Du 20 mars au 30 mai - Pierre Laporte Communication

Transcription

Du 20 mars au 30 mai - Pierre Laporte Communication
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Dossier de presse
Les Printemps de Haute-Corrèze
Coordination générale et communication - Abbaye Saint-André – Centre d’art contemporain
Place du Bûcher – BP 26 - 19250 Meymac - T 05 55 95 23 30 - [email protected]
Printemps Russe
7e édition des Printemps de Haute-Corrèze
du 20 mars au 30 mai 2010
Depuis 2004, à l’initiative du Centre d’art contemporain de Meymac, un ensemble de structures
associatives imagine un festival autour d’un thème fédérateur, renouvelé chaque année.
Après les Printemps Chinois, Nature, Polar, Voyage, Québec et Eau, cette 7e édition sera
dédiée à la Russie.
En alternant des thématiques qui permettent de s’immerger au cœur du territoire et d’autres qui
mènent le public au-delà des frontières de la Haute-Corrèze, les Printemps de Haute Corrèze
veulent donner l’opportunité à chacun de découvrir, de mieux connaître et d’apprécier les richesses
de ces territoires.
L’année 2010 célèbre trois siècles de fraternité entre la France et la Russie.
Le Printemps Russe saura vous surprendre et vous séduire du 20 mars au 30 mai, dans plusieurs
villes de Haute Corrèze, en vous faisant découvrir la vivacité culturelle russe.
Le principe du festival reste le même : les associations locales et les établissements scolaires,
avec le soutien des collectivités, ont imaginé une série d’événements dans les domaines des arts
plastiques, du cinéma, de la musique, de la littérature, du patrimoine, du théâtre, de la botanique et
de la gastronomie. Rencontres et débats seront également au rendez-vous !
Après le vif succès remporté l’an dernier, le Circuit Arts Plastiques est renouvelé cette année
avec le Musée du Pays d’Ussel, le Centre d’art contemporain de Meymac et le Treignac Projet. Le
transport aller et retour en car est assuré entre les structures.
Cette journée aura lieu le samedi 10 avril dans l’après-midi.
Premier rendez-vous à ne pas manquer: le lancement du festival, samedi 20 mars au Centre
d’art contemporain de Meymac.
Au programme : une conférence de presse conviviale et originale à 16h30 pour présenter les
événements de ce cru 2010. Quelques artistes et des icônes, oeufs peints, peintures, photographies,
vidéos, mise en bouche musicale seront là pour vous donner un petit aperçu des manifestations à
découvrir pendant ces deux mois et demi de festival.
Cette présentation sera suivie d’une rencontre avec l’éditeur Nikita Struve. Un apéritif à la Russe
égayera vos papilles. Pour clôturer la soirée, un récital de poésie franco-russe vous sera proposé.
Nous vous souhaitons à toutes et à tous un excellent festival 2010!
Renseignement et réservation pour le circuit Arts Plastiques auprès de Centre d’art au 05 55 95 23 30 ou par mail
[email protected]
Table des matières
Arts plastiques & vidéo
Abbaye Saint-André, Centre d’art contemporain de Meymac Treignac Projet
Musée du Pays d’Ussel
Association Vidéoformes
Chamalot - Résidence d’artistes
p.4
p.5
p.6
p.7
p.8
Histoire & société
Office du tourisme de Bugeat
Archives de la Mairie d’Ussel et Médiathèque Intercommunale Ussel-Meymac
Université de Limoges - Antenne de Meymac
Fondation Marius Vazeilles
p.9
p.10
p.11
p.12
Conférences & débats
Proposition de Luc de Goustine
Médiathèque Intercommunale de Haute Corrèze
Association Mill’vents
p.13
p.14
p.15
Théâtre
Bibliothèque municipale de Meymac
p.16
Cinéma
Cinémas de Haute Corrèze
Ecole Intercommunale de Musique de Haute Corrèze et Service Culturel d’Ussel
p.17
p.19
Musique
Chorales de Bugeat et Limoges
p.20
Gastronomie
Restaurants de Meymac, Treignac, Ussel
p.21
En milieu scolaire
Collèges de Corrèze, Egletons, Meymac, Ussel
p.23
Les crédits & les partenaires
p.25
Arts plastiques
Русские художники,
Artistes russes, Un art au superlatif
Organisé par:
Abbaye Saint-André,
Centre d’art
contemporain
Meymac
du 13 mars au 13 juin
du mardi au dimanche de
14h à 18h
le matin sur rendez-vous
Réunissant des artistes majeurs de la nouvelle génération russe, l’exposition
met en scène les problématiques qui jalonnent leur création en offrant un
panorama de l’art soviétique actuel. Oscillant entre kitch qui transgresse les
lois esthétiques du «bon goût», ironie et violence qui rejettent l’oppression
politique d’avant l’effondrement de l’URSS et humour grinçant, ces artistes ont
su imposer l’image d’une Russie libérée, exaltée et énergique qui affirme une
identité esthétique de l’outrance.
Avec les œuvres de Yuri Avvakumov, Katerina Belkina, Alina & Jeff Bliumis, Anastasia
Bolchakova, Leonid Borisov, Kirill Chelushkin, Dubossarsky & Vinogradov, Alexei
Kallima, Valery Koshlyakov, Oleg Kulik, Vladimir Logutov, Igor Makarevich, Sergey
Maximishin, Alexandra Mitlianskaya, Andrei Molodkin, Vladimir Nasedkin, Fedor
Pavlov-Andreevich, PG Group, Ivan Plusch, Yuri Shabelnikov, Dmitri Shorin, The Blue
Noses, Dimitri Tsykalov, Alexei Vassiliev, Ira Waldron, Fiks Yevgeniy.
Vernissage
le 13 mars à 18h
Centre d’art contemporain
Place du bûcher
19250 Meymac
05 55 95 23 30
contact@ cacmeymac.fr
Née en Russie, Anastasia Bolchakova porte en elle la déchirure du
déracinement consécutif à son arrivée en France à l’adolescence. Sa
pratique artistique est marquée par la combinaison de cette double
identité culturelle et cette dualité des sentiments.
Oleg Kulik est connu pour avoir à plusieurs fois défrayé la
chronique médiatique par ses performances provocatrices qui
lui ont valu d’être régulièrement censuré. Le travail présenté ici
dévoile une partie méconnue de l’œuvre de l’artiste qui interroge
le lien de l’homme à l’animal et celui de la ville à la nature à travers
les jeux de reflets d’une vitre/miroir.
Les œuvres au stylo bille sur toile d’Andrei Molodkin sont des sortes
de «Memento Mori» de l’ère industrielle du stylo jetable de grande
consommation. Comme dans les vanités, la présence du crâne est là
pour rappeler à tous que la mort est inexorable et que nul ne peut y
échapper. En imaginant l’artiste griffonner ce grand format, on comprend
le caractère obsessionnel de son geste.
L’installation de vidéo et plaques de métal, imaginée par Fyodor
Pavlov-Andreevich met en scène une méditation censée protéger
la population d’une catastrophe imminente dont la Russie et le
reste du monde seraient l’objet.
Dans la série News d’Ivan Plusch, les traits du portrait sont défigurés,
floutés, par un effet de glissement de la peinture encore fraîche. Le rendu
nous rappelle l’expérience quotidienne à laquelle nous nous livrons, du
zapping télévisé et souligne notre manière boulimique et confuse de
consommer l’information.
Peintre de la nouvelle génération, Dmitri Shorin emprunte ses
sujets au médias de masse, outils de propagande essentiel qui
ont métamorphosé la Russie en quelques années. Attentif au
changement, il nous donne à voir sa vision du réel qui s’entrechoque
avec des images médiatiques sensuelles et ironiques.
www.cacmeymac.fr
4
Arts plastiques
Avec Vkhoutemas
Organisé par:
Treignac Projet
Treignac
du 20 mars au 18 avril
du vendredi au dimanche
de 14h à 19h
ou sur réservation
par téléphone ou mail
Treignac Projet
2 rue Ignace Dumergue
(à côté du vieux pont)
19260 Treignac
05 55 98 46 59
[email protected]
L’exposition met l’accent sur l’influence de l’école russe Vkhoutemas, sur
le travail des artistes contemporains, Shahin Afrassiabi, Tom Humphreys
et Alasdair Duncan, avec un intérêt particulier pour la transformation de
l’espace.
