j 1 - Kiosque Lorrain

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Rédaction et Administration : 21, rue Saint Dizïer, NANCY
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CHAMBRE DES DËPDTËS
Bèpêches
Dans sa séance de jeudi, la Chambre a
commencé la discussion du projet tendant à
la suppression du moratorium, puis M. Abel
Favre demande à interpeller sur la nomination de deux sous secrétaires d Etat à la
guerre.
M. Viviani, président du Conseil, demande
la discussion immédiate.
1" TELEGRAMME
OFFICIEL
M. Favre fait le procès de M, Millerand,
ministre de la guerre, qui, dit-il, a laisse
l'r.ru, Jeudi 8 juillet, 15 h.
porter atteinte à sa dignité en acceptant la
création de trois soùs secrétariat d'Etat.
Dam la région au nord d'Arras.
Au nom de l'union sacrée, il demande le
plusieurs actions d'infanterie assez
remplacement de M. Millerand (Protestaviolentes se sont développées au
tions)
cours de la soirée et de la nuit der- t
M. Viviani explique que les sous secrétariats en question n'ont été nullement imposés
rière.
à M. Millerand. Il fait l'éloge des titulaires
Entre Angres et Souchez, au nord
et demande la confiance de la Chambre, conde la route de Béthune Arras, une
fiance indispensable, dit-il, à l'exercice de sa
attaque allemande, précédée d'un
tâche.
très fort bombardement, a été comAprès explications de M. Renaudel, socialiste, qui déclare que ses amis voteront la
plètement repoussée.
confiance, l'ordre du jour de confiance préAu nord de la station de Souchez,
senté par MM. Colliard, Puech et Landry, est
ÎBOUS avons prononcé une attaque qui
adopté à l'unanimité moins 2 voix.
mous a permis de nous rapprocher du
La séance est levée à 7 heures 10. Séance
vendredi pour la suite de la discussion des
village. Nous noua sommes emparés
propositions tendant à la suppression du
d'une ligne de tranchée allemande,
moratorium.
après en avoir exterminé tous les
Le règlement des successions
défenseurs à coups de grenades et de
pétards. Progressant au delà, nous
Le garde des sceaux a déposé à la Chambre
avons fait quelques prisonniers et S; un projet de loi complétant les mesures prises afin de garantir les successions et de hâ
pris un canon.
ter leur règlement par la réduction des frais
Soiseons a été bombardé.
et la simplification de la procédure. Le nouEu Argonne, la fusillade et la caveau projet favorise temporairement le maintien de l'indivision, afin d'éviter une déprénonnade ont duré toute la nuit. Au
ciation résultant de l'abondance des ventes
lever du jour, dans ia région de Mad'immeubles, de fonds de commerce et
rie-Thérèse, les Allemands ont esautres biens au lendemain de la cessation des
sayé de sortir de leurs tranchées. Ils
hostilités.
ont été repoussés.
AU SÉNAT
Entre Meuse et Moselle, nuit très
Le
Sénat
dans sa séance de jeudi a adopté
agitée.
la proposition Bienvenu-Martin tendant à
En forêt d'Apremontet dans le bois
assimiler les placements et remplois en ObliLe Prêtre, bombardement, feu de
gations de la Défense Nationale aux placeanousqueterie, jet de bombes et de j ments en rentes sur l'Etat. Il a adopté le propétards, mais sans action d'infante- |; jet ouvrant un crédit de 3 millions à la manie, si ce n'est entre Fey en-Haye et ! rine pour le paiement de cargaisons appartenant à des neutres II a enfin adopté le prole bois Le Prêtre, où deux attaques
jet relatif à la réglementation et à l'ouverte l'ennemi ont été enrayées.
ture de nouveaux débits de boissons. Séance
levée. Prochaine séance le 22 juillet.
Officielles
—
heures lj2 du matin, les Turcs ont repoussé
Dans le secteur d'Ouyendoff nous avons
porté sur la rivière d'Ouyeudovka des coups j les troupes avancées et ont attaqué une partie de la ligne défendue par la division naterribles à l'ennemi et avons fait pendant j vale ; une cinquantaine de Turcs ont pris
les journées du o au 7 juillet onze mille j pied dans une de nos tranchées où quelques
prisonniers. Nous avons pris aussi plusieurs j hommes de la division navale ont tenu bon
néanmoins. Nos réserves et nos soldats qui
dizaines de mitrailleuses et un drapeau
s'étaient repliés ont contre attaqué aussitôt
L'ennemi est en retraite et nous le pouret chassé les Turcs de la tranchée.
suivons.
Nos mitrailleuses et nos fusils ont complè*
**
tement balayé une contre-attaque contre la
droite du secteur de la 29" division.
Paris, 9 juillet, 4 h. 10.
. A notre gauche, les Turcs se sont massés
GENÈVE. — La « Tribune de Genève »
dans un ravin au nord est des tranchées récemment conquises par nous et ont tenté
dit que les Russes reprennent avec
plusieurs attaques qui ont été enrayées par
succès 1 offensive à Krasnik, à Za
le feu de notre artillerie et la résistance de
mose, à Tomaszyi, à Lokal et vers le
nos troupes
La canonnade a cessé vers 11 heures du
Suède et Russie
matin, quoiqu'elle eût été reprise par intermittence. L'échec des Turcs a été complet.
STOCKHOLM. — La presse exprime en généDe plus, tandis que nos perles ont été nérai sa satisfaction de la réponse de la Russie
à la protestation du gouvernement suédois j gligeables et que l'attaque n'a fait aucune impression sur notre ligne l'ennemi a ajouté
dans l'affaire de 1' « Albatros ».
Le « Stockholm Dagbladed » conservateur, j un fort total à ses récentes pertes déjà très
lourdes. Le décousu de ses attaques prouve
proteste contre les conseils inutiles donnés
qu'il lui est difficile de lancer son infanterie
par les journaux allemands augouvernement
en avant pour affronter nott e front.
suédois de répondre par des paroles et des
SÉBASTOPOL.
Nos torpilleurs ont attaqué,
actes à la violation par la Russie de la neu- j
tralité suédoise. Le « Dagens Nyhete », radi- j dans le voisinage du Bosphore, un sous-macal, est également persuadé que cette affaire j rin turc qui a lancé une torpille mais sans
avec la puissance voisine de l'Est sera réglée [ résultat et qui, poursuivi par le tir précis des
torpilleurs, s'est enfonce dans l'eau sans
sans l'intermédiaire d'un tiers.
qu'on pût dire ce qu'il était devenu.
Dans les Balkans
Lors du bombardement des côtes de ZounSOFIA.
