Coupe - L`Avenir

Transcription

Coupe - L`Avenir

Supplément au journal du 8 juin 2010
C O UPE
DU MONDE
201
(c) LES EDITIONS DE L’AVENIR S.A. CE JOURNAL EST PROTEGE PAR LE DROIT D’AUTEUR. LA REPRODUCTION DE TOUT ELEMENT (TEXTE, PHOTO, INFOGRAPHIE), PAR QUELQUE MOYEN QUE CE SOIT, EST SOUMISE A AUTORISATION. TEL : +32 81/248.801 FAX : +32 81/222.840
2
COUPE
DU MONDE
2010
Un rendez-vous historique
Le berceau de
l’humanité accueille
enfin un Mondial. En
espérant un retour
sur investissement
plus que symbolique.
uatre-vingts ans après
sa naissance, la Coupe
du monde pose ses valises sur le continent africain. Un événement qui s’était
déjà produit dans d’autres disciplines, mais jamais pour le
sport « roi ».
Comment, au moment d’entamer ce dix-neuvième Mondial de football, ne pas penser
à celui de rugby, organisé et
remporté en 1995 par des
Springboks tout juste sortis de
l’apartheid ? Et, surtout, comment ne pas songer à la façon
dont Nelson Mandela avait
fait de cette équipe nationale
si blanche, symbole haï de la
ségrégation aux yeux des
Noirs, un instrument de réconciliation nationale.
Entre la fête de l’ovalie et
celle du ballon rond, quinze
années ont passé. L’apartheid
a été aboli en 1991, mais les actes xénophobes n’ont pas disparu pour autant.
La « nation arc-en-ciel » reste
ce pays où 43 % de la population vit avec moins de deux
dollars par jour… Les organisateurs espèrent d’ailleurs que
la grand-messe du ballon rond
apporte un demi-point supplémentaire à la croissance économique, grâce aux revenus
Q
d
u
tournoi
et aux investissements massifs dans
les infrastructures. On croise les doigts
pour que les retombées soient
à la hauteur des prévisions,
car la crise économique, qui
n’épargne pas ce pays, n’a pas
empêché l’Afrique du Sud de
dépenser deux milliards €
pour se doter de stades répondant aux exigences de la FIFA.
Comprenne qui pourra.
Côté spectateur, les Sud-Africains devraient détenir 60 %
des trois millions de places disponibles. Ils compenseront la
baisse de visiteurs étrangers attendus, passés de 480 000 à
373 000.
Quant aux fans du reste du
Une demi-finale serait déjà un exploit
Pour la première fois, l’Afrique
aligne six sélections et joue
une Coupe du monde sur son
sol, mais soyons clair, aucun
de ses représentants n’a
l’étoffe d’un vainqueur. Le
continent noir n’a jamais
réussi à hisser une de ses
équipes en demi : le Cameroun
en 1990 et le Sénégal en 2002
s’étaient arrêtés en 1/4. Une
place dans le carré final serait
donc une première. Et un bel
exploit.
Ghana avaient été les seuls
représentants du continent à
atteindre les 1/8… avant de se
fracasser 3-0 sur le Brésil.
Cette année, le Nigéria et le
Cameroun paraissent les
mieux armés pour passer
leurs groupes. Mais pour rêver
un peu plus loin, ils devront
probablement sortir un gros
morceau, soit en poule, pour
prendre la première place et
se projeter dans un 1/8e à leur
portée, soit au deuxième tour.
Car entre les équipes au
niveau trop léger (Algérie,
Afrique du Sud), les problèmes
de préparation (Ghana), ou le
tirage au sort ardu (Côte
d’Ivoire), les chances de sortir
des poules sont minces. Il y a
quatre ans, les Black Stars du
Et qu’une sélection africaine
batte un adversaire type
Allemagne ou Italie lors d’un
match à élimination directe, là
aussi, il s’agirait d’une
première. Mais qui sait, le côté
historique de l’événement
peut donner des ailes.
continent,
peu ont entrepris le voyage
puisqu’ils n’ont
pas bénéficié des
tarifs spéciaux prévus pour les Sud-Africains.
Une question
d’image
Mais,
surtout,
l’Afrique table sur
la première Coupe
du monde organisée
sur son territoire
pour changer son
image auprès du reste
de la planète et faire
oublier les conflits et famines qui focalisent habituellement l’attention.
Beaucoup repose sur la capacité du pays hôte à éviter
toute fausse note, notamment
dans le domaine de la criminalité, où tout incident serait relayé et démultiplié par une
machine médiatique dont les
projecteurs sont braqués sur
Johannesburg. L’Afrique du
Sud, où une cinquantaine
d’homicides ont lieu chaque
jour, a déployé d’importants
moyens pour assurer la sécurité de la compétition, recrutant notamment 41 000 policiers supplémentaires.
Ce premier « Mondial africain » devrait également étaler aux yeux de la planète les
stades flambant neufs, les
autoroutes modernes et les aéroports internationaux de la
L’AFRIQUE DU SUD
première puissance du continent.
Et c’est même toute l’Afrique
qui entend bénéficier des retombées, à commencer par ses
infrastructures sportives. La
FIFA a d’ailleurs créé un fonds
de 70 millions de dollars pour
améliorer les terrains et former entraîneurs et joueurs sur
le continent.
Malgré sa douloureuse histoire, l’Afrique tente de se relever. Le chemin est encore
long, mais si le sport peut l’y
aider, même un peu, tant
mieux. ■
CHIFFRES CLÉS : Superficie : 1 224 297 km2
(40 fois la Belgique)
Population : Estimée à 48,5 millions d'habitants
dont près de 80% de Noirs (Blancs : 9,5%).
CAPITALES : Pretoria (administrative), Le Cap
(législative) et Bloemfontein (juridique).
Johannesburg, centre industriel et des affaires,
est la plus grande métropole.
LANGUES : Onze langues officielles dont anglais,
afrikaans, zoulou, xhosa.
RELIGION : Chrétiens (76%), dont nombre
d'églises charismatiques africaines.
HISTOIRE/INSTITUTIONS :
- Comptoir néerlandais en 1652, puis colonie
britannique.
- Union sud-africaine membre du
Commonwealth de 1910 à 1961, année de la
proclamation de la République. A son arrivée au
pouvoir en 1948, le Parti national (NP) va
institutionnaliser un régime de « développement
séparé des races» (apartheid). Ce système sera
progressivement démantelé après l'arrivée au
pouvoir en 1989 de Frederik de Klerk.
En 1990, Nelson Mandela est libéré après 27
ans de détention et son parti, le Congrès
national africain (ANC), légalisé. Les lois racistes
sont abolies en 1990-91 et des négociations
s'engagent pour une transition démocratique.
- En 1994, l'ANC remporte les 1res élections
multiraciales. Mandela devient le 1er président
noir du pays. Président actuel : Jacob Zuma.
- La Constitution de 1996 est perçue comme
l'une des plus démocratiques au monde.
ECONOMIE: Le pays, qui dispose d'un sous-sol
très riche en minerais et métaux précieux, est le
premier producteur mondial de platine, le 3e
d'or et le 4e de diamants. L'industrie,
notamment les secteurs minier et automobile,
est un des moteurs de l'économie.
SIDA : Plus grand nombre de séropositifs au
monde (5,7 millions de personnes en 2007 selon
l'Onusida).
8 JUIN 2010
e
3
19 Coupe du monde
Deux rois et leurs princes
en lutte pour un trône
Rois d’Europe et
d’Amérique du Sud,
l’Espagne et le Brésil
sont favoris. Mais
ce costume peut
être lourd à porter.
쎲 Stép ha ne L E CA ILLO N
n l’avait quittée sur
une finale ItalieFrance, avec un sale
goût au fond de la bouche, la
faute à un coup de tête de Zidane, resté hélas ! comme
l’image symbolisant le tournoi 2006. On la retrouve
pour une dix-neuvième édition qui, on l’espère, réjouira
tous ces amateurs de foot piétinant d’impatience depuis
des semaines.
Pendant un mois, à partir
de vendredi, 16 h, la Coupe
du monde reprend ses droits.
Tous les yeux seront braqués
sur l’événement médiatique
numéro un de la planète, qui
se déroule en Afrique du Sud
du 11 juin au 11 juillet. On y
espère des surprises, des retournements de situation,
des révélations et, si possible,
du jeu. Mais on n’est pas
dupe non plus. On sait que
Mondial et spectacle ne vont
pas souvent de pair.
N’oublions pas que la
moyenne de buts 2006
était
la
O
deuxième plus faible de l’histoire : 2,3 réalisations par
match… à des années lumières du 3,9 qui inaugurait
joyeusement l’histoire du trophée Jules Rimet, en 1930.
Peut-être qu’Espagnols et Brésiliens, qui ont la réputation
de se porter vers l’avant, vont
tirer ce tournoi vers le haut.
Mais à l’analyse, cette remarque vaut davantage pour la
Selección (2,8 buts inscrits
par match en qualification)
que pour la Seleção (1,8).
Espagne – Brésil en 1/8e,
ça serait chaud !
Favoris, les maîtres d’Europe et d’Amérique peuvent
se retrouver en finale, à Johannesburg. Mais les Dieux
du tirage ont été taquins.
Ces têtes de série des groupes G et H pourraient croiser les crampons lors d’un
huitième de finale étincelant, si l’un des deux venait
à terminer deuxième de sa
poule. On ne le leur souhaite pas, mais on ne peut
s’empêcher de penser que
l’affiche vaudrait le détour !
Un scénario pas du tout inimaginable
puisque le
Brésil sera mis à rude
épreuve contre le Portugal
et la Côte d’Ivoire. L’Espagne, tracassée par quelques
pépins
physiques,
a
d’ailleurs annoncé qu’elle se
préparait pour être au sommet de sa forme… non pas
en poule, mais plutôt en huitième. Si la Selección y arrivait, il s’agirait d’une première pour un Européen
hors de son continent.
Espagne, Brésil, d’accord.
Et les autres ? « Il y a les équipes qui peuvent gagner la
Coupe du monde. Et il y a celles qui sont difficiles à battre »,
résume, lucidement, Michel
Platini. L’indomptable Italie, championne en titre ;
l’éternelle Allemagne, finaliste du dernier Euro ; la revancharde Angleterre, au
point comme jamais ; la
douée néerlandaise – ça serait un comble au pays
des Boers – ou encore la ri-
chissime Argentine émargent à cette deuxième catégorie.
Pourtant, il n’y a que l’Espagne – sans égal du haut de
son hallucinant bilan d’une
seule défaite en 47 matches –
ou le Brésil – finaliste de trois
des quatre dernières éditions,
mais aussi vainqueur de la
Coupe des Confédérations et
des deux dernières Copa America – qui s’avancent dans le
costume de favori.
Mais attention, un tel costume, c’est lourd à porter. Et
parfois, ça se déchire. Ce ne
sont pas le Brésil et l’Allemagne, plébiscités par les bookmakers il y a quatre ans… mais absents de la finale, qui diront le
contraire. ■
SOMMAIRE
PAGE 2
➨ Une première
en Afrique
PAGE 3
➨ Les enjeux
sportifs
PAGES 4 ET 5
➨ Le groupe A
PAGES 6 ET 7
➨ Le groupe B
PAGES 8 ET 9
➨ Le groupe C
PAGES 10 ET 11
➨ Le groupe D
PAGES 12 ET 13
➨ Le groupe E
PAGES 14 ET 15
➨ Le calendrier
PAGES 16 ET 17
➨ Le groupe F
PAGES 18 ET 19
➨ Le groupe G
PAGES
P
AG 20 ET 21
➨ Le groupe H
PAGES
PA
AG 22 ET 23
➨ La carte des stades
PAGE
PA
AG 25
➨ Les absents et
les Belgicains
PAGE
PA
AG 26
➨ La Coupe du monde
en chiffres
PAGE
PA
AG 27
➨ La carte du monde
des qualifiés
PAGE
P
28
➨ Les stars attendues
eet lles phrases
ma
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marquantes
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Le
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Espagne,
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s
Brésil
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Pays-Bas,
Angleterre
Argentine,
Allemagne,
Italie
Alll
A
Su
Supplément
réalisé
ppar
a Frédéric Bleus,
Xavi et Kaka (au centre) font figure de favoris
pour la finale. Buffon l’Italien, Messi l’Argentin,
Lampard l’Anglais ou Eto’o le Camerounais
peuvent-ils leur barrer la route ?
Jean Derycke,
Carole Gotfroi,
Stéphane
Lecaillon et
Stép
S
Xavier
Lempereur.
X
Graphisme:
Bruno Lapierre.
4
Groupe A
COUPE
DU MONDE
2010
Les 23 Sud-Africains
AFRI QUE DU SUD
Entraîneur : C. A. Parreira (Bré) Né le
Les Bafana craignent la gifle
OrlandoPirates
Kaizer Chiefs
26/12/81 Maritzburg Utd
14/3/77
6/4/84
6/1/87
5/5/85
25/11/80
Mamelodi Sundowns
Mamelodi Sundowns
SuperSport Utd
Maccabi Haifa (Isr)
Portsmouth (Ang)
20/10/87 GENK
29/9/81
Golden Arrows
19/10/81 Orlando Pirates
Médians
Surprise Moriri
Teko Modise
Reneilwe Letsholonyane
Siphiwe Tshabalala
Lance Davids
Kagisho Dikgacoi
Thanduyise Khuboni
Steven Pienaar
Macbeth Sibaya
Reporters
Même la Coupe des Confédérations 2009, à domicile, fut
mitigée avec, au final, une quatrième place, mais une seule
victoire (contre la petite Nouvelle-Zélande) et un nul en
cinq rencontres.
« Beaucoup disent que nous n’arriverons pas à passer le premier
tour, souligne Parreira, mais
nous n’allons pas écouter tous
ceux qui ont un avis. La chose la
20/3/80
22/12/82
9/6/82
25/9/84
11/4/85
24/11/84
22/5/86
Sundowns
Orlando Pirates
Kaizer Chiefs
Kaizer Chiefs
Ajax Cape Town
Fulham (Ang)
Golden Arrows
17/3/82
Everton (Ang)
25/11/77
Rubin Kazan (Rus)
Avants
plus importante est de nous
concentrer sur notre priorité, qui
est de dépasser la phase de
poule. » Pour cela, il n’y aura
pas de match facile dans un
groupe A qui ne compte
aucun « nain », type Corée du
Nord.
Le sélectionneur, qui a offert
le titre au Brésil, en 1994, dispose tout de même d’un
atout : Steven Pienaar. Le mi-
Katlego Mphela
Siyabonga Nomvethe
Bernard Parker
29/11/84 Sundowns
2/12/77
Moroka Swallows
16/3/86 Twente (P-B)
lieu d’Everton, élu meilleur
joueur du club cette saison, est
le seul élément à évoluer avec
régularité dans un grand championnat, et se présente comme
le leader technique des Bafana
Bafana. « Sa présence change
beaucoup de choses dans
l’équipe », assure Parreira. Qu’il
soit milieu gauche ou ailier, la
vitesse et le dribble du Toffee,
qui a envie d’enfin briller chez
lui, sont de vraies armes.
Tout comme le soutien de
Nelson Mandela, que les hommes de Parreira ont rencontréil y a quelques jours. Sans
savoir si l’ancien prix Nobel de
la Paix (92 ans), pourra être
présent vendredi. ■
Les 23 Uruguayens
URUGUAY
Entraîneur : O. Tabarez
Renouer avec un passé céleste
Reporters
Forlan et Suarez
forment une attaque
qui est le point fort
de l’Uruguay.
Reste à solidifier une
défense perméable.
Q
19/5/80
20/6/87
Matthew Booth
Siboniso Gaxa
Bongani Khumalo
Tsepo Masilela
Aaron Mokoena (cap)
Anele Ngcongca
Siyabonga Sangweni
Lucas Thwala
Même avec le soutien
de leurs supporters, les
Bafana Bafana auront fort
à faire pour passer en 1/8.
M
ualifiée de justesse,
grâce à une victoire
dans les barrages de la
dernière chance contre
le Costa Rica, la Celeste arrive
en Afrique du Sud sans trop
de certitude.
Dans ce groupe qui se
connaît bien, deux individualités sortent du lot : Diego Forlan et Luis Suarez. Les deux
avants sont les principaux
fers de lance de attaque (28
buts en 18 matchs en éliminatoires). Le premier nommé,
fils d’international, petit-fils
de sélectionneur, est né pour
Moeneeb Josephs
Itumeleng Khune
Shuaib Walters
Défenseurs
Ne pas passer
le premier tour : voilà
la plus grande crainte
des Sud-Africains. Car il
s’agirait d’une première
pour l’organisateur.
algré l’enthousiasme
de leurs supporters, armés de ces agaçantes
trompettes « vuvuzelas », et
l’aura de Nelson Mandela, les
Bafana Bafana doivent relever
une mission impossible : éviter l’humiliation d’une élimination en poule, ce qui constituerait une première pour l’organisateur.
Les inquiétudes sont grandes,
alimentées par le parcours
chaotique de cette équipe, qui
occupe une triste 83e place au
classement FIFA : aucune victoire en trois matchs au premier tour de la Coupe d’Afrique des nations 2008, non-qualification pour la CAN 2010 et
amicaux sans relief depuis le
retour de Carlos Alberto Parreira (octobre 2009), même si
la dernière ligne droite fut encourageante.
Club
Gardiens
L’Uruguay n’a plus atteint les
1/8es de finale depuis 1990.
jouer au foot et porte sur ses
épaules une grande partie des
espoirs de l’Uruguay, qui rêve
de renouer avec sa splendeur
passée (sacres en 1930 et 50).
Forlan a par ailleurs été sacré meilleur buteur européen
en 2005 et 2009 et a marqué
sept fois en qualifications. De
son côté, si Luis Suarez est en-
core timide en sélection, il a,
lui, affolé les compteurs avec
l’Ajax (35 buts en championnat).
Mais tout n’est pas rose pour
Oscar Tabarez, qui n’a pas
réussi à construire une ligne
arrière solide. Si elle s’est enfin trouvé un gardien sérieux,
avec le Romain Fernando
Muslera, la Celeste a encaissé
20 buts en 18 matchs de qualification. Voilà pourquoi le sélectionneur compte beaucoup
sur le retour en forme du latéral de la Juventus, Martin Caceres, absent deux mois.
Par ailleurs, pour sortir d’un
groupe à sa portée, l’Uruguay
– qui n’a jamais pu faire
mieux que deux succès d’affilée en qualifications – devra
retrouver la constance. Et ne
pas retomber dans ce vieux
travers qu’est l’indiscipline
(cinq exclusions lors des six
dernières journées d’éliminatoires). ■
Né le
Club
Gardiens
Fernando Muslera
Juan Castillo
Martin Silva
16/6/86
17/4/78
25/3/83
Lazio Rome (Ita)
Deportivo Cali (Col)
Defensor
Défenseurs
Diego Lugano
Diego Godin
Andres Scotti
Jorge Fucile
Martin Caceres
Mauricio Victorino
2/11/80
16/2/86
14/12/75
19/11/84
7/4/87
11/10/82
Walter Gargano
Egidio Arevalo Rios
Sebastian Eguren
Diego Perez
Maximiliano Pereira
Alvaro Pereira
Ignacio Gonzalez
Nicolas Lodeiro
Alvaro Fernandez
23/7/84
1/1/82
8/1/81
18/5/80
8/6/84
28/11/85
14/5/82
21/3/89
Luis Suarez
Diego Forlan
Sebastian Abreu
Edinson Cavani
Sebastian Fernandez
24/1/87
19/5/79
17/10/76
14/2/87
23/5/85
Fenerbahce (Tur)
Villarreal (Esp)
Colo Colo (Chi)
Porto (Por)
Juventus (Ita)
Universidad de Chile (Chi)
Médians
Naples (Ita)
Penarol
AIK Stockholm (Suè)
Monaco (Fra)
Benfica (Por)
Porto (Por)
Levadiakos (Grè)
Ajax Amsterdam (P-B)
11/10/85 Universidad de Chile (Chi)
Avants
Atletico Madrid (Esp)
Botafogo (Bré)
Palerme (Ita)
Banfield (Arg)
8 JUIN 2010
Afrique du Sud
Mexique
Uruguay
Entraîneur : R. Domenech
Des Bleus et des bosses
M
Finalistes en 2006,
les Bleus sont dans
le 36e dessous.
Pour la der’
de Domenech,
ça s’annonce
compliqué.
al-aimée par son propre public, en panne
de résultat, sans fond
de jeu et qualifiée grâce à une
faute de main peu glorieuse :
la France est en pleine traversée du désert. Une situation qu’elle
n’avait
plus
connue depuis
sa non qualification pour le
Mondial américain,
en
1993, et qui
avait amené un
grand chamboulement chez
les Bleus.
Pour ses dernières semaines dans
le costume de sélectionneur, Raymond Domenech –
très pro-
Reporters
Les chances de réaliser un
coup sont minces, pour
les Bleus. Et la préparation
n’a pas rassuré.
bablement remplacé par Laurent Blanc – a fort à faire.
