La vie dans les tranchées en 1916

Transcription

La vie dans les tranchées en 1916
La vie dans les tranchées en 1916 : des conditions inhumaines !
Reportage dans la Somme de nos envoyés spéciaux Myriam, Inès, Mehdi et Said.
La vie dans les tranchées est dure, le danger est
permanent, le froid hivernal et les rats anormalement
grands. En effet, les soldats de la Première Guerre
Mondiale sont confrontés au quotidien à la vermine
mais aussi aux odeurs nauséabondes, à l'absence
presque totale d’hygiène, au faible ravitaillement, à la
pluie glaciale et la boue.
Une vie pénible…
La nourriture est l'une des premières préoccupations
du soldat. Les cuisines sont à l’arrière des tranchées
et l’acheminement des vivres est lent. Les soldats
dorment dans des fortifications souvent protégées par
d'importantes masses de terre. L’atmosphère est
souvent humide et insalubre.
Mais la vie dans les tranchées n'est pas la même pour
tous, elle varie selon le grade et l'emploi du soldat.
Un quotidien morbide…
Tapis dans les tranchées, ils côtoient l'horreur et Les plus gradés vivent dans des abris de fortune mais
attendent le plus souvent la mort. Les combats à au sec. Toutefois, le manque d'hygiène provoque
répétition contre les Allemands pour gagner une beaucoup de maladies et fait de nombreux morts.
parcelle de terrain, reperdue quelques heures plus
tard, sont le lot de ces braves soldats. A cela s’ajoute
les bombardements de gaz et les pilonnages toujours
plus violents. Mais il y a surtout la peur,
omniprésente.
…mais aussi un monde de camaraderie
Les conditions extrêmes de vie dans les tranchées
favorisent la solidarité sans faille entre soldats. En
Le quotidien d’une tranchée.
effet, l’entre aide est permanente : on s’échange des
cigarettes, des gobelets ou des couteaux pour
améliorer le quotidien. Mais les conditions d’hygiène …et une mort presque certaine pour la
restent précaires et les soldas étaient surnommés des plupart
« poilus » car il n'y avait pas assez d'eau pour se raser. Les blessés les plus graves restent sur le front.
Indéplaçables, ils se font soigner dans les tranchées
même. On sectionne volontiers les membres touchés
de peur que la gangrène ne s'installe.
Et lorsque la bataille a été trop rude, de nombreux
morts jonchent le sol mais personne n’enlève les
cadavres et une odeur nauséabonde permanente se
dégage des corps en décomposition.
Photographie d’un « poilu ».
Les soldats ont donc vécu un véritable enfer durant
les années de la Première Guerre Mondiale.
Beaucoup sont morts à cause des conditions de vie
déplorable et aucun n’est réellement sorti indemne.

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