— Le ministre de l'Intérieur an- ; gouldak, les vaisseaux russes ont coulé cinq
voiliers turcs et quatre mahonnes avec de
nonce l'arrestation, à Sofia, de vingt person
nés qui donnaient asile à des bandits de la 1 grandes cargaisons de charbon destinées à
Constantinople.
Thrace. Les bandits ont été également arrêParis, 8 juillet, 21 h.
tés,
j
ROME — On mande de Scutari que le chef j
ATHÈNES. — On mande de Mitjlène qu'à la
albanais bien connu Issa Boletinas, s'est j suite d'une violente canonnade dirigée contre
rendu avec une bande armée aux troupes
un hydroplane venu avant hier en reconnaismonténégrines, lors de l'occupation de Scu- j sance, deux destroyers anglais ont bombardé
tari.
hier Sarmouzak, où ils ont détruit des maiBoletinas a été envoyé à Cottinjo, où il est ! sons servant de casernes.
retenu prisonnier II sera probablement dé- !
_
^
~,
féré à la justice.
\
La situation dans le Nord
Les Opérations italiennes !
i
Nous avons publié hier
officiel du 7 juillet.
Paiis, 9 juillet, 1 h. 40
j
Le communiqué du grand
état-major italien du 8 juillet dit que du
raat les dernières vingt-quatre heures, il j
n'y a eu aucun événement remarquable j
présentant une importance particulière.
L'action sur les différents fronts coati- •
nue a se développer régulièrement.
GENÈVE. — D après la « Tiibune de Genève », en Garnie, les Alpins cot.tinuent
leur avance méthodique. Deux compagnies
Slovènes se sont rendus aux. Italiens.
ROME.
p.rî.s, Jeudi SjxiUn, 23 h.
En Belgique, une attaque alleman
de dirigée contre les tranchées dont
Isa troupes britanniques se sont emparées le 6 juillet, au sud de Pilken,
a été prise sous le feu de l'artillerie
anglaise et de nos pièces de campagne et a été dispersée avec de très
lourdes pertes.
Entre Angres et Souchez, l'ennemi
a attaqué de nouveau, ce matin vers
six heures nos positions au nord
de la route de Béthune à Arras. Il a
été repoussé.
Au nord de la station de Souchez,
une contre attaque allemande, très
violente, a essayé de nous reprendre
les tranchées dont nous nous étions
Tendus maîtres dans la soirée précéSente. 11 n'a réussi qu'à réoccuper
une centaine de mètres sur le front
total de huit cents mètres de nos
gains.
Dans le secteur de la rive droite de
il'Aisne (secteur de Quennevieres),
lutte à coups de grenades et de torpilles aériennes.
Sur la. rive droite de l'Aisne, dans
la région de Noyon, la lutte de mimes s'est développée à notre avantage.
En Champagne, devant le fortin
de Beauséjour, nous avons endommagé fortement, par une explosion
le mine, les tranchées ennemies.
Entre Meuse et Moselle, la journée
% été marquée par un violent bom
bardement à la Tête-de Vache et à
la Vaux Féry, dans la forêt d(Apremont, ainsi qu'au nord de Flirey
Ipêches Havas contrôlées
Le général Gouraud
Le général Gouraud a dû être amputé d'urgence du bras droit à bord du navire qui le
ramenait en France.
Le général est arrivé jeudi à Paris. Les
fractures de la cuisse droite et de la jambe
gauche ne sont pas accompagnées de plaies,
©n procédera à l'examen radiographique de
ht hanche droite, afin de préciser la nature
lies lés'ons, vraisemblablement complexes,
de cette articulation.
L'état général Ju blessé est très satisfaisant.
Le général Micheler
Est inscrit au tableau spécial de la Légion
Jr'honneur, pour la dignité de grand officier,
le général Micheler, général de division,
commandant de corps d'armée, qui a été
grièvement blessé.
[ Les Opérations Russes
j
<
j
Nous avons pu publier hier le communiqué du grand état-major russe du 7 juillet.
Paris, 8 juillet, 16 h 55.
—■
Examinant les opérations sur le front russe, tous les critiques
m litaires estiment que la situation est actuellement plus favorable qu'elle ne l'était
la semaine, passée. Le lôle prédominant
appartient toujours à ia région située entre la Vistule et le Bug, où les combats
achèvent la lutte grandiose de la Galicie.
Quant à la situation entre la Vistule, la
Wterpz et le reste du fi ont, notre ivauce
force les ennemis a étendre eiiuimement la
ligne de leurs troupes, détruisant ainsi les
plan» d'enseircment colossal ues forces
russes.
Paris, 8 juillet, 20 h. 30
GENÈVE. — Selonune information de la
«Tribune de Geuève », lesAustro Allemands qui poursuivent les Russes sur la
V.stule viennent d'éprouver ue terribles
pertes à la suite des contre attaques des
Russes a 30 kilomètres au nord de Tornachow, Sur le Bug et 'a Wieprz.
Les Austro Allemands ont avancé jusqu'au 5 juillet; mais les Russes, par un
mouvement tournant, ont attaqué le flanc
droit de i'enneini et mis en déroule toute
une division ; ils ont fait deux mille pri
sonniers et pris huit caaoas et des mitrailleuses ; les pertes austro allemandes sont
évaluées à douze mille tués et blessés.
Sur tout le front de la Pologne russe Lubliu-RadoD, les Russes repoussent avec
succès l'ennemi et font beaucoup de prisonniers.
Des milliers de blessés arrivent continuellement à Jawrov. Przeuaysl et L' mberg.
PÉTROGRAD.
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Paris, 9 juillet, 4 h. 10.
PÉTROGRAD (officiel). —Dans la nuit du
6 juillet l'ennemi a attaqué vainement nos
positions près de la gare de MouraviefT. [I
a réussi à franchir la rivière de (Jhetmentka, mais fut rejeté le lendemain.
Nous avons exterminé sur la rivière
Oyetz les Allemands qui s'étaient maintenus dans nos tranchées dans la nuit du 6
au 7 en employant des gaz asphyxiants.
Au sud de "la Vistule, dans la direction
de Bolimoff, nous avons enlevé quelques
secteurs que nous avons repris, sauf le
secteur de la chaussée de Bolimoff. Le combat continue.
Nous développons notre offensive dans
la région de Lublin.
J
le communiqué
—
*
**
j
1
Paris, 'J juillet, 4 h. 10.
ROME (officiel). — L'action italienne sur I
les différents fronts se développe régulière- ]
m nt.
