Sous les pavés, la terre - Réseau AMAP Ile-de

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Sous les pavés, la terre - Réseau AMAP Ile-de
Sous les pavés, la terre
Lettre d’info du réseau des AMAP d’Ile-de-France
n°6
Mai Juin
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Pour ceux qui en doutaient encore, cette gazette est vraiment un irrégulomadaire ! Eh oui,
malgré tous nos efforts, on a vraiment du mal
à la sortir tous les deux mois.
Imaginez-donc : il faut trouver des pilotes à
chaque numéro, des rédacteurs, et disciplinés encore.... Des perles bien rares s’il en
est ! Et puis c’est pas tout ça, ces fiers amapiens n’ont pas vraiment que ça à faire : il y a
évidemment des groupes amap à faire vivre,
voire à créer, des paysans à visiter, aider et
même à installer. Mais comme vous le verrez
dans les pages de ce numéro, ce n’est pas
tout - et de loin : les derniers mois ont été
riches en évènements !
Evidemment, vous avez tous entendu parler
de l’AG annuelle du Réseau, mais il y a eu aussi
le lancement du premier site de la couveuse,
la mise en place de la coordination Inter-régionale des AMAP, la préparation de la Fête
des AMAP 2009, le choix d’un nouveau logo,
l’arrivée d’une nouvelle équipe au Bureau...
et encore la visite du Ministre de l’Agriculture,
le lancement de tas de nouvelles InterAMAP,
la participation à des campagnes citoyennes,
des films à voir, des livres à lire..... ouf ! ouf !
n’en jetez plus !!! Ca va tellement vite qu’on a
du mal à écrire tous les articles qu’il faut - on
en a même presque oublié l’édito, pour vous
dire le professionnalisme de la chose !
Enfin, on espère que malgré tout ça, ce numéro vous plaira, et que peut-être, vous
aurez envie de donner un coup de main (ou
de plume !) pour que le suivant arrive avant
Noël - ou alors, vous voudrez rejoindre l’une
ou l’autre des équipes qui bossent sur tous
les projets en cours. Pour tout cela, ou pour
toutes questions, vous êtes évidemment,
toujours, toujours, les bienvenus, car on est
là pour vous et par vous !
Jérôme et Sha dia
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2009
Au f i l d u rés eau
- La deuxième édition de la Fête des AMAP d’Ile de France
aura lieu le 6 Juin prochain au Parc de Bercy
Nous avons besoin de renforts !
- L’AMAP de Vaucresson va plus loin dans son soutien à
une agriculture durable
- Remise à flots
- La solidarité chez les Patates Douz’ (suite de l’article
paru dans le numéro précédent)
Rue B eaubourg
- CR de l’Assemblée Générale 2009
- Quand l’arrivée des AMAPiens annonce celle du
Printemps des AMAP
- Ferme Couveuse: c’est parti !
Grand Ang le
- Réseau des Semences paysannes
- Le Ministre de l’Agriculture rend visite aux AMAP IdF
Un œi l s ur la ter re
- L’épinard : la fiche légume de Véronique Legendre
de l’AMAP Saint Fiacre
- Le bulletin météo des spécialistes : ce qui nous
attends dans les semaines à venir.
Culti vons notre jard in
- Livre : « Sans Terres et Sans Reproches »,
de Stéphanie Muzard Le Moing et d’Eric Boutarin
Por trai t
- Portrait collectif : la nouvelle équipe du Bureau du Réseau
(en mots et en photos)
A gend a
Cette Lettre est la vôtre :
nous attendons vos articles pour le prochain numéro !
La Lettre d’information du Réseau AmapIdF se veut un lieu
d’échange et de partage d’expériences pour les Amapiens
du réseau. Elle vise également à informer des réalités paysannes et à rappeler les principes de base des AMAP. Si
vous souhaitez faire connaître les activités de votre Amap,
une actualité agricole ou une lecture récente, envoyer vos
articles à [email protected] (350 à 400 mots). Comme
nous visons une parution bimestrielle, la prochaine Lettre
sortirait autour du 30 juin. Merci de nous faire parvenir votre prose (ou au moins un titre pour le sommaire) avant le
15/20 juin. Nous attendons aussi avec impatience vos commentaires et vos remarques à la même adresse. La gazette
est libre de droit à condition d’en indiquer la provenance.
N’hésiter pas à la diffuser largement. Adresse du réseau des
AMAP d’Ile-de-France : 26 rue Beaubourg, 75003 Paris.
Au fil du réseau
L’AMAP de Vaucresson va plus loin dans son soutien à une
agriculture durable
Le Cresson Gourmand, l’AMAP de Vaucresson, a obtenu une
bourse de la Fondation Nature et Découvertes, pour acquérir un
cheval de trait. Toujours soucieuse de soutenir une agriculture qui
ne nuit ni à l’homme ni à l’environnement, l’association de soutien
à l’agriculture biologique a installé chez ses producteurs partenaires un Merens, lequel, une fois dressé permettra la mécanisation
du désherbage sans nuisance atmosphérique ou sonore. Les
petits et les grands ont eu l’occasion de le voir directement à la
ferme, lors d’un atelier CRéAVENT, atelier créatif où tous se familiarisent avec la vie à la ferme, son écosystème, et sa richesse.