L’école Vkhoutemas a été établie par un décret de Vladimir Lénine en 1920.
La création de cette école et l’esprit de son enseignement sont profondément
marqués par les positions idéologiques de l’avant-garde artistique de l’U.R.S.S
des années vingt, qui voyait en l’art un instrument de transformation sociale.
Les méthodes d’enseignement étaient particulièrement novatrices,
encourageant la recherche autour des fondements communs aux différentes
disciplines artistiques et favorisant l’émergence de pratiques liant l’art aux
nouvelles technologies.
Vkhoutemas est étroitement parallèle à la Bauhaus allemande dans ses
intentions, son organisation et sa portée.
L’école a été dissoute en 1930, après les pressions politiques du régime
soviétique.
Shahin Afrassiabi est né en 1963 à Téhéran.
Il appartient à une génération pour laquelle l’abstraction
constitue un début et non pas une fin. Il travaille sur
les frontières de l’art et questionne la fonction d’un
objet lorsqu’on modifie sa position habituelle. Une
des caractéristique de son travail consiste à enquêter
sur le fonctionnement et la transformation d’objets
dans l’ensemble d’une sculpture.
Alasdair Duncan est né en 1971.
Il produit des graphiques aux couleurs saturées dans une
variété de médiums, y compris des peintures murales, des
bannières et des gravures, où la peinture se transforme en
architecture.
Les oeuvres sont titrées dans un langage dérivé du «Zaoum»,
la langue des poètes russes futuriste Velimir Khlebnikov et
Alexei Krucheykh. Son universalité est basée sur l’idée que les
sons précèdent les significations et représentent un élément
naturel, donc universel, de la communication humaine.
Tom Humphreys est né en 1972.
Il se rapproche de la force révolutionnaire de la période
constructiviste grâce à une conception géométrique de l’espace.
A partir des expériences et des recherches des Modernistes
sur la couleur et l’espace, où le rapport au réel est lié à une
nouvelle représentation du monde, il évoque l’esthétique du
constructivisme avec des objets ordinaires et usuels.
www.treignacprojet.org
5
Arts plastiques
Ossip Zadkine, Lithographies
Organisées par:
Service culturel &
Musée du Pays d’Ussel
Ussel
du 24 mars au 24 avril
du mardi au vendredi
de 14h à 17h30
le samedi de 10h à 12h et
de 14h à 17h
fermé le lundi
Musée du Pays d’Ussel
Rue Michelet
19200 Ussel
05 55 72 54 69
L’exposition permet de découvrir une vingtaine d’estampes du sculpteur,
peintre et dessinateur Ossip Zadkine. L’œuvre de cet artiste d’origine
russe, d’une liberté et d’une grande vitalité, se rattache au cubisme et à
l’abstraction.
Né en 1890 à Smolensk en Russie, Zadkine est envoyé en Angleterre
par sa famille à l’âge de 16 ans pour y apprendre « les bonnes manières».
Il reste trois ans à Londres avant de rejoindre Paris, où il s’installe
définitivement.
Dès 1912 il rencontre Apollinaire, Cendrars, Archipenko, Lipchitz et
Picasso et découvre la sculpture nègre qui lui apporte des solutions
nouvelles à la synthèse des volumes et à l’alternance des creux et des
pleins, des courbes et des contre-courbes.
Il devient rapidement l’une des figures majeures du célèbre mouvement
artistique d’avant-garde «l’Ecole de Paris».
En 1914, il rallie le cubisme et s’engage dans la Légion Etrangère à la
déclaration de guerre. A son retour, il obtient la nationalité française.
Sa rencontre avec Brancusi en 1921 marque profondément sa production
d’eaux-fortes, d’aquarelles et de gouaches.
Toujours fidèle à la taille directe, c’est dans la pierre que Zadkine
trouvera la rigueur hiératique correspondant à ses aspirations. Son
œuvre témoigne d’une liberté et d’une vitalité inépuisables.
Que ce soit à l’Académie de la Grande-Chaumière ou dans son propre
atelier, Zadkine formera plusieurs générations d’artistes venus du monde
entier.
Dès 1910, il participe à de nombreuses expositions dans le monde
entier. Il est lauréat de la Biennale de Venise en 1950 et reçoit le Grand
Prix des Arts de la Ville de Paris en 1960.
Il meurt sept ans plus tard.
Le musée Zadkine à Paris abrite la maison et les ateliers où il travailla de
1928 à sa mort en 1967.
Organisée en partenariat avec le Musée Zadkine à Paris.
6
Vidéo
Russian vidéo art programme
Organisé par:
Vidéoformes
Clermont-Ferrand
24 avril
à 18h
Centre de résidence et
de création
2, 9, 16, 23, 30 mai
à 15h
Centre d’art de Meymac
Centre de résidence et
de création
Le bourg
19550 Lapleau
05 55 27 69 86
Ce programme se concentre sur deux centres importants de la vie
artistique russe à Moscou et à Saint-Petersbourg qui sont les plus actifs
et présente un choix très étendu de genres, techniques, concepts qui
couvrent presque toute l’histoire du cinéma expérimental et de l’art vidéo
«à la russe».
Avec les artistes Victor Alimpiev, Masha Godovannaya, Yevgeny Yufit (liste non
exhaustive)…
Victor Alimpiev est né en 1973 à Moscou, ville où il réside et travaille toujours
aujourd’hui.
Ses réalisations cinématographiques se caractérisent par un langage visuel unique,
dans lequel se mêlent une approche chorégraphique concrète et une manipulation du
rythme. Ce sont des petits détails du quotidien, des mouvements, des expressions,
des sensations et des motivations individuelles qui sont sublimés et magnifiés dans
ses œuvres ambivalentes, plurielles. Il ne donne nullement les clefs pour déceler
les signes et gestes chorégraphiques, ou pour déchiffrer les lectures anecdotiques
de ses travaux. Il présente des individus qui passent du groupe à la solitude en un
mouvement de caméra, des scènes dans lesquelles la tension émotionnelle augmente
graduellement, sans jamais culminer, dans une dynamique complexe, au rythme
irrégulier et lancinant.
Masha Godovannaya est née à Moscou en 1976.
Elle y étudie la musique et le domaine de l’édition, avant de partir aux Etats-Unis pour
y intégrer l’Anthology Film Archives, la mecque du cinéma expérimental. Pendant
plusieurs années, elle se consacre à la programmation de cycles cinématographiques
dans différentes institutions culturelles et festival et réalise parallèlement ses propres
films. Ces derniers sont instinctifs et font l’objet d’un travail conséquent après tournage
créant une relation audiovisuelle précise et originale. Son cinéma se situe dans la
tradition inspirée et sans cesse renouvelée du cinéma underground New Yorkais où
elle fit ses armes auprès de Jonas Mekas.
Elle poursuit dorénavant ses activités à Saint-Pétersbourg et enseigne également le
cinéma au Smolniy College of Liberal Arts and Science.
Yevgeny Yufit est né en 1961 à Leningrad (Saint-Pétersbourg).
Dans les années 1980 il commence à travailler comme peintre et photographe d’art.
En 1985, il fonde le premier studio de cinéma indépendant en Russie, «Mzhalala
film», qui rassemble des artistes, écrivains, cinéastes et autres sympathisants de
l’expérimentation esthétique radicale.
Au milieu des années 80, Yufit devient le leader du « nécro-réalisme », un mouvement
né à Leningrad qui constitue une sorte de modification locale de la culture punk. Les
personnages des premiers films de Yufit, filmés avec une caméra amateur, en accord
avec l’esthétique des ordures de la culture punk, attestent de l’idiotie burlesque,
l’agressivité et l’hyperactivité automatique insensée des zombies. Les motifs principaux
de ces films sont le suicide et la violence, brutal et burlesque.
Son film Père, Santa Claus est mort en 1992 a obtenu le Grand Prix au Festival de
Rimini en Italie. Ses peintures et photographies sont exposées dans les galeries et
musées du monde entier.
Une rencontre avec Gabriel Soucheyre, directeur de Vidéoformes, est proposée
à l’issue de la projection.
www.videoformes.com
7
Cinéma &
Arts plastiques
L’homme à la caméra de Dziga Vertov
Organisé par:
Chamalot - Résidence
d’artistes
le 7 mai
à 20h30
Chamalot - Résidence
d’artistes
Chamalot
19300 Moustier-Ventadour
05 55 93 05 90
L’homme à la caméra est un film réalisé par Dziga Vertov, cinéaste
soviétique d’avant-garde qui s’oppose à un cinéma dramatique et
littéraire (une histoire, des acteurs, des décors) et privilégie le montagemouvement du réel.
