GESTION DE LA DOULEUR CHRONIQUE : UNE APPROCHE

Transcription

GESTION DE LA DOULEUR CHRONIQUE : UNE APPROCHE
GESTION DE LA DOULEUR CHRONIQUE : UNE APPROCHE
RÉGIONALE DES RÉSEAUX DE SOINS
mai 2014
UN CONSORTIUM D’ÉTABLISSEMENTS
 Centre universitaire de santé McGill (CUSM)
 Centre de réadaptation Constance-Lethbridge (CRCL)
 Université McGill
 Faculté de médecine
 Centre Alan Edwards de recherche sur la douleur
 Partenaires
SOINS CLINIQUES – RECHERCHE - ENSEIGNEMENT
LES ENJEUX






La complexité / comorbidité
La croissance et la démographie
Des soins non coordonnées
Les lignes directrices
La prévention
Les coûts
CONTINUUM 2010
Médecins omnipraticiens
HGM
HNM
CRCL
SCOLIOSE
MCGILL
ANALYSE DES BESOINS
DOMAINE
RÉSULTATS
Prise en charge du patient par le
médecin omnipraticien
Manque de temps – facteurs
psychosociaux
Connaissances
Médicaments et algorithmes décisionnels
Conditions particulière posant des
Lombalgie
défis
Accès à d’autres niveaux de soins
Niveaux 2e et 3e ligne ainsi qu’aux
domaines annexes
Communication
Avec les spécialistes
Éducation des patients
Besoin d’information et de soutien pour
mieux gérer la douleur
CADRE THÉORIQUE
Modèle Wagner
Wagner et al., 2001; Feachem et al., 2002; Barr et al., 2003
Kaiser Permanente
Plan d’action montréalais:
La prévention et la gestion des
maladies chroniques
Cadre de référence pour la gestion
et la prévention des maladies
chroniques en première ligne
LES CHANGEMENTS ESSENTIELS
Adaptation de l’organisation des services
Adaptation des pratiques professionnelles
Continuité et intégration
Accessibilité de l’information
Formation
Évaluation continue
RÔLE DU CEGDC
 Trajectoires de soins
 Formation et transfert de connaissances
 Gestion du changement
 Évaluer et améliorer en continu
 Recherche
BOÎTE D’OUTILS
MODÈLE DE PRESTATION
• Trajectoire du patient
• Algorithme décisionnel
• Processus clinique
SOUTIEN À LA DÉCISION
CLINIQUE
• Outils de dépistage et d’évaluation
• Outils cliniques
• Aide à la décision
SYSTÈME D’INFORMATION
CLINIQUE
• Indicateurs cliniques et administratifs
• Base de données
FORMATION / RECHERCHE
• Formation clinique continue
• Mentorat
• Recherche clinique et évaluative
CONTINUUM 2014
Clinique
interdisciplinaire
CSSS
Médecins omnipraticiens
Partenaires de 1e
ligne
Organismes
communautaires
Centre secondaire
Abitibi
HGM
HNM
CLRC
SCOLIOSE
MCGILL
LE DÉVELOPPEMENT D’UN PROGRAMME
EN PREMIÈRE LIGNE
DÉFINITION D’UNE OFFRE DE SERVICES HIÉRARCHISÉS
Médecin Omnipraticien
Assure la prise en charge du patient
Équipe interdisciplinaire dédiée




Corridors de services
Médecin Champion
Infirmière
Psychologue
Physiothérapeute




Soins spécifiques
Soins secondaires
Soins tertiaires
Soins sur spécialisés
Transfert de connaissances
Soutien académique aux intervenants de la 1re ligne, mentorat et outils cliniques standardisés
LA REPRODUCTION DANS LE RUIS MCGILL
 CSSS de l’Ouest-de-l’Île - pilote
(Montréal)
 CSSS Cavendish
(Montréal)
Nunavik
Terres-Cries-de-la-BaieJames
 CSSS Les Eskers
(Abitibi-Temiscamingue)
Abitibi-Témiscamingue
 CSSS Vaudreuil-Soulanges
(Montérégie)
Outaouais
Montréal Centre et Ouest
Montérégie Ouest
CRITÈRES D’INCLUSION
 Être âgé entre 18 et 75 ans
 Ayant une douleur lombaire d’une durée de 6 semaines à 1 an
 N’ayant pas répondu aux traitements conventionnels
CRITÈRES D’EXCLUSION
 Cas relevant de la CSST ou SAAQ (Les Eskers: CSST est inclus)
