FA et AVC - Poisson Rouge

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FA et AVC - Poisson Rouge
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FA et AVC
Si vous consultez ce site Web pour la première fois, vous venez peut-être d’apprendre que vous
souffrez de fibrillation auriculaire (FA) ou avez entendu dire que la fibrillation auriculaire
augmente le risque d’AVC.
Vous tombez bien, car ce site comprend des renseignements utiles pour vous aider à mieux
comprendre votre risque d’AVC et l’importance de suivre les conseils de votre médecin.
Bien que vous fassiez face à une situation difficile, en comprenant le lien qui existe entre la
fibrillation auriculaire et l’AVC vous serez en mesure de mieux prendre soin de votre santé à
long terme.
Bien entendu, la mesure la plus importante à prendre est d’avoir un bon entretien avec votre
médecin et de suivre ses conseils. Il existe des médicaments qui peuvent réduire votre risque
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d’AVC, dont, entre autres, Coumadin (warfarine), Pradaxa (dabigatran etexilate), Xarelto
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(rivaroxaban) et Eliquis (apixaban).
Qu’est-ce que la FA?
La fibrillation auriculaire est une maladie provoquant des battements de cœur irréguliers qu’on
appelle aussi parfois des palpitations cardiaques. La fonction du cœur consiste à pomper le
sang dans tout l’organisme. Pour ce faire, le cœur a recours à un mouvement de contraction
que nous appelons « battement de cœur » et, normalement, cet organe bat à un rythme
régulier.
La fibrillation auriculaire perturbe le rythme cardiaque habituel, ce qui réduit l’efficacité avec
laquelle le sang est propulsé à travers l’organisme.
Environ 350 000 personnes au Canada présentent une fibrillation auriculaire. Il s’agit de la
forme d’arythmie cardiaque la plus courante chez les adultes. Le présent site Web a été conçu
pour vous aider à comprendre la fibrillation auriculaire et l’importance de suivre les conseils de
votre médecin.
Désirez-vous savoir si vous souffrez de fibrillation auriculaire? Cliquez ici pour obtenir une liste
des principaux symptômes.
Types de fibrillation auriculaire (FA)
Le cœur présente quatre cavités, dont les deux supérieures s’appellent oreillettes, et les deux
inférieures, ventricules. Dans les cas de fibrillation auriculaire (FA), les cavités supérieures
battent trop rapidement ou ne sont pas en phase avec les cavités inférieures. Cela perturbe le
battement régulier du cœur.
Les différents types de fibrillation auriculaire :
Fibrillation auriculaire paroxystique
Ces épisodes peuvent durer de quelques secondes à plusieurs jours. Habituellement, le rythme
cardiaque revient à la normale dans les 24 heures sans traitement médical.
Fibrillation auriculaire persistante
Cela signifie que la fibrillation auriculaire ne s’arrête pas d’elle-même et que les épisodes
peuvent durer plus d’une semaine. L’administration de médicament ou le recours à la
cardioversion (chocs électriques administrés dans un cadre médical) sert à aider le cœur à
reprendre son rythme normal. En l’absence de traitement, le cœur ne reprend pas son rythme.
Fibrillation auriculaire permanente
Les battements cardiaques irréguliers ne peuvent pas reprendre le rythme normal au moyen
de médicaments ou de chocs électriques contrôlés.
Répercussions de la fibrillation auriculaire sur le rythme
cardiaque
Votre battement de cœur est contrôlé par des signaux électriques qui passent dans votre
cœur afin que celui-ci se contracte et pompe du sang. Cette impulsion indique aux oreillettes
et aux ventricules de collaborer pour pomper le sang du cœur dans tout l’organisme.
Lorsque le cœur bat normalement, l’impulsion emprunte un trajet précis en passant par
certaines régions de manière ordonnée et prévisible. En présence de fibrillation auriculaire,
cependant, les signaux électriques sont perturbés, ce qui provoque la trémulation (ou
fibrillation) des cavités supérieures (oreillettes).
Ces impulsions se font également compétition pour passer du nœud sino-auriculaire au nœud
auriculo-ventriculaire, lequel sert de connexion électrique entre les oreillettes et les ventricules
et provoquent le battement rapide des ventricules.
