Rapport fin de séjour

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Rapport fin de séjour
Rapport fin de séjour
VIE PRATIQUE :
Logement :
J’ai vécu durant 4 mois en colocation avec 3 autres étudiants MGE. Nous avons trouvé notre
appartement à Sliema (à Malte), par le biais d’une agence immobilière : Frank Salt, il s’agit d’un
réseau de franchises très répandue sur l’île. L’agence immobilière s’est chargée de chercher des
logements pour nous puis de nous les soumettre. Nous avons donc pu obtenir la location d’un
appartement tout neuf à Sliema (nous étions en effet les premiers locataires) composé de 3
chambres, d’une salle de bain et d’une grande cuisine ouverte sur le salon. Le prix de la location
s’élevait à 1200€ soit 300€ par personne en dehors des charges (il faut compter environ 150€ de
charges supplémentaires par mois incluant eau, électricité, internet, entretien de l’immeuble). Nous
avons déposé une caution lors de notre arrivé équivalente à 1200€ (300€ par personne), que nous
avons pu récupérer à la fin de notre séjour après avoir effectué l’état des lieux avec la propriétaire.
Il est à noter que l’ensemble des transactions (paiement du loyer et des charges) se font en cash, les
maltais ont en effet l’habitude de procéder de cette façon. Et autre aspect un peu surprenant :
l’électricité, il s’agit d’un système de carte que l’on recharge au fur et à mesure de nos besoins (50€
équivaut à environ 200 unités, une fois ces dernières écoulées, il faut recharger la carte).
Dans l’ensemble, notre logement avait un très bon rapport qualité/prix, il faut savoir que les prix des
locations sont d’environ 40% moins chers qu’en France.
Argent :
Je n’ai rencontré aucun problème avec l’argent étant donné que Malte fait partie de l’Union
Européenne et a donc pour devise l’euro. De plus, il n’y a pas de commissions prises sur les retraits
bancaires, les cartes bancaires françaises sont donc facilement utilisables à Malte. Toutefois, il faut
savoir que le moyen de paiement privilégié à Malte est le liquide (il y a toujours des montants
minimum pour l’usage de la carte de crédit et il arrive même parfois que la carte de crédit ne soit pas
accepté dans certains magasins, petits retaurants…).
Santé :
Avant de partir, il faut se procurer une carte européenne d’assurance maladie qui permet d’avoir
accès aux soins à Malte au même titre que les personnes assurées se trouvant dans le pays.
Pour obtenir cette carte, il suffit de faire une demande auprès de la caisse d’assurance maladie ou
auprès de la mutuelle étudiante (LMDE, SMERRA…) au moins deux semaines avant le départ car le
délai de délivrance est entre 5 et 10 jours en moyenne.
Je me suis rendue une fois chez le médecin durant mon séjour, la consultation ne m’a coûté que 10
euros (bien moins cher qu’en France) et le médecin semblait efficace. Notez également, qu’il est plus
facile de se procurer des médicaments en pharmacie sans passer par la case « consultation chez le
médecin » qu’en France. Les pharmacies ne demandent pas systématiquement des ordonnances.
Télécommunication :
Du point de vue téléphonique, j’ai acheté 2 cartes SIM différentes. Avant mon départ, je me suis
procurer une carte SIM Orange avec le forfait SOSH international, me permettant ainsi de
communiquer vers le France à des tarifs normaux (SMS illimités et appels au prix en vigueur en
France), ainsi qu’une carte SIM Maltaise avec la compagnie GO (10 centimes la minutes d’appel, et
appels illimités vers 2 numéros maltais ayant également un forfait GO).
En ce qui concerne Internet, nous avions le wifi dans notre appartement à un prix de 30 euros par
mois.
Stage :
Pour trouver un stage à Malte, il suffit de contacter des entreprises correspondantes à un domaine
d’activité souhaité et de leur proposer des services (envoyer CV et lettre de motivation en mettant
en avant ce qu’on peut apporter à l’entreprise, les avantages qu’elle pourrait elle-même en tirer). Un
petit conseil : contacter un maximum d’entreprise afin d’avoir le choix en cas de multiples réponses
positives.