Isabelle Lambert
PS : Mais au fait : quel est l’intérêt du cheval ?
Ce n’est pas pour remplacer le tracteur... mais pour remplacer la main!
On n’est pas en train de dé-mécaniser, mais au contraire de
mécaniser une opération manuelle là où le tracteur ne peut
pas passer (trop lourd) et où le cheval plus léger tasse moins
la terre...: le désherbage.
La deuxième édition de la Fête des AMAP d’Ile de France aura
lieu le 6 Juin prochain au Parc de Bercy
Nous avons besoin de renforts !
La préparation de notre super fête des AMAP avance grâce à notre petite équipe de bénévoles (Erell, Pénélope, Magali, Evelyne,
Claire, Patrice, et d’autres) et de Shah-Dia! Bonne nouvelle: en
plus du Chai, nous aurons aussi l’Orangerie du Parc de Bercy le
6 juin prochain.
La prochaine réunion du comité d’organisation aura lieu le ????
prochain dans les locaux du Réseau.
Mais une si petit équipe ne suffit pas ! Alors voilà des idées pour
ceux qui voudraient nous prêter main forte :
• Animation musicale:
Nous avons déjà deux ou trois groupes ou musiciens, mais il
faudrait un(e) responsable pour cette partie. Et peut-être encore
quelques groupes....?
• Restauration:
Nous avons besoin d’un camion-cuisine pour le repas du midi...
L’idée est de ne pas avoir à s’occuper de la préparation du premier repas (puisque la fête dure toute la journée). Il faudrait aussi
quelqu’un pour le suivi des approvisionnements.
• Stands associatifs:
Nous sommes en train d’établir une liste d’associations et de partenaires pour tenir les stands . Comme pour la musique, il nous
faudrait une personne responsable pour coordonner l’ensemble.
• Panneaux:
Erell et Pénélope s’occupe actuellement des textes, il nous faudrait pour compléter tout ça: des photos (fermes, distributions
etc.), des témoignages d’amapiens....
• Affiches et flyers:
L’affiche est presque prête, on finit le programme et le flyer le
sera aussi. Après, il faudra en imprimer une certaine quantité pour
pouvoir les diffuser, nous recherchons donc un «bon plan» imprimeur pour des affiches en couleur...
• Ateliers:
Nous cherchons là également un responsable et surtout des animateurs! Nous avons déjà quelques contacts et comme pour les
stands, nous allons établir une liste. Nous avons besoin d’idées
et d’animateurs pour les ateliers enfants (contes, dessins etc.) et
adultes (faire son compost, ses graines germées, ses légumes
lacto-fermentés etc.)
• Films et photos de la fête:
Nous avons quelques pistes (photographe, Association Ecran
d’Arrêt pour filmer)... Il nous manque juste....un monteur!
Ce ne sont que quelques idées – et si vous voulez juste participer, si vous connaissez des personnes compétentes dans
ces domaines, si vous avez des pistes, des idées, des remarques qui feront de notre fête 2009 un événement unique…
vous êtes aussi les bienvenus. Pour en savoir encore plus,
les compte-rendus de nos séances de travail sont disponible
en ligne, dans l’espace Vie du réseau/ Groupes de travail/
Fête des Amap 2009.
Garlonn, membre du Bureau du Réseau
[email protected]
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Au fil du réseau
Remise à flots
Depuis trois ans maintenant, plusieurs AMAP parisiennes se regroupent pour soutenir le travail des bateliers des « Remises à
Flots ». « Remises à Flots » ? Un pari, un peu fou, de maintenir
en activité un transport de marchandises par voies navigables,
mode de transport plus respectueux de l’environnement moins,
polluant qu’un transport par camion.
Pour cela, une fois l’an à la fin de l’été ou au début de l’automne,
André R. et son équipage remontent les canaux français de Béziers à Paris sur leur péniche, la « San Antonius ». A plusieurs étapes du voyage, l’équipe des Remises à Flots charge le travail des
producteurs de son réseau de connaissances en fonction des
commandes des adhérents. L’équipe des Remises à Flots, qui
rencontre chacun individuellement, choisis en priorité des petits
producteurs ayant besoin de soutien et dont les modes de productions respectent le plus la terre (une partie des produits sont
labellisés AB, d’autres non, la rencontre, l’échange et la confiance remplaçant alors le label). Il s’agit de produits des terroirs du
sud : vins, cassoulets, jus de fruits, fromages, pain d’épices, ...
Pour l’équipe des Remises à Flots, il est important de maintenir le
contact avec ces producteurs dans un échange social et convivial, année après année.
Le transport fluvial permet de transporter de gros volumes et
d’assurer un revenu équitable à l’équipage de la péniche, Il faudrait charger plus de 20 tonnes de marchandises par voyage.
