Entretien Questions OK

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Entretien Questions OK
Les questions en entretien
Sommaire
Entretien : présentez-vous en 5 min ! ......................................................................... 2
1° - Parlez de vous ............................... ................................................................... 2
2° - Détaillez vos formations ..................... .............................................................. 2
3° - Présentez votre parcours professionnel ....... .................................................... 2
4° - Évoquez vos expériences professionnelles ..... ................................................. 2
Les questions les plus posées .................................................................................... 3
Parlez-moi de vous... .............................................................................................. 3
Quelles sont vos qualités ? ..................................................................................... 4
Quels sont vos défauts ?......................................................................................... 6
Les questions « piège » .............................................................................................. 7
Détecter soi-même les « failles » de son parcours ................................................. 8
Réagir aux questions personnelles ......................................................................... 8
Évaluer l’intérêt de la demande ............................................................................... 8
Pourquoi les questions sur la famille ? ....................................................................... 8
Le salaires : quand en parler ? ................................................................................... 9
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Entretien : présentez-vous en 5 min !
·
Vous présenter au début de l’entretien d’embauche est la première étape qui permet
à l'employeur de vous juger. Il s’agit donc d’un moment crucial à bien préparer avant
votre rendez-vous. Votre présentation doit être vivante, brève mais précise. Et tout
cela en moins de cinq minutes ! Nos conseils pour vous présenter vite et bien.
Avant toutes choses…
Tout au long de votre présentation, veillez à parler sans être monocorde et de
manière distincte, car si le contenu de vos propos est examiné par votre
interlocuteur, il en est de même de la forme. La façon de s'exprimer, le vocabulaire
employé, la manière de se tenir sont autant d'éléments qui entrent dans les critères
d'évaluation.
1° - Parlez de vous
En guise d’introduction, commencez par les informations classiques : nom, prénom,
âge et lieu de résidence.
Inutile ici d'en dire trop. Cantonnez-vous à ces quelques éléments. Cette partie doit
être très courte : ce n’est pas ce qui intéresse le plus l'employeur.
2° - Détaillez vos formations
Concernant vos diplômes. Il n'est pas question de simplement les énumérer,
expliquez-les !
Soyez en mesure de les justifier : pourquoi avez-vous choisi telle ou telle formation ?
Qu’en avez-vous retiré ? En quoi peut-elle être utile à l'entreprise ?
3° - Présentez vos expériences professionnelles
Ne répétez pas ce qui est déjà mentionné sur le CV ! Cela risque d’ennuyer le
recruteur !
Développez les étapes de votre carrière. Une simple chronologie n'est pas suffisante.
Développez vos expériences de façon logique en expliquant ce qui en ressort, ce
qu’elles vous ont apporté, pourquoi vous avez choisi telle ou telle entreprise, ce qui
vous a poussé à changer d'entreprise ou éventuellement de métier.
Mais surtout : allez à l'essentiel ! Précisez les expériences principales, surtout si vous
êtes un candidat expérimenté. Evitez d’énumérer tous les petits boulots et autres
jobs que vous avez effectués.
4° - Évoquez votre projet professionnel
Pourquoi postulez-vous ? Question simple, mais qui peut mettre mal à l'aise…
Évoquez les différents points qui viennent étoffer votre motivation, en incluant le
poste dans votre projet professionnel, en parlant éventuellement des critères
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géographiques, de progression, d’expérience, etc. Comment avez-vous envie
d'évoluer ? Vers quel poste, et pourquoi ? Insistez sur ces points.
Montrez vous motivé, soyez sûrs de vous dans vos propos. Ne soyez pas arrogant
mais à l’inverse, n'ayez pas une attitude nonchalante. Le comportement compte
autant que les gestes, alors soyez irréprochable !
Les questions les plus posées
Vous avez peur des questions pièges ? Vous avez tort. Elles ne sont plus à la mode.
L’intérêt même des recruteurs, les entreprises l’ont bien compris, n’est pas de
conduire les candidats dans l’impasse. En revanche, ces derniers se mettent souvent
dans une situation déstabilisante en interprétant les questions comme des pièges.
Parlez-moi de vous...
Vous avez rendez-vous avec un recruteur, vous allez devoir raconter votre parcours,
expliquer pourquoi le poste proposé est fait pour vous... Attention à ne pas tout
dévoiler d’une traite quand le recruteur vous demande de vous présenter.
