Revue de presse - CGSP Enseignement
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Revue de presse 1 23.02.2015 SYNDICAT OPINION : L'INTERMINABLE DISCUSSION SUR LES COÛTS SALARIAUX L'ABSENTÉISME DE LONGUE DURÉE À UN NIVEAU RECORD LE PORTEFEUILLE DES CONSOMMATEURS VA-T-IL SOULAGER CELUI DES TRAVAILLEURS ? EMPLOI : L’ÉCART S’EST CREUSÉ LE HARCÈLEMENT PUNI QUEL QU’IL SOIT QUELS SONT LES PRINCIPAUX PROBLÈMES AUXQUELS LA BELGIQUE DOIT FAIRE FACE ? L’ÂGE DE LA PENSION DOIT ÊTRE RELEVÉ PLUS RAPIDEMENT, SELON DES EXPERTS LE COMITÉ NATIONAL DES PENSIONS SERA COMPOSÉ DE 24 REPRÉSENTANTS ACTUALITÉS PAUVRES ÉTUDIANTS "LA MIXITÉ SOCIALE DANS LES ÉCOLES S’ENRAYE DE PLUS EN PLUS" LES INSCRIPTIONS EN 1RE SECONDAIRE, C’EST REPARTI ! DANS NOS RÉGIONS LOUVAIN - L'UCL ET SAINT-LOUIS COOPTENT MARIE HAPS EN BREF SNCB : Milquet veut négocier avec Cornu, chiffres à l’appui Mémo du 21 au 23 février 2015 Contact : Marilyn MAHY 1 2 Revue de presse SYNDICAT Opinion : L'interminable discussion sur les coûts salariaux 23/02/15 – LLB Débat, L'interminable disucussion sur les coûts salariaux - LLB - 23022015.pdf L'absentéisme de longue durée à un niveau record 21/02/15 – L’Echo Le taux d'absentéisme a atteint un nouveau niveau record en 2014. Il a franchi pour la première fois la barre des 5 % (5,12 % contre 4,81 % l'année précédente), selon les chiffres du secrétariat social SD Worx, provenant de 17.282 entreprises et organisations et dont "Le Soir" fait écho vendredi. Cette étude confirme une tendance observée depuis de nombreuses années: la hausse continue du taux d'absentéisme est essentiellement due aux arrêts maladie de longue durée (de un à douze mois d'absence). Ceux-ci sont passés de 1,56% en 2008 à 2,62% en 2014. Ce chiffre est cependant plus élevé en réalité car SD Worx exclut de son étude les personnes en incapacité depuis plus d'un an. Pour la première fois, le taux d'absentéisme de longue durée dépasse celui de courte durée (maximum un mois). Parmi les raisons pointées pour expliquer cette augmentation: le vieillissement de la population, la pénibilité du travail, la charge émotionnelle très lourde inhérente à certaines professions ou le manque de reconnaissance. Mémo du 21 au 23 février 2015 Contact : Marilyn MAHY 2 3 Le portefeuille des consommateurs va-t-il soulager celui des travailleurs ? 21/02/15 – L’Echo 5/5. Comment financer la vaste réforme fiscale promise par le gouvernement Michel ? Après les plus-values, la fortune, l'immobilier et les taxes "vertes", voici la dernière piste en lice : la consommation. C'est inévitable. Si la Belgique veut entreprendre une mue fiscale et soulager les charges pesant sur le travail, il va falloir y passer. Impôt sur la fortune, taxation de l'immobilier ou fiscalité environnementale: pour peu qu'on les actionne, ces leviers ne déploient vraisemblablement pas assez de puissance pour financer une réforme d'envergure. La clef, ce sera une taxation des plus-values (on vous en parlait ce mercredi) ou une hausse de la TVA, voire un cocktail mêlant les deux. La TVA est tout simplement une taxe sur la consommation. Qui rapporte gros à l'État: 27,47 milliards d'euros en 2014, soit environ 7% du PIB belge. Et qui peut très bien engranger davantage: il suffit de chipoter aux taux en vigueur. Selon les estimations, une hausse linéaire de 1%, sur tous les taux existants donc, permettrait de dégager entre 1,5 et 1,7 milliard. Et pousser le seul taux de 21% à 22% est réputé ramener environ un milliard. Voilà pour les estimations. Reste à savoir si la Belgique peut se le permettre. "Avec son taux standard de 21%, la Belgique a longtemps fait partie du peloton de tête, rapporte-t-on chez Deloitte. Mais