Ce film muet, accompagné d’une musique écrite sur les conseils du réalisateur,
témoigne du communisme naissant. Il est célèbre pour son approche très
éclatée, pour la musicalité de son montage et les nombreuses techniques
cinématographiques utilisées (surimpression, accéléré, ralenti, etc…). Il l’est
aussi pour sa mise en abîme (le film dans le film) : on suit le caméraman tournant
le film, on montre le montage d’une séquence…
L’esthétique est fortement marquée par les mouvements d’avant-garde de
l’époque, principalement par le constructivisme. C’est tout à la fois un film
documentaire et un film expérimental. C’est un manifeste de la recherche
esthétique du cinéma d’avant-garde soviétique, encore indemne des contraintes
artistiques que subiront ensuite les artistes soviétiques.
Dziga Vertov de son vrai nom Denis Arkadiévitch Kaufman est né en 1896 à
Bialystok et décédé en 1954 à Moscou.
Fils de libraires russes, il écrit ses premiers poèmes au lycée, suit des cours
de musique au conservatoire et se revendique très tôt du futurisme. Ce dernier
lui inspire la prise du pseudonyme de Dziga Vertov (qui signifie en ukrainien «
Toupie qui tourne »).
En 1918, il rejoint la Révolution. Il devient rédacteur et monteur du premier
journal filmé d’actualité soviétique. Fin 1919 il est correspondant de guerre et
réalise des documentaires sur divers sujets (procès, guerre civile, voyages).
En 1924, il réalise le premier film d’animation soviétique La Carte politique de
l’Europe en dessins animés, suivi d’un autre Les Jouets soviétiques.
En 1927 et 1928, il écrit le scénario de L’Homme à la Caméra qui sort en
1929. Le film reprend le principe, en l’intégrant à un propos plus large (le cinéœil contre le ciné-drame), de filmer une grande ville du matin au soir. En 2000
«The Cinematic Orchestra» compose une bande son pour ce film.
En 1930 sort Enthousiasme (ou la symphonie du Donbass), documentaire
sonore et l’un des tout premier long métrage soviétique à utiliser le son.
L’étau stalinien se resserre, tout est sous contrôle, les artistes de l’avantgarde sont de plus en plus mal perçus. La norme artistique devient le réalisme
socialiste.
Selon Vertov, le cinéma drame est l’opium du peuple. Il est donc contre le
scénario, les décors, la mise en scène, les acteurs, les studios et le documentaire
de paysage. Vertov utilise tout de même une préparation en vue de la réalisation
de son film.
Il considère cependant que la caméra est un perfectionnement de l’oeil humain,
qui lui, est imparfait. Il faut donc utiliser la caméra pour la lutte des classes.
A l’issue de la projection du film, un débat est organisé avec Frédéric Carpentier,
réalisateur en résidence à Chamalot au mois de mai.
www.chamalot-residart.fr
8
Histoire
& sociétés
Découverte de l’orthodoxie russe
Organisées par:
Office de Tourisme
Bugeat
du 20 mars au 30 mai
du lundi au samedi
de 9h à 12h et
de 14h à 17h
Atelier
le 10 avril à 14h
Visite du monastère
le 25 avril
Office de tourisme
35, place du champ de foire
19170 Bugeat
05 55 95 18 68
Atelier Eclectiq’art
5 rue de la Vézère
19170 Bugeat
L’exposition L’orthodoxie russe, réunit des icônes prêtées par les
sœurs du Monastère Orthodoxe Znaménié de Marcenat dans le Cantal.
Le monastère Znaménié ou monastère du Signe
a été fondé en 1988 et
consacré en 1996.
Il dépend du patriarcat de Moscou. Ce lieu est un exemple
éloquent d’architecture religieuse typique de la Russie.
Construit dans le village de La Traverse près
de Marcenat, l’église s’inspire des sanctuaires
russes du mont Athos, en Grèce, centre
universel du monachisme orthodoxe. Elle a
été construite par surélévation d’une ancienne
grange, grâce au travail des moniales et de
leurs amis bénévoles. Le site a été choisi
pour son caractère, particulièrement propice
à la prière et à la méditation.
Les quatre voûtes de la nef et la coupole qui la coiffe en son centre portent,
à l’extérieur, un revêtement de cuivre éclatant, symbole du rayonnement de la
gloire divine. A l’intérieur, au-dessus des murs couverts d’icônes, les moniales
ont peint des fresques.
Les moniales qui consacrent une grande partie de leur temps à la religion,
à la réflexion, à la prière, aux offices chantés en en slavon (langue liturgique
des Slaves) ont également de nombreuses autres activités : peinture d’icônes,
entretien des ruches, récolte du miel...
A l’Atelier Eclectiq’art animé par Nathalie Lambert à Bugeat, vous
découvrirez le travail des sœurs de ce monastère, la symbolique qui
préside à la réalisation des icônes, leur technique de fabrication.
Dans le cadre de ce Printemps Russe, le club des aînés du Pays Vert
en partenariat avec l’Office du tourisme de Bugeat propose une journée
découverte de la ville de Marcenat dans le Cantal ainsi qu’une visite du
monastère.
Réservations auprès de la mairie au 05 55 95 25 12.
Organisés en partenariat avec le Monastère de Marcenat.
9
Histoire
& sociétés
La mutinerie des soldats russes au camp de la Courtine
en 1917
Organisés par:
Service des archives
municipales &
Médiathèque
Intercommunale de
Haute Corrèze
Ussel
Réunissant documents iconographiques et archives écrites, l’exposition
se propose de faire un point sur l’histoire des soldats russes en France,
et en particulier sur leur mutinerie au camp de la Courtine (Creuse) au
cours de l’été 1917, un soulèvement qui reste encore mal connu.
du 22 mars au 17 avril
Lundi, mardi, jeudi,
vendredi 14h-18h
Mercredi 9h - 12h / 14h
-18h
Samedi 9h - 12h / 14h 17h
A cette occasion, Rémi Adam, spécialiste de la question de la présence
militaire russe en France au cours de la Première Guerre Mondiale,
donne une conférence intitulée D’une révolution à l’autre, la révolte des
soldats russes en France en 1917. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages,
dont 1917, la révolte des soldats russes en France aux éditions «Les
bons caractères».
Conférence
le 4 avril à 18h
Médiathèque
Intercommunale de HauteCorrèze
24 avenue Carnot
19200 Ussel
05 55 72 31 47
C’est en 1901 que le camp de la Courtine est crée.
Pendant la guerre 1914-1918, il sert de base arrière aux armées comme centre
d’instruction et de préparation au front.
Les premiers mois de la guerre déciment les armées françaises qui connaissent
une pénurie d’hommes. À la demande de Joffre, Paul Doumer, sénateur et
futur Président de la République, se rend en Russie en décembre 1915, pour
demander à l’allié Nicolas II l’envoi d’un corps expéditionnaire afin de renforcer
les armées françaises en difficulté.
Deux brigades sont envoyées en France en avril 1916 et rejoignent les troupes
françaises sur les différents fronts.
Mais les soldats Russes sont vite las de cette guerre, d’autant qu’aucune relève
n’est prévue pour la troupe. Les comités de soldats réclament leur retour en
Russie et les troubles éclatent.
Voyant la situation se dégrader, le commandement militaire français s’inquiète
de la possible contagion des idées révolutionnaires sur les soldats des armées
françaises, dont bon nombre sont en rébellion larvée. Il décide immédiatement
de les isoler. Les Russes sont alors déplacés loin du front dans le camp de La
Courtine dans la Creuse, en juin 1917.
Rapidement le refus d’obéir aux officiers est définitif, ceux-ci n’ont plus de
contact avec leurs hommes et logent en dehors du camp. Les officiers français
attachés à la division russe sont également repoussés.
Un mois plus tard, le camp de La Courtine devient alors un camp autogéré par
les hommes de troupe et des sous-officiers russes, près de 10 000 soldats qui
exigent du gouvernement provisoire de rentrer en Russie.
L’Etat-major français décide après plusieurs négociations infructueuses
d’utiliser la force pour réduire la rébellion.
