Malte Malte GEORGES Noémie 2012x - Région Rhône
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Malte Malte GEORGES Noémie 2012x - Région Rhône
Pour valider ma licence MGE (management et gestion des entreprises) à Grenoble, j’ai réalisé un stage de 3 mois à Malte, dans la région de St Julian’s. J’ai intégré l’entreprise Entertainment Limited (société familiale de divertissements), au sein du service marketing. a) Vie pratique Le logement Avec une amie française (qui avait le même stage que moi), j’ai passé ma première nuit maltaise dans un hôtel (réservé à partir du site Internet français Tripadvisor la veille de notre départ) à côté de Paceville. L’emplacement nous semblait idéal car situé au cœur de la ville, à côté de notre lieu de travail et de la plage. Malheureusement, il s’est avéré très bruyant car placé à proximité des boîtes de nuit et des bars. Nous avons passé notre deuxième nuit dans un appartement calme que 2 autres amies françaises ont déniché le jour même par le biais d’un site Internet anglais (dont j’ai oublié le nom). Nous avons toutes les 4 eu le coup de foudre pour ce logement situé au dernier étage d’un petit immeuble : plus de 100m², une terrasse sur le toit, 3 grandes chambres pour un total de 6 couchages, une cuisine tout équipée, l’électroménager pour s’occuper du linge et une connexion Internet, le tout pour 1000€, soit 250€ par personne. Autant dire que trouver une meilleure occasion aurait été très difficile ! Nous avons donc signé le contrat de location pour 3 mois le soir même et laissé chacune une caution de 250€ en liquide (que nous avons toutes récupérée au bout des 3 mois). L’appartement était situé à 20 minutes à pied de notre lieu de travail, sur les hauteurs à Swieqi. L’argent Depuis 2008, Malte a intégré la zone Euro. Il n’y a donc plus besoin de passer par le bureau de change pour séjourner sur cette île. On entend ici et là que tout est à payer en liquide : c’est faux. Tous les commerces (restaurants, supermarchés…) ont le terminal carte bleue. Avant de partir, il est cependant important de se renseigner auprès de sa banque concernant les éventuels frais supplémentaires liés aux retraits à l’étranger mais également les planchers de retrait. En effet, pour le logement (caution et loyer mensuel), tout s’effectue en liquidité. Il est donc primordial d’avoir pris connaissance des montants de ses planchers (et éventuellement de les faire augmenter) afin d’éviter les mauvaises surprises. La santé J’ai été « chanceuse » ; j’ai pu découvrir la vie maltaise dans ses moindres détails. En effet, durant mon stage, j’ai passé une soirée aux urgences (rien de bien grave, une simple allergie à un médicament). Une amie maltaise m’a emmené à l’hôpital. Là-bas, je suis directement allée à l’enregistrement où on m’a demandé ma carte d’assurance maladie européenne. Cette carte est à demander avant le départ à l’étranger à votre centre de sécurité sociale. Elle est totalement gratuite et permet, en cas de maladie ou d’hospitalisation à l’étranger (dans l’Union Européenne) d’être totalement pris en charge. De cette manière, vous n’avez aucun frais à avancer. A propos du personnel soignant, il était calme (comparé à la France) et très attentionné. Concernant le mode de fonctionnement pour les maltais, je ne me suis pas renseignée à ce sujet (existence d’une sécurité sociale….) Les télécommunications J’ai eu beaucoup de chance concernant les télécommunications. L’appartement que nous avions loué possédait déjà une connexion illimitée à Internet. Cependant, j’ai pu voir, en me baladant dans les rues, un grand nombre de commerces proposant des appels a l’international (sorte de cyber cafés avec des téléphones uniquement). Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas fait attention aux tarifs qu’ils proposaient. A noter également que tous les restaurants possèdent leur propre réseau WIFI. La vie universitaire Cette catégorie ne me concerne pas, je suis partie dans le cadre d’un stage uniquement. Le stage J’ai trouvé mon stage par le biais de ma formation à Grenoble. En effet, la licence existant depuis maintenant quelques années, les enseignants ont gardé un carnet d’adresses des anciens stages, qu’ils ont mis à notre disposition dès le mois d’octobre. Je n’ai donc pas eu besoin de chercher longuement, ni de réaliser des demandes spontanées auprès des entreprises. Concernant le stage en lui-même, j’en suis tout bonnement ravie ! Je l’ai partagé avec une camarade de classe. Les horaires de travail étaient très légers (de 9h à 15h avec une pause de 1h à midi). Cela nous a permis de profiter de nos après-midi pour visiter l’île. Nous pouvions également prendre des jours de congés quand nous en avions envie (1 par mois). Notre patron ainsi que toute l’équipe nous a vraiment réservé un accueil chaleureux et nous a confié beaucoup de missions intéressantes tout au long des 3 mois de stage (création de flyers, de logo…). Les relations entre les différents membres de l’équipe et nous, stagiaires étaient très amicales, limite familières mais toujours très polies et respectueuses. J’ai beaucoup apprécié ce mode de fonctionnement. Nous n’avons pas été rémunérées pendant ce stage. D’ailleurs aucun des mes amis stagiaires n’a été rémunéré (leur stage = école de langue, boutique ou agence immobilière) La vie quotidienne Il y a énormément de points à aborder dans cette partie ! Commençons par le climat et le relief de l’île. Je suis arrivée au mois d’avril. Le temps était très doux et relativement humide (mais peu