Depuis que nous soutenons les Remises à Flots, la péniche
transporte maintenant les produits gérés par les Remises à
Flots mais aussi ceux que nous, AMAPiens, ajoutons progressivement dans la cargaison afin de la «remplir» un peu plus :
produits cosmétiques et ménagers BioSens , riz bio de Camargue... Pour ces produits, nous devons nous organiser du
début à la fin : rassembler la commande de plusieurs AMAPs,
contacter les producteurs, organiser si besoin la livraison
jusqu’au point d’embarquement de la péniche. En partie grâce
à l’implication des AMAPs, les augmentations de chargements
de ces dernières années (10 tonnes en 2006, 17 en 2007 et
23 en 2008), ont permis de pérenniser cette action hautement
symbolique et que l’équipe des Remises à Flots reprenne espoir.
Claire Toffano de l’AMAP Des Jardins de Cérès
La solidarité chez les Patates Douz’
(suite de l’article paru dans le numéro précédent)
La commission solidarité redémarre donc en octobre 2007 en
même temps que le début du partenariat avec Loïc. En janvier, le
principe d’un prix de panier fonction des revenus est adopté en
Assemblée Générale à la quasi unanimité. Il faut noter que
- la participation n’est pas imposée, chacun reste libre d’adhérer
ou non au système
- le système proposé fait jouer la solidarité entre les seuls adhérents. Le producteur, continue à percevoir globalement la même
somme à savoir prix du panier (15€) x nombre de paniers.
- Pour ceux qui ne participent pas, le panier reste à 15 €
- Pour ceux qui participent, une simulation sera organisée. Elle
devrait permettre d’avoir une idée des revenus et de la façon dont
ils se répartissent au sein de l’amap (il s’agit des revenus effectivement disponibles une fois déduites les charges significatives :
loyer, impôts ……) et de mettre sur pied, à partir de là, le système
qui permettra de faire passer le principe dans la réalité.
Le principe de la simulation et les critères retenus pour la détermination du revenu à prendre en compte ont été discutés en AG.
La communication des dits revenus est anonyme et déclarative.
Certains annoncent, d’emblée, qu’ils paieront le prix fort*.
D’autres, qui pourraient,
Durant la saison printemps/été 2008 :
- Le prix du panier variait de 9,60 € à 18 €
- 8 paniers étaient au-dessous de 15 €, la moitié à 15 €, et 5 ou
6 à 18 €
- La participation dépassait légèrement les 50 %
La saison suivante, automne - hiver 2008 – 2009, le système a
été perfectionné :
- le prix du panier varie maintenant de 8,70 € à 18 €
- 4 ou 5 paniers sont à 8,70 €, 50 % des paniers sont au-dessous
de 15 € et 50 % à 15 € ou au-dessus.
- Les trois quarts des adhérents y ont participé, la progression
est très sensible, il est vrai que sur la liste d’attente, la préférence
a été donnée aux personnes qui choisissaient la solidarité. Il est
également vrai que d’anciens adhérents ont fait leur entrée dans
le système en décidant de donner pour la saison une somme
destinée à la solidarité*
On notera que les membres de l’amap ont décidé de laisser à
chacun, la liberté d’adhérer ou non au système mis en place et
aux modalités de son installation en s’abstenant de porter un
quelconque jugement sur le choix de chacun. Ce parti pris semble avoir favorisé l’émergence d’autres formes de solidarité et, on
peut l’espérer, le développement du courant de solidarité au sein
de l’amap.
Une mention particulière pour Rémy qui a réglé tout l’aspect
technique du système, ce qui n’était pas une mince affaire.
Monique Fontan, AMAP des Patates douze
(AMAP, paris, 12ème)
3
Rue Beaubourg
C’était « THE place to be » :
l’AG annuelle des AMAP IdF
Le 15 mars dernier, par un beau soleil, les amap adhérentes
du réseau des Amap d’ile de France se sont retrouvées pour
l’Assemblée générale annuelle. Amapiens et paysans ensemble dans cette jolie salle du chai de Bercy se sont retrouvé pour
continuer à construire un projet collectif pour les amap de la
région. Les défis de la journée étaient nombreux et les avis
partagés. Le programme chargé a été plusieurs fois adapté
pour laisser la place à l’expression de chacun.
La matinée consacrée aux échanges sur les documents remis
à tous et retraçant la vie du Réseau de 2008, rapport d’activité et rapport moral, projet de budget...a permis de montrer
les évolutions conséquences de cette année : les amaps se
sont multipliées (80 groupes adhérents, plus de 100 en activité, plus d’une vingtaine en création) et le Réseau a connu
de nombreux bouleversements au sein de sa structure tout
en avançant sur de nombreux fronts dont celui majeur de
l’accompagnement à l’installation avec le projet de couveuse
d’activité agricole; l’unité s’en est certainement trouvé compromise à certains moments.
Les participants ont travaillé l’après midi répartis en cinq ateliers sur des sujets déterminés ensemble le jour même pour
mieux répondre aux attentes de tous: l’organisation du Réseau des Amaps, les financements de l’association, la garantie de la charte, le rôle du Réseau dans le jeu des acteurs
agricoles, l’éducation populaire. Les groupes ont remis des
propositions de travail pour l’année en fin de séance, charge
au nouveau bureau élu en fin de journée (voir portait en fin de
ce numéro) de tisser un projet stratégique autour de ces pistes
et de les mettre en oeuvre au mieux, en répondant à la priorité
de travailler à l’installation d’agriculteurs bio dans la Région
Ile de France pour répondre à la demande des nombreuses
amap en recherche désespérée de paysans!