La mutinerie durera jusqu’au 19 septembre 1917
Le bilan officiel est de plus d’une centaine de morts.
Pendant longtemps les autorités françaises ont tenu secrète cette rébellion.
10
Botanique
L’herbier de Fray-Fournier :
pérégrination d’un botaniste limousin en terre russe
Organisée par:
Service Commun de
la documentation de
l’université de Limoges
& la Station Universitaire
du Limousin
Limoges et Meymac
du 3 au 30 mai
lundi, mardi, mercredi et
jeudi
de 10h15 à 12h15 et
de 13h à 18h (17h le
mercredi)
L’exposition présente des planches de l’herbier de Jean-Baptiste FrayFournier (1764-1835).
Ce chirurgien major, originaire du Limousin, commissaire des guerres lors
des campagnes napoléoniennes, était également botaniste amateur.
Sa collection comporte certaines plantes qu’il récolta lui-même
entre 1800 et 1814 aux confins de la Russie et des états Baltes qu’il
traversait.
Chacune des planches de l’herbier sera rapportée à son contexte (lieux
de collecte, paysages associés).
Lycée forestier
Route de l’école forestière
19250 Meymac
05 55 46 09 09
Pyrola rotundifolia
communément appelé
Pyrolle à feuilles rondes
Rheum undulatum
communément appelé
Racine de rhubarbe.
www.unilim.fr/scd/
Vaccinium vitis-idaea
communément appelé
Airelle rouge.
Arctostaphylos uva-ursi
communément appelé
Raisins d’ours ou Busserolle
11
Histoire,
sociétés
& patrimoine
Organisée par:
Fondation
Marius Vazeilles
Meymac
du 9 au 23 mai
tous les jours sauf
le lundi et le jeudi,
de 14h30 à 18h
Rencontre avec l’artiste
le 9 mai à 15h
Hôtel Dieu
Salle Antoine Dupuis
Place des Halles.
19250 Meymac
05 55 95 19 15 (Fondation
Marius Vazeilles)
Le sacré en Russie
L’exposition propose un tour d’horizon de l’art sacré en Russie à
travers un ensemble d’icônes de l’artiste - iconographe Chantal LegayGilbert, une présentation des matériaux et techniques utilisés pour leurs
réalisations et un diaporama sur les monastères russes, le tout baigné
dans une ambiance musicale de chœurs russes.
Une rencontre avec l’artiste - iconographe Chantal Legay-Gilbert aura
lieu le 9 mai, pour un échange autour de son expérience, de sa vie en
Russie et de ses découvertes sur cet art ancestral en plein renouveau
en Russie.
Professeur de philosophie et peintre d’icônes, formée à l’atelier des 7 Dormants
de R.Mons, Chantal Legay-Gilbert nourrit sa passion des icônes, de fréquents
voyages dans des monastères.
Depuis 2004, elle vit en grande partie en Russie dans une petite ville au coeur
de «l’anneau d’or», source d’une approche inestimable : celle des trésors
accumulés dans les nombreux monastères, et celle des ateliers russes
d’iconographie, en pleine renaissance aujourd’hui.
SAINT VZEVOLOD-GABRIEL
Prince de PSKOV
Décédé en 1138, ce prince vénéré de son peuple a
effectué des campagnes victorieuses dans les terres
proches de la Mer baltique. Sous son règne commença
la construction de la cathédrale de la Sainte Trinité.
Le Saint apparaît sur l’icône avec le modèle de la
cathédrale dans les mains.
L’icône de la Sainte Trinité figure sur les murs.
VIERGE DU METROPOLITE PIERRE
Marie, en buste, incline la tête à gauche vers Jésus et
pose sa main droite près de son cou. Ce type
iconographique aurait été peint pour la première fois au
XIVe siècle par le Métropolite Pierre de Moscou, alors
Higoumène du monastère de Ratsky.
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
www. mariusvazeilles.fr
12
Littérature
& Rencontre
Rencontre avec Nikita Struve
Organisée par:
Luc de Goustine
(Carrefour Ventadour)
samedi 20 mars
à 18h
Centre d’art contemporain
Place du bûcher
19250 Meymac
05 55 95 23 30
Nikita Struve, professeur, philosophe, Président du Groupe de
recherches sur l’Émigration russe, directeur d’YMCA Press, infatigable
«propagandiste» de la culture et de la pensée russe en France, est l’un
des mieux placés pour témoigner de la vie intellectuelle russe.
Forte de ses 70 ans d’activité intellectuelle dans l’émigration, la maison
d’édition qu’il dirige, « Les Éditeurs réunis », a publié dès 1925 des oeuvres
de grands noms de la philosophie et de la littérature d’avant-guerre en
URSS : Boulgakov, Berdiaev... philosophes, théoriciens, historiens et
écrivains, en attendant de relayer vers l’Occident des écrivains dissidents
comme Nadejda Mandelshtam, Lidia Tchukovskaya, Voinovich, enfin
Alexandre Soljenitsyne avec le fameux Archipel du Goulag.
Il poursuit aujourd’hui sa mission en France comme en Russie en diffusant
des livres de grands penseurs de l’émigration, en accompagnant des
voyages en Russie de conférences et de colloques...
En dialoguant avec Luc de Goustine, qui fut lui-même éditeur de
Soljenitsyne au Seuil en 1971, Nikita Struve évoquera ce passé toujours
actuel et particulièrement le rôle de la littérature clandestine ou nonofficielle russe dans l’effondrement du régime soviétique.
La rencontre sera suivie d’un récital de poésie russe, en français et
en russe, s’appuyant sur l’Anthologie de la Poésie russe rassemblée et
traduite par Nikita Struve, avec le concours de Dimitri Chevallier.
Issu d’une famille chassée d’URSS par la guerre en 1945, Dimitri
Chevallier, qui travaille dans un grand musée national, a continué à
pratiquer sa langue grand-maternelle et fait plusieurs séjours en Russie.
Il en apprécie particulièrement la poésie.
Proposés lors de la soirée d’ouverture du festival
13
Littérature
& Rencontre
Organisée par:
Médiathèque
Intercommunale
de Haute-Corrèze
samedi 27 mars
à 15h
Médiathèque
Intercommunale
de Haute-Corrèze
24 avenue Carnot
19200 Ussel
05 55 72 31 47
Rencontre avec Yves Gauthier,
traducteur des ouvrages de Vassili Peskov
Yves Gauthier est spécialiste de la Russie et traducteur des ouvrages
de Vassili Peskov Ermites dans la taïga et Des nouvelles d’Agafia aux
éditions Actes Sud, respectivement en 1999 et 2009.
Vassili Peskov est journaliste à la Komssomolskaia Pravda de Moscou
lorsqu’un groupe de géologues lui rapporte l’histoire d’une famille vivant
en autarcie complète, dans une région perdue de Sibérie. Il décide de
se rendre sur place, d’observer et comprendre comment cette famille a
pu survivre en pleine taïga, dans le dénuement le plus total, à des hivers
où il fait régulièrement moins quarante. Il va se lier d’amitié avec eux, y
retourner régulièrement l’été.
Le récit de ses rencontres et de ses observations sera publié dans le
journal, puis réécrit plus tard dans un livre publié en France en 1992.
Cette histoire commence en 1979 avec le survol en avion, par des
géologues en mission d’exploration, d’une région perdue de la Sibérie à
des centaines de kilomètres de toute vie humaine, très exactement au
sud, dans le Khakaze, là où les monts de l’Altaï rejoignent ceux du Saïan.
À cet endroit naît un affluent du grand fleuve Iénisséï, l’Abakhan.
C’est là, sur sa rive droite, que les géologues aperçoivent ce qui ne
peut être qu’une succession de quelques terres cultivées au beau milieu
d’une zone totalement sauvage et inaccessible.
De retour à leur base ils signalent ce fait, mais c’est seulement deux
ans plus tard qu’une expédition parvient sur les lieux et entre en contact
avec ceux qui habitent là. Stupéfaits, ils constatent que c’est une famille
de « vieux-croyants », les Lykov, qui survit à cet endroit depuis 1938 en
autarcie complète, sans aucun contact avec le monde extérieur.
