ucatif pour tous les enfants et les jeunes
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24967 CEMEA RapActivite3/21 7/11/05 10:52 Page 16 16 L’engagement volontaire dans les centres de vacance ne loi portée par le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative est actuellement en débat au Parlement. Elle traite du volontariat associatif et de l'engagement éducatif dans les centres de vacances et de loisirs. Cette loi, particulièrement dans son premier chapitre sur le volontariat associatif, complète un dispositif législatif qui, pour les secteurs qui intéressent les Ceméa directement, comprend déjà le volontariat civil de cohésion sociale et de solidarité et le volontariat de solidarité internationale. Les Ceméa avaient défendu l'idée, avec le CNAJEP (Comité National des Associations de Jeunesse et d'Éducation Populaire) et le CNVA (Conseil National de la Vie Associative), dans les rencontres préparatoires à cette loi, d'une grande loi chapeau qui aurait donné le sens général du volontariat et aurait pu être ensuite déclinée selon les secteurs d'intervention des volontaires. L'ambition que portait ce choix n'a pas été saisie. Les Ceméa ont toujours considéré positivement et cherché à promouvoir le volontariat. C'est la possibilité pour une durée déterminée de faire acte de citoyenneté active, d'altruisme au service de causes ou d'activités d'intérêt général. U Dans une période où c'est plutôt l'égoïsme et l'individualisme qui ont le vent en poupe, démontrer une volonté de promouvoir ces valeurs et donner un cadre pour que cela puisse être possible est une action positive. L'engagement éducatif dans les centres de vacances et de loisirs qui fait l'objet du chapitre II du projet de loi est au cœur de ces valeurs attachées au volontariat. Mais il est d'une richesse particulière pour les jeunes animateurs. Certes la dimension de citoyenneté et d'altruisme est toujours présente, mais s'y ajoute une dimension éducative irremplaçable. Dans le même temps, cette prise de conscience de l'importance de l'éducation dans la vie sociale et professionnelle pourra leur être très utile dans leur future responsabilité parentale et aussi être éventuellement déclencheur d'intérêt, voire de vocation pour un futur métier à caractère éducatif et social. Le volontariat des jeunes dans les centres de vacances et de loisirs, accompagné par les directeurs et les organisateurs de ces séjours, contribue à remplir ces éminentes fonctions. Ce ne sont pas des activités à caractère professionnel dans le cadre du salariat qui ont vocation à répondre à ces objectifs. Ce n'est pas leurs fonctions sociales. Et c'est là, pour les Ceméa, le point faible, la contradiction que nous trouvons à cette proposition de loi. Les loisirs et les vacances, un enjeu éduca ■ Former les volontaires pour l’animation Les Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active sont un mouvement d’Éducation nouvelle. C’est à ce titre, et en appui sur les principes philosophiques et éducatifs de l’Éducation nouvelle qu’ils participent à la formation des cadres de structures de vacances et de loisirs pour enfants et jeunes. C’est dans le cadre de l’Éducation populaire que les Ceméa ont choisi de situer leur action de formation, pour s’inscrire concrètement dans un processus de transformation sociale au profit d’une plus grande égalité d’accès aux vacances et aux loisirs pour tous. C’est dans ce cadre d’Éducation populaire, renforcé par les valeurs de l’Éducation nouvelle, que les Ceméa mettent en place des formations qui ont la double ambition de former des cadres compétents et responsables, et de contribuer à la formation personnelle et continue des personnes. Dans les régions métropolitaines et dans tous les départements ou territoires d’outre-mer, les Ceméa mettent en place des formations pour l’animation volontaire. Elles mobilisent une grande partie des membres actifs des Ceméa. Ces formations s’adressent aux personnes, en particulier des jeunes, qui souhaitent vivre une expérience de prise de responsabilité, en exerçant un rôle d’accompagnement éducatif auprès d’enfants ou de jeunes, en centre de vacances, centre de loisirs sans hébergement, ou au cours des congés scolaires. Ce secteur est réglementé par des décrets, arrêtés et circulaires. Il est contrôlé par le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative. Des brevets d’aptitude attestent des compétences acquises par les personnes au cours des différentes étapes de leur formation, le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur) et le BAFD (Brevet d’Aptitude à la Fonction de Directeur). L’activité en chiffres BAFD 1 98 BAFD 3 78 BAFA 3 479 BAFD 1 1 706 BAFA 3 9 516 BAFA 1 439 Stages effectués 1 094 BAFD 3 BAFD 1 7 961 15 096 BAFA 3 58 111 BAFD 3 1 313 BAFA 1 104 677 Journées stagiaires 185 845 BAFA 1 13 113 Stagiaires accueillis 25 648 24967 CEMEA RapActivite3/21 7/11/05 10:52 Page 17 17 nces et de loisirs En effet si