commission des officiels techniques
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COMMISSION DES OFFICIELS TECHNIQUES COMPTE-RENDU - REUNION PLENIERE CENTRE DES CONGRÈS – CAEN Vendredi 24 Avril 2015 Présidence Michel MELET Présents Membres de la COTN Monique ATTIBA – Daniel AVIGNON – Daniel BUZZI – Jean-Pierre DAHM – Pierre DELACOUR – Xavier DEMAY (Cent Est)– Odile ESKÉNAZI – Pierre FRITEYRE – Robert HURTES – Philippe LAFOURCADE – Jean-Marcel MARTIN – Patricia ZUGER - Daniel JOSIEN – André OLIVE Délégués des Ligues régionales et autres personnes présentes Jean-François LIZAN – Suzanne GREINER (ALS) – Régis LEMBEYE – Jean-Louis DANIEL – Patrick HASLAY (AQU) – Michel CLAIRE (AUV) – Pierre BOIVIN – Daniel BOUCHER – Jean-Pascal ÉDELINE (B-N) – Dominique MICOUD – Christine MANNEVY (BOU) – Jean-Michel ATTIBA (Norm Bre) – Alain TALLARMIN (BRE) – Alain KTORZA (C-A) – André BENHENNA – Ghislaine BARBOSA – Liliane BILLON (CEN) – Daniel AVIGNON (Nord/CHA) - Michel HUERTAS (COR) – Dominique NALLARD (FC) – Christian MONTOUT – Jean-Claude ÉDOUARD (GUA) – Antoine VOIRIOT – André KERVEILLANT (H-N) – Frédéric DAILLE – Jean-Claude REGNAULD – Frantz FRANCILLONNE - Michel MAHÉ – JeanJacques GODARD (I-F et CNCHS) – Gérard LATERRASSE – Patrick LE BRIGAND (LAN) – Martin TAFFY (LIM) – Svetlana BARTHÉLÉMY (LOR) – Lydia DELIN (MAR) – Christian HERBAUT – Claude BEWEY (NPC) – Claude GUERIN (PIC) – Patrick TAFFOREAU (P-L) – Philippe CHAPT – Gaston LÉVÊQUE (POI) – Frédéric COSENTINO – Solange PERRAUT – Robert GIRAUD (PRO)– Marc AUTHAMAYOU (PYR) –Danielle CORGIER – Roland CORGIER – Michel MOREL – Gilbert ROSILLO (Rhône Alpes) – Moana KERVELLA (P-F) Excusés : Jean-Yves LE PRIELLEC (Cent Atlan) – Bénédicte ROZE – Joël DIDELOT (Sud Ouest) – Christophe CAMUS – Christian PRÉVOST (CNJ) - Jean-Luc URBAIN (Nord Est) - Fabrice LEMEUR (Med) Assistent : Didier RUEL (CES) – André GUIGNÉ (CES) – Pierre WEISS (Vice-Président FFA et secrétaire CES) INTERVENTION DU PRÉSIDENT -Michel MELET souhaite la bienvenue aux participants et prie l’assistance d’avoir un moment de recueillement pour les officiels disparus en 2014. Il fait un rappel des points à l’ordre du jour, précisant qu’aucune question diverse n’a été reçue. - Même si au cours du développement de différents points à l’ordre du jour (concernant Ethique et Déontologie notamment) on reviendra sur des situations en rapport avec les constats faits. En préambule, se faisant là aussi le relais de l’expression de nombreux officiels et autres acteurs de l’athlétisme, Michel Melet exprime ses regrets d’avoir à constater qu’au long des saisons (particulièrement à la dernière) des entités fédérales administratives ou même techniques, ou encore sous influences médiatiques diverses, par ailleurs souvent non compétentes en matière de règles techniques ou encore de qualifications d’officiels, provoquent : - des situations où sont désavoués les juges ; - des incitations d’adaptations, voire de contournements des règles techniques ; - des justifications d’attitudes inadmissibles d’athlètes ou autres acteurs en compétitions, entretenant là des alibis à ces attitudes et propageant les mauvais exemples…etc… Des situations de ce genre ont été constatées, en compétitions nationales comme en internationales, le plus souvent des cas visant à satisfaire à quelque « aura », ou pour minimiser des attitudes pouvant être considérées (ou parce qu’elles le sont) arrogantes ou irrévérencieuses voire tout simplement parce que résultant de méconnaissances des règles… il convient que tous les acteurs de l’athlétisme échangent véritablement sur ces situations afin de les clarifier et dans le respect de chacun. - Il commente le contenu