peuplier abondant. Il est maintenant 6 heures 30. Nous arrivons tout doucement en gare. Halte. Mon cœur, lui, est au galop. Mes yeux mi-clos sont maintenant grands ouverts. Irkoutsk… le rêve d’une vie. Irkoutsk ! » (p. 117, Transboréal, 2006) La librairie Vivre d’Art propose pendant la durée du festival un panorama complet de la littérature russe classique et contemporaine. Les ouvrages des auteurs les plus connus côtoieront ceux d’écrivains contemporains à découvrir au cours de cette année russe. 15 Théâtre & Conte L’oiselle de feu et le loup gris Organisé par: Bibliothèque Meymac le 25 mai à 20h30 A partir de 7 ans Salle des Fêtes Avenue du Gaud 19250 Meymac 05 55 46 19 97 Ce conte raconte comment les trois fils d’un tsar partirent à la recherche de l’oiseau qui venait voler les pommes d’or du jardin de leur père. Seul le dernier, Ivan Tsarévitch, grâce à son fidèle loup gris, parviendra à mener à bien cette quête. Il est interprété par Magali Mineur. Un tsar avait trois fils magnifiques… surtout le dernier. Il était beau, fort, grand, intelligent, comme un vrai prince charmant. Ce tsar avait aussi un jardin, mais pas n’importe quel jardin ! Dans celui-ci, il y avait des arbres aux pommes d’or jalousement gardées. Un jour, une pomme disparaît ! Le tsar tombe en chagrin et charge ses fils de mener l’enquête : celui qui retrouvera le voleur de pommes aura le royaume en récompense… Magali Mineur est née dans le « Pays noir », à Charleroi. Mêlant les techniques du comédien à celles du conteur traditionnel, elle explore les limites de la parole et de l’art du conteur dans tous ses possibles. « La nuit d’après, Ivan-tsarévitch prit la garde. De peur de s’endormir, il marchait sans arrêt; si le sommeil venait, si la fatigue le prenait, il se débarbouillait avec la rosée, reprenait sa veillée. Sur les minuit, il aperçut une grande lueur qui s’approchait du jardin et, bientôt, on y vit clair comme en plein jour : l’oiseau de Feu, perché sur le pommier, picorait les pommes d’or. Ivan-tsarévitch se glissa en catimini, saisit l’oiseau par la queue. Mais l’oiseau de Feu se débattit si bien qu’il s’échappa, ne laissant qu’une plume dans la main du tsarévitch.» Extrait du conte Organisé dans le cadre du Festival Coquelicontes. 16 Cinéma Sur la toile Litvinenko: empoisonnement d’un ex agent du KGB de Andreï Nekrassov - 2008 Organisés par: Cinémas de Haute Corrèze et l’Entente de programmation Véo du 17 mars au 6 mai Cinéma Esplanade Esplanade C. Spinasse 19300 Egletons 05 55 93 14 39 Cinéma Le Soubise Boulevard du Pré Soubise 19250 Meymac 05 55 95 13 47 Cinéma Le Paradisio Place Résistance 19160 Neuvic 05 55 95 08 24 Cinéma Le Carnot 66 bis avenue Carnot 19200 Ussel 05 55 72 11 28 A Londres, le 23 novembre 2006, Alexandre Litvinenko est empoisonné au Polonium 210. Dès 1998, il est connu en Russie pour ses interventions télévisées où il accuse les services secrets de commanditer des assassinats. Associants documents d’archives, émissions de télé, images d’amateurs ou extraits de propagande, ce documentaire est un véritable brûlot contre le système mis en place par Vladimir Poutine. Andreï Nekrassov est né en 1958 à Leningrad. Andreï Nekrassov est un sympathisant déclaré du mouvement d’opposition «L’autre Russie» de l’ex-champion d’échecs Garry Kasparov. Il a d’abord l’idée de faire une fiction sur le personnage d’Alexandre Litvinenko, puis c’est devenu une pièce de théâtre en 2002. Le choix du documentaire s’est imposé, lorsqu’il a compris que son ami de longue date avait été intentionnellement empoisonné. La journaliste Anna Politkovskaïa, elle aussi assassinée pour son engagement contre le régime de Poutine, apparaît dans le film. Présenté au Festival de Cannes en 2007, le documentaire-choc de Andreï Nekrassov rend un réel hommage