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Transcription

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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY
FOOTBALL
1
LIGUE 1 :
SCANDALE
À BORDEAUX
TOP 14 :
CLERMONT
AU POUVOIR
(Pages 4 et 5, et notre éditorial, page 2)
(Pages 10 à 12)
CLERMONT-FERRAND. – Sous l’impulsion de Napolioni Nalaga,
qui marque l’un de ses deux essais de l’après-midi, Clermont
a battu Albi (52-17) et pris la tête du Championnat.
(Photo Thierry Zoccolan/AFP)
BORDEAUX. – Auteur de nombreuses erreurs, le trio arbitral (M. Poulat
expulse ici le Lorrain Jonathan Brison, à gauche) a précipité
la défaite de Nancy (1-2) à Bordeaux.
(Photo Christian Liewig/L’Équipe)
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France métropolitaine
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Dimanche 30 mars 2008
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LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
PARIS, LE COUP FINAL
TENNIS
Le PSG a remporté hier sa troisième Coupe de la Ligue en battant Lens (2-1) grâce à un penalty contesté, transformé par Bernard
Mendy à la dernière minute. Le PSG jouera la Coupe de l’UEFA la saison prochaine, mais sera-t-il encore en L 1 ? (Pages 2 et 3)
(Photo Jean-Marc Pochat)
ALERTE À MIAMI
POUR TSONGA
(Page 13)
(Photo Sébastien Boué/L’Équipe)
HEUREUX QUI
COMME BERNARD
STADE DE FRANCE. – Le gardien lensois Ronan Le Crom, un genou à terre, doit s’incliner sur le penalty de Bernard Mendy. Les Sang et Or, qui imaginaient sans doute avoir accompli le plus difficile
en égalisant, n’y peuvent plus rien : on joue déjà depuis quatre minutes au-delà du temps réglementaire lorsque le défenseur parisien inscrit le deuxième but du PSG...
(Photo Pierre Lahalle)
(Page 17)
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Bleu
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Noir
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Rouge
NATATION
Bleu
Rouge
(Page 16)
Jaune
Bleu
Jaune
RODDICK :
« LA FRANCE
AUSSI DOIT
NOUS CRAINDRE »
Noir
Noir
(Photo Jean-Marc Pochat)
2
LE DESSIN
Bleu
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Noir
Jaune
FOOTBALL COUPE DE LA LIGUE (finale) – LENS - PARIS-SG : 1-2
Landreau enfin guéri
LES JOUEURS PARISIENS. – En difficulté ces derniers mois, le gardien a réussi sa finale.
L’HOMME CLÉ : LANDREAU, 7
Cela faisait longtemps qu’il n’avait
pas dégagé une aussi franche assurance. Sérieuse dans les airs, la doublure de Grégory Coupet en équipe
de France réalisa à la 29e minute l’un
des arrêts de la saison. Une envolée
qui empêcha Maoulida de lever les
bras au ciel. Abandonné sur l’égalisation de Carrière (52e), il s’envola
encore dans les arrêts de jeu sur une
frappe de Demont. Au coup de sifflet
final, il explosa de joie et se réconcilia avec le Stade de France.
LANDREAU (7) : voir ci-dessus.
CEARA (4) : le très offensif arrière
droit brésilien n’a pas attaqué. Il a
essayé de se concentrer sur ses
tâches défensives… Mais encore
une fois, ce n’est pas son truc. Loin de
son adversaire direct, il a constamment reculé, offrant de larges
espaces.
L’ÉDITO
U
NE fois de plus, une fois
encore, une fois de trop !
De grossières erreurs
d’arbitrage ont faussé le
résultat du choc de la Ligue 1,
Bordeaux-Nancy, au Stade
Chaban-Delmas, hier
après-midi : succès des
Girondins grâce à deux buts
consécutifs à autant d’erreurs
d’arbitrage, comme nous le
racontons longuement en
pages 4 et 5. Pourquoi
s’indigner davantage
aujourd’hui que lors des
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10
8
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Caen
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14
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Marseille
17
9
ROTHEN (5,5) : évidemment à l’origine de l’ouverture du score, il domina pendant 45 minutes Laurenti,
incapable de comprendre le jeu du
Parisien. Mais Paris ne profita pas de
cet avantage. Rothen devint même
ensuite une sorte d’arrière gauche,
peu à l’aise.
PAULETA (6,5) : il n’avait pas les
jambes pour tenir une rencontre. Il a
tout donné en première période,
marquant un but splendide, du plat
du pied. Il a réussi la cinquième finale
de sa carrière. Remplacé par LUYINDULA (66e), à l’origine du penalty de
la discorde.
GUILLAUME DUFY
STADE DE FRANCE. – 29e minute : sous le regard de Kevin Monnet-Paquet, Mickaël Landreau s’envole et neutralise la frappe de Toifilou
Maoulida (invisible sur la photo). Une parade des grands soirs.
(Photo Pierre Lahalle)
Carrière est éternel
LES JOUEURS LENSOIS. – À bientôt trente-cinq ans, l’ex-international a livré une prestation
de haute tenue et relancé son équipe en égalisant en début de seconde période.
L’HOMME CLÉ : CARRIÈRE, 7,5
La technique ne se perd jamais, on l’a vu avec l’ancien international, qui a
réalisé une très belle finale à près de trente-cinq ans. C’est lui qui a remis son
équipe dans le sens de la marche en égalisant, à droite, dans la surface, d’un
plat du pied droit avec poteau rentrant (1-1, 52e). En première mi-temps, il a
souvent remisé et est allé chercher les ballons qui peinaient à arriver.
LE CROM (6) : n’a rien pu faire sur le
lob de Pauleta (0-1, 20e). Il s’est bien
détendu sur une frappe de Diané
(25e) et a été décisif au pied sur un tir
du même joueur (83e). Crucifié sur le
penalty de Mendy (90e + 3).
LAURENTI (4) : a sorti un ballon
chaud devant Diané (10e). Mais il en
a bavé durant la première mi-temps
face à Rothen. Il a écopé d’un avertissement pour une charge sur l’ailier
parisien (36e). Moins inquiété en
seconde période.
A. COULIBALY (6) : dans une
défense trop fragile, le Malien a été
le seul à vraiment remplir son rôle.
Il a sorti un centre de près de Diané
(6e), puis en réussissant un tacle sur
l’attaquant parisien qui filait au but
(16e).
HILTON (4) : une très mauvaise soirée pour l’un des défenseurs les plus
réguliers de France. Il a d’abord été
battu par Diané lors de la première
occasion sérieuse du PSG (6e). Il a
dévié malencontreusement une
Une banderole honteuse
16
12
16
11
CLÉMENT (5,5) : on lui a souvent
reproché de ne pas jouer suffisamment vers l’avant. Hier, il a forcé sa
nature, créant de nombreux décalages intéressants. En revanche, il a
souffert dans le combat devant Mangane et Kovacevic, peinant aussi à
saisir le jeu malin de Carrière.
DIANÉ (5,5) : en janvier, il s’était
bien amusé avec la défense lensoise.
Il a recommencé. À chaque fois qu’il
a eu le ballon, le Racing a tremblé. Et
pour une fois, l’Ivoirien a joué avec
les autres, de manière juste et intelligente. Mais en janvier, il avait marqué deux fois. En finale, il a buté sur
Le Crom.
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Sedan
BOURILLON (3,5) : des tribunes, il
a donné l’impression de ne jamais
trouver sa place.
Aj
Ajaccio
LA QUESTION DU JOUR
Les arbitres français sont-ils
les plus mauvais d’Europe ?
Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre
6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au
61008 (0,34 euro + coût de 1 SMS).
LA QUESTION D’HIER
Doit-on interdire les combinaisons
en natation ?
OUI ............................................................................................. 41%
NON ........................................................................................... 56%
Ne se prononcent pas ................................................................ 3%
(nombre de votants :56 227)
Selon le résultat de vos votes sur www.lequipe.fr et par SMS.
LE MATCH EN QUESTIONS. – En début de seconde période,
des supporters parisiens ont affiché une banderole insultante
pour leurs rivaux lensois.
QUELLE ÉTAIT
L’AMBIANCE
AU STADE DE FRANCE ?
La LFP avait mis les moyens pour
chauffer le stade : mini-concert de Cali,
descente de trois parachutistes pour
présenter le Trophée façon James
Bond, pom-pom girls à gogo. Le kop
parisien, en légère infériorité numérique par rapport à son homologue lensois, a d’abord pris un évident plaisir à
siffler les attractions proposées en
apéritif. Il fut d’entrée nettement
moins coopératif que le camp d’en
face, qui avait déployé au sommet de
la tribune un hommage à Thierry Gilardi, notre confrère de TF 1 décédé
mardi : « Gilardi dans le cœur des
Ch’tis ».
Les 35 000 Nordistes étaient ravis
d’avoir fait le voyage jusqu’au Stade
de France pour une soirée placée sous
le signe de l’antiracisme. Un message
ignoré par une poignée d’imbéciles du
kop de Boulogne. En début de seconde
période, ils affichèrent une banderole
scandaleuse à la barbe des officiels
présents : « Pédophiles, chômeurs,
consanguins : bienvenue chez les
Ch’tis ». Étant donné le contexte, le
PSG pourrait payer très cher l’extrême
dénuement intellectuel de quelquesuns de ses supporters.
COMBIEN DE JOUEURS
SUR LA FEUILLE
DE MATCH AVAIENT-ILS
DÉJÀ GAGNÉ LA COUPE
DE LA LIGUE ?
Ils étaient trois, sur les trente-six
joueurs inscrits sur la feuille, à avoir
déjà remporté une Coupe de la Ligue,
avec trois clubs différents. Pedro Pauleta avait gagné le trophée en 2002,
avec Bordeaux, inscrivant deux des
trois buts des Girondins en finale
contre Lorient (3-0). L’année suivante,
en 2003, c’est Monaco et Jérôme
Rothen qui l’emportaient, face à
Sochaux (4-1). Enfin, côté lensois, Sidi
Keita avait lui aussi remporté la Coupe
de la Ligue, en 2005, avec Strasbourg,
face à Caen (2-1). Les vainqueurs de la
PAGE 2
Coupe de France étaient beaucoup
plus nombreux, entre anciens Nantais
(Carrière, Monterrubio, Landreau,
vainqueurs en 1999 et 2000) et Parisiens (Mendy et Pauleta en 2004 et
2006, Rothen et Armand en 2006).
Enfin, Luyindula a aussi remporté la
Coupe de France, avec Strasbourg, en
2001.
POURQUOI LOÏC RÉMY
EST-IL SORTI SI VITE ?
L’attaquant lensois a quitté la pelouse
dès la 13e minute parce qu’il s’est blessé, sans doute au mollet gauche, en
frappant un ballon. Celui qui avait disputé une demi-heure avec les A’ contre
le Mali (3-2), mardi, n’aime vraiment
pas le Stade de France. En 2005, il y
était déjà venu disputer la finale de la
Coupe Gambardella avec Lyon (avec la
génération Benzema). Il était entré en
jeu au bout d’une heure, alors que son
équipe était menée 0-6 par Toulouse
(score final, 2-6).
RÉGIS DUPONT
(avec M. Go.)
frappe de Chantôme au profit de
Pauleta lors de l’ouverture du score
(0-1, 20e). Et a enfin été sanctionné
d’un penalty sévère (90e + 3).
En première période, il a souvent
couvert les montées de Belhadj dans
le couloir gauche.
BELHADJ (6) : en première mitemps, il a été très offensif. Ses accélérations sur l’aile gauche ont secoué
la défense adverse. À l’inverse, on a
vu à nouveau qu’il ne possédait pas
les réflexes d’un « vrai » latéral.
MANGANE (6,5) : le Sénégalais a
d’abord semblé inhibé par l’événement. Il a débuté la seconde période
dans une position plus haute avec
une tête puissante sortie en corner
par Ceara (46e). Avec son impact
retrouvé, il a accompli un travail
énorme. Il a récupéré le ballon sur
l’action de l’égalisation.
KOVACEVIC (6) : de nombreux ballons sont passés par le « laboureur », qui a été omniprésent à la
récupération, à droite comme à
gauche.
L. RÉMY (non noté) : est sorti
après seulement treize minutes en
raison d’une douleur au mollet provoquée par une frappe lointaine (7e).
Il a été remplacé par MONTERRUBIO (5,5), qui s’est positionné à
gauche. Auteur d’une frappe terrible
du gauche sur le haut du montant
(68e).
CARRIÈRE : voir ci-dessus.
MONNET-PAQUET (5,5) :
ce rapide gaucher de dix-neuf ans
était le seul joueur formé au club sur
la pelouse, alors qu’on s’attendait à
la titularisation de Monterrubio.
La rentrée de ce dernier l’a obligé à
jouer à droite, où il a beaucoup tenté.
Remplacé par ARUNA (67e), qui est
passé en pointe en fin de match.
MAOULIDA (6) : c’est sur sa remise
que Carrière a égalisé. Une belle
frappe enroulée sortie in extremis
par Landreau (30e). L’attaquant a
pesé sur les défenseurs parisiens
(souvent à deux sur lui). Solide dos
au but. Remplacé par DEMONT
(84e), qui a frappé juste au-dessus
(90e + 1).
JEAN-LUC GATELLIER
DENIS RENAUD, le coach de Carquefou, adversaire du PSG en quarts de finale
de Coupe de France, s’est sincèrement réjoui pour son futur rival.
« Heureux pour Le Guen »
LOCMINÉ - CARQUEFOU : 0-0
Temps frais. Pelouse bosselée. 1000 spectateurs environ. Arbitre : M. Muriel.
CARQUEFOU : Joinel – Mourin, M. Moreau, Mauget, Le Tapissier – Lafleuriel (Merzougui, 88e), Delahaye, Le Paih (cap.), Anita (Makiesé, 68e) – Delanoë, I. N’Doye.
Entraîneur : D. Renaud.
LOCMINÉ –
de notre envoyé spécial
« JE N’AI PAS PU regarder le match
car, pour rentrer de Locminé, nous
avions un peu plus de deux heures de
bus. Nous n’avons pas écouté le
match à la radio, expliquait hier soir
Denis Renaud, l’entraîneur de Carquefou. Je suis malheureux pour les
vaincus, heureux pour les vainqueurs et Paul Le Guen, que j’apprécie. Ce titre peut faire beaucoup de
bien au PSG. Je ne veux surtout pas
parler d’une éventuelle incidence sur
la Coupe de France. J’en suis à mille
lieues. »
Le trésorier de Locminé, lui, se frotte
encore les mains. Hier soir, il a réalisé
la recette de la saison. Un match de
CFA 2 devant près de 1000 spectateurs, cela n’arrive quasiment
jamais.
Frayeurs
pour le gardien
Mais hier, ce sont les quart-finalistes
de la Coupe de France qui se produisaient. Pour leur première sortie
depuis leur exploit face à Marseille
(1-0), les Carquefoliens, privés de
Zebidi et Selha, suspendus, ont livré
une prestation sérieuse mais sans
panache.
« Physiquement, nous avons plongé
après soixante minutes, admet Denis
Renaud. Mais les joueurs n’ont pas
triché. Lundi, avec le président, nous
avions réuni les joueurs, après leur
avoir laissé cinq jours de repos. Ils
ont répondu à nos attentes. » Et
oublié, le temps d’un match, qu’ils
avaient rendez-vous avec le vainqueur de la Coupe de la Ligue, le 16
avril à la Beaujoire.
Comme face à l’OM, Carquefou a pu
compter sur la sûreté de son gardien,
Joinel, qui n’aura causé que deux
frayeurs à son camp. La première
quand il accrocha le pied de Matecat
dans la surface, mais l’arbitre préféra
sanctionner l’attaquant pour simulation. La seconde après un contact
avec un adversaire : il mit de longues
secondes à se relever.
RAPHAËL RAYMOND
Classement (CFA 2, groupe G) : 1. Quimper, 70 pts ; 2. Brest B, 63 ; 3. Changé,
58 ; 4. Laval B, Lorient B, 55 ; 6. Pontivy, 53 ; 7. Alençon, 53 ; 8. Le Poiré-sur-Vie,
Saint-Lô, 52 ; 10. Avranches, 51 ; 11. La Montagnarde, 49 ; 12. Locminé,
Concarneau, Carquefou, 46 ; 15. Saint-Brieuc, 42 ; 16. Châteaubriant, 41.
DIMANCHE 30 MARS 2008
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
LA MÉTÉO
CHANTÔME (6) : remplacé à la 64e
par MENDY à cause d’une douleur à
la cuisse, il fut encore l’un des meilleurs parisiens. Depuis le match
d’Épinal en Coupe de France le 5 janvier (2-0), l’international Espoirs
n’est plus le même joueur. Il a pris
une autre dimension, dans les duels,
et le jeu. Son remplaçant n’apporta
pas grand-chose… Bernard Mendy
eut toutefois le culot de s’imposer
pour frapper le penalty vainqueur.
Bleu
Rouge
nombreux épisodes similaires
précédents ? L’enjeu d’une
qualification directe pour la
Ligue des champions la saison
prochaine était au moins aussi
important pour deux cadors de
l’élite que la finale de la Coupe
de la Ligue, le soir même, entre
mauvais élèves de la classe. À
Bordeaux, on espérait un
sommet de football, mais le
plaisir du jeu, et il y en a eu, a
été finalement balayé par les
décisions erronées du trio
arbitral.
Puisque le ralenti télévisé de
l’action ira toujours plus vite
que l’action elle-même pour
juger de l’exactitude des faits,
on dépassera vite, ici, le débat
qui ne va pas manquer d’être
alimenté dans les jours à venir.
Et le dénouement de la finale
de la Coupe de la Ligue,
ARMAND (5) : comme beaucoup de
ses partenaires, il joua deux
matches. Le premier fut bon, enlevé,
dynamique. Le second fut plus terne.
On l’a même vu paniqué, ne sachant
plus où donner de la tête et des
jambes quand le Racing poussa fort.
Jaune
Bleu
Jaune
TROP,
C’EST TROP
M. SAKHO (6,5) : impressionné une
dizaine de minutes par le contexte,
l’adolescent s’est ensuite décontracté, défendant de manière juste, toujours debout. Il ne s’est pas posé de
question pour relancer : toujours
droit devant. Tout ne fut pas parfait.
Il oublia Carrière à la 52e.
Noir
Noir
favorable au Paris-SG dans des
circonstances contestées,
devrait lui aussi ajouter son lot
de commentaires.
Hélas ! nous sommes arrivés au
jour où les arbitres, parfois
contre leur gré, s’accrochent
encore à l’idée d’être les seuls
à avoir raison contre tout le
monde. C’est-à-dire contre tous
ceux qui savent exactement ce
qui s’est passé grâce aux
images de la télévision. Stop !
Il faut en terminer avec les
regrets éternels et agir. Vite.
Frédéric Thiriez, le président de la
Ligue de football professionnel, est déjà
allé ferrailler
contre les instances internationales du Board
pour obtenir le recours à la
vidéo et réduire ainsi l’injustice. Il s’est heurté à un mur.
Aujourd’hui, c’est tout le football français qui doit accompagner cette démarche. Question
de solidarité nationale. Et
d’autres voix doivent s’ajouter
à cette croisade en Europe
pour passer en force. Et en finir
avec la farce.
« Sur une saison, finalement, ça
s’équilibre », a murmuré Ulrich
Ramé, le gardien girondin, au
micro de Canal +, de retour au
vestiaire. On n’imagine aucun
cynisme dans son propos, mais
il traduit sûrement la résignation qui ronge le football français sur le sujet. Il est temps
d’en finir avec ça.
Z. CAMARA (6,5) : une première
période remarquable. Costaud dans
les duels, il a aussi prouvé qu’il avait
un pied droit. Son jeu long fut précis.
Il osa même épauler son milieu de
terrain. La situation se compliqua
après la pause. Il fut notamment loin
de Maoulida sur l’égalisation de Carrière.
3
FOOTBALL COUPE DE LA LIGUE (finale)
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LENS - PARIS-SG : 1-2
Paris aime trop la Coupe
Grâce à un penalty obtenu dans le temps additionnel, le PSG a remporté la troisième Coupe de la Ligue de son histoire.
La victoire du PSG en
Coupe de la Ligue s’est
jouée dans le temps
additionnel d’une
rencontre que Lens a
longtemps dominée.
Efficaces et un brin
chanceux, les Parisiens
espèrent désormais que
cette victoire en
appellera d’autres en
Championnat, dès
mercredi, contre
Strasbourg. Pour Lens, la
défaite est amère. Mais
le jeu proposé, hier soir,
laisse place à l’optimisme
pour la fin de la saison.
17e et le 18e du Championnat, n’a
pas toujours été d’une grande qualité technique, mais elle a été ouverte
et pourvue en occasions de but. Ce
n’est cependant pas l’équipe qui s’en
est procuré le plus qui l’a emporté,
mais celle qui a profité au mieux des
erreurs adverses. Pour l’une des premières fois de la saison, le PSG n’est
pas dans la peau du puni. « C’est un
signe pour le maintien », était
convaincu Jérôme Rothen, juste
avant de soulever le trophée.
Les intentions parisiennes de début
de rencontre contrastaient avec les
productions antérieures du PSG en
Championnat, là où ses adversaires
profitaient de la moindre faille pour
planter une banderille. Ici, c’est Paris
qui profitait des espaces et des
erreurs lensoises pour avancer ses
pions. Et il faut donc décerner au Brésilien Hilton la palme du plus malheureux. Ou du moins concentré,
c’est au choix. Il y a d’abord eu cette
accélération de Diané et son petit
coup d’épaule, juste assez pour
déséquilibrer le capitaine lensois et
servir Pauleta en retrait.
Mais la reprise de ce dernier était
contrée par Coulibaly (6e). Il y a surtout eu cet enchaînement parisien
Rothen-Pauleta-Chantôme-Pauleta,
au milieu duquel vint se glisser maladroitement le pied d’Hilton. Cette
fois, son geste fut préjudiciable. Et
l’attaquant portugais, d’un lob astucieux, marquait son quinzième but
en seize matches de Coupe de la
Ligue (20e).
À Lens, la sortie prématurée de Rémy
(14e) contrariait les projets de Daniel
Leclercq. Depuis son arrivée, en janvier dernier, le jeune attaquant formé à Lyon s’avère un élément clé du
dispositif. Sa sortie a provoqué une
période de flottement dont ont su
tirer profit les Parisiens. Mais, après
l’ouverture du score, ses coéquipiers
ont repris le match en main et l’égalisation de Carrière ne faisait que
concrétiser une domination dans la
conquête et dans la maîtrise du jeu
(52e). Avec un peu plus d’adresse et
un peu moins de précipitation, Lens
aurait pu prendre l’avantage. Dans
la même minute, Monterrubio puis
Maoulida ont en effet trouvé l’arête
de la lucarne de Landreau et placé
une tête un peu trop croisée (70e).
Le Stade de France n’avait pourtant
pas toujours été aussi clément avec
le gardien du PSG. Avec Nantes, lors
de la finale de la Coupe de la Ligue
2004, c’est ici qu’il avait tenté et
manqué une Panenka fatale à son
équipe lors de la séance de tirs au
but, contre Sochaux (1-1, 4-5 aux
t.a.b.). Et lors de sa dernière apparition, avec l’équipe de France contre
le Maroc (2-2), le 16 novembre dernier, il avait commis une coupable
faute de main. Hier, le sort s’était
inversé et Landreau en était le symbole. La parade qu’il réalisait du bout
des doigts sur la frappe enveloppée
de Maoulida (30e) lui aurait sans
doute échappée quelques semaines
plus tôt. Et le missile de son ancien
coéquipier à Nantes qui fracassait
son montant, aurait pu pénétrer
dans ses filets il n’y a pas si longtemps.
Dans cette Coupe de la Ligue, Paris a
profité de la chance qui le fuit parfois
en Championnat. Et le temps additionnel de cette finale a confirmé
cette tendance, M. Duhamel accordant un penalty généreux à Luyindula (90e+ 4). Mendy, entré en jeu un
peu plus tôt, se chargea de le transformer avec une étonnante sérénité.
Après celles de 1995 et 1998, Paris
remportait sa troisième Coupe de la
Ligue. Mais ce matin, il pense déjà à
la réception de Strasbourg, un rendez-vous dont tous les Parisiens
avouaient, cette semaine, qu’il
s’agissait d’un match bien plus
important pour l’avenir du club. Car
si Paris descend en L 2, cette ligne
supplémentaire au palmarès ne suffira pas à sauver sa saison.
DAMIEN DEGORRE
LENS - PARIS-SG : 1-2 (0-1)
Temps agréable. Pelouse en bon état. 78 745 spectateurs. Arbitre : M. Duhamel.
BBelhadj
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6
Le match a trouvé son épilogue sur un penalty de dernière minute très litigieux. L’arbitre
s’est-il trompé ?
IL EXISTE DONC des soirs où la poisse fout la
paix au PSG et où, dans un grand mouvement
de balancier, la chance et le bonheur décident
d’enlacer l’équipe de la capitale. Résumé de
l’affaire : on est au bout du bout des quatre
minutes de temps additionnel accordées à la
fin de la seconde période. Sur son côté gauche,
Diané récupère un ultime ballon. L’Ivoirien
aperçoit la course de Luyindula, qu’il lance en
profondeur. Entré à la 66e minute pour remplacer Pauleta, l’ancien Lyonnais s’engage dans
une lutte furieuse avec Hilton. Le défenseur
brésilien a un mouvement du bras droit qui
semble toucher l’épaule de l’attaquant parisien, qui s’effondre. Laurent Duhamel n’hésite
pas : penalty.
Au vu des images, pourtant, il y avait matière à
hésiter. Il est même quasiment impossible de
déterminer la part des facteurs qui ont pu
entraîner la chute de Luyindula dans la surface.
Un vrai mauvais geste de Hilton ? Pas flagrant.
Luyindula déséquilibré par sa propre course ?
Peu probable. A-t-il senti, au regard de la
vitesse à laquelle l’action s’est déroulée, qu’il
pouvait en ressortir une confusion favorable à
son équipe ? Impossible à exclure.
Difficile, donc, de pencher nettement dans un
sens plus que dans l’autre. Paris ne s’en plaindra pas, forcément, comme Nantes n’avait pas
pleuré sur son sort à l’époque où il avait la
mainmise sur la Coupe de France : celle de
1999, contre Sedan (1-0), avait basculé sur un
penalty loin d’être net après un écroulement de
Frédéric Da Rocha dans la surface ; celle de
2000, face à Calais (2-1), avait été marquée par
la façon contestable dont Alain Caveglia avait
ILS ONT DIT
Papin : « C’est du vol »
Jean Pierre PAPIN (entraîneur de Lens) : « Je ne conteste même pas le penalty, mais l’erreur sur la frappe de Demont qui le précède (l’arbitre a donné six
mètres, alors que Landreau avait détourné en corner). J’ai l’impression d’avoir été
volé. Oui, pour moi, c’est du vol. Je n’ai rien à reprocher à mes joueurs, ils ont réussi
un grand match, une grande deuxième mi-temps au cours laquelle nous méritions
cent fois de gagner. Mais M. Duhamel en a décidé autrement. Il a besoin de se
remettre en question : il fait le gentil, comme ça, mais ce soir il s’est trompé et il doit
le reconnaître. Aujourd’hui, le PSG était moins fort que nous. Ce match dissipe au
moins certains doutes par rapport à la capacité de l’équipe à bien jouer au football.
Après, quand je vois certaines banderoles des supporters parisiens, alors qu’on
cherche à lutter contre le racisme, je trouve que c’est bien triste… » – R. D.
ser passer l’orage jusqu’à la prolongation. Il ne nous reste plus que des
finales à jouer pour le maintien, en
espérant que ça tourne bien pour
nous » . – J.-L. G.
Paul LE GUEN (entraîneur du
Paris-SG) : « C’est une bonne chose de
faite et elle est bien faite. C’est une victoire importante pour le club, pour tout
le club, pour un groupe, pour nos supporters qui vivent des moments difficiles. On a fait une bonne première
période, on a souffert après la pause.
Les Lensois ont poussé. Mais je trouve
qu’on a bien terminé le match, on a
surtout souffert car on n’a pas réussi à
tenir le ballon. Mais encore une fois, en
fin de match, on a eu des opportunités
avec Peguy Luyindula et Diané. Sur le
penalty, je ne vois pas ce qui se passe,
je n’ai pas encore vu les images. Je n’ai
pas été surpris de voir Bernard Mendy
frapper le penalty, c’est un grand tireur
de penalty. Il est capable d’incroyables
séries à l’entraînement. Il est tranquille. J’espère que cette victoire va
nous apporter beaucoup dès mercredi
en Championnat contre Strasbourg. Je
ne sais pas dans quel état seront Clément Chantôme, qui souffre d’une
béquille, et Pedro Miguel Pauleta, qui
a beaucoup donné pendant une heure.
Maintenant, nous devons tous nous
tourner vers l’objectif prioritaire de
cette fin de saison, le maintien. »
PAULETA (capitaine du PSG) :
« Cette victoire est très importante
pour nous, pour nos supporters. Les
deux équipes méritaient ce trophée. En
première mi-temps, on a fait de belles
choses, on a marqué un but, je pense
qu’on aurait pu en marquer plusieurs.
En seconde, en revanche, on a souffert.
Mais c’est une finale, qu’il n’est pas
question de mériter ou de ne pas mériter, il faut simplement gagner. Toutes
les finales sont spéciales, il faut savourer, ça passe trop vite. Physiquement,
pour moi, ç’a été dur, j’ai été arrêté
quinze jours et je ne me suis entraîné
que deux fois pour ce match. Je n’ai pas
pensé que cette finale pourrait être ma
dernière. En ce moment, j’ai surtout la
tête au Championnat. » - G. D.
Lens 1-2 Paris-SG
Un penalty brûlant
Éric CARRIÈRE (Lens) : « C’est dur
à digérer. Mais ce sont les aléas du foot
(le penalty très généreusement accordé à Paris). C’est très dur car nous
avons beaucoup donné. Celaaurait été
sympa d’aller en prolongation. En deuxième mi-temps, on aurait dû gagner
ce match, mais on n’a pas réussi à
mettre le deuxième but. On a senti
qu’ils reprenaient le dessus dans les
dix dernières minutes. On s’est parlé
entre nous, on s’est dit qu’il fallait lais-
Rouge
STADE DE FRANCE. – Toute la joie d’une équipe soulagée, de Mickaël Landreau (à g.) au capitaine Pedro Pauleta (à dr., le trophée en main). Ces deux joueurs totalisent sept Coupes nationales.
(Photo Richard Martin)
LE FAIT DU MATCH
Gervais MARTEL (président de
Lens) : « Si l’arbitre a un doute sur le
penalty, il n’a pas le droit de faire ça.
Surtout qu’il y a une faute sur Demont
dans l’action précédente et que le Parisien était hors jeu avant le penalty.
Ce soir, on n’était pas si mal, on était
bien revenus en deuxième mi-temps. »
– J.-L. G.
Bleu
D’une année à l’autre, les finales de
Coupe de la Ligue ne présentent pas
toujours les mêmes profils. La dernière, entre Bordeaux et Lyon (1-0),
avait été l’une des plus pauvres sur le
plan du spectacle. Celle-ci, entre le
Jaune
Rouge
Jaune
Landreau,
ça va mieux
Noir
Bleu
Noir
À L’HEURE DE BRANDIR la coupe
de la Ligue, au milieu des cotillons,
Pedro Pauleta et ses coéquipiers ont
sans doute oublié, l’espace d’une
soirée, les tourments qui frappent le
PSG en Championnat. Oubliées, les
prochaines batailles pour éviter la
relégation, zappés, ces points qui
font défaut pour passer une fin de
saison vraiment heureuse. Les Parisiens se contenteront, dans un premier temps, d’une nuit douce, sans
excès, sans vraies festivités, mais
pleine de sourires, ce qu’ils n’ont pas
suffisamment connu depuis plusieurs semaines. Ils contempleront
ce trophée, mais pas trop longtemps
quand même. Car cette victoire ne
conservera sa saveur qu’en cas de
maintien en Ligue 1 le 17 mai prochain. Dans l’hypothèse inverse, elle
ne suffirait pas à consoler ni à égayer
une bien triste saison.
Au fond, cette finale n’était qu’une
parenthèse, qui a permis de panser
les plaies des Parisiens, sans vraiment aggraver celles des Lensois.
Ces derniers ont développé un jeu
qui augure un avenir meilleur si le
contenu de leurs prochaines rencontres est aussi riche. Hier soir, ils
ont payé des erreurs de concentration dont les auteurs ne sont pas forcément des habitués, à l’image de
Hilton. Ils ont surtout perdu cette
finale à la suite d’une décision arbitrale très litigieuse et les Parisiens
n’auraient probablement pas crié à
l’injustice si la faute dans la surface
de réparation du Brésilien sur Luyindula n’avait pas été sanctionnée.
obtenu un penalty après un geste de Fabrice
Baron comparable à celui de Hilton.
Paris n’a pas donné l’impression de voler son
titre, hier soir. Mais il l’aura obtenu sur un épilogue très ambigu qui aura finalement érigé
l’arbitre en homme du match. Comme à Bordeaux, quelques heures plus tôt… La finale
laisse toujours une plaie chez les perdants.
Encore plus quand la cruauté s’y invite, laissant
pour toujours une question en héritage : y
avait-il penalty ?
JÉRÔME TOUBOUL
Vite sécher
ses larmes
Les Lensois devront évacuer rapidement leur
déception et se remobiliser pour le maintien en L 1.
C’ÉTAIT LA CERISE sur le gâteau
empoisonné du Championnat. Les
Lensois n’y ont pas goûté. Défait en
finale de la Coupe de la Ligue (1-2),
hier soir, ils ont raté l’occasion
d’écrire une troisième ligne sur leur
maigre palmarès, sous le titre de
Champion de France (1998) et la
Coupe de la Ligue (1999). Le RC Lens
ne disputera pas non plus une Coupe
européenne la saison prochaine
pour la première fois depuis quatre
ans, mais tout cela est presque anecdotique. Désormais, la priorité est de
sauver sa peau en L 1. Le Racing
occupe actuellement la 17e place du
Championnat malgré un budget
annuel correspondant, selon Gervais
Martel, au septième rang français et
un plan budgétaire qui prévoyait la
troisième place.
« Il y a de la qualité dans ce groupe
mais, cette saison, Lens a un double
visage, spectaculaire ou insignifiant », résume le président.
Après l’intermède de la finale, Lens
va donc renouer avec une inquiétude
qu’il n’a jamais réussi à semer ces
DIMANCHE 30 MARS 2008
derniers mois. Samedi prochain, le
rendez-vous contre Metz, le dernier
de la classe en L 1, sera extraordinaire.
Entre-temps, ce PSG qui l’a accablé à
Saint-Denis sera même peut-être
passé devant Strasbourg s’il
empoche trois points, mercredi au
Parc, devant le Racing alsacien.
Ce retour à Bollaert pourrait être le
match le plus important de la saison
puisque la finale de la Coupe de la
Ligue est derrière les Sang et Or. Les
Lensois n’ont plus gagné dans leur
fief depuis le 20 janvier au terme
d’une soirée flambloyante contre
Lyon (3-0). En deux mois et demi, ils
ont abandonné des points précieux à
domicile face à Strasbourg (2-2),
Nice (0-0), Toulouse (1-1), Lille (1-2)
et Marseille (3-3). Arrivé à l’intersaison, Fabien Laurenti a vite compris
que, contrairement aux années passées à l’AC Ajaccio, « on n’a pas
l’habitude à Lens de se battre pour le
maintien ». Les mentalités devront
évoluer très rapidement. Sinon...
JEAN-LUC GATELLIER
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4
Remplacements. – 14e : L. Rémy par MONTERRUBIO (note : 5,5) ; 67e : Monnet-Paquet
par ARUNA ; 84e : Maoulida par DEMONT.
Non utilisés : Runje (g.), Ramos, Si. Keita,
Sablé.
Entraîneur : J.-P. Papin.
Remplacements. – 64e : Chantôme par
B. MENDY ; 66e : Pauleta par LUYINDULA.
Non utilisés : Alonzo (g.), Souza, Arnaud,
Ngog, Mabiala.
Entraîneur : P. Le Guen.
LES BUTS
0-1 : PAULETA (20e). – Côté gauche, Rothen adresse une longue ouverture pour Pauleta. Ce dernier, dans la surface, contrôle et décale Chantôme, dans l’axe, aux seize mètres. Sa frappe est
contrée par Hilton et revient sur Pauleta, qui, du droit, lobe Le Crom, avancé. Le ballon heurte le
poteau gauche avant d’entrer.
1-1 : CARRIÈRE (52e, passe de Maoulida). – Monnet-Paquet passe à Maoulida à l’entrée de la
surface, qui remet instantanément dans la course de Carrière. Ce dernier, légèrement excentré sur
la droite, prend le meilleur sur M. Sakho et bat Landreau d’un tir croisé du droit à ras de terre, qui
touche le poteau droit avant de franchir la ligne.
1-2 : B. MENDY (90e+ 4 s.p.). – L’arbitre siffle un penalty pour un accrochage de Hilton sur
Luyindula. B. Mendy le transforme de l’intérieur du droit, à ras de terre, sur la gauche de Le Crom,
resté au milieu de son but.
LES CARTONS
3 AVERTISSEMENTS. – Lens : Laurenti (36e, tacle en retard sur Rothen), Hilton (90e + 3, accrochage sur Luyindula) ; Paris-SG : Chantôme (56e, semelle sur Kovacevic).
Un bien léger accrochage
DERNIÈRE attaque
parisienne pendant
les arrêts de jeu de la
finale. Luyindula
s’échappe et passe
devant Hilton. Le
bras droit du Lensois
touche le flanc du
Parisien.
Ce geste ne suffit
manifestement pas
à stopper la course
de Luyindula ni à le
faire tomber.
M. Duhamel, visiblement sûr de son fait
et auteur jusque-là d’une prestation
parfaitement maîtrisée, prend alors
une grosse responsabilité en accor-
dant, dans les derniers
instants des arrêts de
jeu, un penalty au
Parisien pour ce léger
accrochage.
On aurait préféré, à
cet instant du match,
que la faute ne souffre
d’aucune discussion
et soit compréhensible par tous. Quant à
l’exécution du penalty, Mendy n’a pas
marqué un arrêt net
dans sa course d’élan.
Et même s’il a freiné
son accélération, on ne peut pas
pour autant considérer qu’il y avait
matière à le faire retirer.
61 %
Possession du ballon
39 %
16
Tirs
10
5
Tirs cadrés
5
8
Tirs non cadrés
2
80 %
Passes réussies
68 %
45 %
Temps chez l’adversaire
55 %
3
Corners
5
avec
Le palmar
Le
palmar
palma
marès
1995 : Paris-SG
P i SG
1996 : Metz
1997 : Strasbourg
1998 : Paris-SG
1999 : Lens
2000 : Gueugnon (L 2)
2001 : Lyon
2002 : Bordeaux
2003 : Monaco
2004 : Sochaux
2005 : Strasbourg
2006 : Nancy
2007 : Bordeaux
2008 : Paris-SG
INCIDENTS DANS LE RER. –
Des incidents à connotation raciste
ont été observés par des témoins,
hier, à Paris, à la station Saint-Michel
du RER. Entre 150 et 200 « indépendants » du PSG, appartenant à la
mouvance hooligan, s’y étaient
regroupés en fin d’après-midi. Une
partie d’entre eux a notamment pris
à partie un groupe d’une douzaine
de Noirs, dont des femmes et des
enfants, sur lesquels ils ont jeté de la
bière et des bouteilles en verre tout
en lançant des cris de singe... Parmi
les personnes agressées, deux ont
même été poursuivies dans les couloirs du RER, où la présence des
forces de l’ordre n’était pas très
visible. Pendant le trajet du RER, les
« indépendants » ont proféré à plusieurs reprises des insultes comme
« sales bougnoules » face à certains
passagers et scandé des slogans tels
que « White power ! » (« Pouvoir
blanc ») et « la France aux Français ! ». – J. T.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
4
FOOTBALL LIGUE 1 (31 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BORDEAUX - NANCY : 2-1
Bordeaux, le break de la discorde
Les Girondins ont renvoyé les Nancéiens à six points grâce à un penalty obtenu sur une tricherie de Micoud.
BORDEAUX –
de notre envoyé spécial
LE MAILLOT DE MICOUD est
longtemps resté au sol dans le vestiaire lorrain. Un Bordelais serait
venu l’y jeter après le coup de sifflet
final, au cas où un Nancéien voulait
l’échanger avec le sien. Personne n’a
eu le cœur à le ramasser. « Il y a eu
des gestes et des propos déplacés,
regrette sobrement Bérenguer. Franchement, ce n’est pas bien de la part
de soi-disant grands joueurs ».
À l’image de ses équipiers, le défenseur lorrain a quitté le stade ChabanDelmas la tête basse, hier soir. Sans
un mot de trop. Ils se bousculaient
pourtant violemment dans les têtes
nancéiennes. « Nous avons fortement envie de nous rebeller, glisse
Brison, expulsé à la 53e minute. J’en
tremble encore. Mais on nous l’a fortement déconseillé. » Son entraîneur a ainsi bondi sur le terrain au
coup de sifflet final pour intimer
l’ordre à ses joueurs de regagner le
vestiaire. Ils le firent, dans la bousculade. Pablo Correa craignait de les
voir payer leurs éventuels propos
déplacés jusqu’à la fin de la saison.
Pendant que deux stadiers se précipitaient pour protéger le corps arbitral, il s’est alors lui-même chargé de
dire tout le mal qu’il pensait de sa
prestation.
M. Poulat a distribué treize cartons,
dont deux rouges. Surtout, il a accordé, à tort, le corner amenant l’égalisation bordelaise (53e). Puis a sifflé
un penalty imaginaire en faveur de
Micoud, qui a entraîné volontairement Malonga dans sa chute (83e).
Micoud, qui ne s’est pas expliqué sur
son geste, n’est pas le premier joueur
à se livrer à pareille tricherie. Lors
d’un Lens-Marseille en octobre 2006
(1-1), Hilton avait abusé M. Fautrel
en mimant un ceinturage de Cana
dans la surface. Puis, il s’était plaint
en levant les mains au ciel, pour que
l’arbitre accorde un penalty. Hier
soir, ce fut au tour de M. Poulat de se
laisser tromper. Il aurait toutefois
prévenu au préalable Malonga
d’arrêter de tirer le maillot de
Micoud, s’il ne voulait pas se voir
sanctionner. Après avoir pris une
coupe de champagne dans son vestiaire, M. Poulat a refusé de venir
s’exprimer.
Correa : « Je croyais
que se faire enc…
était plus douloureux
que ça »
Correa a, de son côté, préféré ne pas
commenter les décisions arbitrales :
« Le problème, c’est que les enfants
écoutent ou lisent. Mais bon, si vous
ne le répétez pas, je vous dis ce que je
pense : je croyais que se faire enc…
était plus douloureux que ça. Là, on
n’a même rien senti. C’est bon ?
Vous avez coupé, hein ? »
Hors micros, les Lorrains avaient
également du mal à encaisser ces
erreurs, commises par un des tous
meilleurs sifflets de l’Hexagone.
Arbitre international, M. Poulat fut le
seul Français à représenter sa corporation lors de la Coupe du monde
2006.
« Je comprends Nancy, déclarait
Laurent Blanc. Il perd ce match et
deux joueurs sur expulsion. Des faits
de jeu et des décisions arbitrales ont
joué en notre faveur. »
Ils ont également sérieusement
plombé le suspense dans ce sprint à
la deuxième place. En renvoyant
Nancy, son plus grand rival, à six
points (plus une meilleure différence
de buts), Bordeaux a pris « une belle
option » (Chalmé) pour une qualification directe à la Ligue des champions. À moins d’une catastrophe, la
deuxième place ne devrait plus lui
échapper. Blanc l’avoue à demimot : « Nous avons entamé la dernière ligne droite d’un bon pied. Six
points d’avance, ça devient intéres-
sant, car il nous reste trois matches à
domicile. Et si nous prenons un maximum de points sur notre pelouse,
nous aurons réussi un grand pas. »
Pour cela, il faudra toutefois que Bordeaux montre un autre visage dans
les entames de matches, « où nous
ne sommes pas passés loin de la
catastrophe », reconnaît Chalmé.
Comme à Valenciennes (1-3, samedi
dernier), les Girondins ont péché
dans tous les secteurs de jeu. Nancy,
qui ouvrit le score au terme d’une
période de domination (29e), montra
qu’il savait aussi produire du jeu, en
première période. Avant de disparaître en seconde. « À 1-0, on a pré-
féré laisser le jeu à un Bordeaux sonné pour obtenir quelque chose en
contre », justifie Correa. Mais à force
de se laisser pilonner, Nancy a craqué. « Si l’arbitrage a certainement
joué un rôle, nous avons été récompensés de nos efforts », note Ramé.
À l’image de Chalmé, les Girondins
vont maintenant pouvoir profiter de
leur dimanche chômé pour « regarder peinard ce que fera l’OM à
Lorient. » Pas sûr que les Lorrains
suivent cette partie avec la même
décontraction.
BERNARD LIONS
BORDEAUX. – 83e minute : la prise de judo de
Johan Micoud sur le Nancéien Chris Malonga
(photo 2) provoque le déséquilibre du
défenseur lorrain, qui entraîne le Bordelais
dans sa chute. L’ancien international lève les
bras en signe de protestation (photo 1) et
M. Poulat désigne alors le point de penalty,
que transforme Cavenaghi. C’est le dernier
tournant du match, et l’ultime coup de sifflet
rocambolesque de M. Poulat. Auparavant,
celui-ci avait accordé un corner imaginaire aux
Bordelais, prélude à l’égalisation de Cavenaghi
(photo 3), avant d’expulser Brison sur un
deuxième avertissement (photo 4) pour une
faute peu évidente du Nancéien sur Chalmé.
(Photos Christian Liewig/L’Équipe)
L’ŒIL DE QUINIOU
Document CANAL +
Document CANAL +
L’UEFA punit Bordeaux
2
SELON « SUD-OUEST » daté de samedi, l’instance de contrôle et de discipline
de l’UEFA aurait sanctionné les Girondins à la suite de la rencontre BordeauxAnderlecht (1-1, le 21 février, en 16es de finale retour de la Coupe de l’UEFA). Le
club aurait écopé d’une amende de 20 000 pour conduite incorrecte de ses
joueurs et usage d’engins pyrotechniques. Marc Vernet, l’un des kinés, accusé
d’avoir exécuté un croc-en-jambe sur l’arbitre lors du retour houleux au vestiaire,
serait suspendu de ses fonctions pour deux matches. Micoud aurait également pris
deux matches de suspension pour propos injurieux à l’égard de l’arbitre, M. Selçuk. Trémoulinas, expulsé à la 72e minute, aurait pris trois matches ferme. Quant à
Chalmé, également expulsé à la 87e, mais à la suite d’un second avertissement, il
ne connaîtrait pas encore sa peine. Dans ce cas de figure, elle devrait être d’au
moins un match ferme, voire deux. En cas de qualification des Girondins pour une
Coupe européenne, ces trois joueurs ne devraient donc pas pouvoir débuter la
saison internationale. – B. Li.
4
3
VALENCIENNES - LYON
METZ - TOULOUSE
Fred a retrouvé la clé
Baup en questions
Depuis la reprise, le Brésilien a déjà inscrit 7 buts, dont six en L 1. La machine
à marquer est relancée.
Annoncé sur le départ en fin de saison, l’entraîneur toulousain est-il encore
l’homme de la situation ?
LYON –
TOULOUSE –
de notre envoyé spécial
permanent
VENDREDI MATIN, FRED, qui
semble revivre depuis quelques
semaines, a été le grand animateur de
la séance de frappes au but – sur des
centres venus de Bruno Genesio à
droite, de Joël Bats à gauche – qui a
parachevé le dernier entraînement
public de la semaine des Lyonnais.
Mais, finalement, c’est César Delgado
qui a gagné. « Bravo à lui », a lâché le
Brésilien, tout sourire, comme si, à
l’arrivée du printemps, il était redevenu décontracté et sûr de lui.
Alors que, pour la première fois de la
saison en L 1, l’OL doit faire sans Karim
Benzema, touché au genou gauche
dimanche dernier contre le PSG (4-2),
la remontée en puissance, dans tous
les sens du terme, de Fred est évidemment une très bonne nouvelle pour les
Lyonnais. Or, l’air de rien, les sextuples champions de France ne sont
plus aujourd’hui qu’à 11 buts de leur
meilleur total de buts en L 1 (73 en
2005-2006, dont quatorze signés
Fred). Avec 6 buts marqués depuis la
reprise (pour 23 tirs), l’ancien canonnier de Cruzeiro, qui n’avait jamais
vécu une année aussi noire qu’en
2007 (longue suspension en Ligue des
champions, grosses blessures à répétition, envie de changer d’air non
concrétisée, divorce) semble en effet
avoir retrouvé son flair, ses sensations
et une joie de vivre qui l’avait bel et
bien abandonné l’an dernier. En
l’espace d’un mois jour pour jour, Fred
a même signé – face à Metz (2-0), puis
contre le PSG – deux doublés attestant
qu’il est redevenu un terrible renard
des surfaces.
Galtier :
« Très intéressant
au niveau collectif »
En début de saison, alors que l’on
demandait à Cris si Lyon ne devrait
pas, à un moment, choisir entre Fred et
Benzema, « le Policier » avait été
catégorique : « Quand vous êtes
défenseur, vous préférez vous dire que
vous allez passer de mauvais
moments face à ces deux buteurs-là,
qui peuvent parfaitement jouer
ensemble. » Pourtant, aujourd’hui à
Valenciennes, Benzema ne sera pas là.
Mais, avec 31 buts marqués en
65 matches de L 1, le Brésilien est déjà
entré dans le top 20 des buteurs de
l’OL (*). « Une fierté, mais l’objectif,
c’est d’en marquer encore beaucoup
d’autres », suggère-t-il, moins d’un
trimestre après avoir menacé d’aller
chercher fortune ailleurs. « Il faut se
souvenir que c’est Fred qui a décidé de
rester avec nous, rappelle Jean-Michel
Aulas. Il ne s’est pas trompé. C’est un
joueur ambitieux et il le prouve de
nouveau avec l’OL. » Le président
lyonnais devrait même, dans les
semaines à venir, discuter d’une prolongation de contrat avec son avantcentre, lié jusqu’en 2009. « J’espère
vraiment poursuivre l’aventure avec
Lyon, indique Fred. J’ai retrouvé des
bonnes relations avec le public, le staff
et mes équipiers. Mais je ne veux
m’occuper que du terrain. La négociation, ce sera du ressort de mon frère,
qui est aussi mon agent. »
« On est tous contents pour lui,
d’autant que, au-delà de ses deux buts
réussis contre PSG, il a livré un match
vraiment très intéressant au niveau
collectif », précise Christophe Galtier,
l’adjoint d’Alain Perrin. Fred
confirme : « Bien sûr que pour un attaquant, la finalité, c’est le but. Mais
réussir une passe, fournir des efforts
défensifs pour l’équipe, c’est important aussi. Dimanche dernier a été
magnifique pour moi et pour le
groupe. Mais il y a encore du boulot
pour être champion. Quant à moi,
lorsque je suis revenu en janvier, je
m’étais fixé comme objectif d’inscrire
10 buts d’ici la fin de saison. J’en suis à
six en Championnat… » Et dire que,
début janvier, la question était plutôt
de savoir si Fred choisirait le PSG ou
Tottenham…
CLAUDE CHEVALLY
(*) Le meilleur buteur de l’OL
demeure bien sûr Fleury Di Nallo
(179 buts), devant Lacombe (117),
Chiesa (78), Anderson (71) et Juninho
(68).
Valenciennes voit plus loin
AVEC 41 POINTS, VALENCIENNES peut déjà voir plus
loin qu’une fin de saison tranquille. « Nous sommes sur un
plan de trois ans, annonce le président Francis Decourrière,
comportant le nouveau stade, dont les travaux commenceront d’ici une quinzaine de jours (inauguration probable en
2010), et le nouveau centre de formation. Notre budget
actuel (26,4 M) est calculé sur une quinzième place. Il
pourrait atteindre les 27 M, compte tenu des droits télé,
liés à la place que nous occuperons en fin de saison. »
Concernant le recrutement, Decourrière précise que « personne n’est en fin de contrat. Mater a prolongé son contrat et
nous avons levé l’option d’achat sur Sebo (prêté par les Glasgow Rangers) ». Savidan, très demandé voici un an, Ouad-
dou, Belmadi, Chelle ou d’autres peuvent être convoités et
tentés de partir. « Déshabiller est une chose, rhabiller plus
difficile. A priori, nous voulons garder tout le monde et
même nous renforcer. Ensuite, ce sera l’offre et la
demande. »
Antoine Kombouaré, à qui il reste encore deux ans de contrat
et qui finit sa troisième saison dans le Nord, est très prudent
quand il s’agit d’évoquer l’exercice 2008-2009. « Il est prématuré d’en parler. Nous sommes encore dans le feu de
l’action et nous apprêtons à recevoir Lyon. Je ne veux pas
faire de plan sur la comète et je tiens à ce que mon équipe
joue sans calculer et avec de l’ambition. » – M. Bo
PAGE 4
de notre envoyé spécial
TREIZE, le chiffre est suffisamment
symbolique pour ne pas interpeller.
Face au Mans, samedi dernier (1-1), les
Toulousains ont aligné leur treizième
match d’affilée sans victoire (douze en
Championnat, un en Coupe de
France). Le TFC est aujourd’hui la seule
équipe de l’élite à ne pas avoir remporté le moindre succès en 2008, toutes
compétitions confondues. Si, en fin
d’après-midi à Metz, l’équipe d’Élie
Baup ne parvient pas à briser cette
infernale spirale, la descente en L 2
sera quasiment une réalité. Cette
situation d’urgence pose de multiples
questions.
BAUP ET LES JOUEURS
Si des tensions existent forcément
quand on ne décolle de la 19e place, le
vestiaire ne lui est pas hostile. Personne, même à mots couverts, ne tient
Baup pour responsable de cette spectaculaire dégringolade. L’heure est à
l’union sacrée et à la dédramatisation.
Signe de cette évolution, la soirée
bowling de mardi soir a été bien plus
détendue que l’insipide repas en commun du 21 février pour regarder, à la
télé, le 16e de finale retour de Coupe de
l’UEFA entre le Spartak Moscou et
l’OM, adversaire des Toulousains
quelques jours plus tard. « Les fautifs,
c’est nous, insiste Pantxi Sirieix. Mais
personne ne se tire dans les pattes et,
depuis deux matches, le groupe a su
réagir. C’est la preuve que le message
du coach passe encore. » « La
confiance est toujours là, assure Albin
Ébondo, sinon des changements
auraient déjà été décidés. » Propos
validés par Olivier Sadran, le président,
qui affirme que « se séparer de Baup
n’est pas la solution ». Enfin, Nicolas
Douchez est plus formel : « Savoir si
l’entraîneur peut partir ou rester à la fin
de la saison ne me fait ni chaud ni froid.
Ce n’est vraiment pas un sujet d’actualité. »
BAUP ET LE PRÉSIDENT
En début d’année, l’épaisseur des
divergences entre Olivier Sadran et Élie
Baup avait créé toutes les conditions
pour déclencher une procédure de
divorce. Mais le coût d’un licenciement
– 1,5 million d’euros au bas mot – se
serait révélé dissuasif. Depuis, les relations entre le président toulousain et
son entraîneur ont évolué dans le bon
sens. Au nom de l’intérêt supérieur
d’un club à la dérive, les deux hommes
ne vivent plus dans deux logiques
opposées et ils ont beaucoup appris
l’un de l’autre. Une complicité de
façade ? Pas sûr. « On est aujourd’hui
dans une cohérence sur le plan du jeu
mais pas sur le plan comptable », souligne Sadran. En clair, il a le sentiment
que les attitudes sur le terrain et les
discours en dehors sont plus
conformes aux valeurs dont il se veut le
garant. « Cette période difficile a servi
de révélateur et elle m’a permis de voir
les choses différemment, admet Baup.
Le président est très présent et, par sa
façon d’être, il a ouvert des portes.