des enveloppes remises aux représentants des Ligues : x Charte d’Ethique et Déontologie. x Documents, pour certains déjà diffusés plusieurs fois depuis fin 2013 voire avant et à différents étages des structures, en éditions sur papiers comme en numériques : ) Livret « Former les officiels d’athlétisme » ; ) Mise à jour des règlements. Une nouvelle mise à jour sera effectuée après le Congrès de l’IAAF en Août 2015 ; ) Circulaire N°33 d’octobre 2014 concernant les prorogations de qualités des qualifications, et réactualisation d’une précédente circulaire sur le même sujet ; ) Rappel du document transitoire, référence pour notations et suivis des examens d’officiels ; ) Rapport succinct d’activité de la saison 2013/2014 et PV de commission plénière de 2014. 1. ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIE Le document remis est à diffuser largement et s’applique à tous les acteurs de l’athlétisme (à voir également avec le livret « Former les officiels d’athlétisme » à nouveau remis avec les documents pour cette réunion). Comment l’appliquer sur le terrain, dans quels cas ? L’éthique est en lien direct avec les règles techniques. Une longue discussion, assortie d’exemples divers notamment lors de certains meetings, met en évidence les « entorses » à l’éthique. Il convient donc d’être vigilant et d’avoir une définition précise de l’arène de compétition. Il résulte de cette discussion quelques précisions : x Rappel du rôle du Directeur de Réunion ; x Importance de la réunion technique pour rappeler les règles ; x Présence indispensable des animateurs/commentateurs à cette réunion technique, notamment lors des meetings ; x Les retombées médiatiques pour le développement des disciplines athlétiques ne doivent pas se faire à n’importe quel prix ; x Avoir à l’esprit en toutes circonstances la notion d’équité entre les athlètes et entre les disciplines. 2. JEUNES JUGES – (sujet suivi par Monique ATTIBA et son groupe de travail) ) Certification nationale Evolution des formations et certifications de Jeunes Juges : Depuis 2 ans la formation de Jeunes Juges se fait dans presque toutes les Ligues. En 2014, 22 Ligues ont certifié des Jeunes Juges Régionaux (12 en 2010), 15 Ligues ont présenté des jeunes juges à la certification nationale (6 en 2010). Nous observons aussi une évolution du nombre de jeunes juges certifiés et du niveau de certification : JJ Régionaux : de 80 en 2010, nous sommes à 232 en 2014 ; JJ Fédéraux : 10 en 2010 et 38 en 2014. Dans certaines Ligues il semble que les certifications de jeunes juges sont en grande partie des reconnaissances de qualifications scolaires. Différentes décisions prises par la CNJ (Points attribués en Equip’Athlé) ont entraîné une augmentation nette du nombre de candidats à la certification nationale mais aussi un nombre plus important de jeunes non préparés à ce niveau de qualification. Il semble important de rappeler que la formation des Jeunes Juges est une action éducative en direction des jeunes athlètes : responsabilisation des jeunes et investissement dans la vie de leur Club. Nous espérons que cette action ne sert pas uniquement à rapporter des points. Concernant la durée d’activité des Jeunes juges, nous n’avons pas suffisamment de recul mais il semble qu’elle ne soit pas beaucoup plus courte que celle des officiels adultes (étude faite par André OLIVE : moyenne de 3 ou 4 ans pour les adultes). Elle rappelle que la qualification de jeune juge se vérifie dans la base SI FFA et que si un jeune n’y est pas répertorié il ne peut pas se prévaloir de cette qualification. ) Evolution du Protocole Harmonisation avec les qualifications adultes ; le protocole sera intégré à la