cellular phone plan verizon
Transcription
cellular phone plan verizon
Executive Notes Octobre 2014 Le service mensuel "Executive Notes" est un lien direct et régulier entre nos clients et nos consultants. Plus qu'une lettre d'information ou un fil de news, ces notes présentent, sous une forme synthétique, des analyses et des points de vue en prise avec les sujets clés du moment. Le Point de vue de … Agenda Research DigiWorld Institute De retour des États-Unis par Yves GASSOT, Directeur général, IDATE L'actualité de nos activités et de nos équipes ............................................................................... p. 5 Dynamique des équipementiers FTTx .......................................................................................... p. 6 Light operators ............................................................................................................................. p. 7 Future TV 2025 ............................................................................................................................ p. 8 Smart Toys ................................................................................................................................ p. 13 Smart Metering .......................................................................................................................... p. 15 The future of patents in communication technologies ................................................................. p. 16 (DigiWorld Economic Journal: COMMUNICATIONS & STRATEGIES) Interview with Kerstin JORNA .................................................................................................... p. 18 DigiWorld Summit 2014: Mobility reloaded ................................................................................ p. 21 De retour des États-Unis Yves GASSOT Directeur général, IDATE Plusieurs membres du DigiWorld Institute de l'IDATE ont été associés à une Mission USA qui s’est déroulée les 18 & 19 septembre à l’occasion de l’édition 2014 à New York de notre "Transatlantic Telecom Dialog", rencontre que nous organisons chaque année avec notre partenaire, le CITI du Professeur Eli Noam de Columbia University (New York). Ce déplacement a été également l’occasion de préparer le lancement d'un Programme de Recherche Collaborative réalisé avec le concours de nos Membres. Ce travail collectif se déroulera à Bruxelles sur le thème "US telecom: role-model or counter-model?". Nous avons pu rencontrer au préalable à Washington plusieurs responsables de la FCC ainsi que les équipes Public Affairs et Régulation d'AT&T, d'Alcatel-Lucent et de Verizon. De retour à l’IDATE, je vous livre quelques réflexions spontanées sur trois points chauds du débat outreAtlantique qui animent le secteur des télécommunications : Quelle forme de concurrence pour le très haut débit ? Enchères et Concurrence dans les mobiles ? Sortir du feuilleton sur la Net Neutralité ? 1. Comment éviter sur de nombreux territoires un monopole du câble d'ici quelques années pour la fourniture d'accès très haut débits? On rappellera que les républicains ont infléchi très clairement au début des années 2000 le Telecom Act en misant essentiellement sur la concurrence intermodale, entre les telcos et les câblos, pour construire les infrastructures d'accès à très haut débit. Ils ont pour cela abandonné la perspective d'imposer les règles de dégroupage que nous connaissons en Europe. Dès lors, les grands opérateurs ont autour de 2005 engagé des investissements significatifs pour équiper en réseaux en fibre ou avec des architectures hybrides. Dans le même temps, les cablos qui desservent 90% des foyers ont équipé (Docsis3) leurs réseaux pour offrir des débits de plus en plus élevés. Mais le câble est allé vite tandis que les telcos ont rapidement accordé la priorité au déploiement des réseaux mobiles, surtout depuis 3 ans avec la bataille autour du LTE. L'empreinte des réseaux "upgradés" des grands opérateurs a peu évolué. Et le câble voit sa part du marché Broadband, 60% aujourd'hui, augmenter très régulièrement. Dans une récente intervention le président de la FCC a présenté et Suivez-nous sur : www.idate.org © IDATE 2014 1 commenté le tableau ci-après qui souligne que 79% des foyers avaient accès à un débit >50Mbits, mais que seuls 17,6% d'entre eux avaient le choix entre plusieurs opérateurs. De quelles cartes dispose la FCC pour inciter les telcos à étendre plus rapidement l'offre d'accès à très haut débit ? Google ? Celui-ci ne souhaite évidemment pas se retrouver face à un seul opérateur d'accès. Il a donc lancé à Kansas City, puis dans quelques autres villes, la construction (sous la condition notable que dans les quartiers concernés, les habitants expriment explicitement leur intérêt) de réseaux à 1Gbits. Personne ne pense que Google a l'intention d'entreprendre le fibrage du pays. Mais son action a d'une certaine façon réveillé l'intérêt des municipalités. Elle a d'autre part contribué à fixer "la nouvelle frontière" du haut débit à 1Gbits… Les Municipalités ? Il y a bien eu quelques initiatives de réseaux municipaux dans le passé, mais certains exemples n'ont pas été probants. Et surtout plusieurs Etats ont considéré qu'il y avait là une concurrence déloyale avec le secteur privé et ont donc quasiment interdit ces initiatives. Le nouveau Président de la FCC veut aujourd'hui revenir sur ces interdictions. Les négociations "donnant-donnant" pour "fermer" le bon vieux téléphone ("PSTN" en TDM) pour ne fonctionner qu'en mode IP. C'est là un point sensible et légitime des stratégies d'évolution des telcos mais il est regardé de façon très attentive et plutôt méfiante par les Etats. AT&T a obtenu de la FCC l'autorisation de mener deux expériences de fermeture de la téléphonie en mode TDM, l'une en milieu rural en Alabama, l'autre en milieu suburbaine en Floride. Comme en Europe, où l'on parle plus directement de la disparition du cuivre (au profit des accès en fibre), il s'agit de tester les problèmes encourus par les lignes qui équipent les ascenseurs, les systèmes de sécurité, etc. Les conditions qui peuvent être mises par les autorités aux autorisations de plusieurs opérations de fusion annoncées: Comcast/Time Warner Cable, AT&T/DirecTV… La FCC peut aussi mettre en avant le facteur de concurrence que constitue le haut débit mobile avec la 4G et la 4G + (agrégation de fréquences, antennes MIMO, smal cells). Elle peut aussi s'émerveiller des annonces qui se sont multipliées ces derniers temps dans le sillage des projets de Google, de réseaux à 1 Gbits proposés ici ou là (mais notamment dans les zones intéressants Google) par AT&T, Century Link ou Cox Cable. Le précédent président de la FCC, Julius Genachowski, avait appelé au déploiement d'ici la fin de 2015 d'un réseau Gigabits minimum par Etat. Mais ces opérations ne paraissent pas encore devoir se traduire par des inflexions chiffrées des Capex wireline, de telle sorte qu'un analyste a proposé de qualifier ces opérations de FTPR ("Fiber To The Press Releases")… Pour terminer sur ce point, on soulignera aussi que 1 le gap en termes de dynamique de marché qui existe aujourd'hui de part et d'autre de l'Atlantique, jusqu'alors essentiellement concentré sur le marché mobile, parait s'élargir au marché "wireline" résidentiel. Les deux plus importants opérateurs fixes (AT&T et Verizon) sont sur le point de mettre fin à la baisse continue depuis plus de 10 ans de leurs revenus. C'est lié très directement à la croissance de leurs abonnés "triple play" au sein de leurs territoires "upgradés" (U-Verse et FiOS) et aux ARPUs >$150 qui y sont observés. Sous réserve de la profitabilité des services vidéo qui sont à la base de ces ARPUs, il pourrait y avoir un intérêt direct des telcos à renforcer leur capex dans les réseaux fixes et à étendre leurs réseaux à très haut débit sur de nouvelles portions de leur "footprint". La fusion projetée entre AT&T et DirecTV, comme celle de Comcast-Time Warner Cable, a précisément pour 2 objectif d'améliorer leurs conditions de négociation avec les studios de production pour accéder aux programmes. 1 Il existe un autre gap en termes de structure de marché. Aux EtatsUnis s'il y a bien 4 opérateurs mobiles nationaux, AT&T et Verizon ne sont que de très gros acteurs régionaux filaires sur le marché résidentiel. Ainsi les notions de convergence fixe-mobile, illustrées par les opérations de fusion ou d'acquisition SFR/Numéricable ou Vodafone/Deutsche Kabel-Ono, ne paraissent pas à l'ordre du jour. Ne le sont pas nous semble-t-il non plus les offres de "quadruplePlay". 