est de retour - Le Nouvel Observateur
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est de retour - Le Nouvel Observateur
TELEVISION « est de retour • •Le Magazine », présenté par Daniel Bilalian Jean-Paul etClaudra dans « la Scournoune » LES FILMS À LA TÉLÉ ***Super **Bien *Soit 'Tarte ••Tarte à voir Vendredi 7 ***LA BFILF ÉQUIPE (1936) de Julien Duvivier, avec Jean Gabin, Charles Vanel, Viviane Romance Gagnante depuis un demi-siècle. (A 2,23 h; 103 minutes.) Dimanche 9 "APOCALYPSE 2024 (1974) VF de L.Q. Jones, avec Don Johnson, Susan Beton En 2024, le monde sera misogyne. Tant pis. Un scénario, comme Susan, en Beton. (TV 6, 20h 30; 87 minutes.) *LA SCOUMOUNE (1972) de José Giovanni; avec Jean-Paul Belmondo, Claudia Cardinale Des gangstérs à Marseille. Cité fausse et haine partout. (TF 1,20 h 35; 105 minutes.) ***LA VALSE DANS L'OMBRE (1940) VO de Mervyn Le Roy, avec Vivien Leigh, Robert Taylor Vivien rompt avec Robert sur le Waterloo Bridge. Mythique et déchirant. (FR 3, 22 h 30 ; 104 minutes.) s'envoient en l'air. (TF 1, 14h 40; 102 minutes.) *LE FAUVE EST LÂCHÉ (1959) de Maurice Labro, avec Lino Ventura, Estella Blain Si vous fermez votre poste de télévision, vous ne risquerez rien. (TF 1, 20 h 30 ; 92 minutes.) *FRENCH CONNECTION N° 2 (1975) VF de John Frankenheimer, avec Gene Hackman, Fernando Rey Là où il y a Gene, disent les trafiquants marseillais, il n'y a pas de plaisir. Moral. (FR 3, 20 h 30 ; 120 minutes.) Mardi 11 *LA CITÉ DE L'INDICIBLE (1964) de Jean-Pierre Mocky, avec Bourvil, Jean-Louis Barrault Alors, ne le dites pas. (TV 6,20 h 30; 93 minutes.) **QUO VADIS (1951) VF de Mervyn Le Roy, avec Robert Taylor, Deborah Kerr Quand Deborah descend dans l'arène, il faut bien convenir que les lions n'ont pas tous les torts. (FR 3, 20h35; 168 minutes.) Suite page 19 Lundi 10 **LE CIEL EST a VOUS (1943) de Jean Grémillon, avec Madeleine Renaud, Charles Vanel Madeleine, fameuse aviatrice, rencontre Charles, un ancien pilote. Qu'est-ce qui arrive, à votre avis ? Eh bien, ils Madeleine Renaud 14 LE NOUVEL OBSERVATEUR (GUIDE Opération portes ouvertes, jeudi prochain, sur ner son fauteuil en septembre 1981 au tandem la Deux. Daniel Bilalian, l'ex-présentateur du Bernard Langlois-Philippe Labro. On le renJournal de 20 heures, sort du placard. Come- voie à ses chères études : la politique étrangère. back discret qui, une fois n'est pas coutume Un an plus tard, Langlois commet sa gaffe comme dirait ce bon Léon, n'aura pas d'effets historique .- commentaire jugé malséant sur pervers : Bil assure l'animation du « Magala princesse Grace de Monaco : Bilalian revient. zine » dont Jean-Louis Saporito reste — le né- En mars 1985, Christine Ockrent claque la cessaire — responsable et Michel Honorin — porte de la rédaction : il grimpe du 13 heures au 20 heures. Las ! En décernbre 1986, Antenne 2 l'indispensable — grand patron. Une fois seulement. Car, à la télévision, Parrivole Claude Sérillon à la Une : malgré les scores vée des uns fait souvent— le départ des autres. excellents de son journal, il est contraint de Qu'on en juge par le seul itinéraire de notre passer la main. «Le même jour, on me décerne placardé. Présentateur du 13 heures depuis un bon point et on me renvoie de l'école », déclare-t-il alors, en apprenant son départ, par 1980, Daniel Bilalian est contraint d'abandonhasard, grâce à un écho de « FranceSoir »: « J'ai été le dernier prévenu, comme les cocus. » Après avoir refusé le Journal de midi dont on lui offrait la présentation mais non la rédaction en chef— «La vie est une suite de compromis, pas de compromissions » — perdu quelques kilos, continué à fdmer des havanes et écrit un livre suries prisons, voici donc Daniel Bilalian réintégré dans l'équipe du « Magazine », sa deuxième offre d'emploi seulement en dix mois. Exposition sobre, priorité à Pinto et pas de confusion des genres : la formule de l'émission ne changera pas pour autant. « Le journalisme, ce n'est pas du cinéma », affirme Bil, qui espère enfin pouvoir se contenter, le plus loin possible des clivages politiques, d'être un « bon professionnel ». Christine Deynlard DanielBilalian d. jeudi 13,A 2, 22 h 25. DES GENS I)E PREMIERE ! « Ciné-Club » : hommage à Gabin «J'aurais jamais fait la carrière que j'ai faite si je n'avais pas eu les yeux bleus. Au temps de "Quai des brumes", je pouvais penser à ma note de gaz ou au prix des endives, il pleuvait sur Brest. » Ainsi s'exprimait Jean-Alexis Moncorgé, né le 17 mai 1904 à Barbès, fils d'un comédien et d'une chanteuse de music-hall, ex-cimentier et magasinier, mort à Neuilly le 15 novembre 1976, après avoir tourné 93 films. Du Prévert à l'état brut, du Audiard au naturel. Métaphore de lui-même, Nloncorgé était Gabin comme de Gaulle était la France. Lui aussi nous a laissé un héritage et légué deux personnages : le prolo qui a im destin et, plus tard, après une belle guerre et une traversée du désert — comme le Général encore ! —le voyou qui a de la bouteille. « Synchrone de la tête aux pieds », écrivait Prévert. Claude-Jean Philippe nous offre l'un et l'autre au « Ciné-Club ». «La Belle Equipe »du grand Julien Duvivier sera suivie vendredi prochain par « Le cave se rebiffe » de Gilles Grangier, avec le non moins grand Bernard Blier. « Il faut toujours tourner avec des gens de première », disait Gabin. C. D. II Vendredi 7,A 2, 23 heures. Pépé le Mo» »