à l’ex-agent russe Alexandre Litvinenko. La nounou (Choo Choo) de Garri Bardine - 1999 Une nuit de nouvel an, un petit garçon dont personne ne s’occupe invente avec des bouts de chiffons et d’autres babioles une nounou idéale. Et comme dans les contes de fées, la poupée prend vie et prépare une fête à la hauteur de l’émerveillement de l’enfant. Un film d’animation débordant de tendresse, d’inventivité et de malice. Un véritable bonheur pour les enfants à partir de 3 ans. Garri Bardine est né en 1941 à Orenbourg. Après des études de théâtre, il entre, en 1975, au studio Soyouzmoultfilm. En quinze ans, il y réalise autant de films d’animation, sur lesquels il est à la fois metteur en scène et scénariste. Explorant d’abord l’univers du dessin animé, Bardine trouvera sa vraie notoriété cinématographique en se consacrant à d’autres techniques d’animation: pâte à modeler (La Boxe, 1985 ; Le Loup gris et le Petit Chaperon rouge, 1990), fil de fer (Fioritures, 1987), et même allumettes (Le Conflit, 1983) voire ficelle (Le Mariage, 1987)... En 1991, il fonde le «Studio Stayer» avec ses plus proches et fidèles collaborateurs. Peu diffusé dans son propre pays, il bénéficie en revanche d’une popularité internationale croissante grâce à Le Chat botté (1995), La Nounou (1997) et sa suite La Nounou et les pirates (2001), ainsi qu’Adagio (2000). Les petites vieilles (Staroukhi) de Guennadi Sidorov - 2004 L’arrivée d’une famille musulmane de réfugiés ouzbeks bouleverse la pittoresque routine d’un petit groupe de vieilles femmes qui vit en autarcie dans un hameau de campagne. Avec des scènes esthétiquement très belles, ce film est comme une généreuse tranche de vie qui donne envie de découvrir la Russie. Biographie de Guennadi Sidorov, page 19. 17 Litvinenko 17 - 23 mars Le Paradisio Neuvic 24 - 30 mars Esplanade Egletons La nounou 7 - 13 avril Le Paradisio Neuvic Les petites vieilles 15 avril Le Soubise Meymac 21 - 27 avril Esplanade Egletons Le 4 mai Le Carnot Ussel (en partenariat avec Ussel Culture) Tsar 21 - 27 avril Le Paradisio Neuvic 28 avril - 4 mai Esplanade Egletons Le 6 mai, 20h30 Le Soubise Meymac Le Cuirassé Potemkine 28 avril - 4 mai Le Paradisio Neuvic Tsar (Tzar) de Pavel Lounguine - 2009 Au XVIème siècle, l’histoire d’Ivan le terrible, Tsar de Russie. Du grand cinéma russe, beau, puissant et cruel dans des paysages saisissant de pureté. Une œuvre majeure pour tous les amateurs de drames historiques sans fard et sans concession. Pavel Lounguine est né en 1949 à Moscou. Il intègre l’école de cinéma en 1973. En 1990, le festival de Cannes présente son film Taxi Blues, sur l’amitié entre un chauffeur de taxi et un saxophoniste en déboires. Très bien accueilli par la critique, il reçoit le Prix de la mise en scène. La même année, il s’établit en France et tourne, avec des producteurs français, des films sur la Russie. Pavel Lounguine s’intéresse aux changements radicaux de son pays à la suite de la chute du communisme. Le Cuirassé Potemkine (Kniaz Potiomkin) de Sergei Mikhailovich Eisenstein et Grigori Aleksandrov -1925 Extraordinaire reconstitution des événements de la révolution russe de 1905, ce film-phare est considéré comme l’un des plus grands chef-d’œuvre du cinéma mondial. Sergei Mikhailovich Eisenstein est né en 1898 à Riga et décédé en 1948 à Moscou. Après des études d’ingénieur, il rejoint les Beaux-Arts de Pétrograd. Après la révolution de 1917, il vend ses premières caricatures politiques. A partir de 1918, il met en scène et joue dans plusieurs productions, dont il conçoit également décors et costumes. En 1920, il intègre le «Théâtre Proletcult» en tant que concepteur scénique. Son premier court-métrage Glumov’s Diary en 1923, reporte un vif succès. Eisenstein estime que son devoir en tant qu’artiste est