depuis trois ou quatre ans, elle a été rattrapée et se situe à présent dans la moyenne européenne." À côté de ce taux standard, la plupart des pays disposent également de taux réduits - il y en a trois en Belgique: 0%, 6% et 12%. Là où notre pays se distingue, c'est dans leur application assez massive (voir infographie ci-dessous). Au total, ces taux réduits pèsent près d'un tiers du rendement de la TVA, a chiffré le Conseil supérieur des Finances (CSF): 8,7 milliards. "Ce qui fait que la TVA moyenne belge tourne plutôt autour des 14%", conclut Bruno Colmant, docteur en économie (ULB). Reste à savoir si le Fédéral empruntera cette voie. Il l'étudie attentivement en tout cas, à en croire la sortie récente du ministre des Finances, Johan Van Overtveldt (N-VA). Qui s'est aussitôt fait rappeler à l'ordre par la majorité. Et incendier par l'opposition. On le voit: le terrain est miné. C'est que la TVA n'est pas très populaire. À gauche, on lui reproche d'être socialement injuste. "Les libéraux non plus ne l'aiment pas trop, avance Jean Hindriks, professeur d'économie (UCL) et senior fellow du think tank Itinera Institute. Car c'est une machine à fric qui risque de faire gonfler l'État. Ces deux raisons expliquent pourquoi les EtatsUnis n'ont jamais instauré de TVA." Et pourquoi le gouvernement Michel marche sur des oeufs. Emploi : l’écart s’est creusé 21/02/15 – Le Soir Emploi, l'écart s'est creusé - Le Soir - 21022015.pdf Mémo du 21 au 23 février 2015 Contact : Marilyn MAHY 3 4 Le harcèlement puni quel qu’il soit 21/02/15 - LLB Les formes de harcèlement se complexifient et se diversifient. C’est l’amer constat que font les députées Open VLD Carina Van Cauter et Sabien LahayeBattheu. A l’initiative d’une proposition de loi, elles entendent moderniser le texte législatif actuel pour le conformer à ces nouvelles réalités révélaient vendredi les journaux de Mediahuis. Viser le cyberharcèlement Si le harcèlement au travail est punissable depuis 2002, "le harcèlement se produit de plus en plus en dehors de l’environnement de travail", expliquent les députées. "Le législateur ne peut pas rester aveugle face à cette évolution." Les victimes, dans ces derniers cas, ne sont pas assez protégées juridiquement. L’Open VLD souhaite donc que la loi puisse rendre punissable le cyberharcèlement. Les députées libérales souhaitent également que l’entourage d’une victime puisse porter plainte contre les harceleurs, et ce, également dans le cas où celle-ci se serait suicidée. L’Open VLD propose des peines pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et 6 000 euros d’amende pour les cas les plus graves et précise que cela ne concerne que les adultes, et non les mineurs. Ce combat n’est pas un combat récent pour l’Open VLD qui s’était frotté à l’opposition des socialistes en Flandre lors de la précédente législature. Cette fois, sur le plan des alliances, le CD&V et la N-VA reconnaissent vouloir avancer dans le dossier, même s’ils attendent plus de précisions. La proposition pourrait être discutée mercredi en commission Justice. La Flandre inquiète Plus largement, le quotidien "De Standaard" témoignait à travers une série d’articles de l’inquiétude d’une partie du monde associatif néerlandophone face au harcèlement. Gie Deboutte, président de l’association Kies Kleur Tegen Pesten expliquait que si aucun chiffre officiel n’existait, il estimait sur base d’enquêtes internationales que 34 500 jeunes flamands se diraient victimes d’intimidations chaque semaine. Un tel harcèlement "est une cicatrice qu’ils pourront porter toute leur vie", prévient-il. C’est au sein des écoles que Gie Deboutte aimerait agir. "Les enseignants ne se rendent pas toujours compte de l’importance de l’impact lié aux harcèlements et aux intimidations." En partenariat avec de nombreuses universités, il compte mettre en place un centre de recherches. "Il est possible de faire des recherches sur ce sujet", explique-t-il, afin de mettre en place une politique cohérente et efficace. Mémo du 21 au 23 février 2015 Contact : Marilyn MAHY 4 5 Quels sont les principaux problèmes auxquels la Belgique doit faire face ? 