j 1 - Kiosque Lorrain
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,18' j|*ras d'un ANNEE - EDITION !Mï» contraire. ^Lj^ ^L^^ -^B-, ^ UNIQUE raw^^ ^H^^H.. -^^^^ ^ % de la ligne d'insertion fonces.. !.. § 71 [T! ±j 1 Of, 25 îtS Sédacteurefl Chef ; L.FLORENTIN ' II ■——■ — io a ^ " ' °" ^ * ' ' " * Rédaction et Administration : 21, rue Saint Dizïer, NANCY il c AW-Lonaine \ AO^ ^ C V UOIJJCJO T\ T7 Q JLPJM » wii Airtr^ Un an d fcs::: «jwonique locale 1 fr. 50 »« tan-ff K . -r— riv.-"r.~ — ^r^r- | Téléphone D° 76*7 ™r& » CHAMBRE DES DËPDTËS Bèpêches Dans sa séance de jeudi, la Chambre a commencé la discussion du projet tendant à la suppression du moratorium, puis M. Abel Favre demande à interpeller sur la nomination de deux sous secrétaires d Etat à la guerre. M. Viviani, président du Conseil, demande la discussion immédiate. 1" TELEGRAMME OFFICIEL M. Favre fait le procès de M, Millerand, ministre de la guerre, qui, dit-il, a laisse l'r.ru, Jeudi 8 juillet, 15 h. porter atteinte à sa dignité en acceptant la création de trois soùs secrétariat d'Etat. Dam la région au nord d'Arras. Au nom de l'union sacrée, il demande le plusieurs actions d'infanterie assez remplacement de M. Millerand (Protestaviolentes se sont développées au tions) cours de la soirée et de la nuit der- t M. Viviani explique que les sous secrétariats en question n'ont été nullement imposés rière. à M. Millerand. Il fait l'éloge des titulaires Entre Angres et Souchez, au nord et demande la confiance de la Chambre, conde la route de Béthune Arras, une fiance indispensable, dit-il, à l'exercice de sa attaque allemande, précédée d'un tâche. très fort bombardement, a été comAprès explications de M. Renaudel, socialiste, qui déclare que ses amis voteront la plètement repoussée. confiance, l'ordre du jour de confiance préAu nord de la station de Souchez, senté par MM. Colliard, Puech et Landry, est ÎBOUS avons prononcé une attaque qui adopté à l'unanimité moins 2 voix. mous a permis de nous rapprocher du La séance est levée à 7 heures 10. Séance vendredi pour la suite de la discussion des village. Nous noua sommes emparés propositions tendant à la suppression du d'une ligne de tranchée allemande, moratorium. après en avoir exterminé tous les Le règlement des successions défenseurs à coups de grenades et de pétards. Progressant au delà, nous Le garde des sceaux a déposé à la Chambre avons fait quelques prisonniers et S; un projet de loi complétant les mesures prises afin de garantir les successions et de hâ pris un canon. ter leur règlement par la réduction des frais Soiseons a été bombardé. et la simplification de la procédure. Le nouEu Argonne, la fusillade et la caveau projet favorise temporairement le maintien de l'indivision, afin d'éviter une déprénonnade ont duré toute la nuit. Au ciation résultant de l'abondance des ventes lever du jour, dans ia région de Mad'immeubles, de fonds de commerce et rie-Thérèse, les Allemands ont esautres biens au lendemain de la cessation des sayé de sortir de leurs tranchées. Ils hostilités. ont été repoussés. AU SÉNAT Entre Meuse et Moselle, nuit très Le Sénat dans sa séance de jeudi a adopté agitée. la proposition Bienvenu-Martin tendant à En forêt d'Apremontet dans le bois assimiler les placements et remplois en ObliLe Prêtre, bombardement, feu de gations de la Défense Nationale aux placeanousqueterie, jet de bombes et de j ments en rentes sur l'Etat. Il a adopté le propétards, mais sans action d'infante- |; jet ouvrant un crédit de 3 millions à la manie, si ce n'est entre Fey en-Haye et ! rine pour le paiement de cargaisons appartenant à des neutres II a enfin adopté le prole bois Le Prêtre, où deux attaques jet relatif à la réglementation et à l'ouverte l'ennemi ont été enrayées. ture de nouveaux débits de boissons. Séance levée. Prochaine séance le 22 juillet. Officielles — heures lj2 du matin, les Turcs ont repoussé Dans le secteur d'Ouyendoff nous avons porté sur la rivière d'Ouyeudovka des coups j les troupes avancées et ont attaqué une partie de la ligne défendue par la division naterribles à l'ennemi et avons fait pendant j vale ; une cinquantaine de Turcs ont pris les journées du o au 7 juillet onze mille j pied dans une de nos tranchées où quelques prisonniers. Nous avons pris aussi plusieurs j hommes de la division navale ont tenu bon néanmoins. Nos réserves et nos soldats qui dizaines de mitrailleuses et un drapeau s'étaient repliés ont contre attaqué aussitôt L'ennemi est en retraite et nous le pouret chassé les Turcs de la tranchée. suivons. Nos mitrailleuses et nos fusils ont complè* ** tement balayé une contre-attaque contre la droite du secteur de la 29" division. Paris, 9 juillet, 4 h. 10. . A notre gauche, les Turcs se sont massés GENÈVE. — La « Tribune de Genève » dans un ravin au nord est des tranchées récemment conquises par nous et ont tenté dit que les Russes reprennent avec plusieurs attaques qui ont été enrayées par succès 1 offensive à Krasnik, à Za le feu de notre artillerie et la résistance de mose, à Tomaszyi, à Lokal et vers le nos troupes La canonnade a cessé vers 11 heures du Suède et Russie matin, quoiqu'elle eût été reprise par intermittence. L'échec des Turcs a été complet. STOCKHOLM. — La presse exprime en généDe plus, tandis que nos perles ont été nérai sa satisfaction de la réponse de la Russie à la protestation du gouvernement suédois j gligeables et que l'attaque n'a fait aucune impression sur notre ligne l'ennemi a ajouté dans l'affaire de 1' « Albatros ». Le « Stockholm Dagbladed » conservateur, j un fort total à ses récentes pertes déjà très lourdes. Le décousu de ses attaques prouve proteste contre les conseils inutiles donnés qu'il lui est difficile de lancer son infanterie par les journaux allemands augouvernement en avant