 Dépression sévère, dépendance ou troubles psychiatriques
non contrôlés
 Invalidité cognitive significative
 Présence de drapeaux rouges (algorithme spinal)
Hiérarchisation et
intégration des services
Responsabilité
populationnelle
Psychologue
Médecin
PATIENT
Habilitation des personnes et
compétences d’autogestion
Physiothérapeute
Pratique clinique guidée par les
données probantes et les pratiques
exemplaires
Collaboration
interdisciplinaire et
pratique collaborative
Infirmière
Évaluation et
amélioration continue
FORMULAIRE HARMONISÉ EN MALADIES CHRONIQUES - MONTRÉAL
AXES D’INTERVENTION
ÉVALUATION
TRAITEMENT
SUIVI ADAPTÉ
• Population ciblée
• Pharmacologie
• Retarder l’évolution et
prévenir les
complications
• Dépistage précoce des
personnes à risque de
douleur chronique
• Psychologie
• Physiothérapie
• Améliorer la qualité
de vie
• Triage
• Habilitation et
autogestion
• Habilitation
• Éducation
• Adaptation
• Gestion de cas
• Réadaptation
• Interdisciplinaire
• Facteurs
psychosociaux
Communication avec le médecin référant
PROCESSUS CLINIQUE
SOUTIEN À L’AUTOGESTION
 Partie intégrale du programme clinique - chaque suivi vise :
 Habilitation
 Adaptation et réadaptation
 Autonomisation
 Activation, fonctionnement et qualité de vie
 Accès aux différents programmes
 5 As
 Ateliers My Toolbox
 Modèle Stanford (cliniciens)
 Journal de bord
PLATEFORME TECHNOLOGIQUE
 Échange d’information avec le patient
 Journal de bord
 Portail patient
 Échange d’information clinique
 Outil d’interventions interprofessionnelles
 Rapport au médecin
 Base de données
 Gestion des processus cliniques
 Gestion des résultats
JOURNAL DE BORD
OUTILS CLINIQUES
RAPPORT ENVOYÉ AUX MÉDECINS RÉFÉRANTS
BASE DE DONNÉES
STRATÉGIES DE TRANSFERT DE CONNAISSANCES
 Culture d’apprentissage continue et transfert de connaissances (formation des
intervenants, outils, MSSS,ASSS)
 La pratique réflexive et amélioration continue
 Intégration des meilleures pratiques
 Facilite et encadre la pratique interdisciplinaire
 Partage des connaissances et des expériences
 Programme de mentorat interprofessionnel et de formation continue
PROMOTION DU PROGRAMME : MÉDECINS OMNIPRATICIENS
 CSSS communiqués
 Compagnies pharmaceutiques
 Éducation médicale continue
 Bouche-à-oreille
 Initiatives de relation publique
 Département Régional de Médecine
Générale (DRMG)
PROMOTION DU PROGRAMME : OUTILS

Rétroaction sur les patients
référés

Dépliant

Formulaire de référence en
ligne

Lettres aux médecins
omnipraticiens
ÉVALUATION
Évaluer les effets du
programme
Évaluer l'acceptabilité et les
avantages du programme
selon les cliniciens et les
patients
Identification des obstacles
contextuels et les facteurs
favorisant la mise en œuvre
Analyser les coûts
Diffuser les résultats aux gestionnaires, aux professionnels de la santé, aux
chercheurs et à la population
INDICATEURS
Santé
populationnelle
Facteurs de
risque
Facteurs
psychosociaux
Expérience de
soins
Efficacité
et efficience
Centré sur le
patient
Coûts
Coûts par
patient
Hospitalisations
et urgences
Santé et état
fonctionnel
Accessibilité
Équitable
et sécuritaire
Qualité
L’ÉCHÉANCIER POUR LA COLLECTE DE DONNÉES
Q
Q
Q
Q,E
Patients
Évaluation
initiale
1 mois
2 mois
3 mois
4 mois
5 mois
6 mois
E
E
Équipe
interdisciplinaire
Implantation du
programme
GestionnairesDécideurs
CSSS/ASSS
1 mois
2 mois
3 mois
4 mois
