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Transcription

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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CAN : LA CÔTE D’IVOIRE
ET L’ÉGYPTE EN FINALE
La Côte d’Ivoire, qui a battu le Nigeria (1-0) grâce à un but de Drogba (ci-contre,
bras levés), et l’Égypte, vainqueur du Sénégal (2-1), s’affronteront vendredi
au Caire, en finale de la Coupe d’Afrique des nations. (Page 6)
FOOTBALL
LA FIFA SANCTIONNE
LA TURQUIE
(Page 2, et notre éditorial)
(Photo Nicolas Luttiau)
T 00106 - 208 - F: 0,80 E
Mercredi 8 février 2006
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
*
60e ANNÉE - No 18 854 -
0,80 3:HIKKLA=[UU]U^:?k@m@a@i@a;
France
métropolitaine
NICE ENFONCE MONACO
RUGBY
ÇA BOSSE
Les Niçois, vainqueurs du derby face à Monaco (1-0, but d’Ederson à la 89e minute), joueront la finale de la Coupe de la DUR CHEZ
Ligue le 22 avril. Ils rencontreront le vainqueur du match Nancy - Le Mans, joué cet après-midi (16 heures). (Pages 2 à 4) LES BLEUS
(Page 7)
JEUX
OLYMPIQUES
LES ALPES
FRANÇAISES
À L’HEURE
DES JEUX
(Page 14)
MONACO. – Les Niçois Cyril Rool (de dos) et Marama Vahirua, qui résiste ici au Monégasque Lucas Bernardi, ont été fidèles à la tradition : Nice n’a pas perdu sur le Rocher depuis 1996.
(Photo Franz Chavaroche / Nice Matin / PQR)
COUPE DAVIS :
HAAS L’ATOUT
ALLEMAND
(Page 9)
Ce soir, à 19h00...
Un Jour Avec... Karine Ruby
Stéphane Lelong a suivi la championne olympique de snowboard dans ses derniers préparatifs pour Turin.
Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV.
Disponible sur
, le Câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr
L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 1,7 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 .
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Tommy Haas sera l’homme
clé de la rencontre Allemagne-France, de vendredi
à dimanche.
(Photo Jean-Marc Pochat)
Bleu
TENNIS
Jaune
Rouge
Jaune
(Page 12)
Noir
Bleu
Noir
DE QUEL MAL
SOUFFRE
LE SKI ALPIN
FRANÇAIS ?
2
Bleu
Rouge
Noir
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FOOTBALL COUPE DE LA LIGUE (demi-finales) – MONACO - NICE : 0-1
LE DESSIN
Lloris n’a pas tremblé
LES JOUEURS NIÇOIS. – Le jeune gardien (19 ans) a réalisé un match parfait, écœurant Christian Vieri, mais surtout
Marco Di Vaio.
MONACO –
de notre envoyé spécial
LLORIS (7,5) : titulaire en Coupe de
la Ligue, le jeune homme (19 ans) n’a
pas été impressionné par la personnalité des attaquants adverses. Parfait dans les airs, il a également brillé
par des arrêts de grande classe,
comme devant une frappe lointaine
de Plasil (31e) ou sur les tentatives de
Di Vaio (63e , 68e ) et Vieri. En
revanche, il a été maladroit au pied.
FANNI (6,5) : face à Lille, samedi en
Championnat, il avait tout renversé
sur son passage. Hier, il fut encore
très bon. Difficile à passer, le puissant latéral droit a osé quelques
belles lignes droites. Pour passer un
cap, il faudra qu’il travaille ses
centres et sa dernière passe. Blessé à
la 82e, il ne put être remplacé.
S. TRAORÉ (5,5) : propre dans chacune de ses interventions défensives, il l’a été un peu moins dans ses
relances, trop rapidement rendues à
l’adversaire. Il a semblé souffrir en
fin de match.
ABARDONADO (5,5) : ce n’était
peut-être pas prévu mais il s’est
transformé en body guard de Vieri. Et
comme Abardonado est un bon tra-
vailleur, il a essayé de ne pas le
lâcher. Ce qu’il fit parfaitement en
première période.
TCHATO (4) : il n’avait pas joué
depuis le 7 janvier, date de la dernière défaite de l’OGC Nice. C’était à
Brest (0-3), en Coupe de France. On
le sentit fébrile dans quelques
contrôles et surtout très prudent, lui
qui aime mettre son nez dans le
camp adverse. Remplacé par JARJAT (59e).
BALMONT (5,5) : généralement,
Balmont est un joueur qu’on voit
partout, devant, derrière, au milieu.
Un joueur qui ne cesse de presser
l’adversaire. Hier, face à des adversaires chevronnés, il s’est contenté
de se battre dans le rond central et
dans son camp.
ÉCHOUAFNI (7) : sa première mitemps fut remarquable. Placé juste
devant la défense, il a touché des
sacs entiers de ballons, en prenant à
chaque fois grand soin. Précieux
également à la récupération, il
démarra très fort la seconde période
en plaçant une tête puissante (48e)
dégagée in extremis par Meriem.
ROOL (5,5) : samedi dernier, contre
Lille en Ligue 1, il s’était fait très discret en première période. Il le fut à
nouveau hier, demeurant dans sa
moitié de terrain à surveiller les
allées et venues de Plasil et Meriem.
Après la pause, il avança d’un cran et
participa à l’animation offensive.
VAHIRUA (6) : le meneur de jeu
tahitien n’est pas seulement excellent quand il tire les coups de pied
arrêtés. Hier soir, il a beaucoup osé.
Évidemment, il y a du déchet mais
qui ne tente rien… Remplacé (71e)
par EDERSON, qui, depuis hier soir,
est le héros du peuple niçois.
BAGAYOKO (4,5) : longtemps
incertain à cause d’une cuisse douloureuse, le point d’appui de Frédéric
Antonetti a souffert. Surveillé de
près par Squillaci et Givet, qui l’ont
souvent devancé, il a rarement pu se
retourner et s’est assez vite fatigué.
Remplacé (81 e ) par ROUDET,
auteur de la passe décisive qui a fait
basculer le match.
BELLION (5,5) : discret offensivement car peu servi, il s’est fait remarquer en venant régulièrement épauler Tchato et en contrariant les
montées de Maicon. Après la pause,
il bénéficia de plus grands espaces et
posa des problèmes, par sa vitesse et
sa qualité de passe, aux Monégasques.
GUILLAUME DUFY
MONACO. –
Vassilis Zikos
(à gauche) s’est
multiplié pour
contrecarrer
les intentions
offensives
de Marama
Vahirua et des
autres Niçois.
Mais ceux-ci
ont eu
le dernier mot.
(Photo
Valery Hache/AFP)
L’ÉDITO
LA TURQUIE,
LES JUGES
ET L’EXEMPLE
L
MONACO –
de notre envoyé spécial
WARMUZ (5,5) : très peu de travail en première mi-temps où il lui a suffi d’être vigilant
sur une bonne frappe de Vahirua (20e). Guère
plus sollicité ensuite il a eu de la réussite
quand battu sur la tête de Echouafni il a été
suppléé par Meriem 48e). Impuissant sur le
but d’Ederson.
MAICON (5,5) : un match longtemps
sérieux sur le côté droit avant d’être piégé par
Roudet sur le but niçois qui offre la victoire
aux Aiglons. Sinon, il a comme souvent placé
de quelques longues accélérations dont il a le
secret. Sans succès.
LA MÉTÉO
5
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Lille
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7
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Lyon
2
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3
1
5
-4
Grenoblee
Rodez
0
0
2
-4
4
-2
Béziers
Perpignan 10
Après une matinée grise
sur l’ensemble du pays, une grande
4
moitié sud verra son ciel se dégager,
tandis qque la moitié nord du pays restera très
instable. QQuelques précipitations neigeuses sont
attendues dans le Nord-Est et en plaine.
10
1
12
4
12
5
Nice
Marseille
Ajaccio
cio
14
7
LA QUESTION D’HIER
Les handballeurs champions d’Europe sont-ils
supérieurs aux Barjots des années 90 ?
OUI ............................................................................................. 59 %
NON ........................................................................................... 41 %
(nombre de votants : 55 002)
Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.
SQUILLACI (6,5) : réinstallé dans l’axe de la
défense à la place de Modesto, il a fait preuve
d’une grande autorité dans tout ce qu’il a
entrepris. Des interventions et des jaillissements nets de la tête ou du pied. Revenu à un
très bon niveau. La défaite ne lui est pas
imputable.
GIVET (6) : avec Squillaci, il s’est partagé la
surveillance du remuant et puissant Bagayoko et il s’en est à nouveau très bien sorti par
son abnégation et son goût du combat physique dans le jeu aérien en particulier.
DOS SANTOS (5) : très sollicité par les montées incessantes de Fanni, il s’est accroché ce
qui ne l’a pas empêché de se livrer chaque
fois qu’il n’a pu sans grand résultat sauf sur
un super ballon vers Vieri (67e). Malheureusement pour Monaco il a été battu par Ederson sur le but niçois.
ZIKOS (7) : face au très compact milieu
niçois il a usé de ses qualités principales.
Un gros sens du placement et des tacles
précis lui ont permis de récupérer de nombreux ballons. Il a aussi été très bon dans
la relance avec un excellent service pour
Di Vaio (63e).
BERNARDI (5,5) : un ton en dessous de ses
performances habituelles dans l’entrejeu
monégasque, ce qui ne l’a pas empêché de se
dépenser sans compter et d’être toujours au
cœur de la bataille avec beaucoup de ballons
touchés et de terrain parcouru.
PLASIL (5) : très actif dans un rôle de milieu
offensif axial à défaut d’être franchement
décisif, il a valu essentiellement par quelques
frappes. Une qui a filé au-dessus (23e) puis
deux autres cadrées mais sortie par un excellent Lloris (31e et 47e).
MERIEM (5) : un sauvetage sur sa ligne en
début de deuxième mi-temps (48e) sur une
tête de Echouafni alors que Warmuz était
battu demeure son principal fait d’arme. Car
il a eu du mal dans le jeu même s’il a mieux
terminé la rencontre témoin son service pour
Di Vaio (68e).
DI VAIO (5) : à gauche, à droite ou dans
l’axe, il a énormément bougé mais avec très
peu de réussite en définitive et il a échoué sur
sa seule véritable occasion quand, lancé par
Zikos, il a perdu son face à face avec Lloris
(63e). Remplacé par CHEVANTON (79e),
très nerveux.
VIERI (5,5) : un certain nombre de frappes,
comme celle croisée (23e) bien prise par Lloris, et quelques remises intéressantes, le plus
souvent vers son compatriote Di Vaio. Il reste
toujours dangereux comme le prouve sa
volée sur la barre après un geste de grande
classe (67e).
JEAN-PIERRE RIVAIS
La FIFA punit la Turquie
À la suite des graves incidents survenus le 16 novembre face à la Suisse, la Turquie
a été sanctionnée de six matches à huis clos et sur terrain neutre.
LA COMMISSION de discipline de
la FIFA, qui s’est réunie lundi et mardi
pour traiter les incidents relatifs au
match de barrage retour qualificatif à
la Coupe du monde, Turquie-Suisse
(4-2), le 16 novembre 2005 à Istanbul, a rendu son verdict, hier en fin
d’après-midi (voir le détail ci-dessous). Outre une amende de
200 000 francs suisses
(129 000 euros), la Turquie a écopé
de six matches à huis clos et sur terrain neutre (à une distance minimale
de 500 km des frontières turques),
tandis que trois de ses joueurs (Alpay,
B. Emre et Serkan) ont été sanctionnés de matches de suspension, et
l’entraîneur adjoint, Mehmet Ozdilek, d’une suspension de douze mois
de toute activité liée au football.
Pour rappel, au coup de sifflet final de
la rencontre, qui voyait la qualification des Suisses pour le Mondial
grâce à leur victoire à l’aller (2-0), de
violents incidents avaient éclaté lors
du retour aux vestiaires et dans les
couloirs du stade Sükrü-Saraçoglu.
L’Auxerrois Stéphane Grichting, victime d’une perforation du canal urinaire qui le fait encore souffrir
aujourd’hui, avait été le plus durement touché.
Ces dernières semaines, la FIFA a
entendu plus de trente témoins et
personnes impliquées, certains
d’entre eux à plusieurs reprises. Le
processus d’instruction s’est avéré
très complexe en raison du grand
nombre de participants aux affrontements. Lundi, les Turcs précités, ainsi
que Benjamin Huggel, un joueur
suisse, et Stephan Meyer, le physiothérapeute de la sélection helvétique, avaient été convoqués. Le premier a également écopé de six
matches de suspension qui vont le
priver de la Coupe du monde en Allemagne.
Ces différentes sanctions ne sont pas
jugées équitables par Stéphane
Grichting. « Je ne suis pas sûr que
cela soit suffisant pour faire prendre
conscience à la Fédération turque de
l’extrême gravité des faits, avouait-il,
hier soir. Je ne comprends pas que
l’on puisse infliger la même sanction
à Huggel et à Alpay et Emre, car on ne
peut pas mettre sur le même plan des
agresseurs et un joueur qui a réagi
pour nous défendre. De mon côté,
j’espère maintenant que la Fédération turque, qui m’a présenté des
excuses pour le moins confuses,
approfondira l’enquête pour vraiment identifier mes agresseurs et
prendre elle-même des sanctions. »
Michel Pont, adjoint du sélectionneur
suisse, Kobi Kuhn, affichait lui aussi
sa déception : « Ce verdict fait abstraction de tout ce que l’on a vécu. Si
je repense aux trois jours qui ont précédé le match retour, six matches de
LES SUSPENSIONS PERSONNELLES
TURQUIE
Alpay : 6 matches officiels.
Emre : 6 matches officiels.
Serkan : 2 matches officiels.
Mehmet Özdilek (adjoint du sélectionneur Fatih Terim) : douze mois de toute activité
de football, administrative, sportive ou autre.
SUISSE
Huggel : 6 matches officiels.
Stephan Meyer (physiothérapeute) : 2 matches officiels.
PAGE 2
suspension pour deux joueurs, ce
n’est pas assez. Et il manque Fatih
Terim… »
Fatih Terim
épargné
Si la Turquie a échappé à la peine
maximale – l’exclusion des compétitions internationales et des éliminatoires de la Coupe du monde 2010 –
et si le sélectionneur Fatih Terim a été
épargné en dépit d’un comportement
provocateur, les réactions oscillent
pourtant entre la surprise et la colère.
Parmi les incriminés, Serkan, suspendu pour deux matches, a affirmé que
« ces décisions sont sans pitié (…)
Ceux qui me connaissent et connaissent la situation savent tous que je
suis innocent ».
Alors que Senes Erzik, vice-président
turc de l’UEFA, a reconnu qu’« après
avoir examiné cette décision (…) on
peut comprendre que nous ayons
échappé à une exclusion », le
ministre des Sports turc, Mehmet Ali
Sahin, tenait des propos moins
modérés : « Je trouve cette décision
inacceptable. Elle entérine les déclarations faites par le président de la
FIFA, Sepp Blatter, immédiatement
après le match, avant que les rapports des observateurs et des arbitres
aient été connus. Cette décision est
davantage politique que sportive. »
« Je m’attendais à un maximum de
deux matches de suspension, mais
six matches, c’est trop, estime Levent
Bicakci, président de la Fédération
turque à l’époque des faits. Il n’y a
pas dans ce dossier d’événements
pour justifier ce type de sanction. Je
pense que le Tribunal arbitral du
sport (TAS) va casser cette décision.
Je dis ça avec mon expérience d’avocat. »
À l’exception des sanctions prises
contre Serkan et Meyer, la Turquie
comme la Suisse peuvent en effet
interjeter appel auprès de la Commis-
sion de recours de la FIFA, avant de
saisir, en dernière instance, le TAS.
« Nous sommes tristes, mais nous
allons poursuivre notre route », a
précisé Haluk Ulusoy, le nouveau président de la Fédération, confirmant
ainsi qu’il n’allait pas en rester là.
Engagée dans les éliminatoires de
l’Euro 2008, la Turquie disputera
donc tous ses matches à l’extérieur,
en cas de maintien des sanctions,
dans un groupe à sa portée (Grèce,
Norvège, Bosnie-Herzégovine, Hongrie, Moldavie et Malte). Une course
à la qualification pour une compétition organisée, dans deux ans, en
Autriche et… en Suisse.
FRANCK LE DORZE
(avec L. Ha. et S. M.)
LA QUESTION DU JOUR
La FIFA a-t-elle été assez
sévère avec la Turquie ?
Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre
6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS entre
6 heures et 22 heures (0,34 euro + coût d’un SMS).
MERCREDI 8 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
LES JOUEURS MONÉGASQUES. – Le joueur grec a sorti un énorme match pour s’opposer au milieu niçois. En pure perte.
Bleu
Rouge
Malgré Zikos
Jaune
Bleu
Jaune
DI VAIO NON QUALIFIÉ EN
COUPE DE L’UEFA. – Contrairement
à ce que le club monégasque espérait il
y a quelques semaines, il pourra aligner Christian Vieri en 16e de finale de
la Coupe de l’UEFA face à Bâle (les 15
et 23 février) mais pas Marco Di Vaio.
Après le mercato, un club n’a, en effet,
le droit d’inscrire auprès de l’Union
européenne des associations de football qu’une seule recrue hivernale
ayant déjà pris part à une autre compétition européenne en première partie
de saison. Vieri, apparu à cinq reprises
en Ligue des champions sous le maillot
de l’AC Milan, a donc été préféré à
Di Vaio, prêté à Monaco par le FC
Valence, club avec lequel l’attaquant
italien a disputé une « finale » de
Coupe Intertoto face à Hambourg. En
revanche, pas de souci pour Manuel
Dos Santos et Alexandre Licata, les
deux autres recrues de l’ASM, qui
n’ont pas joué en compétition européenne cette saison. – S. K.
Noir
Noir
A Turquie a décidément bien des problèmes avec
l’Europe. Les politiques montrent peu d’enthousiasme
à l’idée de voir Ankara rejoindre les Quinze, et voilà que
les sportifs décident de placer l’équipe nationale turque
de football au ban de l’Euro 2008. Mais si la vocation
européenne du pays et son avenir dans la Communauté
méritent un long débat, il n’y a pas à réfléchir très
longtemps avant d’approuver la décision de la Fédération
internationale de football (FIFA). On aurait même
tendance à la trouver presque clémente.
Le 16 novembre 2005, la pelouse du stade
Sükrü-Saraçoglu, où se disputait la rencontre
Turquie-Suisse, qualificative au Mondial 2006, a offert un
spectacle des plus pitoyables : celui de joueurs helvètes
pourchassés, agressés jusque dans les vestiaires, pour
avoir éliminé la sélection turque. On se souvient de
gestes inacceptables. On se souvient de la passivité des
forces de l’ordre locales. On se souvient que Stéphane
Grichting, le défenseur de l’AJ Auxerre, avait été évacué,
sérieusement touché au bas-ventre. On se souvient de
tout ça et on n’est pas près de l’oublier.
Voilà pourquoi la sanction adoptée à l’encontre de la
Turquie – 129 000 euros d’amende, six matches à huis
clos et sur terrain neutre, à 500 kilomètres au moins des
frontières turques, suspensions variables pour trois
joueurs et l’entraîneur adjoint – ne nous paraît pas aussi
sévère que ça. On n’a pas oublié, non plus, que la menace
d’une exclusion des éliminatoires au Mondial 2010 a été
un moment brandie par les autorités internationales,
comme on constate que le sélectionneur Fatih Terim, qui
n’a pas vraiment joué les médiateurs lors des faits, a été
épargné.
Évidemment, les Suisses – dont deux membres de
l’équipe ont également été punis – déplorent
« l’indulgence » de la FIFA. Évidemment, les Turcs – mis à
part les nouveaux responsables de la fédération qui
savent revenir de loin – dénoncent l’acharnement de
ladite institution et annoncent de prochains recours.
Évidemment, la sélection turque garde de réelles chances
de qualification pour l’Euro 2008 (qui aura lieu en
Autriche et en Suisse) dans un groupe à sa portée. Alors,
on se demande si la sanction adoptée hier aura l’effet
dissuasif souhaité.
3
FOOTBALL COUPE DE LA LIGUE (demi-finale)
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
MONACO - NICE : 0-1
Nice par K.-O.
À l’issue d’un intense duel, les Aiglons ont éliminé Monaco et arraché leur ticket pour le Stade de France.
Nice s’est qualifié pour la
finale de la Coupe de la
Ligue en allant s’imposer
sur le terrain de son
grand rival monégasque.
Bien organisé, le Gym a
trouvé la faille en fin de
seconde période, après
plusieurs sauvetages
spectaculaires de son
gardien. La fin de saison
risque d’être longue pour
Monaco, qui ne verra pas
le Stade de France. Les
Aiglons le découvriront le
22 avril, face au Mans ou
à Nancy.
MONACO –
de notre envoyé spécial
CE FUT SERRÉ, intense, nerveux,
parfois de haut niveau et incertain
de bout en bout. Ou presque, car
cette demi-finale si attendue entre
Monaco et Nice a fini par sourire aux
Aiglons, grâce à la tête gagnante
d’Ederson à une minute du temps
additionnel. Plus à l’aise collectivement autour de Balmont et Vahirua,
plus solides derrière grâce un bon
Lloris, les joueurs de Frédéric Antonetti ont encore prolongé l’invincibilité niçoise à Louis-II. Mais ils ont
surtout gagné à la régulière leur billet pour la finale de la Coupe de la
Ligue, où ils affronteront le 22 avril
Nancy ou Le Mans.
L’OGCN n’a pas raté sa demi-finale,
alliant solidarité, esprit de corps et
intensité physique, ses valeurs traditionnelles. Mais sur le plan technique aussi, le Gym a largement
rivalisé avec Monaco, qui a davantage joué par séquences et sur
quelques éclairs de ses individualités. Di Vaio et Vieri ont ainsi eu leur
chance, Zikos a montré l’exemple,
mais l’ASM n’a pas réussi à faire la
différence, retombant dans ses travers et prolongeant un début
d’année décidément inquiétant.
Sorti de la Coupe de France à Colmar
(0-1 a.p.), loin du podium en Ligue 1,
la Coupe de la Ligue était le plus
court chemin vers l’Europe pour Guidolin et ses joueurs. La route a été
barrée par des Niçois, une humiliation locale et un nouveau coup dur à
digérer au plus vite, sans quoi la fin
de saison monégasque risque d’être
bien turbulente. Et Louis-II ne risque
pas de retrouver de si tôt une atmosphère aussi vibrante qu’hier soir,
digne de la Coupe d’Europe, à
laquelle peuvent maintenant rêver
les bouillants supporters niçois.
C’est en effet dans une chaude
ambiance dominée par les chants de
supporters « adverses » que le Gym
se montrait d’abord le plus présent
dans les duels mais aussi le plus
convaincant dans le jeu. Balmont,
précieux récupérateur, testait la
vigilance de Warmuz de 20 mètres
(5e) avant d’alerter Bellion, bien
stoppé par Squillaci (8e). Comme
toujours entre les deux équipes, les
contacts étaient rugueux et les
espaces très rares. Nice faisait
mieux tourner le ballon, alors que
Monaco, disposé en 4-2-3-1, abusait de longues ouvertures aléatoires vers Vieri.
Vahirua, remuant derrière ses deux
attaquants, plaçait une bonne
frappe flottante difficilement
repoussée par Warmuz (20e). Sur le
corner suivant puis sur un centre
fuyant, le Tahitien se montrait à
nouveau dangereux. Légèrement
dominée, l’ASM peinait à trouver
des solutions face à la charnière
Abardonado-Traoré, vigilante. Maicon tentait un raid individuel côté
droit en relais avec Plasil (22e), puis,
lancé par Di Vaio, Vieri, jusqu’alors
discret, reprenait du droit dans un
angle fermé, obligeant Lloris à se
détendre (23e). Les deux attaquants
italiens de l’ASM réussissaient
quelques combinaisons intéressantes, mais Nice résistait bien,
trouvant quelques espaces entre le
milieu et la défense monégasque
sans pouvoir en profiter, faute de
soutien pour Bellion et Bagayoko.
Après quelques accrochages (Bernardi - Abardonado, Givet - Bagayoko), le match gagnait en nervosité
mais restait rythmé.
Meriem sur sa ligne,
Vieri sur la barre
Vieri tentait de tromper Lloris sur un
coup franc de près de 30 mètres,
avant qu’un corner de Di Vaio, mal
repoussé, ne revienne dans les pieds
de Plasil, dont la très pure frappe du
gauche de 20 mètres était claquée
par Lloris (32e). Ce fut la plus belle
opportunité monégasque d’une pre-
mière période sans temps mort, mais
assez pauvre en occasions franches.
La première occasion niçoise de la
2e mi-temps ne fut pas franche, mais
carrément brûlante. Sur un corner
de Vahirua, Echouafni plaçait une
tête hors de portée de Warmuz, mais
sauvée sur sa ligne par Meriem
(48 e). Supérieur collectivement,
Nice voyait ensuite une frappe de
Bellion raser le montant droit (51e)
et obligeait Monaco à jouer assez
bas. Sous l’impulsion d’un excellent
Zikos, l’ASM parvenait néanmoins à
réagir et une bonne ouverture du
Grec permettait à Di Vaio de se présenter seul face à Lloris, vainqueur
du duel (63e).
Toujours très rythmé et de bon
niveau technique, ce derby faillit
basculer en une minute. Sur un
centre côté gauche de Dos Santos,
une reprise de volée splendide de
Vieri fracassait la barre de Lloris
(67e), qui sauvait ensuite son camp
quelques secondes plus tard face à
Di Vaio, lancé par Meriem (68e).
Louis-II grondait d’enthousiasme, et
retint son souffle quand Bagayoko
ne put convertir un centre ciselé de
Bellion (71e) à quelques centimètres
du but monégasque.
Nice tenait toujours le ballon avec
plus d’aisance, réussissant de bons
relais en triangle, Monaco procédant davantage par accélération.
Les jokers Chevanton (79e) et Roudet (81e) firent leur apparition. Le
premier rata tout ce qu’il entreprit,
trouvant le temps de récolter un
avertissement pour son attitude. Le
second fut décisif. Débordant Maicon côté gauche, il déposa son
centre sur la tête d’Ederson, luimême entré à la 71e, qui devança
Dos Santos pour tromper Warmuz
(0-1, 89e). Sonnés, vexés, les Monégasques ne purent revenir dans les
trois minutes de temps additionnel,
laissant Nice et ses supporters exulter.
Le Stade de France attend le Gym,
qui a bien mérité hier de le découvrir.
HIER
Monaco - NICE .............................................................. 0-1
AUJOURD’HUI
16 HEURES
Nancy - Le Mans (France 3)
La finale aura lieu samedi 22 avril à Saint-Denis, au Stade de France.
En capitales le(s) club(s) qualifié(s) pour la finale.
MONACO - NICE : 0-1 (0-0)
Temps doux. Pelouse en très bon état. 17 341 spectateurs. Arbitre : M. Duhamel.
Givet
cap.,
p 6
Di Vaio
5
Bernardi
5,5
Waarmuz
Warmuz
W
armu
5,5
Plasil Vieri
5
5,5
Squillaci
6,5
Maicon
5,5
STÉPHANE KOHLER
DE LA CASSE A NICE. – Quatre joueurs niçois ont terminé cette demifinale avec différentes blessures. Fanni souffre d’une cuisse, Rool d’un mollet,
Traoré d’un genou, et Bagayoko d’une cuisse. Ils passeront aujourd’hui différents examens qui devraient les renseigner sur leurs chances de disputer le
prochain match de Ligue 1 samedi au Mans. – J. –P. Riv.
Fanni
6,5
Dos Santos
5
Bagayoko
4,5
Vahirua
6
Bellion
5,5
Zikos
7
Meriem
5
Remplacement. – 79e : Di Vaio par CHEVANTON.
Non utilisés : Biancarelli (g.), Modesto, Veigneau, D. Perez.
Entraîneur : F. Guidolin.
Balmont
5,5
S. Traoré
cap.,
p. 5,5
Lloriss
7,5
Echouafni
7
Rool
5,5
Abardonado
5,5
Tchato
4
Remplacements. – 59e : Tchato par JARJAT ; 71e : Vahirua par EDERSON ; 81e :
Bagayoko par ROUDET.
Non utilisés : Grégorini (g.), An. Yahia.
Entraîneur : F. Antonetti.
LE BUT
0-1 : EDERSON (89e, passe de Roudet). – Roudet récupère le ballon à trente mètres du but
monégasque et déborde côté gauche. Après avoir effacé Maicon, il adresse un centre tendu pour
Ederson qui, à huit mètres, prend le meilleur sur Dos Santos et place une puissante tête piquée qui
entre au ras du poteau droit de Warmuz.
LES CARTONS
6 AVERTISSEMENTS. – Monaco : Bernardi (16e, charge irrégulière sur Abardonado), Vieri (63e,
antijeu), Zikos (89e, tacle par derrière sur Roudet), Chevanton (90e + 1, contestation) ; Nice :
Bagayoko (33e, tacle en retard sur Givet), Rool (64e, tacle dangereux sur Zikos).
FRÉDÉRIC ANTONETTI, l’entraîneur niçois, savoure
sa qualification pour sa première finale au Stade
de France.
MONACO. – Hier soir, les remplaçants de Nice étaient à la fête. Le Brésilien Ederson (à gauche) et son coéquipier Sébastien Roudet sont entrés en jeu dans les vingt
dernières minutes du match. À la 89e, le premier a marqué sur une passe du second et fait tomber les Monégasques chez eux.
(Photo Pascal Deschamps/Reuters)
LES QUESTIONS DU MATCH
Le coaching payant d’Antonetti
À peine sortis du banc, Roudet, le centreur, et Ederson, le buteur, ont envoyé Nice au Stade de France.
MONACO –
de notre envoyé spécial
– LE STADE LOUIS-II affichait-il complet ?
– Oui. 17 341 des 18 500 places avaient
trouvé preneurs pour ce derby de la Côte. La
répartition des billets n’a toutefois pas été du
goût de l’OGC Nice. Ce dernier n’a en effet
obtenu que 4 100 places et la LFP 1 915 pour
ses sponsors et invités. Ayant appris que
l’ASM avait émis 6 000 invitations, Nice a
alors interjeté appel auprès de la commission
d’organisation des compétitions de la LFP
pour bénéficier de plus de places. L’ASM
aurait ensuite remis 2 900 billets en circulation. « Mais comme Monaco voulait qu’il y
ait le moins de Niçois possible au stade, ils
ont refusé de vendre des billets aux guichets
à des Niçois munis de leur carte d’identité,
accuse Maurice Cohen, le président de
l’OGCN. Ce n’est pas l’éthique du sport. Je
me demande ce qu’en pense le conseil national de l’éthique. » Cela n’a toutefois pas
empêché le stade de se retrouver aux trois
quarts acquis à la cause des Aiglons.
– Guidolin a-t-il tenté un coup tactique ?
– Oui. Il est revenu à son schéma en 4-2-3-1.
Les arrivées conjuguées de ses compatriotes
Di Vaio et Vieri avaient pourtant conduit
l’entraîneur italien à passer en 4-3-1-2
depuis janvier. Mais, hier, il a renoué avec
une tactique qui lui avait si bien réussi, lors
des trois derniers mois de l’an passé. Histoire
de troubler un peu plus les Niçois, Meriem,
Plasil et Di Vaio, qui formaient la ligne de
trois derrière Vieri, ont également souvent
permuté. Di Vaio a toutefois évolué beaucoup plus haut en seconde période ; Monaco
repassant clairement en 4-3-1-2 après
l’entrée de Chevanton (80e).
– Dans quel état se trouvait la
pelouse ?
– Elle était flambant neuve ! Il faut dire
qu’après avoir déjà été refaite en 2005, elle a,
moyennant 200 000 (coût de la pelouse),
de nouveau été changée le 17 janvier. Venu
du Portugal, le gazon avait fini d’être posé le
26 janvier, soit trois jours seulement avant le
match contre Lyon, en L1. Mais étant données les fortes pluies, M. Layec, l’arbitre de
Monaco-Lyon, avait jugé le risque de décollement des nouvelles plaques trop grand pour
que ce match puisse de dérouler. La rencontre d’hier a, elle, pu se tenir, la pelouse
ayant parfaitement tenu.
– Nice a-t-il pu aligner son équipe
type ?
– Non. En plus des absences de l’Ivoirien
Koné et du Sénégalais Souleymane Camara
(à la CAN), les Aiglons étaient privés de leur
capitaine. Se ressentant encore de son
entorse à la cheville droite, contractée
devant Lille (2-0, samedi), Varrault a dû être
remplacé par Tchato. Bien que victime d’une
petite lésion à la cuisse gauche, lors de la première mi-temps devant Lille, Bagayoko a, en
revanche, pu jouer, mais diminué.
– Squillaci et Givet avaient-ils déjà
débuté ensemble cette année ?
– Oui, face à Strasbourg, le 11 janvier (1-1).
Mais les internationaux français n’étaient
pas resté longtemps associés. Squillaci avait
dû sortir dès la 29e minute.
– La tête de Echouafni était-elle rentrée à la 48e minute ?
– Non. Sur le corner de Vahirua, Warmuz est
battu. Mais Meriem sauve in extremis sur sa
ligne avant que le ballon n’entre.
– Nice a-t-il perdu au stade Louis-II
depuis son retour en L1, en 2002 ?
– Non. Les Aiglons étaient déjà repartis de la
Principauté avec deux victoires (1-0, 4-3) et
deux nuls (1-1, 0-0). À noter que Nice retrouvera Monaco, au stade du Ray et en Championnat cette fois-ci, le samedi 18 février, à
17 h 15.
MERCREDI 8 FÉVRIER 2006
– Depuis quand Chevanton n’avait-il
plus joué ?
– Depuis le 21 décembre devant Lille, en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue (1-0).
Opéré du ménisque interne du genou droit le
4 janvier, l’Uruguayen a suppléé Di Vaio
(80e).
– Pourquoi Fanni n’est-il pas sorti
comme il le demandait depuis la 82e
minute ?
– Parce que Antonetti avait déjà effectué ses
trois changements quand son latéral droit,
qui arborait un gros bandage sur la cuisse
gauche, s’est blessé. L’ancien Lensois a donc
été contraint de terminer le match. Le coaching risqué de l’entraîneur azuréen s’est
toutefois avéré payant puisque c’est sur un
centre du rentrant Roudet que Ederson, qui
venait lui aussi de rentrer, a inscrit le but de la
qualification.