de contribuer au développement de son pays et que le cinéma est l’outil le plus efficace de la propagande communiste. Son deuxième grand succès en 1925, le Cuirassé Potemkine raconte un des épisodes les plus tragiques de la révolution de 1905. En 1930 il part pour les Etats-Unis et revient quatre ans plus tard pour prendre la direction de l’école de cinéma à Moscou. En 1943, grâce au film Ivan le terrible, il reçoit le prix Staline. Il crée deux suites avec un Ivan en tyran sanguinaire, indubitable référence à Staline, qui seront interdites. Il meurt après une crise cardiaque en 1948. Il laisse une oeuvre considérable de films inachevés et d’écrits théoriques traduits en plusieurs langues. Grigori Aleksandrov est né en 1903 à Ekaterinbourg et décédé en 1983 à Moscou. Il commence à travailler à l’âge de dix ans. En 1912, il devient technicien à l’opéra d’Ekaterinbourg. Plus tard, il suit de violon au conservatoire de musique de la ville dont il sort diplômé en 1917. C’est en 1921, alors qu’il travaille au théâtre Proletcult de Moscou, qu’il rencontre Serge Eisenstein qui a 23 ans. Des années de collaboration vont commencer : d’abord au théâtre et ensuite pour le cinéma muet. Alexandrov interprète le rôle de Guiliarovski dans Le cuirassé Potemkine. Il traversa l’Atlantique avec lui pour rejoindre Hollywood au début des années 1930. Revenu en URSS en 1932, Alexandrov sous ordre de Staline dirigea le film L’Internationale en 1933, et créa ensuite le premier film musical soviétique Les Joyeux Garçons en 1934, Plusieurs de ses intimes furent emprisonnés par Staline, mais celuici avait de l’admiration pour Alexandrov. Il fut nommé Artiste du peuple de l’URSS en 1948 et reçut deux fois le Prix Lénine, en 1941 et en 1950. 18 Musique & Cinéma Organisé par: Ecole Intercommunale de musique de Haute Corrèze & Service culturel de la ville d’Ussel le 4 mai à 20h Cinéma Le Carnot 66 bis avenue Carnot 19200 Ussel 05 55 72 11 28 Concert suivi du film Les petites vieilles de Guennadi Sidorov En préambule de la projection, élèves et professeurs de l’Ecole Intercommunale de Musique de Haute-Corrèze joueront des airs traditionnels russes. L’accordéon sera bien sûr présent, mais aussi la clarinette, le violon, le chant… Un beau programme en perspective, avec cette âme slave qui sait toujours nous séduire! Avec son équipe dynamique de 22 enseignants, l’Eimhc donne la possibilité aux enfants, jeunes et adultes sur Ussel, Bort-les-Orgues, Bugeat, Meymac, Neuvic et Sornac, de découvrir, approfondir ou perfectionner leurs connaissances en musique et en danse. De l’éveil musical à l’intégration d’un ensemble, en passant par la préparation à l’option danse et musique du baccalauréat, l’eimhc propose une gamme très étendue de disciplines : danse classique et jazz, piano, accordéon chromatique, violon, clarinette, saxophone, vielle à roue, baglama etc….. Les petites vieilles (Staroukhi) de Guennadi Sidorov - 2004 Loin des turbulences et des incertitudes des villes russes au début du siècle, une poignée de vieilles femmes vit en autarcie dans un hameau de campagne avec pour unique compagnon un simple d’esprit, inoffensif mais fureteur, en quête d’une improbable reconnaissance. Seul lien avec la civilisation des militaires viennent de temps à autre apporter quelque animation et surtout chercher la vodka clandestine dont les «petites vieilles» ont le secret. Un jour des « étrangers » musulmans, réfugiés ouzbecks aux yeux bridés qui ne parlent pas russe viennent s’installer dans le village. Leur arrivée bouleverse les habitudes. Une cohabitation aussi émouvante qu’inattendue s’organise. Ce film a reçu dès sa sortie de nombreux prix. Guennadi Sidorov est né en 1962 à Frounze (actuellement Bichkek). Après des études à VGIK (Institut National de la