5 mois
E
Implantation du
programme
6 mois
E
1 mois
2 mois
3 mois
4 mois
5 mois
6 mois
Q
Q
Médecins
Omnipraticiens
Première
référence
E = Entrevue
1 mois
2 mois
Q = Questionnaire
3 mois
4 mois
5 mois
6 mois
9 mois
IMPACT DU PROGRAMME
BILAN DE RECRUTEMENT ET ADHÉSION DES CLIENTS AU PROGRAMME
120
100
80
60
40
20
0
Site 1 mai 2012
Ouest de l'Île
Site 2 octobre 2012
Cavendish
Référé
Données en date du 24 mars 2014
Accepté
Site 3 novembre 2013
Vaudreuil
N'ayant pas terminé
Site 4 décembre 2013
Les Eskers
RAISONS POUR REFUS ET ABANDONS
REFUSÉ (N = 3)
Raison
ABANDONS (N = 32)
Fréquence
Chirurgie du dos 1
Santé mentale
Raison inconnu
1
1
Raison
Fréquence
Changement
diagnostic
5
Décision du patient
11
Impossible de
rejoindre le patient
5
Autre
5
Raison inconnue
6
QUI SONT LES MD QUI PARTICIPENT AU PROGRAMME









GMF
CR / CRI
CLSC ou UMF
Clinique médicale de groupe
Clinique médicale solo
Urgences
Cliniques tertiaires
Physiothérapeutes
Infirmières
LA PARTICIPATION AU PROGRAMME
Pourcentage de médecins
omnipraticiens du territoire
qui réfèrent
CSSS
DE L’OUESTDE-L’ÎLE
CSSS
CAVENDISH
CSSS
VAUDREUILSOULANGES
CSSS LES
ESKERS
27%
35%
15%
30%
Nombre moyen de patients
référés /MD au cours de
l’année:
1.6
Nombre moyen de patients
inscrits/MD au cours de
l’année:
1.5
LA PARTICIPATION AU PROGRAMME
Incitatifs à référer plus
o
o
o
o
o
o
o
Plus d’information sur le programme offert
Plus de rétroaction sur les patients référés
Assurance d’un meilleur suivi
Élargissement des critères d’admissibilité
Délais d’attente plus courts
Collaboration avec la 3ième ligne et le RLS
Simplification du processus de référence
VARIABLES MESURÉES
Domaine
Mesure
Intensité de la douleur
Interférence douleur
Fonction physique
Dépression
Anxiété
Questionnaire concis sur les douleurs
(Format Réduit)
Oswestry
Dépression
Santé physique
Santé mentale
Niveau de risque
Travail
Activité physique
Confiance
Autogestion
Échelle de dépression HADS
Questionnaire sur la santé du patient
(PHQ-9)
SF-12
Keele Start Back
RAMS
FABQ
Échelle d’auto-efficacité
HEiQ
CARACTÉRISTIQUES À L’ÉVALUATION INITIALE
CARACTÉRISTIQUES À L’ÉVALUATION INITIALE
Variable
Nombre de participants
ayant terminé le
programme
N= 99
Nombre de participants n’ayant
pas terminé le programme
N=32
Éducation
Collège ou Université
Secondaire
Primaire
Aucune
Autre
48 (53%)
30 (33%)
5 (5%)
2 (2%)
5 (5%)
14 (54%)
9 (35%)
1 (4%)
Emploi
Temps Plein
Temps partiel
Retraité
Pas d’emploi
Congé maladie
Autre
46 (52%)
13 (15%)
20 (22%)
2 (2%)
4 (4%)
8 (8%)
9 (34%)
5 (19%)
3 (12%)
1 (4%)
2 (8%)
5 (19%)
2 (8%)
SUIVI DES INDICATEURS: INTERFÉRENCE ET
INTENSITÉ DE LA DOULEUR
SUIVI DE L’INTERFÉRENCE ET DE L’INTENSITÉ DE LA DOULEUR
SUIVI ENTRE 0 ET 3 MOIS (MCID)
SUIVI ENTRE 3 MOIS ET 6 MOIS (MCID)
13%
9%
70%
83%
17%
Intensité (23)
9%
Douleur - Interférence (23)
SUIVI PAR NIVEAU DE RISQUE
Suivi de l’interférence de la douleur par niveau de
risque (0 à 3 mois)
Suivi de l’intensité de la douleur par niveau de risque
(0 à 3 mois)
20%
67%
62%
33%
38%
80%
Risque faible Risque
Risque élevé
(5)
moyen (18)
(13)
Suivi de l’interférence de la douleur par niveau de
risque (3 à 6 mois)
Suivi de l’intensité de la douleur par niveau de risque
(3 à 6 mois)
8%
17%
50%
67%
83%
50%
25%
Risque faible Risque Risque élevé
(2)
moyen (12)
(6)
SUIVI DES INDICATEURS: FONCTION PHYSIQUE
SUIVI DE LA FONCTION PHYSIQUE
SUIVI ENTRE 0 ET 3 MOIS (MCID)
