Prise de position du corps estudiantin sur le projet de révision des
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Prise de position du corps estudiantin sur le projet de révision des
Association Générale des Étudiant-e-s de Fribourg (AGEF) Avenue de l’Europe 20 | 1700 Fribourg +41 26 300 73 10 | www.agef.ch | [email protected] Deutsch siehe unten ************************************** Prise de position du corps estudiantin sur le projet de révision des Statuts de l’Université Dans le cadre de la procédure consultative relative au projet de révision des Statuts de l’Université de Fribourg, l’Association Générale des Étudiant-e-s de Fribourg (AGEF), et notamment son organe législatif, le Conseil des Étudiant-e-s, approuve la nécessité d’une révision des Statuts de l’Université ; cela lui tient à cœur d’y apporter sa contribution. À cet effet, l’AGEF fait les observations suivantes: Chapitre II, section première: communauté universitaire Droits et devoirs de la Art. 10: L’AGEF se réjouit de trouver une définition de la notion “d’ordre universitaire” dès les premiers articles du projet de réforme des Statuts. Cette notion ayant, en effet, attisée toutes les craintes au sein du corps estudiantin lors de son introduction dans de projet de révision de la Loi sur l’Université, il est appréciable de constater que les interrogations des étudiant-e-s ont été entendues. La notion fondamentale d’ordre universitaire étant plus largement définie dans l’art. 95 des Statuts, l’AGEF considère qu’il serait opportun d’y faire un renvoi explicite dans l’art. 10. L’art. 10 pourrait donc se présenter comme suit: “Les membres de la communauté universitaire respectent l’ordre universitaire [tel que défini par l’art. 95 et comprenant], notamment la liberté académique, la liberté d’enseignement et de recherche et la probité scientifique.” Chapitre II, section 3: Les membres du corps professoral Art. 17 L’AGEF approuve la démarche de constituer des commissions de structure lors des procédures d’appel. Elle espère fortement que ces commissions de structure seront l’occasion de s’interroger sur les besoins réels des branches et des étudiant-e-s en ce qui concerne le domaine de l’enseignement et la recherche plutôt que de répondre aux besoins immédiats de la logique économique. Chapitre II, section 4: Les chargé-e-s de cours et les privatdocent-e-s L’AGEF approuve les précisions apportées par les nouveaux Statuts dans cette section qui décrit les fonctions de “chargé-e-s de cours” et de “privat-docent-e-s”. En effet, celles-ci étant d’une importance certaine pour les Facultés et leurs enseignements, il était nécessaire et judicieux de les réglementer de manière plus complète. Art. 26 Le corps estudiantin est très satisfait de constater qu’une attention particulière est portée aux privat-docent-e-s, dont le statut était, jusqu’alors, réglementé de manière très insatisfaisante. Il apparaît néanmoins qu’un certain flou demeure quant à la durée de conservation du titre de privat-docent-e-s. En effet, l’art. 26 al. 3 se contente de disposer que “Le titre de privat-docent-e octroyé avec l’habilitation peut être porté à vie”, mais ne précise pas à quelle conditions, ni qui a la compétence d’édicter ces dernières. L’AGEF propose donc de modifier l’alinéa 3 comme suit: “Le titre de privat-docent-e octroyé avec l’habilitation peut être porté à vie. [Chaque Faculté est compétente pour édicter les conditions relatives à la conservation du titre de privat-docente.]” Chapitre III, section première: Les organes centraux Art. 59 et 60: L’AGEF ne peut que se réjouir de la pérennisation dans les nouveaux Statuts d’une pratique déjà existante. La Conférence des Doyens nous apparaît comme un outil nécessaire et utile à une bonne planification de la stratégie et du développement de l’Université. Le corps estudiantin s’inquiète toutefois du manque de publicité de ces discussions, pour le moins essentielles dans l’avenir de leur alma mater. Les étudiant-e-s souhaitent introduire un nouvel alinéa à l’art. 60 des Statuts instaurant une obligation pour la Conférence des Doyens de présenter un rapport aux Conseils de Facultés. L’AGEF est d’avis que cela favoriserait la diffusion des informations importantes et influencerait positivement la communication entre les différents organes de l’Université. Le nouvel alinéa 1bis de l’art. 60 se présenterait comme suit: “Chaque Doyen-ne-s fera un bref rapport au Conseil de Faculté concernant les sujets discutés en Conférence des doyens.” Chapitre III, section 2: Les Facultés Art. 74 al. 1 let. b Cet art. 74 al.1 let. b, qui donne aux Facultés