Correction du CAPES externe de Physique 2007
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Correction du CAPES externe de Physique 2007
Université d’Avignon Philippe LIEUTAUD Correction du CAPES externe de Physique 2007 La composition de physique et applications 2007 comprend cinq parties : la première concerne la thermodynamique et en particulier le fonctionnement d’un moteur thermique selon le cycle de Diesel, la seconde est consacrée à la physique appliquée et en particulier à l’étude d’alternateur synchrone triphasé et de machine asynchrone triphasée, la troisième traite de mécanique (d’ailleurs essentiellement de géométrie), la quatrième tourne autour de questions d’électrocinétique et enfin la cinquième traite d’optique. Les vecteurs apparaissent dans le texte de la rédaction soit en caractère gras soit surmontés d’une flèche. I I.1 I.1.1 I.1.2 Moteur Diesel Propriétés d’un gaz parfait l’équation d’état du gaz parfait est : PV=nRT H=U+PV=U+nRT, donc dH=dU+nRdT, et CpdT=CvdT+nRdT, d’où : Cp=Cv+nR , et : γ nR nR CV = , et C P = . γ −1 γ −1 I.2 Transformations d’un gaz parfait I.2.1 WisoV = ∫ Vf I.2.2 WisoP = ∫ Vf Vi Vi δ WisoV = ∫ δ WisoP = ∫ Vf Vi Vf Vi − P.dV = 0 , car dV=0 en isochore. − P.dV = − Pi (V f − Vi ) = − Pf (V f − Vi ) I.2.3 CV 1 ( Pf V f − PiVi ) = ( Pf V f − PiVi ) nR γ −1 C γ = ∆ H = C P ∆ T = C P (T f − Ti ) = P ( Pf V f − PiVi ) = ( Pf V f − PiVi ) nR γ −1 = 0 , car adiabatique. QisoV = ∆ U − WisoV = ∆ U = CV ∆ T = CV (T f − Ti ) = I.2.4 QisoV I.2.5 I.2.6 QisoS dU = CV dT = TdS − PdV , en adiabatique réversible dS=0, et compte tenu de 1 dT dV + = 0 , soit en intégrant : T .V γ − 1 = Cte , l’équation d’état PV=nRT, on obtient : γ −1 T V ou P.V γ = Cte . I.3 Etats thermodynamiques successifs lors du cycle diesel. D’après les indications de l’énoncé, on peut tracer le cycle qui sera demandé dans une question ultérieure : P I.3.1 PA=Patm=1.00 105 ; TA=Tatm=300K ; VA=V =0.4L. max C B I.3.2 V V PB = PA ( A )γ = PA ( max )γ = 3.95 .105 Pa D VB Vmin A PBVB PBVB V = TA = 444.13 K . ;VB=Vmin=0.15L ; TB = nR PAV A Vmin VC Vmax PL CAPES PHYSIQUE 2007 – correction 1/10 Université d’Avignon I.3.3 Philippe LIEUTAUD PC=PB=3.95 105 Pa ; VC=VC=0.25 L ; TC = PCVC PCVC = T A = 740.2 K nR PAV A VC γ V ) = PC ( C ) γ = 2.04 10 5 Pa ; VD=Vmax=0.4 L; VD Vmax PV PV TD = D D = D D T A = 613.35 K . nR PAV A I.4 Transformations lors du cycle diesel Les questions qui suivent utilisent les relations générales démontrées en I.2 et les valeurs calculées en I.3. I.4.1 A -> B: adiabatique réversible donc : QAB=0 et PAV A nR W AB = ∆ U AB − Q AB = CV (TB − T A ) = (TB − T A ) = (TB − T A ) =48.04 J. γ −1 (γ − 1)T A I.4.2 B -> C: isobare, donc : WBC=PC(VB-VC)=-39.5 J et γ PAV A γ nR Q BC = C P (TC − TB ) = (TC − TB ) = (TC − TB ) =138.17 J. γ −1 (γ − 1)TA PAV A (TD − TC ) =-42.28 J. I.4.3 C -> D : adiabatique réversible donc QCD=0, et WCD = (γ − 1)T A PAV A (TA − TD ) =-104.45 J. I.4.4 D -> A : isochore donc WDA=0, et Q DA = (γ − 1)T A I.5 Diagramme de Clapeyron du cycle diesel I.5.1 Wtot=WAB+WBC+WCD+WDA=-33.74 J. Wtot<0 car le système fournit effectivement du travail à l’extérieur (fonctionnement en moteur). P