Francesco GUIDOLIN (entraîneur de Monaco) : « C’est un grand moment de
tristesse pour nous. On avait mis beaucoup d’espoirs dans cette rencontre et on
voulait vraiment aller à Paris pour disputer cette finale. Mais le football est comme
ça et il faut l’accepter. Ce match a été dans l’ensemble très équilibré mais la réussite a choisi son camp. En deuxième mi-temps, on s’est procuré trois occasions en
l’espace d’une minute, ça ne nous a pas souri et Nice au contraire a réussi à marquer en toute fin de match. Je félicite les Niçois, ils ont fait un très bon match.
Quant à nous, il nous reste désormais deux objectifs : le Championnat et la Coupe
de l’UEFA. Aura-t-on les ressources pour réagir ? Moi je les ai, dans ma carrière il
m’est arrivé souvent de perdre et j’ai toujours réagi. » – J. –P. R.
Michel PASTOR (président de Monaco) : « Je ne critiquerai pas les joueurs
parce que, sauf dans les dix dernières minutes, je pense qu’ils ont donné ce qu’il
fallait. Mais il n’y avait pas la réussite au bout. Je pense à ce tir de Vieri sur la
transversale qui aurait pu changer beaucoup de choses. Mais c’est le foot. On est
éliminés et c’est une grande déception. Je félicite en tout cas les gagnants. De
notre côté, j’espère que les joueurs vont se reprendre, c’est quand on traverse des
moments difficiles qu’il faut savoir se ressaisir et continuer à y croire. Après avoir
été éliminés en Coupe de France, on est ce soir éliminés d’un autre de nos objectifs,
c’est dur à avaler ! » – E. B.
Maurice COHEN (président de l’OGC Nice) : « Ce soir, c’est une grande émotion pour moi. Si l’on m’avait dit il y a trois ans et demi qu’on serait en finale de la
Coupe de la Ligue, je n’y aurais pas cru. Le rêve est devenu réalité et c’est exceptionnel. Je suis fier de mes joueurs qui ont donné le maximum face à une équipe
monégasque sans doute supérieure techniquement. Je suis fier aussi des supporters niçois qui ont supporté leur équipe, qui se sont bien tenus et ont joué à fond
leur rôle de douzième homme. Il y a quelques saisons, Nice avait encore une mauvaise image. Jouer une finale va nous aider à l’effacer complètement. On reconnaît
désormais notre sérieux. Enfin, je voudrais dire un mot sur notre entraîneur : Frédéric Antonetti est sans doute notre meilleure recrue, c’est quelqu’un de sérieux, de
travailleur et de compétent. Il fait progresser les joueurs, ceux-ci le sentent et le lui
rendent bien. » – J. –P. Riv.
Sébastien SQUILLACI (Monaco) : « On est évidemment très déçus, on a eu
des bonnes occasions mais on n’a pas réussi à les concrétiser. Ca fait très mal de
prendre un but à la 89e, je pense qu’on n’a pas fait un mauvais match. C’est le haut
niveau, il va falloir digérer, il nous reste le Championnat et la Coupe de l’UEFA. Il
faut se concentrer sur les deux. Ça fait vraiment mal au cœur. » – G. D.
Camel MERIEM (Monaco) : « C’est évidemment une grosse déception, surtout avec ce but à la 89e minute, c’est une grande frustration d’autant que l’on s’est
créé quelques occasions et qu’on aurait aimé marquer les premiers. Le but niçois
tue le match, on verra comment on va réagir samedi contre Troyes. On est des
professionnels, on se doit de le faire après ces deux grosses déceptions contre
Colmar (0-1 a.p., en Coupe de France) et Nice. On n’a plus que le Championnat à
jouer, on sait sur quoi se concentrer. » – S. K.
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BERNARD LIONS
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
Jaune
« VOUS VOILÀ au Stade de
France...
– Oui, et j’ai du mal à y croire. Je ne
réalise pas encore. Nice se trouve dans
une belle série. Mais pour ça, il faut
avoir des arguments. Tout le monde a
eu sa chance dans ce match équilibré.
Mais la réussite, ça se provoque par la
solidarité et le courage. Elle était de
notre côté. Nous en avons notamment
bénéficié sur le tir sur la barre de Vieri.
– Avez-vous alors été inquiet ?
– On a eu dix minutes de flottement. Si
nous étions allés en prolongation,
nous ne serions pas passé. Car j’avais
deux joueurs blessés sur la pelouse
avec Rool et Fanni.
– À quoi pense-t-on quand on
vient de réussir un tel exploit ?
– Je veux avant tout remercier le club
de m’avoir gardé sa confiance. Pendant trois mois, les résultats n’étaient
pas là. Mais je n’ai jamais été inquiété,
on m’a laissé travailler tranquillement.
Je veux aussi remercier les joueurs
pour le cadeau qu’ils me font. Sans
eux, je n’aurais jamais pu découvrir le
Stade de France. Je veux, enfin, dédier
ce match à notre public. Il a encore été
formidable. Maintenant, c’est bien
d’aller au Stade de France. Encore fautil gagner cette finale.
– Devez-vous votre qualification
à votre coaching ?
– Disons que c’est bien tombé. Ça a
également fait partie de la réussite. On
savait que Mamadou (Bagayoko) ne
pouvait pas faire plus. Il est déjà allé
au-delà de ce qu’il pouvait. C’est pareil
pour Marama (Vahirua). Tchato
n’avait plus joué depuis longtemps. Il
n’avait qu’une heure dans les jambes.
J’ai hésité à effectuer des changements (entrées d’Ederson, le buteur, et
de Roudet, le passeur). Mais ils se sont
finalement avérés payants. Ça
s’appelle aussi de la réussite. » – B. Li.
Bleu
de notre envoyé spécial
Jaune
MONACO –
Noir
Bleu
Noir
« La réussite
était de notre côté »
4
FOOTBALL COUPE DE LA LIGUE (demi-finale)
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
NANCY - LE MANS
Ce sera une première
CORRUPTION PRÉSUMÉE
EN BELGIQUE
Les anciens
Messins
vont porter
plainte…
Les deux promus veulent confirmer leur bonne saison par une finale de Coupe de la Ligue.
CES DERNIÈRES ANNÉES, la
Coupe de France a suscité le dédain
de nos prestigieux clubs, davantage
intéressés et motivés, avouaient-ils,
par sa petite sœur, celle de la Ligue,
plus sélective et lucrative. Les demifinales de la présente édition n’en
constituent pas la preuve idéale. Les
cadors dehors, et des promus qui
tiennent leurs promesses.
Car si le champion de France en titre
de L 2 reçoit celui qui fut son dauphin
l’an passé, Nancy et Le Mans ont largement confirmé, au plus haut
niveau, qu’ils avaient leur place parmi les grands. Respectivement treizième et neuvième de Ligue 1, battus
une seule fois depuis le début de
l’année 2006, ces deux-là apparaissent presque déjà sauvés. Malgré ou
grâce aux deux plus jeunes entraîneurs de l’élite, Pablo Correa
(38 ans) d’un côté, Frédéric Hantz
(39 ans) de l’autre. Malgré ou grâce
à un effectif peu expérimenté et
mené par une ossature de jeunes
joueurs ambitieux, présents depuis
plusieurs saisons.
Prématurément éliminés de l’autre
Coupe (en 32es de finale), ces deux
clubs ne vont pas s’affronter avec le
même vécu, lointain ou proche.
Si Nancy, vainqueur de la Coupe de
France 1978 et plusieurs fois sacré en
D 2, court après son passé, Le Mans,
vierge de tout palmarès, veut se
construire un avenir, cette compétition ne constituant pas, dans chaque
cas, le même élément moteur (voir
ci-dessous).
Basa et Matsui qui devraient ébranler le collectif sarthois. En revanche,
celui de Nancy a davantage souffert
et depuis plus longtemps. Dernière
victime : André Luiz Silva, grippé.
« Tant qu’on sera huit sur le terrain,
on luttera », s’est forcé de sourire
(jaune) Pablo Correa, lundi, à l’issue
d’une séance avec seulement seize
joueurs disponibles. Déjà en manque
d’arguments offensifs (Curbelo, Kim
et D. Bakari forfaits), et même si
Kroupi effectue son retour, le report
du derby lorrain, samedi, n’a pas permis à « Zorro » Zerka de purger sa
sus pension. Ce sera le c as ,
aujourd’hui. Mais si le club lorrain ne
s’est pas renforcé durant le mercato,
c’est aussi parce qu’il a estimé qu’il
n’en avait pas besoin.
Aussi Frédéric Hantz ne s’attend-il
pas pour autant à une adversité
amorphe, d’autant que l’ASNL, au
sortir d’un mois de janvier extrêmement chargé pour tout le monde,
aura bénéficié d’une semaine de
Stade Marcel-Picot
Biancalani
4
16
(*) Nancy a successivement éliminé,
à domicile, Sochaux, Lorient (L 2) et
l’AC Ajaccio sur le score de 1-0, tandis
que Le Mans reste sur deux qualifications aux tirs au but, à l’extérieur, à
Auxerre (1-1, 4-1 aux t.a.b.) et à Guingamp (1-1, 3-2 aux t.a.b.).
En direct sur France 3
Le Mans
Arbitre : M. Lannoy
8
23
Brison
Fanchone
28
24
22
18 Kroupi
12
28
Sarkisian ou
Da Costa (31) Grafite Chiumiento
30
Y. PPeeellé
Poulard
F. Thomas
Duchemin
Chrétien
Remplaçants : Bracigliano (g.) (1), Chouleur
(33), Rudolf (21), Sapina (19) ou Camerling
(34), Da Costa (31) ou Sarkisian (18). Entraîneur : P. Correa.
Absents : D. Bakari (arrêt maladie), Adailton
(cheville et tibia), Curbelo, Kim, N’Guémo
(reprise), A. Keita (cheville), Diakhaté (CAN),
André Luiz Silva (grippe).
Suspendu : Zerka.
André Luiz Silva
renonce
26
20
Douillard
Bonnart
cap.
Remplaçants : Roche (g.) (16), Pinault (23),
Périatambée (8), De Melo (18), Fauré (27).
Entraîneur : F. Hantz.
Absents : Matsui (cheville), Basa (adducteurs), Lucau (genou), Loriot (tendinite),
Romaric et Bangoura (CAN), Ekhosuehi,
Gormond, Lavecchia, N’Dzomo, Lisembart,
(choix de l’entraîneur).
Suspendu : Cerdan.
Basa et Matsui forfait
Tranquille Le Mans
Vingt-huit ans après la génération Platini, les Nancéiens
ont l’occasion de se qualifier pour une finale de Coupe.
Loin de l’effervescence lorraine, les Sarthois
préparent ce rendez-vous dans une surprenante quiétude.
NANCY –
LUNDI MATIN, le maire du Mans,
Jean-Claude Boulard, ainsi que le président du conseil général et un député
local se sont exceptionnellement déplacés à l’entraînement du MUC. Hier soir,
à l’issue de la dernière séance, la délégation sarthoise s’est envolée vers le
lieu de son match, la veille de la rencontre. Les signes flagrants d’un événement unique ?
Absolument pas ! Le premier magistrat
de la ville, un habitué du stade LéonBollée, ne s’est pas rendu à la Pincenardière spécialement pour encourager les
siens, mais afin d’inaugurer les nouveaux vestiaires et le terrain synthétique. Et cette mise au vert a uniquement été décrétée en raison de l’heure
avancée de la demi-finale de Coupe de
la Ligue, prévue pour 16 heures à Nancy.
En clair, les Manceaux vivent des journées « très calmes, sans excès, ni excitation particulière », comme le reconnaît Yohann Poulard, qui avoue
également « ne pas avoir l’impression
d’être si près d’un tel rendez-vous ».
Celui-ci pourrait pourtant accoucher
d’une première, en cas de qualification,
puisque le MUC, créé en 1985 (fusion
entre l’USM et le SO Maine), n’a connu
qu’une seule demi-finale, en Coupe de
France. Perdue en 1999, à Sedan (3-4,
a.p.), alors que les deux clubs étaient en
Ligue 2.
Le défenseur, seul « rescapé » de cette
folle rencontre, parle d’un « super
souvenir, un peu douloureux quand
même. Je me demandais, à l’époque, si
j’aurais une nouvelle opportunité ».
Sept ans plus tard, il n’estime pas pour
autant devoir faire profiter de son expérience ses coéquipiers, novices pour la
de notre correspondant
permanent
LE TGV EST n’est pas encore inauguré que Nancy peut déjà se réjouir
de ne plus être qu’à une heure et
demie de Paris. Cet après-midi toutefois, Gaston Curbelo sera prêt à
patienter un peu plus longtemps en
tribune, le temps d’une prolongation
ou d’une série de tirs au but, pour
rejoindre son paternel dans l’histoire
de l’ASNL. Avec Platini, Moutier,
Rouyer et quelques autres, Carlos
Curbelo avait rallié la capitale, en
1978. Il était revenu en héros, la
Coupe de France sous le bras. Le Parc
des Princes n’est pas le Stade de
France, Frédéric Biancalani n’est pas
Michel Platini mais avec une bande
de copains qui n’ont pas besoin
d’embrasser l’écusson pour prouver
leur attachement au chardon, Nancy
n’a jamais été si près de réécrire son
histoire.
« La marquer, c’est ce que souhaite
profondément le groupe, raconte
Emmanuel Duchemin. Quand je suis
arrivé ici, il y a trois ans, j’avais été
très surpris de remarquer que les
gens ne parlaient qu’au passé. Nous
sommes repartis de zéro. Et puis, une
dynamique est née avec notre
groupe. Le public l’a bien compris.
Nous montons en puissance.
Aujourd’hui, nous espérons marquer
l’ASNL en gagnant la Coupe de la
Ligue. »
Pour le moment, la perspective de
rejoindre les glorieux anciens
n’émeut guère Pablo Correa, qui
peine à entrevoir l’aboutissement
d’une œuvre entreprise, avec son
adjoint Paul Fischer, dans l’extrême
douleur, en novembre 2002. « Je
n’ai pas l’impression de vivre un
tournant de l’histoire du club, ni
d’être dans un événement spécial,
tranche l’entraîneur uruguayen. En
tout cas, mes joueurs n’ont pas un
comportement différent. Peut-être
que ce sera différent si nous arrivons
au Stade de France. Parce que là-bas,
il n’y a que quatre équipes qui s’y
rendent chaque année. »
Comme
en Championnat ?
Le 22 avril, un quatrième promu tentera sa chance en finale dans l’histoire de la Coupe de la Ligue. (Voir
infographie.) Nancy aimerait être
celui-là et « écraser » Le Mans 1-0,
comme ils y étaient parvenus en
Championnat, le 22 octobre dernier.
« Nous nous préparons à un match
D’UNE DEMI-FINALE À L’AUTRE. – Inédite, cette demi-finale rappellera
cependant des souvenirs à quelques jeunes joueurs du match de ce soir : Chouleur,
Sapina, Da Costa et Camerling côté lorrain, Douillard et Pinault côté sarthois.
Le 2 mai 2004, en effet, Nancy et Le Mans s’étaient affrontés en… demi-finale de
la Coupe Gambardella, à Bruz (Ille-et-Vilaine). « On se voyait déjà au Stade de
France », se remémore Chouleur. Mais c’est le MUC 72 qui devait se qualifier (2-1)
pour la finale, remportée face à Nîmes (2-0).
très serré, confirme Correa. Je continue à penser que jouer à Picot est un
avantage, surtout contre Le Mans,
une très bonne équipe qui réalise
chez elle un parcours digne de la
Ligue des champions. Au point où
l’on en est, la pire des choses serait
d’aller en prolongation et de se faire
sortir. »
Le coach nancéien n’a pas pour habitude de se plaindre, mais il se désole
de l’absence de Moncef Zerka, dont
la suspension a été décalée à cause
du report du derby contre Metz,
samedi dernier. Kim et Curbelo trop
justes, il ne disposera que du seul
Kroupi en attaque. L’expérience des
jeunes Chouleur et de Rudolf sera
forcément précieuse. Au moins dans
la préparation du match. En 2004,
avec Camerling, Sapina, Da Costa et
N’Guémo, ils avaient affronté Le
Mans (et perdu 1-2), en demi-finale
de la Coupe Gambardella. (Voir cidessous.)
« À l’extérieur, certains nous voient
déjà en finale mais nous, nous
savons bien que ce sera très dur »,
jure Duchemin, dont le discours ravira Jacques Rousselot. Si la majorité
de ses collègues la considère comme
un objectif de circonstances, le président nancéien avait clamé son
amour pour la Coupe de la Ligue en
juillet dernier. « Comme c’est le président qui le dit, nous sommes obligés de suivre », dit Correa. Un
constat s’impose à Nancy : pour
refaire l’histoire, les chemins les plus
courts sont sans doute les meilleurs.
RAPHAËL RAYMOND
plupart. À l’image de son capitaine,
Laurent Bonnart, qui va « aborder ce
match comme n’importe quel autre ».
Le sentiment est évidemment partagé
– insufflé même – par Frédéric Hantz,
dont le discours n’a pas évolué au fil des
tours. « La Coupe de la Ligue ne peut
constituer un objectif, car c’est trop
aléatoire, explique l’entraîneur. C’est
très courageux de la part des Nancéiens
d’avoir annoncé, dès le début de la compétition, qu’ils voulaient aller au bout.
Mais il n’y a pas forcément la même
intensité ni la même attente chez nous,
sachant qu’en demi-finale il n’y a pas
besoin d’en rajouter. »
Le technicien préfère donc rester
concentré sur un autre challenge.
« Cette Coupe nous a permis de hausser
notre niveau de jeu en Championnat,
qui reste la priorité, tranche Hantz, qui
souhaite mieux que l’actuelle neuvième
place. C’est d’abord une base d’expérimentation, à la fois sur un plan tactique
et de l’effectif. Ce sera encore le cas face
à Nancy. Après, si on devait passer, il y
aurait certainement une mobilisation
très importante. »
Pour l’instant, il faut presque forcer les
Manceaux à rêver du Stade de France et
à l’impact qu’une qualification constituerait pour « un club en devenir,
auquel il manque des trophées, des
lignes au palmarès », comme le rappelle Poulard. « Pour notre image et
notre notoriété, ce serait formidable,
une référence, conçoit Henri Legarda, le
président du MUC. Une page de notre
histoire serait écrite. » Encore faudraitil en sortir vainqueur, « car, sinon, on
sera vite oubliés », précise Bonnart.
Et, parmi les dizaines de milliers de supporters sang et or qui débarqueraient à
Saint-Denis le 22 avril prochain, il ne
déplairait certainement pas au premier
d’entre eux, Jean-Claude Boulard, de
venir saluer le président de la République, même s’il est d’un bord politique
opposé…
Sedan
Vainqueur en 1955555-1956
1956
Angers
Finaliste en 1956-1
-1957
Lorient
En Coupe
de la Ligue
KLUIVERT BIENTÔT OPÉRÉ. –
L’attaquant néerlandais de
Valence CF (D 1 espagnole) Patrick
Kluivert (29 ans) sera opéré du
ménisque droit, mardi prochain.
Souvent blessé ces derniers mois, le
buteur devrait observer six semaines
de repos.
Bastia
Finaliste en 1994-1995
1994 1995
Lorient
Finaliste en 2001-2002
Caen
Finaliste en 2004-2005
FRANCK LE DORZE
Les Bleuets fixés aujourd’hui
L’équipe de France Espoirs connaîtra ce midi ses adversaires en phase finale de l’Euro.
RENÉ GIRARD, LE SÉLECTIONNEUR des Bleuets, est à
Porto afin d’assister, aujourd’hui à midi (13 heures, heure
française), au tirage au sort du Championnat d’Europe
Espoirs, qui se déroulera au Portugal, dans la région de
Porto, du 23 mai au 4 juin prochain. Huit équipes (*) sont
qualifiées. Elles se retrouveront dans deux poules de quatre.
Les deux premières iront en demi-finales.
Quatre têtes de série ont été désignées : le Portugal, l’Italie,
l’Allemagne et le Danemark. René Girard prolongera ensuite
son séjour pour visiter les hôtels et les terrains d’entraîne-
ment. Pour cette compétition, qui s’annonce très dure, il
emmènera vingt-deux joueurs, dont trois gardiens. Girard
doit réunir son groupe le 16 mai pour un stage de cinq jours,
qu’il a prévu d’organiser à Saint-Jean-de-Luz. « On jouera un
match amical le 18 ou le 19 mai », explique-t-il. Les Bleuets
se retrouveront toutefois fin février, le 28, pour rencontrer
les Espoirs slovaques à Toulon. – G. D.
(*) Les huit pays qualifiés : Portugal, Italie, Allemagne,
Danemark, France, Pays-Bas, Ukraine, Serbie-Monténégro.
REAL MADRID : BECKHAM
DEVRAIT PROLONGER. – David
Beckham a annoncé, hier, dans le
journal espagnol Marca, qu’il y avait
99 % de chances qu’il renouvelle son
contrat avec le club madrilène. « Je
crois que nous parlerons avec le club
avant l’été, a expliqué l’international
anglais. Il y a 99 % de chances pour
que je signe un nouveau contrat. »
Engagé jusqu’à l’été 2007, il pourrait
signer pour deux années
supplémentaires.
LIVOURNE : DÉMISSION DE
ROBERTO DONADONI. – Hier,
l’entraîneur de Livourne (6e de D 1
italienne), Roberto Donadoni, a
démissionné à la suite « de récentes
divergences avec le club », selon un
communiqué du club toscan.
Livourne reste sur cinq matches sans
victoire en Championnat.
BULLETIN D’ABONNEMENT
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SOCHAUX MÉCONTENT DE
CERTAINS DE SES SUPPORTERS. –
Hier, le FC Sochaux a diffusé un
communiqué sur son site Internet
pour se plaindre du comportement
de certains de ses supporters. « Dans
leur propre stade, deux joueurs
sochaliens se sont fait siffler et
insulter en cours de partie face au
Mans (samedi, 0-0), dénonce ce
communiqué. Choqué par ce
comportement inacceptable, le club
tient à réagir. » Samedi, Jérémy
Menez, peu en réussite tout au long
de la rencontre, avait été pris en
grippe par une partie des
spectateurs. Philippe Brunel, entré à
la place de Menez, avait également
été sifflé.
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E
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ANEQ
PAGE 4
RCS Nanterre B 332 978 485
MERCREDI 8 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Nancy face à son histoire
Bleu
Rouge
Prix des places : 5, 10 et 15
Les Manceaux Bonnart et Thomas (à dr.) – qui bloquent ici le Nancéien Berenguer – iront en Lorraine avec un
objectif tout simple : amener le club mayennais en finale d’une Coupe nationale pour la première fois de son
histoire.
(Photo Alexandre Marchi/l’Est républicain/PQR)
Jaune
Bleu
Jaune
Grippé, André Luiz Silva n’est pas en mesure
de disputer cette demi-finale. Correa peut en
revanche compter sur les retours de Berenguer, Brison et Kroupi. Sarkisian, qui s’avoue
fatigué, devrait débuter en soutien de Kroupi.
Dans une formule en 5-4-1, l’Uruguayen pourrait céder sa place au jeune Da Costa. Hier
après-midi, il restait moins de 500 places à
vendre, malgré l’horaire peu approprié. – R. R.
Frédéric Hantz a choisi de laisser au repos
Basa (adducteurs) et Matsui (entorse d’une
cheville). Ils seront remplacés par Fischer en
charnière centrale et Douillard dans le couloir
gauche. « Ils ne sont pas à cent pour cent, ce
n’est pas concevable dans un tel match, où il
faudra être au top athlétiquement », a expliqué le coach manceau. Le Brésilien Grafite
débutera seul en pointe, De Melo et Fauré
seront sur le banc. – Ch. L.
LIGUE 2 : BREST DÉBOUTÉ. –
Après une réunion téléphonique hier
après-midi, la commission juridique
de la LFP a rejeté la réserve déposée
par Brest (L 2) à propos de la
qualification du Bastiais Serisay
Barthélémy, lors de Brest-Bastia (0-2,
22e j. de L 2) le 16 janvier. Les
dirigeants brestois contestaient
l’authenticité des documents
présentés par Bastia (licence et
certificat médical) pour ce joueur,
recruté libre le 11 janvier. « La
commission juridique a estimé
qu’elle disposait de présomptions
suffisantes pour juger remplie
l’obligation du contrôle médical »,
explique la Ligue. En clair, elle a
estimé conforme au document
original la photocopie présentée par
Bastia, qui n’avait reçu la licence de
Barthélémy que le matin du match,
alors que l’équipe se trouvait déjà à
Brest. « On est déçus, a réagi
Philippe Goursat, le manager général
de Brest. Ça veut dire qu’une
photocopie ou un fax est une pièce
authentique. C’est bon de le
savoir. » Louis Multari, le président
de Bastia, s’est, lui, déclaré
« satisfait. Je savais qu’on n’avait
pas de souci à se faire ». – L. D.
Noir
Noir
Longtemps, cette saison, les Lorrains
se firent respecter au stade MarcelPicot, une emprise leur ayant permis
de compenser une entame catastrophique (quatre défaites). Seulement,
ils n’y ont plus gagné en Championnat depuis le 19 novembre, contre…
Le Mans (1-0, 15e journée). Longtemps, cette saison, les Sarthois
éprouvèrent moult difficultés à se
montrer conquérants à l’extérieur.
Mais, après une série de sept revers
d’affilée sans marquer le moindre
but, ils viennent de gagner à Troyes
(3-1) et d’accrocher Sochaux (0-0).
Le MUC a ainsi profité de l’hiver pour
se donner les moyens de voir plus
loin. En recrutant notamment deux
attaquants : un buteur, Fauré, et un
international brésilien, Grafite. Les
effets ont été immédiats et ce ne sont
pas les blessures préjudiciables de
19
5
Puygrenier B. Gavanon
20
24
Hautcœur Fischer
is
7
1-0 ou tirs
au but ?
O. Thomas
7
6
… LA FÉDÉRATION BELGE
AUSSI. – Suite aux révélations de
corruption présumée dans son
Championnat national, la Fédération
belge envisage de déposer plainte
contre X. « Nous estimons que les
personnes qui se seraient rendues
coupables de pratiques frauduleuses
ont, par leurs actes, causé des
dégâts moraux à la Fédération
belge », a indiqué Jan Peeters, son
président.
6
17
Lécluse Berenguer
Albert Cartier, Mario Espartero et
Stéphane Pauwels ont mandaté le
cabinet d’avocats Spreutels, à
Bruxelles, pour déposer plainte du
chef de calomnie ou diffamation
contre l’émission Panorama diffusée
à la VRT, la télévision publique
flamande, le 5 février. Comme nous
le rapportions hier, dans un article
intitulé « Tempête en Belgique », le
reportage en question révélait que
« sept matches de Première Division
belge ont été truqués cette saison
sur commande d’une mafia chinoise
œuvrant dans le secteur des paris
sur Internet ». Le reportage livrait
également une quinzaine de noms,
parmi lesquels ceux d’Albert Cartier,
ancien joueur et entraîneur du
FC Metz, de Mario Espartero, autre
ancien du club lorrain, et de
Stéphane Pauwels, qui travaille
actuellement pour le compte du
FC Metz comme superviseur. Ces
trois personnes ont également
comme point commun d’avoir été
sous contrat à La Louvière (D 1
belge), respectivement comme
entraîneur, joueur et manager. Selon
le reportage, six des sept rencontres
visées concerneraient le club de
La Louvière.
FRANCK LE DORZE
16 : 00
Nancy
Sorin
cap.
ap
repos supplémentaire. « On s’attend
à une chaude réception, prévient-il,
pas seulement en raison d’un stade
M a r ce l - P i c o t r e m p li m a l g r é
l’horaire. Il y aura beaucoup d’engagement. Les clés du match se situeront dans la capacité à gagner les
duels et à garder de la sérénité dans
le jeu. »
Alors que l’on devrait assister à une
confrontation acharnée, on parierait
aisément sur une victoire 1-0 de
Nancy ou une qualification du Mans
aux tirs au but, au regard de leurs
parcours respectifs dans la compétition (*). La finale apparaît à la fois si
loin et si proche.
5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (24 journée, match en retard)
e
STRASBOURG - PARIS SG
Maintenant ou jamais
AUJOURD’HUI
20 HEURES
Strasbourg - Paris-SG
(Foot +)
Paris ce soir et Ajaccio samedi. Les derniers espoirs alsaciens résident en deux victoires à la Meinau.
STRASBOURG –
de notre envoyé spécial
SAMEDI PROCHAIN, 11 février,
jour qui honore Notre-Dame de
Lourdes, le RC Strasbourg saura si un
miracle est encore possible. Ce jour
là, sur le coup de 22 heures, il pourrait, selon un enchaînement de faits
favorables, avoir gratté une place au
classement et s’être rapproché à
quatre points de Troyes, le premier
non relégable. Toutes les prières du
vestiaire alsacien vont vers ce scénario : victoires contre le PSG (ce soir) et
Ajaccio (samedi), défaite de Troyes à
Monaco. « Avec toute la malchance
qui nous accompagne depuis le
début de la saison, le Bon Dieu se
décidera peut-être à regarder de
notre côté », supplie Jacky Duguépéroux.
Mais l’entraîneur strasbourgeois le
sait : avant d’en réclamer au ciel, il
faut s’aider soi-même. Et ça, ce n’est
pas vraiment le truc des Alsaciens. La
défaite à Lens, samedi dernier (1-2),
n’en est qu’une preuve de plus.
Strasbourg a mené avant de s’incliner en fin de match, perdant à la fois
des points précieux, son gardien
(Cassard, fracture de la pommette),
sa révélation (Gameiro, touché à une
cheville) et Pontus Farnerud (expulsé). Au retour, une gastro a mis l’Ivoirien Loué sur le flanc. Comme une
litanie, on répète à Strasbourg que le
sort s’acharne, que les blessures
s’accumulent, que les arbitres ne sifflent pas des penalties flagrants
(faute de Gillet sur Alexander Farnerud) et surtout, que les buts sont bien
trop petits pour les attaquants.
Nemeth sera titulaire ce soir, pour la
première fois. Concernant les Tunisiens Haggui et Gmamdia, éliminés
samedi de la CAN, c’est déjà moins
sûr. Non seulement, ils ne sont revenus en France qu’hier, mais, bloqués
à Orly par une grève, ils ont dû rallier
Strasbourg… en taxi, merci pour la
facture. Ils ont manqué le dernier
entraînement. Duguépéroux, plutôt
colère : « Compte tenu du nombre
des absents, je n’apprécie vraiment
pas qu’ils ne soient pas rentrés tout
de suite, comme Beye à Marseille,
par exemple. Quand on voit la situation du club, ça passe difficilement,
surtout par rapport à tous les autres
qui se battent pour le maintien. »
L’entraîneur ne s’y trompe pas :
« Aujourd’hui, j’y crois encore mais
si nous ne prenons pas les six points
cette semaine, j’y croirai beaucoup
moins. »
Il faudra donc d’abord battre le PSG,
qui laisse un mauvais souvenir. C’est
après le match aller au Parc (0-1, le
10 septembre 2005) que Strasbourg
avait, pour la première fois, mis le
pied dans la zone des relégables.
Pour ne plus en sortir.
En multipliant par deux le nombre de
leurs victoires en L 1, en montrant
qu’ils ne savent pas seulement
battre les équipes lorraines (Nancy,
2-1, et Metz, 2-1), les joueurs renaîtraient à l’espoir tout en remontant
un peu le moral au personnel du club
qui se pose beaucoup de questions.
Car si rien n’a vraiment changé sur le
terrain depuis l’arrivée de Philippe
Gemmrich,
directeur sportif ?
Strasbourg
En direct sur Foot +
Paris-SG
Arbitre : M. Auriac
6
18
14
Abou
2
Bueno ou
Rodriguez (12)
Le Pen
Pichot
8
É. Cissé
7
Kant
nté
Haggui
A. Farnerud
9
23
25
17
Pauleta
cap.
M’Bami
3
Devaux
R. Faty
Nemeth
1
Puuy
uydebois
y
ydeb
ydebo
10
7
Abdessadki
Pancrate
Lacour cap.
ou Deroff (2)
Les cinq derniers matches : P. N. G. P. P.
Remplaçants : Gurtner (g.) (34), Vergerolle
(33), Deroff (2) ou Lacour (19), Diané (20),
Carlier (29) ou Gmamdia (22).
Entraîneur : J. Duguépéroux.
Absents : Cassard (pommette), Si. Keita
(rééducation), Arrache, Hosni (cuisse), Johansen (tendon d’Achille), Bellaid, Gameiro (cheville), Loué (gastro), Boka (CAN), Krebs,
Schneider (choix de l’entraîneur).
Suspendu : P. Farnerud.
Avec Haggui ?
Toujours beaucoup d’absents à Strasbourg et
un onze de départ difficile à deviner. Les Tunisiens Gmamdia et Haggui sont revenus très en
retard (et en taxi, voir par ailleurs) de la CAN.
Le dernier nommé, en regard des forfaits,
pourrait néanmoins débuter au milieu. Première possible pour Nemeth que la Meinau
attend avec impatience. – J.-M. B.
16
Alonzzo
zo
6
Dhorasoo
11
19
Rozehnal
z
Yepes
22
Armand
Les cinq derniers matches : G. P. G. P. N.
Remplaçants : Letizi (g.) (1), B. Mendy (5),
Haddad (14), Landrin (24) ou Paulo Cesar
(33), Rodriguez (12) ou Bueno (18).
Entraîneur : G. Lacombe.
Absents : Rothen (reprise), Badiane (genou),
Dja Djedje (cheville), Kalou, Dramé (CAN),
Ateba (retour de CAN), Semak (choix de
l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
Pichot titulaire
Hier, Lacombe a confirmé que Pichot avait
aujourd’hui sa « préférence » par rapport à
Mendy pour le poste de latéral droit suite à sa
bonne entrée en jeu contre Saint-Étienne
(2-2) samedi dernier. Rodriguez, qui ne s’était
pas entraîné lundi, a retrouvé le groupe hier
mais la tendance semble plutôt à la titularisation de Bueno derrière Pauleta. Comme prévu,
Rothen est resté à Paris. Il reviendra dans le
groupe pour le déplacement à Lille, dimanche
prochain. – J. T.
Prix des places : 13, 21, 31 et 41
ALLEMAGNE (20e journée)
LE COULOIR DROIT est le secteur de
jeu où le PSG recèle le plus de solutions
dans son effectif. Mais c’est aussi là
qu’il dégage un étrange sentiment de
fragilité et de tâtonnements permanents. Impression renforcée, samedi
dernier, lorsque Guy Lacombe décida
de bouleverser tout son côté droit à la
mi-temps du match contre SaintÉtienne (2-2), en sortant Mendy et
Landrin pour intégrer Pichot et
Pancrate.