Questions possibles du recruteur :
-
Parlez-moi de vous ?
Qui êtes-vous ?
Racontez votre parcours.
Le plus simple est sans doute que vous vous présentiez…
Vous pouvez répondre :
Après une formation d’ingénieur généraliste, suite à plusieurs stages réussis dans le
domaine de la fabrication, j’ai choisi d’occuper un premier poste comme ingénieur de
production dans une usine de […], comprenant X salariés. Je n’ai cessé, ensuite,
d’approfondir à la fois mes connaissances techniques et ma pratique du
management. Mon dernier poste [ou : le poste que j’occupe actuellement] ne satisfait
plus mes ambitions professionnelles. C’est pourquoi j’ai postulé dans votre entreprise
[ou : je suis intéressé par le poste que propose votre entreprise].
Relances possibles du recruteur :
-
Quelles sont les compétences que vous avez précisément acquises ?
Que pensez-vous que nous puissions vous apporter ?
Expliquez-moi les raisons pour lesquelles vous nous avez choisis ?
Quelles sont précisément vos prétentions professionnelles ?
Est-ce le management ou la production que vous souhaitez maintenant
approfondir ?
Je vais maintenant vous parler du poste pour que nous voyions si nous
sommes en phase…
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Vous pouvez aussi répondre :
Je n’ai pas, à première vue, choisi une voie rectiligne, comme vous avez pu le voir
sur mon CV. Mais j’ai mené ma vie professionnelle avec une certaine cohérence,
dans la mesure où chacune de mes expériences a finalement contribué à construire
le projet professionnel que j’ai aujourd’hui. On peut parler peut-être de vocation «
tardive » pour […], je dirais plutôt qu’elle s’est dévoilée au fur et à mesure de ces
expériences.
Relances possibles du recruteur :
-
Pouvez-vous me décrire précisément vos dernières expériences [en particulier
celle-ci ou celle-là] ?
Que connaissez-vous de notre entreprise [du poste] ?
Parlez-moi de ces compétences que vous avez acquises…
Les réponses à éviter :
-
Je crois que vous avez tout dans mon CV.
Je ne sais pas bien par où commencer…
Commentaire :
Bien sûr qu’il a votre CV : c’est justement lui qui l’a incité à vous rencontrer. Mais à
présent, il vous invite à prendre en main l’entretien, à mettre en scène votre
parcours, à mettre en évidence les liens entre vos différentes expériences, liens qui
n’apparaissent pas forcément sur le papier.
Quelles sont vos qualités ?
Aucun piège ne se dessine derrière cette question pratiquement incontournable lors
des entretiens et que vous pouvez retrouver sous différentes formes : "quels sont vos
points forts ?", "avez-vous des valeurs morales ?" ou encore "qu’est-ce que vous
aimez le plus ?".
Le recruteur attend surtout en retour une certaine honnêteté intellectuelle et une
capacité à réfléchir sur vous-même. Pour préparer, vous pouvez toujours faire le tour
de vos relations (parents, ami(e)s, et pourquoi pas vos professeurs) en leur
demandant ce qu’elles pensent de vous.
Restez sur le terrain professionnel.
Leurs réponses vous fourniront une base de travail, mais gardez toujours à l’esprit
que les qualités qui intéresseront le recruteur sont celles qui seront le plus en
adéquation avec le poste proposé. Si vous briguez un poste de financier, évitez de
dire que vous manquez de rigueur ! Rien ne sert d’annoncer que vous êtes un fin
gourmet si vous recherchez un emploi dans le BTP. En revanche, ce trait de votre
personnalité peut éventuellement être un atout dans l’agroalimentaire (à condition de
bien le vendre). Attention également au retour de bâton : une qualité peut aussi
devenir un défaut selon le type de mission. Être très curieux par exemple est plutôt
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positif si vous envisagez de devenir journaliste, mais une vraie calamité si vous
postulez dans l’armée !
Des qualités pour un poste précis.
Pour répondre le mieux possible à cette question, vous devez avant tout étudier
l’offre d’emploi afin de déterminer quelles sont les qualités les plus adaptées au profil
recherché. Si vous souhaitez devenir secrétaire, on vous pardonnera difficilement de
ne pas affirmer spontanément que vous êtes très organisée, même si ça vous paraît
évident. Par ailleurs, n’oubliez jamais que capacité d’adaptation, disponibilité et
polyvalence restent des qualités très appréciées, quel que soit le travail auquel vous
postulez. D’une manière générale, pensez à illustrer vos propos par des exemples
précis ou des situations concrètes que vous aurez puisés dans votre expérience.
