Evolution de la protection de la biodiversité • Approches

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Evolution de la protection de la biodiversité • Approches
19/11/2008
Ecole chercheurs – Cargèse
20-23 octobre 2008
Plan
Développement durable, gestion de la biodiversité et modélisation participative
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Evolution de la protection de la biodiversité
Approches participatives
Développement Durable, Résilience des SES
Modélisation d’accompagnement
Enjeux, questions et perspectives
Raphaël Mathevet
[email protected]
Les étapes de la protection de la nature: (1) l’intégration manquée
Les étapes de la protection de la nature: (2) les aires protégées imposées
A partir du XIXe s. Marginalisation des AP / exploitation de l’espace => Logique de discrimination spatiale entre des zones dévolues aux aménagements et d’autres considérées comme naturelles
• Avant l’ère industrielle :
– Gestion des biens rares
– Fonction symbolique
Fonction symbolique
• La finalité des AP ne se posait pas en rupture avec le référentiel dominant de "progrès", de "développement" au travers des modèles précapitalistes puis industriels, puisqu’elle en était le produit.
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Exclusion
Barrières perméables
Coût social Coût contrôle
Développement social
Sensibilisation
Bénéficiaire passifs
Réserve
Communautés
locales
• Remise en cause du modèle
Rodary et al.2003
Les étapes de la protection de la nature: (3) le rapprochement
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Menaces intérieures
Revenus alternatifs
Revenus additionnels
Menaces extérieures
Réserve
Communautés
locales
Les étapes de la protection de la nature: (4) Les aires protégées intégrées
• Espace de la conservation comme espace de la société
• Développement exploitation raisonnée
• Accès aux ressources
• Contrôle par les pairs
• Participation au processus de décision
Réserve
Communautés
locales
Zone tampon
• Déconnexion ressource / protection
• Incitation perverses
• Problème accès et contrôle
• Expérience limitée
• Dynamique spatiale, hétérogénéité sociale et démographie ;
• Problème décentralisation ;
• Logique de projet ;
• Cohérence des politiques publiques (sectorielles et décentralisation)
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Points clés
Développement local
Sans
Conservation
Conservation
Sans
Développement local
Développement local
Avec
Conservation
Conservation
Avec
Développement local
Compétition
Évitement
• L’équilibre n’est pas l’état habituel de la « nature »;
• Les perturbations sont communes et répandues
• Les écosystèmes sont ouverts et interconnectés dans le paysage
• L’hétérogénéité spatiale et temporelle à un rôle clé dans le fonctionnement des paysages
• Beaucoup de paysages considérés comme naturels sont en fait fortement influencés par les activités humaines
Collaboration
Compromis
Tanzanie – PN du Serengeti
• Le paradigme de « flux de nature »
• Nous avons besoin de connaître, de comprendre les effets passés et présents des activités humaines sur les écosystèmes
activités humaines sur les écosystèmes
Bilan : Sortir des AP
• La gestion de la biodiversité est passée progressivement de la préservation des espèces rares et/ou menacées, à la préservation des espaces peu ou pas anthropisés puis à la restauration des écosystèmes dégradés.
• leur application est souvent jugée spatialement trop réduite pour être efficace et leurs objectifs trop concentrés sur une minorité d’espèces et d’habitats.
• Dilemme. La création d’espaces protégés a contribué à l’idée qu’il existe une distinction entre une nature de valeur à préserver et une nature plus banale, une nature aménagée et transformée.
• La question de la réconciliation entre l'économique, l'écologique et la société est cruciale. « Création de Réserve / Restauration / Réconciliation » constituent alors les « 3 R » d’une stratégie de conservation de la biodiversité.
Biologie de la conservation
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les modifications de l’habitat
les surexploitations d’espèces
les introductions d’espèces
le changement climatique
Recherches portent sur:
• la création et la gestion de zones protégées,
• la gestion de zones non protégées,
• la restauration, réhabilitation d’habitats,
• le renforcement des populations, la réintroduction d’espèces,
• la conservation ex‐situ,
• le monitoring.
