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MARDI 5 AVRIL 2011 L'EXPRESS - L’IMPARTIAL
FOOTBALL
[RICHARD LEUENBERGER]
Le FCC et Colombier
rejouent leur rengaine
Anciens rivaux en première ligue,
le FCC et Colombier s’affrontent
en deuxième ligue. Un derby
teinté de nostalgie. p. 33
SPORTS
MOTOCYCLISME Giulian Pedone tire un premier bilan positif après deux Grands Prix.
Le long apprentissage du pilote
Giulian Pedone (17 ans) vit sa
première saison en championnat du monde (125 cm3)
avec le team Phonica Racing.
Le jeune Landeronnais a terminé 26e au Qatar et n’a pas
fini la course dimanche dernier à Jérez (Esp). Petit bilan
après deux Grands Prix.
PATRICK TURUVANI
Giulian Pedone a été trahi par l’électronique de sa machine dimanche lors du Grand Prix de Jérez. [KEYSTONE]
sur ce circuit lors des derniers
tests hivernaux (commotion cérébrale le 5 mars). Mais tous les
progrès réalisés – sur la moto et
pour moi en tant que pilote – ne
sont pas perdus. On en profitera
lors des prochains Grands Prix.
Le premier bilan est donc...
Positif. J’apprends vite, le team
est sympa et ne me met pas de
pression. Sans ce pépin électronique, un top 20 était possible
dès mon deuxième Grand Prix.
Le monde professionnel est-il
conforme à ce que vous imaginiez?
Honnêtement, je pensais que
ce serait un peu plus facile... Le
« Au début, j’étais
●
un peu frustré, je voulais
aller de l’avant, que tout
aille plus vite».
[KEYSTONE]
Giulian, que s’est-il passé
lors du Grand Prix de Jérez?
Ma moto a connu des problèmes électroniques lors des qualifications, où je n’ai pu faire que
six tours rapides contre plus de
vingt pour les autres. Je me suis
retrouvé 28e sur 33 sur la grille.
En course, j’ai réussi mon départ
et je me suis accroché à un bon
groupe. Mais ma moto a encore
connu des ratés électroniques
dès le deuxième tour. J’ai essayé
de continuer. Vu les conditions
(piste mouillée, beaucoup de
chutes), je me suis dit qu’il y aurait peut-être un coup à jouer. Il
n’y a que 22 pilotes à l’arrivée, et
je sais que je n’aurais pas terminé
dernier. C’est dommage...
N’est-ce pas surtout frustrant
d’être trahi par sa machine?
Le plus frustrant, ce n’est pas
d’avoir été trahi par l’électronique. C’est le fait de ne pas avoir
pu profiter du gros travail effectué avant les qualifications. On a
franchi une étape en plus. On a
bossé des heures et des heures
avec le team sur la moto et les
trajectoires. Avant la panne en
qualifications, j’avais déjà amélioré mon chrono de deux secondes par rapport aux essais,
malgré le souvenir de ma chute
GIULIAN PEDONE PILOTE DU TEAM PHONICA RACING
saut est très grand, il faut vraiment beaucoup plus travailler,
toujours vouloir progresser. En
championnat du monde, tous
les pilotes ont du talent. C’est le
travail qui fait la différence. Je
suis en train de comprendre certaines choses...
Lesquelles?
Il faut travailler fort après cha-
que séance, être à l’écoute de
tout l’entourage, faire confiance
aux professionnels... Et pas seulement me contenter de ses sensations ou de ses acquis.
Vous êtes un fonceur, un gagneur. N’est-ce pas pas trop
dur d’être... derrière?
Au début, j’étais un peu frustré,
je voulais aller de l’avant, que
tout aille plus vite. Je m’énervais
parce que j’étais derrière. Mais
tous les pilotes sont passés par
là, c’est un apprentissage. Avant,
je jouais pour la gagne en championnat d’Europe ou d’Allemagne, maintenant c’est le Mondial, l’ultime étape, il n’y a rien
de plus haut, celui qui est devant
est le meilleur du monde... C’est
normal que ça prenne du temps.
Cette première saison doit vraiment me permettre d’apprendre. Je ne vais pas être dans les
points (top 15) tout de suite. Je
n’ai que deux ans d’expérience
sur une 125, je dois accumuler
les kilomètres. En seconde partie de saison, on pourra se mettre
plus de pression. Maintenant,
cela ne servirait à rien. Je risquerais de brûler les étapes, de tomber, de me faire mal. Cela serait
plus négatif que positif.
Qu’est-ce qui vous manque?
L’expérience, la connaissance
des circuits... Quand ils arrivent,
les pilotes plus expérimentés se
concentrent directement sur les
réglages de la moto. Moi, quand
je sors du box, c’est d’abord pour
aller rouler, voir la piste... Alors
que les autres sont déjà en train
d’améliorer leurs chronos! Moi
je ne peux le faire qu’au dernier
moment, une fois que j’ai fait le
plus de tours possibles.