10%
SUIVI ENTRE 3 MOIS ET 6 MOIS (MCID)
9%
20%
48%
71%
43%
ODI (41)
Amélioration
Pas de changement
ODI (23)
Détérioration
SUIVI DE LA FONCTION PHYSIQUE PAR NIVEAU DE RISQUE
Suivi de la fonction physique par niveau
de risque (0 à 3 mois)
20%
17%
15%
Suivi de la fonction physique par
niveau de risque (3 à 6 mois)
20%
17%
15%
40%
15%
40%
83%
83%
69%
40%
69%
40%
Risque faible Risque moyen Risque élevé
(5)
(18)
(13)
Amélioration
15%
Pas de changement
Détérioration
Risque faible Risque moyen Risque élevé
(5)
(18)
(13)
SUIVI DES INDICATEURS: ANXIETÉ ET DÉPRESSION
SUIVI DU NIVEAU DE DÉPRESSION ET D’ANXIÉTÉ
SUIVI ENTRE 0 ET 3 MOIS (MCID)
17%
24%
SUIVI ENTRE 3 MOIS ET 6 MOIS (MCID)
26%
44%
29%
34%
52%
39%
54%
41%
22%
HADS Dépression (41)
Amélioration
HADS Anxiété (41)
Pas de changement
Détérioration
HADS Dépression (23)
17%
HADS Anxiété (23)
SUIVI PAR NIVEAU DE RISQUE (KEELE’S START BACK)
Suivi du niveau de dépression (HADS) par
niveau de risque (0 à 3 mois)
17%
40%
28%
8%
38%
20%
40%
Risque faible (5)
56%
54%
Risque moyen
(18)
Risque élevé (13)
Suivi du niveau de dépression (HADS) par
niveau de risque (3 à 6 mois)
33%
100%
50%
Suivi du niveau d’anxiété (HADS) par
niveau de risque (0 à 3 mois)
Détérioriation
Pas de
changement
Amélioration
Suivi du niveau d’anxiété (HADS) par
niveau de risque (3 à 6 mois)
33%
33%
100%
67%
17%
Risque faible (2) Risque moyen (12) Risque élevé (6)
50%
42%
25%
50%
Risque faible (2) Risque moyen (12) Risque élevé (6)
IDENTIFICATION DES OBSTACLES CONTEXTUELS ET LES
FACTEURS FAVORISANT LA MISE EN OEUVRE
Facteurs liés
aux lignes
directrices
Stratégies de
gestion et de
changement
Gouvernance
Ressources et
incitatifs
Financières
Liens inter
organisationnels
et RLS
Amélioration
des pratiques
Humaines
Physiques
Appropriation
du
programme
Cadres: Champagne 2002 et Flottorp (TICD) 2013
Facteurs liés
aux
professionnels
de la santé
Interactions
professionnels
Facteurs liés
aux patients
ÉVALUATION QUALITATIVE
Approche d’équipe - excellente
Population difficile, mais gratifiante
Approche innovatrice en gestion de la douleur
Une véritable approche interdisciplinaire
Soutien académique
Rétroaction positive des patients:
“Câlin de groupe” à la fin
“Vous m'avez donné le contrôle de mon mal de dos”
D’AUTRES PROJETS
SITE WEB ET COMMUNAUTÉ DE PRATIQUE
COMMUNICATION DES INFORMATIONS CLINIQUES
AUTRES PROJETS À VENIR
 Mobilisation des omnipraticiens autour des maladies
chroniques
 Préceptorat
 Transfert de connaissances et recherche
 Indicateurs
 Financement
CONCLUSION
APPRÉCIATION DU PROGRAMME DU CSSS
• Utilisation du programme
• Perception des effets du programme sur les patients
• Perception des effets du programme sur leur pratique
• Collaborations avec services de 3e ligne et RLS
DÉFIS À RELEVER
• Arrimage entre les services médicaux de 1re ligne et système
public de santé
• Une couverture populationnelle qui reste à atteindre
MERCI À TOUS NOS PARTENAIRES










Équipes de travail
MSSS
Agences de santé et services sociaux des régions du RUIS McGill
CSSS partenaires
CUSM
CRCL
Université McGill
Association québécoise de la douleur chronique
Comité régional des services pharmaceutiques de Montréal
FMOQ
PRÉSENTATION
Projet Clinique régional secondaire
de la douleur
Mai 2014
69
Introduction
Le CSSS Les Eskers de l'Abitibi travail depuis 2009
à la mise en place d'une clinique de la douleur.
