352JKMAGAZINE_29-33 Ces disques ont une histoire

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352JKMAGAZINE_29-33 Ces disques ont une histoire
CES DISQUES ONT UNE HISTOIRE... (13)
- Eric Carmen : All By Myself (SP Arista C01097354)
Son premier groupe,
les Raspberries, n’a
jamais décroché un
seul succès, mais,
en solo, Eric Carmen
fait un carton avec
ce tube qui n’est pas
véritablement signé
de sa plume. En effet,
indiscutablement, à la
première écoute, on
ressent les influences de la musique classique...
et particulièrement celle du compositeur russe
Rachmaninov dont c’est le Concerto pour
piano N°2 qui sert de base ! Bon, Eric Carmen
touchera quand même de confortables droits
sur les paroles de sa chanson, reprise en 1996,
soit vingt ans plus tard, par Céline Dion.
- Pratt & McLain : Happy Days (Les Jours
heureux) (SP Reprise 14435)
Qui ne se souvient
de Ritchie (recoiffant
sa banane), Fanzie
et des autres héros
du feuilleton télévisé
Happy Days (Les Jours
heureux) qui débarque
en France ? Le générique, interprété par
Pratt & McLain, obtient un disque d’or.
La nostalgie des années 50 est une valeur sûre.
Une autre série très populaire outre-Atlantique
va bientôt envahir nos petits écrans, Little
House, baptisée chez nous La petite Maison
dans la Prairie. Pourquoi un titre si long, sinon
en prévision d’une suite où l’arrivée du shérif
permettrait la contrepèterie La petite Prison
dans la mairie !
- Gérard Lenorman : Gentil Dauphin Triste (SP
CBS 444)
En réaction à la violence du film Les Dents
de la Mer, Gérard Lenorman chante « Gentil Dauphin Triste ».
Son impact est immédiat et ce simple réalise la plus grosse
vente de sa carrière.
En face B figure un
rock’n’roll parodique,
« On N’Est Jamais Content ».
- France Gall & Michel Berger : Ça Balance
Pas Mal A Paris (SP Atlantic 16785)
Extrait de Emilie ou
la Petite Sirène 76, à
l’occasion de l’émission télé N°1 de Gilbert & Maritie Carpentier, France Gall &
Michel Berger, qui officient leur liaison par
un discret mariage,
présentent en duo le
trépidant « Ça Balance Pas Mal A Paris », qui ne figure que sur ce
45 tours.
- Kelly Marie : Who’s That Lady With My Man
(SP Pye 140 067)
L’interrogation de l’Ecossaise Jacqueline
McKinnon dite Kelly
Marie, « Who’s That
Lady With My Man »,
se révèle être une
bonne question, car
elle lui vaut d’être
récompensée par un
disque d’or.
- William Sheller : Comme Dans Un Vieux
Rock’n’Roll (SP Philips 6042 139)
Attention, collector ! Il existe deux éditions, la
1976
De
multiples livres
proposent des discothèques
idéales... sans parvenir à l’établir.
Ces ouvrages se limitent à une centaine
d’albums, rarement des 45 tours, et
évitent de mélanger torchons et serviettes.
Après les années 60, place aux années 70, de
Pink Floyd aux Sex Pistols, du hard rock au
disco, de la mort de Hendrix à celle de Lennon,
en passant par Morrison, Elvis, Brel, Claude
François. Sans nous restreindre, voici des
centaines de disques qui ont marqué leur
temps. Et il ne s’agit pas, loin de là, de
la sempiternelle sélection à emporter
sur une île déserte. Au contraire, il
faut écouter ces microsillons
entre amis.
courante, référencée ci-dessus, et la première
(Philips 6042 133) retirée du commerce à la
demande expresse de la famille du personnage
central de la chanson qui se trouvait en face B :
« Saint-Exupéry Airway ». Elle est rapidement
remplacée par le non moins excellent « Joker
Poker ». En se plaçant comme dans un vieux
rock’n’roll, en serrant la main d’un fou que rien
ne raisonne, William Sheller trouve un large écho
à cette évocation du bon vieux temps.
- Peter Noone : We Don’t Need The Money
(SP Philips 6000 197)
Ancien chanteur-leader des Herman’s
Hermits (Cf. « No Milk
Today » fin 1966),
Peter Noone frôle le
top 10 grâce à « We
Don’t Need The Money », tout ça sans
avoir besoin d’argent.
- Robert Charlebois : Longue Distance (LP RCA
8002)
Très populaire en France depuis 1969, Robert
Charlebois n’en oublie pas son Québec
natal avec un de ses grands classiques, « Je
Reviendrai A Montréal », qui figure au cœur de
son nouvel album.
- Sheila : Patrick, Mon Chéri (SP Carrère 49213)
Imposé par Carrère,
Sheila rechigne à enregistrer le morceau
« Patrick, Mon Chéri ». Même si c’est un
succès, ce manque
d’inspiration de la part
de son producteur fait
que le filon s’épuise.
- Joe Dassin : Il Etait Une Fois Nous Deux (SP
CBS 4433)
Grâce à ce titre bien
trouvé et cosigné par
Toto Cutugno, Joe
Dassin conquiert tous
les couples épris de
nostalgie à l’évocation
de leurs premiers rendez-vous amoureux.
La face B, « Les Aventuriers », fait l’objet
d’un clip très réussi ; il
s’agit de l’adaptation de « Let Your Love flow »,
le tube des Bellamy Brothers.
- Claude François : Cette Année-Là (SP Flèche 6061 172)
En souvenir de ses débuts fracassants fin 1962
avec « Belles, Belles Belles », Claude François
interprète « Cette Année-Là », opérant une
translation d’un an sur la version originale de
Frankie Valli & The Four Seasons qui eux se
souvenaient d’une drôle de nuit de décembre
1963. Ce tube éclipse la face A, « La Solitude
C’Est Après », qui se transforme ensuite en B.
- Jeanette : Porque Te Vas (SP Hispavox 2022
035)
Le thème du film Cria Cuervos… permet à
Janette Ann Dimech dite Jeanette, chanteuse
espagnole née à Londres en 1951, de décrocher
la plus grosse vente de l’année avec 1 500 000
exemplaires pour « Porque Te Vas ». La France
est à la traîne pour découvrir la jeune femme
qui enregistre depuis 1967 et dont la chanson
emblématique était sortie deux ans auparavant
avant d’être choisie pour illustrer le film de
Carlos Saura.
- Jean-Claude Borelly : Le Concerto De La Mer
(SP Delphine 64023)
Le slow particulièrement langoureux « Le
Concerto De La Mer »
offre au trompettiste
Jean-Claude Borelly
son deuxième disque
d’or, faisant de lui le
Georges Jouvin des
années 70.
- Neil Diamond : Beautiful Noise (SP CBS
4601)
Neil Diamond est une
star aux Etats-Unis :
souvent classé en tant
qu’interprète, parfois
N°1 grâce à ses compositions (« I’m A Believer » pour les Monkees). Depuis le temps
qu’il bourlingue dans
le show-business, il
méritait d’être reconnu
mondialement. C’est désormais une réalité : en
signant, en 1973, la musique du film Jonathan
Livingstone (Le Goéland), il joue désormais dans
la cour des grands.
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