2 Ce n'est pas le seul. L'opération permettrait des synergies immédiates dans la gestion des bundles incluant les services DBS pour les abonnés qui ne sont pas sur des territoires U-Verse. Elle a d'autre part une composante de diversification internationale compte tenu de la présence très significative de DirecTV sur les marchés sud-américains qui intéressent particulièrement AT&T. Suivez-nous sur : www.idate.org © IDATE 2014 2 2. Comment mieux valoriser le spectre tout en évitant d'en faire un vecteur de concentration ? Le 13 novembre vont démarrer les plus importantes enchères (AWS-3) depuis celles de 2008 (700MHz) en mettant en jeu 65MHz dans trois bandes de fréquences: 1695-1710MHz ("unpaired uplink"), 17551780Mhz, et 2155MHz-2180MHz (ces deux dernières bandes étant prévues pour des offrir des "paires" uplink/downlink). Le prix de réserve fixé par la FCC est de $10.587 milliards. Il prend en compte le fait que l'essentiel des deux premières bandes de fréquences sont occupées aujourd'hui par des services fédéraux, y compris pour les services de la défense, et qu'il faudra plusieurs années pour gérer leur migration ou 3 coordonner des usages partagés (LSA) . AT&T, Verizon, T-Mobile et Dish Networks, et des opérateurs locaux ou ruraux, ont fait part de leur intérêt pour participer. Ce n'est pas le cas de Sprint qui, n'ayant pas contrairement à ses concurrents de fréquences adjacentes aux bandes AWS-3, n'y participera pas. Mais le débat de ces derniers mois a surtout porté sur le renforcement des politiques de concurrence que peut mener la FCC à l'occasion des enchères ou des opérations de revente sur le marché secondaire. Ces dispositions sont regroupées dans ce qui est appelé le "spectrum screen". La FCC dans son "Order" de juin dernier a fait évoluer ses dispositions en mettant surtout l'accent sur les enjeux dans les bandes des fréquences basses (<1GHz) après avoir rappelé que les deux plus importants opérateurs contrôlent aujourd'hui plus de 70% du spectre qui y est attribué. Pour les prochaines enchères (AWS-3) qui ne sont pas dans ces fréquences et qui correspondent à des bandes partagées entre de nombreux acteurs, aucunes dispositions spécifiques n'ont été définies pour 4 restreindre l'accès de tel ou tel acteur . En revanche, pour les "incentives auctions" dans la bande des 600Mhz et prévues en 2015, une "réserve" de fréquence d'au maximum 30MHz sur chaque marché mis aux enchères sera définie. La taille finale de cette "réserve" dépendra cependant de l'atteinte par les enchères du prix de réserve fixé par la FCC pour le marché. Les opérateurs nationaux (distingués ici des opérateurs locaux ou régionaux) qui détiennent plus de 1/3 des fréquences <1 GHz sur ce marché ne pourront pas participer aux enchères correspondant à l'attribution de ces fréquences en "réserve". La FCC a de plus prévu que pendant 6 ans un contrôle sera établi sur le marché de la revente de telle sorte qu'aucune transaction soit opérée à l'avantage de ceux qui ont été 3 Licensed Shared Access. A noter que le débat reste ouvert sur les formes que prendrait le LSA dans la bande 3.6GHz. 4 S'il n'y a pas de fréquences mises en réserve dans la procédure AWS-3, certaines dispositions telles qu'un niveau de fragmentation en 2X5Mhz des bandes de fréquences visent à répondre aux attentes des petits opérateurs régionaux. exclus des enchères sur les fréquences de réserve ou conduise un acteur a dépasser le seuil d'un 1/3 des fréquences sur un marché. Il faut souligner que ces dispositions n'ont pas fait l'unanimité au sein de la FCC et que deux commissaires républicains ont voté contre. Il est intéressant de souligner que tandis que la FCC se soucie de l'avenir des opérateurs cellulaires locaux ou ruraux qui gèrent probablement moins de 5% des usagers mobiles aujourd'hui mais peuvent représenter une part beaucoup plus significative de couverture du territoire, on assiste à la multiplication des accords de roaming entre les 4 opérateurs nationaux et ces acteurs régionaux. En fait les grands opérateurs nationaux dans la compétition qu'ils se livrent pour couvrir le territoire n'hésitent pas à louer leur spectre auprès de petits opérateurs ruraux pour qu'ils couvrent leur territoire en LTE. Il y a donc simultanément un accord sur les conditions de location du spectre et sur le prix du roaming qui permettent aux millions d'abonnés des opérateurs nationaux d'avoir une couverture dans les zones rurales tandis que les quelques dizaines de milliers de clients de l'opérateur local peuvent accéder à l'infrastructure des opérateurs nationaux. Nous avons compris que ces accords ne sont pas à l'heure actuelle régulés par la FCC. Verizon et Sprint ont pris semble-t-il une longueur d'avance en faisant état respectivement de 21 accords pour 2.3 millions de POP (dont 18 pour le LTE dans les bandes 700 MHz et AWS-1) et d'une trentaine d'accords pour 4 millions de POP (dans la bande des 2.5MHz). Enfin, on terminera ce point sur l'actualité du marché mobile aux USA en signalant quelques autres sujets de débats: l'investissement continu des câblo-opérateurs dans des hot/home spots WiFi avc des accords de roaming entre eux et la perspective d'entrer sur le marché cellulaire en complétant leurs infrastructures par un positionnement de MVNO, le débat introduit par Qualcomm sur l'usage du LTE (vs. le WiFI) dans les bandes de fréquences sans licences; la confirmation de l'engagement si ce n'est d'une guerre des prix, d'une concurrence de plus en plus vive sur le marché mobile depuis l'abandon de l'opération Sprint/T-Mobile. Notre séjour correspondait en particulier à l'offensive de Sprint avec un forfait illimité voix-SMS-data à $50 par mois; les queues impressionnantes observées devant les magasins Apple de Manhattan, et le coup de fouet que pourrait représenter pour la VoLTE la diffusion de l'iPhone 6. Suivez-nous sur : www.idate.org © IDATE 2014 3 3. Comment sortir du feuilleton sur la Net Neutralité? Là aussi, il faut remonter à la décision de 2002 qui a classé le cable-modem dans les "information services" (et non dans les services du ressort du Titre II du Telecom Act susceptibles de se voir appliquer les règles du "common carriage"), positionnement entériné en 2005 pour tous les services d'accès (y compris l'ADSL des telcos). Ce choix a conduit la FCC à voir ses principes successifs de Net Neutralité (2004, "Powell's four freedoms" ; 2005, "Internet Policy statement" et 2010, "Open internet Order") remis en cause par les tribunaux suite aux recours de Comcast et de Verizon. Aujourd'hui, et après la décision du tribunal fédéral intervenu au début de l'année, il n'y a plus de dispositions réglementaires qui empêchent un fournisseur d'accès de se comporter en Gatekeeper. Dans ces conditions, la FCC a engagé une consultation de deux mois cet été pour identifier des pistes. Plus de 3 millions de contributions ont été réunies. Le débat tel qu'il résulte des blogs ou conférences se situe à plusieurs niveaux. On notera aussi le débat qui a suivi la proposition d'AT&T de faire sponsoriser par les fournisseurs de services/contenus le trafic data engendré pour les consommateurs ("sponsored data API"), idée plus ou moins reprise par T-Mobile. On soulignera pour finir que toutes ces hésitations nourrissent une certaine curiosité pour la situation européenne. * 5 Au total, le nouveau Président de la FCC , peut-être parce qu'il fut successivement le patron du lobby du câble puis des opérateurs mobiles et que cela a été amplement souligné lors de sa nomination, donne l'impression dans ces très nombreuses allocutions qu'il veut renforcer les politiques de concurrence. Il aborde assez explicitement tous les points du débat. En prenant toutefois le risque de décevoir certains espoirs qu'il a fait naître, dans un contexte politique et institutionnel compliqué et où il lui est rappelé régulièrement que la FCC est responsable devant le Congrès. Yves GASSOT. Il faut d'abord trouver une solution juridique qui évite la disqualification des principes de la FCC. Deux options existent: accepter de revenir sur les décisions prises et reclasser l'accès à l'Internet dans les services du Titre II du Telecom Act; ou bien, utiliser de façon un peu extensive la Section 706 du Telecom Act qui donne mandat à la FCC de promouvoir les accès Broadband et d'écarter les barrières qui nuisent au développement et à la concurrence sur ce marché. En sus de ces interprétations du Telecom Act, là aussi l'autorisation des projets de fusion Comcast-Time Warner Cable et AT&T-DirecTV peut s'accompagner d'obligations cas par cas visant à préserver l'Open Internet. On rappellera que la FCC utilisa cette opportunité comme condition pour autoriser la fusion Comcast-NBC. A côté de ces questions un peu techniques, la chronique du sujet s'est portée ces dernières semaines sur les points suivants: Faut-il réintégrer l'accès mobile dans les principes de la Net Neutralité, ce qui avait toujours té évité jusqu'alors? Faut-il intégrer, après les polémiques de cet été sur les accords de paid peering entre Netflix et les principaux ISP, les interco entre les fournisseurs et les ISP dans la régulation de la Net Neutralité? 