Soulé & Wilcox 1981, Soulé 1985
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Objectifs de la biologie de la conservation
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Promouvoir principes scientifiques de la conservation
Identifier les problèmes et leur solution
Faire le lien entre la science et la gestion
Établir la base scientifique d’une éthique de la conservation
Assurer la diffusion de l’information
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une discipline de crise (pour l’action)
incertitude
subjectivité (valeurs)
multidisciplinaire:Ecologie, Evolution, Génétique, Taxonomie, paléobiologie, Economie, Sociologie, Ethique, Politiques
Le défi de la durabilité
des systèmes écologiques et sociaux
Barbault 1997, Primack 1993
Les grandes tendances
•Préoccupations environnementales
•Mutations sociologiques
Participation
•Multiusage de l’espace rural et périurbain
•Conflit
C flit d’accès
d’
è aux ressources ett à l’l’espace
•Crise des modes de régulations
•Diversité des échelles spatiale et administrative
d’intervention
Geyser, 2007
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•
•
•
Démocratie participative vs représentative
Développement participatif
Recherche‐action participative
…
P ti i ti
Participation
Diversité de la demande participative
•Initiatives locales vs réglementation
Diversité des objectifs recherchés
•Gestion de conflits
•Gestion des ressources
•Gestion du territoire
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Des enjeux
La participation
• Nombreuses définitions et typologies
• Leur point commun:
• cognitifs
– Désaccord sur les connaissances
La participation est un continuum d’inclusion du public dans le processus où les apports des participants servent de base à la prise de décision et les autorités orchestrent le processus pour parvenir à leur fin.
fin
• substantiels
– Désaccord sur le contenu des décisions
• procéduraux
• Arnstein (1969) et Pretty (1995) fournissent une bonne synthèse de ce continuum selon les objectifs et niveaux de participation
• Une autre grille d’analyse repose sur l’objectif et le pilotage de la démarche (Ex: recherche‐participative recherche et acquisition de connaissance vs recherche‐action opérationnalité et mise en capacité)
– Désaccord sur les modes de décision
• structurels
– Désaccord sur les fondements de la décision
Raisons pour une participation du public et des porteurs d’enjeux
• Normative
– Encourager l’apprentissage social et individuel est « bon » pour la société et les citoyens
• Substantive
– Encourager
Encourager la prise en compte de la pluralité des points de la prise en compte de la pluralité des points de
vue améliore la compréhension des enjeux, l’identification et la sélection des solutions
• Nouvelles formes de participation publique => réduction de la distance entre visions « expertes » vs « profanes ».
• Passage d’un public uniforme, indifférencié, ignorant et quelquefois irrationnel à un public composite, pluriel, dépositaire de savoirs, de connaissances et de compétences propres liées à son expérience et à ses
connaissances et de compétences propres liées à son expérience et à ses capacités le rendant apte à réaliser des « expertises profanes »
• Il n’y a plus de « piédestal » mais des « arènes », des forums de discussion
• Instrumentale
– Encourager les collaborations facilite l’implémentation des solutions et réduit les conflits
Callon et al., 2001
La difficile participation
Objectif de la participation
3 types de participation
• Consultation (co‐réflexion)
Continuum participatif (Pretty 1995)
1‐ Participation “manipulatrice” (Cooptions)
– évaluer les opinions, obtenir des réactions ou des options
• Partenariat (co‐gestion)
– Rechercher un engagement des acteurs/citoyens
g g
y
– Réfléchir avec les acteurs sur les enjeux
– Informer les politiques publiques et processus de décisions
• Délibération (co‐décision)
2‐ Participation “passive” (Obéissance)
3‐ Participation “par consultation”
4‐ Participation “pour des incitations matérielles”
5‐ Participation “fonctionnelle” (Coopération)
– Décision finale entre les mains des acteurs
6‐ Participation “interactive” (Coapprentissage)
7‐ “Auto –mobilisation” (Action collective et empowerment)
Arnstein (1969)
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Le défi de la durabilité
des systèmes écologiques et sociaux
Résilience des SES
Petite histoire résilience des socio‐
écosytèmes
• Holling 1973 : il existe plusieurs états stables à un système et non pas un seul. La variabilité et l’apprentissage qui permettent de passer d’un état à l’autre doivent être maintenus • Entre 1973 et 1986, bcp de développements théoriques, le développement de la gestion adaptative, des études comparatives
• 1986: proposition du cycle adaptatif
• 1995: comprendre en même les dynamiques écologiques et des institutions
Stability
Processes
Policies
Consequence
Nature flat
None
Stochastic
Random
Trial and error
Nature
balanced
Globally
stable
Negative
feedback
Optimize or
return to
equilibrium
Pathology of
surprise
Nature
anarchic
Globally
instable
Positive
feedback
Precautionary
principle
Status quo
Nature
resilient
Multiple
stable states
Exogenous
input and
internal
feedback
Maintain
variability
Recovery at
local scales or
adaptation
Nature
evolving
Shifting
stability
landscape
Multiple
scales and
discontinuous
structures
Flexible and
adaptive,
probing
Active
learning and
new
institutions
Mythes de la nature
Ecological Resilience
Holling (e.g. 1986, 1996) defined ecological resilience as the magnitude of disturbance that a system can experience before it moves into a different state (stability domain) with
into a different state (stability domain) with different controls on structure and function.