C’est vrai, ce que nous traversons
aujourd’hui nous a rapprochés. »
BAUP ET SON CONTRAT
Voici quelques semaines encore, de
confidences en petites phrases, Baup
avait tellement dénigré la politique
sportive du club qu’une séparation
était devenue irréversible. Nécessaire,
même. L’amère défaite face à Sochaux
(1-2, 28e j.) le 8 mars et un état de crise
sans éclat de voix pour l’extérieur ont
sublimé des rancœurs sans cesse sousjacentes. La récente nomination de
Jean-François Soucasse – que Baup a
connu au centre de formation du TFC –
au poste de directeur général a également modifié le paysage. « C’est un
footballeur », dit Baup qui reconnaît
que « ce qui se passe en ce moment
peut effectivement jouer en fin de saison ». Olivier Sadran, de son côté,
annonce qu’il ne dérogera pas à une
règle d’or : « J’ai toujours respecté les
contrats que j’avais signés. » Dans ce
contexte, une seule chose pourrait
accélérer une séparation prématurée
entre Toulouse et Baup : une descente
en L 2 à la fin de la saison. On sera vite
fixé…
ÉRIC CHAMPEL
Metz, obstacle imprévu
METZ –
de notre correspondant permanent
METZ = 3 POINTS. Il y a encore quelques semaines, au soir
d’une défaite, on pouvait toujours se rassurer en se disant
que Metz était l’adversaire du week-end suivant. À la trêve,
la lanterne rouge était un pathétique dernier, avec une seule
victoire, aucune à domicile. Les choses ont bien changé
puisque Valenciennes et Caen sont tombés coup sur coup
(1-2) à Saint-Symphorien. Même si Nice s’y est imposé (2-1)
il y a deux semaines, Metz n’est plus une victime expiatoire.
Son bilan de 2008 contre des équipes de L 1 (cinq victoires,
deux nuls, six défaites) annonce même une opposition
coriace à ses adversaires. « Aujourd’hui, Metz est capable
de rivaliser avec les autres équipes de L 1 et de les battre »,
juge Yvon Pouliquen, l’entraîneur. « Metz, c’était peut-être
3 points sans trop forcer mais, maintenant, ce n’est plus le
cas, ajoute Christophe Marichez, le capitaine. Les autres
équipes se disent qu’il va falloir batailler. »
Voilà un paramètre nouveau pour Toulouse, Lens, Auxerre et
Sochaux, qui luttent pour le maintien et sont au programme
du FC Metz. « J’imagine bien que les équipes se rendent
compte que ce n’est pas aussi facile de nous rencontrer »,
admet Pouliquen. Ses confrères battus ont parfois cru déceler de l’insouciance chez ses joueurs, condamnés à la L 2.
« Parce qu’on n’aurait plus rien à perdre, tout d’un coup on
serait devenus meilleurs ? Je n’y crois pas. Quand on gagne,
c’est parce qu’on a été plus performants, c’est tout. » – L. D.
DIMANCHE 30 MARS 2008
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
1
en simulant un ceinturage avec le Marseillais Lorik Cana, le Brésilien avait
été sanctionné de deux matches de
suspension dont un avec sursis. La
commission de discipline s’était saisie
de l’affaire après que M. Fautrel,
l’arbitre de cette rencontre, eut décidé
de rédiger un rapport complémentaire
dans lequel il se disait « abusé ». La
sanction avait été moins lourde que
celle que les Lensois avaient redoutée.
Il avait été tenu compte des états de
service de Vitorino Hilton, plutôt fairplay jusqu’à ce coup bas.
Bleu
Rouge
Jaune
COUPABLE D’UNE ÉVIDENTE tricherie hier, à la 82e minute, pour avoir
exécuté une clé de bras au Nancéien
Chris Malonga dans la surface puis
réclamé – et obtenu – un penalty
transformé par Cavenaghi, Johan
Micoud devrait faire l’objet d’une instruction de la commission de discipline
de la LFP. Cela avait été le cas pour le
Lensois Vitorino Hilton. Le 26 octobre
2006, près de deux semaines après le
match nul entre Lens et Marseille (1-1,
le 15 octobre 2006) que le défenseur
des Sang et Or avait permis d’arracher
Jaune
Micoud comme Hilton ?
Noir
Bleu
Noir
LA PREMIÈRE décision contestable survient au moment où l’arbitre assistant
d’Éric Poulat signale à tort un corner au bénéfice des Bordelais, alors que c’est
Alonso qui sort en dernier lieu le ballon (53e minute). Cette petite erreur de jugement aboutit à l’égalisation des Bordelais. Quelques instants plus tard, le Nancéien Brison, déjà averti, lève le pied assez haut en jouant le ballon sans réellement
toucher son adversaire. Ce geste est considéré dans l’esprit de l’arbitre comme
dangereux et l’incite à brandir un deuxième carton jaune synonyme de carton
rouge, qu’il aurait été plus judicieux de sortir sur une faute moins discutable du
Nancéien juste avant la mi-temps.
À la 83e minute se produit une nouvelle action litigieuse dans la surface de réparation nancéienne. Le Bordelais Micoud saisit le maillot de son vis-à-vis Malonga
avant de tomber à terre entraînant dans sa chute le Nancéien. Éric Poulat accorde
aux Girondins un penalty qui ne s’imposait pas. Il est dommage que l’arbitre assistant, pourtant idéalement placé, n’ait pas informé par micro l’arbitre central qui
était éloigné de l’action. –J. Q.
5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (31 journée) – BORDEAUX - NANCY: 2-1
e
« Mais vous êtes malade ! »
CHRIS MALONGA, le milieu nancéien, dépité par le geste de Johan Micoud, a hurlé sa colère à l’arbitre, M. Poulat.
Le visage fermé, Chris Malonga
était un des derniers Nancéiens à
sortir du vestiaire avec tout le
poids de la défaite sur le dos. À
vingt ans, ce gaucher formé à
l’ASNL a réussi de très bons
débuts pour sa première saison
chez les professionnels (quatre
buts et une passe décisive en
onze titularisations en L 1). Mais,
hier, il a vécu le premier moment
difficile de sa jeune carrière.
Abusé par Johan Micoud sur le
penalty sifflé par M. Poulat (83e),
il se reprochait d’avoir coûté le
point du nul à son équipe. Avant
de regagner le bus des Lorrains, il
a cependant accepté de s’arrêter
quelques instants pour revenir
sur cet incident qui fait, selon lui,
basculer la lutte pour la deuxième place.
BORDEAUX –
de notre envoyé spécial
Nancy a tout perdu
de notre envoyé spécial
LE TABLEAU est chargé. Très chargé
pour des Nancéiens qui menaient
pourtant à la pause sur un nouveau but
– heureux – de Zerka (29 e ). En
seconde période, les hommes de Pablo
Correa ont tout perdu. Leur avantage
d’abord, après avoir considérablement
souffert au retour des vestiaires (53e),
puis le point du nul (83e). Tout cela
dans des circonstances très douteuses
(voir par ailleurs) qui pourraient laisser
des séquelles dans les esprits nancéiens. Cette défaite donne d’abord
peu d’espoirs à Nancy de rattraper Bordeaux, qui a sans doute plié le combat
pour la deuxième place.
« Oui et non, évaluait Pablo Correa,
qui cherchait surtout à peser ses mots.
Mais quelque part oui, car Bordeaux
mérite ce qu’il vit. » « Il n’y a que six
points d’écart aujourd’hui et on fera
les comptes à la fin, estimait Pascal
Bérenguer. Peut-être qu’on dérange,
mais on va essayer de continuer à
embêter tout le monde. » Mais Nancy
est aussi reparti de Gironde avec deux
expulsions (Biancalani et Brison), qui
promettent un casse-tête à Correa
pour son prochain match, contre le
Paris-SG à Marcel-Picot. Car Brison est
en ce moment la doublure de Biancalani pour le poste de latéral gauche,
puisque Sauget a été écarté du groupe
par son entraîneur. Cette double suspension peut-elle entraîner le retour en
grâce de l’ancien Bastiais ? Ce serait
très surprenant... Correa imaginera
plus probablement une nouvelle
défense inédite, alors que son équipe
doit désormais se concentrer sur la
troisième place.
« Repartir de Bordeaux avec zéro point
et huit cartons dont deux rouges, c’est
très très lourd, soulignait le capitaine
nancéien, Gennaro Bracigliano. Cela
n’enlève rien à la qualité de Bordeaux
qui a entamé la seconde période avec
beaucoup plus de force que nous. Mais
les faits parlent d’eux-mêmes et c’est
très difficile à encaisser. » Un peu plus
LE MANS - CAEN
L’HOMME CLÉ : CAVENAGHI (Bordeaux), 7,5
En réalisant son quatrième doublé de la saison toutes compétitions confondues, le
nouvel international argentin a marqué en Championnat son douzième but en
douze titularisations. Entré en jeu en Égypte avec l’Argentine mercredi (0-2), sa
première sélection lui a donné des ailes. Plus souvent à l’avant-dernière passe qu’à
la conclusion en première période, il a su attendre son heure.
BORDEAUX
Battue avec deux expulsions à la clé, l’ASNL espère que son déplacement
douloureux à Bordeaux ne laissera pas trop de traces pour sa fin de saison.
BORDEAUX –
La belle semaine
de Cavenaghi
tôt au micro de Canal +, le portier lorrain avait d’ailleurs ciblé un peu plus
précisément les raisons de cet échec :
« À dix contre douze, car je compte
monsieur Poulat, c’est compliqué... »
Dans la semaine, la tâche du staff de
l’ASNL sera donc aussi d’effacer les
stigmates de ce revers douloureux.
« On a perdu contre le Paris-SG la saison dernière (0-3, 25e journée) dans les
mêmes conditions, rappelait l’entraîneur nancéien. Cela avait cassé notre
dynamique à l’époque. J’espère que
cela ne sera pas le cas cette fois. »
Mais la colère qui couvait hier soir chez
les Nancéiens peut aussi représenter
un formidable ressort, susceptible de
relancer un groupe qui aime se resserrer pour faire face à l’hostilité, réelle ou
supposée, des éléments extérieurs.
« S’il y a un sentiment de révolte, il faut
l’appliquer le week-end prochain, anticipait d’ailleurs Correa. Ce match-là
est terminé. » Les sept qui restent
diront s’il n’a pas laissé trop de traces.
– L. D.
RAMÉ (6) : spectateur du coup de billard sur le but, impeccable ensuite.
CHALMÉ (6,5) : viril face à Brison qui
ne l’a pas ménagé et dont il provoque
l’expulsion, se libérant ainsi un couloir
dans lequel il s’est ensuite lâché.
HENRIQUE (4) : en difficulté dans les
duels et catastrophique à la relance.
Très moyen.
So. DIAWARA (6,5) : deux retours
sur Fortuné qu’il a surveillé avec justesse. Appliqué dans la relance, bon au
duel, il a retrouvé l’ensemble de ses
moyens.
JURIETTI (6) : d’abord prudent, il a
pris ses aises à mesure que le nombre
de Nancéiens diminuait.
ALONSO (5) : mangé par Puygrenier,
il a émergé après l’expulsion de Brison
et manqué deux occasions.
A. DIARRA (6,5) : deuxième passe
décisive pour l’international, qui a terminé fort avant d’être remplacé par
MICOUD (71e), qui abuse M. Poulat
d’un ippon sur Malonga pour obtenir le
penalty.
FERNANDO (5,5) : d’abord dispersé,
il s’est repris d’une tête sur le poteau
(52e). Replacé en milieu défensif à la
sortie de Diarra.
WENDEL (7) : de plus en plus axial, il
percute, provoque et ça marche. Il a
aussi apporté son tempérament de
gagneur. Dans tous les coups.
BELLION (5,5) : de bonnes choses
mais guère décisif. Remplacé par
CHAMAKH (80e), dont la combativité
a manqué en première mi-temps.
CAVENAGHI (7,5) : voir ci-dessus.
NANCY
BRACIGLIANO (6,5) : autoritaire, il
est bien sorti dans les pieds de Wendel
(13e), puis d’Alonso (78e), et soulagea
sa défense sur des corners. Ne peut
rien sur les buts.
BÉRENGUER (5) : encore latéral, ce
Bordeaux 2 1 Nancy
59 %
Possession du ballon
41 %
15
Tirs
8
5
Tirs cadrés
3
9
Tirs non cadrés
3
82 %
Passes réussies
71 %
50 %
Duels gagnés
50 %
55 %
Temps chez l’adversaire
45 %
9
Corners
6
avec
BORDEAUX - NANCY : 2-1 (0-1)
Temps printanier. Pelouse bosselée. 24 308 spectateurs. Arbitre : M. Poulat.
qui n’est pas son poste, il a semblé
hésitant dans son placement mais afficha de la détermination.
ANDRÉ LUIZ (5,5) : de bonnes interventions, mais il a relâché son marquage sur le premier but de Cavenaghi
(53e) et souvent balancé de longs ballons.
PUYGRENIER (6,5) : a coupé nombre
de trajectoires et s’est montré sûr dans
les duels. Un bon tacle sur Wendel
dans la surface (33e).
BIANCALANI (5,5) : a plutôt bien
bloqué son couloir et sauvé sur sa ligne
(52e). Un peu trop agressif, il est expulsé (89e).
Y. HADJI (5) : même s’il est à l’origine
du but nancéien (29e), il a mal négocié
plusieurs contres.
NGUEMO (5,5) : sa mobilité a posé
des problèmes à Bordeaux. Du bon et
du moins bon dans l’utilisation du ballon.
B. GAVANON (5,5) : encore à l’origine d’un but (29e). Sinon, il s’est surtout attaché à presser.
BRISON (4,5) : il a dû défendre
d’entrée et été averti très tôt (9e). Une
expulsion sévère pour un pied haut sur
Chalmé (53e).
FORTUNÉ (6) : il a pesé par ses appels
et sa puissance, mais pas d’occasion
franche.
ZERKA (5,5) : un troisième but en
trois matches, en déviant involontairement le ballon sur une tête d’Hadji
(29e). Remplacé par MALONGA (71e)
abusé par Micoud qui obtient un
penalty en le plaquant…
Jurietti
uriett
6
Béérengguer
Y. Hadji
5
Wenndel
5
7
Nguemo
guem
Beellion
So. Diaaawaara
5 5 Anndrré Luiz
5,5
Forttuné
Fo
5,5
5,5
6,5
,5
55
5,5
6
Raamé
F andoo
A.. Diarra Ferna
B iglian
Braci
gliaannnoo
ccaaap.,
p., 6
55,,5
66,55
cap.,., 66,5
,5
Zer
Ze
r
ka
Henrirriqu
Henr
iquuee
Cavvenag
aghi
ghii
Puuygggreenierr
5
5,
,
5
4
B. Gavan
Gavanon 6,5
7,5
,
65
5,5
Alonnso
Brison
Chhalmé
almé
Biancalani
anca
5
4,5
6,5
5,5
,
Remplacements. – 71e : A. Diarra par
MICOUD ; 80e : Bellion par CHAMAKH ; 81e :
Chalmé par TRÉMOULINAS.
Non utilisés : Valverde (g.), Jemmali,
Ducasse, Obertan.
Entraîneur : L. Blanc.
Remplacements. – 71e : Zerka par MALONGA ; 79e : Fortuné par CURBELO.
Non utilisés : Grégorini (g.), Y. Camara,
Guerriero.
Entraîneur : P. Correa.
LES BUTS
0-1 : ZERKA (29e, passe de Y. Hadji). – Corner côté droit frappé par Gavanon et prolongé par
Hadji au deuxième poteau pour Brison qui remet au premier poteau. Gavanon place un centre-tir
d’une demi-volée du droit qu’Hadji coupe de la tête à l’entrée des 6 mètres. Sur la trajectoire, Zerka contre involontairement le ballon du visage et marque de près.
1-1 : CAVENAGHI (53e, passe de A. Diarra). – Wendel frappe un corner côté droit. Au premier
poteau, devant Y. Hadji, A. Diarra coupe la trajectoire du ballon qu’il prolonge au second poteau.
Dans les 6 mètres, après un rebond, Cavenaghi reprend d’une tête plongeante et marque de près.
2-1 : CAVENAGHI (83e s.p.). – Penalty après une faute dans la surface de Malonga sur Micoud.
Cavenaghi le transforme d’une frappe de l’intérieur du pied droit à mi-hauteur qui prend à contrepied Bracigliano, parti sur sa droite.
LES CARTONS
11 AVERTISSEMENTS. – Bordeaux : Chalmé (11e, tacle à retardement sur Brison), Henrique
(47e, jeu dangereux sur Zerka), Cavenaghi (56e, croc-en-jambe sur Nguemo) ; Nancy : Brison
(9e, charge sur Alonso et 53e, jeu dangereux sur Chalmé), Biancalani (32e, obstruction sur Chalmé
et 89e, jeu dangereux sur Jurietti), Zerka (44e, jeu dur sur Chalmé), Bracigliano (62e, gain de
temps), Malonga (82e, ceinturage sur Micoud), Nguemo (84e, tacle dangereux sur Alonso).
2 EXPULSIONS. – Nancy : Brison (53e, second avertissement), Biancalani (89e, second avertissement).
LAWRENCE LEENHARDT et L. D.
SOCHAUX - NICE
Un pas vers l’Europe Sochaux, le poids des mots NICE
à la trêve, les Doubiens de Francis Gillot ont toujours eu
ou vers le maintien Décrochés
Balmont scrute l’horizon
un message positif, qui a fini par payer.
L’OPTION SAMASSA. – Si Le Mans
(6e) veut rester au contact du premier
européen, Marseille (4e ), il doit
l’emporter face à Caen. Le MUC ne
marque plus beaucoup de buts, deux
en quatre matches, mais ce blocage
apparaît au coach comme un souci de
riche : « On continue de produire du
jeu et à force de provoquer, on finira
par faire tourner la réussite qui nous
fuit. » Garcia pourrait préférer Samassa, qui a marqué mercredi avec les
Espoirs, à De Melo, meilleur buteur
manceau (12 buts). Le Bleuet, longtemps blessé cette saison, a besoin de
temps de jeu et pourrait débuter seul
en pointe.
JOUER SANS ROMARIC. – Le milieu
international ivoirien Romaric (cheville) est très incertain. Au mieux, il
devrait débuter sur le banc. Mais sans
lui, Le Mans présente trop de contradictions dans l’entrejeu. Comment
faire si l’Ivoirien n’est pas là ? À Nice
(0-0), Rudi Garcia avait presque trouvé
la solution, avec un milieu en triangle
(Coutadeur-Yebda-Sessegnon). Mais
une semaine plus tard, Rennes, en
45 minutes, avait balayé les certitudes
du coach qui avait dû redonner les
commandes de l’équipe à l’Ivoirien en
seconde période : « Romaric est très
important pour donner un équilibre à
notre jeu. Mais les autres ont aussi
beaucoup de qualité. »
LES CAENNAIS ONT LE MORAL. –
La nette victoire de samedi dernier face
à Monaco (4-1) a fait un bien fou au
groupe normand, jusqu’alors sevré de
succès en 2008. Les Normands ont
retrouvé le sourire et se sont redonné,
avec 39 points, une petite marge dans
la lutte pour le maintien. « On a remporté une manche contre Monaco,
mais on est loin d’être arrivés », prévient Anthony Deroin. Si Caen enchaînait avec une deuxième victoire, la fin
de saison serait beaucoup plus tranquille.
VIGILANCE EN DÉFENSE. – Comme
souvent cette saison, Franck Dumas
doit recomposer sa défense, suite à la
blessure de Nicolas Seube (cuisse),
samedi dernier. C’est Reynald
Lemaître, l’autre latéral gauche du
groupe (12 matches cette saison, neuf
fois titulaire), qui suppléera le capitaine normand cet après-midi. Au
Mans, les Caennais tenteront de ne
pas flancher en défense, comme ils
l’ont fait lors de leur dernier déplacement, à Lille (0-5). – G. R. et M. Go.
« CHEZ NOUS, il n’y a pas eu de crise ! » Parole de président. Jean-Claude Plessis est parfois excessif, le plus souvent optimiste. L’excellente période de son FC Sochaux
(16e) lui ferait presque oublier une première partie de saison catastrophique (19e place, 16 points à la trêve) et la
séparation d’avec son entraîneur, Frédéric Hantz, en
décembre. « Oui, mais je n’ai jamais piqué de grosse
colère », précise-t-il.
Son nouvel homme fort non plus. « Je suis venu parce que
j’y croyais et j’ai essayé de communiquer là-dessus,
explique Francis Gillot. Il fallait se donner les moyens d’y
croire, de penser que l’on pouvait prendre une trentaine
de points pour se maintenir. » Sans doute un peu moins,
sachant que le FCSM en a déjà obtenu dix-neuf en onze
matches, soit l’un des meilleurs totaux de la phase retour.
Les joueurs ont été sensibles au message car « il y a des
relais qui permettent de garder le vestiaire dans un bon
état d’esprit », se félicite l’entraîneur.
Lui aussi de retour pour le seconder, au même titre
qu’Alain Bénédet, déjà en place, René Lobello a contribué
à apporter de la fraîcheur, épargné par les tourments de
l’automne. « Nous sommes arrivés en connaissant le
club, mais sans avoir vécu le marasme, rappelle-t-il. On a
souhaité positiver les choses, faire en sorte que les gens
se sentent à l’aise. Dramatiser la situation n’aurait pas été
une bonne solution. Si Francis ne parle pas beaucoup, il
n’hésite pas à gueuler quand il le faut. On a aussi eu la
chance de trouver un groupe réceptif, qui n’était pas
démoralisé et qui avait de l’énergie. » Le discours a
d’abord eu pour but de mobiliser un effectif pléthorique et
de valeur homogène. « Tout le monde s’est senti concerné et s’est remis en question, analyse l’expérimenté Omar
Daf. On est restés soudés, se concentrant sur le jeu, parce
que c’est par le jeu que l’on peut s’en sortir. » Le résultat
correspond, aujourd’hui, à un parcours de champion à
l’envers, enchaînant les nuls (3) à domicile et les victoires
(3) à l’extérieur, dont la dernière à Marseille (1-0).
Autre homme de club par excellence, Michaël Isabey se
réjouit aussi de ne pas avoir eu à travailler dans l’affolement, même si se donner du temps pouvait alors apparaître risqué. « Le coach a posé ses valises et ses idées
tranquillement, témoigne-t-il. Il n’y a pas eu de précipitation. On avait besoin d’être rassurés, d’avoir des repères.
Il a insisté sur le travail tactique et technique pour nous
redonner confiance et il a apporté de la joie de vivre. Tout
le staff a aussi bossé sur le plan de la motivation. Chacun
a pris conscience que l’on devait tous tirer dans le même
sens. L’équipe a montré du caractère, sachant aussi que
l’esprit de la maison est de ne pas lâcher dans la difficulté. » Et le président Plessis, frais retraité de chez Peugeot
mais pas encore du FC Sochaux, de conclure : « On n’a
jamais dramatisé ni parlé de L 2, persuadés que l’on pouvait réparer le traumatisme du début de saison. » Il reste
tout de même encore huit matches pour assurer le maintien.
FRANCK LE DORZE
DIMANCHE 30 MARS 2008
Le meilleur joueur niçois de la saison veut rester cinquième avant
de pouvoir espérer trouver une meilleure adresse en L 1.
NICE –
de notre correspondant
IL FUT UN PEU le seul à jouer en première mi-temps, samedi dernier,
contre Lorient (1-2, 30e j.), au sein
d’une équipe niçoise égarée. Le seul à
faire travailler le gardien Audard, aussi, sur trois frappes hors surface
cadrées. Florent Balmont n’a pas
encore marqué cette saison en Championnat mais, alors que Nice est un cinquième de plus en plus menacé, avec
un seul succès dans les neuf derniers
matches (*), et qu’on se demande si le
club azuréen aura la force et le désir de
maintenir son rang d’intrépide dans
l’emballage final, l’ancien Lyonnais
montre bien qu’il n’a « pas envie de
dégringoler. Cinquième, il faut y rester ».
Balmont achèvera en mai sa quatrième
saison sous la tunique de l’OGC Nice.
Cinquième meilleur joueur de champ
de la L 1 au classement des notes de
L’Équipe (5,95 de moyenne), il a tenu
jusque-là un rythme de performance
élevé avec hargne, entrain et habileté
à la droite du milieu d’Antonetti.
Incontournable dans le trafic du jeu
niçois par son endurance et par sa
capacité à perforer, à remonter les ballons et à distribuer le jeu, il est aussi
après l’Auxerrois Pedretti le joueur de
L 1 à avoir assuré le plus grand nombre
de passes (1 446, dont deux décisives),
avec une précision certaine (84,1 %).
« C’est ma saison la plus régulière au
niveau des prestations, réalise-t-il,
sans doute la plus réussie. » « Ce n’est
pas le joueur qui va passer par exemple
de 4 à 9/10 d’un match à l’autre,
observe son agent, Frédéric Guerra. Il
est surtout sans cesse en progression.
Je dirais que c’est aujourd’hui l’un des
joueurs les plus sûrs de la L 1. » Balmont avait été cédé à Nice par son club
formateur, Lyon, pendant la période
Le Guen, en 2004, pour 1,5 million
d’euros. Il est encore sous contrat jusqu’en juin 2009. Une discussion avec le
club a eu lieu en janvier, qui n’a pas
entraîné de nouvelle prolongation.
La priorité de Balmont est de « finir le
plus haut possible ». Que Nice reste en
relief. « Après, il y aura une grosse
réflexion à avoir, souligne-t-il. J’ai
vingt-huit ans, c’est parfois l’âge pour
prendre un bon wagon et changer
d’horizon. » « Peut-être le moment
d’aller tenter une grosse aventure »,
ajoute son agent. « Mais, si je devais
partir, ce serait pour jouer de préférence encore en France », précise Balmont. « Ouvert à un départ de Nice »,
telle est la position de l’agent au sujet
d’un joueur dont le nom avait pu circuler dernièrement du côté de l’OM ou de
Monaco sans émarger encore au rang
de priorité absolue. Après Ederson, le
club azuréen semble se faire à l’idée
d’un probable départ de Balmont en
fin de saison, si tant est qu’un club lui
règle environ 3,5 millions d’euros.
JOHAN RIGAUD
(*) Dix en comptant l’élimination à
Angers en Coupe de France (1-3, 16es de
finale).
PAGE 5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
LIONEL DANGOUMAU
BORDEAUX. – Chris Malonga (n° 4) reconnaît s’être emporter vis-à-vis de l’arbitre M. Poulat, mais estime être
victime d’une terrible injustice ayant entraîné la défaite des Nancéiens.
(Photo Thierry David/Sud-Ouest/PQR)
Bleu
nous met à six points de Bordeaux.
– Ce résultat fait-il basculer la
lutte pour la deuxième place ?
– Oui, je pense. Perdre un match sur
ce type d’action, c’est rageant, surtout
à dix minutes de la fin. Je ne sais pas si
l’arbitre était sûr de sa décision, mais
franchement, à dix minutes de la fin sur
un match comme ça, il n’a pas le
droit... Quand je vais rentrer à la maison, je vais regarder les images.
J’espère aussi que la commission (de
discipline de la Ligue) va les visionner
et qu’il (Micoud) sera sanctionné. Ce
n’est pas normal de laisser passer ça. »
Jaune
Rouge
Jaune
faute sur Alonso). Ensuite, il a compensé avec un Bordelais et du coup il a
empoisonné le match. Et les esprits se
sont échauffés.
– Comment s’est passé le retour
aux vestiaire ? Tendu ?
– Oui, un peu dans le tunnel, mais il y
avait des agents de sécurité et des
joueurs pour calmer le jeu.
– Comment allez-vous rebondir
après cette défaite ?
– Cela va être dur... Il faut toujours se
remettre en question, que ce soit après
une victoire ou après une défaite,
mais, là, ça va être difficile, en tout cas
pour moi. Même si on a essayé de faire
abstraction de l’enjeu, cette défaite
Sochaux-Toulouse (0-1, 10e j.) :
Emana offre la victoire à Toulouse
(73e), alors qu’il est hors jeu d’au moins
un mètre.
Nancy-Sochaux (1-1, 11e j.) :
N’Daw se voit refuser un but valable
pour un hors jeu inexistant.
Toulouse-Nancy (1-1, 6e j.) : le portier toulousain Douchez est expulsé
pour une faute en tant que dernier
défenseur sur Fortuné. Mais, en deuxième mi-temps, Bracigliano, son
homologue nancéien, ne récolte qu’un
jaune pour une faute similaire.
Rennes-Marseille (3-1, 20e j.) :
alors que l’OM mène au score, Pagis,
hors jeu, égalise. Plus tard, il ne récolte
qu’un carton jaune pour une agression
sur Krupoviesa qui méritait le rouge.
Le Mans - Bordeaux (1-2, 21e j.) :
l’arbitre attend environ cinq minutes
avant d’expulser Jurietti, coupable
d’un coup de pied, puis d’une claque
sur Douillard. « Parce que, comme
moi, il n’a rien vu, estime Laurent
Blanc. Et comme il n’a pas vu, il ne pouvait pas donner de sanction. Je croyais
qu’on n’utilisait pas la vidéo... »
Marseille-Caen (6-1, 23e j.) : après
avoir ouvert la marque, Toudic trompe
à nouveau Mandanda (12e). But non
validé alors que le ballon est largement
entré.
Nancy-Toulouse (1-0, 24e j.) : Nancy s’impose à la 90e + 3 sur un penalty
très litigieux pour une faute de Sirieix
sur Gavanon et transformé par Puygrenier.
Metz-Valenciennes (2-1, 25e j.) :
alors que le Valenciennois Ouaddou se
plaint d’insultes racistes adressées à
son égard par un spectateur, l’arbitre
n’interrompt pas le jeu pour exclure ce
dernier du stade. À la pause, le Marocain craque, monte en tribune et
récolte un carton jaune.
Paris-SG - Monaco (1-1, 26e j.) : à
cinq minutes de la fin du temps réglementaire, Bolivar inscrit un but, refusé
pour un hors jeu inexistant.
Lyon-Bordeaux (4-2, 28e j.) :
auteur d’un très vilain tacle à retardement sur Wendel, les deux pieds décollés, Réveillère n’est sanctionné que
d’un avertissement.
Bo rde aux-Strasbo urg (3-0,
29e j.) : en première mi-temps, Strasbourg aurait pu bénéficier d’un penalty
en deux occasions. D’abord, pour un
dribble de Szelesi dans la surface, stoppé dans son élan par une main de
Jurietti, puis pour une deuxième main
de Chamakh sur une tête de Mouloungui.
Noir
Bleu
Noir
« POUVEZ-VOUS expliquer ce qui
s’est passé sur l’action du penalty bordelais, de votre point de
vue ?
– Je suis au marquage de Micoud et il
enroule son bras autour de moi, derrière mon dos. Ensuite, il se laisse tomber et il m’entraîne dans sa chute et
moi je tombe avec lui...
– Comment avez-vous réagi
quand vous avez compris que
l’arbitre avait sifflé contre
vous ?
– J’ai eu une drôle de réaction, c’est
vrai. J’ai dit : “Mais vous êtes
malade !” Il m’a répondu de ne pas lui
parler comme ça, mais moi je ne comprenais pas. Les Bordelais étaient en
train de se replacer !
– Avez-vous cherché à vous
expliquer avec Johan Micoud
(sur les images de télévision, on
lit des insultes sur ses lèvres) ?
– Oui, je suis allé le voir. À chaud, j’ai
dit des mots méchants. Et puis, je lui ai
dit : “Mais tu as trente-cinq ans, j’ai
vingt ans, t’as pas le droit !” Lui a fait
comme si je n’étais pas là. Il a bien fait
de ne pas répondre, mais ça ne servait
à rien de discuter avec lui, il n’avouera
jamais.
– Vous jugez-vous coupable de
la défaite ?
– Oui, parce que même si je sais que je
ne fais pas faute, je fais perdre un point
à l’équipe.
– Que pensez-vous des décisions prises par M. Poulat pendant la rencontre ?
– Il s’est mis tout seul dans la merde
au début du match. D’abord en mettant un carton jaune à Jonathan (Brison) alors que c’était sa première faute
(à la 9e minute du match pour une
Une saison
de bourdes
6
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (31 journée)
e
BORDEAUX
e
e
CLASSEMENT
NANCYe
2-1
Cavenaghi (53 , 83 s.p.)
Pts
J.
Zerka (29 )
AUJOURD'HUI
16 HEURES
LE MANS
LILLE
METZ
SOCHAUX
VALENCIENNES
CAEN
AUXERRE
TOULOUSE
NICE
LYON
20 H 55
LORIENT
MARSEILLE
DEMAIN
19 HEURES
MONACO
RENNES
MERCREDI
20 HEURES
PARIS-SG
STRASBOURG
MERCREDI 9 AVRIL
18 H 30
SAINT-ÉTIENNE
LENS
N.
P.
p.
c.
EXTERIEUR
MATCHES
diff.
J.
G.
BUTS
N.
P.
p.
SUR
MATCHES
c.
J.
G.
www. lequipe.fr
BUTS
N.
P.
p.
c.
64
30
20
4
6
62
28
+34
16
13
2
1
40
13
14
7
2
5
22
2. Bordeaux
58
31
17
7
7
54
34
+20
16
11
3
2
34
16
15
6
4
5
20
18
3. Nancy
52
31
13
13
5
35
22
+13
15
11
4
0
24
7
16
2
9
5
11
15
4. Marseille
46
30
12
10
8
42
32
+10
15
9
3
3
25
12
15
3
7
5
17
20
5. Nice
43
30
10
13
7
27
23
+4
15
7
5
3
17
11
15
3
8
4
10
12
6. Le Mans
43
30
12
7
11
34
37
-3
15
7
4
4
16
13
15
5
3
7
18
24
7. Lille
42
30
9
15
6
34
24
+10
15
5
7
3
22
12
15
4
8
3
12
12
8. Lorient
42
30
10
12
8
26
29
-3
15
8
5
2
15
9
15
2
7
6
11
20
9. Valenciennes
21
15
41
30
11
8
11
36
29
+7
15
10
3
2
28
8
15
1
5
9
8
10. Rennes
41
30
11
8
11
33
35
-2
15
7
2
6
21
16
15
4
6
5
12
19
11. Saint-Étienne
40
30
11
7
12
33
31
+2
14
8
5
1
19
3
16
3
2
11
14
28
12. Caen
39
30
10
9
11
33
42
-9
16
8
4
4
25
17
14
2
5
7
8
25
13. Monaco
37
30
10
7
13
30
37
-7
15
6
5
4
16
17
15
4
2
9
14
20
14. Auxerre
37
30
10
7
13
27
39
-12
15
7
3
5
17
13
15
3
4
8
10
26
15. Strasbourg
35
30
9
8
13
29
34
-5
16
5
5
6
17
12
14
4
3
7
12
22
16. Sochaux
35
30
8
11
11
27
34
-7
14
2
6
6
9
17
16
6
5
5
18
17
17. Lens
34
30
8
10
12
34
39
-5
15
4
8
3
20
17
15
4
2
9
14
22
18. Paris-SG
32
30
7
11
12
27
34
-7
15
2
7
6
15
18
15
5
4
6
12
16
19. Toulouse
31
30
6
13
11
26
34
-8
15
3
9
3
11
12
15
3
4
8
15
22
20. Metz
17
30
4
6
20
21
53
-32
14
2
3
9
12
24
16
2
3
11
9
29
La commission de discipline de la LFP a retiré un point à Metz en raison des insultes racistes proférées par un supporter messin à l’encontre du défenseur de
Valenciennes Abdeslam Ouaddou, lors de Metz-VA (2-1, le 16 février, 25e j.).
16 : 00
Valenciennes
14
18
Rouudet
23
12
29
Saez oou
Chheelle
Che
lee Jeeovâ
ovânnio
io Sebbboo ouu
1
(11)) Pujoool (288)
Pennnete
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6
9
17
Ouuaddddoou Sanch
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cap.
ca
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25
Mater
Govou
vou ou
o
C. Delgado
elgad
g
5
((119)) Bodmer
dmer
20 : 55
En direct sur Canal +
Stade Auguste-Bonal
16 : 00
Lyon
Lorient
Arbitre : M. Gautier
Marseille
Sochaux
Arbitre : M. Chapron
20
15
Rééveillère
l
M l
Morel
29
2
Sqqu
quillaaci
6
Ciani
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Abrieeell
Abri
9
28
1
16
T lalan
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Coup
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8
10
23
Belm
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Ab. Keita
Juninho
ninho
caap.
p
En direct sur Foot +
Stade du Moustoir
F edd
Fred
Savvidann
C’est le nombre (record cette saison) de tirs expédiés sur les
montants par Rafik Saï
aïfi. Un détail qui a son importance si l’on
considère que son équipe, le FC Lorient, est celle qui a inscrit le moins de
buts en 2008 : 6 en 11 journées dont 3 au cours des 2 derniers matches.
En direct sur Foot +
Arbitre : M. Coué
3
Rippert
Ri
ippert
TOUS LES MATCHES
EN DIRECT À 15 H 30 SUR
G.
BUTS
1. Lyon
Stade Nungesser
MULTIPLEX L1
DOMICILE
MATCHES
Photo Pierre MINIER / L’Équipe.
TOTAL
HIER
3
J fre
Jouff
Jouffre
29
11
11
24
Gross
Grosso
Jallet
9
12
Bonnart
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Kabboré
19
24
Cis
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Le Peen D. Cissé
Le
13
23
11
CCaana
cap.
ca
22
17
Nassri
M mi
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Saï
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N
Maarcchaal Mansouri
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cap.
ca
Cris
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14
24
26
16
Riiche
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32
Zennden
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3
28
Picho
Pichot
14
12
26
Erdinnngg ouu
Graax ((4))
Balmont
mont
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6
10
25
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7
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K. Traor
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LLasslanddes
12
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26
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25
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10
18
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27
6
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da
Nice
1
Llorririiss
présenté par Éric Silvestro
Rendez-vous sur www.rtl-lequipe.fr
2004-05 2005-06 2006-07
2-0
1-1
0-2
1-0
2-0
Les mêmes ?
Objectif 75
Deux retours
Niang revient
Kombouaré pourrait bien aligner d’entrée
l’équipe qui s’est imposée face à Bordeaux (3-1). Un doute subsiste au milieu
entre Saez et Jeovânio. Même chose
devant entre Sebo, performant face aux
Girondins, et Pujol, dont l’absence n’était
due qu’à une blessure à la cheville. Audel,
qui revient aussi, sera probablement sur le
banc. – M. Bo.
Perrin et les siens ont en tête d’atteindre le
plus vite possible les 75 points qui leur
paraissent suffisants pour décrocher le
titre. Les Lyonnais devront se passer de
Benzema, qui ne figure pas dans le groupe
en L 1 pour la première fois de la saison.
Clerc, Boumsong, Källström, Ben Arfa,
mais peut-être plus encore Delgado, en
net regain de forme à l’entraînement,
espèrent être titulaires. – C. C.
Privé de leur attaquant Vahirua pour plusieurs mois, les Merlus enregistrent la rentrée de Le Pen, qui évoluera à la pointe de
l’attaque avec Saïfi. Retour également du
jeune F. Robert, retenu, lui, comme remplaçant. En défense, longtemps incertain,
Morel tiendra son poste. – G. J.
Une seule certitude : Gerets va aligner des
joueurs très motivés, il l’a promis cette
semaine. Il récupère Niang, qui devrait
jouer en pointe à côté de Cissé. Zenden
pourrait suppléer l’absence de Cheyrou,
suspendu, mais dans une formule en
4-2-3-1, Akalé et Grandin pourraientavoir
leurs chances. – H. F.
3-2
Rouge
Jaune
1. Benzema (Lyon), 17 buts.
2. Cavenaghi (+ 2) (Bordeaux) ; De Melo (Le Mans) ; Niang (Marseille), 12 buts.
5. Bellion, Wendel (Bordeaux) ; D. Cissé (Marseille), 11 buts.
8. Niculae (Auxerre) ; Saïfi (Lorient) ; B. Koné (Nice) ; B. Gomis (Saint-Étienne) ;
Elmander (Toulouse) ; Savidan (Valenciennes), 10 buts.
14. Erding (Sochaux), 9 buts.
15. Juninho (Lyon) ; Renteria (Strasbourg), 8 buts.
17. Gouffran (Caen) ; Vahirua (Lorient) ; Ménez, Piquionne (Monaco) ; Hadji
(Nancy) ; Audel (Valenciennes), 7 buts.
23. Monterrubio (Lens) ; Cabaye (Lille) ; Ben Arfa, Fred, Govou (Lyon) ; Kim (Nancy) ; Diané, Pauleta (Paris-SG) ; Briand, Pagis (Rennes) ; P. Feindouno (SaintÉtienne), 6 buts.
Stade Léon-Bollée
18
22
Bouhours
uhou
MONACO - RENNES (demain, 19 heures)
Monaco déjà au vert
L’union sacrée a été décrétée à Monaco où, à l’issue de la séance d’hier matin,
le groupe monégasque est parti pour une mise au vert anticipée de vingtquatre heures afin de préparer la venue de Rennes, demain. Ricardo a retenu
un groupe de vingt joueurs dans lequel figure Diego Perez (contusion à une
cuisse), qui a reçu le feu vert médical. Le onze monégasque défait à Caen ne
devrait pas subir de grosses modifications. Serge Gakpé pourrait être titularisé
en attaque. Leko et Modesto sont suspendus. – E. Ba.
L’équipe probable : Roma – Adriano, Sambou, Monsoreau, Berthod ou
Cufré – Bernardi, Meriem, Pokrivac ou Almiron, Nenê – Gakpé, Piquionne.
Didot reste à Rennes
Blessé à un genou ces derniers jours,
Wiltord fait quand même partie du
groupe qui jouera demain à Monaco.
Mais comme c’est le cas depuis
presque deux mois, il prendra place
sur le banc. Didot, lui, est laissé à la
disposition de l’équipe réserve. Sorlin, suspendu, est numériquement
remplacé parmi les dix-huit par Mar-
veaux. Hier, les Rennais se sont
entraînés à huis clos. Néanmoins, ils
devraient évoluer dans un 4-4-1-1
proche de celui utilisé habituellement à domicile. – R. R.
L’équipe probable : Luzi – Mbia,
Hansson, Mensah (cap.), Traoré –
Leroy, Lemoine, Cheyrou, Thomert –
Pagis, Briand.
Mattsui
17
27
Gerviinho
Les cinq derniers matches : G. P. N. N. N.
Remplaçants : Roche (g.) (16), Louvion
(13), Baal (24) ou Cerdan (5) ou Adenon (31),
Romaric (11) ou Yebda (17) ou Douillard
(26), Maïga (9), De Melo (7), A. Le Tallec
(21).
Entraîneur : R. Garcia.
Absents : Ib. Camara (cheville), Al. Keita
(tendinite), Ben Frej (pied), Pinault, El-Bahri,
Loriot, Paulo André (choix de l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
17 H 10
Rennes - Bordeaux (Canal +)
AC Ajaccio - Brest ...................... 1-1
Angers-Clermont ...................... 2-1
Boulogne-sur-Mer - Bastia ........ 2-0
Dijon-Gueugnon ....................... 2-1
Guingamp-Grenoble ................. 1-2
Montpellier-Reims .................... 0-0
Niort - Libourne-Saint-Seurin ..... 2-1
Amiens - Le Havre ...................... 1-3
AUJOURD’HUI
20 HEURES
Auxerre - Sochaux
Caen - Valenciennes
Lens - Metz
Nice - Lille
Saint-Étienne - Le Mans
Strasbourg - Monaco
Toulouse - Lorient
(Ces sept matches sur Foot +)
17 H 10
20 HEURES
Le Mans - Auxerre
Lille - Nancy
Lorient - Lens
Metz - Marseille
Monaco - Toulouse
Sochaux - Saint-Étienne
Valenciennes - Strasbourg
(Ces sept matches sur Foot +)
DIMANCHE 6 AVRIL
DIMANCHE 13 AVRIL
18 HEURES
18 HEURES
Nancy - Paris-SG (Canal + Sport)
20 H 55
Marseille - Lyon (Canal +)
Troyes-Nantes (Eurosport)
SAMEDI 12 AVRIL
Lyon - Rennes (Canal +)
Bordeaux - Caen (Canal + Sport)
20 H 55
Paris-SG - Nice (Canal +)
Floreentin
Fl
ti ou
Eluch (28)
Eluchans
(
20
SEDAN CHÂTEAUROUX
AUJOURD’HUI, 15 H 15, STADE
LOUIS-DUGAUGUEZ (Eurosport)
SEDAN:Regnault–Cerielo,I. Traoré,
Sartre (cap.), Tibéri – Abdoun,Amalfitano, Baning, Oliveira – Mokaké,
Allart. Remplaçants: Cantini, J. Pérez,
A. Cissé, Lucau, Nimani. Entraîneur :
J. Pasqualetti.
CHÂTEAUROUX : Deneuve – Ekobo,
Bates, Allegro, Ateba – Vandenbossche, Sidibé (cap.), Constant,
Bedimo – Khiter, P. Cissé. Remplaçants : Meïté (g.), Bru, Grauss,
Mathlouthi, El-Jadeyaoui. Entraîneur : C. Sarramagna.
Arbitre : M. Ennjimi.
1
24
Syylva
Sy
Sylva
Mavuuuba
M
ba
Arbitre : M. Jaffredo
Auxerre
Metz
23
Raam
Ram
mi
27
14
Oliech
Pedretti
dretti
caap.
21
7
7
Chaafni
26
13
Li htste
Lichtsteiner
ht t i
Lejeune
Lejeune
j
Les cinq derniers matches : P. N. G. G. G.
Remplaçants : Malicki (g.) (16), Debuchy
(2), Emerson (15), Dumont (29), Bastos (8)
ou Obraniak (10), Kluivert (9) ou Yanes (14),
Fauvergue (13).
Entraîneur : C. Puel.
Absents : Taravel (rééducation), Maric, Plestan, Frau (reprise), Lacroix (g.), S. Robail,
Ewané, C. Makiese, Youla (choix de l’entraîneur).
Suspendu : Chedjou.
Retour probable
de Makoun
Makoun (fracture à la main guérie) est
apte et devrait retrouver sa place à côté de
Cabaye et Mavuba au milieu. La défense
reste inchangée, puisque Plestan est en
repriseaprès une blessure à la cheville. Sur
les côtés, Lichtsteiner et Obraniak semblent tenir la corde, de même que Mirallas
en pointe, Frau étant toujours indisponible. – M. Bo.
28
27
Cubilier
bilier
29
16
12
Mi t
Migno
Mignot
3
Jaurrès
Jaurè
Les cinq derniers matches : G. P. N. N. P.
Remplaçants : Veron (g.) (33), Marcos Antonio (6), F. Thomas (5), Quercia (11), Munteanu
(9).
Entraîneur : J. Fernandez.
Absents : Kahlenberg, Is. Ba (genou), Tamas
(pied), Jelen, Petric (g.) (dos), Sorin (g.) (rééducation).
Suspendus : aucun.
Dispositif modifié
Aux absences de Kahlenberg, Sorin et Ba
se sont ajoutées celles de Tamas et Jelen.
Quant à Thomas, absent depuis le début
de la semaine pour raison familiale, il ne
rejoindra le groupe qu’aujourd’hui. Fernandez devrait ainsi revoir son dispositif
et aligner trois défenseurs centraux,
Mignot rentrant aux côtés de Traoré et de
Grichting. Popov évoluera sur le côté droit
de la défense, tandis que Chafni retrouvera Pedretti au milieu. – J.-P. G.
5
Mar
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21
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32
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34
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7
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Ch. Guey
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Les cinq derniers matches : P. G. G. P. P.
Remplaçants : O. Sissoko (g.) (30), Delhommeau (4), Strasser (24), Gygax (14), Aguirre
(9), C. Chapuis (7), Mom. N’Diaye (25).
Entraîneur : Y. Pouliquen.
Absents : Cardy (pied), Corrales (genou),
Renouard (reprise), Bassong, Baldé, Bong,
Belson, L. Delgado, M. Diakité, Djiba, EffaOwona, Léoni, Ebede (g.), Mayebi (g.) (choix
de l’entraîneur).
Suspendu : Barbosa.
1. Le Havre
2. Nantes
3. Troyes
4. Grenoble
5. Clermont
6. Montpellier
7. Angers
8. Bastia
9. Brest
10. Sedan
11. Guingamp
12. AC Ajaccio
13. Châteauroux
14. Reims
15. Amiens
16. Boulogne/mer
17. Dijon
18. Niort
19. Libourne-St-S.
20. Gueugnon
c.
—
26
24
27
27
33
24
27
30
34
33
28
36
30
42
41
44
40
42
46
47
Diff.
—
+28
+21
+13
+9
+8
+7
+1
+7
-4
+3
+1
-8
-3
-9
-5
-12
-14
-12
-12
-19
La commission de discipline de la LFP a
retiré 1 point à Bastia en raison du comportement raciste de certains de ses supporters envers Boubacar Kébé, lors de
Libourne-Saint-Seurin - Bastia (2-4), le
14 septembre (7e j.). Après avoir épuisé
tous les recours sportifs, le SCB va saisir la
justice administrative.
Gignac en pointe
En l’absence d’Elmander, blessé mercredi
lors de Suède-Brésil (0-1), Gignac débutera. L’international moins de 19 ans Sissoko, qui a disputé deux rencontres mardi et
jeudi en Irlande, et Sirieix sont en concurrence au milieu. Tout comme Ilunga et
Mathieu au poste de latéral gauche. À
moins que Baup ne décide d’utiliser l’exSochalien un cran plus haut, à la place de
Mansaré. – N. S.
BUTEURS
1. Hoarau (Le Havre), 26 buts.
2. Thil (Boulogne-sur-Mer), 14 buts.
3. Akrour (+ 1) (Grenoble) ; Fauré (Reims) ;
Noro (Troyes), 11 buts.
6. Buengo (+ 1) (Amiens), 10 buts.
7. Goussé (Nantes), 9 buts
PAGE 6
AGENDA
DEMAIN
GROUPE C
HIER
HIER
HIER
Lyon B - StrasbourgB .......................... 0-0
Saint-Priest- Raon-l’Étape ................. 2-1
Red Star - Metz B ................................ 1-0
Épinal- SochauxB .............................. 0-2
Montceau-les-Mines- Vesoul ............ 2-1
Épernay- Besançon ............................ 0-0
Croix-de-Savoie- NancyB ................. 2-1
AUJOURD’HUI
GFCO Ajaccio- Saint-ÉtienneB ........... 3-0
MontpellierB - Albi ............................. 0-0
Marignane- Cassis-Carnoux .............. 2-1
Manosque- Nice B .............................. 2-1
Fréjus - Hyères .................................... 0-1
CA Bastia- Luzenac ............................. 0-0
Balma - Gap......................................... 1-1
Toulon- Andrézieux ............................ 1-1
AUJOURD’HUI
Classement : 1. Dunkerque, 72 pts ; 2. Pacysur-Eure, 72 ; 3. Rouen, 69 ; 4. Rennes B, 65 ;
5. Compiègne, 64 ; 6. Caen B, 63 ; 7. AS Vitré,
63 ; 8. Quevilly, 62 ; 9. Guingamp B, 62 ;
10. Racing CF 92, 61 ; 11. Lille B, 61 ; 12. Plabennec, 61 ; 13. La Vitréenne, 59 ; 14. Le Havre,
58 ; 15. Lens B, 55 ; 16. Wasquehal, 51 ;
17. Lesquin, 50 ; 18. Valenciennes B, 34.
Classement : 1. Besançon, 81 pts ; 2. Croixde-Savoie, 80 ; 3. Sochaux B, 76 ; 4. Vesoul, 71 ;
5. Saint-Priest, 70 ; 6. Lyon B, 63 ; 7. Montceaules-Mines, 61 ; 8. Red Star, 61 ; 9. Strasbourg B,
58 ; 10. Metz B, 58 ; 11. Jura Sud, 55 ;
12. Auxerre B, 51 ; 13. Mulhouse, 50 ; 14. Raonl’Étape, 49 ; 15. Épinal, 48 ; 16. Nancy B, 46 ;
17. Épernay, 46 ; 18. Belfort, 43.
Auxerre B - Belfort (15 heures)
Jura Sud - Mulhouse a été reporté.
Monaco B - Toulouse B (15 heures)
Classement : 1. Cassis-Carnoux, 74 pts ;
2. GFCO Ajaccio, 72 ; 3. Gap, 71 ; 4. Toulon, 67 ;
5. Albi, 64 ; 6. Hyères, 63 ; 7. Saint-Étienne B,
63 ; 8. Monaco B, 61 ; 9. Marignane, 61 ;
10. Fréjus, 60 ; 11. CA Bastia, 60 ; 12. Luzenac,
58 ; 13. Montpellier B, 56 ; 14. Balma, 55 ;
15. Manosque, 51 ; 16. Andrézieux, 50 ;
17. Nice B, 48 ; 18. Toulouse B, 48.
D 1 FEMMES (16e journée)
GROUPE D
Poissy - BordeauxB ............................. 0-1
Ste-Geneviève-des-Bois- Le Mans B... 1-3
Aurillac - Châtellerault ........................ 1-0
Orléans- Anglet .................................. 0-0
Moulins - Yzeure ................................. 2-0
Montluçon- Stade Bordelais .............. 3-0
LesSables-d’Olonne- Sénart-Moissy.. 2-1
AUJOURD’HUI
Nantes B - Bayonne (15 heures)
Les cinq derniers matches : N. N. P. N. N.
Remplaçants : Ru. Riou (g.) (1), Jönsson (6),
Ilunga (24) ou Mathieu (5), Batlles (8), Sirieix
(14) ou Mou. Sissoko (22), Paulo César (15).
Entraîneur : É. Baup.
Absents : Elmander (côtes), Cetto (genou),
Mbengue (ischio-jambiers), Eduardo (cheville),
Dupuis, Bergougnoux, Dao, Congré (reprise),
Mermillod (g.), É. Capoue, Santos (choix de
l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
Qui en charnière centrale ?
Le Havre B - ValenciennesB ............... 3-1
CaenB - La Vitréenne .......................... 3-1
Wasquehal- Rouen ............................ 1-2
Quevilly- GuingampB ........................ 1-1
Compiègne- Lesquin .......................... 1-0
Plabennec- Lille B ............................... 0-0
Vitré - Pacy-sur-Eure ........................... 1-2
Dunkerque- Racing CF 92 ................. 5-1
Lens B - Rennes B aura lieu mercredi
2 avril.
Fontenay-le-Comte- Paris-SG B ......... 0-0
HIER
5
Mathieu
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Ilunga
nga
g ((24))
Prix des places : 8, 17, 30, 40 et 50
GROUPE B
VENDREDI
Foffaanna
Suspendu,Barbosapourrait être remplacé
par Bessat qui avait marqué le but de
l’égalisation à Nancy (1-2). Pjanic devrait
retrouverle poste de meneur. En charnière
centrale, ils sont quatre (Delhommeau,
Diop, Strasser et Vivian) pour deux places.
Pouliquen a prévenu ses joueurs : l’objectif est d’obtenirle maximumde points d’ici
la fin de saison et la concurrence fonctionnera à plein. – M. Tu.
Prix des places : 13, 28, 33, 35 et 41
GROUPE A
4
Mouuu. Sissoko
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Sirieixx (14) AArrib
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16
21
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CFA (26e journée)
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
65 30 19 8 3 54
59 29 17 8 4 45
53 29 15 8 6 40
48 30 13 9 8 36
45 30 11 12 7 41
43 30 11 10 9 31
43 30 11 10 9 28
42 29 12 7 10 37
42 30 11 9 10 30
41 29 10 11 8 36
40 30 10 10 10 29
37 30 9 10 11 28
36 29 9 9 11 27
34 29 9 7 13 33
33 30 8 9 13 36
33 30 9 6 15 32
33 30 7 12 11 26
30 30 8 6 16 30
27 30 6 9 15 34
16 30 2 10 18 28
Ebond
Ebondo
22
11
B. Gueye
Gueyye
1
13
19
Vivvian
aann
ou
SS.. Tr
Traaooré Ré. RRioou
Toulouse
Arraache
8
Bessa
Bessat
12
Grrich
chhhtiiing
ng
En direct sur Foot +
16 : 00
Arbitre : M. Lannoy
PPoppov
4
17
Miiira
ralla
rallas NNiicula
ula
lae
C baye
Caba
Béria
Qui en pointe ?
Stade Saint-Symphorien
10
Nice récupère Diakité et Job remis de
petits problèmes musculaires, ainsi que
Cid, qui avait été victime, au début du
mois, de fractures à la mâchoire et au nez.
La question est de savoir si Antonetti
reconduira le 4-3-3 ayant débuté devant
Lorient (1-2), Le Mans (0-0) et à Metz
(1-2), ou s’il reviendra au milieu en
losange. – Ja. G.
Prix des places : 9, 13, 17, 22 et 30
En direct sur Foot +
Ob aniak
Obraniak
i k ou
stos (8)
17 Bastos
19
Mako
Makoun
k
Frannqquar
uarrt M
18
Lemaî
Lema
aître
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Les cinq derniers matches : P. P. N. P. G.
Remplaçants : Costil (g.) (1), Svensson (3),
R. Gomis (29), Toudic (14), Compan (25), Eluchans (28) ou Florentin (27), Quellier (18).
Entraîneur : F. Dumas.