Cinématographie) à Moscou, il obtient, en 1986, son diplôme d’acteur puis de réalisateur en 1990. Depuis cette date, il est directeur général des studios Sidorov & fils et préside depuis 1995 la direction de la Fondation générale du soutien de l’art cinématographique. Il réalise avec Les petites vieilles son premier long métrage. Sidorov signe une comédie truculente qui manie humour et dialogues osés sur des problèmes graves comme l’intégration et le racisme. Il n’hésite pas à briser le tabou de la vieillesse en démontrant qu’on peut rire, boire et draguer après 70 ans... 19 Musique Chants franco-russes: concert de clôture Organisé par: Chorale du Pays vert et chorale de Droujba Bugeat et Limoges le 30 mai à 15h30 Eglise abbatiale SaintAndré Saint-Léger Place de l’église 19250 Meymac En clôture du festival, deux ensembles, celui du Pays Vert à Bugeat et de Droujba à Limoges (une cinquantaine de choristes au total), se réunissent pour vous faire découvrir la richesse du chant choral russe. En première partie la chorale du Pays Vert interprétera divers chants de son répertoire dont certains en russe. Les deux ensembles se réuniront autour de Soir de Moscou. En seconde partie la chorale de Droujba interprètera uniquement en russe, entre autre Souliko, Poliouchko polié, Baiouchki baiou, Ouralskaia riabinouchka, Niedielka. Une belle invitation au voyage, à découvrir sans modération. La princesse Miarka est un chant qui fait partie d’un ensemble de ballades russes qui relate les exploits de Stenka Razin, chef rebelle cosaque du XVIIe siècle. Il est extrait d’une narration plus longue qui raconte comment Razin a jeté sa maîtresse par-dessus bord pour prouver à ses partisans qu’il ne les avait pas oubliés. Paroles Un beau jour un chef cosaque, le superbe et beau Stenka, captura dans une attaque La princesse Miarka } Bis Pour sceller une alliance, avec la fière Volga, Stenka jette au fleuve immense La princesse Miarka } Bis Dans les eaux elle succombe, mais bientôt le grand Stenka , voit surgir blanche colombe La princesse Miarka } Bis Paroles de Soir de Moscou 1.L’on entend plus un bruit dans le jardin, Tout s’est tu, alentour, jusqu’au matin. Si vous saviez combien me sont chères Les soirées moscovites, si chères ! 2.La rivière bouge et ne bouge guère, La lune, éblouissante, d’argent la peint. La chanson s’entend et ne s’entend guère Dans ces soirs, ces beaux soirs sereins. 3.Pourquoi regardes-tu de côté, La tête tendrement inclinée, ma chère ? Difficile d’exprimer, difficile de dire Tout ce qui en mon cœur soupire. 4.Mais, peu à peu se distingue l’aurore ; Et, s’il te plaît, sois gentille, alors, Toi, non plus, n’oublie pas ces soirs d’été Des faubourgs de Moscou, ce qui a été. Baiouchki baiou est une berceuse très connue équivalente de Dodo l’enfant do. Paroles Dors, mon bébé magnifique Bayouchki, Bayou Sur ton lit, la lune incline Son visage doux Sur ton lit, la lune incline Son visage doux La nuit te dira les contes Des gens de chez nous Ferme tes yeux que j’adore Bayouchki, Bayou Ferme tes yeux que j’adore Bayouchki, Bayou. 20 Gastronomie La Russie s’invite à table Organisé par: Chez Françoise Meymac La Brasserie Treignac L’Auberge de l’empereur Ussel Trois restaurants participent au festival et proposent à la carte ou au menu, quelques spécialités culinaires vous invitant au voyage…. C’est probablement la froideur du climat qui fait des Russes d’impitoyables mangeurs… Pour se réchauffer le corps et l’esprit ou pour partager un moment convivial entre amis, famille ou collègues, tout est prétexte pour se mettre à table. Difficile de parler de gastronomie, parce que le mot n’existe pas en russe. En fait, à l’ère soviétique, le mot « gastronome » désignait avant tout des magasins d’alimentation. Cependant les tables sont