seront testés surle site de l`EPFL

Date: 06.01.2015
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Six minibus sans conducteur
seront testés sur le site de l'EPFL
,
Un minibus autonome. Ce modèle (EZ-10), fabriqué par la société française EasyMile, pourra véhiculer
dix passagers. Six minibus seront testés dès février sur le site de l'EPFL. ARCHIVES
Ghislaine Bloch
> Mobilité Les
logiciels de la start-
up lausannoise
BestMile contrôleront
ces véhicules
autonomes
> La ville d'Helsinki
en Finlande planche
déjà sur l'utilisation
de navettes-robots
rité de rouler de manière autonome à une vitesse maximale de
Même si beaucoup pensent 15 km/h.
«Google» lorsqu'on parle de voituOrganisées dans le cadre du
res autonomes, un projet de projet européen CityMobil2, ces
transports publics sans conduc- navettes seront testées durant
teur, circulant sur le campus de six mois. Elles suivront une ligne
l'EPFL, va démarrer d'ici à mi-fé- et des horaires définis. C'est la
vrier. Six minibus, fabriqués par la start-up lausannoise BestMile,
société française EasyMile, se dé- créée il y a moins d'une année, qui
placeront entre le centre de con- contrôlera la circulation des minigrès, l'Innovation Park et le Rolex bus. Grâce à ses logiciels, la jeune
Learning Center. Pouvant ac- entreprise se chargera de planicueillir jusqu'à dix passagers, ces fier et d'exploiter cette flotte.
bus-robots auront pour particula- «Nous pouvons être comparés à
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une centrale de trafic. Si, par qui a ouvert une filiale aux Etatsexemple, un véhicule est bloqué
30 secondes par un camion-poubelle, il faut pouvoir gérer cette
perturbation à distance», explique Raphaël Gindrat, cofonda-
Unis et s'appuie sur une équipe de
huit collaborateurs.
A terme, BestMile souhaite pro-
poser ses logiciels pour le contrôle des transports publics autoteur de la start-up aux côtés nomes, afin d'amener les
d'Eduardo Camacho et Anne Koy- passagers au pied de leur habitation. «Il suffira d'appeler un minimans.
Egalement testés à La Rochelle, bus, via son smartphone, pour se
en France, les véhicules autono- faire conduire à son domicile. Ce
mes de CityMobil2 seront tous qui devrait être fort utile dans les
équipés de GPS, lasers et gyrosco- zones périurbaines, prévoit Rapes. La technologie leur permet- phaël Gindrat.
Alors qu'une voiture autonome
tra de repérer les obstacles sur un
circuit programmé et de s'arrêter
aux moindres aléas de la circulation.
Un premier projet a été réalisé
en juillet dernier sur le campus de
individuelle devrait pouvoir se
déplacer depuis n'importe quelle
origine vers n'importe quelle des-
tination tout en tenant compte
des problèmes de cartographie,
l'EPFL dans le cadre du projet les transports publics n'auront
CATS (City Alternative Transport pas cette contrainte. Leur rayon
System). Trois navettes autono- d'action sera très souvent limité à
mes ont été exploitées par Best- une ville, voire à une ligne précise.
Mile durant trois semaines entre Un bus autonome doit donc réle Rolex Leaming Center et l'EPFL
pondre à un nombre de défis
Innovatioreark. 1500 personnes technologiques bien plus faible
ont pu tester le système.
qu'une voiture autonome.»
Le directeur de BestMile cite
«Un bus autonome
notamment la ville d'Helsinki
doit répondre à un
nombre de défis bien
plus faible qu'une
voiture autonome»
comme exemple. Celle-ci vient de
lancer un grand projet qui doit
révolutionner la ville d'ici à 2Q25.0,
Son but est de transformer le sys-
tème de transport public actuel
en un système de transport à la
Si l'EPFL est sur le point d'obte- demande basé massivement sur
nir une autorisation spéciale pour l'usage de navettes autonomes.
tester ces véhicules sans conduc- Les utilisateurs achèteront de la
teur, la loi interdit actuellement mobilité en temps réel, via smartce type de transport. Aux Etats- phone, en spécifiant leur position
Unis, seuls certains Etats accep- ainsi que leur destination.
Le système fonctionnera alors
tent ces tests sur des transports
autonomes. «A moyen terme, les aussi bien comme planificateur
principaux marchés de la mobi- d'itinéraire que comme centrale
lité autonome seront les sites pri- de paiement. Dans un système tel
vés, à l'exemple des hôtels, des que le prévoit la capitale finlangolfs, des campus universitaires, daise, les inconvénients normaledes aéroports ou des parcs d'at- ment liés aux transports publics
tractions», note Raphaël Gindrat, disparaîtront.
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