nouvelle charte des officiels qui est en cours d’actualisation. Une précision a été apportée en ce qui concerne les passerelles de niveau nationales (JJF) Scolaires-FFA : participation à 2 jurys de compétitions FFA au moins de niveau régional. Le protocole jeune juge est à intégrer dans le nouveau répertoire des qualifications. Le problème des passerelles avec les scolaires est évoqué. Des listes nationales sont éditées et dans certaines régions elles ont été diffusées aux Ligues concernées. ) Demandes diverses Pourquoi la certification nationale n’est-elle pas ouverte aux Benjamins ? Nous souhaitons que les Jeunes Juges candidats à la certification nationale aient un minimum d’expérience de terrain et aussi de maturité. Certification de Jeunes Juges de Marche : lors du jugement de la Marche, le jeune juge doit décider seul d’une éventuelle demande de disqualification contrairement aux fonctions qu’il est susceptible d’occuper dans un autre jury où toute décision est prise dans une équipe. Il paraît difficile de mettre les jeunes juges dans cette situation ; ceci n’empêche nullement l’initiation des jeunes juges au jugement de la Marche avec l’aide d’un tuteur. Frédéric CONSENTINO donne l’exemple de la gymnastique et de la natation et pense qu’il faut travailler plus sur la formation. Michel MELET souhaite qu’il y ait au minimum un référent par Ligue. Il serait également utile d’avoir une « alerte » DEO quand on approche de la fin de qualification. Le projet « officiel de moins de 30 ans » est évoqué : il a pour but de conserver les jeunes juges Marc AUTHAMAYOU pense que le calendrier est trop chargé et engendre une difficulté de présence. Il conviendrait de travailler sur ce point, ainsi que sur l’ouverture vers des jeunes « non athlé » ou d’autres horizons. André OLIVE signale qu’en UNSS il y a une inflexion très nette du niveau global qui s’écroule avec plus de 50% de « recalés ». Il suggère qu’en matière de communication, comme cela existe dans d’autres sports, football et rugby notamment, il soit organisé une campagne de sensibilisation/recrutement d’officiel au niveau national x Michel MELET regrette le refus presque systématique d’intégrer des jeunes juges aux Championnats de France et pense que ceux-ci pourraient être valorisés par une tenue vestimentaire spécifique « Jeunes Juges ». 3. SÉCURITÉ - (sujet suivi par Daniel JOSIEN et son groupe de travail) Daniel JOSIEN présente un document relatif à la sécurité lors des compétitions, rappelant que celles-ci ne se limitent pas à certaines spécialités mais à l’ensemble d’une compétition et de ses acteurs. Il rappelle l’évolution des matériels mais la sécurité s’y est-elle adaptée ? Les questions qui se posent sont : pourquoi et pour quoi ? Marc AUTHAMAYOU insiste sur le respect des règles existantes qu’il ne faut absolument pas mettre de côté. Il souligne la cadre juridique et la responsabilité des dirigeants et des associations. Nous avons à notre disposition un arsenal de règles qu’il faut absolument appliquer. Les règles de sécurité doivent être incluses dans les cahiers des charges des organisations. Il est impératif de se recadrer car il y a beaucoup d’oublis dans les pratiques. Toutes les propositions seront les bienvenues pour application. Michel MELET précise que si des éléments en rapport à la sécurité sont contenus dans les règles techniques des compétitions, voire sont à compléter (accès au lancer...etc…) et donc leurs applications sanctionnables au plan sportif, il convient de former à la gestion de la sécurité sur un stade tant au plan du déroulement des épreuves , que des attitudes des athlètes (cas des oreilles obstruées par des casques audio et autres…) que