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Investir en Malaisie : « Pépites 2009 » N° 1 Décembre 2008 Le bulletin de la section Malaisie des Conseillers du Commerce Extérieur, en partenariat avec la Mission Économique de Kuala Lumpur 12 décembre 2008 Les Conseillers du Commerce Extérieur de la France en Malaisie, en partenariat avec la Mission Économique, vous livrent leur analyse sur les opportunités d'affaires qui se présentent en Malaisie pour l'année 2009. Édito du président de la section Malaisie « Le commerce extérieur français manque de dynamisme» : phrase rabâchée à l’envie – et fausse. Le commerce extérieur français manque en réalité d’efforts organisés. Parmi les outils à la disposition des pouvoirs publics et des entrepreneurs, le réseau des CCE est unique. La raison en est simple : ce réseau a une connaissance du terrain inégalée, et inégalable. Comment s’en servir ? Au delà des grandes analyses économiques, seules les idées réalistes, simples, concrètes, créent du chiffre d’affaires. Ces « pépites », tout le monde les recherche ; seuls quelques initiés les connaissent. En France, ces initiés ce sont les quelques 4 000 conseillers du commerce extérieur. Ils connaissent le terrain comme personne. Ils peuvent informer nos compatriotes des opportunités uniques qui s’offrent à eux dans les divers pays du monde. Ils ne peuvent le faire que stimulés, portés, relayés par le fer de lance de l’export et l’outil de coordination que sont les ME. C’est ce que la section des CCEF de Malaisie a voulu démontrer, en collaboration avec la ME de Kuala Lumpur. Cette dernière, sous l’impulsion de son responsable Jean-François Bijon, effectue en effet ici un travail remarquable, et en l’espèce, séminal. Qu’elle en soit remerciée. Mais assez de paroles : lisez, contactez nous - et puis … à cheval et sabre au clair ! Nicolas Lebard Remerciements Jean-Eric Husson (Dofson Consulting), secrétaire général de la section CCE de Malaisie, a effectue un remarquable travail de coordination et de synthèse pour l’édition de ces « Pépites 2009 ». L’ensemble de la section le remercie chaleureusement. Merci également à tous les conseillers qui ont accepte de contribuer à cette 1ière édition, en livrant leurs idées importantes et intéressantes de développement d’affaires. Enfin, merci encore à la Mission Économique de Malaisie, en particulier Jean-Francois Bijon, chef de la mission (qui est à l’origine de ce projet), et à François Matraire, son adjoint, pour leurs idées et leur support. Section de Malaisie des Conseillers du Commerce Extérieur de la France Mission Économique de Kuala Lumpur Investissements pertinents [email protected] Principal marche de l’ASEAN pour les véhicules particuliers Sous-traitance étrangère en grande partie dominée par les Japonais et Coréens et quelques Allemands pour la CE Les créneaux intéressants a investir en partenariat ou directement : - Batteries sans entretien - Insonorisant masses lourdes (portes, capots) - Tapis de sols et coffres - Tuyaux caoutchouc de refroidissement - Pièces plastiques [email protected] L'un des plus petit marché de l’Asean en raison de sa forte population d’obédience musulmane. 94% dominé par la bière. Le marche des vins premium et super-premium est petit. Le marche des vins standards est en croissance et offre de bonnes opportunités, mais nécessite un investissement marketing bien segmenté. L’industrie automobile Marche de 500 000 voitures avec 90% de véhicules particuliers 95% produit localement avec Perodua (30%), Proton (26%), Toyota (19%) Les marques européennes font à peine 2%. Sous-traitance dominée par des entreprises locales + des investissements étrangers en JV ou filiales, majoritairement de groupes Japonais ou Coréens. Les Européens présents sont avant tout Allemands (Siemens, VDO, GKN, AUTOLIV-air bags, BAYER et ZF-mécanismes de direction, 2 Anglais avec BLOXWICH et GOODYEAR, 1 Italien avec ALMAéclairage. Pour la France, seulement un partenariat FAURECIA (groupe PSA) avec MODU-LOGIC dans les pots d’échappement + une « success story » avec la PME JOUBERT qui fabrique des éléments tresses (sièges, filets de