pour affronter nott e front. suédois de répondre par des paroles et des SÉBASTOPOL. Nos torpilleurs ont attaqué, actes à la violation par la Russie de la neu- j tralité suédoise. Le « Dagens Nyhete », radi- j dans le voisinage du Bosphore, un sous-macal, est également persuadé que cette affaire j rin turc qui a lancé une torpille mais sans avec la puissance voisine de l'Est sera réglée [ résultat et qui, poursuivi par le tir précis des torpilleurs, s'est enfonce dans l'eau sans sans l'intermédiaire d'un tiers. qu'on pût dire ce qu'il était devenu. Dans les Balkans Lors du bombardement des côtes de ZounSOFIA. — Le ministre de l'Intérieur an- ; gouldak, les vaisseaux russes ont coulé cinq voiliers turcs et quatre mahonnes avec de nonce l'arrestation, à Sofia, de vingt person nés qui donnaient asile à des bandits de la 1 grandes cargaisons de charbon destinées à Constantinople. Thrace. Les bandits ont été également arrêParis, 8 juillet, 21 h. tés, j ROME — On mande de Scutari que le chef j ATHÈNES. — On mande de Mitjlène qu'à la albanais bien connu Issa Boletinas, s'est j suite d'une violente canonnade dirigée contre rendu avec une bande armée aux troupes un hydroplane venu avant hier en reconnaismonténégrines, lors de l'occupation de Scu- j sance, deux destroyers anglais ont bombardé tari. hier Sarmouzak, où ils ont détruit des maiBoletinas a été envoyé à Cottinjo, où il est ! sons servant de casernes. retenu prisonnier II sera probablement dé- ! _ ^ ~, féré à la justice. \ La situation dans le Nord Les Opérations italiennes ! i Nous avons publié hier officiel du 7 juillet. Paiis, 9 juillet, 1 h. 40 j Le communiqué du grand état-major italien du 8 juillet dit que du raat les dernières vingt-quatre heures, il j n'y a eu aucun événement remarquable j présentant une importance particulière. L'action sur les différents fronts coati- • nue a se développer régulièrement. GENÈVE. — D après la « Tiibune de Genève », en Garnie, les Alpins cot.tinuent leur avance méthodique. Deux compagnies Slovènes se sont rendus aux. Italiens. ROME. p.rî.s, Jeudi SjxiUn, 23 h. En Belgique, une attaque alleman de dirigée contre les tranchées dont Isa troupes britanniques se sont emparées le 6 juillet, au sud de Pilken, a été prise sous le feu de l'artillerie anglaise et de nos pièces de campagne et a été dispersée avec de très lourdes pertes. Entre Angres et Souchez, l'ennemi a attaqué de nouveau, ce matin vers six heures nos positions au nord de la route de Béthune à Arras. Il a été repoussé. Au nord de la station de Souchez, une contre attaque allemande, très violente, a essayé de nous reprendre les tranchées dont nous nous étions Tendus maîtres dans la soirée précéSente. 11 n'a réussi qu'à réoccuper une centaine de mètres sur le front total de huit cents mètres de nos gains. Dans le secteur de la rive droite de il'Aisne (secteur de Quennevieres), lutte à coups de grenades et de torpilles aériennes. Sur la. rive droite de l'Aisne, dans la région de Noyon, la lutte de mimes s'est développée à notre avantage. En Champagne, devant le fortin de Beauséjour, nous avons endommagé fortement, par une explosion le mine, les tranchées ennemies. Entre Meuse et Moselle, la journée % été marquée par un violent bom bardement à la Tête-de Vache et à la Vaux Féry, dans la forêt d(Apremont, ainsi qu'au nord de Flirey Ipêches Havas contrôlées Le général Gouraud Le général Gouraud a dû être amputé d'urgence du bras droit à bord du navire qui le ramenait en France. Le général est arrivé jeudi à Paris. Les fractures de la cuisse droite et de la jambe gauche ne sont pas accompagnées de plaies, ©n procédera à l'examen radiographique de ht hanche droite, afin de préciser la nature lies lés'ons, vraisemblablement complexes, de cette articulation. L'état général Ju blessé est très satisfaisant. Le général Micheler Est inscrit au tableau spécial de la Légion Jr'honneur, pour la dignité de grand officier, le général Micheler, général de division, commandant de corps d'armée, qui a été grièvement blessé. [ Les Opérations Russes j < j Nous avons pu publier hier le communiqué du grand état-major russe du 7 juillet. Paris, 8 juillet, 16 h 55. —■ Examinant les opérations sur le front russe, tous les critiques m litaires estiment que la situation est actuellement plus favorable qu'elle ne l'était la semaine, passée. Le lôle prédominant appartient toujours à ia région située entre la Vistule et le Bug, où les combats achèvent la lutte grandiose de la Galicie. Quant à la situation entre la Vistule, la Wterpz et le reste du fi ont, notre ivauce force les ennemis a étendre eiiuimement la ligne de leurs troupes, détruisant ainsi les plan» d'enseircment colossal ues forces russes. Paris, 8 juillet, 20 h. 30 GENÈVE. — Selonune information de la «Tribune de Geuève », lesAustro Allemands qui poursuivent les Russes sur la V.stule viennent d'éprouver ue terribles pertes à la suite des contre attaques des Russes a 30 kilomètres au nord de Tornachow, Sur le Bug et 'a Wieprz. Les Austro Allemands ont avancé jusqu'au 5 juillet; mais les Russes, par un mouvement tournant, ont attaqué le flanc droit de i'enneini et mis en déroule toute une division ; ils ont fait deux mille pri sonniers et pris huit caaoas et des mitrailleuses ; les pertes austro allemandes sont évaluées à douze mille tués et blessés. Sur tout le front de la Pologne russe Lubliu-RadoD, les Russes repoussent avec succès l'ennemi et font beaucoup de prisonniers. Des milliers de blessés arrivent continuellement à Jawrov. Przeuaysl et L' mberg. PÉTROGRAD. jj ij ji ( )i jj j jj j j ! j * ** Paris, 9 juillet, 4 h. 10. PÉTROGRAD (officiel). —Dans la nuit du 6 juillet l'ennemi a attaqué vainement nos positions près de la gare de MouraviefT. [I a réussi à franchir la rivière de (Jhetmentka, mais