I.5.2 I.3.4 PD = PC ( B C D A V Vmin VC sens horaire car cycle moteur. Vmax Rendement du moteur diesel Par définition le rendement est le quotient de l’énergie utile sur l’énergie dépensée : énergie utile η = . énergie dépensée I.6.2 Ici la machine thermique est un moteur, donc ce qui présente de l’intérêt est le travail, et l’énergie investie est ce que l’on prend à la source chaude pendant la phase B -> C, d’où : − W tot η = =0.244=24.4%. Q BC I.6.3 Pour N=1500 tr/min=25 tr/s, il y a donc 25 cycles de 33.74 J par seconde soit 843.5 J.s-1, soit une puissance de : Pmot=843.5 W. Remarque : Cette puissance est beaucoup trop faible pour une locomotive (cela n’est d’ailleurs pas très étonnant vu la cylindrée de 0.4L), d’autre part, en ramenant à une cylindrée de 2L (cylindrée classique pour une automobile) et une vitesse de rotation de 4000 tr/min (valeur classique ici aussi), on obtient 11247 W, soit 15 ch, on est donc en deçà des puissances classiques annoncées pour ces voitures (100 à 150ch, il est vrai avec turbo). I.5.3 I.6 I.6.1 PL CAPES PHYSIQUE 2007 – correction 2/10 Université d’Avignon Philippe LIEUTAUD II II.1 Alternateur triphasé et moteur asynchrone Etude de l’alternateur triphasé 2π 2π 4π 4π − 2π − 2π u x + sin u y ; S 3 = cos u x + sin u y = cos u x + sin uy . II.1.1 S 2 = cos 3 3 3 3 3 3 II.1.2 Bx(t)=Bcosωt ; By(t)=Bsinωt. dΦ k (t ) II.1.3.a. D’après Faraday : ek = − . dt Φ k = ∫ ∫ B.d S = N .B.S k , d’où, en effectuant, Φ1=BNScos(ωt) , Φ2=BNScos(ω II.1.3.b. t-2π/3) , Φ3=BNScos(ωt+2π/3). II.1.3.c II.1.3.d comme u k = − ek = d Φ k (t ) , Umax=BNSω, ϕ1=0, ϕ2=-2π/3, ϕ3=+2π/3 [2π] . dt U(t) V2(t) V3(t) V1(t) t II.1.3.e Pour une tension sinusoïdale : U eff = U max / 2 , d’où Umax=311 V. II.1.3.f Pour du triphasé équilibré : U tri = U mono 3 , d’où Utri=380 V (dans la réalité le 220/380 V est plutôt du 230/400 V). II.2 Etude magnétique du stator du moteur asynchrone V3 V31 Utri Umono V1 V2 II.2.1 Tout plan perpendiculaire à l’axe est plan de symétrie : donc B est axial, il y a invariance par translation suivant l’axe et par rotation autour de l’axe : donc B ne dépend que de la distance à l’axe. De plus le théorème d’Ampère appliqué sur un contour rectangulaire intérieur ou extérieur montre que B est constant à l’intérieur du solénoïde, et constant à l’extérieur du solénoïde. Si l’on calcule le champ sur l’axe en intégrant sur toutes les spires, on obtient B=µ 0nIuz sur l’axe et donc à l’intérieur, et en appliquant le théorème d’Ampère sur un contour rectangulaire de part et d’autre du solénoïde, on obtient un champ nul à l’extérieur. II.2.2.a Le milieu étant linéaire, le champ résultant est la somme des trois champs crées par les bobines : B=B1+B2+B3=µ0nI1(t)u1 + µ0nI2t)u2+ µ0nI3(t)u3, soit, en utilisant les formules trigonométriques rappelées en début d’énoncé : B=3/2.µ0nI0(-sinωt ux+cosωt uy). PL CAPES PHYSIQUE 2007 – correction 3/10 Université d’Avignon D’où B0 = Philippe LIEUTAUD 3 µ 0 nI 0 . 