coffre,..) dont la plus grande partie est exportée. A noter que matières premières caoutchouc et plastique sont très compétitives en Malaisie. Les boissons alcoolisées Marché de 135 millions de litres en boissons alcoolisées. En fait, un des plus petits marchés de l’Asean par tête d’habitant (2/3 de la population est musulmane et les droits de douane sont prohibitifs). La bière représente 94% du marché, dominé par les 2 brasseurs locaux GUINNESS et CARLSBERG qui empêchent toute entrée de nouvel acteur. Les spiritueux représentent 3,75 M de litres dont 70% whisky + cognac partagés entre Pernod Ricard, Baccardi et Richemonde (JV DiageoMH). Les vins ont le même volume que les spiritueux, ce qui en fait un tout petit marché mais avec un bon réservoir de croissance pour la catégorie des vins standard à bas prix. Les Australiens se taillent la part du lion pour raisons de proximité et de marketing agressif avec un bon rapport prix / qualité. Le consommateur évolue et commence à apprécier d’autres produits dont les vins français qui ont toutefois une réputation haut de gamme / prix élevé. Section de Malaisie des Conseillers du Commerce Extérieur de la France Mission Économique de Kuala Lumpur [email protected] Le marché mode et cosmétique remporte un franc succès. 40 millions € pour la coiffure. Marché de la forme durable en forte croissance et très rentable (service 29 € pour 6 de produits). La coloration (24 € pour 5 de produits) reste à développer. 1 salon pour 4 500 habitants est loin d’être suffisant. Les chaînes françaises bien connues sont totalement absentes. [email protected] Le secteur des transports présente un grand potentiel dont le ferroviaire qui est à moderniser complètement. Opportunités dans les infrastructures, modernisation ou extension des réseaux, aménagement des centres-villes et des gares : - Voierie Matériels roulants Électrification Signalisation Sécurité Maintenance Formation Environnement Développement durable Intermodalité des villes La Coiffure Le marché de la distribution mode ou cosmétique est en pleine croissance et le consommateur malaisien est friand de produits de marque ou de services valorisés. Le marché de la coiffure (ventes de marques aux salons) est estimé à presque 40 M d’euros. Les grandes marques, dont principalement L’Oréal et Schwarzkopf, représentent 56% du marché. Le reste est partagé par une multitude de marques locales peu connues. La revente de produits capillaires représente encore 52% et le marché de la forme durable 17% (en forte croissance surtout pour le lissage). En revanche, la coloration est encore basse, à 20%, en raison d’un frein culturel parmi les consommateurs musulmans, mais offre un formidable réservoir de croissance pour 35% des femmes. Avec 6 000 salons de coiffure en Malaisie (soit 1 salon pour 4 500 habitants), le marché est loin d’être saturé. Kuala Lumpur ne recense que 920 salons, soit seulement un salon pour 3 500 habitants. Essentiellement des indépendants locaux, seules quelques chaînes locales prennent des parts de marché avec en moyenne 5 salons chacune. Aucune chaîne européenne n’est implantée à l’exception d’un salon ouvert par « Toni & Guy ». Le Ferroviaire Le secteur ferroviaire est le parent pauvre des transports en Malaisie depuis de nombreuses années. ème Le nouveau budget Transports (2 poste après l’éducation) prévoit des dépenses de 7 Mds € sur 6 ans (2009-2014), mais ne laissant le rail qu’en dernière position après la route, l’aérien et le maritime. KTMB (SNCF locale), qui gère un réseau national de seulement 1 800 km, en grande majorité à voie unique, a un besoin urgent de renforcer son levier d’action. Le seul investissement privé est l’ « Ekpres » de 57 km entre l’aéroport (KLIA) et la gare centrale dans Kuala Lumpur (KL Sentral). Le groupe privé local YTL a proposé en 2006 une ligne à grande vitesse entre KL et Singapour (375 km), mais ce projet est rentré dans les cartons pour le moment. La priorité est déjà de doubler les voies et des les électrifier, avec 2 projets en cours : 329 km Ipoh-frontière thaïlandaise au Nord et 94 km (sur les 323 à faire) au Sud vers Johore Bahru. Le réseau