pluvieux 3 jours de pluie en 3 mois) A partir de la mi-juin, la chaleur commençait à être difficilement supportable (toujours supérieure à 40°C) et ce, même la nuit. Ainsi, si vous devez louer un appartement, je vous conseille d’en prendre un climatisé ou du moins, équipé de plusieurs ventilateurs ! Heureusement, Malte possède de magnifiques plages pour se rafraichir (qui n’ont rien à envier aux plages des Caraïbes). Cependant, les plages de sable fin sont peu nombreuses et surpeuplées en pleine saison. Malte est également un pays riche au niveau historique et culturel. Vous n’aurez donc pas le temps de vous ennuyer sur ce petit coin de paradis. Pour ne rien gâcher à ce plaisir, vous rencontrerez les maltais. Généreux et accueillants, ils seront toujours là pour vous guider, vous conseiller et vous faire découvrir les secrets de leur pays. Leur accent particulier aux couleurs méditerranéennes vous surprendra ; mais ne vous inquiétez pas, vous vous y habituerez rapidement. Les loisirs sont principalement nautiques mais extrêmement variés : plongée, jet-ski, parachute ascensionnel, pêche… Il y en a pour tous les gouts, tous les âges et toutes les bourses ! Je vais maintenant aborder le point faible de l’île : les transports en commun. 2 tarifs sont en vigueur : pour la journée, un non résident paiera 2,60€ alors que pour un résident maltais, le ticket lui reviendra à 1,50€. Pour devenir résident maltais, c’est très simple : il suffit de vous rendre à l’Head Office située à Valetta muni de votre carte d’identité ou passeport français(e). Faites cependant attention aux horaires d’ouverture relativement restreints afin d’éviter les allers-retours inutiles. A noter également que cette carte est valable si vous résidez sur l’île pour une durée de plus de 10 jours (convient uniquement pour les personnes louant un appartement à un privé, ne fonctionne pas pour les personnes logeant à l’hôtel) il faut une adresse personnelle afin d’envoyer le courrier. Les bus sont donc le seul aspect critiquable de l’île : - La climatisation est rarement agréable. Soit inexistante : dans ce cas-là, la chaleur est difficilement supportable (j’ai déjà dû sortir d’un bus pour éviter de faire un malaise). Soit réglée trop fort et dans ce cas-ci, le choc thermique suivi d’un coup de froid est assuré. - Les numéros de bus affichés sur ce dernier ne correspondent pas toujours avec le « vrai » numéro : pensez donc à toujours demander au chauffeur sa destination. - Mais le vrai « point noir » de ces bus reste les horaires. Inutile de regarder les horaires sur le site Internet, ils ne correspondent pas aux horaires affichés aux abris-bus qui eux-mêmes ne correspondent pas à l’heure effective où passent les bus... Demandez les horaires de bus à un maltais, sa réponse sera toujours suivie de la fameuse expression More or Less (plus ou moins). Alors un conseil, ne soyez pas pressé et prenez votre mal en patience ! Vous avez également la possibilité de louer une voiture pour un prix tout à fait raisonnable (30€ la journée me semble-t-il) mais sachez une chose : la conduite se fait à l’anglaise (le volant à droite). b) Bilan et suggestions Le bilan de ce séjour maltais est largement positif - Tant au niveau scolaire : ce stage m’a permis d’un part d’améliorer mon anglais, notamment au niveau de la compréhension orale et de l’enrichissement du vocabulaire, et d’autre part de m’intéresser aux logiciels de montage et retouche photos que je ne maitrisais absolument pas 3 mois auparavant. Mon maitre de stage et patron a su me faire confiance en me donnant des missions intéressantes et je l’en remercie énormément. - Qu’au niveau personnel : je me suis une fois de plus confrontée à la vie en communauté et à l’autonomie. J’ai dû m’adapter aux modes de vie de mes colocataires mais aussi au rythme de vie maltais. Ce stage m’a également permis de découvrir une nouvelle culture. Je n’ai aucune suggestion à apporter concernant les échanges internationaux. Pour ma part, tout était parfaitement clair. A la rentrée, une intervenante est venue nous présenter les différentes étapes pour l’attribution de la bourse Ex’plora. L’université a pris le relais en nous rappelant systématiquement les dates butoirs à la constitution de notre dossier. De plus, durant mon stage, j’ai contacté à plusieurs reprises les personnes en charge de mon dossier. J’ai vraiment apprécié la rapidité et la qualité des réponses à mes questions. Je tiens donc à remercier toute l’équipe d’Ex’plora Sup pour sa disponibilité, son écoute et son efficacité ! Pour me rassurer quant à mon stage, j’ai contacté un ancien étudiant MGE qui l’année précédente avait réalisé sont stage dans la même entreprise que moi. Il m’a donné des conseils pratiques par rapport à la vie maltaise et m’a renseigné par rapport à l’équipe qui allait m’encadrer et les différentes missions qui allaient m’être proposées. J’avais également une connaissance expatriée sur Malte depuis 4 ans que j’ai contactée pour plus d’informations quant au quotidien. Même si les transports en commun ont très souvent perturbé nos emplois du temps, je garde un excellent souvenir de cette expérience et ne regrette absolument rien. Si je devais repartir demain, je ne changerais rien ! Le seul conseil que je pourrais donner aux étudiants qui partiront à Malte : pour votre logement, attendez d’être sur place, les arnaques sur le Net ne sont pas rares… Pensez également à faire une petite visite auprès de votre banque avant le départ. Et comme ils disent là-bas : ENJOY !