Heureusement pour lui, ses
Tricolores, qui n’étaient pas
protégés au tirage, ont hérité
de la tête de série la plus faible (Afrique du Sud).
Car même ses cadres sortent
d’une saison difficile. Entre
méforme des uns, statut de
remplaçant pour certains et
blessures pour d’autres, les
Bleus sont en mal de leaders.
Thierry Henry, le premier
d’entre eux, a bouclé la saison à Barcelone dans la peau
d’un remplaçant. À bientôt
33 ans, il se voit confier un
nouveau rôle chez les Bleus :
joker. La situation la plus inquiétante est celle de Gallas.
Le défenseur d’Arsenal, qui
n’avait pas joué deux mois, a
soufflé le chaud et le froid en
matches de préparation.
Avec quel Ribéry ?
Les points d’interrogation
cernent également Franck Ribéry, l’un des rares à pouvoir
faire jaillir l’étincelle devant.
La fin de saison du Bavarois a
été des plus pénibles. Saga
d’un transfert au Real – il
reste finalement au Bayern –,
blessures à répétition, exclu-
Né le
Club
Gardiens
Hugo Lloris
Steve Mandanda
Cédric Carrasso
26/12/86 Lyon
28/3/85 Marseille
30/12/81 Bordeaux
Défenseurs
William Gallas
Eric Abidal
Bakary Sagna
Patrice Evra
Gaël Clichy
Marc Planus
Anthony Réveillère
Sébastien Squillaci
17/8/77
11/9/79
14/2/83
15/5/81
26/7/85
7/3/82
10/11/79
11/8/80
Arsenal (Ang)
FC Barcelone (Esp)
Arsenal (Ang)
Manchester Un. (Ang)
Arsenal (Ang)
Bordeaux
Lyon
Séville (Esp)
Médians
Abou Diaby
Alou Diarra
Yoann Gourcuff
Florent Malouda
Jérémy Toulalan
11/5/86
15/7/81
11/7/86
13/6/80
10/9/83
Arsenal (Ang)
Bordeaux
Bordeaux
Chelsea (Ang)
Lyon
Nicolas Anelka
Djibril Cissé
André-Pierre Gignac
Sidney Govou
Thierry Henry
Mathieu Valbuena
Franck Ribéry
14/3/79
12/6/81
5/12/85
22/7/79
17/8/77
Chelsea (Ang)
Panathinaïkos (Grè)
Toulouse
Lyon
FC Barcelone (Esp)
28/9/84
1/4/83
Marseille
Bayern Munich (All)
sion le privant de finale de
C1 et « affaire Zahia » : la révélation du tournoi 2006 a particulièrement souffert. Malgré
tout cela, « Kaiser Franck » a
été la seule satisfaction des
matchs de préparation…
d’autant plus qu’il a pu évoluer sur le flanc gauche de
l’attaque, comme il le revendi-
quait, dans un 4-3-3 qui a ramené un brin d’espoir dans
l’Hexagone.
Enfin, Raymond Domenech
lui-même cristallise les rancœurs. Pour cette ultime campagne, il s’est en tout cas appuyé sur des joueurs fidèles,
se passant de Benzema, Ben
Arfa, Nasri et Vieira. ■
Les 23 Mexicains
ME XIQU E
Entraîneur : J. Aguirre
El Tri a tout pour briller
Reporters
Qualifiés pour la
4e fois d’affilée, les
Aztèques ont presque
tout pour rêver aux
1/8es. Reste à trouver
la clé offensive.
H
France
Les 23 Français
FRAN CE
abitués des phases finales, les Aztèques ont de
solides arguments à
faire valoir. Et qui sait s’ils ne
vont pas bousculer la France
dans la course à la première
place du groupe ?
« Au milieu, aucune équipe ne
nous a autant fait souffrir pendant les qualifications », a lancé
Fabio Capello, en forme
d’hommage, après un match
amical à Londres, fin mai (victoire anglaise 3-1).
Mais le Mexique, c’est surtout une défense reconstituée
par Javier Aguirre, revenu à la
5
À 37 ans, Cuhautemoc Blanco
est le plus vieux joueur de
champ du tournoi.
tête d’El Tri, en avril 2009. En
27 matches, son équipe n’a encaissé que 19 buts. Les Mexicains peuvent également se
targuer d’une expérience dont
ne disposent ni l’Afrique du
Sud, ni l’Uruguay. Car ils
étaient des quatre dernières
Coupe du monde, et une
bonne partie du groupe s’est
déjà familiarisée avec la pression de cet événement, à
l’image des vétérans Marquez
et Blanco, qui disputent leur
troisième tournoi.
Mais Los Tricolores comptent aussi de belles promesses.
Quatre membres de l’équipe
championne du Monde des
moins de 17 ans en 2005 (Moreno, Giovani, Vela et Juarez)
figurent notamment dans la
liste des 23. « J’ai la meilleure génération de jeunes footballeurs
mexicains de toute l’histoire », estime Aguirre.
Un gros bémol : il faudra
parvenir à compenser l’absence de buteur. Aucun attaquant n’a marqué plus de
trois fois lors des qualifications. Décidément, les « Aztèques » ne parviennent pas à
remplacer Hugo Sanchez,
cinq fois meilleur buteur du
championnat d’Espagne entre 1985 et 1990 avec le Real
Madrid. ■
Né le
Club
Gardiens
Guillermo Ochoa
Oscar Perez
Luis Ernesto Michel
13/7/85
1/2/73
21/7/79
America
Chiapas
Guadalajara
Défenseurs
Rafael Marquez
Ricardo Osorio
Hector Moreno
Francisco Rodriguez
Carlos Salcido
Paul Aguilar
Efrain Juarez
13/2/79
30/3/81
17/1/88
20/10/81
2/4/80
6/3/86
22/2/88
FC Barcelone (Esp)
Stuttgart (All)
AZ Alkmaar (P-B)
PSV Eindhoven (P-B)
PSV Eindhoven (P-B)
Pachuca
Pumas UNAM
Médians
Jonny Magallon
Jorge Torres Nilo
Gerardo Torrado
Israel Castro
Andres Guardado
21/11/81
16/1/88
30/4/79
20/12/80
28/9/86
Pablo Barrera
Adolfo Bautista
Guillermo Franco
Alberto Medina
Javier Hernandez
Cuauhtemoc Blanco
Carlos Vela
Giovani
21/6/87
Guadalajara
Atlas
Cruz Azul
Pumas UNAM
Deportivo La Corogne (Esp)
Avants
Pumas UNAM
15/5/78
Guadalajara
3/11/76
29/5/83
1/6/88
17/1/73
1/3/89
11/5/89
West Ham (Ang)
Guadalajara
Guadalajara
Veracruz
Arsenal (Ang)
Galatasaray (Tur)
6
Groupe B
COUPE
DU MONDE
2010
Les 23 Nigérians
NI G ÉRIA
Entraîneur : L. Lagerback (Suè) Né le
Les Aigles visent les sommets
Odemwingie et les
Nigérians ont une
chance de bien
figurer, mais ils
devront trouver la
cohésion.
29/8/82 Hapoel Tel Aviv (Isr)
20/11/83 Bnei Yehuda (Isr)
8/4/84
Hapoel Petah Tikva (Isr)
Taye Taiwo
Elderson Echiejile
Chidi Odiah
Joseph Yobo
Daniel Shittu
Ayodele Adeleye
Rabiu Afolabi
16/4/85
20/1/88
17/12/83
6/9/80
2/9/80
25/12/88
18/4/80
Kalu Uche
Dickson Etuhu
Brown Ideye
Sani Kaita
Haruna Lukman
Yusuf Ayila
15/11/82
8/6/82
11/10/88
2/5/86
12/4/90
4/11/84
Yakubu Aiyegbeni
Chinedu Obasi
Nwankwo Kanu
John Utaka
Obafemi Martins
Victor Obinna
Peter Odemwingie
22/11/82
1/4/86
1/8/76
8/1/82
Olympique Marseille (Fra)
Rennes (Fra)
CSKA Moscou (Rus)
Everton (Ang)
Bolton Wanderers (Ang)
Sparta Rotterdam (P-B)
RB Salzburg (Aus)
Médians
A
Almeria (Esp)
Fulham (Ang)
Sochaux (Fra)
Alaniya (Rus)
Monaco (Fra)
Dynamo Kiev (Ukr)
Reporters
Avants
attaque. Entre les « vieux »
Yakubu et Kanu, les cadres
Martins et Odemwingie ou
les jeunes comme Obinna, Lagerbäck peut faire son miel.
Quid des querelles
intestines ?
Mais en dehors de Kanu,
qui joue peu, et Odemwingie,
les « Super Eagles » manquent de leaders. Ces grandes
gueules auraient été bien nécessaires pour apaiser les traditionnelles rivalités au sein
de la sélection entre les diverses ethnies, rivalités parfois
croisées avec des tiraillements religieux.
Il faudra ranger toutes ces
Everton (Ang)
Hoffenheim (All)
Portsmouth (Ang)
Portsmouth (Ang)
28/10/84 Wolfsburg (All)
25/3/87
15/7/81
vieilles habitudes au placard.
Car la fédération a annoncé
viser rien de moins que le dernier carré. Un peu présomptueux pour une équipe qui
n’a jamais été plus loin que
les huitièmes de finale.
Cet objectif pourrait inhiber les Nigérians, qui
ouvrent leur Mondial face à
Inter (Ita)
Lokomotiv Moscou (Rus)
l’Argentine. Ils retrouvent
d’ailleurs deux adversaires
qu’ils avaient déjà croisés
dans leur groupe en 1994, du
temps de leur splendeur :
l’Argentine et la Grèce. Cette
année-là, la génération Amokachi avait terminé première
de son groupe… Puisse la relève s’en inspirer. ■
Les 23 Coréens
C ORÉE D U S U D
Entraîneur : Huh Jung-m. Né le
Ces Diables-là peuvent y croire
Outsiders, les Diables
rouges peuvent
rêver des 1/8es. Mais
pour cela, il faudra
répondre présent
physiquement.
ept participations consécutives au Mondial, avec,
en point d’orgue, une
demi-finale à domicile, en
2002 : la Corée du Sud est le
pays référence du foot en Asie.
Cela signifie-t-il pour autant
qu’elle a une chance de se hisser en huitième ? Les Diables
rouges peuvent y croire.
La campagne qualificative et
les derniers résultats sont porteurs d’espoir. À l’image de la
victoire 2-0 contre la Côte
d’Ivoire, en mars.
Rayon individualités, l’atout
numéro un reste Park Ji-sung.
Vincent Enyeama
Dele Aiyenugba
Austin Ejide
Défenseurs
Lagerbäck est
aux commandes de
Super Eagles qui se
cherchent… et à qui
on a fixé les demis
comme objectif.
bsent en 2006, le Nigeria
retrouve les joies de la
Coupe du monde, mais
s’avance sans beaucoup de
certitudes.
Après une Coupe d’Afrique
des Nations 2010 décevante
malgré une demi-finale, la fédération nigériane a décidé
de remercier Shaibu Amodu
et d’engager l’expérimenté
Lars Lagerbäck pour mener
les « Super Eagles » en Coupe
du monde.
Mais voilà, le sélectionneur
suédois, chargé d’une opération commando de cinq
mois, connaît-il en profondeur son groupe ? Il n’aura
eu que quatre matches amicaux pour se faire une idée,
et devra rentrer dans le vif du
sujet, directement.
Au moins le Nigéria dispose-t-il d’un vaste choix en
Club
Gardiens
AFP
S
Park Ji-sung sera le fer de
lance de l’équipe coréenne.
Seul joueur de niveau mondial, l’ailier infatigable de
Manchester United, idole
dans son pays, peut galvaniser
les siens.
À ses côtés, la Corée peut
compter sur Park Chu-young
(Monaco), sur Cha Doo-ri (Fribourg), le vieil Ahn Jung-
hwan, héros buteur du 8e de finale de 2002 contre l’Italie,
sur le vif dribbleur Lee
Keun-ho, surnommé « le fils
du vent » et sur le distributeur
Ki Sung-Yong (Celtic).
Mais ils ne sont pas beaucoup à évoluer dans l’un des
cinq grands championnats
européens. Ce qui lève un
doute : les hommes de Huh
Jung-moo auront-ils un physique au niveau ? Rayon taille,
ils n’ont rien à envier, puisque
seuls quatre membres du onze
type ont moins d’1 m 80.
Reste à voir comment les Diables rouges se comporteront
face aux gabarits habitués aux
championnats européens. Car
ceux qui évoluent en Corée ou
dans la Japan-League voisine
ne sont pas forcément préparés à l’impact d’un Mondial.
Et face à la Grèce et au Nigéria, les duels seront légion. À
la Corée d’imposer sa vivacité. ■
Club
Gardiens
Lee Woon-jae
Kim Young-kwang
Jung Sung-ryong
36/4/73
28/6/83
4/1/85
Suwon Bluewings
Ulsan Horang-i
Seongnam Ilhwa
Défenseurs
Lee Young-pyo
Kim Dong-jin
Cha Du-ri
Oh Bum-seok
Cho Yong-hyung
Lee Jung-soo
Kim Hyung-il
Kang Min-so
23/4/77
29/1/81
25/7/80
29/7/84
3/11/83
8/1/80
27/4/84
Al-Hilal (Ar. S.)
Ulsan Horang-i
Fribourg (All)
Ulsan Horang-i
Jeju United
Kashima Antlers (Jap)
Pohang Steelers
14/2/86
Suwon Samsung
Kim Nam-il
Park Ji-sung
Kim Jung-woo
Lee Chung-yong
Ki Sung-yong
Kim Jae-sung
Kim Bo-kyung
14/3/77
25/2/81
9/5/82
2/7/88
24/1/89
3/10/83
6/10/89
Tom Tomsk (Rus)
Manchester United (Ang)
Gwangju Phoenix
Bolton Wanderers (Ang)
Celtic (Eco)
Pohang Steelers
Oita Trinita (Jap)
Yeom Ki-hun
30/3/83
Suwon Samsung
Médians
Avants
Lee Dong-gook
Ahn Jung-hwan
Park Chu-young
Lee Seung-yeoul
29/4/79
27/1/76
10/7/85
6/3/89
Jeonbuk Motors
Dalian Shide (Chi)
Monaco (Fra)
FC Séoul
8 JUIN 2010
Argentine
Nigeria
Corée du Sud
Entraîneur : D. Maradona Né le
Maradona n’a pas oublié 86
N
Mais cette année-là, la défense de l’Albicelste n’avait
pris que cinq buts en sept
rencontres.
Tout
le
contraire de l’Argentine de
Maradona, qui a encaissé 18
buts en 13 matches en 2009.
Avant que les victoires
contre l’Allemagne (1-0), en
mars 2010, puis contre
Haïti (4-0) et le Canada (5-0), en mai,
ne témoignent
de progrès dans
ce domaine.
Messi doit
s’épanouir
Mais pour prétendre au titre final, il
faut un petit plus.
Même si des Milito,
Aguerro, Tevez et Higuain peuvent toujours faire basculer un
match, la force de
frappe de l’Argentine dépend en
grande partie de
Lionel Messi.
Jusqu’à présent, l’étoile
du
Barça,
meilleur buteur de la
Liga
(34
buts), a tendance à s’éteindre quand elle enfile le
maillot argentin. Lui redonner de l’éclat est la priorité
numéro un de Maradona.
Ce dernier, qui fait face à
une abondance de biens en
attaque, devra également
trouver la formule gagnante : « L’Ar-
gentine pourrait jouer
avec trois
a t t a quants
lors du
M o n dial », a
précisé
El pibe
Belga
ombreuses individualités de classe et habitude des grands rendez-vous, voilà les deux ingrédients qui devraient
faire de l’Argentine un des
prétendants au titre de
champion du monde. Pourtant, le public argentin luimême ne croit pas aux
chances des troupes de Maradona de décrocher un troisième titre mondial. Il faut
dire que, malgré son statut
de grand du foot, l’Albiceleste n’a plus atteint la finale, ni même la demi-finale d’un tournoi mondial
depuis vingt ans !
Ce scepticisme fait sourire
un sélectionneur qui rappelle que son équipe avait
été qualifiée de « pire de
l’Histoire » en 1986… avant
d’être sacrée.
Maradona conduira-t-il l’Albiceleste
dans le dernier carré ? Voilà vingt
ans que l’Argentine attend ça.
Sergio Romero
Mariano Andujar
Diego Pozo
22/2/87
30/7/83
16/2/78
AZ Alkmaar (P-B)
Catane (Ita)
Colon
Défenseurs
Nicolas Otamendi
Martin Demichelis
Walter Samuel
Gabriel Heinze
Nicolas Burdisso
Clemente Rodriguez
Ariel Garcé
12/2/88
20/12/80
23/3/78
19/4/78
12/4/81
31/7/81
14/7/79
Velez Sarsfield
Bayern Munich (All)
Inter Milan (Ita)
AS Roma (Ita)
Estudiantes
Colon
Médians
Jonas Gutierrez
Maxi Rodriguez
Javier Mascherano
Juan Sebastian Veron
Angel Di Maria
Javier Pastore
Mario Bolatti
5/7/83
2/1/81
8/6/84
9/3/75
14/2/88
20/6/89
17/2/85
Newcastle (Ang)
Liverpool (Ang)
Liverpool (Ang)
Estudiantes
Benfica (Por)
Palerme (Ita)
Fiorentina (Ita)
Avants
Lionel Messi
Gonzalo Higuain
Martin Palermo
Sergio Agüero
Diego Milito
Carlos Tevez
24/6/87
10/12/87
7/11/73
2/6/88
12/6/79
5/2/84
de oro, qui devrait alors sacrifier un milieu de terrain.
Bref, « San Diego » doit trouver un plan de jeu. Durant
les éliminatoires, Veron a
d’ailleurs ouvertement déploré l’absence d’« identité de
jeu ». La plupart des observateurs reprochent aussi à Maradona ses tâtonnements tac-
FC Barcelone (Esp)
Real Madrid (Esp)
Boca Juniors
Atletico Madrid (Esp)
Inter Milan (Ita)
Manchester City (Ang)
tiques (il a sélectionné plus
de 100 joueurs depuis qu’il
est entré en fonction, en octobre 2008), même si
l’équipe est apparue mieux
en place contre l’Allemagne.
L’Argentine devrait privilégier le jeu en contre en s’appuyant sur une défense renforcée. ■
Entraîneur : O. Rehhagel (All) Né le
Le retour du « bateau pirate » ?
Six ans après son
Euro miracle, la Grèce
attend un second
souffle. Mais l’équipe
de Rehhagel
est vieillissante.
pleine crise financière ?
Pas sûr que « l’offensive contrôlée » – doux euphémisme ! –
prônée par Rehhagel suffise.
Car si l’Allemand s’appuie toujours sur l’ossature de 2004,
cette expérience va de paire
avec un certain âge. Et ses
joueurs sont souvent réservistes dans leurs clubs.
La panne offensive
Reporters
U
Club
Gardiens
Les 23 Grecs
GRÈ CE
ne seule participation et
aucun but inscrit. C’est
le bilan de la Grèce en
Coupe du monde. Six ans
après le miracle portugais, qui
les vit dominer l’Europe
contre toute attente, les Grecs
courent toujours après un premier Mondial digne de leur
(nouveau) statut. Si le tournoi
2006 s’est déroulé sans eux,
les hommes d’Otto Rehhagel
se sont invités en dernière minute à l’édition 2010.
Heureusement pour lui, le
« bateau pirate »* a retrouvé
ses valeurs au bon moment.
Grèce
Les 23 Argentins
ARGE N TINE
Le peuple argentin
ne croit pas en son
équipe. Maradona,
lui, se souvient des
critiques de 86… juste
avant le titre mondial.
7
Charisteas, qui a peu marqué en
club, peut sauver sa saison.
Après avoir encaissé dix buts
en dix journées d’éliminatoires, la défense est redevenue
imperméable juste à temps,
en barrage, contre l’Ukraine
(0-1, 0-0).
Mais la sélection du « roi
Otto » a-t-elle réellement de
quoi mettre du baume au
cœur d’un peuple plongé en
Devant, le sélectionneur fait
toujours confiance à Charisteas… qui n’a marqué qu’une
fois en championnat. Tout
comme Gekas, même s’il a été
le meilleur buteur de la zone
Europe avec 10 buts en qualifications. Salpingidis n’a inscrit
que cinq buts en 28 matches
pour le Panathinaïkos. Seul
Samaras a brillé en club (23
buts avec le Celtic). ■
> Le nom de bateau pirate a été
attribué à la Grèce de Rehhagel
en référence à ses victoires de
l’Euro… pas forcément méritées.