fut rejeté le lendemain. Nous avons exterminé sur la rivière Oyetz les Allemands qui s'étaient maintenus dans nos tranchées dans la nuit du 6 au 7 en employant des gaz asphyxiants. Au sud de "la Vistule, dans la direction de Bolimoff, nous avons enlevé quelques secteurs que nous avons repris, sauf le secteur de la chaussée de Bolimoff. Le combat continue. Nous développons notre offensive dans la région de Lublin. J le communiqué — * ** j 1 Paris, 'J juillet, 4 h. 10. ROME (officiel). — L'action italienne sur I les différents fronts se développe régulière- ] m nt. Croiseur italien coulé (suite) Le communiqué du chef d'état major de la marine donne les détails suivants sur la perte du croiseur « Amalfi », que nous avons annoncée dès hier : « Une reconnaissance en force a été accomplie la nuit dernière dans la Haute Adriatique Le croiseur « Amalli », qui prenait part à cette reconnaissance, a été torpillé, ce matin à l'aube, par un submersible autrichien. Le croiseur a donné aussitôt fortement de la bande du côté gauche. <( Son commandant, avant de donner l'ordre à l'équipage de se jeter à la mer, a crié : « Vive le roi ! Vive l'Italie ! » Et tout l'équi page, rangé à l'arrière avec un ordre et une discipline remarquables, lui a fait écho. .« Le commandant a quitté le dernier le bord en se glissant le long du flanc du navire qui peu de temps après a coulé. La presque totalité de l'équipage et des officiers ont été sauvés par nos propres moyens. » j — Récit du « témoin oculaire », sur le front anglais, à la date du 3 juillet : Le dimanche 27 juin, nous avons réussi à chasser les Allemands d'un entonnoir ouvert par une mine Le lundi, il n'y a eu qu'un combat d'artillerie sur la moitié environ de notre aile droite. Le mardi, c'est Armentières qui a eu l'avantage de retenir l'attention des canons ennemis. La ville a été bombardée pendant qua tre heures ; le même jour, nos sapeurs ont détruit des centaines de mètres de tranchées ennemies, infligeant à l'adversaire des pertes sérieuses. Dans la nuit du mercredi, les Allemands ont employé à nouveau des bombes asphyxiantes près d'Ypres. H n'y a eu que des opérations sans importance le jeudi 1er juillet. Le vendredi, l'artillerie ennemie s'est montrée particulièrement active contre les secteurs droit et gauche de notre front. En somme, ces cinq jours se sont passés dans un calme relatif. Les Allemands continuent à démanteler l'église de La Baissée. Le témoin occulaire ajoute que l'emploi des gaz asphyxiants constitue souvent un grand danger pour les Allemands eux mêmes ; c'est ainsi qu'aux environs de la cote 60, deshommes appartenant au 105e régiment allemand ont été récemment asphyxiés par le gaz qui s'échappait d'un cylindre atteint par un obus anglais Le témoin termine son compte rendu en fournissant quelques détails édifiants sur l'occupation du territoire bel^e par les Ailemands. En certains endroits, ces derniers parvien nent à faire fabriquer tous les articles requis pour les troupes par une méthode très sim pie : l'arrestation de tout directeur d'usine se refusant à exécuter de telles réquisitions. Dans un cas où des ouvriers s'étaient mis en grève pour protester contre l'incarcération de leur patron, plusieurs centaines de ces ouvriers ont été eux mêmes arrêtés et condamnés. Un avisa été affiché en ville annonçant que tout propriétaire d'une usine fermée devra payer mille mark d'amende par jour d'arrêt de travail et comme punition pour grève, Tous les habitants doivent maintenant être chez eux à sept heures du soir et les feux doivent être éteints à sept heures et demie. LONDRES. Etats-Unis Dans les Dardanelles et Ail Paris, 9 juillet, 2 h. 55. WASHINGTON. — Le gouvernement a pris possession delà station radio télégraphique de Sayville, parce que le personnel allemand violait la neutralité américaine en envoyant des télégrammes chiffrés. Sayville était la seule station connue reliant encore directement l'Allemagne aux Etats-Unis. LONDIUS. — Communiqué officiel sur les opérations des Dardanelles : — La nuit du 3 au 4 juillet a été calme dans le secteur nord, mais, le 4 au matin, l'ennemi a commencé à bombarder violemment nos tranchées avec un plus grand M. Stanciofi à Rome nombre de canons qu'auparavant. La canonROME. — La reine a reçu jeudi en audience nade a cessé vers 6 heures du matin, sans le ministre de Bulgarie. M. Stanciofi, qui a graves dégâts. conféré avec M. Salandra et a rendu visite Au cours de ce bombardement, un cui- j aux ambassadeurs de France, de Russie et rassé turc a lancé du détroit une vingtaine j d'Angleterre. d'obus de 12 pouces ll2. En Angleterre Dans le secteur sud, les Turcs, pendant la nuit, ont maintenu un feu violent de mous- ] LONDRES. — La Chambre des Communes a queterie tout le long de la ligne, mais ils j voté définitivement j«*u. ; i le bill instituant le n'ont pas quitté leurs tranchées. A 4 heures j registre de recensement. du matin, le bombardement turc a été le plus j M. Poincaré sur le front vif que nous ayons subi jusqu'ici : 5 000 obus environ ont été tirés. M. Poincaré a passé aux armées les jour Ce bombardement était le prélude d'une nées de mardi et de mercredi. Il s'est d'abord attaque de tout notre front de la péninsule rendu à Hebuterne, où il a visité nos avec des efforts particuliers sur certains lignes de défense et vu le terrain gagné points à la ferme de Toutvent Puis il est allé féliciL'effort principal s'est porté au point de ter les troupes des divers corps d'armée qui jonction du secteur de la division navale ont pris part, depuis quelques semaines, aux avec le secteur français. A cet endroit, à 7 [ opérations engagées au nord d'Arras. | j louvelles Générales parlers russo-roumains , 8 juillet - D'après les informations qui arrivent ici, Hs pourparlers