21/02/15 - LLB Les Belges interrogés dans le cadre de l'Eurobaromètre pointent le chômage et la situation économique de la Belgique comme les deux principaux problèmes auxquels leur pays fait face, suivis de près par les retraites et les pensions. Ils évaluent plus positivement leur situation économique personnelle que la situation économique de leur pays et de l'Union européenne. Ce sondage, au cours duquel les citoyens ont été invités à s'exprimer à propos de leur situation personnelle, de la situation socioéconomique de leur pays à part entière et au sein de l'Union européenne, a été réalisé en Belgique auprès de 1001 personnes entre le 8 et le 17 novembre 2014. Pour 42 % des répondants belges, le chômage arrive en tête des difficultés auxquelles la Belgique est confrontée (45 % des répondants des 28 pays de l'UE), suivi par la situation économique nationale pour 25 % d'entre eux (UE28 : 24 %) et les retraites et les pensions pour 24 % des sondés (UE28 : 11 %). Par ailleurs, 75 % des citoyens belges interrogés considèrent que la situation financière de leur ménage est "très bonne" ou "plutôt bonne", tandis qu'ils ne sont que 30 % à évaluer la situation de l'économie en Belgique comme étant "très bonne" ou "plutôt bonne" et 24 % à considérer en ces termes l'économie européenne. L'évaluation de la situation de l'économie belge et de l'UE par les répondants belges s'est fortement dégradée entre l'enquête menée au printemps 2014 et celle conduite à l'automne. Les évaluations positives de l'économie belge par les sondés baissent de 14 points entre juin et novembre 2014. Les évaluations positives relatives à la situation économique dans l'UE perdent pour leur part 7 points sur la même période. Il est à noter que les évaluations des Belges interrogés sont moins positives que celles de leurs concitoyens européens à la fois pour ce qui concerne l'économie nationale (30 %; UE28: 34 %) et l'économie européenne (24 %; UE28 : 30 %). L’âge de la pension doit être relevé plus rapidement, selon des experts 21/02/15 - DH L’âge de la pension légale devrait être relevé à 66 ans dès 2022 et à 67 ans en 2028, ressort-il des projections effectuées par un groupe d’experts rassemblés par l’Institut des actuaires de Belgique (IABE). Dans son projet de réforme des pensions, le gouvernement Michel a prévu de faire passer la pension légale à 66 ans en 2025 et à 67 ans en 2030. Le rapport Projections IABE 2015 des probabilités de mortalité de la population belge dans lequel figurent ces conclusions doit notamment permettre d’objectiver le débat sur le rehaussement de l’âge de la pension légale. Mémo du 21 au 23 février 2015 Contact : Marilyn MAHY 5 6 Le comité national des pensions sera composé de 24 représentants 21/02/15 - RTBF Le comité national des pensions sera composé de 24 représentants, équitablement répartis entre les syndicats (8), les employeurs (8) et le gouvernement (8), affirme le ministre des Pensions Daniel Bacquelaine (MR), samedi dans De Morgen. Pour l'heure, on ignore encore l'identité des personnes qui seront conviées autour de la table. Le comité devra négocier certaines mesures de la réforme des pensions et se pencher sur l'entrée en vigueur d'un système à points. Ce qui