cette dernière définie bien le cadre général du volontariat en dehors du droit du travail, elle laisse l'engagement éducatif au sein des centres de vacances et de loisirs, dans un cadre dérogatoire du droit du travail. Cela nous semble être une erreur qui fragilise l'ensemble du dispositif et tout particulièrement l'engagement éducatif. Bien sûr cela règle techniquement un problème, en sécurisant juridiquement la situation des animateurs volontaires occasionnels et c'est un bien. Mais cela est insatisfaisant sur le fond alors que nous aurions pu être dotés d'une grande loi cohérente et mobilisatrice pour toutes les personnes concernées par l'engagement volontaire associatif. ucatif pour tous les enfants et les jeunes Vu de la plage Trois adolescents ont plusieurs fois participé à des centres de vacances. Quelques paroles subjectives, livrées telles quelles entre grains de sable et passage d’abeilles… Les premières remarques concernent le plaisir de revenir plusieurs fois dans le même centre. Tous les trois évoquent le plaisir à retrouver les mêmes adultes, les mêmes enfants, l’impression de retrouver « une grande famille où tout le monde se connaît ». Au diable le discours privilégiant la recherche du nouveau, du sensationnel. Ici, c’est retrouver des personnes et des lieux connus qui sont source de plaisir. Ils commencent par décrire le centre de vacances comme un moment particulier opposé aux contraintes du temps ordinaire. Cette forme de vacances favoriserait une plus grande liberté d’action: en colo, on se lâche, ce n’est pas la même façon de réagir, de réfléchir. Ce ne sont pas les mêmes activités, que le reste de l’année, il y a certaines ambiances spécifiques. Quand j’essaye d’en savoir plus, c’est « le plaisir d’être avec d’autres personnes » qui est évoqué comme si les autres lieux collectifs fréquentés dans l’année le permettaient moins. Question de temps ? De moins grande disponibilité des personnes présentes ? Quels arguments donnent-ils? « C’est un contexte amical et chaleureux qui laisse place au jeu ». Plaisir de se remémorer pêle-mêle les caisses à savon, les arcs, les repas déguisés… Je jubile en entendant dans la bouche d’un usager des centres de vacances une phrase qui pourrait être la conclusion d’un temps de formation en stage BAFA : « Les grands projets, c’est bien ceux qui naissent d’un dialogue entre enfants et animateurs. ». Comment vivent-ils les contraintes de la collectivité, l’obligation de loger dans des conditions quelque peu sommaires, les contraintes horaires quand elles existent ? « C’est sympa de manger tous ensemble ! », « Vivre à plusieurs 24 heures sur 24 n’est pas contraignant », « On peut jouer sous les douches », « Les tentes sont des lieux de fou rire ». Le centre de vacances serait-il un lieu de résistance consenti à l’individualisme ambiant ? Propos recueillis par Alain Delbos Les Cahiers de l’animation n° 47 Deux exemples d’intervention auprès de collectivités en Bretagne Avec la Ville de Fougères La Ville de Fougères a sollicité les Ceméa Bretagne pour organiser et conduire quatre stages « Mieux comprendre la relation adulte/enfants ». Deux stages se sont déroulés en 2003, les deux autres en 2004. Chaque session, d’une durée de 6 jours a réuni des animateurs, des ATSEM de la ville de Fougères (de 10 à 12 participants par session). Cette formation avait pour objectifs de : - Valoriser la pratique professionnelle du personnel assurant l’accueil en haltegarderie, l’animation du temps de repas. - Améliorer la qualité de l’accueil des enfants fréquentant les restaurants de la ville, les haltes d’accueil. - Assurer une meilleure cohérence éducative dans le travail des différents personnels intervenant pendant le temps de repas et les temps d’accueil. Afin que la formation soit réellement adaptée au public, les équipes des Ceméa ont décidé de construire la formation en partant du groupe lui-même, c’est-à-dire des réalités de terrain de chacun, d’une analyse des situations professionnelles liées aux rôles et fonctions de chacun, d’une étude de situations vécues et décrites. Cette démarche de formation a permis de mieux répondre aux besoins et attentes formulés par les stagiaires. Cette analyse a été confirmée dans les différents bilans, expressions des stagiaires, la recherche d’une adéquation formation/emploi étant citée comme élément positif. Avec la Commune de Saint-Georges de Reintembault En 2003, la mairie de Saint-Georges de Reintembault a sollicité les Ceméa pour accompagner les animatrices du secteur enfance (centre de loisirs, accueil périscolaire...). Ce premier cycle achevé, la commune de SaintGeorges de Reintembault a décidé, au regard du bilan effectué par les animateurs et les élus chargés du secteur, de poursuivre le travail. Durant l’année 2004, les Ceméa de Bretagne sont intervenus 6 jours pour accompagner l’équipe d’animation sur les projets (du projet éducatif au projet d’enfant), les activités (pratiques et réflexions), le travail en équipe et le rôle d’une équipe de direction et les aménagements. La mairie a également sollicité les Ceméa pour conduire un stage « Restauration scolaire ». Cette formation, d’une durée de 4 jours a réuni les animateurs du centre de loisirs et les ATSEM de la commune (10 participants). En partant des représentations qu’avaient les stagiaires de leur rôle, de leur fonction et en apportant les précisions théoriques nécessaires, le but de la formation était de faire évoluer ces représentations et par là même d’influer sur l’organisation de l’interclasse. Le partenariat avec la commune de SaintGeorges de Reintembault se poursuit en 2005. 