Il en résulte un rythme cardiaque rapide et irrégulier.
Causes possibles de FA :
élévation de la tension artérielle
structure du cœur anormale
inflammation ou infection dans le cœur
maladies qui endommagent les valvules cardiaques
thyroïde hyperactive
caillot de sang dans un poumon
maladie cardiaque congénitale
consommation excessive d’alcool
Qu’est-ce qu’un AVC?
Un accident vasculaire cérébral survient lorsque le sang n’arrive plus à se rendre au cerveau
ou en présence d’un saignement dans le cerveau. Comme tous les organes du corps, le
cerveau a besoin d’oxygène et des éléments nutritifs transportés par le sang pour fonctionner
correctement. Lorsqu’un caillot se forme, il risque d’obstruer un vaisseau sanguin qui
approvisionne le cerveau. Cela empêche le sang de parvenir à une région particulière du
cerveau et endommage les cellules cérébrales en les privant d’oxygène. La durée de
l’interruption de l’apport sanguin déterminera si les dommages au cerveau seront temporaires
ou permanents.
Signes d’un AVC. Aimeriez-vous savoir comment reconnaître les signes d’un AVC? Cliquez ici
pour obtenir une liste des principaux symptômes d’un AVC.
Types d’AVC
Selon la Fondation des maladies du cœur, il existe trois types d’accident vasculaire cérébral :
L’accident vasculaire cérébral ischémique (thrombotique et embolique), l’accident vasculaire
cérébral hémorragique et l’accident ischémique transitoire (AIT).
Accidents vasculaires
cérébraux ischémiques
Les accidents vasculaires cérébraux ischémiques sont causés par une interruption de la
circulation sanguine dans le cerveau en raison d’un caillot de sang. Ce type d’accidents
vasculaires cérébraux est habituellement associé à une accumulation de plaque (matière
grasse, calcium et tissu cicatriciel) dans les artères menant au cerveau, ce qui entraîne leur
rétrécissement et entrave ou bloque la circulation sanguine. Ce rétrécissement des artères
s’appelle athérosclérose.
L’accident vasculaire cérébral ischémique est le type d’accident vasculaire cérébral le plus
courant, responsable d’environ 80 % de tous les accidents vasculaires cérébraux. Il existe deux
types d’accident vasculaire cérébral ischémique :
Thrombotique – causé par un caillot de sang dans une artère menant directement au
cerveau
Embolique – causé par un caillot de sang formé ailleurs dans l’organisme qui se
déplace et atteint le cerveau
Accidents vasculaires cérébral
hémorragique
Un accident vasculaire cérébral hémorragique survient lorsqu’un saignement incontrôlé dans
le cerveau endommage les cellules cérébrales. Ce type d’accident vasculaire cérébral est
généralement dû à l’un ou l’autre des problèmes structuraux suivants au niveau des vaisseaux
sanguins :
Anévrisme – rupture d’une partie affaiblie de la paroi d’un vaisseau sanguin
Malformation artérioveineuse – malformation au niveau des vaisseaux sanguins dans le
cerveau (habituellement présente à la naissance) entraînant l’affaiblissement de la
paroi des vaisseaux sanguins
Accident ischémique transitoire
Un accident ischémique transitoire, ou « mini-accident vasculaire cérébral », survient lorsque la
circulation de sang dans le cerveau est interrompue pendant un court moment. Cette
interruption de la circulation sanguine pourrait être due au rétrécissement des artères causé
par l’accumulation de plaque (athérosclérose) ou à un caillot de sang en provenance d’une
autre partie du corps, telle que le cœur.
Les symptômes sont semblables à ceux d’un accident vasculaire cérébral, mais
disparaissent après quelques minutes ou heures.
La survenue d’un accident ischémique transitoire est un signe d’avertissement
important de la possibilité d’un accident vasculaire cérébral majeur.
La fibrillation auriculaire (FA) peut causer un accident vasculaire cérébral embolique –
formation d’un caillot de sang dans le cœur qui se déloge et atteint le cerveau. On estime que
près de 15 % de tous les accidents vasculaires cérébraux sont dus à la fibrillation auriculaire.
La fibrillation auriculaire fait augmenter de beaucoup le risque d’AVC. C’est pourquoi il est très
important de suivre les conseils de votre médecin pour réduire votre risque d’AVC.
