L` enfant d`âge préscolaire qui refuse de manger - Eki-Lib
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L` enfant d`âge préscolaire qui refuse de manger - Eki-Lib
L’enfant d’âge préscolaire qui refuse de manger L’enfant d’âge préscolaire tente d’établir des notions de confiance en luimême, de contrôle de soi, d’autonomie et de sociabilité. Il agit souvent en réponse à une attitude de ses parents ou des personnes qui l’entourent. Il n’est pas rare de voir un enfant de cet âge faire la grève de la faim, Certains rejette des groupes d’aliments spécifiques alors que d’autres refusent complètement de manger aux repas, et s’empiffrent d’aliment inutiles entre les repas. Ainsi, ils inquiètent et contrarient leurs parents mais ceci dans le but d’obtenir des FAVEURS et de l’ATTENTION. Ces enfants peuvent réussir à combler leur besoin énergétique, toutefois le déficit en protéines, calcium, fer et/ou vitamines peur s’avérer grave et peut compromettre leur croissance. Alors que faire quand un enfant mange trop peu ? D’abord, on peut trouver la solution en se posant les questions suivantes : 1. Y A-T-IL UN PROBLÈME DE COLLATION ? • Pas assez ou trop abondantes • Sont-elles servies au bon moment, soit deux heures avant ou après le repas • L’enfant boit-il trop (jus, lait…) entre les repas. Les préscolaire peut avoir besoin de manger 5 à 7 fois par jour (incluant les 3 repas). Toutefois ses collations doivent être de bonne valeur nutritive et légères (petit yogourt, fruits..) afin de me pas gâter le repas suivant. Boire trop, peut aussi entrainer une baisse d’appétit chez l’enfant. 2. L’ENFANT EST-IL BIEN DISPOSÉ ? • Est-il fatigué, surexcité, trop affamé, contrarié quand il se présente à la table. • A-t-i trop chaud. • Est-il triste ou bien distrait par ce qui l’entoure au repas (t.v.) Ces situations rendent souvent l’enfant incapable de manger. 3. LE MENU EST-IL ADAPTÉ À L’ENFANT ? • Aliment pas trop secs, ni trop cuits et facile à manipuler pour ces capacités. À cet âge, l’enfant possède souvent des aversions alimentaires envers les légumes, abats et poisson; lui servir régulièrement des petites portions d’aliments qu’il aime moins, va lui permettre de se familiariser et de développer de nouveau goût avec le temps. 4. L’ATMOSPHÈRE AU MOMENT DES REPAS EST-ELLE AGRÉABLE ? • A-t-il assez de temps pour manger. • Sommes-nous trop exigent envers lui pour ce qui est de la manipulation des ustensiles, de la propreté, des manières à table. • Le climat est-il détendu. • Laisse-t-on une certaine liberté quant à la quantité d’aliment qu’il désire manger. Solutions proposées? Prendre les repas en famille et fermer la T.V. Être patient et avoir une attitude plus neutre et plus souple : ⇒ Éviter de parler d’appétit ou de caprice alimentaires. ⇒ Servir de petites portions pour ne pas le décourager, il peut toujours en redemander s’il le désir. ⇒ Ne pas lui offrir une 2e portion lorsqu’il vient tout juste de terminer sa dernière bouchée. ⇒ ⇒ ⇒ * Lui laisser son assiette 20 à 30 minutes, puis la retirer sans commentaires désapprobateurs (voix ou regard) qu’il ait manger ou non au bout de cette période. On démontre ainsi qu’on le respecte. Ne pas insister à le faire manger et à terminer son assiette car ça lui coupe l’appétit. Éviter d’être agressif ou anxieux lorsqu’il ne mange pas. GARDER TOUJOURS EN TÊTE QU’UN ENFANT DE CET ÂGE À UNE CROISSANCE IRRÉGULIÈRE. CES POUSSÉES ET RALENTISSEMENTS DE CROISSANCE AINSI QUE LE NIVEAU D’ACTIVITÉ VARIABLE FONT EN SORTE QUE LE PRÉSCOLAIRE N’A PAS UNE FAIM CONSTANTE. Autres petits trucs. Avoir de la régularité dans les heures de repas; ceci sécurise l’enfant et favorise un meilleur appétit. Augmenter les heures de sommeil de l’enfant soit en devançant l’heure du coucher et /ou en prévoyant une période d’au moins une heure de repos durant la journée. Un enfant reposé mange mieux que s’il est fatigué. Avoir la même attitude partout visite…). (à la maison, au restaurant, en Attention Ce que l’enfant recherche, c’est d’abord et avant tout de l’attention, Si l’on menace un enfant pour qu’il mange, il comprendra que ses parents sont inquiets et il se privera volontairement pour les punir. Alors que si on l’ignore lors de ses petits caprices, on éliminera ce comportement avec un peu de persévérance. Quelques derniers conseils L’ingestion d’aliments doit être reliée à des expériences positives. Il faut donc rendre les repas tellement agréables que l’enfant les attendra avec impatience. Pour ce faire on peut : Le stimuler à manger par des jeux (jouer au restaurent, lui monter à faire la cuisine ou un pique-nique. Etc...). L’inclure dans vos conversations et parler de sujet qui l’intéresse. Le félicité lorsqu’il démontre quelques progrès que ce soit. N’OUBLIEZ PAS QUE DONNER L’EXEMPLE VAUT BIEN DES DISCOURS. LES PARENTS DOIVENT MANGER UNE VARIÉTÉ D’ALIMENTS SAINS COMME LEURS ENFANTS. Marie-France Sédillot Stagiaire en diététique Lise Primeau, dt.p.