24967 CEMEA RapActivite3/21 7/11/05 10:52 Page 18 Les loisirs et les vacances 18 ■ Suites et fin de la convention partenariale CNAF-Ceméa 2002-2004 L’année 2004 a clôturé la période couvrant le partenariat national avec la CNAF. Parmi les cinq axes définis et mis au travail depuis 2002, plusieurs ont été particulièrement traités. RENFORCEMENT DES LIENS AVEC LES ACTEURS DE CENTRES DE VACANCES ET DE LOISIRS (CVL) ET LES CAF, ACCOMPAGNEMENT DES ORGANISATEURS ET OPÉRATEURS DE La période de la rentrée, en septembre et octobre a été l’occasion de travailler dans les instances nationales de direction (conseil de directeurs territoriaux, conférence des présidents et commission vacances loisirs) sur le rôle du niveau national des Ceméa dans l’animation du mouvement et la formation des militants. VACANCES ET DE LOISIRS COLLECTIFS ÉLABORATION ET CONDUITE DU NOUVEAU PLAN NATIONAL DE FORMATION DES MILI- En accompagnement des travaux de la CTPCVL, les Ceméa ont travaillé à des propositions sur les évolutions par le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative. Plusieurs points ont été abordés : la redéfinition du champ des CVL, les seuils de déclaration, les procédures administratives et la dimension éducative des CVL. Les Ceméa ont élaboré des propositions en lien avec des partenaires organisateurs sur des positions traduisant une conception éducative des CVL. Ainsi, le renforcement du champ des CVL, contre une implosion de celui-ci par la sortie possible des accueils des moins de six ans et des vacances des adolescents à l’étranger, a été une position ferme que les Ceméa ont portée. En parallèle, un gros travail d’accompagnement des organisateurs sur l’appropriation des évolutions du cadre règlementaire depuis 2003 a été fait par le réseau Ceméa, plusieurs rencontres régionales ont été organisées par les Associations territoriales. Le travail de partenariat avec les CAF s’est développé. TANTS DE L’ASSOCIATION RENFORCEMENT DU RÔLE AU NIVEAU NATIONAL DES CEMÉA DANS L’ANIMATION DU MOUVEMENT L’objectif sur le secteur Vacances loisirs a été de continuer le travail de mutualisation et de mise en cohérence des travaux et des outils régionaux. L’impulsion sur de nouveaux dossiers et thématiques n’a pas été toujours suivie d’effets, les acteurs du réseau n’ayant pas la disponibilité suffisante pour conduire de front les actions de formation, les animations et formations des militants avec le pilotage de nouveaux dossiers pourtant utiles pour le travail pédagogique du mouvement. Le travail conduit par la Direction de l’Action Pédagogique et de l’Animation du Mouvement (DAPAM) et le groupe en charge de ce dossier a permis de faire un état des lieux précis des dispositifs de formation des militants au plan régional. Il a débouché sur une proposition de formation des responsables régionaux qui s’est déroulée en plusieurs étapes réunissant une dizaine d’Associations territoriales des Ceméa. L’Université de l’Éducation Nouvelle a été programmée du 23 au 27 août 2004. 180 personnes y ont participé. Elle portait sur la culture et les pratiques culturelles. RECHERCHE ACTION SUR LES ÉVOLUTIONS DES FORMES D’ACCUEILS COLLECTIFS DANS LE CADRE DES NOUVEAUX TEMPS SOCIAUX LIBÉRÉS L’évènement national Temps libérés a eu lieu du 25 au 27 novembre. Il a été un point d’aboutissement de cet objectif. Jean VIARD y a fait une conférence sur « Temps libérés, inégalités multipliées ? ». Six ateliers thématiques ont permis d’approfondir des problématiques particulières à partir d’interventions de chercheurs, d’universitaires, d’acteurs de terrains des vacances et des loisirs tels que Véronique BORDES, Olivier DONNAT, Daniel MOTHÉ, André RAUCH, Rémi KNAFOU et Jean-Pierre AUGUSTIN. FORMATIONS BAFA–BAFD : mise en œuvre de cahiers des charges pour le renforcement de l’engagement qualité • La commission nationale « vacances-loisirs » des Ceméa réunit tous les responsables régionaux vacances-loisirs animation volontaire, elle a traité entre autre des dossiers suivants : harmonisation des calendriers régionaux BAFA-BAFD, analyse des pratiques en CVL avec des organisateurs, contribution aux travaux de la CTPCVL sur la réglementation des CVL et la rénovation BAFA-BAFD, organisation de la formation des militants directeurs de stage, élaboration de la