Anne-Sophie, nouveau membre du Bureau
Quand l’arrivée des AMAPiens annonce celle
du Printemps des AMAP
«Les AMAP sont des précurseurs dans leur domaine. Elles
montrent la voie et c’est pourquoi il est important de soutenir
leur développement». C’est sur ces mots de Denis Baupin,
prononcés lors de la conférence de presse de lancement du
Mouvement InterRégional des AMAP (MIRAMAP), qu’a débuté un merveilleux week-end de travail et d’échanges autour
des pratiques et des interrogations des AMAPiens de tous
horizons.
Aquitaine, Centre, Haute-Normandie, Ile-de-France, Limousin,
Midi-Pyrénées, Nord Pas-de-Calais, Provence-Alpes-Côte
d’Azur et Rhône-Alpes : venant de 9 régions différentes, ils
ont été accueillis dans nos locaux (et, pour certains, logés par
des hôtes AMAPiens franciliens) pour lancer le mouvement et
discuter de la diversité des pratiques à travers toute la France.
Mais aussi pour évoquer les grandes thématiques pour lesquelles une action d’envergure nationale semble pertinente,
afin de capitaliser les expériences menées ici ou là, mutualiser
les outils élaborés et porter ensuite un message fort au-delà
des initiatives locales. Trois ateliers se sont ainsi succédés le
samedi après-midi: maintien des terres fertiles et installation ;
garantie de la Charte, évaluation des pratiques et modalités juridiques ; accessibilité des AMAP pour tous. A chaque fois, un
état des lieux présentant la problématique et les expériences
mises en place pour y répondre a débouché sur des propositions d’actions, débattues par tous les participants.
Samedi soir, le sérieux des débats a laissé la place aux libations de rigueur et aux dégustations des spécialités apportées
des différentes régions.
L’organisation du mouvement a donné lieu à d’intenses discussions dominicales, franches et constructives, qui ont permis de mettre en place plusieurs groupes de travail qui nous
permettront de préparer comme il faut le colloque prévu en
décembre à Lyon. Le collectif s’est aussi mis d’accord sur la
nécessité de prendre le temps de la construction, et d’avoir
une représentation provisoire par trois porte-parole désignés
par les membres du comité d’organisation.
Et maintenant, place au printemps des AMAP ! Jusqu’à l’été,
des événements vont se produire à travers toute la France,
se faisant écho les uns les autres et mettant en évidence la
dimension nationale de notre mouvement. La fête des AMAP
francilienne aura lieu dans ce cadre, ainsi que d’autres actions
plus locales (cf. l’encadré).
Jérôme Dehondt, membre du bureau délégué aux relations
avec les partenaires et porte-parole du MIRAMAP
Pour en savoir plus : http://miramap.org/
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Rue Beaubourg
Ferme Couveuse:
c’est parti !
Depuis le début du mois de Mars 2009, Jérôme et Alice, tous
deux aspirant-maraichers bio sont accueillis en test d’activité
sur l’exploitation de Jean Louis Colas à Villenauxe la Petite, dans
le sud de la Seine et Marne, à proximité de Montereau. L’expérience de la couveuse agricole du réseau Amap IdF est donc
lancée, les premiers paniers sont en cours de production et nos
deux maraichers sont en recherche active d’une soixantaine de
contrats AMAP pour le mois de Juin 2009. Pour ce faire, plusieurs contacts ont été pris avec les groupes en constitution dans
le sud de la Seine et Marne.
Jean Louis Colas et Freddy Letissier (maraichers bio en Amap et
membres du bureau d’Amap IdF) assurent l’encadrement technique d’Alice et Jérôme, pendant que le reste du groupe projet
s’active pour régler les nombreuses questions restant en suspens
dans la mise en œuvre de ce projet inédit. Il reste encore en effet
beaucoup à faire pour caler le dispositif: trouver le statut le plus
adaptée pour la structure couveuse, mobiliser des fonds pour le
fonctionnement, régler la question du statut des couvés, finaliser
un parcours d’accompagnement à la création d’activité, etc. Avis
aux Amapiens ayant quelques compétences ou intérêts pour ce
type de questions : nous avons besoin de vous !
nes en test d’activité, et de plusieurs lieux d’accueil sur le territoire
francilien qui – à l’image de la Ferme de Toussacq – assureront
d’accueil physique et le suivi technique des « couvés ». Plusieurs
lieux sont à l’étude dans différents départements. Restera ensuite à trouver les groupes Amap pour contractualiser avec ces
nouveaux producteurs (ce qui ne devrait pas être le plus difficile !)
et à mobiliser suffisamment de paysans prêts à s’investir dans la
transmission de savoirs et de compétences pour encadrer ces «
jeunes pousses ».