interurbain fait aussi l’objet de projets d’extension des 2 ième lignes existantes de métro (LRT) avec une 3 ligne prévue de 42 km N.O-S.E. Enfin le train de banlieue de KMTB (Komuter) va être réhabilité. Les opportunités (projets actuels et futurs) existent déjà et sont bien réelles, et les autorités confirment leur attachement à une meilleure planification. A noter que SNCF a signé en 2007 un MOU de coopération avec KMTB. Section de Malaisie des Conseillers du Commerce Extérieur de la France Mission Économique de Kuala Lumpur [email protected] Premier consommateur de volaille par habitant en Asie ( > 32 kg). Secteur très concurrentiel et peu diversifie. Priorité du gouvernement pour valoriser les produits sous le label Halal. Fourniture d’expertise technique dans toute la filière : - Production de volailles vivantes - Alimentation du bétail - Transformation - Marketing - Production de maïs [email protected] Une offre abondante de peintures industrielles mais très peu d’applicateurs spécialisés. Le marche cible est l’industrie pétrolière offshore and onshore. Les « yards » sont demandeurs de : - Formation des peintres aux nouvelles technologies (type finition polysiloxane) - Expertise dans les techniques de peintures intumescentes - Matériels d’application de pointe (grenaillage, peintures industrielles « écologiques », etc.) L’Aviculture L’aviculture (viande de volaille) est un secteur très concurrentiel où seul le prix compte car c’est une denrée de base et la qualité n’est pas un facteur d’achat. Étant considéré comme un aliment essentiel, le prix de la volaille est donc plafonné par les autorités malaisiennes. Ce secteur est très peu diversifié car tous les operateurs vendent les mêmes produits (poulets entiers ou découpés, canards entiers ou rôtis, nuggets, hamburgers, saucisses). Il y a peu de possibilités d’exportation depuis la Malaisie, sauf vers les autres pays musulmans avec le label halal : les produits malaisiens ne sont pas compétitifs face à la Thaïlande et au Brésil qui sont de très gros producteurs. 3 raisons au manque de compétitivité de l’aviculture malaisienne : - 95% des matières premières pour l’alimentation sont importées - La productivité est très faible - Il y a un manque crucial de compétences techniques A noter que le gouvernement a commencé une reforme du secteur en investissant dans des abattoirs municipaux afin de supprimer l’abattage sur les marchés et les illégaux en vue d’améliorer la qualité des produits. Le savoir-faire français peut trouver là des vraies opportunités de contribution, surtout dans le domaine technique et industriel. Les Peintures Industrielles Le marché de la peinture industrielle est estimé à environ 20 M € avec une moyenne de croissance de 5% depuis 2002. Tous les fabricants mondiaux sont présents : Jotun (No 1 avec 25% de part de marche) PPG (Sigmakalon + Amercoat avec 20% International Paints (16%) Hempels et Chugoku avec 8% chacun KCC (Corée) 5% et divers Asie (18%) L’environnement est très compétitif au niveau des fournisseurs mais il y a un manque flagrant de compétences en matière d’application pour travaux neufs et surtout dans le domaine de la maintenance. Le nombre d’applicateurs spécialisés est très restreint et aucun n’est certifié au niveau international. Les raffineries onshore et les gros opérateurs offshores (Shell, Exxon Mobil, …) ont un gros besoin d’expertise pour maintenir leurs installations. Les principales opportunités se trouvent dans les chantiers navals pour l’industrie pétrolière (5 au total). PETRONAS va investir près de 2 Mds € dans Ramonia, un des ses deux chantiers à Johore Bahru pour devenir un acteur mondial dans les FPSO (Floating Production Storage Operation). A noter le besoin de statut « Bumiputera » pour devenir prestataire de services en direct - ce qui nécessite des partenariats avec des Malais. Section de Malaisie des Conseillers du Commerce Extérieur de la France Mission Économique de Kuala Lumpur [email protected] ième Le tourisme est le 2 poste de revenu en devises étrangères pour la Malaisie. Les prix des chambres d'hôtels de luxe sont parmi les plus bas au monde. Une demande