Hier après-midi, avant de décoller pour
Strasbourg, l’entraîneur du PSG a pris
soin de ne pas stigmatiser un secteur
particulier de son dispositif. « Côté
droit, côté gauche, il y a des problèmes
partout… Contre Saint-Étienne, il y a
beaucoup de joueurs qu’on a eu envie
de remplacer à la mi-temps, beaucoup
plus que les deux qui sont sortis. »
L’analyse des buts inscrits par le PSG
en Championnat cette saison révèle un
équilibre dans la provenance des
passes décisives entre les deux côtés
(voir infographie). Sur les buts encaissés, en revanche, le côté droit du système défensif parisien s’avère trois fois
plus déficient que le côté gauche. Ce
fut assez criant face aux Verts et ce
constat trouvera son prolongement, ce
soir, avec l’absence au coup d’envoi de
ITALIE (24e journée)
AUJOURD’HUI
HIER
KAISERLSAUTERN
Sanogo (42e s.p.)
Schönheim (76e)
BOR. DORTMUND
FC COLOGNE
2-2
Streller (37e, 74e)
2-0
DUISBURG
HERTHA BERLIN
0-0
BAYERN MUNICH
MAYENCE
1-1
Brzenska (67e)
Rosicky (87e s.p.)
Zidan (50e s.p.)
BIELEFELD
Boakye (57e)
AUJOURD’HUI
M’Gladbach - Schalke 04
Hanovre - Hambourg
Leverkusen - Wolfsburg
VfB Stuttgart - Werder Brême
Nuremberg - Eintracht Francfort
HERTHA BERLIN - BAYERN MUNICH : 0-0
Avertissements. – Hertha Berlin : Boateng (42e) ;
Bayern Munich : Ballack (28e).
BAYERN MUNICH : Kahn (cap.) – Salihamidzic,
Lucio, Ismaël, Lahm – Demichelis – Deisler
(Karimi, 59e), Ballack, Schweinsteiger (Ottl, 85e)
– Makaay (Guerrero, 66e), C. Pizarro. Entraîneur :
F. Magath.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
11 février : Schalke 04 - Leverkusen,
Duisburg - M’Gladbach, Wolfsburg Hertha Berlin, Werder Brême - Kaiserslautern, Bielefeld - VfB Stuttgart, Hambourg-Mayence, Eintracht Francfort Hanovre ; dimanche 12 février : FC
Cologne - Borussia Dortmund, Bayern
Munich - Nuremberg.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Bayern Munich . 51 20 16 3 1 39 13 +26
Werder Brême . 42 19 13 3 3 51 23 +28
Hambourg ......... 41 19 12 5 2 31 12 +19
Schalke 04 ....... 35 19 9 8 2 22 12 +10
Hertha Berlin .... 29 20 7 8 5 29 26 +3
Borussia Dortmund . 28 20 7 7 6 28 26 +2
VfB Stuttgart 26 19 5 11 3 21 18 +3
M'Gladbach ... 25 19 6 7 6 25 26 -1
Hanovre .......... 23 19 4 11 4 28 25 +3
Leverkusen .... 22 19 5 7 7 26 28 -2
Eintracht Francfort 22 19 6 4 9 26 30 -4
Bielefeld ......... 21 20 5 6 9 23 29 -6
Wolfsburg ...... 21 19 5 6 8 21 32 -11
Mayence ........ 20 20 5 5 10 31 33 -2
Nuremberg .... 18 19 4 6 9 21 32 -11
Duisburg ........ 16 20 3 7 10 18 35 -17
FC Cologne ... 14 20 3 5 12 28 45 -17
Kaiserslautern .. 14 20 3 5 12 27 50 -23
BUTEURS. – 1. Klose (Werder Brême),
16 buts ; 2. Hal. Altintop (Kaiserslautern), 13 buts ; 3. Smolarek (Borussia
Dortmund), 12 buts ; 4. Klimowicz
(Wolfsburg), 11 buts ; 5. Makaay
(Bayern Munich), 10 buts ; 6. Klasnic
(Werder Brême), 9 buts ; 7. Ballack
(Bayern Munich) ; Brdaric (Hanovre),
8 buts ; 9. C. Pizarro (Bayern Munich) ;
Barbarez (Hambourg) ; Marcelinho
(Hertha Berlin) ; Thurk (Mayence) ;
Neuville (M’Gladbach) ; Kiessling
(Nuremberg) ; Kuranyi (Schalke 04) ;
Borowski (Werder Brême), 7 buts ;
17. Boakye (Bielefeld) ; Van der Vaart
(Hambourg) ; Berbatov (Leverkusen) ;
Auer (Mayence) ; Tomasson (VfB Stuttgart) ; Hanke (Wolfsburg), 6 buts ; etc.
Juventus Turin - Parme
Fiorentina - Inter Milan
(20 h 30, Canal + Sport)
AC Milan - Trévise
Ascoli - Livourne
Chievo Vérone - Sampdoria
Lecce - Empoli
Messine - Sienne
Palerme - Lazio Rome
AS Rome - Cagliari
Udinese - Reggina
Classement : 1. Juventus Turin, 62 pts ;
2. Inter Milan, 54 ; 3. AC Milan, 48 ; 4.
Fiorentina, 47 ; 5. AS Rome, 42 ; 6.
Livourne, 38 ; 7. Chievo, 34 ; 8. Lazio
Rome, 34 ; 9. Sampdoria, 33 ; 10.
Palerme,27 ; 11. Udinese, 26 ; 12. Sienne,
25 ; 13. Ascoli, 24 ; 14. Reggina, 23 ; 15.
Messine, 22 ; 16. Cagliari, 22 ; 17. Parme,
21 ; 18. Empoli, 19 ; 19. Trévise, 14 ; 20.
Lecce, 13.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 11
février : Trévise - Chievo Vérone, Lazio
Rome - Udinese ; dimanche 12 février:
Cagliari - Lecce, Empoli - Palerme,
Livourne - Fiorentina, Parme - Ascoli,
Reggina - AC Milan, Sampdoria - Messine,
Sienne - AS Rome, Inter Milan - Juventus
Turin.
BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina),
22 buts ; 2. Trezeguet (Juventus Turin),
18 buts ; 3. Totti (AS Rome), 13 buts ;
4. Tavano (Empoli) ; Adriano (Inter Milan) ;
C. Lucarelli (Livourne) ; Chevtchenko,
Gilardino (AC Milan), 12 buts ; 9. Suazo
(Cagliari), 11 buts ; 10. Chiesa (Sienne),
10 buts ; 11. Pellissier (Chievo Vérone) ;
Di Napoli (Messine) ; Bonazzoli (Sampdoria), 9 buts ; 14. Cruz (Inter Milan) ; T. Rocchi (Lazio Rome), 8 buts ; etc.
Mendy, titulaire lors de tous les
matches de L 1 jusqu’ici, même si ce
fut parfois comme arrière gauche.
Mendy est aussi l’un des sept joueurs à
avoir été titularisé comme milieu droit
cette saison. Un poste où Edouard
Cissé (six fois titulaire) a cru d’abord se
faire une place dans le onze titulaire
avant d’être rattrapé par ses réticences
à quitter l’axe. Un poste où Landrin est
celui qui a le plus débuté (10 fois), sans
jamais vraiment convaincre. Où
Dhorasoo (1 fois) et Kalou (2 fois) ont
affiché de la mauvaise volonté. Où
Semak (1 fois) n’a rien apporté, à tel
point que Lacombe s’est résigné à le
laisser retourner en Russie d’ici à la fin
du mois, lâchant même, hier, à son
sujet : « Il a perdu confiance. Je comptais sur lui au départ. Ce n’est pas le
président (Pierre Blayau) qui m’a fait
changer d’avis, mais Sergueï, car il
veut vraiment partir. »
Lacombe met
la pression
Dernier joueur à avoir été titularisé à
droite, Pancrate (3 fois), lui, y a été irrégulier. Ce soir, Lacombe envisage de
l’aligner à gauche « car c’est un côté
où Fabrice a de plus grandes facilités à
réaliser des choses. » À ces sept
PAYS-BAS
(23e journée)
joueurs postés milieu droit, il convient
d’ajouter Haddad et Rodriguez, qui ont
parfois évolué sur ce côté en cours de
match. Sans oublier l’hypothèse Paulo
Cesar, de retour de son prêt à Santos
(D 1 brésilienne).
Cet amoncellement de possibilités
arrachait, hier, cette observation à
Lacombe : « On se focalise sur le côté
droit. Mais il y a un maximum de solutions dans cette zone. Le problème est
l’implication mise par les joueurs alignés. Il ne faut pas me raconter que tel
ou tel joueur ne peut pas jouer à droite.
Mais sans doute qu’aucun joueur n’a
mis assez de volonté pour s’y imposer.
Et ça, c’est valable pour tous les
postes… »
Manque de percussion et de qualité de
passes, manque, parfois, d’impact
défensif : le couloir droit est traversé
par des maux qui affectent aussi les
autres parties du jeu parisien, notamment à l’extérieur. Mais, à droite, les
difficultés semblent exacerbées : il est
rare qu’y débutent deux mêmes
joueurs d’un match sur l’autre, ce qui
freine la recherche d’automatismes.
Bueno, qui pourrait être aligné sur ce
côté à la Meinau, apportera-t-il un parfum nouveau ? « S’il fait les efforts
nécessaires pour l’équipe, Carlos
well, 30 ; 8. Aberdeen, 29 ; 9. Dundee United, 27 ; 10. Falkirk, 20 ; 11. Dunfermline,
14 ; 12. Livingston, 12.
HIER
Sparta Rotterdam- Groningue ........... 1-0
Roosendaal- AZ Alkmaar.................... 0-5
AUJOURD’HUI
ADO La Haye - NAC Breda
Héraclès Almelo - Heerenveen
Roda JC - Waalwijk
Utrecht - PSV Eindhoven
Vitesse Arnhem - Twente
Ajax Amsterdam - Willem II
NEC Nimègue - Feyenoord
Classement : 1. PSV Eindhoven,
54 points ; 2. AZ Alkmaar, 52 ; 3. Feyenoord, 51 ; 4. NEC Nimègue, 38 ; 5. Groningue, 37 ; 6. Heerenveen, 36 ; 7. Utrecht, 36 ;
8. Ajax Amsterdam, 34 ; 9. Vitesse Arnhem,
33 ; 10. Waalwijk, 31 ; 11. Roda JC, 26 ; 12.
Heracles Almelo, 26 ; 13. Twente, 25 ; 14.
Sparta Rotterdam, 24 ; 15. NAC Breda, 21 ;
16. ADO La Haye, 18 ; 17. Willem II, 14 ; 18.
RBC Roosendaal, 5.
ÉCOSSE
(25e journée)
HIER
DundeeU - Heart of Midlothian ........ 1-1
AUJOURD’HUI
Aberdeen - Glasgow Rangers
Celtic Glasgow - Falkirk
Dunfermline - Inverness
Hibernian - Livingston
Kilmarnock - Motherwell
Classement : 1. Celtic Glasgow, 58 pts ;
2. Heart of Midlothian, 51 ; 3. Glasgow
Rangers, 43 ; 4. Hibernian, 41 ; 5. Kilmarnock, 37 ; 6. Inverness, 34 ; 7. Mother-
MERCREDI 8 FÉVRIER 2006
ANGLETERRE (Coupe, 16es de
finale, matches à rejouer).
– HIER. BIRMINGHAM-Reading
(D 2) : 2-1 ; en 8es de finale (samedi 18
et dimanche 19 février), Birmingham
ira à Stoke (D 2). Crystal Palace
(D 2)-PRESTON (D 2) : 1-2 ; Preston
recevra Middlesbrough ou Coventry
(D 2). AUJOURD’HUI. Middlesbrough - Coventry (D 2) ; Le vainqueur
ira à Preston (D 2). Chelsea-Everton ;
le vainqueur recevra Colchester (D 4).
ANGLETERRE (3 e journée,
match en retard). – AUJOURD’HUI.
Charlton (13)-Liverpool (3) (21 heures,
TPS Foot).
BELGIQUE (Coupe, quarts de
finale retour). – AUJOURD’HUI,
Beveren-Mouscron (aller : 0-0) ; Standard Liège - La Gantoise (aller : 1-2) ;
Westerlo-Waregem (aller : 0-3) ; Charleroi - Saint-Trond (aller : 0-0).
ES PA GN E (C o upe , d em ifinales aller). – AUJOURD’HUI,
Saragosse - Real Madrid ; DEMAIN,
Espanyol Barcelone - La Corogne.
Les matches retour auront lieu
mardi 14 et mercredi 15 février, la
finale se disputera mercredi 12 avril.
PORTUGAL (Coupe, huitièmes
de finale). – AUJOURD’HUI, Guimaraes-Oliveirense (D 3), Maritimo
Funchal - Vila Mea (D 4), Desportivo
Aves (D 2) - Académica Coimbra,
Estrela Amadora - Boavista, Sporting
Portugal - Paredes (D 3), Benfica Nacional Funchal, Lixa (D 3) - V Setubal. Exempt : FC Porto.
devient concurrent d’autres joueurs
que Pauleta », soufflait, hier, Guy
Lacombe. Mais l’entraîneur a surtout
dit qu’il attendait du joueur uruguayen
– comme de son compatriote Rodriguez – « l’esprit de compétiteur, la
grinta ».
Lacombe ne semble pas tourmenté par
l’instabilité du côté droit. En ce
moment, son discours se focalise sur
l’aspect psychologique plus que sur la
dimension tactique. Extraits de sa
conférence de presse d’hier : « Contre
Saint-Étienne, les joueurs ont fait fi de
toute règle d’humilité. Ce n’est pas
correct vis-à-vis du groupe. (…)
L’humilité, le bloc-équipe, l’union : ce
sont des notions que les joueurs doivent comprendre. (…) Personne, ici,
ne peut être Gaby Heinze, mais on peut
être Mario Yepes et déjà, là, en face, on
vous craint. »
Lacombe est même allé plus loin pour
tenter de mobiliser ses joueurs à l’aube
du déplacement à Strasbourg, qui en
précédera un autre, dimanche soir, à
Lille. Pour la première fois, il a laissé
transpirer la pression de l’objectif.
« C’est une semaine décisive. Si, à la
fin de la saison, cette équipe atteint ses
objectifs (la deuxième place), c’est
qu’elle avait le mental. Mais peut-être
qu’elle ne l’a pas… »
JÉRÔME TOUBOUL
Défense : un déficit à droite
Sur action de jeu
6
Buts veenus
de l’axxe
14
Buts venus
ddee la droite
6
Sur coups de
pied arrêtés 4
BButs
t venus
Sur action de jeu
2
Buts venus
de l’axxe
7
SAINT-ÉTIENNE
Hognon absent
deux semaines
Le verdict de l’IRM passée hier par Vincent Hognon est sans appel : le défenseur souffre d’une entorse interne de la
cheville gauche et devra observer deux
semaines de repos. Par ailleurs, Ilunga
est le premier Africain a avoir rejoint
ses partenaires, tandis que Feindouno
devrait arriver aujourd’hui. – J.-Y. D.
AC AJACCIO
Porato, blessé dans un choc samedi,
souffre d’une grosse béquille et d’une
distension du ligament interne
gauche. Il devrait être indisponible dix
jours. – D. F.
Thomert, qui s’est fait poser des points
de suture au-dessus d’un genou à
l’issue du match face à Strasbourg
(2-1), a recouru hier. Mais sa participation à la rencontre face à Lyon est
encore incertaine. Revenus de la CAN,
Aruna était aux soins et Jemaa à
l’entraînement. – H. W.
LILLE
Dernis et Gygax, souffrants, n’ont pas
participé à l’entraînement d’hier.
Makoun, de retour de la CAN, est
attendu aujourd’hui. – M. B.
LYON
Après s’être reposés lundi (sauf
Carew), les Lyonnais ont repris
l’entraînement hier. Sans Monsoreau,
qui a rejoint Caçapa et Réveillère à
l’infirmerie, tandis qu’Abidal et Berthod sont en phase de reprise. Govou,
victime d’un coup dimanche soir, est
resté aux soins, mais il devrait être présent à Lens. – C. C.
Deux semaines d’arrêt pour Briand
(déchirure à la cuisse droite). Il est forfait à Bordeaux, comme Didot (tendon
d’Achille) et Ouaddou (cuisse). Frei a
poursuivi son travail spécifique. Monterrubio s’est contenté d’un footing
hier après-midi. – J.-D. C.
SOCHAUX
Ménez s’est plaint d’un point derrière
une cuisse et doit passer des examens
complets pour déterminer la gravité de
cette blessure. – C. M.
TROYES
Buts encaissés par le Paris--SG
Buts venus
de la droite
EN DIRECT DE LA LIGUE 1
RENNES
Buts inscrits par
le Paris-SG en L1
Buts venus
de la gauche
MATCHES EN RETARD. – Mardi
14 février, 20 heures : SaintÉtienne - Nice (Foot +), Nantes Troyes (Foot +) (24e journée). Restent à fixer : Monaco - Lyon
(24e journée) et Metz - Nancy
(25e journée).
LENS
Le couloir droit du Paris-SG n’a pas encore trouvé la stabilité et les joueurs peinent à s’y imposer.
4
21
5
Une droite en chantier
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
11 février, 17 h 15 : Lens - Lyon
(Canal +) ; 20 heures : Auxerre Metz, Bordeaux - Rennes, Le Mans Nice, Monaco - Troyes, Nancy - SaintÉtienne, Nantes - Sochaux, Strasbourg - AC Ajaccio (ces sept matches
sur Foot +) ; dimanche 12 février,
18 heures : Marseille - Toulouse
(Canal + Sport) ; 21 heures Lille Paris-SG (Canal +).
Sur coups de
pied arrêtés 9
Dallet (déchirure à un mollet) a repris
l’entraînement avec le groupe. Drouin,
qui souffrait d’une déchirure musculaire profonde à une cuisse, a recommencé à courir. À Monaco, Jean-Marc
Furlan espère pouvoir compter sur
Jaziri et Bangoura. – J.-P. K.
CFA, GROUPE A (19e journée,
match avancé). – Aujourd’hui,
15 heures, Metz B (14) - Strasbourg B (3).
À l’occasion des 60 ans
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
20 : 00
JEAN-MARC BUTTERLIN
BUTEURS – 1. Pauleta (Paris-SG),
15 buts ; 2. Luyindula (Auxerre) ;
Cousin (Lens), 9 buts ; 4. Pieroni
(Auxerre) ; Wiltord (Lyon), 8 buts ;
6. De Melo (Le Mans), 7 buts ; etc.
Bleu
Rouge
Jaune
Stade de la Meinau
La Meinau attend beaucoup de sa nouvelle recrue, le Slovaque Szilard Nemeth, à gauche, rentré à la 74e minute du match perdu à Lens,
samedi, 1-2.
(Photo Mikael Libert/Asa-pictures)
Diff.
—
+24
+10
+7
+15
-1
+6
+11
+6
+5
+1
0
-3
+5
-13
0
-7
-9
-15
-17
-25
Jaune
Bleu
Noir
Réparer leur incroyable inefficacité
apparaît, en premier lieu, comme la
très urgente mission des Alsaciens.
Toute la Meinau attend donc que la
lumière jaillisse des pieds du Slovaque Szilard Nemeth. Mais celui-ci
a surtout commencé par faire
comme tout le monde, ratant une
formidable occasion de ramener son
équipe à 2-2 en fin de match à Bollaert. L’ancien joueur de Middlesbrough dit humblement que « c’est
sur le terrain qu’il veut parler, pour
aider Strasbourg à s’en sortir ».
c.
—
15
12
25
19
27
24
21
19
19
22
19
28
19
38
24
25
30
29
32
39
Noir
Ginestet à la présidence, ce n’est pas
le cas dans les bureaux. Le nouveau
patron a engagé un conseiller personnel, Jean-Luc Herzog, ancien
cadre bancaire de cinquante et un
ans, chargé de chapeauter tous les
services, sauf le sportif et la communication : « Pour ce qui concerne le
club, c’est à M. Ginestet qu’il faut
s’adresser », nous a-t-il fait savoir
par l’intermédiaire d’une standardiste. Autre nouveau : Pierre Ginestet, le frère du patron, qui a intégré la
cellule de recrutement. Tout ceci
laisse à penser que Philippe Ginestet
place ses pions ce qui n’a rien de très
étonnant. La décision, vendredi dernier, de mettre à pied, pour dix jours,
le directeur du marketing, Pierre Brochet, a autrement ébranlé les
employés. « J’ai pris cette décision
pour quelques raisons que je n’ai pas
à mettre sur la place publique »,
commente le président. Le fait que sa
photo ne figurait pas, en remplacement de celle d’Egon Gindorf, sur le
site Internet du club, jusqu’à lundi,
aurait déclenché le courroux de
Ginestet. Thomas Azan, le responsable du site, a, d’ailleurs écopé d’un
avertissement. Du coup, la belle
ambiance qui régnait dans les
bureaux est en train de voler en
éclats. Les proches de Marc Keller (à
peu près tout le monde) paraissent
visés. Alain Plet, le directeur administratif, en fait partie. Il a refusé tout
commentaire. À la Meinau, chacun
espère en tout cas que Ginestet, dont
les manières passent mal, sait où il
va. On le voit de plus en plus en compagnie d’Albert Gemmrich, qui était
du voyage à Lens. « C’est un ami »,
indique le président. Mais certains
voient déjà l’ancien international
dans la peau du futur directeur sportif. Marc Keller, lui, prend ses premières « longues » vacances depuis
quatre ans : neuf jours à l’île Maurice, en famille. Un petit départ avant
le grand, définitif ? Ginestet :
« N’allez pas si vite. Il faut qu’on se
parle. Je verrai Marc à son retour. »
Ou on se trompe, ou c’est déjà
tout vu.
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
55 24 16 7 1 39
2. Bordeaux 46 25 12 10 3 22
3. Auxerre 42 25 13 3 9 32
4. Lille
40 25 11 7 7 34
5. Marseille 39 25 11 6 8 26
6. Paris-SG 38 24 11 5 8 30
7. Lens
37 25 8 13 4 32
8. Monaco 36 24 10 6 8 25
9. Le Mans 36 25 10 6 9 24
10. Saint-Étienne 34 24 8 10 6 23
11. Nice
33 24 8 9 7 19
12. Toulouse 33 25 9 6 10 25
13. Nancy
32 24 9 5 10 24
14. Rennes 32 25 10 2 13 25
15. Nantes 30 24 8 6 10 24
16. Sochaux 27 25 6 9 10 18
17. Troyes 25 24 6 7 11 21
18. AC Ajaccio 20 25 4 8 13 14
19. Strasbourg 15 24 2 9 13 15
20. Metz
14 24 2 8 14 14
6
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS (demi-finales)
CÔTE D’IVOIRE - NIGERIA : 1-0
L’Ivoire a la cote
Face au Nigeria, trop calculateur, les Éléphants de Côte d’Ivoire se sont qualifiés pour la finale, qui les opposera à l’Égypte.
CÔTE D’IVOIRE NIGERIA : 1-0 (0-0)
Le tableau final
Temps doux. Pelouse moyenne.
19 000 spectateurs environ. Arbitre :
M. Damon (AFS). But : Drogba (47e).
Avertissements. – Côte d’Ivoire : Yapi
(53e), Zokora (78e) ; Nigeria : Enakarhire (64e).
CÔTE D’IVOIRE : Tizié – Éboué
(Zoro, 67e), Meïté, Kolo Touré, Boka –
Yapi (Faé, 60e), Yaya Touré, Zokora,
Romaric – Kalou (Arouna Koné, 76e) –
D r o g b a ( c a p . ) . En t r a în e u r :
H. Michel.
NIGERIA : Enyeama – Odiah, Yobo,
Enakarhire, Taiwo – Odemwingie
(Makinwa, 63e), Kaita, Obi Mikel
(Okocha, 53e), Obinna – Martins,
Kanu (cap., Aghahowa, 74e). Entraîneur : A. Eguavoen.
Quarts de finale
Demi-finales
Finale
(vendredi 3 et samedi 4 février)
(hier)
(vendredi, au Caire,
stade International,
17 heures, TF11)
Au Caire, stade International :
ÉGYPTE
RD Congo
4
1
Au Caire, stade International :
ÉGYPTE
2
Sénégal
1
Égypte
À Alexandrie,, stade H. El-Hedood :
Guinée
SÉNÉGAL
2
3
Au Caire, stade de l’Académie militaire :
1 11-12
Cameroun
CÔTE D’IVOIRE 1 aux t.a.b
À Alexandrie, stade H. El-Hedoo
CÔTE D’IVOIRE
1
Nigeria
0
À Port-Saïd :
NIGERIA
Tunisie
1 6-5
1 aux t.a.b
Côte d'Ivoire
3e place
p
Sénégal - Nigeria
(demain, au Caire,
stade de l’Académie militaire,
17 heures, Eurosport)
ALEXANDRIE – (EGY)
de notre envoyé spécial
(*) Pour la CAF, Eto’o totalise cinq buts, car elle lui accorde le but marqué contre la
RD Congo. Mais le ballon avait percuté le poteau avant d’entrer grâce à la tête du
gardien. Le tir n’était donc pas cadré, ce qui, selon les critères de L’Équipe, donne
un c.s.c.
ALEXANDRIE. – Les Ivoiriens (de g. à dr.)
Didier Zokora, Didier Drogba (qui résiste
ici au Nigérian Obi Mikel)
et Koffi Ndri Romaric disputeront
la finale de la CAN, vendredi
face à l’Égypte. Jusqu’à présent, leur pays
n’a remporté l’épreuve qu’à une seule
reprise, en 1992.
(Photo Jean-Marc Pochat)
à une superbe envolée (62e). Les
Éléphants pouvaient ensuite se
contenter de gérer la situation avec
une décontraction qu’on ne leur
connaissait pas.
Qualifiés pour la finale, les partenaires de Drogba, trois buts au
compteur, poursuivent leur ascension. « Initialement, nous voulions
nous qualifier pour la Coupe du
monde, expliquait Henri Michel.
C’est fait. Ensuite, il nous fallait
passer le premier tour de la CAN.
Puis battre le Cameroun, qui nous a
posé tant de problèmes ces derniers
temps. Et, enfin, venir à bout de ces
Nigérians. Nous avons rempli tous
nos contrats. Que demander de
plus aujourd’hui ? »
Tout simplement une victoire
contre l’Egypte, lors de la finale de
vendredi, et un titre. Comme celui
remporté quatorze ans plus tôt par
Joël Tiéhi et ses amis lors de la CAN
qui se déroulait au Sénégal.
La nouvelle génération d’Éléphants
pourrait alors écrire une belle page
de sa jeune histoire avant d’aller se
frotter, dans quatre mois en Allemagne, à des formations encore
plus redoutées.
JEAN-PHILIPPE COINTOT
DIDIER ZOKORA, le milieu de terrain stéphanois de la Côte d’Ivoire, veut rapporter le trophée à Abidjan.
ILS ONT DIT
« Il faut prendre la coupe ! »
TayeTAIWO (Nigeria):« Jesuis désolé pour cette défaite, mais nous étions trop
fatigués avec tous les matches que nous
avonsenchaînés et tous lesdéplacements.
Je suis sûr que,physiquement,les Ivoiriens
étaient comme nous. Si nous avions marqué, ils ne seraient pas revenus. Ils ont eu
la chance d’inscrire ce but... »
Bonaventure KALOU (Côte
d’Ivoire) : « Nous avons réalisé quelque
chose de bien. Je n’ai jamais douté
depuis le début de la CAN, même si nos
débuts ont été poussifs dans cette compétition. Nous sommes montés en puissance. Bien sûr, ce n’est jamais facile
d’être remplaçant, mais on donne le
maximum quand on joue. On comprend
les choix même si c’est parfois difficile à
accepter. »
Yaya TOURÉ (Côte d’Ivoire): « On a
produit un beau jeu même si nous
n’avons pas été très efficaces sur les
contre-attaques. Depuis le début de la
compétition, nous avons toujours été
solidaires, car la notion de groupe est
primordiale. Aujourd’hui, nous avons
un très bon placement, nous faisons
moins d’erreurs. On est de plus en plus
forts. On gagne en confiance quand on
bat des équipes comme le Cameroun et
le Nigeria, car ce sont deux des meilleures formations d’Afrique du
moment. » – H. P.
Didier Zokora est l’un des joueurs les plus
importantsde l’équipede Côted’Ivoireet l’un
des plus forts depuis le début de la compétition.Hierencore, ilaréussi unmatchplein àla
récupération, contribuant à la qualification
de son équipe pour la finale de la CAN.
ALEXANDRIE –
de notre envoyé spécial
« APRÈS LE CAMEROUN (1-1, 12 tirs au but
à 11), vous éliminez le Nigeria (1-0) : la série
continue…
– Aujourd’hui, nous avons démontré que la Côte
d’Ivoire a un certain niveau en Afrique. On savait que
le Nigeria et le Cameroun seraient les favoris contre
nous. C’était donc important de passer ces obstacles.
– Avez-vous le sentiment d’avoir évolué en
équipe ?
– Oui. Nous avons démontré notre solidarité et notre
collectif. Nous avons réussi cette performance avec
l’appui d’un vrai bloc équipe. Le jeune Yaya joue toutefois un peu plus haut que moi, il apporte sa touche
offensive. Les deux dernières rencontres, nous avons
bien fait circuler le ballon. En plus, après le match
contre le Cameroun, terrible sur le plan physique, se
qualifier sans passer par la prolongation est une très
bonne chose. À la fin, contre le Nigeria, nous étions
fatigués. Mais, mentalement, nous avons montré
que nous étions là ! On veut montrer au foot africain
que nous sommes là !
– Vous semblez avoir retrouvé une assise
défensive ?
– On a mis en place une équipe compacte. Nous
avons beaucoup bossé la vidéo avec Gérard Gili et ce
travail de toute l’équipe et d’Henri Michel a payé.
Ensuite, quand vous avez des joueurs comme Drogba
et Kalou qui peuvent faire la différence à tout
moment, cela simplifie les choses.
– Avez-vous eu peur après la défaite contre
l’Égypte en troisième match de poule (1-3) ?
– Non, car nous avions déjà six points et nous étions
donc qualifiés. Ce match n’était donc pas capital.
Ensuite, nous avons pris match par match pour nous
retrouver aujourd’hui en finale. On est évidemment
contents, mais rien n’est encore fait. On veut rapporter la coupe à Abidjan.
« Marquer l’histoire
du foot africain »
– La victoire contre le Cameroun vous
aurait-elle décomplexés ?
– On avait perdu deux fois contre le Cameroun
(0-2, 2-3) en éliminatoires et on voulait montrer que
notre qualification pour la Coupe du monde était
méritée, que ce n’était pas un hasard. Ça nous a donc
fait du bien de les battre. Mais, dès la fin de ce quart
de finale, nous avons eu une réunion avec les joueurs
pour dire que nous devions nous concentrer sur le
Nigeria, qui était l’un des favoris de l’épreuve. Cette
capacité à enchaîner deux rencontres de haut niveau
très vite était importante.
– Ce match contre le Cameroun semble ressembler à un déclic ?
– Absolument. C’est comme une référence. Les
Camerounais nous ont aidés car, en les affrontant
plusieurs fois, nous avons appris à les connaître, à
nous connaître. Nous avons retenu les leçons. D’une
certaine manière, je les remercie.
– En Égypte, assiste-t-on à la naissance
d’une équipe ?
– Bien sûr. Je le dis. C’est magnifique dans une carrière de disputer la finale de la Coupe d’Afrique. Ça
n’est plus arrivé à la Côte d’Ivoire depuis notre victoire en 1992 ! On va essayer de marquer l’histoire du
foot africain.
– Ces résultats vous permettront-ils d’aborder la Coupe du monde plus sereinement ?
– On va arriver en Coupe du monde avec un autre
passé si on gagne cette compétition. Ça nous offrira
un nouveau statut. Même nos adversaires se méfieront plus. Mais d’abord, il faut prendre la coupe !
Pour le pays, pour les gens, ce serait magnifique. »
HERVÉ PENOT
ÉGYPTE - SÉNÉGAL : 2-1
L’Égypte s’attaquera au record
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Rendez-vous le 28 février dans L’Équipe.
Aidés par une faute d’arbitrage, les Pharaons ont battu le Sénégal. Ils peuvent devenir la première sélection
à remporter cinq fois la CAN.
ÉGYPTE - SÉNÉGAL : 2-1 (1-0)
Temps doux. Pelouse moyenne. 74 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Evéhé
(CAM). Buts. – ÉGYPTE : Ahmed Hassan (36e s.p.), Zaki (81e) ; SÉNÉGAL : Niang (52e).
Avertissements. – Égypte : El-Sakka (26e) ; Sénégal : F. Mendy (35e).
ÉGYPTE : El-Hadary – El-Sakka, Saïd, Gomaa – Barakat, Ahmed Hassan (cap.),
Shawki, Wahab – Abo Treka – Moteb (Hossam Hassan, 90e), Mido (Zaki, 79e).
Entraîneur : H. Chehata.
SÉNÉGAL: Sylva –Diatta (cap.),Diakhaté,So. Diawara,Daf (Is. Ba,88e) –D. Kamara,
Bouba Diop, A. Faye, F. Mendy (So. Camara, 85e) – Niang, H. Camara (Diouf, 66e).
Entraîneurs : A. Sarr et A. Traoré.
LE CAIRE –
de notre envoyé spécial
IL PLANAIT comme un sentiment de
malaise hier soir lorsque M. Divine
Evéhé porta son sifflet à la bouche pour
la dernière fois de la journée. Plutôt
veinard depuis le début de la compétition, le Sénégal vient d’être éliminé de
la Coupe d’Afrique sur une erreur de
l’arbitre camerounais.
90e minute : sur le côté gauche, Diomansy Kamara s’enfonce dans la surface de réparation. El-Sakka le tacle
irrégulièrement, le joueur de West
Bromwich s’effondre. Penalty, hurlent
les Lions ; sortie de but, indique
l’arbitre. L’incompréhension règne.
Comme il y a deux ans en quart de
finale face à la Tunisie, les Sénégalais
sont éliminés par le pays organisateur
de manière discutable. À Tunis,
quelques-uns d’entre eux avaient
ensuite eu des gestes de violence inacceptables. Cette fois, ils ont su rester
dignes. Un peu plus tard, quelques
mots leur suffiront pour exprimer leur
rancune (voir ci-contre). Certains iront
même jusqu’à souhaiter bonne chance
à l’Égypte.