Club
Gardiens
Michalis Sifakis
Alexandros Tzorvas
Kostas Chalkias
9/9/84
12/8/82
30/5/74
Aris Salonique
Panathinaikos
PAOK Salonique
Défenseurs
Giorgos Seitaridis
Loukas Vintra
Evangelos Moras
Socrates Papastathopoulos
Sotiris Kyrgiakos
Avraam Papadopoulos
Vasilis Torosidis
Nikos Spiropoulos
Stelios Malezas
4/6/81
5/2/81
26/8/81
9/6/88
23/7/79
3/12/84
10/6/85
26/11/87
Panathinaikos
Panathinaikos
Bologne (Ita)
Gênes (Ita)
Liverpool (Ang)
Olympiacos
Olympiacos
Panathinaikos
26/11/87
PAOK Salonique
Médians
Kostas Katsouranis
Alexandros Tziolis
Giorgos Karagounis
Sotiris Ninis
Christos Patsatzoglou
Sakis Prittas
Pantelis Kapetanos
21/6/79
13/2/85
6/3/77
3/4/90
19/3/79
9/1/79
8/6/83
Panathinaikos
Sienne (Ita)
Panathinaikos
Panathinaikos
Omonia Nicosie (Chy)
Aris Salonique
Steaua Bucarest (Rou)
Avants
Angelos Charisteas
Giorgos Samaras
Theofanis Gekas
9/2/80
21/2/85
23/5/80
Nuremberg (All)
Celtic (Eco)
Leverkusen (All)
Dimitris Salpingidis
18/8/81
Panathinaikos
8
Groupe C
COUPE
DU MONDE
2010
Les 23 Américains
ÉT AT S- UN IS
Entraîneur : Bob Bradley
Rééditer le parcours de 2009
Né le
Club
Gardiens
Tim Howard
Marcus Hahnemann
Brad Guzan
6/3/79
15/6/72
9/9/84
Everton (Ang)
Wolverhampton (Ang)
Aston Villa (Ang)
Défenseurs
Carlos Bocanegra
Jonathan Bornstein
Steve Cherundolo
Jay DeMerit
Clarence Goodson
Oguchi Onyewu
Jonathan Spector
Les Yankees s’améliorent
avec le temps. Assez
pour prétendre aux 1/8es
de final es ?
25/5/79
7/11/84
19/2/79
4/12/79
17/5/82
13/5/82
Rennes (Fra)
Chivas
Hanovre (All)
Watford (Ang)
IK Start (Nor)
AC Milan (Ita)
1/3/86
West Ham (Ang)
Reporters
Médians
Derrière l’Angleterre,
archi-favorite du
groupe, les États-Unis
semblent les mieux
armés pour prendre
la 2e place.
la surprise. Battus in extremis
en finale par le Brésil (3-2), les
Stars and Stripes avaient surtout mis un terme à l’invincibilité de 35 matches (!) de l’Espagne (2-0) en demi-finale.
Bob Bradley, le sélectionneur, avait décidé d’allier jeu
physique et contre-attaques
rondement menées par Landon Donovan, la star de son
équipe. « Techniquement, peutêtre que nous ne sommes pas
aussi bons que l’Angleterre, remarque l’un des piliers défen-
édaillés d’argent de la
Coupe des Confédérations 2009, les ÉtatsUnis ont les armes pour créer
M
sifs, Carlos Bocanegra. Mais ce
n’est pas la technique qui fait gagner des matches. »
Cependant, attention au surplus de confiance. Car il ne
faut pas oublier que les Américains se sont fait écraser en finale de Gold Cup (5-0 par le
Mexique !) et qu’ils ont également perdu de nombreux matches amicaux en 2010.
À l’image de la dernière rencontre, avant l’annonce des
23, où les États-Unis se sont inclinés 2-4 face à la République
Glasgow Rangers (Éco)
Mönchengladbach (All)
Eintracht Francfort (All)
Fulham (Ang)
Los Angeles Galaxy
Aarhus (Dan)
Bolton (Ang)
29/10/87 Pachuca (Mex)
Avants
Jozy Altidore
Edson Buddle
Robbie Findley
Herculez Gomez
6/11/89
21/5/81
4/8/85
6/4/82
Tchèque. Bien qu’à court de
compétition et auteur d’une
prestation cauchemardesque,
Oguchi Onyewu (ex-Standard)
sera en Afrique du Sud.
À la décharge du défenseur
du Milan AC, il disputait seulement son premier match depuis 7 mois et sa grave blessure au genou gauche. Ce se-
Entraîneur : R. Saâdane
Dr. Jekyll and Mr. Hyde
Reporters
Absent de la Coupe
du monde depuis 86,
le demi-finaliste de la
dernière CAN espère
pouvoir répondre
à l’attente du peuple.
Q
24/5/82
31/7/87
10/2/83
9/3/83
4/3/82
18/4/86
19/1/85
1/8/85
Hull (Ang)
Los Angeles Galaxy
Salt Lake City
Puebla (Mex)
rait un coup dur pour Bradley
de devoir se passer de Gooch,
car il n’a pas de défenseur de
qualité pour le remplacer. Ce
constat vaut également pour
le reste de l’équipe. Les USA
ont certes un bon onze de
base, mais manquent cruellement de remplaçants de qualité. ■
Les 23 Algériens
ALGÉR IE
uel visage pour l’équipe
d’Algérie en Afrique du
Sud ? Capable de se surpasser (vainqueur contre
l’Égypte pour obtenir le dernier billet qualificatif pour la
Coupe du monde), les Algériens peuvent aussi être victimes de grosses contre-performances (défaite 3-0 face au
modeste Malawi !).
Mais quoi qu’il arrive, tout
le peuple sera derrière les
Fennecs. Depuis la qualification pour le Mondial, l’Algérie… ainsi que la France sont
en liesses. Car la particularité
DaMarcus Beasley
Michael Bradley
Ricardo Clark
Clint Dempsey
Landon Donovan
Maurice Edu
Benny Feilhaber
Stuart Holden
José Torres
Ziani devrait être le patron au
milieu en l’absence de Meghni.
de l’équipe algérienne est
qu’elle possède huit joueurs
du onze de base qui ont la
double nationalité franco-algérienne : Bougherra, Yahia,
Belhadj, Mansouri, Lemmouchia, Ziani, Yebda et Ghezzal.
Ils auraient pu être neuf.
Mourahd Meghni, le milieu
de la Lazio, devra malheureusement regarder ses partenaires à la télévision. Celui qui
était surnommé le « nouveau
Zidane » souffre toujours du
genou gauche. Le rôle de meneur de jeu pourrait alors revenir à Karim Ziani, l’ex-Marseillais.
L’absence de « stars » dans
l’équipe pourrait être préjudiciable à l’Algérie, qui ne possède pas vraiment de joueurs
qui ont l’expérience du très
haut niveau. Par contre, elle
peut se targuer d’avoir une
grande force collective.
Le sélectionneur, Raabah
Saadane, connaît bien l’atmosphère d’une phase finale
de Coupe du monde. Au
Mexique, c’était déjà lui qui
coachaient les Madjer & Co.
Revenu en 2007 à la tête de la
sélection nationale, il essayera de faire mieux qu’en
86, où il n’avait pu atteindre
les 1/8es de finales. ■
Né le
Club
Gardiens
Fawzi Chouachi
Lounes Gaouaoui
M'bohi Rais Ouhab
5/12/84
28/9/77
ES Sétif
ASO Chlef
25/04/86 Slavia Sofia (Bul)
Défenseurs
Laifaoui Abdelkader
Madjid Bougherra
Carl Medjani
Rafik Halliche
Anther Yahia
Habib Bellaïd
Nadir Belhadj
29/7/81
7/10/82
15/5/85
2/9/86
21/3/82
28/3/86
18/6/82
ES Sétif
Ajaccio (Fra, D2)
Nacional Madeira (Por)
Bochum (All)
Boulogne (Fra)
Portsmouth (Ang)
Médians
Hassan Yebda
Mehdi Lacen
Yazid Mansouri
Adlène Guedioura
Riad Boudebouz
Djamel Abdoun
Fouad Kadir
Karim Matmour
Karim Ziani
Djamel Mesbah
14/5/84
15/3/84
25/2/78
12/11/85
19/2/90
14/2/86
5/12/83
25/6/85
Benfica (Por)
Santander (Esp)
Lorient (Fra)
Wolverhampton (Ang)
Sochaux (Fra)
Nantes (Fra, D2)
Valenciennes (Fra)
Mönchengladbach (All)
17/8/82
Wolfsburg (All)
9/10/84
Lecce (Ita, D2)
Avants
Abdelkader Ghezzal
Rafik Djebbour
Rafik Saïfi
5/12/84
8/3/84
7/2/75
Sienne (Ita)
AEK Athènes (Grè)
Istres (Fra, D2)
8 JUIN 2010
Angleterre
États-Unis
Algérie
Entraîneur : F. Capello (Ita) Né le
Capello vise la finale
out autre résultat que la
finale serait un échec.
Mon équipe peut rivaliser avec n’importe qui. » Voilà
qui a le mérite d’être clair
quant aux souhaits de Fabio
Capello, le coach anglais. Débordant d’ambition, le technicien italien a un palmarès éloquent (1 C1, 6 Scudetto, 2 titres en Liga…) mais ne possède pas encore de titre
sur la scène internationale.
Arrivé en 2008 après le
fiasco des qualifications
pour l’Euro, l’ex-entraîneur du Real Madrid a remis de l’ordre chez les Three
Lions.
Versés dans le groupe 6 de la
zone Europe, les Anglais ont
réalisé un quasi sans faute (9
victoires, 1 défaite) avec, au
passage, 34 buts inscrits. C’est
«T
sans surprise que Wayne Rooney a été le meilleur buteur
anglais avec 9 roses plantées
lors de ces qualifications.
Malgré cette campagne assez
aisée, Frank Lampard se veut
lucide avant le début du Mondial. « Depuis
l’arrivée du
nouveau sélectionneur,
nous avons
travaillé dur.
La confiance
qui
nous
anime explique en grande partie
notre qualité de jeu actuelle.
Mais la qualification n’est
qu’une première étape. »
Capello doit composer
avec les blessures
D’autant que, si tous les
voyants semblaient aux verts,
les tabloïds ont eu matière à
déstabiliser l’équipe. En début
d’année, l’affaire Terry éclate.
Les dégâts collatéraux seront
importants : le défenseur de
Chelsea se verra retirer
son brassard de
capitaine (au
profit de Rio
Ferdinand,
finalementfor-
Étincelant à Manchester,
Wayne Rooney espère
également faire trembler
les filets avec la sélection.
Joe Hart
David James
Robert Green
19/4/87
1/8/70
18/1/80
Manchester City
Portsmouth
West Ham
Défenseurs
Jamie Carragher
Ashley Cole
Michael Dawson
Glen Johnson
Ledley King
John Terry
Matthew Upson
Stephen Warnock
28/1/78
20/12/80
18/11/83
23/8/84
12/10/80
7/12/80
Liverpool
Chelsea
Tottenham
Liverpool
Tottenham
Chelsea
18/4/79
West Ham
12/12/81 Aston Villa
Médians
Michael Carrick
Joe Cole
Steven Gerrard
Frank Lampard
Aaron Lennon
James Milner
Shaun Wright-Phillips
Gareth Barry
28/7/81
8/11/81
30/5/80
20/6/78
16/4/87
4/1/86
Manchester United
Chelsea
Liverpool
Chelsea
Tottenham
Aston Villa
25/10/81 Manchester City
23/2/81
Manchester City
Avants
Peter Crouch
Jermain Defoe
Emile Heskey
Wayne Rooney
30/1/81
7/10/82
11/1/78
24/10/85
Tottenham
Tottenham
Aston Villa
Manchester United
Manchester sera bien présent.
Reste à savoir dans quelle
forme. Même constat pour Gareth Barry, qui a longtemps
été incertain pour disputer la
Coupe du monde. Rio Ferdinand, lui, a dû jeter l’éponge
vendredi, à nouveau touché
au genou gauche lors d’un entraînement. ■
Les 23 Slovènes
Entraîneur : Matjaz Kek
Kek mise tout sur la défense
Reporters
Pour le grand public,
la sélection slovène
représente une
inconnue. Elle espère
donc surprendre et
atteindre les 1/8es.
P
Club
Gardiens
fait en dernière minute) et
Wayne Bridge, trahi par son
ami, renoncera à la sélection.
Autre coup dur pour les
Three Lions, l’absence de David
Beckham, blessé gravement
avec le Milan AC. Peu après,
c’est Wayne Rooney qui
avait fait trembler toute l’Angleterre, mais l’attaquant de
SLOVÉ N IE
as grand monde n’est
prêt à miser un kopek
sur la Slovénie. L’équipe
qui paraît comme la plus faible du groupe a pourtant une
statistique éloquente : elle n’a
pris que six buts lors des
douze matches de qualification (barrages compris).
Alors, l’équipe slovène, un
remake de la Grèce d’Otto Rehhagel ? « Pas du tout, rétorque Matjaz Kek, le coach national. Le fait que nous n’ayons
encaissé que six buts pendant les
qualifications indique clairement que les joueurs ont appli-
Slovénie
Les 23 Anglais
AN GL E TERRE
Privé d’Euro 2008, les
Anglais ont faim de
victoires et veulent
atteindre au
minimum la finale
en Afrique du Sud.
9
Matjaz Kek ne pourra pas
compter sur de grosses
individualités.
qué les consignes défensives à la
lettre. Mais je dirais que nous
sommes avant tout une équipe
bien organisée, avec des aspirations offensives. Après tout, nous
avons marqué beaucoup de buts
lors de rencontres décisives. »
Même si les Slovènes
avaient bénéficié d’un tirage
assez clément (seule la République Tchèque faisait figure
de « grosse nation ») en qualification, ils ont tout de même
dû écarter les Russes lors des
barrages.
C’est Zlatko Dedic qui avait
inscrit le but salvateur face
aux hommes d’Hiddink, mais
la star offensive est bien Milivoje Novakovic. Nova qui ?
Peu connu, le joueur de Cologne est pourtant la figure de
proue de la sélection. À noter
la présence de deux Belgicains : Ljubijankic et Suler
(Gand).
En l’absence de joueurs de
haut niveau depuis le départ
de Zlatko Zahovic en 2005,
les Slovènes – un peu comme
l’Algérie – misent sur une
bonne organisation collective. Le premier match, justement face aux Fennecs, pourrait d’ailleurs écarter l’une
des deux équipes de la course
à la deuxième place. ■
Né le
Club
Gardiens
Samir Handanovic
Jasmin Handanovic
Aleksander Seliga
14/7/84
28/1/78
1/2/80
Udinese (Ita)
Mantoue (Ita)
Sparta Rotterdam (P-B)
Défenseurs
Bojan Jokic
Marko Suler
Bostjan Cesar
Branko Ilic
Matej Mavric Rozic
Elvedin Dzinic
Miso Brecko
17/5/86
9/3/83
9/7/82
6/2/83
29/1/79
25/8/85
1/5/84
Chievo (Ita)
LA GANTOISE
Grenoble (Fra)
Coblence (All)
Maribor
Cologne (All)
Suad Filekovic
16/9/78
Maribor
Médians
Andraz Kirm
Andrej Komac
Rene Krhin
Dalibor Stevanovic
Robert Koren
Aleksander Radosavljevic
Valter Birsa
6/9/84
4/12/79
25/1/89
21/5/89
20/9/80
25/4/79
7/8/86
Wisla (Pol)
Maccabi Tel Aviv (Isr)
Inter Milan (Ita)
Vitesse Arnhem (P-B)
Sans club
Larissa (All)
Auxerre (Fra)
Avants
Milivoje Novakovic
Zlatko Dedic
Zlatan Ljubijankic
Nejc Pecnik
Tim Matavz
18/5/79
5/10/84
15/12/83
3/1/86
13/1/89
Cologne (All)
Bochum (All)
LA GANTOISE
Nacional
FC Groningen (P-B)
10
Groupe D
COUPE
DU MONDE
2010
Les 23 Serbes
SE R B IE
Entraîneur : R. Antic
Jova, première gagnante ?
remière de son groupe
qualificatif, devant la
France, la Serbie pourrait être une bonne surprise,
à condition qu’elle passe audessus de son manque d’expérience et qu’elle puisse s’appuyer sur un gardien, Stojkovic, pas toujours fiable au
plus haut niveau. Défensivement, avec Vidic (Manchester United) et Ivanovic (Chelsea), Radomir Antic peut
compter sur des joueurs capables de tenir le choc et
d’apporter de la taille sur
les phases arrêtées, l’une
des forces de cette équipe.
Mais le plus grand joueur,
d’un point de vue physique, reste Zigic (2m05), au
temps de jeu toutefois réduit en club. La tour de l’attaque servira de relais pour
des ailiers rapides, à l’image
P
de Jovanovic, bien connu du
public belge. L’ancien attaquant du Standard, en partance pour Liverpool, s’est
fait connaître sur la
scène internationale lors des
qualificationsⳮil fut
d’ailleurs élu
meilleur
joueur serbe.
Le Serpent, à
l’image de son
équipe, ne cache pas
Reporters
Nation-surprise lors
des qualifications, la
Serbie, à l’image de
l’ancien joueur du
Standard, manque
d’expérience.
sa motivation à l’aube de disputer sa première Coupe du
mondeⳮils n’étaient que
quatre (Stojkovic, Vidic, Stankovic et Zigic pour le compte
alors de la Serbie-Montenegro) en Allemagne.
Krasic, joueur
à suivre
Stankovic, vainqueur
de la Ligue des champions avec l’Inter Milan,
est le capitaine-patron de
cette « jeune » Serbie, qui
dispose en Krasic (CSKA
Moscou) d’un joueur
pouvant faire la différence à tout moment. Jovanovic
installé sur le
flanc
gauche,
Krasic à droite,
l’apport pourrait faire des dégâts.
Si elle est
moins forte
dans toutes
les lignes
que
les
grandes
Jovanovic va disputer son
premier Mondial. Comme
beaucoup de ses équipiers.
Club
Gardiens
Vladimir Stojkovic
Bojan Isailovic
Andjelko Djuricic
28/7/83
25/3/80
Wigan (Ang)
Zaglebie Lubin (Pol)
21/11/80
Uniao Leiria (Por)
Défenseurs
Branislav Ivanovic
Antonio Rukavina
Nemanja Vidic
Neven Subotic
Aleksandar Lukovic
Ivan Obradovic
Aleksandar Kolarov
22/2/84
26/1/84
21/10/81
10/12/88
23/10/82
25/7/88
10/11/85
Milos Krasic
Milan Jovanovic
Milos Ninkovic
Zdravko Kuzmanovic
Zoran Tosic
Gojko Kacar
Radosav Petrovic
Dejan Stankovic
Nenad Milijas
1/11/84
18/4/81
25/12/84
22/9/87
28/4/87
26/1/87
8/3/89
Nikola Zigic
Marko Pantelic
Danko Lazovic
Dragan Mrdja
25/9/80
15/9/78
17/5/83
23/1/84
Chelsea (Ang)
Munich 1860 (All)
Borussia Dortmund (All)
Udinese (Ita)
Saragosse (Esp)
Lazio Rome (Ita)
Médians
CSKA Moscou (Rus)
Liverpool (Ang)
Dynamo Kiev (Ukr)
Stuttgart (All)
Cologne (All)
Hertha Berlin (All)
Partizan Belgrade
11/9/78
Inter Milan (Ita)
30/4/83
Wolverhampton (Ang)
Avants
nations mondiales, la Serbie
peut compter sur un sélectionneur d’envergure.
Radomir Antic, passé par le
Real Madrid et le Barça, avait
reçu carte blanche au moment d’entamer son travail
de reconstruction, en 2008.
S’appuyant sur les piliers, il a
également ajouté à sa liste la
Birmingham (Ang)
Zenith St-Pétersbourg (Rus)
Vojvodina Novi Sad
moitié de l’équipe Espoirs,
qui a participé aux deux derniers Eurosⳮelle avait éliminé la Belgique en demi-finale de l’Euro 2007.
La Serbie, nation-surprise
des qualifications, sera-t-elle
capable de surprendre à nouveau son monde ? Elle sera
en tout cas attendue. ■
Les 23 Australiens
AUS T R ALIE
Entraîneur : P. Verbeek (P-B) Né le
Avec ou sans Kewell ?
Comme en 2006,
l’Australie espère
sortir de son groupe.
Mais avec ou sans
Kewell, ce n’est pas
la même histoire
La défense, maître-atout
a phase fait encore parler, quatre ans après.
En huitièmes de finale
de la Coupe du monde
2006, l’Australie tenait le
bon bout face à l’Italie, future championne du
monde. Jusqu’à la 95e et un
penalty très controversé
pour une faute sur Grosso.
En Australie, l’image a été
ressortie des archives, à
quelques heures de son
troisième
rendez-vous
mondial, le deuxième de
suite.
Les Socceroos se verraient
Or, avec Cahill, Kewell
mène l’attaque australienne, pas la plus prolifique pour autant. Sa défense offre plus de gages de
sécurité et il faut parier
qu’elle axera encore une
éventuelle avancée dans le
tournoi à partir d’une arrière-garde solide. Pour
Pim Verbeeck, qui a pris la
succession de son compatriote Guus Hiddink, « on
peut parfaitement se placer
dans les huitièmes de finale ».