russo-rouI mains, après s'être ralentis quelque temps, sont redevenus plus actifs. i Le général RonsBki ! Une dépêche de Pétrograd confirme la nou: velle suivant laquelle le général Rousski, j qui ut quitter le théâtre de la guerre pour raisons de santé, va retourner sur le front ! en Galicie septentrionale. La dépêche ajoute ! que cette nouvelle fait naître' en Russie de grandes espérances. j Les projets allemands I I Les ROME D'après le correspondant du « Niews van I den Dag »à Berlin, les milieux militaires al- lemands ne penseraient pas à tenter de rom| pre les lignes françaises et anglaises, même ! s'ils pouvaient retirer des troupes deGalicie. Le succès serait trop incertain et acheté de ] trop de vies humaines. Les pertes turques ' LONDRES . Le « Daily News » apprend de | j son correspondant à Athènes que suivant inj formations reçues de Constantinople, les per tes turques aux Dardanelles sont évaluées à 180,000 hommes. j Vengeance autrichienne On annonce que dimanche, à Trente, un j troisième groupe de notables fut dirigé du château sur les jardins des caséines, où ils fusillés. Parmi les victimes se trouvej furent raient trois danois. i i Le Kaiser se dit le Messie!! | LONDRES. — Le « Jewish World» se fait l'écho d'un bruit extraordinaire qui circule i [ en Russie et suivant lequel le kaiser, pendant une visite à Lodz, serait entré à la sy! | nagogue et aurait annoncé à la congrégation | qu'il était le Messie attendu par les Juifs et qu'il avait été envoyé par Dieu pour les sauver. Les Austro-boches 1i ! On lit dans le « Temps » : Nous croyons savoir que M. Spitzer a donné sa démission d'administrateur du Crédit foncier argentin. On sait qu'en raison de son origine autrii chienne, sa présence dans le conseil de cette société avait été l'objet d'une vive opposition à la dernière assemblée des actionnaires. L' « Action française » enregistre cette démission et demande quand se produira la démission de M. Ullmann, allemand naturalisé, président du Comptoir d'escompte de Paris i ! Leurs atrocités à Féronne Le « Mémorial d'Amiens » du 5 juillet publie, sous ce titre, le récit suivant : « Il y a quelques jours, des coups de fusil étaient tirés sur une patrouille allemande circulant dans les rues de Péronne. L'ennemi furieux, voulut absolument que ces coups de feu soient partis de la maison occupée par M. Derbecq, huissier, demeurant rue SaintFursy, 58 « M. Derbecq se défendit comme il devait le faire. Mais ce fut en vain qu'il essaya de démontrer, par la direction des balles tirées, direction indiquée par les traces laissées en ! plusieurs endroits, qu'elles n'avaient pu être tirées de son immeuble. Aux brutes allej mandes, il fallait une victime Lâchement, j ils pétroièrent la maison de M. Derbecq et y mirent le feu, brûlant en même temps que l'immeuble M. Derbecq et sa fille, au préala'•* j ble enfermés. i « Cet acte de banditisme a causé d'autant plus d'émoi en ville que, depuis plusieurs i mois, la vie locale n'avait pas été troublée. » Le scandale Geissler ■ L'Allemand Geissler, espion, escroc, après | ; avoir été l'ami et le complice de Pranzini, va être l'objet d'une question au ministre de la j Justice, à la Chambre. Ce n'est pas trop tôt S que le pays en voie exécuter un ! La Cour d'appel a décidé, en effet, que j i l'arrêté préfectoral défendant à Geissler ; de surélever l'hôtel Astoria (à Paris), «était i inopérant » parce qu'il a été pris trop tard, j c'est à dire plus de vingt jours après la dei mande d autorisation formulée par l'espion ! En foi de quoi la plate forme sera maintej nue et le quartier de l'Etoile déshonoré â perpétuité par le plus hideux des gratte ciel municho berlinois. Elle peut se llatier de respecter la fôôôrme, la Cour d'appel I Et Geissler aurait bien toi t, à présent, de se gêner, s'il a envie de rétablir l'appareil de T. S. F. avec lequel il interceptait les télé grammes de la Tour Eiffel au début de la guerre. Notez que la double qualité d'escroc et d'espion est formellement reconnue à ce misérable qui est tout aussi coupable que maints fermiers allemands de 1 Est et du Nord, pris la main dans le sac et fusillés aussitôt. A On lit, en effet, dans la « Presse associée» : « M. Bourguell, juge d'instruction au tribunal de la Seine, poursuit l'instruction contre Geissler, l'administrateur de la Société de l'hôtel Astoria, poursuivi pour escroquerie de plusieurs centaines de mille francs. Parmi les papiers trouvés chez lui, on signale une correspondance avec l'etat-major allemand relative à l'organisation d'une fête somptueuse pour le 25 août 1914, à l'occasion de l'entrée du Kaiser à Paris. » Ainsi, c'est chez ce gredin, qui recevait des ordres directs de M. de Schœn et qui faisait partie de l'équipe d'espionnage de l'ambassade avec l'espion bijoutier Moritz Kuppenheim, de la rue Volney, et l'espion fourreur Karnos, de la rue Réaumur, que le Kronprinz devait ripailler avec sou noble père, après sou entrée triomphale dans Pa ris par l'Arc de Triomphe! .. précient surtout chez lui, c'e.-t qu'il ménage f ses hommes, autant qu'il le peut, ainsi qu Us s ont été à même de le constater. Ls 1 appel" 1lent, d'ailleurs, « la boite a conserves » au « la tirelire », sobriquets assez symboliques, et, e lorsqu'ils parlent de lui, ils ne manquent jamais .d'exprimer leurs regrets de n'avoir ] Fp.'.s, eux aussi, un général en chef un peu lplus économe du sang de ses soldats. i Dès la première journée — à notre cont naissance — pour recevoir tous les dépoI sants, a Paris, il a fallu doubler, puis tripler, quadrupler, quintupler les guichets. C'e-t ! par centaines que ces déposants se sont présentes, ollraut, ies uns quelques pièces, les ; J jautres desdizaiues ou des centaines de mil: tiers de francs. Eu quelques heures, trois j ! millions d'or venaient grossir l'encaisse, et jj le mouvement ne fait que commencer. 