5 Tom Wheeler a été nommé par le président Obama et confirmé par le sénat en novembre 2013 Suivez-nous sur : www.idate.org © IDATE 2014 4 Agenda To help you plan ahead, here are all of the key dates for upcoming DigiWorld Institute activities, and for publications and reports that are not to be missed. Further details can be found online in the members-only section: Calendar, Members List, Documentation: brochures for the Clubs, Monthly Executive Notes, etc. th th Digital Executive Club 16 October: Cable regulation in Belgium with 6 November: Mobile consolidation Brussels Jean-Marc Harion, Chief Executive Officer, Mobistar, hosted by Mobistar th th th th DigiWorld Club London 7 October: Connected cars, with Samuel 4 November: Internet Governance in evolution : Ropert, M to M Lead Analyst, IDATE hosted by the US Government transition of its stewardship BNP Paribas of the IANA functions administered by ICANN, with Jean-Jacques Sahel, VP Europe, ICANN, hosted by OFCOM DigiWorld Club Paris 8 October: Place des opérateurs face aux OTT 5 November: It's all about the customer with Jean-Paul Cottet, Chairman & CEO’s experience - New views from the 2014 global Personal Advisor, Orange, hosted by Orange telecommunications consumer survey, with Rob van den Dam, Global Telecommunications Industry Leader - IBM Institute for Business Value, hosted by IBM Collaborative Research Programmes 2014 (first workshops in May) "What will tomorrow’s TV and video networks look like?"; 1st Seminar: 18th September - information: G. Fontaine: [email protected] "The Internet of Things: will everything be connected?"; 2nd Seminar: 30th September - information: V. Bonneau: [email protected] "Telecoms USA: role model or counter-model?"; 1st Seminar: 30th September, Brussels - information: D. Pouillot : [email protected] "Smart Cities and digital living"; 1st Seminar: September - information: P. Baudouin : [email protected] DigiWorld Institute events Mobility reloaded… We ain’t seen nothing yet! 18 - 20 November, Montpellier, Fr. www.digiworldsummit.org What innovations can we expect from mobile Internet disruption? Are superfast fixed and mobile interchangeable? What technical and economic equation for mobile video? What new players and business models will emerge from superfast mobile, the Internet of Things or mobile advertising? New IDATE Research publications DigiWorld Economic Journal > Contact: Jeremy George - [email protected] Ultrafast broadband via Satellite, report, September 2014 “Satellite” research category World Mobile Spectrum, dataset + report, September 2014 “Spectrum”, research category COMMUNICATION & STRATEGIES > Contact: Sophie Nigon - [email protected] ALREADY PUBLISHED in 2013 Public-private interplay in the telecom industry (No. 91, Q3 2013) Video Cord Cutting (No. 92, Q4 2013) Re-thinking the EU telecom regulation (No. 93, Q1 2014) World Consumer Electronics Market, dataset + report, Sept. 14 Spectrum for mobile broadband and broadcasting, report, Sept. 14 LATEST ISSUE “Spectrum” research category Content Economics, report, September 2014 “Digital Entertainement” research category Ultra High Definition, report, September 2014 “Satellite” research category “Video Distribution & Consumer Electronics” research category Video game business models and monetization (No. 94, Q2 2014) NEXT ISSUES The future of patents and IPR-protected technology in electronic communications field (No. 95, Q3 2014) Smart City (No. 96, Q4 2014) www.idate.org © IDATE 2014 5 1. Dynamique des équipementiers FTTx Stratégies, technologies, parts de marché Roland MONTAGNE Analyste Principal, en charge de la practice Haut Débit / FTTx, IDATE [email protected] Executive Summary du rapport Dynamique des équipementiers FTTx (Market Report, Juillet 2014) Principaux résultats Le cuivre n’a pas fini de perdurer Les technologies basées sur le cuivre connaissent un regain d’intérêt. Les récentes évolutions dans ce domaine pourraient permettre aux opérateurs de proposer des services Très Haut Débit (THD). Ainsi, le VDSL Vectoring est clairement privilégié par les opérateurs ayant déjà déployé du VDSL2. À l’heure actuelle, de nombreux tests ont d’ores et déjà été réalisés, que ce soit en Europe, en Asie, en Amérique du Nord ou en Amérique latine. Un pas supplémentaire a également été franchi avec les premiers travaux de déploiements déjà à l’œuvre et la commercialisation annoncée par Belgacom en décembre 2013. Fin 2013, les principaux acteurs du marché du Vectoring, Alcatel-Lucent et Huawei, enregistraient à eux deux 7.8 millions de lignes. Concernant le G.Fast, les déploiements commerciaux devraient être envisagés dès 2016. Des tests ont d’ores et déjà mené, alliant Huawei avec BT ou encore TeliaSonera. De son côté, Alcatel-Lucent réalise des tests avec KPN, Telekom Austria et Deutsche Telekom. Si la technologie FTTH peine à se renouveler en matière d’innovation, elle n’en perd pas moins son attrait. Le 10 G-PON, permettant de délivrer du 10 Gbps en voie descendante et 2.5 Gbps en voie montante voire du 10 Gbps dans les deux sens, aurait pu connaître un franc succès. Mais le marché n’a pas suivi. Finalement, la technologie TWDM-PON semple être la solution privilégiée par les acteurs du secteur. Celle-ci assure un débit asymétrique ou symétrique de 2.5 ou 10 Gbps Fin 2013, on comptait 160 millions de foyers raccordables via FTTH/B, parmi lesquels 33 % d'abonnés. Les trois équipementiers les plus actifs du marché PON sont Alcatel-Lucent, Huawei et ZTE ; ils représentaient près de 80 % du marché en 2013. Si Huawei et ZTE sont clairement les leaders, Alcatel-Lucent confirme également son influence. Le marché PON diffère d’une région à l’autre Si l’essentiel du marché PON se déroule en Asie/Pacifique, avec Huawei et ZTE comme principaux équipementiers opérationnels dans les projets FTTH/B de grande envergure, les autres zones ne sont pour autant pas dépourvues. L’Europe poursuit son avancée dans le marché PON en affichant une croissance relativement stable. Quant à l’Amérique latine et la zone Afrique/Moyen-Orient, on s’attend à un décollage du marché PON dans les prochaines années voire les prochains mois. De nombreux projets fibre ont été annoncés récemment, soit par les gouvernements soit par les opérateurs eux-mêmes, avec des objectifs très ambitieux. La plupart annoncent le déploiement d’un réseau de type FTTH à l’échelle nationale. Les équipementiers peuvent ainsi y voir une opportunité. Enfin, en Amérique du Nord, les partenariats de grande ampleur ont pour la plupart été d’ores et déjà établis. La dynamique du marché PON s’oriente dorénavant vers des projets d’échelle locale, mettant en avant notamment coopératives rurales et municipalités. Calix y trouve d’ailleurs un fort intérêt et remporte un grand nombre de contrats au cours de l’année. Alors qu’Alcatel-Lucent est considéré comme la référence de par son empreinte dans cette zone, l’équipementier peine à convaincre de nouveaux partenaires. www.idate.org © IDATE 2014 6 2. Light operators Maturing, and putting on weight Executive Summary du rapport Light operators Christoph PENNINGS Responsable du pôle Régulation, IDATE [email protected] (Market Report, Août 2014) Key findings Light operators have had a tremendous impact on telecoms markets, but their traditional business models have not turned out to be very sustainable in the long run. Light operators have often been a catalyst for change (as with low-cost models, or niche segments) but have also often failed to reap the benefits of their innovations as network operators took back their power. Light operators pursuing a pure low-cost approach will find themselves squeezed between network operators' own low-cost sub-brands and abundant bundles as well as OTT's providing 'free' voice and messaging services. Nevertheless, light operators continue