programmation 2004-2005 et des dossiers pédagogiques à ouvrir dans le réseau, ouverture du chantier sur l’évaluation et la validation en stage BAFA-BAFD. • La rénovation des diplômes La commission nationale « vacances loisirs » des Ceméa de janvier 2004 a élaboré des points de positionnement pour le chantier de rénovation des diplômes engagé par le ministère de la Jeunesse et des Sports et de la Vie associative. Ils ont été soumis à des organisateurs et présentés sur l’ensemble du territoire à nos partenaires institutionnels. Dans ce gros chantier ouvert par l’administration centrale de la Jeunesse et des Sports, les Ceméa, avec d’autres acteurs, portent l’idée que les formations à l’animation volontaire ne doivent pas devenir des sous qualifications technicistes. Elles doivent rester sur le sens de l’engagement des personnes, dans une prise de responsabilité sociale et éducative reconnue et valorisée. Nous continuons de penser que cette expérience, dans un cadre défini, prépare les jeunes à leurs futures responsabilités parentales. • L’offre de formation BAFA-BAFD Ce dossier permanent au sein des Ceméa a fait l’objet d’un travail particulier début 2004. Une réflexion plus approfondie a été conduite avec notre réseau sur l’analyse au plan régional des attentes et des besoins des organisateurs en terme de thématiques BAFA 3 entre autres. Ainsi par le biais de l’offre de formation BAFA 3, nous avons resitué la place de l’activité dans les CVL et ouvert un travail sur les dérives de certaines pratiques. Ce travail a été conduit à son terme grâce à la création depuis mars 2004 d’une mission nationale BAFA BAFD complémentaire. Elle a permis également de finaliser le travail collectif au sein du réseau sur le calendrier commun et l’harmonisation renforcée des calendriers régionaux. • Production et utilisation d’écrits pédagogiques Ces travaux, issus du regroupement national du secteur vacances-loisirs ont été repris et diffusés dans le réseau. Il s’agit d’outils pour les formateurs, de cahiers de charges pour les formations. Le dossier N° 11 des Cahiers de l’animation sur le projet éducatif et le projet pédagogique a fait l’objet d’un tirage spécifique grâce au partenariat avec la CNAF. Il a été remis à chaque stagiaire BAFD en 2004 soit environ 2 000 personnes. Un dossier international vacances loisirs a été édité. Un groupe de travail a été constitué spécifiquement sur les vacances à l’étranger et les rencontres européennes et internationales des jeunes en CVL. Il réunit les associations Ceméa d’Ile-de-France, Picardie, Nord-Pas-de-Calais, Alsace, Rhône-Alpes, Aquitaine, Haute-Normandie, Auvergne, Midi-Pyrénées. Des travaux sont en cours sur les demandes de formation et les outils pédagogiques utilisés. • L’aide au placement http://www.cemea.asso.fr/sap Ce dossier, également permanent, a fait l’objet de travaux nationaux spécifiques en 2004 : - La réorganisation du réseau par le département Vacances loisirs des Ceméa (organisation de rendez-vous, identification des correspondants régionaux). - La production de lettres d’infos régionales en direction des organisateurs. - La conception d’un site Internet national. Un groupe de pilotage, sous la direction du département Vacances, composé des Ceméa Île-de-France, Picardie et Rhône-Alpes a piloté ce travail, la réalisation a été bouclée fin mai. Le site est opérationnel sur plusieurs régions Ceméa. Des outils, mémento pour les administrateurs pédagogiques des Associations régionales ont été conçus. Des formations sont mises en place sur Paris et dans les régions pour les aider au lancement des sites régionaux. Le site national est visible et accessible par le site national des Ceméa. 24967 CEMEA RapActivite3/21 7/11/05 10:52 Page 19 un droit pour tous les enfants et les jeunes ■ Actions régionales en partenariat avec les organisateurs Les Ceméa de Picardie n’étant pas organisateurs, ont lié des partenariats avec différentes structures afin d’avoir des lieux d’application pédagogique, d’aider à former les personnes en lien avec les besoins des structures, de trouver des terrains de pratiques pour leurs stagiaires, qui soient pédagogiquement intéressants, et d’aider à l’amélioration qualitative des organisateurs partenaires. Cette volonté exprimée depuis deux ans s’est encore développée en 2004 . Partenariat privilégié avec la Jeunesse au Plein Air de l’Aisne Relais d’information sur l’Aisne. Formation des directeurs et animateurs. Participation à l’encadrement de séjours JPA. Réalisation de stages en partenariat (Maroc, Neige, Moyenne montagne). Coopération sur des actions internationales. Partenariat CRE-RATP Participation aux journées d’études organisées par le CRE pour les directeurs encadrant leurs séjours. Formation de directeurs et animateurs CRE. Réalisation d’un stage BAFA pour former les jeunes dont les parents sont salariés de la RATP et qui souhaitent devenir animateurs. Les partenariats au local - APTHAR et