souvent très copieuses et les couleurs vives. Petit lexique Apéritif Les zakouskis sont souvent faits avec du saumon, de l’esturgeon, du hareng ou des anguilles fumés… certains même au caviar! Potage Piervoye (le premier). Dans les plus connus, on retrouve le potage de betterave (borchetch), le potage au chou (chtchi) ou encore celui au rognon de bœuf (razsolnik). Plat de résistance Vtaroye (le deuxième). Aux légumes du potager cuisinés (dont les célèbres feuilles de chou farcies : goloubzy, ou les champignons) sont assortis des viandes. On retrouve le bœuf, souvent cuisiné à la manière Stroganov (lamelles de viande servies avec des oignons et de la crème), mais il ne faut pas omettre de citer les brochettes (shashlick), les fameuses côtelettes et boulettes de viandes, ou encore les varienniki, sorte de raviolis à la viande. Boissons Bien sûr, le repas s’accompagne de boissons, alcoolisées le plus souvent. Même si la vodka, la célèbre boisson du pays est encore très consommée, la bière a de plus en plus de succès. L’été, on préférera une kvas (boisson pétillante fermentée avec du pain dans l’eau, légèrement alcoolisée) pour se rafraîchir. Dessert Dessert traditionnel : la vatrouchka, ou les blintchiki. Un vrai Russe prendra toujours à la fin du repas un bon thé (tchaï), véritable reflet de l’hospitalité des habitants. Moment de détente par excellence, le Russe invitera amis, voisins ou même étrangers pour le partager. Souvent noir, aromatisé aux agrumes, le thé russe est une véritable institution et répond à des critères très précis. C’est dans le samovar (grande bouilloire) que l’on fait chauffer l’eau. Les feuilles de thé sont quant à elles versées dans une tchaïnik (théière). Pendant qu’elles infusent, on rajoute l’eau chaude du samovar, puis l’on sert. Il est également courant qu’en buvant une gorgée, on maintienne un morceau de sucre entre les dents, ou que l’on prenne une cuillerée de confiture. Ce petit rituel aromatise ainsi le thé avec douceur… Pour accompagner le tout des bonbons : klioukvas de canneberges, baies qui viennent du nord. Priatnovo appetita 21 Chez Françoise 24 rue Fontaine du rat 19250 Meymac 05 55 95 10 63 Du 20 mars au 30 avril Sur réservation Chez Françoise La Brasserie Route du lac 19260 Treignac 05 55 98 03 62 Du 20 mars au 31 mars Sur réservation La Brasserie L’Auberge de l’Empereur La Goudounèche 19200 Ussel 05 55 46 04 30 Du 1er au 10 avril Du 8 au 10 avril: soirées musicales Sur réservation L’Auberge de l’Empereur C’est dans une très ancienne maison datant du XVIe siècle que Monique et Françoise se font un réel plaisir de faire découvrir à vos palais quelques spécialités russes, à l’occasion de ce Printemps. Situé à 500 mètres du bourg, cet hôtel familial bénéficie d’un emplacement privilégié pour profiter pleinement de l’espace, du calme et de la verdure environnante, au pied des Monédières. Marie-Laure vous invite à venir déguster quelques spécialités russes qui égayeront vos papilles ! Délices et charmes seront au rendez-vous ! Installée dans une ancienne grange du XVIIIème, l’Auberge de l’Empereur conjugue tous les attraits d’une halte à la fois paisible, accueillante et raffinée. Les deux chefs de cuisine Geoffrey Broussouloux et Julien Lachèvre vous proposent une cuisine inventive, parfois audacieuse, toujours originale où Vodka et caviar seront de mises pour éveiller tous vos sens! Certaines soirées seront également dédiées à la musique russe grâce à la complicité du violoniste Léo Monnin et du pianiste Eric Ballet. Léo Monnin est violoniste, tromboniste et bassiste. Il obtient son Premier Prix de Violon au Conservatoire de Troyes en 1965. Accompagnateur de chanteurs (Luis Mariano, Lucien Lupi…). Accompagnateur de vedettes dans les orchestres musette (André Verchuren, Aimable, Jo