des pratiques diverses des juges , de l’état des matériels…etc… Le document présenté par Daniel JOSIEN complète les éléments mentionnés plus haut. 4. APPLICATION DES RÈGLES Michel MELET rappelle quelques règles dont l’application semble avoir été diversement interprétée ou qui sont, soit méconnues ou ignorées ou non appliquées notamment en rapport avec le sujet évoqué en préambule. Globalement il fera référence aux règles : 9 144 - Aides conseils et informations ; 9 162 - Le départ - Notamment le point 6 concernant le faux départ et ce qui est à considérer comme une attitude de faux départ ou pas. Retour sur les précisions de la note 1 du point 6, entrée dans les règles techniques et pas seulement dans le guide des procédures des départs ; 9 180 - Le point 3 qui concerne les marques, et les évolutions possibles déjà dans les règles de compétitions françaises (ATTENTION de ne pas être en contradiction avec les règles IAAF validation de performance ou/et de record) ; 9 166 et 180, 181- classement et Ex æquo ; x Ex-æquo parfaits courses en couloirs : s’il n’est pas possible de prendre tous les athlètes pour des raisons de disponibilité de couloirs, le tirage au sort s’impose ; x Ex-æquo concours sauts verticaux : le barrage n’a pas été supprimé, il doit être fait en priorité, sauf s’il en a été décidé autrement avant dans le règlement de la compétition concernée ou si les athlètes décident d’un commun accord de ne pas le disputer. Il n’y a pas d’interprétation à avoir suivant qu’on est en championnat ou en « meeting ». 5. RÉPERTOIRE DES QUALIFICATIONS et FONCTIONS -(sujet suivi par Jean-Marcel MARTIN et son groupe de travail) Jean-Marcel MARTIN commente l’état d’avancement du dossier en précisant qu’il n’y a pas de changement dans la philosophie. Il présente quelques fiches à titre d’exemple. Se pose le problème des juges départementaux. Est également évoquée la récente création de juges de marche nordique en compétition. Les étapes suivantes sont le passage en groupe des textes puis la validation par le Comité Directeur pour mise en application ensuite. Michel MELET rappelle que, concernant les prorogations des qualifications d’officiels : l’ouverture d’un évènement AFS est obligatoire et doit se faire au moment de l’évènement et non pas, comme constaté, plusieurs mois après. La prorogation n’est possible que s’il y a une validation en attente dans SI-FFA, or le comptage de 2 événements prorogeants réalisés ne se fait que si lesdits événements sont effectivement validés au niveau Ligue. La COT nationale ne reçoit l’information « DSI » : « acteur en attente de prorogation… » que lorsque le 2e événement est comptabilisé par le système. Il est inadmissible qu’on constate qu’un acteur ait réalisé cet événement (le 2e) depuis plusieurs mois avant que la Ligue ne valide l’événement où il était participant. CIRCULAIRE à VENIR sur ce sujet. Enfin, Michel MELET rappelle aussi qu’il n’existe pas de dégradation ou rétrogradation des officiels si ceux-ci ne sont pas à jour dans leurs obligations par rapport à la prorogation. Un officiel fédéral garde sa qualification (un diplôme reste acquis) et ne saurait être rétrogradé au niveau régional ! Seule la qualité de sa qualification est à suivre. Tout particulièrement aussi, et qui fera l’objet d’une diffusion du document, le fruit du travail orchestré par Daniel BUZZI, qui concerne des procédés et procédures simples, efficaces et économiques pour vérifier les engins de lancers qui sont mis en en compétition. La séance est levée après que Michel MELET ait remercié les présents pour leur participation active et leurs échanges sur les différents sujets. Secrétariat de la commission.