TACTIC ANIMATION : ces associations inter-communales de Thiérache assurent une animation locale. Depuis trois ans, les Ceméa mettent en place une action BAFA au local en liaison avec cette association et les ressources locales pour former le personnel des CLSH. - Mairie d’Abbeville : depuis quatre ans, formation des animateurs et directeurs des CLSH de la commune, en travaillant sur les lieux de pratiques et en prenant en compte les ressources et les besoins locaux ; réalisation de la Fête du Jeu à Abbeville. - Mairie de Montataire (60) : depuis deux ans, formation des animateurs et directeurs autour des CLSH de la commune, travail pédagogique avec la commune, réalisation d’un stage « camping - VTT » en partenariat avec la municipalité. - Val de l’Aisne : réalisation d’un stage directeur BAFD, de stages d’animateurs, travail sur la formation des personnels au local. - Communauté de communes d’Albert-Le Pays du Coquelicot ; réalisation d’une action de formation BAFA et de formation complémentaire d’animateurs avec la Communauté de Communes. - Mairie d’Amiens : formation complémentaire en direction des animateurs et directeurs de la Ville d’Amiens. - Lycée agricole de Charleville Mézières dans les Ardennes : stage BAFA. - Lycée de l’Authie : stage de formation générale BAFA sur le secteur de Doullens. Cette action expérimentale a été mise en place avec la Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse et des Sports et la Caisse d’Allocations Familiales dans un souci de renforcer le potentiel d’animateurs sur ce territoire. - Communauté de communes de Conty : une formation générale BAFA pour former des personnels permanents susceptibles d’intervenir sur les séjours d’été. - Mutualité Sociale Agricole : en octobre 2004, participation à un travail d’enquête auprès de 200 jeunes (12-17 ans) sur leurs attentes au niveau de vacances collectives. 19 Sécuritaire Parler de sécurité, mettre en place des situations de moindre risque possible pour des enfants ou des jeunes, c’est les considérer dans leur ensemble, dans leur globalité d’êtres vivants, de personnalités, de personnes. C’est aussi avoir la capacité, la compétence de laisser des espaces de prise de risques, d’expérimentation, pour justement apprendre à organiser et à maîtriser sa propre sécurité. C’est comprendre et donner aux autres les moyens d’apprendre que sa propre sécurité passe par l’accession à sa propre autonomie. Le discours contemporain qui tente de limiter la sécurité à la mise en place de règles préétablies, à la mise en œuvre de procédures labellisées, à l’expression de soi-disant compétences préformatées est mortel à très court terme, au propre comme au figuré ! Dans un cadre collectif, dans le cadre d’une société, une réglementation est nécessaire. Parce qu’elle encadre, au sens le plus noble du terme, l’activité, parce qu’elle délimite le champs des possibles, parce qu’elle est en dynamique. Une réglementation qui responsabilise, et c‘est bien de cela qu’il s’agit, est un tremplin. La manière d’aborder la réglementation teinte de manière indélébile les actions qui suivront. La réglementation permet ou elle interdit. L’angle de compréhension est du coup fondamentalement différent ! Les mises en œuvre qui en découlent également ! Encore faut-il que pour permettre, elle s’appuie sur des sortes de fondamentaux. L’application en toute inconscience de textes réglementaires est une mise en danger, dès lors qu’elle ne prend pas en compte le facteur incontournable de la sécurité. L’humain. L’humain est la mesure de toute chose. Alors, de grâce : que les évolutions souhaitables de la réglementation des centres de vacances et de loisirs, des formations, tant bénévoles, volontaires que professionnelles ne tentent pas d’imiter les saccades grinçantes d’un taylorisme à la Temps Modernes de Charlie Chaplin. L’humain est la mesure de toute chose. Alain Gheno Les Cahiers de l’animation n° 46 Service d’aide au placement en ligne htpp://www.cemea.asso.fr/sap Dans leur volonté de faire avancer leurs combats pour la défense des centres de vacances et de loisirs et du volontariat, tout en restant en contact avec les évolutions technologiques, les Ceméa ont lancé leurs Services d’Aide au placement (SAP) en ligne. Ce dispositif s’inscrit dans l’engagement qualité pour les formations BAFA-BAFD. Ce lancement est l’aboutissement d’un projet et d’une volonté d’améliorer les SAP dans les régions. Ce projet a pu voir le jour grâce à des financements CNAF et un travail de réseau. Avant l’été 2004 et sa grande période de recrutement de personnel pédagogique, plusieurs régions ont lancé ces sites qui seront dans un second temps ouverts dans toutes les régions. Ce site propose un espace « animateurs et directeurs » et un espace « organisateurs » réservé aux organisateurs de séjours de vacances et de loisirs pour leur permettre de rechercher des animateurs et directeurs formés aux Ceméa. L’espace stagiaires BAFA-BAFD Après avoir