En effet, le printemps aidant, les demandes affluent pour entrer en
couveuse: plusieurs maraicher(e)s en formation sortant du CFPPA de Brie Compte Robert, un éleveur, des amapien(e)s désireux
de passer de l’autre côté du panier, etc. Et ce, sans avoir encore
fait la publicité du dispositif... Le redéploiement d’une agriculture
paysanne en Ile de France est entre nos mains, l’outil imaginé par
le réseau est prometteur en ce sens; nous aurons cependant
besoin de l’implication de tous et de chacun pour relever le défi !
Sylvain Pechoux
Contact: [email protected]
A ce stade, le dispositif envisagé (Les Champs des Possibles) se
composerait d’une structure couveuse régionale (association loi
1901 dans un premier temps) – structure « fille » d’Amap IdF - assumant l’hébergement administratif et économique des person-
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Un œil sur la terre
L’épinard : la fiche légume de Véronique
L’épinard (Spinacia oleraces), originaire de Perse, est une
plante annuelle ou bisannuelle de la famille des Chénopodiacées. Il fut introduit en Europe par les Arabes. Ses fleurs,
qui apparaissent en été, sont de couleur crème. C’est une
plante dite « dioïque » : chaque plant porte des fleurs mâles
ou femelles, et la pollinisation est assurée par le vent. L’épinard était à l’origine utilisé sous forme de cataplasmes pour
ses vertus bienfaisantes pour le foie et l’estomac.
Aujourd’hui, on consomme ses feuilles ou ses jeunes pousses cures, en salade ou cuites.
Cuit, il peut accompagner viandes et poissons. On peut
aussi le préparer avec une sauce Mornay ou Béchamel, ou
de la crème fraîche, ou bien en omelette, en purée ou en
soupe avec des pommes de terre, ou en gratins. Il peut
également garnir des tartes salées.
L’épinard se plaît en terrain frais, plutôt argileux, sous climat
tempéré. En Europe, les Pays-Bas et les pays scandinaves
en sont les principaux producteurs. En France, on le trouve
tout au long de l’année provenant d’Ile de France, de Bretagne, de Picardie et de Provence.
des flovonoïdes.
Sa culture :
Les semis d’automne s’effectuent de la mi-août à la miseptembre, pour une récolte de fin septembre à novembre.
On reprend la cueillette au printemps.
Les semis de printemps ont lieu début mars à fin avril. On
commence à récolter en mai.
On sème en lignes distantes de 30 cm. On éclaircit ensuite.
Pour éviter la « montée à graine », on arrose régulièrement.
L’épinard craint le mildou et la pourriture.
Véronique Legendre de l’AMAP Saint Fiacre
Ses vertus
L’épinard est très digeste et peu calorique (environ 25kcal
pour 200g d’épinards cuits). Il est riche en fibres, en potassium et en magnésium. N’en déplaise à Popeye, il n’est
que modestement pourvu de fer. Ce dernier est davantage
absorbé par l’organisme lorsque l’épinard est consommé
avec de la viande ou de la vitamine C (salade d’épinard
avec mandarines ou du jus de citron par exemple).
Pour ce qui est des vitamines, l’épinard contient des quantités intéressantes de vitamine C et B9 (ou acide folique)
ainsi que du carotène (provitamine A. Il renferme également
Le bulletin météo des spécialistes
ce qui nous attends dans les semaines à venir.
Le printemps est toujours une période délicate pour les producteurs. Avril et mai sont les mois où il est le plus difficile
d’avoir un panier consistant et varié. Beaucoup de légumes
feuilles (épinards, salades, blettes, roquettes…), quelques
racines (radis, navets, carottes…) mais pas grand chose
d’autre à se mettre sous la dent en attendant l’été ! Tout
réside dans la surface sous abri et le bon calage des semis
d’automne/hiver.
Or, pour une fois, cet hiver a été relativement normal, ce
qui veut dire très froid (des -17° plusieurs jours de suite et
des -8 à -10°C’est pendant plusieurs semaines). Les semis
d’automne ont du coup pris du retard, et les semis d’hiver
encore plus. Ces trois dernières années nous étions habitués à des hivers anormalement doux et nous avions tendance à décaler certaines dates de semis - et là, ces dates
n’ont pas collé avec cet hiver ‘normal’ !
Il y a donc beaucoup de dégâts : de gel sur salades des
montées à graine sur les navets, radis, choux, oignons...
De gros retards sont à prévoir sur les récoltes - par exemple, j’attends les premières salades au 10 avril au lieu du
20 mars, et les premières carottes au 1er mai au lieu du 10
avril !
Un des principes de base de l’AMAP, c’est la solidarité dans
les aléas climatiques. Ce printemps sera donc l’occasion
pour les amapiens d’exprimer toute leur solidarité vis-à-vis
de leurs maraîchers… !
Mais rassurons-nous : le beau soleil et les températures
plus douces de ce printemps laissent espérer un bel été où
l’abondance de légumes compensera largement ce maigre
printemps !