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Adaptive management
Adaptive management identifies uncertainties, and then establishes methodologies to test hypotheses concerning those uncertainties. It uses management as a tool not only to change the system, but as a tool to learn about the system. There are several processes both scientific and social which are vital components of adaptive management: •
•
–
–
–
–
–
management is linked to appropriate temporal and spatial scales g
pp p
p
p
management retains a focus on statistical power and controls use of computer models to build synthesis and an embodied ecological consensus use embodied ecological consensus to evaluate strategic alternatives communicate alternatives to political arena for negotiation of a selection
Adaptive Co‐management •
•
Novelty of adaptive co-management comes from combining the
iterative learning dimension of adaptive management and the linkage
dimension of collaborative management in which rights and
responsibilities are jointly shared. Key features of adaptive comanagement include:
– A focus on learning-by-doing
– Synthesis of different knowledge systems
– Collaboration and power-sharing among community, regional and
national levels
– Management flexibility
These features can promote an evolving, place-specific governance
approach. Such strategies include dialogue among interested groups
and actors (local-national), the development of complex, redundant and
layered institutions, and a combination of institutional types, designs
and strategies that facilitate experimentation and learning through
change. Other important themes in adaptive co-management include
improving evaluation of process and outcomes, additional emphasis on
power, the role of social capital, and meaningful interactions and trust
building as the basis for governance in social-ecological systems.
Adaptive management
• An open management process which seeks to include past, present and future stakeholders. • Needs to at least maintain political openness, but usually it needs to create it. Consequently, adaptive management must be a social as well as scientific process. It must focus on the development of new
as scientific process. It must focus on the development of new institutions and institutional strategies just as much as it must focus upon scientific hypotheses and experimental frameworks. • Adaptive management attempts to use a scientific approach, accompanied by collegial hypotheses testing to build understanding, but this process also aims to enhance institutional flexibility and encourage the formation of the new institutions that are required to use this understanding on a day‐to‐day basis. Capacité d’adaptation
• Dans les écosystèmes : diversité génétique, diversité biologique, hétérogénéité du paysage.
• Dans les sociosystèmes : l’existence d’institutions, de réseaux qui apprennent et mémorisent la connaissance et l’expérience, crée de la flexibilité dans la résolution des problèmes et permet d’équilibrer les pouvoirs des groupes blè
t
t d’é ilib l
i d
d’intérêts.
• Les systèmes écologiques et sociaux qui ont une grande capacité d’adaptation sont capables de se reconfigurer eux‐
mêmes sans déclin significatif de leur fonctions fondamentales comme la productivité primaire, les cycles hydrologiques, les relations sociales et la prospérité économique.
Scenario planning:
the example of the Northern HighLands Lake District of Wisconsin
Modélisation et gestion p
adaptative
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Comment explorer collectivement la resilience ?
• Trois types de référents ont inspiré la posture de la modélisation d’accompagnement:
– Complexité, représentations, apprentissage
– Modèles pour l
Modèles pour l’apprentissage
apprentissage collectif
collectif
– Processus de prise de décision pour la gestion de l’environnement
Complexité, représentations, apprentissage
• Science post‐normale
La qualité des décisions dépend de la qualité
du processus de décision lui‐même,
entre autre de l’existence d’un dialogue préalable de ces acteurs, non seulement pour é l bl d
t
l
t
vérifier que ces décisions sont acceptables mais aussi pour les co‐construire. Funtowitz, Ravetz
Complexité, représentations, apprentissage
• L’objectif méthodologique est l’émergence d’une
interface qui soit à même de gérer la construction
de représentations collectives (reconnaissance des
divergences, construction des convergences).