effectué un stage de formation aux Ceméa, tous les stagiaires reçoivent un code personnel qui leur permet de consulter les offres de postes déposées par les organisateurs de séjours de vacances et de loisirs. L’espace organisateurs Si vous êtes organisateurs de séjours, vous devez lors de votre première visite, cliquer sur « Espace organisateurs », puis sur « 1ère connexion », « Veuillez remplir une fiche d’identité ». Il vous suffit alors de remplir une fiche d’identité, de proposer une offre de poste et de choisir la région dans laquelle vous voulez déposer votre annonce. Dès qu’elle aura été validée, vous pourrez ensuite accéder à l’ensemble de l’« espace organisateurs » pour déposer des offres de poste en ligne, consulter les candidatures des animateurs et des directeurs ayant postulé sur vos offres et pour rechercher des candidatures d’animateurs ou de directeurs formés aux Ceméa. Ce site a pour objectif de mettre en relation les offres et les demandes de postes. Celles-ci sont datées et rafraîchies régulièrement. La base de données est gérée en temps réel. C’est un acte de plus pour faire avancer le partenariat entre les Ceméa et les organisateurs de CVL et ce site permet d’aider les stagiaires à trouver un stage pratique. SAP 24967 CEMEA RapActivite3/21 7/11/05 10:52 Page 20 Les loisirs et les vacances 20 ■ Intégration des enfants handicapés dans des structures de loisirs non spécialisées Un centre de ressources du Tiers temps Social Médiatisé Suite à l’initiative il y a 8 ans d’associations de parents d’enfants handicapés et de pédopsychiatres de l’agglomération toulousaine, un projet a vu le jour progressivement en HauteGaronne consistant à favoriser l’intégration d’enfants handicapés dans des structures de loisirs et de vacances. Cette mobilisation de parents et de professionnels a permis d’obtenir quelques subventions, en particulier de l’État (Sous préfecture en charge de la Politique de la Ville), permettant ainsi de mettre en place, au cours de l’année 2003, un Centre de ressources Tiers-temps Social Médiatisé dont l’animation a été confiée aux Ceméa de Midi-Pyrénées. Les premiers résultats obtenus par le Centre de ressources ont été jugés positifs par les familles des enfants handicapés et les équipes d’animation des centres de loisirs. Au cours de l’année 2004, durant les congés scolaires de juillet, Toussaint et Noël, 89 enfants en situation de handicap ont été accueillis pour une durée variant de quelques demi-journées à plusieurs semaines. Vingt et un centres de loisirs en plus de ceux de la ville de Toulouse ont accueilli ces enfants (20 autres communes et une structure associative privée). Le bilan des intégrations réalisées en 2004 a mis en évidence des points très positifs (qualité de la relation installée avec les enfants, complémentarité entre les équipes pédagogiques, les parents et l’auxiliaire de vie qui accompagne l’enfant, etc.) mais aussi des limites, des fragilités (dans la concertation, la rencontre avec les parents, le coût, etc.) et des besoins. Afin d’évaluer plus qualitativement l’action du dispositif Tiers-temps Social Médiatisé, les Ceméa ont conduit des entretiens auprès des familles, des auxiliaires de vie et des responsables des structures de loisirs ayant accueilli des enfants en juillet 2004. Ces entretiens ont porté sur 20 centres de loisirs, 23 auxiliaires de vie et concernent 27 familles, il en ressort les principaux enseignements suivants : - Une vision partielle de la réalité due à un manque de données permettant de quantifier l’ensemble réel des intégrations et d’évaluer les effets de l’action du Temps Social Médiatisé. - Les actions d’intégration sont jugées très positives par les familles, les structures de loisirs et les auxiliaires de vie ; elles permettent des progrès pour les enfants concernés ; elles aboutissent souvent sur des moments de présence des enfants dans les centres de loisirs sans accompagnement spécialisé ; elles ont des effets bénéfiques sur le projet pédagogique des structures de loisirs. - Il apparaît clairement de la part des différents acteurs concernés que le facteur essentiel de réussite d’une intégration se situe en amont de l’accueil. Tous s’accordent sur l’intérêt d’une concertation entre les parents, l’accompagnateur (auxiliaire de vie) et les responsables pédagogiques des structures de loisirs. Une rencontre physique, l’existence d’un protocole écrit semblent constituer des conditions favorables à la réussite de l’intégration. Cette concertation en amont nécessite une anticipation de l’information et des inscriptions. - Un besoin d’accompagnement et de formation est exprimé par l’ensemble des acteurs : meilleure connaissance des handicaps, modalités pédagogiques favorisant l’intégration, etc. - La proximité des structures de loisirs du lieu de résidence des familles représente un autre facteur facilitant pour les parents et l’intégration de l’enfant. Ces premiers résultats encouragent