“Dans ma longue vie de grand reporter, j’ai pu côtoyer de près des célébrités
hors pair qui m’ont beaucoup impressionné. Je pense entre autres au maréchal
Joukov, au cosmonaute Youri Gagarine, au savant voyageur Thor Heyerdahl…
Mais la personnalité la plus intéressante que j’aie connue, la plus fascinante, la
plus attachante aussi, reste à mes yeux celle d’Agafi Lykov.” Vassili Peskov
Yves Gauthier est né à Poitiers en 1960.
Ce spécialiste de la Russie a traduit en français une cinquantaine
d’ouvrages de langue russe, dont ceux de Vassili Peskov.
Il est auteur d’une biographie de Youri Gagarine, Gagarine ou le rêve
russe de l’espace et d’un récit sur l’exceptionnel tour de la Russie effectué
par Gleb Travine en vélo, Le Centaure de l’Arctique.
Il est en outre co-auteur avec Antoine Garcia - entre autres ouvrages - de
L’Exploration de la Sibérie et de L’Air et le feu.
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Littérature
& Rencontre
De Moscou à Vladivostok par le transsibérien,
avec Géraldine Dunbar
Organisée par:
Association Mill’vents
Meymac
samedi 15 mai
à 14h30
Librairie Vivre d’art
Place de l’Eglise
19250 Meymac
05 55 95 18 89
Géraldine Dunbar, auteur franco - sud africaine, a passé sa jeunesse en
Grande-Bretagne. Fascinée par la Russie, elle y effectue son premier
voyage en 1992 puis deux ans plus tard fait le tour de la Crimée en
auto-stop. Elle multiplie ensuite ses séjours en Russie joignant cette
découverte avec son activité professionnelle.
C’est par le Transsibérien que Géraldine Dunbar a
choisi de découvrir la Russie. À bord du « train des
trains », dans les gares et les villes où elle fait étape, la
jeune voyageuse croise des gens d’horizons divers:
cheminots, artistes, vendeurs ambulants, étudiants,
militaires, chasseurs et pêcheurs, vétérans, anciens
déportés ou nouveaux riches.
Ces rencontres lui permettent de mieux comprendre
la société russe, où coexistent deux générations:
l’une nostalgique de l’époque soviétique et l’autre
plus tournée vers l’Occident.
Après 10 000 kilomètres à travers la steppe et la taïga, de l’Oural à
l’Amour en passant par les rives du lac Baïkal, l’auteur atteint l’océan
Pacifique. Quatre mois d’enchantement, à goûter les zakouskis et le
charme des conversations, à contempler l’infini des paysages, à visiter
les villes de Sibérie et à vivre au rythme des chefs de wagon pour, enfin,
faire siens les mots de Tolstoï : « Est seul vivant celui qui aime. ».
Elle relate sa traversée et ses rencontres dans un ouvrage, plus proche
du carnet de voyage que du récit Seule sur le Transsibérien, publié en
2006 aux éditions Transboréal et dont une nouvelle édition paraîtra au
moment de cette rencontre.
Train de 11 h 35 pour Irkoutsk, 5 185 km :
« Seule une nouvelle fois, je médite en observant les trains de marchandises
chargés de troncs de pins, en partance pour la Chine. Nous traversons de beaux
marécages, vert chartreuse. Dans l’air ensoleillé flotte un duvet de peuplier
abondant. Il est maintenant 6 heures 30. Nous arrivons tout doucement en
gare. Halte. Mon cœur, lui, est au galop. Mes yeux mi-clos sont maintenant
grands ouverts. Irkoutsk… le rêve d’une vie. Irkoutsk ! »
(p. 117, Transboréal, 2006)
La librairie Vivre d’Art propose pendant la durée du festival un panorama
complet de la littérature russe classique et contemporaine. Les ouvrages des
auteurs les plus connus côtoieront ceux d’écrivains contemporains à découvrir
au cours de cette année russe.
15
Théâtre
& Conte
L’oiselle de feu et le loup gris
Organisé par:
Bibliothèque
Meymac
le 25 mai
à 20h30
A partir de 7 ans
Salle des Fêtes
Avenue du Gaud
19250 Meymac
05 55 46 19 97
Ce conte raconte comment les trois fils d’un tsar partirent à la recherche
de l’oiseau qui venait voler les pommes d’or du jardin de leur père. Seul
le dernier, Ivan Tsarévitch, grâce à son fidèle loup gris, parviendra à
mener à bien cette quête.
Il est interprété par Magali Mineur.
Un tsar avait trois fils magnifiques… surtout le dernier. Il était beau, fort,
grand, intelligent, comme un vrai prince charmant. Ce tsar avait aussi un
jardin, mais pas n’importe quel jardin ! Dans celui-ci, il y avait des arbres
aux pommes d’or jalousement gardées. Un jour, une pomme disparaît !
Le tsar tombe en chagrin et charge ses fils de mener l’enquête : celui qui
retrouvera le voleur de pommes aura le royaume en récompense…
Magali Mineur est née dans le « Pays noir », à
Charleroi. Mêlant les techniques du comédien
à celles du conteur traditionnel, elle explore les
limites de la parole et de l’art du conteur dans
tous ses possibles.
« La nuit d’après, Ivan-tsarévitch prit la garde. De peur de s’endormir, il marchait
sans arrêt; si le sommeil venait, si la fatigue le prenait, il se débarbouillait avec
la rosée, reprenait sa veillée. Sur les minuit, il aperçut une grande lueur qui
s’approchait du jardin et, bientôt, on y vit clair comme en plein jour : l’oiseau de
Feu, perché sur le pommier, picorait les pommes d’or. Ivan-tsarévitch se glissa
en catimini, saisit l’oiseau par la queue. Mais l’oiseau de Feu se débattit si bien
qu’il s’échappa, ne laissant qu’une plume dans la main du tsarévitch.»
Extrait du conte
Organisé dans le cadre du Festival Coquelicontes.
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Cinéma
Sur la toile
Litvinenko: empoisonnement d’un ex agent du KGB
de Andreï Nekrassov - 2008
Organisés par:
Cinémas de
Haute Corrèze et
l’Entente de
programmation Véo
du 17 mars au 6 mai
Cinéma Esplanade
Esplanade C. Spinasse
19300 Egletons
05 55 93 14 39
Cinéma Le Soubise
Boulevard du Pré Soubise
19250 Meymac
05 55 95 13 47
Cinéma Le Paradisio
Place Résistance
19160 Neuvic
05 55 95 08 24
Cinéma Le Carnot
66 bis avenue Carnot
19200 Ussel
05 55 72 11 28
A Londres, le 23 novembre 2006, Alexandre Litvinenko est empoisonné au
Polonium 210. Dès 1998, il est connu en Russie pour ses interventions télévisées
où il accuse les services secrets de commanditer des assassinats. Associants
documents d’archives, émissions de télé, images d’amateurs ou extraits de
propagande, ce documentaire est un véritable brûlot contre le système mis en
place par Vladimir Poutine.
Andreï Nekrassov est né en 1958 à Leningrad.
Andreï Nekrassov est un sympathisant déclaré du mouvement d’opposition «L’autre
Russie» de l’ex-champion d’échecs Garry Kasparov. Il a d’abord l’idée de faire une
fiction sur le personnage d’Alexandre Litvinenko, puis c’est devenu une pièce de
théâtre en 2002. Le choix du documentaire s’est imposé, lorsqu’il a compris que son
ami de longue date avait été intentionnellement empoisonné. La journaliste Anna
Politkovskaïa, elle aussi assassinée pour son engagement contre le régime de Poutine,
apparaît dans le film. Présenté au Festival de Cannes en 2007, le documentaire-choc
de Andreï Nekrassov rend un réel hommage à l’ex-agent russe Alexandre Litvinenko.
La nounou (Choo Choo)
de Garri Bardine - 1999
Une nuit de nouvel an, un petit garçon dont personne ne s’occupe
invente avec des bouts de chiffons et d’autres babioles une nounou
idéale. Et comme dans les contes de fées, la poupée prend vie et
prépare une fête à la hauteur de l’émerveillement de l’enfant.
Un film d’animation débordant de tendresse, d’inventivité et de
malice. Un véritable bonheur pour les enfants à partir de 3 ans.
Garri Bardine est né en 1941 à Orenbourg.