existe pour des chaînes d’hôtels 2 et 3 étoiles type Ibis car aucune chaîne n’a encore développé ce secteur. Tout ce qui tourne autour de MICE (meeting, incentives, conference and exhibition) est appelé à connaître une forte croissance ; les infrastructures étant déjà en place. [email protected] La Malaisie fait appel de plus en plus aux sociétés spécialisées dans le "Project Management". La demande porte sur les projets : - Immobilier de grande envergure - Industriels - lies au développement durable - d’entreprise - d’infrastructure dans les transports L’hôtellerie Le gouvernement a pour objectif 2008 l’arrivée de 22 millions de touristes, 2007 ayant déjà connu une augmentation de 20% par rapport à 2006. Notons au passage que Singapour représente 8 M dans ce chiffre et que les arrivées de Chine et Inde ont augmenté de 50%. Il existe en Malaisie 624 hôtels dont 79 en catégorie 5 étoiles (450 000 chambres, 102 en 4 étoiles (525 000) et 176 en 3 étoiles (188 000). Le prix moyen de la chambre 5 étoiles est de 80 euros (parmi les tarifs les plus bas au monde) mais avec une rentabilité de 40% en RBE en raison des couts d’exploitation très bas. En matière de chaînes françaises, ACCOR se développe depuis peu, mais très rapidement. Le groupe est présent avec trois NOVOTEL à Johore, Kuala Lumpur et Kota Kinabalu, un MERCURE à Kota Kinabalu, et un PULLMANN (400 chambres) en cours d’ouverture à Putrajaya (la capitale administrative près de KL). Une quinzaine d’autres projets sont envisagés. La Malaisie se positionne comme place privilégiée dans le domaine de l’éducation avec un nombre grandissant d’étudiants étrangers. La Malaisie mise aussi sur le tourisme médical qui offre un énorme potentiel avec un réseau en place d’hôpitaux privés d’excellente qualité. Le Management de projets La Malaisie fait de plus en plus appel aux sociétés de Project Management (PMC) dans plusieurs secteurs d’activités, afin de mieux maîtriser la conception et la réalisation des projets dans le cadre de contraintes techniques, contrôle des coûts, délais, qualité et environnement. Les différents types de projets où les PMC sont en demande en Malaisie sont les suivants : - Projets immobiliers (immeubles, hôtels, centres commerciaux, cliniques, …). - Projets industriels (usines, sites de production, stations de traitement, énergie, transport, …) - Projets lies au développement durable et à la haute qualité environnementale. - Projets d’entreprise (management de projets, marketing et relations clients, …). Les clients potentiels sont principalement du secteur privé malaisien et les investisseurs internationaux. La présence française est faible dans ce domaine et la Malaisie peut offrir de bonnes opportunités Section de Malaisie des Conseillers du Commerce Extérieur de la France Mission Économique de Kuala Lumpur [email protected] Les débouchés traditionnels, se caractérisent par la maturité du développement et l’intégration de la filière : Alimentaire Huile de table Huile industrielle Oléochimie Alcools gras, acides gras, glycérine et surfactants Un nouveau secteur se développe, mais n’a pas encore rempli ses promesses : Biocarburants / Biodiesel Un défi majeur : le développement durable et le respect des critères 1. du RSPO Deux opportunités intéressantes à développer sur ce secteur : ième 1. Biocarburants 2 génération à partir de la biomasse du secteur : bois-énergie et procédés enzymatiques de fabrication de carburants. 2. Fabrication de polyols (à la base des polyuréthanes, plastiques à usages multiples aujourd’hui dérivés de la pétrochimie) à partir d'huile de palme. [email protected] Le secteur de l’eau est en cours de nationalisation pour être réformé entièrement dans son exploitation et sa gestion. L’expertise Française en la matière est reconnue mondialement. Des opportunités existent donc pour des contrats d’assistance en tant qu’opérateurs. L’huile de palme C’est l’huile végétale la plus consommée dans le monde, devant l’huile de soja. La Malaisie est le deuxième producteur mondial juste derrière l’Indonésie. Transformée en Malaisie, l’huile est ensuite majoritairement exportée comme huile de table