Croiseur italien coulé (suite)
Le communiqué du chef d'état major de la
marine donne les détails suivants sur la perte du croiseur « Amalfi », que nous avons
annoncée dès hier :
« Une reconnaissance en force a été accomplie la nuit dernière dans la Haute Adriatique Le croiseur « Amalli », qui prenait part
à cette reconnaissance, a été torpillé, ce matin à l'aube, par un submersible autrichien.
Le croiseur a donné aussitôt fortement de la
bande du côté gauche.
<( Son commandant, avant de donner l'ordre à l'équipage de se jeter à la mer, a crié :
« Vive le roi ! Vive l'Italie ! » Et tout l'équi
page, rangé à l'arrière avec un ordre et une
discipline remarquables, lui a fait écho.
.« Le commandant a quitté le dernier le
bord en se glissant le long du flanc du navire
qui peu de temps après a coulé. La presque
totalité de l'équipage et des officiers ont été
sauvés par nos propres moyens. »
j
— Récit du « témoin oculaire »,
sur le front anglais, à la date du 3 juillet :
Le dimanche 27 juin, nous avons réussi à
chasser les Allemands d'un entonnoir ouvert par une mine Le lundi, il n'y a eu qu'un
combat d'artillerie sur la moitié environ de
notre aile droite.
Le mardi, c'est Armentières qui a eu l'avantage de retenir l'attention des canons ennemis. La ville a été bombardée pendant qua
tre heures ; le même jour, nos sapeurs ont
détruit des centaines de mètres de tranchées
ennemies, infligeant à l'adversaire des pertes
sérieuses.
Dans la nuit du mercredi, les Allemands
ont employé à nouveau des bombes asphyxiantes près d'Ypres.
H n'y a eu que des opérations sans importance le jeudi 1er juillet.
Le vendredi, l'artillerie ennemie s'est montrée particulièrement active contre les secteurs droit et gauche de notre front.
En somme, ces cinq jours se sont passés
dans un calme relatif.
Les Allemands continuent à démanteler
l'église de La Baissée.
Le témoin occulaire ajoute que l'emploi des
gaz asphyxiants constitue souvent un grand
danger pour les Allemands eux mêmes ; c'est
ainsi qu'aux environs de la cote 60, deshommes appartenant au 105e régiment allemand
ont été récemment asphyxiés par le gaz qui
s'échappait d'un cylindre atteint par un obus
anglais
Le témoin termine son compte rendu en
fournissant quelques détails édifiants sur
l'occupation du territoire bel^e par les Ailemands.
En certains endroits, ces derniers parvien
nent à faire fabriquer tous les articles requis
pour les troupes par une méthode très sim
pie : l'arrestation de tout directeur d'usine se
refusant à exécuter de telles réquisitions.
Dans un cas où des ouvriers s'étaient mis en
grève pour protester contre l'incarcération
de leur patron, plusieurs centaines de ces
ouvriers ont été eux mêmes arrêtés et condamnés.
Un avisa été affiché en ville annonçant que
tout propriétaire d'une usine fermée devra
payer mille mark d'amende par jour d'arrêt
de travail et comme punition pour grève,
Tous les habitants doivent maintenant être
chez eux à sept heures du soir et les feux
doivent être éteints à sept heures et demie.
LONDRES.
Etats-Unis
Dans les Dardanelles
et Ail
Paris, 9 juillet, 2 h. 55.
WASHINGTON. — Le gouvernement a pris
possession delà station radio télégraphique
de Sayville, parce que le personnel allemand
violait la neutralité américaine en envoyant
des télégrammes chiffrés.
Sayville était la seule station connue reliant encore directement l'Allemagne aux
Etats-Unis.
LONDIUS. — Communiqué officiel sur les
opérations des Dardanelles :
— La nuit du 3 au 4 juillet a été calme
dans le secteur nord, mais, le 4 au matin,
l'ennemi a commencé à bombarder violemment nos tranchées avec un plus grand
M. Stanciofi à Rome
nombre de canons qu'auparavant. La canonROME. — La reine a reçu jeudi en audience
nade a cessé vers 6 heures du matin, sans
le ministre de Bulgarie. M. Stanciofi, qui a
graves dégâts.
conféré avec M. Salandra et a rendu visite
Au cours de ce bombardement, un cui- j aux ambassadeurs de France, de Russie et
rassé turc a lancé du détroit une vingtaine j d'Angleterre.
d'obus de 12 pouces ll2.
En Angleterre
Dans le secteur sud, les Turcs, pendant la
nuit, ont maintenu un feu violent de mous- ]
LONDRES. — La Chambre des Communes a
queterie tout le long de la ligne, mais ils j voté définitivement j«*u. ; i le bill instituant le
n'ont pas quitté leurs tranchées. A 4 heures j registre de recensement.
du matin, le bombardement turc a été le plus j
M. Poincaré sur le front
vif que nous ayons subi jusqu'ici : 5 000
obus environ ont été tirés.
M. Poincaré a passé aux armées les jour
Ce bombardement était le prélude d'une
nées de mardi et de mercredi. Il s'est d'abord
attaque de tout notre front de la péninsule
rendu à Hebuterne, où il a visité nos
avec des efforts particuliers sur certains
lignes de défense et vu le terrain gagné
points
à la ferme de Toutvent Puis il est allé féliciL'effort principal s'est porté au point de
ter les troupes des divers corps d'armée qui
jonction du secteur de la division navale
ont pris part, depuis quelques semaines, aux
avec le secteur français. A cet endroit, à 7 [ opérations engagées au nord d'Arras.
|
j
louvelles Générales
parlers russo-roumains
, 8 juillet - D'après les informations
qui arrivent ici, Hs pourparlers russo-rouI mains, après s'être ralentis quelque temps,
sont redevenus plus actifs.
i
Le général RonsBki
!
Une dépêche de Pétrograd confirme la nou: velle suivant laquelle le général Rousski,
j qui ut quitter le théâtre de la guerre pour
raisons de santé, va retourner sur le front
! en Galicie septentrionale. La dépêche ajoute
! que cette nouvelle fait naître' en Russie de
grandes espérances.
j
Les projets allemands
I
I
Les
ROME
D'après le correspondant du « Niews van
I den Dag Ȉ Berlin, les milieux militaires al-
lemands ne penseraient pas à tenter de rom| pre les lignes françaises et anglaises, même
! s'ils pouvaient retirer des troupes deGalicie.
Le succès serait trop incertain et acheté de
] trop de vies humaines.
Les pertes turques
'
LONDRES
.