Les réponses à éviter
Passe-partout : "Je suis dynamique et très motivé(e)", c’est le minimum qu’on puisse
attendre d’un candidat à l’emploi ! Si vous êtes réellement dynamique, prouvez-le par
des actions telles que la prise d’initiatives, l’implication dans un projet ou encore le
déblocage d’une situation.
Des réponses possibles
Il n’est pas facile d’avoir l’air modeste lorsqu’on s’envoie des fleurs. Pour rester
neutre, commencez vos phrases par "on dit de moi que je suis…", "on me reconnaît
des qualités de…", etc. Évitez également l’utilisation d’adverbes tels que "peu" ou
"très", qui indiquent justement que vous êtes "peu sûr" ou "très sûr" de vous.
"Je n’ai certes pas encore beaucoup d’expérience, mais ça ne m’empêche pas
d’être quelqu’un de mature. En tout cas, j’ai apprécié d’avoir eu des responsabilités
durant mes stages et d’avoir pu montrer mes compétences."
"Je pense avoir le contact facile. En tout cas, lorsque je suis en société, je n’ai
aucun problème pour lier connaissance avec des personnes que je ne connais pas."
"Je suis quelqu’un d’enthousiaste. Je me passionne pour ce que je fais et en
général, je fédère les gens qui m’entourent. C’est, en tout cas, ce que j’ai eu
l’occasion de constater dans le cadre familial et amical et également au cours de
mes stages."
"Je sais prendre du recul. En tout cas, je parviens assez facilement à avoir une
vision d’ensemble sur un projet et à définir précisément quels vont être les points
forts et les points faibles."
"Je suis consciencieux(se). J’aime que le travail soit bien fait et s’il le faut, j’y
consacre le temps nécessaire, quitte à travailler un peu plus tard le soir."
"Je suis réactif(ve) et organisé(e). Lorsque j’ai beaucoup de travail, j’arrive assez
facilement à établir une liste des priorités afin de régler les problèmes un par un et
surtout d’éviter de prendre du retard."
"Je sais prendre des décisions quand les situations l’exigent. En tout cas, j’ai
assumé ce rôle sans difficulté lorsque j’étais président(e) du BDE (bureau des
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élèves), car c’est moi qui devais trancher à chaque fois qu’un problème se
présentait."
"La polyvalence est ma principale qualité. J’aime beaucoup découvrir des choses
nouvelles et diversifier mon horizon. Je n’ai rencontré jusqu’ici aucun problème pour
m’adapter à des situations ou des personnes différentes ou travailler sur plusieurs
projets en même temps."
Quels sont vos qualités et vos défauts ? Et pourquoi êtes-vous parti de cette
entreprise ? Qu’avez-vous retiré de ces formation ? Parler de soi à un recruteur est
souvent loin d'être aisé. Nos conseils pour mettre toutes les chances de votre côté.
Quels sont vos défauts ?
Parler de soi lors d’un entretien est, pour nombre de candidats, nettement plus
difficile que de décrire une expérience ou une formation. Même si la question est
courante, il n’est pas forcément aisé d’y répondre. D’autant que les recruteurs
aguerris ne vous la poseront pas de manière aussi abrupte. Un exemple ? Cette
question piège posée à une candidate : « Si un ami devait parler de vous, quels
défauts mettrait-il en avant ? » De quoi se sentir déroutée. Pourtant, vous pouvez,
comme elle, répondre naturellement : « Probablement les mêmes que moi… » avant
de les présenter.
Pourquoi cette question ?
Ce n’est pas la simple curiosité qui pousse un recruteur à vous demander ce travail
d’introspection. Il a un poste à pourvoir, avec une équipe peut-être déjà en place, des
contacts clients à prévoir… Il cherche à comprendre vos motivations, ce qui vous fait
avancer et à identifier vos modes de comportement avec les autres.
Gardez toujours un fil relié avec le contexte professionnel de l’entretien. Si vous le
débranchez, vous risquez de vous déconnecter aussi du questionnement de votre
interlocuteur. Et de vous égarer sur des voies trop personnelles
Evitez les poncifs
Réponses à éviter parce que mille fois rebattue : « j’ai les défauts de mes qualités ».