Etes-vous émerveillé de vous
retrouver en Grand Prix?
Je l’étais lors des tests d’hiver,
en arrivant sur des circuits aussi
prestigieux. Au Qatar aussi, car
c’est vraiment spécial, on court
de nuit et la culture du pays est
complètement différente. Mais
à Jérez, non! Je suis arrivé posé,
tranquille, et on a directement
commencé à travailler.
Le prochain Grand Prix n’aura
lieu que le 1er mai à Estoril,
qu’allez-vous faire jusque-là?
Principalement de l’entraînement physique avec mon préparateur Fred Corminboeuf. Et pas
mal de motocross pour l’endurance et garder les sensations.
Mais rien sur circuit. }
TENNIS Novak Djokovic ne s’enflamme pas malgré ses victoires.
COUPE DAVIS La Suisse attend le Portugal du 8 au 10 juillet.
«Nadal est le meilleur»
On jouera finalement à Berne
Le no 2 mondial Novak Djokovic (photo Keystone), invaincu
en 24 matches cette saison et
vainqueur dimanche à Miami
contre Rafael Nadal (no 1) de
son quatrième titre de l’année,
assure que l’Espagnol reste le
meilleur joueur du monde. Le
Serbe assure aussi que Roger Federer a encore son mot à dire.
Pensez-vous être le meilleur
joueur du monde à l’heure actuelle?
J’ai fait le meilleur début de saison, il n’y a pas de doute là-dessus. Mais ce n’est que l’entame
de la saison. C’est trop tôt pour
parler de la place de no 1 mondial. Il y a encore un grand écart
entre nous deux (3170 points) et
Rafa est assurément le meilleur
joueur du monde actuellement.
Si je veux avoir une chance d’occuper cette première place, il va
falloir que je sois constant sur
toute la saison. Mais cette série
de victoires va me donner un
surcroît de confiance pour la
Roger Federer, Stanislas
Wawrinka et leurs équipiers accueilleront le Portugal à Berne
du 8 au 10 juillet. Cette rencontre
du deuxième tour de la zone Europe /Afrique de Coupe Davis
sera organisée dans la PostFinance Arena, antre du CP Berne.
Berne a été préférée à Bâle,
Crans-Montana, Sion et Zermatt, qui étaient encore en lice
terre battue qui arrive. Cette série est incroyable et je veux continuer à travailler dur pour avoir
encore plus de succès. Je n’ai pas
bien joué l’an dernier sur terre,
j’ai une chance d’inverser la tendance.
Est-ce que Nadal et vous-mêmes avez lâché Roger Federer
au rang des tout meilleurs
mondiaux?
Non, Roger n’est pas lâché. Il
est toujours en haut. C’est évident qu’il veut redevenir no 1 et
qu’il a toujours faim de victoires,
il n’a pas l’intention de faire machine arrière. Il n’a peut-être pas
vécu le meilleur début de saison
qui soit, mais il est allé en demi-
finale ou en finale de tous les
tournois qu’il a joués. Il est clairement l’un des principaux protagonistes pour la place de no 1 à la
fin de la saison. C’est certain que
Roger et Rafa sont mes deux
plus grands rivaux. Mais il y a
beaucoup d’autres qui sont capables de très bien jouer au tennis.
Si vous retrouvez Nadal en finale sur terre battue, que
vous faudra-t-il pour gagner?
Je ne sais pas, cela ne m’est jamais arrivé (réd: il compte neuf
défaites et zéro victoire contre
Nadal sur terre)... Il est le roi sur
cette surface, il n’y a pas perdu
un match l’an dernier et il y sort
toujours le grand jeu. Si je veux
avoir une chance, il faudra que
je sois agressif et que je crois en
moi. Mais je pense que j’ai le jeu
pour lui poser des problèmes sur
terre, je l’avais montré en 2009
en finale à Monte Carlo et en
demi-finale à Madrid (réd: lors
de défaites en trois sets). C’est
donc possible. } SI
après que les candidatures de
onze villes (dont Neuchâtel)
avaient été écartées La PostFinance Arena pourra accueillir
environ 7000 personnes pour
cette rencontre, pour laquelle
Roger Federer et Stanislas
Wawrinka ont confirmé leur
participation à Indian Wells. Le
choix de la surface n’a pas encore été arrêté.
La décision est tombée à une
large majorité, explique Swiss
Tennis. «Le comité central a opté
pour Berne, car nous bénéficierons
d’une infrastructure optimale déjà
existante, et l’environnement économique bernois semble nous offrir une plus grande sécurité commerciale», souligne le président
de Swiss Tennis René Stammbach. } SI
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les 28, 29 & 30 mai 2011.
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dans notre magasin.
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