La vie dans les tranchées en 1916

La vie dans les tranchées en 1916
Un nombre effroyable de morts lors de la bataille de la Somme.
Reportage Somme.
Des témoignages édifiants
Le paysage garde encore les traces des combats
qui ont eu lieu lors de la Première Guerre
Mondiale. La Somme a été marquée par des mois
de guerre qui ont opposé soldats français et
allemands, reclus dans des tranchées.
Voici quelques témoignages de combattants ayant survécu
dans ces « couloirs de la mort»:
« Si la mort venait, ce serait une vraie délivrance. Car nous
ne savons pas quand nous pourrons sortir de cet enfer»
(d'après le Carnet de guerre d'Emile Poly).
Des conditions d’existence insalubres
« Nous avons vécu recroquevillés dans des trous pleins de
boue, au milieu des cadavres dont l'odeur était
Les soldats français, nommés « poilus » en raison épouvantable» continue le général de Gouvelle.
de leur barbe de plusieurs jours, vivent dans la
crainte quotidienne de perdre la vie. Dans les
tranchées, ils séjournent dans la crasse et
l’insalubrité.
En effet, ils logent en compagnie des rats et des
poux. La vie dans les tranchées alterne entre de
courtes périodes de peurs intenses, sous les tirs
ennemis, et de longs moments d'ennui.
Le crépuscule et l'aube sont les meilleurs
moments pour lancer des attaques, donc les
hommes doivent être aux aguets pour pouvoir
répliquer.
Le jour, les soldats en profitent pour se reposer,
se détendre et beaucoup écrivent à leur famille
et tiennent un journal. La nuit est un moment où
les soldats se battent et où les patrouilles sortent
pour observer et lancer des raides dans les
tranchées adverses.
Soldats au repos.
La bataille de la Somme s'achève le 18 novembre 1916. Elle
a coûté la vie à plus d'un million d'hommes dont 420 000
soldats britanniques ,440 000 combattants allemands et
200 000 français. 442 000 hommes furent blessés,
prisonniers ou disparus.
On ne peut qu’espérer que cette bataille sanglante ne se
reproduira jamais et servira de leçon aux générations
suivantes.
Soldats se déplaçant dans les tranchées sous le feu ennemi.
Par Jean Denis, Maxime, Arjun, Eduardo et Orlane.