Et il n’est pas question de
tomber sur l’Italie, cette
fois... ■
au pays des kangourous :
Harry Kewell, touché à
l’aine, n’a plus joué depuis
près de deux mois. Il assure qu’il est prêt, que
« l’équipe a besoin de moi à
mon meilleur niveau », mais
le doute reste entier.
Reporters
L
Né le
Kewell reste une interrogation
pour les Socceroos.
bien refaire le coup de
2006 et passer la poule. La
sélection, à la moyenne
d’âge trentenaire, était
d’ailleurs pour moitié en
Allemagne, elle connaît
donc les ficelles d’une
bonne entrée en matière.
Mais un homme inquiète
Club
Gardiens
Adam Federici
Brad Jones
31/1/85
19/3/82
Reading (Ang)
Middlesbrough (Ang)
Mark Schwarzer
6/10/72
Fulham (Ang)
Défenseurs
Michael Beauchamp
David Carney
Mark Milligan
Craig Moore
Lucas Neill
Carl Valeri
Jason Culina
Vince Grella
8/3/81
30/11/83
4/8/85
12/12/75
9/3/78
14/8/84
Al-Jazira (E.A.U.)
FC Twente (P-B)
JEF United (Jap)
Sans club
Galatasaray (Tur)
US Sassuolo Calcio (Ita)
5/8/80
Gold Coast Utd
5/10/79
Blackburn Rovers (Ang)
Médians
Mark Bresciano
Tim Cahill
Scott Chipperfield
Brett Emerton
Richard Garcia
Brett Holman
Mile Jedinak
Dario Vidosic
Luke Wilkshire
11/2/80
6/12/79
30/12/75
22/2/79
4/9/81
27/3/84
3/8/84
Palermo (Ita)
Everton (Ang)
FC Bâle (Sui)
Hull City (Ang)
AZ Alkmaar (P-B)
Antalyaspor Kulubu (Tur)
8/4/87
Duisbourg (All)
2/10/81
Dinamo Moscou (Rus)
Avants
Josh Kennedy
Harry Kewell
Nikita Rukavytsya
20/8/82
22/9/78
22/6/87
Nagoya Grampus (Jap)
Galatasaray (Tur)
Sans club
8 JUIN 2010
Australie
Allemagne
Serbie
Entraîneur : J. Löw
La Mannschaft au ralenti
Joachim Löw aura
du mal à emmener
sa sélection
jusqu’en finale.
L’absence de Ballack
pourrait faire mal.
gardien titulaire, avec deux
remplaçantsⳮButt
et
Wieseⳮqui n’ont pas plus
d’expérience que lui (ils totalisent, à eux trois, 8 sélections).
De manière générale, l’Allemagne présentera un visage
plutôt jeune. Après l’Euro
2008, Löw s’est en effet lancé
dans une cure de rajeunissement et a fait appel au bloc
des Espoirs, vainqueurs de
l’Euro 2009, emmenés notamment
par
Müller
(Bayern Munich).
Schweinsteiger,
le nouveau patron
Il a ensuite laissé les clés de
Manuel Neuer
Hans-Jörg Butt
Tim Wiese
27/3/86
28/5/74
17/12/81
Club
Schalke 04
Bayern Munich
Werder Brême
Défenseurs
Denis Aogo
Holger Badstuber
Jérôme Boateng
Arne Friedrich
Marcell Jansen
Philipp Lahm
Per Mertesacker
Serdar Tasci
14/1/87
13/3/89
3/9/88
29/5/79
4/11/85
11/11/83
29/9/84
Hambourg
Bayern Munich
Berlin
Hambourg
Bayern Munich
Werder Brême
24/4/87
Stuttgart
Médians
4/4/87
4/1/90
13/3/89
15/10/88
1/8/84
22/3/84
Stuttgart
Bayer Leverkusen
Werder Brême
Werder Brême
Bayern Munich
Hambourg
Avants
Reporters
Cacau
Mario Gomez
Stefan Kiessling
Miroslav Klose
Thomas Müller
Lukas Podolski
En l’absence de Ballack,
Schweinsteiger devra
faire tourner la
NationalMannschaft.
27/3/81
10/7/85
25/1/84
9/6/78
Stuttgart
Bayern Munich
Bayer Leverkusen
Bayern Munich
13/9/89
4/6/85
Bayern Munich
Cologne
la maison à Bastian
Schweinsteiger, suite au forfait de Ballack. À 25 ans, le
médian du Bayern, replacé
dans l’axe par Louis Van
Gaal, a sans doute joué la
meilleure saison de sa carrière.
Mais le seul Schweini ne
peut transformer une Alle-
magne qui, si elle est plus ou
moins bien outillée devant,
paraît plus fragile derrièreⳮLahm et Mertesacker
sont des titulaires indiscutables, mais pour le reste c’est
plus flou.
L’Allemagne championne
du monde ? Cela paraît compliqué. ■
Les 23 Ghanéens
GHAN A
Entraîneur : M. Rajevac (Ser) Né le
Vivre sans Essien
Reporters
Finaliste de la CAN,
champion du
monde des moins
de 20 ans, le Ghana
devra apprendre à
vivre sans Essien.
E
Né le
Gardiens
Sami Khedira
Tony Kroos
Marko Marin
Mesut Özil
Bastian Schweinsteiger
Piot Trochowski
G
t si le Ghana était la
meilleure chance africaine ? C’est ce que devait penser le président de la
fédération, qui, fort d’un huitième de finale en 2006, d’un
titre de champion du monde
avec les moins de 20 ans en
2009 et d’une finale en
Coupe d’Afrique des Nations
2010, avait carrément pronostiqué une finale. C’était
avant le forfait de Michael
Essien.
Le capitaine des Ghanéens,
blessé lors de la CAN et qui
n’avait plus joué depuis fé-
Ghana
Les 23 Allemands
ALLE MAGNE
eorges Leekens aimerait que l’Allemagne gagne la Coupe du
monde, pour que la Mannschaft arrive décontractée au
moment de débuter les qualifications pour l’Euro 2012. Y
arrivera-t-elle ? Vu l’absence
de Ballack et les soucis de sélection, cela paraît compliqué. Mais l’Allemagne est
une équipe de tournoi. Finaliste en 2002 et troisième en
2006, elle finit toujours placée. Elle n’est plus la nation
qui domine et gagne à la
finⳮson dernier succès mondial remonte à 1990ⳮet fait
figure d’outsider.
En quoi les choses pourraient-elles changer dans un
mois, alors ? Les doutes escortent toujours la sélection de
Joachim Löw, qui a finalement nommé Neuer comme
11
Comment les Ghanéens de
Muntari vivront-ils sans Essien ?
vrier, manquera terriblement à son équipe. Sans son
relais, tout à la fois récupérateur et relanceur, les Black
Stars auront peut-être du
mal à passer le premier tour.
Malgré une jeune génération montante, qui devra cohabiter avec les anciens de
Club
Gardiens
2006 (Muntari, Mensah,
Gyan). À la tête de cette
jeune vague, Ayew, Agyemang-Badu ou Asamoah devront gérer une cohabitation sans casse.
Le conflit des générations a
parfois pesé dans la vie de
groupe d’une sélection, le sélectionneur serbe Milovan
Rajevac devra y veiller. Mais
il a déjà donné une idée de
ses intentions : « Les joueurs
d’expérience sont indispensables. Sans eux, nous n’avons
rien à espérer. On ne va pas
loin en Coupe du monde sans
cadres. Il faut du vécu pour gérer la pression. »
Sur le terrain, le Ghana est
présenté comme une équipe
capable de produire un jeu
vif et réaliste, mais sans
réelle imagination, s’en remettant à ses individualités
pour faire la différence. Et
comme Essien est forfait... ■
Richard Kingson
Daniel Agyei
Stephen Ahorlu
13/6/78 Wigan (Ang)
10/11/89 Liberty Professionals
5/9/88
Hearts of Lions
Défenseurs
Samuel Inkoom
Jonathan Mensah
Lee Addy
Rahim Ayew
Hans Sarpei
John Mensah
Isaac Vorsah
John Paintsil
1/6/89
13/7/90
26/9/85
16/4/88
28/6/76
29/11/82
21/6/88
Bâle (Sui)
Grenade (Esp)
Bechem Chelsea
Zamalek (Egy)
Bayer Leverkusen (All)
Sunderland (Ang)
Hoffenheim (All)
15/6/81
Fulham (Ang)
Médians
Sulley Ali Muntari
Derek Boateng
Anthony Annan
Kwadwo Asamoah
André Ayew
Stephen Appiah
Quincy Owusu Abeyie
Kevin-Prince Boateng
27/8/84
2/5/83
21/7/86
9/11/88
17/12/89
24/12/80
Inter (Ita)
Getafe (Esp)
Rosenborg (Nor)
Udinese (Ita)
Arles-Avignon (Fra)
Bologne (Ita)
15/4/86
Al Sadd (Qat)
6/3/87
Portsmouth (Ang)
Avants
Matthew Amoah
Asamoah Gyan
Prince Tagoe
Dominic Adiyiah
24/10/80
22/11/85
9/11/86
29/11/89
NAC Breda (P-B)
Rennes (Fra)
Hoffenheim (All)
AC Milan (Ita)
12
Groupe E
COUPE
DU MONDE
2010
Les 23 Camerounais
C AME ROUN
Entraîneur : P. Le Guen (Fra) Né le
La meilleure chance africaine
Afrique, la Coupe du monde
pourrait donner des ailes aux
Camerounais. Surtout que depuis l’arrivée de Paul Le
Guen, l’encadrement des
Lions Indomptables a assigné
plus de rigueur à l’équipe et
n’a pas hésité à apporter des
changements. Comme, par
exemple, retirer le brassard
de capitaine à Rigobert Song
au profit de Samuel Eto’o.
Qui pour jouer à droite ?
Éliminé en 1/4 de finale de
la CAN, le Cameroun a pourtant le potentiel pour réaliser
quelque chose de grand. Car
avec des joueurs de la trempe
d’Eto’o (Inter), A. Song (Arsenal), Assou-Ekotto (Tottenham) ou Mbia (Marseille),
l’équipe est bien balancée.
Et pourtant, l’entraîneur
français se retrouve devant
un véritable casse-tête : qui
pour jouer arrière droit ? Gérémi vieillissant et Mandjeck
peu convaincant, Paul Le
Guen pourrait décider de placer Mbia à ce poste. Milieu défensif de formation, il a démontré avec Marseille qu’il
pouvait plus que dépanner
en défense.
Si ce problème est résolu
AP
Si Eto’o s’est accroché avec Milla,
par médias interposés, il est
finalement bien là pour les Lions.
Le Cameroun, qualifié
difficilement, n’en
reste pas moins
l’équipe africaine la
mieux armée avec
Eto’o, A. Song, Mbia…
Q
uelle nation africaine va
enfin réussir à passer le
cap des 1/4 ? Les
meilleurs résultats ont été enregistrés en 2002 avec le Sénégal et en 1990 avec le… Cameroun de Roger Milla, tous
deux arrêtés avant le dernier
carré de la compétition.
Organisée pour la 1re fois en
ponais conquérants et offensifs. « J’ai mis en place cette approche de base dans l’intention
de battre les plus grandes équipes du monde. Nous voulons
montrer qui nous sommes. Nous
viserons au moins le dernier
carré. »
Voilà qui est dit… Et pourtant, les derniers résultats des
Samouraïs laissent à désirer,
avec trois défaites (deux face
à la Corée et un cinglant 0-3
face à la Serbie) et deux matches nuls (0-0) face aux modestes équipes du Vénézuela
et de Chine.
De plus, la star du pays,
Shunsuke Nakamura, sort
d’une saison médiocre avec
l’Espanyol de Barcelone. Pour
sortir la tête de l’eau, le Japon
pourra néanmoins compter
sur Keisuke Honda, qui a fait
fureur avec le CSKA Moscou
ces derniers mois.
Mais même si ces deux derniers sont en forme, on voit
24/3/84
9/7/86
25/4/88
20/6/85
20/12/78
20/5/86
1/7/76
Tottenham (Ang)
Tottenham (Ang)
Valenciennes (Fra)
Lille (Fra)
MKE Ankaragücü (Tur)
Trabzonspor (Tur)
27/3/90
Monaco (Fra)
Médians
Enoh Eyong Takang
Jean II Makoun
Georges Mandjeck
Joël Matip
Landry N’Guemo
Alexandre Song
23/3/86
29/5/83
9/12/88
8/8/91
28/11/85
9/9/87
Lyon (Fra)
Kaiserslautern (All)
Schalke 04 (All)
Celtic Glasgow (Éco)
Arsenal (Ang)
Avants
Vincent Aboubakar
Eric Choupo-Moting
Achille Emana
Samuel Eto'o
Mohamadou Idrissou
Pierre Webo
22/1/92
23/3/89
5/6/82
10/3/81
8/3/80
20/1/82
par le coach et que le gardien
Kameni – un temps courtisé
par le Barça – retrouve son niveau, les Lions Indomptables
pourront envisager de passer
la phase des groupes, ce qui
n’est plus arrivé depuis trois
éditions.
Pour l’aider, l’équipe
compte bien entendu sur Sa-
Coton Sport Garoua
Hambourg (All)
Betis Seville (Esp)
Inter Milan (Ita)
Fribourg (All)
Majorque (Esp)
muel Eto’o. Même s’il sera a
priori moins bien servi qu’à
l’Inter, il est souvent présent
lors des grands rendez-vous.
Mais pour qu’il soit performant, il faudra espérer que le
Camerounais retrouve vite
ses instincts de buteur, car il
a souvent évolué sur le flanc
avec José Mourinho. ■
Né le
Club
Gardiens
Seigo Narazaki
Eiji Kawashima
Yoshikatsu Kawaguchi
15/4/76
20/3/83
15/8/75
Nagoya Grampus
Kawasaki Frontale
Jubilo Iwata
Défenseurs
Yuji Nakazawa
Marcus Tulio Tanaka
Yuichi Komano
Daiki Iwamasa
Yasuyuki Konno
Yuto Nagatomo
Atsuto Uchida
25/2/78
24/4/81
25/7/81
30/1/82
25/1/83
12/9/86
27/3/88
Yokohama Marinos
Nagoya Grampus
Jubilo Iwata
Kashima Antlers
FC Tokyo
FC Tokyo
Kashima Antlers
Médians
EPA
E
Défenseurs
Benoît Assou-Ekotto
Sébastien Bassong
Gaétan Bong
Aurélien Chedjou
Geremi Njitap
Stéphane Mbia
Rigobert Song
Nicolas N’Koulou
Entraîneur : T. Okada
« Objectif dernier carré (sic) ! »
n 2002, deux équipes surprises arrivent à se hisser
dans le dernier carré de la
compétition. La Turquie mais
aussi la Corée du Sud, qui…
organisait (avec les Nippons)
la compétition et qui avait
profité de nombreuses fautes
d’arbitrage.
Le Japon, éliminé dès la
phase de groupe en 2006,
croit cette fois pouvoir réaliser le même exploit que son
voisin. Réelle ambition ou
coup de bluff du sélectionneur, Takeshi Okada ? À l’entendre, on devrait voir des Ja-
Hamidou Souleymanou 22/11/73 Kayserispor (Tur)
Idris Carlos Kameni
18/2/84 Espanyol Barcelone (Esp)
Guy Roland Ndy Assembe 28/2/86 Valenciennes (Fra)
Les 23 Japonais
JA PO N
Ambition ou démesure
chez les Nippons ?
Le sélectionneur
japonais veut les 1/2.
Pour cela, il faut déjà
sortir de sa poule.
Club
Gardiens
Takeshi Okada promet des
Samouraïs conquérants.
mal comment les Japonais
pourraient ne serait-ce qu’atteindre les 1/8es de finales.
Sans véritable attaquant de
pointe et avec un manque
d’impact physique dans toutes les lignes, ils ne devraient
pas faire le poids face à leurs
concurrents. ■
Shunsuke Nakamura
Yasuhito Endo
Kengo Nakamura
Junichi Inamoto
Yuki Abe
Makoto Hasebe
Keisuke Honda
Daisuke Matsui
24/6/78
28/1/80
31/10/80
18/9/79
6/9/81
18/1/84
13/6/86
11/5/81
Yokohama Marinos
Gamba Osaka
Kawasaki Frontale
Kawasaki Frontale
Urawa Red Diamonds
Wolfsburg (All)
CSKA Moscou (Rus)
Grenoble (Fra)
Avants
Shinji Okazaki
Keiji Tamada
Yasuhito Okubo
Kisho Yano
Takayuki Morimoto
16/4/86
11/4/80
9/6/82
5/4/85
7/5/88
Shimizu S-Pulse
Nagoya Grampus
Vissel Kobe
Albirex Niigata
Catane (Ita)
8 JUIN 2010
Pays-Bas
Danemark
Japon
Entraîneur : B. van Marwijk Né le
Ces Oranje ont-ils mûri ?
« Gagner sans bien
jouer » : les Oranje
veulent montrer
qu’ils ont retenu les
leçons des tournois
2006 et 2008.
toires, le sélectionneur a su
trouver une arrière-garde stable, avec les expérimentés
Van Bronckhorst et Ooijer.
Sans oublier ce potentiel offensif typique des Bataves.
Adversaires il
y a quelques semaines en finale de
C1, Arjen Rob-
Reporters
E
ben, incertain, et Wesley
Sneijder vont être réunis
sous le même maillot. Ajoutez à cela les Van Persie, Van
der Vaart, Huntelaar, Kuyt…
Retenir les leçons
de l’Euro 2 008
On en oublierait presque
que Van Nistelrooy est absent de la liste des 23. Attention cependant à la gestion
du vestiaire, avec cette
concurrence accrue en attaque.
Il faudra également prendre garde à cette arrogance souvent pointée
du doigt. C’est peutêtre elle qui leur
avait coûté
une place
en 1/2
lors
Souvent décisif avec le
Bayern, Arjen Robben
espère être rétabli pour
l’ouverture du tournoi.
Club
Gardiens
Michel Vorm
Maarten Stekelenburg
Sander Boschker
20/10/83 FC Utrecht
22/9/82 Ajax Amsterdam
20/10/70 FC Twente
Défenseurs
Khalid Boulahrouz
John Heitinga
Joris Mathijsen
André Ooijer
Giovanni van Bronckhorst
Gregory van der Wiel
Edson Braafheid
28/12/81
15/11/83
5/4/80
11/7/74
5/2/75
3/2/88
VfB Stuttgart (All)
Everton (Ang)
HSV Hambourg (All)
PSV
Feyenoord
Ajax Amsterdam
8/4/83
Celtic (Éco)
Médians
Ibrahim Afellay
Nigel de Jong
Wesley Sneijder
Stijn Schaars
Demy de Zeeuw
Mark van Bommel
Rafael van der Vaart
0/4/86
30/11/84
9/6/84
11/1/84
26/5/83
22/4/77
11/2/83
PSV
Inter Milan (Ita)
AZ Alkmaar
Ajax Amsterdam
Bayern Munich (All)
Real Madrid (Esp)
Avants
Ryan Babel
Eljero Elia
Klaas-Jan Huntelaar
Dirk Kuyt
Robin van Persie
Arjen Robben
19/12/86
13/2/87
12/8/83
22/7/80
6/8/83
23/1/84
de l’Euro 2008. Flamboyants
dans leur groupe, les Oranje
s’étaient inclinés en 1/4 face
aux Russes (3-1).
Voila pourquoi ils devront
garder le même sérieux tout
au long de la compétition
pour pouvoir émerger sur le
toit du monde. André Ooijer,
le défenseur du PSV, en est
Liverpool (Ang)
HSV Hambourg (All)
AC Milan (Ita)
Liverpool (Ang)
Arsenal (Ang)
Bayern Munich (All)
conscient : « Notre première intention reste de développer un
beau football. Mais il faut aussi
apprendre à gagner sans bien
jouer. Dans un Euro ou une
Coupe du monde, si tu veux aller au bout, il faut pouvoir trouver d’autres armes pour vaincre
quand l’équipe joue moins
bien. » ■
Les 23 Danois
D AN E MA RK
Entraîneur : M. Olsen
Avec Bendtner au front
Vu son parcours
en qualification, le
Danemark a un coup
à jouer en Afrique.
Olsen saura-t-il
sublimer les siens ?
ersé dans un groupe
de qualification assez
relevé,
(Portugal,
Suède, Hongrie…) le Danemark a su tirer son épingle
du jeu en terminant premier ! Sans faire parler
d’eux, les Danish Dynamites sont peut-être la prochaine surprise en Afrique
du Sud.
Les Pays-Bas étant favoris
pour finir en tête de la
poule, il restera alors à en
découdre avec le Cameroun pour la deuxième
place (le Japon part de trop
Cameroun
Les 23 Néerlandais
PAYS- BAS
liminés en 1/8e en 2006.
Absents en 2002. Les
Pays-Bas doivent une revanche à leurs supporters. Le
jeu développé, est, certes,
beau à voir, mais les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances.