dans les produits tropicaux, huile alimentaire industrielle dans les pays développés, ou dérivés de l’oléochimie (biocarburants, alcools gras, acides gras, surfactants, etc.). L’huile de palme occupe plus de 40% des terres arables de Malaisie et ième représente 5% des exportations du pays en valeur (4 place). C’est donc un secteur économique majeur pour le pays. C’est aussi un secteur mature. Les intervenants malaisiens se sont progressivement intégrés en aval sur toute la filière. Poussés par la concurrence, ils sont tous engagés dans une course vers le gigantisme (concentration) et la valeur ajoutée (produits à façon, tels les corps gras spéciaux) ou la recherche de nouveaux débouchés (biocarburants). Ils cherchent également à contrôler toujours plus de terre à l’extérieur du pays arrivé à saturation : en Indonésie, en Papouasie, en Afrique et en Amérique du Sud. Le secteur est aujourd’hui confronté aux défis du développement durable et de la préservation de l’environnement. Les contradictions de la globalisation chez les pays développés (dirons nous « privilégiés » ?) sont ici évidentes : si les pays en voie de développement doivent progresser rapidement sur le sujet, il est irresponsable de la part des pays développés de se contenter du rôle d’accusateur (souvent pour couvrir des comportements protectionnistes) et de refuser de participer au nécessaire financement des ces efforts. Après avoir connu des sommets irrationnels, les prix se sont effondrés depuis juillet 2008 sous le poids de stocks pléthoriques. Les prix sont désormais proche des coûts de production, réduisant les marges des planteurs comme peau de chagrin. Plus que jamais la filière a besoin de trouver de nouveaux débouchés, avec le support assuré des autorités locales. L’eau L’eau est un secteur qui a un besoin urgent de réforme et le gouvernement malaisien, après plusieurs années de laxisme, a enfin décidé de mettre en vigueur début 2008 son plan de modernisation du réseau en le nationalisant de fait. Il s’agit en fait d’uniformiser les tarifs, la législation, les règles et procédures de fonctionnement des organismes impliqués dans la gestion de l’eau. Pour ce faire, le gouvernement a décidé de reprendre toutes les concessions attribuées aux états (11) de la Fédération ainsi que de racheter celles données à des operateurs privés (états du Selangor et de Johore, ce dernier étant sous concession Suez Environnement). Une entité spéciale (PAAB) a été créée au sein du ministère des finances pour constituer ce portefeuille d’actifs de toutes les infrastructures existantes et en assurer les financements. A également Section de Malaisie des Conseillers du Commerce Extérieur de la France Mission Économique de Kuala Lumpur De même pour la mise en place de nouvelles technologies tant en matière d’équipement que de services. [email protected] Les sociétés spécialisées françaises ont des atouts à jouer dans les équipements, technologies et services lies aux développements en eaux profondes. Opportunités dans les autres domaines pétroliers : - Récupération assistée d’hydrocarbures - Traitement de fonds et de surfaces - Systèmes de modélisation et de contrôle avancé - Systèmes de maintenance conditionnelle et prédictive été créée une autre entité (SPAN) au sein du ministère de l'énergie, de l'eau et des communications pour mettre en place toutes ces règles et procédures (qualité de l’eau, maintenance, etc.) PAAB et SPAN n’ayant pas vocation d’operateurs, il est probable qu’ils feront appel au secteur privé sous forme de contrats d’assistance en matière d’opération-maintenance. Oil & Gas La Malaisie est un producteur important de pétrole et de gaz, avec la société nationale PETRONAS au logo vert bien connu (Formule 1), présente également à l’international dans 32 pays et faisant partie du club des 500 plus grandes sociétés mondiales. 25% des réserves pétrolières prouvées et 65% des réserves potentielles malaisiennes sont situées en eaux profondes (>1 000 mètres) et l’ambition de la Malaisie est de devenir le « Deepwater Hub » de l’Asie. er Le 1 champ en eaux profondes (Kikeh) au Sarawak a été mis en production par Murphy Oil en août 2007 et 8 autres champs seront en phase de développement commercial entre 2010 et 2013. 