La clinique a pris naissance avec un projet pilote en interdisciplinarité en
lien avec le musculosquelettique.
Les résultats ont été évalués par l'UÉTMIS et ils ont été impressionnants.
Depuis, la clinique de la douleur formée a poursuivi ses activités.
Dans la foulée des recommandations ministérielles d'organisation pour les
soins aux patients atteints de douleurs chroniques, l'organisation a
également effectué une demande pour être reconnue comme centre
secondaire régional en douleur chronique.
Le MSSS est venu visiter l'organisation suite à cette demande le 19 février
2014.
Il a été recommandé que le CSSS Les Eskers de l'Abitibi soit reconnu
officiellement et qu'il travaille avec l'Agence régionale afin de présenter, en
mai 2014, un plan d'action sur 3 ans pour la formation d'un Consortium
régional.
70
Présentation sommaire
du CSSSEA
71
L’organisation en un clin d’œil…
 70 départements/services
 3 édifices principaux + 17 points de services (7 947,66 Km2 )
 907 employés
 96 lits de CD + 103 lits de LD = 199
CLSC Les Eskers
+ 24 lits en ressources intermédiaires
+ Partenariat avec une ressource privée
En 2012 -2013
Environ 64 000 jours/présence (CH +CHH)
 5 835 admissions CD
Hôpital Hôtel-Dieu d’Amos
 47 800 visites en cliniques externes
 Environ 89 membres du CMDP
- Budget annuel 67 188 000 $ (avec les activités accessoires)
(Information au dernier rapport officiel transmis à l’Agence selon le rapport périodique officiel
RR444)
Centre d’Hébergement Harricana
72
Le territoire desservi
et notre population
En bref:
• Population MRC = 25 000
• Nombre de municipalités MRC: 18
• Plus de 50% en milieu rural
• Également, des services de
première ligne et spécialisés
offerts aux régions 10 et 18.
• Population A-T pour nos
vocations régionales = 145 000
73
Quelques caractéristiques
importantes de notre organisation
Aucun Hôpital
régional en AbitibiTémiscamingue…
À chacun sa spécialité!
74
Nos vocations régionales
- Centre régional de traumatologie
- Orthopédie
- Chirurgie thoracique et vasculaire
- Chirurgie plastique
- Chirurgie buccale et maxillo-faciale
- Centre affilié de chirurgie thoracique oncologique
- Et notre organisation a aussi la responsabilité d’être
le Centre régional de prélèvement multiorganes
+ en attente:
Demande de désignation régionale comme centre
secondaire en douleur
75
Nombre
d’employés…
Cadres supérieurs: 8
Cadres intermédiaires: 33
Personnel en soins infirmiers et cardiorespiratoires: 318
Personnel paratechnique, des services
auxiliaires et de métiers: 268
Personnel de bureau, techniciens et
professionnels de l’administration: 128
Techniciens et professionnels de la santé et
des services sociaux: 146
Personnel autres catégories: 6
TOTAL = 907
Membres du CMDP
Anatomo-pathologie
1
Anesthésiologie
7
Chirurgie générale, thoracique et
vasculaire
4
Chirurgien buccale et maxillo-faciale
2
Chirurgie plastique et reconstructive
1
Dentisterie
6
Gynécologie-obstétrique
3
Médecine Interne
6
Omnipratique : 28 actifs 9 associés
39
Ophtalmologie
1
O.R.L.
1
Orthopédie
6
Pédiatrie
3
Pharmacie
2
Neurologie
1
Psychiatrie
2
Radiologie
2
Rhumatologie
0
Oncologie
2
Total :
89
76
Notre organigramme
Agente Qualité-Risque
Conseillère
en gestion
des soins
infirmiers
Clinique douleur
77
Présentation de la clinique
de la douleur du CSSSEA
Clinique interdisciplinaire musculo-squelettique
« Volet Clinique de la douleur »
78
Historique
- En 2008, une démarche est entreprise au CSSSEA
pour définir et implanter une clinique interdisciplinaire
musculo-squelettique et de clinique de douleur
intégrée.