promet des discussions orageuses. A la question de savoir si ces pourparlers ne seront pas menés indéfiniment, le ministre rétorque que le gouvernement a fait le choix de la concertation sociale. "Soit nous ne faisions rien, soit nous consultions les partenaires sociaux. Nous avons opté pour la seconde option", commente-t-il. Le comité devrait être mis en place prochainement. ACTUALITÉS Pauvres étudiants 21/02/15 – LLB Pauvres étudiants LLB - 21022015.pdf "La mixité sociale dans les écoles s’enraye de plus en plus" 21/02/15 - LLB Souvenez-vous. C’était au cours de l’automne dernier : la Commission de pilotage du système éducatif (Copi) ainsi que la Commission interréseaux des inscriptions (Ciri) remettaient chacune un rapport dans lequel elles établissaient sans surprise - que le Décret Inscription, qui régule les inscriptions en 1ère secondaire depuis 2010, n’avait que très peu d’impact sur la mixité sociale dans les écoles. Un constat que dénoncent depuis longtemps de nombreux acteurs de l’enseignement et associations, et dont les partis politiques sont désormais bien conscients. En octobre et décembre 2014, la ministre de l’Education Joëlle Milquet (CDH) s’est ainsi dit prête à revoir le décret d’ici la rentrée 2016, notamment en redéfinissant le critère d’élèves "Isef", c’est-à-dire Mémo du 21 au 23 février 2015 Contact : Marilyn MAHY 6 7 de condition modeste, et en donnant plus de poids aux critères pédagogiques (NdlR : pour l’heure, les critères géographiques sont prépondérants et accroissent la ghettoïsation de certains établissements). "Par exemple, a-t-elle indiqué, nous pourrions imaginer un partenariat pédagogique où certains établissements prendraient en charge d’autres écoles en difficulté qui défendent la même pédagogie." Pour mémoire, cette proposition avait déjà été formulée par son prédécesseur MarieMartine Schyns (CDH) pour compenser la fin (depuis la rentrée 2014-2015) de la priorité accordée aux élèves dont l’école primaire était adossée, c’est-à-dire liée, à une école secondaire, mais elle avait été accueillie froidement par les autres partis de la majorité (PS et Ecolo). "Possibilité limitée de mixer les publics" "Actuellement, ce qui se dessine, c’est qu’en gros, on garde la même structure du décret, expose Chantal Massaer, directrice de l’ASBL Infor Jeunes Laeken, mais, par contre, il va y avoir tout un combat autour d’éventuelles conventions pédagogiques entre les écoles primaires et les écoles secondaires puisque l’adossement n’existe quasi plus." Elle ajoute : "Il y a clairement des revendications qui sont portées par certains parents, plutôt de milieux favorisés, pour que, parmi les critères qui ouvrent une priorité d’inscription, on fasse place à ces conventions pédagogiques." Sa crainte ? "Que cette priorité vienne très fortement limiter la possibilité réelle de mixer les publics." Rappelons en effet que si le décret vise à rendre le processus des inscriptions plus transparent, il poursuit également l’objectif de lutter contre l’échec scolaire en soutenant, notamment, la mixité sociale. Eric Bruggeman, juriste auprès d’Infor Jeunes Laeken, complète : "Ce critère des conventions pédagogiques devrait grosso modo produire le même effet que l’adossement, mais il devrait produire des effets encore plus importants en terme de non-mixité." Mme Massaer explique : "Le choix de l’école se fera en primaire : l’élève aura la bonne place, la bonne école, celle qu’il souhaitait en primaire et après, il aura un droit de tirage sur l’école secondaire." Pour Eric Bruggeman, "c’est la logique de l’adossement qui revient par la fenêtre". Pour que la mixité sociale dans les écoles ne se résume pas à un