Les œufs de Pâques

Les
œufs
de
Pâques
L’origine
de
la
tradition
des
œufs
de
Pâques
Au
repas
de
la
Pâque
juive,
on
mange
toujours
un
œuf
dur,
symbole
de
la
désolation.
Dans
la
religion
juive,
il
signifie
l’arrêt
de
la
vie,
ce
qui
explique
que,
les
jours
de
deuil,
on
mange
aussi
un
œuf
dur.
Mais
l’œuf
ne
symbolise
pas
seulement
la
mort;
il
représente
aussi
l’espoir
d’une
vie
nouvelle
après
la
mort.
Voilà
pourquoi
on
a
retrouvé
les
œufs
les
plus
anciens
dans
des
tombes
auprès
des
corps.
On
a
fait
la
même
découverte
dans
des
sépultures
de
Russie,
en
Grèce
et
en
Suède.
Dans
le
tombeau
de
la
reine
Dubad,
qui
vécut
à
Ur
il
y
a
6000
ans,
on
a
découvert
un
œuf
d’autruche
sur
un
trépied
d’or
fin.
En
France,
dans
la
région
de
Provence,
on
offrait
des
œufs
à
la
naissance
d’un
enfant.
On
les
voyait
comme
la
promesse
d’un
avenir
heureux,
plein
de
bénédiction
et
de
grâces.
Une
tradition
lointaine
Qu’en
est‐il
de
nos
œufs
de
Pâques?
À
la
fin
du
XIIe
siècle,
selon
le
rite
consacré,
l’Église
devait
pratiquer
la
bénédiction
des
œufs
à
chaque
printemps.
Quand
à
la
coutume
selon
laquelle
on
offre
des
œufs
de
Pâques
de
différentes
couleurs,
elle
a
été
relevée
pour
la
première
fois
chez
les
chrétiens
d’Égypte,
les
Coptes,
au
XIIe
siècle.
Mais
les
premiers
textes
qui
y
font
allusion
en
Europe,
plus
particulièrement
en
Alsace,
remontent
au
XVe
siècle.
C’est
pourquoi
on
a
supposé
qu’elle
avait
été
rapportée
en
Europe
au
temps
des
croisades.
Cependant,
cette
tradition
s’explique
sans
doute
beaucoup
plus
simplement
et
logiquement.
Elle
serait
liée
à
l’établissement
du
carême,
période
de
privation
de
40
jours
durant
laquelle
l’Église
catholique
prescrivait
des
règles
alimentaires
strictes,
dont
l’interdiction,
dès
le
IVe
siècle,
de
consommer
des
œufs.
Par
conséquent,
on
en
entreposait
une
grande
quantité,
mais
ils
devenaient
bien
sûr,
impropres
à
la
consommation.
On
trouva
un
bon
moyen
de
s’en
débarrasser
en
les
teignant
pour
les
offrir
aux
enfants
le
jour
de
Pâques!
Même
lorsque
les
rigueurs
du
carême
se
sont
atténuées,
la
coutume
s’est
maintenue.
Les
confiseurs
ont
commencé
à
fabriquer
des
œufs
en
sucre
et
en
chocolat
qui
étaient
particulièrement
alléchant
pour
les
enfants.
Il
faut
se
rappeler
qu’il
n’y
a
pas
si
longtemps,
eux
aussi
étaient
privés
de
sucreries
pendant
le
carême.
L’œuf,
la
poule
et
le
lapin
L’œuf
est
considéré,
depuis
le
début
de
l’humanité
comme
le
symbole
de
la
vie.
L’œuf
de
Pâques
fait
partie
des
symboles
que
certaines
Églises
d’Orient
utilisent
pour
les
festivités
pascales.
Les
premiers
chrétiens
ont
choisi
l’œuf
comme
symbole
de
la
résurrection
du
Christ
et
teignaient
les
œufs
en
rouge
pour
rappeler
sa
crucifixion.
On
y
voit
un
très
beau
signe
de
la
vie
qui
éclate
au
grand
jour
en
ce
début
du
printemps
pascal.
De
façon
allégorique,
on
parle
de
la
coquille
de
l’œuf
comme
étant
le
tombeau
du
Christ,
d’où
il
est
sorti
vivant
comme
l’oisillon
le
fera
aux
beaux
jours
de
mai.
Le
lapin,
vous
le
savez,
est
un
symbole
de
fertilité.
Il
est
le
plus
populaire
des
symboles
pascaux
avec
l’œuf.
Plus
que
la
poule.
Étrange
non?
La
légende
qui
s’y
rattache
aussi
est
bizarre
et
nous
vient
du
«
Easter
»
des
Anglo‐Saxons
en
l’honneur
de
Eostre,
déesse
du
printemps.
Dans
un
accès
de
colère,
Eostre
changea
son
bel
oiseau
en
lièvre
et,
depuis
ce
printemps‐là,
chaque
année
à
Pâques,
le
lièvre
(devenu
lapin,
probablement
depuis
le
Jeannot
lapin
de
Walt
Disney)
fait
son
nid
et
le
rempli
d’œufs
de
toutes
sortes.
Vous
souvenez‐nous…?
Il
n’y
a
pas
si
longtemps,
on
fêtait
Pâques
en
s’habillant
de
neuf
(œuf)?
Alors,
pour
un
chapeau
neuf,
des
souliers
neufs,
un
blaser
neuf,
des
jeans
tout
neufs…
Donc,
Pâques
représentait
aussi
des
occasions
de
porter
vos
vêtements
neufs
du
printemps.
C’est
vraiment
signe
de
«
renouveau
».
Pâques,
c’est
une
fête
de
la
joie,
une
fête
d’amour
et
une
fête
de
vie.
Pâques,
c’est
croire
en
un
monde
meilleur.
C’est
un
nouveau
départ
à
chaque
printemps.
C’est
le
retour
aux
sources
pour
une
vie
meilleure.
Les
petits
cocos
n’ont
toujours
été
qu’un
symbole
de
toutes
ces
promesses
de
vie.
Joyeuses
Pâques
à
votre
famille
et
bon
renouveau!