Complexité, représentations, apprentissage
• Apprentissage collectif, de multiples travaux
• L’apprentissage organisationnel: Approche constructiviste du processus de décision : la manière dont les individus peuvent modifier en groupe, par un apprentissage individus
peuvent modifier en groupe par un apprentissage
collectif et en grande partie implicite, leur cadre interprétatif (Argyris & Schon)
Processus de décision pour la gestion de l’environnement
La question est celle de l’objectif de l’apprentissage collectif : est‐ce la structuration des organisations de base et le développement d'une démocratie participative (le collectif est l’enjeu) ou bien la recherche d'orientations consensuelles pour un objectif donné (le collectif est le moyen d’arriver à cette fin)? 7
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Typology of
participatory
approaches &
methodologies
Maintain a diversity of points of view
Cartographier
les points de vue
Focus Group
A
X
I
S
Interactions entre divers acteurs qui ont
des poids et représentations différents
Policy
Experiments
Scenario Analysis
PRA
Chercheurs
RRA
Gestionnaires
Surveys
2
Polls
Bottom-up
Bottom
up
Top-down
Top
down
AXIS 1
AXIS 1
Processus comme moyen
Processus comme but
Participatory
Planning
PLCA
environnement
$
Citizen Jury ressource
société
Consensus Conference
ComMod
Build a shared point of view
Atteindre un consensus
D’après Van Asselt et al., 2001
Méthodologie ComMod
Pour promouvoir un dialogue effectif à travers un processus d’échange et de partage d’informations en révélant les différents points de vue et critères subjectifs auxquels se réfèrent implicitement ou non les parties prenantes
L’exemple d’une démarche itérative et continue (Charnier‐Scamandre)
Initiation du processus
Analyse de la situation
monde réel
Expertise
Préserver le butor et validation
Explicitation
Scénarios
Gestion concertée ?
Terrain
Modèle conceptuel
Modèle
Simulations
Simulations multi‐agents interactives
Séances de jeu de rôles
modèle
Co-construction
avec écologues
& géographes
ReedSim
ButorStar
Gestionnaires et
scientifiques
La modélisation d’accompagnement
¾
Les points de vue variés et potentiellement opposés sont tous
légitimés et pris en compte;
¾
La production de connaissance sur les systèmes complexes à
partir d’interactions étroites entre chercheurs et acteurs locaux;
¾
Pas d’hypothèses
d hypothèses implicites dans le processus de modélisation
¾
Toutes les hypothèses du travail de modélisation sont sujettes à
réfutation après chaque retour au terrain;
La production de connaissance peut être l’objectif ou un processus support d’aide à la réflexion collective
Support pour l’aide à la réflexion collective
Les acteurs apprennent collectivement en “jouant leur propre jeu”
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La dynamique des processus collectifs de décision au sujet de la gestion des ressources renouvelables
Support pour l’aide à la réflexion collective
Terrain
Modèle
Simulations
Terrain
Terrain
Modèle
Modèle
Simulations
Simulations
Les acteurs apprennent collectivement en modifiant et observant les simulations
La dynamique des processus collectifs de décision au sujet de la gestion des ressources renouvelables Simulations participatives pour accompagner
des processus de gestion adaptative
Exemple du Charnier‐Scamandre
Gérer l’eau
Préserver le butor
Accéder
à l’espace
Environnement
(ressources
communes)
?
Préserver la roselière
Modélisation multi-agents
ReedSim (modèle SMA)
• Pour visualiser les interactions entre les
différentes composantes de l’écocomplexe
• Pour tester les effets à long terme de
divers scénarios de gestion sur l’état des
roselières et leur faune
• Pour procurer un outil de médiation reposant
Un jeu de rôles pour l’aide à la gestion
collective et durable des roselières
sur une approche multidisciplinaire
ButorStar (Jeu de rôles)
• Pour sensibiliser étudiants/usagers à un oiseau
vulnérable et à la conservation de son habitat
• Pour favoriser les échanges entre propriétaires
et usagers dans la prise de décision collective.
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Management Plan Perimeter
Occupation du sol – Etat initial
Privé
Public
L’enclos est
l’unité de gestion
Enclos
endigué
ButorStar
Déroulement du jeu:
Processus de Choix et de Négociation
Propriété privée
Etapes
Chasseur
Exploitant roseau
Propriété collective
Objectif poursuivi
Eleveur
Exp. roseau
Chasseur
Temps de jeu
Naturaliste
Raisonnement
1
2
Choix local
ett actions
ti
Négociation
Choix
Ch
i local
l
l ett actions
ti
3
Négociation et compromis
Choix global (gestion de l'étang)
4
Lancement d’un Cycle (1 an)
5
5 mn
5 mn
• Vérifier que la mise en oeuvre de séances de jeu de rôles avec les usagers peut favoriser ou redynamiser la concertation multi‐acteurs en élargissant la vision des participants, en affinant leur compréhension du territoire, de sa dynamique et des interdépendances qui lui sont propres.