le compétence de décider des programmes d’enseignement et de veiller à la qualité de l’enseignement et de la recherche, doit être lu en lien avec l’art. 43 al. 3 de la Loi sur l’Université. Celui-ci dispose en effet que les Facultés sont libres d’élaborer un programme d’enseignement “Tout en tenant compte des impératifs de la politique générale de l’Université…” Le corps estudiantin s’inquiète des limites réelles l’Université pose à la liberté des Facultés quant au parait évident que l’Université tout entière se doit homogène, l’AGEF ne souhaite pas que cela se fasse Faculté. que l’art. 43 al. 3 de la Loi sur choix de leurs enseignements. S’il d’avancer vers un développement au détriment de l’intérêt de chaque Conclusion Il est compréhensible que la révision se limite, dans l’immédiat, uniquement à ce qui est strictement nécessaire pour remettre les Statuts en conformité avec la nouvelle Loi sur l’Université ; le corps estudiantin est cependant d’avis qu’une prochaine réforme globale des Statuts se révèle indispensable. L’AGEF estime notamment que la systématique des Statuts peut être améliorée, en particulier par le biais de renvois entre articles. Actuellement, plusieurs articles traitant des mêmes sujets sont disséminés dans le texte - exemple: art. 10 et art. 95 traitant tout deux de l’ordre universitaire - rendant la lecture moins aisée. Enfin, si l’AGEF approuve les précisions apportées dans la section 4 du chapitre II (chargé-e-s de cours et privat-docent-e-s), elle regrette néanmoins que l'ouverture des Statuts n'ait pas été l'occasion de clarifier les droits, devoirs, compétences et conditions de promotion de chacun des membres du corps professoral et du corps des collaborateurs et collaboratrices scientifiques. C'est pourquoi elle est d'avis que dans un avenir proche, une réflexion plus approfondie doit être menée sur deux corps universitaires, tout particulièrement celui des collaborateurs et collaboratrices scientifiques. En effet, ces derniers revêtent aux yeux de l’AGEF une importance indéniable dans le fonctionnement des Facultés mais souffrent d’un flou statutaire persistant. De plus une vraie politique de promotion des corps intermédiaire et professoral devrait encouragée de manière formelle dans les statuts et/ou les règlements des Facultés. Le Comité exécutif de l’AGEF, en collaboration avec l’UniPoKo le 8 octobre 2014 Personne de contact : Yahsmina Coutaz (f/d) Membre du comité [email protected] Association Générale des Étudiant-e-s de Fribourg (AGEF) Avenue de l’Europe 20 | 1700 Fribourg +41 26 300 73 10 | www.agef.ch | [email protected] Stellungnahme der Studierendenschaft zu Projekt der Revision der Statuten der Universität Im Rahmen des Beratungsverfahrens zum Projekt der Revision der Statuten der Universität Freiburg, heisst die Allgemeine Studierendenschaft Fribourg (AGEF), und insbesondere sein Legislativorgan, der Studierendenrat, die Dringlichkeit einer Revision der Statuten der Universität gut; der AGEF liegt es am Herzen, ihren Beitrag dazu zu leisten. Dazu hat die AGEF folgende Beobachtungen gemacht: II. Kapitel, 1. Abschnitt : Rechte und Pflichten der Mitglieder der Universitätsgemeinschaft Art. 10: Die AGEF freut sich, eine Definition des Begriffs „Universitätsordnung“ ab den ersten Artikeln des Projekts der Revision der Statuten zu finden. Dieser Begriff hat seit seiner Einführung im Projekt der Revision der Universitätsstatuten alle Ängste der Studierendenschaft geschürt. Es ist zu begrüssen, dass die Einwände der Studierenden zur Kenntnis genommen wurden. Die grundlegende Bedeutung der Universitätsordnung ist im Art. 95 der Statuten weiter erklärt. Die AGEF betrachtet es als angebracht, im Art. 10 einen expliziten Verweis darauf zu machen. Der Art. 10 könnte also wie folgt aussehen: “Die Mitglieder der Universitätsgemeinschaft beachten die Universitätsordnung [wie im Art. 95 definiert und erfasst], namentlich die akademische Freiheit, die Freiheit von Lehre und Forschung und die wissenschaftliche Redlichkeit.” II. Kapitel, 3. Abschnitt : Die Mitglieder der Professorenschaft Art. 17 Die AGEF begrüsst den Schritt, durch Berufungsverfahren Strukturkommissionen zu bilden. Sie hofft sehr, dass die Strukturkommissionen als eine Chance angesehen werden, sich, was den Bereich der Lehre und der Forschung angeht, mehr um die realen Bedürfnisse der Studienrichtungen und der Studierenden zu kümmern und weniger um die unmittelbaren Bedürfnisse der wirtschaftlichen Sichtweise. II. Kapitel, 4. Abschnitt: Die Lehrbeauftragten und die Privatdozenten und Privatdozentinnen Die AGEF begrüsst die erbrachten