11 est ] j\ certain qu'il va s'accentuer et que tous ceux ( j iqui avaient gardé leur or — ou ne sait trop pour quelle iaison tiendront à l'honneur j de j l'échanger coutie des billets. C'est du p i trio'i me facile: c'est du patriotisme pourtant, et ceux qui n'hésiteront plus à se sépa jrer de leur numéraire se diront qu'en stabilisant le cours du change, ils rendront à leur J ! pays, sans courir aucun risque, un service , [j signalé. L'amitié canadienne h ! l/atiacui ment .des Canadien pwuf- la Fiance continue a leur inspirer des manifestations protondément touchantes, et leur générosité n'a d'égale que la vaillance de Peurs troupes, dont l'héroïsme provoquait récemment à Langemarck l'admiration générale. Cette générosité princière qui, depuis le début de la campagne, a réalisé de véritables prodiges, et qui a procuré à nos blessés et à nos soldats toute une série de dons magnifiques, se traduisait naguère encore, par les souscriptions de la Province de Québec et du comité privé de cette ville. Et voici que les comités France-Amérique de Montréal et d'Oilawa, qui ont déjà envoyé, à eux seuls, en France, des dons en nature d'une très grande importance, et 100.000 fr. en espèces, viennent d'y expéelier des quantités de vêtements qui représentent une valeur considérable-et qu'escorte un nouveau chèque de 65.000 fr. C'est de grand cœur que la France offre à ces sénéreux bienfaiteurs l'expression de sa gratitude ; elle l'adresse tout spécialement à ceux qui ont pris l'initiative de cette splendide manifestation de solidarité et de sympathie fraternelles : au sénateur Raoul Oandurand, ancien Président du Sénat et Président du comité France-Amérique de Montréal, et à M. L.-C. Brodeur, aucien ministre, juge à la Cour suprême à Ottawa. Notre reconnaissance la plus respectueuse et la plus vive va également aux chefs vénérés des Canadiens Français, aussi loyaux sujets de l'Angleterre, que dignes enfants de la France ; aux orateurs véhéments dont l'éloquence entraînante a pro voqué, dans une série d'inoubliables conférences, ces sympathies si agissantes et ces générosités grandioses envers notre pays ; a Sir Wilfried Laurier, qui restera comme ia glorieuse personnification de ce Canada qu'il a métamotplicsé, et dont il a révélé au monde lep merveill uses richesses ; à son éminent collaborateur et si digne ami, MvRûdolpb.3 Letmeux, qui a dirigé avec tant de maîtrise de nombreux ministères, l qui a mené avec succès pour sou pays K s négociations les plus délicates. Au regard du Canada, de ses a imitables soldats, de ses généreux représentants, peur tous éeùx qui lui témoignent un si iiual attachement, la vieille Fiance adopte des maintenant la devise du blason canadien : « Souviens toi ». E. O. ji i I» j i j jj S 1j f j I ji |j ! j j i I Ij ! j j j | J j A eux aussi Admis au baccalauréat j ! j j La Journée des Orphelins On nous prie de rappeler aux quêteuses et àI leurs cavaliers de la Journée des Orphelins Çde là Guerre (Nancy, 14 juillet) de bien vau Jloir se trouver dimanche procuaiu, 11 juillet, aà il heures précises du manu, à l'Hôtel de Ville de Nancy, salle des Pas Perdus, où se' iront données toutes les instructions au sujet delà vente d'insigues de mercredi 14 juille . C i jI ; | Une circulaire particulièrement instante Philosophie. - Mlle Alliet; MM. Fiehrer, vient d'être adressée à tous les services com ,Gruyer, Klein, Lemontey, Blondiu, Nicolas, pétents pour qu'il soit veillé d'une manière f Larger, Bertrand, Heck. tstricte à ce que les soldats mahouiétans, mêLatin grec. — MM Remy, Vesper, Belcoljlés à nos troupes, aient toutes les facilités . jlin, Denaix, Ulrich, Janoi, Tassin, Bodart, possibles pour observer le « ramadan », qui Saavay, Wagner. Toussaint, Poirot. 1 commence le 13 juillet. QJ'OU le remarque ( Latin-langues. - Mlle Rollin ; MM Aubry, j bien, nous ne signalons pas la chose pour Fehr, Fourche, Parât, Petit, Carel, Coral. ,nous en plaindre. L'Eglise catholique sus Sciences langues, série D — MM. Lajeupend pour les soldats toutes les obligations nesse, Retournard, Geolïroy, Morel, Simonet, (du Caiême. Puisque le « ramadan » subsiste, Michel, Malte, Mercier, Claude, Massonné, ( qu'on le facilite, nous ne le critiquons pas. Pierrot, L'Hôte, Lauer, Barrois, Guyot, Fio Mais il sera bien permis de remarquer à rentiu, Laviguon, Lambert Gouiheret, Sam- j ( cette occasion que diverses mesures prises son, Besson. Claude, Guéry, Etienne, Berger. , récemment en France pour enrayer îles pio Mathématiques. — MM. Bader, Bastien pagaudes d ordre religieux, ont produit au Thiry, Vuillemin, Diebo d, Bildstein, Boui]iront — les lettres reçues eu témoignent — llay, Uuïour, Cadiot, Chardot, Weiss, BJL, une impression pénible qu'on a un devoir dieu, Etienne, Poirot, Renard, Normier, de . patriotique supérieur d'eviier. C'est constam ïruchis de Vareunes, Claude, de Raucourt, j ment ainsi que nous recevons de dépôts des Pabst, Lamasse, Ressiing Spite, Lonsigoy. plaintes sur i'impossibité o.