• La
La mise en place du jeu de rôles n
mise en place du jeu de rôles n’aa pas pour objectif de créer un nouveau pas pour objectif de créer un nouveau
forum de concertation mais bien de faciliter et d’accroître la durabilité du processus « plan de gestion concerté ».
5 mn
Validation des
fenêtres de SAISIE
Résultats et indicateurs
5 mn
Evaluation des séances de jeu
Les objectifs de l’évaluation de la séance étaient donc d’apprécier :
(1) l’acquisition de connaissance sur le fonctionnement du système écologique,
(2) la prise de conscience des effets des pratiques des usagers sur les autres usages et le milieu,
(3) la prise de conscience du mode d’interaction des participants dans le cadre de négociation/concertation mais aussi l’intérêt
cadre de négociation/concertation, mais aussi l
intérêt de la démarche.
de la démarche
•
•
•
•
2 séances de jeu
2 x 6 joueurs
2 observateurs
Photographies & enregistrements
L’évaluation a été réalisée à partir de questionnaires. Des questions identiques ont été posées individuellement avant le jeu de rôles, après le jeu de rôles avec de nouvelles questions puis à froid par téléphone 3 à 5 semaines plus tard.
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Evaluation de la connaissance du fonctionnement de la roselière
(avant et après la séance de jeu de rôles)
Soumission
12
Collaboration
N o m b re d e jo u eu rs
Intérêt pour sattisfaire les autres
10
Compromis
Evitement
Compétition
8
avant
après
6
4
2
0
Faible
gestion eau
Intérêts pour le résultat
temps retour
effet coupe
évolution
Bonnes réponses
Cette expérience a amélioré votre capacité à participer
aux projets collectifs concernant la gestion et
l’aménagement des espaces naturels
8
7
6
5
4
3
2
1
0
Après séance
b.
c.
d.
e.
f.
sa
Ne
mé
or
En
is
p
me
as
nt
up
co
nt
au
ré
dé
Mo
Be
me
pe
Un
ut
ou
t
u
Après 3 semaines
sd
Pa
a.
Comparaison de résultats
Résultats (1)
• Une meilleure connaissance des acteurs locaux;
• Une prise de recul sur le processus de concertation en cours;
– poser les questions nécessaires à leur bonne compréhension des phénomènes ; – expliciter les stratégies des uns et des autres ;
– confronter leurs visions des choses et tester des solutions dans un f
l
ii
d
h
d
l i
d
cadre favorable à leur expression.
• Apprentissage à deux niveaux :
– Chacun apprend individuellement sur les connaissances des autres;
– Le groupe apprend à partir d’une mise en commun de connaissances individuelles.
Résultats (2)
• La démarche a abouti à la prise de conscience collective des implications multiples d’une gestion de l’eau inappropriée et/ou du développement de certaines activités sur la roselière et son avifaune.
• Plusieurs d’entre eux reconnaissent que l’expérience a sensiblement modifié les liens sociaux et la perception tant de la chasse que de la conservation de la nature.
• Un joueur a pris conscience de l’importance des jeux d’acteurs et des processus de négociation dans la gestion de projets collectifs et a décidé d’entreprendre un stage relatif à la médiation environnementale.
• La totalité des usagers est intéressée à renouveler l’expérience.
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En pratique…
Approche scientifique
Approche réglementaire
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•
•
•
• RNR, RN
• SAGE
• Plan de gestion
Etudes écologiques
Etudes socio-économiques
Suivis environnementaux et SE
Expérimentation & Modélisation
Co
Co--construction et animation de
projets
•
•
•
•
•
•
•
Sociétés de chasse - pêcheurs
Propriétaires - gestionnaires
Syndicat Mixte
CDLRL - CENLR
Chambre d’agriculture - Tour du Valat
ADASEA - DDAF – DIREN
Life Nature
Repositionner l’homme dans la communauté biotique
Approches contractuelles
•
•
•
•
MAE
CTE
Natura 2000
CAD
Le DD comme projet de société
Faut-il en finir avec le développement durable ?
Le Réveil du Dodo III
Journées francophones
des Sciences de la Conservation de la Biodiversité
Montpellier, 7 9 mars 009
Montpellier, 17‐19 mars 2009
Peut‐on faire de la biologie de la conservation sans les Sciences de l’Homme et de la Société ?
Date limite de soumission des communications : 30/11/2008
Clôture des inscriptions : 15/02/2009.
http://dodo2009.cefe.cnrs.fr
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