Laurent Marbot et Ronaldo Oyama, maraîchers en AMAP
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Grand angle
Campagne « Semons la biodiversité »
En octobre dernier, un collectif d’organisations paysannes et
citoyennes lançait la campagne « Semons la biodiversité » pour
défendre l’autonomie des paysans et la biodiversité des semences
paysannes. Le Réseau AMAP-IdF est signataire de cet appel.
Pour en savoir plus sur ces questions, j’ai eu le plaisir de m’entretenir
avec Nicolas Soupiot, paysan-boulanger en Bretagne et co-président
du Réseau Semences Paysannes (RSP). Ce réseau est l’un des
principaux initiateurs de la campagne « Semons la Biodiversité ».
Tout d’abord, qu’est-ce que le RSP ?
Le RSP a été fondé il y a 5 ans par plusieurs organisations
paysannes soucieuses de la question de semences. C’est
aujourd’hui un collectif de 43 membres (réseaux d’agriculteurs qui sélectionnent leurs propres semences, groupements d’agriculteurs bio, associations de conservation de
la biodiversité, artisans semenciers, parcs régionaux, agriculteurs ou jardiniers collectionneurs, ...) qui s’est donné
pour mission principale la mise en réseau d’initiatives visant
à se réapproprier la sélection et la multiplication des semences paysannes ainsi que le développement et la gestion dynamique de la biodiversité dans les fermes.
D’autre part, le RSP travaille à obtenir la reconnaissance
scientifique et juridique des savoir faire et pratiques paysannes sur les semences. Il expérimente dans cette optique
des alternatives au système semencier actuel qui met en
péril la biodiversité cultivée dans le seul but de permettre
l’appropriation des semences par quelques firmes multinationales. Le RSP considère en effet que la nature des
semences conditionne le modèle agricole et que les agricultures paysannes ne pourront continuer d’exister qu’à
condition que la multiplication des semences à la ferme et
leur circulation entre paysans redeviennent des pratiques
légales.
Parce qu’aujourd’hui ce n’est pas le cas ? Qu’en est-il
de la législation actuelle ?
Aujourd’hui, la législation française ne permet pas à un
paysan de conserver, de multiplier ou de sélectionner des
semences sur sa ferme quand elles sont issues de variétés
protégées ; s’il les sème sans payer de royalties à l’industrie
semencière, il devient un contrefacteur et selon le projet
de loi voté par le Sénat, la récolte peut alors être saisie. Il
est par ailleurs interdit d’échanger, de donner ou de vendre
ces graines sous la dénomination ‘semences’ si elles sont
destinées à un usage commercial. Seules les variétés issues de l’industrie semencière, dites DHS (distincte, stable
et homogène) et inscrites au catalogue officiel peuvent être
utilisées par les paysans.
De ce fait, les pratiques des paysans quant à leur semences tout comme les pratiques des artisans semenciers sont
de fait hors la loi. Or, ce sont elles qui ont permis au fil des
siècles de préserver et même de développement la biodiversité que nous connaissons aujourd’hui. Le système actuel met donc celle-ci très en danger.
C’est cette réalité que nous voulons dénoncer avec la campagne « Sauvons la biodiversité ».
Et en quoi consiste cette campagne concrètement ?
La campagne vise à ce que les citoyens soutiennent les
paysans reproduisant, utilisant et échangeant des semences ainsi que les artisans semenciers. Car pour l’instant
nous sommes isolés dans nos champs, et donc très en
danger face à la loi actuelle. La désobéissance civile du
plus grand nombre peut au contraire nous permettre de
défendre nos pratiques paysannes, notre autonomie ainsi
que la biodiversité cultivée, essentielle pour l’avenir de notre
alimentation à tous.
Concrètement, nous distribuons des semences paysannes
de maïs, de blé et de tournesol produites par des membres
du réseau pour qu’elles soient semées par les citoyens qui
veulent nous soutenir. Cela revient donc à devenir utilisateur
puis receleur de semences illégales, c’est à dire d’après la
loi contrefacteur. L’essentiel, c’est que les semences soient
effectivement semées et cultivées, de manière publique, et
surtout qu’ensuite les semences soient effectivement récoltés, distribuées à leur tour, etc. Cela permettra de mettre en
pleine lumière cette partie ‘illégale’ du travail des paysans et
des artisans semenciers qui produisent tous les jours des
semences illégales sur leur ferme ! Et surtout, nous proposons aux citoyens de venir à notre rencontre dans nos
champs, pour connaître notre métier, comprendre notre
travail sur les semences, et nous aider à continuer à faire
vivre la biodiversité et les savoirs paysans !
Le Réseau AMAP-IdF a distribué des semences paysannes de maïs (semis en avril-mai) et de blé (semis
en octobre-novembre) aux paysans du réseau lors de
la journée inter-paysans du 4 décembre dernier. Amapiens consom’acteurs et paysans, il ne reste ‘plus qu’à’
les semer, les cultiver et les faire circuler à votre tour !
Et surtout, penser à prendre des photos, vidéos, etc –
nous pourrons les mettre en ligne sur le site du réseau
et celui de la Campagne. C’est à vous de jouer !
