La diversité en milieu de travail, ça rapporte à tous La Ribambelle
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La diversité en milieu de travail, ça rapporte à tous La Ribambelle
8 L’ACTION – SEMAINE DU 24 AU 30 OCTOBRE 2007 La Ribambelle offre un programme parents-poupons CAMILLE BEAULIEU Le centre de la petite enfance La Ribambelle organise tous les mardis, de 10 h à midi, l’activité « Mon poupon me parle ». L’atelier est offert aux parents ayant un bébé de moins de 12 mois et se tient dans la salle multifonctionnelle au deuxième étage de l’Académie de la Tamise. « Mon poupon me parle » en est à sa troisième année d’existence et les ateliers se donnent à l’Académie de la Tamise depuis un an et demi. Le nombre de par- Toutes sortes d’activités sont proposées pour stimuler le développement du bébé. ticipants varie de quatre à quinze selon les années et les activités offertes. Le but de ce groupe est de permettre aux parents d’acquérir des connaissances, de favoriser le développement de l’enfant, de briser l’isolement et de passer du temps de qualité avec le bébé et d’autres parents. En plus, une halte-garderie est disponible sur place pour les parents qui ont un enfant plus vieux et qui désirent participer aux activités du groupe. Plusieurs ateliers sont proposés l’année durant. Ainsi, des sorties spéciales comme la cueillette de pommes ou la marche en forêt, des ateliers de massage et de premiers soins pour bébé sont offerts aux parents. De temps à autre, des personnes-ressources dispensent également quelques conseils. Par exemple, une infirmière parlera de dépression post-partum, de nutrition ou de vaccins, tandis qu’un orthophoniste présentera des trucs par rapport au langage et à la langue française, de même Les participantes en profitent pour bavarder et échanger des conseils entre elles. qu’un psychologue expliquera les difficultés de la vie de couple. Pour en revenir à l’atelier hebdomadaire « Mon poupon me parle », les parents et leurs enfants apprécieront les exercices de stimulation, par la musique et des jeux, préparés par l’animatrice. Cette dernière propose aussi des livres et des activités pour ceux qui désirent en apprendre davantage. Étant donné que les participantes en sont majoritairement à leur deuxième bébé, le groupe sert également de lieu à des séances de bavardage au cours desquelles les parents s’échangent des conseils. La diversité en milieu de travail, ça rapporte à tous (C.B.) L’entreprise Diversity@work vise à faire découvrir aux employeurs les avantages de créer un milieu de travail avec diverses communautés multiculturelles et religieuses et avec différents genres, âges et capacités physiques et intellectuelles. Quelques entreprises de la région ainsi que des représentants de la Ville de London étaient présents le 10 octobre dernier à un séminaire donné par Diversity@work sur l’introduction au marketing ethnique et multiculturel. Le but de la présentation était d’identifier les marchés ethniques national et local; de connaître les composantes d’un bon plan de marketing ethnique; de créer et de cultiver des relations d’affaires durables avec les communautés multiculturelles; d’élaborer un plan de marketing multiculturel; et d’entrer en contact avec différents médias ethniques de la région. Pour ce dernier point, cinq panélistes ont été invités à prendre la parole : Piotr Cywnar de Kalejdoskop, Joshua Zhang du London Chinese News, Angela Valdez de Revista Cultures, Richard Caumartin de L’Action et José Rey du Magazine Latino! Les panélistes ont parlé de leur média respectif. Le journal L’Action a été présenté aux autres médias comme un hebdo francophone. C’est l’un des deux journaux de langues officielles à London. Pour l’atelier de contact avec les médias, les panélistes ont expliqué l’historique de leur média respectif. Ils ont abordé le thème de la distribution, c’est-àdire les endroits où les journaux et magazines sont distribués, le nombre d’exemplaires et la fréquence de publication. Les panélistes ont présenté leur équipe et les autres services offerts, tels que la publicité et la traduction. Les médias ont ensuite analysé leur public cible et ce que leurs clients aiment et recherchent dans leur journal ou magazine. À la fin de la présentation, une période de questions et de commentaires a été lancée. L’intérêt de la communauté anglophone pour les autres cultures a notamment été mentionné. Une participante a signifié qu’elle s’intéressait aux médias ethniques, mais comme elle ne comprend que la langue anglaise, elle proposait de faire des journaux et des magazines bilingues, ou d’annoncer les événements multiculturels en anglais. Les panélistes ont Les participants s’intéressaient aux autres communautés culturelles. répondu que les médias multiculturels travaillent déjà avec la communauté anglophone par l’envoi de courriels et de communiqués ainsi que par l’échange respectif d’information. Néanmoins, les médias ethniques servent de moyen de communication entre les membres d’une même communauté culturelle, qui désirent souvent accéder à l’information dans leur langue. Il serait peu probable que les médias ethniques publient leur contenu ou annonces en anglais. Les participants ont toutefois indiqué qu’avant cette rencontre, ils ne savaient pas qu’il y avait autant de médias de langues autres que l’anglais à London. De ce fait, de la publicité pour annoncer l’existence de ces médias pourrait être faite en anglais afin de les faire connaître à la population anglophone. Les participants voulaient aussi connaître les problèmes vécus par les membres des communautés ethniques lorsqu’ils postulent pour un emploi. Les diplômes et l’expérience des immigrants ne semblaient pas toujours reconnus en Ontario. Finalement, la barrière de la langue et de l’accent existe pour la plupart des communautés culturelles.