Un homme est pourtant bien décidé à
changer la donne :
Bert Van Marwijk. Arrivé après l’Euro, il a
réussi un parcours
sans faute en qualification : 8 victoires
en autant de matches.
Si les Oranje
jouent toujours leur
fameux 4-3-3, ils n’en
oublient pour autant
pas de défendre. Avec
seulement deux buts encaissés lors de ses élimina-
13
AFP
V
L’attaquant d’Arsenal veut être
meilleur buteur en Afrique.
loin malgré ses ambitions).
Morten Olsen, le sélectionneur, botte en touche, parlant davantage de la
« chance » de participer à
un tel évènement que de
l’objectif à atteindre pour
ses troupes : « C’est fantastique qu’un tel événement se dé-
roule pour la première fois en
Afrique. Pour moi comme
pour tout joueur, participer à
une Coupe du monde est un
grand honneur. »
Le Danemark peut se targuer d’avoir l’un des
meilleurs axes défensifs au
monde. Daniel Agger (Liverpool) et le jeune Simon
Kjaer (Palerme) ont la réputation d’être infranchissables.
Au front de l’attaque, on y
retrouve un certain Niklas
Bendtner, l’ambitieux attaquant d’Arsenal qui vise
« le titre de meilleur buteur
du tournoi ». Au milieu
aussi c’est solide avec
Christian Poulsen, le médian de la Juventus.
Mais sur les flancs, les observateurs sont curieux de
voir si les virevoltants
ailiers Gronkjaer et Rommedahl ont toujours leurs
jambes de vingt ans... ■
Né le
Club
Gardiens
Thomas Soerensen
Stefan Andersen
Jesper Christiansen
12/6/76 Stoke City (Ang)
26/11/82 Broendby
24/4/78 FC Copenhague
Défenseurs
Daniel Agger
Simon Kjaer
Per Kroldrup
Lars Jacobsen
Simon Busk Poulsen
William Kvist Joergensen
Patrick Mtiliga
12/12/84
26/3/89
31/7/79
20/9/79
7/4/84
24/2/85
28/1/81
Liverpool (Ang)
Palerme (Ita)
Fiorentina (Ita)
Blackburn (Ang)
AZ Alkmaar (P-B)
FC Copenhague
Malaga (Esp)
Médians
Daniel Jensen
Christian Poulsen
Christian Eriksen
Jakob Poulsen
Martin Joergensen
Mikkel Beckmann
Thomas Enevoldsen
Thomas Kahlenberg
25/6/79
28/2/80
14/2/92
7/7/83
6/10/76
24/10/83
27/7/87
20/3/83
Dennis Rommedahl
Jesper Gronkjaer
22/7/78
Ajax (P-B)
12/8/77
FC Copenhague
Werder Brême (All)
Juventus (Ita)
Ajax (P-B)
Aarhus GF
Aarhus GF
Randers
FC Groningen (P-B)
Wolfsburg (All)
Avants
Jon Dahl Tomasson
J Nicklas Bendtner
Soeren Larsen
29/8/76
16/1/88
6/9/81
Feyenoord (P-B)
Arsenal (Ang)
Duisburg (All)
14
COUPE
DU MONDE
Le calendrier du Mon
Mo
2010
GROUPE A
GROUPE B
Afrique du Sud
Mexique
Uruguay
France
11 juin 16h à Johannesburg SC*
Af. du Sud
Mexique
11 juin 20h30 à Le Cap
Uruguay
France
16 juin 20h30 à Pretoria
Af. du Sud
Uruguay
17 juin 20h30 à Polokwane
France
Mexique
22 juin 16h à Rustenburg
Mexique
Uruguay
22 juin 16h à Bloemfontein
France
Af. du Sud
Classement Pts J G N P Bp Bc D
1
2
3
4
GROUPE C
Argentine
Nigeria
Corée du Sud
Grèce
12 juin 16h à Johannesburg EP**
Argentine
Nigeria
12 juin 13h30 à Port Elizabeth
Corée du S.
Grèce
Grèce
Nigeria
17 juin 13h30 à Johannesburg SC*
Argentine
Corée du S.
22 juin 20h30 à Durban
Nigeria
Corée du S.
Grèce
Argentine
1
2
3
4
GROUPE D
Angleterre
Etats-Unis
Algérie
Slovénie
Allemagne
Australie
Serbie
Ghana
12 juin 20h30 à Rustenburg
Angleterre
Etats-Unis
Allemagne
Algérie
13 juin 16h à Pretoria
Slovénie
Slovénie
Etats-Unis
Angleterre
Algérie
23 juin 16h à Pretoria
Etats-Unis
Algérie
23 juin 16h à Port Elizabeth
Slovénie
Angleterre
1
2
3
4
Australie
Serbie
Ghana
18 juin 13h30 à Port Elizabeth
Allemagne
Serbie
19 juin 16h à Rustenburg
Ghana
Australie
23 juin 20h30 à Nelspruit
Australie
Serbie
Ghana
Allemagne
1
2
3
4
8e DE F
26 juin à 16 h
26 juin à 20 h 30
28 juin à 16 h
28 juin à 20 h 30
Premier A Deuxième B
Port Elizabeth
Premier C Deuxième D
Rustenburg
Premier E Deuxième F
Durban
Premier G Deuxième H
Johannesburg EP**
2 juillet à 20 h 30
2 juillet à 16 h
Johannesburg SC*
QUARTS D
Port Elizabeth
DEMI-FI
Le Cap
RE T
RETRANSMISSIONS
TV
Tou
u les matchs en direct sur
Tous
La U
Une ou La Deux (ainsi que sur TF1, France 2 ou France 3).
Tou
u les jours à partir du 11 juin :
Tous
Capp Africa (15h20, sur la Deux)
Afri
i Mag (23h, sur la Deux)
Africa
FINA
11 juillet
Johannes
8 JUIN 2010
Mondial
ondial
11 juin - 11 juillet
GROUPE E
GROUPE F
Pays-Bas
Danemark
Japon
Cameroun
Cameroun
Italie
N.-Zélande
Japon
Slovaquie
Danemark
Italie
Pays-Bas
Danemark
Paraguay
N.-Zélande
24 juin 16h à Polokwane
Cameroun
Slovaquie
20 juin 16h à Nelspruit
Cameroun
Paraguay
20 juin 13h30 à Bloemfontein
Pays-Bas
Danemark
Japon
GROUPE G
Italie
Paraguay
Nouvelle-Zélande
Slovaquie
Pays-Bas
15
Japon
Paraguay
Slovaquie
1
2
3
4
N.-Zélande
Italie
GROUPE H
Brésil
Corée du Nord
Côte d'Ivoire
Portugal
Espagne
Suisse
Honduras
Chili
Côte d'Ivoire
Portugal
16 juin 13h30 à Nelspruit
Honduras
15 juin 20h30 à Johannesburg EP**
Brésil
16 juin 16h à Durban
Corée du N.
Espagne
Brésil
Portugal
Chili
Corée du N.
Espagne
Honduras
25 juin 20h30 à Bloemfontein
Côte d'Ivoire
Suisse
25 juin 16h à Durban
Portugal
Suisse
21 juin 20h30 à Johannesburg EP**
25 juin 16h à Nelspruit
Corée du N.
Suisse
Côte d'Ivoire
Chili
Honduras
Brésil
Chili
Espagne
1
2
3
4
1
2
3
4
1
2
3
4
27 juin à 20 h 30
27 juin à 16 h
29 juin à 16 h
29 juin à 20 h 30
Premier B Deuxième A
Johannesburg SC*
Premier D Deuxième C
Bloemfontein
Premier F Deuxième E
Pretoria
Premier H Deuxième G
Le Cap
FINALE
DE FINALE
NALES
3 juillet à 16 h
Le Cap
Johannesburg EP**
Durban
ALE
à 20 h 30
sburg SC*
* SC: Soccer City
** EP: Ellis Park
Match
pour la 3e place
Port Elizabeth
16
Groupe F
COUPE
DU MONDE
2010
Les 23 Paraguayens
PARAGUAY
Entraîneur : G. Martino
Au nom du ramasseur de balle
’histoire a bouleversé ce
pays de 6 millions d’habitants très croyant et passionné de football. Le 25 janvier, un supporteur fanatique
tire une balle dans la tête de
l’attaquant du club mexicain
d’America dans les toilettes
d’une discothèque. Alors que
20 000 personnes vêtues du
maillot rouge et blanc de
l’équipe paraguayenne, se rassemblent au stade Defensores
del Charco, Cabanas, opéré
en urgence, s’en tire miraculeusement, et pourra
même, dit-on, rejouer
un jour.
En attendant, pour
Tata Martino, le sélectionneur, c’est un autre cassetête : comment remplacer ce
L
joueur vif, généreux et rusé,
pièce essentielle de son système de jeu basé sur la contreattaque ? Cabanas a non seulement terminé meilleur buteur guarani des qualifications (6 buts),
mais est aussi
le complément idéal
de Haedo
(5 buts).
En outre,
c’est un leader naturel.
Son surnom de
« Marisc a l »
(maréchal) lui colle tant à la
peau qu’il est apparu récemment dans une publicité en
uniforme d’officier des guerres de libération du début du
XIXe siècle pour motiver ses
partenaires. « Rien n’est impossible quand nous avançons ensemble, leur dit-il, avant de répéter trois fois une devise paraguayenne de circonstances : « vaincre ou mourir ».
C’est sans doute l’Argentin
Lucas Barrios, naturalisé en
mars, qui aura la
lourde tâche de
le remplacer.
Pour sa
q u a trième
Reporters
Le meilleur buteur
paraguayen
des qualifications,
Salvador Cabanas,
sera très présent
dans tous les esprits.
Salvador Cabanas ne jouera
pas, mais ses coéquipiers
se battront pour lui.
Reporters
M
Le capitaine Ryan Nelsen n’était
pas peu fier lors de la qualif’.
joint Brian Turner et le président de la Fédération nationale Frank Van Hattum, du
voyage en Espagne en 1982,
emmène avec lui un groupe
solide, dont la cohésion a été
renforcée par un dernier
match de barrage d’anthologie disputé le 14 novembre
Justo Villar
Aldo Bobadilla
Diego Barreto
30/6/77
20/4/76
16/7/81
Valladolid (Esp)
Independiente (Col)
Cerro Porteno
Défenseurs
Claudio Morel
Denis Caniza
Paulo da Silva
Dario Veron
Julio César Cáceres
Carlos Bonet
Aureliano Torres
Antolin Alcaraz
2/2/78
29/8/74
1/2/80
26/7/79
5/10/79
2/10/77
16/6/82
Boca Juniors (Arg)
Leon (Mex)
Sunderland (Ang)
Pumas (Mex)
Atletico Mineiro (Bré)
Olimpia
San Lorenzo (Arg)
30/7/82
Wigan (Ang)
Médians
Edgar Barreto
Cristian Riveros
Víctor Cáceres
Enrique Vera
Jonathan Santana
Néstor Ortigoza
15/7/84
16/10/82
25/3/85
10/3/79
19/10/81
7/10/84
Atalanta (Ita)
Cruz Azul (Mex)
Libertad
Universitaria de Quito (Equ)
Wolfsburg (All)
Argentinos Juniors (Arg)
Avants
Roque Santa Cruz
Nelson Haedo Valdez
Oscar Cardozo
Edgar Benitez
Lucas Barrios
Rodolfo Gamarra
16/8/81
28/11/83
20/5/83
8/11/87
Borussia Dortmund (All)
Benfica (Por)
Toluca (Mex)
13/11/84 Borussia Dortmund (All)
10/12/88 Libertad
participation consécutive au
Mondial, la sélection guarani,
solide derrière, mais qui manque d’un véritable meneur de
jeu, tentera donc aussi de puiser un supplément d’âme
dans la mésaventure de Cabanas. Car réellement, La Albirroja n’a pas de vedettes en ses rangs. Ni de génie,
Entraîneur : R. Herbert
Les All White misent sur le spirit
algré leur étiquette
d’équipe la plus faible de cette poule, les
Néo-Zélandais ont deux excellentes raisons de vouloir
briller : d’abord faire mieux
que les illustres pionniers
qui avaient ramené trois défaites du Mondial 1982 (tombés, il est vrai, dans un
groupe avec le Brésil, la Russie et l’Écosse). La seconde
c’est de populariser un peu
plus le football au pays du
rugby roi.
L’entraîneur Ricki Herbert,
qui était, tout comme son ad-
Club
capable de faire basculer un
match à lui seul.
Son joueur le plus connu en
Europe, l’attaquant Roque
Santa Cruz, a passé plus de
temps à l’infirmerie que sur
les terrains ces deux dernières saisons en Angleterre (à
Blackburn puis Manchester
City). ■
Les 23 Néo-Zélandais
NO UV E LLE - Z ÉLANDE
Pour leur deuxième
participation à un
Mondial, les All
White vont aborder
la compétition sans
sans complexe.
Né le
Gardiens
contre Bahrein à Auckland,
et gagné 1-0. Un match salué
comme l’un des événements
sportifs majeurs dans le
pays, avec à la clef la première place de la zone Océanie.
« C’est l’une des meilleures sélections jamais présentées par
la Nouvelle-Zélande, s’enflamme le sélectionneur.
Bon nombre de joueurs évoluent en Europe, et une grande
partie vient de l’équipe pro des
Wellington Phoenix. »
Le défenseur de Blackburn
Ryan Nelsen est le capitaine
de cette équipe qui comprend
six autres joueurs évoluant
en Europe : Rory Fallon (Plymouth, D2 Ang.), Chris
Killen (Middlesbrough D2
Ang), Michael McGlinchey
(Motherwell, Éco), Winston
Reid
(Midtjylland/Dan),
Tommy Smith (Ipswich D2
Ang) et Chris Wood (WBA,
D2 Ang). ■
Né le
Club
Gardiens
James Bannatyne
Glen Moss
Mark Paston
30/6/75
19/1/83
13/12/76
Team Wellington
Melbourne Victory (Aus)
Wellington Phoenix
Défenseurs
Andy Boyens
Tony Lochhead
Ryan Nelsen
David Mulligan
Winston Reid
Ben Sigmund
Tommy Smith
Ivan Vicelich
18/9/83
12/1/82
18/10/77
New York Red Bulls (USA)
Wellington Phoenix
24/3/82
3/7/88
3/2/81
31/3/90
3/9/76
Sans club
FC Midtjylland (Dan)
Wellington Phoenix
Ipswich Town (Ang, D2)
Auckland City
Andy Barron
Leo Bertos
Tim Brown
Jeremy Christie
Aaron Clapham
Simon Elliott
Michael McGlinchey
24/12/80
20/12/81
6/3/81
22/5/83
15/1/87
10/6/74
7/1/87
Jeremy Brockie
Rory Fallon
Chris Killen
Shane Smeltz
Chris Wood
7/10/87
20/3/82
8/10/81
29/9/81
7/12/91
Médians
Team Wellington
Wellington Phoenix
Wellington Phoenix
FC Tampa Bay (USA)
Canterbury United
sans club
Motherwell (Éco)
Avants
Newcastle Jets (Aus)
Plymouth (Ang, D2)
Middlesbrough (Ang, D2)
Gold Coast United (Aus)
West Bromwich A. (Ang, D2)
8 JUIN 2010
Italie
Paraguay
Nlle-Zélande
17
Slovaquie
Les 24 Italiens
ITAL IE
Entraîneur : M. Lippi
Le même mur qu’à Berlin ?
Né le
Club
Gardiens
Gianluigi Buffon
Morgan De Sanctis
Federico Marchetti
28/1/78
26/3/77
7/2/83
Juventus
Naples
Cagliari
Défenseurs
Salvatore Bocchetti
Leonardo Bonucci
Fabio Cannavaro
Giorgio Chiellini
Domenico Criscito
Christian Maggio
Gianluca Zambrotta
30/11/86
1/5/87
13/9/73
14/8/84
30/12/86
11/2/82
19/2/77
Genoa
Bari
Al-Ahli (EAU)
Juventus
Genoa
Naples
AC Milan
Médians
Reporters
Zambrotta, Cannavaro, et
Chiellini, les trois héros
défensifs de 2006 seront-ils
encore à la hauteur ?
En 2006, l’Italie avait
été sacrée grâce à
une défense, baptisée
« mur de Berlin ».
Toujours aussi solide
aujourd’hui ?
que deux buts sur l’ensemble
de la compétition. Quelques
mois plus tard, Cannavaro
avait d’ailleurs enlevé le Ballon d’or, une récompense qui,
d’ordinaire, récompense des
joueurs
offensifs.
Aujourd’hui, l’ancien capitaine de la Juve, 36 ans, est toujours là, chef incontesté des lignes arrières. Mais il a pris un
coup de vieux. Non pas en raison de son âge, mais surtout
parce que son équipe, qui fournit la majeure partie des titulaires de la défense de la Nazionale (aussi Buffon et Chiellini
’est une évidence, les Coupes du monde contemporaines se gagnent d’abord
en défense. En Allemagne, les
Azzurri en avaient donné une
preuve éclatante, n’encaissant
C
tandis que Grosso est écarté), a
réalisé une saison catastrophique (7e en serie A). Dernier titulaire de la défense sacrée il y
a quatre ans, le latéral droit
Zambrotta est également loin
d’avoir réalisé une saison éclatante à l’AC Milan.
Il est vrai toutefois que
Lippi n’a guère eu le choix
car les deux meilleurs clubs
italiens du moment, l’Inter et
la Roma, s’appuient sur des
défenses qui ne comptent pratiquement aucun Italien titulaire.
Aussi a-t-il pris des joueurs
AC Milan
3/5/80
24/7/83
9/1/78
19/1/86
18/1/85
25/9/81
30/8/83
4/10/76
Cagliari
Roma
AC Milan
Juventus
Fiorentina
Sampdoria
Udinese
Juventus
Avants
Antonio Di Natale
Alberto Gilardino
Vincenzo Iaquinta
Giampaolo Pazzini
Fabio Quagliarella
13/10/77
5/7/82
21/11/79
2/8/84
31/1/83
peu connus et peu expérimentés pour compléter sa défense, à l’image du défenseur
central Bonucci (23 ans,
Bari/2 sélections) ou des latéraux Criscito (23 ans,
Genoa/6 sélections) et Maggio (28 ans, Naples/5 sélections). Évidemment, ceux-là,
Entraîneur : V. Weiss
Udinese
Fiorentina
Juventus
Sampdoria
Naples
qui n’ont même jamais disputé un match de Ligue des
Champions, n’offrent guère
de certitudes.
Une absence de garantie qui
plane également sur la ligne
médiane, puisque Camoranesi, et, surtout, Pirlo, touchés, sont incertains. ■
Reporters
Hormis Hamsik
et Skrtel, ça manque
de joueurs de calibre
européen. Mais il y
aura l’enthousiasme
d’un 1er Mondial.
Skrtel, « LA » vedette slovaque
a été touché en préparation.
Le sélectionneur Vladimir
Weiss, 46 ans, ancien milieu
de terrain devra surtout miser
sur ses individualités. Le milieu napolitain Marek Hamsik, 22 ans, qui est souvent
comparé au Ballon d’or 2003
Pavel Nedved et qui est
d’ailleurs convoité par les
Né le
Club
Gardiens
Les autres « bleus »
D
19/5/79
Les 23 Slovaques
SLOVAQUIE
éjà du temps de la Tchécoslovaquie, on disait
que les Tchèques donnaient leur créativité à
l’équipe nationale alors que
les Slovaques apportaient leur
cœur et leur combativité.
C’est encore plus vrai depuis
le « divorce à l’amiable », et la
qualification obtenue au détriment du grand frère, a particulièrement réjoui tout un pays.
Et les Slovaques ne veulent
pas se contenter d’une simple
participation, ils souhaitent ardemment obtenir un succès
marquant.
Andrea Pirlo (incertain)
Andréa Cossu (remplaçant)
Daniele De Rossi
Gennaro Gattuso
Claudio Marchisio
Riccardo Montolivo
Angelo Palombo
Simone Pepe
Mauro Camoranesi
Jan Mucha
Dusan Kuciak
plus grands clubs, comme la
Juventus Turin, Chelsea ou le
Bayern Munich. Et Martin Skrtel, titulaire à Liverpool, dans
les mains de qui reposent les
clés de la défense slovaque. Le
reste de la sélection se compose essentiellement de « mercenaires » rodés dans les
meilleurs championnats européens. Néanmoins, la sélection souffre cruellement de
l’absence d’un finisseur. Robert Vittek, qui compte le
plus de réalisations (18), a
donc tenté de remplir ce rôle.
Mais prêté au club turc d’Ankaragücü après avoir fait un
raté lors de son passage à Lille,
il souffre de problèmes récurrents à un genou. Et il est peu
probable qu’un autre buteur
surgisse
soudainement.