les Ceméa à poursuivre l’action engagée et à concentrer leurs efforts en 2005 sur l’amélioration des conditions d’intégration des enfants dans des structures de loisirs collectifs non spécialisées. Pour cela, les partenaires de cette action ont décidé de prioriser les quatre axes cidessous pour l’année 2005 : - Constituer un réseau départemental des communes et des structures de loisirs s’engageant pour l’intégration des enfants handicapés. - Renforcer l’information et l’aide en direction des familles d’enfants handicapés. - Qualifier les personnels pédagogiques. - Mieux connaître la réalité des intégrations d’enfants en centres de loisirs dans le département de la Haute-Garonne. Cette dynamique positive engagée dans ce département peut servir d’exemple pour d’autres territoires ; pour cela il nous faut encore consolider les premiers acquis et mettre en synergie les ressources disponibles. Objectif : écrire et lire en centre de vacances et loisirs Notre objectif est bien que lecture et écriture prennent place dans la vie quotidienne des centres de vacances et de loisirs moins comme des activités spécifiques conduites par des experts que comme des recours rendus indispensables par la nature même des situations vécues par les enfants dans les centres. Des situations où le risque de la parole de l’autre soit assumé. Une belle phrase dont la traduction opérationnelle dans les CVL se décline en fonctionnement, organisation, aménagements… mais surtout en attitudes et comportements éducatifs de l’équipe d’animation. Que faire de la parole de chaque enfant lorsque l’espace de son expression existe ? Un bureau de poste dans un centre de loisirs Le bureau de poste est un lieu aménagé avec les enfants dans lequel on trouve : des enveloppes, des feuilles, des crayons, des stylos, des feutres, des ciseaux, des tampons. Deux boîtes aux lettres sont mises en place : une pour le courrier interne et une autre pour le courrier externe. Celui-ci sera timbré et envoyé au destinataire. Les personnes voulant écrire peuvent s’installer confortablement. Des levées régulières sont faites au début par un adulte, ensuite par les enfants. Deux distributions par jours sont instituées : l’une le matin, l’autre en fin d’après-midi. Les écrits concernent tout le monde : enfants, animateurs, parents, amis, famille proche et lointaine… Quand une personne de l’équipe d’animation reçoit une lettre, elle y répond. Les adultes peuvent aussi s’envoyer des mots entre eux… La seule règle : aucune lettre anonyme n’est acceptée. Le prénom de l’expéditeur doit être inscrit au dos de l’enveloppe. Le postier le vérifie en tamponnant la lettre avant de la distribuer. Au cas où rien n’est inscrit, le courrier n’est pas distribué. Pour écrire, on peut se faire aider, entre autres personnes, par l’animateur qui aime lire, écrire et raconter des histoires. Des livres et des aménagements partout Les livres sont partout dans le centre, à tout moment. Les livres jeux et les livres histoires, les albums se cotoient dans un coin aménagé avec moquette et cloisons. On lit allongé, assis, sur un matelas, sur une chaise… L’endroit se veut intime. Les livres de cuisine et les livres d’activités sont placés judicieusement aux endroits les plus propices à leur lecture : dans les lieux des activités. Il ne s’agit pas de laisser l’enfant seul avec le livre, mais de l’accompagner pour que le document remplisse sa véritable fonction. Dans le cadre d’un livre d’activités, l’enfant est tenté de faire quelque chose, il le voit et il lit le texte, mais celui-ci a besoin d’être remis dans un contexte… Nous nous retrouvons tous les jours autour du rituel du temps calme avec le groupe des enfants. Nous leur proposons diverses activités autour de la lecture : lecture à haute voix d’albums, écoute du feuilleton policier, jouer avec les livres jeux, écoute de contes racontés ou lus… Toute l’équipe d’animation est partie prenante de ces initiatives. 24967 CEMEA RapActivite3/21 7/11/05 10:52 Page 21 un droit pour tous les enfants et les jeunes Notre conception des activités liées à la voile Les Ceméa ont entrepris depuis plusieurs années un travail autour des formations BAFA approfondissement « bords de mer » et plus particulièrement autour des formations BAFA qualification « voile ». L’implication des Ceméa dans le cadre de la rénovation BAFA, BAFD au sein de la CTPCVL, ainsi que les rencontres avec les différents partenaires (Fédération, centres nautiques…) confirment la pertinence et l’adaptation de la formation des animateurs qualifiés voile au sein des centres de vacances. Les pratiques d’activités qu’ils rendent possibles s’inscrivant dans le cadre d’initiation, de découverte et de loisirs, correspondent à une conception de la place des activités dans les centres de vacances que nous pouvons partager : permettre au plus grand nombre de découvrir et de prendre du plaisir avec une activité physique de pleine nature qui privilégie un