Pour ma part, je ne devais initialement pas réaliser mon stage dans cette entreprise, mais le stage
que j’avais trouvé ne consistait qu’à faire du service en restauration. Finalement, 2 autres étudiants
MGE réalisaient leur stage dans cette entreprise et ont demandé à leur maître de stage de nous
recruter également. J’ai donc réalisé mon stage dans l’école de langues Elanguest, située à Saint
Julian’s et j’avais pour mission de promouvoir l’école de langue sur le marché français. La plupart de
mes tâches étaient liées au webmarketing afin d’améliorer le référencement du site de l’école dans
les recherches google .
En ce qui concerne les relations au travail, l’entreprise m’a bien encadrée tout en me laissant
travailler en autonomie (c’était à moi de gérer mon temps, d’organiser ma semaine comme je le
souhaitais, mais chaque semaine nous avions 2 réunions pour parler de ce que nous avions fait et de
ce que nous comptions faire). Il y a une très bonne ambiance, à la fois décontractée mais sérieuse, eu
sein de toute l’équipe de travail, je me suis sentie à l’aise très rapidement.
Je travaillais de 8h le matin jusqu’à 16h, avec une pause déjeune d’une demi-heure de 12h30 à 13h (à
Malte il est très commun de manger sur le pouce et de repartir aussitôt travailler). Je n’ai
malheureusement perçu aucune rémunération, le seul avantage en nature auquel j’ai eu droit a été 4
semaines de cours d’anglais offertes (de 9h à 12h30).
Vie quotidienne :
Malte bénéficie d’un climat méditerranéen (étés chauds et secs et hivers doux et pluvieux). D’avril à
début juin, les températures étaient agréablement chaudes, mais à partir de mi-juin, la chaleur est
devenue étouffante. Il convient d’avoir un logement muni d’un système de climatisation ou au moins
de ventilateurs efficaces, car les nuits sont vraiment chaudes (sans parler des moustiques qui rôdent).
Les horaires d’ouverture des commerces sont semblables qu’en France : ouverture vers 9h environ et
fermeture entre 19h30 et 20h (mais il existe quelques supermarchés ouverts jusqu’à 22h). En
revanche, il est rare de trouver des commerces ouverts le dimanche (le dimanche est en effet placé
sous le signe de la religion). Il faut savoir qu’à Malte, la religion est l’un des aspects majeurs de la
culture, 98% de la population est catholique, Malte étant ainsi le pays le plus catholique d’Europe, et
la plupart des habitants sont très pratiquants (une grande majorité se rend à la messe le dimanche,
beaucoup de bâtisses comportent des croix…) et bien que Malte soit un pas très touristique et ouvert
d’esprit, les maltais sont très conservateurs : par exemple, le divorce n’a été légalisé qu’en août 2011,
faisant de Malte l’avant-dernier pays du monde à autorisé le divorce.
En ce qui concerne les transports, je me rendais sur mon lieux de stage à pied (20 minutes environ
pour un aller, mais lorsqu’il fait très chaud, il est parfois plus aisé de prendre le bus). Pour le bus, il
faut compter 2.60 pour un « day ticket » (un ticket de bus valable une journée quel que soit le
nombre de voyages réalisés), mais il faut noter que les bus ne sont pas toujours voire rarement à
l’heure. La ponctualité n’est pas le fort des conducteurs de bus maltais, il faut donc prendre son mal
en patience et attendre qu’un bus arrive. Il ne faut pas non plus être surpris par le style de conduite :
le code de la route n’est que très peu respecté (les limitations de vitesse ne sont jamais respectées,
personne ne marque l’arrêt à un stop, le signification du mot « clignotant » est totalement inconnue
aux maltais). Mis à part, ces contraignants petits aspects, il y a un bon réseau de bus, le territoire est
bien couvert.
