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COMMUNIQUÉ PRESSE www.evla.fr LOLA T70 Pilote amateur, Eric Broadley construisit une voiture de sport qui, dès 1958, remporta de nombreux succès en Angleterre. Broadley fut ensuite employé par Ford pour concevoir la GT40 avant de redevenir un constructeur indépendant. Conçue en 1964, la Lola T70 commença à faire parler d’elle en 1965. Cette “biplace course” (groupe 7) découverte était généralement propulsée par un V8 Chevrolet de 5,9 L (ou 5,4 L). John Surtees lui donna ses lettres de noblesse en remportant le Guard’s Trophy à Brands Hatch, puis deux courses au Canada, à Mosport et Mt Tremblant. En 1966, Surtees remporta la première édition de la Canam. La production de la Lola T70 était alors de 32 voitures. Les courses de groupe 7 perdirent ensuite de l’intérêt en Grande Bretagne et la Canam commença à être dominée par les McLaren d’usine. Surtees s’imposa encore à Las Vegas en 1967 : ce fut le dernier grand succès d’une barquette T70. Pour 1967, Broadley développa une version GT de la T70 dénommée MK3, faisant confiance au V8 Aston Martin pour les courses d’endurance. Lourd et fragile, ce moteur ne donna pas satisfaction et les deux voitures engagées au Mans abandonnèrent rapidement. Les Lola furent donc rééquipées de moteurs Chevrolet. L’une d’elles avait terminé 4e des 1 000 km de Spa avec Hawkins-Epstein. Mais les seules victoires notables furent celles de Gardner au Norisring et de Hawkins en Afrique du Sud. Pour 1968, la CSI limita les “Prototypes” à 3L et les “Sport” (50 ex. minimum) à 5L. Pour être homologuée en Sport, la Lola dut donc se contenter d’un moteur 5 litres. Une Mk3 pilotée par Patrick/Jordan mena à Sebring jusqu’à son abandon sur rupture de piston. Le meilleur résultat en championnat mondial fut obtenu par Bonnier/Axelsson, 6e à Brands Hatch. En Grande Bretagne, ce fut une autre histoire et Lola domina les courses courtes avec Redman, Hulme, Gardner et De Udy. Au Racing Car Show de 1969, Lola présenta la version Mk3 B de la T70, avec une carrosserie plongeante offrant plus d’appuis, une tenue de route améliorée et un Chevrolet 5L développé par Traco. Ce fut sa dernière année de production mais aussi la meilleure sur le plan des résultats. Une MK3 B fut acquise par Roger Penske. Pilotée par Mark Donohue et Chuck Parsons, elle remporta une victoire remarquable aux 24 heures de Daytona, face aux Porsche 908 et aux Ford GT40. Ce fut le seul succès d’une T70 en endurance. A Sebring, Leslie/Motschenbacher finirent 6e et Gardner/de Adamich 5e à Monza. Courant pour la Scuderia Fillipinetti, Bonnier/Muller prirent la 5e place à Spa et la 2e à Zeltweg. Dans les épreuves de moindre importance, les T70 continuaient de remporter des succès, grâce à Hulme, Hawkins, Redman, Craft, Bonnier, Gardner ou T. Taylor, ce dernier remportant le Tourist Trophy à Oulton Park, marqué par l’accident qui coûta la vie à Paul Hawkins. Les Lola gagnèrent aussi la série Springbok en Afrique du Sud. En 1970, la T70 n’était plus compétitive face aux Porsche 917 et Ferrari 512, Attwood, Pilette et Beltoise remportant quelques courses hors-championnat. En 1971, Bob Wollek remporta le G.P. de Paris à Montlhéry. Puis les “Sport 5 litres” furent condamnées par le règlement. La T70 Mk3 n’a sans doute pas eu la carrière qu’elle méritait. Elle était saine et performante, avait un potentiel immense, mais elle fut pénalisée par son manque de fiabilité. De plus, elle était souvent dans les mains d’équipes à faible budget. Aujourd’hui, elle continue de faire le bonheur des privés dans les courses historiques. CARACTÉRISTIQUES Catégorie Châssis Carrosserie Suspensions Moteur Cylindrée Puissance Distribution Alimentation Boîte Freins Pneus Poids Année du châssis DE LA LOLA T70 MK3 B SR (période G) ● coque aluminium ● polyester ● double triangle ● Chevrolet V8 ● 5940 cc ● 450 ch ● arbre à cames latéral ● 4 carbus double corps ● Hewland 5V ● 4 disques acier ventilés ● Dunlop Racing ● 900 kg ● 1969 ●