Absents : Seube (élongation), Mu. Traoré
(convalescent), Thiam, Samson (genou),
Mazure (mollet), Ou. N’Diaye, Boucansaud
(choix de l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
VENDREDI
20 H 30
SAMEDI 5 AVRIL
Tafforeau
forea
cap.
cap
p
LIGUE 2 (30e journée)
DEMAIN
33e JOURNÉE
Heng t
Hengbart
Vingt et un convoqués
Seube, blessé à une cuisse contre Monaco
(4-1) la semaine dernière, c’est Lemaître
L’incertitude plane sur la présence de
qui le suppléera au poste de latéral
Basa et de Romaric. Ib. Camara forfait,
gauche.Proment, qui a purgé un match de
Garcia a fait appel à un groupe de vingt et
suspension, revient en milieu récupéraun, convoqués ce matin pour une ultime
teur devant la défense. Dumas devrait
séance. Le Béninois Adenon (une premaintenir sa confiance à la charnière Sormière), Cerdan et Douillard ont été appebon-Leca, performante contre Monaco, et
lés. Gervinho redevient titulaire et Samasconserver son système à une seule pointe,
sa, buteur en Espoirs (4-1 contre la
où trois joueurs (Jemaa, Compan, Toudic)
République tchèque), sera peut-être un
postulent. – G. L.
con cu rre nt en a tt aqu e po ur De
Melo. – Ch. L.
Prix des places : de 5 à 35
Sedan-Châteauroux (Eurosport)
32e JOURNÉE
Gouuffraan
22
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27
15 H 15
PROCHAINES JOURNÉES
10
Lille
Les cinq derniers matches : P. N. N. G. P.
Remplaçants : Letizi (g.) (16), Al. Yahia (3),
Cid (24), D. Diakité (23), Job (11), Modeste
(15), Bamogo (20).
Entraîneur : F. Antonetti.
Absents : Hognon (reprise), Ma. Traoré
(cuisse), Yahaya (métatarse), Scaramozzino,
D. Asamoah, Barul, Gace, Larbi, Moreau (g.),
Ozokwo (choix de l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
Retour du losange ?
Erding (mollet) et Afolabi (genou) figurent
dans le groupe, mais tous deux effectueront un test ce matin. Grax et Josse sont
prêts à les suppléer si la prudence s’imposait pour les deux titulaires. Gillot a rappelé Birsa et Mathis, qui succèdent ainsi à
Daf et Dramé. – C. M.
16 : 00
Stadium Lille Métropole
2
Calvéé
Calv
1. Rothen (Paris-SG), 8 passes.
2. Juninho (Lyon) ; J. Leroy (Rennes), 7 passes.
4. Monterrubio (Lens) ; Benzema (Lyon) ; Nasri (Marseille) ; Mouloungui (Strasbourg) ; Mater, Roudet (Valenciennes), 6 passes.
10. Alonso (Bordeaux) ; Romaric (Le Mans) ; Obraniak (Lille) ; Ben Arfa (Lyon) ;
Be. Cheyrou (Marseille) ; Nenê (Monaco) ; Hellebuyck (Nice) ; Dalmat, Isabey
(Sochaux), 5 passes.
19. Kahlenberg (Auxerre) ; Chamakh (Bordeaux) ; Gouffran (Caen) ; Gervinho
(Le Mans) ; Morel (Lorient) ; Fred (Lyon) ; B. Gavanon, Hadji (+ 1) (Nancy) ; Mansaré (Toulouse) ; Belmadi (Valenciennes), 4 passes.
Caen
Arbitre : M. Piccirillo
23
PASSEURS
En direct sur Foot +
16 : 00
Le Mans
Erding et Afolabi
incertains
Prix des places : 12, 20, 23, 32, 37, 38 et 53
Match joué à guichets fermés.
BUTEURS
Les cinq derniers matches : G. N. G. N. G.
Remplaçants : J. Gavanon (g.) (1), Josse
(17) ou Afolabi (2), Mathis (18), Birsa (20),
Maurice-Belay (21), Pancrate (3), Grax (4) ou
Erding (26).
Entraîneur : F. Gillot.
Absents : Bréchet (mollet), Daf (tendon
d’Achille), Nogueira (reprise), Dramé, Sène,
Dagano, Vargas (choix de l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
Classement : 1. Bordeaux B, 78 pts ;
2. Le Mans B, 70 ; 3. Fontenay-le-Comte, 67 ;
4. Paris-SG B, 65 ; 5. Orléans, 65 ; 6. Anglet, 64 ;
7. Moulins, 62 ; 8. Châtellerault, 62 ;
9. Bayonne, 61 ; 10. Sainte-Geneviève-desBois, 61 ; 11. Montluçon, 59 ; 12. Stade Bordelais, 57 ; 13. Yzeure, 56 ; 14. Poissy, 54 ;
15. Aurillac, 53 ; 16. Sénart-Moissy, 52 ;
17. Nantes B, 51 ; 18. Les Sables-d’Olonne, 49.
HIER
Toulouse - Saint-Brieuc ...................... 1-0
Juvisy - La Roche-sur-Yon ................. 4-0
AUJOURD’HUI
Soyaux-Vendenheim (14 heures)
Évreux-Montpellier (14 h 30)
Hénin-Beaumont - Paris-SG (15 heures)
Saint-Étienne - Lyon (15 heures)
Classement : 1. Lyon, 60 pts ; 2. Juvisy, 53 ;
3. Montpellier, 45 ; 4. Saint-Étienne, 41 ;
5. Soyaux, 36 ; 6. Vendenheim, 36 ; 7. Toulouse,
35 ; 8. Paris-SG, 33 ; 9. Saint-Brieuc, 28 ;
10. Hénin-Beaumont, 27 ; 11. Évreux, 27 ;
12. La Roche-sur-Yon, 26.
LIGUE 1 (31e journée, match
décalé [*])
19 HEURES
Voir ci-dessus.
LIGUE 2 (30e journée, match
décalé)
Voir ci-dessus.
MARDI 1er AVRIL
LIGUE DES CHAMPIONS (quarts
de finale, matches aller)
AS Rome (ITA) - Manchester United (ANG)
Schalke 04 (ALL) - FC Barcelone (ESP)
LIGUE 2 (19e journée, match en
retard)
Voir page 6.
MERCREDI 2 AVRIL
LIGUE DES CHAMPIONS (quarts
de finale)
Fenerbahçe (TUR) - Chelsea (ANG)
Arsenal (ANG) - Liverpool (ANG)
LIGUE 1 (31e journée, match en
retard)
Voir ci-dessus.
JEUDI 3 AVRIL
COUPE DE L’UEFA (quarts de
finale aller)
Leverkusen (ALL) - Zénith Saint-Pétersbourg (RUS)
Glasgow Rangers (ECO) - Sporting Portugal (POR)
Bayern Munich (ALL) - Getafe (ESP)
Fiorentina (ITA) - PSV Eindhoven (HOL)
(*) Le match Saint-Étienne - Lens
(31e journée de L 1), décalé en raison de la
finale de la Coupe de la Ligue, aura lieu
mercredi 9 avril, à 18 h 30 (Canal + Sport).
DIMANCHE 30 MARS 2008
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
2-0
1-0
0-0
1-1
0-0
0-2
Les cinq derniers matches : N. G. G. N. P.
Remplaçants : Carrasso (g.) (1), R. Zubar
(15), J. Faty (5), Krupoviesa (23), Akalé (2),
Grandin (18), Ayew (29).
Entraîneur : É. Gerets.
Absents : Valbuena (adducteurs), J. Rodriguez
(gastro-entérite), Oruma (contracture), Ziani
(mise à pied).
Suspendu : Be. Cheyrou.
Bleu
2-2
1-1
Les cinq derniers matches : P. N. N. N. G.
Remplaçants : Cappone (g.) (1), Genton (5),
Cantareil (8), Ewolo (7), F. Robert (28), Marin
(10), Moura (20).
Entraîneur : C. Gourcuff.
Absents : Benatia, Namouchi (convalescents), Vahirua (tendon d’Achille), Dielna,
Bourhani, Boutruche (choix de l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
Jaune
0-1
0-0
1-1
2-1
Les cinq derniers matches : G. G. G. G. G.
Remplaçants : Vercoutre (g.) (30), Clerc (2),
Boumsong (32), Crosas (21), Källström (6), Ben
Arfa (18), C. Delgado (19) ou Govou (14).
Entraîneur : A. Perrin.
Absents : Cleber Anderson (convalescent),
Müller (reprise), Benzema (genou), Mounier,
Beynié, Hartock (g.) (choix de l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
Noir
Bleu
Noir
Les cinq dernières saisons 2002-03 2003-04
Le Mans - Caen
Lille - Auxerre
2-2 1-0
Lorient - Marseille
0-2
Metz - Toulouse
Sochaux - Nice
1-0 0-0
Valenciennes - Lyon
y
Monaco - Rennes
2-1 1-4
Paris-SG - Strasbourgg
3-0 3-2
Saint-ÉÉtienne - Lens
Les cinq derniers matches : P. N. N. N. G.
Remplaçants : Grondin (g.) (16), Martinez
(21), Sommeil (4), Ducourtioux (2), Jeovânio
(11) ou Saez (23), Pujol (28) ou Sebo (29),
Audel (7).
Entraîneur : A. Kombouaré.
Absents : Kharroubi (cheville), Coque (g.),
Da. Traoré, Doumeng (choix de l’entraîneur).
Suspendu : Mo. Traoré.
7
FOOTBALL LIGUE 1 (31 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LORIENT - MARSEILLE
Un sprint pour l’Europe
Pour Nasri et Cissé, la course de vitesse qui débute afin que l’OM accroche la C 1 sera peut-être synonyme de passeport pour l’Euro.
DE RETOUR jeudi à Marseille après
être entré en jeu la veille pour les dix
dernières minutes de France-Angleterre (1-0), Djibril Cissé a été accueilli
par un sondage du quotidien la Provence, présenté ainsi : « Une majorité de supporters (54 %) ne veut pas
de Cissé à l’Euro. » Samir Nasri ayant
expliqué dans la semaine sur RTL
s’en être pris par des gestes, à Lens, à
un journaliste du quotidien marseillais, les deux internationaux ne sont
pas actuellement prophètes en leur
pays. Le ciel est plus bleu pour eux en
équipe de France, leur cote pour
l’Euro étant à la hausse (voir
L’Équipe du 28 mars).
Sifflé au Stade de France comme
quelque jours plus tôt au Stade-Vélodrome contre Sochaux (0-1), Cissé
connaît la chanson. On voit plus chez
lui les buts qu’il rate que ceux qu’il
marque (32 pour l’OM depuis son
retour de blessure le 9 décembre
2006). Il est cette saison le meilleur
buteur (17) du club, toutes compétitions confondues, et quatrième au
classement de la L 1 (11).
Nasri a fait état sur RTL de son niveau
actuel : « Je suis clairement moins
bon, je le sais. Je ne me sens toujours
pas à 100 % de mes moyens physiques, mais je suis sur la bonne voie
et il reste deux mois pour pouvoir
faire de grandes performances. »
Après une première moitié de saison
marquée par des blessures et la
maladie (méningite), il en est à trois
buts et six passes en L 1, ses meilleures stats depuis ses débuts en pro.
était mis lors des sept dernières journées avec treize buts inscrits par Cissé, Niang, Nasri, Ribéry et Valbuena.
Cissé (4 buts, 1 passe) et Nasri
(2 buts, 2 passes) avaient activement
participé au sprint victorieux. Celui
de cette année ne pourra réussir que
s’ils sont à leur meilleur niveau. Dès
ce soir, à Lorient, où Éric Gerets a fixé
le cap : « Si on perd, je crois qu’il faut
pratiquement oublier la troisième
place. » Marseille sera privé de Valbuena (adducteurs) et de Benoît
Cheyrou (suspendu).
À l’OM, le premier fournit les accélé-
rations, le second le tempo. Un handicap qui ne pourra être surmonté
que si le retour de Niang s’accompagne d’un retour de Cissé et de Nasri au top niveau.
Le premier a permis à Marseille de
ramener un point à Lens (3-3), mais il
vient aussi de rater des occasions
contre Sochaux (0-1) et Carquefou
(0-1), et doit donc redevenir percu-
tant, individuellement et collectivement. Le second sait que sa répugnance à affronter dans l’axe le bloc
défensif de Carquefou a fixé ses
limites avec l’OM, dont il s’est affran-
chi avec les A’ contre le Mali (3-2).
Pour Cissé et Nasri, le sprint final de
Marseille et leur participation à
l’Euro se jouent à partir de ce soir.
DOMINIQUE ROUSSEAU
L’OM va jouer sa saison au sprint et aura besoin de
l’efficacité de Samir Nasri et Djibril Cissé, lesquels
(ici, de gauche à droite, contre les Parisiens
Jérémy Clément, Zoumana Camara et Jérôme Rothen,
1-1, au Parc des Princes, le 2 septembre) joueront, dans
le même temps, leur place à l’Euro. (Photo Pierre Lahalle)
Le Roch
pense à l’avenir
Le maintien presque acquis, le président lorientais
regarde déjà vers les saisons prochaines.
Tour du propriétaire.
LORIENT –
de notre envoyé spécial
permanent
À douze points
de Bordeaux
Rouge
Rouge
Jaune
Bleu
RAPHAËL RAYMOND
Jaune
Bleu
Noir
Marseille a besoin d’eux ce soir, à
Lorient, et dans son sprint final. La
saison dernière, au matin de la
31e journée, l’OM avait cinq points
de retard sur le troisième (Bordeaux)
et sept sur le deuxième (Lens). En collectant 22 points sur 24 possibles,
Marseille avait doublé tout le monde
pour prendre la deuxième place.
Ce matin, six points le séparent de
Nancy (3e) et surtout douze de Bordeaux (2e). Il est donc question de
(re)mettre le turbo avec toutes les
forces vives du secteur offensif.
La saison passée, tout le monde s’y
Noir
LA FIN DE SAISON. – « Il faudrait
un cataclysme pour qu’on descende.
Mais on ne peut pas négliger le classement final car son incidence est significative sur les droits TV que nous percevrons. On va donc demander aux
joueurs de se mobiliser. Avec eux, ce
sera “ gagnant-gagnant ”. Je ne
pense pas à l’Europe. Ce ne serait pas
raisonnable : nous ne sommes pas
assez structurés. L’Europe, ça ne rapporte rien financièrement avant les
quarts de finale. Au contraire même,
ça coûte de l’argent. Nous devrions
bâtir une équipe en conséquence. Or,
quand une équipe est éliminée de la
Coupe de l’UEFA, l’effectif est démobilisé. »
LE RECRUTEMENT. – « Nous
sommes bien placés pour dire que,
quand on réalise le recrutement tardivement, il est moins bon. Comme nous
sommes presque sauvés, nous avons
déjà pu commencer nos investigations
et nous sommes déjà entrés en contact
avec un certain nombre de joueurs.
Nous cherchons des attaquants. Nous
en avions deux cette saison. C’est
insuffisant. Dans les autres lignes,
nous souhaitons au moins un joueur
expérimenté, capable de nous apporter un vrai plus. Nous avons aussi pris
des contacts avec des joueurs qui pourraient devenir titulaires dans un an ou
deux ans. On peut désormais travailler
dans la durée. Notre réseau est plus
étendu. Nous avons désormais des
liens en Amérique du Sud, au Portugal
ou en Suisse. On ne recrutera pas seulement en France, je crois. »
LE STADE. – « Jusqu’ici, nous ne faisions que des apparitions éphémères
en L 1. Nous y maintenir trois ans de
suite nous confère une meilleure crédibilité auprès des sponsors et des partenaires institutionnels. Comme nous
avons démontré notre capacité à assurer notre pérennité, ces partenaires
sont au pied du mur. Le stade dépend
de la municipalité. Elle va bien être
obligée de prendre en considération
notre pérennité. La reconstruction de
la tribune sud doit démarrer en juin, au
plus tard en septembre. Concernant la
tribune d’honneur, la municipalité
envisage un partenariat public-privé.
Nous ne sommes pas contre. Le problème, c’est qu’on ne peut pas avoir
une tribune privée dans un stade
public. On discute. Il faudrait que ce
chantier soit achevé en 2010. Les
fonds propres du club sont en nette
amélioration. On va acquérir des terrains pour construire notre centre de
formation et notre centre d’entraînement. Ce centre devra aussi sortir de
terre en 2010. »
LILLE - AUXERRE
Une pointe de réussite Une attaque
en sommeil
Au LOSC, l’attaquant axial est seul. Et, malgré les récriminations,
cela ne devrait pas changer.
IL Y A PRESQUE UN MOIS, dans les
couloirs du Stade de France, Nicolas
Fauvergue avait publiquement pesté
contre les choix, trop défensifs à son
goût, de son entraîneur. Selon l’ancien
international Espoirs, Lille ne gagnait
pas faute d’attaquants en doublette.
Et il assurait ne pas être le seul Dogue à
penser ainsi. Ce n’est pas complètement faux, ni complètement nouveau.
Lors des précédentes saisons, déjà,
plusieurs Nordistes avaient, en sourdine, manifesté des doutes par rapport
aux options de Claude Puel. Des récriminations en général isolées et contredites par les résultats. Cela s’est
encore vérifié cet hiver. Pendant que
Nicolas Fauvergue était placé en pénitence avec la CFA, le LOSC a accumulé
les points (dix sur douze possibles) et
gagné sept places au classement. Pour
le principal visé, cela clôt le débat : « Je
vous le laisse ! Ce n’est pas une question de système. Le 4-4-2, ça peut aussi
être super, tout dépend des joueurs, de
leurs affinités, des consignes, l’important n’est pas là. »
À Monaco, Puel usait du 4-4-2. Mais il
y disposait d’un groupe d’une qualité
exceptionnelle, et notamment d’attaquants de classe mondiale (Trezeguet,
Simone). C’est loin d’être le cas à Lille,
où il aime plutôt imposer sa force au
milieu, et où le premier argument
demeure la solidité du bloc. Pour cela,
il dispose, dans l’entrejeu, cinq unités
dont un triangle axial, point essentiel
dans le pressing et la construction.
Jouer ainsi correspond mieux, à ses
yeux, à l’équilibre de son groupe. Installer un deuxième attaquant, c’est
déplumer le secteur le plus performant
du LOSC, contrarier l’équilibre défensif. « Nous avons plus d’automatismes
dans ce système (en 4-5-1), rappelle
d’ailleurs Grégory Tafforeau. On se
procure toujours des occasions, et on
réussit généralement des matches
intéressants. Même si le rôle est ingrat
pour l’attaquant. »
Mirallas, Fauvergue, Frau, voire Youla
subissent la solitude de l’attaquant de
pointe après Moussilou ou Odemwingie, qui se sont aussi usés à ce poste.
Mais les attaquants lillois ont leur responsabilité. Le 4-4-2 a été testé en
match amical et l’option a été rapidement remisée. D’abord en raison des
performances des intéressés. Fauvergue, Mirallas, Kluivert, Youla ou Frau
(arrivé cet hiver) sont au mieux irréguliers, au pire décevants. D’un point de
vue tactique et « social », il paraît
compliqué d’en aligner deux au détriment d’éléments beaucoup plus satisfaisants.
Car, pendant que les attaquants peinent, le milieu de terrain déborde de
qualité. C’est encore plus net depuis le
prêt de Mavuba et le retour de
Makoun. Dans le cinq majeur du
milieu, on trouve quand même un
international français (Mavuba), un
international camerounais (Makoun),
un international suisse (Lichtsteiner),
un Espoirs qui frappe à l’étage du dessus (Cabaye) et le meilleur passeur du
LOSC (Obraniak). Puel ne simplifiera
jamais le problème ainsi. Mais on a le
droit de penser que, dans son esprit, il
n’y a pas match.
RÉGIS DUPONT
(avec M. Bo.)
Mavuba a « libéré » Cabaye
LE LOSC EST LANCÉ. Depuis trois mois, il n’a perdu qu’une fois en Ligue 1,
contre Lyon au Stade de France (0-1). Qu’est-ce qui a changé à Lille ? Rien, ou
presque. L’équipe de Claude Puel défend toujours avec beaucoup d’implication
dans les duels, en bloc, souvent à dix derrière le ballon. « Il n’y a pas grand-chose
de changé, dit l’entraîneur nordiste. On part d’un groupe qui doit gagner en maturité, en expérience. On s’arrête aux résultats actuels, simplement parce que,
durant la première partie de saison, le groupe n’avait pas été récompensé de ses
efforts. Heureusement, il n’a jamais lâché. »
Et il a profité à plein de deux arrivées : celle d’Adil Rami, le nouveau sélectionné A’,
revenu de blessure le 24 novembre à Nancy (0-2) ; et celle de Rio Mavuba, prêté au
mercato pour « sécuriser » la construction du jeu lillois. Cabaye avoue se sentir
« libéré » depuis que l’ancien Bordelais officie à ses côtés. Obraniak, même si cela
se voit un peu moins, s’améliore de semaine en semaine. Depuis que Makoun a
réintégré les rangs, le milieu lillois a retrouvé une densité infernale pour l’adversaire. Cela suffit à masquer les troubles de l’attaque, où Frau peine à s’imposer
tandis que Kluivert a plus ou moins disparu. – R. D.
Les statistiques des trois attaquants bourguignons expliquent
en grande partie le mauvais classement de l’AJA.
ILS SE PRÉNOMMENT Daniel,
Dennis et Ireneusz. Sont respectivement roumain, kényan et polonais et
forment l’attaque de l’AJ Auxerre
cette saison. Tous trois sont plus ou
moins endormis. Ils ont seulement
inscrit seize buts cette saison sur les
vingt-sept du club bourguignon.
Niculae, mais surtout Oliech et Jelen
sont en panne d’inspiration. Que ce
soit au niveau du ratio buts/tirs, des
tirs cadrés ou du nombre de buts inscrits à l’extérieur de la surface, les
statistiques des attaquants auxerrois sont édifiantes.
Ainsi, Auxerre n’a converti que
8,74 % de ses tirs cette saison (*),
soit le troisième plus mauvais pourcentage de la L 1, la moyenne étant
de 11,2 % de tirs réussis. Les Bourguignons n’ont aussi cadré que
38,83 % de leurs tirs (le 17e ratio du
Championnat). Enfin, comble de
maladresse ou de malchance, ils ont
touché dix fois les poteaux ou la
barre transversale en trente journées
de Championnat. Un record partagé
avec Le Mans.
Ces statistiques sous les yeux, Jean
Fernandez ne peut que constater les
dégâts : « C’est difficile à dire, à
admettre, mais il s’agit avant tout
d’un problème de qualité. De qualité
et d’adresse devant le but. Je le sais,
un garçon comme Dennis Oliech ins-
crit un but toutes les 620 minutes de
jeu, mais je rappelle que ce joueur
n’a jamais eu de formation. Jelen, lui,
souffre du dos cette saison, ce qui ne
l’empêche pas de cadrer davantage
ses tirs que Niculae (46,26 % contre
41,3 % au Roumain). C’est le joueur
le plus adroit de notre équipe. Malheureusement, il n’a jamais évolué à
100 % de ses possibilités cette saison et a raté beaucoup de duels face
aux gardiens adverses. Pour sa part,
Niculae réalise une bonne saison
– un but toutes les 200 minutes de
jeu. Il reste longtemps après les
entraînements pour travailler,
contrairement à Jelen, qui n’est pas
un bourreau de travail, mais il est
trop seul. »
Fernandez :
« Un déficit terrible
devant le but »
A u t r e s o u c i : c et t e s a i s o n ,
l’AJ Auxerre n’a inscrit qu’un seul but
en dehors de la surface de réparation
– par Chafni à Nice (succès 2-1,
26e journée), le pire « palmarès »
avec Lorient et le Paris-SG –, ce qui
limite un peu ses ambitions. « Il n’y a
personne chez nous, à part peut-être
Pedretti, pour marquer de vingt-cinq
ou trente mètres. Sur les coups de
pied arrêtés non plus, nous ne
sommes pas bons. Et puis, ce n’est
La faillite offensive
des Auxerrois
Ratio buts/tirs (%)
8,74 (18e)
(moyenne des clubs de L 1 : 11,2 %)
Tirs cadrés (%)
Buts marqués sur des tirs
hors de la surface
Tirs sur les montants
38,83 (17e)
(41,2 %)
1 (18e)
(5,15)
10 (1er)
(6,75)
avec
pas une excuse, mais nous avons
touché dix fois du bois cette saison.
Avec un tout petit peu plus de réussite, notre classement ne serait pas le
même. Maintenant, quand on voit le
nombre de tirs non cadrés de Niculae, Oliech et Jelen (voir infographie), on ne peut pas non plus tout
mettre sur le compte de la malchance. Nous avons, c’est vrai, un
déficit terrible devant le but. » Dennis Oliech n’a par exemple converti
que 4,5 % de ses tirs cette saison
alors que la moyenne en Championnat se situe à 10,9 % . Tout est dit !
JEAN-PHILIPPE COINTOT
(*) Les données statistiques de cet
article ont été fournies par OPTA.
CREVOISIER : RETOUR À LA
CASE DÉPART. – Contesté en
interne et plus obligé de couvrir
l’entraîneur Frédéric Hantz, remplacé
début janvier par Francis Gillot,
titulaire du diplôme d’entraîneur
professionnel de football (DEPF),
Jacques Crevoisier n’est plus salarié
par le FC Sochaux, qui l’avait
engagé comme coordinateur sportif
l’été dernier, et ce jusqu’en 2009.
Le technicien conserve néanmoins
ses attributions précédentes, celles
de consultant et de conseiller,
dont il pourra aussi et à nouveau
faire bénéficier d’autres clubs. Au
FCSM, il s’attache plus
particulièrement au profil
psychologique des joueurs. – F. L. D.
STRASBOURG : FIN DE SAISON
POUR COHADE ? – Alors qu’il
soigne depuis près d’un mois un
début de pubalgie, le milieu de
terrain Renaud Cohade s’est vu
prescrire trois semaines de repos
supplémentaires. Un point
d’interrogation plane sur sa fin de
saison. – Fr. N.
COUPE DE FRANCE : LE
PROGRAMME DES QUARTS. – Les
quarts de finale de la Coupe de
France seront disputés les mardi 15
et mercredi 16 avril. Mardi 15 avril :
Amiens (L 2) - Dijon (L 2), à
18 heures sur Eurosport ; Lyon-Metz
(L 2), à 20 h 45 sur Eurosport.
Mercredi 16 avril : Bordeaux-Sedan
(L 2), à 17 heures sur France 2 ;
Carquefou (CFA 2) - PSG, à 21 heures
sur France 3.
L’HEURE DES LYONNAISES. –
L’OL féminin a déjà surpassé les
garçons du club en atteignant les
demi-finales de la Coupe d’Europe.
Après avoir éliminé Arsenal en
quarts, elles vont maintenant
s’attaquer aux Suédoises d’Umea,
avec le match aller cet après-midi à
Gerland. Environ 10 000 supporters
sont attendus cet après-midi à
Gerland, Lyon. – C. C.
ALLEMAGNE : LE BAYERN
MARQUE LE PAS, MAIS PAS
RIBÉRY. – Deux semaines après sa
défaite chez la lanterne rouge
Cottbus (0-2), le Bayern a arraché un
point important dans la course au
titre sur la pelouse du FC Nuremberg
(1-1), avant-dernier, lors de la
26e journée de la Bundesliga. Alors
qu’il a disputé l’intégralité de la
partie, Franck Ribéry a montré
quelques accélérations fulgurantes
dont il a le secret, et délivré sa
septième passe décisive de la saison,
pour Podolski (81e). Titulaire pour la
première fois depuis son arrivée à
Nuremberg, Abardonado a lui aussi
joué tout le match. – A. Me.
QUEUDRUE : RETOUR
REMARQUÉ. – Blessé à une cuisse,
Franck Queudrue n’avait plus joué en
Championnat depuis le 29 janvier. Le
défenseur de Birmingham City faisait
sa rentrée hier, contre Manchester
City, et son club a fait un pas vers le
maintien, grâce à sa victoire (3-1).
Passeur sur le premier but de Zarate,
l’ex-Lensois fut ensuite expulsé
après une faute sur Benjani (57e).
DERBY COUNTY, UN RELÉGUÉ
RECORD. – Derby County a été
relégué hier en Deuxième Division
après seulement une saison
cauchemardesque dans l’élite, après
son match nul contre Fulham (2-2),
lors de la 32e journée. C’est la
première fois dans l’histoire de la
Premier League qu’une équipe est
reléguée dès le mois de mars. Avec
11 points, une seule victoire, 16 buts
marqués pour 67 encaissés, Derby
County n’a plus qu’un objectif :
éviter de succéder à Sunderland
comme pire club de l’histoire de la
Premier League. En juin 2005,
Sunderland avait achevé la saison
avec 15 points et 3 victoires.
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DIMANCHE 30 MARS 2008
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
8
FOOTBALL ANGLETERRE (32 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BOLTON - ARSENAL : 2-3
Le miracle Arsenal
Réduits à dix et menés 0-2 à l’heure de jeu, les Gunners se sont imposés en toute fin de match et restent à six points de Manchester.
fébrilité défensive d’Arsenal. Le
Marseillais perdait le ballon aux
abords de sa surface, dont profitait
à nouveau Taylor (43e).
Sous les trombes d’eau du nord de
l’Angleterre, Arsenal coulait à pic,
sans âme et sans leader. Son jeu de
passe à dix, qui servait autrefois à
user l’adversaire, révélait l’impuissance des Gunners face au dix-huitième de Premier League. Flamini
manquait l’occasion de se rattraper
en enlevant trop sa frappe
(45e + 2), Bendtner et Van Persie
continuaient d’arroser les tribunes.
À L’heure de jeu, Wenger décidait
de passer à trois défenseurs avec
les entrées de Walcott et Adebayor.
« J’ai joué un coup de poker. On
pouvait en prendre quatre ou cinq.
Mais ça a marché», se félicitait le
manager d’Arsenal.
La révolte vint du capitaine Gallas,
contesté et critiqué depuis un mois,
mais seul au second poteau pour
reprendre du pied droit le corner de
Fabregas (63e). Cinq minutes plus
tard, Hleb, séché par Cahill, obtenait un penalty transformé par Van
Persie (68e). Le Néerlandais, loin de
son meilleur niveau, signait son
premier but depuis près de six mois
et un doublé face à Sunderland
(3-2, le 7 octobre). Et à force de
pousser, les Londoniens finissaient
par arracher une incroyable victoire
grâce à Fabregas. Ou plutôt à
Samuel (90e).
BOLTON - ARSENAL : 2-3 (2-0)
Temps pluvieux. Pelouse détrempée. 22 431 spectateurs. Arbitre : M. Foy.
Buts. – Bolton : Taylor (14e, 43e) ; Arsenal : Gallas (63e), Van Persie (68e s.p.), Samuel
(90e c.s.c.). Avertissements. – Bolton : Davies (45e), Diouf (54e) ; Arsenal : Fabregas
(45e), Kolo Touré (47e). Expulsion. – Arsenal : Diaby (31e).
BOLTON: AlHabsi –Steinsson,Cahill, O’Brien,Samuel –McCann,Campo(cap), Taylor (Hunt, 71e, puis Rasiak, 81e), Guthrie – Davies, Diouf (Giannakopoulos, 78e).
Entraîneur : G. Megson.
ARSENAL : Almunia – Kolo Touré, Gallas (cap), Senderos (Walcott, 60e), Clichy –
Hleb, Fabregas, Flamini, Diaby – Bendtner (Adebayor, 60e), Van Persie (J. Hoyte,
90e + 2). Entraîneur : A. Wenger.
LONDRES –
de notre correspondant
ARSENAL N’EST PAS mort. On l’a
pourtant longtemps cru, hier, alors
que l’équipe d’Arsène Wenger était
réduite à dix après l’expulsion de
Diaby (31e) et menée de deux buts à
une demi-heure de la fin. Mais
grâce à deux coups de pied arrêtés
– un corner de Fabregas repris au
second poteau par Gallas (63e) et
un penalty de Van Persie (68e) –,
Arsenal a entamé un improbable
retour pour finalement vaincre sa
bête noire sur une reprise de Fabregas détournée par deux défenseurs
de Bolton avant de passer finalement la ligne. Arsenal est revenu de
loin, de très, très loin. Preuve qu’il
ne faudra pas enterrer trop vite les
Gunners dans la course au titre.
« Nous n’avons pas renoncé.
C’était un test mental, affirmait
Arsène Wenger au micro de Sky
Sports. Nous savions aussi que 2-2
n’était pas assez bien et vous avez
pu voir que lorsque nous avons
marqué le deuxième but, nous
avons pris la balle et avons repris
rapidement. Nous voulions absolument gagner pour rester dans la
course. Ce soir, je suis très fier de
l’équipe. Nous nous battrons jusqu’à la dernière seconde de ce
Championnat et c’est une longue
route. Nous avons soixante-dix
points, voyons jusqu’où nous pouvons aller… »
Au classement, Arsenal a repris la
deuxième place à Chelsea, qui
accueille aujourd’hui Middlesbrough, mais reste malgré tout à six
longueurs de Manchester United,
vainqueur facile d’Aston Villa (4-0).
Gallas sonne
la révolte
À trois jours de leur quart de finale
aller de Ligue des champions face à
Liverpool, à l’Emirates Stadium, les
Gunners ont réappris à gagner, ce
qu’ils ne savaient plus faire depuis
le 12 février (2-0 contre Blackburn).
Ils ont également retrouvé un peu
d’unité, perdue sur la route des
quatre nuls et d’une défaite, à
défaut de se rassurer dans le jeu.
Car, hier, Arsenal a longtemps marché sur un fil, entre abandon et
révolte. Pendant une heure, elle a
donné l’impression de lâcher prise,
à l’image des deux buts concédés
sur de nouvelles erreurs individuelles. Sur le premier, Abou Diaby
laissait filer Steinsson dans son dos.
Ce dernier centrait pour Taylor qui
devançait Kolo Touré de la tête
(14e).
Si l’Ivoirien, testé sur le côté droit en
l’absence de Bacary Sagna, ne commit plus aucune erreur par la suite,
le cauchemar se poursuivait pour le
jeune Français, titularisé milieu
gauche pour la deuxième fois
d’affilée et expulsé par M. Foy à la
suite d’un mauvais tacle sur le tibia
de Steinsson (31e). Diaby laissait
ses coéquipiers à dix et dans la
panade. Symbole d’une équipe qui
ne tourne plus rond, Mathieu Flamini était à son tour gagné par la
Zarate (40e, 54e)
McSheffrey (77e s.p.)
Rouge
Jaune
BOLTON
Elano (59e s.p.)
DERBY COUNTY
E. Villa
(10e,
ARSENAL
2-3
M. Taylor (14e, 43e)
Gallas (62e)
Van Persie (68e s.p.)
J. Samuel (90e c.s.c.)
FULHAM
2-2
80e)
MANCHESTER U.
(24e)
Kamara
Leacock (78e c.s.c.)
ASTON VILLA
4-0
C. Ronaldo (17e)
Tevez (33e)
Rooney (53e, 70e)
PORTSMOUTH
2-0
WIGAN
READING
0-0
BLACKBURN
SUNDERLAND
2-1
Defoe (32e, 90e+ 5)
K. Jones (29e)
A . R e i d ( 9 0e +
2 c.s.c.)
WEST HAM
Ljungberg (18e)
AUJOURD’HUI
Chelsea-Middlesbrough
Liverpool-Everton
(17 heures, Canal + Sport)
Tottenham-Newcastle
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Manchester U. ... 76 32 24 4 4 68 15 +53
Arsenal ........... 70 32 20 10 2 62 26 +36
Chelsea .......... 68 31 20 8 3 55 23 +32
Liverpool ........ 59 31 16 11 4 55 24 +31
Everton ........... 57 31 17 6 8 48 26 +22
Portsmouth ... 53 32 15 8 9 46 33 +13
Blackburn ...... 50 32 13 11 8 42 38 +4
Aston Villa ..... 49 32 13 10 9 52 44 +8
Manchester C. ... 49 32 13 10 9 37 37 0
West Ham ..... 44 32 12 8 12 35 39 -4
Tottenham ..... 39 31 10 9 12 60 51 +9
Middlesbrough ... 34 31 8 10 13 28 44 -16
Sunderland .... 33 32 9 6 17 29 49 -20
Reading .......... 32 32 9 5 18 37 58 -21
Newcastle ...... 32 31 8 8 15 33 57 -24
Wigan ............. 31 32 8 7 17 28 47 -19
Birmingham .. 30 32 7 9 16 38 49 -11
Bolton ............. 26 32 6 8 18 30 48 -18
Fulham ........... 24 32 4 12 16 29 53 -24
Derby County .... 11 32 1 8 23 16 67 -51
Derby County est relégué en Deuxième
Division.
BUTEURS. 1. C. Ronaldo (Manchester
United), 26 buts ; 2. Fernando Torres
(Liverpool), 20 buts ; 3. Adebayor (Arsenal), 19 buts ; etc...
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 5 avril : Arsenal-Liverpool, Aston Villa - Bolton,
Blackburn-Tottenham, Fulham-Sunderland, Manchester City - Chelsea, Newcastle-Reading, Wigan-Birmingham ; dimanche 6 avril : Everton - Derby County, Middlesbrough - Manchester Utd ; mardi 8 avril : West Ham - Portsmouth.
C. Ronaldo
fait le show,
Derby pleure
LE CAUCHEMAR CONTINUE pour
Aston Villa, qui a concédé, hier, sa
quatorzième défaite d’affilée face à
cet adversaire, Manchester United
(0-4), qui ne lui réussit vraiment pas.
Les joueurs d’Alex Ferguson poursuivent, eux, leur route en tête et mettent Chelsea sous pression avant la
venue de Middlesbrough, cet aprèsmidi à Stamford Bridge. Hier, Old
Trafford a assisté à un nouveau festival de Cristiano Ronaldo. Le Portugais a ouvert le score d’une formidable talonnade de l’intérieur du
droit (17e) avant de parachever son
œuvre de trois passes décisives servies sur un plateau : un centre pour la
tête plongeante de Tevez (33e), une
déviation de l’extérieur du droit pour
Rooney (53e) et une mise sur orbite
pour le même Rooney, qui signait un
doublé (70e). On ne sait toujours pas
si MU sera champion, mais on
connaît la première équipe reléguée : Derby County, tenu en échec
par Fulham (2-2). – B. C.
Directs, reportages,
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ESPAGNE (30e journée)
HIER
BETIS SÉVILLE - FC BARCELONE : 3-2
BETIS SÉVILLE
FC BARCELONE
Edu (63e, 78e)
Juanito (76e)
Incorrigible
Barça !
Bojan (12e)
Eto'o (14e)
VILLARREAL
3-0
Bojan et Eto’o (13e et 16e). On ne
voyait pas comment les Andalous
pouvaient espérer une seule occasion.
C’était compter sans l’autodestruction dont sont capables les Catalans.
Repliés dans leur surface pendant
toute la seconde période, n’appliquant aucun pressing, ils encaissaient un premier but signé Edu
(64e). Puis Éric Abidal concédait un
penalty rigoureux, magistralement
arrêté par Valdes. Les Barcelonais
fêtaient l’événement… laissant au
défenseur central Juanito le soin
d’égaliser pour de bon (77e). Deux
minutes plus tard, Edu inscrivait son
second but, face à une équipe complètement désorganisée.
FRÉDÉRIC TRAÏNI
Almeria-Levante
Valladolid-Saragosse
Getafe-Osasuna
Recreativo Huelva - Athletic Bilbao
Espanyol Barcelone - Santander
La Corogne - Murcie
Valence CF - Majorque
Real Madrid - FC Séville
(20 h 40, Canal + Sport)
Classement. – 1. Real Madrid,
62 pts ; 2. Villarreal, 59 ; 3. FC Barcelone, 58 ; 4. Atletico Madrid, 50 ;
5. Santander, 47 ; 6. FC Séville, 45 ;
7. Espanyol Barcelone, 45 ; 8. Athletic
Bilbao, 39 ; 9. Getafe, 39 ; 10. Almeria,
39 ; 11. Valence CF, 39 ; 12. Betis
Séville, 38 ; 13. Majorque, 37 ; 14.
O s a su n a , 3 4 ; 1 5 . D e p o r t i v o
La Corogne, 34 ; 16. Real Saragosse,
33 ; 17. Valladolid, 32 ; 18. Rec. Huelva, 32 ; 19. Murcie, 26 ; 20. Levante,
19.
En cas d’égalité, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière.
PROCHAINE JOURNÉE. – Dimanche
6 avril : FC Séville - Villarreal, Atletico
Madrid - Almeria, Levante - Valladolid,
Saragosse - Betis Séville, FC Barcelone Getafe, Osasuna - Recreativo Huelva,
Athletic Bilbao - Espanyol Barcelone,
Santander - La Corogne, Murcie - Valence
CF, Majorque - Real Madrid.
ITALIE (31e journée)
Statu quo en tête
> Rendez-vous
sur L’Équipe.fr
depuis votre mobile
Bouygues Telecom.
HIER
LAZIO ROME
1-1
INTER MILAN
Rocchi (59e)
Crespo (11e)
CAGLIARI
1-1
Ferrari (3e c.s.c.)
AS ROME
Totti (45e)
AUJOURD’HUI
>Info,Sports,Pratique>Sports>
Actu/Football>L’Équipe.fr
AC Milan - Atalanta Bergame
(15 heures, TPS Star)
Udinese-Fiorentina
(15 heures, Ma Chaîne Sport)
Naples-Palerme
Juventus Turin - Parme
(15 heures, Canal + Sport)
Genoa-Reggina
Empoli-Sampdoria Gênes
Livourne-Sienne
Catane-Torino
LE SPORT EN CONTINU 24H/24
DISPONIBLE SUR
s’était montrée incapable de l’emporter en Sardaigne,
face à Cagliari, qui était 18e et en position de relégable
avant le match (1-1). Après avoir été menée 0-1 (but
contre son camp de Ferrari), elle égalisait par Totti. Les
partenaires de Mexès, qui ont totalement dominé les
débats, se sont procurés onze occasions de but, dont
quatre très franches. À la 85e, Totti, de la tête, pensait
offrir la victoire aux siens mais c’était sans compter sur un
miracle de Storari, le gardien de Cagliari. – Y. Ri.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. Inter Milan ......... 69 31 20 9 2 57 21 +36
2. AS Rome ........ 65 31 19 8 4 55 30 +25
3. Juventus Turin ....... 58 30 16 10 4 51 26 +25
4. Fiorentina ....... 53 30 15 8 7 44 29 +15
5. AC Milan ......... 49 30 13 10 7 44 25 +19
6. Udinese ........... 47 30 13 8 9 39 38 +1
7. Sampdoria ...... 46 30 13 7 10 42 37 +5
8. Genoa .............. 39 30 10 9 11 36 43 -7
9. Lazio Rome .... 38 31 9 11 11 37 39 -2
10. Atalanta Bergame .... 38 30 9 11 10 44 43 +1
11. Naples ............. 37 30 10 7 13 40 44 -4
12. Palerme .......... 36 30 9 9 12 39 48 -9
13. Sienne ............. 35 30 8 11 11 33 38 -5
14. Torino .............. 31 30 5 16 9 30 37 -7
15. Catane ............ 29 30 6 11 13 24 36 -12
16. Parme ............. 29 30 6 11 13 35 47 -12
17. Cagliari ........... 29 31 7 8 16 28 47 -19
18. Livourne .......... 28 30 6 10 14 29 45 -16
19. Reggina .......... 27 30 5 12 13 28 43 -15
20. Empoli ............. 26 30 6 8 16 24 43 -19
Cagliari a récupéré ses 3 points de pénalité infligés par la commission de discipline
de la Fédération.
*Service gratuit hors coût de navigation.
PAGE 8
WOLFSBURG
0-1
Krzynowek (90e)
HIER
KARLSRUHE
0-0
SCHALKE 04
NUREMBERG
1-1
BAYERN MUNICH
Misimovic (44e)
AUJOURD’HUI
Temps doux, éclairage excellent. 55 500 spectateurs environ. Pelouse correcte.
Arbitre : M. Turienzo Alvarez. Buts. – BETIS SÉVILLE : Edu (64e et 77e), Juanito (75e) ;
FC BARCELONE : Bojan (13e) et Eto’o (16e). Avertissements. – Betis : Damia (52e) et
Gonzalez (53e).
BETIS SÉVILLE : Casto – Ilic, Melli, Juanito, Damia – Juande, Rivera - Edu, Capi
(Odonkor 63e), Gonzalez (Sobis 63e) - Pavone (Xisco, 87e).
Entraîneur : P. Chaparro.
FC BARCELONE : Valdes – Zambrotta, Thuram, Puyol, Abidal – Xavi, Touré (Gudjohnsen, 80e), Iniesta – Bojan (Giovani, 62e), Eto’o, Henry. Entraîneur : F. Rijkaard.
L’INTER MILAN, en tête, conserve quatre points
d’avance sur la Roma. Hier, les deux formations ont en
effet chacune concédé le nul. Le leader a beaucoup souffert au Stade Olympique de Rome face à la Lazio et peut
s’estimer heureux de ce 1-1. Alors que Crespo avait donné
l’avantage aux hommes de Mancini dès la 11e minute,
Rocchi égalisa à la 59e. L’Inter, fébrile, fut ensuite sauvé
deux fois par la transversale (64e et 83e). Vieira, lui, est
entré en jeu à la 73e. Plus tôt dans la journée, la Roma
VENDREDI
VENDREDI
HANSA ROSTOCK
ATL. MADRID
Cazorla (38e)
Nihat (42e, 67e)
BETIS SÉVILLE - FC BARCELONE : 3-2 (0-2)
LE BARÇA NE POURRA s’en
prendre qu’à lui-même ! Face au
Betis Séville, qui ne comptait hier
que 3 points d’avance sur le premier
relégable, le FC Barcelone a certainement laissé définitivement échapper la Liga… en deux minutes, après
avoir mené 2-0 au repos. Privés de
Ronaldinho, Messi, Deco, Milito et
Marquez, les Catalans ont encore
montré leur pire visage, perdant une
nouvelle occasion de revenir sur le
Real Madrid, le leader, qui reçoit ce
soir le Séville CF. Triste Barça ! Les
Blaugranas ont d’abord fourni une
magnifique première période et surclassé leur adversaire. Emmenés par
les duettistes Xavi et Iniesta, impressionnants de précision, et avec un
Thierry Henry très participatif, ils inscrivaient d’entrée deux buts signés
3-2
PAYS-BAS (31e journée)
ALLEMAGNE
(26e journée)
BUTEURS. – 1. Trezeguet (Juventus Turin) ; Borriello (Genoa),
17 buts ; 3. Mutu (Fiorentina) ; Ibrahimovic (Inter Milan) ; 15 buts ; 4.
Totti (AS Rome), 14 buts ; 5. Di
Natale (Udinese), 13 buts ; 6. Rocchi
(Lazio Rome), 12 buts.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
5 avril : AS Rome - Genoa, AC Milan Cagliari ; dimanche 6 avril : Torino Empoli, Atalanta Bergame - Inter
Milan, Palerme - Juventus Turin,
Parme - Lazio Rome, Sampdoria Gênes
- Livourne, Catane - Naples, Fiorentina
- Reggina, Sienne - Udinese.
Podolski (81e)
BOCHUM
BOR. DORTMUND
3-3
Dabrowski (4e)
Auer (9e, 42e)
Kehl (37e)
Petric (39e)
Tinga (66e)
HAMBOURG
BIELEFELD
1-1
Guerrero (82e)
Bollman (72e)
LEVERKUSEN
EINT. FRANCFORT
0-2
Kiessling (42e c.s.c.)
Mantzios (90e+1)
WERDER BRÊME
DUISBOURG
1-2
Diego (58e)
HANOVRE
Grlic (32e)
Ishiaku (42e)
AUJOURD'HUI
VfB STUTTGART
(17 heures, TPS Star)
COTTBUS
HERTHA BERLIN
De Graafschap- Groningue ................ 1-1
HIER
Heerenveen- Ajax Amsterdam ..........
ExcelsiorRotterdam- Venlo ...............
HeraclesAlmelo - Roda JC ..................
NEC Nimègue- PSVEindhoven ..........
AUJOURD’HUI
2-4
2-1
0-0
0-0
Utrecht-Twente
Sparta Rotterdam - Willem II
AZ Alkmaar - Vitesse Arnhem
NAC Breda - Feyenoord
Classement : 1. PSV Eindhoven, 65 pts ;
2. Ajax Amsterdam, 60 ; 3. Heerenveen,
54 ; 4. Feyenoord, 54 ; 5. NAC Breda, 54 ;
6. Twente, 52 ; 7. Groningue, 51 ; 8. Roda
JC, 44 ; 9. Utrecht, 42 ; 10. NEC Nimègue,
40 ; 11. Vitesse Arnhen, 40 ; 12. AZ Alkmaar, 33 ; 13. Heracles Almelo, 32 ; 14.
Sparta Rotterdam, 30 ; 15. De Graafschap, 29 ; 16. Willem II, 27 ; 17. Venlo,
26 ; 18. Exc. Rotterdam, 26.
PORTUGAL
(24e journée)
VENDREDI
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. Bayern Munich ... 54 26 15 9 2 44 15 +29
2. Hambourg ............ 47 26 12 11 3 37 19 +18
3. Schalke 04 .......... 45 26 12 9 5 40 26 +14
4. Leverkusen .......... 44 26 13 5 8 46 28 +18
5. Werder Brême ... 44 26 13 5 8 53 38 +15
6. Eintr. Francfort ..... 42 26 11 9 6 32 31 +1
7. VfB Stuttgart 41 25 13 2 10 44 40 +4
8. Wolfsburg ...... 40 26 11 7 8 42 36 +6
9. Karlsruhe ....... 38 26 10 8 8 30 33 -3
10. Hanovre .......... 34 25 9 7 9 36 42 -6
11. Bochum ......... 33 26 8 9 9 40 41 -1
12. Hertha Berlin ..... 32 25 9 5 11 27 31 -4
13. Bor. Dortmund ...... 31 26 8 7 11 39 44 -5
14. Hansa Rostock ... 24 26 6 6 14 22 37 -15
15. Duisbourg ...... 22 26 6 4 16 27 41 -14
16. Bielefeld ......... 22 26 5 7 14 25 51 -26
17. Nuremberg .... 20 26 4 8 14 27 42 -15
18. Cottbus .......... 20 25 4 8 13 26 42 -16
BUTEURS. 1. Toni (Bayern Munich),
16 buts ; 2. M. Gomez (VfB Stuttgart),
15 buts ; 3. Petric (Bor. Dortmund),
13 buts ; 4. Diego (Werder Brême),
12 buts ; 5. Pantelic (Hertha Berlin),
11 buts…
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
4 avril, 20 h 30 : Hertha Berlin - Werder
Brême ; samedi 5 avril, 15 h 30 : Eintracht Francfort - Nuremberg, VfB Stuttgart - Hambourg, Wolfsburg - Hanovre,
Duisbourg- Cottbus, Bielefeld - Karlsruhe,
Schalke 04 - Hansa Rostock ; dimanche
6 avril, 17 heures : Borussia Dortmund Leverkusen, Bayern Munich - Bochum.
BELGIQUE
(28e journée)
HIER
FC Malines- StandardLiège ............... 0-1
Lokeren- Zulte Waregem .................... 0-0
Mons- La Gantoise ............................. 4-0
Charleroi- FC Brussels ........................ 1-0
Saint-Trond- Roulers .......................... 0-1
Mouscron- Dender ............................. 2-1
GB Anvers- Westerlo .......................... 0-2
AUJOURD’HUI
V. Guimaraes- Maritimo Funchal ....... 1-0
HIER
E. Amadora- Acad. Coimbra .............. 3-1
AUJOURD’HUI
Braga - Leixoes
Naval - Sporting Portugal
Belenenses - FC Porto
(20 h 30, Ma Chaîne Sport)
Nacional Madère - U. Leiria
Benfica - Paços Ferreira
(20 heures, Ma Chaîne Sport)
DEMAIN
V. Setubal - Boavista
Classement : 1. FC Porto, 57 pts ; 2. Guimaraes, 44 ; 3. Benfica, 41 ; 4. Sporting
Portugal, 37 ; 5. V. Setubal, 37 ; 6. Braga,
33 ; 7. Belenenses, 33 ; 8. Maritimo Funchal, 31 ; 9. Boavista, 31 ; 10. Nacional
Madère, 29 ; 11. E. Amadora, 28 ;
12. Acad. Coimbra, 23 ; 13. Naval, 23 ;
14. Leixoes, 21 ; 15. Paços Ferreira, 19 ;
16. U. Leiria, 9.
ÉCOSSE (32e journée)
HIER
Falkirk-Kilmarnock ............................. 0-0
Heartof Midlothian - Dundee Utd ..... 1-0
Inverness-Aberdeen ........................... 3-4
Motherwell-Hibernian ....................... 1-0
GlasgowRangers - Celtic Glasgow ... 1-0
SaintMirren - Gretna ......................... 2-0
Classement : 1. Glasgow Rangers,
74 pts ; 2. Celtic Glasgow, 68 ; 3. Dundee
UTD, 49 ; 4. Motherwell,49 ; 5. Hibernian,
47 ; 6. Falkirk, 42 ; 7. Heart of Midlothian,
41 ; 8. Aberdeen, 41 ; 9. Inverness, 33 ;
10. Kilmarnock, 32 ; 11. Saint-Mirren, 32 ;
12. Gretna, 6.
Gretna a été sanctionné de 10 points
après avoir été placé sous administration
judiciaire..
SUISSE
(28e journée)
HIER
Anderlecht - Cercle Bruges
FC Bruges - Genk
Lucerne - FC Bâle ................................ 1-0
Saint-Gall- GrasshopperZurich ......... 0-2
AUJOURD’HUI
Classement.– 1. StandardLiège, 64 pts ;
2. FC Bruges, 54 ; 3. Cercle Bruges, 52 ; 4.
Anderlecht, 52 ; 5. GB Anvers, 48 ; 6. La
Gantoise, 44 ; 7. Westerlo, 41 ; 8. ZulteWaregem, 39 ; 9. Charleroi, 36 ; 10. Genk,
35 ; 11. Mouscron,33 ; 12. FC Malines,32 ;
13. Lokeren, 31 ; 14. Roulers, 30 ; 15. Dender, 29 ; 16. Mons, 28 ; 17. Saint-Trond, 20
; 18. FC Brussels, 16.
FC Sion - Aarau
Thoune - Young Boys Berne
FC Zurich - Neuchâtel Xamax
Classement : 1. FC Bâle, 58 pts ; 2.
Young Boys Berne, 55 ; 3. FC Zurich, 43 ;
4. Grasshopper, 39 ; 5. Aarau, 37 ; 6.
Lucerne, 33 ; 7. Sion, 30 ; 8. Neuchâtel
Xamax, 29 ; 9. Saint-Gall, 29 ; 10. Thoune,
22.
DIMANCHE 30 MARS 2008
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
MANCHESTER C.
BOLTON. – Le réveil d’Arsenal a coïncidé avec le passage à une défense à trois et l’entrée en jeu de Walcott (ici au sol, aux prises avec
Samuel).
(Photo Darren Staples/Reuters)
Bleu
3-1
L nombre
Le
b de
d buts
b t inscrits par
Arsenal cette saison en Premier
League dans les dix dernières
minutes (soit 23 % de leur total).
Ces 14 buts ont rapporté 20 points
aux Gunners.
Jaune
BIRMINGHAM
14
Noir
Bleu
Noir
HIER
BRUNO CONSTANT
9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ATHLÉTISME CHAMPIONNATS DU MONDE DE CROSS
Bekele en terrain miné
L’Éthiopien repart à la conquête de son sceptre mondial. Il sait que la suite de sa carrière en dépend.
ÉDIMBOURG– (ECO)
de notre envoyé spécial
PEUT-IL LE FAIRE ? Laminé par Zersenay Tadesse et la chaleur, l’an passé à Mombasa, Kenenisa Bekele, qui
restait sur cinq victoires d’affilée, estil en mesure de battre sur 12 km le
record de victoires (5) détenu par
John Ngugi et Paul Tergat ? Dans
l’affirmative, sa besogneuse saison
2007 n’aurait été qu’une parenthèse
dans une carrière déjà prestigieuse.
En revanche, une défaite annoncerait
son déclin.
Hier, l’Éthiopien a perdu une nouvelle manche face à son voisin érythréen. Officiellement, son forfait à la
conférence de presse était indépendant de sa volonté : un retard du vol
en provenance d’Addis-Abeba lui
aurait fait rater sa correspondance à
Londres. Devançant les questions, il a
tout de même fait savoir par la voix
d’un des chargés de presse de la
Fédération internationale (IAAF) :
« Ce contretemps ne me dérange
pas. Je connais parfaitement ce parcours d’Édimbourg, j’y ai gagné trois
fois, dont la dernière en janvier. Ma
forme est là. »
Gare à l’Ougandais
Kipsiro
LEURS FACC E-À-FACE
Kenenisa
BEKELE
Les rooutes de Zersenay TADDESSE et Keneenisa BEEKELE
se soont croisées
sée à onze reprises lors de grrandes
compéétitions. L’L’ÉÉthiopien mène largement auux pointts.