Du point de vue de la nourriture, il y a quelques spécialités maltaises à déguster : les pastizzi et
qassata (des petits friands fourrés à la riccotta ou aux pois), le lapin en sauce, le poulpe cuisiné avec
des pâtes. Outre ces quelques spécialités, à Malte, la cuisine s’inspire fortement de l’Italie : dans la
plupart des restaurants, on trouve des pâtes, risotto et pizza en tous genres. En revanche, à Malte, il
est très facile de se nourrir pour peu d’argent (il existe de nombreux petits snacks pratiquent des prix
défiant tout concurrence : part de pizzas à 0.80€, pastizzi à 0.30€… Voici quelques enseignes de ces
snacks « Champ », « Mr Maxims »…).
Enfin, pour les loisirs, les plus connus sont les activités aquatiques (jet ski, stand up paddle,
parachute ascensionnel, bateau, farniente à la plage, escalade, randonnés, shopping…).
BILAN & SUGGESTIONS :
De manière générale, ce stage et plus globalement ce séjour à l’étranger ont été une expérience très
enrichissante et constructive pour moi.
D’un pur point de vue professionnel, le stage m’a permis de me familiariser avec l’ensemble des
techniques du webmarketing, qui représente à mon sens l’avenir du marketing. Le stage m’a
également permis de me plonger au cœur d’un univers professionnel international : l’équipe de
travail avec laquelle je travaillais était multi-ethnique (marché russe, marché allemand, marché
espagnol, marché italien, marché brésilien) de nombreuses nationalité étaient donc représentées et
notre vecteur commun était l’anglais. Par conséquent, ce stage m’a donné l’occasion de pratiquer
l’anglais et de faire ainsi évoluer un peu mon niveau.
Ce stage et ce séjour ont également représentés une belle expérience de vie : j’ai appris à vivre en
« communauté » avec 3 autres personnes, j’ai découvert et je me suis adaptée à une culture
étrangère qui m’était inconnue.
Les seuls regrets que je pourrais formuler sont les suivants : si c’était à refaire, je n’opterais sans
doute pas pour cette destination : 4 mois à Malte, c’est à mon sens, un peu trop long (l’île n’est pas
très grande, et on a rapidement l’impression d’avoir fait le tour) et je ferais le choix de ne pas partir
avec autant d’étudiants français issus de la même formation que la mienne (nous étions environ 14).
En effet, nous étions très souvent ensemble et en dehors du cadre du stage, nous parlions donc peu
anglais et n’avons pas fait suffisamment de rencontres à mon goût. De plus, il est probable que
quelques petites tensions apparaissent. Si j’ai un conseil à donner, c’est de ne pas partir en gros
comité dans la même destination.
Ce séjour n’a pas vraiment modifié mon projet professionnel, il n’a fait que confirmer mon envie
d’évoluer dans le domaine du marketing.
En revanche, ce stage m’a donné envie de voyager, et je songe donc très sérieusement à réaliser une
année de césure à l’étranger, dans une destination véritablement dépaysante telle que les Etats-Unis
ou l’Australie. Dès le début de mon master, je vais donc m’appliquer à construire un projet ambitieux
pour cette potentielle année de césure à l’étranger.
J’ai eu une petite préparation avant mon départ qui a consisté à obtenir un logement avant de partir
(il était en effet important et rassurant pour moi d’avoir une situation stable dès mon arrivés), me
procurer ma carte d’assurance européenne, et me renseigner sur certains détails de la vie pratique à
Malte (par exemple, nécessité d’apporter des adaptateurs pour brancher les appareils électrique,
savoir que l’eau du robinet n’était quasi pas potable, ce genre de détails…).
Je n’ai pas été en contact avec des étudiants ayant réalisé un stage dans la même strucutre d’accueil
que la mienne (Aucun MGE n’avait au préalable fait un stage chez Elanguest).
L’établissement m’a permis de me renseigner sur toutes les modalités de la bourse explo’ra, et est
entré en contact avec mon établissement d’accueil de façon à s’assurer qu’il s’agissait bien d’un
stage sérieux.
En ce qui concerne les échanges internationaux, je pense qu’il serait peut-être plus judicieux de
proposer aux élèves un stage d’une durée de 3 mois minimum, et libre à ceux qui le désirent de
réaliser un stage plus long.