D’autant que si le « onze de
base » est solide, le banc de la
Bojovni Jondovci (les combattants de guerre) est qualitativement peu garni. ■
Dusan Pernis
5/12/82
21/5/85
Legia Varsovie (Pol)
Vaslui (Rou)
28/11/84 Dundee Utd (Éco)
Défenseurs
Peter Pekarik
Martin Petras
Martin Skrtel
Jan Durica
Radoslav Zabavnik
Marek Cech
Kornel Salata
30/10/86
2/11/79
15/12/84
10/12/81
16/9/80
26/1/83
Wolfsburg (All)
Cesena (Ita)
Liverpool (Ang)
Mayence (All)
West Bromwich A. (Ang, D2)
24/1/85
Slovan Bratislava
Médians
Kamil Kopunek
Jan Kozak
Juraj Kucka
Marek Sapara
Miroslav Stoch
Marek Hamsik
Zdeno Strba
Vladimir Weiss jr
15/5/84
22/4/80
26/2/87
31/7/82
19/10/89
22/7/87
Stanislav Sestak
Robert Vittek
Erich Jendrisek
Martin Jakubko
Filip Holosko
16/12/82 Bochum (All)
1/4/82
Ankaragücü (Tur)
Spartak Trnava
Timisoara (Rou)
Sparta Prague (R.Tch.)
Ankaragücü (Tur)
Chelsea (Ang)
Naples (Ita)
9/6/76
Xanthi (Grè)
30/11/89 Manchester City (Ang)
Avants
26/10/86 Schalke 04 (All)
26/2/80 Ramenskoye (Rus)
17/1/84 Besiktas (Tur)
18
Groupe G
COUPE
DU MONDE
2010
Les 23 Portugais
PORT U GAL
Entraîneur : C. Queiroz
Ronaldo devra être épaulé
Depuis, l’équipe se cherche. Seulement quart de finaliste lors de l’Euro 2008,
les Portugais ont bien failli
ne pas être du voyage en
Afrique du Sud. Ils ont finalement arraché leur billet
via les barrages, face à la
Bosnie-Herzégovine (1-0 et
0-1 en Bosnie).
Recherche attaquant
de pointe
Le Portugal, avec sa
star Cristiano Ronaldo,
espère rallier les 1/8es
de finale, malgré
un groupe
assez difficile.
D
epuis plusieurs années, le Portugal suscite
l’engouement,
Reporters
Avec zéro but en sept matches de
qualification, C. Ronaldo est loin
de son rendement avec le Real.
Problème récurrent du Portugal, le poste d’attaquant
de pointe. Pedro Pauleta à
la retraite, Nuno Gomes
vieillissant, Carlos Queiroz
se cherche un buteur.
Et, dans un système en
4-3-3 avec deux ailiers, le sélectionneur portugais se
doit d’avoir un attaquant
très performant. Car même
si Cristiano Ronaldo est capable d’exploits, il ne peut
porter à lui seul le poids de
la sélection sur ses épaules.
« Je ne joue pas seul, je ne fais
pas de miracles. Il ne suffit
pas d’avoir deux ou trois
joueurs. Pour qu’une équipe
gagne la Coupe du monde, il
ne faut pas nécessairement les
onze, mais sept ou huit à un
très bon niveau. Si moi et
mais n’arrive pas à s’imposer dans une grande compétition. Finie la génération
dorée emmenée par Luis
Figo, place maintenant aux
équipiers de Cristiano Ronaldo.
En Allemagne il y a 4 ans,
l’autre Selecçao avait pourtant brillé : quatrième de la
compétition et éliminant
au passage des équipes
comme les Pays-Bas et l’Angleterre.
S
19/9/82
25/9/83
1/5/82
Sporting Braga
Iraklis (Grè)
FC Porto
Défenseurs
Miguel
Paulo Ferreira
Ricardo Carvalho
Bruno Alves
Rolando
Ricardo Costa
Duda
Fabio Coentrao
4/1/80
18/1/79
18/5/78
27/11/81
31/8/85
16/5/81
27/6/80
Valence (Esp)
Chelsea (Ang)
Chelsea (Ang)
FC Porto
FC Porto
Valence (Esp)
Malaga (Esp)
11/3/88
Benfica
Médians
Pedro Mendes
Pepe
Tiago
Deco
Raul Meireles
Miguel Veloso
26/2/79
26/2/83
2/5/81
27/8/77
17/3/83
11/5/86
Simao
Danny
Liedson
Hugo Almeida
Cristiano Ronaldo
Nani
31/10/79
7/8/83
17/12/77
23/5/84
5/2/85
17/11/86
Sporting Portugal
Real Madrid (Esp)
Atlético Madrid (Esp)
Chelsea (Ang)
FC Porto
Sporting Portugal
Avants
l’équipe nous sommes bien, je
crois que nous pouvons aller le
plus loin possible. »
Hugo Almeida étant un
peu court pour le très haut
niveau, c’est en naturalisant le… Brésilien Liedson
que l’entraîneur portugais
semble avoir trouvé la solution.
Atlético Madrid (Esp)
Zenit St-Petersbourg (Rus)
Sporting Portugal
Werder Brême (All)
Real Madrid (Esp)
Le serial buteur du Sporting Portugal a ainsi retrouvé deux de ses compatriotes, Deco et Pepe. Ce dernier, blessé depuis décembre, vient d’effectuer son retour sur les terrains.
Sera-t-il pour autant opérationnel à 100 % durant la
Coupe du monde ? ■
Club
Gardiens
Kim Myong-gil
Ri Myong-guk
Kim Myong-won
16/10/84 Amrokang
9/9/86
Pyongyang City
15/7/83
Amrokgang
Défenseurs
Cha Jong-hyok
Pak Chol-jin
Nam Song-chol
Pak Nam chol iI
Ri Jun-il
Ri Kwang-chon
Ri Kwang-hyok
25/9/85
5/5/85
7/5/82
3/10/88
24/8/87
4/9/85
17/8/87
Amrokang
Amrokang
April 25
Amrokang
Sobaeksu
April 25
Kyonggongop
Médians
Reporters
urprise ! Les supporters
asiatiques attendaient
l’Arabie Saoudite ou encore l’Iran, mais c’est la Corée
du Nord qui s’est qualifié pour
l’Afrique du Sud.
Exploit,
puisque
les
Chollimas* n’ont plus disputé
une Coupe du monde depuis
1966 ! Soit 44 ans d’attente. Et
là, déjà, les Coréens étaient
tombés dans « le groupe de la
mort ».
À l’époque, ils avaient hérité
de l’URSS (vice-championne
d’Europe), du Chili (3e du mondial 62) et de l’Italie. Contre
Eduardo
Daniel Fernandes
Beto
Entraîneur : Kim Jong-Hun Né le
Le « Rooney d’Asie » en vedette
toute attente, la Corée du
Nord avait écarté la Squadra
Azzura lors du dernier match
(1-0) avant de s’incliner avec
les honneurs en 1/4 face au
Portugal d’Eusebio (3-5, après
avoir mené 3-0 !).
Alors, les Moustiques rouges,
sont-ils capables de rééditer
cet exploit ? C’est peu probable. Prônant un jeu ultra-défensif, le sélectionneur coréen ne
devrait pas faire le poids face
aux ténors brésiliens et portugais. Composée d’une majeure
partie de joueurs évoluant
dans le championnat local, la
Corée du Nord peut tout de
même compter sur le « Rooney d’Asie » : Jong Tae-se.
Réputé pour son style combatif (d’où son surnom), l’attaquant qui évolue au Japon
veut marquer les esprits en
Afrique du Sud. « Après avoir
surpris en glanant un billet pour
le Mondial 2010, on veut réussir
des résultats qui choqueront le
Club
Gardiens
Les 23 Coréens du Nord
C ORÉE D U N O RD
Absente depuis 44 ans
à pareil niveau,
la Corée du Nord
semble être l’oiseau
pour le chat dans
ce groupe de la mort.
Né le
Jong Tae-se et les Coréens
veulent refaire le coup de 66.
monde. Je suis prêt à défier les
musculeux défenseurs brésiliens
grâce à la puissance physique
que je me suis bâtie au Japon et
mes crochets astucieux face au
but ».
Maicon et Lucio en tremblent déjà ! ■
> *Chollima est le nom d’un
cheval mythique.
Ahn Young-hak
Ji Yun-nam
Kim Kyong-il
Kim Yong-jun
25/10/78
20/11/76
11/12/88
19/7/83
Omiya Ardija (Jap)
April 25
Rimyongsu
Chengdu Blades (Chn)
Pak Nam chol
Mun In-guk
Pak Sung hyok
Ri Chol-myong
2/7/85
29/9/78
3/5/90
18/2/88
April 25
April 25
Sobaeksu
Pyongyang City
Avants
An Chol-hyok
Choe Kum-chol
Hong Yong-jo
Jong Tae-se
Kim Kum-il
27/6/85
9/2/87
22/5/82
2/3/84
19/7/87
Rimyongsu
Rimyongsu
FC Rostov (Rus)
Kawasaki Frontrale (Jap)
April 25
8 JUIN 2010
Brésil
Corée du Nord
Côte d’Ivoire
Entraîneur : Dunga
Le Brésil… à l’italienne ?
L
silien connaît l’atmosphère
d’un tel tournoi : il en a
d’ailleurs disputé trois éditions, remportant même le sacre suprême en 94.
Joueur à vocation défensive, voilà
certainem e n t
pourquoi
il privilégie les travailleurs
plutôt que les magiciens.
C’est ainsi que Ronaldinho,
après une saison plus que correcte (12 buts et une vingtaine de passes décisives) a
été prié de rester chez lui.
Qui pour jouer devant ?
En Allemagne, en 2006, tout
le monde attendait beaucoup
du carré magique Adriano –
Ronaldo – Ronaldinho –
Kaka. Quatre ans plus tard, il
ne reste plus que le joueur du
Real Madrid pour
mener l’attaque brésilienne. Si
ce n’est
Ronaldo,
devenu
« lourd »
et plus
âgé, les
d e u x
autres
auraient
pu (dû)
être repris.
Reporters
e Brésil, c’est la magie, le
football champagne, les
dribbles. Si le Real Madrid devait posséder une
équipe nationale, ça serait
celle de son milieu offensif,
Kaka.
Et pourtant. Depuis l’intronisation de Dunga,
les Cariocas jouent
plus
défensivement. Ce qui suscite pas mal de
critiques
au
pays, mais les
résultats parlent pour le sélectionneur :
vainqueur de la
Copa America en
2007 ainsi que de la
Coupe des Confédérations en 2009.
Atout indéniable, le coach bré-
Lucio, le défenseur de l’Inter,
a tout gagné cette saison.
Alors, pourquoi pas aussi
la Coupe du monde ?
Même sort
pour Alexandre Pato, la
jeune star du
Milan AC.
Pour marquer
Julio Cesar
Doni
Gomes
Club
3/9/79
2/10/79
15/2/81
Inter Milan (Ita)
AS Roma (Ita)
Tottenham (Ang)
Défenseurs
Luisao
Lucio
Juan
Thiago Silva
Maicon
Daniel Alves
Michel Bastos
Gilberto
13/2/81
8/5/78
1/2/79
22/9/84
26/7/81
6/5/83
2/8/83
25/4/76
Benfica (Por)
Inter Milan (Ita)
AS Roma (Ita)
Milan AC (Ita)
Inter Milan (Ita)
FC Barcelone (Esp)
Lyon (Fra)
Cruzeiro
Médians
Gilberto Silva
Josué
Elano
Kaka
Ramires
Felipe Melo
Julio Baptista
Kleberson
7/10/76
19/7/79
14/6/81
22/4/82
24/3/87
26/8/83
1/10/81
19/6/79
Panathinaikos (Grè)
Wolfsbourg (All)
Galatasaray (Tur)
Real Madrid (Esp)
Benfica (Por)
Juventus (Ita)
AS Roma (Ita)
Flamengo
Avants
Luis Fabiano
Nilmar
Grafite
Robinho
8/11/80
14/7/84
2/4/79
25/1/84
des buts, les Brésiliens comptent sur Luis Fabiano et sur le
capricieux Robinho. Les supporters de la Seleçao prient
pour qu’aucun des deux ne se
blesse, car, derrière, cela semble un peu léger pour gagner
une Coupe du monde.
Nilmar, découvert par son
passage (raté) à Lyon, s’est de-
Séville (Esp)
Villarreal (Esp)
Wolfsbourg (All)
Santos
puis refait une santé à Villareal (33 matches – 11 buts).
Le quatrième larron est Grafite (Wolfsburg). Même si ses
statistiques sont similaires à
celles de Nilmar, les observateurs s’étonnent de sa présence, au nez et à la barbe
d’attaquants plus renommés. ■
Entraîneur: S.G. Eriksson (Suè) Né le
Eriksson, attendu comme messie
AFP
Une pléiade de stars
mais un total manque
de cohésion. Eriksson,
appelé à la rescousse,
est-il l’homme
de la situation ?
D
Né le
Gardiens
Les 23 Ivoiriens
CÔTE D’IVO IRE
e l’attaque à la défense,
peu de joueurs du onze
de base ivoirien n’évoluent pas dans une grande
écurie européenne. Alors,
pourquoi les Éléphants n’arrivent-ils pas à forger des résultats ?
Certains pourraient pointer
du doigt un manque de stabilité. Vahid Halilhodzic, arrivé en 2008, a été débarqué
de son poste en ayant perdu
seulement un match. Même
si c’était au stade des 1/4 de
la CAN, on peut se demander
si ce choix fut judicieux.
Portugal
Les 23 Brésiliens
BRÉ S IL
Exit les Adriano,
Ronaldinho, Pato…
Dunga fait la part
belle aux travailleurs.
Et tant pis si son
style est critiqué.
19
L’attente vis-à-vis d’Eriksson
est énorme en Côte d’Ivoire.
C’est Sven-Goran Eriksson
qui a été engagé à trois mois
de la Coupe du monde, pas
de quoi préparer au mieux
les Éléphants. Il pourrait
néanmoins apporter sa griffe
en changeant le système de
jeu : exit le 4-3-3 pour faire
place à un 3-5-2.
Il y aurait donc place pour
un deuxième « véritable » attaquant à côté de l’inamovible Didier Drogba, pour
autant que le capitaine joue.
Le meilleur buteur de Premier League (29 buts) reste
sur une saison extraordinaire
avec Chelsea, mais souffre
d’une fracture du bras.
L’ex-Marseillais, trois fois
champion d’Angleterre, voudrait également écrire l’histoire de son pays. « Nous
avons très bien joué lors de la
dernière Coupe du monde mais
nous avons eu la malchance de
tomber dans un groupe extrêmement difficile. Je crois que cette
expérience va nous être utile en
Afrique du Sud. Cette fois, nous
devrions être capables d’aller
jusqu’en quart ou en demi-finale. »
Et pourtant, la poule des Éléphants est aussi difficile
qu’en 2006, où ils avaient rencontrés l’Argentine, les PaysBas et la Serbie. ■
Club
Gardiens
Boubacar Barry « Copa » 30/12/79 LOKEREN
Aristide Zogbo
30/12/81 Maccabi Netanya (Isr)
Daniel Yéboah
13/11/84 ASEC Mimosas
Défenseurs
Kolo Touré
Emmanuel Eboué
Guy Demel
Souleymane Bamba
Benjamin Angoua
Arthur Boka
Siaka Tiéné
Steve Gohouri
19/3/81
4/6/83
13/6/81
13/1/85
28/11/86
2/4/83
22/2/82
Arsenal (Ang)
Hambourg (All)
Hibernian (Éco)
Valenciennes (Fra)
Stuttgart (All)
Valenciennes (Fra)
8/2/81
Wigan Athletic (Ang)
Médians
Yaya Touré
Didier Zokora
Emmanuel Koné
Cheik Ismaël Tioté
Ndri Romaric
Jean-Jacques Gosso
13/5/83
14/12/80
31/12/86
21/6/86
FC Barcelone (Esp)
FC Séville (Esp)
Internation. Arges (Rou)
FC Twente (P-B)
4/6/83
15/3/83
FC Séville (Esp)
AS Monaco (Fra)
Avants
Didier Drogba
Salomon Kalou
Kader Keita
Aruna Dindane
Gervais Yao Kouassi
« Gervinho »
Seydou Doumbia
11/3/78
5/8/85
6/8/81
26/11/80
Chelsea (Ang)
Chelsea (Ang)
Galatasaray (Tur)
Al Shorta (Qat)
27/5/87
Lille (Fra)
31/12/87
CSKA Moscou (Sui)
20
Groupe H
COUPE
DU MONDE
2010
Les 23 Suisses
SU I S SE
Entraîneur : O. Hitzfeld (All) Né le
Pour redorer le blason
gner, il faut marquer aussi !
Et pour cela, la Nati compte
sur son capitaine et buteur,
Alexender Freï. Attention
cependant à son état de
forme, car il n’a joué que
quelques rencontres depuis
sa fracture du bras en février.
L’homme aux 40 buts en
74 sélections reste lucide
quand il parle des ambitions de son équipe. « Passer
le premier tour serait déjà un
grand succès. Après, tout peut
se produire. Le football a ses
propres lois. Je sens monter
autour de l’équipe un très
grand engouement. La chaleur
avec laquelle nous sommes accueillis ici en Valais (NDLR :
En Suisse) est quelque chose
de merveilleux. L’attente des
gens est énorme. ».
EPA
Ottmar Hitzfeld compte sur
Alexander Frei pour
assurer en zone offensive.
Après un Euro 2008
à domicile raté,
Ottmar Hitzfeld
compte redonner
des couleurs aux
supporters suisses.
éro but encaissé lors de
l’Euro 2008 mais éliminé au premier tour.
Meilleure défense de son
groupe de qualification (8
buts concédés en 10 matches), la Suisse à de nouveau démontré qu’elle était
solide derrière.
Mais en football, pour ga-
Z
Un sélectionneur
charismatique
À la différence du dernier
Euro, la Suisse peut compter sur un entraîneur de renom : Ottmar Hitzfeld. Celui qui a gagné la Ligue des
Champions avec deux clubs
différents (le Bayern et Dortmund) a les arguments
pour sublimer la Nati.
Diego Benaglio
Johnny Leoni
Marco Woelfli
8/9/83
30/6/84
22/8/82
Wolfsburg (All)
Zürich
Young Boys Berne
Défenseurs
Mario Eggimann
Stéphane Grichting
Stephan Lichtsteiner
Philippe Senderos
Ludovic Magnin
Steve Von Bergen
24/1/81
30/3/79
16/1/84
14/2/85
20/4/79
10/6/83
Hanovre 96 (All)
Auxerre (Fra)
Lazio Rome (Ita)
Arsenal (Ang)
FC Zurich
Hertha Berlin (All)
Médians
Tranquillo Barnetta
Valon Behrami
Gelson Fernandes
Benjamin Huggel
Goekhan Inler
Marco Padalino
Pirmin Schwegler
Xherdan Shaqiri
Hakan Yakin
Reto Ziegler
22/5/85
19/4/85
2/9/86
7/7/77
27/6/84
8/12/83
9/3/87
10/10/91
22/2/77
West Ham (Ang)
St-Etienne (Fra)
Bâle
Udinese (Ita)
Sampdoria (Ita)
Eintracht Francfort (All)
Bâle
Lucerne
16/1/86
Sampdoria (Ita)
Avants
Eren Derdiyok
Alexander Frei
Blaise Nkufo
Albert Bunjaku
12/6/88
15/7/79
25/5/75
29/11/88
Malgré des débuts poussifs, dont une défaite 1-2
face au Luxembourg (!), le
technicien allemand a
conduit la Suisse à la première place de sa poule, devant la Grèce.
Versé dans le groupe H en
compagnie de l’Espagne,
c’est face au Chili que la
Bâle
Twente (P-B)
Nuremberg (All)
deuxième place devrait se
disputer,
comme
le
confirme
Stéphane
Grichting. « Le Chili, c’est coriace. On va jouer la finale du
groupe contre eux au
deuxième match. Mais attention au Honduras aussi ! L’Espagne est par contre clairement au-dessus. » ■
Les 23 Honduriens
HONDURAS
Entraîneur : R. Rueda
Les Catrachos, cette inconnue
Contrairement
à ses adversaires
hispaniques,
le Honduras
mise tout
sur le physique !
ui est capable de citer
deux joueurs du Honduras ? Pas grand monde.
Si ce n’est peut-être les
observateurs de la Premier
League, qui évoqueraient Wilson Palacios (Tottenham) et
Maynor Figueroa (Wigan).
Qualifiés de dernière minute aux dépens du Costa
Rica, les Honduriens prennent leur participation à la
Coupe du monde comme un
cadeau venu du ciel. « Personne n’y croyait plus, notre
match était terminé et nous
étions très déçus, commente
Club
Gardiens
AP
Q
Carlos Pavon sera l’un des
plus âgés en Afrique du Sud.