Tades
(ÉÉr rée)
(Érythr
é
26 ans, né le 8/2/1982
1,60 m ; 56 kg
Bekele
(ÉÉt
(Éthiopie)
25 ans, né le 13/6/82
1,60 m ; 54 kg
en 2007 ; 2e en 2005 ; 4e en 2006 ;
en 2002, 2003, 2004, 2005
et 2006 (cross court et cross long).
6e en 2004
CM sur route :
1er (2006, 20 km),
7e (2003, semi-marathon)
CM : 6e (2005, 10 000 m),
8e (2003, 5 000 m)
JO : 3e (2004, 10 000 m),
7e (2004, 5 000 m)
Records :
5 000 m : 12’59’’27 (2006)
10 000 m : 26’37’’25 (2006)
3e
2004,, JO d’Athènes
(10 0000 m))
1er
4e
2007 à Osaka
CM piste (1
(10 000 m))
1er
CM : 1er (2007, 10 000 m),
JO : 1er (2004, 10 000 m) ;
2e (2004, 5 000 m)
Records :
5 000 m : 12’37’’35 (RM, 2004)
10 000 m : 26’17’’53 (RM, 2005)
L aavis de ...
HERVÉ GARCIA
LES DIX DERNIERS VAINQUEURS
Photo : CORDON / Presse Sports.
Jos HERMENS
(entraîneur de Tadesse) :
« Les deux athlètes ont la même
morphologie. Ils ont le châssis du coureur
du XXI e siècle. Mais c’est comme si on
comparait deux véhicules de la même
marque. L’un avec un moteur à essence,
Bekele, l’autre version diesel, Tadesse.
Bekele est la classe incarnée. Son ordinaire
est de gagner, pas de lutter. Zersenay est
davantage un battant. »
(manager de Bekele) :
« Tadesse a progressé régulièrement. C’est
un garçon sérieux qui utilise son talent à
100%. La différence c’est que Kenenisa a
un potentiel 5% ou 10% supérieur aux autres.
Si je lui demande toujours d’attaquer le
premier en fin de course c’est parce que je
sais que chez lui l’acide lactique arrivera
toujours quelques secondes plus tard que
chez les autres. » — H.G.
Pélissier, coureur à l’ancienne
Portrait d’un athlète atypique qui, pour sa première sous le maillot bleu,
sera l’équipe de France masculine à lui tout seul.
ÉDIMBOURG –
Deuxième des
Championnats
de France derrière
Benhari, Cédric
Pélissier avait
provoqué la
surprise des
dirigeants de la
FFA : « À l’arrivée,
Bernard Amsalem,
le président,
m’a demandé
d’où je sortais. »
(Photo Patrick Tellier/
Le Télégramme/PQR)
de notre envoyé spécial
EN CETTE VEILLE de week-end pascal, la
pluie glace les corps. Le vent violent, qui a
balayé la région toulousaine dans l’aprèsmidi, a encore du souffle. Les téméraires qui
ont bravé la mini-tempête ont déjà déserté
le stade de Sesquières. Il est près de
20 heures quand Cédric Pélissier en termine
avec son échauffement. Quelques étirements et il sort de sa poche une feuille sur
laquelle Patrick Deprez, son coach, a consigné le menu du jour.
À vingt-sept ans, le nouvel international,
seul senior français engagé aujourd’hui à
Édimbourg, a l’habitude de cet entraînement par correspondance. Il y a belle lurette
qu’il vagabonde de stade en stade à des
heures indues, qu’il prend lui-même ses
chronos dans le plus total anonymat. Ce
soir, c’est Byzance puisqu’un pote lui sert de
lièvre pour cette ultime séance d’affûtage.
Aux Championnats de France, à Laval, il y a
quatre semaines, Pélissier a créé la surprise.
À tel point qu’il a fallu un moment aux
entraîneurs nationaux postés sur le parcours pour coller un nom sur ce physique de
fil de fer (1,82 m pour 58 kg). « À l’arrivée,
Bernard Amsalem, le président de la FFA,
m’a demandé d’où je sortais », se souvient
le dauphin de Mokhtar Benhari.
Jusque-là, malgré une place d’honneur aux
Championnats de France des 10 km en 2006
(5e en 28’43’’ sur un circuit non homologué),
sa réputation n’était jamais sortie de la
région Midi- Pyrénées. Il est vrai que dans le
demi-fond français, le natif de Castres fait
figure d’exception. « C’est un coureur à
l’ancienne », concède son entraîneur. Son
quotidien le renvoie à une autre époque.
Celle du boulot-vélo-dodo. Celle d’un
Michel Bernard qui se levait aux aurores
pour aller travailler à l’usine puis, sitôt sa
journée terminée, fonçait à bicyclette vers
Valenciennes pour s’entraîner avant de rentrer se coucher.
« Ce maillot,
je vais l’encadrer »
Monteur en cuisines chez un artisan, Pélissier n’a guère plus de répit pour assouvir sa
passion, en soirée. À Laval, l’annonce de sa
sélection l’avait expédié dans les nuages. Il
en est vite redescendu. « Je suis rentré en
voiture pour arriver à Toulouse à 3 heures du
matin, raconte-t-il. À 7 heures, j’étais
debout. Je devais installer une cuisine, seul.
Un chantier à boucler en deux jours. J’ai
attaqué ma journée les jambes explosées, la
tête pas du tout à ça. Mais le téléphone
n’arrêtait pas de sonner. Des journalistes,
des amis, des supporters. Le client halluci-
nait, il ne me voyait pas bosser. Comme il ne
savait pas avec qui je parlais, il me disait :
“Vous faites un métier dur. Vous devez tout
gérer.” Le soir, sans avoir pris ma demiheure de pause déjeuner, j’avais cinq heures
de consommation téléphonique. Il a fallu
que j’appelle mon patron à l’aide parce que
même avec le portable coupé, le lendemain,
ma cuisine n’était pas terminée. J’ai traîné
cette demi-journée de retard toute la
semaine. »
Pélissier a tout de même pu poser deux jours
de congés, vendredi et lundi, pour disputer
les Mondiaux. « La Fédération n’a même
pas été foutue de passer un coup de fil à son
employeur pour trouver un arrangement et
qu’il se prépare en étant frais, tempête
Sébastien Gamel, qui le côtoie au SC Blagnac. Et dire qu’il est le seul sélectionné ! »
Cette cadence infernale a bien entendu des
conséquences sur sa pratique de la compéti-
tion, même s’il s’autorise rarement plus de
six entraînements hebdomadaires. Des fréquences à des années-lumière du haut
niveau. « Il doit fixer ses objectifs en fonction de son boulot, rappelle Patrick Deprez.
Ses résultats seraient tout autres s’il avait
une récupération adéquate. On jongle entre
les moments où il est bien et les galères. »
Entre le syndrome de l’essuie-glace (inflammation au genou) déclenché par des flexions et extensions répétées dans le cadre
de son activité professionnelle et les
microbes à foison ramenés par sa compagne
institutrice, le carnet de santé de l’athlète
manque de pages. Il explique en partie son
éclosion tardive. « Le ménage fait en
matière de dopage permet à des athlètes
comme Saadia (Bourgailh-Haddioui) (*) et
Cédric d’exprimer enfin leur potentiel »,
ajoute Patrick Deprez. « À mon niveau, les
naturalisations à tour de bras avec la Légion
étrangère ont fait plus de dégâts que le
dopage, contrebalance l’intéressé. La FFA
n’a aucun mérite à prendre des athlètes déjà
formés. Elle ferait mieux de s’intéresser à ses
jeunes. »
« Je m’étais fait à l’idée de ne jamais porter
le maillot de l’équipe de France, avoue
encore Pélissier. Alors celui-là, je vais l’encadrer avec le dossard. Si ma situation reste en
l’état, sans aménagement de mon emploi
du temps, je ne me vois pas continuer encore
dix ans comme ça. » « Pour lui, le risque à
présent est de retomber aux oubliettes,
s’alarme Sébastien Gamel. Mais c’est un
gâchis. Parce que, autant il est rafraîchissant, discret, simple dans la vie, autant c’est
un tueur en compétition. » – H. G.
(*) La championne de France Saadia BourgailhHaddioui était entraînée par Patrick Deprez jusqu’à cet automne
Photo : Alain Landrain.
BOSLAK EN FORME. C’EST PASSÉ TOUT
PRÈS. – Venue presque en dilettante à
Compiègne pour y disputer la finale du Perche
Élite Tour, Vanessa Boslak a failli effacer son
propre record de France en salle. Après avoir
franchi au premier essai 4,03 m, 4,23 m puis
4,43 m, la Nordiste, qui avait depuis longtemps
gagné le concours, a demandé à placer la
barre à 4,66 m, soit un centimètre de mieux
que son record, établi il y a deux ans aux
Mondiaux de Moscou (contre 4,70 m en plein
air). Le hold-up n’a pas fonctionné mais l’élève
de Sébastien Levicq, en période de gros
travail, était satisfaite. « J’ai senti que c’était
une barre accessible. Mes sauts ont été
réguliers. C’est une heureuse surprise. »
Même sourire pour Renaud Lavillenie,
révélation française de l’hiver à la perche, qui
est passé tout près des 5,69 m (5,53 m
finalement). « J’avais coupé quinze jours après
les Mondiaux et je sautais avec élan réduit. Je
confirme ma régularité autour des 5,50 m. »
– C. B.
VILLENEUVE-D’ASCQ : LE DÉFI À BAALA. –
Le meeting de Villeneuve-d’Ascq (Ligue
nationale) va de l’avant. Pour conquérir un
nouveau public, il a eu l’idée d’organiser un
« Défi Lille Métropole » qui opposera, en lever
de rideau de la réunion, le 27 juin, les
habitants de la communauté urbaine lilloise
(CUDL) à Mehdi Baala, désormais licencié au
Lille Métropole Athlétisme. Le but : battre le
record de Baala sur 1 500 m (3’28’’98 en 2003
à Bruxelles) ou au moins réaliser les minima
olympiques (3’34’’50).
Chaque commune (elles sont 87) de la CUDL
pourra présenter une équipe de cinq relayeurs
à la condition qu’elle comprenne au moins une
femme et un licencié FFA, qui se passeront le
témoin selon la cadence suivante : 500 m 400 m - 300 m - 200 m - 100 m. Au même
moment, les écrans géants du Stadium
diffuseront la course référence de Baala.
Chaque commune participante sera
récompensée par cinquante invitations au
meeting.
RICHARDS A RECOURU. – Bien qu’elle ait
décidé de se concentrer sur le 400 m cette
année, c’est par un 100 m que Sanya Richards
a repris contact avec la compétition, hier soir,
à Arlington, dans la banlieue de Dallas. L’élève
de Clyde Hart, qui ne comptait que des
athlètes universitaires comme adversaires,
s’est imposée dans la septième série en 11’’28,
loin de son temps de référence (10’’97), réussi
en septembre dernier à Shanghai. L’Américaine
devait enchaîner tard hier soir par un 200 m.
– C. VDD.
MARCHE : LANGLOIS A ABANDONNÉ. –
Denis Langlois ira à Pékin, mais seulement en
tant que coach de Yohann Diniz. Contraint à
l’abandon après 20 km, hier à Dudince, en
Slovaquie, il a manqué l’ultime occasion de
réaliser les minima pour les JO (3 h 51’30’’),
laissant la voie libre à Eddy Riva et David
Boulanger, déjà présélectionnés sur la
distance. « Je n’étais pas dans le coup,
racontait-il hier. Même sur la base des minima,
j’avais du mal à tenir le rythme. En fait, je crois
que je me suis beaucoup mis la pression parce
que j’avais conscience que c’était ma seule et
unique occasion de passer. Je n’ai pas dormi
de la nuit. C’est plutôt étrange vu mon
expérience (il a 39 ans). Il m’aurait fallu un peu
plus de tronche, de gnaque. Plus je me suis
approché de l’échéance et plus je me disais
que j’avais tout à perdre au lieu de penser que
je n’avais rien à perdre. » Blessé en mai
dernier, Langlois n’avait repris l’entraînement
qu’en octobre. Il espère maintenant être
retenu pour la Coupe du monde, le 11 mai, à
Cheboksary (Russie). « Mais si je ne la fais pas,
alors ce sera terminé pour moi. Dans quinze
jours, j’irai rejoindre Yohann Diniz en Afrique
du Sud (il part aujourd’hui pour Potchefstroom)
et je l’accompagnerai jusqu’à Pékin. Ensuite, il
faudra que je me réinvestisse
professionnellement. » – G. S.
PÉKIN : DIACK NE FERME PAS LA PORTE
AUX ATHLÈTES. – Le président de l’IAAF, le
Sénégalais Lamine Diack, est à Édimbourg, où
il a évoqué les récents événements au Tibet.
« Ce n’est pas à nous de faire pression sur le
gouvernement chinois, a-t-il déclaré. Ce n’est
pas à nous d’essayer de changer la politique
du gouvernement chinois. Mais les athlètes
peuvent avoir un rôle à jouer en exprimant
leur opinion. »
Ce soir, 19h30 >> 20h30
« RTL en direct de L’Équipe »
DIMANCHE 30 MARS 2008
PAGE 9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
2007 ................................. Tadesse (ERY)
2006 .................................... Bekele(ETH)
2005 .................................... Bekele(ETH)
2004 .................................... Bekele(ETH)
2003 .................................... Bekele(ETH)
2002 .................................... Bekele(ETH)
2001 .................................. Mourhit(BEL)
2000 .................................. Mourhit(BEL)
1999 .................................... Tergat (KEN)
1998 .................................... Tergat (KEN)
Jeronimo BRAVO
Bleu
Rouge
DIBABA VISE LE TRIPLÉ. –
L’Éthiopienne, déjà couronnée en
2005 et 2006, a failli l’an passé à Mombasa, mais elle le doit autant au
baroud d’une Lornah Kiplagat survoltée qu’à une baisse de régime personnelle. Hier, les questions ont davantage porté sur ces satanés maux de
ventre qui l’ont fait vaciller, mais pas
tomber, à Osaka. Tirunesh Dibaba a
certifié qu’ils étaient en voie de guérison. « Malgré tout, j’ai préféré alléger
mon calendrier de compétition
(8’33’’37 sur 3 000 m à Boston le
26 janvier) », a précisé la double
championne du monde du 10 000 m.
Comme toujours, ses plus sérieuses
rivales sont à rechercher dans son
propre camp (Burka et Melkamu).
– H. G.
ZZersenay
TADESSE
SSE
Jaune
Bleu
Jaune
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – À Édimbourg,
Holyrood Park. 14 heures (13 heures,
heurelocale):juniorsFEMMES(6 km).
14 h 30 : juniors HOMMES (8 km).
15 h 5 : seniors FEMMES (8 km).
15 h 45 : seniors HOMMES (12 km).
Principaux engagés. – HOMMES :
Mottram (AUS) ; K. Bekele, Sihine,
Dinkesa, Gebremariam, Tsige (ETH) ;
A. Choge, J. Ebuya, B.K. Kipiego, M.
Kiptoo, G. Ngatuny, M. Masai (KEN) ;
M. Shami (QAT) ; De la Ossa, Esteves
(ESP) ; Chopa (TAN) ; Z. Tadesse,
Kifle, Tesfay (ERY) ; B. Kiprop, M. Kipsiro (OUG) ; Selmouni (MAR).
FEMMES: T. Dibaba, Melkamu, Burka
(ETH) ; H. Yelling, L. Yelling (GBR) ;
Sultan (ERY) ; Britton (IRL) ; L. Masai
(KEN) ; Augusto (POR) ; El-Kamch
(MAR).
L’équipe de France. HOMMES.
Pélissier. Juniors : Baumal, Bouallagui, Calendreau, Denissel, Leprovost.
FEMMES. Bourgailh-Haddioui, Bardelle. Juniors : Calvin, Charayon.
Le duel d’Édimbourg
Noir
Noir
« Il ne doit pas être mal, renchérit
Jeronimo Bravo, l’entraîneur de
Tadesse. Il a battu le record du 2 miles
à Birmingham (8’4’’35) et s’est attaqué à celui du 3 000 m (7’36’’08). »
Pour Jos Hermens, son manager,
Bekele aurait très bien pu courir aux
Mondiaux en salle à Valence avec
autant de chances de succès qu’en
2006. Vexés par la déculottée collective de 2007, ses dirigeants ont pourtant préféré le préserver pour Édimbourg. Ce que l’intéressé traduit par :
« Toute l’équipe est déterminée à
faire de son mieux pour ramener la
victoire au pays. »
Dans le classement par équipes, où
six éléments sur neuf sont pris en
considération pour le décompte final,
ce n’est pas gagné. D’ailleurs, ce
retour aux grosses escouades n’est
pas sans incidence sur l’épreuve individuelle. « On peut se permettre plus
aisément de grandes manœuvres,
salive à l’avance Patrice Binelli,
patron des Bleus, frustré de n’avoir
que le novice Cédric Pélissier sous la
main. Nos meilleurs spécialistes ont
préféré privilégier la préparation aux
Jeux. C’est respectable. Je leur souhaite de briller. Mais c’est dommage,
sur ce vrai parcours de cross, il y avait
peut-être une belle opportunité. »
Ce problème n’est pas spécifique aux
Français. Ce qui a eu le don de courroucer Lamine Diack, le président de
l’IAAF : « C’est tout de même un
comble, ces Mondiaux ont lieu en
Europe et il n’y a pas d’Européens (ils
représentent 29 % des inscrits). »
Sebastian Coe, de son côté, s’étonnait de voir les entraîneurs évacuer
totalement le cross de la préparation
des demi-fondeurs. Conscients de
l’étendue du problème, les dirigeants
de l’IAAF ont décidé de convoquer
une réunion de crise à l’issue de la
course. Thème du jour : l’avenir du
cross européen.
En attendant, les Africains s’amusent. Les Kényans ont encore puisé
dans leur insondable réservoir pour
présenter sept garçons de moins de
vingt et un ans. « S’ils ont été choisis,
c’est que ce sont les meilleurs », fait
remarquer Tadesse. Son entraîneur a
tenté de mieux cerner le pedigree de
chacun. « Ils pourraient servir nos
intérêts en durcissant la course,
confie-t-il. Mais j’espère qu’ils ne
seront pas les seuls. Parce que si tout
le monde attend, Bekele va gagner. À
Fukuoka, l’allure avait été lente et
Zersenay avait terminé 4e. L’an passé, il était à 105 % de son potentiel.
Cette fois, il est à 98 %, mais il y croit.
Ce circuit dur n’est pas pour lui
déplaire. »
Le champion du monde en titre va
tout de même porter une attention
particulière à Moses Kipsiro, qui lui a
soufflé la victoire en janvier à Séville.
Si l’Ougandais est aussi bon élève en
cross que sur piste (3e sur 5 000 m à
Osaka pour ses premiers Mondiaux),
il a effectivement du souci à se faire.
10
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY TOP 14 (16 journée)
e
Vendredi
12-6
TOULOUSE
BIARRITZ
Bonus défensif
Hier
14-36
BAYONNE
STADE FRANÇAIS
Bonus offensif
16-10
AUCH
DAX
Bonus défensif
14-7
BRIVE
MONTAUBAN
Bonus défensif
CASTRES
12-17
MONTPELLIER
52-17
ALBI
9-10
PERPIGNAN
Bonus défensif
CLERMONT
Bonus offensif
BOURGOIN
Bonus défensif
LE POINT
Clermont s’installe,
l’USAP s’invite
DU BONUS À TOUS LES ÉTAGES. – Dans chacune des sept rencontres de la journée, l’une des
deux équipes a obtenu un point de bonus, offensif
ou défensif.
ÇA RIGOLE EN AUVERGNE… – Très larges
vainqueurs d’Albi, les Clermontois ravissent la première place du classement à Toulouse au bénéfice
des points terrains.
… MAIS PAS AU PAYS BASQUE. – Devant leur
téléviseur, les Biarrots ont vu hier soir Perpignan
PROCHAINES JOURNÉES
14-36
CLASSEMENT
(7-22)
STADE FRANÇAIS
Stade Jean-Dauger. Beau temps. Pelouse
glissante. 13 818 spectateurs. Arbitre :
M. Garcès (Béarn).
BAYONNE : 2 E, Edmonds (20e), V. Inigo
(65e) ; 2 T, Dourthe.
STADE FRANÇAIS : 5 E, Saubade (17e),
Ronce ro ( 25 e ) , Mar con ne t ( 27 e ) ,
Hernandez (59e), Bastareaud (75e) ; 1 B,
Hernandez (12e), 4 T, Hernandez (17e,
27e), Beauxis (59e, 75e).
Remplacements. – Bayonne. – 23e :
Elhorga par Vermis ; 41e : Lafond par
Kopaliani ; 48e : Héguy par Roumieu ; 50e :
Salle-Canne par Lopez ; 58e : Laffitte par
Tewhata ; 67e : Gerber par Lhande. Stade
Français. – 6e : Arias par Jeanjean ; 51e :
Blin par Weber, Marconnet par Attoub ;
64e : Lokotui par Du Plooy ; 66e : Jeanjean
par Mi. Bergamasco ; 67e : Burban par
Martin ; 73e : Fillol par Bouhraoua ; 76e :
Roncero par Marconnet.
Évolution du score : 0-3, 0-10, 7-10,
7-15, 7-22 (mi-temps) ; 7-29, 14-29,
14-36.
15 Elhorga
14 Gerber
13 Dourthe (cap.)
12 Gower
11 V. Inigo
10 Edmonds
9 Sallecanne
8 Deen
7 Massabeau
6 Bernad
5 Laffitte
4 Springgay
3 Fiorini
2 Heguy
1 Lafond
Entraîneurs :
J.-P. Élissalde,
J.-F. Beltran,
X. Péméja.
15 Hernandez
14 Arias
13 Bastareaud
12 Boussès
11 Saubade
10 Beauxis
9 Fillol
8 Taylor
7 Rabadan
6 Burban
5 Milton
4 Lokotui
3 Marconnet
2 Blin
1 Roncero (cap.)
Entraîneurs :
F. Galthié,
F. Landreau.
Sur fond rouge, les meilleurs joueurs du match.
9-10
BOURGOIN
PERPIGNAN
Entraîneurs :
J. Brunel, B. Goutta,
F. Azéma.
Sur fond rouge les meilleurs joueurs du match.
N.
P.
62
16
13
0
2 Toulouse
62
16
13
3 Stade Français
49
16
11
4 Perpignan
44
16
5 Biarritz
42
16
p.
c.
diff.
J.
G.
N.
P.
p.
RÈGLEMENT
EXTERIEUR
B.o.
B.d.
3 448 218 +230
7
3
8
8
0
0 261
97
0
3 450 207 +243
8
2
8
8
0
0 302
86
7
0
8
5
0
3 148 121
1
2
0
5 396 265 +131
4
1
8
7
0
1 216
90
2
0
8
4
0
4 180 175
2
1
9
2
5 285 246
+39
2
2
8
6
2
0 177
88
2
0
8
3
0
5 108 158
0
2
9
1
6 202 202
0
0
4
7
5
1
1
62
0
0
9
4
0
5 118 140
0
4
84
c.
B.o. B.d.
5
J.
0
G.
8
N.
5
P.
0
p.
c.
3 187 121
B.o. B.d.
2
3
6 Castres
41
16
9
0
7 327 305
+22
3
2
9
6
0
3 184 166
1
1
7
3
0
4 143 139
2
1
7 Montauban
36
16
7
0
9 238 262
-24
2
6
7
6
0
1 136
85
1
1
9
1
0
8 102 177
1
5
8 Bourgoin
35
16
7
1
8 272 278
-6
1
4
9
6
0
3 188 134
1
2
7
1
1
5
0
2
9 Montpellier
10 Bayonne
84 144
34
16
8
0
8 269 342
-73
0
2
8
6
0
2 175 159
0
1
8
2
0
6
94 183
0
1
33
16
7
0
9 274 336
-62
2
3
9
6
0
3 197 142
2
1
7
1
0
6
77 194
0
2
11 Brive
31
16
6
0
10 254 315
-61
1
6
8
4
0
4 137
93
1
4
8
2
0
6 117 222
0
2
12 Albi
25
16
5
1
10 239 376
-137
0
3
8
4
0
4 136 142
0
2
8
1
1
6 103 234
0
1
13 Dax
21
16
3
1
12 193 325
-132
0
7
7
3
0
4 101 125
0
1
9
0
1
8
92 200
0
6
14 Auch
14
16
2
0
14 207 377
-170
0
6
8
2
0
6 114 177
0
3
8
0
0
8
93 200
0
3
MARQUEURS
RÉALISATEURS
BUTEURS
1. Nalaga (notre photo)
(Clermont-Auvergne, + 2),
10 essais.
2. Medard, 9 essais.
3. Clerc (Toulouse), 7 essais.
4. Peyras-Loustalet
(Bayonne), Saubade (Stade
Français, + 1), 6 essais.
6. Kunavore (Toulouse),
5 essais.
7. Ngwenya (Biarritz), M. Ledesma, Rougerie, Delasau,
Zirakachvili (+ 1) (Clermont-Auvergne), Marty
(Perpignan), Arias (Stade Français), Heymans,
Poitrenaud (Toulouse), 4 essais.
1. James (notre photo)
(Clermont-Auvergne, + 17),
167 points.
2. Teulet (Castres), 149 points.
3. Dourthe (Bayonne, + 4),
147 points.
4. Hernandez (Stade Français,
+ 12), 140 points.
5. Boyet (Bourgoin-Jallieu, + 9),
125 points.
6. Orquera (Brive, + 9),
113 points.
7. Fortassin (Montauban, + 2), 102 points. 8. Maillard
(Albi, + 7), 91 points. 9. Élissalde (Toulouse, + 12),
89 points. 10. Todeschini (+ 7), 84 points.
1. Todeschini (Montpel lier),
28/33 (84,8 %).
2. Teulet (Castres), 51/61 (83,6 %).
3. Dourthe (Bayonne), 55/67 (82,1 %).
12 - 17
CASTRES
(12-7)
15 Lagardère
Stade
Pierre-Antoine.
Beau temps.
14 Milford
Pelouse grasse. 6 000 spectateurs envi13 Kefu
ron. Arbitre : M. Gauzere (Côte Basque 12 Marticorena Landes).
CASTRES : 4 B, (12e, 24e, 29e , 40e)
11 Fleming
Lagardère.
10 McIntyre
MONTPELLIER : 2 E, Alcade (3 e ),
9 Tillous-Borde
Sarramea (41e) ; 1 B (54e), 2 T Todeschini.
8 Puricelli
Remplacements. – Castres. – 8e :
7 Tomiki
Puricelli par Faure ; 30e : Tillous-Borde par
Senio ; 41e : Fleming par Mazars ; 58e :
6 Bias
Saymann par Ducalcon ; 72e : Tomiki par
5 Nallet (cap)
Gaston, Hoeft par Castex. Montpellier.
4 Tekori
– 20e : Van Standen par Toleafoa ; 49e :
3 Saayman
Wasserman par Britz ; 61e : Vallée par
2 Terrain
Gorgodze ; 72e : Toelafoa par Rofes.
Carton jaune. – Castres : Toleafoa (35e).
1 Hoeft
E n t r a î n e u r s : Évolution du score : 0-7, 3-7, 6-7, 9-7,
12-7 (mi-temps), 12-14, 12-17.
J. Davidson,
M. McCall, A. Gaillard.
(6-7)
15 Davies
Stade
Amédée-Domenech.
Beau temps.
14 Cooke
Bonne pelouse. 9 572 spectateurs.
13 Hufanga
Arbitre : M. Darrière (Côte Basque12 Johnston
Landes).
BRIVE : 1 E, Davies (52e) ; 2 B (32e, 77e),
11 Cohen
1 D (4e), Orquera.
10 Orquera
MONTAUBAN : 1 E, Cech (8e) ; 1 T,
9 Péjoine (cap.)
Fortassin.
8 Azoulai
Remplacements. – Brive. – 9 e :
7 Forgues
Manta par Claassen ; 14e : Johnston par
Estebanez ; 26e : Capdevielle par Buys ;
6 Manta
56e : Djoudi par Thompson ; 63e : Péjoine
5 Van Zyl
par Neveu ; 75e : Hufanga par Petitjean.
4 Domingo
Montauban. – 56 e : Arganèse par
3 Capdevielle
Traversa, Jonnet par Fauqué ; 57e : Murray
2 Djoudi
par Frost ; 66e : Avramovic par Viard ; 69e :
Henn par Peyron, Clarkin par Soldan ; 70e :
1 Kinchagishvili
Garcia par Mitu.
Entraîneurs :
L. Seigne, O. Magne, Évolution du score : 3-0, 3-7, 6-7
(mi-temps), 11-7, 14-7.
J.-M. Soubira.
15 McHugh
14 Sarraméa
13 Lespinas
12 Taele
11 Alcade
10 Todeschini
9 Buada
8 Picamoles
7 Vallée
6 Wasserman
5 Hancke
4 G. Uva
3 Van Staden
2 Diomandé (cap)
1 Thiart
Entraîneurs :
A. Hyardet, D. Bes,
D. Nourault.
Sur fond rouge les meilleurs joueurs du match.
10. Hernandez (Stade Français),
38/51 (74,5 %).
MONTAUBAN
15 Baby
14 Delasau
13 Joubert
12 P.-E. Garcia
11 Nalaga
10 B. James
9 Mignoni (cap.)
8 Bonnaire
7 Audebert
6 Alexandre
5 Privat
4 Jacquet
3 Zirakachvili
2 Lozupone
1 Emmanuelli
Entraîneurs :
V. Cotter, J. Schmidt.
ALBI
(24-10)
Stade Marcel-Michelin. Beau temps.
Bonne pelouse. 14 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Rosich (ArmagnacBigorre).
CLERMONT : 7 E, Baby (13e), Nalaga
(15e, 49e), P.-E. Garcia (36e), Zirakachvili
(45e), Domingo (58e), Joubert (63e) ; 1 B
(4e), 7 T, James.
ALBI : 2 E, Sanchou (32e), Filitoga (66e) ;
1 D (29e), 2 T, Maillard.
Remplacements. – Clermont. – 41e :
Bonnaire par Vermeulen ; 51e : Lozupone
par M. Ledesma, Emmanuelli par
Domingo ; 65e : Joubert par Chanal,
Mignoni par J. Senio ; 67e : Jacquet par
Samson ; 75e : Baby par Baï. Albi. – 51e :
Saby par Grelon, Correia par Delpuech ;
52e : Gady par J. Taofifenua ; 55e : Farani
par Ducos ; 62e : Maréchal par Krzesinski ;
70e : Sanchou par Sentenac ; 75e : Lacroix
par D. Senio.
Carton jaune. – Albi : Sanchou (40e,
antijeu).
Évolution du score : 3-0, 10-0, 17-0,
17-3, 17-10, 24-10 (mi-temps), 31-10,
38-10, 45-10, 52-10, 52-17.
15 Maillard
14 Bianco
13 Lacroix
12 Bowker
11 Serre
10 Hough
9 Sanchou
8 Farani
7 Misse
6 Maréchal
5 Van Der Westhuizen
4 Guicherd (cap.)
3 Gady
2 Saby
1 Correia
Entraîneurs :
E. Béchu, D. Blach,
Ph. Laurent.
Sur fond rouge les meilleurs joueurs du match.
16 - 10
AUCH
15 Jonnet
14 Cech
13 Avramovic
12 Jahouer
11 Cassin
10 Fortassin
9 Garcia
8 Raynaud (cap.)
7 Clarkin
6 Caballero
5 Murray
4 Rolland
3 Sa
2 Arganèse
1 Henn
15 Couzier
14 Bosque
13 Brana
12 Pagotto
11 Bastide
10 Cortès
9 Clarac
8 Ricaud
7 Bontinck
6 Saint-Lary (cap.)
5 Tchale-Watchou
4 Valdès
3 Idieder
2 Bortolucci
1 Barcella
Entraîneurs :
L. Labit, L. Travers.
Entraîneurs :
P.-H. Broncan,
J. Sarraute.
Sur fond rouge, les meilleurs joueurs du match.
52 - 17
CLERMONT
8. Boyet (Bourgoin-Jallieu),
37/49 (75,5 %).
9. Mitu (Montauban), 15/20 (75 %).
14 - 7
BRIVE
MONTPELLIER
4. Él iss alde (Toulo use), 2 6/32
(81,3 %).
5. Orquera (Brive), 38/47 (80,9 %).
6. Maillard (Albi), 28/37, McHugh
(Montpellier), 28/37 (75,7 %).
Quatre points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour
chaque équipe qui marque trois essais de plus que son adversaire et/ou perd par 7 points
ou moins d’écart.
En Top 14, les quatre premiers disputent les demi-finales. Les 13e et 14e relégués en Pro
D 2. Les six premiersqualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire d’un club français
en Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés.
En Pro D 2, le club classé 1er à l’issue de la phase qualificative accède au Top 14. Après
des demi-finales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale d’accession est
promu en Top 14. Les 15e et 16e relégués en Fédérale 1.
DAX
(10-7)
Stade Jacques-Fouroux. temps ensoleillé.
pelouse impeccable. 4 500 spectateurs
environ. Arbitre : M. Poite (Midi-Pyrénées).
AUCH : 1 E, Cortès (14e) ; 2 B (32e, 78e),
1 D (43e), 1 T, Couzier.
DAX : 1 E, Agulla (7e) ; 1 B (80e), 1 T,
Diaz.
Remplacements. – Auch. – 44e : Valdès par Tapasu ; 52e : Pagotto par Albert ;
62e : Idieder par Menkarska ; 74e : Ricaud
par Dahbi ; 76e : Tchale-Watchou par
Cholley. Dax. – 48e : Sierra par Mazel,
Decamps par Lealamanua ; 55e : Dabrin
par Hore ; 62e : Lesgourgues par Morlaës ;
71e : Berek par Caillet.
Évolution du score : 0-7, 7-7,10-7 (mitemps), 13-7, 16-7, 16-10.
15 Agulla
14 Hiriart
13 Williams
12 Bell
11 Dabrin
10 Diaz
9 Lesgourgues
8 Th. Lièvremont
7 Thompson
6 M. Lièvremont
5 Berek (cap.)
4 Sierra
3 Decamps
2 Bonet
1 Brugnaut
Entraîneurs :
J.-Ph. Coyola, J. Daret,
Ch. Milhères.
Sur fond rouge les meilleurs joueurs du match.
PRO D 2 (21e journée)
HIER
Pau-Toulon ........................... 24-23
Racing-Métro - Aurillac ........... 46-0
Limoges-Béziers ................... 16-11
La Rochelle - Lyon ................. 22-15
Narbonne-Tarbes ................... 56-9
Bordeaux-Bègles - Grenoble ... 12-12
AUJOURD’HUI
15 HEURES
Blagnac-Oyonnax
15 H 15
Agen - Mont-de-Marsan
(en direct sur Sport +)
Bonus : Toulon (1), Béziers (1),
Narbonne (1), Lyon (1), Racing (1).
1. Toulon .........
2. Racing-M. 92..
3. Mt-de-Marsan .
4. La Rochelle.
5. Béziers ........
6. Agen ............
7. Grenoble......
8. Pau ..............
9. Lyon.............
10. Narbonne.....
11. Aurillac.........
12. Oyonnax ......
13. Bord. Bègles ..
14. Limoges.......
15. Tarbes .........
16. Blagnac .......
Pts J. G.
— ——
72 21 15
66 20 14
64 20 14
63 20 14
60 21 13
52 20 11
51 21 10
49 21 10
49 21 9
48 21 10
46 21 10
45 20 10
35 21 6
26 21 4
26 21 4
20 20 3
N. P.
——
1 5
1 5
2 4
0 6
2 6
1 8
2 9
0 11
0 12
1 10
0 11
0 10
1 14
2 15
1 16
2 15
p.
—
560
433
379
362
375
362
336
319
374
373
399
389
269
227
255
284
c. B.
— —
316 10
258 8
252 4
251 7
340 4
272 6
298 7
365 9
297 13
336 6
435 6
381 5
361 9
524 6
522 8
488 4
LE POINT
LIMOGES - BÉZIERS : 16-11 (3-0)
Toulon, la rechute
PAU S’OFFRE LE RCT. – L’année 2008 est dure pour Toulon : les Varois ont
concédé hier à Pau (24-23) leur quatrième défaite depuis le nouvel an. Ils n’ont
plus que 6 points d’avance sur leur dauphin, le Racing.
LE RACING EN PROFITE. – La dynamique est nettement meilleure pour le
club de la banlieue parisienne : leur victoire bonifiée les rapproche du leader et
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 5 avril, à 18 h 30 : Béziers-Narbonne,
Tarbes-Limoges, Lyon OU - Bordeaux-Bègles, Aurillac - La Rochelle, Montde-Marsan - Blagnac, Oyonnax-Agen, Racing-Métro - Pau. Dimanche
6 avril, à 14 heures : Toulon-Grenoble (en direct sur Sport +).
LA ROCHELLE - LYON OU : 22-15 (19-9)
Stade Deflandre. Temps beau et doux. Pelouse moyenne. 7 500 spectateurs environ.
Arbitre : M. Piraveau (Comité Côte d'Argent). LA ROCHELLE : 1 E (2e), 5 B (10e, 25e,
29e, 33e, 55e), 1 T, Boboul. LYON OU : 5 B, Péclier (15e, 22e, 36e, 49e, 60e). Cartons
jaunes. – La Rochelle : De Pauw (46e, antijeu). Lyon OU : Ngauamo (33e, plaquage
dangereux), Montagnat (78e, jeu dangereux).
Évolution du score : 7-0, 10-0, 10-3, 10-6, 13-6, 16-6, 19-6, 19-9 (mi-temps),
19-12, 22-12, 22-15.
LA ROCHELLE: Boboul (Stuart, 70e) – Jeuvrey,Devade, Morel, Figuereido – (o) Tales
(Merceron, 42e), (m) Ferrou – De Pauw, Jacob, Djebaïli – Levast (McGowan, 49e),
Mohr (cap.) – Gouagout (Bares, 67e), Falières (Humbert, 60e), Pani (Leupolu, 60e).
Entraîneurs : S. Milhas, D. Darricarrère.
LYON OU :Marienval– Mathet,Leite,Raffault (Galopin,69), Mabillon(Fourie,54e) –
(o) Péclier, (m) Nicoud – Laurent (Jechoux, 49e), Gambetta (cap.), Portier (Rodriguez,
69) – NGauamo (Sallellas, 49e), Nauroy – Pakihivatau, Montagnat, Rodriguez (Fiard,
55e). Entraîneurs : G. Coquard, M. Lazergues, R. Saint-André.
met la pression sur Mont-de- Marsan, en déplacement aujourd’hui à Agen.
LA ROCHELLE S’AFFIRME. – Le finaliste malheureux de la saison dernière
profite de la défaite surprise de Béziers à Limoges, un mal classé, pour réaffirmer ses ambitions. Les Rochelais ne sont qu’à 3 points de la deuxième place
avec un match en retard.
BORDEAUX-BÈGLES - GRENOBLE: 12-12 (6-12)
NARBONNE - TARBES : 56-9
(23-9)
PAU - TOULON : 24-23
(12-6)
RACING-MÉTRO 92 - AURILLAC :
46-0 (32-0)
Parc des Sports-et-de-l'Amitié. Beau temps.
Pelouse exellente. 4 500 spectat eurs
environ. Arbitre : M. Labaune (Île-de-France).
N A R B O N N E : 7 E , D e W a a l ( 1 6e ) ,
Van Rensburg(20e),Kutarachvili(44e),Bouquié(49e),
Baluc-Rittener (65e), Martial (70e), Madaule (80e) ;
3 B, De Waal (9e, 32e, 40e) ; 6 T, De Waal (16e, 20e,
44e, 48e), Bouquié (70e), Ruiz (80e). TARBES : 3 B,
Kopetsky (13e, 25e, 29e).
Évolution du score : 3-0, 3-3, 10-3, 17-3, 17-6,
17-9, 20-9, 23-9 (mi-temps), 30-9, 37-9, 42-9, 49-9,
56-9.
NARBONNE : Bouquié – Nègre-Gauthier,Van Rensb u r g , L a b b i ( K a u f a n a , 6 5e ) ,
Martial – (o) De Waal (Ruiz, 68e), (m) Seron
(Chevtchenko, 55e) – Bisaro (Madaule, 58e), Stard,
Baluc-Rittener (cap.) (Bourdin, 70e) – Michaux, Uys –
Sione (Bastin, 41e), Algisi (Kutarachvili, 41e), Hooper
(Algisi, 58e). Entraîneurs : H. Ferrero, R. Crespy,
S. Méliès.
TARBES : Naves (Bourgeois, 39e) – Aguilar,
Dulin (Dasque, 35e), Delmotte, T. Loftus (Lacrampe,
41e) – (o) Kopetzky, (m) Sudre – André, Fourcade,
Tu'amoheloa – Dechartres, Santoni (Furet, 41e) –
M a u m u s ( D u p u y , 6 3e ) , B a t t i l a n a ,
Hurou (Barbakadze, 43e). Entraîneurs : Ph. Bérot,
Ch. Martinez.
Stade du Hameau. Temps beau e t doux .
Pelouse grasse. 9 638 spectateurs. Arbitre :
M. Gaudefrin (Flandres). PAU : 4 E, de pénalisation
(13e), Gratchev (33e), Dourthe (56e), Descons (61e) ;
2 T, Descons (13e, 61e). TOULON : 2 E, Auelua (52e),
Kefu (75e) ; 3 B (17e, 26e, 64e), 2 T, Mehrtens.
Cartons jaunes. – Pau : Costanzo (39e, brutalité).
Toulon : Gregan (35e, plaquage à retardement),
Fitzgerald (39e, brutalité). Cartons rouges. – Toulon :
Umaga (manager, 39e, contestation), Taumeopeau
(39e, brutalité).
Évolution du score : 7-0, 7-3, 7-6, 12-6 (mi-temps),
12-13, 17-13, 24-13, 24-16, 24-23.
PAU : Dumitras (Mouret, 59e) – Dourthe, Fumat, Puyo
(Dumora,47e), Mouret ( Delavallée, 2e, puis par Mutel,
59e) – (o) Descons, (m) Rouet (cap.) – Gratchev, Epito
(Laborde-Gréché, 66e), Costanzo – Delavallée (Mutel,
62e), Socol – Garcia (Kouider, 44e), Cazalot (Luro, 74e),
Ja c q u ot ( F a k al e l u , 4 4 e ) . E n t r a î ne u r s :
J.-B. Duplantier, C. Stoltz.
TOULON : Ai'i – Luger (Grimaud, 53e), Kefu, Pisi,
Andreu (Chouquet, 65e) – (o) Mehrtens, (m) Gregan
(Polu, 66e) – Sourice (Oliver, 41e), Breedt, Auelua
(Galasso, 41e) – Lozada (Van Schouwemburg, 41e),
Maestri – Banquet (Sourice, 44e), Fitzgerald (Auelua,
50e), Taumeopeau. Entraîneurs : T. Umaga,
J.-J. Crenca, M. Cottin.
Stade Yves-du-Manoir. Temps frais. Pelouse en bon
état. 2 000 spectateurs environ. Arbitre :
M. Gonthier (Poitou-Charentes).
RACING-MÉTRO 92 : 6 E, Qovu (13e, 39e), Vakaloa
(20e), Wisniewski(28e), Lombard (45e), Dica(65e) ; 2
B (2e, 10e), 5 T, Wisniewski (13e, 28e, 39e, 45e, 65e).
Carton jaune. – Aurillac : Bowen (38e, faute
technique).
Évolution du score : 3-0, 6-0, 13-0, 18-0, 25-0,
32-0 (mi-temps), 39-0, 46-0.
RACING-MÉTRO 92 : Wisniewski – Gaugau
(Chevancy, 63e), Valbon (Dica, 46e), Lombard,
Vakaloa – (o) Dubois, (m) Pichot (cap.) (Lorée, 74e) –
Dieudé (Russel, 66e ), Qovu, Clarke–Jolly,
Gerard (Hehea, 17e) – Coetzee (Tournaire, 50e), Festuccia (Sempere, 50e), Lo Cicero. Entraîneurs :
Ph. Bénetton, S. Mannix.
AURILLAC : Viars (Kemp, 53e) – Lasagavibau,
Pottas, Gontinéac, Joubert (Gracia, 76e ) –
(o) Bowen (De Beer, 48 e ), (m) Carse –
F. Boukanoucha (cap.) (Boudon, 31e), Lescure,
Burger – Botha, S. Boukanoucha (Courteix, 41e) –
Membrado (Dyman, 41e), Laffon (Monier, 41e),
Manukula. Entraîneurs : Th. Peuchlestrade,
L. Viallard.
TÉLÉVISION
MOTO
Championnat du monde de vitesse.
GP d’Espagne. À Jerez de la Frontera.
TÉLÉFOOT
Hommage à Thierry Gilardi.
FRANCE 2 FOOT
1 re partie. 2 e partie à 13 h 25.
FOOTBALL
Ligue 2. 30e journée.
Sedan-Châteauroux.
FOOTBALL
10.45
Eurosport 255 min
Rediff. à 23 h 30
10.55
France 2 50 min
15.00
Eurosport 135 min
15.50
Ligue 1. 31e journée. Le Mans - Caen (202) ; Lille-Auxerre (203) ; Foot +
Metz-Toulouse (204) ; Sochaux-Nice (205) ; Valenciennes-Lyon (206). 145 min
HANDBALL
Tournoi F de qualification olympique.
France-Congo. À Nîmes.
CYCLISME SUR PISTE
17.15
Championnats du monde. 5e jour.
À Manchester (ANG).
Eurosport 105 min
STADE 2
17.00
Sport + 90 min
6.30. La Grande Édition week-end (et à 12.30 et 19.). 8.
La Page foot.
12. Un jour avec... Florent Sinama-Pongolle (rediff. à 14.
et 16.).
17.45
TF 1 60 min
12.05
Stade deBeaublanc.Tempsdoux.Bonnepelouse.3 500spectateursenviron.Arbitre:
M. Lamirand (Béarn). LIMOGES : 1 E, Teague(65e) ; 3 B, Clark (9e), Teague(55e, 61e) ;
1 T, Teague. BÉZIERS : 1 E, Julien (68e) ; 2 B, Vidal (42e, 63e).
Évolution du score : 3-0 (mi-temps), 3-3, 6-3, 9-3, 9-6, 16-6, 16-11.
LIMOGES:Hans– Logerot,Bonetti,Bourcet(Paterson,64e), J. Taofifenua– (o)Tofan
(Teague, 41e), (m) Clark (Bouhraoua, 53e) – Maleyrie (cap.) (Becker, 41e), Charrier,
Choveau – Herrington, Rawlings – Cossia, Kerdrain (Bethéry, 57e), Seux.
Entraîneurs : W. Taofifenua, L. Chambriard.
BÉZIERS : Cermeno – Derenalagui, Sika, Gargallo, Julien – (o) Vidal, (m) Saliès –
Koffi, Sverzut (cap.), Galindo – Petre, Martin – Florea (Gamboa, 70e), Miguel (Mach,
59e), Pédesseau (Ménini, 63e). Entraîneurs : O. Saïsset, R. Castel.
France 2 59 min
FOOTBALL
20.40
Championnat d’Espagne. 30e journée.
Real Madrid - FC Séville.
FOOTBALL
Ligue 1. 31e journée.
Lorient-Marseille.
INFOSPORT
Canal + Sport 120 min
Rediff. demain à 14 h 55
6. Le Journal en continu.
20.55
Canal + 115 min
Rediff. à 22 h 40 Canal + Sport
TENNIS
21.30
Masters Series de Miami (Floride). 5 e jour.
Intéressant.
Sport + 180 min
Rediff. demain à 12 h 30
100% FOOT
00.00
Invités : Fabien Onteniente et Stéphane Ziani.
LE COIN DES RADIOS
À voir.
M 6 65 min
Rediff. demain à 11 h
PAGE 10
À ne pas rater
Les cases bleues
correspondent aux
retransmissions
en direct.
France Info. À .8 et .38 de chaque heure, chronique
sportive. 7.42 Europe 1. Journal des sports. 7.54 France
Inter. Sportistes du dimanche. 8.10 et 10.10 RTL. Sports.
10. Europe 1. Médiapolis. Chine : vers un boycott de la
cérémonie d’ouverture des JO ? 10. RMC. Larqué Foot.
12. RMC. Motors. 14.RMC. Intégrale Sport. 16. Europe 1.
Multiplex L 1. 18. RMC. Intégrale Foot week-end. 19.30
RTL. RTL en direct de L’Équipe. 20.30 RTL. RTL Foot. 22.
RMC After Foot.
Stade André-Moga.Tempsdoux etsec. Pelousemoyenne.3 500 spectateursenviron.
Arbitre : M. Maciello (Côte d'Azur). BORDEAUX-BÈGLES: 4 B, Duvallet (21e, 36e, 57e,
69e). GRENOBLE : 2 E, Oulouma (8e, 14e) ; 1 T, Gengenbacher (8e). Cartons jaunes. –
Grenoble : Rasch (54e, antijeu), Afeaki (73e, faute technique). Carton rouge. –
Bordeaux-begles : Gaona (55e, brutalité).
Évolution du score : 0-7, 0-12, 3-12, 6-12 (mi-temps), 9-12, 12-12.
BORDEAUX-BÈGLES: Ferrères (cap.) – Plantey,Gaultier (Lavie, 32e), Ancelin, Fall –
(o) Duvallet, (m) Tamou (Machenaud, 57e) – Filo, Ternisien (Hubert, 67e), Yachvili
(Baquet, 77e) – Changeat (Lloyd, 57e), Jackson – Benali (Dospital, 55e), Gaona, Labbé
(Siepielski, 67e). Entraîneurs : F. Garcia, P. Laporte.
GRENOBLE : Garnier (Davis, 69e) – Daunivucu, Bruncher, Trautmann, Oulouma –
(o) Gengenbacher,(m)Authier(Rochette,51e) – Laurent, Tukino(Seve,6e),Best –Dry,
Koïta – Hendriks (Choirat, 8e), Meynard (cap.) (Campo, 57e), Vukovic. Entraîneurs :
F. Corrihons, S. Bégon.
BLAGNAC - OYONNAX
AUJOURD'HUI, 15 HEURES, STADE ERNEST-ARGELÈS
BLAGNAC : Duffau – Berberian, Worthington (cap.), Puroku, Durand – (o) Accorsi,
(m)Duffard– Bassaber,Boutaty, Sohet– Jeannard,Penalva–McKenzie,Cidre,Cettolo.Entraîneurs: F.Hueber,Th.Mentières.Remplaçants: Nnomo,Rodriguez,Spachuk, Mandement, Pesata, Pinto, Suderie.
OYONNAX : Bouillot – Martin, Charrier (cap.), N'Goma, Saunier – (o) Guilloux, (m)
Audy – Missoup, Baradat, Stoltz – Beukes, Bado – Ménotti, Ollivier, Minassian.
Entraîneurs : Ch. Urios, O.Nier. Remplaçants : (à choisir parmi) Rapant, Giacoletto, Ashvetia, Baclet, Naufahu, Campeggia, Dumont, Timotéo.
Arbitre : M. Sclafer (Limousin).
AGEN - MONT-DE-MARSAN
AUJOURD'HUI, 15 H 15, STADE ARMANDIE (en direct sur Sport +)
AGEN : Guitoune – L. Lafforgue, Miquel, Mignardi, N'Gog – (o) Sola, (m) Carabignac
– Culine, Soucaze, Som – Koulemine, Badenhorst – Vigna, Narjissi (cap.), Cabarry.
Entraîneurs : H. Broncan, G. Bouic, M. Stoltz. Remplaçants : Guinazu,
Van Niekerk, Sore, Debaty, Yukes, Barrau, Denêtre.
MONT-DE-MARSAN : Cazeaux – Mazzonetto, Y. Lafforgue, Genthieu, Cler – (o)
Arrayet, (m) Lopez – Dhien (cap.), Giraud, Tastet – Mynhardt, Suta – Larson, Lauga,
Etcheverry. Entraîneurs : M. Dal Maso, S. Prosper. Remplaçants : Blanchard,
Leleu, Travini, Carré, Robanakadavu, Machkhaneli, Harder.
Arbitre : M. Bessot (Limousin).
SUPER 14 (7e journée). – VENDREDI : Hurricanes-Crusaders, 13-20 ; NSW
Waratahs-Cheetahs, 23-19 ; Western Force - Stormers, 16-32. HIER :
Chiefs-Highlanders, 39-24 ; Blues-Bulls, 23-21 ; Sharks-Reds, 22-10. Exempts :
ACT Brumbies, Lions.
Classement : 1. Canterbury, 33 pts ; 2. Sharks, 25 (– 1 match) ; 3. Blues, 24 ;
4. Hurricanes, 19 (– 1 m.) ; 5. Western Force, 19 ; 6. Stormers, 18 ; 7. Chiefs,
18 ; 8. Waratahs, 17 (– 1 m.) ; 9. Brumbies, 15 (– 1 m.) ; 10. Reds, 12 ; 11.
Bulls, 9 ; 12. Lions, 7 (– 1 m.) ; 13. Cheetahs, 6 ; 14. Highlanders, 5.
ANGLETERRE (18e journée). – VENDREDI : Sale-Bath, 22-6.
HIER : Leicester - London Wasps, 19-24 ; Harlequins-Newcastle, 15-9 ;
Worcester-Gloucester, 17-14. AUJOURD’HUI : London Irish - Bristol,
Saracens-Leeds.
LIGUE CELTE. – VENDREDI : Édimbourg-Cardiff, 0-20 ; Ospreys-Ulster,
32-7 ; Connacht-Munster, 5-16. HIER : Llanelli-Leinster, 10-24. AUJOURD’HUI :
Newport-Glasgow.
DIMANCHE 30 MARS 2008
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
15 Porical
14 Manas
13 Marty
12 Grandclaude
11 Candelon
10 N. Laharrague
9 Durand
8 Chouly
7 Perez
6 Tonita
5 Hines
4 Britz
3 Mas
2 Guirado
1 Freshwater (cap.)
G.
DOMICILE
(Photo Didier Fèvre))
Bleu
Rouge
Pierre-Rajon. Beau et doux. Bonne.
8 400 environ. Arbitre : M. Pomarède
(Côte d'Argent).
BOURGOIN : 2 B (29e, 58e), 1 D (47e),
Boyet.
PERPIGNAN : 1 E, Manas (37e) ; 1 B
(78e), 1 T, Porical.
Remplacements. – Bourgoin. – 55e :
M. Forest par Parra ; 67e : Jooste par
Williams ; 73e : Wihongi par Cardinali,
Cabello par Vigneaux ; 75e : David par
Laloo. Perpignan. – 44e : Grandclaude
par Planté ; 60e : Guirado par Ladhuie,
Britz par Porcu, Tonita par Vivalda ; 62e :
Perez par Pulu ; 68e : N. Laharrague par
Montogomery.
Remplacement temporaire. –
Perpignan : Tonita par Ladhuie (14-22e).
Carton jaune. – Perpignan : Guirado
(12e, plaquage haut).
Évolution du score : 3-0, 3-7, (mitemps), 6-7, 9-7, 9-10.
J.
AUCH, DEUXIÈME. – Les Auscitains, en battant
Dax, ont obtenu leur deuxième victoire de la saison. Mais ils restent derniers de la classe, à sept
longueurs de Dax.
Jaune
Bleu
Jaune
Entraîneurs :
E. Catinot, P. Raschi.
(3-7)
Pts
1 Clermont
rapprocher du quatuor de tête. Dans les Landes, on
visait un succès à Auch pour pouvoir menacer Albi
dans la course au sauvetage. Las, Castres et Bourgoin se sont inclinés devant leur public, Dax a perdu à Auch. Une belle occasion de perdue.
Noir
Noir
15 A. Forest
14 M. Nicolas
13 Janin
12 David
11 Coux
10 Boyet
9 M. Forest
8 Labrit
7 Diotallevi
6 Frier (cap.)
5 Jooste
4 Pierre
3 Wihongi
2 Cabello
1 Milloud
leur ravir la quatrième place du classement grâce à
son succès à Bourgoin. Pour la première fois de la
saison, l’USAP intègre le carré de tête, juste derrière Paris, qui s’est facilement imposé à Bayonne,
l’autre équipe du Pays Basque, peu à la fête actuellement.