2 On remarque que B²=B0², donc le vecteur B est de norme constante, de plus, II.2.2.b dB = − B0ω tri cos(ω tri t )u x − B0ω tri sin(ω tri t )u y = Ω B ∧ B , avec ΩB=ωtriuz : donc B est un dt vecteur tournant à la vitesse angulaire ΩB=ωtriuz . Φ ext II.3 Etude électrique du rotor du moteur asynchrone II.3.1 D’après l’énoncé, le circuit électrique équivalent au rotor est : L’équation électrique est donc : Ri+Ldi/dt=-dΦext/dt. i II.3.2 En tenant compte des données de l’énoncé : ω Bt ω St-ϕ B uy S ux π −ϕ) 2 − sin(ω B t ) π II.3.3 Φ ext (t ) = B (t ).S (t ) = B0 cos(ω B t ) . S sin(ω S t + − ϕ ) = B0 S cos((ω 2 0 0 cos(ω S t + B − ω S )t + ϕ ) II.3.4 en identifiant : ω=ωB-ωS. II.3.5 En passant en complexe (grandeurs soulignées) , l’équation différentielle devient : Ri+Ldi/dt=-dΦext/dt, et en remplaçant par la forme demandée : on obtient : ω B0 S ( R + jLω )i = − jω Φ ext , on en tire Imax = | i |= . R ² + L ²ω ² R R II.3.6 ψ = arg(Φ ext ) − arg(i ) = arg(− L + j ) , d’où sin(ψ ) = (du signe de ω). ω R ² + L ²ω ² II.4 Etude mécanique du rotor du moteur asynchrone II.4.1 m = i.S . II.4.2 Γ = m ∧ B = i (t ).S .B0 . sin(ω t + ϕ )u z , soit : ω B0 ² S ² cos(ω t + ϕ − ψ ) sin(ω t + ϕ ) . R ² + L ²ω ² II.4.3 en développant le cosinus et en prenant la valeur moyenne sur le temps (la moyenne ω RB0 ² S ² d’un sinus² est égale à ½) : C = < Γ z > = . 2( R ² + L ²ω ²) Γz= PL CAPES PHYSIQUE 2007 – correction 4/10 Université d’Avignon Philippe LIEUTAUD ω B RB0 ² S ² . Le moteur peut démarrer seul si C0 2( R ² + L ²ω B ²) (couple moyen à l’arrêt) est supérieur au couple résistant ramené sur son arbre. II.4.5 Le couple est moteur si C>0, soit, C étant du signe de ω, si ω>0 ou encore si ωB>ωS : le champ tournant va plus vite que le rotor et l’entraîne. Le couple est résistant si C<0, soit si ω<0 ou encore si ωB<ωS : le champ tournant va moins vite que le rotor et le freine. dC = ( R ² − L ²ω ²)( R ² + L ²ω ²) − 2 , la dérivée s’annule pour II.4.6 Dérivons la fonction C(ω) : dω R=Lω, soit une vitesse de rotation angulaire ω=R/L. La vitesse du rotor qui maximise le couple est ωS=ωB-R/L et le couple maximum vaut : Cmax=B0²S²/4L. II.4.7 La courbe du couple en fonction de la vitesse de rotation rotor (pour une vitesse de C Cmax II.4.4 pour ωS=0, on a ω=ωB d’où C 0 = C0 ω max ω B Fonctionnement moteur ωS Fonctionnement générateur champ donnée) est la suivante : . On remarque en particulier le maximum de couple (question II.4.6) et les deux types de fonctionnement en moteur ou générateur (question II.4.5). III III.1 Forme des roues des trains. Conditions cinématiques de roulement sans glissement ∆ L2 ∆ L1 L R1 θ III.1.1 θ=∆L1/R1=∆L2/(R1+L), d’où : ∆L2/∆L1=1+L/R1. III.1.2 Pour un angle α de rotation de l’arbre des roues : ∆L2=α.r2 et ∆L1=α.r1, d’où : ∆L2/∆ L1=r2/r1. III.1.3 On en déduit : r2/r1=1+L/R1. III.2 Variation du rayon des roues III.2.1 Si le chemin de fer est rectiligne, son rayon de courbure est infini et r2=r1=r0. rL r2 r0 + δ δ δ δ δ = = (1 + )(1 − ) − 1 = 1 + 2 + o( ) , d’où δ = 0 . III.2.2 r1 r0 − δ r0 r0 r0 r0 2R1 PL CAPES PHYSIQUE 2007 – correction 5/10 Université d’Avignon Philippe LIEUTAUD H2 H1 I2 L γ I1 III.3.1 On obtient : sin(γ)=(r2-r1)/L. III.3.2 sin(γ)=r1(r2/r1-1)/L= r1(L/R1)/L=r1/R1 d’où : comme γ est petit et r1 proche de r0 : γ =r0/R1. III.3.3 le chemin de fer est rectiligne, son rayon de courbure