Le « Daily News » apprend de
|
j son correspondant à Athènes que suivant inj formations reçues de Constantinople, les per
tes turques aux Dardanelles sont évaluées à
180,000 hommes.
j
Vengeance autrichienne
On annonce que dimanche, à Trente, un
j troisième groupe de notables fut dirigé du
château sur les jardins des caséines, où ils
fusillés. Parmi les victimes se trouvej furent
raient trois danois.
i
i
Le Kaiser se dit le Messie!!
|
LONDRES. — Le « Jewish World» se fait
l'écho d'un bruit extraordinaire qui circule
i
[ en Russie et suivant lequel le kaiser, pendant une visite à Lodz, serait entré à la sy! | nagogue et aurait annoncé à la congrégation
| qu'il était le Messie attendu par les Juifs et
qu'il avait été envoyé par Dieu pour les sauver.
Les Austro-boches
1i
!
On lit dans le « Temps » : Nous croyons
savoir que M. Spitzer a donné sa démission
d'administrateur du Crédit foncier argentin.
On sait qu'en raison de son origine autrii chienne, sa présence dans le conseil de cette
société avait été l'objet d'une vive opposition
à la dernière assemblée des actionnaires.
L' « Action française » enregistre cette démission et demande quand se produira la
démission de M. Ullmann, allemand naturalisé, président du Comptoir d'escompte de
Paris
i
!
Leurs atrocités à Féronne
Le « Mémorial d'Amiens » du 5 juillet publie, sous ce titre, le récit suivant :
« Il y a quelques jours, des coups de fusil
étaient tirés sur une patrouille allemande
circulant dans les rues de Péronne. L'ennemi
furieux, voulut absolument que ces coups de
feu soient partis de la maison occupée par
M. Derbecq, huissier, demeurant rue SaintFursy, 58
« M. Derbecq se défendit comme il devait
le faire. Mais ce fut en vain qu'il essaya de
démontrer, par la direction des balles tirées,
direction indiquée par les traces laissées en
! plusieurs endroits, qu'elles n'avaient pu être
tirées de son immeuble. Aux brutes allej mandes, il fallait une victime Lâchement,
j ils pétroièrent la maison de M. Derbecq et y
mirent le feu, brûlant en même temps que
l'immeuble M. Derbecq et sa fille, au préala'•*
j ble enfermés.
i
« Cet acte de banditisme a causé d'autant
plus d'émoi en ville que, depuis plusieurs
i mois, la vie locale n'avait pas été troublée. »
Le scandale Geissler
■
L'Allemand Geissler, espion, escroc, après
|
; avoir été l'ami et le complice de Pranzini, va
être l'objet d'une question au ministre de la
j Justice, à la Chambre. Ce n'est pas trop tôt
S que le pays en voie exécuter un !
La Cour d'appel a décidé, en effet, que
j
i l'arrêté préfectoral défendant à Geissler
; de surélever l'hôtel Astoria (à Paris), «était
i inopérant » parce qu'il a été pris trop tard,
j c'est à dire plus de vingt jours après la dei mande d autorisation formulée par l'espion !
En foi de quoi la plate forme sera maintej
nue et le quartier de l'Etoile déshonoré â
perpétuité par le plus hideux des gratte ciel
municho berlinois. Elle peut se llatier de
respecter la fôôôrme, la Cour d'appel I Et
Geissler aurait bien toi t, à présent, de se
gêner, s'il a envie de rétablir l'appareil de
T. S. F. avec lequel il interceptait les télé
grammes de la Tour Eiffel au début de la
guerre.
Notez que la double qualité d'escroc et
d'espion est formellement reconnue à ce misérable qui est tout aussi coupable que
maints fermiers allemands de 1 Est et du
Nord, pris la main dans le sac et fusillés aussitôt.
A
On lit, en effet, dans la « Presse associée» :
« M. Bourguell, juge d'instruction au tribunal de la Seine, poursuit l'instruction contre Geissler, l'administrateur de la Société de
l'hôtel Astoria, poursuivi pour escroquerie
de plusieurs centaines de mille francs. Parmi les papiers trouvés chez lui, on signale
une correspondance avec l'etat-major allemand relative à l'organisation d'une fête
somptueuse pour le 25 août 1914, à l'occasion
de l'entrée du Kaiser à Paris. »
Ainsi, c'est chez ce gredin, qui recevait
des ordres directs de M. de Schœn et qui faisait partie de l'équipe d'espionnage de l'ambassade avec l'espion bijoutier Moritz Kuppenheim, de la rue Volney, et l'espion fourreur Karnos, de la rue Réaumur, que le
Kronprinz devait ripailler avec sou noble
père, après sou entrée triomphale dans Pa
ris par l'Arc de Triomphe! ..
précient
surtout chez lui, c'e.-t qu'il ménage
f
ses
hommes, autant qu'il le peut, ainsi qu Us
s
ont
été à même de le constater. Ls 1 appel"
1lent, d'ailleurs, « la boite a conserves » au
« la tirelire », sobriquets assez symboliques,
et,
e lorsqu'ils parlent de lui, ils ne manquent
jamais
.d'exprimer leurs regrets de n'avoir
]
Fp.'.s, eux aussi, un général en chef un peu
lplus économe du sang de ses soldats.
i
Dès la première journée — à notre cont naissance — pour recevoir tous les dépoI sants, a Paris, il a fallu doubler, puis tripler,
quadrupler, quintupler les guichets. C'e-t
! par centaines que ces déposants se sont présentes, ollraut, ies uns quelques pièces, les
;
J jautres desdizaiues ou des centaines de mil: tiers de francs. Eu quelques heures, trois
j
! millions d'or venaient grossir l'encaisse, et
jj le
mouvement ne fait que commencer. 11 est
]
j\ certain qu'il va s'accentuer et que tous ceux
(
j iqui avaient gardé leur or — ou ne sait trop
pour quelle iaison
tiendront à l'honneur
j de
j
l'échanger coutie des billets. C'est du p i
trio'i me facile: c'est du patriotisme pourtant, et ceux qui n'hésiteront plus à se sépa
jrer de leur numéraire se diront qu'en stabilisant le cours du change, ils rendront à leur
J !
pays, sans courir aucun risque, un service
,
[j signalé.
L'amitié canadienne h
!
l/atiacui ment .des Canadien pwuf- la
Fiance continue a leur inspirer des manifestations protondément touchantes, et leur
générosité n'a d'égale que la vaillance de
Peurs troupes, dont l'héroïsme provoquait
récemment à Langemarck l'admiration générale.