Vendredi, au Caire, les Pharaons
PAGE 6
affronteront la Côte d’Ivoire en finale.
Comme en 1959 et en 1986, ils pourraient à nouveau remporter le trophée
à domicile et surtout en glaner un cinquième, ainsi battre le record (4) qu’ils
détiennent avec le Ghana et le Cameroun. « C’est notre objectif depuis le
début », dit Ahmed Hassan, le capitaine. Hier, l’Égypte a de nouveau étalé
toutes ses forces, comme ses lacunes.
Son potentiel offensif est considérable, sa puissance collective saute
aux yeux. Mais elle fut encore bien près
de craquer psychologiquement.
Mido,
front contre front
avec son entraîneur
Après dix minutes brûlantes des
Pharaons, le Sénégal a régné sur le terrain, sans pour autant se créer énormément d’occasions. Une énorme bêtise
relança alors un adversaire qui commençait à paniquer. À la 36e minute,
Mido hérita du ballon côté gauche et
centra au deuxième poteau. Revenu
défendre, Frédéric Mendy ne sut pas
comment s’y prendre et tenta une claquette de la main gauche. Penalty et
but d’Ahmed Hassan (1-0, 36e).
Après la pause, les Sénégalais furent
sauvés par la chance, cette fois, sur
une frappe d’Abo Treka qui fracassa la
barre transversale de Tony Sylva (50e).
Dans la foulée, Niang égalisa de la tête
sur un centre de Lamine Diatta (52e). La
rencontre prit alors son envol. « Ce ne
fut pas un grand match sur le plan
technique, dira Abdoulaye Sarr, le
coach des Lions de la Teranga. Mais,
en terme d’intensité, ce fut magnifique. » Les occasions se multiplièrent.
Du côté sénégalais, une tête de Bouba
Diop s’envola un peu trop (59e), Henri
Camara oublia Frédéric Mendy dans
une position de rêve (63e) et un corner
direct de Diomansy Kamara fut sauvé
sur la ligne de but par Wahab (68e). Du
côté égyptien, ce dernier frappa juste à
côté (62e), puis Mido fut un peu trop
juste à la conclusion d’une sublime
action collective (64e).
Excellent jusque-là, l’ancien Marseillais se donna alors à un spectacle d’un
autre genre. Alors qu’Hassan Chehata
lui avait demandé de céder sa place
(79e), il apostropha son entraîneur
durant plusieurs secondes avant de
quitter le terrain. Des insultes semblèrent fuser de part et d’autre, Mido
s’approcha de Chehata, lui aussi bouillant, et les deux hommes collèrent leur
front l’un contre l’autre jusqu’à ce que
Hossam Hassan vienne mettre un
terme au récital. Pas de chance pour
Mido, deux minutes plus tard Zaki, son
successeur, marqua de la tête et
envoya l’Égypte en finale. « Mido était
un peu nerveux, minimisa Ahmed
Hassan. Ce sont des choses qui arrivent. » Pour connaître les sentiments
de Chehata, il faudra attendre. Comme
toujours, l’entraîneur a refusé de se
rendre en conférence de presse.
Quelques instants auparavant,
l’Égypte avait failli profiter de ses
contres pour marquer à nouveau (84e,
86e et 89 e ). C’était juste avant
« l’affaire du penalty ».
SÉBASTIEN TARRAGO
DIOMANSY KAMARA, le Sénégalais, est formel. Selon lui, l’arbitre aurait dû
lui accorder un penalty en fin de match.
« On a été volés »
LE CAIRE –
de notre envoyé spécial
missible. L’Égypte est en finale grâce à une erreur d’arbitrage. » Il lui fut alors demandé si le Sénégal avait été volé.
Réponse-éclair : « Bien sûr qu’on a été volés ! »
L’ARBITRAGE DE M. ÉVÉHÉ a fait beaucoup parler, hier
soir, dans la zone mixte du stade international du Caire.
Les Sénégalais n’ont pourtant pas cherché à se défausser
uniquement sur ce penalty oublié, en fin de rencontre, pour
une faute sur Diomansy Kamara (90e). « Je félicite d’abord
l’équipe égyptienne, et lui souhaite bonne chance pour la
suite », lança même d’emblée Abdoulaye Sarr.
L’entraîneur des Lions de la Teranga, dont le contrat se termine à la fin du mois et dont l’avenir n’a pas encore été
abordé, avait choisi de minimiser l’incident : « On prend
tout cela avec beaucoup de philosophie. Je ne veux pas
trop parler de l’arbitrage. À vous d’apprécier. Vous avez
tous vu ce qui s’est passé. » Ses joueurs se montrèrent
quand même beaucoup plus précis. Calme mais ferme,
Diomansy Kamara raconta sa version des faits : « Il y avait
faute, c’est clair, et c’est le tournant du match. C’est inad-
Chez les Lions, l’unanimité régnait. Mais aucun d’entre eux
ne se laissait submerger par la colère. Assailli de questions
sur le sujet, El-Hadji Diouf ne s’est pas départi de son sourire : « On s’est fait voler, oui, mais c’est comme ça, c’est le
football, expliqua l’attaquant de Bolton, entré en cours de
match. Ce qui s’est passé est dur à accepter. Mais, encore
une fois, c’est comme ça. De toute façon, c’est toujours
pareil avec les pays organisateurs. En Tunisie, il y a deux
ans, il nous était arrivé exactement la même chose. »
Dans quelques jours, une fois la déception passée, l’essentiel sera sans doute ailleurs. Si le Sénégal a eu énormément
de réussite durant le tournoi, sa place en demi-finales l’a
peut-être relancé : « Même si on ne s’est pas qualifiés pour
la Coupe du monde, a conclu Ferdinand Coly, on a relevé la
tête. On a montré que le Sénégal était toujours là. » – S. Ta.
MERCREDI 8 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Ivoiriens ne se sont pas posé de
questions existentielles et ont abordé la rencontre habités par une certaine sérénité.
Un coup franc puissant de Drogba
donnait le ton (8e) et obligeait
Enyeama à une belle parade. Trois
minutes plus tard, un tir de Yaya
Touré frôlait la transversale. Les
Nigérians évoluaient au ralenti et
ne se procuraient pas une occasion
digne de ce nom en première
période, malgré une possession de
balle plus importante que leurs
adversaires. Quelques secondes
après la pause, les Éléphants
allaient inscrire le seul et unique but
de cette rencontre cadenassée. Une
longue balle en profondeur de
Romaric surprenait le défenseur
Enakarhire et trouvait Drogba,
lequel, du plat du pied, trompait
Enyeama venu à sa rencontre (47e).
Dépassés tactiquement et physiquement, les Nigérians ne parvenaient pas à réagir. Okocha, entré
en jeu (53e), tentait bien quelques
arabesques mais, visiblement à
court de compétition, l’homme aux
72 sélections ne débloquait pas la
situation. Et ce malgré un tir puissant, qui obligeait le « vieux » Tizié
Bleu
Hier, dans un stade coloré, chaleureux et vibrant aux sonorités de
l’Afrique noire, les Ivoiriens ont disputé une partie d’échecs face au
Nigeria, qui ne possède pas son
pareil sur le continent pour endormir ses adversaires avant de placer
de terribles accélérations. Mais les
partenaires de Martins ne sont en
fait jamais parvenus à mettre en difficulté la défense des Éléphants.
Malgré la titularisation de Kanu,
promu capitaine, et malgré l’entrée
en jeu du très attendu Jay-Jay Okocha, blessé depuis le début de la
compétition, les Nigérians n’ont pu
passer la vitesse supérieure. « Les
joueurs étaient lents, soupirait
Augustine Eguavoen, leur sélectionneur. Je n’ai pas reconnu mon
équipe. Franchement, je n’arrive
pas à comprendre ! »
Avec quatre joueurs frais (Kalou,
Yapi, Meïté et Romaric n’avaient
pas disputé le quart de finale), les
BUTEURS. – 1. Eto’o (*) (Cameroun) ; Ahmed Hassan (Égypte) ; Feindouno (Guinée),
Santos (Tunisie), 4 buts ; 5. Flavio Amado (Angola) ; Drogba (Côte d’Ivoire) ; Moteb
(Égypte),3 buts ; 8. Meyong (Cameroun) ; Abo Treka (Égypte) ; O. Bangoura, K. Diawara
(Guinée) ; Martins (Nigeria) ; H. Camara, Niang (Sénégal), 2 buts ; 15. Maurito (Angola) ; Geremi (Cameroun) ; A. Koné, B. Koné, Y. Touré (Côte d’Ivoire) ; Hossam Hassan,
Mido, Zaki (Égypte) ; Adamu, Amoah (Ghana) ; S. Bangoura (Guinée) ; Lua-Lua, Mputu
(RD Congo) ; Kames (Libye) ; Obi Mikel, Obinna, Obodo, Taiwo (Nigeria) ; Is. Ba, Bouba
Diop, So. Camara (Sénégal) ; Chérif Touré, Kader (Togo) ; Benachour, Bouazizi, Haggui
(Tunisie) ; Chamanga, C. Katongo, Tana (Zambie) ; Benjani, Chimedza (Zimbabwe),
1 but.
Jaune
Jaune
Rouge
La puissance
de Drogba
N. B. : programme en heure franç
nçaise.
ça
Pour l’heure
’h locale, ajouter une heure.
Noir
Bleu
Noir
EN SE QUALIFIANT pour la finale
de cette 25e Coupe d’Afrique des
nations, leur deuxième depuis que
l’épreuve a vu le jour en 1957, les
Éléphants de Côte d’Ivoire ont
atteint leur objectif sportif. Ils ont
surtout apporté un gros ballon
d’oxygène à un pays qui a bien
besoin d’oublier, le temps de
quatre-vingt-dix minutes, ses problèmes d’identité. Depuis le début
du conflit qui divise cette nation,
Drogba et les siens sont devenus
des ambassadeurs de la paix, et le
moins que l’on puisse dire, c’est
qu’ils remplissent leur mission à
merveille.
Par ces temps difficiles, la Côte
d’Ivoire poursuit donc son chemin
et progresse à chaque sortie,
comme l’expliquait, hier soir, Henri
Michel, un entraîneur soulagé
après la tempête médiatique qui a
failli l’emporter, il y a quelques
mois, après la défaite à domicile
face au Cameroun lors des éliminatoires à la Coupe du monde (2-3).
« On n’a peut-être pas encore une
équipe qui maîtrise tous les paramètres d’une rencontre, mais on
apprend un peu plus tous les jours,
explique le sélectionneur. Notre
groupe est jeune et on essaye
d’abord de gagner. Mais si on peut
mettre la manière, tant mieux. »
7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY ÉQUIPE DE FRANCE
« On manque de maîtrise »
JACQUES BRUNEL, l’adjoint de Bernard Laporte, pointe du doigt les carences récurrentes, techniques et stratégiques, des Bleus.
La défaite des Bleus dimanche contre l’Écosse à Édimbourg a soulevé
nombre de questions auxquelles le staff technique du quinze de
France s’attache à répondre depuis le retour à Marcoussis. Pour
Jacques Brunel, l’adjoint de Laporte en charge des avants, « la copie
est à revoir » avant d’affronter l’Irlande, samedi au Stade de France.
heure de la fin, nous étions menés
20-8, il y avait du temps pour marquer, et donc pour occuper le camp
adverse. Nous n’avons pas su user
de l’alternance, et les Écossais ont
profité de nos lacunes.
– Au niveau de l’adaptation
tactique, cette équipe a donc
des problèmes…
– Quand les Écossais ont défendu
pratiquement à quinze sur la même
ligne, on n’a pas joué derrière. Ou on
ballons à l’affrontement, au contact
direct.
– Si les joueurs manquent
de capacité d’adaptation tactique, n’y a-t-il pas aussi une
part de responsabilité du
staff ?
– Oui, on peut le dire. Mais, dans le
même temps, quand on rend sept ou
huit ballons au pied, on renforce
la confiance de l’adversaire par
nos imperfections. Notre premier
problème a été le déchet technique.
On ne peut pas assurer quoi que ce
soit avec autant de fautes.
– Mais quand on est pris sur le
large et que l’on bute dans
l’axe, pourquoi ne pas utiliser
le jeu au pied pour mettre en
difficulté l’adversaire ?
– Le problème, c’est qu’il n’a pas été
en relation avec les situations qui se
présentaient. Il a été relativement
faible. On a rendu le ballon sans
s’organiser pour mettre une pression
défensive sur le receveur écossais.
Ensuite, l’absence de Jauzion a privé
Michalak d’un point d’appui pour
alterner dans le jeu au pied. Qui
pouvait tenir ce rôle en l’absence de
Jauzion, Traille ou Baby ? Souvenezvous, à la Coupe du monde, les
Anglais avaient rappelé Catt au
centre pour soulager Wilkinson, afin
de mieux occuper le terrain au pied.
– Alors, dans un souci de cohérence, pourquoi ne pas avoir
pris contre l’Écosse, ou ne
pas prendre contre l’Irlande,
un joueur qui a le profil de
Jauzion, genre Skrela (2) ?
– L’équipe ne sera arrêtée que jeudi.
Pendant tout ce temps, nous avons à
notre disposition un groupe élargi,
pour travailler. Et il y a du travail partout. Après l’Écosse, la copie est à
revoir. »
Samedi, à Saint-Denis, Stade de France, 14 h 30, France 2.
Les avants
16
Piliers : Marconnet (Stade Français, 29 ans/59 sélections),
De Villiers (Stade Français, 33/51), Milloud (Bourgoin, 30/31).
Talonneurs : Szarzewski (Stade Français, 23/6),
Bruno (Sale, ANG, 31/15), Ibanez (Wasps, ANG, 32/74).
Deuxième-ligne : Pelous (Toulouse, 32/103), Thion (Biarritz, 28/22),
Nallett (Castres, 29/13), Papé (Bourgoin, 25/12).
Troisième-ligne : Bonnaire (Bourgoin, 27/15), Nyanga (Toulouse, 22/15),
Martin (Stade Français, 26/10), Th. Lièvremont (Biarritz, 32/32),
Magne (London Irish, ANG, 32/83), Betsen (Biarritz, 31/48).
FRANCIS DELTÉRAL
(1) Victoires sur l’Australie (26-16), le
Canada (50-6),les Tonga (43-8), l’Afrique
du Sud (26-20), défaite contre l’Écosse
(20-16).
(2) L’ouvreurou centre du Stade Français
ne figure pas parmi la liste des 29 mais
s’entraîne avec France A à Marcoussis
en prévision du matchFrance A - Irlande A
à Limoges vendredi.
Les arri
arrièères
13
Demis de mêlée : Élissalde (Toulouse, 28/15), Yachvili (Biarritz, 25/24).
Demis d’ouverture : Michalak (Toulouse, 23/38), Boyet (Bourgoin, 26/0).
Centres : Traille (Biarritz, 26/41), Fritz (Toulouse, 22/4), Boussès
(Bourgoin, 24/1), Marty (Perpignan, 23/2), Valbon (Brive, 29/3).
Ailiers : Dominici (Stade Français, 33/48), Heymans (Toulouse, 27/20),
Rougerie (Clermont, 25/38).
Arrière : Brusque (Biarritz, 29/27).
Marty, le 29e homme
JEAN-BAPTISTE ÉLISSALDE, qui se
plaignait du genou et du péroné droits,
a passé une radio qui n’a rien décelé de
grave. Laissé au repos hier après-midi,
le demi de mêlée des Bleus reprendra
l’entraînement ce matin. Pour Julien
Bonnaire (traumatisme lombaire au
niveau L 4-L 5), « le bilan radiologique
s’étant avéré négatif, il retrouvera sa
place dans le groupe dès
aujourd’hui », explique Thierry Hermerel, médecin des Bleus. Pour Thomas Lièvremont (contracture au mollet
gauche) et Nicolas Brusque (entorse
modérée de la cheville droite), la décision de la reprise de l’entraînement
sera finalisée ce matin. Enfin, Pieter
De Villiers, lui aussi exempté d’entraî-
nement hier, souffre d’un traumatisme
de l’épaule droite. Il s’entraînera
aujourd’hui, mais devra éviter tout
contact.
La journée d’hier a également été marquée par l’arrivée, dans la soirée, après
la fin de la grève des contrôleurs
aériens à Orly, de David Marty, le
centre de Perpignan. « On ne l’avait
pas appelé parce que, à Perpignan, on
nous avait dit qu’il s’était blessé à un
genou après le match contre Biarritz,
explique Jo Maso, le manager des
Bleus, mais lui nous a appelés pour dire
que s’il ne s’était pas entraîné avec
l’équipe ces derniers jours, c’est parce
qu’il se préparait tout seul et qu’il était
apte. » – G. N.
LAPASSET N’A PU PETIT-DÉJEUNER AVEC LES BLEUS. – Bernard Lapasset avait
prévu de dormir à Marcoussis lundi soir et de prendre le petit déjeuner hier matin en
compagnie des Bleus. « Je n’aurai pas besoin de beaucoup parler, mais je veux voir les
mecs dans les yeux », disait-il dans L’Équipe d’hier. Mais le président de la Fédération
française de rugby a dû revoir ses plans. Apprenant le décès de Robert Guignard, ancien
président d’Agen et père de Jean-Pierre, le beau-frère de Bernard Lapasset, il est rentré
dans le Sud-Ouest dès hier. Les contrôleurs aériens d’Orly étanten grève, il a quitté le CNR
dès 8 heures pour prendre un train. Le président de la FFR n’a donc vu les Bleus que lundi
soir, plus brièvement que prévu. Mais il reviendra à Marcoussis demain soir et devrait à
nouveau y dormir avant de petit-déjeuner avec eux vendredi matin. – A. R.
Évacuation musclée
LE TOURNOI 2006 DES BLEUS
La première séance d’entraînement de la semaine a permis
d’éliminer les frustrations. Mais n’a donné aucune information
sur les intentions du coach.
17 H 30, HIER. Sylvain Marconnet
regagne la résidence du quinze de
France. « Des séances comme ça, ça
soude. » Léger temps d’arrêt. « Ou
plutôt, ça dessoude. »
Pendant soixante-quinze minutes,
les 23 valides du groupe France, avec
le renfort des sélectionnés de France
A, se sont « envoyés » sur des exercices attaque-défense très engagés.
« Bien ça ! Là, ce n’est pas dimanche
dernier en défense ! » La voix de
Bernard Laporte s’est élevée sur un
plaquage particulièrement virulent.
Raisonnable, deux jours seulement
après un match international ? Peutêtre pas totalement, mais significatif
de frustrations à évacuer, d’une
envie de tourner la page, de basculer
vers le futur, d’un besoin de se défouler, d’oublier la vexation d’il y a deux
jours et cette défaite face aux Écossais (20-16). Le tout, cependant, à
l’inverse d’un passé pas si lointain,
sans accrochages entre joueurs, sans
gestes d’énervement.
Mais avec l’envie de mettre un point
final à quarante-huit heures
glauques, depuis le coup de sifflet
final à Murrayfield, entretenues par
des séances vidéo musclées :
« Quand le film est si bon, on ne se
lasse pas de le revoir », grince Bernard Laporte. Et pour tenter
d’oublier le ciel gris et plombé, le
froid et la tension qui accompagnent
les défaites.
Tension qui n’a pas totalement disparu cependant. Car le mystère
règne encore pour tous les joueurs
sur la composition de l’équipe, la distribution des chasubles sur le mode
aléatoire hier après-midi n’ayant
donné aucune indication sérieuse
sur les intentions de l’entraîneur.
Visiblement heureux de pouvoir disposer d’une trentaine de joueurs
pour jauger les uns et les autres.
Côté joueurs, c’est Fabien Pelous qui
est monté à l’assaut de la morosité
ambiante. « Dimanche soir, c’était
difficile. Ce qui est arrivé ne fait plaisir à personne et est de notre faute,
dit le capitaine. Mais si l’on considère que c’est une catastrophe, on
arrête tout et on rentre chez nous. Ce
sont des choses qui arrivent à toutes
les équipes. L’essentiel est de s’en
GALLES : COOPER OUT,
SWEENEY et A. JONES
INCERTAINS. – Le demi de mêlée
gallois Gareth Cooper (épaule
disloquée samedi à Twickenham) est
forfait pour le match face à l’Écosse
dimanche à Cardiff, tandis que le
pilier Adam Jones (touché à une
jambe) et le trois-quarts centre Ceri
Sweeney (adducteurs) sont
incertains. Les Gallois seront en
outre privés du centre Gavin Henson
et du troisième-ligne Ian Evans,
suspendus, ainsi que de Shanklin,
Cockbain, Charteris, Morgan,
I. Thomas, J. Thomas, R. Jones et
Horsman, tous blessés.
DÉCÈS DE ROBERT GUIGNARD,
L’ANCIEN PRÉSIDENT D’AGEN.
– Robert Guignard, ancien président
du SU Agen de 1968 à 1976, est
décédé lundi à quatre-vingt-un ans
des suites d’une longue maladie, une
semaine après le décès de Guy
Basquet, ancien président du club de
1985 à 1992, ancien capitaine de
l’équipe de France et
ex-vice-président de la FFR. L’Équipe
adresse toutes ses condoléances à la
famille de M. Guignard, dont son fils
Jean-Pierre, et à ses proches.
ANGLETERRE
servir pour se motiver. On a encore
quatre matches à jouer dans le Tournoi, et le prochain, on va le gagner. »
Méthode Coué ? Sûrement pas. Plutôt le fruit des expériences passées.
Fabien Pelous est déjà passé par là,
par ces lendemains de défaite au
goût amer. « L’essentiel, c’est de ne
pas perdre toute notre confiance. J’ai
un rôle qui me dicte d’être positif. On
ne va pas vivre toute la semaine dans
la hantise d’encaisser un essai contre
les Irlandais en début de match. Ça
peut arriver, mais on doit avoir
confiance dans notre jeu, dans nos
moyens. »
Dans cette entreprise de mobilisation, le capitaine n’est pas seul.
L’arrivée de quelques-uns des
« anciens », Raphael Ibanez, Olivier
Magne, Serge Betsen entre autres, a
forcément apporté un peu de sérénité. « Oui, moi aussi, j’ai la sensation
d’avoir perdu à Édimbourg, affirme
Serge Betsen. Cela m’a tordu les
tripes. Aider les gars à le dépasser ?
Notre porte est ouverte si besoin
est. »
HENRI BRU
Voyce remplace Lewsey
Andy Robinson, l’entraîneur de l’Angleterre, a reconduit hier l’équipe
victorieuse du Pays de Galles samedi (47-13) pour affronter l’Italie à Rome
samedi, remplaçant seulement l’arrière Josh Lewsey, blessé à une épaule, par
Tom Voyce. Sa titularisation offre à James Simpson-Daniel une place sur le
banc des remplaçants.
L’équipe d’Angleterre : Voyce – Cueto, Noon, Tindall, Cohen – (o) Hodgson,
(m) Ellis – Moody, Corry (cap.), Worsley – Grewcock, Borthwick – Stevens,
Thompson, Sheridan. Remplaçants : Mears, White, Shaw, Dallaglio, Dawson,
Goode, Simpson-Daniel.
Dimanche 5 février : ÉcosseFrance, 20-16. Samedi 11 février :
France-Irlande, à 14 h 30 au Stade de
France. Samedi 25 février : FranceItalie, à 15 heures au Stade de France.
Dimanche 12 mars : France-Angleterre, à 16 heures au Stade de France.
Samedi 18 mars : Galles-France, à
16 h 30 au Millennium Stadium.
DEMAIN
VENDREDI 10 FÉVRIER
ANGLETERRE (14e
journée). – Gloucester - Leicester, Leeds -
Bristol.
SUPER 14 (1re journée). – AucklandBlues (NZL) - Wellington
Hurricanes (NZL) ; Western Force (AUS) - ACT Brumbies (AUS) ;
Free State Cheetahs (AUS) - Northern Bulls (AFS).
SAMEDI 11 FÉVRIER
TOURNOI DES SIX NATIONS. – France - Irlande (14 h 30,
en direct sur France 2) ; Italie - Angleterre (17 heures).
L’équipe d’Irlande : Murphy – Sh. Horgan, O’Driscoll (cap.), D’Arcy, Bowe – (o)
O’Gara, (m) Stringer – Wallace, Leamy, S. Easterby – O’Kelly, O’Connell – Hayes,
Flannery, Horan. Remplaçants : R. Best, S. Best, O’Callaghan, O’Connor, Reddan,
Humphreys, Trimble.
TROPHÉE CANAL + - « L’ÉQUIPE »
AVEC PROVALE DU JOUEUR DU MOIS
Qui après Nicolas
Laharrague ?
CANAL+
TROPHÉE
TROPHÉE
L’ÉQUIPE
PROVALE
DU JOUEUR DU MOIS DU TOP14
Bidabé, Boyet et Dusautoir sont les trois prétendants
à la succession du Perpignanais Nicolas Laharrague
à l’élection du joueur du mois de janvier.
CHAQUE MOIS, JUSQU’À LA FIN DE LA SAISON, la rédaction de L’Équipe, le
service des sports de Canal + et Provale, le syndicat des joueurs professionnels,
désignent trois joueurs postulant au titre de meilleur joueur du Top 14 du mois. Le
trophée sera décerné à celui qui obtiendra le plus grand nombre de votes des
lecteurs et des téléspectateurs.
Benjamin Boyet Philippe Bidabé
Bidabé
Demi d’ouverture
26 ans
1,85 m, 86 kgg
Centre ou ailier
28 ans
1,78 m, 85 kgg
1 sélection
L’OUVREUR berjallien est l’un des
hommes en forme d’une équipe qui a
gagné à Bayonne (33-22) le 28 janvier,
s’accrochant à la cinquième place du
Top 14, à un point de Perpignan. Bon animateur de sa ligne d’attaque, Benjamin
Boyet possède un excellent jeu au pied
long. En Écosse, dimanche, il était la
doublure de Michalak. Il a une carte à
jouer pour la Coupe du monde 2007.
AGENDA
TOURNOI DES SIX NATIONS. – Annonce de la composition
de l’équipe de France à 9 heures à Marcoussis.
VALBON PERSISTE ET SIGNE. – Ludovic Valbon avait surpris en faisant son
mea culpa dès dimanche, à la fin du match contre l’Écosse. « Je suis nul », avait-il
notamment déclaré. Le centre briviste a remis ça, hier, pour la première conférence
de presse de la semaine à Marcoussis, faisant son deuil du match raté contre les
Écossais : « Vous me dites que tout n’a pas été mauvais dans mon match parce que
j’ai été le deuxième meilleur plaqueur français du match. Mais cette stat ne me
suffit pas. Au rugby, il faut être performant au plaquage, à la course ou sur le jeu de
passes. Si j’avais juste voulu être un plaqueur performant, j’aurais fait du football
américain, je me serais contenté des statistiques de plaquage, et basta ! Je ne veux
pas me chercher d’excuses. Je me suis construit en étant toujours très exigeant
avec moi-même. Si je n’avais pas été dur avec moi lorsque j’étais jeune joueur, je
ne serais pas à vous parler ici aujourd’hui. Le quinze de France n’a pas besoin de
joueurs qui s’apitoient sur leur sort. » – G. N.
62 sélections), l’un des avants
les plus expérimentés du rugby
irlandais.
Le quinze d’Irlande, dont la performance contre l’Italie a été critiquée
ces derniers jours dans les médias
irlandais, n’a pas effectué plus
d’un entraînement par jour cette
semaine, et s’envolera demain pour
Paris. « Quand la France perd un
match, ce n’est jamais une bonne
nouvelle pour son prochain adversaire. On s’attend donc à une réaction des Français, qui doivent être
certainement très déçus de leur
performance contre l’Écosse, et à
un match très dur », a résumé
O’Sullivan. – J. S.
TOP 14 (15 journée, match en retard). – Brive - Agen
(18 h 30).
ANGLETERRE (14e journée). – Worcester - Sale.
SUPER 14 (1re journée, suite). – Canterbury Crusaders
(NZL) - Otago Highlanders (NZL) ; Queensland Reds (AUS) - New
South Wales Waratahs (AUS) ; Golden Cats (AFS) - Western
Storm. (AFS) ; Coastal Sharks (AFS) - Waikato Ch. (NZL).
DIMANCHE 12 FÉVRIER
e
TOURNOI DES SIX NATIONS. – Pays de Galles - Écosse
(16 heures, en direct sur France 2).
ANGLETERRE (14e journée). – London Irish - Newcastle,
Wasps - Northampton, Saracens - Bath.
PRO D 2 (18e journée, matches en retard). – Béziers Pays d’Aix (15 heures). Auch - Albi (15 h 30).
MERCREDI 8 FÉVRIER 2006
1
BIDABÉ
BOYET
DUSAUTOIR
(Biarritz)
(Bourgoin)
(Biarritz)
Votez avant le 8 février, minuit
AILIER DE FORMATION, c’est à ce
poste qu’il a connu sa seule sélection en
équipe de France, à l’été 2004, Philippe
Bidabé a surtout évolué et brillé au centre
de l’attaque biarrotte ces dernières
semaines. Bernard Laporte a même été
tenté de le rappeler en équipe de France.
Par SMS en tapant R au 61044**.
Thierry Dusautoir
et gagnez deux places
pour la finale du Top 14.
Troisième ligne aile
24 ans
1,88 m, 95 kgg
L’EFFECTIF du Biarritz Olympique a beau
être très riche en troisième ligne (Haridornoquy, Betsen, Thomas Lièvremont
notamment), Thierry Dusautoir s’est taillé
une place de titulaire. Son talent n’a pas
échappé au Stade Toulousain, qu’il rejoindra l’été prochain pour trois saisons.
Avant cela, son heure pourrait arriver en
équipe de France, où il a déjà été convoqué l’an dernier pour la tournée de juin
et celle de novembre (forfait chaque fois).
3
2
Sur
,
LNR.FR
ou sur
EXTRAIT DU RÈGLEMENT : jeu mensuel gratuit sans obligation d’achat valable à partir du samedi 4 et jusqu’au mercredi 8 février minuit.
Jeu ouvert à toute personne physique demeurant en France métropolitaine. Un tirage au sort sera réalisé après la clôture des votes.
*0,34 € TTC / min. **0,35 € TTC hors coût de un SMS.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
MARCOUSSIS. – Jacques Brunel (deuxième à gauche), avec ici Yannick Nyanga, Lionel Nallet, Olivier Magne, Jérôme Thion, Sylvain Marconnet et Sébastien Bruno (de gauche à droite), et le staff des Bleus ont encore trois jours avant d’affronter l’Irlande pour gommer les imperfections qui ont entraîné le fiasco d’Édimbourg dimanche.
(Photo Alain de Martignac)
EDDIE O’SULLIVAN, l’entraîneur
irlandais, n’a apporté hier aucun
changement à l’équipe qui a battu
l’Italie (26-16) le week-end dernier à
Dublin. Ce sont donc les mêmes
quinze titulaires qui entameront le
match samedi contre la France, à
Saint-Denis, ainsi que le même banc.
Seule incertitude, la participation ou
non du numéro 8, Denis Leamy. Cité
à comparaître devant une commission de discipline aujourd’hui, à
Londres, pour avoir piétiné le demi
de mêlée italien Paul Griffen, le troisième-ligne du Munster pourrait être
sanctionné et donc suspendu pour le
déplacement en France. Si tel était le
cas, O’Sullivan a confirmé qu’il ferait
appel à Anthony Foley (32 ans,
Bleu
Rouge
Jaune
Leamy en sursis
Jaune
IRLANDE
« Notre premier
problème a été
le déchet technique »
– Pourquoi ?
– Nous avons eu la preuve en
Écosse que nous n’étions pas assez
forts. On manque de maîtrise technique et stratégique. On s’affole, on
manque de sérénité dans les
moments importants. Par exemple,
nous avons été défaillants sur la
construction du maul, sur lequel les
Écossais nous ont emportés pour
marquer un essai (46e). À une demi-
Les 29 pour France - Irlande
Noir
Bleu
Noir
« À LA LUMIÈRE des matches
de l’automne et de celui contre
l’Écosse (1), il semble que
la France soit plus à son aise
quand elle joue sur sa défense
et en contre…
– Effectivement. En novembre, la
défense a rassuré l’équipe. À partir
des ballons de récupération, elle
s’est procuré plus d’occasions et a
mis plus facilement en difficulté son
adversaire. Mais, en Écosse, on a
rendu tellement de ballons (26), qu’il
n’était pas possible d’imposer notre
jeu. La faiblesse de nos transmissions et de notre conservation de la
balle nous a empêchés de franchir un
cap dans ce que nous voulons mettre
en place.
– Cela signifie-t-il que cette
équipe n’est pas capable de
prendre le jeu à son compte ?
– Toutes les équipes doivent
être fortes lorsqu’elles n’ont pas le
ballon. Grâce à un pressing défensif
efficace, elles doivent savoir se sortir
de leur camp et redevenir dangereuses, en allant chez l’adversaire.
L’an passé, on l’a fait. Là, on a envie
de grandir en étant forts sur nos ballons. Ce ne fut pas le cas en Écosse.
– C’est un retard à l’allumage ?
– On veut espérer que c’est passager et que ça va se mettre en place.
Déjà, à Édimbourg, la deuxième
période a été meilleure que la première, même s’il y a eu encore des
imperfections. Si l’on regarde 2005,
et même avant, nous avons été
inconstants sur la durée des matches
et de la saison. L’an dernier,
nous avons été en difficulté contre
l’Écosse (victoire 16-9), chanceux
contre l’Angleterre (succès 18-17).
Cet été, nous avons très vite perdu le
fil du match lors du deuxième test
contre l’Afrique du Sud (défaite
27-13), et, à l’automne, contre
Tonga, on n’y était pas en première
période. Jamais on n’a réussi à maîtriser parfaitement un match.
l’a mal fait, sans précision. C’est évident, nous aurions dû jouer davantage au pied pour occuper le camp
adverse, faire hésiter et reculer la
défense écossaise. Il aurait fallu
porter quelques ballons de plus dans
l’axe, pour resserrer les défenseurs
et créer de l’incertitude chez eux.
– Or vous n’avez pas beaucoup
insisté là-dessus…
– On a essayé de jouer dans l’axe,
mais on a buté, on a manqué de force
de pénétration à cet endroit ; mais
aussi de tonicité, de vivacité, de fraîcheur mentale. Cela manquait de
changement de rythme, de rupture.
Nous avons un petit peu tourné au
diesel. À ce niveau, on a perdu dix
8
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
50
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MERCREDI 8 FÉVRIER 2006
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TENNIS COUPE DAVIS (premier tour) – ALLEMAGNE - FRANCE
Haas la menace
À près de vingt-huit ans, l’Allemand semble entamer une nouvelle carrière. Il est l’homme clé de la rencontre.