Après des études de théâtre, il entre, en 1975, au studio Soyouzmoultfilm. En quinze
ans, il y réalise autant de films d’animation, sur lesquels il est à la fois metteur en
scène et scénariste. Explorant d’abord l’univers du dessin animé, Bardine trouvera sa
vraie notoriété cinématographique en se consacrant à d’autres techniques d’animation:
pâte à modeler (La Boxe, 1985 ; Le Loup gris et le Petit Chaperon rouge, 1990), fil de
fer (Fioritures, 1987), et même allumettes (Le Conflit, 1983) voire ficelle (Le Mariage,
1987)...
En 1991, il fonde le «Studio Stayer» avec ses plus proches et fidèles collaborateurs. Peu
diffusé dans son propre pays, il bénéficie en revanche d’une popularité internationale
croissante grâce à Le Chat botté (1995), La Nounou (1997) et sa suite La Nounou et
les pirates (2001), ainsi qu’Adagio (2000).
Les petites vieilles (Staroukhi)
de Guennadi Sidorov - 2004
L’arrivée d’une famille musulmane de réfugiés ouzbeks bouleverse la pittoresque
routine d’un petit groupe de vieilles femmes qui vit en autarcie dans un hameau
de campagne.
Avec des scènes esthétiquement très belles, ce film est comme une généreuse
tranche de vie qui donne envie de découvrir la Russie.
Biographie de Guennadi Sidorov, page 19.
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Litvinenko
17 - 23 mars
Le Paradisio
Neuvic
24 - 30 mars
Esplanade
Egletons
La nounou
7 - 13 avril
Le Paradisio
Neuvic
Les petites vieilles
15 avril
Le Soubise
Meymac
21 - 27 avril
Esplanade
Egletons
Le 4 mai
Le Carnot
Ussel
(en partenariat
avec Ussel Culture)
Tsar
21 - 27 avril
Le Paradisio
Neuvic
28 avril - 4 mai
Esplanade
Egletons
Le 6 mai, 20h30
Le Soubise
Meymac
Le Cuirassé Potemkine
28 avril - 4 mai
Le Paradisio
Neuvic
Tsar (Tzar)
de Pavel Lounguine - 2009
Au XVIème siècle, l’histoire d’Ivan le terrible, Tsar de
Russie. Du grand cinéma russe, beau, puissant et cruel
dans des paysages saisissant de pureté. Une œuvre
majeure pour tous les amateurs de drames historiques
sans fard et sans concession.
Pavel Lounguine est né en 1949 à Moscou.
Il intègre l’école de cinéma en 1973. En 1990, le festival de Cannes présente son film
Taxi Blues, sur l’amitié entre un chauffeur de taxi et un saxophoniste en déboires. Très
bien accueilli par la critique, il reçoit le Prix de la mise en scène. La même année, il
s’établit en France et tourne, avec des producteurs français, des films sur la Russie.
Pavel Lounguine s’intéresse aux changements radicaux de son pays à la suite de la
chute du communisme.
Le Cuirassé Potemkine (Kniaz Potiomkin)
de Sergei Mikhailovich Eisenstein et Grigori Aleksandrov -1925
Extraordinaire reconstitution des événements de la révolution russe de 1905, ce
film-phare est considéré comme l’un des plus grands chef-d’œuvre du cinéma
mondial.
Sergei Mikhailovich Eisenstein est né en 1898 à Riga et décédé en 1948 à Moscou.
Après des études d’ingénieur, il rejoint les Beaux-Arts de Pétrograd. Après la révolution
de 1917, il vend ses premières caricatures politiques. A partir de 1918, il met en scène
et joue dans plusieurs productions, dont il conçoit également décors et costumes. En
1920, il intègre le «Théâtre Proletcult» en tant que concepteur scénique. Son premier
court-métrage Glumov’s Diary en 1923, reporte un vif succès. Eisenstein estime que
son devoir en tant qu’artiste est de contribuer au développement de son pays et que le
cinéma est l’outil le plus efficace de la propagande communiste. Son deuxième grand
succès en 1925, le Cuirassé Potemkine raconte un des épisodes les plus tragiques de
la révolution de 1905. En 1930 il part pour les Etats-Unis et revient quatre ans plus tard
pour prendre la direction de l’école de cinéma à Moscou. En 1943, grâce au film Ivan
le terrible, il reçoit le prix Staline. Il crée deux suites avec un Ivan en tyran sanguinaire,
indubitable référence à Staline, qui seront interdites. Il meurt après une crise cardiaque
en 1948. Il laisse une oeuvre considérable de films inachevés et d’écrits théoriques
traduits en plusieurs langues.
Grigori Aleksandrov est né en 1903 à Ekaterinbourg et décédé en 1983 à Moscou.
Il commence à travailler à l’âge de dix ans. En 1912, il devient technicien à l’opéra
d’Ekaterinbourg. Plus tard, il suit de violon au conservatoire de musique de la ville dont
il sort diplômé en 1917.
C’est en 1921, alors qu’il travaille au théâtre Proletcult de Moscou, qu’il rencontre
Serge Eisenstein qui a 23 ans. Des années de collaboration vont commencer : d’abord
au théâtre et ensuite pour le cinéma muet. Alexandrov interprète le rôle de Guiliarovski
dans Le cuirassé Potemkine.
Il traversa l’Atlantique avec lui pour rejoindre Hollywood au début des années 1930.
Revenu en URSS en 1932, Alexandrov sous ordre de Staline dirigea le film
L’Internationale en 1933, et créa ensuite le premier film musical soviétique Les Joyeux
Garçons en 1934, Plusieurs de ses intimes furent emprisonnés par Staline, mais celuici avait de l’admiration pour Alexandrov.
Il fut nommé Artiste du peuple de l’URSS en 1948 et reçut deux fois le Prix Lénine, en
1941 et en 1950.
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Musique
& Cinéma
Organisé par:
Ecole Intercommunale
de musique de Haute
Corrèze &
Service culturel de la
ville d’Ussel
le 4 mai
à 20h
Cinéma Le Carnot
66 bis avenue Carnot
19200 Ussel
05 55 72 11 28
Concert suivi du film
Les petites vieilles de Guennadi Sidorov
En préambule de la projection, élèves et professeurs de l’Ecole
Intercommunale de Musique de Haute-Corrèze joueront des airs
traditionnels russes. L’accordéon sera bien sûr présent, mais aussi la
clarinette, le violon, le chant…
Un beau programme en perspective, avec cette âme slave qui sait
toujours nous séduire!
Avec son équipe dynamique de 22 enseignants,
l’Eimhc donne la possibilité aux enfants, jeunes
et adultes sur Ussel, Bort-les-Orgues, Bugeat,
Meymac, Neuvic et Sornac, de découvrir,
approfondir ou perfectionner leurs connaissances
en musique et en danse. De l’éveil musical à
l’intégration d’un ensemble, en passant par
la préparation à l’option danse et musique du
baccalauréat, l’eimhc propose une gamme très étendue de disciplines : danse
classique et jazz, piano, accordéon chromatique, violon, clarinette, saxophone,
vielle à roue, baglama etc…..
Les petites vieilles (Staroukhi)
de Guennadi Sidorov - 2004
Loin des turbulences et des incertitudes des
villes russes au début du siècle, une poignée de
vieilles femmes vit en autarcie dans un hameau
de campagne avec pour unique compagnon un
simple d’esprit, inoffensif mais fureteur, en quête
d’une improbable reconnaissance. Seul lien avec
la civilisation des militaires viennent de temps
à autre apporter quelque animation et surtout
chercher la vodka clandestine dont les «petites
vieilles» ont le secret. Un jour des « étrangers »
musulmans, réfugiés ouzbecks aux yeux bridés
qui ne parlent pas russe viennent s’installer dans
le village. Leur arrivée bouleverse les habitudes.
Une cohabitation aussi émouvante qu’inattendue
s’organise.
Ce film a reçu dès sa sortie de nombreux prix.
Guennadi Sidorov est né en 1962 à Frounze (actuellement Bichkek).
Après des études à VGIK (Institut National de la Cinématographie) à Moscou, il obtient,
en 1986, son diplôme d’acteur puis de réalisateur en 1990. Depuis cette date, il est
directeur général des studios Sidorov & fils et préside depuis 1995 la direction de la
Fondation générale du soutien de l’art cinématographique. Il réalise avec Les petites
vieilles son premier long métrage.
Sidorov signe une comédie truculente qui manie humour et dialogues osés sur des
problèmes graves comme l’intégration et le racisme. Il n’hésite pas à briser le tabou de
la vieillesse en démontrant qu’on peut rire, boire et draguer après 70 ans...