- L’objectif était d’améliorer le continuum de soins en
orthopédie (mission régionale), en y intégrant un volet
pour la clientèle présentant des douleurs chroniques.
- Nous voulions favoriser l’accessibilité, la continuité,
l’efficacité et l’efficience pour les patients atteints de
douleur chronique.
79
Le projet est né également du fait que:
- Mission régionale en traumatologie et en orthopédie.
- Seulement 4 orthopédistes (25% de moins que la
moyenne provinciale), et donc, qui se concentrent surtout
sur les cas chirurgicaux.
- 2 500 patients en attente d’une première consultation en
orthopédie.
- Un enjeu important pour les patients souffrants de
douleur chronique d’origine musculo-squelettique non
chirurgicale.
- Et aussi pour les autres patients atteints de douleurs
chroniques diverses: neuropatiques, céphalées, etc..
80
Un projet pilote a donc été mis sur pied
- Subvention fédérale
- Budget de 861 841.00$ pour deux ans
- Reddition de compte à l’Agence et
évaluation formelle par UÉTMIS
81
ÉVALUATION UÉTMIS
- Atteinte des objectifs visés selon les dimensions d’accessibilité,
continuité, efficacité et efficience de l’offre de services
- Nouvelle « école du dos » (douleurs lombaires) depuis printemps
2009. « École du cou » prête à être enseigné aussitôt que pénurie en
physiothérapie sera rétabli.
- Un continuum en douleur chronique a été défini pour l’ensemble de la
population régionale, comprenant des services offerts en première
ligne par les omnipraticiens et autres professionnels partenaires….
Alors qu’une clinique de la douleur offrant des services
spécialisés de deuxième ligne a été constituée au CSSS Les
Eskers de l’Abitibi.
82
Depuis la naissance de ce projet:
- Nous avons obtenu une reconnaissance de l’Association
des anesthésiologistes du Québec ayant confirmé le statut
de clinique comme centre de traitement de la douleur
chronique.
- Suite à la visite ministérielle de février 2014, il a été
recommandé que le CSSS Les Eskers de l’Abitibi soit
reconnu comme centre secondaire régional en douleur
chronique.
83
Fonctionnement actuel et
projeté de la clinique de la
douleur du CSSSEA
Clinique interdisciplinaire musculo-squelettique
« Volet Clinique de la douleur »
84
CRITÈRES DE SUCCÈS
-
Accès pour les patients en ayant besoin
-
Équipe dédiée multidisciplinaire expérimentée
et experte en la matière
-
Approche interdisciplinaire
-
Participation et responsabilisation des patients
-
Support à la première ligne et non
substitution à celle-ci (DÉFI!)
-
Ententes établies et hiérarchisation des
services
-
Ressources humaines, matérielles et
financières à la hauteur des besoins.
RÉSULTATS
mesurables
chez les
patients
85
Mission
- Mettre en commun l’expertise de professionnels de la
santé pour évaluer et traiter efficacement les patients
aux prises avec des atteintes et/ou maladies neuromusculo-squelettiques complexes
- Collaborer aux projets de recherche clinique
- Faire de l’enseignement à l’interne et à l’externe
- Parfaire la formation des professionnels de la clinique en
gestion de la douleur
- Offrir un service de consultation aux autres
professionnels de la santé.
86
Objectifs
- Soulagement de la douleur.
- Réduction des incapacités associées.
- Amélioration du fonctionnement physique, psychologie,
social et professionnel.
- Amélioration globale de la qualité de vie liée à la santé des
patients.
87
Objectifs (suite) :
- Assurer la continuité des services et la référence vers les
services spécialisés et le retour vers les ressources
communautaires, tout en diminuant les délais d’attente, la
durée des séjours hospitaliers et les visites à l’urgence
et/ou en cliniques externes.
- Instaurer des mécanisme de liaison assurant une
coordination efficace des services.
88
CRITÈRES D’ENTRÉE ET SUIVI
- Conditions neuro-musculo-squelettiques complexes n’ayant pas
répondu aux traitements conventionnels (tels : physiothérapie,
médication, infiltration) et entraînant une douleur importante et un déficit
fonctionnel limitant fortement les activités de la vie quotidienne.