to exist in their niches catering to the needs of well-identified market segments. The rollout of new NGA and 4G networks creates a number new opportunities for light operators, too. However, open access networks are present in a limited number of markets only, such as the Netherlands and Sweden in Europe and in the Asia-Pacific region. Sector-specific regulation also plays an important role in the market and this will continue for the foreseeable future, creating business opportunities for asset-light business models. Looking at the mobile market and certain open access players, it seems that ‘light operators’ investing in their ability to differentiate their services from their host operators are faring better than their resale-focused peers. Full MVNOs such as Telenet in Belgium or Virgin Mobile in France have become serious challengers in their respective markets. The same holds for fixed ISPs of the likes of Myrepublic or Bredband2. By investing in a limited infrastructure rather than being a pure reseller, they are able to propose a service with some unique characteristics without having to go to the effort of rolling out a full network. Asset-lighter bitstream models with a handover closer to the end user than in the case of a very light ISP but still staying short of the capillarity of an access network are certainly the safest bet for challengers in the fixed market. The future of ‘light operators’ is therefore probably nearer the ‘medium-heavy’ point of the scale, rather than the virtually asset-less. Non-MNO-branded mobile offers Source: IDATE, Light operators, August 2014 www.idate.org © IDATE 2014 7 3. Future TV 2025 Le nouvel âge d'or du média personnel Executive Summary du rapport Future TV 2025 Gilles FONTAINE Directeur général adjoint, IDATE [email protected] (Market Report, Juillet 2014) Key findings L’industrie de la télévision est confrontée à une évolution majeure : l’individualisation de la consommation. Celleci remet en cause son modèle historique de média délivrant un contenu unique à une large base de consommateurs, et ses deux modèles de financement dominants : la commercialisation d’abonnements collectifs et celle de bassins d’audience auprès des annonceurs. À cette individualisation répond la "cloudification" de la chaîne technique qui permet de mieux servir des usages multi-réseaux et multi-terminaux, et l’adaptation des services pour articuler au mieux télévision linéaire et à la demande, re-monétiser la télévision de rattrapage, développer le marché de la SVOD et celui de la vente à la demande (EST). L’échelon de la distribution est le plus menacé par une distribution technique, qui fait une part croissance à l’over-thetop. Un transfert de valeur est ainsi en cours de la distribution commerciale vers la production et l’édition de contenus. La télévision individuelle représente également une double opportunité : transformer un marché de foyers en marché d’individus, et bénéficier de la mutation de la publicité de masse vers une publicité ciblée, plus pertinente. Trois scénarios peuvent ainsi dépeindre l’évolution du marché des contenus vidéo : un scénario défavorable, "Commoditisation" caractérisé par une accélération de la migration du modèle payant vers le modèle gratuit et la perte de pertinence de la télévision comme support publicitaire ; un scénario de stagnation, "Business as usual", où les offres de télévision à péage restent pour l’essentiel monolithiques, où les offres à la demande sont peu attractives, et où la télévision comme média publicitaire souffre d’un déport d’une partie des budgets des annonceurs vers Internet ; un scénario de croissance, "The new golden age", où l’individualisation croissante de la consommation vidéo et de l’accès Internet conduit à la création d’un marché de l’abonnement individuel, et où la vidéo – linéaire ou à la demande – devient le support d’excellence de la publicité La structure industrielle de l’audiovisuel va connaître des gains de productivité tout au long de la chaîne de valeur ; une consolidation-intégration des groupes de contenus ; une séparation entre distribution commerciale et réseaux. Dans ce contexte, les éditeurs de services de contenus devraient investir dans les contenus originaux – y compris les programmes courts, supprimer les intermédiaires, développer une relation client individualisée, parier sur la distribution OTT, externaliser les fonctions non-stratégiques grâce aux nouvelles offres cloud. Les opérateurs de réseaux devraient préparer la séparation de leurs activités de distribution commerciale, proposer des offres mutualisées de distribution technique multi-réseaux, capter les fonctions de Media asset management, générer et exploiter les données de leurs réseaux. www.idate.org © IDATE 2014 8 Évolution du marché mondial de la télévision et de la vidéo, par région, 2014-2019-2025 (Milliards EUR) Europe Of which EU 5 North America Latin America Asia Pacific MEA World 2014 2019 2025 CAGR 2014/2025 100.7 59.7 152.8 41.0 99.8 14.1 408.4 109.0 63.7 169.3 62.4 136.0 16.4 493.2 108.9 57.9 189.1 88.3 179.3 19.0 584.6 0.7 % -0.3 % 2.0 % 7.2 % 5.5 % 2.8 % 3.3 % Source : IDATE, Future TV 2025, juillet 2014 3.1. Des usages individuels, une distribution simplifiée De nouveaux usages individuels... L’audience de la télévision linéaire atteint un plateau et est de plus en plus fragmentée : par l’accroissement du nombre de chaînes, et par l’essor des services de vidéo à la demande, tiré assez largement par des terminaux individuels. Les freins qui limitent encore le développement des offres à la demande se lèvent : réduction du nombre d’interfaces propriétaires, connexion du téléviseur à Internet, contenus davantage disponibles. ... facilités par la "cloudification" de la distribution technique... Les briques techniques se mettent en place pour une distribution technique multi-réseaux et multi-terminaux grâce au déport dans le cloud des fonctions de postproduction des programmes, de pilotage et d’interconnexion des réseaux, de gestion des interfaces et de stockage des contenus. La gestion opérationnelle est plus simple, l’innovation est plus rapide, et les coûts de distribution sont mieux ajustés à une logique pay-as-you-go. ...et qui contribuent à la croissance du marché des contenus premium La télévision linéaire représente encore 90 % des recettes du secteur, et, sur le marché nord-américain, les nouveaux services à la demande semblent contribuer à une croissance globale de la consommation de contenus premium. Par contre, le segment de la distribution de packages de télévision, en particulier par les opérateurs de réseaux, est attaqué dès lors que les consommateurs peuvent accéder directement aux services grâce à la distribution over-thetop. Les éditeurs adaptent leurs stratégies de service Dans ce contexte, les éditeurs de services adaptent leurs services et recherchent le meilleur modèle tarifaire en confortant la télévision linéaire comme vitrine des services à la demande, en recréant de la valeur autour du téléchargement définitif de vidéos à la demande et de la remonétisation des services gratuits de télévision de rattrapage. Ils placent la création et le contrôle de contenus exclusifs et originaux au cœur de leur stratégie pour détenir les actifs clés qui leur permettront de s’adapter à l’évolution des différents modèles de services. La distribution over-the-top diminue les barrières à l’entrée sur les marchés internationaux et permet également aux éditeurs de services de mener une stratégie d’internationalisation de leurs offres. Le marché européen met ainsi en concurrence des groupes nord-américains intégrés production-édition, capables de déployer des offres continentales, et des groupes européens implantés régionalement et qui mènent désormais une stratégie similaire d’internationalisation et d’intégration verticale. Un transfert de valeur de la distribution vers la production-édition de contenus La distribution Internet permet une simplification de la distribution commerciale et donc la désintermédiation des distributeurs. Le contrôle du réseau n’est plus un actif clé d’un distributeur commercial face aux écosystèmes verticaux des entreprises du cloud et à l’apparition de distributeurs virtuels. Les opérateurs de réseaux sont dès lors confrontés à plusieurs options : dégrouper leurs "bundles commerciaux" ; séparer leurs activités d’opérateur de réseau et de distribution commerciale de services vidéo ; intégrer verticalement l’édition de services. www.idate.org © IDATE 2014 9 3.2. Un