19
Musique
Chants franco-russes: concert de clôture
Organisé par:
Chorale du Pays vert
et chorale de Droujba
Bugeat et Limoges
le 30 mai
à 15h30
Eglise abbatiale SaintAndré Saint-Léger
Place de l’église
19250 Meymac
En clôture du festival, deux ensembles, celui du Pays Vert à Bugeat
et de Droujba à Limoges (une cinquantaine de choristes au total), se
réunissent pour vous faire découvrir la richesse du chant choral russe.
En première partie la chorale du Pays Vert interprétera divers chants de son
répertoire dont certains en russe. Les deux ensembles se réuniront autour de
Soir de Moscou.
En seconde partie la chorale de Droujba interprètera uniquement en russe,
entre autre Souliko, Poliouchko polié, Baiouchki baiou, Ouralskaia riabinouchka,
Niedielka.
Une belle invitation au voyage, à découvrir sans modération.
La princesse Miarka est un chant qui fait partie d’un ensemble de ballades russes qui
relate les exploits de Stenka Razin, chef rebelle cosaque du XVIIe siècle.
Il est extrait d’une narration plus longue qui raconte comment Razin a jeté sa maîtresse
par-dessus bord pour prouver à ses partisans qu’il ne les avait pas oubliés.
Paroles
Un beau jour un chef cosaque, le superbe et beau Stenka, captura dans une attaque
La princesse Miarka
} Bis
Pour sceller une alliance, avec la fière Volga, Stenka jette au fleuve immense
La princesse Miarka
} Bis
Dans les eaux elle succombe, mais bientôt le grand Stenka
, voit surgir blanche colombe
La princesse Miarka
} Bis
Paroles de Soir de Moscou
1.L’on entend plus un bruit dans le jardin,
Tout s’est tu, alentour, jusqu’au matin.
Si vous saviez combien me sont chères
Les soirées moscovites, si chères !
2.La rivière bouge et ne bouge guère,
La lune, éblouissante, d’argent la peint.
La chanson s’entend et ne s’entend guère
Dans ces soirs, ces beaux soirs sereins.
3.Pourquoi regardes-tu de côté,
La tête tendrement inclinée, ma chère ?
Difficile d’exprimer, difficile de dire
Tout ce qui en mon cœur soupire.
4.Mais, peu à peu se distingue l’aurore ;
Et, s’il te plaît, sois gentille, alors,
Toi, non plus, n’oublie pas ces soirs d’été
Des faubourgs de Moscou, ce qui a été.
Baiouchki baiou est une berceuse très connue équivalente de Dodo l’enfant do.
Paroles
Dors, mon bébé magnifique
Bayouchki, Bayou
Sur ton lit, la lune incline
Son visage doux
Sur ton lit, la lune incline
Son visage doux
La nuit te dira les contes
Des gens de chez nous
Ferme tes yeux que j’adore
Bayouchki, Bayou
Ferme tes yeux que j’adore
Bayouchki, Bayou.
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Gastronomie
La Russie s’invite à table
Organisé par:
Chez Françoise
Meymac
La Brasserie
Treignac
L’Auberge de l’empereur
Ussel
Trois restaurants participent au festival et proposent à la carte ou au
menu, quelques spécialités culinaires vous invitant au voyage….
C’est probablement la froideur du climat qui fait des Russes d’impitoyables
mangeurs… Pour se réchauffer le corps et l’esprit ou pour partager un moment
convivial entre amis, famille ou collègues, tout est prétexte pour se mettre
à table. Difficile de parler de gastronomie, parce que le mot n’existe pas en
russe. En fait, à l’ère soviétique, le mot « gastronome » désignait avant tout des
magasins d’alimentation. Cependant les tables sont souvent très copieuses et
les couleurs vives.
Petit lexique
Apéritif
Les zakouskis sont souvent faits avec du saumon, de l’esturgeon, du hareng ou des
anguilles fumés… certains même au caviar!
Potage
Piervoye (le premier). Dans les plus connus, on retrouve le potage de betterave
(borchetch), le potage au chou (chtchi) ou encore celui au rognon de bœuf (razsolnik).
Plat de résistance
Vtaroye (le deuxième). Aux légumes du potager cuisinés (dont les célèbres feuilles de
chou farcies : goloubzy, ou les champignons) sont assortis des viandes. On retrouve
le bœuf, souvent cuisiné à la manière Stroganov (lamelles de viande servies avec des
oignons et de la crème), mais il ne faut pas omettre de citer les brochettes (shashlick),
les fameuses côtelettes et boulettes de viandes, ou encore les varienniki, sorte de
raviolis à la viande.
Boissons
Bien sûr, le repas s’accompagne de boissons, alcoolisées le plus souvent. Même si la
vodka, la célèbre boisson du pays est encore très consommée, la bière a de plus en
plus de succès. L’été, on préférera une kvas (boisson pétillante fermentée avec du pain
dans l’eau, légèrement alcoolisée) pour se rafraîchir.
Dessert
Dessert traditionnel : la vatrouchka, ou les blintchiki.
Un vrai Russe prendra toujours à la fin du repas un bon thé (tchaï), véritable reflet de
l’hospitalité des habitants. Moment de détente par excellence, le Russe invitera amis,
voisins ou même étrangers pour le partager. Souvent noir, aromatisé aux agrumes, le
thé russe est une véritable institution et répond à des critères très précis.
C’est dans le samovar (grande bouilloire) que l’on fait chauffer l’eau. Les feuilles de thé
sont quant à elles versées dans une tchaïnik (théière). Pendant qu’elles infusent, on
rajoute l’eau chaude du samovar, puis l’on sert. Il est également courant qu’en buvant
une gorgée, on maintienne un morceau de sucre entre les dents, ou que l’on prenne
une cuillerée de confiture. Ce petit rituel aromatise ainsi le thé avec douceur…
Pour accompagner le tout des bonbons : klioukvas de canneberges, baies qui viennent
du nord.
Priatnovo appetita
21
Chez Françoise
24 rue Fontaine du rat
19250 Meymac
05 55 95 10 63
Du 20 mars au 30 avril
Sur réservation
Chez Françoise
La Brasserie
Route du lac
19260 Treignac
05 55 98 03 62
Du 20 mars au 31 mars
Sur réservation
La Brasserie
L’Auberge de l’Empereur
La Goudounèche
19200 Ussel
05 55 46 04 30
Du 1er au 10 avril
Du 8 au 10 avril: soirées
musicales
Sur réservation
L’Auberge de l’Empereur
C’est dans une très ancienne maison datant du XVIe siècle que Monique
et Françoise se font un réel plaisir de faire découvrir à vos palais quelques
spécialités russes, à l’occasion de ce Printemps.
Situé à 500 mètres du bourg, cet hôtel familial bénéficie d’un emplacement
privilégié pour profiter pleinement de l’espace, du calme et de la verdure
environnante, au pied des Monédières. Marie-Laure vous invite à venir déguster
quelques spécialités russes qui égayeront vos papilles ! Délices et charmes
seront au rendez-vous !
Installée dans une ancienne grange du XVIIIème,
l’Auberge de l’Empereur conjugue tous les attraits
d’une halte à la fois paisible, accueillante et raffinée.
Les deux chefs de cuisine Geoffrey Broussouloux et
Julien Lachèvre vous proposent une cuisine inventive,
parfois audacieuse, toujours originale où Vodka et
caviar seront de mises pour éveiller tous vos sens!
Certaines soirées seront également dédiées à la musique russe grâce à la
complicité du violoniste Léo Monnin et du pianiste Eric Ballet.
Léo Monnin est violoniste, tromboniste et bassiste.
Il obtient son Premier Prix de Violon au Conservatoire de Troyes en 1965.
Accompagnateur de chanteurs (Luis Mariano, Lucien Lupi…).
Accompagnateur de vedettes dans les orchestres musette (André Verchuren, Aimable,
Jo Privat, Alain Musichini…). Il devient en 1983 musicien attitré de l’orchestre du casino
de Vichy.
Lors du Festival de Jazz de Vichy de 1985, il joue en première partie du concert de
Chet Baker.
Durant toute cette période, il côtoie de nombreux Jazzmen (Guy Lafitte, Marc Laferriere,
Maxime Saury…).