-
Les conditions qui ont été ciblées par les membres de la clinique de la
douleur sont : lombalgie, cervicalgie, SDRC (syndrome douloureux
régional complexe) et les pathologies de l’épaule. Les autres cas sont
évalués au cas par cas mais non priorisés.
- Les médecins référents doivent, au préalable, faire effectuer les
examens appropriés (scan, résonance magnétique, radiographie,
examens de laboratoire) selon l’histoire et la condition, avant de procéder
à la référence.
-
Les médecins référents doivent:
-Remplir le formulaire de référence de la clinique de la douleur
-S’assurer que patient intéressé à s’impliquer activement
-S’engager à reprendre en charge le patient référé une fois le suivi
de ce dernier complété à la clinique de la douleur.
89
Épisode
de soins :
90
Les statistiques actuelles
Nombre de patients ayant accès annuellement à la clinique
de la douleur : environ 400 (1 700 visites)/ année
Une équipe interdisciplinaire
Anesthésistes (5)
Médecin généraliste (1)
Physiothérapeutes (3 qui se partage la tâche)
Neuropsychologue (1) + Psychologue en remplacement
Infirmière clinicienne (une depuis novembre 2013)
91
Demandes de consultations en attente par provenance régionale
81% régionale versus 19% locale
44
Amos
98
Baie-James
La Sarre
25
10
Rouyn-Noranda
Val d'Or
49
Secteur des demandes de consultation
# de patients en attente
Amos
44
19%
Baie-James
25
11%
La Sarre
10
4%
Rouyn-Noranda
49
22%
Val d'Or
98
43%
TOTAL
226
100%
Dernière mise à jour
20-janv-14
92
Les délais d’attente actuelle…
Les CRPS sont vus en urgence en moins d'une
semaine.
Lombalgie subaigüe: moins de un mois
Pour les autres cas:
- 1 an d’attente en moyenne
- 2 ans pour les cas de cervicalgie car absence de
physiothérapeute et seulement 2 anesthésistes
formés.
93
Projection envisagée avec
reconnaissance comme centre
régional et $ associé.
Plus de 600 patients
Plus de 500 interventions anesthésiques
Plus de 2 500 visites
La bonification des ressources:
- Une psychologue supplémentaire
- Une ergothérapeute et/ou une deuxième physiothérapeute
- Nous souhaitons bonifier le nombre de médecins présents à la clinique de la
douleur. Toutefois, il est à noter que les plans d’effectifs médicaux ne
tiennent pas compte des activités en clinique de douleur.
94
PLAN D’ACTION POUR DÉFINIR ET
FORMER UN CONSORTIUM RÉGIONAL
1.0 Obtenir un engagement formel de toutes les parties concernées
2.0 Définir la composition du comité directeur régional
3.0 Développer et mettre en place un continuum hiérarchisé de
services couvrant l'ensemble de la région (de la 1re à la 3e ligne)
4.0 Outiller la 1re ligne (guides et algorithmes)
5.0 Développer des activités de sensibilisation et d'éducation offerts à
la communauté.
95
Le consortium..
Autres
CSSS
de la
région
offrant des
services en
douleur
chronique
96
Le lien avec le CRLM
- Aucun programme spécifique uniquement à la douleur chronique
- Les programmes existants:
- Déficience motrice
- AVC
- Déficience du langage
- Lésion musculo-squelettique
- Blessé médullaire
- Traumatisme cranio-cérébral
- TED
Critères requis:
Condition médicale stable
Capacité d’apprentissage
Pronostic favorable
- La douleur chronique est traitée dans tous les programmes et le traitement se
fait en interdisciplinarité. Il existe un enseignement de groupe et des activités en
quatre volets pour la douleur chronique
- Présentement, nous référons ceux pouvant être admissibles dans l’un des
programmes du CRLM selon leurs critères d’acceptation.
97
Le lien avec le centre tertiaire
- Référence des patients pour lesquels nous ne pouvons offrir le traitement
approprié et/ou les cas très complexes pour lesquels nous ne sommes pas
arrivés à soulager le patient.