CASTRES, BOURGOIN, DAX, LA MAUVAISE
AFFAIRE. – Dans le Tarn, on imaginait battre
Montpellier et prendre la quatrième place. En
Isère, on espérait venir à bout de Perpignan et se
TOTAL
17e JOURNÉE. – Vendredi 11 avril, à 20 h 30 (en direct sur Canal + sport) : Dax
- Stade Français. Samedi 12 avril, à 15 heures (en direct sur Canal +) : Perpignan-Castres. 17 h 30 (en direct sur Rugby +) : Biarritz-Bayonne, Albi-Toulouse,
Montauban-Auch, Montpellier-Brive. 20 h 30 (en direct sur Canal + sport) : Clermont-Bourgoin.
18e JOURNÉE. – Vendredi 18 et 19 avril : Perpignan-Bayonne, Brive-Dax,
Albi-Montpellier, Toulouse-Clermont, Stade Français - Montauban, Biarritz-Auch,
Bourgoin-Castres.
BAYONNE
C’est le taux de réussite des
Bayonnais sur leurs propres
lancers en touche depuis le
début de la saison. C’est le
plus faible du Top 14. Hier,
Bayonne n’a pris que cinq
ballons sur onze remises en jeu.
11
RUGBY TOP 14 (16 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CLERMONT - ALBI : 52-17
Clermont plein pot
Les Clermontois qui mènent un train d’enfer ont pris le commandement du Top 14, en balayant les Albigeois.
Est-ce enfin l’année de
Clermont ? Pour la
première fois depuis
2000-2001, le club
auvergnat, facile
vainqueur d’Albi hier, a
pris le commandement du
Championnat. Finaliste du
Top 14 l’an passé, il
confirme ainsi sa montée
en puissance depuis
l’arrivée du Néo-Zélandais
Vern Cotter comme
entraîneur.
CLERMONT –
de notre correspondant
HUIT ESSAIS la semaine dernière à
Montpellier, sept face à Albi, les Clermontois ont remporté hier soir leur septième victoire d’affilée, la sixième assortie du point de bonus offensif. Un rythme
infernal qui propulse les Auvergnats à la
première place du Top 14 – ils devancent
les Toulousains grâce à leur victoire à
l’aller (21-17) –, ce qui ne leur était plus
arrivé depuis 2001. « On a essayé de se
mettre au niveau d’une équipe qui peut
être championne de France, et à qui je
souhaite de l’être », lâche Éric Béchu,
l’entraîneur albigeois, par ailleurs agacé
par l’arbitrage « à deux vitesses » qui
défavorise selon lui les petits budgets.
Mais si les Tarnais ont essayé de résister,
ils ont finalement été emportés par les
vagues jaunes et bleues qui ont balayé le
terrain de long en large. « C’est vrai que
ça tourne bien pour nous en ce
moment », reconnaît Laurent Emmanuelli. « Maintenant, que rien ne puisse
nous arrêter, ça je ne pourrai vous le dire
que le 28 juin si on ramène le bouclier,
tempère le pilier clermontois, mais c’est
vrai qu’une nouvelle fois le spectacle
était au rendez-vous. » De quoi régaler
en effet les supporters auvergnats qui ne
sont pas rassasiés malgré l’orgie proposée par leurs favoris.
LES ARMES FATALES
« C’est vrai que ce que fait “Napo”
encore ce soir, c’est incroyable », s’extasie le talonneur Mario Ledesma. « On a
des mecs qui font vraiment la différence,
poursuit le talonneur argentin, Benoît
Baby nous sort aussi un grand match,
Delasau bonifie tous les ballons qu’il
touche, derrière on est capables d’être
décisifs à tout moment. »
PLUS EXIGEANTS
On pourrait croire les Clermontois
euphoriques, après un Tournoi des Six
Nations qu’ils redoutaient et qu’ils
auront passé sans encombre. Mais malgré les succès accumulés, ils en demandent toujours plus. « Il y a encore des
choses à améliorer, confirme Mario
Ledesma. On a des petites baisses de
concentration par moments, c’est ça
qu’il faut encore effacer. » Les Auvergnats font la fine bouche sur le contenu
de leur succès sur Albi. « On a voulu un
peu trop jouer à la baballe sur certaines
séquences, et on a négligé quelques
détails », observe Laurent Emmanuelli.
ET LA TÊTE FROIDE
ALEXANDRE AUDEBERT, troisième-ligne et « vétéran »
de Clermont, relativise la première place de son équipe.
CLERMONT –
de notre correspondant
« CLERMONT semble irrésistible en ce moment.
– Je ne suis pas trop de cet avis, c’est vrai qu’on a battu Albi,
mais entre nous on s’était dit des choses que l’on n’a pas
respectées et on sort tous de ce match avec un petit peu de
déception malgré tout.
– Même si vous vous emparez de la première place
du Top 14 ?
– Oui, même si on est premiers, on ne s’attache pas à regarder ce genre de choses, on essaye plutôt de contrôler ce qui
est possible de l’être, et là tout n’a pas été nickel ce soir
comme on l’avait voulu, et ça nous laisse une petite amertume dans la bouche, malgré la victoire et cette semaine de
repos qui nous attend.
– Vous êtes devenu très exigeant !
– Non, on essaye de tendre vers l’excellence et on ne peut
pas se satisfaire de l’à-peu-près comme ce fut le cas durant
cette rencontre, c’est pour cela qu’il y a un petit peu de
déception.
« De toute façon, on veut être
les meilleurs »
– Mais vous n’avez pas eu si souvent l’occasion de
vous installer en tête du classement avec Clermont.
– C’est vrai, mais c’est déjà arrivé, je m’en souviens bien,
c’était durant la saison 2000-2001, lorsque l’on va gagner au
Stadium à Toulouse, nous avions terminé premiers de la
phase régulière, on connaît la suite, mais c’étaient d’autres
temps ancestraux…
– Est-ce que cette équipe a franchi un palier ?
– Oui, mais je ne sais pas si on peut parler de palier, on fait
preuve de plus de maîtrise, et le groupe a plus de maturité,
donc c’est un atout supplémentaire pour l’équipe. Par
exemple sur la gestion d’un match comme celui-ci, malgré
tout difficile, où il faut ferrailler, on a gagné en constance
c’est évident.
– Quel est votre objectif maintenant ?
– Pour moi, gagner tous les matches. C’est tout. Voilà, il
faut continuer à travailler, jouer comme on sait le faire. De
toute façon, on veut être les meilleurs alors ça veut dire terminer à la première place. Mais attention, il faut aussi relativiser. La semaine dernière, on est tombés sur une équipe de
Montpellier qui n’était que l’ombre d’elle-même, ils se sont
fait surprendre, malgré leurs intentions. Albi était venu pour
limiter la casse. On attend les gros matches pour s’étalonner,
il ne faut pas se gargariser.
– Vous ne participez pas aux quarts de finale de la
Coupe d’Europe le week-end prochain, est-ce un
mal pour un bien ?
– C’est sûr qu’on a laissé pas mal de jus en Coupe d’Europe,
mais on s’y est aussi donné des certitudes. Maintenant cette
semaine de break est forcément la bienvenue, mais un quart
de finale européen on n’en joue pas tous les jours, moi je n’en
ai joué que deux avec Clermont, et un troisième ne m’aurait
pas déplu.
– Pour le moment, vous allez savourer cette première place ?
– Oui évidemment. On va savourer, mais sans fanfaronner
car ce n’est pas le genre de la maison. Tant mieux si nous en
sommes là, mais continuons car rien n’est encore acquis. »
– J.-P. M.
AUCH - DAX : 16-10
P la première fois depuis
Pour
l’instauration de la poule
uunique (saison 2004-2005),
Clermont occupe la première place
Clermo
au classement.
1
En
millions
d’euros, c’est le
budget de l’ASM
cette
tt année, le
l ddeuxième du Top 14,
aprèès Toulouse.
apr
Toulo
Le nombre de minutes
qui séparent chacun
des essais que marque
l’ailier fidjien
fidjie Napolioni Nalaga : 10
en 449 minutes sur toute la saison.
Grâce aux 7 essais
infligés hier à Albi,
l’ASM est l’équipe qui a
marquéé lle plus grand nombre
d’essais, devant Toulouse (49).
14,7
45
51
Le nombre de joueurs
différents ayant inscrit
ces 51 essais ; à
Toulouse,, ils
Toulouse
il sont 20.
21
Le total de points
inscrits par les
Auvergnats depuis
le ddéébut de la saison.
sa
Seul Toulouse
fait mieux (450).
448
Vent dans le dos
Les Catalans ont bien préparé leur quart de finale européen en s’imposant
à Bourgoin et en prenant la 4e place à Biarritz.
BOURGOIN –
de notre envoyé spécial
LA TRAMONTANE souffle sur le Top
14. En s’imposant, hier soir, dans la
citadelle de Pierre-Rajon, Perpignan a
aligné sa cinquième victoire (avec un
nul) en six matches. Une remontée qui
permet aux Catalans de souffler la
quatrième place aux Biarrots et
d’aborder, dans les meilleures dispositions, un autre déplacement périlleux,
à Londres cette fois. Cette semaine, en
effet, les tombeurs des Berjalliens
auront la joie de ne pas être en
vacances comme presque tous leurs
collègues – Toulouse est en HCup,
Castres, Brive et Montpellier en Challenge – du Top 14. Samedi prochain, ils
iront défier les London Irish en quarts
de finale de la Coupe d’Europe avec,
désormais, un moral à tout casser.
Dans la perspective de cette échéance
prioritaire à court terme, le staff catalan avait décidé de faire tourner son
effectif afin de jauger tous les candidats au maillot sang et or. Hier, seul
Jean-Pierre Perez avait conservé sa
place dans le pack qui, huit jours plus
tôt, avait humilié la mêlée albigeoise
(45-7). Mais les Berjalliens n’ont pas
eu le loisir d’apprécier le changement
car ils ont très vite été mis sous l’éteignoir de la puissante machine catalane. L’USAP, on l’a vite compris en
effet, avait des ambitions sur cette rencontre, comme le confiera Nathan
Hines, après coup : « Cet après-midi,
quand on a vu que le Stade Français
avait gagné à Bayonne, on s’est dit
qu’on était obligés de gagner à notre
tour pour rester dans la course aux
demi-finales. » Sa joie fut doublée
quand on lui apprit que Castres avait
perdu à domicile, comme Biarritz, la
veille à Toulouse : « C’est vraiment une
bonne journée pour nous », concluait
le deuxième-ligne écossais.
Frier : « on se remet
au fond du seau »
Au repos (3-7), cette fin heureuse
paraissait vraisemblable tant l’ardeur
des Catalans, face au vent, à limiter le
jeu dans un petit périmètre avait coupé
les ailes et l’envie de Berjalliens incapables de trouver le rythme qui leur
avait permis, ici, de terrasser Biarritz
Montpellier se rebiffe
AUCH –
CASTRES –
Les Auscitains ont gagné le duel du fond de la classe face
à des Dacquois battus dans l’engagement.
C’ÉTAIT LE MATCH des petits, et il a tenu ses promesses.
Pas par son niveau technique mais par son engagement où
Auscitains et Dacquois ont défendu leurs bases avec un bel
acharnement. Et, compte tenu de sa nette domination territoriale, la victoire d’Auch, sa deuxième de la saison, est
amplement méritée avec un petit regret toutefois, comme le
souligne le président Bernard Laffitte : « Que l’on ait permis
à Dax de repartir avec le point de bonus défensif. » Un point
de bonus défensif acquis à la dernière seconde du match qui
permet aux Landais de grignoter une longueur sur Albi qui
les précède au classement. Un point de bonus que l’on
espère capital à Dax au moment du décompte final. « Mais
on ne peut se satisfaire de cela », souffle l’entraîneur JeanPhilippe Coyola, car l’USD reste à la 13e place.
DES AUSCITAINS SOLIDAIRES. – La solidarité est une
des exigences du rugby mais elle ne permet pas à elle seule
de jouer les premiers frôles. À Auch, c’est une des composantes d’un club de clocher qui ne baisse que très rarement la
tête même dans l’adversité, même s’il est dernier. « Même
quand nous avons pris 36-0 à Bourgoin le week-end dernier,
on n’a rien lâché, reconnaît l’entraîneur Pierre-Henry Broncan. Je me demande s’il existe une autre équipe dans le
Championnat qui continuerait à travailler avec autant
d’enthousiasme après un bilan comme le nôtre de deux victoires pour quatorze défaites. Les joueurs ne tiennent pas
compte du classement et c’est bon pour la préparation de la
saison prochaine en Pro D 2. »
MÊME S’ILS VONT PARTIR. – Malgré l’officialisation de
leurs départs vers des clubs plus huppés, Fabien Barcella
(Biarritz), Pascal Idieder (Brive) et Robins Tchale-Watchou
Bourgoin
g
Perpignan
g
9 - 10
Temps de jeu effectif total : 36’36
16
Touches gagnées
dont 4*
20
dont 5*
8
Mêlées gagnées
7
11
Pénalités concédées
9
dont 3**
dont 2**
* Sur lancers ou introductions adverses.
** Dans leur moitié
iéé de terrain.
Boyet, avaient retrouvé la foi et l’énergie suffisante pour l’emporter. Mais
des mauvais choix, un manque de
patience et une dernière faute fatale
allait laisser l’avantage du score final
aux Catalans. « Avec cette défaite, on
se remet au fond du seau, regrettait
Frier. En gagnant, on revenait à 3-4
points de Biarritz, on aurait eu des
choses sympathiques à jouer : une
place en Coupe d’Europe et, pourquoi
pas, en demi-finales du Top 14. Là, ça
remet tout en cause… »
À l’instar de Clermont (14-20) et de
Paris (16-31), mais moins largement
(9-10), Perpignan est donc le troisième
« gros » à s’imposer cette saison à
Rajon. Avec une équipe remaniée
(douze changements par rapport au
dernier match) puis désorganisée (sorties de Perez, troisième-ligne remplacé
par le pilier Pulu, et de l’ouvreur Laharrague, remplacé par l’arrière Montgomery (qui n’a pas voulu tenter le dernier but de la gagne passé par Porical),
l’USAP s’en est quand même sortie
avec maîtrise. Celle qui lui faudra
samedi prochain à Reading.
CHRISTIAN JAURENA
CASTRES - MONTPELLIER : 12-17
Au bonheur d’Auch
de notre envoyé spécial
(35-15) et Toulouse (30-23). Un essai
de Manas, consécutif à une accélération de Candelon, avait concrétisé une
sensible domination de l’USAP. Mais,
à la reprise, malgré le vent devenu
contraire, on sentit que les locaux,
emmenés par la rage de leur capitaine
Frier et la clairvoyance de leur ouvreur
Les Montpelliérains, une semaine après avoir pris la leçon
contre l’ASM, ont battu des Castrais suffisants.
(Stade Français), n’ont pas rechigné au niveau de l’investissement. « La saison est loin d’être terminée et nous savons
ce que nous devons à Auch », confie le pilier international
Fabien Barcella.
À partir de cette implication sans retenue, les Auscitains ont
été dominateurs sur les phases de conquêtes et ont pu
contrarier les lancements adverses. Et Dax s’est mis à hésiter
dans ce qu’il sait le mieux faire, le maniement de balles.
DES DACQUOIS TROP JOUEURS. – Si Auch s’est confiné
dans un jeu d’occupation et de défi dans l’axe pour permettre à Couzier d’être efficace dans ses tentatives de tirs au
but et dans son jeu de déplacement, les Dacquois, en
revanche, sont complètement passés à côté de leur match.
« À partir de l’essai de Cortes (14e) nous avons été fébriles,
regrette Jean-Philippe Coyola, et nous n’avons pas su tenir le
ballon. C’est navrant car on avait dit de jouer plus en alternance et on a continué à faire circuler le ballon tout en se
coupant du soutien. À la sortie, on leur donne les armes pour
nous battre. »
ET MAINTENANT. – À écouter les Auscitains, on pourrait
les croire résignés à la descente. Mais ils ont décidé de positiver. Cette quatorzième place n’est pas une malédiction mais
une source de motivation. « Nous ne sommes pas derniers
du Top 14 mais nous sommes en tête de la Pro D2, affirme
Pierre-Henry Broncan. Ce que nous sommes en train de vivre
est une bonne base de travail pour la saison prochaine. »
Du côté de Dax, en revanche, on est plus dans l’expectative,
car le maintien est encore possible. À condition de changer
très vite d’attitude. « On n’a pas le droit de subir autant dans
les duels, car le haut niveau se joue souvent dans l’affrontement, insiste Coyola. Et aujourd’hui, nous n’avons pas été
performants. »
SERGE TYNELSKI
de notre envoyé spécial
DÉCOUPÉ EN RONDELLES par Clermont voilà une semaine (14-56), interpellé comme on dit dans son potentiel
de rébellion, Montpellier a montré que
ce n’était pas qu’un club formateur
mais aussi une équipe. « Nous n’étions
pas venus pour gagner, a expliqué
Louis Picamoles, mais se racheter une
dignité, retrouver une âme. » Eh bien,
après quatre-vingts minutes passées
sur la pelouse du stade Pierre-Antoine,
c’est chose faite. Les hommes de Didier
Nourault, privés, à l’exception de Picamoles, de leur jeune garde internationale – Trinh Duc, Ouedraogo, Tomas –,
étaient partis durant la semaine en
stage pour laver leurs plaies. « On s’est
dit des choses que l’on avait vraiment
besoin de se dire », raconte Picamoles.
Lui et ses partenaires ont remporté un
match âpre contre une équipe de
Castres qui était elle en plein boum :
quatre succès consécutifs. « On a
montré de la solidarité, sourit le nouveau numéro 8 du quinze de France,
on a réalisé le gros coup que l’on souhaitait faire depuis le début de la saison. » Le manager Didier Nourault se
doutait fort bien que ses joueurs
allaient se révolter mais comme il le
DIMANCHE 30 MARS 2008
souligne justement : « Il ne suffit pas
d’avoir de l’orgueil, il faut aussi avoir
de la concentration et de la lucidité
pour gagner un match comme ça. »
Vrai, et cette concentration, c’est tout
ce qui a manqué aux Castrais qui ont
fait tomber les ballons dès le début,
encaissant deux essais (3e et 41e) à
chaque entame de mi-temps. « Ce qui
prouve que l’on n’y était pas », fulminait Alain Gaillard qui pourtant avait
prévenu ses joueurs de l’attitude prévisible des Montpelliérains suite à leur
fessée face à Clermont. « On dit que je
suis le Guy Roux du rugby mais ça
prouve que j’avais raison d’être
méfiant. D’ailleurs quand on est arrivés au stade, ils étaient déjà dans les
vestiaires… »
Gaillard : « Notre
plus mauvais match
depuis trois mois »
« Comme quoi cela ne suffit pas d’être
prévenus, soupirait le capitaine Lionel
Nallet. Dès que l’on n’est pas en danger, on se relâche et dans ce Championnat si serré, tu le paies cash. »
Les Castrais ont en effet été incapables
d’inquiéter la solide défense héraultaise. « On a fait notre plus mauvais
match depuis trois mois face à cette
équipe qui a mis beaucoup de dureté
sur le terrain. Et l’on a jamais su réagir », analysait Gaillard. C’est quelque
part la beauté de ce sport, à chaque
fois il punit sévèrement la suffisance.
Ainsi que l’explique Lionel Nallet qui
ne triche jamais ni sur un terrain, ni
avec les mots. « On n’a pas respecté
les Montpelliérains ; or, quand tu
abordes un match dans ces conditions,
contre n’importe qui, tu perds. »
« Oui, on n’a jamais mérité de gagner
ce match », convenait l’arrière Anthony Lagardère. Les joueurs tarnais se
sont-ils vus trop beaux après la bonne
série qui les avait amenés à la
6e place ? « On a manqué d’humilité,
insiste Gaillard, on a écouté la presse
locale qui nous voyait en demi-finales,
mais on ne sait pas assumer notre statut. » Les Castrais ont eu l’élégance de
ne s’en prendre qu’à eux-mêmes à la
suite de cette défaite et de ne pas faire
allusion aux mêlées simulées qui, une
fois encore, ont tronqué la partie.
En effet, le CO était dominateur en
mêlée fermée et n’a pu en profiter.
Certes, c’est la règle, mais lorsque
la règle d’un sport dévoie la nature
même de ce sport, il devient urgent
d’intervenir.
JEAN-CHRISTOPHE COLLIN
PRO D 2,
À Pau, Toulon voit rouge
Une « pigne », presque anodine, du
capitaine toulonnais Fitzgerald sur le
Palois Costanzo venu à la faute, a
transformé le stade du Hameau en
brasier, hier à la 39e minute du
match de Pro D 2 Pau-Toulon. En une
fraction de seconde, Béarnais et
Varois ont offert aux
10 000 spectateurs une véritable
bagarre générale, les trois-quarts
n’étant pas les derniers à monter au
feu.
Elle a duré, s’est rallumée ici puis là,
jusqu’au moment où quatre Varois
sont tombés sur le seul Gratchev
juste devant le couloir du vestiaire.
Pour stopper cet instant de folie,
Tana Umaga est entré sur le terrain,
suivi par les arbitres assesseurs.
« Il m’a insulté, témoigne l’arbitre
Bruno Gaudefrin. La première fois,
j’ai cru que ce n’était pas pour moi.
Comme il en a remis une louche, j’ai
compris. » Et carton rouge à la star
néo-zélandaise qui a terminé le
match dans les tribunes.
L’entraîneur toulonnais y a rejoint
son pilier Saimone Taumoepeau,
expulsé pour « coup de pied sur
joueur debout », précise l’arbitre.
Sur cette même bagarre, les deux
initiateurs Costanzo et Fitzgerald ont
écopé d’un carton jaune. Mais
comme juste avant, George Gregan
avait lui aussi été expulsé dix
minutes, « pour contestations
répétées », les Toulonnais ont
débuté la deuxième mi-temps avec
12 joueurs !
JEAN-MARC MONBEIG
ALBI : ARCHILLA NOUVEAU PRÉSIDENT. – Le conseil d’administration a
désigné Bernard Archilla comme nouveau président de la SASP d’Albi, en
remplacement de Jean-Louis Martinez, démissionnaire. Réuni en session
extraordinaire, la SASP d’Albi a retenu la candidature de M. Archilla, directeur
délégué régional du groupe Suez, qui s’investira à titre personnel dans le club
albigeois. Bernard Archilla est le troisième président d’Albi cette saison après
les démissions de Louis Baret, le 13 décembre, et celle de Jean-Louis
Martinez, le 17 mars.
CASTRES : UNE ÉTOILE DU SEPT ARRIVE. – Le trois-quarts aile fidjien
Neumi Nanuku (30 ans) spécialiste du rugby à 7, meilleur marqueur en 2005
du World Seven, est arrivé jeudi à Castres en tant que joker médical pour
pallier les absences de Canavosio et Carballo jusqu’à la fin de la
saison. – K. B.
ANGLETERRE : MOODY FORFAIT JUSQU’À LA FIN DE SAISON. – Le
troisième-ligne aile de Leicester, Lewis Moody (Leicester), victime d’une
rupture d’un tendon d’Achille, est forfait pour la tournée de l’Angleterre en
Nouvelle-Zélande en juin. Lewis Moody s’était blessé lors du premier match
du Tournoi.
PAGE 11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
Jaune
« Ne pas se gargariser »
BOURGOIN - PERPIGNAN : 9-10
L’ASM
ASM
en chiffres
Bleu
JEAN-PIERRE MOREL
CLERMONT. – Quand ce n’est pas Napolioni Nalaga, le danger s’appelle Vilimoni Delasau (balle en main). L’autre ailier fidjien de Clermont sème ici la panique dans la
défense d’Albi. Guicherd est en retard côté tarnais, en revanche Alexandre et Audebert (casque rouge) sont en soutien.
(Photo Thierry Zoccolan/AFP)
Jaune
Désormais installés en tête du Top 14,
les Clermontois, qui ne sont pas qualifiés
pour les quarts de finale de la Coupe
d’Europe, seront au repos la semaine
prochaine avant d’accueillir Bourgoin,
puis d’aller défier Toulouse dans la Ville
rose. « Vous savez, chat échaudé craint
l’eau froide, la saison dernière nous
avons raté la dernière marche pour
quelques minutes, rappelle Laurent
Emmanuelli. On va essayer de garder la
tête froide. » Mais cette situation est une
grande première pour beaucoup de Clermontois. « Moi je n’avais jamais été premier au classement », s’amuse Mario
Ledesma. Plus sérieusement, on a fait
l’effort de rattraper les Toulousains qui
comptaient pourtant une belle avance.
Maintenant, il ne faut rien lâcher et
[il faut] aller là-bas avec des ambitions. »
Le 19 avril, cette date, Benoît Baby l’a
cochée sur son calendrier, « celle-là, et le
28 juin aussi », précise l’ancien Toulousain, auteur d’un nouvel essai hier soir, et
bien décidé à « faire un grand match face
à ses anciens partenaires ».
Noir
Bleu
Noir
En inscrivant deux nouveaux essais hier
soir, pour son quatrième doublé en six
matches, le Fidjien Napolioni Nalaga a
encore fait étalage de sa puissance et de
son efficacité. Un phénomène qui est
devenu le meilleur marqueur du Top 14,
dépassant le Toulousain Maxime
Médard, avec dix essais. « C’était mon
objectif aujourd’hui, et je suis très
content de l’avoir atteint », dit avec un
large sourire la nouvelle arme fatale clermontoise.
12
RUGBY TOP 14 (16 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BAYONNE - STADE FRANÇAIS : 14-36
Paris tient la route
« Deux arbitrages
différents »
FRANCIS SALAGOÏTY, le président de Bayonne,
ne conteste pas la victoire de Paris, mais l’arbitrage.
Le Stade Français n’a guère peiné pour s’imposer face à Bayonne et glaner un second point
de bonus offensif d’affilée.
BAYONNE –
de notre envoyé spécial
BAYONNE –
de notre envoyé spécial
BAYONNE. –
Plaqué
par Inigo,
Roncero
reste debout
et s’apprête
à transmettre
le ballon.
Hier, Paris
n’a jamais été
en danger.
(Photo
Didier Fèvre)
BRIVE - MONTAUBAN : 14-7
Brive dans la douleur
BRIVE –
de notre correspondant
montré de l’ardeur au combat. Là,
ils ont fait un excellent match dans
les phases de conquête. Ils ont été
très efficaces. »
La défense de fer
des Parisiens
Coupe du monde 2008 (après 11 épreuves sur 12) : 1. Kürten (IRL), 79 pts ; 2. Latham (ESP), 63 ; 3.
Michaels-Beerbaum (ALL), 59 ; … 17. E. Angot, 35. Les dix-huit premiers qualifiés pour la finale de
Göteborg (24-27 avril)
DRESSAGE : PERRING EN RETRAIT. – Hubert Perring ne gardera pas un grand
souvenir du CDI**** de ’s-Hertogenbosch (Pays-Bas). Neuvième du Grand Prix jeudi, il
n’a pu faire mieux que onzième, hier, du Grand Prix Spécial, sa prestation avec Diabolo
Saint-Maurice ne récoltant que 65,440 %, loin des 73,120 de la Néerlandaise Stefanie
Peters, sur Jeff. Disputée dans le même temps, la finale de la Coupe du monde a sacré
jeudi l’Allemande Isabel Werth et Warum Nicht lors du Grand Prix (75,083 %). Le Néerlandais Anky Van Grunsven, sur Salinero, deuxième jeudi (74,750), a pris sa revanche
dans le libre remporté avec un éblouissant 85,200, devant Werth (82,600).
MOTONAUTISME RUGBY À XII
Classement : 1. Andersson (SUE) ; 2. Price
(USA) ; 3. Trask (AUS) ; … 7. Chiappe.
SUPERLEAGUE (9e journée). – HIER :
Warrington-Harlequins, 6-8 ; Dragons Catalans - Hull, 28-28. VENDREDI : St Helens Leeds, 10-14 ; Wigan-Wakefield, 8-4.
AUJOURD’HUI : Bradford-Castleford, Hull
Kingston - Huddersfield (16 heures). Classement : 1. Leeds, 16 pts ; 2. Warrington,
12 (+ 43) ; 3. Wigan, 12 (+ 6) ; 4. St Helens,
10 (+ 33) ; 5. Harlequins, 10 (– 11) ;
6. Catalans, 9 ; 7. Hull Kingston, 8 (+ 6) ;
8. Bradford, 8 (– 15) ; 9. Huddersfield,
6 (– 13) ; 10. Wakefield, 6 (– 62) ; 11. Hull,
5 ; 12. Castleford, 2.
COUPE LORD DERBY (demi-finales). –
HIER : Albi-Lezignan, 24-20. AUJOURD’HUI :
Pia-Limoux (15 h 30 à Lézignan).
AVIRON
DOPAGE : COUP DE BALAI À LA FÉDÉRATION RUSSE. – Devant la recrudescence
des cas de dopage au sein des équipes russes d’aviron – neuf rameurs suspendus en un
an –, le comité exécutif de la Fédération internationale (FISA) avait exigé la démission en
bloc des dirigeants de la Fédération russe et l’organisation d’élections avant le 31 mars,
sous peine d’exclusion pure et simple des JO de Pékin pour l’ensemble de la délégation.
Dont acte. L’ancien vice-président de la FISA Leonid Dracheski, soixante-cinq ans, a été
élu hier à l’unanimité président de la Fédération russe, tandis que seize membres du
bureau exécutif et huit entraîneurs ont été suspendus pour trois ans. Une mesure qui
devrait donc permettre aux rameurs russes de disputer les régates olympiques, du 9 au
17 août prochain à Pékin.
OXFORD MATE CAMBRIDGE. – Battue l’an passé à l’occasion de la 153e « Boat
Race », l’université d’Oxford, donnée favorite, s’est imposée face à celle de Cambridge,
hier sur les 6,8 km de course disputée sur la Tamise, entre Putney et Mortlake. Les Dark
Blues ont pris la tête à la mi-course pour terminer avec six longueurs d’avance dans la
régate la plus lente depuis 1947, revenant à 79-74 dans leur face-à-face avec les Light
Blues.
PENTATHLON
MODERNE
PREMIÈRE POUR POLIVKA. – Le
Tchèque Ondrej Polivka, champion du
monde juniors, a remporté, dans des
conditions météo exécrables (tempête),
sa première victoire en Coupe du monde,
hier à Millfield (Angleterre). Aucun Français n’était parvenu à se qualifier pour la
finale.
COUPE DU MONDE (Millfield [ANG],
27-30 avril). – 1. Polivka (RTC), 5 392 pts ;
2. Benedetti (ITA), 5 384 ; 3. Weale (ANG),
5 380. AUJOURD’HUI : finale FEMMES (Cazé,
Eudes).
WATER-POLO
CHAMPIONNAT DE FRANCE ÉLITE
(14e journée). – HIER : Marseille - Noisy-leSec, 16-2 (3-0, 5-0, 6-0, 2-2) ; Aix-les-Bains Strasbourg, 9-9 (1-2, 3-2, 2-2, 3-3) ; Nice Tourcoing, 21-12 (7-4, 4-2, 5-2, 5-4) ; Douai Reims, 12-5 (3-1, 3-1, 3-3, 3-0) ; Montpellier
- Sète, 12-8 (4-3, 1-2, 4-1, 3-2). Classement : 1. Marseille, 37 pts ; 2. Nice, 34 ;
3. Montpellier, 32 ; 4. Sète, 28 ; 5. Douai, 21 ;
6. Aix-les-Bains, 20 ; 7. Strasbourg, 18 ;
8. Tourcoing, 5 (– 83) ; 9. Noisy-le-Sec, 5
(– 89) ; 10. Reims, 0.
« C’est vrai, cela aurait pu faire plus
cher, analyse Fabien Galthié, ravi
d’une telle performance. On a tout
de même fait preuve d’homogénéité
malgré de nombreuses absences.
Après dix mois de travail, ça tient la
route. Du moins, aujourd’hui.
On sent que des choses reviennent,
qu’elles n’avaient pas disparu.
Ce n’est pas un hasard. Les gars ont
passé un bien joli moment. » Et nous
aussi. Point final.
FRANCIS DELTÉRAL
Bayonne
Stade Français
14 - 36
Temps de jeu effectif total : 38’47
5
Touches gagnées
20
dont 6*
18
Mêlées gagnées
4
13
dont 1*
dont 1*
Pénalités concédées
11
dont 5**
* Sur lancers ou introductions adverses.
** Dans leur moitié
iéé de terrain.
UN JOKER MÉDICAL ANGLAIS. – Le deuxième-ligne anglais Christian Short
a été engagé en tant que joker médical jusqu’à la fin de la saison. Il remplace dans
l’effectif briviste le Néo-Zélandais Bradley Mika, reparti dans son pays. Short,
vingt-huit ans (2,01 m, 110 kg), est un joueur formé à Northampton, passé par la
province irlandaise du Connacht.
BOXE
COUPE DU MONDE
Départ grande ligne
La première épreuve de la Coupe du monde 2008, à Mooloolaba, en Australie,
donne aujourd’hui le signal de l’ultime ligne droite vers les Jeux.
EN ATTENDANT de retrouver, le
13 avril prochain, l’ensemble des
troupes françaises (parmi lesquelles
Frédéric Belaubre) à Ishigaki, au
Japon, à l’occasion de la troisième des
quatorze étapes que compte la Coupe
du monde 2008, Laurent Vidal et Tony
Moulai seront les deux Bleus en lice,
aujourd’hui à Mooloolaba, sur la côte
est de l’Australie, site de l’ouverture de
la saison internationale. Un exercice
qui passera par Lisbonne, les 10 et
11 mai, où auront lieu les Championnats d’Europe, avant de s’arrêter à
Vancouver (CAN), du 5 au 8 juin, pour
les Mondiaux. Rendez-vous à l’issue
duquel sera officialisée la liste des
athlètes retenus pour les Jeux.
Si Belaubre, porte-drapeau du triathlon tricolore, a d’ores et déjà quasiment son sésame olympique en poche
eu égard à ses résultats passés et à son
impressionnant potentiel, ils pourraient fort bien être cinq (deux garçons, trois filles) à l’accompagner dans
son périple pékinois. Pour ce faire, les
Bleus devront figurer parmi les huit
premières nations au classement
olympique au soir des Championnats
du monde. Chez les hommes (actuellement troisièmes) comme chez les
femmes (neuvièmes). Un double positionnement qui offrirait six dossards
au clan hexagonal. Le maximum envisageable. Des billets qu’il conviendra
de valider, à titre individuel, en gravissant le podium de l’Euro ou celui de la
Coupe du monde de Madrid (25 mai).
Ou en étant présent, à la date butoir du
8 juin, dans le top 40 au classement
olympique (*). Les trois critères de
« sélectionnabilité » retenus par la
Fédération française. « Même s’il faudra rester vigilants jusqu’au bout, nous
sommes relativement tranquilles du
côté des garçons, commente sereinement Isabelle Gautheron, la directrice
technique nationale. Ils devraient se
rendre en Chine à trois avec comme
objectif de ramener une médaille. Pour
les filles, à qui nous avons fixé un
CYRILLE MANIÈRE
Amanissi à Pékin !
VICE-CHAMPION de France des
super-lourds 2005 et 2006, le Bordelais Mohamed Amanissi s’est qualifié
pour les Jeux de Pékin ! En effet,
avant-hier à Windhoek (Namibie), en
demi-finales du deuxième et dernier
tournoi de qualification olympique
pour le continent africain, il a battu,
sous le maillot marocain, le Gabonais
Mavoungou 14-5. Deux autres Français s’étaient déjà qualifiés pour Pékin
avec le Maghreb, le poids moyen lillois
Saïd Rachidi avec le Maroc et le superlourd lyonnais Newfel Ouatah avec
l’Algérie. Samedi prochain à Vouziers
(Ardennes), Rachidi et Ouatah disputeront d’ailleurs les demi-finales des…
Championnats de France ! Ainsi, Ouatah, qui s’est engagé en lourds, pourrait affronter en finale John MBumba,
lui-même qualifié pour Pékin avec la
France ! Une situation pour le moins
surprenante…
« Je ne vois pas où est le souci, commente Humbert Furgoni, président de
la FFB. C’est même plutôt sympa. Nés
et vivant en France, il est normal qu’ils
disputent le Championnat national. Et,
dans la mesure où la France ne les
avaient pas retenus pour disputer les
qualifications olympiques, puisqu’ils
n’étaient pas nos 1 français, cela ne me
gêne pas qu’ils se soient tournés vers le
pays de leurs parents, pays pour lesquels ils ont boxé avec l’autorisation
de la FFB. » – A.-A. F.
CHALLENGE EKASSI. – Le
3e Challenge Norbert-Ekassi se disputera aujourd’hui (14 h 30 ; prix des
places : 5 euros) au palais des sports
Gabriel-Péri, à Levallois (Hauts-deSeine). Chez les professionnels, Olivier
Bonine affrontera Nicolas Fargette en
demi-finales de la Coupe de la Ligue
des super-légers.
FRANCE-ROUMANIE-ANGLETERRE FEMMES. – Vendredi à Pont-Sainte-Maxence. 46 kg :
Duta (ROU) b. Hamraoui, 5-2. Mouche : Nave b. Halford (ANG), 11-1. Coq : Ouchen b. Gheju
(ROU), 8-3 ; Weaver b. Sfarlea (ROU), 13-3. Plume : Berechet (ROU) b. Amand, 13-9. Superlégers : Jonas (ANG) b. Gonthier, 24-4 ; Bertaud b. Rosu (ROU), 10-5. Hier à Grande-Synthe
(décisions par juges, scoring-machine en panne). Mi-mouche : Ourahmoune b. Ion (ROU), aux
points. Mouche : Nave b. Gueju (ROU), aux points. Coq : Weaver et Adams (ANG), nul. Plume :
Amand b. Dragulin (ROU), aux points ; Sfarlea (ROU) b. Touati, aux points. Moyens : De Hutten
b. Stanga (ROU), jet de l’éponge au 3e round.
SKI NORDIQUE
Sixième et meilleur Français des Championnats d’Europe 2007, Laurent Vidal, en lice
aujourd’hui, s’était également illustré l’an passé en se classant huitième des Coupes du monde
de Lisbonne et Madrid.
(Photo Thierry Deketelaere/DPPI)
top 10 comme but olympique à
atteindre, la situation est un peu plus
complexe. Je ne me fais aucun souci
pour Jessica (Harrison) et Carole
(Péon). En revanche, pour Marion (Lorblanchet), ce sera plus délicat car elle
dispose d’une marge de manœuvre
restreinte. Cela dit, je sais qu’elle est
sérieuse et qu’elle a pris la mesure du
challenge qui était le sien. On peut y
croire. Les Jeux impliquent l’idée de
performer. C’est aussi pour nous,
petite fédération, une opportunité
d’évoluer en pleine lumière. Si on peut
aligner six athlètes à Pékin (ils étaient
quatre à Athènes), ce sera autant
d’occasions de nous faire remarquer. »
Sixième et meilleur Français des
Championnats d’Europe 2007, Laurent Vidal devrait être, s’il a d’ores et
déjà digéré « l’énorme travail hivernal » consenti, l’un des principaux animateurs de l’épreuve océanienne.
Confiant, il prévient d’ailleurs : « Je
suis beaucoup plus fort que les autres
années. »
OLLIVIER BIENFAIT
(*) Pour l’heure, chez les hommes,
Belaubre est classé 8e, Fleureton 20e,
Moulai 22e, Pierreclaud 24e, Poulat 30e et
Vidal 47e. Chez les femmes, Harrison,
Péon et Lorblanchet occupent respectivement les 14e, 21e et 49e rangs.
COUPE DU MONDE (Mooloolaba [AUS], 30 mars). – Distance olympique (1,5 km de natation,
40 km de cyclisme, 10 km de course à pied). Français engagés. – HOMMES : Moulai, Vidal.
BATEAUX
KARATÉ
COUPE DE L’AMERICA: « FONCIA » CHAVIRE.– L’équipe navigante d’Alinghi,en
session d’entraînement à Lorient sur Foncia, le trimaran 60 pieds d’Alain Gautier, ne
pensait certainement pas pousser les travaux pratiques aussi loin : hier matin, au cours
d’une sortie en mer par 20 nœuds de vent et une forte houle, le bateau a enfourné et
chaviré par l’avant. Parmi les dix hommes à bord, dont Ed Baird, barreur d’Alinghi lors de
la dernière Coupe de l’America, et Gautier, consultant technique, deux ont été légèrement blessés. En revanche, les dégâts matériels sont importants, puisque Foncia a démâté dans sa cabriole et a dû être remorqué à l’envers jusqu’au port, avant d’être sorti de
l’eau avec une grue. « Cela fait partie du sport, disait Ed Baird, mais c’est d’autant plus
regrettable que le bateau ne nous appartient pas. C’est une bonne leçon pour nous et il
nous faut maintenant remettre les choses en état pour Alain. »
CHAMPIONNATS DE FRANCE (Paris, 29-30 mars). – Combats. HIER (compétitions individuelles). HOMMES. – 60 kg : 1. Lopes ; 2. Falco ; 3. Chelkia. – 65 kg : 1. Rolle. 2. Rghiou ; 3.
Cesard. – 70 kg : 1. Kherfi ; 2. Deniau ; 3. Cossou. – 75 kg : 1. Siousaran ; 2. Medelice ; 3. Vincent. – 80 kg : 1. Cacheux ; 2. Aubertin ; 3. Benaissa. + 80 kg : 1. Malguy ; 2. Chantalou ; 3.
Gary. Open : 1. Gary ; 2. Malguy. 3. Cacheux. FEMMES. – 53 kg : 1. Recchia ; 2. Rossi ; 3. Samy.
– 60 kg : 1. Bel Hacen ; 2. Lhommeau ; 3. S. Ait Ibrahim. + 60 kg : 1. Fanjat ; 2. N. Ait Ibrahim ;
3. Duclap. Open : 1. Fanjat ; 2. Calizingoue ; 3. N. Ait Ibrahim. AUJOURD’HUI : compétitions par
équipes (à partir de 9 h 30).
PAGE 12
CHAMPIONNATS DE FRANCE : VITTOZ ET PHILIPPOT SACRÉS. – Vincent
Vittoz et Karine Laurent Philippot ont remporté, hier aux Saisies, le titre de champion de France de ski de fond à l’issue de la poursuite (style libre, 7 km pour les
hommes et 5 km pour les femmes). Pierre Chauvet et Emmanuel Jonnier, chez les
hommes, Élodie Bourgeois Pin et Coraline Hugue, côté femmes, ont complété
dans cet ordre les podiums. Le biathlon était également au programme avec le
relais mixte, remporté par le Comité de Savoie devant deux équipes du Comité du
Dauphiné.
AUJOURD’HUI. – SKI DE FOND : relais F (8 h 45) ; relais H (11 h 30). BIATHLON : mass start F
(10 h 45) ; mass start H (13 h 15).
GOLF
LEVET EN EMBUSCADE. –
Presque quatre ans après sa dernière
victoire sur le circuit européen (à
l’Open d’Écosse 2004), Thomas Levet a
l’occasion de décrocher le 4e titre de sa
carrière, aujourd’hui, à l’Open d’Andalousie. Deuxième à l’attaque du dernier tour, le Français (– 11) collait aux
basques de Lee Westwood (– 12).
L’Anglais, déjà deux fois deuxième
cette saison, partira néanmoins favori
en sa qualité de 20e mondial et
d’ancien vainqueur de l’Ordre du
Mérite (2000).
OPEN D’ANDALOUSIE (ESP, Aloha Golf
Course, 1 000 000 , 27-30 mars). – Troisième tour (par 216) : 1. Westwood (ANG),
204 (65 + 73 + 66) ; 2. Levet, 205 (69 + 68 +
68), Lynn (ANG), 205 (70 + 67 + 68) et Fisher
(ANG), 205 (70 + 68 + 67) ; 5. Hedblom (SUE),
206 (69 + 67 + 70) ; … 28. Cévaër, 213 (68 +
71 + 74) ; 45. Bourdy, 215 (69 + 74 + 72) ;
69. Delagrange, 224 (74 + 70 + 80).
NEW ORLEANS CLASSIC (Louisiane,
Avondale Golf Club, circuit américain hommes,
4 027 548 , 27-30 mars). – Deuxième tour
(par 144) : 1. Baird (USA), 136 (67 + 69) ;
2. Lonard (AUS), 137 (67 + 70) et Williamson
(USA), 137 (68 + 69) ; 4. Armour (USA), 138
(70 + 68), Maruyama (JAP), 138 (70 + 68) et
Watney (USA), 138 (71 + 67).
SAFEWAY INTERNATIONAL (Arizona,
Superstition Mountain Golf and Country Club,
circuit américain femmes, 973 754 ,
27-30 mars). – Deuxième tour (par 144) :
1. Stanford (USA), 131 (62 + 69) ; 2. Ochoa
(MEX), 132 (65 + 67) ; 3. Lee Jee-young (CDS),
134 (67 + 67) ; 4. Redman (USA), 136 (68 +
68) et A. Sörenstam (SUE), 136 (69 + 67) ; …
8. Kerr (USA), 138 (74 + 64) ; 42. Creamer
(USA), 142 (69 + 73). N’ont pas passé le cut :
82. Icher, 145 (73 + 72) et Meunier-Lebouc,
145 (72 + 73) ; 131. Giquel, 152 (76 + 76).
DIMANCHE 30 MARS 2008
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
SAUT : EUGÉNIE ANGOT VISE LA FINALE DE LA COUPE DU MONDE. – La Française Eugénie Angot, sur Ilostra Dark, tentera aujourd’hui lors du Grand Prix Coupe du
monde de ’s-Hertogenbosch (Pays-Bas) de se qualifier pour la grande finale de Göteborg
(24-27 avril). Même si la cavalière pointe actuellement à un rang susceptible de la qualifier, la qualité du plateau présent aux Pays-Bas ce dimanche l’obligera probablement à
aller chercher quelques points supplémentaires (les seize premiers marquent). Victorieuse vendredi soir de la grosse épreuve du jour avec l’un des sept sans-faute (Olivier
Robert, cinquième sur Le Galant), Eugénie Angot peut se montrer confiante.
représentée aussi par Simon Taylor,
Boela Du Plooy, Cliff Milton, Antoine
Burban, ou encore Lionel Beauxis,
dont le jeu au pied fit merveille.
Bleu
TRIATHLON
ÉQUITATION
F 1 – GP DU QATAR : ANDERSSON
PREMIÈRE. – Déjà auteur de la pole vendredi, Jonas Andersson a remporté hier le
premier GP de la saison. À trente-quatre
ans, le Suédois signe aussi son premier
succès dans la catégorie reine. Des trois
Françaisau départ,PhilippeChiappe (7e) a
été le plus performantmalgré une perte de
régime moteur. Déception, en revanche,
pour Philippe Dessertenne, contraint à
l’abandon après qu’une vis du système
d’accélération se soit desserrée, et pour
Philippe Tourre, parti à la faute au
10e tour. Prochain GP, le 4 mai au Portugal. – F. V.
Car, après les deux premiers essais,
il y en eut trois autres. De Marconnet
(25e), sur un coup d’œil de puma de
Hernandez, de Hernandez lui-même
qui s’arracha de quatre plaquages
(59e) et de Bastareaud, qui n’a peutêtre pas le style du légendaire bayonnais Jean Dauger, mais qui sait formidablement attaquer puisqu’il
avance sur tous les ballons (74e).
L’essai du bonus offensif, donc,
puisque Bayonne ne put revenir au
score que sur un essai plein d’allant
d’Inigo (64e). Oui, une vraie belle
après-midi de rugby pour le Stade
Français, qui sut protéger cet avantage avec une défense de fer, une
agréable habileté manœuvrière
Jaune
Rouge
Jaune
Et c’est tout d’abord là que le Stade
Français a construit sa victoire et surtout a démontré que les bases
demeuraient après quelques alertes
lors des trois défaites qui avaient
précédé la victoire sur Toulouse. « Et
quand ça marche comme ça, disent
conjointement Pierre Rabadan et
Rémy Martin, ça devient moins compliqué. Disons qu’on s’est rendu la
tâche plus facile grâce à notre perfor-
mance en mêlée et surtout en
touche, où on a fait cent pour cent
sur nos lancers et où on a contré plusieurs ballons. »
Un résultat en forme de soulagement pour les Parisiens, qui ont passé, à leur façon, une semaine perturbée par les nombreuses blessures et
des incertitudes qui ont pesé sur la
préparation et sur la composition de
l’équipe jusqu’au dernier moment.
« Nous nous sommes échauffés à
26 joueurs, dit Fabien Galthié. Vingt
minutes avant le coup d’envoi,
j’avais encore des interrogations.
Dans ces conditions, c’est une satisfaction de gagner largement ici, en
marquant cinq essais. »
LE CAB S’EST FAIT PEUR, mais il respire beaucoup mieux après la bouffée
d’air qu’il s’est donnée en venant à
bout de Montauban. Un succès contesté jusqu’au bout par l’équipe de Tarnet-Garonne qui est repartie de Corrèze
avec le point de bonus défensif et qui
aurait même pu arracher le match nul
dans les ultimes minutes. Pourtant, les
Brivistes démarraient tambour battant, à l’image de Vincent Forgues
auteur de belles charges. Mais, malgré
cette belle entame bonifiée par un
drop d’Orquera (4e), c’est l’ailier montalbanais Cech qui ramenait tout le
monde à la raison en finissant derrière
la ligne une attaque d’école. Montauban n’était pas venu en victime et virait
en tête 7-3 (8e), puis voyait les Corréziens recoller à 7-6 après un but
d’Orquera (32e).
Au repos, le CAB n’avait qu’un point de
retard à l’issue d’une première mitemps peu enthousiasmante, mais
dans laquelle il avait surtout perdu sur
blessure, Manta, Johnston et Capdevielle. La seconde période repartait
aussi fort que la première pour les Bri-
vistes, gavés de ballons et qui trouvaient rapidement la faille : Hufanga
servait Davies qui aplatissait en
moyenne position (11-7, 52e). Montauban, sans se découvrir, restait tout
de même dans le coup, grâce à une
touche plus conquérante. Avec un but
supplémentaire d’Orquera (14-7, 77e),
les locaux prenaient un peu plus leurs
aises au score et n’avaient qu’à gérer
sept points d’avance. Il restait alors
trois minutes. Fut-ce le spectre de la
défaite sur la sirène à Bayonne, qui vit
le CAB s’incliner quinze jours plus tôt
20-18 à l’ultime seconde alors qu’il
menait 18-15 ?
En tout cas, Brive faillit encore craquer
sur la fin et céder le match nul. Heureusement pour eux, deux touches montalbanaises à deux mètres de la ligne et
un débordement de Cech n’aboutirent
finalement rien. Brive ne retenait donc
que ces quatre points précieux au classement, après deux défaites consécutives à Bayonne et Biarritz. « C’est le
principal et ce succès est mérité,
concluait l’entraîneur Olivier Magne
dans les vestiaires. Même si défensivement il y a encore des choses à dire. »
Noir
Bleu
Noir
VOILÀ UNE semaine de vacances
qui tombe à pic pour les Parisiens.
Après trois défaites, à Biarritz,
contre Perpignan et à Clermont, ils
s’étaient rassurés quelque peu en
battant très facilement Toulouse,
venu un petit peu les mains en haut
du guidon à Paris le week-end dernier. Mais ce dont ce Stade avait
vraiment besoin, c’était un match
en forme de traquenard, où il pourrait s’étalonner sur ses moyens du
moment. Et ce rendez-vous à
Bayonne, qui sortait d’une semaine
mouvementée avec la mise sur la
touche de son manager, Jean-Pierre
Élissalde, avait presque valeur de
test. Ce test, les Parisiens l’ont passé sans encombre, ne laissant
aucune chance aux Bayonnais, se
permettant même le luxe d’empocher le point de bonus offensif. « Il
fallait faire un match appliqué et
c’est ce que nous avons fait,
explique Sylvain Marconnet. Malgré le vent contraire, on savait qu’il
fallait prendre le score le plus vite
possible. Car, par le passé, plusieurs
fois, on l’avait fait, mais on l’avait
perdu ensuite. Pour cela, on est bien
rentrés dans la partie. Une bien
belle après-midi ! »
Oui, une belle journée pour Paris qui
ne s’est jamais senti en danger.
D’une part, en raison d’une réelle
application dans les phases de
conquête, et également à cause
d’une faiblesse constante des
Basques dans plusieurs secteurs :
touche mal organisée, mêlée affaiblie au fil des minutes, ballons relâchés. Au total, trop de fautes
directes, et une défense bien incertaine. Un renvoi aux 22 mètres escamoté, un mauvais dégagement en
touche, et très vite, le Stade Français en tira profit au score (10-7)
avec un essai de Saubade (16e) et un
autre de Roncero (23e), et bien
qu’Edmonds en marquât un très
opportuniste à la dix-neuvième
minute. Bayonne ne devait jamais
se remettre de cette mauvaise
entrée en matière. « Nous, nous
avons parfaitement réussi notre
entame, se félicite Fabrice Landreau. Et ça me fait plaisir pour nos
avants. Contre Toulouse, ils avaient
« COMMENT réagissez-vous à
cette défaite après une semaine
agitée en coulisses ?
– Je tiens à dire tout d’abord qu’il n’y a
pas deux mondes entre Paris et nous.
Ensuite, je constate qu’il y a eu deux
arbitrages différents. Je veux bien que
l’on sanctionne nos fautes, mais il faut
aussi pénaliser les adversaires pour les
mêmes fautes. La vidéo est bonne pour
tout le monde. Au lieu de virer à 7-14 à
la mi-temps, on est menés 22-7, à
cause d’un essai sur lequel il y a un
hors-jeu manifeste des Parisiens.
Les Parisiens n’ont pas besoin de ça
pour nous battre. Ils sont meilleurs,
ils ont produit plus de jeu.
– Ne pensez-vous pas que la
mise sur la touche du manager
Jean-Pierre Élissalde a pu perturber les joueurs ?
– Je ne m’exprimerai pas là-dessus.
Je ne parle que du match. Les joueurs
sont professionnels et ont fait leur travail.
– Et qu’en est-il de l’arrivée du
duo Deylaud-Mentières pour
entraîner la saison prochaine ?
– Je ne veux pas m’exprimer non plus
sur ce thème. Rien n’est finalisé.
– Comment envisagez-vous la
suite ?
– Il y a une semaine de vacances, elles
vont faire du bien. On a le temps de
penser au prochain match à Biarritz.
On a besoin encore de travailler. Avant
ce match, nous savions que nous ne
faisions pas partie des quatre premiers. Notre objectif a toujours été de
terminer le Championnat entre la huitième et la dixième place. Et il le reste.
Je suis certain que l’on va atteindre cet
objectif et même que l’on peut faire
mieux. » – F. D.
13
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TENNIS MIAMI (ATP Masters Series et WTA, dur)
Tsonga apprend ses leçons
Le Français s’est tiré d’un match mal embarqué contre Jürgen Melzer (6-7, 7-5, 6-1). Il retrouvera Julien Benneteau demain.
À LA GRANDE UNIVERSITÉ du tennis pro, pour espérer passer les plus
hauts diplômes, il est un cours essentiel à assimiler : « Comment gagner en
jouant mal. » Savoir faire beaucoup
avec peu est la plus importante qualité
des grands chefs et des champions des
courts. Irrésistible en Australie, ébouriffant en Coupe Davis, Jo-Wilfried
Tsonga est depuis lors redescendu de
son nuage pour fouler le plancher des
mortels qui sera le sien désormais la
plupart du temps. Mais ce plancher, ou
évoluent tous les joueurs dans leur état
normal, le situe déjà très haut dans la
hiérarchie : douzième mondial après sa
défaite au finish en huitièmes de finale
à Indian Wells contre Rafael Nadal. Il a
donné un nouvel échantillon de son
fond de sauce hier en battant Jürgen
Melzer, 78e mondial et ex 28e, un jour
où rien ne marchait pour lui.
Gaucher talentueux mais inconstant,
l’Autrichien faillit emballer l’affaire en
deux sets avant de s’effondrer, victime
d’un sursaut du Français et d’un dos
douloureux. Pendant ces deux sets
d’un match programmé en ouverture
sur le central, Melzer avait torturé un
Tsonga trop loin de sa ligne. L’Autrichien montait en deux temps au filet,
multipliait amorties et volées amorties, et attaquait ses retours sur les
deuxièmes services adverses.
Agacé, Tsonga passait son temps à
maugréer, sans pouvoir aligner plus de
deux coups constructifs. « Dès le
début du match, il était très nerveux,
regrettait son coach Éric Winogradsky.
Il râlait sans arrêt. Heureusement il
s’est accroché. Et puis il a un peu avancé dans le court vers la fin du deuxième
et ça a suffi pour qu’il pose des problèmes à Melzer au retour car, sur cette
surface, la balle remonte très haut et, si
on se tient trop loin, il faut retourner
au-dessus de l’épaule. »
nouveau statut d’homme à battre.