HALLE – (ALL)
de notre envoyé spécial
C’EST LE DON d’ubiquité. On
apprend tard dimanche qu’il vient de
gagner un tournoi en Floride (Delray
Beach). À peine le temps de tourner la
tête, et hop ! le voici, lundi après-midi,
en Allemagne. Tommy Haas trônait
hier au milieu de l’équipe allemande
de Coupe Davis pour la présentation
aux médias. Toujours pressé. Tommy
Haas aime la vitesse. En Floride, où il
réside, il circule en Porsche. Américain
d’adoption, mais bien sûr allemand de
cœur. « Je ne sais pas ce qui chez moi
est américain, répondait-il hier à une
suggestion sur sa “double” nationalité. Je sais une seule chose : l’hiver en
Allemagne ne me manque pas beaucoup. Mais je reviens toujours ici avec
plaisir en été. »
Ne pas s’y méprendre : même si Nick
Bollettieri a fait monter cette pâte allemande, il revendique sa germanité et
la porte fièrement sur son palmarès
avec seize victoires pour seulement
quatre défaites en Coupe Davis. Et justement, qui vient de se coltiner deux
saisons dans le purgatoire du groupe 1
Europe-Afrique ? Haas a répondu présent en Israël et en Afrique du Sud, pas
vraiment des adversaires quatre
étoiles, mais la patrie était en danger.
Maintenant que l’Allemagne a réintégré le groupe mondial, il ne devrait pas
s’arrêter en si bon chemin.
Pas de chance pour l’équipe de France,
contrainte d’affronter ce Tommy Haas
new-look. Dans tous les sens du terme.
D’abord avec sa nouvelle coupe de
cheveux. Fini le catogan. À Doha,
pour le premier tournoi de l’année, il
avait annoncé la couleur : « Nouvel
entraîneur, nouvelle tête, nouvelles
ambitions. »
Et, pour ne laisser aucun doute, il s’est
métamorphosé en terreur du circuit. En
trois tournois, seul Federer en est venu
à bout. D’abord facilement, au Qatar,
puis au forceps à Melbourne. La
bataille en cinq sets que dut livrer le
numéro 1 mondial en huitièmes de
finale fut l’un des morceaux choisis de
l’Open d’Australie.
En voilà un qui ne fait pas le complexe
Federer (qu’il a d’ailleurs battu lors de
l’exhibition de Kooyong, mi-janvier, à
Melbourne). « J’en ai marre de toujours entendre Courier (commentateur TV à Melbourne) lui lécher le cul »,
lâcha-t-il après sa défaite australienne. Pas distingué, mais clair. Langage cru pour quelqu’un qui en a bavé.
Stuttgart son premier – et à ce jour
unique – Masters Series.
Un an plus tard, ce joueur élégant au
revers à une main n’avait plus qu’un
rang à gravir pour être numéro 1 mondial. Une réussite remarquable puisqu’il avait dû faire l’impasse sur Wimbledon pour être au chevet de son
père, gravement blessé en Floride dans
un accident de moto (une HarleyDavidson qu’il lui avait offerte). Plus
dure fut la chute. Une première opération à l’épaule, en décembre 2002, le
conduisit à une deuxième, en
juillet 2003, pour une saison blanche.
« Je ne souhaite à aucun sportif une
expérience pareille, rappelait-il hier.
J’ai cru que je n’arriverais jamais à bien
rejouer. »
Mais il avait réglé toute l’addition de
ce destin contraire. L’année 2004 lui
permit d’ajouter deux nouveaux titres
à son palmarès. L’an passé, cependant, il semblait plafonner. D’où la surprise de son début d’année éblouissant. Par quelle magie son nouveau
coach, Thomas Hogstedt, l’a-t-il transfiguré ainsi ? « Thomas a des qualités
que je recherchais, confia-t-il hier à la
presse allemande. Mais je ne vous les
préciserai pas. » Pas celle d’être insensible à l’argent, en tout cas. « Haas a
débauché Hogstedt, qui s’occupait de
Kiefer, raconte cette consœur bien au
fait. Il a offert plus d’argent que ne
voulait en mettre Kiefer. La version
officielle, c’est que Hogstedt voulait
être plus avec sa famille. C’est faux. De
toute façon, la relation entre les deux
joueurs n’est pas excellente. »
Qu’importe, pourvu que Haas porte
les siens au succès. Malgré les fuseaux
horaires entre la Floride et l’Europe (six
heures) ? Version à la presse allemande : « On ne sait jamais comment
va se résorber un décalage. » Pour la
presse française : « Pas de problème ! » C’est sans doute pour
tromper l’ennemi, une ruse de guerre
que ne désavouerait pas son chat,
Fuffy. « J’ai toujours adoré les chats. Ils
sont si indépendants et si pleins
d’énergie. »
L’équipe de France est prévenue : « Ne
pas caresser à rebrousse-poil. »
Plus dure fut la chute
Dès l’âge de douze ans, quand Nick
Bollettieri l’importa, lui et sa sœur
aînée, Sabine, pour un premier
contact. « Affreux, se souvient-il. Je ne
parlais pas un mot d’anglais et je
n’étais même pas dans la même
chambre que Sabine. » Mais l’exil ne
tarda pas à se muer en eldorado quand
il intégra définitivement l’académie
Bollettieri deux ans plus tard. « J’étais
le seul à avoir le droit de regarder les
entraînements d’Agassi. »
En 1996, à dix-huit ans, il atteignait sa
première finale, à Lyon. Un an plus
tard, il entrait dans le top 50. Premier
titre ATP, à Memphis, l’année suivante. 2001 lui permit de remporter à
D hauts
Des
h t ett des
d bas
b
Classement ATP (en fin d’année) de Tommy Haas depuis 1997
8e
10e
Classement
actuel
(6 février 2006)
11e
11e
20e
23e
17e
Meilleur
classement : 2e
(13 mai 2002)
29e
30e
Réapparition :
16 février 2004
(1 086e)
34e
41e
19999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
6-4, 6-0, 3-6, 4-6, 6-2 : Roger Federer avait souffert pour sortir Tommy Haas en huitième de finale à Melbourne.
À deux jours du premier tour de Coupe Davis, l’Allemand fait figure d’épouvantail.
(Photo Nicolas Luttiau)
OPEN GAZ DE FRANCE (WTA Tour, indoor)
ATHLÉTISME
« Rester sereine »
« DANS QUEL ÉTAT D’ESPRIT
êtes-vous avant de jouer votre
premier match à Paris ?
– Je me sens bien. Je n’ai fait que deux
matches depuis le début de l’année,
ce qui est peu. Mais à l’entraînement
tout va bien. J’ai hâte de me retrouver
sur le court. Mon état d’esprit est
excellent et j’espère encore meilleur
que l’année dernière.
– Au départ, vous n’étiez pas
inscrite à l’Open Gaz de France.
Votre défaite prématurée à Melbourne vous a-t-elle poussée à
modifier vos plans ?
– Je n’avais rien prévu de précis. Cela
voulait donc dire que je me réservais la
possibilité de jouer à Paris.
– Qu’avez-vous fait depuis
l’Open d’Australie ?
– Je suis restée quatre jours à
Melbourne après ma défaite pour me
reposer. Après, j’ai fait un crochet par
l’île Maurice avant de rentrer en
France. C’est un endroit que j’ai découvert récemment, en novembre, et c’est
génial. J’ai eu envie d’y retourner et, làbas, je me suis entraînée pendant cinq
jours avec mon frère, sous le soleil, la
chaleur et l’humidité. Ça m’a fait beaucoup de bien.
– Que pensez-vous de la victoire
d’Amélie Mauresmo à l’Open
d’Australie ?
– J’étais déjà à l’île Maurice quand
Amélie a joué sa finale et je n’ai pas pu
la voir, juste quelques points. Je n’ai
pas été étonnée qu’elle remporte le
titre car je ressens que, depuis sa victoire au Masters, elle est beaucoup
plus épanouie. Je la connais bien,
Amélie, et on voyait que, durant tout
l’Open d’Australie, il y avait de la sérénité dans son attitude. Je suis vraiment
contente pour elle. Gagner un titre du
Grand Chelem, c’était son objectif
prioritaire et, même s’il lui a fallu du
temps, elle y est arrivée.
« Perdre un match,
ce n’est pas la fin
du monde »
– Tout le monde dit que
vous avez une bonne chance
d’atteindre la première place
mondiale d’ici à Roland-Garros
parce que vous avez très peu de
points à défendre durant cette
période. Comment vivez-vous
cela ?
– C’est dans ma tête, forcément.
Mais, en même temps, je ne veux pas
me mettre de pression à ce sujet. Par le
passé, chaque fois que j’ai pensé aux
Golovin rebondit
En battant la Polonaise Domachowska 6-0, 7-5, la Française estime
avoir retrouvé le rythme de la compétition.
TATIANA GOLOVIN déclarait dans nos éditions d’hier qu’elle comptait sur
ses bons souvenirs à l’Open Gaz de France (deux demi-finales en 2004 et
2005) pour retrouver le chemin de la victoire. Sa saison était plutôt mal embarquée, après une défaite au troisième tour à Gold Coast suivie de deux éliminations au premier tour à l’Open d’Australie et Tokyo. Alors, hier soir, gardant
bien le contrôle de la balle sur les frappes sèches et puissantes de la Polonaise
Marta Domachowska, Golovin remporta sa victoire la plus convaincante de ce
début d’année. Si l’on excepte un moment de déconcentration après avoir
gagné les sept premiers jeux du match, qu’elle eut le mérite de gommer en
revenant de 1-4 à 5-4 au deuxième set pour gagner ensuite 7-5, on peut dire
qu’elle contrôla bien la partie et ses émotions. « J’attendais ce match pour
retrouver le bon rythme de la compétition. Avant cela, alors qu’à l’entraînement je frappais vraiment bien dans la balle, je ne trouvais pas ce fameux
rythme, j’étais trop vite ou trop lente sur la balle. Cette fois, j’ai la sensation
d’avoir fait tout bien. Le premier set, je n’ai pas donné beaucoup de points et
elle a fait des tas de fautes et, ensuite, lorsqu’elle s’est accrochée, j’étais un
peu perdue. Mais c’est bien d’avoir réagi pour terminer en deux sets. Avec
cette victoire, j’ai la preuve que j’ai travaillé dans le bon sens pendant l’intersaison. C’est encourageant pour la suite. » – A. D.
RAZZANO MET « LE PAQUET ». – Après les belles victoires, lundi, de
Stéphanie Foretz sur Ana Lena Grönefeld (20e WTA), et la raclée qu’Émilie Loit
a collée à Roberta Vinci (6-1, 6-1), Virginie Razzano n’a pas fait de détails, hier,
contre Kveta Peschke, trente ans, remontée à la 26e place au classement WTA
après une belle saison 2005. « J’ai mis le paquet », se félicitait la Française,
victorieuse 6-1, 6-1, aussi satisfaite de sa prestation que ses entraîneurs.
Dotation : 499 251 .
Premier tour : Razzano b. Peschke (RTC), 6-1, 6-1 ; Pironkova (BUL) b. Safarova (RTC), 6-2, 2-6, 6-0 ; Douchevina (RUS) b. Lisjak (CRO), 7-6 (7-4), 6-0 ;
Medina Garrigues (ESP) b. Garbin (ITA), 6-3, 1-6, 7-5 ; Smashnova (ISR)
b. Brémond, 6-1, 6-2 ; Golovin b. Domachowska (POL), 6-0, 7-5 ; Mirza (IND)
b. Pennetta (ITA), 6-2, 7-6 (7-5).
AU MOINS UNE FRANÇAISE EN
QUARTS. – Les victoires de Foretz et
Loit au premier tour garantissent une
présence française en quarts de finale
puisque les deux joueuses, amies et
membres du TC Paris, seront face à
face cet après-midi. Razzano devra
sortir son meilleur tennis pour passer le
tour suivant puisque sa prochaine
adversaire n’est autre que Dinara
Safina, la tenante du titre de l’Open
Gaz de France.
BRÉMOND TRÉBUCHE. – La seule
Française à avoir trébuché sur les deux
premiers jours du tournoi a été Séverine Brémond, ex-Beltrame, battue
hier 6-1, 6-2 par la petite et coriace
Anna Smashnova.
FRANCE-POLOGNE EN TRIBUNES. – L’ex-champion polonais
Wojtek Fibak et le futur champion
français Gaël Monfils, recalé comme
Fabrice Santoro par Guy Forget pour le
premier tour de Coupe Davis, étaient
hier soir dans les tribunes pour le
match Golovin-Domachowska.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI,À PARTIR DE MIDI : Dementieva
(RUS) - Arvidsson (SUE) ; Foretz - Loit ; DechyBartoli ; Razzano - Safina (RUS).
PAS AVANT 19 HEURES : Pierce - Medina
Garrigues (ESP).
ON PARLE DES ABSENTS. – Il n’y
avait pas foule pour écouter la conférence de presse des Français. Une journaliste allemande s’inquiéta toutefois
de l’absence de Santoro : « C’est une
histoire un peu longue, répondit Guy
Forget. Disons pour résumer que
Fabrice n’avait pas les mêmes motivations que nous pour cette Coupe
Davis. » Par ailleurs, plusieurs personnes ont interrogé l’attaché de
presse de la FFT sur l’absence de Gaël
Monfils. Haas a noté aussi la nonsélection du numéro 3 français :
« L’équipe de France a de très bons
joueurs confirmés et d’excellents
jeunes comme Gasquet et Monfils, qui
" malheureusement " n’est pas là. »
– P. Co.
ACASUSO REMPLACE GAUDIO.
– José Acasuso a été appelé par
Alberto Mancini, le capitaine de
l’équipe d’Argentine de Coupe Davis,
pour remplacer Gaston Gaudio. Ce
dernier, qui souffre d’une tendinite à
l’épaule droite, a dû se résoudre à
déclarer forfait. Cette sélection, qu’il
honorera contre la Suède, vient récompenser la grosse semaine de José Acasuso, qui a remporté dimanche le troisième titre de sa carrière à Viña del
Mar. C’est la première fois que José
Acasuso, quatrième joueur argentin
au classement ATP (33e), apparaîtra en
Coupe Davis. – A. Ju.
TOUR DE PISTE
Rendez-vous à Eaubonne
MARY PIERCE estime que le meilleur moyen d’atteindre la première place
mondiale est d’essayer de ne pas y penser.
Rentrée de l’île Maurice, où elle s’est entraînée avec son frère sur le
chemin du retour d’Australie, Mary Pierce a oublié son échec du deuxième tour, à Melbourne, contre Iveta Benesova. Ravie que son amie
Amélie ait remporté son premier titre du Grand Chelem, elle n’oublie
pas qu’elle peut, de son côté, prétendre décrocher la première place
mondiale d’ici à Roland-Garros. Mais s’interdit d’y penser trop fort.
Des cinq joueurs de l’équipe de France,
seul Paul-Henri Mathieu s’est plaint
d’un pépin physique : « Une petite
douleur au dos. » On l’avait vu lundi
soir faire un set un peu terne, perdu
6-2, contre Michaël Llodra. Tous les
autres sont au beau fixe. – P. Co.
La réunion francilienne sera, vendredi, le théâtre d’un inédit match
Arron-Barber-Hurtis sur 60 m.
points à défendre ou à la situation
inverse, c’est-à-dire profiter d’une
période durant laquelle je n’avais
aucun point à défendre pour en amasser, je n’ai jamais bien joué, ça n’a
jamais marché comme je voulais. Donc
là, j’ai bien l’intention de ne pas me
laisser perturber par ce genre de chose.
Je dois rester sereine sans penser aux
points.
– Lorsque vous avez perdu au
deuxième tour de l’Open d’Australie, c’était parce que vous
pensiez aux points et au classement ?
– Non, je n’y pensais pas. J’ai perdu
parce que je ne me sentais pas bien ce
jour-là, j’ai fait un mauvais match, ça
arrive. Sur le moment, c’est frustrant,
mais il a suffi de quelques jours de
repos puis de reprendre l’entraînement pour oublier. Perdre un match,
même dans un tournoi du Grand Chelem, ce n’est pas la fin du monde... »
ALAIN DEFLASSIEUX
HENIN : C’ÉTAIT UN ULCÈRE.
– Contrainte à l’abandon face à
Amélie Mauresmo en finale de
l’Open d’Australie, la Belge Justine
Henin-Hardenne a révélé mardi, sur
son site Internet, qu’elle souffrait
d’un ulcère à l’estomac. La prise
d’anti-inflammatoires pour soigner
une tendinite à une épaule en serait
la cause. Cependant, la cinquième
joueuse mondiale envisage de faire
son retour à la compétition dans dix
jours, au tournoi de Dubaï, qu’elle a
gagné en 2003 et en 2004 et où elle
pourrait retrouver la Française.
LE 4e MEETING NATIONAL du Vald’Oise proposera vendredi un inattendu match triangulaire sur 60 m,
entre Christine ARRON, Eunice
BARBER et Muriel HURTIS. A priori, l’issue de l’épreuve ne fait guère de
doute. Arron, créditée de 7’’20 lors de
sa rentrée à Mondeville (le 28 janvier), devrait progresser au fil de
l’hiver. Hurtis, la jeune maman qui
s’est contentée de 7’’47 jusqu’ici,
bouclera, elle, son hiver à Eaubonne.
Quant à Eunice Barber, au lendemain
de son retour des États-Unis, elle y
commencera le sien sur une distance
loin d’être sa spécialité, son record
personnel datant de ses 7’’36 à Liévin
en 2000…
Toujours en quête d’une course qui le
rassurerait pleinement après deux
sorties peu convaincantes (6’’73 à
Moscou et 6’’64 à Stuttgart), Ronald
POGNON a décidé de courir lui aussi
dans le Val-d’Oise. « C’était dans l’air
la semaine dernière et on s’est mis
d’accord lundi », dévoile Jean-Paul
Jacob, l’organisateur. Pognon, qui dit
avoir « besoin de courses », devrait
s’envoler dès le lendemain matin
pour l’Espagne, où il doit prendre part
au 60 m de Valence, samedi. Courir à
Eaubonne permettra à son coach Guy
Ontanon de le voir à l’œuvre pour la
première fois de l’hiver. Il y sera
notamment opposé à Oudéré KANKARAFOU, l’un de ses coéquipiers
du 4 × 100 m (il avait couru en demifinale) champion du monde à Helsinki.
Leslie DJHONE pourrait effectuer
au même endroit sa rentrée sur
200 m. Mais ses objectifs sont plus
Le baromètre
de l’hiver
En hausse
Vanessa BOSLAK
(perche)
Mélanie SKOTNIK
(hauteur)
Mounir YEMMOUNI
(1 500 m)
Stable
Ronald POGNON
(60 m)
Salim SDIRI
(longueur)
Bouabdellah TAHRI
(1 500 m - 3 000 m)
En baisse
Muriel HURTIS
(60 m)
Patricia GIRARD
(60 m haies)
Driss MAAZOUZI
(1 500 m)
lointains. « Je suis en stage à Vittel
jusqu’à jeudi pour préparer mon
300 m de Liévin (le 3 mars), expliquet-il. Avant, je ne ferai qu’un 200 m de
préparation, peut-être à Eaubonne,
mais c’est un peu trop longtemps
avant Liévin. Je prendrai ma décision
jeudi. » Sinon, on pourrait retrouver
Djhone face à son pote Ladji DOUCOURÉ, qui prépare sa rentrée à
Clermont-Ferrand sur 200 m, le
18 février, prélude à sa seule sortie sur
les haies, le 5 mars, en Coupe
d’Europe à Liévin. « Actuellement, il
fait du travail de développement,
explique son coach Renaud Longuèvre. Il fait de la force max’ en muscul’ et de l’endurance-sprint en tirant
des chariots de 50 kilos sur 10, 20 ou
30 mètres. »
Baala reprend
l’entraînement
Les sauteuses Vanessa BOSLAK
(4,40 m à la perche à Niort) et
Mélanie SKOTNIK (1,92 m à la hauteur à Maromme) ont, elles, effectué
des rentrées probantes, le week-end
dernier, réalisant d’emblée les minima pour les Mondiaux. « Ce concours
m’a permis de ne pas oublier trop
longtemps les sensations de la compétition, raconte Skotnik. Je ne sais
pas si je pourrai en faire d’autres. En
tout cas, pas en France, car il n’y en a
pas... » Boslak va, elle, remettre ça à
Eaubonne. « Après deux mois sans
saut, je ne m’attendais pas à passer
4,40 m, avoue-t-elle. Si j’avais été un
peu plus féline, j’aurais même pu passer 4,51 m au deuxième essai. » Ses
homologues masculins se sont, eux,
donné rendez-vous pour l’étape du
Perche Élite Tour d’Épinal, samedi.
Remis de sa talonnade au pied
gauche, pas inquiet d’avoir échoué à
5,52 m à Mondeville, Romain MESNIL espère y décoller pour de bon.
Après avoir passé une IRM de
contrôle rassurante, lundi, à Strasbourg, Mehdi BAALA a reçu le feu
vert pour reprendre l’entraînement de
façon intensive, deux semaines après
s’être donné une élongation à la
cuisse. Il décidera dans les jours qui
viennent s’il repart en stage à l’étranger. Mais sa rentrée pourrait n’intervenir que lors du meeting de Liévin
(sur 1 000 m). Soit une semaine seulement avant des Mondiaux indoor à
Moscou (10-12 mars) dont il sera probablement l’un des grands absents
français. Sans lui, ils sont déjà quatre
à avoir réalisé les minima sur 1 500 m
(Tahri, Yemmouni, Maazouzi, Eraud).
Devancé par Tahri à Karlsruhe puis
par Yemmouni à Stuttgart, Driss
MAAZOUZI souhaite « profiter des
quinze prochains jours pour travailler
[sa] vitesse terminale. On est quatre
candidats pour deux places, on aura
donc un beau championnat de
France ». Du coup, il a renoncé au
3 000 m de Valence. Mounir YEMMOUNI était presque surpris par sa
rentrée sur 1 500 m (3’38’’88) alors
qu’il sortait d’un gros travail foncier :
« J’ai fait ma course au train et j’ai
ramassé tout le monde (terminant
troisième). Je me sens capable
d’approcher le record de France. »
Soit les 3’35’’56 de Baala…
NICOLAS HERBELOT
(avec C. B. et H. G.)
RÉSULTATS
PATTAYA (THA, WTA Tour, dur, 170 000 $,
5-12 février). – Premier tour : Bammer
(AUT) b. Viratprasert (THA), 6-3, 6-3 ; Czink
(HON) b. Zheng Jie (CHN), 6-0, 6-2 ; Kostanic
(CRO) b. K. Bondarenko (UKR), 6-1, 6-3 ;
Wozniak (CAN) b. Li Na (CHN), 6-3, 6-1 ; Castaño (COL) b. Rodionova (RUS), 3-6, 6-2, 6-2 ;
Suarez (ARG) b. Zvonareva (RUS), 6-1, 6-3 ;
Santangelo (ITA) b. King (USA), 6-3, 6-1 ;
Bychkova (RUS) b. Nagyova (SLQ), 6-1, 7-5 ;
Sun Tiantian (CHN) b. Kudryavtseva (RUS),
6-3, 6-2.
WROCLAW (POL, ATP Challenger, indoor,
106 250 , 6-12 février). – Premier tour :
Zelenay (SLQ) b. Guez, 7-5, 6-0.
BERGAME (ITA, ATP Challenger, indoor,
42 500 , 6-12 février). – Premier tour :
Pequery b. Roger-Vasselin, 6-4, 6-3 ;
Montcourt b. Mertl (RTC), 6-3, 6-2 ;
Thomann b. Gulbis (LET), 6-3, 6-4 ; Carraz
b. Luzzi (ITA), 7-6 (7-4), 6-3 ; Haehnel b.
Tsonga, 7-6, 6-0.
BURNIE (TAS, ATP Challenger, dur,
25 000 $, 6-12 février). – Premier tour :
Healey (AUS) b. Audouy, 6-4, 6-2.
MERCREDI 8 FÉVRIER 2006
Kenteris et Thanou
suivent l’exemple
de Montgomery
Les sprinteurs Kostas Kenteris et Ekaterini Thanou ont demandé officiellement
la récusation de l’un des trois membres du panel du Tribunal arbitral du sport
(TAS), qui doit à nouveau les entendre le 22 février. Blanchis par leur
Fédération nationale mais suspendus à titre provisoire par la Fédération
internationale pour s’être soustraits à plusieurs contrôles antidopage avant
les Jeux Olympiques d’Athènes, les Grecs affirment qu’il y a « conflit
d’intérêts » pour Yves Fortier, membre du panel dont l’un des associés a
défendu les intérêts de l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Cet argument avait déjà été utilisé il y a quinze jours par Tim Montgomery,
qui réclame pour les mêmes raisons l’annulation de sa suspension de deux
ans pour dopage.
EVANS CHERUIYOT CONFIRME. – Notamment vainqueur en 2005 de
l’Humarathon et des 20 kilomètres de Paris, Evans Cheruiyot a remporté
dimanche le semi-marathon d’Eldoret, au Kenya, en 1 h 1’39’’. Une
performance remarquable, à plus de 2 000 mètres d’altitude. Cheruiyot était
le leader du groupe des quinze athlètes kenyans dont s’occupait le manager
Jean Conrath, qui comparaîtra devant le TGI de Strasbourg le 15 mars pour
les avoir hébergés dans des « conditions indignes ».
UN « MALGRÉ LUI » KENYAN AUX « COMMONWEALTH »… – Benjamin
Limo avait annoncé qu’il faisait l’impasse sur les Jeux du Commonwealth
(15-26 mars, à Melbourne) afin de mieux préparer les Mondiaux de cross
court (1er-2 avril, à Fukuoka). Mais la Fédération kenyane, qui avait rétorqué
que c’était à elle de prendre cette décision, a retenu le champion du monde
2005 du 5 000 m à l’issue des sélections kenyanes de ce week-end, auxquelles
il n’a pourtant pas participé. « Je serai heureux de participer aux Jeux du
Commonwealth, je ne peux pas décliner cette offre », a commenté Limo. Eliud
Kipchoge, champion du monde sur 5 000 m en 2003, ne fait lui pas partie de
cette sélection, où on retrouve Isabella Ochichi, deuxième des JO sur 5 000 m,
et Reuben Kosgei, champion olympique du steeple en 2000.
… UNE HEUREUSE IRLANDAISE AUSSI. – Deuxième des sélections
australiennes, l’Irlandaise Sonia O’Sullivan, munie de son nouveau passeport,
a été retenue pour le 5 000 m des Jeux du Commonwealth. Mais les
principales chances du pays organisateur reposeront sur les épaules de Craig
Mottram, troisième du 5 000 m aux Mondiaux d’Helsinki, qui doublera
1 500 m et 5 000 m, de Jana Pittman, sur 400 m haies, et Benita Johnson, qui
défiera l’Anglaise Paula Radcliffe.
SEBRLE ET CLAY SONT RENTRÉS. – Quelques jours après la naissance de
sa fille Katerina, le Tchèque Roman Sebrle n’a pas manqué sa rentrée à
Tallinn (Estonie), où il a remporté ce week-end l’heptathlon avec 6 067 points.
Pendant ce temps, l’Américain Brian Clay, qui l’avait battu lors du décathlon
des Mondiaux 2005, a effectué la sienne à Nampa, dans l’Idaho, en courant le
60 m en 6’’76 (6’’81 en finale), le 60 m haies en 7’’82, sautant à 7,38 m en
longueur et lançant le poids à 14,84 m. – C. V.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
1998
46e
HAAS - CLÉMENT : 5-0
HAAS - GASQUET : 1-0
HAAS - GROSJEAN : 3-4
HAAS - MATHIEU : 0-2
HAAS - LLODRA : 0-0
TOTAL : 9 victoires - 6 défaites.
Petite douleur
pour « PHM »
Bleu
Rouge
Jaune
1997
HAAS FACE AUX FRANÇAIS
Sorti du
classement ATP
(3 nov. 2003)
Jaune
50e
Première
incursion dans
le top ten : 10e
(13 sept. 1999)
Tommy HAAS
Vingt-sept ans, né le 3 avril 1978
à Hambourg (Allemagne)
1,87 m ; 88 kg
Droitier, revers à une main
Classement ATP : 29e.
Meilleur classement : 2e (mai
2002).
Palmarès : 8 titres dont 1 Masters
Series (Stuttgart 2001).
Sa saison 2006 : victoire à Delray
Beach, demi-finale à Doha, huitième
de finale à l’Open d’Australie.
11 victoires-2 défaites (contre Federer
chaque fois).
Noir
Bleu
Noir
40e
PASCAL COVILLE
10
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
SNOWBOARD
HOCKEY SUR GLACE NHL
CYCLISME
De Le Rue
en piste
à temps
Huet sur un nuage
Dans la tempête
XAVIER DE LE RUE, arrêté depuis
trois semaines et demie à cause
d’une petite fracture de la malléole
gauche, reprendra contact avec la
neige le 14 février, deux jours avant
l’épreuve olympique de snowboardcross, selon le directeur de l’équipe
de France de snowboard, Luc Faye.
« Xavier reviendra sur la neige le
14 février pour les premiers entraînements officiels. C’est suffisant, il n’y
a pas de raison de le faire avant
puisque sa fracture se consolide
comme il faut. Tout se déroule
comme prévu. Sa feuille de route est
bien respectée. On ne peut être
qu’optimiste. »
SKI ALPIN
DERNIER STAGE POUR MONTILLET. – Accompagnée de Marie
Marchand-Arvier, Carole Montillet a
terminé, hier, trois jours d’entraînement à Megève, son dernier stage
sur les skis avant les Jeux. Dans des
conditions excellentes, la championne olympique a pu faire deux
jours de descente et un de super-G,
tandis que « MMA » y a ajouté un
peu de géant. Elles sont maintenant
au vert jusqu’au 10 février, date de
leur arrivée à Sestrières. Quant à
Ingrid Jacquemod, après deux
géants pas à la hauteur de ses
attentes à Ofterschwang, en Allemagne, elle est allée se ressourcer à
Val-d’Isère pour skier et se changer
les idées et arrivera également vendredi sur le site olympique.
CINQ ÉPREUVES POUR KOSTELIC. – Janica Kostelic participera
aux cinq épreuves de ski alpin à
Turin. La Croate a annoncé sa décision sur son site Internet après en
avoir parlé avec son père et entraîneur, Ante, et le responsable de
l’équipe nationale, Vedran Pavlek.
Triple championne olympique, Kostelic reste sur une victoire en slalom,
dimanche dernier à Ofterschwang
(Allemagne), pour la dernière
épreuve avant Turin.
FOOT US
AUTEUR DE DEUX performances
exceptionnelles le week-end dernier
à domicile, Cristobal Huet a frappé
un très grand coup. De plus en plus à
l’aise, le gardien français a enchaîné
les grosses parties pour se présenter
aujourd’hui comme un candidat
sérieux au poste de numéro 1 de
l’équipe de Montréal. Car, dans le
même temps, José Théodore, titulaire a priori indéboulonnable,
connaît bien des difficultés.
A u c e n t r e B e l l , d e v a n t le s
18 000 fans des Canadiens, Huet a
confirmé sa grande forme face à Boston et Philadelphie. Résultat : 60 lancers arrêtés en deux parties et une
série blanche en cours de
147 minutes et 27 secondes sans
encaisser le moindre but. Entre le 5 et
le 7 février 2002 pour la franchise
canadienne, Théodore n’avait tenu
que 130’25’’. Avec ces deux unités
de plus au compteur, Huet affiche
désormais six matches blancs en carrière outre-Atlantique. « Ça fait du
bien, s’amuse Huet, joint par téléphone lundi. La rencontre de
dimanche (5-0 face aux Philadelphia
Flyers) nous fait vraiment beaucoup
de bien. On peut même dire que c’est
le meilleur match de Montréal cette
saison. » Et le gardien des Bleus,
deuxième pour le vote du défenseur
de la semaine en NHL, n’est bien sûr
pas étranger à ce coup de mieux. Car
la veille, déjà, contre Boston (2-0), il
s’était chargé d’éteindre les incendies devant sa cage et de combler les
espaces laissés libres par une
défense encore fébrile. Huet a même
réussi à trente secondes de la sirène
un arrêt miraculeux sur sa ligne
devant Sergueï Samsonov, alors que
le score n’était encore que de 1-0.
L’Isérois a donc, semble-t-il, gagné
la confiance, non seulement de son
nouvel entraîneur, l’ancien joueur
d’Épinal, Bob Gainey, mais aussi du
groupe. « Le capitaine Saku Koivu
est venu me voir en m’expliquant
que nous devions rester sur les bases
de la rencontre de dimanche... Que
de telles performances collectives
JUDO
MARSEILLE –
de notre envoyé spécial
Cristobal Huet (n° 39) est à genoux, mais la cage de Montréal reste inviolée, dimanche dernier
face à Philadelphie (5-0), à l’issue de ce que le Français considère comme le meilleur match des
Canadiens cette saison.
(Photo Ian Barett/AP)
devaient remettre Montréal sur les
bons rails », confie-t-il. Actuellement neuvième de la Conférence Est,
Montréal est encore loin d’avoir
acquis la certitude de disputer les
play-offs (huit premiers) et, bien sûr,
le temps est compté.
Or, José Théodore traverse la pire
crise de sa carrière, et l’impact sur le
groupe est réel. « Théo est un gars
apprécié de tous ici, mais personne
ne comprend ce qui lui arrive. » Il est
probable que le titulaire soit victime,
comme bien d’autres stars du filet en
S.A. INTRA-PRESSE
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no 1207I82523 ISSN 0153-1069.
SE
Tirage du mardi 7 février 2006 :
396 731 exemplaires
Au bénéfice de la maturité,
Christelle Faure défendra
ses chances à Bercy
ce week-end.
(Photo Bruno Fablet)
TRIATHLON
L O I S E L E T B I G N E T C H A MPIONS. – Arrivé deuxième des Championnats de France longue distance, à
Lorient en juin dernier derrière Charly Loisel (Poissy), le Beauvaisien Stéphan
Bignet a finalement été reclassé premier
ex aequo.Bignet avait en effet porté réclamation devant le CNOSF estimant avoir
été lésé. Une erreur de la voiture d’organisation avait en effet permis à Loisel de
couper légèrement le parcours. Ce weekend, le comité directeur de la Fédération
(FFTRI) a décidé de suivre l’avis du conciliateur du CNOSF de déclarer les deux triathlètes champions de France. – N. Ma.