ù les soldats se ] trouvent de remplir, le dimanche matin, tfV ileurs devoirs religieux. Une organisation un ! peu ditïéientedu travail serait aisée. De grâLatin Sciences. — MM Fernier, Boudière, (ce, qu'aux catholiques aussi ou favorise l'acFlayeux, Ctaudol, Franck, Vienot, Baillot, ( complissement des prescriptions religieuses. Bourcari. i C'est leur droit et c'est promis. Philosophie. — Maresquelle, Schœijer, Malingre, riichard, uemangel, Hartmann, Les chasseurs forestiers Lecleru, Serrauld, Sayer, Mazeu, VVinstel. Après entente entre l'administration de la Matnenidtiques. — M.vl. Gardie, Carry, guerre et le ministre de l'agriculture, il a été Lempereur, Mauties, Ciaveiin, Frauoux, décide que ies chasseurs lurestiers mobilises Mougm, Ruuilliou, Jeaudei, Beaueoiin.Luny, reconnus inaptes à faire campagne seraient, Mercier, Paux, Moniol, Munehablon, Frana titre provisoire, remis à 1 administration çois Luc, Adam, Housseuiaud, Aubreville, des eaux tt forêts et dirigés sur leurs conser Lallemand, Mu nier, Fricadei, Cornefert, Kovatious respectives où ils seront utilisés selon chatle. les besoins de plus en plus impérieux du serFaculté de droit vice forestier. Toutefois, il demeure eniendu 1 r examen de baccalauréat (lr* partie) : j! que ces hommes devront rejoindre leur dépôt admis : MM. Boudier. Buffet Bussier'e, Ceaans le cas où après l'examen périodique de lice Droit, Claudot, Stoyauofî. Clément. la commission des trois médecins, us seer 1 examen de capacité en droit : admis : raient ultérieurement reconnus aptes à faire MM.TJetfourd, Dreyfus, Mercuzut. — Deucampagne et ainsi redeviendraient bous pour xième examen : admis : MM. André, Collile service. gnon Une lettre de Mme de Thèbes Certtflcat d'études juridiques : admis : M. Steiubach. Le « Petit Parisien » reçoit la lettre suivante : Brevet supérieur « Monsieur le direcieur, Ont été admises : Mlles About, Alamelle, Je suis absolument étrangère aux « PrédicBéjeard, Brahy, Cuoné, Chanzy, Collinet, tions de Mme de Thenes » que l'on recomDautel. Defrance, Didier, Dîné. Dion Darmois, Ferry, Flavenot, de Fournes Labrosse, ] mence à vendre en faisant un abus de mon i nom et en me faisant dire nulle inepties... Galet, Godfroid, Guidât, Guirsch, Haite, Her- ! Cela dit, me permettez vous de déclarer mann, Huuibert, Hummel, Husson. Jaitiot, que tout annonce ia victoire, après les inévi Kleiu, Lélrillard, Mamel, Mayrignac, Meltables ditlicultes et épreuves que j'annonçais chios, Missen :rd, Modo, Morquiu Munier, datis mon almauach de l'an passe. Nicod, Paquot, Périsse, Perriu, Richard SerLe triomphe est même très proche, si charier, Siecker, Tretsch, Vanazzi. cun de nous fait dans sa sphère l'effort d'ac tion nécessaire. Alliance Française Mme de THÈBES. Examen supérieur. — Ont obtenu le di plôme : Mlles Sehitfanovitch, Esther Miroscb, j Chemins de fer de l'Est Beila Mirosch, Galperse, Fohl, Godart, Hey- ! Samedi 10 juillet, 343» jour de guerre. s Avis à MM. les marchands de fruits et dacker, Sivax Jostubofï, Reik. Les Sept Frères Martyrs, Saintes Rufine et Diplôme élémentaire. — Sont admises : j| eommissionnaires.— M. le Préfet de MeurSeconde. the-et-Moselle après avoir saisi la commisMlles Wnion, Bentner, Jandonatte, Benark, Lever du soleil : 4 h. ; coucher, 19 h. 52. sion de réseau de la question de l'expédition I Chiocca, Danly, May, Brock, Schmidt, DorLever delà lune : 1 h. 39 ; coucher, 19 h. de Paris sur certaines gares du département ner, Arnould, Denise Bloch, Dubois, Reide paniers vides destines à servir au transmond, Garde, Scheer, Tibory, Ulrig, Wich, Morts au champ d'honneur port de fruits en sens inverse vient d'être Lucie Bloch, Loth, Dietsch, Jeaune Eterlin, Jeudi, à Dieulouard, ont eu lieu les obsèIsraël, Scharf, Thirpel, Cavandoli, Cerf, !j avisé que leerrégime prévu par l'a Riche du 15 ques du sergent Ferrette, tué Friicb, Moseler, Ries, Fischer, Kampf, Welt- \j juin, titre 1 , grande vitesse, alinéa c, était cette semaine. Le jeune Ferrette, âgé de kamp, Buzoiska, During, Grimon, Kulbach, j| étendu aux expéditioas d emballages vides. 19 ans, s'était engagé au début de la guerre ; Tritsch, Gegauf, Ruch, Fouage, Haas, Stein- j Le feu à Hériménil il était le fils de M. Henry Ferrette, ancien ■ bach, Vingeriug. Bogenotï, Capesins, Fiam- j député de Bar le Duc. Un incendie a détruit deux maisons mardi mang, Sockl, Joséphine Arendt, Atkinson, jI soir à Hériménil. rr Le même jour, à l'hôpital Deauville, a Bix, Feldmann, Wutchotî, Scbierer, Schlei- 'I eu lieu l'enterrement du jeune Pierre Bonuing, Huberty, Mandai, Petit, Seng-el, Weil, j naud, l'un des quatre fils du coutelier nan Welseh, Kietfer, Sauter, Bauer, Salomalza, 1 céien de la rue Saint Dizier, tous quatre blesGoblet Moser, Pieitîeus, Schneider, Smith, ! Auguste Fritseh. âgé de 50 ans, causait du sés en divers combats. Barih, Boès, Firet, Habérer, Klein, Helbrom, j scandale rue Clodion. Il opposa une vive réMorosoff, Beyhurst. Il y a un an... [ sistance aux agents qui l'emmenaient au pos I te. — 15 jours avec sursis et 5 francs pour 9 juillet 1914. — Une dépêche de BudaLes prix du Conservatoire i ivresse pest dit que l'Autriche entend exiger de la Solfège, lre division : rr prix, Pierre Jac- Ij — Alfred Leclerc, 32 ans, manœuvre à Serbie des mesures contre l'agitation terroquemin ; 2°. Emile Henriot, Yvonne Laval, jI Nancy, étant ivre injuria les agents place riste et que Vienne « ne reculera devant auLucie Férié t ; 1er accessit, René Kifïel, GaCarrière. — 3 mois et 5 fr. d amende. cune des difficultés que pourraient faire naî e, Lucieuue Simon. — 2e dibrielle Drisch ; 2 — Marie Adeline Prévôt, 19 ans, ménagère tre pareilles exigences. » vision : 2- mention, Paulette Villemain, Pierà Nancy, se trouvant devant la Maison du — Le tribunal d'Empire de Leipzig conre Potu, Jeanne Lams ; 3S, René Lepeule, peuple, outragea l'agent Bauer qui l'invitait damne Hansi à un an pour offenses envers Raymond Mellinger, Jean Lancelin, Cécile au silence. — 6 jours avec sursis. l'empire allemand ! Martin. — Henri Roquel, 36 ans, cantonnier à PuA Paris on s'occupe surtout du procès Violon, l10 division : 2e prix, Paulette Vilxieux, demeurant acmellement à Jarville, a de Mme Caitlaux qui doit venir le 16 devant e leniain, René Kiffel ; i accessit, Georges tenu des propos irrévérencieux à un agent les assises de la Seine. Meyer. - 2° division : lt0 mention, Paul qui lui demandait ses papiers. Souron ; 2", Jeanne Lams, Céiestine Henry, Changez votre or Campagne d'hiver ? Raymond Mellinger ; 3', René Lepeule. Sous