est infini et γ=0 (le train reste horizontal en ligne droite). III.3.4 Pour γ=2%=0.02, on a : R1>r0/0.02=61 m. IV IV.1 Etude de l’éclairage intérieur du train par tube à décharge Caractéristique d’un tube à décharge i Cycle d’hystérésis Pente 1/Ra u Ve Va IV.1.1 IV.1.2 - dipôle libre (pas de commande extérieure, l’état actuel ne dépend que de l’état antérieur et de l’évolution). - dipôle non linéaire (car seulement linéaire par morceaux tel que modélisé). - Dipôle passif (car ne peut que recevoir de la puissance). IV.2 Tube éteint IV.2.1 On a : u=uC , u=E-Rig , iC=CduC/dt et ig=iC+I, or ig i i C i=0 car le néon est éteint, on obtient donc : R C du u u + RC = E. dt E IV.2.2 la solution somme de l’équation générale sans second membre et d’une solution particulière t de l’équation avec second membre est égale à : u (t ) = Ke − RC + E , et u(t=0)=0 donc K=-E t donc : u (t ) = E (1 − e RC ) . IV.3 Tube allumé IV.3.1 Par transformation Thévenin-Norton, résistance équivalente et transformation NortonThévenin, on arrive à : PL CAPES PHYSIQUE 2007 – correction 6/10 Université d’Avignon R Philippe LIEUTAUD ⇔ C E/R Ra R Ra C ⇔ C E/R RRa/(R+Ra) E ⇔ RRa/(R+Ra) C ERa/(R+Ra) d’où : E ' = E Ra RRa et R ' = . R + Ra R + Ra du = E' . dt IV.3.3 La solution est du même type que précédemment, et avec la condition demandée en ( t − t ) / R 'C + E' . t=t0 : u (t ) = (Va − E ' )e 0 IV.4 Interprétation Ra E > Ve Remarque : la condition donnée par l’énoncé est fausse, en effet il faut que R + Ra pour que la tension aux bornes du néon reste supérieure à la tension d’extinction et pour que le néon reste allumé en continu. Dans le cas donné par l’énoncé, après avoir allumé le néon, on va l’éteindre en repassant sous la tension d’extinction, puis la tension ré-augmentant, on va le rallumer lorsque la tension repasse en dessus de Va et etc… : on explore le cycle d’hystérésis du néon et on a fabriqué un oscillateur astable (voir par exemple oscillateur astable à un amplificateur opérationnel en électronique), ce qui est très intéressant d’un point de vue physique mais plutôt gênant en pratique pour un éclairage ! IV.4.1 u(t) IV.3.2 On obtient l’équation différentielle : u + R' C E Va ERa/(R+Ra) Ve t0 PL t0+R’C CAPES PHYSIQUE 2007 – correction t 7/10 Université d’Avignon IV.4.2 Philippe LIEUTAUD u(t) E Va ERa/(R+Ra) Ve RC t0 t t0+R’C E ) E − Va = 6.3 s , le temps d’allumage est effectivement bien long comme indiqué dans l’énoncé : un train roulant à 90 km/h parcourt 160 m pendant ces 6.3 s et les tunnels de distance inférieure sont effectivement déjà traversés lorsque le néon s’allume. IV.4.3 Le néon s’allume lorsque u(∆t)=Va dans la première phase, soit : ∆ t = RCLn( V V.1 Etude de l’éclairage procuré par une veilleuse Etude du miroir de la veilleuse 1 1 2 + = V.1.1 S1 A1 S1 A S1C1 V.1.2 L’ampoule devrait être au foyer objet du miroir, c'est-à-dire au milieu de S1C1 pour rejeter l’image à l’infini. S1C1 .S1 A1 V.1.3 S1 A = =2.56 cm. 2 S1 A1 − S1C1 V.1.4.a A1 est alors en C1 (C1 est son propre conjugué par le miroir). V.1.4.b L’intérêt du montage est de (quasi) doubler le flux lumineux utile de la lampe en renvoyant le flux montant