GAËL MAINARD EN FORME. – Parti
passer l’hiver en Australie afin de se préparer au mieux pour l’Ironman de Nouvelle-Zélande le 5 mars prochain où il vise
le podium, Gaël Mainard s’est illustré le
week-end dernier en remportant le triathlon de Goondiwindi (2 km de natation,
80 km de vélo, 20 km de course à pied).
Dans cette course surnommée« l’Enfer de
l’Ouest », en raison des conditions climatiques extrêmes (près de 40 oC à l’ombre
et une eau à 30 oC), le Français a bouclé le
parcours en 3 h 57’31’’, devançant de cinq
minutes l’Australien John Carey.
PATINAGE
ARTISTIQUE
LAMBIEL REPREND
AUJOURD’HUI. – Après sept jours
d’interruption, Stéphane Lambiel
doit reprendre aujourd’hui à Genève
l’entraînement sur glace. C’est ce
qu’annonçait hier le Comité olympique suisse au sujet du champion du
monde, victime d’une élongation du
ligament externe au genou droit
mercredi à l’entraînement. Lambiel,
dont la participation aux Jeux n’a
jamais été remise en question, a,
semble-t-il, récupéré plus vite que
prévu de sa blessure et continué pendant ce temps à entretenir sa condition physique. Son arrivée à Turin est
prévue en fin de semaine. – J.-B. R.
MOTO
Rossi toujours plus vite
AU TROISIÈME JOUR des essais de Losail, Valentino Rossi s’est à nouveau
offert le meilleur chrono hier. Améliorant sa performance de la veille, la star de
Yamaha a également battu le temps de la pole-position établi par Loris Capirossi lors du dernier GP du Qatar : 1’56’’53 pour Rossi contre 1’56’’917 pour le
pilote Ducati en septembre dernier. Cette journée a également été marquée
par la belle performance de Carlos Checa au guidon d’une Yamaha chaussée
en Dunlop. Vingt-quatre heures après une chute douloureuse, le néo-pilote
Tech 3 s’est offert le troisième temps, à quelques centièmes seulement de
Colin Edwards. À noter encore les ennuis moteur rencontrés sur la Suzuki de
John Hopkins, l’Américain devant interrompre ses essais à la mi-journée.
ESSAIS MOTOGP (Losail [QAT], 5-8 février). – Rossi (ITA, Yamaha), 1’56’’53 (60 tours) ;
Edwards (USA, Yamaha), 1’56’’81 (61) ; Checa (ESP, Yamaha), 1’56’’9 (61) ; Hopkins (Suzuki),
1’57’’63 (38) ; Vermeulen (AUS, Suzuki), 1’57’’83 (56) ; Ito (JAP, Ducati), 1’58’’9 (44) ; Ellison
(GBR, Yamaha), 1’58’’98 (62) ; Jacque (Kawasaki), 1’59’’4 (46).
GYMNASTIQUE
ÉVALUATIONS POUR L’EURO. – Les pôles gymnastique de l’INSEP, de Lyon
et d’Antibes organisent à partir de samedi de nouvelles évaluations en vue des
Championnats d’Europe masculins qui auront lieu à Volos, en Grèce, du 4 au 7 mai.
Les pensionnaires lyonnais (Fabien Bougas, Damien Millot et Cyril Thomasson)
rejoindront à cette occasion ceux de l’INSEP, Danny Rodriguez, Raphaël Wignanitz, Arnaud Willig et Gaël Da Silva. Ce dernier n’a repris l’entraînement qu’en
septembre, après deux ans de convalescence et de rééducation consécutifs à un
très grave accident de moto.
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RENTRÉE DE BOUBRYEMM. –
Demain, l’entraîneur national
Gérard Santoro annoncera officiellement le nom des Françaises qui disputeront le Tournoi de Tourcoing ce
week-end. « Vanessa Boubryemm,
qui souffrait du dos, effectuera sa
rentrée, précise Santoro. En
revanche, Audrey Prieto, qui a mal
aux côtes, et Anne-Catherine
Deluntsch, touchée à un genou, sont
incertaines. »
LA GRÉCO EN STAGE. – Les
équipes de France A et B de grécoromaine, ainsi qu’une sélection de
l’INSEP, soit une vingtaine d’athlètes
au total, ont débuté hier un stage
préparatoire au tournoi Cristo-lutte
(19 février) et à la rencontre FranceArménie, qui aura lieu le 21 février au
Cirque d’hiver. La délégation arménienne (onze lutteurs) est attendue
le 16 février à Paris.
NOUMONVI ET SZCZEPANIAK
EN GOLDEN LEAGUE. – Mélonin
Noumonvi (84 kg) et Yannick Szczepaniak (– 120 kg) ont été sélectionnés pour participer au deuxième
tournoi de Golden League, qui se disputera les 18 et 19 mars à Sofia (Bulgarie) et qui offrira quelques
10 000 dollars au vainqueur.
UN MOIS DE PATIENCE POUR
GUÉNOT. – Christophe Guénot
(catégorie 74 kg), opéré le 27 janvier
d’une lésion ligamentaire au poignet
gauche, pourrait être de nouveau à
l’entraînement dans un mois, selon
le chirurgien qui l’a réexaminé
depuis. Il est cependant peu probable de le voir participer aux Championnats de France à la fin mars et
aux Championnats d’Europe en avril.
BADMINTON
STAGE PRÉPARATOIRE À
L’EURO. – Neuf garçons (Lefort,
Maunoury, Stoyanov, Popov, Kehlhoffner, Quéré, Vincent, Fossy, Lasmari) et sept filles (Hongyan Pi, Lebuhanic, Eymard, Despierres, Choiret,
Rahmawaki, Chanteur) participent
depuis hier, à l’INSEP, avec les
équipes d’Écosse masculine et féminine, à un stage préparatoire aux
Ch a m pio nn a t s d ’ E u r op e p a r
équipes, qui auront lieu à Thessalonique, en Grèce, du 14 au 19 février.
L’objectif sera d’atteindre le top 8
comme en 2004, sachant que
l’équipe de France hommes affrontera en poule la Turquie, la Roumanie
et la République tchèque, et l’équipe
femmes le Pays de Galles, la Slovénie
et la Suisse.
HANDBALL
DIVISION 1 FEMMES (14e journée).
– H I E R : Dijo n - Mér i gn ac, 26 -2 2.
AUJOURD’HUI : Metz-Mios (20 heures).
SAMEDI : Toulon-Nîmes ; Fleury-lesAubrais - Besançon (20 h 30) ; BèglesAngoulême (20 h 45). DIMANCHE : Le HavreYutz (16 heures).
Classement : 1. Metz, 34 points ;
2. Le Havre, 33 ; 3. Mérignac, 32 ; 4. Dijon,
29 ; 5. Fleury-les-Aubrais, 27 ; 6. Besançon,
25 ; 7. Nîmes, 25 ; 8. Bègles, 25 ; 9. Yutz, 24 ;
10. Mios, 23 ; 11. Toulon, 20 ; 12. Angoulême,
19.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – 1re étape : Marseille-Marignane (108 km). Départ à 13 heures
(Stade-Vélodrome),arrivée vers 16 heures (cours Mirabeau). DEMAIN. – 2e étape :
Berre-L’Étang - MontFaron (112km) ; 3e étape :La Garde - La Garde (18km contrela-montre par équipes). VENDREDI 10. – 4e étape : Saint-Laurent-du-Var - Menton (91 km). SAMEDI 11. – 5e étape : La Londe-les-Maures - Hyères (122 km).
DIMANCHE 12. – 6e et dernière étape : San Remo - San Remo (111 km).
Principaux engagés. – COFIDIS : Duclos-Lassalle, Lequatre, Moinard ;
Bertagnolli, Moreni (ITA) ; Fernandez (ESP) ; Marichal, Scheirlinckx (BEL). MILRAM
(ITA) : Celestino ; Zabel (ALL) ; Grivko (UKR). FRANÇAISE DES JEUX : Casar, Di
Gregorio, Ladagnous, Vaugrenard ; McGee (AUS) ; Gilbert (BEL) ; Lövkvist,
Larsson (SUE). LAMPRE (ITA) : Napolitano, Bennati. NATURINO (ITA) : Marinangeli ;
Fischer (BRE).QUICKSTEP (BEL): Nuyens ; Tankink,Wielinga (HOL) ; Vasseur. AG2R
PRÉVOYANCE : Calzati, Dessel, Dupont, Goubert, Turpin ; Usov (BLR) ; Scanlon (IRL) ; Vaitkus (LIT). ACQUA E SAPONE (ITA) : Nocentini, D’Amore ; Aug (EST).
CRÉDIT AGRICOLE : Edaleine, Engoulvent, Pauriol, Talabardon ; Botcharov
(RUS) ; Caucchioli (ITA) ; Fofonov (KAZ) ; Renshaw (AUS). MICHE (BUL) : Metlushenko (UKR) ; Niemec (POL). TEAM ANDRONI (ITA) : Ferrara. CAISSE D’ÉPARGNE-ÎLES
BALÉARES (ESP) : J-I. Gutierrez, Galvez ; Perget, Berthou, Portal. UNIBET.COM
(BEL) : Hunt (GBR) ; Gabriel. AGRITUBEL : Martinez, Duenas (ESP) ; Dekkers (HOL) ;
Baranauskas (LIT) ; Johnson (AUS) ; Salmon, S. Bergès, Crosbie. SKIL SHIMANO
(HOL) : Tjallingii, Vierhouten.
Sans en être l’un
des favoris, Erik Zabel
(ici la semaine dernière
au Tour du Qatar) sera
l’une des rares attractions
du Tour Méditerranéen.
(Photo Bernard Papon)
CALZATI SUR UNE JAMBE. – Victime d’une chute dimanche lors de la
dernière étape de l’Étoile de Bessèges,
Sylvain Calzati (AG2R Prévoyance)
sera bien au départ ce matin. « Il
souffre d’un gros hématome au genou
droit et de contusions, expliquait hier
son directeur sportif, Julien Jurdie. Hier
(lundi), il était encore enflé, mais il a
passé une bonne nuit. Finalement, on
a décidé de le faire courir en vue de
Paris-Nice, son premier gros objectif. »
RÉSULTATS
AFFAIRE DE CAHORS : 23 PERSONNES EN CORRECTIONNELLE. – Les
vingt-trois personnes – dont l’ancien coureur pro Laurent Roux, son frère
Fabien, l’ancien champion du monde de VTT Christophe Dupouey,
l’ex-soigneur belge Freddy Sergant et l’ex-directeur sportif adjoint de l’équipe
AG2R Prévoyance Laurent Biondi – mises en examen, à des degrés divers,
dans une affaire de trafic de « pot belge », dite affaire de Cahors, ont été
renvoyées devant le tribunal correctionnel par la chambre de l’instruction de
la cour d’appel de Bordeaux, dans un arrêt rendu le 31 janvier. Le procès,
dont la date reste à déterminer, pourrait avoir lieu avant la fin de l’année. Les
prévenus risquent jusqu’à dix ans de prison.
DUQUE À BON PORT. – Leonardo Duque (Cofidis) est enfin rentré en
Europe. Retardé par des problèmes de visas, le Colombien a débarqué lundi.
Après avoir réglé les derniers détails administratifs, il doit se rendre au stage
de son équipe à Saint-Aygulf. Sa reprise est prévue en Italie au Trophée
Laigueglia (14 février).
GERDEMANN N’EST PAS PRESSÉ. – Linus Gerdemann (23 ans)
fraîchement recruté par T-Mobile, ne veut pas brûler les étapes même si
chacun s’accorde à voir en lui un grand espoir du cyclisme allemand au regard
des différents tests physiques réalisés par la cellule médicale de sa nouvelle
équipe. Sa victoire d’étape au Tour de Suisse en 2005 ne l’a pas encore trop
grisé. « Je veux me laisser deux ans avant de penser à ma carrière,
affirme-t-il. Je suis là pour apprendre. En fait, mon premier objectif, c’est de
voir Jan Ullrich gagner le Tour de France cette année. » L’Allemand sera
néanmoins aux commandes de la T-Mobile au départ de Paris-Nice
(5-12 mars).
SENTJENS MALADE. – Le Belge Roy Sentjens (Rabobank) a été hospitalisé
à Anvers, en début de semaine, de retour du Tour du Qatar, où il a contracté
un virus (bénin) touchant le système nerveux. Placé sous antibiotiques,
l’ancien vainqueur de Kuurne-Bruxelles-Kuurne, qui sera gardé quelques jours
en observation, devra compter plusieurs semaines avant un complet
rétablissement.
TOUR DE LANGKAWI (2.HC [MYS],
3-12 février). – 5e étape, Menara TM-Genting Highlands : 1. Serpa (COL, Selle Italia),
les 90 km en 3 h 1’ (moy. : 39,64 km/h) ;
2. Elias (ESP, Relax-Gam), à 1’28’’ ; 3. Iannetti
(ITA, LPR), à 1’33’’ ; 4. Bellotti (ITA, Crédit
Agricole), à 1’38’’ ; 5. Pedraza (COL, Clm),
m.t. ;… 7. George (AFS, équipe nationale),
à 1’41’’ ; 9. Le Mével (CA), à 2’14’’ ;
10. Le Boulanger (Bouygues Télécom),
à 2’27’’.
Classement général : 1. George (AFS,
équipe nationale), en 16 h 10’33’’ ; 2. Missaglia (ITA, Selle Italia), à 1’57’’ ; 3. Bellotti (ITA,
Crédit Agricole), à 2’19’’ ; 4. Pedraza (COL,
Clm), m.t. ; 5. Grajales (COL, Navigators), à
2’20’’ ;… 8. Serpa (COL, Clm), à 4’44’’ ;
9. Lefèvre (Bouygues Télécom), à 4’54’’ ;
10. Poilvet (CA), à 5’42’’.
AUJOURD’HUI. – 6e étape : Shah Alam Tampin (187,7 km).
TROPHÉE POLLENÇA (1.1 [ESP],
7 février). – 1. Bernabeu (ESP, Communauté
de Valence), les 149,6 km en 3 h 47’24’’
(moy. : 39,472 km/h) ; 2. J. Sanchez (ESP,
Evc), à 1’’ ; 3. Bettini (ITA, Quick Step), à 3’’ ;
4. Munoz (ESP, Evc), m.t. ; 5. Moerenhout
(HOL, Phonak) ;… 11. Boogerd (HOL,
Rabobank), à 15’’ ; 17. Valverde (ESP, Caisse
d’Épargne-Îles Baléares), à 36’’.
AUJOURD’HUI. – Trophée Soller (150,6 km).
MERCREDI 8 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Direction, administration, rédaction, ventes et publicité
commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9.
Tél. : 01-40-93-20-20
Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C.
(*) Bouygues Telecom, l’une des cinq
Pro Teams françaises, n’a pas été invitée pour une bisbille entre son manager général Jean-René Bernaudeau et
quelques organisateurs français (voir
L’Équipe du 5 février).
Bleu
Fondateur : Jacques GODDET
JEAN-PIERRE BIDET
Jaune
Rouge
Jaune
TROISIÈMES des Championnats de
France, mi-janvier, troisièmes
encore à Sofia (Bulgarie), le weekend dernier, la Levalloisienne Christelle Faure et la sociétaire de Pontault-Combault Virginie Taurines
(– 63 kg) étaient en balance jusqu’à
hier pour l’obtention du dernier
sésame tricolore en vue du Tournoi
de Paris (samedi et dimanche prochains, à Bercy). C’est finalement à la
première citée qu’est revenu le précieux billet au bénéfice d’une maturité jugée, par l’encadrement, légèrement supérieure. Virginie Taurines
devrait quant à elle bénéficier d’un
bon de sortie internationale à la fin
de ce mois ou dans le courant du
suivant.
OPEN DE WINNIPEG : ARCUCCI CÈDE EN FINALE. – Vainqueur (11-9,
11-5, 11-8) de l’Anglais Scott Handley (no 60 mondial) en demi-finales, JeanMichel Arcucci (no 52) s’est finalement incliné en finale de l’Open de Winnipeg
(Canada) face au Canadien Shahier Razik (no 24). Le sociétaire d’Aix-enProvence, auteur ces dernières semaines d’une belle tournée nordaméricaine, a finalement cédé en quatre jeux (8-11, 11-3, 11-5, 11-9) après
soixante-neuf minutes de match.
APAMAWIS OPEN : LA REVANCHE D’ATKINSON. – Battue en demifinales des Championnats du monde, à Hongkong en décembre, et dépossédée par la même occasion de son rang de numéro 1 mondiale, la Néerlandaise
Vanessa Atkinson (no 2) a pris sa revanche sur la Malaisienne Nicol David,
dimanche, en finale de l’Apawamis Open, à Rye (États-Unis). La numéro 1
mondiale et championne du monde, victorieuse en demies de l’Australienne
Rachael Grinham (no 3) dans une revanche de la finale mondiale, n’a pu
prendre qu’un jeu à Atkinson (9-6, 9-2, 9-10, 9-7), victorieuse de son dixhuitième titre sur le circuit.
OPEN DE RICHMOND : VICTOIRE DE WHITE. – L’Écossais John White
(no 10 mondial) s’est logiquement imposé (11-9, 11-6, 11-9) à l’Anglais
Adrian Grant (no 21), ce week-end, en finale de l’Open de Richmond (USA).
Gilbert pour un coup
Il y aura donc bien une course avec
quelques puncheurs taillés à sa
mesure. On pense à Mirko Celestino, à
Nick Nuyens et, évidemment, à Philippe Gilbert, l’un des atouts d’une
équipe très dense de la Française des
Jeux.
Deuxième du Grand Prix d’ouverture,
vainqueur d’étape l’an dernier à
Bormes-les-Mimosas, le Belge ne veut
toutefois pas se découvrir : « Le Tour
Med est une belle course, toujours nerveuse avec des gars motivés. Mais je
ne suis pas là pour le général. Je veux
juste essayer de gagner une étape et
retrouver des automatismes pour le
futur. J’aime bien attaquer la saison
relativement fort, mais cette année, je
vais essayer de décaler ma condition
pour commencer à bien marcher à partir de Tirreno. J’ai de belles ambitions
mais plus tard. »
On ne se bouscule donc pas au portillon pour succéder à Jens Voigt qui,
avec son commando de la CSC, avait
l’an dernier vampirisé la course (deux
victoires d’étape plus le chrono par
équipes). Il y a pourtant de quoi ferrailler avec, en point d’orgue, une étouffante deuxième journée jeudi, avec
arrivée au sommet du Faron en apéritif
et contre-la-montre par équipes à
l’heure de la sieste.
On ne voit donc guère que cet aprèsmidi à Marignane pour que les sprinteurs (Zabel, six fois sur le podium au
Qatar mais toujours en quête d’une
première victoire sous ses nouvelles
couleurs de Milram, Galvez, qui vient
de faire deux fois mouche à Majorque,
Napolitano, Fischer, Usov, Metlushenko…) chipent leur part du gâteau.
Encore faudra-t-il qu’ils passent sans
encombre le col de la Gineste, dont les
lacets ardus embrassent la rade de
Marseille.
LUTTE
L’ultime billet pour Faure
SQUASH
POURTANT, L’ÉCRIN est somptueux. Après l’aimable mise en bouche
de l’Étoile de Bessèges la semaine dernière, le Tour Méditerranéen offre, à
partir d’aujourd’hui à Marseille et jusqu’à dimanche à San Remo, tous les
ingrédients d’une course riche, équilibrée et porteuse des plus belles promesses. Des étapes courtes (122 km au
maximum samedi, 91 km vendredi !),
un relief excitant (arrivée au sommet
du mont Faron, ascensions de jolis
écueils de l’arrière-pays azuréen
comme le col de la Madone ou le col
des Fourches), un petit contre-lamontre par équipes et, ultime douceur,
une étape dont le final épousera les 70
derniers kilomètres de Milan - San
Remo avec l’enchaînement Capo Cervo, Capo Berta, Cipressa et Poggio.
Bref, un condensé d’histoire du vélo
ramassé en cinq jours sous un soleil
qui, hier, rebondissait joyeusement sur
une mer impeccable.
Le peloton qui va s’élancer tout à
l’heure à l’ombre du Stade-Vélodrome
fait cependant beaucoup moins saliver. La faute aux nouvelles orientations du cyclisme qui, multipliant les
épreuves sur tous les continents et
favorisant l’élite de l’élite, laisse mourir à petit feu quelques-unes de ses plus
belles pépites. Ainsi, le Tour Med est
en concurrence directe avec le Tour de
Langkawi, en Malaisie, le Challenge de
Majorque aux Baléares, le Grand Prix
Costa Azul, au Portugal et la Ruta del
Sol en Espagne. Si on y ajoute, la
semaine suivante, le tout nouveau
tout beau Tour de Californie, où soleil
et dollars ont attiré quelques grosses
écuries, la lutte semble inégale.
Il y a un an, Lucien Aimar accueillait
vingt équipes, dont onze Pro Teams.
Cette fois-ci, il a dû se serrer la ceinture
de plusieurs crans pour, finalement,
fermer son carnet de bal à quinze formations, dont huit Pro Teams (*).
« C’est de plus en plus dur, avouait-il
hier, d’un sourire désabusé. Tout augmente, les prix, les taxes, les tarifs
hôteliers. Une équipe me coûte entre
7 000 et 10 000 euros. J’ai donc sorti
ma calculette et j’ai dû m’arrêter à
quinze. C’est vrai que le plateau est
sans doute moins beau que d’autres
années. Mais je fais le dos rond. On
s’en sort encore cette fois-ci, mais j’ai
peur pour la suite. Le Pro Tour a déclassé des épreuves qui perdent de la notoriété, donc l’intérêt des médias, donc
celui des sponsors. Un jour, les collectivités locales vont s’en rendre compte
et là… »
ferai tout pour que ça puisse durer. »
NHL, d’un manque cruel d’adaptabiEn difficulté à son départ de Los
lité. Depuis la fin de la grève, les
Angeles, Huet est en tout cas, à
règles ont changé, le rythme n’est
trente ans, en train de se faire sa
plus le même, et le Français s’y est
place dans l’un des fiefs du hockey
bien adapté, en revanche. « Je suis
nord-américain.
en pleine confiance, aussi bien techYANN MAILLET
niquement que physiquement. Je
LUNDI : NY Islanders - Tampa Bay, 2-3 a.p. ; Ottawa-Pittsburgh, 5-2 ; Dallas-Nashville, 4-2 ;
Edmonton-Anaheim, 6-5 t.a.b. ; Vancouver-Columbus, 7-4 ; San Jose - Calgary, 3-4.
CLASSEMENTS. – Conférence Est : 1. Carolina, 80 pts ; 2. Ottawa, 77 ; 3. NY Rangers, 72 ; 4.
Philadelphie et Buffalo, 71 ; 6. Tampa Bay, 64 ; 7. New Jersey, 62 ; 8. Toronto, 57 ; 9. Montréal,
56 ; 10. Boston, 55 ; 11. Atlanta, 54 ; 12. NY Islanders, 52 ; 12. Florida, 50 ; 13. Washington, 43 ;
15. Pittsburgh, 35. Conférence Ouest : 1. Detroit et Dallas, 77 ; 3. Calgary et Vancouver 69 ; 5.
Nashville, 72 ; 6. Edmonton 67 ; 7. Los Angeles, 65 ; 8. Colorado, 64 ; 9. Anaheim, 61 ; 10. Phoenix, 57 ; 11. Minnesota, 58 ; 12. San José, 56 ; 13. Columbus, 46 ; 14. Chicago, 41 ; 15. Saint
Louis, 36.
TOURNOI DE PARIS
AVIRON
CANDIDATURE ALL BLACK. –
Dans la foulée de ses quatre titres en
une heure aux derniers Championnats
du monde, la Nouvelle-Zélande a officiellement posé sa candidature à
l’organisation des Mondiaux 2010. Le
site proposé est Lake Karapiro qui a
déjà accueilli l’épreuve en 1978 et qui
sert de base d’entraînement aux sœurs
Evers-Swindell et à l’armada all black.
Sydney ayant renoncé à se présenter,
une seule autre ville, Amsterdam, a fait
acte de candidature. La désignation de
la ville hôte aura lieu à l’occasion du
prochain congrès de la Fédération
internationale le 28 août à Eton
(Grande-Bretagne).
BENT JENSEN AU CANADA. –
L’aviron canadien renforce son encadrement. La Fédération vient de s’offrir
les services du Danois Bent Jensen.
Âgé de cinquante-huit ans, Jensen a
été l’entraîneur du mythique quatre
sans barreur poids légers danois six
fois champion du monde de 1994 à
2003 et champion olympique 1996 et
2004.
Malgré un parcours alléchant, l’épreuve dirigée par Lucien Aimar
peine à conserver son rang.
Noir
Bleu
Noir
CINQ FRANÇAIS EN CAMP
NFL. – Cinq joueurs français sont
depuis ce week-end à Tampa Bay, en
Floride, pour participer à un camp
d’entraînement de cinq semaines
organisé par la NFL. Ce camp
regroupe quarante joueurs européens et deux cents Américains qui
évolueront cette saison en NFL
Europe. Les cinq joueurs choisis ont
franchi les trois sélections organisées depuis octobre 2005. Philippe
Gardent, Sandino Octobre, Yoan
Schnee et Laurent Marceline sont
des habitués de la NFL Europe, où ils
évoluaient tous déjà la saison dernière – Octobre et Marceline ayant
même gagné le titre avec Amsterdam. Ils sont rejoints par Ken SaintÉloi, le linebacker international de
vingt-cinq ans formé à Aix-enProvence. La saison de NFL Europe
débute le 18 mars prochain. – M. Ba.
Le gardien français de Montréal connaît une période faste,
avec deux blanchissages successifs.
TOUR MÉDITERRANÉEN
11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
VOLLEY-BALL LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (play-offs, 1
er
tour aller)
CANNES - PÉROUSE : 3-1
Cannes prend la main
Les champions de France ont pris une petite option en gagnant la première manche face à Pérouse.
Retour mercredi prochain en Italie.
CANNES-PÉROUSE : 3-1 (28-26 ; 25-20 ; 24-26 ; 25-23).
1 500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Radi (HON) et Nederhoed (HOL). Points
marqués : 197. Durée : 1 h 35’ (1er set : 27’ ; 2e set : 21’ ; 3e set : 22’ : 4e set : 25’).
CANNES : 2 aces (Le Marrec, Gibert, 1) ; 9 contres gagnants (Gibert, 3) ; 63 attaques
gagnantes (M. Novotny, 17) ; 29 fautes directes (dont 11 au service).
Six de départ : Le Marrec (cap., 3) puis Ndaki Mboulet ; Barca-Cysique (12) ; Gibert
(14)puisHudecek(3) ;M. Novotny(18)puisHudecek ; Meneau(7) ; Schalk (17) ; libéro : Berriri. Entr. : A. Josserand.
PÉROUSE: Tofolipuis Barbone(5) ; Lebl (19) ; Hernandez (13)puisJ. Novotny(3) ; Di
Franco(6) puisBarbone ; Vujevic(cap.,2)puisMartinpuisDeLa Fuente(2) ; Swiderski
(15) puis Martin ; libero : Messana. Entr. : M. Caponeri.
CANNES –
de notre correspondante
IL Y A DES PLAISIRS qui se dégustent. Presque caché dans un coin de
tribune, seul pour ne pas être distrait, l’entraîneur Laurent Tillie,
actuellement convalescent, affiche
un large sourire. Un block de Marc
Schalk sur Enrique De La Fuente (un
ancien Cannois) est à l’origine de ce
plaisir immense.
Pérouse est au sol, battu trois sets à
un par les champions de France,
même s’il reste une deuxième
manche mercredi en Ombrie au
cours de laquelle les hommes de
Caponeri vont vouloir laver l’affront.
Mais qu’importe, les Cannois exultent, car ils sont allés chercher ce
succès avec leurs tripes. « On était
bien préparés psychologiquement et
on savait qu’on pouvait réussir. Il fallait juste se montrer patients et c’est
ce qu’on a fait pour revenir dans le
troisième set (Cannes était mené
12-6 et sauvait une balle de set avant
de céder sur la seconde) », lâchait
Mehrez Berriri.
De la patience, mais aussi du culot
pour ne pas craquer et garder toutes
leurs chances de franchir cette nouvelle étape européenne. Pourtant,
les champions de France auraient pu
faire encore beaucoup mieux en
s’imposant encore plus facilement.
Avec une victoire sans concéder de
set, il est évident que le voyage à
Pérouse aurait été plus confortable
même si désormais une défaite au
tie-break suffirait pour passer.
À deux points du 3-0
Après un premier set de folie où Frédéric Gibert sortait de sa boîte pour
relancer la machine (22-19), les
hommes d’Arnaud Josserand sauvaient une balle de set avant qu’une
frappe de Barca-Cysique jusque-là
en dedans, ne soit décisive.
Moins crispante, le deuxième set
tournait encore à l’avantage des
Cannois et ils se retrouvaient ensuite
à deux points du 3-0 (24-24 dans la
troisième manche), mais un contre
de Barbone et une faute directe de
Barca-Cysique prolongeaient le suspense. Jusqu’au bout, les partenaires de Vujevic allaient contester
la suprématie des Azuréens, malgré
une prise de pouvoir que les supporters cannois pensaient définitive à
l’issue du deuxième temps-mort
technique (16-12). C’est alors que la
peur de gagner s’installait dans le
camp azuréen. Pérouse s’accrochait
pour tenter d’arracher le tie-break
jusqu’à 23 partout. Mais Marc
Schalk et Fredéric Gibert bloquaient
parfaitement le Cubain Osvaldo Hernandez en bout de fil. Les poings serrés face au public debout, Schalk
remettait le couvert dans la seconde
suivante, de l’autre côté et face à De
La Fuente.
KATHERINE NATTON
Le tableau des play-offs hommes
Premier tour
Aller : hier et aujourd’hui ;
retour : 14 au 16 février
Deuxième tour
Aller : 28 février au 2 mars ;
retour : 7 au 9 mars
Final Four
À Rome (ITA),
les 25 et 26 mars
Din. Moscou (RUS) (aujourd'hui,
17 heures)
Rotterdam (HOL)
Roeselare (BEL)
Tours
(aujourd'hui,
20 h 30)
Belgorod (RUS)
(aujourd'hui,
Friedrichshafen (ALL) 17 heures)
Cannes
Pérouse (ITA)
Trévise (ITA)
3
1
I. Salonique (GRE)
Vienne (AUT)
(aujourd'hui,
19 h 30)
Belchatow (POL)
Maaseik (BEL)
(aujourd'hui,
18 heures)
N.B. : directement qualifié pour le Final Four, Trévise rencontrera l’équipe issue du haut de tableau.
FORMULE. – En cas d’égalité de victoires entre deux équipes, elles sont départagées
d’abord au ratio sets gagnés/perdus, puis au ratio points marqués/encaissés.
MATCHESRETOUR. – Cannes jouera son matchretour à Pérouse le mercredi 15 février
(20 h 30) ; Tours disputera le sien le jeudi 16 face à Roeselare (20 h 30).
ROESELARE - TOURS
« Pas favoris pour le titre »
ROBERTO SERNIOTTI, l’entraîneur de Tours, a confiance en la maturité de son équipe,
tenante du titre, mais n’en fait pas le candidat numéro 1 à la victoire finale.
Titré l’an passé, Tours entame, ce soir en Belgique, les play-offs de la
Ligue des champions face à un adversaire à sa portée, Roeselare.
Habituée de l’épreuve sans jamais y avoir joué les tous premiers rôles,
l’équipe flamande, victorieuse de la Top Teams Cup en 2002 (avec
dans ses rangs le désormais Cannois Marc Schalk), est un opposant
dont l’entraîneur italien du TVB, Roberto Serniotti – seulement privé
deson deuxièmepointu Marien Moreau (épaule) – se méfie, tout en se
montrant satisfait du jeu développé par les siens jusqu’à présent.
MANUELA ECHILLEY
(*) Si le TVB élimine Roeselare, il peut
ensuite rencontrer le Dynamo Moscou
puis, en cas de succès, Trévise en demifinales.
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MERCREDI 8 FÉVRIER 2006
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
GUIDE SAISON 2006
Bleu
Bleu
Jaune
ROESELARE : 1. Van der Ougstraete (2 m) ; 2. Rubacek (RTC, 1,95) ; 4. Depestele
(1,91) ; 5. Stancu (ROU, 2,03) ; 6. Dewes (ALL, 2,12) ; 7. Contreras (cap., MEX, 1,96) ;
11. Hoho (1,96) ; 13. Marquez (VEN, 2,05) ; 14. Hardy (AUS, 1,98) ; 15. Verhelst
(1,95) ; 17. Van Kerckhove (1,87) ; 18. Callebert (1,81). Entraîneur : D. Baeyens.
TOURS : 1. Sloboda (BRE/FRA, 2 m) ; 3. Hardy-Dessources (1,97) ; 4. Boskan (SEM,
1,99) ; 7. Haldane (CAN/GBR,2,04) ; 8. Nikolov (BUL, 2) ; 9. Mrozek (1,88) ; 10. Dimitrov (2,02) ; 11. De Kergret (cap., 1,93) ; 13. Hfaiedh (TUN, 2) ; 14. Meawad (1,90) ;
15. Guemmadi (ALG, 1,94) ; 18. Mijic (SEM, 1,86). Entraîneur : R. Serniotti (ITA).
Arbitres : MM. Saltalippi (ITA) et Barnstorf (ALL).
Jaune
Noir
tion, dans une poule qui était, je pense,
la plus relevée. Nous avons fait un bon
tournoi jusqu’à présent. Le dernier
match, contre Kladno (0-3 dans un
duel sans enjeu), était différent, mais,
quand il était important de gagner,
l’équipe a fait tout son possible. Dans
les deux rencontres que nous avons
perdues, contre Friedrichshafen (2-3)
et à Moscou (2-3), nous avons eu des
balles de match et donc la possibilité
de gagner à chaque fois.
– L’équipe a-t-elle appris de ces
défaites ?
– Elles nous ont apportés quelque
chose, surtout celle face aux Allemands à domicile. Ce sont des petits
chocs. En général, je n’ai pas confiance
dans les équipes qui gagnent tout le
temps. Elles ne sont pas prêtes pour les
moments difficiles.
– En play-offs, sur quoi peut se
faire la différence ?
– Déjà, le changement de formule
entre la phase de poules et les play-offs
– le ratio de sets redevient plus impor-
notamment gagné à Salonique cette
saison. J’ai beaucoup de respect pour
cette équipe.
– Tours a-t-il, lui, toujours la
même confiance en son jeu ?