L’avis du coach diffère : « Depuis que
nous sommes arrivés à Miami, je le
sens un peu nerveux à l’entraînement,
sans raison évidente. Je pense qu’il a
un peu sa défaite de la semaine der-
nière encore en travers de la gorge. Il
veut un peu trop bien faire. Et puis
mine de rien, la position est nouvelle
pour lui. Par exemple, jouer sur un
grand court, il aime ça, mais il y est
habitué une fois lancé dans le tournoi.
Là, il s’est retrouvé sur le central pour
son premier match, contre Melzer ; il
n’y a pas si longtemps, ce n’est pas un
match qui aurait mérité le central. Je
me demande s’il ne se sent pas non
seulement obligé de gagner mais aussi
de faire le spectacle. » Tout est allé si
vite ! Il y a presque un an jour pour
jour, Jo-Wilfried Tsonga, 198e mondial, remportait la finale du tournoi
Future de Poitiers contre le Letton
Anders Juska. Aujourd’hui, Juska
émarge à la 251e place, le Français à la
12e. « C’est justement à cette époque
que j’ai réalisé que j’étais prêt à aller
défier les meilleurs », se rappelle-t-il.
Les défier, certes, mais devenir l’un
d’entre eux en douze mois, c’est autre
« Obligé de faire
le spectacle »
PHILIPPE BOUIN
Loin de réfuter l’analyse, l’homme de
terrain reconnaissait ses torts :
« J’étais très crispé. Je me frustrais
pour des détails. Je pensais à un coup
raté pendant les quatre points suivants. Oui, ensuite, je me suis un peu
avancé consciemment, mais il m’a aussi aidé sur la fin en montant plus derrière son service. Et puis, avec la fatigue, je me suis un peu relâché. »
En revanche, les deux hommes différaient sur la source d’une nervosité évidente : « Ça m’arrive de temps en
temps, insistait le joueur. J’ai ça depuis
que je suis tout jeune. Certains jours
j’ai envie de tellement bien faire, j’ai
l’impression d’avoir une force
incroyable, d’être super rapide… et
puis je tourne toute cette énergie de
façon négative. Je serre trop fort ma
raquette, je me frustre… Mais je progresse dans ce domaine. » Le phénomène n’aurait donc rien à voir avec le
FACE-À-FACE
TSONGA-BENNETEAU : 1-0
2007, Wimbledon, gazon, premier tour, Tsonga, 7-6 (7-4), 7-5, 6-4.
RÉSULTATS
Dotation : 2 440 830 (ATP) et 2 440 830
(WTA)
HOMMES. – Premier tour : Cañas (ARG) b.
Warburg (USA) 6-3, 4-6, 7-5 ; Malisse (BEL)
b. Nalbandian (ARG) 6-1, 6-4 ; Moya (ESP) b.
Mahut 7-6 (12-10), 6-4 ; Gonzalez (CHL) b.
Cuevas (URU) 6-3, 6-3 ; Benneteau b. Karlovic (CRO) 3-6, 6-4, 7-6 (7-2) ; Bolelli (ITA) b.
Kohlschreiber (ALL) 6-4, 6-3 ; Sela (ISR) b.
Robredo (ESP) 7-6 (7-5), 6-1 ; Tipsarevic
(SER) b. Verdasco (ESP) 6-4, 7-6 (7-4) ;
Tsonga b. Melzer (AUT) 6-7 (4-7), 7-5, 6-1 ;
Minar (RTC) b. Chela (ARG) 6-3, 5-7, 6-3 ;
Youzhny (RUS) b. Reynolds (USA) 6-2, 6-2 ;
Almagro (ESP) b. Clément 6-2, 6-2 ; Acasuso
(ARG) b. Hewitt (AUS) 6-3, 7-6 (7-4) ; Roddick (USA) b. Troicki (SER) 5-7, 6-2, 6-4 ;
Monaco (ARG) b. Sweeting (USA) 6-3, 7-5.
FEMMES. – Deuxième tour : V. Williams
(USA) b. Domachowska (POL) 6-4, 6-3 ; Lisicki (ALL) b. Koryttseva (UKR) 6-1, 7-5 ; Safarova (RTC) b. Knapp (ITA) 3-6, 7-5, 6-0 ;
Dementieva (RUS) b. K. Bondarenko (UKR)
6-0, 6-4 ; Safina (RUS) b. Wozniak (CAN) 6-2,
6-2 ; Bammer (AUT) b. Garbin (ITA) 6-2, 6-2 ;
Zheng Jie (CHN) b. Petrova (RUS) 2-1 ab. ;
Cibulkova (SLQ) b. Schiavone (ITA) 3-6, 6-4,
6-4 ; Hantuchova (SLQ) b. Sequera (VEN) 6-2,
6-1 ; Sugiyama (JAP) b. Medina Garrigues
(ESP) 6-2, 6-3 ; Davenport (USA) b. Pin 6-2,
6-1 ; Chakvetadze (RUS) b. Paszek (AUT) 6-3,
6-2 ; Kleybanova (RUS) b. Vaidisova (RTC)
6-4, 6-0 ; Mauresmo b. Peng Shuai (CHN)
4-6, 6-2, 7-6 (7-2) ; Zvonareva (RUS) b.
Bychkova (RUS) 3-6, 6-3, 6-2 ; Ivanovic (SER)
b. Loit 6-1, 6-2.
JULIEN BENNETEAU, beau vainqueur
d’Ivo Karlovic (3-6, 6-4, 7-6), a hâte
que son classement (72e mondial) remonte.
« Faudrait
que ça chiffre ! »
MIAMI –
de notre envoyé spécial
MIAMI. – Même douzième mondial, Jo-Wilfried Tsonga continue de découvrir le circuit ATP. Hier, le numéro 2 français a disputé (et remporté) son tout premier match à Miami.
(Photo Jean-Marc Pochat)
s’écroulait un peu et, dans l’échange,
je prenais le dessus.
– Le problème, c’est qu’au troisième set, malgré votre ascendant, vous avez dû servir dos au
mur à 4-5, à 5-6…
– J’ai une seule balle de break au
début mais je ne la concrétise pas. Je
ne suis jamais en danger sur mes ser-
vices, mais voilà, le trou n’est pas fait.
Et j’avoue que j’ai pensé au pire scénario, celui de me faire avoir connement.
Heureusement, à la fin du dernier set,
j’ai vraiment pu compter sur mon service (au tie-break, Benneteau gagna
les 4 points sur son engagement avec
quatre services gagnants). En début de
match, je servais n’importe comment
parce que mon lancer partait trop vers
l’avant.
– Au troisième tour, ce sera le
derby contre Jo-Wilfried Tsonga.
Ça fait peur, non ?
– Ben non, qu’est-ce que j’ai à perdre
moi, dans cette histoire ? À Wimbledon l’an dernier, je n’avais pas fait un
bon match. Il est très fort, mais je ne
pensais pas qu’il irait si haut, si vite.
Aujourd’hui, il ne joue plus du feu de
Dieu comme à Melbourne, mais il est
toujours sur sa vague. Par exemple, il a
battu Melzer comme un vrai douzième
mondial, sans super bien jouer mais
avec une confiance en lui fabuleuse.
– Et vous, comment va la
confiance ?
– Je ne suis pas sur un nuage, mais je
suis bien. Je ne me suis pas troué une
fois cette année, j’ai battu des types
forts, mais ça ne se traduit pas au classement. Et ça, je ne le vis pas super
bien. Faudrait que ça chiffre ! Peutêtre que si je bats Jo… »
FRÉDÉRIC BERNÈS
Gasquet, le coup des pannes Mauresmo miraculée
Le numéro 1 français n’arrive pas à décoller cette saison. Si lui ne s’en fait pas trop,
des questions se posent.
Passée à un point du non-retour, la Française a fini par écarter
la Chinoise Peng Shuai au bout d’un thriller oppressant (4-6, 6-2, 7-6).
MIAMI –
MIAMI –
DOMMAGE. Tous les intervenants du
clan Gasquet ressentaient qu’un victoire arrachée à Tursunov vendredi
aurait pu constituer « un déclic » dans
la saison. Oui mais voilà, le Français,
combatif faute d’être entreprenant, a
fini par perdre…
EST-CE INQUIÉTANT ? – « Déroutant », plutôt. Le mot est de son coach,
Éric Deblicker. Formulé par le joueur, le
constat est clair, récurrent depuis
quelques semaines : « Je ressens de la
crispation, j’ai du mal à être relâché. Il
faut que je sois plus décontracté. »
Reste à comprendre pourquoi, justement, un jeune athlète sérieux dans
ses entraînements et doué dans ses
coups peut succomber à cet étrange
mal-être. Volonté de trop bien faire ?
Vertige de l’appartenance au top 10 ?
Les étranges tribulations du mental,
docteur… « Il faut que Richard arrive à
exprimer le pourquoi de cette tension
nerveuse pour qu’on puisse travailler
là-dessus, indique Deblicker, reconnaissant son impuissance à traiter du
problème. Richard est quelqu’un à part
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dans l’émotivité. Il a du mal à exprimer
ces choses-là. Par exemple, après sa
défaite à Roland-Garros face à Vliegen, quand on lui a demandé ce qui
avait bien pu se passer, il ne pouvait
pas mettre de mots. C’était le blackout. Or, il faut que ça vienne de lui… »
QUELLES SONT LES SOLUTIONS ?
– Techniquement, Guy Forget en
voyait au moins une. « Le problème,
c’est que contre Tursunov, comme
contre Blake à Indian Wells, Richard a
pris un très mauvais départ. Il n’était
pas relâché. Donc, il jouait court. Et
contre des gars comme ça, si on joue
court, on se fait rentrer dedans. Il se
trouve aussitôt en position défensive
et il doit cravacher. Je pense que la crispation provient du fait qu’il se méfie de
ces gars-là. Du coup, il ne parvient pas
à retrouver de la longueur sur son premier coup de raquette. L’ennui, c’est
que son prochain match en Coupe
Davis, ce sera très probablement
contre le même type de joueur (Blake
et Roddick). Pour résoudre le problème, il n’y a pas trente-six solutions :
il faut qu’il bosse ces premiers coups de
raquette et qu’il ait envie de le faire. Si
tu arrives à résoudre ce problème de
longueur, tu as les trois quarts de la
solution. » L’autre solution préconisée
est encore plus simple : « Wait and
see. » « Il faut s’accrocher et j’en ai
l’habitude, raconte Gasquet. Dès le
prochain tournoi, j’aurai oublié cette
mauvaise passe. Quand ça revient, ça
peut monter haut. Et sans savoir pourquoi, je sais que ça reviendra. Des
matches de daube, j’en ai connu des
trentaines dans ma carrière et j’ai toujours su rebondir. C’est comme ça que
ça marche chez moi, et c’est pour ça
que je ne m’en fais pas. »
CELA REMET-IL EN CAUSE SA
SÉLECTION EN COUPE DAVIS ? –
« Non… À moins qu’un autre Français
ne gagne ici, explique Forget d’un ton
à prendre au second degré. De toute
façon, je vais emmener cinq joueurs et
peut-être même six. » Même s’il
reconnaît qu’il arrivera à Winstom
Salem « sans repères », le numéro 1
français a sa sélection acquise à 99 %.
Mais il faut se souvenir que lors du
quart de finale de l’an passé à Moscou,
Forget n’avait pas hésité à le remplacer
le dimanche après avoir constaté
quelques carences. – F. Ra (avec Ph. B)
Zéro pointé pour Gasquet
Parmi les membres actuels du top 10,
Richard Gasquet est le seul à n’avoir
atteint aucun quart de finale en 2008.
re
ale ale
toi ale fin fin
Vic Fin ½ ¼
1. Federer
2. Nadal
3. Djokovic
4. Davydenko
5. Ferrer
6. Roddick
7. Nalbandian
8. Gasquet
9. Blake
10. Berdych
0
0
2
0
0
2
1
0
0
0
0 2 0
1 2 1
0 1 0
0 2 0
0 0 3
0 0 1
1 0 1
0 0 0
1 0 3
0 0 1
Tsonga
Mathieu
0
0
1
0
1
1
0
1
de notre envoyé spécial
PAR LES TEMPS (durs) qui courent,
une victoire est une victoire.
Qu’Amélie Mauresmo l’ait accouchée hier dans d’extrêmes souffrances ne la rend pas moins estimable. Qu’il ne s’agisse que d’un
deuxième tour, sur le petit court no2
de Key Biscayne, contre la modeste
Peng Shuai (56e mondiale), ne
change rien à l’affaire. Amélie Mauresmo a sauvé sa peau, en écartant
une balle de match, et c’est déjà ça.
Personne n’ignore le contexte de
sinistrose qui colle à la jupette de la
Française depuis de très longues
semaines, de la défaite inattendue à
Melbourne contre Casey Dellacqua
jusqu’à la gifle contre Alona Bondarenko à Indian Wells. Hier, le spectre
d’une nouvelle tuile a plané aussi
longtemps que la Chinoise continua
à ne donner des points que sous la
torture, aussi longtemps qu’Amélie
Mauresmo flotta dangereusement.
C’est à dire jusqu’au bout.
Le paroxysme fut atteint quand la
Chinoise servit dans le troisième set à
5-4, 40-30. Au bord du ravin, au bord
d’une première sortie aussi prématurée à Miami depuis dix ans, Mauresmo ne survécut que grâce à un coup
droit expédié dans le couloir par Peng
Shuai. Mais l’alerte revint aussitôt
quand Mauresmo se fit breaker dans
la foulée. Elle la chassa encore une
fois en poussant la Chinoise, visiblement touchée à un mollet, au tiebreak. C’était le moment ou jamais et
Mauresmo le négocia parfaitement.
Hormis une double faute, son tiebreak fut excellent : les attaques
fusaient, le service partait fort et la
libération vint comme une récompense.
Loïc Courteau :
« Son tennis va
de mieux en mieux »
Venu au chevet de « sa » joueuse sur
le court par deux fois (à la fin du premier set puis à 4-3 dans le dernier
set), chose rarissime, Loïc Courteau
ne voulait retenir que le positif d’une
victoire, certes très tirée par les che-
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DIMANCHE 30 MARS 2008
veux, mais capable par son scénario
d’agir comme un déclic. « Par
moments, il y a eu de très bonne
choses, disait-il. Notamment au deuxième et au troisième set. Amélie a eu
une super attitude, elle avait vraiment envie. C’est génial de gagner un
match aussi accroché. Elle a besoin
de ça. Son tennis va de mieux en
mieux. Elle n’est pas loin de jouer
vraiment pas mal. Pour tout redébloquer, il faut des victoires. » En voilà
une.
Elle aurait sans doute pu venir après
moins de complications si Mauresmo
avait pu tenir le break creusé d’entrée
de troisième set, quand elle se détacha 2-0. Elle venait d’enchaîner six
jeux de suite, le coup droit de la
Chinoise partait en lambeaux et les
intentions offensives de la Française
semblaient de plus en plus affirmées.
Mais il fallut attendre beaucoup plus
longtemps et passer à un point de ne
plus rien attendre du tout. Au prochain tour, la Française reprendra un
nouveau cours de chinois contre
mademoiselle Zheng Jie. – F. Be.
TRÈS COURTS. – Bien que battu par
Carlos Moya (7-6, 6-4), NICOLAS
MAHUT estimait avoir réalisé le meilleur match de sa saison. « D’ailleurs,
Guillaume (Peyre, son coach) me l’a dit.
Je suis vraiment déçu parce que je pensais que j’allais gagner. Carlos a sorti un
gros match mais je trouve que le score
aurait pu être le même à l’envers. »
Gênée par une forte douleur au dos,
CAMILLE PIN ne pouvait décemment
défendre ses chances face à Lindsay
Davenport (6-2, 6-1) : « À 3-1 je me suis
bloquée et j’ai joué le reste du match
avec un poignard dans le bas du dos. Je
pense m’être déplacé une vertèbre. »
Fidèle à sa réputation d’intermittent du
circuit, DAVID NALBANDIAN a subi
une correction de la part de Xavier
Malisse, offrant le break final sur une
double faute (6-1, 6-4)… Sale jour pour
les têtes de série du tableau masculin :
ROBREDO (no 14), HEWITT (no 21),
CHELA (no 30), KOHLSCHREIBER
(no 26) et VERDASCO (no 29) ont disparu dès leur entrée dans le tableau
contre des adversaires qui avaient joué
le tour préliminaire… Dans le tableau
féminin, NICOLE VAIDISOVA (no 12)
et FRANCESCA SCHIAVONE (no 20)
se sont laissé surprendre, tandis que
NADIA PETROVA abandonnait, touchée une fois de plus à la cuisse
droite… MIKE et BOB BRYAN ont
souffert avant de passer le premier tour
du double contre l’équipe espagnole de
Coupe Davis Nadal-Robredo (7-6, 3-6,
10-5).
BULLETIN D’ABONNEMENT
Envoyer le tout (bulletin + chèque ou règlement par CB) dans une enveloppe non affranchie à :
Service abonnements L’Équipe, Libre réponse N° 99154 - 75482 Paris cedex 10.
de notre envoyé spécial
Arnaud CLÉMENT (battu par Nicolas
Almagro, 6-2, 6-2) : « C’était complètement nul et c’est dommage parce que
c’est moi qui ai eu les premières occasions
dans chaque set. Après, je lui donne des
breaks, je fais des fautes bêtes et il sert
suffisamment bien pour finir tranquille.
C’est certain que ce match de m… ne
tombe pas au meilleur moment pour moi,
mais je pense quand même que je suis sur
la bonne voie. Je peux aujourd’hui
m’entraîner normalement, je n’ai plus mal
au pied et la confiance est meilleure qu’il y
a un mois. »
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PC
PS2
PAGE 13
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
IL A DIT
Bleu
BARLETTA (ITA, ATP Challenger, terre
battue, 42 500 , 24-30 mars). – Demifinale : Kukuchkin (RUS) b. Devilder, 4-6,
6-3, 6-3.
Jaune
Rouge
Jaune
tranquille et sur les siens je ne touche
pas la balle. Et puis, bing, je me fais
breaker alors que j’estime qu’il ne fait
pas grand-chose pour. Bref, le match
n’est même pas lancé et ça fait 6-3. Je
n’arrivais pas à lire son service. C’était
un gag. Quand j’essayais d’anticiper,
je me gourais à tous les coups. Et
quand j’attendais un poil, ça partait de
la raquette moyennement. J’étais
comme un goal pas inspiré sur un
penalty.
– Dans les deux derniers sets,
c’est vous qui avez fait la pluie et
le beau temps. Comment expliquez-vous ce revirement ?
– Contre Karlovic, si vous retournez
dedans, vous avez quand même réglé
75 % du problème. J’ai enfin pu l’obliger à en faire davantage. Je savais
qu’avec la chaleur, pour peu que je lui
demande des efforts, il allait faiblir.
À la fin, quand il venait à la volée, il
Noir
Bleu
Noir
« APRÈS FERRER à Auckland,
Hewitt à Las Vegas, voici Karlovic à Miami. Encore une belle
prise…
– C’est forcément une perf puisque je
suis cinquante places derrière lui
(le Croate est 20e). Comme ce n’est
jamais agréable de l’affronter, quand
vous le battez, vous n’êtes pas à moitié
content.
– Pendant le premier set, à force
de vous voir ronchonner quand
les aces pleuvaient, on craignait
que cette négativité vous perde.
Pourtant, prendre des aces
contre Karlovic, c’est tout sauf
anormal…
– Oui, je sais. J’étais complètement
frustré parce que, jusqu’à 3-3, il ne se
passe rien. Je fais mes jeux de service
chose. Challenger l’an passé quand il
avait battu Julien Benneteau au premier tour du tournoi de Wimbledon, il
retrouvera demain « Bennett », vainqueur de Karlovic, avec cette fois la
tunique de favori : « Nous étions tous
les deux très crispés. Ç’avait été un
match bien, bien laid, s’amusait-il hier
à ce souvenir. Mais si on fait le même
genre de match et que ça finit pareil, ça
me va. » Ce serait le meilleur signe que
le héros de Melbourne assimile bien
ses leçons.
ANEQ1
de notre envoyé spécial
RCS Nanterre B332 978 485
MIAMI –
14
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CYCLISME GP E 3
Voeckler dans la spirale
Trois jours après Chavanel à Waregem, il a failli ouvrir, à son tour, le palmarès de Harelbeke à un Français.
HARELBEKE – (BEL)
de notre envoyé spécial
POUR UNE FOIS, l’image marquante de cette semi-classique flandrienne ne sera pas celle du vainqueur, celle d’un homme qui
s’installe automatiquement dans la
hiérarchie des favoris pour le Tour
des Flandres du dimanche suivant.
Sans faire offense au Norvégien de la
CSC, le solide Kurt-Asle Arvesen, victorieux hier dans cette petite bourgade flamande envahie par des milliers de passionnés, on préférera
retenir de la journée la folle poursuite pendant soixante kilomètres
d’un duo de stars, Tom Boonen associé à Fabian Cancellara, lancés à vive
allure derrière un groupe de quatorze échappés dont Thomas
Voeckler.
Personne ne s’aventurera à évoquer
un changement d’époque ou de
style. Mais si ces deux anciens vainqueurs de Paris-Roubaix avaient
toutes les cartes en main pour réussir
leur coup de force, ils durent finalement se contenter d’un vulgaire
« chasse-patates » qui ne déboucha
sur rien. Ils avaient pourtant réussi à
boucher un trou de trois minutes
assez rapidement sur cette bande de
quatorze gars partis dès le quarantième kilomètre, mais ils n’allaient
jamais combler la dernière petite
vingtaine de secondes. Cette jonction paraissait pourtant presque
acquise.
effet jamais cette épreuve, qu’il a
toujours refusé de considérer comme
un simple entraînement pour le
Ronde. « J’ai perdu la course quand
Steegmans a été lâché du groupe de
devant, expliquait-il à l’arrivée. Je ne
pouvais plus compter sur lui devant
et je me suis donc contenté de poursuivre l’effort pour me tester. Je me
sentais fort aujourd’hui, mais ça n’a
pas pu me servir. »
Ce constat d’échec valait autant
pour Fabian Cancellara, vainqueur
du dernier Milan - San Remo, qui
n’avait pas ménagé ses efforts au
côté du champion belge, un duo
digne d’un bon vieux Trophée Baracchi. Sauf que pour le Suisse la décep-
tion était sûrement plus facile à digérer avec la victoire d’Arvesen, son
coéquipier. Ce dernier a néanmoins
dû s’employer et jouer au plus fin
pour se débarrasser, entre autres,
d’un Thomas Voeckler particulièrement remuant dans cette longue
échappée.
À l’attaque dans le Paterberg, un
mont généralement réservé aux
vrais Flandriens, le Français de Bouygues Telecom avait en effet déjà
alerté ses compagnons sur sa motivation et surtout sa belle condition
physique. Il avait remis ça dans le
final alors qu’il ne restait plus que
quatre hommes avec lui : Arvesen,
Van Avermaet, Tombak et Kopp.
Voeckler n’était pas revenu courir en
Belgique depuis trois ans et les
repères lui manquaient un peu. Mais
il était surtout venu sur ces terres,
injustement jugées hostiles aux
étrangers, sans aucun complexe.
« J’ai regardé la victoire de Sylvain
Chavanel à la télévision mercredi
dernier à Waregem, racontait-il
après l’arrivée. C’est sûr que ça
donne des idées aux autres, mais
moi, aujourd’hui, je finis quatrième,
ce qui ne vaut tout de même pas une
victoire. »
Il ne se doutait pas qu’ici, dans les
Flandres, une place dans les cinq premiers d’une telle épreuve – surtout
après avoir pesé sur son déroulement dans le final – a valeur de performance. « Ceux qui suivent le
cyclisme de très près vont comprendre que j’ai fait un beau truc,
même si ça ne semble pas si extraordinaire, reconnaissait-il. Tout s’est
fait au courage et j’ai manqué de
chance. En fait, c’est rassurant d’être
là, même si j’ai profité d’une échappée où beaucoup d’équipes étaient
représentées surtout avec des pointures comme Steegmans, Eisel, Breschel ou Van Avermaet. Il y avait donc
peu de raisons pour que ça roule derrière nous. »
Comme son coureur, Dominique
Arnould, le directeur sportif de Bouygues Telecom ne regrettait rien et
voulait surtout y voir la preuve supplémentaire que les coureurs français ont aussi leur place sur ce genre
d’épreuves. « Beaucoup d’entre eux
ont peur de venir courir ici. Ils craignent les chutes alors que ce n’est
pas plus dangereux qu’au Critérium
International. Comme Sylvain Chavanel, Thomas est un puncheur qui a
sa place sur ces courses flandriennes. Peu à peu, ils perdent leurs
complexes mais c’est aussi parce que
plus aucune équipe ne domine les
courses ces temps-ci. C’est la grosse
différence avec le passé. » Et ça
ouvre de belles perspectives…
PHILIPPE LE GARS
CHAVANEL DE RETOUR. – Vainqueur d’À Travers la Flandre mercredi dernier, Sylvain Chavanel sera au départ ce matin de la Flèche Brabançonne dans la
banlieue de Bruxelles. Le coureur de Cofidis, qui a fait l’impasse sur le GP E 3 hier,
sera associé à l’autre coleader de l’équipe nordiste, Nick Nuyens, pour leur dernière course de préparation avant le Tour des Flandres, dimanche prochain. Mais
ils retrouveront tout à l’heure sur leur chemin Oscar Freire, vainqueur des trois
dernières éditions de la course.
CLASSEMENTS
GP E3 (H.C., Harelbeke [BEL], 29 mars). – 1. Arvesen (NOR, CSC), les 203 km en 4 h 57’3’’
(moy. : 41,003 km/h) ; 2. Kopp (ALL, Collstrop), à 5’’ ; 3. Van Avermaet (BEL, Silence-Lotto), à
15’’ ; 4. Voeckler (Bouygues Telecom) ; 5. Tombak (EST, Mitsubishi-Jartazi), t.m.t. ; 6. Eisel
(AUT, High Road), à 26’’ ; 7. Breschel (DAN, CSC), à 1’20’’ ; 8. Boonen (BEL, Quick Step) ; 9.
Devolder (BEL, Qst) ; 10. Scheirlinckx (BEL, Cofidis) ; … 13. Hoste (BEL, Sil), t.m.t. ; 16. Cancellara (SUI, CSC), à 3’38’’ ; 22. Delage (Française des Jeux), à 4’15’’ ; 23. Gérard (Fdj) ; 36.
Pozzato (ITA, Liquigas) ; 37. Guesdon (Fdj) ; 38. Ballan (ITA, Lampre) ; 40. Zabel (ALL, Milram) ;
43. Mengin (Fdj) ; 44. Valentin (Cof) ; 48. Wesemann (ALL, Cos) ; 50. Klier (ALL, Thr) ; 54.
Boucher (Landbouwkrediet) ; 55. Flecha (ESP, Rabobank) ; 56. Freire (ESP, Rab) ; 63. O’Grady
(AUS, CSC) ; 67. Steegmans (BEL, Qst), t.m.t. ; 68. Hinault (Crédit Agricole), à 9’29’’ ; 84. Dion
(AG2R-La Mondiale), à 9’50’’ ; 85. Labbe (Btl), m.t. – 193 engagés, 89 classés.
« J’ai manqué
de chance »
HARELBEKE. – Thomas Voeckler (à droite)
n’était pas venu en Belgique depuis
trois ans. Hier, si sa surveillance
de Kurt-Asle Arvesen a finalement échoué,
il a montré toute la journée
sa bonne condition. (Photo Tim De Waele)
RÉSULTATS
diverses aujourd’hui.
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES –
de notre envoyé spécial
LES ÉQUIPES DE FAVORIS du triptyque ardennais ont longtemps cru
ramener à la raison Laurens Ten Dam,
hier après-midi. Sauf que le Néerlandais de la Rabobank ne s’en est pas
laissé compter (voir ci-dessous). Tout
reste à faire dans les deux étapes du
jour. Revue de détail.
LES CSC ASSUMENT. – Engagée
avec une armada impressionnante, la
CSC a pris hier ses responsabilités et la
course en main. Après une première
partie d’étape en roue libre, elle a été la
principale actrice du morcellement du
peloton. En plaçant six coureurs dans
le premier groupe, elle a opéré une
sacrée sélection en vue de la victoire
finale. Sauf accident, celle-ci ne devrait
pas échapper à l’un des 36 coureurs qui
ont rallié l’arrivée avec le premier
groupe (le reste pointe ce matin à plus
de cinq minutes). Reste à savoir qui en
profitera. Jens Voigt, vainqueur sortant et triple lauréat ? « Je ne suis pas
en aussi bonne condition que l’an dernier, je suis en retard dans ma préparation », note l’Allemand, dont l’hiver a
été perturbé par la naissance compliquée de son cinquième enfant. Frank
Schleck, qui sort d’un Paris-Nice mitigé
et qui n’envisage d’« entamer sérieusement » sa préparation pour les
Ardennaises qu’au Tour du Pays
Basque ? Son frère Andy, qui semble
un peu en retard dans sa préparation,
mais qui a tenté de sortir hier en solitaire dans les dernières bornes ?
« Nous n’avons pas fixé de hiérarchie
entre nous, ici, c’est la course qui décidera », tranche ce dernier.
CUNEGO, VALVERDE, LÀ SANS Y
ÊTRE. – Damiano Cunego poursuit à
Charleville son programme français
après Paris-Nice, où il s’était testé plusieurs fois en présentant le bout de son
nez à l’avant. Mais le lutin de la Lampre
n’est pas au mieux : il traîne depuis le
Tour de Valence des soucis à la selle.
« Il me manque un mois dans ma préparation », précise-t-il. L’Italien a plus
la tête aux Ardennaises, son objectif de
début de saison puisqu’il a renoncé au
Giro pour s’attaquer au Tour, dont le
tracé lui semble « plus adapté, avec
moins de chrono et plus de montagne ».
Alejandro Valverde est dans le même
état d’esprit. L’Espagnol confie que,
d’ici à juillet, il n’a qu’un objectif : le
Tour. Dimanche dernier, il s’est testé à
Cholet en prenant part à une échappée
d’une cinquantaine de bornes. Preuve
qu’il est malgré tout en jambes et que
s’il peut faire un truc aujourd’hui il ne
s’en privera pas, à moins qu’il ne laisse
cet honneur à son coéquipier de la
Caisse d’Épargne, Luis Leon Sanchez,
en pleine forme après son succès lors
de la dernière étape de Paris-Nice.
LES BLEUS DANS LE COUP. – Les
équipes françaises ont largement
contribué à la rédaction du scénario de
cette première étape. Dans un premier
temps, la Française des Jeux, au côté
sur Paris-Nice, où il a porté le maillot
jaune avant de céder, Robert Gesink se
verrait bien remettre ça sur le Critérium. « Après Paris-Nice, j’étais complètement mort pendant une semaine,
mais je me suis refait et je suis prêt »,
assure le Néerlandais de vingt et un
ans. Les Rabobank ont coché l’étape
de ce matin et ses neuf côtes. « Je vais
tenter un truc, car c’est une étape pour
moi », annonce même Gesink. Le gros
numéro de Ten Dam, hier, prive paradoxalement l’écurie batave d’un
sérieux allié car il risque de subir le
contrecoup de son épopée d’hier.
SLIPSTREAM À LA RELANCE ? –
Après un Paris-Nice décevant, la formation américaine nourrissait de
sérieux espoirs sur l’International.
David Millar a passé la ligne dans le
premier groupe et est toujours dans le
coup, même s’il n’est pas au mieux.
« J’ai chopé un refroidissement sur
Paris-Nice », expliquait l’Écossais en
vomissant après la ligne. En revanche,
David Zabriskie a été victime des bordures, mais il reste un candidat sérieux
au chrono de cet après-midi.
JOSÉ BARROSO
Le numéro de Ten Dam
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES –
de notre envoyé spécial
EN PASSANT LA LIGNE, il a pris le temps de lever les bras
malgré le peloton qui fondait sur lui. « Pourtant, sur la fin, je
n’arrêtais pas de repenser à une échappée il y a deux ans sur
le Tour de Picardie, expliquait Laurens Ten Dam. J’avais fait
toute la journée devant avant d’être repris à soixante-dix
mètres de la ligne, Steegmans avait gagné. » Cette fois, le
Néerlandais a résisté comme un chef pour s’offrir son deuxième succès chez les pros. À l’issue d’un raid de 191 km,
dont une grosse partie en compagnie de l’Américain de BMC
McKissick avec lequel il a compté jusqu’à 16’50’’ d’avance et
qu’il a distancé à vingt-cinq bornes du but. Au pied du
podium, tandis que Benoît Vaugrenard enlevait le sprint
CLASSEMENTS
CRITÉRIUM INTERNATIONAL (2.HC, 29-30 mars). – 1. Ten Dam
(HOL, Rabobank), en 4 h 50’4’’ ; 2. Vaugrenard (Française des
Jeux), à 10’’ ; 3. Lorenzetto (ITA, Lampre) ; 4. Pineau (Bouygues
Telecom) ; 5. Schwager (ALL, Milram) ; 6. Ista (BEL, Agritubel) ; 7.
Kolobnev (RUS, CSC) ; 8. E. Martinez (ESP, Euskaltel-Euskadi) ; 9.
F. Schleck (LUX, CSC) ; 10. Wyss (SUI, BMC Racing) ; 11. Grivko
(UKR, Mrm) ; … 14. Valverde (ESP, Caisse d’Épargne) ; 15. Voigt
(ALL, CSC) ; 30. Cunego (ITA, Lam) ; 33. A. Schleck (LUX, CSC),
t.m.t. ; 37. Sé. Chavanel (Fdj), à 5’16’’ ; 42. Hupond (Skil-Shimano), 6’51’’ ; 44. Nazon (AG2R-La Mondiale) ; 54. Julich (USA,
Csc) ; 98. Zabriskie (USA, Slipstream), t.m.t.. – 148 partants,
143 classés. Principal abandon : Soler (COL, Barloworld).
Classement général : 1. Ten Dam (HOL, Rab), en 4 h 49’45’’ ; 2.
Vaugrenard (Fdj), à 23’’ ; 3. Lorenzetto (ITA, Lam), à 25’’ ; 4.
Voigt (ALL, CSC), à 28’’ ; 5. Pineau (Btl), à 29’’ ; 6. Schwager
(ALL, Mrm) ; 7. Ista (Bel, Agr) ; 8. Kolobnev (RUS, Csc) ; 9. E.
Martinez (ESP, Eus) ; 10. F. Schleck (LUX, Csc), t.m.t. ; … 15.
Valverde (ESP, Gce) ; 37. Sé. Chavanel (Fdj), à 5’35’’ ; 40. Drujon (Gce), à 7’9’’ ; 45. Hupond (Sks), à 7’10’’.
AUJOURD’HUI. – 2e étape : Les Vieilles Forges (Les Mazures) Monthermé (98,5 km, course de côtes). Départ à 8 h 30 ; arrivée
vers 11 heures ; 3eétape : Charleville-Mézières - CharlevilleMézières (8,3 km, c.l.m. ind.). Départ, rue des Flandres, premier
coureur à 14 h 40 ; arrivée, place Ducale, dernier coureur vers
16 h 50.
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de High Road (pour Ciolek, qui a finalement chuté), a roulé derrière les deux
échappés matinaux. Elle souhaitait
emmener Yauheni Hutarovich ou
Sébastien Chavanel au sprint. Une
activité finalement récompensée par
la jolie deuxième place de Benoît Vaugrenard, qui a réglé le premier peloton
des costauds derrière Ten Dam, tandis
que Jérôme Pineau prenait la 4e place.
Les Bouygues Telecom ont d’ailleurs
eux aussi grandement participé au
final de l’étape. Sous leurs coups de
boutoir, associés aux CSC, le peloton
s’est peu à peu morcelé. « On a été
acteurs aujourd’hui, c’est ça la grosse
satisfaction », se félicitait le directeur
sportif, Ismaël Mottier. Ils peuvent
désormais jouer deux cartes : Yuri Trufimov, vainqueur de l’Étoile de Bessèges et qui revient bien après un petit
passage à vide, et Pineau, très en verve
ces dernières semaines (2e d’une étape
de Paris-Nice, 5e à Cholet). « Il est dans
l’ascenseur de Paris-Nice, il faut en
profiter pour en claquer une, il le
mérite », poursuit Mottier.
GESINK, STOP OU ENCORE ? –
Après avoir éclaté au plus haut niveau
d’un premier groupe qui avait fait voler le peloton en éclats
sous les coups de bordures, le héros du jour était félicité par
tous ses coéquipiers. « C’est fantastique, il n’avait plus
qu’une minute d’avance à dix kilomètres et il a résisté »,
s’enthousiasmait Robert Gesink qui a failli gagner ParisNice, il y a quinze jours. Formé dans la pépinière maison, le
groupe Espoirs de Rabobank, Ten Dam avait pourtant quitté
l’écurie orange il y a quatre ans, faute de la confiance de ses
dirigeants. La fin de la formation Unibet, où il vivotait l’an
passé, et le souhait des dirigeants de Rabobank de donner
une coloration plus néerlandaise à l’équipe Pro Tour, l’ont
conduit, à vingt-sept ans, à rentrer au bercail. « J’étais là
pour aider Robert (Gesink)dans l’étape en côtes (ce matin),
mais les jambes risquent d’être un peu dures », souriait-il.
– J. Ba.
McQuaid fidèle au poste
À QUOI JOUENT LES DIRIGEANTS de l’Union
cycliste internationale ? Personne ne le sait vraiment. Confrontés à la mort de leur Pro Tour, déjugés
par une grosse partie des coureurs et des équipes
pros malgré les menaces brandies, brouillés avec
l’Agence mondiale antidopage, désormais seuls à
porter le projet de passeport sanguin dont ils auront
du mal à assurer le financement et la crédibilité, ils
ne changent pas d’attitude. Ainsi hier, à Manchester, Pat McQuaid, le président de l’UCI, a confirmé à
l’agence Reuters qu’il « n’avait aucunement
l’intention de démissionner. 169 fédérations travaillent avec nous à développer le sport cycliste et
veulent suivre nos règles. Certains ont décidé de
suivre ASO. Ils n’acceptent pas nos règles, mais il y a
une manière de les changer sans nous mettre un pistolet sur la tempe. Or ils ne veulent pas suivre un
processus démocratique. ASO veut installer une
autre fédération. Elle a le cadre, les courses, des
commissaires, l’appui d’une fédération et de son
ministère. Si elle crée une autre structure pour
manager le cyclisme pro et que des sponsors veulent les suivre, nous les laisserons aller. Et nous tra-
vaillerons avec les autres. » Difficile d’imaginer
pourtant que sa fédération pourrait survivre en
dehors du monde professionnel… Hein Verbruggen, la vraie puissance de l’ombre à l’UCI, dénonçait, de son côté, dans une interview à Libération,
« la privatisation du cyclisme par ASO, qui s’affranchit des règles et en va en créer d’autres. C’est
aujourd’hui une ligue professionnelle fermée. » Il
ajoutait qu’il « avait perdu, mais c’est moins ma
défaite que celle du cyclisme ». Oubliant volontairement l’impact de ses guerres personnelles
féroces, contre Dick Pound, l’ancien patron de
l’AMA d’abord, puis Patrice Clerc, le patron d’ASO
ensuite, dans le délabrement actuel du cyclisme.
Interrogé hier, Christian Prudhomme, le directeur
du Tour de France, a qualifié « d’élucubrations » les
propos de l’ancien président de l’UCI, avant de
démentir fermement toute idée de ligue privée.
« ASO n’a jamais voulu le pouvoir. On veut seulement bien organiser nos courses et on souhaite qu’il
y ait une fédération internationale puissante et respectée. On a bien vu pour Paris-Nice qu’il n’y avait
pas une société seule dans son coin. » – F. G.
DIMANCHE 30 MARS 2008
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Tout
reste
à
faire
L’étape d’hier a permis d’opérer une sacrée sélection. Mais les favoris ont des ambitions
Bleu
Rouge
CRITÉRIUM INTERNATIONAL
Jaune
Bleu
Jaune
SEMAINE INTERNATIONALE COPPI-BARTALI (2.1 [ITA], 25-29 mars). – 5e et dernière
étape, Castellarano - Sassuolo : 1. Sella (ITA, Navigare), les 174,1 km en 4 h 17’15’’ (moy. :
40,606 km/h) ; 2. Garzelli (ITA, Acqua e Sapone), à 2’’ ; 3. Nibali (ITA, Liquigas) ; 4. Giunti (ITA,
Miche-Silver Cross) ; 5. Rubiano Chavez (COL, Centri della Calzatura) ; 6. Evans (AUS, SilenceLotto), t.m.t. ; … 34. Loubet (Ag2r-La Mondiale), à 54’’ ; 38. Mazet (Astana) ; 45. Sonnery
(Alm), t.m.t.
Classement final : 1. Evans (AUS, Sil), en 20 h 19’18’’ ; 2. Garzelli (ITA, Asa), à 17’’ ; 3. Nibali
(ITA, Liq), à 1’15’’ ; 4. Axelsson (SUE, Serramenti PVC), à 2’5’’ ; 5. Sella (ITA, Csf), à 2’6’’ ; … ;
33. Turpin (Alm), à 8’30’’ ; 55. Mazet (Ast), à 15’8’’ ; 70. Sonnery (Alm), à 23’44’’.
Noir
Noir
À tel point que l’équipe Quick Step,
qui connaît par cœur ces routes,
n’avait même pas daigner faire relever son coureur Gert Steegmans,
glissé en avant-garde dans l’échappée du jour, pour attendre et aider
son leader qui commençait à
s’essouffler à quelques centaines de
mètres derrière lui. Et quand Steegmans allait s’écrouler un peu plus
loin, dans la côte de Trieu, à bout de
force, la sortie d’un autre Quick Step,
le champion de Belgique Stijn Devolder, était bien trop tardive pour aider
Tom Boonen à remporter son cinquième succès d’affilée dans ce
Grand Prix E 3.
Une déception pour l’ancien champion du monde, qui ne néglige en
15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CYCLISME PISTE – CHAMPIONNATS DU MONDE
Hoy, the king !
L’Écossais s’est offert le titre en keirin hier, après la vitesse vendredi. Il est bien le nouveau roi du sprint.
MANCHESTER – (ANG)
de notre envoyée spéciale
CHRIS HOY AURAIT PU accuser la
fatigue après sa victoire dans le tournoi de vitesse vendredi, mais il a su
conserver son titre en keirin, hier
après-midi, de manière magistrale.
L’Écossais a réalisé un sans-faute,
remportant ses séries au premier
comme au deuxième tour avant de
dominer la finale. « C’est fantastique, jubilait-il. J’avais les jambes
très fatiguées et le dernier tour a été
très dur. » Alors que la compétition
s’achève aujourd’hui, le rouquin, lui,
a conclu hier sa folle semaine où,
exception faite de son compatriote
Bradley Wiggins (vainqueur de la
poursuite, poursuite par équipes et
américaine), on n’a vu que lui. La
seule fausse note ? Sa deuxième
place en vitesse par équipes mercredi derrière l’équipe de France.
Un touche-à-tout
Hoy est entré en fait dans l’histoire,
vendredi, en devenant le premier à
remporter tous les titres du sprint
(kilomètre, vitesse par équipes,
vitesse et keirin) décernés dans un
Championnat du monde. Tout
comme Florian Rousseau avant lui,
le Britannique s’est d’abord fait un
nom sur le kilomètre, en 2002, à
Copenhague. Ce jour-là, Arnaud
Tournant visait une cinquième couronne, histoire de battre le record de
Lothar Thoms. Hoy, à la surprise
générale, l’en privait pour un millième de seconde ! Deux ans plus
tard, il lui chipait cette fois le titre
olympique à Athènes. Avant de se
concentrer sur la vitesse et le keirin,
une fois le kilomètre rayé du pro-
Chris HOY
(Grande-Bretagne)
« Je dois hausser
mon niveau
pour Pékin »
gagner le tournoi de vitesse. Maintenant, je dois hausser mon niveau
pour Pékin. Mais cette semaine m’a
rendu fort. » Et toujours humble. Sur
la route du podium, hier, il a pris le
Tournant est resté au pied du podium. Mais il a gagné sa place pour Pékin.
MANCHESTER –
de notre envoyé spécial
LES JOURS SE SUIVENT mais ne se ressemblent
pas. Hier, en keirin, les Français ont déçu. Arnaud
Tournant a échoué au pied du podium d’une épreuve
où il avait brillé en Coupe du monde cette saison (2e
au classement final derrière Hoy). « Je n’ai pas pu
faire ma course, grommelait le coureur de Cofidis. J’ai
fait une erreur en ne prenant pas tout de suite la
course en main et j’ai dû subir. Bon, je suis content
d’être arrivé en finale et les connaisseurs pourront
vous dire que ce n’est pas une surprise. Mais il est
clair que je ne peux pas me contenter d’une qua-
trième place dans un Mondial. » Florian Rousseau,
l’entraîneur national, partageait sa déception.
« C’est dommage, il méritait au moins le podium.
Mais il s’est fait enfermer et n’a pu garder la roue de
Hoy. Après, ça va tellement vite… »
C’était trop rapide également pour Kevin Sireau, mal
remis de ses efforts de la veille pour conquérir
l’argent de la vitesse. « J’étais un peu émoussé,
convenait-il. J’ai vraiment été au bout de mes forces
vendredi, et mes jambes étaient lourdes. » La frustration était encore plus grande chez Mickaël Bourgain,
sévèrement disqualifié dès les repêchages pour avoir
fait une faute en course ayant provoqué la chute d’un
Malais et d’un Espagnol. « Le problème, c’est qu’ils
ne l’ont fait que pour moi, s’insurgeait le Français.
C’est une décision sans précédent compte tenu de la
faute. C’est une dure journée au goût amer. »
Reste désormais à savoir qui ira aux Jeux. « On avait
dit que les résultats du Mondial prévalaient, rappelait
Rousseau, et qu’ensuite on prendrait en compte les
résultats de la Coupe du monde. » Clairement, si
Tournant a donc gagné son billet pour Pékinen keirin,
pour la deuxième place, c’est loin d’être évident. Pervis est le deuxième Français classé à l’issue des
quatre manches (14e) devant Baugé (15e), Sireau
(18e) et Bourgain (19e). Réponse lors du retour à
Paris.
Pujol,
encore un coup dur
Cela s’est vu. Trop timide dans son
entame de match et développant un
jeu trop stéréotypé, l’équipe polonaise n’avait pas les armes pour lutter efficacement contre la puissance
russe, au service et au contre. Malgré
une forme retrouvée et une prestation aboutie (15/31 en attaque, 1 ace
et 77 % en réception) de la part du
capitaine des Bleus. « Ça ne me
console pas vraiment, assure le
grand blond, qui avait à cœur d’effacer ses derniers déboires continentaux avec Majorque, finaliste de la
CEV 2005 et de l’ancienne Top
Teams Cup 2006. J’aurais peut-être
moins de mal à m’endormir ce soir.
Et encore ! C’est rageant, on avait
les moyens de les battre, j’en suis
sûr… »
Rarement pourtant un collectif de
club aura allié autant d’expérience,
de maîtrise et de puissance que ce
Kazan-là : difficile de faire mieux
qu’une association entre l’ex-frange
de Belgorod, sacrée reine d’Europe
en 2003 et 2004 (Serguei Tetioukhine, Alexander Kossarev, Andrei
Egortchev) et les duettistes américains (Lloy Ball et Clayton Stanley)
affamés après deux échecs consécutifs en finale (en 2005 contre Tours et
en 2006 contre Trévise). Et si la formation dirigée par Victor Sidelnikov
gomme cet après-midi ses petits
moments d’absence coupables, Plaisance a du souci à se faire. Car malgré sa victoire méritée contre Trévise
(3-1) dans une demi-finale aussi
«
Saisir
l’occasion
»
FRANTZ GRANVORKA, l’attaquant français de Plaisance,
ne veut pas rater sa première finale européenne.
L’interminable quinte de toux du reporter polonais de la grande
chaîne sportive PolSat a manqué de le faire rire aux éclats. « Ce sont
les risques du direct », s’est même gentiment moqué Frantz Granvorka, tout auréolé de sa victoire face à Trévise (3-1) et d’une première
qualification pour la finale de la prestigieuse Ligue des champions
face au grand favori, Kazan. Redevenu (un peu) plus sérieux, il s’est
alors projeté sur le rendez-vous d’aujourd’hui.
LODZ –
de notre envoyé spécial
« VOUS ALLEZ DISPUTER, à
trente-deux ans, la première
finale de Ligue des champions de
votre carrière pour votre première saison dans un grand club
italien. Y voyez-vous un signe ?
– Non, je crois surtout que le train
passe rarement plusieurs fois. Il faut
savoir reconnaître et saisir l’occasion
quand elle se présente à vous. J’avais
déjà joué une finale à quatre avec l’Iraklis Salonique et nous avions terminé
quatrièmes derrière Tours (2004).
Mais je ne veux pas m’arrêter là. J’ai
été beaucoup blessé sur la première
partie de la saison avec Plaisance. Ils
ont été patients et corrects avec moi.
Aujourd’hui, je dois rendre la
confiance donnée. Et je vais le faire.
Jusqu’au bout.
– Face à Trévise, vous avez
encore évolué à trois postes différents (réceptionneur prioritaire, pointu puis deuxième attaqu ant). Cett e polyvalen ce
n’est-elle pas trop difficile à
gérer quand la pression est aussi
forte ?
– J’ai reçu beaucoup d’informations
contradictoires dans le quatrième set
et je me suis un peu perdu. Je n’ai
même pas été très bon. Mais sinon, ça
c’est plutôt bien passé, non ? (Ses
stats : 9/23 en attaque, 1 ace, 47 % en
réception et une grosse activité en
défense.)
« Kazan peut-être pas
aussi serein que cela »
– Pierre Pujol soulignait que
votre passage au service à la fin
du troisième set (à 22 partout) a
fait basculer le match. Votre
avis ?
– Peut-être. Cela nous a surtout amené une grosse bouffée d’air frais. Il
était important de montrer à Trévise
que, même en difficulté dans le jeu,
nous étions toujours vivants. Les dominer reste toujours une référence.
– Maintenant, il reste une dernière marche à gravir : Kazan.
Voilà qui s’annonce compliqué…
– Ce sont les favoris. Ils semblent
supérieurs aux autres mais on a vu en
demi-finales face à Belchatow qu’ils ne
sont peut-être pas aussi sereins que
cela. De toute façon, on ne va pas
renoncer ! On va se battre avec nos
armes mais sans notre pointu Simeonov (fracture du calcanéum). Histoire
de démontrer que Plaisance est un
grand d’Europe.
– Parlez-nous un peu de votre
équipe. Règne-t-il une atmosphère particulière ? Il y a beaucoup de joueurs de caractère
entre Zlatanov, Bovolenta,
Rodriguez…
– (Rires.) Allez, on va dire qu’il existe
un bon équilibre ! Mais Sergio (le libero brésilien, champion du monde et
olympique) est plus fou que tous les
autres réunis. Il arrive toujours à
mettre une sacrée ambiance. Et ça
nous porte. » – G. De.
ÉCLECTIQUE VOS. – La Néerlandaise Marianne Vos, championne du
monde en cyclo-cross et sur route en
2006, lauréate de la Coupe du monde
2007, a décroché son premier titre sur
la piste, hier, dans la course aux points.
Pascale Jeuland, 9e, est à sa place. « La
course a été très rapide, j’étais à bloc,
explique la Rennaise, vingt ans. Je suis
un peu déçue car j’ai beaucoup bossé,
mais je ne suis pas encore au niveau
mondial. J’espère que ça va venir. »
– M. M. et B. R.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – HOMMES. Omnium (200 m à 12 heures – 11 heures, heure
anglaise –, scratch à 12 h 45, poursuite à 13 h 25 et kilomètre à 16 h 40) ; kilomètre
(à15h 30).FEMMES.Keirin(premiertourà 12h 25,deuxièmetourà17h 15 etfinales
à 18 h 25) ; scratch (à 17 h 30).
Principaux engagés : HOMMES. Omnium : Terese (ARG), Boiron, Slippens
(HOL), Kankovfky(RTC) ; kilomètre : Pervis, D’Almeida,Henriette,Veldt,Mulder
(HOL), Bolibrukh (UKR). FEMMES. Keirin : Muche (ALL), Pendleton, Blyth (GBR),
Clair, Sanchez, Kanis (HOL), Reed (USA) ; scratch : Calle (COL), Gonzalez (CUB),
Jeuland, Machacova (RTC).
KAZAN - PLAISANCE
PRO A (23e journée)
Asnières réagit
froide que la première fut bouillante,
l’équipe de Frantz Granvorka n’a pas
pleinement convaincu, trop dépendante de la puissance de l’international italien Hristo Zlatanov et de la
polyvalence du Français.
Lui croit violemment en ses chances
(voir par ailleurs), ne serait-ce parce
qu’une victoire dans la plus prestigieuse compétition européenne
donnerait du relief et du sens à sa
carrière. De dix ans son cadet, Pierre
Pujol n’a pas encore ce souci-là. Mais
le passeur des Bleus avait la mine
sombre et le verbe rare en sortant du
terrain. Après une élimination en
demi-finales de la Coupe d’Italie,
voilà un second coup dur qu’il assure
ne pas avoir vu venir. « On ne doit
jamais perdre la deuxième manche
(26-28 malgré deux balles de set) et
puis, à la fin du set suivant, Frantz
sort deux services magiques qui
nous tue. Je pense pourtant que nous
étions dans le bon rythme. Je ne sais
pas trop quoi penser, là. »
Peut-être que la motivation de certaines stars trévisanes (Alberto
Cisolla, Samuele Papi) n’est plus tout
à fait celle qu’elle était il y a encore
deux ans, par exemple, lors du sacre
romain dans un Pala Eur bruissant de
bonheur. Les mêmes clameurs passionnées, ce matin, envahiront aussi
l’antique palais des sports de Lodz.
Mais ce sera pour la petite finale,
entre Belchatow et Trévise. La vraie,
la belle, se jouera juste après entre
un cador russe et un autre italien :
tout sauf un hasard.
GUILLAUME DEGOULET
BELCHATOW - KAZAN : 2-3 (21-25 ; 16-25 ; 25-18 ; 25-20 ; 12-15)
8 000 spectateurs. Arbitres : MM. Rocha (POR) et Ermihan (TUR). Points marqués :
202 (99 + 103) Durée : 1 h 58’.
BELCHATOW. – 7 aces ; 6 contres ; 55/113 attaques ; 32 fautes (14 au service).
Le six : Dobrowolski (2) ; Plinski (7) ; Wlazly (23) ; Antiga (16) ; Gruszka (3) ; J. Heikkinen
(12). Libero : Lewis. Puis : Bakiewicz (5) ; Neroj ; Stelmach (cap.) ; Wnuk. Entraîneur :
D. Castellani.
KAZAN. – 9 aces ; 14 contres ; 48/102 attaques ; 31 fautes (20 au service).
Le six : Ball (3) ; Bogomolov (11) ; Stanley (19) ; Tetioukhine (cap., 15) ; Kossarev (11) ; Egortchev (8). Libero : Babichev. Puis : Bovduy ; Ermakov ; Gerasimov (1) ; Apalikov (1) ; P. Zaytsev
(2). Entraîneur : V. Sidelnikov.
PLAISANCE - TRÉVISE : 3-1 (22-25 ; 28-26 ; 25-23 ; 25-20)
6 500 spectateurs. Arbitres : MM. Hobor (HON) et Van Iersel (PBS). Points marqués :
194 (100 + 94) Durée : 1 h 51’.
PLAISANCE. – 7 aces ; 6 contres ; 55/101 attaques ; 26 fautes (17 au service).
Le six : Meoni (1) ; Bovolenta (cap., 10) ; Simeonov (1) ; Granvorka (10) ; Zlatanov (21) ;
Bjelica (12). Libero : Sergio. Puis : Bravo (12) ; I. Rodriguez (1) ; Cozzi ; Gromadovski.
Entraîneur : A. Lorenzetti.
TRÉVISE. – 8 aces ; 9 contres ; 51/101 attaques ; 32 fautes (21 au service).
Le six : Pujol (5) ; Gustavo (9) ; Fei (16) ; Papi (cap., 14) ; Cisolla (13) ; Hübner (10). Libero :
Farina. Puis : Saitta ; Horstink (1) ; Maruotti ; Kral. Entraîneur : R. Dal Zotto.
PROGRAMME
À Lodz (POL)
AUJOURD’HUI
HIER
Demi-finales
Belchatow(POL) - Kazan (RUS) ..... 2-3
Plaisance(ITA) - Trévise(ITA) ....... 3-1
3e place
Belchatow-Trévise (11 h 30)
Finale
Kazan-Plaisance (14 h 30)
Les quatre matches sont retransmis en direct sur Eurosport 2
SAMICA CONVALESCENT. – Toujours en course pour les play-offs, Milan
(8e) devra se passer de Guillaume Samica, aujourd’hui à Montichiari (7e), lors
de la 24e journée de Serie A 1 italienne. Déjà perturbé ces derniers temps par
des soucis de genou, l’international français a été hospitalisé pendant quatre
jours en raison de problèmes rénaux et n’est sorti que mercredi. « J’ai encore
quelques douleurs », confiait hier le réceptionneur-attaquant, qui devrait
néanmoins être remis pour les deux derniers matches de la saison régulière
jeudi face à Pérouse et dimanche à Trévise. Bref, la galère continue pour
Samica, qui doit en outre faire face aux soucis financiers milanais. Les joueurs
ont en effet touché leur salaire de décembre fin janvier et depuis, plus rien…
– M. E.