vers le voyageur. V.1.5.a L’approximation de Gauss est l’approximation des d rayons paraxiaux, c'est-à-dire proches de l’axe et peu inclinés sur l’axe. V.1.5.b Il faut que d/2R1<<1 pour que l’angle soit petit. R1 V.1.5.c Pour la veilleuse, d/2R1=0.4 n’est pas très petit, donc les conditions de Gauss ne sont pas vérifiées. V.2 Etude des aberrations du miroir de la veilleuse V.2.1 BC1=HC1-HB et , de plus en notant α HC1 = R1 ² − h ² l’angle HCˆ I , on a sinα=h/R1 et 1 π HIˆB = − α , or tan (π/2-α)=HB/h et il 2 PL CAPES PHYSIQUE 2007 – correction 8/10 Université d’Avignon Philippe LIEUTAUD R1 ² − 2h ² ; d’où : 2 R1 ² − h² vient après calcul et utilisation de formules trigonométriques : HB = R1 BC1 = h . )² R1 V.2.2 BF1’=BC1-F1’C=0.228 cm 2 1− ( V.2.3 Dans les triangles : HB/h=BF1’/TF1’, d’où : TF '1 = h h 1 − 2( )² R1 ( 1 h 1 − ( )² R1 − 1) =0.221cm . V.2.4 Les aberrations de sphéricité de l’ordre de BF’1/R1=4% ne sont pas négligeables mais restent faibles compte tenu du fait que le système optique ne doit pas former une image mais diriger la lumière (condenseur et pas imageur). V.2.5 Pour qu’il y ait aberration chromatique il faut qu’il y ait dispersion (comportement différent du système pour différentes longueurs d’ondes) ce n’est pas le cas en réflexion, donc il n’y a pas d’aberrations chromatiques pour un miroir. V.3 Etude du réglage du faisceau sortant B’ de la veilleuse par la lentille V.3.1 Il faut ‘sortir’ de l’axe en plaçant un B objet transverse AB, trouver B’ image de B par construction et utiliser l’aplanétisme pour F S2 F’ obtenir A’ (on constate que l’image est droite et A’ A virtuelle) : V.3.2 Pour une lentille mince, la vergence est l’inverse de la distance focale image : 1 1 V2 = = , elle se mesure en dioptrie S2 F ' f2 ' (symbole δ, homogène à l’inverse d’une longueur). A.N. : V2=47.62 δ V.3.3 D’après la relation de conjugaison de la lentille : S 2 A' = A.N. : - f 2 '.S 2 A f 2 '+ S 2 A = − x. f 2 ' . f 2 '− x x=x1=1 cm : S 2 A1 ' = − 1.91 cm x=x2=2 cm : S 2 A2 ' = − 42 cm V.3.4 F S2 A’ PL F’ A CAPES PHYSIQUE 2007 – correction 9/10 Université d’Avignon Philippe LIEUTAUD α h h ). V.3.5 α est tel que tan( ) = , d’où : α = 2 arctan( 2 S 2 A' S 2 A' A.N. : x=x1 alors α1=92.7 ° x=x2 alors α2=5.45 ° V.3.6 t L + S 2 A' = En utilisant le théorème de Thalès : , d S 2 A' A’ x. f 2 ' t − d S2 L = . d’où pour L : . f 2 '− x d A.N. : x=x1 alors L=L1=7.64 cm x=x2 alors L=L2=168 cm t L V.3.7 Le livre se trouve entre les deux distances calculées précédemment, donc il y a un réglage qui correspond à la juste ouverture angulaire, en inversant la relation du V.3.6, on L. f 2 ' x= t− d obtient : =1.94 cm. f 2 '. + L d V.4 Etude de la diffraction due à la faible ouverture de la lentille V.4.1 α0=0 car les rayons issus du foyer objet émergent parallèlement à l’axe. λ α 0 ' ≈ = 1.25 10 − 5 rad = 7.2 10 − 4 ° V.4.2.a d V.4.2.b On obtient donc une ouverture angulaire due à la diffraction telle que : α 0 ' < < α 1 et α 0 ' < < α 2 , donc l’ouverture angulaire supplémentaire due à la diffraction est négligeable devant celles calculées en optique géométrique. 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