marché qui peut rebondir Le marché de l’audiovisuel est dynamique dans les pays émergents, continue de croître aux États-Unis, et est entré en phase de stagnation/récession en Europe de l’Ouest. Au-delà des différences conjoncturelles et structurelles, deux paramètres clés vont conditionner la demande à long terme : une offre de télévision plus individualisée ; la propension à payer pour les contenus premium. Une publicité plus individualisée La valorisation purement quantitative des audiences, propre aux médias de masse, trouvera ses limites en raison des progrès des solutions Internet, qui concernent tant le marketing direct que l’affichage (bannières), et en raison de la fragmentation des audiences entre les chaînes de télévision et, à terme, entre l’ensemble des services vidéo – linéaires ou à la demande. La capacité des services vidéo de proposer une qualification fine de leurs audiences et de personnaliser les messages publicitaires est par conséquent un ressort essentiel de la croissance de leurs ressources publicitaires. Un abonnement individuel Dans le domaine des services payants, le passage d’un modèle d’abonnement par foyer à un modèle d'abonnement par consommateur, tiré par la généralisation des terminaux et des accès individuels, se traduira par un élargissement de la base de marché. Maintenir la valeur des contenus Face au piratage et à l’abondance de contenus gratuits en ligne, la défense du modèle de paiement pour les contenus suppose une approche plus raisonnée de la mise à disposition des programmes des chaînes en télévision de rattrapage ; une plus grande variété d’offres à péage (pay-TV low-cost, achat définitif à la demande) et une meilleure disponibilité à l’achat des programmes premium. Trois scénarios contrastés d’évolution des marchés La réalisation ou non de ces conditions permet de construire trois scénarios d’évolution du marché : un scénario de récession, “Commoditisation”, caractérisé par une accélération de la migration du modèle payant vers le modèle gratuit et la perte de pertinence de la télévision comme support publicitaire. un scénario de stagnation, "Business as usual", où les offres de télévision à péage restent pour l’essentiel monolithiques, où les offres à la demande sont peu attractives, et où la télévision comme média publicitaire souffre d’un déport d’une partie des budgets des annonceurs vers Internet. un scénario de croissance, "The new golden age", où l’individualisation croissante de la consommation vidéo et de l’accès Internet conduit à la création d’un marché de l’abonnement individuel, et où la vidéo – linéaire ou à la demande – devient le support d’excellence de la publicité ciblée. www.idate.org © IDATE 2014 10 Illustration synthétique des trois scénarios d’évolution de la demande vidéo Source : IDATE, Future TV 2025, juillet 2014 Des dynamiques différentes selon les régions Les différents territoires ne se situent pas de la même manière au regard des scénarios. Ainsi, la France et plus généralement l’Europe de l’Ouest affichent une dynamique de marché en retrait par rapport aux États-Unis ou aux pays émergents. Comparaison des dynamiques de croissance aux États-Unis, en France et en Russie (Scénario "Business as usual") Base 100 =2014 160 140 120 100 80 60 40 20 0 2014 2015 2016 2017 2018 USA 2019 2020 France 2021 2022 2023 2024 2025 Russia Source : IDATE, Future TV 2025, juillet 2014 www.idate.org © IDATE 2014 11 3.3. Une structure industrielle profondément modifiée L’industrie de l’audiovisuel va bénéficier de gains de productivité qui vont entraîner un déplacement de la valeur le long de la chaîne de valeur. Des gains de productivité tout au long de la chaîne Si des tensions peuvent apparaître sur le marché final de l’audiovisuel, le secteur bénéficiera des gains de productivité liés à la transition Internet : une amélioration de l’économie de la production, des fenêtres d’exploitation mieux optimisées, des régies publicitaires plus efficaces, une distribution technique simplifiée. Des groupes de contenus consolidés Le marché de la production et de l’édition de contenus va se structurer autour de grands groupes mondiaux, verticalement intégrés entre production et édition, actifs sur l’ensemble des segments de marché de l’audiovisuel. La séparation distribution commerciale - réseaux La distribution commerciale, séparée du contrôle des réseaux, mettra en concurrence plateformes cloud offrant l’accès à l’ensemble des contenus, et services à fortes marques mondiales qui s’auto-distribueront. Le poids relatif de la distribution commerciale au sein de la chaîne de valeur diminuera au profit des détenteurs de droits, des annonceurs et des consommateurs. Les options pour les acteurs traditionnels de l’audiovisuel Pour tirer parti du nouvel environnement, les groupes de contenus devraient investir dans les contenus originaux – y compris les programmes courts, supprimer les intermédiaires, développer une relation client individualisée, parier sur la distribution OTT, externaliser les fonctions non-stratégiques grâce aux nouvelles offres cloud. Les opérateurs de réseaux devraient préparer la séparation de leurs activités de distribution commerciale, proposer des offres mutualisées de distribution technique multi-réseaux, capter les fonctions de Media asset management, générer et exploiter les données de leurs réseaux. www.idate.org © IDATE 2014 12 4. Smart Toys Un nouveau segment de marché du jeu vidéo Laurent MICHAUD Responsable du pôle "Électronique Grand Public et Loisirs Numériques", IDATE [email protected] Executive Summary du rapport Smart Toys (Market report, Juillet 2014) Key findings Les "jouets vidéo" ou "smart toys" ou "app toys" se composent de trois éléments interconnectés : un jeu vidéo, un ou plusieurs objets connectés et une plateforme de diffusion dotée d’un écran. Les jouets vidéo constituent aujourd’hui un nouveau segment de marché, à mi-chemin entre l’industrie du jeu vidéo et celle du jouet. Les interactions possibles entre ces trois composantes du jeu vidéo inspirent aux créateurs de jeux de nouvelles formes de divertissements innovantes, exploitées par les industriels du jeu vidéo comme ceux du jouet, dans la perspective de trouver de nouveaux marchés. C’est pourquoi les principaux fabricants de jouets, tels Hasbro, Mattel, Lego et Bandai, par exemple, s’y emploient progressivement. De leur côté, les acteurs du jeu vidéo, majeurs ou indépendants, explorent également cette voie. Activision Blizzard est un des pionniers en la matière, avec sa série de jeux vidéo Skylanders, figurines à collectionner associées à une application ludique éponyme. En février 2014, la franchise avait généré 2 milliards USD et plus de 175 millions de figurines avaient été vendues. La variété des combinaisons entre "application", "objet" et "terminal" conduit à identifier des modèles économiques tout aussi variés en fonction de l’origine de l’industriel qui commercialise le jouet vidéo : s’il est fabricant de jouet, il aura tendance à privilégier l’objet et le modèle économique qu’il adopte habituellement ; s’il est éditeur ou développeur de jeux vidéo, il aura tendance à privilégier l’application, qui sera commercialisée en mode "Free-to-Play" ; si c’est un "pure player", émanant du secteur des jouets vidéo, il optera plutôt pour un mélange de ces deux approches. Les jouets vidéo trouvent dans les tablettes une plateforme idoine pour recréer ou adapter des concepts de jeux innovants et transformer les jouets existants. Plusieurs technologies d’interactions sont utilisées dans les jouets vidéo pour faire communiquer l’objet avec l’application : protocole NFC, reconnaissance de mouvement par caméra, électricité statique, impulsions sonores ou Bluetooth. En termes d’enjeux, les fabricants de jouets, dont la croissance du secteur n’excède pas 1%, doivent tenter de capter une part du marché du jeu vidéo en développant des jouets vidéo tirant mieux partie de la composante logicielle. Ils disposent des licences qui mobilisent déjà une audience importante, éliminant ainsi un obstacle. Les éditeurs ont montré leur savoir-faire dans ce segment. Le déploiement du jouet vidéo pourrait fort bien se concrétiser dans d’autres genres du jeu vidéo, comme les titres sportifs ou d’action/aventure. Les opportunités sont nombreuses. De plus, ils vont changer la donne de la chaîne de valeur du jeu vidéo, dominée par la distribution dématérialisée. Les développeurs de jeux, adossés aux fabricants de jouets, détiennent les rênes du succès, à condition de choisir