11 blocs en eaux profondes sont en phase d’exploration (Sabah et Sarawak) et 10 nouveaux en cours de proposition. PETRONAS et les operateurs présents en Malaisie sont très demandeurs des nouvelles technologies nécessaires à ces développements. Il faut cependant mettre en évidence le fort protectionnisme malais (système Bumiputera). Les modes contractuels sont encore peu favorables aux entreprises étrangères ; mais au vu des nombreux enjeux technologiques liés à ces nouveaux développements, PETRONAS s’est déjà engagé à plus de souplesse dans l’avenir. La présence française est déjà bien implantée au travers de grands groupes tels que TOTAL, TECHNIP (bureau régional Asie) ou l’IFP. Cela est sans aucun doute un facteur d’entrainement pour l’arrivée de nouvelles sociétés parapétrolières françaises dont de nombreuses PME. [email protected] [email protected] Le secteur financier malaisien a bien survécu à la crise financière asiatique de 97/98 et semble encore peu exposé à celle mondiale à laquelle nous assistons en ce moment. La Malaisie est en passe de devenir un très important centre de finance islamique, qui est en très forte croissance. Le secteur financier Le secteur financier de la Malaisie a été largement restructuré depuis la dernière crise financière de 97/98 (rappelons que ce pays était le seul de l’Asean à ne pas avoir recouru à des prêts FMI). Il existe maintenant moins de 20 banques commerciales dont 9 malaisiennes (4 détiennent 50% des actifs), 2 étrangères sans réseau et 6 avec réseau (ABN, CitiBank, HSBC, Standard Chartered, OCBC, UOB). Il faut rajouter à cela 5 banques islamiques dont l’activité est en très forte croissance avec l’objectif fixé par le gouvernement d’atteindre en 2010 un ratio de plus de 20% des actifs gérés. A noter que 70% des clients du crédit islamique (principe du partage des bénéfices entre le créditeur et l’emprunteur) sont des non-musulmans. BNP Paribas, Calyon Natixis et Société Générale sont présentes au Section de Malaisie des Conseillers du Commerce Extérieur de la France Mission Économique de Kuala Lumpur Le leasing mobilier reste prometteur (peu d’acteurs) travers de succursales offshore situées à Labuan (centre Bornéo) ou de bureaux de représentation à Kuala Lumpur pour offrir produits et services bancaires en devise étrangère et accompagner leurs clients dans leur développement à l’étranger. Les sociétés financières ont été pour la plupart reprises par des groupes locaux. Celles qui sont restées indépendantes sont quasiment inactives car dans l’impossibilité d’accéder aux refinancements. Les crédits à la consommation (cartes de crédit et automobile pour particuliers) font l’objet d’une foire d’empoigne entres banques locales et le développement du crédit points de vente demeure très embryonnaire. [email protected] Si vous êtes une PME, la Malaisie est une excellente porte d’entrée pour une implantation régionale ASEAN. Mais pas seulement car la Malaisie vous offre aussi des tas d’autres opportunités en raison de sa situation géographique : - Centres de formation technique ou de contrôle - Centres régionaux de logistique - Unités de maintenance - Outsourcing (payroll, IT) - Pôles de R&D - Bureaux régionaux de Fédérations Entreprises - Bureaux de veille économique - Campus d’universités, etc. Être basé en Malaisie Il ne s’agit pas de faire l’inventaire classique des types d’implantations en Malaisie, information disponible auprès de la ME. Nous préciserons seulement que la Malaisie offre encore des restrictions en matière de contrôle du capital pour les sociétés étrangères de services (distribution, etc…) ce qui n’est pas le cas pour les investissements manufacturiers où 100% de capital étranger est autorisé. A noter aussi le statut très favorable proposé par les autorités malaisiennes pour les bureaux régionaux de type OHQ (Operational Headquarters). S’implanter en ASEAN pour avoir une couverture régionale signifie un choix limité à ouvrir un bureau à Singapour, en Thaïlande (Bangkok) ou en Malaisie (Kuala Lumpur), les autres