*Autres facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) : hypertension, tabagisme,
taux élevé de cholestérol dans le sang, obésité, stress, antécédents familiaux, inactivité
physique, âge, diabète, consommation excessive d’alcool, sexe, origine ethnique,
antécédents d’accident vasculaire cérébral ou d’accident ischémique transitoire.
Votre médecin peut vous aider à réduire votre risque d’AVC. Pour en apprendre davantage à
ce sujet, cliquez ici.
Répercussions d’un AVC
En 2011, on estimait que plus de 46 500 Canadiens avaient été hospitalisés en raison d’un AVC
et que 13 000 étaient décédés des suites d’un AVC en 2012. Plus de 400 000 Canadiens vivent
avec les séquelles à long terme d’un AVC. Il est important de retenir que l’AVC est l’une des
affections menaçant le pronostic vital la plus facile à prévenir.
Environ 10 % des victimes d’AVC se rétablissent complètement, et environ 25 % des personnes
qui survivent à un AVC se retrouvent avec quelques déficiences ou incapacités mineures.
Malheureusement, bon nombre de survivants présentent des problèmes à long terme. Chez
les personnes ayant subi un AVC, 40 % se retrouvent avec des déficiences moyennes ou
graves qui, dans certains cas, exigent des soins de longue durée. Un AVC peut avoir un effet
sur les fonctions corporelles, sur les fonctions cognitives, sur la capacité d’apprendre et de
communiquer et, bien entendu, sur les émotions.
AVC dû à la fibrillation auriculaire
Si vous présentez une fibrillation auriculaire et qu’un AVC se produit, vous courez de fortes
chances que l’AVC soit plus grave. Une étude indique que les AVC liés à la fibrillation
auriculaire étaient associés à une augmentation de 70 % de mortalité ou d’une invalidité
neurologique significative.
En plus de l’impact que l’AVC aura sur vous, ses effets se répercuteront sur votre partenaire et
sur les autres membres de la famille. Vu que les AVC peuvent survenir sans avertissement, il est
parfois très difficile pour la famille de se remettre du choc de voir un être cher autrefois bien
portant se détériorer soudainement et avoir besoin d’aide pour les activités les plus simples.
L’aidant et la famille se voient de plus en plus forcés à fournir un soutien continu aux survivants
à l’AVC en milieu communautaire, ce qui demande beaucoup de soins et d’aide
quotidiennement.
Un AVC, c’est grave. Il est donc important de prendre toutes les mesures possibles pour réduire
votre risque. La meilleure mesure consiste à suivre les conseils de votre médecin.
Agissez dès maintenant
Un AVC, c’est grave. Les faits présentés ici soulignent l’importance de prendre toutes les
mesures possibles pour réduire votre risque. La meilleure mesure consiste à suivre les conseils
de votre médecin.
Lien entre la FA et l’AVC
Le risque de présenter un AVC est de trois à cinq fois plus élevé chez les personnes atteintes de
fibrillation auriculaire (FA) comparativement aux personnes qui ne souffrent pas de FA.
Heureusement, avec l’aide de votre médecin et en suivant quelques conseils pratiques, il est
possible d’en réduire le risque.
Les battements irréguliers du cœur causés par la fibrillation auriculaire indiquent que le sang
traverse les cavités cardiaques d’une façon irrégulière. Parfois, du sang s’accumule dans le
cœur et n’arrive pas à en sortir, ce qui mène à la formation d’un caillot de sang.
Ce dernier risque d’être emporté dans la circulation sanguine jusqu’au cerveau, où il peut
causer un accident vasculaire cérébral (AVC). Votre médecin peut vous prescrire un
médicament par voie orale qui empêche la formation de caillots de sang (anticoagulant oral)
pouvant causer un AVC. Il existe des médicaments qui peuvent réduire votre risque d’AVC,
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dont, entre autres, Coumadin (warfarine), Pradaxa (dabigatran etexilate), Xarelto
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(rivaroxaban) et Eliquis (apixaban). Cliquez ici pour en apprendre davantage.
PDF généré sur 08/02/2017 de http://www.poisson-rouge.ca/la-fa-et-vous/fa-et-avc/