le credo de l’innovation de gameplay, quelle que soit la plateforme visée (tablette, smartphone, ordinateur individuel ou console de salon). Les perspectives de marché sont particulièrement porteuses pour le jouet vidéo, dont la valeur pourrait s’élever à 7.4 milliards EUR en 2018, contre 2.2 milliards EUR fin 2014. www.idate.org © IDATE 2014 13 Figure 1 : Évolution du marché mondial du jouet vidéo (Milliards EUR) 7.4 1.3 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Source : IDATE in Smart Toys, juillet 2014 www.idate.org © IDATE 2014 14 5. Smart Metering A market picking up momentum Executive Summary du rapport Smart Metering Soichi NAKAJIMA Consultant Senior, IDATE [email protected] (Market report, Juillet 2014) Key findings IDATE forecasts that there will be a total of just under 1.4 billion smart meters (electricity, gas and water combined) deployed worldwide in 2018, up from roughly 500 million in 2013; a CAGR of 22.7%. Many countries now have regulation in place which targets close to 100% replacement of current ‘dumb’ meters to smart ones by 2020, and such regulations are the primary driver of smart meter rollouts. The technological composition of communication for smart meters is divided into two main parts; the HAN (or last mile) and the WAN (or backhaul), and the approach differs from country to country. For example, the UK has specified Zigbee as the HAN technology and cellular as the WAN (with the exception of northern GB) for both electricity and gas, whereas in France the technologies specified for electricity and gas differ. In Germany, there are no specific regulations requiring replacing dumb meters with smart ones (just that new meters must be smart), and the technology is for utilities to choose. The main deciding factor for smart metering technology is thus regulation, and if not specified by regulation it is up to the utilities to decide. Whilst most countries have plans for smart electricity meters, there are fewer for gas and for water they are still rare. There are various technologies which could be deployed for both HAN and WAN, and the main area of interest for telcos lies in providing cellular connectivity for the WAN, with their already-established networks covering large areas of the country. However, they face competition from other technologies such as PLC and RF mesh. Particularly in the USA, RF mesh had been a popular choice due to availability at low costs, whereas cellular proved expensive. However, such cellular prices have now come down significantly, from an ARPU typically over 5 EUR to now 0.5 EUR in some cases. Thus with the price now proving more attractive, telcos are increasingly becoming the WAN technology of choice, which can be expected to remain reliable for the foreseeable future. This is particularly important as the life expectancy of meters is long, in the region of ten years or more. Indeed, smart meter vendors, such as Elster and Silver Spring Networks have shifted their future connectivity plans to cellular as opposed to RF mesh. Finally, the migration to LTE allowing for higher throughput is also a positive factor in the long term when considering the smart grid. With this in mind, IDATE forecasts cellular smart meter connectivity revenues of 1.5 billion EUR in 2018, up from 340 million EUR in 2013 with CAGR of 33.9%. Placing this into perspective of overall M2M, in 2018 IDATE expects smart meters (electricity, gas and water combined) to account for approximately 10% of all M2M cellular connectivity revenues. Looking further ahead, smart meters are in fact the first steps of building a national electrical smart grid, on top of which various services and applications can be built upon. This involves various actors along the value chain, from meter vendors to network providers, system integrators and all the way up to the service providers. Here, telcos have the potential of providing ‘smart-grid-as-a-service’ to the utilities; a packaged, end-to-end smart grid solution, where the telco takes care of the overall integration and running of the solution. This is a particularly effective strategy for the medium- and smaller-sized utilities (such as municipalities and co-operative utilities), as they can outsource the large majority of resources and equipment which would simply be too expensive to provide by themselves. Such projects have already started in the USA, since 2013 with AT&T on the one hand and Verizon on the other. Telcos do however face competition from other market players, such as General Electric and Silver Spring Networks which also offer such integrated solutions. It will also be interesting to monitor entities which offer both utility and connectivity services (such as the triple play of Internet, TV and phone). Such entities tend to be municipalities and regional providers, and do not combine these services. However, as smart metering becomes more standard, there is the potential of packaging these two services (utilities and connectivity) as one, to create advantages over their rivals. www.idate.org © IDATE 2014 15 No. 95, 3rd quarter 2014 Dossier The future of patents in communication technologies Eds: Theon van DIJK, Mathew HEIM & Yann MÉNIÈRE Papers The Evolution of ICT Standards Consortia Tim POHLMANN The New EU Technology Transfer Regime Like a Rolling Stone? Paul LUGARD Patent Licensing in Vertically Disaggregated Industries: The Royalty Allocation Neutrality Principle Anne LAYNE-FARRAR, Gerard LLOBET & Jorge PADILLA Patents and "Patent Wars" in Wireless Communications: An Economic Assessment David TEECE, Edward SHERRY & Peter GRINDLEY Interviews Kerstin JORNA, European Commission, DG Market Conducted by Theon van DIJK (Read below the full interview) Ruud PETERS, Philips, Netherlands Conducted by Yann MÉNIÈRE Extra paper Diffusion of Regulatory Policy Across Nations The Example of Number Portability Irene S. WU Features Regulation and Competition • Rightholders Turn OTT Sport – Cinema – TV Series Alexandre JOLIN & Florence LE BORGNE Public Policies • Net Neutrality International Benchmark: How Are Telcos, Content Providers & Regulators Positioning Themselves Vincent BONNEAU www.idate.org © IDATE 2014 16 Foreword Just how dramatic is this uptick in patent infringement lawsuits? Possibly not quite as dramatic as it seems, if we factor in the ongoing increase in patent filings. Of course, if we look at the mobile phone market, and especially the smartphone market since the iPhone launched in 2007, followed by the first Android smartphone in 2008, the headlines do seem to offer up a steady stream of stories about lawsuits filed in the various national markets by Apple, HTC, Samsung, Microsoft, Nokia, RIM, Kodak, Motorola, LG… These court battles have generated massive legal fees (totalling more than $400 million in 2012) and court-ordered damages, even if the procedures may be very lengthy and could cease under the terms of the pay-outs. But this patents war is by no means a surprising phenomenon for an emerging industry (as it was for aviation or cinema) where the industrial stakes are high, given the size of the market, and which is marked by an extraordinary technological effervescence (hence the oft-used term of patents thicket) where innovation in hardware is mingled with software and design innovations. The existence of exacerbated competition around a small group of platforms that have adopted very different approaches – in terms of exclusivity, use of Open Source software and licensing – only ups the stakes. Does this boil down to a typical prisoner's dilemma, in which players are trapped despite knowing that it comes at a cost for all? Opinions may vary. Still, there is no denying that the current state of affairs has not impeded market growth, and the "thermonuclear war" that Steve Jobs wanted to wage on Android (always indirectly) has not prevented the strong and steady rise of Google's OS. It nevertheless remains true that disputes over patents, and over intellectual property rights in general, their validity and possible revocation, continue to be especially fertile ground for analysing stakeholders' strategies. Economic analysis of the aims of pro-innovation and anti-trust public policies also provide a number of jumping-off points for discussing the pros and cons of patent pools, ubiquitous FRAND licensing terms and Open Source practices. So it will also come as no surprise that this issue of Communications & Strategies has also been in the works for some time. Special thanks to