Propos recueillis par Shah-Dia, permanente du Réseau
Pour aller plus loin, deux très bonnes adresses :
http://www.semencespaysannes.org/
http://www.semonslabiodiversite.org
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Grand angle
Le Ministre de l’Agriculture rend visite aux AMAP IdF
Développer les «circuits courts» : Michel Barnier comme à chaque fois, à nous de veiller à ce que les annonces soient suivies de mesures importantes pour le déveannonce un plan en 14 mesures
Le Ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, a rendu visite
au Panier Vanvéen, une AMAP du Réseau IdF le 14 avril
dernier. Les discussions ont été riches avec les amapiens
présents ainsi que les représentants du nouveau Bureau du
Réseau.
Par ailleurs, cette visite a été l’occasion pour le Ministre
d’annoncer un plan de développement des circuits courts.
Les propositions qui ressortent reflètent le peu de travaux
réalisés par les institutions agricoles sur cette approche de
l’agriculture. On y retrouve entre autres les axes : améliorer
les connaissances sur les circuits courts, adapter la formation des agriculteurs de la production à la vente ou favoriser l’installation d’agriculteurs en circuits courts.
On notera que le ministère reconnaît (enfin) que « L’accès
au foncier, aux aides publiques et aux prêts bancaires est
le principal frein pour les agriculteurs souhaitant s’engager
dans ce mode de commercialisation. »
Ces mesures devraient être déclinées au niveau régional…
loppement des partenariats consommateurs-producteurs
ainsi que pour nos projets de couveuse d’installation !
Cultivons notre jardin
« Sans Terres et Sans Reproches »,
de Stéphanie Muzard Le Moing et d’Eric Boutarin
«Tout a changé». Face à la caméra de Stéphanie Muzard Le
Moing et d’Eric Boutarin, Jean Pradine, paysan retraité qui peine
à dissimuler son émotion. Ce « tout » dont il parle, c’est cette
agriculture qui vivait au rythme de la nature, respectueuse de l’environnement et du rythme des saisons. C’était il y a presque un
demi siècle. Mais entre temps, il y a eu la révolution verte et le
culte de l’agriculture industrielle…
Sans Terres et Sans Reproches, par petites touches successives,
met le doigt sur les conséquences de cette dernière : disparition
des paysans (8 millions en 1960 contre 800.000 de nos jours),
concentration des terres disponibles entre les mains de grandes
exploitations, perte de fertilité de sols par l’emploi massif d’intrants,…
Tourné dans le Lot, le film donne la parole aux multiples acteurs
de la ruralité d’aujourd’hui. Ici, ce sont de jeunes agriculteurs en
attente de quelques hectares de terres, là des paysans retraités
qui se rappellent le temps où les coquelicots poussaient au milieu des blés. Les élus locaux et les responsables politiques sont
aussi invités à réagir, comme ce député, qui confie son inquiétude
face l’artificialisation progressive des paysages.
A travers des portraits souvent attachants, (l’interview des frères Barras, deux papys au verbe truculent, est un vrai moment
de bonheur) Stéphanie Muzar-Loing et Eric Boutarin peignent le
visage d’une agriculture humaniste où le lien avec la terre prend
tout son sens.
Film engagé au parti pris clairement revendiqué, Sans Terres et
Sans Reproche nous montre que dans nos campagnes, c’est
une nouvelle révolution qui se fait jour et que « la fin des paysans
» n’est –heureusement- pas pour demain.
Nato Guachi
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Portrait
la nouvelle équipe du Bureau du Réseau (en mots et en photos) :
retenez leurs noms, ces dix-là vont faire parler d’eux !
Garlonn Kergourlay (Amap de Bagneux)
Après avoir été « recrutée » en février dernier par Shah-Dia pour coordonner l’organisation de la prochaine fête
des AMAP, je me suis dit que faire partie du bureau serait sans doute très enrichissant et que je pourrais me
rendre utile. Nous avions lancé en début d’année l’Inter-Amap « Petite Couronne Sud » (92-Sud et 94-Ouest)
– qui s’est déjà réunie deux fois cette année – et je souhaite continuer à permettre au réseau de mutualiser les
expériences des différents groupes. J’ai également participé au week-end d’échange MIRAMAP (mouvement
inter-régional des AMAP) les 21 et 22 mars. Ce qui me plaît le plus: la possibilité d’en apprendre toujours un
peu plus sur les acteurs, organismes et institutions concernés par les AMAP. Et surtout les liens qui se créent
entre les amapiens au fur et à mesure des rencontres!