Carlos Pavon, le vétéran hondurien (36 ans). Mais le public
a commencé à hurler et nous
avons compris que les ÉtatsUnis avaient réussi à égaliser
contre le Costa Rica. Nous sommes très heureux d’aller en Afrique du Sud et nous n’allons pas
décevoir ceux qui ont cru en
nous. »
Malheureusement pour Reinaldo Rueda, le sélectionneur, il devra se passer de son
attaquant auteur de six réalisations en qualification,
Costly. « Personne ne peut le
remplacer, sportivement ou moralement. C’est un joueur qui apportait beaucoup de caractère
au groupe. »
On comprend l’inquiétude
de l’entraîneur, quand on regarde le potentiel offensif des
Catrachos*. Pour le rassurer, il
peut toujours compter sur
une défense assez athlétique.
Une arrière garde où Victor
Bernardez, le défenseur d’Anderlecht, ne devrait pas jouer.
N’ayant eu que très peu de
temps de jeu en Belgique, il
peut déjà être satisfait d’être
du voyage en Afrique du
Sud. ■
> * « Catrachos » provient du
nom d’un général hondurien
du XIXe, Florencio Xatruch.
Né le
Club
Gardiens
Noel Valladares
Donis Escober
Ricardo Canales
3/5/77
3/2/81
30/5/82
Olimpia
Olimpia
Motagua
Défenseurs
Sergio Mendoza
Mynor Figueroa
Victor Bernardez
Mauricio Sabillon
Oscar Garcia
Osman Chavez
Emilio Izaguirre
Johnny Palacios
23/5/81
2/5/83
24/5/82
11/11/78
4/9/84
29/7/84
10/5/86
20/12/86
Motagua
Wigan (Ang)
ANDERLECHT
Hangzhou Lucheng (Chi)
Olimpia
CD Platense
Motagua
Olimpia
Médians
Edgar Alvarez
Roger Espinoza
Amado Guevara
Ramon Nunez
Wilson Palacios
Hendry Thomas
Danilo Turcios
18/1/80
25/10/86
2/5/76
14/11/85
29/7/84
23/2/85
8/5/78
Bari (Ita)
Kansas City (USA)
Motagua
Olimpia
Tottenham (Ang)
Wigan (Ang)
Olimpia
Avants
Julio Cesar De Leon
Walter Martinez
Carlos Pavon
David Suazo
Georgie Welcome
13/9/79
24/3/82
9/10/73
5/11/79
9/3/85
Torino (Ita)
Marathón
Real España
Inter (Ita)
Motagua
8 JUIN 2010
Espagne
Honduras
Suisse
Entraîneur : V. Del Bosque
La « Furia » veut son étoile
’Espagne, c’était cette
équipe attendue à chaque grand tournoi et qui
décevait toujours. Mais il y
a deux ans, la Furia Roja a
réussi à briser la malédiction en devenant roi d’Europe.
Luis Aragonès parti
monnayer son talent
en Turquie, c’est
Vicente Del Bosque (ex-Real)
qui a débarqué.
Avec la
lourde
mission
de faire
aussi bien
que son prédécesseur.
Sous sa houlette, les
Espagnols ont continué
sur leur lancée en termi-
L
nant en tête de leur groupe
(celui de la Belgique) avec 10
victoires en autant de rencontres.
Vu les résultats de la Furia
Roja depuis 2006 (une seule
défaite face aux
USA, l’année
passée),
elle est
donc candidate numéro un
pour remporter sa
Iker Casillas tentera de
faire taire les critiques
dont il a été la cible
au Real cette saison.
première Coupe du monde.
Une étiquette de favori que
refuse – c’est de bonne
guerre – Del Bosque. « Nous
avons de bons joueurs, une
équipe bien équilibrée, mais
l’opposition sera très forte.
Nous ne sommes pas favoris,
mais nous faisons partie du
groupe des candidats. »
Torres et Xavi
dans quelle forme ?
Mais les observateurs ne
sont pas dupes : pour l’Espagne, ça semble maintenant
ou jamais ! Il n’y a qu’à jeter un œil au onze de
base. Pour défendre
les buts, l’excellent
Casillas. San Iker
avait été l’un des
artisans de la
victoire lors de
l’Euro. Devant
lui,
des
joueurs comme
Ramos et Puyol.
Un milieu magique avec les Xavi,
Iniesta, Silva. Et,
enfin, une attaque
de feu composée
de Villa et Torres.
Excusez du peu.
Mais qu’est ce qui
Né le
Club
Gardiens
Iker Casillas
José Manuel Reina
Victor Valdés
20/5/81
31/8/82
14/1/82
Real Madrid
Liverpool (Ang)
FC Barcelone
Défenseurs
Raul Albiol
Sergio Ramos
Alvaro Arbeloa
Joan Capdevila
Gerard Piqué
Carles Puyol
Carlos Marchena
4/9/85
30/3/86
17/1/83
3/2/78
2/2/87
13/4/78
31/7/79
Real Madrid
Real Madrid
Real Madrid
Villarreal
FC Barcelone
FC Barcelone
Valence
Médians
Xabi Alonso
Francesc Fabregas
Sergio Busquets
Xavi Hernandez
Andrés Iniesta
David Silva
Javier Javi Martinez
25/11/81
4/5/87
16/7/88
25/1/80
11/5/84
Real Madrid
Arsenal (Ang)
FC Barcelone
FC Barcelone
FC Barcelone
8/1/86
2/9/88
Valence
Athletic Bilbao
Avants
Juan Manuel Mata
Jesus Navas
Fernando Torres
Pedro
David Villa
Fernando Llorente
28/4/88
21/11/85
20/3/84
28/7/87
Valence
FC Séville
Liverpool (Ang)
FC Barcelone
3/12/81
26/2/85
FC Barcelone
Athletic Bilbao
pourrait donc faire dérailler
cette équipe bien rôdée ? La
forme de certains joueurs,
peut-être. Le métronome du
Barça, Xavi, a joué blessé en
fin de saison. Iniesta, lui, n’a
pas non plus été épargné
par les blessures.
Mais la plus grande inconnue reste Fernando Torres.
El Niño a enchaîné les pépins physiques à Liverpool.
Opéré du genou droit en
avril, l’attaquant des Reds a
seulement recommencé à
fouler les pelouses fin mai.
« Je peux être à 100 % bien
avant le début du Mondial. Il
faut être prudent mais je suis
optimiste. » ■
Les 23 Chiliens
CHIL I
Entraîneur : M. Bielsa (Arg) Né le
L’autre «Roja» a du poids devant
Surprenant deuxième
des qualifications,
derrière le Brésil,
le Chili parie sur un
trio offensif magique
pour créer l’exploit.
i le groupe G est qualifié
« de la mort », la poule H
est, elle, son contraire.
L’Espagne, sans réelle opposition, devrait s’y balader.
Mais attention tout de
même à cette équipe
chilienne, entraîné par un Argentin : Marcelo Bielsa. Son
nom est lié à la triste élimination au premier tour des Albiceleste au Japon et en Corée
du Sud.
« Je ne considère pas cette
Coupe du monde comme une revanche après l’échec de 2002.
Aucune joie ne pourra effacer ce
Chili
Les 23 Espagnols
E S PAGNE
L’Espagne, championne
d’Europe, est
la grande favorite
de cette Coupe du
monde. Pourra-t-elle
assumer son rôle ?
21
AP
S
L’une des composantes du
triangle magique, M. Fernandez
triste souvenir. Pour une telle
compétition, le plus important,
c’est de faire en sorte que les
joueurs arrivent au sommet de
leur forme. Ceci obéit à une multitude de facteurs. On peut en
contrôler certains, mais d’autres
dépendent de tout ce que le footballeur aura vécu pendant les
10 derniers mois. Espérons que
ça tournera bien pour le Chili. »
El Loco (le fou) comme on le
surnomme, se basera sur un
football spectaculaire et offensif, avec le trio magique Matias Fernandez – Alexis Sanchez – Humberto Suazo. La
Roja, deuxième des qualifications AMSUD (à seulement
un point du Brésil !), s’est également offert le luxe d’être la
deuxième attaque la plus prolifique (32 buts).
Cependant, l’arrière-garde
semble plus friable. Si ce
n’est Vidal qui joue à Leverkusen, les autres ne jouent pas
dans de grands clubs (ou pas
en Europe). De plus, le Chili
souffre d’un manque de
taille. Le plus grand joueur
est Waldo Ponce, qui mesure
1,83m. Cela pourrait être préjudiciable sur coup de pied arrêté. Et quand on connaît
l’importance de ceux-ci dans
le football moderne... ■
Club
Gardiens
Claudio Bravo
Miguel Pinto
Luis Marin
13/4/83
4/7/83
18/5/83
Real Sociedad (Esp)
Universidad Chile
Union Espanola
Défenseurs
Pablo Contreras
Ismael Fuentes
Mauricio Isla
Gary Medel
Gonzalo Jara
Waldo Ponce
Arturo Vidal
11/9/78
4/8/81
12/6/88
3/8/87
29/8/85
4/12/82
22/5/87
PAOK Salonique (Grè)
Universidad Catolica
Udinese (Ita)
Boca Juniors (Arg)
West Bromwich A. (Ang)
Universidad Catolica
Leverkusen (All)
Médians
Carlos Carmona
Marco Estrada
Matias Fernández
Gonzalo Fierro
Rodrigo Millar
Rodrigo Tello
Jorge Valdivia
21/2/87
28/5/83
15/5/86
21/3/83
3/11/81
14/10/79
19/10/83
Reggina (Ita)
Universidad de Chile
Sporting (Por)
Flamengo (Bré)
Colo Colo
Besiktas (Tur)
Al Ain (EAU)
Avants
Jean Beausejour
Mark Gonzalez
Fabian Orellana
Esteban Paredes
1/6/84
10/7/84
27/1/86
1/8/80
Alexis Sanchez
Humberto Suazo
19/12/88 Udinese (Ita)
10/5/81 Saragosse (Esp)
America (Mex)
CSKA Moscou (Rus)
Xerez (Esp)
Colo Colo
22
COUPE
DU MONDE
Les stades en
2010
Dix enceintes dans neuf villes
Pretoria
Nelspruit
Polokwane
Stade Loftus Versfeld
49 365 places
Stade Peter Mokaba
45 264 places
6 matches
4 matches
ZIMBABWE
Stade Mbombela
43 589 places
4 matches
BOTSWANA
AFRIQUE
MOZAMBIQUE
Rustenburg
NAMIBIE
300 km
Stade Royal Bafokeng
44 530 places
Johannesburg
SWAZILAND
6 matches
Soccer City
88 460 places
8 matches
dont l'ouverture
et la finale
LESOTHO
Bloemfontein
AFRIQUE DU SUD
Stade Free State
45 058 places
Stade Ellis Park
61 639 places
6 matches
7 matches
Le Cap
Port Elizabeth
Durban
Stade Green Point
66 005 places
Stade Nelson Mandela Bay
46 082 places
8 matches
dont une demi-finale
8 matches
dont celui pour la 3e place
Stade Moses Mabhida
69 957 places
7 matches
dont une demi-finale
Sources : FIFA , Nasa
2 milliards d’euros pour les stades : un investissement qui fait jaser
Répartis dans neuf villes, les dix stades sont fin prêts à accueillir trois
millions de spectateurs pour 64 rencontres. Mais pour cela, l’Afrique du
Sud a dû débourser vingt milliards de rands, soit un peu plus de deux
milliards d’euros ! Un investissement censé contribuer à la hausse d’un
demi-point de la croissance pour les uns. Une somme vivement critiquée par les autres : les villes hôtes affrontent « d’énormes problèmes
de financement, déplore le responsable de la municipalité de Durban,
capitale zouloue du pays. Et si j’ai du mal dans une grande ville, je préfère ne pas penser à ce que traversent mes collègues ».
Mike Sutcliffe, qui dirige la capitale d’une agglomération de 3,5 millions
Stade Loftus Versfeld
Pretoria
Stade Royal Bafokeng
Rustenburg
AFRIQUE
DU SUD
Capacité 49 365 places
Construction 1906
d’habitants, pense probablement aux villes de Polokwane (500 000 habitants), Rustenburg (400 000) ou Nelspruit (220 000). Comment, donc,
ne pas se demander si ces 2 milliards d’euros ne sont pas démesurés ?
Si la FIFA devait absolument exiger des stades de 60, 70 et même 80 000
places ? Surtout lorsque l’on sait que, par exemple, les structures des
JO athéniens de 2004 contribuent au surendettement grec actuel. Car
les Sud-Africains n’en ont pas fini avec les frais. Ainsi, si le stade Nelson Mandela a englouti, à lui seul plus de 150 millions €, il nécessitera
1,9 million € par an d’entretien.
AFRIQUE
DU SUD
Rénovation 9 millions d'euros
Population 2,2 millions d'habitants
Construction 1999
Population 395 000 habitants
8 JUIN 2010
Afrique du Sud
Stade Green Point
Stade Free State
Le Cap
Bloemfontein
AFRIQUE
DU SUD
AFRIQUE
DU SUD
Construction 1952
Stade Nelson Mandela Bay
Port Elizabeth
Coût 160 millions d'euros
Population 1 million habitants
Stade Moses Mabhida
Construction 2009
Population 3 millions habitants
Stade Soccer City
Johannesburg
Johannesburg
AFRIQUE
DU SUD
AFRIQUE
DU SUD
Population 3,2 millions habitants
Stade Mbombela
Construction 1987
Stade Peter Mobaka
Nelspruit
Polokwane
AFRIQUE
DU SUD
Construction 2009
AFRIQUE
DU SUD
Stade Ellis Park
Construction 1982
Construction 2009
Durban
AFRIQUE
DU SUD
Construction 2009
23
AFRIQUE
DU SUD
Construction 2010
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www.rtbf.be/sport
11w85589401-01
8 JUIN 2010
COUPE
DU MONDE
25
2010
JE UN E S
Le monde à leurs pieds ?
Altidore, Nkoulou,
Adiyiah, Müller, Shaqiri :
voici les noms de
quelques jeunes qui
pourraient faire parler
d’eux au Mondial.
ne Coupe du monde
est l’occasion pour les
clubs de se faire une
idée plus précise de quelques jeunes joueurs. Pour le
grand public, c’est la possibilité de découvrir les talents
de demain. Il y eut Pelé en
1958, Owen en 1998, Ronaldinho en 2002. Et en 2010 ?
Beaucoup parlent de l’Américain Jozy Altidore, prêté
par Villarreal à Hull City,
ou du Camerounais Nicolas
Nkoulou (Monaco), 20 ans
tous les deux et titulaires au
sein de leur sélection.
Le premier est un attaquant extrêmement puissant, mais encore mal taillé
techniquement. En l’absence de Charlie Davies, pas
totalement remis d’un accident de voiture en début
d’année, il pourrait être la
bonne pioche américaine.
Reporters et AFP
U
Le deuxième est un défenseur quasi inamovible au
sein de la défense camerounaise, avec Chedjou ou
Song.
Tous ces jeunes qui fouleront les pelouses sud-africaines ne seront toutefois pas
des titulaires à coup sûr. Le
Mexicain Carlos Vela
(21 ans, Arsenal) ou l’Allemand Thomas Müller
(20 ans, Bayern Munich) de-
La Slovénie, la plus « belge » des équipes
Pour la deuxième édition
d’affilée, la Belgique ne sera
représentée au Mondial
que par l’arbitre Frank
De Bleeckere, assisté de
Walter Vromans et Peter
Hermans… et les joueurs
étrangers évoluant dans
son championnat.
Tour d’horizon, par nations,
de ceux qu’on appelle les
« Belgicains ». Où on se rend
compte que la Slovénie est
la plus « belge » des nations
réunies en Afrique du Sud.
ciens, comme Odemwingie
en passant par l’inoubliable
colonie ivoirienne de
Beveren.
Algérie : Adlène Guédioura
(ex-Charleroi), Rafik Djebbour
(ex-La Louvière)
Australie : Nikita Rukavytsia
(ex-Roulers)
Côte d’Ivoire : Arthur Boka,
Emmanuel Éboué, Gervinho,
Romaric, Yaya Touré, Zokora
(ex-Beveren), Aruna Dindane, Tiote (ex-Anderlecht),
Afrique du Sud : Anele (Genk)
États-Unis : Oguchi Onyewu
(ex-Standard)
Côte d’Ivoire : Boubacar Copa
(Lokeren)
Ghana : Éric Addo (ex-FC
Bruges)
Honduras : Victor Bernardez
(Anderlecht)
Nigéria : Joseph Yobo
(ex-Standard), Rabiu Afolabi
(ex-Standard)
Slovénie : Zlatan Ljubijankic,
Marko Suler (Gand).
Il y a les « Belgicains », puis
les ex, plus nombreux
évidemment. Des plus
récents, comme Jovanovic
ou Alcaraz, aux plus an-
Paraguay : Anatolin Alcaraz
(ex-FC Bruges)
Serbie : Milan Jovanovic
(ex-Standard)
Slovénie : Suad Filekovic
(ex-Mouscron)
Adiyiah, Shaqiri, Altidore, Müller,
quatre des jeunes à suivre.
vront attendre leur tour.
Mais sur la durée d’une
Coupe du monde, les choses
peuvent changer.
S’il y a les individualités, il
y a aussi les nations « jeunes ». Le Ghana et la Suisse,
respectivement champions
du monde en moins de
20 ans et moins de 17 ans,
ont fait monter quelquesuns de leurs cadres en équipes d’âge vers la sélection.
Adiyiah, la révélation ?
Shaqiri le plus jeune
Le Ghanéen Dominic
Adiyiah pourrait ainsi être
une des révélations du rendez-vous sud-africain. S’il ne
part pas forcément titulaire,
son sélectionneur, le Serbe
Milovan Rajevac, pourrait le
faire entrer en cours de partie pour exploiter son flair.
Auteur de 8 buts au Mon-
dial 2009 des moins de
20 ans, le joueur du Milan ACⳮarrivé en janvier
2010, il n’a pas encore joué
une minute pour les Rossoneriⳮavait également montré sa capacité à rester calme
en marquant en finale,
contre le Brésil, un tir au
but décisif : s’il ratait, le
Ghana perdait.
Si le Ghana a ses perles, la
Suisse, elle, battra le record
à la moyenne d’âge. Avec ses
prodiges, des enfants de l’immigration. Xherdan Shaqiri
(Bâle) est un des plus grands
espoirs du football helvète.
D’origine albanaise, né au
Kosovo, Shaqiri sera le plus
jeune joueur de la Coupe du
mondeⳮil ne battra pas le
record de précocité, toujours détenu par Norman
Whiteside (Irlande du
Nord), qui avait 17 ans,
1 mois et 1 jour lorsqu’il a
joué contre la Yougoslavie
au Mondial 1982.
Né le 10 octobre 1991, Shaqiri est un gamin de 18 ans,
un petit (1,68 m) milieu offensif très dribbleur. Près de lui
sur le terrain peut aussi évoluer le milieu Eren Derdiyok,
d’origine turque (22 ans,
Bayer Leverkusen). ■
Ils le regarderont à la télé
Blessés, pas qualifiés
ou pas sélectionnés,
quelques « noms »
du foot international
devront suivre le
Mondial à la télé.
ertains grands noms du
foot mondial devront suivre la Coupe du monde à
la télévision. Parce qu’ils sont
blessés ou parce qu’ils n’ont
pas trouvé grâce aux yeux de
leur sélectionneur. Ou plus
simplement, comme les Diables rouges, parce qu’ils n’ont
pas passé l’écueil des qualifications.
C
blessés. L’Angleterre
1. Les
comptait sur les retours
en forme de Beckham et
Owen, le premier a été arrêté
par une rupture du tendon
d’Achille, le second par une
blessure à la cuisse. Ils ont été
rejoints à une semaine de
l’ouverture par Ferdinand.
Dans son genre, l’Allemagne
n’a pas été épargnée par les
forfaits (Träsch, Westermann
ou encore Adler). Celui de Michael Ballack est le plus éloquent. Le capitaine de la NationalMannschaft
souffre
d’une déchirure ligamentaire
à la cheville.
Le Ghana, enfin, a officialisé
le forfait de Michael Essien,
fin mai, en raison d’une blessure au genou.
« choix du sélection2. Les
neur ». Il y a les choix
pas trop contestés, comme
l’absence de Vieira (France).
Ceux plus contestables,
comme ceux de Benzema
(France), Ronaldinho voire
Pato (Brésil).
Il y a ceux qui ont surpris,
comme l’absence de Ruud
Van Nistelrooy, qui a sans
doute mis un terme à sa carrière internationale à 34 ans.
L’absence de Zanetti, 36 ans
et finaliste de la Ligue des
champions avec l’Inter Milan,
a été largement commentée,
tout comme celle d’Esteban
Cambiasso, qui a souffert de
la concurrence avec Veron.
« non qualifiés ». La
3. Les
Belgique ne sera pas au
rendez-vous mondial, tout
comme d’autres nations qui
ont raté le train. La Suède et
son attaquant-vedette Zlatan
Ibrahimovic, est au premier
rang. Parmi les autres joueurs
qui comptent en Europe, il y
a Edin Dzeko (Bosnie), qui a
échoué aux barrages contre le
Portugal. Ivica Olic et Luka
Modric n’ont pas su, non
plus, sortir la Croatie de la
case qualifications. Et que
dire de la Russie, demi-finaliste et révélation de l’Euro !