Cette générosité princière qui, depuis le
début de la campagne, a réalisé de véritables prodiges, et qui a procuré à nos blessés et à nos soldats toute une série de dons
magnifiques, se traduisait naguère encore,
par les souscriptions de la Province de Québec et du comité privé de cette ville. Et
voici que les comités France-Amérique de
Montréal et d'Oilawa, qui ont déjà envoyé,
à eux seuls, en France, des dons en nature d'une très grande importance, et
100.000 fr. en espèces, viennent d'y expéelier des quantités de vêtements qui représentent une valeur considérable-et qu'escorte un nouveau chèque de 65.000 fr.
C'est de grand cœur que la France offre
à ces sénéreux bienfaiteurs l'expression de
sa gratitude ; elle l'adresse tout spécialement à ceux qui ont pris l'initiative de cette
splendide manifestation de solidarité et de
sympathie fraternelles : au sénateur Raoul
Oandurand, ancien Président du Sénat et
Président du comité France-Amérique de
Montréal, et à M. L.-C. Brodeur, aucien
ministre, juge à la Cour suprême à Ottawa.
Notre reconnaissance la plus respectueuse et la plus vive va également aux chefs
vénérés des Canadiens Français, aussi
loyaux sujets de l'Angleterre, que dignes
enfants de la France ; aux orateurs véhéments dont l'éloquence entraînante a pro
voqué, dans une série d'inoubliables conférences, ces sympathies si agissantes et ces
générosités grandioses envers notre pays ;
a Sir Wilfried Laurier, qui restera comme
ia glorieuse personnification de ce Canada
qu'il a métamotplicsé, et dont il a révélé
au monde lep merveill uses richesses ; à
son éminent collaborateur et si digne ami,
MvRûdolpb.3 Letmeux, qui a dirigé avec
tant de maîtrise de nombreux ministères,
l qui a mené avec succès pour sou pays
K s négociations les plus délicates.
Au regard du Canada, de ses a imitables
soldats, de ses généreux représentants,
peur tous éeùx qui lui témoignent un si
iiual attachement, la vieille Fiance adopte
des maintenant la devise du blason canadien : « Souviens toi ».
E. O.
ji
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I»
j
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A eux aussi
Admis au baccalauréat
j
!
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La Journée des Orphelins
On nous prie de rappeler aux quêteuses et
àI leurs cavaliers de la Journée des Orphelins
Çde là Guerre (Nancy, 14 juillet) de bien vau
Jloir se trouver dimanche procuaiu, 11 juillet,
aà il heures précises du manu, à l'Hôtel de
Ville
de Nancy, salle des Pas Perdus, où se'
iront données toutes les instructions au sujet
delà
vente d'insigues de mercredi 14 juille .
C
i
jI
;
|
Une circulaire particulièrement instante
Philosophie. - Mlle Alliet; MM. Fiehrer,
vient d'être adressée à tous les services com
,Gruyer, Klein, Lemontey, Blondiu, Nicolas,
pétents
pour qu'il soit veillé d'une manière
f
Larger, Bertrand, Heck.
tstricte à ce que les soldats mahouiétans, mêLatin grec. — MM Remy, Vesper, Belcoljlés à nos troupes, aient toutes les facilités
.
jlin, Denaix, Ulrich, Janoi, Tassin, Bodart,
possibles
pour observer le « ramadan », qui
Saavay,
Wagner. Toussaint, Poirot.
1
commence
le 13 juillet. QJ'OU le remarque
(
Latin-langues. - Mlle Rollin ; MM Aubry,
j
bien,
nous ne signalons pas la chose pour
Fehr, Fourche, Parât, Petit, Carel, Coral.
,nous en plaindre. L'Eglise catholique sus
Sciences langues, série D — MM. Lajeupend pour les soldats toutes les obligations
nesse, Retournard, Geolïroy, Morel, Simonet,
(du Caiême. Puisque le « ramadan » subsiste,
Michel, Malte, Mercier, Claude, Massonné,
(
qu'on
le facilite, nous ne le critiquons pas.
Pierrot, L'Hôte, Lauer, Barrois, Guyot, Fio
Mais il sera bien permis de remarquer à
rentiu, Laviguon, Lambert Gouiheret, Sam- j (
cette occasion que diverses mesures prises
son, Besson. Claude, Guéry, Etienne, Berger.
,
récemment en France pour enrayer îles pio
Mathématiques. — MM. Bader, Bastien
pagaudes d ordre religieux, ont produit au
Thiry, Vuillemin, Diebo d, Bildstein, Boui]iront — les lettres reçues eu témoignent —
llay, Uuïour, Cadiot, Chardot, Weiss, BJL,
une impression pénible qu'on a un devoir
dieu, Etienne, Poirot, Renard, Normier, de
.
patriotique supérieur d'eviier. C'est constam
ïruchis de Vareunes, Claude, de Raucourt,
j
ment ainsi que nous recevons de dépôts des
Pabst, Lamasse, Ressiing Spite, Lonsigoy.
plaintes
sur i'impossibité o.ù les soldats se
]
trouvent de remplir, le dimanche matin,
tfV
ileurs devoirs religieux. Une organisation un
! peu ditïéientedu travail serait aisée. De grâLatin Sciences. — MM Fernier, Boudière,
(ce, qu'aux catholiques aussi ou favorise l'acFlayeux, Ctaudol, Franck, Vienot, Baillot,
(
complissement
des prescriptions religieuses.
Bourcari.
i
C'est
leur droit et c'est promis.
Philosophie. — Maresquelle,
Schœijer,
Malingre, riichard, uemangel, Hartmann,
Les chasseurs forestiers
Lecleru, Serrauld, Sayer, Mazeu, VVinstel.
Après entente entre l'administration de la
Matnenidtiques. — M.vl. Gardie, Carry,
guerre et le ministre de l'agriculture, il a été
Lempereur, Mauties, Ciaveiin, Frauoux,
décide que ies chasseurs lurestiers mobilises
Mougm, Ruuilliou, Jeaudei, Beaueoiin.Luny,
reconnus inaptes à faire campagne seraient,
Mercier, Paux, Moniol, Munehablon, Frana titre provisoire, remis à 1 administration
çois Luc, Adam, Housseuiaud, Aubreville,
des eaux tt forêts et dirigés sur leurs conser
Lallemand, Mu nier, Fricadei, Cornefert, Kovatious respectives où ils seront utilisés selon
chatle.
les besoins de plus en plus impérieux du serFaculté de droit
vice forestier. Toutefois, il demeure eniendu
1 r examen de baccalauréat (lr* partie) : j! que ces hommes devront rejoindre leur dépôt
admis : MM. Boudier. Buffet Bussier'e, Ceaans le cas où après l'examen périodique de
lice Droit, Claudot, Stoyauofî. Clément.
la commission des trois médecins, us seer
1 examen de capacité en droit : admis :
raient ultérieurement reconnus aptes à faire
MM.TJetfourd, Dreyfus, Mercuzut. — Deucampagne et ainsi redeviendraient bous pour
xième examen : admis : MM. André, Collile service.
gnon
Une lettre de Mme de Thèbes
Certtflcat d'études juridiques : admis : M.