Ses influences vont du jazz au folklore des pays de l’Est, tout en appréciant les belles
mélodies de la chanson française.
Eric Ballet est pianiste, compositeur est arrangeur.
Il débute la musique en jouant de l’accordéon, de la basse et du clavier dans des
orchestres de bals.
Après des études de piano et de trompette à l’Ecole Nationale de Musique de Tulle, il
travaille avec Hervé Sellin (Pianiste de Jazz et professeur au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris).
En 2007 il sort diplômé du Centre des Musiques Didier Lockwood. Passionné de jazz et
de musiques improvisées, il se nourrit du classique et puise ses couleurs harmoniques
chez Scriabine, Faure, Debussy.
Depuis 1999, il consacre une partie de sa vie artistique à l’enseignement du piano et du
jazz à l’Ecole Intercommunale de Musique de Haute Corrèze.
www.labrasserietreignac.fr
www.aubergedelempereur.com
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En milieu
scolaire
Un séjour au Belarus et à Saint-Pétersbourg
Organisé par:
Collège
Corrèze
Du 26 au 30 avril
Médiathèque
Intercommunale
24 avenue Carnot
19200 Ussel
05 55 72 31 47
Cette exposition vous fera partager les aventures et émotions, des
élèves de 4ème et 3ème du collège de Corrèze.
Ils apprennent le russe en deuxième langue et participent à un échange
avec l’école N°8 de Grodno du 26 mars au 9 avril 2010. Pendant ce séjour
ils seront logés dans des familles et vivront le quotidien des élèves de
l’école, ainsi que des excursions spécialement prévues à cette occasion.
Ils iront aussi visiter trois jours Saint-Pétersbourg.
Saint-Pétersbourg est la plus grande ville de Russie par sa
superficie et la deuxième ville la plus peuplée (avec plus de
4,5 millions d’habitants en 2007) après la capitale Moscou.
Capitale de l’Empire russe de 1712 jusqu’en 1918, SaintPétersbourg a conservé de cette époque un ensemble
architectural unique qui en fait une des plus belles villes
d’Europe. Principal port russe sur la mer Baltique c’est
un centre majeur de l’industrie, de la recherche et de
l’enseignement russe ainsi qu’un important centre culturel
européen.
Saint-Pétersbourg a été fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand
Elle a changé plusieurs fois d’appellation : elle
est rebaptisée Pétrograd de 1914 à 1924, puis
Léningrad de 1924 à 1991, avant de retrouver
son nom d’origine à la suite d’un référendum en
1991. Saint-Pétersbourg est également appelée
familièrement « Piter » par ses habitants.
Pour les Russes, c’est la « capitale du Nord ».
Dans le cadre de ce séjour, les élèves de 3ème organisent un concert le vendredi
7 mai à 20h à la salle des fêtes de Corrèze avec une première partie en chants
russes.
Organisé par:
Cdi du collège La Prairie
Meymac
Du 7 au 13 mai
Salle Antoine Dupuis
Place des Halles
19250 Meymac
05 55 95 19 15 (Fondation
Marius Vazeilles)
A la découverte de la Russie
L’exposition est réalisée par les élèves de 4e du
collège La Prairie, sur des thèmes variés ayant trait
à la Russie : présentation du pays, sportifs et autres
personnalités célèbres, l’alphabet, la cuisine, les
prénoms, etc…
Des objets complètent les panneaux créés.
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Organisé par:
UPI du collège Voltaire
Ussel
En mai
Librairie Vivre d’art
Place de l’Eglise
19250 Meymac
05 55 95 18 89
En juin
Médiathèque
Intercommunale
24 avenue Carnot
19200 Ussel
05 55 72 31 47
Organisé par:
Cdi du collège A.Thomas
Egletons
Du 17 au 30 mai
Bibliothèque
47 avenue de Gaulle
19300 Egletons
05 55 93 99 92
Conte russe pour livre objet
Le petit poisson d’or de Pouchkine
Les élèves de l’UPI (Unité Pédagogique d’Intégration) du collège Voltaire
d’Ussel ont découvert la culture russe à travers l’étude des contes
traditionnels. Ils ont choisi de raconter le texte du petit poisson d’or de
Pouchkine, chacun avec sa sensibilité, en utilisant différentes techniques
plastiques. Une bande sonore témoigne de leur cheminement.
Le travail plastique se fait dans le cadre d’un atelier mené par Babeth
Kolb professeur d’arts plastiques au collège et artiste plasticienne et
Marie Line Farges, professeur responsable de l’UPI.
Le conte:
Un jour, un pauvre pêcheur attrape un petit poisson d’or.
Celui-ci demande au pêcheur de le relâcher en lui promettant
de réaliser tous ses souhaits. Mais le vieil homme le prend
en pitié et lui redonne sa liberté sans rien lui demander. De
retour à la maison, le pêcheur raconte son aventure à sa
femme qui l’oblige à retourner à la rivière pour demander
au poisson d’or un nouveau bac à lessive. Il se rend donc à
nouveau à la rivière et le poisson lui accorde le bac à lessive.
La femme n’est cependant pas satisfaite et fait demander par
son mari une maison, un titre de noblesse et enfin celui de
tsarine. Mais elle veut toujours plus, et tout en méprisant désormais son mari,
elle exige de devenir la reine des eaux et d’avoir le poisson d’or à son service.
Elle finit par tout perdre, le petit poisson d’or reprend tous ses cadeaux.
La Russie à découvrir en affiches
L’exposition réunit une vingtaine d’affiches réalisées par les élèves
des classes de cinquième du collège Albert Thomas d’Egletons. Elles
parlent de la Russie à travers des thèmes comme le système scolaire,
la géographie, le patrimoine, les dirigeants politiques, les grandes villes,
etc…
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Les crédits:
Page 4: Pomme dentée, 2009, Anastasia Bolchakova, Courtesy Galerie
Russiantearoom / Gorilla, 2001, Oleg Kulik, Courtesy Galerie RabouanMoussion / Russia!, 2007, Andrei Molodkin, Courtesy Galerie Orel Art,
Paris Hunger Meditation, Fyodor Pavlov-Andreevich, Courtesy Galerie
Stanislas Bourgain / Météo, 2009, Ivan Plusch, Courtesy Galerie Orel Art,
Paris – Collection privée / Le vent du sud, 2008, Dmitri Shorin, Courtesy
Galerie Stanislas Bourgain
Page 5: wii001a, video 2007, Shahin Afrassiabi / Signs for the future,
2009, Alasdair Duncan / Sans titre, 2005, Tom Humphreys
Page 9: Monastère de Marcenat, ©http://cezallier.forumactif.fr
Page 11: Plantes récoltées par Jean-Baptiste Fray-Fournier, ©Service
commun Université de Limoges
Page 12: Saint Vzevolod-Gabriel et Vierge du Métropolite Pierre, avec
l’aimable autorisation de l’artiste-iconographe Chantal Legay-Gilbert.
Page 15: Géraldine Dunbar, ©Géraldine Dunbar
Page 16: Magali Mineur, ©Sarah Tant
Page 17: La nounou de Garri Baldine, ©DR
Page 18: Tzar de Pavel Lounguine, ©DR
Page 19: AccordéonsNous, ©EIMHC / Les petites vieilles (deux photos)
de Guennadi Sidorov, ©DR
Page 22: L’auberge de l’Empereur à Ussel, ©DR
Page 23: Façade du musée de l’Ermitage vue de nuit, Saint Pétersbourg,
2004, ©Jean Zucchet / L’église Saint Sauveur, Saint Pétersbourg, 1995,
©Jean-Luc Bressand / Affiche, ©Collège La Prairie - Meymac
Page 24: Le petit poisson d’or, ©www.environnement.ecole.free.fr
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Les partenaires
L’Abbaye Saint-André – Centre d’art contemporain assure la
coordination générale des Printemps de Haute Corrèze.
Elle est soutenue par le Ministère de la Culture-Drac Limousin,
le Conseil Régional du Limousin,
le Conseil Général de la Corrèze,
la Ville de Meymac.
Le Printemps Russe reçoit le soutien moral et financier du :
Parc Naturel Régional de Millevaches en Limousin
Conseil Général de la Corrèze pour l’impression du livret programme
Le Printemps Russe est organisé en partenariat avec :
France Bleu Limousin
Festival Coquelicontes
L’année France-Russie 2010 / www.france-russie2010.fr
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