DIMANCHE 30 MARS 2008
STOPPÉ DANS SA COURSE au maintien par Sète (2-3),
samedi dernier, Asnières a bien réagi, hier, en dominant une
équipe de Tours (3-1) complètement démotivée. Après avoir
nourri de gros espoirs en début de saison, le TVB, sorti de la
Coupe en demi-finales et hors course pour les play-offs de
Pro A, est en chute libre. « Asnières a été agressif, nous non,
lâchait, dépité, Pascal Foussard, l’entraîneur tourangeau. La
différence s’est faite là. Je savais que si le match était serré
nous serions les premiers à lâcher, cela s’est vérifié. Tous les
joueurs n’ont pas eu le même état d’esprit. Certains avaient
envie, d’autres non. Maintenant, j’espère qu’ils vont au
moins avoir le respect du public et mettre un point d’honneur
à remporter les deux derniers matches à domicile contre Sète
mardi, puis contre Paris. Le public de Grenon le mérite
bien. »
VENDREDI : Tourcoing-Montpellier, 3-0.
HIER : Poitiers-Beauvais, 3-1 ; AjaccioCannes, 0-3 ; Saint-Brieuc - Narbonne, 3-0 ;
Rennes-Paris, 0-3 ; Asnières-Tours, 3-1 ; SèteToulouse, 3-1.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
Classement
Pts
—
Cannes
49
Poitiers
46
Tourcoing
45
Paris
45
Rennes
41
Beauvais
40
Montpellier
37
Sète
36
Toulouse
32
Tours
31
Saint-Brieuc
21
Narbonne
21
Asnières
21
Ajaccio
15
J.
—
22
23
23
23
23
23
22
23
23
23
23
23
23
23
G.
—
18
16
15
15
13
12
13
13
11
10
7
6
6
5
P.
—
4
7
8
8
10
11
9
10
12
13
16
17
17
18
Les quatre premiers en demi-finales croisées, les
deux derniers en Pro B. Le champion de France et
Beauvais, vainqueur de la Coupe, qualifiés en Ligue
des champions.
PROCHAINE JOURNÉE. – Mardi 1er avril
(20 heures) : Montpellier-Poitiers ; ToulouseTourcoing ; Beauvais-Ajaccio ; Cannes - SaintBrieuc ; Narbonne-Rennes ; Paris-Asnières ;
Tours-Sète.
PRO FÉMININE (24e journée). HIER :
Hainaut-Vandœuvre, 1-3 (25-21 ; 23-25 ;
19-25 ; 16-25) ; Terville-Istres, 0-3 (25-27 ;
20-25 ; 20-25) ; Villebon-Mulhouse, 2-3
(30-28 ; 13-25 ; 25-18 ; 15-25 ; 12-15) ; Stade
Français-Venelles, 0-3 (18-25 ; 23-25 ;
26-28) ; Cannes-Calais, 3-0 (25-15 ; 25-18 ;
25-9) ; Le Cannet-Béziers, 3-0 (25-17 ;
25-13 ; 25-17) ; MVS La Rochette - Albi 3-2,
(25-20 ; 22-25 ; 22-25 ; 25-18 ; 15-11).
Classement : 1. Cannes, 72 ; 2. Mulhouse, 56 ; 3.
Le Cannet, 56 ; 4. Albi, 50 ; 5. Istres, 47 ; 6. MVS
La Rochette, 38 ; 7. Stade Français, 35 ; 8. Hainaut,
31 ; 9. Vandoeuvre, 28 ; 10. Terville, 23 ; 11. Villebon, 20 ; 12. Calais, 18 ; 13. Venelles, 17 ; 14.
Béziers, 13.
Les quatre premiers en demi-finales croisées, les
deux derniers en N 1.
PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 2 avril (20
heures) : Vandœuvre-Terville ; Mulhouse-Hainaut ;
Albi-Villebon ; Venelles - MVS La Rochette ; Calais Stade Français ; Le Cannet - Cannes ; Béziers-Istres.
André Patin, le coach francilien, pouvait lui respirer : « Il y a
le résultat et la manière. C’est très important dans l’optique
du maintien. Mon seul regret, c’est qu’avec un peu moins de
précipitation nous pouvions gagner 3-0. Quant au public, il a
été parfait. »
Asnières, comme Saint-Brieuc, net vainqueur (3-0) de Narbonne, se donnent donc un peu d’air alors qu’Ajaccio, étrillé
(0-3) par le leader cannois, file droit vers la Pro B. Derrière les
Azuréens, les prétendants aux play-offs tiennent le choc :
Poitiers, Paris et Tourcoing semblent les mieux armés pour
les demi-finales. Leurs victimes respectives, Beauvais,
Rennes et Montpellier, lâchent prise, tout comme Toulouse,
demi-finaliste l’an passé mais qui a concédé hier à Sète sa
sixième défaite d’affilée ! – M. E. (avec J. Leduc à Asnières)
POITIERS - BEAUVAIS : 3-1 (26-24 ; 25-22 ; 26-28 ; 25-17)
2 000 spectateurs. Points marqués : 193 (102 + 91). Durée : 1 h 41’.
POITIERS : 8 aces ; 10 contres ; 61 attaques ; 24 fautes (8 au service).
Le six : Kilama (16) ; Hansen (3) ; Barreto (11) ; Caceres (18) ; Baranek (18) ; Kieffer (cap., 15). Libero : Lobato. Puis : Songolo. Entraîneur : O. Lecat.
BEAUVAIS : 3 aces ; 7 contres ; 57 attaques ; 21 fautes (14 au service).
Le six : Jokanovic (3) ; Javurek (cap., 7) ; Lica (19) ; Flajs (11) ; Shafranovich (14) ;
Stein (12). Libero : Knezevic. Puis : Bencic (1) ; Quiévreux ; Janusek.Entraîneur : A.
Dardenne.
AJACCIO - CANNES : 0-3 (13-25 ; 22-25 ; 9-25)
400 spectateurs environ. Points marqués : 119 (44 + 75). Durée : 58’.
AJACCIO : 1 ace ; 3 contres ; 24 attaques ; 26 fautes (8 au service).
Le six : Morales (2) ; Albertini (2) ; De Melo (8) ; Saade (7) ; Kovalenko (cap., 5),
Kobiljski (3). Libéro : Lanta.Puis : Juliani (1) ; Vega Diaz ; Ciccada ; Sandberg.
Entraîneur : F. Ferrandez.
CANNES : 11 aces ; 11 contres ; 27 attaques ; 17 fautes (9 au service).
Le six : Bazin (4) ; Hardy-Dessources (2) ; Celitans (14) ; Trommel (cap., 7) ; O. Kunnari (5) ; Schneider (10). Libero : Exiga. Puis : Hotulevs (7). Entraîneur : L. Tillie.
SAINT-BRIEUC - NARBONNE : 3-0 (25-23 ; 25-23 ; 25-20)
600 spectateurs. Points marqués : 141 (75 + 66). Durée : 1 h 20’.
SAINT-BRIEUC : 6 aces ; 8 contres ; 42 attaques ; 14 fautes (7 au service).
Le six : Weick (cap., 3) ; Mandic (10) ; Vdovin (16) ; Evtoukhovitch (9) ; Pesl (10) ;
J.C. Monneraye (7). Libero : Boriskevitch.Puis : Curovic ; Polic (1) ; Rossillol.Entraîneur : N. Djordjevic.
NARBONNE : 0 ace ; 13 contres ; 39 attaques ; 19 fautes (11 au service).
Le six : Zapletal ; Trèfle (7) ; Axe (13) ; Miletic (8) ; King (13) ; Sharaliev (7).
Libero : Labadie. Puis : Le Berre ; Bély (1) ; Carvalho Roque (2) ; Baranow (cap., 1).
Entraîneur : M. Mandrou.
RENNES - PARIS : 0-3 (23-25 ; 22-25 ; 22-25)
1 750 spectateurs. Points marqués : 142 (67 + 75). Durée : 1 h 19’.
RENNES : 3 aces ; 8 contres ; 35 attaques ; 14 fautes (6 au service).
Le six : Kardos (1) ; Nganga ; Hudecek (14) ; Tuia (12) ; Strehlau (cap., 6), Mihaylov
(9). Libero : Esna. Puis : Galesev ; Fuahea (4) ; Anselmo. Entraîneur : B. Grebennikov.
PARIS : 4 aces ; 7 contres ; 50 attaques ; 21 fautes (13 au service).
Le six : Redwitz (cap., 2) ; Van der Veen (6) ; Havas (13) ; Rivera (11) ; Novak (22) ;
Vadeleux (6). Libero : Berrios. Puis : Bonon ; Hargreaves (1).Entraîneur : M. Paes.
ASNIÈRES - TOURS : 3-1 (25-23 ; 25-27 ; 25-20 ; 25-19)
500 spectateurs. Points marqués : 189 (100 + 89). Durée : 1 h 37’.
ASNIÈRES : 5 aces ; 17 contres ; 57 attaques ; 13 fautes (6 au service).
Le six : Takaniko (2) ; Mrozek (19) ; Juricic (cap., 6) ; Moreau (30) ; Senger (11) ;
Frontin (5). Libero : Vandaele. Puis : Zorgui (6). Entraîneur : A. Patin.
TOURS : 2 aces ; 8 contres ; 66 attaques ; 29 fautes (7 au service).
Le six : Frangolacci (15) ; Le Marrec (2) ; V. Montméat (15) ; Milushev (20) ; Boskan
(cap., 12) ; Garcia-Torres (12). Libero : Samardzic. Puis : M. Patin. Entraîneur : P.
Foussard.
SÈTE - TOULOUSE : 3-1 (19-25 ; 25-23 ; 25-18 ; 25-21)
500 spectateurs. Points marqués : 181 (94 + 87). Durée : 1 h 35’.
SÈTE : 5 aces ; 11 contres ; 58 attaques ; 24 fautes (15 au service).
Le six : Anton (cap., 2) ; P. Konecny (11) ; Kapfer (10) ; Soonias (25) ; E. Ragondet
(14) ; Martins (10). Libero : Rowlandson.Puis : Joosten ; Ferguson (1).Entraîneur :
P. Salvan.
TOULOUSE : 3 aces ; 12 contres ; 49 attaques ; 21 fautes (10 au service).
Le six : Boula (1) ; Stanek (14) ; Slavev (cap., 9) ; Pieczonka (10) ; Gendrey (5) ; Bartik (24). Libero : Rafidison. Puis : Popelka ; Clément ; Rejlek. Entraîneur : J. Smolka.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
L’OURS est parfois du genre
pataud. Surtout quand il lui prend
l’envie subite de jouer avec une proie
totalement à sa merci. Par deux fois
hier, Kazan a failli laisser échapper
cette finale de Ligue des champions
qui fait tant rêver l’ambitieux club
tatare, nouveau riche de la scène
russe. « Ce fut un match super
bizarre, abonde Stéphane Antiga, le
réceptionneur de Belchatow, finalement éliminé au tie-break. On est
mené deux sets à rien, on pense que
le match est plié et on arrive à revenir
à égalité… Derrière, on entame très
mal le cinquième. À 7-14, plus personne n’y croit et on attaque dehors
une balle facile pour revenir à
13-14 ! » Ce scénario captivant a
tenu en haleine les 8 000 spectateurs de la Halla Mosir de Lodz, dans
une atmosphère festive que seule la
PENDLETON AU-DESSUS DU
LOT. – Après le titre par équipes, Victoria Pendleton, à vingt-sept ans, remporte son troisième titre en vitesse,
sans avoir perdu une manche. Meilleur
temps, vendredi, sur 200 mètres (la
seule sous les onze secondes), elle sort
en finale la Lituanienne Krupeckaite,
en la laissant à chaque fois partir avant
de la remonter dans les derniers
mètres. Elle peut compléter sa série
aujourd’hui avec le keirin, comme l’an
passé à Palma.
La mauvaise marche
LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (finale)
Pologne es t capable d’offrir
aujourd’hui en Europe. Mais même
le meilleur public du continent,
abreuvé de volley par les médias, ne
peut transformer une citrouille en
carrosse. Triple champion national,
Belchatow disputait sa première
demi-finale européenne.
BARBARA RUMPUS
UNE JOURNÉE AU VÉLODROME
Après les éliminations d’Antiga et de Pujol, seul le Plaisance de l’attaquant français peut empêcher
Kazan, favori, de triompher.
de notre envoyé spécial
RÉSULTATS
HOMMES
Finale : 1. Hoy (GBR) ; 2. Mulder (HOL) ;
KEIRIN
3. Volikakis (GRE) ; 4. Tournant ; 5. Fushimi
1. HOY (GBR)
(JAP) ; 6. Crampton (GBR).
2. MULDER (HOL)
AMÉRICAINE (50 km)
3. Volikakis (GRE)
1. GRANDE-BRETAGNE
4. Tournant
(Cavendish-Wiggins), 19 pts
1er tour (les deux premiers de chaque série
2. ALLEMAGNE (Kluge-Pollack), 13
qualifiés, les autres en repêchage) : I. 1. Hoy
3. Danemark (Morkov-Rasmussen), 11
(GBR) ; 2. Fushimi (JAP) ; 3. Mulder (HOL) ;
4. Belgique (De Ketele-Keisse), 8 ; 5. Suisse
4. Ruban (RUS) ; 5. Vinokourov (UKR) ;
(Marvulli-Risi), 3 ; …à 1 tour : 7. France
6. Mazquiaran (ESP) ; 7. Mantzouranis (GRE).
(Ladagnous-Neuville), 15.
II. 1. Awang (MAY) ; 2. Perkins (AUS) ;
3. Tournant ; 4. Bos (HOL) ; 5. Lynch
FEMMES
(JAM) ; 6. Borisov (RUS) ; 7. Ptacnik (RTC).
VITESSE
III. 1. Edgar (GBR) ; 2. Kelly (AUS) ; 3. Berge1. PENDLETON (GBR)
mann (ALL) ; 4. Sireau ; 5. Spicka (RTC) ;
2. KRUPECKAITE (LTU)
6. Chiappa (ITA) ; 7. Tisin (MAY). IV. 1. Volika3. Reed (USA)
kis (GRE) ; 2. Crampton (GBR) ; 3. Bayley
4. Guo (CHI)
(AUS) ; 4. Ng Onn Lam (MAY) ; 5. Escuredo
Demi-finales : Pendleton (GBR) b. Reed
Raimondez (ESP) ; 6. Nimke (ALL). Disquali(USA) en 2 manches, Krupeckaite (LTU)
fié : Bourgain.
b. Guo (CHI) en 2 m.
Repêchés : Mulder (HOL), Tournant, BergeFinale 3-4 : Reed (USA) b. Guo (CHI) en
mann (ALL), Bayley (AUS).
2 manches.
2e tour (les trois premiers de chaque série en
Finale : Pendleton (GBR) b. Krupeckaite
finale) : I. 1. Hoy (GBR) ; 2. Volikakis (GRE) ;
(LTU) en 2 manches.
3. Mulder (HOL) ; 4. Kelly (AUS) ; 5. Perkins
(AUS) ; 6. Bayley (AUS). II. 1. Crampton
COURSE AUX POINTS
(GBR) ; 2. Tournant ; 3. Fushimi (JAP) ;
1. VOS (HOL), 33 pts
4. Edgar (GBR) ; 5. Bergemann (ALL) ;
2. SCHMIDT (DAN), 25
6. Awang (MAL).
3. Carrara (ITA), 20
4. Olaberria Dorronsoro (ESP), 11 ; …
Places 7-12 : 7. Kelly (AUS) ; 8. Edgar
9. Jeuland, 6.
(GBR) ; 9. Bayley (AUS) ; Bergemann (ALL) ;
22 partantes, 20 classées.
11. Perkins (AUS) ; 12. Awang (MAY).
WIGGINS-CAVENDISH AU SOMMET. – Déjà titré en poursuite individuelle
et par équipes, Bradley Wiggins s’adjuge un troisième titre en américaine, associé
à Mark Cavendish. La paire française Neuville-Ladagnous, 7e hier, assure sa participation aux Jeux (et offre du coup une place pour la France en course aux points).
« On a un peu raté certains coups car on faisait les efforts entre deux attaques,
explique Neuville. On devait aussi surveiller les quatre équipes (Canada, Corée,
Japon et Nouvelle-Zélande) qui pouvaient nous barrer la route pour les Jeux. Au
début, on faisait plus attention à ça qu’à courir pour le titre. »
MANCHESTER. – Après avoir remporté depuis 2004 tous les titres du sprint (kilomètre, vitesse par équipes,
vitesse et keirin), Chris Hoy, en réalisant le doublé vitesse-keirin, se surprend lui-même. À Pékin, il faudra
compter avec lui.
(Photo Alain Mounic)
Granvorka en rêve
LODZ – (POL)
temps de s’arrêter pour saluer Tournant, qui l’a invité à son mariage prévu cet automne. En vrai gentleman.
Bleu
Rouge
VOLLEY-BALL
Chris Hoy, pourtant, se dit surpris de
ses exploits. « Je pensais conserver
mon titre en keirin et peut-être
décrocher celui de la vitesse par
équipes. Mais je n’aurais jamais rêvé
Jaune
Bleu
Jaune
« Il a vécu les mêmes choses que
nous, il nous comprend, raconte Hoy.
Il m’est d’une grande aide sur le plan
psychologique. Il sent quand tu es
nerveux et il sait alors trouver les
bons mots. » Car sur le plan physique, Hoy n’a rien à envier à personne. « Il a des qualités extraordinaires, il l’a démontré sur le
kilomètre, l’épreuve de vérité,
confirme Florian Rousseau. Il a réussi
à les conserver et les mettre à profit
en keirin, où il arrive à emmener de
très loin en tête. Il court avec ses
points forts. » Autre atout : sa tête.
« Le kilomètre t’apprend à gérer la
pression, explique Hoy, et ça sert
pour la vitesse, où il faut se reconcentrer à chaque manche. »
« En vitesse, il n’y a encore pas si
longtemps, il se faisait travailler au
corps, observe d’ailleurs Rousseau. Il
a progressé, il commence à savoir
faire beaucoup de choses. Il est intelligent. Il reproduit rarement ses
erreurs. En vitesse, le déclic lui est
venu lorsqu’il a sauté Theo Bos sur la
ligne, en quarts de finale. Ça l’a mis
en confiance. En plus, il évoluait
devant son public, tout était réuni. »
Noir
Noir
32 ans,
né le 23 mars 1976 à Édimbourg.
1,80 m ; 91 kg.
Club : National Cycling Centre de
Manchester.
Entraîneur : Jens Van Eijden.
JO : 1er (kilomètre 2004) ; 2e (kilomètre 2000).
CM : 1er (vitesse 2008 ; keirin 2008,
2007 ; vitesse par équipes 2005,
2002 ; kilomètre 2007, 2006, 2004,
2002) ; 2e (vitesse par équipes 2007) ;
3e (kilomètre 2005 ; vitesse par
équipes 2001, 2003).
gramme olympique en juin 2005.
Car le gaillard écossais est un
touche-à-tout. Son premier contact
avec le cyclisme a lieu à l’âge de sept
ans… en BMX. D’un bon niveau
national, il passe au VTT quatre ans
plus tard. Parallèlement, il débute
sur la route, où il démontre des qualités en contre-la-montre et dans les
sprints. Sauf qu’à Édimbourg, où il a
grandi dans une famille de la classe
moyenne, il existe aussi un vélodrome et une piste. Hoy – qui joue au
rugby avec l’équipe de son collège et
qui s’adonne aussi un peu à l’aviron – est avide de nouvelles sensations. « J’ai commencé à être performant vers vingt ans mais je n’ai
atteint le niveau mondial que vers
23-24 ans, une fois mes études achevées », raconte-t-il volontiers.
Cette fois, il a vraiment trouvé sa
voie et devient un vrai chasseur de
médailles. Après 2002, il récolte
encore trois médailles mondiales
(bronze en 2005, or en 2006 et 2007)
sur le “kilo”. Mais il échoue, pour
cinq millièmes, en mai 2007 dans sa
quête du record du monde établi à La
Paz par Tournant en 2001. Sa progression en vitesse, il la doit surtout
à un homme, Jan van Eijden, l’ancien
champion du monde devenu entraîneur des sprinteurs britanniques.
ENTRETIEN
16
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
« J’AI HÂTE D’Y ÊTRE »
ANDY RODDICK se dit impatient de retrouver la Coupe Davis et l’équipe de France, à partir du 11 avril à Winston Salem.
MIAMI –
de notre envoyé spécial
Date : jeudi 27 mars, 15 h 30 Et samedi 29 mars.
Durée : vingt-cinq minutes + cinq minutes.
Lieu : petite salle d’interview dans les coursives du central du Masters Series
de Miami.
Boisson : aucune.
''
Ce côté esprit d’équipe, j’adore ! La plupart
du temps, on joue pour des raisons égoïstes,
pour notre argent, pour notre classement.
Et puis là, non
ce côté esprit d’équipe, j’adore ! La plupart du temps, on joue pour des raisons
égoïstes, pour notre argent, pour notre
classement. Et puis là, non. On joue
ensemble devant une foule survoltée.
On est avec ses meilleurs amis, avec
quelque chose à partager.
– Racontez-nous cet état
d’esprit made in US…
– Tout simplement, on est tous motivés pour y aller. Dans la génération
avant nous, on jouait une fois, pas
l’autre. Nous, on est là, tout le temps
quand on nous le demande. Mardy
(Fish) n’a jamais refusé d’être notre partenaire d’entraînement, ce qui est
remarquable. Les Bryan sont à fond
dans le truc. On est toujours dans l’idée
de s’entraider.
– On a l’impression que c’est
vous qui êtes à l’origine de cette
nouvelle mobilisation. Ça vous
rend fier ?
– Je ne peux pas dire que c’est moi,
''
– En France, on parle aussi beaucoup de l’esprit d’équipe comme
facteur déterminant. C’est également votre avis ?
– Vous me direz que les Russes
gagnent sans apparemment former un
“team”. Fondamentalement, il faut
d’abord avoir les joueurs capables de
gagner un match. Si on s’entend super
bien et qu’on n’assure pas, on ne va pas
aller bien loin. Mais moi, j’aime cette
idée que l’on représente une équipe.
Personnellement, j’adore ces semaines
où on passe du temps tous ensemble.
On mange ensemble, on joue aux cartes
ensemble. On ne se quitte pas !
– En France, Guy Forget bâtit
souvent sa sélection en tenant
compte d’une blessure potentielle et en intégrant dans son
équipe de double au moins un
spécialiste du simple capable
d’assurer. C’est totalement diffé-
rent dans l’équipe américaine.
Mais qu’est-ce que vous feriez si
vous ou Blake vous blessiez ?
– Vous êtes là pour nous jeter un sort
ou quoi ?
– Apparemment, cette tactique
paye puisque vous gagnez…
– On met les meilleures chances de
notre côté, c’est aussi simple que ça.
C’est-à-dire James, moi et les Bryan. On
ne peut pas construire une équipe dans
l’idée qu’une blessure puisse arriver. En
France, vous pouvez vous le permettre.
Vous avez quelques joueurs de double
pas mal en simple aussi. Mais pour
nous, ce ne serait pas vraiment une
option de ne pas jouer avec l’équipe de
non. Je fais partie du processus, c’est
tout. Seulement, Mardy a vécu dans
ma maison dans notre jeunesse et je
connais les Bryan depuis que
j’ai neuf ans. Je n’étais pas
dans les vestiaires pour
vous dire ce qui se
passait avant dans
l’équipe américaine.
Mais depuis que j’y
suis, tous les potes
ont toujours voulu
jouer. Je ne sais
rien d’autre que
ça.
PROLONGATIONS
25 ans ; né le 30 août 1982 à Omaha
(Nebraska).
1,87 m ; 88 kg.
Droitier, revers à deux mains.
Classement ATP : 6e.
Meilleur classement :
1er (novembre 2003).
Palmarès : 25 titres dont 1 du Grand
Chelem (US Open 2003) et 2 Masters
Series (Montréal et Cincinnati 2002).
Sa saison 2008 : victoire à San Jose
et Dubaï ; quart de finale à Memphis ;
troisième tour à l’Open d’Australie.
''
Si l’on a suivi Jo non seulement en
France, mais aussi en Australie, c’est
parce qu’il a du charisme. Il joue
avec de la passion, ce gars- là
Sur la route de Salem
LE 8 SEPTEMBRE 2003, Andy Roddick a succédé à Andre
Agassi comme numéro 1 américain. Un héritage qu’il a
conservé précieusement à l’exception de dix semaines entre
juillet et septembre 2006, cédant alors temporairement le
sceptre à James Blake. Le porte- drapeau américain fait
preuve d’une superbe constance aux avant-postes. Durant
ces quatre ans et demi, il n’a quitté le top 10 mondial que
l’espace de quatre semaines (juillet/août 2006). Réussite
d’autant plus remarquable qu’il souffre d’une incompatibilité
d’humeur totale avec la terre battue. Il n’a jamais dépassé le
troisième tour à Roland-Garros, Monte-Carlo ou Hambourg.
Mais en ce moment, il évolue sur ses « terres ». Un peu décevant en janvier à l’Open d’Australie (défaite au 3e tour contre
l’Allemand Kohlschreiber), il a ensuite haussé le tir. Vain-
(Photos Jean-Marc Pochat, Richard Martin
et Joe Klamar/AFP)
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''
queur du tournoi de San Jose, il a doublé la mise à Dubaï,
battant au passage Nadal et Djokovic. Il aura à cœur d’effacer
ces jours-ci à Miami sa récente élimination d’entrée au Masters Series d’Indian Wells (face à l’Allemand Haas). Relance
obligatoire avant le rendez-vous crucial en Coupe Davis avec
la France, le 11 avril. À Winston Salem, en Caroline du Nord,
l’équipe dirigée par Patrick McEnroe ne pourra s’en sortir face
à d’ambitieux Français avec un Roddick au rabais. Mais ce
dernier a rarement déçu dans cette compétition. Il a remporté
27 de ses 36 simples, ne s’inclinant que 2 fois sur 17 sur dur. Le
dernier numéro 1 mondial de l’ère « pré-Federer » sera probablement l’obstacle majeur des Français dans cette étape
spectaculaire avant une éventuelle conquête d’un dixième
« saladier d’argent ».
DIMANCHE 30 MARS 2008
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Andy RODDICK (USA) Bleu
Rouge
FRANCK RAMELLA
Jaune
Bleu
Jaune
double no 1 au monde. On ne peut faire
ça, si vous voyez ce que je veux dire.
Jusqu’à maintenant, on a été épargnés
par les blessures, c’est vrai.
– Vous avez été numéro 1 mondial, vous avez gagné un titre du
Grand Chelem à New York. Que
représente pour vous la victoire
en Coupe Davis l’an dernier ?
– Ça n’a rien à voir avec ce que j’ai pu
accomplir individuellement. C’est
quelque chose de plus fort. Ça faisait
huit ans que l’on essayait d’accomplir
ce rêve. Et gagner enfin après tous ces
efforts a eu beaucoup de signification
pour moi. Et partager tout ça avec ses
copains…
– Ça a changé quoi pour vous ?
– Rien pour ma confiance ou mon jeu.
Il y a eu du soulagement parce qu’on a
toujours su qu’on avait l’équipe pour
gagner. Si vous, vous essayiez d’écrire
une histoire depuis huit ans, et que
vous finissiez par rendre quelque
chose de bien, vous ressentiriez un
sentiment de fierté. Pareil pour moi.
Un accomplissement, c’est exactement le mot.
– Avez-vous l’impression que
vous êtes fait pour cette compétition ?
– Comme je vous le disais, ce truclà est à part. Je me souviens,
gamin, d’avoir vu la finale FranceUSA à Lyon à 1991, avec un
Leconte sorti de nulle part et un
Sampras horriblement nerveux pour sa première sélection. Moi, j’ai l’impression
que j’arrive bien à me contenir. Je suis souvent calme. L’an
dernier, ça a été énorme ! Je
n’ai pas perdu un match, quelle que
soit la situation, même sur terre battue… Pareil cette année en Autriche.
Oui, je pense que je suis devenu un bon
joueur de Coupe Davis.
– Au fait, pourquoi recevoir la
France à Winston Salem, une ville
pas forcément répertoriée sur la
carte ?
– Parce que l’an dernier, ils sont tous
devenus fous là-bas quand on a reçu
l’Espagne ! Ils étaient 15 000 à nous
faire comprendre qu’on était leur
équipe. Quand j’ai commencé ma carrière de Coupe Davis en 2001, ils
étaient 3 000, 4 000 personnes quand
on jouait à domicile. Là, on a vendu
15 000 places en quinze minutes. Voir
ce phénomène, c’est gratifiant. C’est
bien d’organiser un gros événement
dans une petite ville. On sent plus la
passion. Plus qu’à Los Angeles, par
exemple. J’ai hâte d’y être.
– Un dernier point sur votre carrière. Quelles sont vos aspirations désormais ?
– Je sens que j’ai encore de beaux
moments à vivre. J’aimerais gagner
Wimbledon. Avoir été près de pouvoir
le faire rend les choses encore plus désirables.
– Êtes-vous d’accord avec le fait
que vous avez repris le jeu
d’attaque du Roddick d’avant ?
On a l’impression qu’à force de
vouloir avoir un jeu complet vous
aviez oublié vos fondamentaux
destructeurs…
– (Évasif.) On verra. À Dubaï, j’ai très
bien joué. Je sais ce que je dois faire
pour gagner des matches de tennis. Je
ne regarde jamais en arrière. Mais je
compte sur mes points forts, c’est sûr. »
Noir
Noir
« APRÈS UN MATCH aussi dur que
celui que vous avez dû disputer
contre Troicki (5-7, 6-2, 6-4), comment est votre jeu ?
– J’ai l’impression que ça s’améliore.
Je n’ai pas perdu confiance après ma
défaite contre Haas à Indian Wells et, à
l’entraînement, je frappe vraiment bien
la balle. Vraiment aussi bien que
jamais. Maintenant, il s’agit seulement
de refaire ça en match. Je pense seulement que quand on a été privé de compétition pendant deux semaines on a
un peu tendance à devenir anxieux pendant les matches et, aujourd’hui, je me
suis un peu précipité avant de bien me
rattraper ensuite. Mais je ne suis pas
inquiet pour l’avenir.
– Maintenant, Andy, projetonsnous un peu dans l’avenir. On
pourrait avoir l’impression que
vous n’aimez pas beaucoup la
France. La France, c’est RolandGarros, pas votre tournoi préféré, et c’est aussi la défaite en 2001
en demi-finales de Coupe Davis.
On se trompe ?
– Ce qui est certain, c’est que ce n’est
pas chez vous que j’ai connu mes meilleurs moments professionnels… Mais
mon premier coach était français (Tarik
Benhabilès). Il m’a ouvert les yeux. Et
contrairement à ce que vous pouvez
penser, j’ai toujours apprécié les
moments passés en France. Je souhaiterais seulement gagner plus souvent !
Je trouve que je quitte Roland-Garros
un peu trop tôt chaque année. Mais
c’est de ma faute. Si j’étais capable de
me créer de meilleurs souvenirs, j’aimerais encore plus la France. En tout cas, je
me crois toujours capable de progresser
sur terre. Ce que j’aime, c’est jouer au
tennis, et sur toutes les surfaces. Ce
challenge d’être fort partout me
convient…
– Cette fois-ci, c’est vous qui
allez accueillir la France en Coupe
Davis (à Winston Salem, du 11 au
13 avril). Craignez-vous, comme
Tsonga l’a dit, l’équipe de
France ?
– Je la classe définitivement parmi les
trois ou quatre meilleures du monde.
Avec nous, la Russie et l’Espagne. Je ne
peux pas parler de la Suisse, car ça
dépend si Roger (Federer) est là ou pas.
– On insiste sur ce point qui a
semblé vous agacer : vous n’avez
apparemment pas aimé que
Tsonga parle de “crainte”…
– Je vous le redis, je pense que la
France doit nous craindre aussi. La dernière fois que j’ai vérifié, c’est nous qui
étions les tenants du titre. Si j’avais été
son équipier, j’aurais aimé qu’il dise des
choses comme ça. Comme je ne le suis
pas, ça, j’ai réagi. “Hey, attendez une
minute, on est bons aussi !” Mais vous
voulez vraiment connaître mon sentiment ? En fait, j’apprécie qu’il ait dit ça.
Ça rend les choses plus excitantes ! Je
n’en fais vraiment pas une affaire. Si
moi, je commence à critiquer quelqu’un
qui parle un peu, vous ne trouveriez pas
ça sérieux, si ? Ça serait juste un peu
hypocrite, je crois…
– Appréciez-vous le personnage
Tsonga ?
– Oui. Des gens comme lui ne peuvent
qu’aider notre sport. Si je dis quelque
chose et que Tsonga réplique encore
– ce que je crois qu’il a fait, non ? –, ça
ne peut que donner du piment à
l’affaire. Ça rend le tennis meilleur. Si
l’on a suivi Jo non seulement en France, mais aussi en Australie, c’est parce
qu’il a du charisme. Il joue
avec de la passion, ce
gars-là.
– À Indian Wells l’an
d er n i er , G a sq u et ,
après qu’il eut perdu
contre vous, avait dit
qu ’ il s ’é ta it s en ti
comme un petit garçon. Puis il y a eu le
quart de finale de
Wimbledon qu’il a
remporté au finish.
Pensez-vous toujours
avoir l’ascendant sur
lui ?
– Je ne sais pas ce qu’il a
dans la tête, c’est une
question pour lui. Mais ça
va être intéressant de disputer ce match. On n’a pas
joué l’un contre l’autre
depuis Wimbledon.
Avant, c’est vrai, je me
sentais plutôt à l’aise
contre lui. Et il y a eu ce
match à Londres. Ça avait
été une grosse défaite
pour moi, la pire de la saison dernière. Je l’avais à
ma portée et je l’ai relancé. J’étais devant, il ne
jouait pas si bien et il a commencé à
jouer de manière incroyable. À la fin, il
était le plus fort à 100 %. Au moins, je
sais ce qu’il ne faut pas faire contre lui.
– La défaite de Gasquet contre
Blake à Indian Wells est-elle de
nature à changer la perception
des choses en vue de la Coupe
Davis ?
– Franchement, ça sera une tout autre
atmosphère. Je suis sûr que je pourrais
vous donner une dizaine d’exemples
pour dire que ça marche et une dizaine
d’exemples contraires…
– Pensez-vous que des joueurs
comme Gasquet ou Tsonga peuvent prétendre aux rangs les plus
élevés ?
– Ils ont sûrement du talent. Ce sont
même parmi les plus talentueux du circuit. Après, il y a une grande différence
entre intégrer le top 10 et prétendre
gagner un tournoi du Grand Chelem. Ce
qui va être intéressant avec Tsonga,
c’est de voir s’il peut répéter ce qu’il a
fait à Melbourne toutes les semaines.
Maintenant, on l’attend. C’est facile de
bien jouer quand il n’y a pas d’attente
autour de vous. Richard a connu un peu
ça. Je ne suis pas assez proche d’eux
pour savoir s’ils pourront composer
avec ce facteur.
– Vous avez quand même un
avis…
– Avoir du talent, c’est bien. Mais c’est
ce qui se passe entre les oreilles qui fait
la différence.
– En Coupe Davis, qu’est-ce qui
fait la différence ?
– Oh, là ! en Coupe Davis, tout procède d’une dynamique différente !
Tout, absolument tout, est différent…
– À titre personnel, on a l’impression que cette compétition vous
survolte…
– Tout est parti du petit gars du Texas
de dix ans partant à Dallas voir la finale
de Coupe Davis contre les Suisses. Ça
m’a marqué. Même si, à l’époque,
j’étais évidemment loin d’imaginer que
je pourrais un jour intégrer l’équipe,
j’ai été fasciné par l’ambiance. J’ai
toujours considéré que c’était un
honneur de représenter son pays. Et
17
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Alain Bernard, géant d’Antibes, croque adversaires et records du monde avec toujours le même sourire et la même simplicité.
Petit, déjà, il était grand… et
gentil. Puis, au fil des ans, Alain
Bernard, la « brindille » selon
son premier entraîneur à
Aubagne, a pris du coffre et de
l’assurance mais sans que son
nat urel chaleur eux n’ en
pâtisse. Et si Denis Auguin, son
mentor depuis 2000, aimerait
plus d’agressivité de sa part, le
nouveau grand de la natation
française trouve sa motivation
dans une nature heureuse.
Depuis ses deux médailles d’or décrochées aux Championnats d’Europe, la semaine dernière, et ses trois records du monde, Alain Bernard a définitivement l’envergure d’un
médaillé olympique.
(Photo Richard Martin)
Victime de la mode
entre les quatre vis d’une tête de club Persimmon guère
plus grande que la balle. La surenchère technologique a
provoqué le nivellement du tennis par le bêtement
musclé et le vain rallongement des parcours en golf.
Elle a du moins ici l’excuse de vouloir le bien des
peuples transpirants, supposés ramener trois fois plus
de baballes avec leur poêle à frire et rallonger d’une
poignée de mètres le malheureux « pet de nonne » qui
tient lieu de drive aux foules rhumatisantes. Soit.
Mais alors, il nous semble que le préservatif en aérosol
a plus d’avenir que cette combinaison en polyéthylènepolyamide-élastine, qui va comme un gant aux androgynes musculeux et hydrodynamiques qui peuplent nos
bassins. Franchement, vous vous voyez là-dedans, l’été
prochain au Lavandou ou au Crotoy,
en train de vous façonner un bronzage mi-marcel, mi-collant de danseur ? Sans compter que votre bouée
canard va gravement nuire à votre taux de réduction de
traînée passive. Surtout à cause du bec, là ou ça fait
« pouët-pouët ».
Il se pourrait bien que la natation, dont tout le prestige
est chronométrique, se soit tiré une balle dans la
nageoire. Et on ne parlera même pas ici du profit que les
professionnels de l’ironie, Guignols de l’Info ou
confrères de Libération, décidément très branchés
sport pour des gens qui n’y croient plus, ont pu tirer de
l’ambiguïté du mot « combinaison ». Puisqu’on leur dit
qu’Alain Bernard était né pour nager vite, comme
Marie-Jo Pérec pour mettre une foulée dans quatre foulées à la brève Cathy Freeman ou Robert Paparemborde
pour pousser à droite.
Pas moins imprudents que ceux qui ont surnommé hâtivement Bernard « l’Invincible », ils devraient songer
qu’en matière d’exploit sportif tout est toujours possible. Même le meilleur. Et se souvenir que le petit nom
de Filippo Magnini, le nageur italien frustré qui a soupçonné Alain Bernard d’invincibilité passagère pour
avoir « trouvé les bonnes vitamines », juste avant
qu’Eamon Sullivan ne vienne chatouiller l’aileron
arrière du Français, est justement « Pippo ».
CONTRE-PIED
PIERRE-MICHEL BONNOT
tête », observe sa mère. Alors, même si
son entraîneur a dû « s’énerver un
peu » pour qu’il s’y mette – « C’est une
bourrique, il faut tout lui expliquer » –,
il privilégie désormais la récupération
(compléments alimentaires), les soins
pour un travail de souplesse ou l’alimentation (pâtes, quiches, viandes et
moins de Coca) où paradoxalement le
Nutella, banni par le passé, est réapparu « de temps en temps pour le plaisir ». Un plaisir qu’il veut prolonger jusqu’à la plus haute marche du podium à
Pékin. Pas si haut pour un passionné
d’aéronautique. Champion olympique
et pilote d’hélicoptère, deux rêves.
Deux rôles à sa mesure ?
PASCAL GLO
« Mon avion n’arrive pas du Tibet ! »
UNE SEMAINE APRÈS ses trois records du monde et ses deux
médailles d’or européennes, de retour à Antibes, Alain Bernard a
pu mesurer l’ampleur de la vague dont il est à l’origine. À vrai
dire, il s’en est rendu compte en posant le pied sur le sol français
mardi, à Roissy : « Quand j’ai débarqué de l’avion, après dix jours
d’autarcie, la première question c’était : “ Alors le Tibet ? ” ! J’ai
failli dire : “ Excuse-moi mais mon avion n’arrive pas du Tibet ! ”
Mais j’ai répondu parce qu’il faut me montrer digne de mon statut, être responsable et donner une bonne image de notre sport.
Alors j’ai juste donné mon avis personnel même si je ne connais
pas la situation exacte. » Sollicité désormais par la presse et les
émissions extrasportives, l’Aubagnais, bac scientifique et brevet
d’État 2 en poche doit-il se préparer à avoir un avis sur tout ?
Robert Leroux, chargé de ses relations avec les médias et les
annonceurs, assure : « Alain a vingt-quatre ans, c’est un grand
garçon. Il n’a pas besoin de grand monde pour répondre tout
seul. Ses idées sont claires et justes. On n’est pas là pour lui dire
ce qu’il doit dire ou pour le formater. On va veiller à ce que son
image ne soit pas distordue par rapport à ce qu’il est réellement,
quelqu’un d’équilibré, sain et gentil. » L’intéressé semble aussi
serein : « J’ai un avis sur beaucoup de choses – je ne dis pas sur
tout, il y a des trucs où je ne comprends rien –, mais je ne sais pas
si je le donnerai. Je ne veux pas m’aventurer sur des terrains que
je ne connais pas. » En revanche, tout en cherchant un nouvel
appartement, il continue de fréquenter des lieux ordinaires. Et là
encore, l’impact est palpable :
« Surtout quand je vais à La Poste !
– Vous ne faîtes plus la queue ?
– Si ! Justement, je la fais deux fois. En entrant et en sortant
pour les autographes, les mots de félicitation. Ça a pris une
ampleur énorme ! Je ne m’en rendais pas compte sur place.
J’espère que ça fera encore plus parler de natation. Parce que je
fais ça pour le plaisir, pas pour être reconnu. Je ne veux pas être
une star. » – P. G.
ILS ONT DIT
Nicolas ANELKA (attaquant international de Chelsea) :
« Les trucs genre “Je veux marquer l’histoire”, ce n’est pas pour
moi. Être dans les bouquins à la fin, je m’en tape complètement.
Je ne suis pas du genre à chercher la gloire, à vouloir être une star.
Je veux juste bien jouer au foot. »
Jacques ROGGE (président du CIO) : « Les Jeux Olympiques
sont une force au service du bien. Ils sont un catalyseur de changement, non un remède à tous les maux. Le peuple chinois est
loin de ne pas comprendre le message, et il y a peu de choses que
les Chinois ne comprennent pas. »
Alain BERNARD (champion d’Europe du 50 m et du 100 m et
tombeur de trois records du monde de natation à Eindhoven) :
« La moindre réussite suscite tout de suite des doutes. Pellegrini
bat le record du monde de Laure (Manaudou, sur 400 m), je ne
vais pas dire pour autant qu’elle a pris de bons médicaments… Je
tiens juste à la féliciter. »
Fabrice SANTORO (trente-cinq ans, avant de rencontrer
Jonas Björkman, trente-six ans, au premier tour du Masters
Series de Miami) : « Si vous voulez être désagréables, vous dites :
“ Le match des vieux ”. Si vous voulez être sympas, vous écrivez :
“ Le match de l’expérience ”. »
Mamoutou DIARRA (basketteur au PAOK Salonique en
Grèce) : « Ici, les gens sont cool, tu les vois matin, midi et soir en
terrasse à boire du café ! Tu te demandes s’ils travaillent, s’ils
vont en cours. C’est très carpe diem, ils ne se soucient pas trop du
futur. Leur phrase préférée, c’est : “On va s’occuper de ça
demain.” »
Steve SAVIDAN (attaquant de Valenciennes) : « Il faut “kiffer” dans la vie. Sinon, elle n’a pas de sens. C’est pareil sur un
terrain. Si c’est juste pour faire des passes, autant faire la p... »
Roger FEDERER (numéro 1 mondial de tennis) : « Écrire
encore de belles pages de l’histoire du jeu ? Oui ! C’est ce qui me
motive aujourd’hui. L’idée d’écrire l’histoire est quelque chose
de vraiment spécial à mes yeux. »
Éric SIKORA (champion de France en 1998 et vainqueur de la
Coupe de la Ligue 1999 avec Lens) : « S’arrêter un quart d’heure à
la sortie de l’entraînement pour discuter avec les gens est un
devoir, à Lens. Un quart d’heure, ce n’est rien dans une journée
mais, pour les supporters, c’est un moment exceptionnel. »
Romain MESNIL (perchiste français) : « On disait que, grâce
à cette désignation, la Chine allait avancer en matière de droits
de l’homme. Je n’y croyais pas vraiment et ça n’a pas évolué.
Mais, sans les JO, ça pourrait être pire. »
Pieter VAN DEN HOOGENBAND (double champion olympique du 100 m en natation) : « Tu peux nager très vite, peut-être
même battre le record du monde cette saison, mais, en définitive,
tout se règle en finale olympique. »
Carlos RODRIGUEZ (coach de Justine Henin, numéro 1
mondiale de tennis) : « Il y a deux situations néfastes : quand
vous ne connaissez que la défaite, bien sûr, et quand vous ne
connaissez que la victoire parce que vous perdez vos repères
d’une autre façon. Quand la série d’invincibilité de Justine s’est
arrêtée à Melbourne (33 de suite), j’ai pensé : “Ouf, c’est fini.” »
Serena WILLIAMS (no 8 mondiale de tennis) : « En ce
moment, je n’ai pas de boyfriend, j’ai une liaison avec ma
raquette de tennis, et ça se passe bien. »
DIMANCHE 30 MARS 2008
PROLONGATIONS
S’IL SUFFISAIT D’ÊTRE AFFUBLÉ d’un nom de
famille parfaitement bateau pour nager comme un
hors-bord, il y a beau temps que tous les Dupont d’Avignon auraient abandonné la danse pour le crawl et
qu’on ne trouverait plus au bord de nos rivières l’ombre
d’un Martin pêcheur. Le mérite de Bernard, deuxième
nom le plus répandu de France, n’en est que plus grand,
qui a réussi, en un week-end, à faire de deux noms de
baptême usuels un synonyme d’excellence, là ou tant
de fils de champions ne sont jamais parvenus à se faire
un prénom.
Bien sûr, il ne fait que poursuivre la lignée des Robin
(Daniel), des Rousseau (Mickey, Florian), des Moreau
(Christophe), des Petit (Emmanuel), athlètes aux patronymes communs et aux destins si peu
ordinaires, mais il est tout de même
plus aisé de se faire un nom quand on
s’appelle Maracineanu ou Albaladejo. Sans compter qu’il faut remonter à Laure Manaudou
(vous vous souvenez, Laure Manaudou ?) pour trouver
trace d’un nageur capable de surgir ainsi de l’onde pour
envahir les ondes.
Question de maillot.
Car, tandis que la pauvre Laure perdait des sponsors en
enlevant étourdiment le sien devant un objectif en
forme de trou de serrure, Alain Bernard s’apprêtait à en
décrocher une flopée en décrochant opportunément la
bonne combinaison. Forcément, ç’a intrigué la France
bricoleuse, débrouillarde et toujours un peu victime de
la mode, cette histoire de combinaison magique. Et
aussi, de par le monde, tous les gogos convaincus que
le sport du XXIe siècle serait high-tech ou ne serait plus.
À la vérité, on souhaite que les experts de la FINA, qui
ont laissé flotter ces étuis à champions interdisant
désormais tout parallèle chronométrique avec les
exploits en « moule-burnes » de Johnny Weissmuller et
de Mark Spitz, aient été achetés, plutôt qu’indifférents
à l’histoire de leur sport. Car ils n’ont même pas l’excuse
de l’originalité dans la nouveauté.
Or, qui peut nier que le tennis avait plus de talent quand
son stradivarius cadre en bois, petit tamis, se nommait
Dunlop-Maxply et le maestro John McEnroe ; et le golf,
plus de charme quand il s’agissait de centrer son drive
''
ment de bras, il laissait couler et marquait un temps d’arrêt. Je lui ai encore
dit l’année dernière à Saint-Raphaël :
vas-y sur le mur, c’est pas lui qui va
s’approcher ! Apparemment il a dû le
corriger à Eindhoven. »
Entre-temps, la mâchoire serrée, le
regard dur et les mots rares, il a confessé sa faute à Auguin : « Il était à la
dérive. Je l’ai vu pleurer pendant des
jours, incapable de faire quoi que ce
soit. » Puis la confiance, apparue après
son départ de Marseille et concrétisée
par un premier record de France à Lyon
en février 2007, est revenue. La détermination, alimentée par le transfert forcé de Auguin – qu’il a suivi par fidélité –,
et le travail ont fait le reste. « Depuis
Antibes, il a changé, il a mûri dans sa
Propos lus dans L’Équipe, L’Équipe Magazine
ou entendus sur L’Équipe TV, du 24 au 29 mars
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
On aurait dit qu’il
ne touchait pas l’eau !
Comme une paille
qui glissait sur l’eau.
C’était impressionnant !
raconte : « On était en stage à Marseille, et Alain me tirait les lignes d’eau
le matin pour que j’aille aux Jeux alors
qu’il n’était pas qualifié ! Regarde où il
est maintenant ! Ça a dû le travailler. »
Comme il a ruminé en mars 2007 son
erreur en demi-finales des Mondiaux.
Ce jour-là, la porte s’est refermée sur
ses doigts pour deux centièmes parce
que le grand blond, ne voulant pas hériter de la ligne 4 en finale, avait levé le
pied au profit de Magnini. Un brin
joueur comme à ses premières longueurs. « Petit, il faisait souvent des
faux départs pour déconcentrer les
adversaires », rappelle Éliane Bernard.
Émile Bonifay complète : « Sur l’arrivée, c’est aussi un défaut qu’il avait
depuis le début. Sur le dernier mouve-
Bleu
Rouge
''
« Dans ma carrière, j’ai souvent eu
l’impression de ne pas progresser assez
vite. » « Il avait hâte de réaliser les
temps de qualification pour les Championnats de France, se souvient Émile
Bonifay. Et, à treize, quatorze ans, il me
disait : “ Vous verrez, j’aurai des titres
de champion de France ! ” Mais jamais
fanfaron. Toujours simple. »
La simplicité, une qualité unanimement
reconnue à l’espace Jean-Bunoz
d’Antibes où il est arrivé en septembre
2006. Le double champion d’Europe au
requin tatoué sur la hanche gauche y
est, cette saison, le capitaine de
l’équipe. Celui qui, loin de se replier sur
ses propres défis doit motiver, conseiller les autres. Un choix signé Franck
Esposito, le directeur sportif dont Bernard affichait les posters dans sa
chambre de jeunesse : « Quand on a un
ga rs au ssi s ym pa, a venant et
relaxe… » Guy Giacomini, responsable
du pôle France, précise : « En expliquant à un nageur ce qu’il faut faire et
ne pas faire, ça doit l’encourager, lui.
Pour être persuasif, il doit croire à ce
qu’il raconte. » « Ce n’est pas un poids,
confirme Bernard, ça permet de ne pas
préparer mon truc dans mon coin. Je
suis là pour que le groupe progresse. »
Une constante chez ce guitariste, fan de
Ben Harper ou de Jack Johnson, même
dans des circonstances délicates.
C’était en 2004, à l’issue d’une saison
empoisonnée par une mononucléose et
une toxoplasmose et ponctuée par un
échec lors des sélections olympiques.
Amaury Leveaux, l’un de ses rivaux,
Jaune
Bleu
Jaune
« Ça va te muscler le cœur, formehouette, qu’Éliane Bernard, qui l’a
toi ! » Et Marseille a pris le relais, Berconnu à « 55 cm et 4,5 kg », a bien souvent du mal à suivre lorsqu’elle tente de nard avait quatorze ans. Trois ans plus
tard, il débutait là-bas avec Auguin, fort
marcher à l’ombre du fiston.
reconnaissant du travail accompli pour
Une jolie silhouette bien pratique pour
le premier étage de la fusée Bernard :
abriter les autres du mistral alors que
« Aubagne lui a donné des fondations
l’ancien modèle, long et fluet, se faisait
solides, avec de grosses qualités aéroballotter. « Au niveau physique, c’était
biques et de vitesse. Et quand, à
rien du tout, s’amuse l’« assez autoritaire » M. Bonifay. Une brindille. » l’époque entre midi et deux, il allait
avec ses potes (David, Christophe,
À l’envergure déjà démesurée qui
Sébastien, Nicolas) à la piscine, ça
empêchait son envol sur le papillon,
dénotait déjà un sacré état d’esprit ! »
déjà plombé par une raideur de dos
naturelle. « Il traversait les lignes avec
Mais une ambition qui a avancé, au
les bras, illustre le technicien qui avait transformé le bassin de 25 m
et quatre lignes en bassin de cinq lignes
étroites ! Mais pour le
crawl, aucun souci : « Il
envoyait les bras et il
avait tout le dos en
dehors de l’eau. On
aurait dit qu’il ne tou- (Émile Bonifay, son premier entraîneur à Aubagne)
chait pas l’eau !
rythme de ses performances, à pas de
Comme une paille qui glissait sur l’eau.
C’était impressionnant ! » Au point de loup. Ses récentes confidences à propos
du titre olympique l’illustrent à mertaper dans l’œil de Claude Mandonveille : « C’est un rêve d’enfant venu
naud, responsable du pôle Espoirs du
petit à petit. Quand j’étais tout petit, je
Cercle des Nageurs de Marseille. « Il va
n’ai pas dit : “ Je veux devenir chamaller loin », lui avait assuré le coach.
pion olympique. ” C’est venu il y a un
Je savais qu’il irait sur les podiums euroou deux ans. Je l’aurais dit il y a quatre
péens. » Soucieux de bien préparer cet
avenir, il avait résisté à l’attirance de ans, ç’aurait été démesuré. » Sa
mesure n’a pourtant jamais exclu
son nageur pour le sprint. Face à un garl’impatience dans un parcours ralenti
çon « courageux, mais qui ne forçait
par des tendinites et des problèmes de
pas outre mesure » et dont les pieds
coordination liés à sa morphologie :
traînaient sur 1 500 m, il argumentait :
Noir
Noir
ALAIN BERNARD est un grand
nageur. Pas un grand comédien. Il lui a
fallu le week-end dernier plus de quarante-sept secondes pour passer du
sourire aux larmes. Puis plus de vingt et
une secondes. Le temps de battre les
records du monde des 100 et 50 m et de
réaliser qu’il venait de changer de planète et ne s’était pas fait plaisir pour
rien. Le plaisir, il ne pense qu’à ça derrière le plot :« Sinon, à chaque fois que
je veux y aller pour faire la guerre, je fais
n’importe quoi ! » Alors c’est pour ça
qu’on le voit toujours si souriant à
l’appel de son nom, saluant le clan de
l’équipe de France. L’Antibois n’a pourtant pas toujours offert ce visage
enthousiaste. À ses débuts, il apparaissait crispé en finale après avoir réalisé
de très bons temps en série. Son entraîneur Denis Auguin avait alors dû trouver les mots justes pour dédramatiser et
lui « faire franchir le pas » : « C’est pas
grave ce qui t’arrive, tu vas juste faire
un aller-retour dans une piscine ! Ce
n’est pas la fin du monde. »
Il écoute Daft Punk ou les Red Hot Chili
Peppers pour se chauffer avant la
course, mais Bernard n’est pas du genre
à braquer un œil carnivore sur ses
adversaires. Il promène désormais une
mine réjouie. Une transformation que
son mentor, depuis 2000, n’avait pas
souhaitée à ce point : « Il est content d’y
aller, mais c’est vrai que ça fait un peu
gentillet. La solution, ce serait peut-être
qu’il arrive dans le même état d’esprit,
mais en montrant autre chose aux
autres. » Pas la tête de l’emploi ?
L’intéressé répond dans un grand éclat
de rire : « Ça ne se voit pas, mais j’ai
envie de bouffer tout le monde. Avec le
sourire. Le plus naturellement
possible. »
À Aubagne, dans la maison familiale, à
quelques encablures de la piscine Tournesol du Charrel où son fils a fait ses
premières brasses, Éliane Bernard,
ancienne secrétaire, l’a toujours connu
comme ça : « Alain a toujours été
mignon, gentil. Il est cool, ça vient du
papa. » André, électromécanicien à la
retraite, pas plus que son épouse, n’a
cherché à se lancer dans l’élevage de
champion. Les coupes sont bien ici,
mais pas de cahier consignant les chronos du fils. « Mes parents ne connaissent pas mes temps, s’amuse le recordman du monde. Quand je les appelle
après une course, souvent, ça donne :
« J’ai fait ça…
– C’est bien ?