Steiubach.
Le « Petit Parisien » reçoit la lettre suivante :
Brevet supérieur
« Monsieur le direcieur,
Ont été admises : Mlles About, Alamelle,
Je suis absolument étrangère aux « PrédicBéjeard, Brahy, Cuoné, Chanzy, Collinet,
tions de Mme de Thenes » que l'on recomDautel. Defrance, Didier, Dîné. Dion
Darmois, Ferry, Flavenot, de Fournes Labrosse, ] mence à vendre en faisant un abus de mon
i nom et en me faisant dire nulle inepties...
Galet, Godfroid, Guidât, Guirsch, Haite, Her- !
Cela dit, me permettez vous de déclarer
mann, Huuibert, Hummel, Husson. Jaitiot,
que tout annonce ia victoire, après les inévi
Kleiu, Lélrillard, Mamel, Mayrignac, Meltables ditlicultes et épreuves que j'annonçais
chios, Missen :rd, Modo, Morquiu Munier,
datis mon almauach de l'an passe.
Nicod, Paquot, Périsse, Perriu, Richard SerLe triomphe est même très proche, si charier, Siecker, Tretsch, Vanazzi.
cun de nous fait dans sa sphère l'effort d'ac
tion nécessaire.
Alliance Française
Mme de THÈBES.
Examen supérieur. — Ont obtenu le di
plôme : Mlles Sehitfanovitch, Esther Miroscb, j
Chemins de fer de l'Est
Beila Mirosch, Galperse, Fohl, Godart, Hey- !
Samedi 10 juillet, 343» jour de guerre.
s
Avis
à MM. les marchands de fruits et
dacker, Sivax Jostubofï, Reik.
Les Sept Frères Martyrs, Saintes Rufine et
Diplôme élémentaire. — Sont admises : j| eommissionnaires.— M. le Préfet de MeurSeconde.
the-et-Moselle après avoir saisi la commisMlles Wnion, Bentner, Jandonatte, Benark,
Lever du soleil : 4 h. ; coucher, 19 h. 52.
sion de réseau de la question de l'expédition
I Chiocca, Danly, May, Brock, Schmidt, DorLever delà lune : 1 h. 39 ; coucher, 19 h.
de Paris sur certaines gares du département
ner, Arnould, Denise Bloch, Dubois, Reide
paniers vides destines à servir au transmond, Garde, Scheer, Tibory, Ulrig, Wich,
Morts au champ d'honneur
port de fruits en sens inverse vient d'être
Lucie Bloch, Loth, Dietsch, Jeaune Eterlin,
Jeudi, à Dieulouard, ont eu lieu les obsèIsraël, Scharf, Thirpel, Cavandoli, Cerf, !j avisé que leerrégime prévu par l'a Riche du 15
ques du sergent Ferrette, tué
Friicb, Moseler, Ries, Fischer, Kampf, Welt- \j juin, titre 1 , grande vitesse, alinéa c, était
cette semaine. Le jeune Ferrette, âgé de
kamp, Buzoiska, During, Grimon, Kulbach, j| étendu aux expéditioas d emballages vides.
19 ans, s'était engagé au début de la guerre ;
Tritsch, Gegauf, Ruch, Fouage, Haas, Stein- j
Le feu à Hériménil
il était le fils de M. Henry Ferrette, ancien
■
bach, Vingeriug. Bogenotï, Capesins, Fiam- j
député de Bar le Duc.
Un incendie a détruit deux maisons mardi
mang, Sockl, Joséphine Arendt, Atkinson, jI soir à Hériménil.
rr Le même jour, à l'hôpital Deauville, a
Bix, Feldmann, Wutchotî, Scbierer, Schlei- 'I
eu lieu l'enterrement du jeune Pierre Bonuing, Huberty, Mandai, Petit, Seng-el, Weil, j
naud, l'un des quatre fils du coutelier nan
Welseh, Kietfer, Sauter, Bauer, Salomalza, 1
céien de la rue Saint Dizier, tous quatre blesGoblet Moser, Pieitîeus, Schneider, Smith, !
Auguste Fritseh. âgé de 50 ans, causait du
sés en divers combats.
Barih, Boès, Firet, Habérer, Klein, Helbrom, j scandale rue Clodion. Il opposa une vive réMorosoff, Beyhurst.
Il y a un an...
[ sistance aux agents qui l'emmenaient au pos
I te. — 15 jours avec sursis et 5 francs pour
9 juillet 1914. — Une dépêche de BudaLes prix du Conservatoire
i ivresse
pest dit que l'Autriche entend exiger de la
Solfège, lre division : rr prix, Pierre Jac- Ij
— Alfred Leclerc, 32 ans, manœuvre à
Serbie des mesures contre l'agitation terroquemin ; 2°. Emile Henriot, Yvonne Laval, jI Nancy, étant ivre injuria les agents place
riste et que Vienne « ne reculera devant auLucie Férié t ; 1er accessit, René Kifïel, GaCarrière. — 3 mois et 5 fr. d amende.
cune des difficultés que pourraient faire naî
e, Lucieuue Simon. — 2e dibrielle
Drisch
;
2
— Marie Adeline Prévôt, 19 ans, ménagère
tre pareilles exigences. »
vision : 2- mention, Paulette Villemain, Pierà Nancy, se trouvant devant la Maison du
— Le tribunal d'Empire de Leipzig conre Potu, Jeanne Lams ; 3S, René Lepeule,
peuple, outragea l'agent Bauer qui l'invitait
damne Hansi à un an pour offenses envers
Raymond Mellinger, Jean Lancelin, Cécile
au silence. — 6 jours avec sursis.
l'empire allemand !
Martin.
— Henri Roquel, 36 ans, cantonnier à PuA Paris on s'occupe surtout du procès
Violon, l10 division : 2e prix, Paulette Vilxieux, demeurant acmellement à Jarville, a
de Mme Caitlaux qui doit venir le 16 devant
e
leniain, René Kiffel ; i accessit, Georges
tenu des propos irrévérencieux à un agent
les assises de la Seine.
Meyer.
- 2° division : lt0 mention, Paul
qui lui demandait ses papiers.