slogan, Infor Jeunes Laeken plaide depuis la mise en œuvre du premier Décret Inscription en 2007 pour "déployer un dispositif complémentaire, à côté de la régulation des inscriptions à l’entrée du secondaire". Pour l’ASBL, il faut une régulation "beaucoup plus en amont, dans le fondamental et en primaire". Un vrai tronc commun pour tous Autre condition pour soutenir la mixité : "Il faut s’attaquer véritablement au tronc commun, idéalement jusqu’à 16 ans, estime M. Bruggeman, pour en faire un tronc commun général et polytechnique pour tous." Pourquoi ? "Il y a déjà un mécanisme de sélection qui s’opère à l’entrée du secondaire puisque les élèves qui n’ont pas obtenu leur CEB vont en 1ère différenciée - et l’on sait que seuls 22 % d’entre eux réintègrent la filière commune -, décritil, sans compter que ce mécanisme s’accentue encore plus à la fin du 1er degré dès lors que si un élève n’obtient pas son CE1D, le conseil de classe va déterminer la filière dans laquelle il va être orienté." Enfin, la mixité sociale continue d’être mise à mal avec "des exclusions d’élèves dans le 1er d egré qui sont de plus en plus fréquentes, constate Mme Massaer , et pour des motifs mineurs. Il s’agit donc vraiment d’un écrémage". Autant de mécanismes "qui, s’inquiète-t-elle, viennent enrayer une éventuelle mixité sociale à venir" , et ce d’autant plus "qu’ on ne voit qu’une fois le terme "vivre ensemble" dans le Pacte pour un enseignement d’excellence et que l’objectif de mixité sociale y est totalement absent". Mémo du 21 au 23 février 2015 Contact : Marilyn MAHY 7 8 Les inscriptions en 1re secondaire, c’est reparti ! 21/02/15 - LLB Comme chaque année depuis la mise en place, en 2010, de la 3e mouture du décret Inscription initiée par la ministre Marie-Dominique Simonet (CDH), le lundi qui suit le congé de Carnaval - ce 23 février en l’occurrence - marque le lancement de la première phase des inscriptions en 1re année secondaire. Pour les enfants de 6e primaire, ces vacances auront sans doute été l’occasion de goûter aux joies de la glisse, des confettis et déguisements ou encore à celles de s’évader sous des cieux plus ensoleillés. Pour leurs parents, cette semaine de Carnaval aura également été source de réflexions et de discussions sur le choix de l’établissement secondaire où ils souhaitent voir leur enfant être scolarisé dès la rentrée 2015-2016. Petit mode d’emploi 1) Les élèves concernés. La procédure d’inscription concerne uniquement les nouvelles inscriptions en 1re année commune de l’enseignement secondaire ordinaire. Ne sont donc pas concernés les élèves qui obtiendront leur Certificat d’études de base (CEB) à l’issue d’une 1re différenciée; les élèves dans l’enseignement spécialisé ou en alternance; etc. 2) Les inscriptions du 23 février au 13 mars. Pendant trois semaines, les familles peuvent venir déposer le formulaire unique d’inscription (FUI) (qui a été préalablement remis par l’école primaire à leur enfant) dans l’école secondaire de leur premier choix. A retenir : l’ordre chronologique du dépôt des formulaires n’entre pas en ligne de compte. Le FUI comprend deux volets : un volet général sur lequel sont reprises les informations permettant d’identifier l’élève (nom et prénom, téléphone, adresse…) et un volet confidentiel sur lequel les familles peuvent inscrire jusqu’à neuf autres choix d’écoles, auquel cas leur enfant n’aurait pas de place dans l’établissement de sa première préférence. Précision importante : les parents peuvent indiquer sur le volet général du FUI si leur enfant bénéficie d’une priorité pour s’inscrire dans l’école visée : avoir un frère ou une sœur qui fréquente déjà l’établissement, être "en situation précaire", être un "élève à besoins spécifiques", loger à l’internat, avoir un de ses deux parents qui travaille dans l’école secondaire visée. 