Attention aussi à celles qui, trop préparées, partent du postulat qu’à tel métier
correspond une grille précise. « Certains candidats nous resservent toute la liste des
défauts et des qualités censées correspondre à tel ou tel profil, explique une
responsable de recrutement. Par exemple, ils pensent qu’un commercial doit être
dynamique et têtu… Quand on sent que le candidat a trop préparé sa réponse en
fonction de ce qu’il suppose être l’attente du recruteur, cela nous agace
profondément. »
N’oubliez pas vos défauts !
Il est pratiquement obligatoire, si la question vous est posée, de « dévoiler » un ou
des défauts, mais toujours présenté dans un contexte professionnel. « Si on ne voit
pas de points faibles et aucun défaut, on s’inquiète », confie une consultante en
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recrutement. Une maîtrise absolue de son discours, qui ne révèle rien de la
personnalité du candidat, provoque la méfiance plus que la confiance. Ne vous
flagellez pas non plus. Prévoyez, si c’est le cas, d’expliquer comment vous tâchez de
faire face et de corriger en prenant un exemple de situation réelle dans l’entreprise.
Ce qui vous permettra de montrer vos qualités (persévérance, remise en question…).
Exemple de défauts « acceptables » qui peuvent faire l’objet d’une illustration dans le
contexte professionnel :
« Je reconnais une tendance au stress, je prends les choses trop à cœur au point
d’en faire une affaire personnelle, je suis un peu trop pointilleux »… Même être trop
gentil, dit sur le ton de l’humour (et encore une fois si c’est le cas !) peut permettre de
détendre l’atmosphère.
Conseils – exemples de réponses à éviter
- Je suis inorganisé, mais je m’arrange pour que cela ne se voit pas au travail.
- Je ne pense pas vraiment avoir de défaut, je suis plutôt une personne facile à
vivre et efficace au travail.
- Ah, c’est une question difficile ! suit alors une litanie de défauts et qualités
apprise par cœur…
Attention à ne pas entrer sur un terrain trop intime, restez au maximum dans un
cadre professionnel pour évoquer vos valeurs.
Question du recruteur :
Quelles sont les valeurs dont vous êtes le [la] plus proche ?
Vous pouvez répondre :
- Vous voulez bien dire : dans un cadre professionnel ?
- L’engagement sur les objectifs vis-à-vis d’une société (d’une équipe, des
clients…). C’est ce que j’ai compris lors de mes expériences chez X, V et N.
Le respect des collaborateurs, c’est ce que j’ai mis en pratique lors de mes
expériences chez F et R, l’exigence sur la précision des consignes reçues ou
données.
À éviter :
• La solidarité, parce que je pense qu’un bon chef [ou collaborateur] doit toujours
soutenir les gens avec lesquels il travaille.
• Comme vous, le respect des engagements vis-à-vis des clients.
(Il faut éviter une réponse trop personnelle, voire affective ou une connivence forcée.
Vous pourrez en revanche exprimer vos valeurs quand vous parlerez, par exemple,
de votre style de management. Là, restez plutôt dans des valeurs qui concernent
l’entreprise en général.)
Les questions « piège »
Qu’avez-vous fait entre 2007 et 2009 ? Vos enfants ne seront-ils pas un obstacle
pour ce poste ? Failles dans son CV, questions personnelles voire indiscrètes…
Face au recruteur, vous craignez de perdre pied. Une question « piège » ne l’est
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pourtant pas toujours en elle-même, c’est souvent le contexte qui détermine sa
nature. Voici des moyens pour ne pas vous laisser surprendre.
Détecter soi-même les « failles » de son parcours
Vous avez bien identifié le risque en réalisant votre CV. Vous savez bien que si l’on
vous pose une question du type : « Mais qu’avez-vous fait entre 2007 et 2009 ? »,
vous aurez des difficultés à apporter une réponse que vous supposez satisfaisante.
Vous avez cherché un travail en vain, vous avez effectué une somme de « petits
boulots », ou bien vous avez pris une année sabbatique… Prévoyez dans tous les
cas une réponse franche et sincère, mais préparez-la bien. Analysez ce qui s’est
passé et résumez en quelques phrases vos difficultés ou vos choix de l’époque, en
n’hésitant pas, si c’est le cas, à revenir sur les erreurs que vous avez commises. Par
exemple, une mauvaise appréciation du marché de l’emploi d’alors, des prétentions
salariales trop élevées… Essayez toujours de tirer des leçons (positives ou
négatives) de ce qui apparaît comme des « failles » dans votre parcours. Vous
prouverez ainsi vos capacités d’analyse.