Präzisierungen der neuen Statuten in diesem Abschnitt, der die Funktionen der „Lehrbeauftragten“ und der „Privatdozenten und Privatdozentinnen“ behandelt. Diese haben eine besondere Wichtigkeit für die Fakultäten und ihren Unterricht und darum war es nötig und sinnvoll, sie vollständiger zu regeln. Art. 26 Die Studierendenschaft hat mit Freude festgestellt, dass besondere Aufmerksamkeit auf die Privatdozierenden gerichtet wurde. Deren Status war bisher nur sehr unbefriedigend geregelt. Dennoch verbleiben Unklarheiten, was die Dauer der Konservation des Titels der Privatdozierenden anbelangt. Denn der Art. 26, Abs. 3 begnügt sich mit der Anordnung „Habilitierte, die während vier Semestern keine Vorlesungen gehalten haben, verlieren den Titel eines Privatdozenten oder einer Privatdozentin“, präzisiert jedoch weder zu welchen Konditionen noch wer die Kompetenzen hat, diese zu erlassen. Die AGEF schlägt darum vor, den Absatz 3 wie folgt anzupassen: “Der mit der Habilitation verliehene Titel eines Privatdozenten oder einer Privatdozentin darf lebenslänglich geführt werden. [Jede Fakultät bestimmt die Voraussetzungen für die Konservation des Titels des Privatdozierenden.]” III. Kapitel, 1. Abschnitt: Die zentralen Organe Art. 59 und 60: Die AGEF freut sich sehr, dass in den neuen Statuten eine Praktik erhalten bleibt, die schon existiert hatte. Die Konferenz der Dekane empfinden wir als ein notwendiges Mittel und nützlich für eine gute Planung der Strategie und der Entwicklung der Universität. Die Studierendenschaft bemängelt jedoch die fehlende Öffentlichkeit dieser Diskussionen, die jedoch in der Zukunft einen wesentlichen Teil ihres alma maters ausmacht. Die Studierenden möchten einen neuen Abschnitt zum Art. 60 in den Statuten hinzufügen, der die Konferenz der Dekane verpflichtet, dem Fakultätsrat einen Bericht vorzulegen. Die AGEF ist der Meinung, dass dieser Bericht die Verbreitung der wichtigen Informationen fördert und die Kommunikation zwischen den verschiedenen Universitätsorganen positiv beeinflusst. Der neue Abschnitt 1bis des Art. 60 würde wie folgt aussehen: “Jeder Dekan erstellt einen kurzen Bericht für den Fakultätsrat über die an der Konferenz der Dekane diskutierten Themen.” III. Kapitel, 2. Abschnitt: Die Fakultäten Art. 74 Abs. 1 Bst. b Dieser Art. 74 Abs. 1 Bst. b, der den Fakultäten die Kompetenz erteilt, das Lehrprogramm zu gestalten und die Qualität der Lehre und der Forschung sicherzustellen, muss im Zusammenhang mit Art. 43, Abs. 3 des Gesetzes über die Universität gelesen werden. Dieser ordnet an, dass alle Fakultäten ihr Lehrprogramm frei ausarbeiten können. “Tout en tenant compte des impératifs de la politique générale de l’Université...“ Die Studierendenschaft ist besorgt über die Grenzen, die der Art. 43, Abs 3 im Gesetz n über die Universität der Freiheit der Fakultäten im Bezug auf die Wahl ihres Unterrichts setzt. Wenn sich die ganze Universität eindeutig einer homogenen Entwicklung zuwenden muss, hofft die AGEF, dass dies nicht auf Kosten der Interessen der jeweiligen Fakultäten geschieht. Schlussfolgerung Es ist verständlich, dass die Revision sich zurzeit nur auf das beschränkt, was wirklich nötig ist, um die Statuten in Übereinstimmung mit dem neuen Gesetz über die Universität zu bringen; die Studierendenschaft ist allerdings der Meinung, dass eine baldige Reform der Statuten unabdingbar ist. Die AGEF ist der Meinung, dass die Systematik der Statuten verbessert werden kann, im Speziellen durch Verweise zwischen den Artikeln. Zum jetzigen Zeitpunkt sind mehrere Artikel, die das gleiche Thema behandeln, im Text verteilt – Beispiel: Art. 10 und Art. 95 behandeln beide die Universitätsordnung – und behindern so den Lesefluss. Schliesslich begrüsst die AGEF die erbrachten Präzisierungen im 4. Abschnitt des II. Kapitels (Die Lehrbeauftragten und die Privatdozenten und die Privatdozentinnen), bedauert aber, dass die Öffnung der Statuten nicht als Anlass genommen wurde, die Rechte, Pflichten, Kompetenzen und Konditionen der Promotion aller Mitglieder der Professorenschaft und der wissenschaftlichen Mitarbeiter zu klären. Darum ist die AGEF der Meinung, dass in naher Zukunft eine tiefergreifende Beschäftigung mit der universitären Körperschaft, im Besonderen mit den wissenschaftlichen Mitarbeitenden, stattfinden muss. Letztere nehmen in den Augen der AGEF wichtige Position im Betrieb der Fakultäten ein, leiden aber an einer andauernden statutarischen Unbestimmtheit. Vorstand der AGEF, in Zusammenarbeit mit UniPoKo Den 8. Oktober 2014 Kontaktperson : Yahsmina Coutaz (f/d) Mitglied des Vorstands [email protected]