Mathew Heim for having supported me from the start, and to those who helped build an especially relevant team of editors around him. And many thanks of course to our authors and the personalities who agreed to express themselves in these pages. Finally, I would like to announce that the last issue of the year will be devoted to the topic of "Smart city", while our editorial committee has already launched a number of other themes to explore: big data, the drive for a symmetrical EC telecom regulation framework, the "platformization" trend, … If you have a proposal on any one of these topics, we look forward to hearing from you. Meanwhile, enjoy the issue. Yves GASSOT Executive Director of Publication - CEO, IDATE-Digiworld Institute www.idate.org © IDATE 2014 17 Interview with Kerstin JORNA Kerstin JORNA Conducted by Theon van DIJK European Patent Office, Munich, Germany Director for Intellectual property Directorate European Commission, DG Market C&S: Could you please introduce yourself and the Intellectual Property Directorate at DG Market? Kerstin JORNA: I became Director for Intellectual property Directorate at DG MARKET in 2012. An exciting and challenging job! I work with a team of roughly 50 very dedicated colleagues. Our job is to make sure that inventors and creators in the Single market are successful on the "inventor trail". Inventors and creators turn ideas into innovation: be it a new "green" technology, a lifesaving drug, or a new film. This requires ideas in the first place. But it also requires good laws, efficient registration procedures, the capacity to leverage capital for developing an idea, a framework for branding, a clear and predictable legal environment for distributing and licensing innovations to consumers and customers, efficient jurisdictions for ensuring respect for rights and investments, trade agreements with third countries that offer a stable and predictable environment for exporting innovation. Intellectual property is not a purpose in itself. It is a tool to stimulate innovation and dissemination of knowledge. My team's role is to calibrate the policy and the single market tools in such way that these objectives are achieved. There is clear evidence, that a well calibrated intellectual property system creates qualified jobs and growth in Europe. The European legislator is currently discussing our proposals for the reform of the European Trademark system and European rules for Trade secret protection. 6 An action plan on a more linked-up approach for ensuring respect for intellectual property rights was presented a month ago. 7 A Green paper on European rules for non-agricultural indications of origin is under public consultation. 8 And we are also working on the review of our copyright rules. Some 9500 respondents replied to our online consultation and the results were published recently. 9 And of course, there is the implementation of the unitary patent! What is your opinion about the role of the patent system in the economy and the benefits it can bring to the society? How do you see the European Commission's role here? Knowledge is the currency of the future. A recent study carried out by OHIM and the EPO provides compelling evidence on the economic importance of intellectual property rights (IPR) in Europe. Patent-intensive industries in Europe contribute to 10% of EU direct employment (22 million) and 14% of EU GDP (€ 1.7 trillion). Today the patent system in Europe is complex, fragmented and costly. And this is also true for litigation. While big companies might be able to afford the price to validate and defend their patent across multiple jurisdictions, small innovative companies cannot. The Commission and Vice-President Michel Barnier have made the unitary patent package a top priority for the single market. After the landmark political agreement in 2012, we work together with Member States and the European Patent Office to ensure that the unitary patent and the unified patent court will become an attractive option for innovative companies. 6 Proposal for a DIRECTIVE OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL on the protection of undisclosed know-how and business information (trade secrets) against their unlawful acquisition, use and disclosure (COM/2013/0813 final. http://eur-lex.europa.eu/(...) 7 COMMUNICATION FROM THE COMMISSION TO THE EUROPEAN PARLIAMENT, THE COUNCIL AND THE EUROPEAN ECONOMIC AND SOCIAL COMMITTEE Towards a renewed consensus on the enforcement of Intellectual Property Rights: An EU Action Plan (COM/2014/0392 final). http://ec.europa.eu/(...) 8 http://ec.europa.eu/(...). Proposals for a Regulation of the European Parliament and of the Council amending Council Regulation (EC) no 207/2009 of 26 February 2009 on the Community Trade Mark and for a Directive of the European Parliament and of the Council to approximate the laws of the Member States relating to trade marks (recast) – references COM(2013)161 and COM/2013/162 9 http://ec.europa.eu/(...) www.idate.org © IDATE 2014 18 What do you consider to be the main achievements by the European Commission in the area of patents over the past five years? Without a second of doubt: The agreement of the European Parliament and the Member States on the Unitary patent. Unitary patent protection will permit significant cost savings and simplify administrative procedures. In addition, as the single jurisdiction competent for all European patents, the Unified Patent Court will ensure the consistency of judgments, thereby increasing legal certainty. It will also considerably reduce the complexity and cost of patent litigation. These political decisions now need to translate into reality. We are working together with Member States and the European Patent Office to set up the system for a unitary title that is sufficiently attractive in terms of price and legal certainty, as well as a Court that has the trust of users. The first unitary patent grant in 2015 is possible – if all actors involved collectively continue to deliver on the list of things to do and national parliaments engage the remaining ratification procedures. Recent years have seen smart phone patent battles and competition policy scrutiny in the area of electronic communications. How do you see the interplay between IP and the patent system in particular on the one hand, and competition law and enforcement on the other hand? The globalisation of markets and increasing complexity of products with overlapping technology has modified the business environment in certain sectors. Companies have acquired important patent portfolios to safeguard their product lines in a given market segment. This has also led to increasing costs for IPR enforcement and litigation. As the competition watch dog in the Single Market, the Commission must make sure that companies have a clear understanding on where the dividing line runs between legitimate exercise of intellectual property rights and anti-competitive behaviour. Standard essential patents are a hot topic. We need clarity for companies that hold standard essential patents, but also for companies that need to use standard essential patents for enhancing innovation. The Samsung and Motorola cases are two recent examples. FRAND license terms should be guaranteed to all market participants. The Commission's intervention has also clarified that a licensee can challenge the validity of the patent object of the licensee agreement at any moment. This is in the public interest. While competition law enforcement is an effective ex post method to stop anticompetitive behaviours, the Commission is also exploring possible ex ante means to prevent abuses. We are participating in the discussions on guidelines in ETSI and ITU as standard setting organisations. What are the key challenges that the patent system is currently facing? We already spoke about the implementation of the unitary patent package. This is not only a challenge for public authorities. It is also a challenge for companies who will have to review their patent strategies and their portfolio policies. Some might be tempted to stay with the old, fragmented and costly system, "because we are used to it and we know it". Still, I hope that the new features of the unitary patent and the unified patent court with a unique combination of international, specialised and multidisciplinary expertise will convince companies to make use of these opportunities in their future innovation strategies. Of course there is no one size fits all