Souron ; 2", Jeanne Lams, Céiestine Henry,
Changez votre or
Campagne d'hiver ?
Raymond Mellinger ; 3', René Lepeule.
Sous ce titre le « Petit Parisien » écrit :
Alto : 2e prix, Yvonne Laval. — Violon
Aurons
nous,
décidément, une campagne
L'éloquent appel que M. Ribot a adrescelte : i5' prix, Lucie Fériet ; 2e accessit, Céd'hiver? A cette question posée, ici et là,
sé à tous ceux qui conservaient de l'or et qui
cile Martin.
dans la presse, le « New York Herald », édipouvaient l'échanger contre des billets de
Piano, l1'6 division : 2ts prix, Marguerite
tion de Paris, répond :
banque a été entendu du pays. L'éminent mier
Paulin, Pierre Lelong, Marguerite Bieth ; 1
« Les peuples alliés ont acquis le droit à la
nistre des Finances savait que sa voix porte
accessit, Pierr° Jacquemin. — Harpe : 2e pr.,
franchise par une belle tenue devaut le dan rait et qu"l ne solliciterait pas en vain le
Yvonne Martin.
ger; on leur a toujours dit la vérité, même
patriotisme.
Chaut : Pr prix, Thérèse Gravel ; 1er accès
quand elle était cruelle ; nous pouvons mè ne
L'or est inutile aux particuliers, puisque
sit, E.imée Leniaôre, Thérèse Vervet; 2«, Pauajouter qu'on a eu la coquetterie de ne leur
le billet vaut le numéraire dans les transacline Bernard.
dire que celle là, car on a pris un soin extrations couiautes, et qu'il est accepté comme
Flûte : 1" prix. René Kiffel ; V* accessit,
ordinaire de leur épargner les joies excessitel L'or est nécessaire au grand établissee1
Marcel Schœnholz. — Hautbois : I accessit,
ves et ils n'ont connu Jes victoires les plus
ment qui frappe les billets, parce qu'il est le1
Emiln Henriot. — Basson : 1er accessit, Lu
belles que bien après la bataille. Il serait sugage même de ces billets Quelque grand que1
e
,cien Barthel. — Harmonie : 2 prix, Consperflu et même injurieux de cacher au public
soit le crédit public d'une nation — et le
tant Pernin
la possibilité d'une campagne d'hiver.
crédit de la France est au premier rang de
« Et nous dirons même que les civils,
tous — une forte encaisse de monnaie méHommage au généralissime
comme toujours, sont informés après les mi'
tallique or constitue une garantie immédiate
Les soldats allemands ont une grande add'une valeur certaine ..
litaires
Nos soldats savent parfaitement
| miration pour le général Jollre. Ce qu'ils ap
qu'ils ne sont pas au bout de leur peine et
Chronique de l'Est
TP!i)jifl;i cofmtiojiïd tk iXuïiey
J
j
j
j
j
1
J
1
Volversdegroa Oal.bre, li.O,00.j fusil.,, 200'00n
que la bête qu'ils combattent a lavieduie,
caisses de munitions, deux hangars déni„a.
mais ils sont décidés à la tuer ; tous les pères
de famille qui sont au front n'ont que celle
avec hslegrap ob .
.
,
s
uailleusej,
idée : « Pourvu que la vicioire soit complète
10 caisses >■!>■ lerlieues, i h u iv>:n i);.s pour
et que nos entants ne subissent pas ee'le abo
tteruolaucs, plusieurs loum-s do ciment j».
montion ! » OUe lois, ce n'est pas 1 espr.t ue
n^sies de railioudegra|-hie complets, ;lvep
701 On ne compte pas sur la Bevanche fuantennes, appareils, dwi'inos. et.;., j IJ(^
ture ! Ou la tient, elle est la ! et ou ne veut
pas la lâcher. »
. j caisses environ de verres lepons pour cn.i8.
11 est a remarquer, d'ailleurs, comme le dit J uuetiohs en ciment, 800 dame- jeannes vid^g
de diverses grandeurs, des c-uiaines rie tounotre grand conuère américain, que les ru
nés de foule brute, ovs «îles en [(;r du u,ule8
meurs de paix qui se r paudeut a des interdimension- pour conMruciiuiis.
tj|ets ^
valles savamment'ménages, ne viennent pas
tll de fer et îles 1er- spl'CU.UX ; o -, r ltfS cousdes allies
truciions en ciment arme.
L'œuvre de St-François de Sales
On a trouvé égalemeut des documents et
Cefe œu-re si importante et si connue
des plans très imporiants.
vieut de publier sou compte rendu pour
'os t ce que ce G-erha.rdt ?
l'exercice 1914. Les recettes qui s'élèvent à
569.018 fr. 85 sont en dimiuuiion sur l'année
On lit dans la « Franc Maçonnerie démasprécédente, oùvl'on avait recueLli 926.282 fr.
quee» :
60. Les circonstances particulièrement graves
— Les journaux out assez longuement parque nous traversons expliquent ce déficit en
lé, dernièrement, d'un certniu Uei uaidt qui- 9
majeure partie, f'œ.jvie a pu cependant faire
envoyé extraordinaire du gou vei uemoul alleface aux dépenses habituplhs et répondre
mand ..n Amérique, a joue un rôle assez loudans la mesure du possible aux demandes
che et assez mal detitu Nos recherches noug
qui lui sant parvenues C'est ainsi que l'on
permettent d etab'ir que ce Ge_rhardt est un
a fait bénéticier de subventions, pécuniaires :
diguitaire de la « Grau le Loge de Prusse dite
2.90i écoles chrétiennes, 583 garderies, éco« noyât Yurk de 1 Amitié ». dont le siège est
les maternrlles et ouvroirs, .510 patronages
a
b o lin, ei qu'il esi affilié a une loge de Chi- 1
et cercles d'oùv<iers ou de soldats, 203 mis 1
sions, et que 483 mi sions, I 200 bibliothè j cago. Son 101e est assez facile a déterminer.
ques, 101 directions diocésaines ont reçu, en j On sait que les grandes loges de Prusse sont
toutes dévouées au kaiser... Il ne faut pas
outre, des dons en uitune.
oublier que le prince Friedrich Leopold de
Les obus non éclatés
Prusse est le grand protecteur des trois grande, loges de Berlin et que l'empereur GuilUn accident dû à l'éclatement d'un obus
laume donna à ces cenires maçouniques des
non explosé s'est produit à Vitrimont. Une
marques spéciales d'intérêt. Voilà à quoi
femme en bêchant son jardin, a rencontre
proiile la Maçouuerie universelle quand elleun de ces :errib!es engins qui a éclaté. La
est comprise autrement que par nos johards
malheureuse, atlreusemeui blessée, a été
de maçons français qui ne cessaient avant
amenée à l'hôpital de l.unéville.