Jérôme Dehondt
Une fois que l’on y a mis un pied, difficile de revenir en arrière ! Et avec d’aussi beaux projets, ce serait tout
de même dommage : le Réseau est à présent un élément moteur de l’installation en Ile-de-France et il est
important de maintenir le cap. Ah oui, ça c’est une déformation professionnelle, de mon métier de marin ...
loin des étendues océaniques pour un bon bout de temps. Mais c’est pour mieux me reconnecter à la Terre et
faire ma part, tel le colibri. Et cet engagement associatif a tellement de sens qu’il pourrait bien entraîner (aussi)
de grands changements de vie…
Anne-Sophie Carnuccinni
En charge de la politique agricole au conseil général de l’Essonne en 2007, je prends conscience des difficultés pour l’agriculture périurbaine à se maintenir alors que les habitants sont de plus en plus demandeurs d’une
alimentation produite localement dans des conditions respectueuses de l’environnement. J’initie alors le projet
de l’amap du conseil général de l’Essonne, SOLIBIO91 avec une trentaine de collègues au départ, prêts à
tenter l’aventure sur leur lieu de travail. Au démarrage de la deuxième saison, nous sommes maintenant 70 a
venir chercher une fois par semaine notre panier de légumes bio . La satisfaction est certaine, pour plusieurs
raisons: par notre action, un emploi a été pérennisé en CDI par notre paysan, nous avons créé au sein de
notre institution un lieu d’échange et de projets convivial qui permet aux agents volontaires de s’engager et de
partager autour de valeurs communes. Aujourd’hui, au sein du Réseau des Amap d’Ile de France, je souhaite
prolonger et développer cette expérience dans le même esprit, pour défendre une agriculture plus forte et
plus solidaire.
François Lerique
Co-fondateur de l’AMAP des Jardins de Cérès (2003) et du réseau AMAP IDF (2004) et de la SCI Terres Fertiles
en IDF (2005). Sur le plateau de Saclay la menace d’urbanisation est forte, de plus en plus menaçante et donc
la disparition des terres agricoles nourricières ; cela à été ma motivation principale pour participer à la création
des Jardins de Cérès et adhérer à l’AMAP. Cela m’a amené à une réflexion plus large sur quelle agriculture
? , quel lien social faut il maintenir ou recréer avec le monde agricole ? comment faire évoluer les céréaliers
conventionnels du Plateau de Saclay vers l’écologie et le bio ? Au sein de notre AMAP j’assure le pilotage des
projets spécifiques locaux : faisabilité de circuits courts pour fournir la restauration collective locale, installation
de maraîcher sur des terrains prêtés par la Commune de Verrières le Buisson. Au sein du réseau j’assure le
lien avec les médias (un peu seul en ce moment pour faire face aux très nombreuses sollicitations).
Grégory Sainton
32ans, marié, membre de l’AMAP Champs Libres de Fontenay sous bois (94) depuis 3 ans et
vice président de celle-ci depuis bientôt 2 ans. Grégory vient de rejoindre le bureau du réseau
pour aider à la promotion des circuits courts, à la solidarité avec les producteurs et bien sur à
l’agriculture biologique.
Et les cinq autres ?
Et les cinq autres ?
- trois sont des paysans (Freddy Letissier, Jean-Louis Colas et Laurent Marbot) : ils n’ont donc évidemment pas
le temps, en plein mois de mai, d’écrire leurs mémoires ;
- et les deux derniers (Laurent Harnéquaux, Luc Granier) sont des étourdis qui n’ont pas écrits leurs portraits à
temps - ou des nouveaux qui n’ont pas osé.... ?
no comment de la rédaction.... !no comment de la rédaction…. !
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Agenda
(pour plus de détail, consultez notre site : http://amap-idf.org/)
Vie du réseau :
Autres dates à retenir :
• 18 mai 2009 : réunion du Bureau du Réseau
• du 7 au 17 mai: le FRAP (Festival des Résistances et des Alternatives
Parisiennes) http://frap.samizdat.net/
La journée du 9 mai portera sur l’agriculture et l’alimentation
• 25 mai 2009 : Prochaine soirée d’accueil des créateurs d’AMAP à
19h, dans les locaux du Bureau ([email protected])
• 6 Juin 2009 : la deuxième édition de la Fête des AMAP d’IdF aura lieu
dans le Parc de Bercy – toutes les infos sur amap-idf.org et dans les
mails aux adhérents relais !
…et du 21 mars au 21 juin 2009, dans toute la France, printemps
des AMAPs est coordinnée par le MIRAMAP à travers toute la France
(miramap.org)
• 10 Juin : troisième encontre InterAMAP Petite Couronne Sud
([email protected])
D’autres InterAMAP se poursuivent également : Est Parisien, Boucle
de Seine, Essonne, InterAMAP Sud 77 – les dates dans l’agenda en
ligne dès qu’elles seront fixées !
• Le 5 mai 2009, Projection du film « La Disparition des Abeilles, la fin d’un
mystère » de N. Calestrémé & G. Luneau à 20h30 11, Place Nationale,
Paris 13ème, M° Olympiades
• Jusqu’au 21 juin, dans toute la France, 2e printemps pour une économie équitable : « Sortie de crise : construisons l’économie qui nous
rassemble ».
http://www.printemp s-economie- equitable. net/index. php/Les-evenements
• 31 mai, 15h-18h Atelier Récupération loisir Créatif (Récré) et Bourse Locale
d’échange (Blé) DionysSEL, Bateaux Lavoirs
1 quai du square 93200 Saint Denis
(M° Porte de Paris)
• 15 Juin : deuxième rencontre des AMAP et amapiens travaillant sur
le thème de l’accessibilité des paniers AMAP pour tous (en présence
d’une stagiaire travaillant actuellement en PACA)
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