ce titre le « Petit Parisien » écrit : Alto : 2e prix, Yvonne Laval. — Violon Aurons nous, décidément, une campagne L'éloquent appel que M. Ribot a adrescelte : i5' prix, Lucie Fériet ; 2e accessit, Céd'hiver? A cette question posée, ici et là, sé à tous ceux qui conservaient de l'or et qui cile Martin. dans la presse, le « New York Herald », édipouvaient l'échanger contre des billets de Piano, l1'6 division : 2ts prix, Marguerite tion de Paris, répond : banque a été entendu du pays. L'éminent mier Paulin, Pierre Lelong, Marguerite Bieth ; 1 « Les peuples alliés ont acquis le droit à la nistre des Finances savait que sa voix porte accessit, Pierr° Jacquemin. — Harpe : 2e pr., franchise par une belle tenue devaut le dan rait et qu"l ne solliciterait pas en vain le Yvonne Martin. ger; on leur a toujours dit la vérité, même patriotisme. Chaut : Pr prix, Thérèse Gravel ; 1er accès quand elle était cruelle ; nous pouvons mè ne L'or est inutile aux particuliers, puisque sit, E.imée Leniaôre, Thérèse Vervet; 2«, Pauajouter qu'on a eu la coquetterie de ne leur le billet vaut le numéraire dans les transacline Bernard. dire que celle là, car on a pris un soin extrations couiautes, et qu'il est accepté comme Flûte : 1" prix. René Kiffel ; V* accessit, ordinaire de leur épargner les joies excessitel L'or est nécessaire au grand établissee1 Marcel Schœnholz. — Hautbois : I accessit, ves et ils n'ont connu Jes victoires les plus ment qui frappe les billets, parce qu'il est le1 Emiln Henriot. — Basson : 1er accessit, Lu belles que bien après la bataille. Il serait sugage même de ces billets Quelque grand que1 e ,cien Barthel. — Harmonie : 2 prix, Consperflu et même injurieux de cacher au public soit le crédit public d'une nation — et le tant Pernin la possibilité d'une campagne d'hiver. crédit de la France est au premier rang de « Et nous dirons même que les civils, tous — une forte encaisse de monnaie méHommage au généralissime comme toujours, sont informés après les mi' tallique or constitue une garantie immédiate Les soldats allemands ont une grande add'une valeur certaine .. litaires Nos soldats savent parfaitement | miration pour le général Jollre. Ce qu'ils ap qu'ils ne sont pas au bout de leur peine et Chronique de l'Est TP!i)jifl;i cofmtiojiïd tk iXuïiey J j j j j 1 J 1 Volversdegroa Oal.bre, li.O,00.j fusil.,, 200'00n que la bête qu'ils combattent a lavieduie, caisses de munitions, deux hangars déni„a. mais ils sont décidés à la tuer ; tous les pères de famille qui sont au front n'ont que celle avec hslegrap ob . . , s uailleusej, idée : « Pourvu que la vicioire soit complète 10 caisses >■!>■ lerlieues, i h u iv>:n i);.s pour et que nos entants ne subissent pas ee'le abo tteruolaucs, plusieurs loum-s do ciment j». montion ! » OUe lois, ce n'est pas 1 espr.t ue n^sies de railioudegra|-hie complets, ;lvep 701 On ne compte pas sur la Bevanche fuantennes, appareils, dwi'inos. et.;., j IJ(^ ture ! Ou la tient, elle est la ! et ou ne veut pas la lâcher. » . j caisses environ de verres lepons pour cn.i8. 11 est a remarquer, d'ailleurs, comme le dit J uuetiohs en ciment, 800 dame- jeannes vid^g de diverses grandeurs, des c-uiaines rie tounotre grand conuère américain, que les ru nés de foule brute, ovs «îles en [(;r du u,ule8 meurs de paix qui se r paudeut a des interdimension- pour conMruciiuiis. tj|ets ^ valles savamment'ménages, ne viennent pas tll de fer et îles 1er- spl'CU.UX ; o -, r ltfS cousdes allies truciions en ciment arme. L'œuvre de St-François de Sales On a trouvé égalemeut des documents et Cefe œu-re si importante et si connue des plans très imporiants. vieut de publier sou compte rendu pour 'os t ce que ce G-erha.rdt ? l'exercice 1914. Les recettes qui s'élèvent à 569.018 fr. 85 sont en dimiuuiion sur l'année On lit dans la « Franc Maçonnerie démasprécédente, oùvl'on avait recueLli 926.282 fr. quee» : 60. Les circonstances particulièrement graves — Les journaux out assez longuement parque nous traversons expliquent ce déficit en lé, dernièrement, d'un certniu Uei uaidt qui- 9 majeure partie, f'œ.jvie a pu cependant faire envoyé extraordinaire du gou vei uemoul alleface aux dépenses habituplhs et répondre mand ..n Amérique, a joue un rôle assez loudans la mesure du possible aux demandes che et assez mal detitu Nos recherches noug qui lui sant parvenues C'est ainsi que l'on permettent d etab'ir que ce Ge_rhardt est un a fait bénéticier de subventions, pécuniaires : diguitaire de la « Grau le Loge de Prusse dite 2.90i écoles chrétiennes, 583 garderies, éco« noyât Yurk de 1 Amitié ». dont le siège est les maternrlles et ouvroirs, .510 patronages a b o lin, ei qu'il esi affilié a une loge de Chi- 1 et cercles d'oùv<iers ou de soldats, 203 mis 1 sions, et que 483 mi sions, I 200 bibliothè j cago. Son 101e est assez facile a déterminer. ques, 101 directions diocésaines ont reçu, en j On sait que les grandes loges de Prusse sont toutes dévouées au kaiser... Il ne faut pas outre, des dons en uitune. oublier que le prince Friedrich Leopold de Les obus non éclatés Prusse est le grand protecteur des trois grande, loges de Berlin et que l'empereur GuilUn accident dû à l'éclatement d'un obus laume donna à ces cenires maçouniques des non explosé s'est produit à Vitrimont. Une marques spéciales d'intérêt. Voilà à quoi femme en bêchant son jardin, a rencontre proiile la Maçouuerie universelle quand elleun de ces :errib!es engins qui a éclaté. La est comprise autrement que par nos johards malheureuse, atlreusemeui blessée, a été de maçons français qui ne cessaient avant amenée à l'hôpital de l.unéville. la guerre, de lécher les bottes aux Boches. » Qu La terreur en Alsace Lorraine Affiche oubliée Le marchaud de chaussures Jules Blum a D„ns une petite vi'le de Bretagne s'étale été