– L’équipe a plus changé que l’année
dernière. On a besoin de temps, mais
les choses ont progressé. On a un
groupe plutôt âgé, mais avec des
joueurs capables de se gérer, d’arriver
disponibles et prêts pour le match.
Comme la saison passée, nous ne
sommes pas favoris pour le titre.
D’autres le sont davantage : la Russie,
l’Italie, la Grèce ont des équipes qui,
notamment au niveau de la puissance
économique, sont plus importantes
que nous (*). On cherche à les combattre avec les moyens à notre disposition. On fait, en tout cas, tout notre
possible. »
Noir
« APRÈS TROIS SEMAINES de
break européen, vous restez sur
une victoire aisée face à Montpellier en Championnat, où vous
demeurez invaincu (17 victoires). Avez-vous assez d’adversité pour bien préparer vos
matches de Ligue des champions ?
– Oui, car je trouve, en moyenne, le
niveau général du Championnat plus
haut cette année. Nous avons certes
toujours gagné, mais plusieurs fois au
tie-break (à quatre reprises).
– Vos joueurs parviennent-ils à
garder un niveau de concentration constant ?
– C’est difficile d’avoir toujours le
même, mais j’ai la chance d’avoir une
équipe qui, quand le match monte en
importance, augmente aussi sa
concentration.
– Comment jugez-vous votre
équipe sur la première phase de
la Ligue des champions ?
– Nous avons bien abordé la compéti-
CANNES. –
La réception
cannoise, avec
ici Philippe
Barca-Cysique,
(de face)
a bien tenu
le choc face
aux Italiens.
(Photo
Nice Matin / PQR)
tant que le ratio de points en cas d’égalité – est une bonne chose. Ensuite,
l’équipe doit comprendre que ça se
joue sur deux matches et non un. Elle
doit prendre tout ce qui est possible au
premier, tout en se mettant en condition pour bien jouer le deuxième. On
doit aller en Belgique pour faire un
résultat.
– Le match retour à domicile
est-il un avantage ?
– Cette année, nous avons mieux joué
à l’extérieur qu’à domicile. Ça n’a pas
vraiment d’importance.
– Roeselare n’est pas l’équipe
des play-offs qui semble la plus
dangereuse ?
– L’année dernière, nous avons fait
deux matches amicaux contre elle, que
nous avons perdus. Ce sont toujours
les mêmes joueurs, c’est leur point
fort. C’est une équipe qui joue vite,
avec beaucoup de possibilités
d’attaque. Elle n’a pas de point faible
particulier et ne fait pas beaucoup de
fautes. Elle est plutôt stable et a
12
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PROLONGATIONS
DE QUEL MAL SOUFFRE LE SKI ALPIN
FRANÇAIS ?
« LE SKI FRANÇAIS, c’est l’improvisation permanente. » Dans le Figaro, récemment, comme dans le Journal du dimanche auparavant,
Jean-Claude Killy a mis le doigt sur
les particularités récurrentes du ski
français qui semblent, aujourd’hui,
être son mal : « Il manque surtout
une véritable organisation, à l’autrichienne, bien structurée, financée et
dédiée aux résultats. Malgré l’attention portée par le ministère, le système français n’est pas assez solide
pour produire des résultats réguliers. » « Il n’y a pas d’âme, pas de
charisme dans l’encadrement »,
ajoutait hier soir, sur L’Équipe TV,
Marielle Goitschel, toujours provocatrice. Jean-Claude Killy, Marielle
Goitschel, dans la nostalgie desquels
les amateurs de ski alpin se bercent,
icônes d’une époque bénie et unique
(6 puis 8 médailles aux Jeux Olympiques 1964 et 1968, 16 podiums
français sur 24 possibles aux Championnats du monde 1966, encore 10
à ceux de 1970) mais révolue : les
Bleus n’ont plus jamais, depuis,
dominé les grands rendez-vous planétaires. Aux Jeux, Salt Lake City
2002 a offert la plus belle moisson
alpine (4 médailles) en trente-quatre
ans. Entre-temps, il y avait plus de
bas que de hauts, une équipe réduite
à huit athlètes en 1980 pour une
seule médaille de bronze ou un
contingent (20 sélectionn és)
conquérant en 1994 pour un chou
blanc (zéro pointé).
De fait, c’est la crise de 1973, quand
le groupe avait été décimé pour
d’obscurs motifs, qui n’a jamais été
surmontée. Le milieu économique
fort (la France possède le premier
domaine skiable au monde et des
marques de prestige) dans lequel
baigne le ski français n’est jamais
parvenu à lui faire ensuite durablement redresser la tête. Il est vrai que
ceux qui font commerce de la neige
préfèrent héberger les vacanciers,
plus rémunérateurs que des coureurs. Les grandes stations, à la
En manque
d’exposition,
le ski est redevenu
un sport régional
notable exception de Val-d’Isère,
dédaignent la compétition ou,
comme Chamonix et Megève, ont du
mal à l’intégrer pleinement dans le
projet local. Les stages trouvent souvent refuge sur les versants italien ou
suisse des Alpes, plus accueillants. Et
le business de la montagne ne s’est
penché sur le cas de la Fédération
qu’en dernière extrémité, quand elle
s’est retrouvée au bord de la faillite,
il y a deux ans.
Le ski, en manque d’exposition (les
chaînes hertziennes ne retransmettent que les épreuves des très grands
événements), est redevenu un sport
régional, dont la zone d’intérêt ne
semble plus déborder Rhône-Alpes.
Les trois équipementiers majeurs
(Rossignol, Salomon et Dynastar)
apportent, certes, un soutien parti-
culièrement attentif aux skieurs
nationaux mais leur passage récent
sous contrôle financier étranger n’en
garantit pas la pérennité. Les crises
politiques régulières (trois présidents depuis trois ans, un directeur
technique national contesté, des
élections encore houleuses à prévoir
au printemps), un système éducatif
de moins en moins adapté (les structures du lycée d’été d’Albertville,
longtemps en pointe, semblent
dépassées), des blessures fréquentes qui touchent leaders
(Dénériaz, Covili, Pascal) ou
espoirs (Poisson, Mattel), des disciplines naguère florissantes et
aujourd’hui sinistrées (super-G
masculin, géant féminin), des
pertes de quotas qui empêchent
parfois d’envoyer les jeunes les plus
prometteurs – et il y en a – se frotter
aux réalités de la Coupe du monde et
des résultats globalement à la baisse
(une seule victoire plus un seul
podium cet hiver) : tout cela ne forme
pas un contexte rieur à l’abord des
JO. Restent pourtant une carte maîtresse, Jean-Pierre Vidal, et quelques
atouts épars ou aléatoires (Montillet, Dénériaz, Chenal, Fanara, Tissot…) pour ne pas désespérer de
tout. Comme le disent en cœur Luc
Alphand et Franck Piccard : « Quand
on a su faire, on peut toujours
refaire. »
La France, une fois de plus, va s’en
remettre au sens de l’improvisation
de ses quelques artistes.
PATRICK LAFAYETTE
« On disperse les énergies »
TÉLÉVISION
MAGAZINE
FOOT US
TENNIS
MAGAZINE
FOOTBALL
RALLYE
BASKET
Rediff. dimanche à 7 h 30
BASKET
GOLF
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23.30
Championnat d’Italie. 24 e journée.
Juventus Turin - Parme.
Sport + 105 min
Rediff. demain à 7 h 30
MAGAZINE
19.00
00.30
Eurosport 60 min
« La Magazine olympique » Au sommaire :
« Poirée-Björndalen ». Voir article.
L’Équipe TV 26 min
« Ombre et lumière »
Invité : Jean Todt.
Canal + Sport 45 min
NBA.
Denver Nuggets - Chicago Bulls.
MAGAZINE
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À voir.
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22.30
FOOTBALL
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Rediff. demain à 9 h 15
Canal + Sport 100 min
Circuit européen.
Open de Dubaï (EAU). Résumé.
18.00
Sport + 90 min
22.25
Coupe d’Espagne. Demi-finales. Match aller.
Saragosse - Real Madrid.
Eurosport 60 min
Ligue 1. 24 e journée.
Strasbourg - Paris-SG (156).
22.00
FOOTBALL
18.00
« Jour de sport »
Invité : Marcos Baghdatis.
03.30
NBA + 120 min
Rediff. demain à 7 h 30
ZAP
Intéressant.
20.10
France 3 10 min
« Étoiles des glaces. Haute voltige »,
de Maria Hemmleb.
2002, meilleur cru depuis 1968
Les Bleus englués
Depuis les razzias qu’elle a faites à sa grande
époque (Innsbruck 1964 et, surtout, Grenoble
1968), l’équipe de France de ski alpin a dû
attendre 2002 pour établir un nouveau record
de médailles. La discipline, sauf sur la décennie
1960-70, a toujours connu des résultats en
dents de scie.
Les médailles françaises
en ski alpin au JO
Malgré leur actuel sursaut, qui leur permet
de regagner une place, les équipes de France
ont glissé pour atteindre, au classement
par pays en Coupe du monde, le plus bas
niveau de leur histoire (8e) l’hiver passé.
Depuis 1990, c’est l’Autriche qui domine
invariablement et nettement cette Coupe
des nations devant les États-Unis, désormais
solides seconds.
1936
1948
1952 0
1956 0
1960
1964
1968
1972
1976
1980
1984
1988
1992
1994 0
1998
2002
Classement de la France à la
Coupe des nations
1
1
2006 (après 56 épreuves sur 74)
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
3
6
8
2
1
1
3
2
3
2
4
20.15
Arte 25 min
À ne pas rater.
Les cases vertes
correspondent aux
retransmissions
en direct.
Ce soir 18: 30
LA GRANDE ÉDITION
> JEUX OLYMPIQUES DE TURIN
Portrait d’Isabelle Delobel et d’Olivier Schoenfelder par Stéphane Garabed
> PATINAGE ARTISTIQUE
PAGE 12
Poirée-Björndalen, duel de géants
EUROSPORT. 0 h 30. Le Magazine olympique. 30’.
ARTE. Samedi, 11 h 10. Les Grands Duels du sport. 45’.
Rediff. demain à 15 h 30
TPS Foot 115 min
Euroligue H. 1 re phase. 14 e et dernière journée.
Groupe C. Pau-Orthez - Malaga (ESP).
France 3 120 min
Sport + 90 min
20.55
Championnat d’Angleterre. 3 e journée.
Match reporté. Charlton-Liverpool.
16.00
« Un jour avec… »
Invitée : Karine Ruby.
20.30
FOOTBALL
Eurosport 30 min
« Le Magazine olympique » Au sommaire :
« L’Histoire des JO d’hiver ».
Canal + Sport 120 min
VOLLEY-BALL
Rediff. demain à 13 h 30
Coupe ULEB. 8 e de finale.
Hapoël Jerusalem (ISR) - Bree (BEL).
MAGAZINE
Ligue des champions H. Play-offs. 1 er tour.
Match aller. Roeselare (BEL) - Tours.
14.00
Championnat du monde 2006.
Rallye de Suède. Résumé.
20.25
France 4 255 min
Paris Première 210 min
Coupe de la Ligue. Demi-finale.
Nancy - Le Mans.
DOCUMENTAIRE
À SON ARRIVÉE au poste de directeur technique national, en 1999, dans la
nécessité d’obtenir des résultats immédiats, Michel Vion se lance dans un pari :
celui de la spécialisation. Pari tenu, puisque ses spécialistes, Frédéric Covili, Christel Pascal, Jean-Pierre Vidal, Sébastien Amiez, Laure Pequegnot ou Carole Montillet font le plein de médailles au Championnat du monde 2001 et aux Jeux Olympiques 2002. Mais la formule fait long feu, emportée par la vague de la
pluridisciplinarité, revisitée et initiée par Bode Miller puis Benjamin Raich chez les
hommes, Anja Paerson et Janica Kostelic chez les femmes, favorisée aussi par les
règlements et calendriers de la Fédération internationale.
Si de purs spécialistes continuent à sérieusement les concurrencer, les multicartes
semblent dans les traces d’avenir. La France, qui a eu un temps de retard pour
réorienter les siens et prendre le wagon suite aux difficultés relationnelles et transitionnelles du haut en bas de sa pyramide, commence désormais à voir éclore les
premiers fruits de cette nouvelle politique de polyvalence : ce sera sans doute trop
juste, dès ces Jeux-là, pour y voir déjà les Anne-Sophie Barthet, Marie MarchandArvier ou Jean-Baptiste Grange briller dans les combinés. Mais ils seront peut-être
mûrs et rejoints par d’autres pour les Mondiaux 2009. En attendant, le passage
risque d’être aride. – P. Laf.
– La France est toujours à la merci de
trous. Mais 2006 ne sera peut-être pas
un trou. Des Montillet, des Vidal, des
Pequegnot ont déjà fait et peuvent
bien faire. Des Tissot, des Fanara,
cinquièmes ou sixièmes dans leur secteur respectif, sont très capables de se
surpasser le jour J. On peut certes être
un peu déçu de n’avoir pas su stabiliser
le niveau après nos excellents Jeux
2002. Les anciens ne sont pas parvenus à mener le bal jusqu’à ce que les
jeunes se mettent à danser. Mais, pour
les Mondiaux 2009, nous avons une
génération prometteuse. À nous de
bien nous en occuper. » – P. Laf.
Championnat d’Italie. 24 e journée.
Fiorentina - Inter Milan.
13.30
« Le Magazine olympique » Au sommaire :
« Histoire de la descente olympique »
TOUT LE SPORT
CAROLINE PFLANZL
La fin des spécialistes ?
– Les perspectives ?
Canal + 105 min
13.15
WTA Tour. Open F Gaz de France. 8 es de finale.
À Paris.
FOOTBALL
– J’avais utilisé mon crédit d’image
pour créer un maximum de liens avec
les régions. Et, pour l’équipe de France,
j’avais pris le pari de la spécialisation à
outrance. Ce n’était peut-être pas la
panacée mais ça a permis d’accrocher
des résultats et retrouver de la crédibilité.
FOOTBALL
10.40
Super Bowl.
Pittsburgh Steelers - Seattle Seahawks. À Detroit (USA).
MAGAZINE
– Le ski alpin n’est plus attirant ?
– Les jeunes, en France, ont une offre
très importante qui favorise également la dispersion. Chaque grande
station propose une vingtaine d’activités sportives différentes. Ce n’est plus
ski ou ski, comme il y a vingt ans. Nos
enfants sont des zappeurs.
– Mais n’est-ce pas aussi vrai en
Autriche ?
– La mentalité y est différente, plus
germanique, moins volatile. L’offre y
est sans doute moins importante aussi.
Et, en Autriche, le ski est le sport n° 1.
Les Autrichiens se servent de leurs
skieurs à l’export, ils les mettent en
avant. Leur système est très centralisé,
organisé dans un seul sens. L’objectif,
c’est la performance. Il y a, par
exemple, un seul collège et un seul
lycée pour les futurs champions. Mais
est-ce que cet exemple est adaptable
chez nous ? Pas sûr.
– La France est-elle condamnée
à s’enfoncer dans les bilans ?
– Non. De 1992 à 2002, il y a eu des
hauts et des bas mais toujours des
LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »
« NBA Time »
Dallas Mavericks - Los Angeles Lakers.
MAGAZINE
– Quelle a été votre recette, en
tant que directeur technique
national, pour les Mondiaux
2001 (3 médailles) et les Jeux
Olympiques 2002 ?
sures. Chez les garçons comme chez
les filles. Il y a eu hécatombe dans leurs
rangs, Dénériaz y est passé et a du mal
à revenir. J’ai vu aussi une Christel Pascal récemment s’abîmer un genou. Ils
peinent ensuite à retrouver leur
niveau. Et ils sont plus sous pression
que chez nous, parce qu’ils ont moins
de choix, leurs effectifs sont plus
réduits. Ce qui manque aussi à la
France, c’est de l’enthousiasme pour le
ski alpin, un soutien plus fort. Chez
nous, le ski alpin est très important
pour le commerce, pour l’économie et,
du coup, il bénéficie d’une plus grande
reconnaissance. C’est comparable au
foot en France. La télé non plus ne
s’engage pas spécialement envers ce
sport. C’est incroyable pour un pays
qui vit quand même aussi du tourisme
des sports d’hiver. »
SAMEDI SE DISPUTERA la première
épreuve de biathlon des JO de Turin (le
20 km hommes). Même si les Allemands emmenés par Sven Fischer
pourraient être les grands animateurs
sur les pistes de Cesana San Sicario,
tous les regards seront tournés vers le
Français Raphaël Poirée et le Norvégien Ole-Einar Björndalen, les deux
ogres de la discipline qui se partagent
la quasi-totalité des titres depuis de
nombreuses années.
En cette semaine préolympique, Arte
et Eurosport ont choisi d’évoquer ce
duel. L’épisode des Grands Duels du
sport consacré aux deux hommes
mérite une attention particulière.
Musique de western pour lancer le
sujet, le décor est tout de suite planté.
Durant quarante-cinq minutes, le très
beau sujet réalisé par Gilles Cayatte
retrace la carrière des deux hommes.
Des images du Championnat du
monde juniors d’Osrblie (Slovaquie) en
1994 où Poirée se révéla, aux Championnats du monde de Hochfilzen
(Autriche) l’hiver dernier, le sujet traduit parfaitement les différentes
phases traversées par Poirée et Björndalen. Il montre combien le destin de
l’un fut souvent lié à celui de l’autre et
à quel point chacun a su profiter de la
force de l’autre pour se hisser encore
plus haut. À travers les portraits de ces
deux géants pointe très clairement le
respect entre les deux hommes.
« Quand je le vois, je me fais plaisir »,
explique même Poirée.
Ce documentaire, valorisé par de nombreux récits des témoins privilégiés de
ce duel dont, bien entendu, celui, touchant, de Liv-Grete, l’épouse du Français (et vedette féminine de l’équipe
norvégienne), permet également de
revoir quelques archives étonnantes.
Des images qui aident à mieux comprendre le chemin parcouru par le biathlon depuis son entrée au programme
olympique en 1960, à Squaw Valley,
quand les meilleurs se disputaient les
médailles dans le plus complet anonymat, bien loin de l’engouement actuel.
« Entre 1960 et aujourd’hui, mille ans
se sont écoulés », confie d’ailleurs un
entraîneur norvégien.
De son côté, Eurosport monte en puissance à quelques jours de la cérémonie
d’ouverture, consacrant plusieurs
numéros du Magazine olympique au
cirque blanc dont celui de ce soir, axé
sur la rivalité entre les deux biathlètes.
Sans être aussi riche et soigné que le
documentaire d’Arte, on y découvre
néanmoins quelques bons moments,
notamment un décryptage plutôt efficace et complet de la discipline et surtout des images surprenantes du stage
commando de l’équipe de France militaires de ski. Une équipe de France
militaires qui pourrait d’ailleurs offrir à
la France de belles émotions olympiques avec, outre Poirée, d’autres bia-
thlètes comme Vincent Defrasne ou
Sandrine Bailly, le champion olympique de slalom Jean-Pierre Vidal ou
encore le fondeur Vincent Vittoz. Treillis de rigueur, marche au pas cadencé,
peinture de camouflage, ateliers de
cordes au-dessus du vide… le sujet
offre une version sportive des bidasses
en folie qui contraste avec les images
de Björndalen, seul sur les routes où il
s’entraînait cet été à skis à roulettes.
PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU
L’ÉQUIPE TV
6. Édition du matin. 10. Édition de la journée. 11. Question de Sport (rediff. à 14. et
16.). 18.30 La Grande Édition (rediff.
toutes les heures jusqu’à 21.30). 19. Un
Jour Avec… Invitée : Karine Ruby (rediff.
toutes les heures jusqu’à 22. et à 0.15).
22.30 Édition de la nuit.
INFOSPORT
6. La Matinale Sport. 10. Le Journal en
continu. 18. La Grande Heure.
LE COIN DES RADIOS
Toute la journée. France Info. À .8 et à .38
de chaque heure, chronique sportive.
6.40 et 7.40 France Inter. 6.45 RTL.
Le Journal des Sports. 7.40 Europe 1.
Sports. 16. RMC. DKP (rediff. à 22.).
18. RMC. Luis Attaque. 18. Sud Radio.
Rugby & Compagnie. 18.53 RTL Mégasport. 19.30 RMC. Global Sports.
20. Europe 1. Europe Sport. 20. RTL.
RTL Foot. 20. RMC. Intégrale Foot.
MERCREDI 8 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Vous avez regardé Question
de sports sur L’Équipe TV
ou vous nous avez lu. Faitesnous part de vos réactions.
Vos contributions ne
peuvent que no urrir le
débat. Elles vont faire dès
aujourd’hui l’objet d’un volet
interactif sur lequipe.fr.
Notre adresse-mail :
qdslequipe.fr.
– Et encore ?
– Il y a surtout la dispersion des
moyens. On manque d’une ligne directrice. Les clubs, les comités régionaux,
les dirigeants, les marques aussi : nous
en sommes tous responsables. On a du
mal à travailler ensemble. On disperse
les énergies et le savoir. Des clubs voisins ont du mal à collaborer, les comités travaillent dans leur coin, on crée
des groupes qui communiquent peu
entre eux. Tout n’est pas négatif, on
arrive parfois à s’entendre, mais ça
donne l’image d’un sport régional et
« Pour 2009, nous
avons une génération
prometteuse »
« APPAREMMENT, la Fédération
française a enfin trouvé une bonne
direction, depuis l’époque où Michel
Vion était DTN (directeur technique
national). Même si les résultats ne sont
pas toujours là, le staff des entraîneurs
me semble bien fonctionner. Nous
avons finalement peu de contacts et
pas de stages de préparation ensemble
– comme on le fait parfois avec les
Américains. Je pense que c’est lié à un
problème de langue.
Les Français ont de formidables stations de ski, le top parmi les meilleurs
domaines skiables du monde. Ils ont
d’excellents skieurs et, surtout, de
jeunes espoirs avec beaucoup de
talent, comme j’ai pu le constater lors
des derniers Championnats du monde
juniors. Les Français ont toujours eu un
bon niveau. Leur problème,
aujourd’hui, c’est d’abord les bles-
Bleu
Rouge
D’ACCORD,
PAS D’ACCORD ?
champions. Les résultats sont irréguliers mais consistants. En 2003, avec
les mêmes acteurs qu’aux Jeux de Salt
Lake (4 médailles), on a un zéro pointé ! En 1994, avec une grosse équipe à
Lillehammer, on ne décroche pas une
breloque ! Avec douze coureurs différents médaillés en six ans
(1996-2002), le bilan est loin d’être
mauvais.
Jaune
Bleu
Jaune
Michel Vion, directeur
de la compétition chez
Rossignol et Dynastar,
ancien champion
du monde du combiné,
ancien directeur
technique national et
membre du conseil de la
Fédération internationale
de ski, a suivi de près
la lente érosion du ski
français.
saisonnier, pas d’une discipline
majeure. Un Amiez, qui a gagné la
Coupe du monde de slalom, qui est
vice-champion du monde, vice-champion olympique, n’a qu’une notoriété
limitée. Il a pourtant, en valeur absolue, un autre palmarès qu’un Santoro,
qui vient de faire son premier quart de
finale de Grand Chelem et que tout le
monde connaît parce qu’il est dans le
tennis.
HANS PUM, directeur du ski alpin autrichien,
s’étonne du manque de considération pour le ski.
Noir
Noir
(Photo Pierre Lahalle)
« POURQUOI LE SKI FRANÇAIS ne
rivalise-t-il plus au très haut
niveau mondial ?
– Parce qu’il n’y a plus, depuis une
quinzaine d’années, qu’une seule
équipe au plus haut niveau mondial :
c’est l’Autriche, qui score partout, en
Coupe du monde, en Coupe d’Europe,
chez les juniors et aux Championnats
du monde comme aux Jeux. On pourrait croire que la France, avec son leadership et son côté pionnier dans pas
mal de domaines (stations, pistes,
marques, école de ski…), pourrait y
être aussi mais les choses ne sont pas si
simples.
– Listez les problèmes !
– Il y a d’abord la concurrence, qui
s’exacerbe chaque année un peu plus.
Les Norvégiens ont débarqué, les Suédois, la Croatie, la Finlande et jusqu’au
Liechtenstein prennent des points et
des podiums. En fait, on a un statut de
grand mais on est écrasé par l’Autriche
et attaqué par les petits pays. La
Suisse, l’Allemagne, l’Italie, malgré
quelques stars ponctuelles, comme
Rocca et Blardone actuellement, qui
tirent l’équipe vers le haut, sont logées
à la même enseigne.
En panne de résultats, le ski
alpin français aura, durant
les Jeux Olympiques
de Turin (du 10 au
26 février), les yeux
de Chimène pour
Jean-Pierre Vidal.
Le champion olympique
de Salt Lake City 2002
est en effet le seul Français
à avoir tiré son épingle
du jeu cette saison,
remportant notamment
le slalom de Coupe
du monde de Kitzbühel.
(Photo Pierre Lahalle)
« Ce qui manque aussi à la France,
c’est de l’enthousiasme »
MICHEL VION pointe les problèmes structurels qui handicapent, selon lui, le ski alpin français.
13
BASKET COUPE ULEB (huitièmes de finale retour)
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
JEUX OLYMPIQUES
ZELEZNIK BELGRADE - ASVEL : 78-69
COMMISSION EXÉCUTIVE DU CIO
L’ASVEL dans
le grand huit
Le Danemark
en ligne de mire
Favori pour organiser le congrès du CIO en 2009,
Copenhague espère que les récents événements
internationaux n’handicaperont pas sa candidature.
TURIN –
Malgré leur défaite à Belgrade, les Villeurbannais se sont
qualifiés pour les quarts, où ils retrouveront Salonique.
ZELEZNIK BELGRADE - ASVEL : 78-69
(22-12 ; 20-15 ; 19-19 ; 17-23)
BELGRADE : Vasic (15), Cvetkovic (9), Marinovic (19), Ilic (3), Savanovic (14) ; puis
S. Popovic, Krstovic, Pupovic (2), Pantic (11), Rasic (3), Samardziski (2). Entraîneur :
V. Vukoicic.
ASVEL : Gaines (9), T. Ruzic (8), Paulding (4), Mrazek (2), Sangaré (8) ; puis A. Sy (6),
Dioumassi, Ceranic (23), Brun (5), Masci (1), Lever-Pedroza (3). Entr. : C. Bergeaud.
L’ASVEL SERA jeudi soir la dernière
équipe française masculine encore en
lice dans les compétitions européennes. En effet, les Villeurbannais
sont parvenus en quarts de finale de la
Coupe ULEB en éliminant les Serbes de
Zeleznik, victorieux hier à Belgrade
(78-69) mais débordés la semaine dernière à l’Astroballe (– 23, 90-67).
Dans le grand huit, les joueurs de
Claude Bergeaud retrouveront l’Aris
Salonique, qui a éliminé une autre formation grecque, Panionios, hier après
deux prolongations (112-105). Le
match aller aura lieu le mardi 28 février
en France, le retour le 7 mars à Salonique. « On est passés près de jouer le
retour à l’Astroballe », regrettait
l’entraîneur de l’ASVEL. Le club hél-
lène, qui avait terminé premier de sa
poule en phase régulière, s’appuie
notamment sur le vetéran grec Giorgios Sigalas, le meneur Terrel Castle
(ex-Bourg et Strasbourg), l’arrière Vladimir Petrovic, qui a joué l’Euroligue
avec Berlin, Mike Wilkinson et l’intérieur américain Ryan Stack (34 points,
8 rebonds hier).
À quinze longueurs
à la mi-temps
Pour se sortir du piège de Belgrade,
Claude Bergeaud a pu compter sur un
remarquable Dragan Ceranic. Dans
son pays, la nouvelle recrue serbe a
montré qu’il était redoutable dans la
raquette avec une belle variété de
mouvements. Auteur de quinze points
RÉSULTATS
HUITIÈMES DE FINALE RETOUR : HIER : ARIS SALONIQUE (GRE) - Panionios (GRE), 112-105
a.2 p. (aller : 72-70), Zeleznik Belgrade (SEM) - ASVEL, 78-69 (67-90) ; VRSAC (SEM) - Alicante
(ESP), 85-67 (63-72) ; REGGIO EMILIA (ITA) - Ventspils (LET), 85-83 (86-87) ; DYNAMO MOSCOU (RUS) - Charleroi (BEL), 87-63 (81-67) ; LA Sofia (BUL) - E. R. BELGRADE (SEM), 85-82
(71-91) ; Kazan (RUS) - ROME (ITA), 70-74 (86-91). AUJOURD’HUI : Hapoël Jérusalem (ISR) Bree (BEL) (69-68). QUARTS DE FINALE (28 février et 7 mars, match retour chez le deuxième
nommé) : ASVEL - Aris Salonique ; Vrsac - Reggio Emilia ; E.R. Belgrade - Dynamo Moscou ;
Rome - Hapoël Jérusalem ou Bree.
EUROLIGUE (14e et dernière journée)
à Cholet, il a cette fois scoré 23 points
en 23 minutes (7/13 aux tirs, 9/9 aux
lancers), pris trois rebonds et intercepté trois ballons. « Il a été précieux dans
le rôle déjà tenu à Cholet », se félicitait
le coach des Verts.
Même s’ils n’ont jamais été directement menacés, les Villeurbannais se
sont fait une petite frayeur puisqu’ils
étaient menés de quinze longueurs à la
pause (42-27). Avec une défense
concédant trop de paniers primés (six
en première période) et trop lâche sur
l’ailier Dusko Savanovic, les coéquipiers de Makan Dioumassi avaient
rapidement été décrochés. En seconde
période, Charles Gaines se multipliait,
mais l’écart maximal en faveur du FMP
montait à + 17 peu avant la demiheure (61-44). La cote d’alerte était
atteinte. « On nous promettait la grêle
et c’est ce qui est arrivé en première
mi-temps, où l’on n’a pas joué. Mais,
ensuite, on a réussi à se remettre sur
pied. J’étais inquiet, mais je ne savais
pas qu’ils allaient craquer. Ils ont tout
mis en première mi-temps et se sont
usés », remarquait Bergeaud.
L’ASVEL serrait le jeu. La défense
étouffait toutes les velléités des Serbes
et Dragan Ceranic (11 points dans les
dix dernières minutes) se chargeait
d’assommer ses compatriotes. Avec
un 13-2 pour entamer le quatrième
quart, les deuxièmes de Pro A se mettaient à l’abri (63-59) sur l’ensemble
des deux matches. – F. B.
COPENHAGUE sera-t-elle victime
de la politique ? Au Danemark, on
espère que non et que le sport, enfin,
triomphera. En tout cas, Copenhague est dans l’expectative.
Favori la semaine dernière pour
l’organisation du congrès du CIO en
2009, la capitale danoise n’est plus
sûre de rien. En cause ? Les récents
événements qui résultent de la publication de caricatures de Mahomet.
Le ministre des Sports danois, Brian
Mikkelsen, a ainsi fait le déplacement de Turin pour emporter le vote
qui interviendra en fin de semaine.
« Ni la ville de Copenhague ni le gouvernement ne sont responsables
de la publication de ces caricatures.
Nous sommes en démocratie et chacun peut s’exprimer à sa guise dans
notre pays. Mais nous parlons de
sport, et Copenhague offre un très
bon projet pour le congrès avec la
construction d’un hôtel aux abords
immédiats de cette grande réunion.
Nous assurons la sécurité de chacun
pour un rassemblement qui ne se
déroule que dans trois ans. Je com-
DIDIER GADOU, l’entraîneur de Pau-Orthez, justifie le recrutement du pivot US
Hiram Fuller, qui ne débutera pas ce soir.
AUJOURD’HUI, 20 H 45, PALAIS DES SPORTS.
(en différé à 22 heures sur Sport +)
BELGRADE. – Percutant dans la raquette, l’intérieur serbe Dragan Ceranic (23 points) a été
un artisan majeur de la qualification de l’ASVEL à Belgrade. (Photo Alexander Djordjovic/IconSport)
GROUPE B
GROUPE C
DEMAIN
DEMAIN
AUJOURD’HUI
Ljubljana (SLV) - Trévise (ITA)
AEK Athènes (GRE) - Bamberg (ALL)
Vitoria (ESP) - Strasbourg
(19 h 45, Sport +)
Kaunas (LIT) - F. Bologne (ITA)
J.
—
13
13
13
13
13
13
13
13
G.
—
10
9
9
8
6
4
3
3
P.
—
3
4
4
5
7
9
10
10
p.
—
1050
1028
984
1065
910
964
889
918
c.
—
922
908
951
1039
972
1003
1035
978
Pts
—
1. E.P. Istanbul ........ 22
2. Tel Aviv ................. 21
Vilnius .................... 21
4. Barcelone ............. 20
5. Olympiakos ........... 19
6. Milan ...................... 18
Zagreb .................... 18
8. Sopot ...................... 17
J.
—
13
13
13
13
13
13
13
13
G.
—
9
8
8
7
6
5
5
4
P.
—
4
5
5
6
7
8
8
9
p.
—
978
1132
995
1007
1001
961
857
922
c.
—
935
1063
937
933
984
1003
1005
993
LE FAIT DU JOUR
Mike Dunleavy a officiellement perdu sa
place d’ailier titulaire de Golden State aux
dépens de MICKAËL PIETRUS. Et, à la
veille de ses vingt-quatre ans, l’ancien Palois
a saisi l’opportunité, confirmant pendant la seconde mitemps de son sixième match de suite dans le cinq de départ
les espoirs placés en lui par le coach Mike Montgomery. Incapable de marquer le moindre point avant la pause d’un
match dominé par Denver, MP a ensuite porté son équipe à
la victoire lors d’un ébouriffant troisième quart. « Il n’avait
rien fait, souriait après coup son coach. Rien. Nada. Il devait
faire quelque chose pour mériter sa place. » Le ton est
enjoué, car Pietrus a inscrit 14 points dans la période suivante pour alimenter un dévastateur 24-1 pour les Warriors.
Le nouveau remplaçant de luxe, Mike Dunleavy, ajoutait plusieurs actions défensives qui achevaient de décourager les
Nuggets. Pietrus n’avait rien à ajouter après cette démonstration, terminée avec 16 pts (5/9, 3/5 à trois points, 3/3 aux
l.f.), 6 rbds, 3 p.d., 2 int. et 2 b.p. en 31 min. Et voilà la France
du basket désormais munie de trois joueurs titulaires dans
des cinq NBA.
Pts
—
1. Malaga .................. 24
Panathinaïkos ...... 24
3. CSKA Moscou ...... 22
4. R. Madrid ............. 20
5. Pau-Orthez ........ 17
Sienne .................... 17
Ü. Istanbul ............ 17
8. P. Belgrade .......... 15
J.