pays étant peu sollicités (hormis peut-être le Vietnam - mais qui est encore peu développé en matière d’infrastructures). Pour une PME aux moyens financiers restreints, la Malaisie offre incontestablement le meilleur rapport « qualité prix » sur la plupart des services auxquels on est en droit de s’attendre (transport aérien, coût bureau et logement, achat de voiture, frais d’écolage, tourisme,…). En matière de ressources humaines, la main d’œuvre locale (compta, admin, ingénieurs, etc.) est dans l’ensemble qualifiée mais surtout a un coût 4 à 5 fois moins élevé qu’en France. De plus l’anglais y est systématiquement parlé sans compter l’usage du chinois ou du malais qui sont utilisés dans la région. Les CCEF en Malaisie Leur compétence Trading /Huiles / Caoutchouc /biomasse Acquisitions Mines/BTP/Agro-industrie Transport/Ferroviaire/Énergie/Tourisme Automobiles Oil&Gas, Project Mangement Le bureau Président : Nicolas LEBARD, EDF Man Secrétaire General : Jean-Eric HUSSON, Dofson Consulting Ltd er 1 Vice-président : Milko PAPAZOFF, FAI Asia Pacific Sdn Bhd ième 2 VP : Dominique DOUROUZE, Automobiles Peugeot Asean Reg. Office Trésorier : Jean-Marc PINÇON, Spie Oil & Gas (M) Sdn Bhd Section de Malaisie des Conseillers du Commerce Extérieur de la France Mission Économique de Kuala Lumpur Les membres Équipements Agro-alimentaires Peintures Industrielles Composants plastiques pour l’eau Banque Télécommunications Produits de beauté Nourriture Halal Services oil & gas Hôtellerie Banque/Financements spécialisés Vins & Spiritueux Matériel de défense Ingénierie Pétrolière Traitement de l’eau Gestion de l’eau Dominique ARNAULT, Euriatec Sdn Bhd Christian BOURHIS, Sigmakalon (Malaysia) Sdn Bhd (PPG) Didier CARRIERE, Paling Industries Sdn Bhd (Aliaxtis) Krishna CHETTI, BNP Paribas Pierre CHEYRON, Alcatel-Lucent (Malaysia) Sdn Bhd Jean-François COUVÉ, L'Oréal Malaysia Sdn Bhd Jérôme de FERRIERES, Asia Food Consulting Sdn Bhd Jean-Bernard GUILLEMIN, Aramis Energy Services Sdn Bhd Jean-Jacques Kiefer, Sunway hotels & resorts Xavier de LINARES, ALD Automotive Sdn Bhd (Societe Generale) Frédéric NOYERE, Riche Monde Sdn Bhd (LVMH) Jean-Baptiste OLLIVIER, Thales International (M) Sdn Bhd Gérard de la ROSA, Technip Geoproduction (M) Sdn Bhd Ronald Sabbag, Degremont Asia (Suez Environnement) Foulques de VILLARET, Gajo Global Sdn Bhd (Suez) La ME de Kuala Lumpur Contacter la ME Ambassade de France en Malaisie Mission Économique de Kuala Lumpur 196, Jalan Ampang, PO Box 10575 50718 Kuala Lumpur - MALAISIE Tél. : +60 (0)3 2053 5600 www.missioneco.org/malaisie Publications phares Exporter en Malaisie Édition 2008, recueil de 200 pages, 23,70 € HT S'implanter en Malaisie Recueil de 194 pages, 65,40 € HT La lettre de Malaisie Publication mensuelle conjointe de la ME de Kuala Lumpur et de la MFCCI, 11 numéros de 15 pages en moyenne, 77 € HT/an Commandez ces ouvrages sur www.ubifrance.fr/info_marches/librairie.asp Liens utiles Comité national des CCEF : www.cnccef.org Ambassade de France en Malaisie : www.ambafrance-my.org Portail gouvernemental malaisien : www.gov.my Copyright : tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse de la section Malaisie des CCEF ou de la Mission Économique de Kuala Lumpur (adresser les demandes à [email protected]). Clause de nonresponsabilité : les CCEF de Malaisie, soutenus dans leur démarcha par la ME, s’efforcent de diffuser des informations exactes et à ce jour, et corrigeront, dans la mesure du possible, les erreurs qui leur seront signalées. Toutefois, ils ne peuvent en aucun cas être tenue responsables de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication qui ne vise pas à délivrer des conseils personnalisés qui supposent l’étude et l’analyse de cas particuliers. Éditeur : Mission Économique de Kuala Lumpur. Adresse : 196, Jalan Ampang, PO Box 10575, 50718 Kuala Lumpur, Malaisie - http://www.missioneco.org/malaisie Directeurs de la publication : Nicolas LEBARD et Jean-François BIJON ; Date de parution : 12/12/2008 Section de Malaisie des Conseillers du Commerce Extérieur de la France Section Malaisie des CCEF Mission Économique de Kuala Lumpur