3) La mixité sociale. Pour encourager la mobilité sociale, le décret prévoit que 20,4 % des places disponibles sont réservées, dans chaque école secondaire, à des enfants issus d’écoles primaires "Isef", c’est-à-dire à l’indice socioéconomique faible. 4) L’attribution des places. Pour le 31 janvier au plus tard, chaque établissement secondaire a dû déclarer à l’administration le nombre de places dont il dispose en 1re année et le nombre de classes qu’il compte organiser. La 1re phase d’inscriptions clôturée, se présenteront deux cas de figure. Primo, l’école est incomplète : le nombre de demandes d’inscription est inférieur ou égal à 102 % du nombre des places déclarées disponibles. Tous les candidats se classent dès lors en ordre utile et sont assurés d’obtenir une place en septembre. Secundo, l’école est complète : elle a reçu un nombre de demandes d’inscriptions supérieur à 102 % du nombre de places déclarées disponibles. Dans ce cas, elle classe tous les élèves, attribue 80 % des places et transmet à la Commission interréseaux des inscriptions (Ciri) les enveloppes contenant le volet confidentiel des élèves. La Ciri attribuera ensuite les 22 % des places restantes dans l’établissement. 5) Le classement des élèves. Pour départager les demandes surnuméraires, chaque élève se voit attribuer un "indice composite" calculé selon six critères : la distance domicileécole primaire fréquentée par l’élève; la distance domicile-école secondaire visée; la distance école primaire-école secondaire; la poursuite en secondaire dans la même langue d’un enseignement en immersion commencé en 3e primaire; l’offre scolaire dans la commune de l’école primaire; et l’existence de partenariats pédagogiques. Mémo du 21 au 23 février 2015 Contact : Marilyn MAHY 8 9 6) Le rôle de la Ciri. Pour attribuer les 22 % de places restantes, la Ciri procède dans l’ordre suivant : d’abord les élèves "Isef", puis les élèves qui bénéficient d’une priorité, et, enfin, les élèves non prioritaires, pour lesquels la Ciri effectue un travail d’optimalisation de leurs préférences afin de les amener au plus près de leur premier choix d’école. Jusqu’au 31 août, les élèves qui n’ont pu obtenir leur premier choix sont maintenus sur liste d’attente. Dès le soir du 31 août, tout élève qui se classe en ordre utile est retiré des listes d’attente. La Ciri procède ainsi jusqu’à épuisement des listes d’attente. DANS NOS RÉGIONS Louvain - l'UCL et Saint-Louis cooptent Marie Haps 23/02/15 – LLB l'UCL et Saint-Louis cooptent Marie Haps - LLB - 23022015.pdf EN BREF SNCB : Milquet veut négocier avec Cornu, chiffres à l’appui 20/02/15 – Le Vif Depuis son entrée en vigueur, mi-décembre dernier, le plan horaire de la SNCB toucherait particulièrement les écoles, retardant ainsi l’arrivée de nombreux élèves le matin. Début février, lors de son audition devant les députés fédéraux, Jo Cornu, CEO du service public ferroviaire, s’était montré catégorique : « Le train ne peut pas arriver à l’heure pour toutes les écoles. » De son côté, la ministre de l’Education, Joëlle Milquet (CDH), estime « inadmissible » d’exiger de la part des écoles de se plier aux horaires du service public. Elle vient de réagir, en demandant aux directions d’école de lui fournir un tableau « clair et objectif des soucis rencontrés et des problèmes les plus aigus ». Son but : demander aux chemins de fer des adaptations, et entamer des négociations avec le gouvernement fédéral et la SNCB. Dialogue de sourds ? Mémo du 21 au 23 février 2015 Contact : Marilyn MAHY 9