contact étroit avec le milieu, et qui par son organisation au sein même du centre de vacances, nous semble offrir des pratiques en accord avec les objectifs de vacances collectives de qualité et les valeurs de l’Éducation populaire. L’engagement dans une équipe d’animation, d’animateurs qualifiés Voile et la gestion du matériel nautique peut paraître, sans doute, plus exigeante que la prestation négociée avec la base nautique la plus proche, mais elle permet de garantir dans une cohérence globale la place de l’activité au sein du projet éducatif et du projet pédagogique. Notamment en établissant un rapport à l’activité impliquant les enfants dans une approche globale, s’appuyant sur le groupe et sa vie collective, incluant la dimension du milieu naturel et humain, et permettant l’émergence de projets en relation avec celui-ci (randonnées nautiques, pêche à la traîne…). À propos des activités L’une des pratiques des Ceméa consiste à proposer des activités aux personnes, puis à conduire avec elles une réflexion portant, au moins, sur trois aspects : - Que nous apporte l’activité que nous venons de vivre ensemble sur notre connaissance de nous-mêmes, sur celle des autres et sur le fonctionnement de notre groupe ? - Quels savoirs et savoir-faire avons-nous investi dans cette activité ? - Quels savoirs et savoir-faire avons-nous construit ensemble à l’occasion de cette activité, grâce à elle et pour la mener à bien ? Les savoirs et savoir-faire ainsi construits concernent évidemment l’objet de l’activité conduite : savoir faire voler son cerf-volant, comprendre le fonctionnement d’un moteur électrique, percevoir les influences mutuelles de divers éléments d’un milieu, mieux maîtriser son corps pour libérer son expression… Mais pour les Ceméa, ces savoirs et savoir-faire concernent aussi la situation pédagogique créée par l’animateur, l’enseignant ou le formateur et la mise en œuvre des principes d’Éducation nouvelle dont elle offre l’occasion. Hors de notre mouvement, une pratique répandue consiste, dans une formation, à donner d’abord les explications dites « théoriques » et à demander ensuite aux apprenants de les appliquer. Cette manière de faire réduit considérablement l’initiative, donc le champs de réflexion de l’apprenant. C’est pourquoi les Ceméa militent pour une inversion des phases du processus d’apprentissage : d’abord, faire vivre une activité (en communiquant, si nécessaire, quelques savoir-faire assurant un minimum de réussite), puis proposer une réflexion commune sur ce que l’on a vécu et permettre ainsi à chacun de se construire des savoirs. Albert Varrier et Gérard Castellani 21 Les Ceméa de Mayotte mobilisent les jeunes Passion vacances En 2004, les Ceméa de Mayotte ont organisé un camp d’ados du 1er au 12 août dans le cadre de l’appel à projet « Passion vacances 2004 ». Le projet a concerné 20 jeunes âgés de 11 à 18 ans venant des différents coins de l’île et 4 adultes encadrant dont 2 stagiaires BAFA. Le 5e festival de Contes et Légendes Le 5e Festival de Contes et Légendes traditionnels de Mayotte organisé par les Ceméa, a eu lieu du 18 au 26 juin 2004. Cette manifestation touche pratiquement toute la population de l’île. Ce sont des spectacles pour les petits, les tout-petits, les grands et les moyens. Les spectacles ont lieu dans les établissements scolaires (écoles primaires, collèges, lycées, publics et privés), dans les places publiques, dans les quartiers, dans les bibliothèques municipales, dans les Maisons de Jeunes et de la Culture, dans les maisons de particuliers. Des émissions de loisirs avec RFO Les Ceméa de Mayotte en partenariat avec RFO ont animé en 2004 deux émissions de loisirs « Kokombé » à Bandraboua et Chiconi. C’était l’occasion pour les Ceméa de mobiliser des jeunes acteurs de l’animation vers la jeunesse et les cadres des centres de vacances et de loisirs de Mayotte. Une éducation à l’alimentation synonyme d’éducation à l’environnement En décembre 2004, le groupe Éducation à l’environnement de la JPA a organisé avec le soutien du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative des rencontres nationales « Éducation à l’alimentation en Centres de Vacances et de Loisirs : enjeux de société, enjeux éducatifs, quelles réponses ? ». Ces rencontres ont réunis 130 personnes pendant 2 jours à l’INJEP de Marly-le-Roi. Les travaux ont été organisés autour de trois axes : les enjeux de santé publique, de développement durable et un axe éducatif même si cette dimension était présente dans les deux premiers. Les Ceméa y ont fortement participé afin de faire valoir le travail réalisé depuis de nombreuses années dans le cadre des formations BAFA, BAFD et d’économes des centres de vacances. Les Ceméa ont depuis toujours tenté de croiser les deux préoccupations de l’éducation à l’environnement et de l’éducation à l’alimentation, à travers le contenu des assiettes mais aussi l’organisation de la vie quotidienne et du vivre ensemble.