la guerre, de lécher les bottes aux Boches. »
Qu
La terreur en Alsace Lorraine
Affiche oubliée
Le marchaud de chaussures Jules Blum a
D„ns une petite vi'le de Bretagne s'étale
été condamné à trois jours de prison pour
une ..lliche de la saison dernière qui ne manavoir parlé frauçais sur sa porte.
que point de piquant: « Voyage d'agrément
Le tapissier Charles Bauer, de Schiltieu Allemagne: Paris Cologne Berlin Hamgheiiu, artificier dans les ateliers militaires
bourg : 150 irancs tous frais compris. »
de cette ville, a été condamné à un an de priC'est pour rien. Mais le retour est il gason pour s'être exprimé d'uue manière déso
ranti ?
bligeante sur les Allemands, avoir déclaré
ses sympathies pour la France et répandu j
Un dessin d'actualité
des bruits défavorables sur les opérations de
Le « Rigolboche », « le plus fort tirage du
guerre. Son fils est soldat en France et lui- j
front », publie dans sou dernier numéro un
même est un ancien zouave.
amusant dessin signé Rego.
L'employé municipal François Walker fera
Des soldats atlemauQs dévalisent une églineuf mois de prison: il a critiqué ce qui est
se. Grimpés sur l'autel, ils entassent dans un
allemand et menacé de son balai un passant,
sac les vases sacrés Au premier plan, un
en lui disaut qu'on devrait chasser tous les
gros officier du laudsturm, à lunettes ddr, à
Prussiens de l'autre côlé du Rhin.
Oarbe hirsute, a fourré 1 ostensoire dans une
Dix mois de orison à l'ouvrier Jean
sacoche et s'appiête à y ajouter le crucifix
Schwariz pour offense contre l'empereur et
d'argent. Avec un large sourire ignoble il
conduite antipatriotique.
murmure: « Gott mil uus ! »
La situation dans le Luxcnibourg
Manque de vivres, de pain, arrogance des
troupes prussiennes
articles difl-jinaloires
pub'iés dans la presse allemande des villes
limitrophes, insultes au sentiment public,
aux sympathies nationales, airestations arbitraires, tout cela a créé un tel état d'irritation et de nsrvosisme parmi la population
luxembourgeoise que legouvernement grandducal a dû faire afficher une proclamation,
que résume ainsi la « Gazette de Lausanne » :
« La siiuation économique et politique
était si tendue ces temps derniers, que le
gouvernement luxembourgeois s'est vu forcé
de publier, le 2 juin, une p-oclamation au
peuple, dans laquelle il déclare que la gran
de duchesse, la Chambre des députés et le
gouvernement du grand-duché ont rempli
jusqu'ici leurs devoirs d'Etat neutre et le
rempliront aussi à l'avenir. Mais que les pouvoirs publies ne peuvent pas à eux seuls rem
plir ce programme si les citoyens luxembourgeois et les étrangers habitant le territoire ne font pas, eux aussi, leur possible,
pour sauvegarder le caractère neutredu pays.
Outrer les sympathiesou les aatipathies pour
l'un ou pour l'autre des belligérants n'est pas
permis. « Nous sommes forcés de tenir compte des faits accomplis, si tristes qu'ils soient,
dit le gouvernement. A cause de son carac
tère frauc et primesautier, il est à craindre
que le peuple luxembourgeois soit facilement
mal compris. Pour éviter cela, il faut s'interdire, eu ces temps dangereux, non seulement
toute injure, toute provocation, mais aussi
toute parole, tout geste qui puissent être interprétés dans un sens hostile. N'oublions
pas que trop souvent ou rend responsable le
peuple entier d'un acte commis par une seule
personne. Le bonheur et la prospérité de no
tre pays «eus engagent a faire cet appel au
peuple luxembourgeois » Lu preciamation
est signée par tous les membres du gouvernement. »
— Quelle ironie impitoyable dans ces lignes mesurées I Et quel retentissant soufflet
la petite, rnain de la grande duchesse applique
sur la face de la brute impériale !
Assistance médicale
M. le docteur Bastien est nommé, pour la
durée de la guerre, médecin de l'Assistance
publique de la circonscription de Coiombeyles Belles, qui comprend les communes d'Allain aux-Bœufs. Bagueux, Colombey, Cré
pey, Doicourt, Germiny, Housselmout, Mont
l'Etroit, Ochey, Saulxures lès Vannes, Se
laincourt, Thuilley aux Groseilles, ainsi que
les communes de Favières et Saulxerotte qui
seront rattachées a ladite circonscription
pour la durée de la guerre.
Contrebande de guerre
i
On vient d'achever ces jours-ci à Naples
j dit le « Corriere délia Sera » le décharge• ment du vapeur allemand c Bayeru », qui
avait été séquestré au mois d'août 1914 dès
; le début de la guerre. Le « Bayern » portait
exclusivement du matériel de guerre ; ce ma
tériel, débarqué par ordre du gouvernement
italien, occupe un espace d'environ 800 mè
très carrés et a une valeur approximative de
six millions.
Ce matériel comprend environ 500,000 re-
Le jeu des initiales
C'est un original, écrit « Excelsior ». Reçoit il la carte d'un ami avec le traditionnel
P. P C, aussitôt il traduit. « Périsse Prusse
criminelle ! »
La S. P. A. (Société Protectrice des Animaux) lui inspire : * Soudard, Prussien ar
rière ! »
S. G. D. G. : « Sinistre Guillaume de Germanie 1 »
Voit il un G. V.
certainement 1 »
C.
: « Guillaume vaincu
tUt-oivil quotidien m Hum?
Du 8 juillet
Décès. — Nicolas Augustin Parisot 61 ans
s. p rue Sainte Marie, 35. - Lucienne Jean'
ne-Eunlienne Thiébaut, 2 ans 18 jours à
Paris. —Çharles Balland. 55 ans. journalier
rueFrançois Guinet, 17. — Geofg*i(eSchn(Hr'
1 an 8 mois, à Val et Châtillon. — Louis Joseph Pouilleux, 73 ans, moulenr, rue des
Ponts, 52. - Albert Ohrel, 11 jours, rue des
Quatre Eglises, 56.
Naissances. — Charles Roger Jean-François Glée, rue de la Colline, 117. - BlancheLéonie-Marie Antoinette Bœuf, rue de Saverne, cité n° 5
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