- Exemple de cas référés (moins de 5% des cas seulement):
- Patients pouvant bénéficier d'un neurostimulateur,
- Patients pouvant bénéficier d’une pompe intra-thécal,
- Patients pouvant bénéficier de radiofréquence,
- Patients pouvant bénéficier de technique complexe (ex: foraminale
cervicale)
- etc.etc
- Lien dans les recherches cliniques
- ** Lien pour les outils et l’enseignement
98
Notre vision des liens à établir avec les autres établissements:
-
Désignation de médecins champions dans chaque CSSS de la région qui
pourraient assurer une certaine prise en charge locale en lien avec les
patients orphelins, et/ou en lien avec l’administration de certains
traitements.
- Guichet unique de référence ???
Notre vision des liens à établir avec la première ligne:
-
Support
Soutien à la formation continue régionalement
Notre vision du partage des responsabilités avec le CRLM
-
Poursuite des suivis pour les clientèles admissibles à leur programme
Lien avec notre comité de formation continue pour enseignement
Possibilité d’être responsable des cours d’autogestion??? À discuter
99
La recherche et l’évaluation
Nous avons deux projets de recherches en cours actuellement
1- Projet SDRC membres inférieur et supérieur équipe multidisciplinaire
en phase aigüe (Dr Tousignant)
2- Lombalgie Subaïgue
Nous considérons la recherche et l’évaluation des résultats des actions en
douleur comme étant nécessaire au développement de nos expertises.
100
Forces et défis
FORCES
- Philosophie d’intervention en interdisciplinarité….et en sortant de sentiers battus!
- Offre de services en première ligne présente dans chacun des territoires de la
région avec quelques interventions disponibles également dans certains secteurs.
- Présence d’un centre de réadaptation impliqué dans l’enseignement de la gestion
de la douleur auprès de leurs clientèles.
- Continuité entre les soins hospitaliers et ambulatoires à l’intérieur du CSSSEA.
- Partenariat et collaboration avec le centre tertiaire de douleur.
- Équipe d’anesthésistes très impliquée
- Projets de recherche en cours avec intérêt marqué de poursuite de ceux-ci à long
terme pour être à l’affût des données probantes en douleur.
- Équipe en place dynamique et très intéressée
101
Forces et défis
DÉFIS
- Ressources humaines:
- Recrutement et stabilisation
- Fragilité lorsqu’un seul intervenant en place
- Assurer le perfectionnement du personnel en place
- Patients orphelins ++
- Formation continue en première ligne.
- Actuellement environ 25% des patients sont encore là pour des
renouvellements de prescription de narcotiques non assumée par le
médecin généraliste… Ce qui ne fait aucun sens dans un centre secondaire…
- Aucun cours d’autogestion de douleur chronique disponible aux clientèles autres
que ceux dans les programme du CRLM.
- Accès limité au plateau technique.
- Locaux disponibles.
- Finaliser des ententes formelles régionales et des corridors officiels avec
notre centre tertiaire.
- Financement.
102
Forces et défis
SOLUTIONS ENVISAGÉES
- Recrutement de personnel dédié uniquement à la clinique de la douleur et
formation d’intervenants « remplaçants »
- Pour les patients orphelins: Voir possibilité qu’un médecin champion dans chaque
secteur puisse assurer la prise en charge des patients aux prises avec des
douleurs chroniques? Également, il semble y avoir un nouvel incitatif pour que les
médecins de famille acceptent de suivre ces clients plus facilement?
- Pour soutenir la première ligne davantage:
- Mise en place d’un comité de formation continue en collaboration avec
nos partenaires.
- Organisation d’une journée régionale de formation ainsi que des
formations diverses avec partage d’outils.
- Accès téléphonique à une ressource du centre pour support.
103
Forces et défis
SOLUTIONS ENVISAGÉES
- Pour les cours d’autogestion:
- Formation d’intervenants au programme PASSAGE (fibromyalgie) et
« MY TOOL BOX »
- Lien avec CRLM pour la responsabilité de ces cours??
- Pour les locaux: Programme de rénovation fonctionnelle et technique (PFT) en
cours d’élaboration pour le moyen long terme. À court terme, partage des locaux
et comité des locaux du CSSSEA essaie de trouver des solutions actuellement à
la problématique.
- Pour l’accès au plateau technique: étude de faisabilité de certaines interventions
en radiologie et/ou en médecine de jour. Sur ce, la problématique vient
principalement du fait que nous n’avons pas suffisamment de civières
d’observation et de personnel soignant infirmier, ce qui limite les possibilités.
- Finaliser les ententes avec nos partenaires.
- Financement?
104
Conclusion / échanges et
discussions
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