condamné à trois jours de prison pour une ..lliche de la saison dernière qui ne manavoir parlé frauçais sur sa porte. que point de piquant: « Voyage d'agrément Le tapissier Charles Bauer, de Schiltieu Allemagne: Paris Cologne Berlin Hamgheiiu, artificier dans les ateliers militaires bourg : 150 irancs tous frais compris. » de cette ville, a été condamné à un an de priC'est pour rien. Mais le retour est il gason pour s'être exprimé d'uue manière déso ranti ? bligeante sur les Allemands, avoir déclaré ses sympathies pour la France et répandu j Un dessin d'actualité des bruits défavorables sur les opérations de Le « Rigolboche », « le plus fort tirage du guerre. Son fils est soldat en France et lui- j front », publie dans sou dernier numéro un même est un ancien zouave. amusant dessin signé Rego. L'employé municipal François Walker fera Des soldats atlemauQs dévalisent une églineuf mois de prison: il a critiqué ce qui est se. Grimpés sur l'autel, ils entassent dans un allemand et menacé de son balai un passant, sac les vases sacrés Au premier plan, un en lui disaut qu'on devrait chasser tous les gros officier du laudsturm, à lunettes ddr, à Prussiens de l'autre côlé du Rhin. Oarbe hirsute, a fourré 1 ostensoire dans une Dix mois de orison à l'ouvrier Jean sacoche et s'appiête à y ajouter le crucifix Schwariz pour offense contre l'empereur et d'argent. Avec un large sourire ignoble il conduite antipatriotique. murmure: « Gott mil uus ! » La situation dans le Luxcnibourg Manque de vivres, de pain, arrogance des troupes prussiennes articles difl-jinaloires pub'iés dans la presse allemande des villes limitrophes, insultes au sentiment public, aux sympathies nationales, airestations arbitraires, tout cela a créé un tel état d'irritation et de nsrvosisme parmi la population luxembourgeoise que legouvernement grandducal a dû faire afficher une proclamation, que résume ainsi la « Gazette de Lausanne » : « La siiuation économique et politique était si tendue ces temps derniers, que le gouvernement luxembourgeois s'est vu forcé de publier, le 2 juin, une p-oclamation au peuple, dans laquelle il déclare que la gran de duchesse, la Chambre des députés et le gouvernement du grand-duché ont rempli jusqu'ici leurs devoirs d'Etat neutre et le rempliront aussi à l'avenir. Mais que les pouvoirs publies ne peuvent pas à eux seuls rem plir ce programme si les citoyens luxembourgeois et les étrangers habitant le territoire ne font pas, eux aussi, leur possible, pour sauvegarder le caractère neutredu pays. Outrer les sympathiesou les aatipathies pour l'un ou pour l'autre des belligérants n'est pas permis. « Nous sommes forcés de tenir compte des faits accomplis, si tristes qu'ils soient, dit le gouvernement. A cause de son carac tère frauc et primesautier, il est à craindre que le peuple luxembourgeois soit facilement mal compris. Pour éviter cela, il faut s'interdire, eu ces temps dangereux, non seulement toute injure, toute provocation, mais aussi toute parole, tout geste qui puissent être interprétés dans un sens hostile. N'oublions pas que trop souvent ou rend responsable le peuple entier d'un acte commis par une seule personne. Le bonheur et la prospérité de no tre pays «eus engagent a faire cet appel au peuple luxembourgeois » Lu preciamation est signée par tous les membres du gouvernement. » — Quelle ironie impitoyable dans ces lignes mesurées I Et quel retentissant soufflet la petite, rnain de la grande duchesse applique sur la face de la brute impériale ! Assistance médicale M. le docteur Bastien est nommé, pour la durée de la guerre, médecin de l'Assistance publique de la circonscription de Coiombeyles Belles, qui comprend les communes d'Allain aux-Bœufs. Bagueux, Colombey, Cré pey, Doicourt, Germiny, Housselmout, Mont l'Etroit, Ochey, Saulxures lès Vannes, Se laincourt, Thuilley aux Groseilles, ainsi que les communes de Favières et Saulxerotte qui seront rattachées a ladite circonscription pour la durée de la guerre. Contrebande de guerre i On vient d'achever ces jours-ci à Naples j dit le « Corriere délia Sera » le décharge• ment du vapeur allemand c Bayeru », qui avait été séquestré au mois d'août 1914 dès ; le début de la guerre. Le « Bayern » portait exclusivement du matériel de guerre ; ce ma tériel, débarqué par ordre du gouvernement italien, occupe un espace d'environ 800 mè très carrés et a une valeur approximative de six millions. Ce matériel comprend environ 500,000 re- Le jeu des initiales C'est un original, écrit « Excelsior ». Reçoit il la carte d'un ami avec le traditionnel P. P C, aussitôt il traduit. « Périsse Prusse criminelle ! » La S. P. A. (Société Protectrice des Animaux) lui inspire : * Soudard, Prussien ar rière ! » S. G. D. G. : « Sinistre Guillaume de Germanie 1 » Voit il un G. V. certainement 1 » C. : « Guillaume vaincu tUt-oivil quotidien m Hum? Du 8 juillet Décès. — Nicolas Augustin Parisot 61 ans s. p rue Sainte Marie, 35. - Lucienne Jean' ne-Eunlienne Thiébaut, 2 ans 18 jours à Paris. —Çharles Balland. 55 ans. journalier rueFrançois Guinet, 17. — Geofg*i(eSchn(Hr' 1 an 8 mois, à Val et Châtillon. — Louis Joseph Pouilleux, 73 ans, moulenr, rue des Ponts, 52. - Albert Ohrel, 11 jours, rue des Quatre Eglises, 56. Naissances. — Charles Roger Jean-François Glée, rue de la Colline, 117. - BlancheLéonie-Marie Antoinette Bœuf, rue de Saverne, cité n° 5 MAISON ORIOTON Quai Ciaude-le-Lorrain NrtfiCY Grand choix de tissus — pour Ornements: — Velours, Damas, etc., — Galons, Franges — Prix avantageux pocr Œuvres Eglises pauvres, Missions. Bronzes — Vases secrés Nota. — Nous ferons une remise sur le prix de tout achat fait ea nos magasins pour la reconstitution des Ornements dans les Eglises saccagées et en ruines. 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