Privat, Alain Musichini…). Il devient en 1983 musicien attitré de l’orchestre du casino de Vichy. Lors du Festival de Jazz de Vichy de 1985, il joue en première partie du concert de Chet Baker. Durant toute cette période, il côtoie de nombreux Jazzmen (Guy Lafitte, Marc Laferriere, Maxime Saury…). Ses influences vont du jazz au folklore des pays de l’Est, tout en appréciant les belles mélodies de la chanson française. Eric Ballet est pianiste, compositeur est arrangeur. Il débute la musique en jouant de l’accordéon, de la basse et du clavier dans des orchestres de bals. Après des études de piano et de trompette à l’Ecole Nationale de Musique de Tulle, il travaille avec Hervé Sellin (Pianiste de Jazz et professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris). En 2007 il sort diplômé du Centre des Musiques Didier Lockwood. Passionné de jazz et de musiques improvisées, il se nourrit du classique et puise ses couleurs harmoniques chez Scriabine, Faure, Debussy. Depuis 1999, il consacre une partie de sa vie artistique à l’enseignement du piano et du jazz à l’Ecole Intercommunale de Musique de Haute Corrèze. www.labrasserietreignac.fr www.aubergedelempereur.com 22 En milieu scolaire Un séjour au Belarus et à Saint-Pétersbourg Organisé par: Collège Corrèze Du 26 au 30 avril Médiathèque Intercommunale 24 avenue Carnot 19200 Ussel 05 55 72 31 47 Cette exposition vous fera partager les aventures et émotions, des élèves de 4ème et 3ème du collège de Corrèze. Ils apprennent le russe en deuxième langue et participent à un échange avec l’école N°8 de Grodno du 26 mars au 9 avril 2010. Pendant ce séjour ils seront logés dans des familles et vivront le quotidien des élèves de l’école, ainsi que des excursions spécialement prévues à cette occasion. Ils iront aussi visiter trois jours Saint-Pétersbourg. Saint-Pétersbourg est la plus grande ville de Russie par sa superficie et la deuxième ville la plus peuplée (avec plus de 4,5 millions d’habitants en 2007) après la capitale Moscou. Capitale de l’Empire russe de 1712 jusqu’en 1918, SaintPétersbourg a conservé de cette époque un ensemble architectural unique qui en fait une des plus belles villes d’Europe. Principal port russe sur la mer Baltique c’est un centre majeur de l’industrie, de la recherche et de l’enseignement russe ainsi qu’un important centre culturel européen. Saint-Pétersbourg a été fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand Elle a changé plusieurs fois d’appellation : elle est rebaptisée Pétrograd de 1914 à 1924, puis Léningrad de 1924 à 1991, avant de retrouver son nom d’origine à la suite d’un référendum en 1991. Saint-Pétersbourg est également appelée familièrement « Piter » par ses habitants. Pour les Russes, c’est la « capitale du Nord ». Dans le cadre de ce séjour, les élèves de 3ème organisent un concert le vendredi 7 mai à 20h à la salle des fêtes de Corrèze avec une première partie en chants russes. Organisé par: Cdi du collège La Prairie Meymac Du 7 au 13 mai Salle Antoine Dupuis Place des Halles 19250 Meymac 05 55 95 19 15 (Fondation Marius Vazeilles) A la découverte de la Russie L’exposition est réalisée par les élèves de 4e du collège La Prairie, sur des thèmes variés ayant trait à la Russie : présentation du pays, sportifs et autres personnalités célèbres, l’alphabet, la cuisine, les prénoms, etc… Des objets complètent les panneaux créés. 