Réagir aux questions personnelles
À partir de quel moment une question devient indiscrète ? Quand elle ne concerne
en rien ni le poste à pourvoir ni vos compétences. Quand, manifestement, elle relève
de la pure curiosité, éventuellement malsaine, ou d’un préjugé. Certes, les recruteurs
vont parfois trop loin. Cependant, c’est quelquefois le candidat lui-même qui incite ce
dernier à « creuser » un déséquilibre, à tenter de fouiller un problème très personnel.
Préférences sexuelles, signe zodiacal, voire moyen de garde de vos enfants…
chacun a ses propres limites. Vous pouvez refuser de répondre, en lançant par
exemple une autre question : « Je ne vois pas bien en quoi cela concerne le poste
proposé, pouvez-vous m’éclairer sur cette question ? »
Évaluer l’intérêt de la demande
« Les questions d’ordre personnel ne doivent être évoquées que si elles ont une
incidence directe sur un nouveau poste, estime un consultant en recrutement. Le
seul cas où le recruteur à mon avis peut se le permettre se présente quand il faut
envisager un déménagement, quand le nouveau poste suppose une mobilité
géographique. Je demande alors si le conjoint travaille pour savoir si cela risque de
poser un problème dans la vie personnelle du candidat. » En dehors de ce cas,
effectivement, le recruteur n’a pas à vous poser de questions précises qui entrent
dans la sphère de l’intime.
Pourquoi les questions sur la famille ?
Cependant, certaines interrogations du recruteur (mais qui peuvent alors concerner
l’homme ou la femme) sont assez légitimes, quand le poste prévoit par exemple une
mobilité géographique imminente ou dans quelques années. Mais plus que la
question des enfants, c’est celle de l’organisation familiale dans son ensemble qui se
pose alors.
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« Dans le cas ou un cadre, homme ou femme, doit envisager de quitter sa ville ou sa
région, nous sommes tenus de prendre en compte la problématique du conjoint »,
explique un recruteur. « Nous devons nous assurer que ce déplacement ne posera
pas de souci majeur, et que nous pourrons dans tous les cas l’aider à assurer la
transition. L’équilibre familial est très important dans une prise de poste. » Il est alors
conseillé de répondre que la chose a déjà été envisagée et que l’on est prêt (ou non,
pas tout de suite, parce que les incidences seraient trop importantes…) à l’envisager.
C’est un sujet en apparence délicat, notamment pour les cadres. Pourquoi ? Parce
que la question de la rémunération, au-delà du fait qu’il faut pouvoir vivre
décemment, engage beaucoup d’autres éléments.
Le salaires : quand en parler ?
L’entretien s’est bien déroulé, vous pensez avoir de bonnes chances de pouvoir
poursuivre la procédure d’embauche. Problème : le sujet du salaire n’a pas été
évoqué par le recruteur. Vous pouvez glisser une question à la fin de l’entretien, en
supposant que celui-ci sera suivi d’autres. Votre interlocuteur vous propose souvent
de poser des questions sur le poste en fin d’entretien. C’est le moment soit de poser
directement la question, soit de conclure ainsi : « Je pense que vous avez répondu à
l’essentiel de mes interrogations. Nous n’avons cependant pas (re)parlé de la
rémunération. Dans votre système de recrutement, il est peut-être prévu qu’elle fasse
l’objet d’un autre entretien ? »
Connaître les limites
« De toute façon, une négociation est toujours possible », répond cette candidate
commerciale au consultant en recrutement qui lui fait remarquer que ses prétentions
sont trop élevées pour le poste. Et elle ajoute : « Cela fait également partie du jeu. »
Ce à quoi le consultant répond : « Je préfère même, c’est professionnel. » Pour ce
type de profil, il est pratiquement nécessaire de négocier son salaire, même si on
sent que la marge est étroite.
On peut aussi – mais il est conseillé de le faire inscrire sur le contrat de travail
ensuite – négocier, lors de l’entretien d’embauche et si celui-ci est très en dessous
de la moyenne, un salaire plus important au bout de quelques mois d’activité, ou une
évolution salariale progressive. Ne vous contentez pas d’une proposition orale !
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