—
13
13
13
13
13
13
13
13
G.
—
11
11
9
7
4
4
4
2
P.
—
2
2
4
6
9
9
9
11
p.
—
1032
1129
1024
939
918
930
926
899
c.
—
962
990
871
914
1035
981
984
1060
Les cinq premiers de chaque poule et le meilleur sixième qualifiés pour le Top 16.
– Une cinquième victoire, qui était
notre objectif minimum dans cette
poule difficile. On aurait souhaité se
qualifier. On a eu des creux, on a pris
des éclats mais obtenir cinq victoires
en Euroligue, cette saison, cela serait
très bien. »
ARNAUD LECOMTE
PAU SANS ESPOIR. – Pau peut
encore mathématiquement terminer à
la meilleure sixième place. Mais ses
chances sont infinitésimales. Il faudrait pour passer des défaites de
Milan, Zagreb, Ljulbjana et une victoire de Sopot tout en remontant
l’écart de différence générale attaquedéfense (– 71 pour Sopot, – 117 pour
Pau), soit une victoire d’au moins
46 points sur Malaga. Ou d’autres
combinaisons plus extravagantes
encore...
Trois places à prendre
TROIS BILLETS POUR LE TOP 16
restent encore à saisir lors de la quatorzième et dernière journée de la première phase de l’Euroligue. La première sera attribuée ce soir au
vainqueur du match qui opposera
Ulker Istanbul et Sienne, en Turquie. La
deuxième ira au cinquième du
groupe B, Olympiakos étant le mieux
placé, car il possède une victoire
d’avance et l’avantage sur Milan
(+ 22, avant le retour ce soir) et sur
Cibona (+ 17).
Enfin, le meilleur sixième passera, et
Milan, sous la direction de Djordjevic,
s’est bien replacé dans la course puis-
qu’un succès sur les Grecs pourrait
bien lui suffire. Pour jouer sa carte à
fond, le Cibona Zagreb a engagé
l’arrière américain Jamison Brewer
(1,94 m, 25 ans), vu ces dernières saisons en NBA à New York et San Antonio, alors que Ljubljana a porté son
choix sur Damon Stringer (1,81 m,
29 ans). Dans la perspective du Top 16,
le Real Madrid, lui, a étoffé sa base
arrière avec l’Américain Josh Fisher
(1,89 m, 25 ans), en provenance de
Gijon et qui devrait donc être en
concurrence avec Moustapha Sonko et
Igor Rakocevic.
DÉJÀ TREIZE QUALIFIÉS : Vitoria, F. Bologne, Z. Kaunas, Trévise, Bamberg
(Groupe A) ; EP Istanbul, LR Vilnius, M. Tel-Aviv, Barcelone (Groupe B) ; Malaga,
Panathinaïkos, CSKA Moscou, Real Madrid (Groupe C).
NBA EXPRESS
Pietrus gagne ses galons
P. Belgrade (SEM) - CSKA Moscou (RUS)
U. Istanbul (TUR) - Sienne (ITA)
Real Madrid (ESP) - Panathinaïkos
Pau-Orthez - Malaga (ESP)
(20 h 45, en différé sur Sport +)
EUROLIGUE FEMMES
(8es de finale, match d’appui)
LES RÉSULTATS
Washington-Orlando, 94-82 ; Philadelphie-Houston, 81-87 ;
Cleveland- Milwaukee, 89-86 ; Miami-Boston, 114-98 ; New
Jersey - New Orleans - Oklahoma City, 99-91 ; CharlotteSeattle, 119-106 ; Utah-Chicago, 109-107 a.p. ; Phoenix-Minnesota, 101-103 ; Golden State - Denver, 122-114.
AUJOURD’HUI. – Pécs (HON) - Gdynia (POL)
(aller : 85-55, 66-79). Quarts (21 et 24 février,
1er mars) : Valenciennes - Sopron (HON) ;
Bourges - Brno (RTC), Pécs ou Gdynia - Vilnius
(LIT), Samara (RUS) - Dynamo Moscou (RUS).
COUPE DE FRANCE
(32es de finale)
LES FRANÇAIS
BORIS DIAW n’a pas réédité son match record à 31 points contre
Minnesota. Dans une rencontre perdue sur un contre douteux de
Kevin Garnett sur Shawn Marion au buzzer, « 3-D » a fini avec 14
pts (6/10), 4 p.d., 3 rbds, 2 int. et 4 b.p. en 34 min. JOHAN PETRO
(6 pts à 3/3, 1 rbd, 1 int., 2 b.p. en 18 min.) et Seattle ont sombré à Charlotte.
PARIS DISPUTE À FEURS (20 heures), face à
une équipe de Nationale 1, un trente-deuxième de
finale avancé de la Coupe de France. Les autres
rencontres auront lieu le samedi 11, le mardi 14 et
le mercredi 15 février.
ROGGE VIGILANT SUR LES PARIS. – Lors de son discours d’ouverture de
la 118e session, Jacques Rogge a voulu se montrer ferme sur l’éthique
olympique. « L’intégrité de notre mouvement et l’esprit des Jeux Olympiques
dépendent également de nos principes d’éthique. La croissance rapide des
paris sportifs nous impose d’être vigilants. Nous nous devons à nous-mêmes
ainsi qu’à notre manifestation de veiller à ce que ces activités se limitent à un
cadre approprié et n’aient pas un impact négatif sur nos valeurs, ni sur la
crédibilité de la compétition. Au sujet des valeurs, je voudrais féliciter la
Fédération internationale de hockey sur glace, qui a appliqué de nouvelles
règles strictes contre le jeu brutal. »
LEE FAIT LA CHARITÉ. – Le patron du groupe Samsung et membre du CIO
sud-coréen est de retour sur son sol depuis samedi dernier. Réfugié aux
États-Unis durant cinq mois, il a négocié avec les autorités judiciaires de son
pays le fait de ne pas être arrêté à son retour en Corée. Pourtant, c’est en
milliards de dollars que s’estiment l’évasion fiscale, la corruption et les
transactions douteuses qui lui sont reprochées. La première décision prise par
Lee à son retour à Séoul a été d’offrir 825 millions de dollars à des œuvres de
charité coréennes. Le membre du CIO admet tout ce qu’on lui a reproché
depuis des années, mais promet plus de transparence pour le futur. En un
mot, il achète une tranquillité qui ne sera sans doute qu’éphémère.
ESPOIRS POUR LE SOFTBALL. – Jacques Rogge et l’exécutif du CIO se sont
montrés fermement opposés à une discussion sur le retour du softball et du
baseball aux Jeux de 2012. Pourtant, Don Porter, président de la Fédération
internationale de softball, est optimiste. Il pense que son sport, exclu des
Jeux par la session à Singapour, sera tout de même à Londres dans six ans. En
tout cas, l’Américain a trouvé un écho à sa demande puisque presque
60 membres du CIO ont déjà signé la demande de révision de la décision de
juillet dernier. Un tiers des 115 membres du CIO était nécessaire pour obtenir
l’inscription de la demande du softball à l’agenda de la session du CIO. C’est
l’Américaine Anita DeFrantz, ancienne médaillée olympique d’aviron, qui
interpellera ses collègues sur la nécessité du retour de cette épreuve féminine
dès 2012. Aldo Notari, imitant son collègue, a fait de même pour le baseball :
il annonce déjà plus de 40 supporters pour le retour de son sport. C’est le
Cubain Reynaldo Gonzalez Lopez qui sera le porte-parole du maintien du
baseball au programme... Si cela se confirme, cela ne voudra pas dire que
tout sera gagné pour ces deux sports, car les mêmes qui auront publiquement
demandé le retour du softball et du baseball en public... pourront voter
contre dans le secret de l’isoloir. C’est aussi ça, le CIO.
SAUT À SKIS : DEUX ITALIENS FORFAITS POUR TURIN. – Deux sauteurs à
skis italiens, Marco Beltrame et Stefano Chiapolino, ont chuté lourdement
hier lors d’un entraînement. L’agence italienne ANSA, qui a révélé la nouvelle,
situait l’accident sur le tremplin olympique de Pragelato. Mais, d’après
plusieurs membres du Comité d’organisation Torino 2006, « cela s’est passé à
Predazzo, dans le Trentin, à plus de quatre cents kilomètres d’ici ». Beltrame
(19 ans) aurait subi une ablation de la rate, Chiapolino (20 ans) souffrirait de
multiples fractures au visage. Ils sont tous deux forfaits pour les Jeux. – F. Be.
TEICHMANN FORFAIT. – L’Allemand Axel Teichmann ne participera pas à
la poursuite de dimanche, première épreuve de ski de fond des JO d’hiver de
Turin. Le champion du monde du 15 km classique 2003 souffre d’une infection
cutanée à une jambe. Le médecin de l’équipe allemande ne peut pas encore
se prononcer sur la durée de la pause que devra respecter le fondeur, qui,
dimanche, sera remplacé par Franz Göring.
AUTOMOBILE
BOXE
« Quitter la F 1 la tête haute »
Réunification pour Tiozzo
NICK SHORROCK, directeur de l’activité F 1 chez Michelin, fait le point sur les préparatifs de la dernière
saison du manufacturier français.
Pour son prochain combat, le Français affrontera le Hongrois Erdei, tenant WBO, à Lyon.
« DANS À PEINE plus d’un mois, le
Championnat 2006 commence,
le dernier pour Michelin en F 1.
Où en êtes-vous des préparatifs ?
– Nous sommes en phase avec notre
programme d’hiver. La première partie
de l’intersaison a permis de retrouver
nos marques dans le nouveau contexte
réglementaire : V 8, nouvelle distribution des masses, nouvel équilibre des
autos, etc. À présent, nous sommes
entrés dans la seconde partie et nous
travaillons sur les orientations à
prendre pour les premiers Grands Prix.
À chaque séance d’essais, nous testons cinq ou six gommes différentes, et
quatre ou cinq architectures. Je pense
que cela montre l’envie de Michelin de
rester au meilleur niveau...
– Il se dit que vos hommes pourraient être accablés par la perspective du retrait, fin 2006...
– Je peux vous assurer que notre
équipe est soudée comme jamais, que
nous sommes tous très motivés et
déterminés à quitter la F 1 la tête
haute.
– Pensez-vous, comme certains
observateurs, que le règlement
2006, rétablissant le retour aux
change ments de pneus en
course, puisse favoriser votre
concurrent Bridgestone ?
– Nous n’attaquons pas 2006 en
considérant que le règlement nous fait
revenir à 2004. La donne n’est plus la
même. Les voitures et les moteurs ne
sont pas ceux de 2004. Et s’il est vrai
que cette année-là nos adversaires
étaient en certains points devant nous,
cela n’implique pas que la situation
soit la même en 2006. Il y a des choses
que nous avions expérimentées en
2003 ou 2004 et qui, dans le contexte
d’aujourd’hui, pourraient donner des
résultats différents. Et il y a les leçons
apprises depuis, les informations
recueillies sur les circuits, les enseignements acquis au fil des essais et des
courses. Il serait un peu simpliste de
vouloir calquer 2006 sur 2004.
– Quel est l’enjeu technologique
de la saison 2006 ?
– Pour le manufacturier que nous
sommes, en 2005 il fallait trouver le
compromis adhérence-usure. En 2006,
le compromis est le suivant : performance au 1er tour-constance.
– Bridgestone a demandé à ses
écuries partenaires de mettre en
c o m m un l e s i n fo r m a t i o n s
recueillies en essais sur les pneumatiques. Ce changement peutil vous déranger ?
– Cette stratégie est la nôtre, chez
Michelin, depuis toujours ! Nous
savons depuis longtemps que cette
manière de fonctionner avec les partenaires implique un surcroît de travail,
mais apporte une incomparable
richesse d’informations. Nous avons
toujours appliqué cette philosophie,
en observant une parfaite confidentialité vis-à-vis des teams sur tout ce qui
n’a pas directement trait aux pneuma-
tiques. Il est essentiel de pouvoir informer les équipes au mieux, au plus fin,
et à tout moment, qu’il s’agisse des
essais ou de la course.
– Vous n’aurez qu’une seule écurie (Honda) en essais privés, la
semaine prochaine à Bahreïn. Et aucun
des top-teams de la saison 2005
(Renault, McLaren). Est-ce un inconvénient par rapport à Bridgestone, qui
roulera là-bas pour la deuxième fois
cet hiver, avec Ferrari ?
– Nous n’aurons qu’une écurie à Bahreïn, en effet. Mais dans le même
temps, les autres tourneront à Valence
et à nouveau les informations mises en
commun devraient être profitables. »
ANNE GIUNTINI
RÉSULTATS
ESSAIS F 1
Jerez (ESP, 7-10 février). – Wurz (AUT, Williams-Cosworth), 1’18’’144 (48) ; Button (GBR,
Honda), 1’18’’250 (141) ; Barrichello (BRE, Honda), 1’18’’626 (112) ; Rosberg (ALL, WilliamsCosworth), 1’18’’735 (84) ; Zonta (BRE, Toyota), 1’20’’162 (85) ; Panis (Toyota), 1’20’’339 (79) ;
Albers (HOL, Midland-Toyota), 1’21’’551 (74) ; Monteiro (POR, Midland-Toyota) 1’22’’318 (71).
Fiorano (ITA, 6-10 février). – M. Schumacher (ALL, Ferrari), 57’’652 (121).
Silverstone (GBR, 7-10 février). – Doornbos (HOL, Red-Bull Ferrari), 1’25’’60 (85).
En italique, voiture 2005.
MERCREDI 8 FÉVRIER 2006
CHAMPIONNAT WBA-WBO DES MI-LOURDS
CHAMPION WBA des mi-lourds,
Fabrice Tiozzo affrontera l’invaincu
Hongrois Zsolt Erdei, tenant WBO de la
catégorie, au palais des sports de LyonGerland. Il s’agira du premier Championnat d’unification, fût-elle partielle,
du titre mondial jamais présenté en
France. « Le promoteur allemand Peter
Kohl, qui s’occupe d’Erdei, Tiozzo et
moi-même sommes d’accord sur tout,
souligne l’organisateur Michel Acariès.
Il ne reste plus qu’à trouver une date
convenant aux deux diffuseurs, à savoir
Canal + et la chaîne allemande ZDF. »
Une première date en mai a été refusée
par ZDF et le combat ne sera certainement pas organisé pendant la Coupe du
monde de football.
Champion WBO depuis sa victoire sur le
Mexicain Julio Cesar Gonzalez (lequel
avait détrôné l’Allemand Dariusz
Michalczewski) en janvier 2004, Erdei a
défendu quatre fois son titre, la dernière
contre Mehdi Sahnoune par arrêt de
l’arbitre au douzième round, en octobre.
« J’ai commencé à visionner des cassettes d’Erdei, précise Tiozzo. J’ai celle
de sa deuxième victoire sur l’Argentin
Garay et contre Sahnoune. Je ne fais pas
trop attention au combat avec Sah-
noune, car Erdei, paraît-il, est monté sur
le ring diminué à cause d’une côte cassée et du décalage horaire, puisqu’il
revenait de s’entraîner à Los Angeles. Je
me concentre donc beaucoup sur le
match avec Garay, car c’était la
revanche de leur premier combat, quand
Erdei avait difficilement gagné. On peut
donc supposer que, la deuxième fois,
Erdei était bien préparé. Je ne pense pas
qu’il frappe fort, mais il est malin et
pousse à la faute. Heureusement, j’ai
l’expérience pour lui répondre. Pour en
savoir plus, je vais me procurer la cassette du combat contre Gonzalez. »
Face à l’invaincu Erdei (31 ans, 23 victoires, dont 14 avant la limite), Tiozzo
disputera son douzième Championnat
mondial, battant ainsi le record français
qu’il détenait avec Marcel Thil (onze
Championnats NBA des moyens de
1932 à 1937). « Ce n’est pas de ça dont
je suis le plus fier, assure Tiozzo (36 ans,
47 victoires, 2 défaites), mais de la durée
de ma carrière. Cela fait treize ans que
j’ai disputé mon premier Championnat
WBA. Je ne pense pas que beaucoup de
Français aient été si longtemps au
niveau mondial. » Rentré le 26 janvier
dernier de trois semaines de léger
entraînement à Las Vegas, Tiozzo poursuit sa préparation à Lyon. « J’ai repris le
chemin de la salle, mais je vais profiter
du mois de février pour m’occuper de
mes affaires. Ce n’est qu’à partir du
1er mars que je me consacrerai à l’entraînement. » Si Tiozzo, qui partira légèrement favori, s’empare de la ceinture
d’Erdei, il ne compte pas s’arrêter en si
bonne route. « Je ne peux pas dire que
c’est un rêve d’être champion du monde
unifié, mais, puisque j’ai commencé,
autant avoir le total des ceintures et ren-
contrer ensuite les deux autres champions, l’Anglais Clinton Woods en IBF et
le Polonais Thomazs Adamek en WBC. »
Michel Acariès, qui organisera de nouveau à Paris-Bercy le samedi 2 décembre
prochain, rêve de présenter ce soir-là
quatre championnats mondiaux avec
Fabrice Tiozzo (en espérant donc qu’il ait
battu Erdei), Brahim Asloum, Mahyar
Monshipour et Myriam Lamare - AnneSophie Mathis...
ANDRÉ-ARNAUD FOURNY
MANDENGUE PLUS PRÉCIS. – Champion de France des mi-lourds,
Jean-Louis Mandengue a battu aux points (97-93, 96-94, 97-93) Martial
Bella-Oleme (25 ans, 1,73 m, 78,900 kg, 7 v. dont 1 avant la limite, 1 nul,
désormais 15 d.), hier à Saint-Nazaire. Du fait de sa petite taille, le challenger,
ancien poids moyen de l’équipe amateurs du Cameroun, n’a cessé d’avancer,
faisant preuve d’une grande activité. Après l’avoir laissé le coller dans les
premiers rounds, Mandengue a fini par prendre ses distances, sans parvenir à
le freiner. Néanmoins, ses coups plus précis lui ont permis de battre pour la
troisième fois son challenger. Le 8 avril à Pont-Audemer, Mandengue (34 ans,
1,85 m, 79,200 kg, 17 v., dont 6 avant la limite, 1 nul, 1 d.) affrontera
l’Anglais Peter Haymer pour le titre vacant de l’Union européenne.
RÉSULTATS
RÉUNION DE SAINT-NAZAIRE (7 février). – Super-légers (6 × 3) : Franck Patte b. Eric Patrac
aux points. Lourds (6 × 3) : Armand Netsing Takam (CAM) b. Thierry Ghezouli aux points. Plume
(6 × 3) : Osman Aktas b. Yannick Bad aux points. Championnat de France des mi-lourds
(10 × 3) : Mandengue (champion) b. Bella Oleme (challenger) aux points.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Pts
—
1. Vitoria ..................... 23
2. F. Bologne ............ 22
Kaunas .................. 22
4. Trévise ................... 21
5. Bamberg ............... 19
6. Ljubljana ............... 17
7. AEK Athènes ........ 16
Strasbourg ......... 16
M. Tel-Aviv (ISR) - Barcelone (ESP)
Milan (ITA) - Olympiakos (GRE)
C. Zagreb (CRO) - EP Istanbul (TUR)
Sopot (POL) - LR Vilnius (LIT)
Bleu
Rouge
– Comment va se réorganiser
l’intérieur si Fuller est retenu ?
– Ça dépendra des oppositions. On
pourra jouer avec deux postes cinq
(pivots). Le jour où les postes quatre
(ailiers-forts) ne répondront pas présents, Brooks (Sales) pourra se décaler
mais pour moi, il reste un poste cinq.
– Quel est le profil de Fuller ?
– C’est un gabarit impressionnant,
rapide, puissant et qui a toutes les qualités pour réussir dans le Championnat.
– Le joker médical Alvin Sims est
arrivé en formes et hors de
forme. Il joue très peu. Pourquoi
l’avoir recruté ?
– On le remet en forme. Il nous offre
une rotation, un entraînement de qualité. On le laissera partir lorsque
CC Harrison reviendra. Il n’apporte pas
ce qu’on espérait, mais c’est difficile
d’avoir un bon joueur pour huit
semaines.
– Qu’espérez-vous de ce match
contre Malaga ?
GROUPE A
LA BATAILLE pour les places à la commission exécutive va être fratricide, car
les prétendants sont d’un niveau exceptionnel. En fait, une place de vice-président et deux postes de membre seront en jeu. Tout en sachant que la place de
membre laissé vacante par le Guinéen Alpha Ibrahim Diallo ira à un autre
Africain, l’Ivoirien Lassana Palenfo, président de l’Association des comités
olympiques africains (ACNOA) depuis juin. Pour la vice-présidence, trois candidats s’affrontent : le sortant, l’Américain Jim Easton, l’Allemand Thomas
Bach, président de la commission juridique du CIO, et le local Mario Pescante,
ministre des Sports transalpin. Si l’Américain semble hors du coup, les deux
autres présentent des arguments appréciables. Bach est un vieux routier du
CIO, travailleur et compétent, mais pourra-t-il contenir Pescante, qui a l’avantage du terrain ? En tout cas, le battu pourra se rabattre sur le poste de
membre. Le Libanais Tony Khouri, ancien titulaire du poste, se représente mais
avec peu de chances. Il en va de même pour Jim Easton, s’il cherche une compensation. Il aura le désavantage de voir un autre membre de son pays, Anita
DeFrantz, se présenter aussi... Les voix se partageant, il est peu probable de
voir un Américain à l’exécutif du CIO. – A. L.
Jaune
Bleu
Jaune
« POURQUOI avoir fait appel à
Hiram Fuller alors que l’Euroligue touche à sa fin et que Lux
donne satisfaction en Pro A ?
– Après la phase aller du Championnat et de l’Euroligue, on a fait le
constat de nos carences pour la suite
de la Pro A. On a conclu qu’on avait un
déficit de verticalité sur les phases de
rebonds, de contres. Au vu des
contrats en cours, on a essayé de trouver une solution, de voir qui on pouvait
laisser partir si on trouvait mieux. Le
choix s’est porté sur TJ Lux. Quant au
timing, ce n’est pas nous qui décidons ;
nous avons été dépendants de certains
joueurs aux USA, notamment de Fuller
que nous suivons depuis un moment.
– Quelle est la situation de Lux,
que Fuller devrait remplacer ?
– On n’a jamais dit qu’on se séparait
de TJ. On a dit qu’un joueur susceptible
de prendre sa place arrivait, mais
qu’on attendait de voir ce qu’il
donnait.
ALAIN LUNZENFICHTER
Noir
Noir
PAU-ORTHEZ : 4 Fauthoux (1,78 m) ; 5 D’Almeida (1,82 m) ; 7 Foirest (1,97 m) ;
8 Drozdov (1,98 m, UKR) ; 9 S. Cissé (1,93 m) ; 11 Cooper (1,93 m, USA) ; 12 Rupert
(2m) ; 13 T.Gadou(2,05 m) ; 14Sales (2,06m,USA) ;15 Lux (2,05m,USA) ; 16 Varem
(1,98 m, NIG) ; 17 Sims (1,98 m, USA). Entraîneur : D. Gadou.
MALAGA : 4 J. Sanchez (1,92 m, ESP-ARG) ; 5 B. Rodriguez (1,97 m) ; 6 Risacher
(2,01 m, FRA) ; 7 A. Sanchez (1,90 m) ; 8 Lazaro (1,81 m) ; 9 Nicevic (2,10 m, CRO) ;
10 Cabezas (1,86 m) ; 11 F. Pietrus (1,99 m, FRA) ; 12 Herrmann (2,02 m, ESP-ARG) ;
15 Garbajosa (2,07 m) ; 41 M. Brown (1,91 m, USA). Entraîneur : S. Scariolo (ITA).
prends que le CIO hésite. Il a peur
des réactions qui suivraient un vote
en notre faveur. Mais je crois que
les réprobations ne dureront pas
longtemps. »
Au départ, neuf candidats étaient en
lice (Athènes, Copenhague, Lausanne, Le Caire, Mexico, Pusan,
Riga, Singapour et Taipei). Mexico,
l’un des favoris, a renoncé, tout
comme Lausanne. La capitale olympique manque cruellement de capacité hôtelière pour un événement qui
regroupera pas moins de cinq mille
personnes durant deux semaines.
Pusan, l’autre ville favorite, souffre
de l’organisation du meeting Sportaccord, en avril prochain, à Séoul, et
de la candidature de PyeongChang
aux Jeux d’hiver de 2014, sans parler
des affaires de corruption… Le
gagnant devrait être celui qui aura
le parc hôtelier le plus adapté à
l’organisation d’un tel événement.
À moins que le CIO ne décide finalement de désigner Copenhague
uniquement pour prouver que la
politique n’a pas d’influence sur lui !
Bataille pour deux fauteuils
PAU-ORTHEZ - MALAGA
« Un déficit de verticalité »
L’épilogue est pour ce soir. À
moins d’un incroyable retournement de situation (voir ci-dessous), Pau-Orthez tournera la
page de l’Euroligue ce mercredi
par une élimination dès la fin de
la première phase, comme la saison dernière.Les Béarnais rêvent
cependantd’un coupd’éclat face
à Malaga, coleader de la poule,
actuellement sur une série de dix
succès d’affilée et à la recherche
de la première place « scratch »
de l’épreuve avant le Top 16, ce
qu’un succès suffirait à lui
octroyer. Si les Andalous de
Florent Pietrus et Stéphane Risacher,vainqueurs (81-73) àl’aller,
serontprivés dupivot portoricain
Daniel Santiago (problème rétinien), les leaders de Pro A ne
pourrontpas, eux, comme prévu,
faire débuter leur recrue Hiram
Fuller (2,06 m ; 25 ans). En raison
de problèmes administratifs, et
notamment d’assurance,le pivot
américain, qui s’entraîne actuellementavec le groupe,ne devrait
pas débuter avant la Semaine
des As (16-19 février).
de notre envoyé spécial
14
Bleu
Rouge
Noir
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JEUX OLYMPIQUES
Mercredi 8 février 2006
Jeux sans frontière
DOPAGE
À quelques kilomètres des sites italiens, plusieurs villes françaises seront quasiment au cœur des JO.
Montgenèvre, Bessans,
Briançon, toutes
ces villes vont,
pour différentes raisons,
vivre à l’heure des JO
de Turin. Pour elles,
c’est sûr, les Jeux
sont en France.
Les quatre-vingt-neuf membres de la
délégation française ont subi des contrôles
antidopage diligentés par le ministère
des Sports avant l’ouverture des Jeux.
TURIN –
de notre envoyé spécial
SAVOIE et HAUTES-ALPES –
de notre envoyé spécial
Vincent Vittoz et l’ensemble de l’équipe de France de ski de fond ont effectué leur dernier stage avant les Jeux à Montgenèvre. Tout près
de leur futur site olympique de Pragelato.
(Photo Philippe Trias/Le Progrès/PQR)
Vincent Defrasne, qui peut espérer
une médaille, jouait au VRP en rangeant ses affaires dans la voiture.
L’hôpital de Briançon
a doublé de superficie
grâce aux JO
Savoie et des Hautes-Alpes sont très
loin d’afficher complet. « C’était
pareil pour les JO d’Albertville. Les
gens se disent que ça doit être le bordel, qu’il va y avoir des embouteillages… Alors, ils vont ailleurs »,
estime Bayrou.
Un point noir pourtant loin d’entamer l’enthousiasme qui prévaut aux
abords de la frontière italienne. Là où
le rêve olympique est à portée de
main.
YOANN RIOU
Afin d’éviter ce genre de discrédit, le
ministère s’est donc assuré que « les
tests soient réalisés en priorité par le
LNDD, afin qu’on en connaisse les
résultats rapidement ». Cette même
source, qui n’ignore pas par ailleurs
que ces athlètes sont susceptibles
d’être également testés par l’AMA
ou le CIO, assurait qu’en fin de
semaine dernière « tout était OK et
que le dispositif mis en place pour
réaliser ces contrôles, la plupart inopinés, s’était révélé très satisfaisant,
DAMIEN RESSIOT
(*) Cette athlète avait finalement été
blanchie, après qu’on eut appris
qu’elle avait ingéré un produit délivré
par l’un des médecins fédéraux.
Reine au pays des rennes.
Victoire de la Focus RS WRC de Grönholm - Rautiainen au Rallye de Suède.
50 e victoire de Ford en championnat du monde des rallyes.
En février, dans le réseau Ford, tout le monde est gagnant avec la FordFocus.
www.ford.fr
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
« À Bessans, on se sent chez nous.
On sait que le village sera derrière
nous dans quelques jours. Les gens
s’intéressent à ces JO. » Filons maintenant à Montgenèvre, dans les
JO. Qu’est-ce qu’on est fiers ! »
Briançon regarde aussi ces JO de
Turin avec des yeux amoureux. « Le
TOROC (comité d’organisation) nous
a demandé si on voulait que notre
hôpital soit dans le dispositif des
Jeux, raconte Alain Bayrou, le maire.
On a dit banco. On a ensuite demandé au ministère de la Santé des sous
pour améliorer l’hôpital. Résultat :
il a doublé de superficie, il sera plus
performant. Grâce aux JO. »
Point noir, cependant, de ces Jeux
presque à domicile : les hôtels de
Bleu
Hautes-Alpes, commune frontalière
de l’Italie. « On est à fond dans ces
Jeux ! On est super impliqués, rugit
le maire, Guy Hermitte,
qui adore les points
d’exclam ation. On a
investi 60 millions d’euros
en vue de ces Jeux. Il y a eu
des travaux pour améliorer les routes, les remontées mécaniques, les structures de la station.
On en a profité pour tout moderniser.
Quatre cents journalistes du monde
entier séjourneront ici pendant les
Sept autorisations
à usage thérapeutique
Jaune
Jaune
Rouge
en janvier et ces derniers jours,
explique Armelle Devinant, directrice de la communauté de communes Haute-Maurienne Vanoise.
Il y a eu les Japonais, les Estoniens,
les Slovènes, les Moldaves, les Ukrainiens et les Français. Ces JO, c’est
grandiose pour ce centre, pour Bessans. On se sent concernés. »
Hier, vers 13 heures, les membres de
l’équipe de France quittaient d’ailleurs Bessans, après un séjour d’une
dizaine de jours, pour rejoindre les
lieux des compétitions olympiques.
LE LABORATOIRE NATIONAL
antidopage de Châtenay-Malabry
(LNDD) devrait remettre ce soir au
Conseil de prévention et de lutte
contre le dopage (CPLD), ainsi
qu’aux fédérations nationales
concernées, les derniers résultats
d’analyses concernant les quatrevingt-neuf représentants français
aux Jeux de Turin. Cet aspect systématique de la détection vise bien évidemment à éviter qu’un sportif tricolore participe au rendez-vous
olympique en étant sous le coup
d’une procédure disciplinaire antérieure à l’événement turinois : en
clair, seuls les athlètes présentant un
résultat négatif aux contrôles franco-français diligentés par le ministère des Sports seront habilités à porter les couleurs françaises en
Piémont.
Ce postulat, qui semble tomber sous
le coup du bon sens, avait pourtant
sérieusement vacillé lors des Jeux
Olympiques de Sydney en 2000, lorsqu’une joueuse de l’équipe de
France de handball, qui avait disputé
le premier match du tournoi olympique, était rentrée précipitamment
en France après que l’on a appris
qu’elle avait subi un contrôle positif
à l’heptaminol (stimulant) bien
avant cette compétition (*).
à l’instar de la coopération des
sportifs ».
Les contrôles, pour la plupart confiés
aux services de la Direction régionale
des sports de Rhône-Alpes, proximité géographique oblige, ont été réalisés à l’entraînement, en compétition ou par convocation inopinée
dans le cabinet médical d’un praticien voisin. Sur les cent effectués
(effectif paralympique compris), urinaires pour la totalité et sanguins
pour ceux concernant les sports
d’endurance (quarante), cinquante
ont fait l’objet d’une recherche urinaire spécifique de l’érythropoïétine
(EPO), tandis que les prélèvements
sanguins ont nourri la détection des
transfusions homologues.
Le labo de Châtenay-Malabry
devrait terminer dans la journée les
dernières analyses EPO (trois ou
quatre échantillons sont en effet arrivés vendredi).
Concernant les autorisations à usage
thérapeutique, standard ou abrégées selon quels types de substances
interdites sont concernées, le
docteur Maurice Vrillac, président de
la commission médicale du CNOSF,
nous précisait que les Tricolores en
présenteraient sept. Cette proportion, à première vue très raisonnable, se départage comme suit : six
AUT abrégées concernent pour la
plupart des affections respiratoires
(asthme d’effort) et une, standard,
une pathologie plus lourde.
Par ailleurs, le docteur Vrillac, qui
annonce un dispositif logistique
consacré au suivi médical des
athlètes « bien plus léger qu’à
Athènes, et disséminé de surcroît sur
les trois sites olympiques », précisait
que la délégation française ne ferait
pas l’objet, comme pour les Jeux
d’Athènes, d’un suivi biologique in
situ.
Noir
Bleu
Noir
« QUAND ON A APPRIS que l’on
irait passer une journée sur les JO de
Turin, toute la classe a crié de joie !
Depuis, on est excités. Plus que
quelques jours à attendre. Quand on
verra le skeleton, on sera encore
excités. Et après, on sera toujours
excités. C’est super ! » Francelle,
pétillante élève du collège Maurienne de Saint-Jean-de-Maurienne
(Savoie), a tenu hier matin ces propos dans le bureau de… la principale, Edwige Toulouse. Cette dernière n’a pu s’empêcher de rire
devant autant d’insouciance, avant
de lancer, les zygomatiques en
pleine action : « Eh bien, dis
donc… »
Ce seront ainsi 2006 collégiens de
Savoie, sur initiative du conseil général, qui s’en iront suivre des épreuves
des JO ou des paralympiques. « Ces
Jeux sont juste à côté de chez nous.
C’est en Italie, pas en France, mais
c’est comme si c’était à la maison,
explique, intimidée, Melissa, également élève au collège Maurienne. Je
suis née en 1992, à Albertville. Alors,
aller sur ces JO, c’est un joli clin
d’œil. »
Edwige Toulouse, qui adore les JO et
le ski, est au moins aussi enchantée
que les bambins. « Ces Jeux sont une
opportunité extraordinaire pour ces
élèves. Nous ne sommes qu’à une
heure de route des sites de montagne qui accueilleront les épreuves.
Je crois que tous les habitants d’ici
sont enthousiastes. »
À Bessans aussi, en Savoie, les Jeux
provoquent une poussée de fièvre.
« Comme il y a ici un centre permanent de biathlon, pas mal d’équipes
nationales sont venues s’y préparer
Les Français
contrôlés