23 Organisé par: UPI du collège Voltaire Ussel En mai Librairie Vivre d’art Place de l’Eglise 19250 Meymac 05 55 95 18 89 En juin Médiathèque Intercommunale 24 avenue Carnot 19200 Ussel 05 55 72 31 47 Organisé par: Cdi du collège A.Thomas Egletons Du 17 au 30 mai Bibliothèque 47 avenue de Gaulle 19300 Egletons 05 55 93 99 92 Conte russe pour livre objet Le petit poisson d’or de Pouchkine Les élèves de l’UPI (Unité Pédagogique d’Intégration) du collège Voltaire d’Ussel ont découvert la culture russe à travers l’étude des contes traditionnels. Ils ont choisi de raconter le texte du petit poisson d’or de Pouchkine, chacun avec sa sensibilité, en utilisant différentes techniques plastiques. Une bande sonore témoigne de leur cheminement. Le travail plastique se fait dans le cadre d’un atelier mené par Babeth Kolb professeur d’arts plastiques au collège et artiste plasticienne et Marie Line Farges, professeur responsable de l’UPI. Le conte: Un jour, un pauvre pêcheur attrape un petit poisson d’or. Celui-ci demande au pêcheur de le relâcher en lui promettant de réaliser tous ses souhaits. Mais le vieil homme le prend en pitié et lui redonne sa liberté sans rien lui demander. De retour à la maison, le pêcheur raconte son aventure à sa femme qui l’oblige à retourner à la rivière pour demander au poisson d’or un nouveau bac à lessive. Il se rend donc à nouveau à la rivière et le poisson lui accorde le bac à lessive. La femme n’est cependant pas satisfaite et fait demander par son mari une maison, un titre de noblesse et enfin celui de tsarine. Mais elle veut toujours plus, et tout en méprisant désormais son mari, elle exige de devenir la reine des eaux et d’avoir le poisson d’or à son service. Elle finit par tout perdre, le petit poisson d’or reprend tous ses cadeaux. La Russie à découvrir en affiches L’exposition réunit une vingtaine d’affiches réalisées par les élèves des classes de cinquième du collège Albert Thomas d’Egletons. Elles parlent de la Russie à travers des thèmes comme le système scolaire, la géographie, le patrimoine, les dirigeants politiques, les grandes villes, etc… 24 Les crédits: Page 4: Pomme dentée, 2009, Anastasia Bolchakova, Courtesy Galerie Russiantearoom / Gorilla, 2001, Oleg Kulik, Courtesy Galerie RabouanMoussion / Russia!, 2007, Andrei Molodkin, Courtesy Galerie Orel Art, Paris Hunger Meditation, Fyodor Pavlov-Andreevich, Courtesy Galerie Stanislas Bourgain / Météo, 2009, Ivan Plusch, Courtesy Galerie Orel Art, Paris – Collection privée / Le vent du sud, 2008, Dmitri Shorin, Courtesy Galerie Stanislas Bourgain Page 5: wii001a, video 2007, Shahin Afrassiabi / Signs for the future, 2009, Alasdair Duncan / Sans titre, 2005, Tom Humphreys Page 9: Monastère de Marcenat, ©http://cezallier.forumactif.fr Page 11: Plantes récoltées par Jean-Baptiste Fray-Fournier, ©Service commun Université de Limoges Page 12: Saint Vzevolod-Gabriel et Vierge du Métropolite Pierre, avec l’aimable autorisation de l’artiste-iconographe Chantal Legay-Gilbert. Page 15: Géraldine Dunbar, ©Géraldine Dunbar Page 16: Magali Mineur, ©Sarah Tant Page 17: La nounou de Garri Baldine, ©DR Page 18: Tzar de Pavel Lounguine, ©DR Page 19: AccordéonsNous, ©EIMHC / Les petites vieilles (deux photos) de Guennadi Sidorov, ©DR Page 22: L’auberge de l’Empereur à Ussel, ©DR Page 23: Façade du musée de l’Ermitage vue de nuit, Saint Pétersbourg, 2004, ©Jean Zucchet / L’église Saint Sauveur, Saint Pétersbourg, 1995, ©Jean-Luc Bressand / Affiche, ©Collège La Prairie - Meymac Page 24: Le petit poisson d’or, ©www.environnement.ecole.free.fr 25 Les partenaires L’Abbaye Saint-André – Centre d’art contemporain assure la coordination générale des Printemps de Haute Corrèze. Elle est soutenue par le Ministère de la Culture-Drac Limousin, le Conseil Régional du Limousin, le Conseil Général de la Corrèze, la Ville de Meymac. Le Printemps Russe reçoit le soutien moral et financier du : Parc Naturel Régional de Millevaches en Limousin Conseil Général de la Corrèze pour l’impression du livret programme Le Printemps Russe est organisé en partenariat avec : France Bleu Limousin Festival Coquelicontes L’année France-Russie 2010 / www.france-russie2010.fr 26