L’Égypte d’Ahmed Hassan,
enfin, a laissé passer sa
chance, en barrages, contre
l’Algérie. Le vainqueur de la
CAN ne jouera pas le premier
Mondial sur le sol africain. ■
26
COUPE
DU MONDE
2010
POL ÉMIQUE
BUTS
AP
Un ballon de
supermarché ?
’est avec le très controversé Jabulani que l’on
jouera pendant la Coupe
du monde. Censé être « d’une
stabilité exceptionnelle et d’un
contrôle optimal, compte tenu des
conditions climatiques particulières », le nouveau cuir de l’équipementier Adidas serait un
cauchemar pour gardien. Julio
César, le portier du Brésil, le
qualifie même de « ballon de supermarché ». Et ils sont nombreux à le critiquer. Tout profit pour les attaquants ? Pas
sûr : « Quand on tire, on ne sait
jamais où il va aller, s’exclame
Luis Fabiano. Il décrit une trajectoire très bizarre ». ■
C
impliqué sur quatre des cinq victoires du Brésil.
Il a décroché comme joueur les titres de 1958
et 1962, comme entraîneur celui de 1970 et
comme adjoint celui de 1994. L'Allemand Franz
Beckenbauer est le 2e homme à avoir remporté
le titre comme joueur (1974) et comme
technicien (1990).
Dino Zoff (ITA) à 40 ans en 1982
Plus jeune buteur: Pelé à 17 ans et 239 jours,
contre le Pays de Galles en 1958 (1-0)
Plus vieux buteur: Roger Milla (CMR) à 42 ans
et 39 jours, contre la Russie en 1994 (1-6)
Plus jeune participant: Norman Whiteside (NIR),
17 ans et 42 jours en 1982
Plus vieux participant: Roger Milla (CMR), 42
ans et 39 jours en 1994
LES CHIFFRES RECORDS
DE LA COUPE DU MONDE
Record de buts en un tournoi: 171 buts en 1998
Meilleure moyenne de buts en un tournoi:
5,4 buts par match en 1954
Meilleure attaque en phase finale:
la Hongrie avec 27 buts en 1954
Meilleure attaque du vainqueur:
la RFA en 1954 avec 25 buts
Meilleure défense du vainqueur: France et Italie
avec 2 buts encaissés en 1998 et 2006
Record de buts inscrits par une équipe en un
match: 10 par la Hongrie contre le Salvador
(10-1) en 1982
Record de buts en un match:
12, Autriche-Suisse (7-5) en 1954
Plus grand écart dans un match:
9, Hongrie-Corée du Sud (9-0) en 1954,
Yougoslavie-Zaïre (9-0) en 1974,
Hongrie-Salvador (10-1) en 1982
Record de buts pour une équipe dans une finale:
5 pour le Brésil contre la Suède (5-2) en 1958
Record de buts dans une finale:
7 avec Brésil-Suède (5-2) en 1958
PALMARES
SELECTIONS
Record de titres : 5 pour le Brésil, 4 pour l’Italie,
3 pour l’Allemagne
Record de finales: 7 pour l'Allemagne (RFA et
Allemagne réunifiée confondues). Le Brésil a
disputé 6 finales, et 7 si l'on considère le match
Brésil-Uruguay comme une finale lors du
Mondial-1950, le seul sans finale stricto sensu
Record de participations:
19 pour le Brésil (dont 2010), soit toutes les
éditions de la Coupe du monde
Record de victoires consécutives:
11 pour le Brésil entre 2002 (2-1 contre la
Turquie) et 2006 (3-0 contre le Ghana)
Record de matches consécutifs sans défaite:
13 pour le Brésil entre 1958 (3-0 contre
l'Autriche) et 1966 (2-0 contre la Bulgarie)
DIVERS
JOUEURS
Premier but de l'histoire: Lucien Laurent (FRA)
lors de France-Mexique (4-1) en 1930
But inscrit le plus tôt dans un match:
Hakan Sukur (TUR), après 11 secondes lors du
match pour la 3e place (3-2) contre la Corée du
Sud en 2002.
Joueur exclu le plus tôt dans un match:
José Batista (URU) après 55 secondes en 1986
Match avec le plus de cartons:
Portugal - Pays-Bas (1-0) avec 16 cartons jaunes
et 4 cartons rouges en 2006
Record de spectateurs pour un match:
174 000 pour Brésil-Uruguay au Maracana de
Rio de Janeiro, le 16 juillet 1950
Record de titres pour un sélectionneur:
2 pour Vittorio Pozzo (ITA/1934 et 1938)
Record de matches pour un sélectionneur:
25 pour Helmut Schön (RFA) entre 1966 et 78
Record de victoires consécutives pour un
sélectionneur: 11 pour Luiz Felipe Scolari (BRA)
avec le Brésil (7 en 2002) et le Portugal (4 en
2006)
Record de participations et de sélections
dirigées: 5 pour Bora Milutinovic (SER-MEX),
avec le Mexique (1986), le Costa Rica (1990), les
Etats-Unis (1994), le Nigeria (1998) et la Chine
(2002)
Records de titres cumulés: Mario Zagallo est
Record de titres:
3 pour Pelé (BRA) en 1958, 1962 et 1970
Record de participations:
5 pour Lothar Matthäus (RFA/GER, de 1982 à
1998) et Antonio Carbajal (MEX, 1950 à 1966)
Record de matches: 25, Lothar Matthäus
(RFA/GER) (1982, 1986, 1990, 1994, 1998)
Record de finales disputées: 3, Cafu (BRA),
vainqueur en 1994 et 2002, finaliste en 1998
Record de buts: Ronaldo (BRA), 15 buts (4 en
1998, 8 en 2002, 3 en 2006)
Record de buts en un tournoi:
Just Fontaine (FRA), 13 buts en 1958
Record de buts en une finale: Geoffrey Hurst
(ENG), 3 buts en 1966 (Angleterre-RFA, 4-2 a.p.)
Record de buts sur une ou plusieurs finales:
3 pour Geoffrey Hurst (ENG/1966), Vava
(BRA/1958 et 1962), Pelé (BRA/1958 et 1970),
Zinedine Zidane (FRA/1998 et 2006)
Record de buts en un match:
5 pour Oleg Salenko (RUS) lors de
Russie-Cameroun (6-1) en 1994
Plus longue invincibilité d'un gardien:
518 minutes pour Walter Zenga (ITA) en 1990
Plus jeune champion du monde:
Pelé (BRA) à 17 ans en 1958
Plus vieux champion du monde:
1930 : Uruguay (4-2 contre l’Argentine)
1934 : Italie (2-1a.p., contre la Tchecoslovaquie)
1938 : Italie (4-2 contre la Hongrie)
1950 : Uruguay (2-1 contre le Brésil)
1954 : Allemagne (3-2 contre la Hongrie)
1958 : Brésil (5-2 contre la Suède)
1962 : Brésil (3-1 contre la Suède)
1966 : Angleterre (3-1 contre l’Allemagne)
1970 : Brésil (4-1 contre l’Italie)
1974 : Allemagne (2-1 contre les Pays-Bas)
1978 : Argentine (3-1a.p., contre les Pays-Bas)
1982 : Italie (3-1 contre l’Allemagne)
1986 : Argentine (3-2 contre l’Allemagne)
1990 : Allemagne (1-0 contre l’Argentine)
1994 : Brésil (0-0, tab 4-2 contre l’Italie)
1998 : France (3-0 contre le Brésil)
2002 : Brésil (2-0 contre l’Allemagne)
2006 : Italie (1-1, tab 5-3 contre la France)
LES 29 ARBITRES
Zone Afrique
Alberto Undiano (Esp)
Viktor Kassai (Hon)
Koman Coulibaly (Mali)
Eddy Maillet (Seychelles)
Jerome Damon (Afr. Sud)
Zone Am. du Nord,
centrale et Caraïbes
Zone Asie
Joel Aguilar (El Savador)
Carlos Batres (Guat.)
Benito Archundia (Mex.)
Marco Rodriguez (Mex.)
Yuichi Nishimura (Jap)
S. Mohd Salleh (Malaisie)
Khalil Al Ghamdi (Ara. S.)
Rawschan Irmatov (Ouz)
Zone Amérique
du Sud
Zone Europe
Wolfgang Stark (All)
Frank De Bleeckere
Howard Webb (Ang)
Stephane Lannoy (Fra)
Roberto Rosetti (Ita)
O. Manuel Benquerença (Por)
Martin Hansson (Suè)
Massimo Busacca (Sui)
Hector Baldassi (Arg)
Carlos Simon (Bré)
Pablo Pozo (Chl)
Oscar Ruiz (Col)
Jorge Larrionda (Uru)
Martin Vanzquez (Uru)
Zone Océanie
Michael Hester (N-Z)
Peter O’Leary (N-Z)
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1074
es
CLUBPréférenc
Brabant wallon
Date limite de souscription : 1 septembre 2010
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Namur
Basse-Sambre
100526PK
8 JUIN 2010
e
27
19 Coupe du monde
Les 32 pays
qualifiés
ZONE EUROPE
13
Pays-Bas Danemark
Angleterre
France
Portugal
ZONE CONCACAF
Allemagne
Suisse
Slovaquie
Slovénie
Serbie
Grèce
Espagne
3
GHANA
Classement FIFA : 32
Participation à la Coupe du monde : 2
(2006, 2010)
Palmarès en Coupe du monde : /
Nombre de licenciés :
27 500 + 960 000 = 987 500*
Population : 20,47 millions
Superficie : 239 460 km²
GROUPE E
Italie
Etats-Unis
ZONE ASIE
Corée
du Nord
Mexique
Honduras
Brésil
Japon
Corée
du Sud
Algérie
Nigeria
Cameroun
Côte
d'Ivoire
Paraguay
4
Australie
Ghana
Chili
Uruguay
Argentine
Afrique du Sud
pays organisateur
ZONE AMERIQUE DU SUD
5
Les fiches des 32 pays
(données FIFA)
GROUPE A
ZONE AFRIQUE
6
331 811 + 2 327 000 = 2 658 811*
Superficie : 2 766 890 km²
AFRIQUE DU SUD
Participations à la Coupe du monde :
3 (1998, 2002, 2010)
1 469 410 + 3 071 000 = 4 540 400*
NIGERIA
4 (1994, 1998, 2002, 2010)
58 710 + 6 595 000 = 6 653 710*
Population : 133, 88 millions
FRANCE
Classement FIFA : 9
13 (1930, 34, 38, 54, 58, 66, 78, 82,
86, 98, 2002, 2006, 2010)
Palmarès en Coupe du monde :
1 victoire (1998), 1 finale (2006),
2x3e (1958, 86), 1x4e (1982)
1 794 940 + 2 395 100 = 4 190 040*
COREE DU SUD
8 (1954, 86, 90, 94, 98, 2002, 06, 10)
4e (2002)
31 063 100 + 1 063 100 = 1 094 227*
MEXIQUE
Classement FIFA: 17
14 (1930, 50, 54, 58, 62, 66, 70, 78,
86, 94, 98, 2002, 2006, 2010)
324 595 + 8 155 000 = 8 479 595*
URUGUAY
Classement FIFA: 16
11 (1930, 50, 54, 62, 66, 70, 74, 86, 90, 2002, 10)
2 victoires (1930, 50), 2x4e (1954, 70)
41 800 + 199 500 = 241 300*
GROUPE B
ARGENTINE
Classement FIFA: 7
15 (1930, 34, 58, 62, 66, 74, 78, 82,
86, 90, 94, 98, 2002, 2006, 2010)
2 victoires (1978, 86); 2 finales (1930, 90)
GRECE
2 (1994, 2010)
359 221 + 401 400 = 760 621*
GROUPE C
ANGLETERRE
Classement FIFA : 8
Participation à la Coupe du monde :
13 (1950, 54, 58, 62, 66, 70, 82, 86,
90, 98, 2002, 2006, 2010)
1 victoire (1966)
1 485 910 + 2 678 200 = 4 164 110*
ETATS-UNIS
9 (1930, 34, 50, 90, 94, 98, 02, 06, 2010)
3e (1930)
4 186 778 + 20 268 000 = 24 472 778
ZONE OCEANIE
1
NouvelleZélande
ALGERIE
3 (1982, 1986, 2010)
203 900 + 1 586 300 = 1 790 200*
SLOVENIE
2 (2002, 2010)
Avec la Yougoslavie :
8 (1930, 50, 54, 58, 62, 74, 82, 90)
Palmarès avec la Yougoslavie :
2x4e (1930, 62)
30 725 + 86 200 = 116 925*
Population : 1,94 million
GROUPE D
ALLEMAGNE
Classement FIFA : 6
17 (1934, 38, 54, 58, 62, 66, 70, 74,
78, 82, 86, 90, 94, 98, 2002, 06, 10)
3 victoires (1954, 74, 90),
4 finales (1966, 82, 86, 2002),
3x3e (1934, 70, 2006), 1x4e (1958)
6 308 946 + 10 000 000 = 16 308 946*
AUSTRALIE
3 (1974, 2006, 2010)
435 728 + 535 000 = 970 728*
SERBIE
2 (2006, 2010)
Avec la Yougoslavie :
9 (1930, 50, 54, 58, 62, 74, 82, 90, 98)
Palmarès avec la Yougoslavie :
2x4e (1930, 1962)
Nombre de licenciés:
132 182 + 309 500 = 441 682*
PAYS-BAS
Classement FIFA : 4
9 (1934, 38, 74, 78, 90, 94, 98, 2006, 10)
2 finales (1974, 75), 1x4e (1998)
1 138 860 + 607 000 = 1 745 860*
DANEMARK
4 (1986, 98, 2002, 2010)
301 333 + 210 000 = 511 333*
JAPON
4 (1998, 2002, 2006, 2010)
1 045 150 + 3 760 000 = 4 805 150*
Population : 127 millions
CAMEROUN
6 (1982, 90, 94, 98, 2002, 2010)
22 045 + 763 470 = 785 515*
GROUPE F
ITALIE
Classement FIFA : 5
17 (1934, 38, 50, 54, 62, 66, 70, 74,
78, 82, 86, 90, 94, 98, 2002, 06, 10)
4 victoires (1934, 38, 82, 2006),
2 finales (1970, 1994), 1x3e (1990),
1x4e (1978)
1 513 596 + 3 466 700 = 4 980 296*
PARAGUAY
8 (1930, 50, 58, 86, 98, 2002, 06, 10)
Palmarès à la Coupe du monde : /
87 435 + 950 000 = 1 037 435*
NOUVELLE ZELANDE
2 (1982, 2010)
102 257 + 96 500 = 198 757*
SLOVAQUIE
1 (2010)
Avec la Tchécoslovaquie :
8 (1934, 38, 54, 58, 62, 70, 82, 90)
Avec la Tchécoslovaquie :
2 x 2e (1934, 62)
193 700 + 428 968 = 622 668*
GROUPE G
BRESIL
Classement FIFA : 1
19 (1930, 34, 38, 50, 54, 58, 62, 66, 70,
74, 78, 82, 86, 90, 94, 98, 2002, 06, 10)
5 victoires (1958, 62, 70, 94, 2002),
2 finales (1950, 98), 2x3e (1938, 78),
1x4e (1974)
2 141 733 + 11 056 000 = 13 197 733*
COREE DU NORD
2 (1966, 2010)
14 912 + 488 000 = 502 912*
CÔTE D’IVOIRE
2 (2006, 2010)
23 200 + 778 500 = 801 700*
PORTUGAL
Classement FIFA : 3
5 (1966, 86, 2002, 2006, 2010)
1x3e (1966), 1x4e (2006)
132 734 + 415 000 = 547 734*
GROUPE H
ESPAGNE
Classement FIFA : 2
13 (1934, 50, 62, 66, 78, 82, 86, 90,
94, 98, 2002, 2006, 2010)
1x4e (1950)
653 190 + 2 181 000 = 2 834 190*
SUISSE
9 (1934, 38, 50, 54, 62, 66, 94, 2006, 10)
232 700 + 339 000 = 571 700*
Superficie : 41, 290 km²
HONDURAS
2 (1982, 2010)
61 300 + 359 300 = 420 600*
CHILI
8 (1930, 50, 62, 66, 74, 82, 98, 2010)
478 337 + 2 130 000 = 2 608 337*
* Nombre de licenciés :
Nbre de joueurs affiliés à la fédération
du pays + estimation du nombre
de joueurs non-affiliés (corporatif,
de rue...) = chiffre total
28
8 JUIN 2010
COUPE
DU MONDE
2010
De sales histoires
De l’assassinat d’un
Colombien au coup
de tête de Zidane, les
Mondiaux ont été
traversés par de vilains
gestes et combines.
envoyé par Mussolini à la Squadra avant la finale ItalieHongrie (4-2), lui réclamant de « Vaincre ou mourir ».
« Si Sindelar va aux toilettes, vous
le suivez aux toilettes. »
1982
Le match
de la honte
La RFA et l’Autriche peuvent toutes les deux sortir de
la poule, aux dépens de l’Algérie, si la première s’impose
1-0. Dans un non-match total, les « cousins germains »
s’arrangent pour terminer
sur ce score, scandalisant le
monde du foot en général et
les Algériens en particulier,
qui avaient battu l’Allema-
George Kimpton, sélectionneur anglais des Bleus, en 1934,
redoute le maître à jouer de l’Autriche. Mais Matthias
Sindelar marque et les Bleus sont éliminés en 1/8e (3-2 a.p.)
Reporters
1962
Le tacle qui tue…
presque
Dans un mondial marqué
par une violence inouïe sur
le terrain, le plus vilain geste
fut celui du Yougoslave Mujic qui d’un tacle brisa une
jambe du Soviétique Dubinski, resté infirme. Le fautif ne reçut pas même d’avertissement… (URSS-Yougoslavie 2-0, poules)
« En acceptant d’être battu, j’ai
sauvé la vie à onze hommes. »
Le Hongrois Szabo, en 1934, fait allusion au message
générale
1938 Bagarre
Le match d’appui
entre Brésiliens et Tchécoslovaques (2-1, en quart), qui
n’ont pu se départager deux
jours plus tôt, s’ouvre sur du
beau football, mais dégénère
en pugilat collectif. Trois
joueurs voient rouge, cinq
sortent blessés et deux finissent à l’hôpital à cause de
fractures…
QUELQUES PHRASES MONDIAL(ES)
Maradona a marqué l’histoire de
la Coupe du monde… et pas que
pour ses inspirations de génie.
gne 2-1 (RFA-Autriche : 1-0,
poules)
parti sur
2006 Zidane,
un coup de tête
Pour son tout dernier match,
dans le cadre somptueux
d’une finale, Zinédine Zidane
voit rouge. À dix minutes de
la fin de la prolongation, il as-
Pimenta, sélectionneur auriverde en 38, fait le choix de
laisser au repos son « Diamant noir » Leonidas, en demi,
sène un coup de boule à
Marco Materazzi pour une insulte restée mal élucidée.
1994 Escobar,
Maradona,
quand le foot tue
L’arrière-droit, auteur face 82-94 le boss de fin
aux États-Unis d’un but
contre son camp qui élimine
son pays, a été assassiné dix
jours plus tard dans un bar
de Medellin. Le tueur aurait
crié « Gol ! » à chacune des
douze balles tirées. Un meurtre vraisemblablement commandité par des narcotrafiquants.
« Je le laisse se reposer
pour la finale. »
Star incontestée de la rubrique, Diego Maradona s’est
distingué par un mauvais
geste à chacune des Coupes
du monde qu’il a disputées.
En 1982, il reçoit un carton
rouge pour un coup de pied
dans les testicules du Brésilien Batista. En 1986, il marque de la « main de Dieu »
contre l’Angleterre avant de
s’absoudre d’un but génial.
En 1990, il crache : « Hijos de
puta ! » au public italien qui
siffle l’hymne argentin, pour
quitter la scène sur un
contrôle antidopage positif
en 1994. ■
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contre le tenant du titre italien… Le Brésil s’inclinera 2-1.
« C’est un grand honneur de voir
deux “grands” se mettre
d’accord pour nous éliminer. »
Réaction ironique du sélectionneur algérien, Mahieddine
Khalef, en 1982, suite au « match de la honte », fruit d’un
arrangement entre l’Allemagne et l’Autriche, qui l’élimine.
« Il a été marqué un peu avec
la tête de Maradona et un peu
avec la main de Dieu. »
Phrase lancée par le capitaine argentin, Diego Maradona,
pour décrire son but marqué du poing contre l’Angleterre en quart de finale (2-1 pour l’Argentine), en 1986.
« Le foot est un sport inventé par
les Anglais qui se joue à 11 et où
les Allemands gagnent à la fin. »
De Gary Lineker, en 90, après la victoire allemande en finale.
« On est arrivé petit.
On va rentrer très grand. »
L’attaquant du Sénégal, El-Hadji Diouf, après la victoire
surprise de son équipe contre la France tenante
du titre en match d’ouverture 2002 (1-0).

Coupe - L`Avenir

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