and different sectors may see different types of opportunities. However, looking back at the success story of the European Patent Convention, I am confident about the success of the unitary patent "innovation". Another issue that I see coming to the fore is the question how Intellectual property titles, and patents in particular can leverage capital for further development of the innovation – a recent study called it the "bankable IP's". And then there are issues around the implications of patent law in biotechnology. We recently created a multidisciplinary expert group to look into this, in the light of the development of recent jurisprudence. Finally, I also see a need to further explore some basic common features for efficient patent systems globally. Today challenges such as climate change, food security, aging population are global. We need innovation to address these challenges on a global scale. In addition, supply chains for delivering innovation are also increasingly global. WIPO and trade discussions can be instrumental to this. Where are the main differences in the IP thinking and practice between both sides of the Atlantic, and between the Western world and Asia? Both the US and the EU increasingly focus on economic evidence as a basis for calibrating their patent systems and its deliveries. Leaving aside that the EU still is a fragmented market of 28 patent jurisdictions, there are a number of differences in approach. This is true, for example, for the grace period concept, the notion of protected subject matter and the publication of patent applications. Patent quality is a key issue for Europe. We believe in quality patents because they create the right conditions UPstream for bringing innovation to the market. Less is more! Too many low quality patents prompt litigation DOWNstream and stifle innovation because the good patent needs to "weed out" bad patents first. www.idate.org © IDATE 2014 19 What will be the most important developments regarding patents and new technologies in Europe for the coming five to ten years? New technologies have a profound effect on the current economic landscape, shaping the way we live and challenging our traditional framework. The internet of things (i.e. connected cars), big data, 3D printing, synthetic biology and robotics offer us unrivalled opportunities to progress. But they also pose challenges and intellectual property is one of them. With respect to patents more specifically, I see debate about the delay for obtaining patent protection for inventions for fast developing technologies. The increasing complexity of new innovative products has prompted the activities of Non-practicing entities, sometimes referred to as patent trolls. In certain cases such single component "hold-up" can delay the bringing to the market of innovative products apart from raising the cost for litigation. Europe, with a different policy on patent examination is less affected than the US and I am confident that the unified Patent Court will permit to contain excesses, should they occur. Another issue is also linked to complexity. How can we promote "match-making" for different but linked technologies and patents. Our proposal for European trade secret protection is part of the answer, because it gives a solid legal framework to exchange information at an early stage of the innovation process. But there is more to consider. Kerstin JORNA is a German national. She joined the Commission in 1990 as a civil servant. During the last 20 years Kerstin held various positions in the internal market directorate, amongst others as assistant of the director general as well as in the secretariat general as member of the negotiating team for the Nice treaty. After a stint as commission spokeswoman for regional policy and institutional affairs, Kerstin joined successively the cabinets of Michel Barnier, Günther Verheugen and Jacques Barrot. Kerstin studied law in Bonn, Hamburg and Bruges. Theon van DIJK is Chief Economist of the European Patent Office, where he is responsible for carrying out economic research in the area of patents and providing general economic advice to support the various EPO activities. Prior to joining the EPO in August 2013, Theon was an economic consultant specialised in competition and regulation matters. He has held senior positions in leading international economic consultancies in London and Brussels, and founded his own consultancy in 2005. Theon has extensive experience in providing expert economic advice to private companies, competition authorities and government organisations. Theon holds an MA and Ph.D. in Economics from Maastricht University in the Netherlands, where he carried out academic research on the economics of patent protection at the UNU-MERIT institute. Theon was a Postdoctoral Fellow at the Institut D'Économie Industrielle in Toulouse, France. He has published extensively in academic and applied journals in the area of intellectual property, competition policy and regulation. www.idate.org © IDATE 2014 20 Benny ARBEL Michel COMBES Axel HANSMANN, Founder and CEO, MyThings CEO, Alcatel-Lucent VP Strategy & Marketing M2M, Gemalto Deputy CEO, Netgem Axelle LEMAIRE Vincent LE STRADIC Selina LO Carlos LOPEZ BLANCO French Ministry of State for Digital Affairs Managing Director, Lazard President & CEO, Ruckus Wireless © mrpn - P. VEDRUNE Featuring over 150 speakers Including... Steve McCAFFERY Kayvan MIRZA GM and SVP of Sales for Europe and Asia-Pacific, Arris CEO & Co-Founder, Optinvent Rima QURESHI Jean-Ludovic SILICANI Chief Strategy Officer, Ericsson 8 Président, ARCEP Taïsei MIURA CEO, m2ocity Laurent SOLLY Managing Director France, Facebook Mathias HAUTEFORT Global Head, Public and Corporate Affairs, Telefónica Pierre LOUETTE, Deputy CEO, Orange Patrick PELATA EVP, Chief Automotive Officer, Salesforce.com Atsushi TAKESHITA President & CEO, DOCOMO Communications Laboratories Europe GmbH PROGRAM AT A GLANCE TUESDAY 18 NOVEMBER 7:00-10:30pm 10:30pm Welcome party at the Musée Fabre Nightcap 9:00-11:05am 11:35am-1:00pm 2:15-6:00pm Gala dinner Future networks Disruptive innovations: Buffet Networking PLENARY SESSION Disruptive innovations: 10:30pm EXECUTIVE SEMINARS Welcome and introduction PLENARY SESSION 7:30-10:30pm Nightcap WEDNESDAY 19 NOVEMBER Next steps towards 5G New habits, new usages TV everywhere Smart city & mobile living Keynote Connected things forum Keynote THURSDAY 20 NOVEMBER 9:00-11:00am 11:30am-1:15pm 2:15-4:00pm 4:00pm PLENARY SESSION PLENARY SESSION Mobile advertising Business models: Telcos business models in the age of 5G Keynote Market and value chain: PLENARY SESSION Buffet Business models: Networking Business models: M2M & Internet of Things Market and value chain: Europe on the rebound ? Closing cocktail TV & video facing mobility Keynote Keynote 9:00am-5:30pm Executive seminar - Game Summit 2014: Game reloaded This year the DigiWorld Summit takes place in the framework of the DigiWorld Week, to gather all digital players around the conference. More information on page 18 WITH THE SUPPORT OF 2 THE PLACE TO BE IN EUROPE: 1 400 REGISTRATIONS 150 SPEAKERS 34 NATIONALITIES 75 PARTNERS & EXHIBITORS 92% GLOBAL SATISFACTION GETTING THE JUMP ON MARKET INNOVATION nderstand upcoming disruptions and their im•U pact on telecom, IT, Internet and media markets ccess international benchmarks and wide-rea•A ching viewpoints ake stock of game-changing innovations: future •T networks, the Internet of Things, TV and video distribution, mobile gaming, smart cities… DISCUSS WHAT IS TRULY AT STAKE • • • • Background and analyses from IDATE experts Incisive commentary from top level executives Invaluable insights from public decision-makers O riginal contributions from high level academics and economists A UNIQUE NETWORKING EXPERIENCE • Over two days of discussions between DigiWorld Institute members, the 150 speakers, over 1,200 participants and the 75 exhibitors and partners from more than 30countries. timulating debate and networking opportunities •S in both formal and informal settings: in-session, during breaks, at lunch, the gala dinner, over nightcaps, social media… HOW TO REGISTER www.digiworldsummit.com Choose your option Early bird (until 09/30/2014) Registration (from 09/30/2014) 2 day pass Plenary sessions & executive seminars €800 €1 000 1 day pass Plenary sessions & executive seminars €400€600 Contact us: Christine Barre [email protected] +33(0)467 144 447 24 Maxime Bascop [email protected] +33(0)467 144 471