– Bah oui… »
Milieu modeste, deux sœurs aînées,
éducation assez rigoureuse, c’est vers
six ans qu’il s’est mis à l’eau. Émile
Bonifay, son premier entraîneur après
l’école de natation, se souvient : « Alain
était le petit frère gâté, très liant. Il est
resté le garçon gentil qu’il était. » Seul
le gabarit (1,96 m ; 88 kg) a évolué.
Celui que le DTN italien Alberto Castagnetti a baptisé « l’homme des
cavernes » à Eindhoven est devenu un
monstre de puissance. « Une bête »,
ose la maman. Une longue et lente sil-
PORTRAIT
HEUREUX QUI COMME ALAIN
18
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CANOË–KAYAK
NATATION SÉLECTIONS OLYMPIQUES AUSTRALIENNES
SÉLECTIONS OLYMPIQUES FRANÇAISES – K 1 HOMMES
Hackett peut y croire
L’Australien, double champion olympique du 1 500 m et qualifié hier pour Pékin dans un très bon
temps (14’48’’65), peut encore rêver d’un triplé inédit aux Jeux.
Grant Hackett a marqué les esprits lors des sélections australiennes. Le recordman du monde, qui n’avait pas nagé aussi vite depuis l’été
2005 où il était devenu champion du monde à Montréal, estime avoir fait « un premier pas » en direction d’un troisième titre olympique sur
1 500 m à Pékin.
(Photo Daniel Munoz/Reuters)
Grevers et Brunelli le devancent dans
les bilans.
C’est donc l’esprit tranquille que Grant
Hackett va poursuivre sa saison et pas
uniquement dans les piscines. Après
avoir rayé de son calendrier les Mondiaux en petit bassin de Manchester
(9-13 avril) au profit de quelques apparitions commerciales, c’est vers Séville
que son esprit se tournera. Après un
stage en avril à Canet-en-Roussillon, il
y jouera le 4 mai sa qualification
directe pour le 10 km olympique lors
des Championnats du monde (session
de rattrapage en juin à Pékin), à condition de terminer dans les dix premiers :
« C’est quelque chose que j’ai vraiment désiré, mais ma priorité reste le
bassin. » L’envie d’entrer doublement
dans l’histoire en devenant aussi le
premier champion olympique en eau
libre peut aussi faire des étincelles.
RÉSULTATS
SÉLECTIONS OLYMPIQUES AUSTRALIENNES. – HOMMES. 50 m
dos : 1. Delaney, 25’’18 ; 2. Stoeckel,
25’’47. 1 500 m : 1. Hackett,
14’48’’65 ; 2. Stevens, 14’53’’18 ; 3.
Grimsey, 15’12’’36. FEMMES. 50 m :
1. Lenton-Trickett, 23’’97 (record du
monde ; anc. rec. : 24’’09 par Marleen
Veldhuis (HOL) le 24 mars 2008 à Eindhoven) ; 2. Campbell, 24’’38 (24’’30
en demies) ; 3. Edington, 24’’98 ; 4.
Mills, 25’’00.
PASCAL GLO
(*) Médaillé de bronze sur 400 m et 7e
sur 1 500 m pour le quadruple tenant
du titre.
LISBETH LENTON-TRICKETT n’aime pas les barrières. Elle les renverse. Après celle des 53 secondes
sur 100 m (52’’88), elle est devenue hier la première
femme à nager sous les 24 secondes sur 50 m. En
23’’97, l’Australienne, dont la meilleure marque
était de 24’’53, efface ainsi le record du monde établi cinq jours plus tôt par la Néerlandaise Marleen
Veldhuis lors des Championnats d’Europe (24’’09).
À vingt-trois ans, la quintuple championne du
monde 2007 à Melbourne propulse le sprint féminin
dans une autre dimension. Une révolution sans
doute comparable au pas franchi, chez les hommes,
par Pieter Van den Hoogenband aux Jeux de
Sydney, quand il devint le premier homme sous les
48 secondes (47’’84). Lenton-Trickett devient également, dans sa nouvelle combinaison, la troisième
nageuse de l’histoire à détenir conjointement les
records des 50 et 100 m après la Chinoise Le Jingyi
de 1994 à 2000 et la Néerlandaise Inge De Bruijn de
2000 à 2004. La veille, en séries, la star avait été
MEETING DE CHALON-SUR SAÔNE (grand bassin, 28-30 mars).
– HOMMES. 200 m dos : 1. Stasiulis,
2’2’’27. 200 m 4 nages : 1. Horth,
2’3’’49. FEMMES. 50 m : 1. Couderc,
25’’79 ; 2. Mongel, 25’’90. 200 m : 1.
Étienne, 2’1’’73 ; 2. Couderc, 2’1’’75 ; 3.
Vabre, 2’2’’04 ; 4. Lorgeril-Shcherba,
2’2’’90. 100 m brasse : 1. Le Paranthoën, 1’9’’49.
devancée par la jeune prodige Cate Campbell,
quinze ans, dont les 24’’38 n’auront constitué qu’un
éphémère mais prometteur record du Commonwealth. Au dernier jour des sélections olympiques,
l’exploit de Lenton-Trickett porte à huit le nombre
de records du monde battus cette semaine à Sydney. De quoi pouvoir envisager une belle moisson
cet été pour l’Australie qui avait récolté quinze
médailles à Athènes dont sept en or et en a programmé dix-huit cet été. – P. G.
GYMNASTIQUE
ESCRIME
À bonifier !
S’ils ont devancé Biélorusses et Espagnols, hier dans l’Aisne,
les Français ont fait preuve d’une tenace fébrilité.
« ON GAGNE, mais ce n’est pas
beau. » Marc Touchais n’a pas essayé
de tricher, hier soir, à l’issue du match
amical qui opposait à Hirson (Aisne)
les Bleus de France à la Biélorussie et à
l’Espagne. Certes, ses hommes ont
donc remporté la victoire, avec près de
quatre points d’avance. Mais que de
déchet ! « Ce fut un combat », résume
Laurent Barbieri, l’autre coach. Une
bagarre permanente pour un mélange
de jolies promesses et d’une tenace
fébrilité qui altère l’enthousiasme.
« Je suis relativement content pour les
jeunes », soutient Marc Touchais. Car
cette équipe avait été recomposée à
50 % ces derniers jours, pour compenser les forfaits du trio Caranobe-Da Silva-Sabot.
Yann Rayepin,
comme un zombie
Ainsi, à dix-huit ans, Samir Aït-Said a
déboulé chez les grands avec toute sa
fougue. Champion d’Europe juniors
aux anneaux en 2006, il a parfaitement lancé l’affaire à cet agrès
(15,95 pts), le meilleur des Français,
puisque l’Antibois y était épaulé par
deux anciens finalistes mondiaux,
Danny Rodrigues (16,30) et PierreYves Bény (15,50). Et s’il a ensuite chuté au saut, Samir a lutté, costaud malgré une nuit perturbée par une
gastro-entérite.
Dans un style beaucoup plus fin, le
Lyonnais Cyril Tommassone n’a peutêtre pas exprimé toute sa classe mais il
a su dépasser son stress pour réussir
ses prestations. À l’inverse, Yann
Rayepin a traversé la soirée comme un
zombie. Équipier modèle lors des Mondiaux 2006, le Réunionnais a accumulé
« les fautes, de précision, de tenue »,
précise Touchais, qui ajoute : « C’est
d’autant plus dommage que ce n’est
pas le reflet de ses entraînements.
Comme nos autres jeunes, il a besoin
de s’aguerrir en compétition. »
Et cette remarque vaut sans doute aussi pour Raphaël Wignanitz. Le double
médaillé européen au saut s’était blessé l’an dernier, avait cravaché tout
l’été mais buté finalement à l’heure de
la sélection pour les Mondiaux.
Depuis, il s’escrime dans l’optique des
Jeux. Ainsi, après un superbe saut en
Tsukahara double salto arrière carpé
(16,40 pts), il s’est aventuré hier sur
son nouvel envol en lune double avant
carpé. La réception fut basse, le déséquilibre arrière préjudiciable (15,50),
mais l’ensemble reste intéressant.
« Mais il est trop fébrile à la fixe, grimace Touchais. Qu’il chute après le
Tchoukarine qui est un nouvel élément, ce n’est pas grave. Mais qu’il
rechute sur cette sortie en triple salto
arrière qu’il devrait maintenant maîtriser en dormant, ça m’agace. »
Pour tous, le prochain rendez-vous est
fixé aux 12 et 13 avril à Lyon, avec un
enjeu majeur : à l’issue des Coupes
nationales sera définie la sélection
pour les Championnats d’Europe à
Lausanne (SUI, 8-11 mai). – C. L.
RÉSULTATS
Par équipes : 1. France (Wignanitz, Bény, Rodrigues, Aït-Said, Rayepin, Tommassone),
264,30 pts ; 2. Biélorussie, 260,90 ; 3. Espagne, 257,60. Individuel : 1. Savitski (BLR), 86,85 pts ;
2. Munoz (ESP), 86 ; 3. Fernandez (ESP), 83,75.
CHAMPIONNATS DU PACIFIQUE. – Six hommes au-delà des 90 points,
vendredi à San Jose (Californie), c’est énorme. Mais on appréciera surtout la
régularité de Paul Hamm. Pour sa quatrième sortie de la saison, le champion
olympique 2004 s’est dit « un peu frustré par une faute commise aux
arçons ». Ce qui n’a pas empêché les juges, essentiellement américains il est
vrai, de le gratifier d’un astronomique 94,45 pts. Dans son sillage, son
compatriote Alexandre Artemev progresse (92,30 pts). « Le retour de Paul
oblige à travailler plus fort mais enlève aussi beaucoup de pression aux
autres gars », souligne le médaillé de bronze mondial 2006 aux arçons, qui y
a densifié son contenu d’un Russe de 270o aux arçons (15,85 pts) pour
s’inscrire parmi les prétendants à une médaille olympique.
RÉSULTATS. – HOMMES. Par équipes : 1. États-Unis,367,75 pts ; 2. Chine, 356,90 ; 3.
Japon,356,10. Individuel: 1. P. Hamm (USA),94,45 pts ; 2. Artemev (USA),92,30 ; 3. Lu
Bo (CHN), 91,35 ; 4. Deviatovski (RUS), 90,80 ; 5. Bhavsar (USA), 90,65 ; 6. Inatera (JAP),
90,20.
RYTHMIQUE : LEDOUX 8e. – En l’absence des Ukrainiennes, qui n’ont pas
reçu leur visa, et des divas russes Olga Kapranova et Vera Sessina, c’est la
jeune Evguenia Kapranova (17 ans) qui s’est imposée hier dans le Grand Prix
de Thiais. La Française Delphine Ledoux réalise un très beau parcours pour
s’intercaler à la huitième place.
RÉSULTATS. – Concours général : 1. Kanaeva (RUS), 74,35 pts ; 2. Joukova (BLR),
72,61 ; 3. Youssoupova (KAZ), 71 ; … 8. Ledoux, 65,08 ; 19. Thomas, 56,88 ; 20.
Leclaire, 55,75 ; 24. Dally, 53,60.
CHRONOLOGIE DU RECORD
DU MONDE DU 50 M FEMMES
1986 : Costache (ROU)............................................. 25’’28
1988 : Yang Wenyi (CHN)........................................ 24’’98
1992 : Yang Wenyi (CHN)........................................ 24’’79
1994 : Le Jingyi (CHN) ............................................. 24’’51
2000 : De Bruijn (HOL) ............................................. 24’’51
2000 : De Bruijn (HOL) ............................................. 24’’48
2000 : De Bruijn (HOL) ............................................. 24’’39
2000 : De Bruijn (HOL) ............................................. 24’’13
2008 : Velduis (HOL) ................................................. 24’’09
2008 : Lenton-Trickett (AUS) ................................. 23’’97
50 m brasse : 1. White, 30’’66 ; 2. Edmistone, 31’’13.
LES CHINOIS PASSENT À
L’ACTION. – On en saura plus à
partir d’aujourd’hui sur le potentiel
de la natation chinoise avec
l’ouverture des Championnats
nationaux, sélectifs pour les Jeux.
Une compétition organisée selon le
format olympique : séries le matin et
finales le soir.
ROUAULT ET CIELO BRILLENT
AUX NCAA. – Le Français de
l’Université d’Athens (Géorgie),
Sébastien Rouault, a remporté le
500 yards de la finale des
Championnats universitaires
américains à Federal Way (bassin de
25 yards) en 4’9’’48, sa meilleure
performance. Le vice-champion
d’Europe 2006 du 1 500 m et
quatrième du 800 m aux Mondiaux
2007 a fini deuxième du 400 yards
4 nages (3’42’’25). À noter, parmi les
sprinteurs attendus cet été, les
chronos plus rapides que jamais du
Brésilien Cesar Cielo sur 50 (18’’79)
et 100 yards (41’’12 en demies).
COUPE DU MONDE – FLEURET FEMMES
Le bel adieu à la Canebière
Pour son dernier tournoi à Marseille, la Rémoise Adeline Wuillème a pris une
magnifique 2e place, mais qui ne lui permettra sans doute pas d’aller aux Jeux.
MARSEILLE –
de notre envoyée spéciale
C’EST ICI, À MARSEILLE, qu’Adeline Wuillème avait remporté son premier succès en Coupe du monde.
Dans une autre vie, un autre siècle.
C’était en 1996 et elle avait vingt et
un ans. La vie d’escrimeuse devant
elle. La Rémoise découvrait quelques
semaines plus tard les Jeux Olympiques à Atlanta. Elle alla aussi à ceux
de Sydney, en 2000, et d’Athènes, en
2004, où elle réussit son meilleur
résultat (7e).
Malgré sa finale hier à Marseille,
« Willow », âgée de trente-deux ans,
ne sera pas à Pékin et seule Corinne
Maitrejean – sortie au premier tour
mais déjà assurée de sa qualification
olympique – représentera le fleuret
tricolore en Chine. À moins, dernier
espoir, que la France ne soit repêchée
en cas de désistement de la Tunisie et
de l’Égypte, selon la rumeur qui court
et pourrait même se préciser très prochainement.
Adeline croit encore en ce
« miracle ». Elle n’en fait pas une
obsession, même si son parcours
d’hier prouve encore toute sa valeur.
Sa carrière est derrière elle et l’une
des dernières pages fut tournée en ce
fichu 7 mars 2008 à Saint-Pétersbourg quand, avec les Bleues, elle
manqua de deux points le ticket collectif pour Pékin. Une déception
insondable, ineffable. « Après notre
défaite, j’avais rangé mes fleurets,
raconte-t-elle. Puis maître Menon (le
responsable du fleuret féminin) est
venu me voir en me parlant du cas de
la Tunisie et de l’Égypte. Du coup, je
continue jusqu’aux Championnats
d’Europe (en juillet). C’est du bonus,
PAGE 18
je veux juste me faire plaisir sur la
piste. Ce sont mes dernières compètes et je dis au revoir à chaque
ville. »
Son samedi d’adieux à la Canebière
fut un grand moment, à l’image de
son quart de finale face à la plus
grande fleurettiste de tous les temps,
la quintuple championne du monde
Valentina Vezzali (13-9). À l’image
encore de sa demie, face à une autre
championne olympique italienne,
Giovanna Trillini (15-9). « C’est une
Adeline de combat, félicite le boss
Menon. Je me suis éclatée avec elle
toute la journée ! Maintenant, il ne
faut pas s’enflammer mais, si cette
petite fenêtre s’ouvre devant nous
avec les nations africaines qui ne
prendraient pas leur quota pour les
Jeux, on pourrait s’engager dans une
nouvelle dynamique de travail. Avec
un énorme projet devant nous. » À ce
jour, ce « projet » olympique reste un
rêve. L’avenir dira s’il deviendra réali-
té pour celle qui, malgré de forts
désirs de maternité, avait poussé
jusque-là pour finir sa carrière à
Pékin.
Adeline Wuillème a donc sans doute
reçu hier soir l’un des derniers bouquets de fleurs après douze années au
sommet, où elle connut les plus
grands honneurs (bronze aux Mondiaux 2005 en individuel et par
équipes) et beaucoup de malheurs
avec son corps de cristal (cheville,
adducteurs, ligaments, pouce…) :
« J’aurais bien voulu gagner ici à Marseille car cela m’aurait permis de boucler la boucle, conclut-elle. Mais en
finale, la Russe (Nikichina) a été plus
maligne que moi. J’avais envie de
jouer mais elle ne voulait pas jouer
avec moi. » « Mamie » Wuillème
parle encore comme une enfant qui
n’a jamais cessé d’aimer son sport.
Mais pourra-t-elle jouer une dernière
fois à Pékin ?
ANNE LADOUCE
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE FEMMES (29 mars, Marseille). – Fleuret : 32es de finale : Synoradzka
es
(POL)-Maitrejean, 15-4. 16 de finale : Wuillème-Guichoux, 15-5 ; Ghita (ROU)-Guyart,
14-8 ; Chlewinska (POL)-Gebet, 15-11 ; Moumas-Golubitsky (ALL), 6-5. 8es de finale : Wuillème-Ujlaki (HON), 15-12 ; Nikichina (RUS)-Moumas, 15-6. Quarts de finale : WuillèmeVezzali (ITA), 13-9. Demi-finales : Wuillème-Trillini (ITA), 15-9 ; Nikichina (RUS)-Pigliapoco
(ITA), 10-9. Finale : Nikichina-Wuillème, 15-9.
Classement des Françaises : 2. Wuillème ; 14. Moumas ; 27. Guyart ; 30. Guichoux ;
31. Gebet ; 37. Maitrejean.
ÉPÉE HOMMES : FISCHER N’IRA PAS AUX JEUX. – Le champion
olympique en titre, le Suisse Marcel Fischer, ne défendra pas son titre cet été
à Pékin. Hier, lors du dernier tournoi qualificatif à Heidenheim (ALL), c’est
Michael Kauter qui s’est assuré le ticket helvète pour les Jeux.
COUPE DU MONDE HOMMES (29 mars, Heidenheim [ALL]). – Épée. Demi-finales :
Imre (HON) - Khvorost (UKR), 15-12 ; Martinelli (ITA) - Kelsey (USA), 10-9. Finale : ImreMartinelli, 15-14. Classement des Français : 9. Robeiri ; 11. Grumier ; 19. Boisse ; 37.
Lucenay ; 44. Jan.
Au plus grand plaisir des puristes d’une
discipline à laquelle, malgré son anticonformisme, ou peut-être grâce à lui,
il a tant apporté : « J’avais vu, avec le
passage des C 1, que ça pagayait de
manière tendue, disait l’Orléanais de
Pau. Mon entraîneur (Jean-Yves Cheutin) m’a recentré sur les fondamentaux : “ Essaie de passer à zéro, c’est la
clé !” Dans un coin de ma tête, depuis
bientôt quatre ans, il y a ma pénalité
fatale d’Athènes. J’y suis allé un peu
sur la réserve, en utilisant la marge que
m’a conférée un énorme entraînement, pour être à fond sans trop serrer
les portes. » Bilan : deux sans-faute
pour huit dixièmes d’avance qui suffisaient à savourer une première place
et son bonheur du jour.
Lefèvre de resservir ensuite cette
« colère contre lui-même », quand il
rata la sélection en équipe de France,
au printemps dernier, qu’il a « transformée en envie et en motivation »
pour ces piges : « Ce n’est pas anodin
si Benoît et moi avons dominé cette
première journée, analysait ensuite ce
surdoué des torrents. Depuis juin dernier, tous deux nous n’avions plus que
ce rendez-vous en tête. La chance
olympique se présente une fois ou
deux dans une vie, je ne la laisserai pas
passer. » Et d’expliquer comment il
s’est mis en tête de « tout gagner, ici
comme ailleurs, même sur le circuit B
international, même les courses régionales, pour ne rien avoir à calculer » .
Et hier, en l’emportant pour la cinquième fois sur six départs cette
année, Fabien a remis son compteur à
zéro, transférant désormais la tension
sur l’échine de la concurrence :
« J’étais mon propre ennemi depuis
trois saisons, j’ai retrouvé l’esprit guerrier, apprécie-t-il, je suis de nouveau
dans l’ego. »
S’il refusait de déjà se projeter, s’il
répète une antienne encore destinée à
le démarquer – « Je m’inspire des Slovaques, je ne me précipite pas pour
passer devant aux intermédiaires, je
produis mon effort sur le bas, là où les
autres ont laissé des points… » – et
s’il reprend le thème de ses sept ans de
haut niveau qui lui ont « appris à tisser
une toile » sur ce genre de tests incandescents, Lefèvre n’en oublie pas de
jeter une pincée d’intox sur les deux
jours à venir : « J’espère que la qualité
d’ensemble va monter, qu’on va avoir
de la grande navigation, qu’on jouera
tous dans la même cour. Ce n’est pas
très gratifiant de s’imposer ainsi… »
Atypique et attachant, sulfureux et
chaleureux, provocateur et sûr de lui,
le double champion du monde a pris la
pole. Ce sera compliqué de l’en déloger.
PATRICK LAFAYETTE
C1
« 70 % du chemin »
TONY ESTANGUET, vainqueur à l’arraché hier, a
fait un grand pas vers la qualification pour Pékin.
« Tony sait qu’il ne la méritait pas ! » Le DTN Philippe Graille est lapidaire mais juste. Estanguet a gagné hier d’un souffle (1,48 point), plus
à cause des trois fautes d’un très rapide Labarelle que grâce à ses
propres performances (quatre points de pénalité). Mais l’essentiel
était de prendre le zéro assorti à cette victoire sans gloire qui, ajouté à
celui de son bonus (*), expédie presque déjà le double champion
olympique à Pékin : une place dans les deux premiers ce midi, a priori
une formalité, suffira.
LA SEU D’URGELL –
de notre envoyé spécial
« BONHEUR MITIGÉ ?
– Oui, il n’y a pas la manière. C’est
frustrant, parce que je prépare ce rendez-vous depuis deux ans et mon titre
mondial à Prague. Une touche à
chaque manche, ce n’est pas le standard international ! Mais l’objectif
était la première place, je l’ai. Je ne vais
pas faire la fine bouche.
– On vous a senti sous pression…
– Ce serait un gros mensonge de le
nier. J’ai pris la pression de plein fouet
parce que j’avais tout à perdre, que ces
épreuves fleurent le piège. Les premiers coups de pagaie ont été les plus
difficiles, le reste de la première
manche m’a permis de me relâcher.
Mais son verdict a été dur à encaisser
(il était alors devancé par Labarelle).
Pierre est très rapide, c’est une confirmation.
– Vous êtes ensuite cependant
parvenu à vous en sortir…
– Oui, pour une entame, ce n’est pas si
mal. Disons qu’une bonne partie du
boulot est faite. 70 % du chemin est
accompli puisqu’une deuxième place
me suffit désormais. Mais ce n’est pas
acquis, je n’ai pas de marge, je dois resté bien concentré sur mon sujet. Et je
veux profiter de ces manches sous tension pour emmagasiner encore de
l’expérience.
– Échangez-vous avec Pierre
Labarelle ?
– Non, pas vraiment, la concurrence
est trop vive. On se parle quelques
minutes après l’arrivée et on se laisse
ensuite chacun dans sa bulle. On se
respecte énormément, on veut laisser
l’autre s’exprimer librement. Cela crée
une saine émulation. » – P. Laf.
(*) Bénéficiant d’un bonus pour ses deux
médailles mondiales (or 2006 et argent
2007), Estanguet a déjà l’équivalent de
deux courses gagnées aux épreuves de
sélection.
Les favoris au rendez-vous
« AUCUNE RÉCLAMATION, un temps idéal, des courses limpides » : le patron
des équipes de France, Christophe Prigent, tirait hier un premier bilan positif en
tant qu’organisateur de ces épreuves à haute tension. Et se réjouissait intérieurement de voir les athlètes du pôle Élite, qu’il dirige à Pau, prendre les premières
places dans toutes les catégories. Ainsi en était-il de Mathilde Pichery, médaillée
de bronze européenne en 2006 en K 1 féminin, qui confirme ce progrès, d’autant
qu’Émilie Fer, sa principale rivale sur la papier, s’est encore noyée dans les fautes.
Ou encore de Martin Braud et Cédric Forgit, champions d’Europe il y a deux ans
également, qui ont dominé une course C 2, où la pression et l’étroitesse du bassin
ont poussé presque tous les équipages à d’inhabituelles fautes. – P. Laf.
RÉSULTATS
SÉLECTIONS OLYMPIQUES FRANÇAISES (La Seu d’Urgell [ESP], 29 mars-1er avril). Courses
nos 1. HOMMES. K 1 : 1. Lefèvre, 199,37 points (99’’96 en 1re manche + 99’’41 en 2e manche)
(0 point de pénalité en 1re manche + 0 en 2e) ; 2. B. Peschier, 200,17 (100’’76 + 97’’41) (2 + 0) ;
3. Doby, 202,92 (101’’43 + 101’’49) (0 + 0) ; 4. Bourliaud, 206,20 (104’’02 + 102’’18) (0 + 0) ;
5. Revèche, 207,18 (106’’35 + 100’’83) (0 + 0) ; … 8. Combot, 211,19 (99’’83 + 105’’36) (4 +
2) ; 11. Billaut, 254,42 (101’’35 + 99’’07) (0 + 54). C 1 : 1. Estanguet, 212,13 (103’’45 +
104’’68) (2 + 2) ; 2. Labarelle, 213,71 (102’’67 + 105’’04) (2 + 4) ; 3. N. Peschier, 217,17
(107’’43 + 105’’74) (4 + 0) ; 4. Gouëllo, 223,13 (111’’18 + 105’’74) (2 + 0) ; 5. Marc, 224,25
(111’’65 + 110’’60) (0 + 2). C 2 : 1. Forgit-Braud, 229,28 (114’’88 + 112’’40) (2 + 0) ; 2. Voyemant-Troquenet, 231,52 (112’’57 + 112’’95) (2 + 4) ; 3. Luquet-Luquet, 236,13 (115’’78 +
116’’35) (4 + 0) ; 4. Klauss-Pèche, 236,34 (114’’82 + 113’’52) (4 + 4) ; 5. Biso-Picco, 237,06
(116’’25 + 120’’81) (0 + 0). FEMMES. K 1 : 1. Pichery, 228,12 (114’’37 + 111’’75) (0 + 2) ; 2.
Miclo, 236,53 (117’’85 + 116’’68) (2 + 0) ; 3. Tornare, 238,44 (115’’80 + 114’’64) (2 + 6) ; 4.
Poncet, 241,38 (117’’88 + 121’’50) (2 + 0) ; 5. Bouzidi, 243,55 (119’’37 + 116’’18) (4 + 4) ; …
7. Fer, 291,63 (114’’73 + 114’’90) (10 + 52).
Classement des sélections (après 1 épreuve sur 3). – HOMMES. K 1 : 1. Lefèvre, 0 point ; 2. B.
Peschier, 2 ; 3. Doby, 3 ; 4. Bourliaud, 4 ; 5. Revèche, 5 ; … 8. Combot, 8 ; 11. Billaut, 11. C 1 :
1. Estanguet, 0 ; 2. Labarelle, 2 ; 3. N. Peschier, 3 ; 4. Gouëllo, 4 ; 5. Marc, 5. C 2 : 1. ForgitBraud, 0 ; 2. Voyemant-Troquenet, 2 ; 3. Luquet-Luquet, 3 ; 4. Klauss-Pèche, 4 ; 5. Biso-Picco, 5.
FEMMES. K 1 : 1. Pichery, 0 ; 2. Miclo, 2 ; 3. Tornare, 3 ; 4. Poncet, 4 ; 5. Bouzidi, 5 ; …
7. Fer, 7.
LE RÈGLEMENT. – Le vainqueur de chaque course (addition des deux manches de
chaque jour) marque 0 point ; le 2e marque 2 points, le 3e, 3 points, le 4e, 4 points et ainsi
de suite. Est qualifié pour les Jeux, dans chacune des quatre catégories, l’athlète qui aura
marqué le moins de points, à l’addition de ses deux meilleurs résultats, à l’issue des trois
courses. Le deuxième est désigné remplaçant.
PROGRAMME
À La Seu d’Urgell (ESP), Parc Olimpic du Segre, sélections olympiques françaises.
AUJOURD’HUI.– Courseno 2 à 10 heures(1re manchetoutes catégories)età 12 h 15
(2e manche toutes catégories).
DEMAIN. – Repos.
MARDI. – Course no 3 à 10 heures (1re manche) et 12 h 15 (2e manche).
DIMANCHE 30 MARS 2008
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
100 m (48’’78 en décembre) et a perdu
son record du monde au profit d’Alain
Bernard (47’’50). Encore plus loin du
Graal, Gary Hall Junior n’est pas
encore sur les plots de départ du 50 m
au Watercube de Pékin. Dix-septième
performeur sur 50 m (22’’36), à plus
d’une seconde du record du monde
d’Eamon Sullivan (21’’28), le fantasque sprinteur devra d’abord finir
parmi les deux premiers des sélections
américaines (29 juin - 6 juillet) alors
que ses compatriotes Weber-Gale,
Après celui du 100 m, la sprinteuse australienne a battu le record du monde du 50 m
(23’’97), le huitième de la semaine à Sydney.
de notre envoyée spéciale
DANS L’AMBIANCE recueillie,
presque religieuse, des piges, sa perf a
claqué, provoquant un frisson et une
rumeur qui remontaient en une onde le
long du bassin… 97’’41, sans faute :
Benoît Peschier, le champion olympique 2004, à la ramasse depuis bientôt deux ans, venait de placer la barre
très haut dans le ciel bleu de La Seu, au
bas d’une seconde manche qui rappelait au souvenir des grappes de spectateurs que l’Ardéchois, gros cœur
fidèle, s’est parfaitement reconstruit
et qu’il demeure un compétiteur hors
norme. Sébastien Combot, le jeune
champion du monde 2007, s’était égaré dans les remous juste avant lui, huitième au final, incapable de faire fructifier le bonus attaché à son titre. Julien
Billaut, roi en 2006, allait confirmer
ensuite, par sa navigation à gros
risques l’amenant à rater une porte,
que la pression n’est pas son alliée.
Restait dans le portillon un sacré fier-àbras, Fabien Lefèvre, la perle du kayak
national, englué dans des dispersions,
égaré sur des fausses routes depuis sa
désillusion des Jeux d’Athènes,
médaillé de bronze alors que chacun
lui prédisait l’or. Et Lefèvre, conforme à
sa réputation de subtil technicien, lancé sans angoisse ni retenue dans un
tracé final parfaitement maîtrisé, glissait à sa manière sereine entre les
fiches traîtresses, laissant derrière lui
un sillage lumineux, comme à ses plus
belles années, de 2002 à son accident
de parcours deux ans plus tard.
« Fabulous Fab » était de retour.
« Ce n’est pas
très gratifiant
de s’imposer ainsi… »
Trickett chef de meute
HIRSON –
de notre envoyé spécial
Bleu
Rouge
Jaune
Sur la route du triplé olympique inédit,
Grant Hackett semble le mieux placé.
Fébrile, grippé et forfait à Eindhoven
sur les épreuves individuelles, mais
déjà qualifié pour les JO, Pieter Van
den Hoogenband n’est que le douzième performeur de la saison sur
LA SEU D’URGELL – (ESP)
Jaune
L’eau libre
pour l’histoire
Le double champion du monde est de retour.
En l’emportant hier, il prend une option sur les Jeux.
Noir
Bleu
Noir
ON LE SAVAIT après ses deux victoires sur 200 m (1’47’’03 ; 1’46’’68 en
demie) et 400 m (3’43’’15), Grant
Hackett (27 ans) est de retour. Mais
c’est bien sûr sur le 1 500 m des sélections australiennes que l’on attendait
de voir où en était vraiment le roi des
longues distances, ombre de lui-même
aux Mondiaux 2007 à Melbourne (*).
À Sydney, hier, le double champion
olympique de la distance en 2000 et
2004 a balayé les doutes en se qualifiant pour ses troisièmes Jeux en
14’48’’65. Un temps proche de sa performance d’août dernier à l’Open du
Japon (14’48’’70) et qui confirme son
retour au plus haut niveau. Le recordman du monde n’avait en effet pas
nagé aussi vite depuis l’été 2005, où il
était devenu champion du monde à
Montréal en 14’42’’58. Il est bien sûr
encore loin de son record du monde
(14’34’’56 aux Mondiaux de Fukuoka
en 2001), mais, Hackett l’a rappelé,
août est sa priorité : « C’est un premier
pas de fait et ce serait vraiment fantastique de remporter un troisième
titre. »
Le voici en effet tourné vers son
incroyable pari, devenir le premier
nageur à conquérir un troisième or
olympique de rang sur une même distance. Dans cette perspective, son
chrono sonne comme un avertissement à ses adversaires. Depuis le
début de l’année, seul l’Américain Erik
Vendt, partenaire d’entraînement de
Michael Phelps et dernier de la finale
des Mondiaux 2007, a fait mieux
(14’47’’59 au Grand Prix du Missouri
en février). Les Européens sont derrière. La semaine passée, à Eindhoven,
le Russe Yuri Prilukov a conservé son
titre continental en 14’50’’40, le champion du monde polonais Mateusz
Sawrymowicz se contentant du bronze
(14’58’’78). Autant de briseurs de rêve
en puissance pour l’Australien qui met
son retour sur le devant de la scène sur
le compte de son changement
d’entraîneur l’an dernier (Ian Pope a
succédé à Dennis Cotterell) : « Il fallait
que je change de décor. Je manquais
d’enthousiasme et il me fallait une
étincelle. »
Lefèvre frappe fort
19
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
HANDBALL TOURNOI DE QUALIFICATION OLYMPIQUE FEMMES (2 journée)
e
En direct sur
FRANCE - CORÉE DU SUD : 25–25
Le moment de conclure
À suivre sur www.rtl-lequipe.fr
Invaincue et favorite, l’équipe de France doit au moins faire match nul contre le Congo pour voir ses troisièmes Jeux d’affilée.
NÎMES –
de notre envoyé spécial
NINA KANTO doit encore ruminer
ce face-à-face avec Lee Minhee, une
poignée de secondes avant le terme
de cette deuxième journée. Idéalement décalée sur sa ligne fétiche,
elle n’avait plus qu’à ajuster, trouver
la lucidité pour remporter son duel.
La gardienne coréenne a nettement
pris le dessus…
Une victoire n’aurait pourtant pas
changé grand-chose. En battant la
Côte d’Ivoire en début d’après-midi,
le Congo avait prolongé le suspense
jusqu’au dimanche. La France, en
effet, ne pouvait pas, mathématiquement, célébrer sa qualification
pour Pékin avant la fin de ce TQO.
Même en cas de succès sur la Corée
du Sud, qui doit elle aussi valider son
billet aujourd’hui. Ce n’est évidemment que partie remise… Il lui suffit
de l’emporter tout à l’heure face au
Congo, voire de concéder un improbable partage des points pour valider un billet qui ne peut pas lui
échapper.
Rien n’indique, sincèrement, qu’il
pourrait en être autrement. L’équipe
d’Olivier Krumbholz a encore livré
une drôle de partie, mélange de bas
et de hauts, achevée sur un résultat
nul (25-25) pour le moins équitable.
Elle a eu le mérite de ne jamais lâcher
lorsque les Coréennes disposaient
de nombreuses balles de plus trois.
Elle est revenue dans une partie
FRANCE
Buts
Kanto
1
Ayglon
0
Pecqueux-Rolland 2
Herbrecht
7
Cano (c)
3
Wendling
2
Borg
1
Fiossonangaye
1
Dembele
1
Vanparys
3
Tervel
1
Tounkara
3
Nicolas
TOTAL
25
pourtant mal emmanchée et, si elle a
longtemps manqué de lucidité, elle
s’est ressaisie pour finir par imposer
son jeu. « On a retrouvé, c’est vrai,
de la lucidité, sauf au tir, ironise le
sélectionneur. En fait, on a très mal
joué en première période, avec une
ligne arrière pataude, des initiatives
individuelles malheureuses quand
des schémas collectifs s’imposaient.
Mais lorsque l’on est revenu au jeu,
au mouvement, on a pu rivaliser. Ça
reste néanmoins une leçon d’humilité et il n’y a que la rage qui sauvera
cette équipe. »
Krumbholz :
« Personne n’a brillé »
La rage et l’éternelle malice. Une fois
encore, la défense 2-4 a privé la
Corée du Sud de solutions, l’a empêchée de dérouler le jeu de mouvement à la base de ses plus prestigieuses conquêtes. Les Françaises
ont ainsi chapardé un nombre de ballons incalculable, qu’elles ont malheureusement gâchés par maladresse ou précipitation. Mais les
Coréennes, après le revers concédé
pendant le Mondial en France
(26-25), savent qu’elles ne disposent
plus de la même marge, qu’elles
devront s’employer pour reprendre
goût à la victoire. « On commence à
ébranler leur confiance, confirme
Olivier Krumbholz. Et puis elles possèdent quelques joueuses vieillissantes qui souffrent au fur et à
mesure du match. »
25(13) CORÉE DU SUD
Tirs
1/4
0/3
2/3
5/7
3/5
2/2
1/2
1/2
1/4
3/8
1/2
3/5
23/47
Pen. P.déc. Exc.
4
43e
2/3 2
1
3
1
51e
0/2 1
50e
1
1
1
2/5 15
3
Gardiennes : Leynaud (30 min., 7 arrêts dt 2/3 pen.) ;
Nicolas (30 min., 9 arrêts dt 1/4 pen.)
Entraîneur : O. Krumbholz
Interceptions : 18
Balles Perdues : 18
Woo
Kim Ona
Huh
An
Kim Namsun
Kim Chayoun
Oh Seongok
Hong
Park
Myoung
Choi
Moon
25(14)
Buts
5
2
1
2
3
5
5
2
Tirs Pen. P.dèc. Exc.
5/9 53e
2/2 1/1 2/4 49e
46e
3/5 5
5/9 0/1 1
54e
1/2 4/6 2
2/4 3
-
TOTAL
25 21/36 4/7 11
24
Gardiennes : Oh Youngran (45 min., 10 arrêts dt 0/1
pen.) ; Lee (15 min., 7 arrêts dt 1/4 pen.)
Entraîneur : Lim Youngchul
Interceptions : 7
Balles Perdues : 27
PHILIPPE PAILHORIES
de notre envoyé spécial
LES MOTS CLAQUENT comme les
certitudes qui habitent Isabelle Wendling, la plus capée des Bleues et surtout
la plus exemplaire, ainsi que le match
de la Corée l’a encore confirmé hier en
fin d’après-midi. « Franchement, je
n’ai pas envie que ce dimanche si particulier soit mon dernier jour de stage en
équipe de France. »
Un sourire accompagne le propos. Il en
dit long, évidemment, sur la confiance
qui, jamais, ne l’a abandonnée. Et
cette peur, inévitable pour les plus fragiles, au moment de finir le travail,
serait presque une alliée pour le pivot
de Metz.
« Peur ? Comment dire ? Ce piège
n’est pas fait pour nous. On a su
construire au fil du temps malgré le
mélange des générations. On peut dire
que le mariage est réussi quand on voit
comment nous avons été capables de
nous sortir des filets coréens. En les
battant pour la première fois lors du
dernier Mondial, nous nous sommes
libérées. Alors c’est vrai qu’on a eu les
balles pour les battre mais il faut,
d’abord, se rendre compte qu’elles
nous gênent moins qu’auparavant.
Nous nous sommes adaptées à leur
style, à leur vivacité, à leur défense 5-1,
avec un libero qui ferme derrière. »
La même satisfaction anime le dis-
cours d’une autre ancienne, Véronique
Pecqueux-Rolland. « Tout ce qu’il s’est
passé hier n’est que du bonus dans la
perspective des JO. Les Coréennes,
nous savons désormais les jouer. Elles
ont appris à se méfier de nous et, psychologiquement, c’est un élément qui
pourra nous servir plus tard. »
Les Françaises voient, évidemment,
bien plus loin que le rendez-vous du
jour contre le Congo, qui doit valider le
précieux billet pour Pékin. À l’image
d’Amandine Leynaud, la jeune gardienne qui sort de plus en plus souvent
de l’ombre de Valérie Nicolas. « Sur ce
que l’on a vu depuis vendredi, il faut
être réaliste : il y a un écart important
entre la Corée et la France d’un côté et
les deux nations africaines de l’autre. Il
faut donc terminer le travail. » Il reste
surtout aux joueuses d’Olivier Krumbholz une marge importante à tous les
niveaux de la performance.
« Le groupe sera
prêt pour Pékin »
« Il y a beaucoup de domaines dans
lesquels nous avons progressé ces derniers temps, explique Raphaëlle Tervel. En défense, notamment. On a vraiment confiance dans ce que l’on fait et
comment on le fait. » Des paramètres
non négligeables puisqu’ils permettent, d’abord, de dépasser la dimension émotionnelle de l’événement.
« L’appréhension, sourit Sophie Her-
TOUS SPORTS
brecht, serait plutôt dans le camp
congolais. Nous avançons tout de
même avec de vraies certitudes. »
Chez les plus jeunes, celles qu’il faut
encadrer au moment de gravir la dernière marche, les mots sont à l’unisson.
« Tout est possible, s’amuse Maakan
Tounkara. C’est le pire, dans le sport.
Mais quand même. Quand une équipe
montre autant d’envie, comme la
nôtre, et une réelle capacité d’adaptation, on ne peut, évidemment, pas
imaginer le pire. » Une glissade fatale,
sur le parquet du Parnasse, n’est pas
envisageable puisque les Françaises
ont pris toutes les assurances.
« C’est drôle, avoue Véronique Pecqueux-Rolland, mais au fil du temps,
À Nîmes
VENDREDI
ce groupe n’aperçoit aucune frontière
infranchissable. On vient, par
e x e m pl e , d e d é m y t h i f i e r l e s
Coréennes. Je me dis qu’il sera vraiment prêt pour Pékin à affronter tous
les styles de jeu. » Ce vœu, on s’en
doute, Isabelle Wendling, à trentesept ans, l’a bien souvent caressé.
« L’envie est forte chez les filles,
jeunes et anciennes, de partager une
ultime aventure. Ça se sent tous les
jours en stage. La preuve, nous, les
plus vieilles, n’avons pas eu besoin de
rappeler les moins expérimentées à
l’exigence de l’enjeu et du rendezvous. Tout le monde sait exactement
ce qu’il a à faire. »
Alors, le Congo…
LAURENT MOISSET
LES AUTRES TQO
Allemagne et Roumanie qualifiées
À LEIPZIG (ALL). – VENDREDI : Croatie - Cuba, 31-25 ; Allemagne - Suède,
27-26. HIER : Suède - Cuba, 31-20 ; Allemagne - Croatie, 22-16. AUJOURD’HUI :
Suède - Croatie ; Allemagne - Cuba. Classement : 1. Allemagne, 4 pts ; 2. Croatie
et Suède, 2 ; 4. Cuba, 0.
À BUCAREST (ROU). – VENDREDI : Hongrie - Pologne, 39-30 ; Roumanie Japon, 44-21. HIER : Japon - Pologne, 29-27 ; Roumanie - Hongrie, 31-29.
AUJOURD’HUI : Japon - Hongrie ; Roumanie - Pologne. Classement : 1. Roumanie, 4 pts ; 2. Hongrie et Japon, 2 ; 4. Pologne, 0.
Les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour les Jeux Olympiques (9 au
24 août à Pékin).
DÉJÀ QUALIFIÉS. – Chine (organisatrice) ; Russie (championne du monde) ;
Norvège (championne d’Europe) ; Angola (champion d’Afrique) ; Kazakhstan
(champion d’Asie) ; Brésil (champion panaméricain) ; Allemagne (TQO de Leipzig) ; Roumanie (TQO de Bucarest).
JEUX OLYMPIQUES
Athènes s’enflamme…
DÉCIDÉMENT, le parcours de la flamme olympique, qui est arrivée hier à Athènes, dernière
étape de son parcours grec avant sa remise,
dimanche, aux organisateurs chinois, est émaillé
d’incidents. Encadrés par un dispositif policier draconien, destiné à maintenir à distance quelques
dizaines de manifestants opposés au régime de
Pékin, les coureurs participant au relais de la
torche ont porté en début de soirée la flamme en
haut de l’Acropole, où elle devait être conservée
pendant la nuit.
Survolée en permanence toute la journée par un
hélicoptère, la flamme est arrivée entourée de plusieurs policiers en civil, les coureurs étant euxmêmes encadrés par de nombreuses voitures et
motards. Ce qui n’avait pas empêché des militants
de la cause tibétaine ou des membres du mouvement Falungong, interdit en Chine, de se rassembler pacifiquement pour protester contre la répression chinoise au Tibet et l’organisation des JO par
Pékin.
La flamme à Paris le 7 avril
Détournant le slogan choisi par les Chinois, certains avaient déployé une banderole où était inscrit : « Allumez la passion, partagez le rêve, libérez
le Tibet. »
Rappelons que depuis jeudi soir plusieurs personnes ont été interpellées ou empêchées de
déployer des banderoles dans plusieurs villes de
Grèce, où la flamme a parcouru depuis lundi
quelque 1.500 kilomètres.
Des restrictions qui concernent également la
presse, interdite d’accès au site de l’Acropole
samedi soir, ce qui a provoqué la colère de plusieurs associations de journalistes. Reste que le
moment le plus délicat pour les autorités grecques
sera la remise de la flamme aux organisateurs
chinois, cet après-midi, au cours d’une cérémonie
au stade de marbre d’Athènes, là où furent organisés, en 1896, les premiers Jeux modernes.
Après sa remise aux organisateurs chinois, la
flamme olympique partira pour Pékin. Elle démarrera ensuite le 2 avril un périple autour du monde
qui devrait la mener, le 7 avril, à Paris. – (avec AFP)
… et l’Union européenne temporise
TANDIS QUE LA GRÈCE connaît
les pires difficultés pour juguler les
mouvements de protestation antichinois tout au long du parcours de la
flamme olympique, les ministres des
Affaires étrangères qui étaient réunis à Brdo pri Kranju près de Ljubljana, en Slovénie, ont finalement jugé
hier prématuré d’appeler à un quelconque boycottage des JO de Pékin.
Les Vingt-Sept ont appelé « à un dialogue substantiel et constructif sur
toutes les questions clés, comme la
préservation de la langue, de la culture, de la religion et de la tradition
tibétaines ».
Ces déclarations interviennent après
un nouvel appel à l’aide lancé samedi matin par le dalaï-lama depuis
New Delhi, en Inde. « Je suis ici
impuissant, je peux juste prier », a
ajouté le dignitaire tibétain, répétant
qu’il était ouvert au dialogue avec
Pékin et qu’il ne soutenait pas un
boycottage des JO de Pékin cet été.
« Beaucoup (de ministres) ont exprimé le sentiment qu’une instrumentalisation politique du sport, comme
elle a été envisagée par certains en
appelant à des boycottages, ne
serait pas une réaction appropriée »,
a ajouté le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier,
rejoint par son homologue français,
Bernard Kouchner : « Personne n’est
pour le boycottage des Jeux Olym-
Rouge
NÎMES. – Meilleure marqueuse française, Sophie Herbrecht a été le leader attendu pour rester au contact de la Corée
en deuxième période
(Photo Nicolas Luttiau)
SOPHIE HERBRECHT et les Bleues avouent ne pas trembler au moment de terminer le travail.
NÎMES –
Bleu
Rouge
Jaune
« De vraies certitudes »
Jaune
LACRABÈRE REMPLACE CANO.
– Alexandra Lacrabère sera dans le
groupe qui affrontera le Congo
aujourd’hui. La joueuse de Bègles remplace la capitaine Stéphanie Cano,
touchée hier au tendon rotulien.
Noir
Bleu
Noir
Evolution du score : 0-1 (1re) ; 2-1 (2e) ; 4-3 (6e) ; 4-6 (9e) ; 7-9 (17e) ; 9-11 (23e) ; 11-11 (26e) ; 12-14 (29e) ; 15-14
(33e) ; 15-17 (35e) ; 17-17 (39e) ; 18-20 (43e) ; 19-21 (44e) ; 21-21 (46e) ; 21-23 (48e) ; 22-24 (55e) ; 25-24 (58e)
Spectateurs : 3000 Arbitres : MM. Baum et Goralczyk (POL)
L’équipe de France ne peut évidemment pas se contenter de ce plaisir
passager. Elle a affiché de sérieuses
lacunes qui ne la priveront pas de
ticket pour la Chine, mais qui pourraient se révéler fatales à Pékin.
50 % de réussite au tir, c’est bien
peu. Surtout sur la montée de balle,
chantier encore et toujours prioritaire. La défense 0-6, elle, n’a pas été
suffisamment opérante. « Mais il
faut que l’on avance, tonne l’entraîneur national, et ne pas être toujours
obligé de trouver des solutions originales…»
Les gauchères de la base arrière,
contrairement à la veille, n’ont pas,
non plus, trouvé le bon ton et très
peu pesé sur le débat. « Personne
n’a brillé », coupe Krumbholz. Sauf
Sophie Herbrecht, tranchante au
long du deuxième acte. Sauf les gardiennes, aussi déterminantes que la
veille. Voilà, d’ailleurs, peut-être
l’enseignement majeur des deux
premières rencontres. Derrière Valérie Nicolas, leader incontesté, Amandine Leynaud a pris une tout autre
dimension et s’impose comme
l’incontournable numéro 2 à ce
poste.
Les deux complices auront à nouveau leur mot à dire, tout à l’heure,
face à des Congolaises qu’elles
connaissent mieux que personne,
puisque six d’entre elles évoluent
dans le Championnat de France.
Elles et leurs coéquipières, en fait,
semblaient satisfaites d’aborder cet
ultime rendez-vous sans avoir perdu,
sans avoir dilapidé leur confiance.
Parce qu’elles savent qu’elles disposent de toutes les armes pour achever le travail, que leur bagage technique et tactique est supérieur à celui
de la bande à Gilles Baron. Et elles
savent, surtout, qu’au bout de cette
heure de jeu, elles valideront leur billet pour leurs troisièmes Jeux d’affilée. Que la France comptera enfin un
représentant en sports collectifs à
Pékin. Ce dont personne, à Nîmes,
n’a jamais douté.
piques et, quant à la cérémonie
d’ouverture, personne n’a voulu en
parler », a-t-il assuré, avant de souligner que le problème du Tibet
« dépasse celui des Jeux ».
C’est pourtant la France qui avait
lancé le débat sur cette cérémonie
d’ouverture. Le président Nicolas
Sarkozy, qui assurera la présidence
de l’UE pendant les Jeux, n’avait, en
effet, pas exclu, dès mardi, un tel
boycottage. – (avec AFP)
DIMANCHE 30 MARS 2008
Corée du Sud - Congo ......... 37-23
France - Côte d’Ivoire........ 34-10
HIER
Côte d’Ivoire - Congo .......... 26-27
France - Corée du Sud ....... 25-25
Classement : 1. Corée du Sud et
France, 3 pts ; 3. Congo, 2 ; 4. Côte
d’Ivoire, 0.
Les deux premiers de chaque
groupe se qualifient pour les Jeux
Olympiques (9 au 24 août à Pékin).
PROGRAMME
AUJOURD’HUI, 15 HEURES :
Côte d’Ivoire - Corée du Sud.
17 HEURES : France - Congo
(Sport +).
Le Congo déjà servi
LES CONGOLAISES ont encore le
droit de rêver. Battues par la Côte
d’Ivoire en demi-finales de la Coupe
d’Afrique des nations en janvier dernier, elles ont pris leur revanche, hier,
et peuvent donc, en cas de succès sur
l’équipe de France, décrocher leur billet pour Pékin. « On a le droit de rêver,
oui, sourit Gilles Baron, l’entraîneur
français des Congolaises. Mais pas
trop longtemps. Il y a deux niveaux de
jeu bien distincts dans ce Tournoi, chacun l’a bien compris. Et la France, c’est
un véritable rouleau compresseur.
D’autant que nous ne pouvons aligner
que huit joueuses valides. »
Comme lors du Mondial en France, des
joueuses ont, en effet, profité de la
parenthèse pour abandonner la délé-
gation et chercher fortune en France.
Nelle Bouangoli et Carmelia Assiana
ont ainsi profité du stage à Mende pour
prendre la poudre d’escampette. « Le
pire, rumine Gilles Baron, c’est qu’elles
n’ont même pas leur passeport, et
qu’elles n’ont pas l’intention d’opter
pour des clubs de D 1, alors qu’elles
ont le niveau. »
Avec les blessures, celle de Sandrelle
Itoua notamment, le Congo apparaît
diminué et semble se contenter des
2 points pris hier. « Ils ont énormément de saveur, confirme Gilles Baron.
Malgré toutes nos difficultés, nous
repartirons avec le sentiment que le
travail, l’investissement ont payé. »
– P. P.
CÔTE D’IVOIRE - CONGO : 26-27 (13-12)
CÔTE D’IVOIRE. – Gardiennes : Da Sylva (6 arrêts) ; Kanga (5 arrêts). Marqueuses :
Guede (2/3), Gbobouo, Dongo (2/3), Mambo (5/11), Kregbo (2/3), Traore, Dosso
(6/11), Gondo Bredou (7/9), Abony, Toualy (1/4), Kuyo (1/3), Zanzan. Entraîneur :
T. Vincent.
CONGO. – Gardiennes : Yende (6 arrêts) ; Okanatha (6 arrêts). Marqueuses : Itoua,
Mavoungou (6/6), Oumba, Ngoli (1/3), Donguet (3/8), Bassarila (5/8), Leroy (3/5),
Okoye (6/12), Moukila, Maboulou (1/3), Itoua (2/8). Entraîneur : G. Baron.
DIVISION 1 HOMMES (21e journée)
Ivry cède du terrain
ALORS QUE Montpellier, le leader, et Chambéry, son dauphin, se sont largement
imposés hier soir, Ivry a, lui, cédé du terrain sur le duo de tête en concédant le nul
face à Nîmes. La belle performance du jour est à mettre au crédit de Saint-Raphaël,
vainqueur sur le fil à Créteil.
CHAMBÉRY - TREMBLAY-EN-FRANCE : 35-25 (16-15)
900 spectateurs. Arbitres : MM. Clapson et Fieschi.
CHAMBÉRY. – Gardiens : Stojinovic ; Dumoulin (15 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Busselier (0/1),
Nocar (8/10), Roiné (3/7), Clémençon, Ben. Gille (3/6), Natek (2/5), Narcisse (cap., 4/7), N’Diaye
(1/1), Paty (6/6), Joli (5/5 dont 4/4 pen.), Richardson (0/2), Jeauneau (3/5). Entraîneur : P. Gardent.
TREMBLAY-EN-FRANCE. – Gardiens : Mias (0 arrêt, 0/1 pen.) ; Angelov (14 arrêts dt 0/3 pen.).
Buteurs : Orjas (1/2), Zuzo (5/6), Ostertag (3/6), Stefanovic (2/4 dont 2/2 pen.), Sall (2/6), Prat
(cap., 3/5), Manojlovic (1/6), Bousnina (0/2), Peyrabout (1/2), Bingo, Bouakaz, Loutoufi (7/10).
Entraîneur : T. Perreux.
IVRY - NÎMES : 23-23 (10-15)
1 200 spectateurs. Arbitres : MM. Dentz et Reibel.
IVRY. – Gardiens : Pocuca (8 arrêts) ; Chapon (18 arrêts). Buteurs : T. Richard (0/2), Poulin
(1/4), Sarni, Martinovic (0/2), Crépain (2/3), Mokrani (4/7), Buchmann (2/6), Tuzolana, Hadjali
(7/10 dt 5 pen.), Guilbert (cap., 4/8), Smajlagic (3/7), Petro. Entraîneur : S. Imbratta.
NÎMES. – Gardiens : Idrissi (21 arrêts) ; Jovicic. Buteurs : Haon (4/6), Malesevic (4/9 dt 1 pen.),
Saurina (4/11), C. Kabengele (1/3), Derbier (1/2), Scaccianoce (2/6), Illes (3/5), Detrez (cap.,
2/5), Ventre (0/1), Perronneau (1/6), Boubaiou (1/1), Chevalier. Entraîneur : A. Portes.
DUNKERQUE - SÉLESTAT : 33-27 (20-12)
1 800 spectateurs. Arbitres : MM. Mons et Weber ;
DUNKERQUE. – Gardiens : Katschnig (4/15 arrêts) ; Siffert (17/33 arrêts dt 2/3 pen.). Buteurs :
Lamon (3/5), Touati (5/5), Siakam Kadji (1/2), C. Bonin (2/4 dt 1/2 pen.), Soudry (4/7), Demaret
(cap.), Ben Aziza (9/12), Darras, Grocaut (5/6), Gheysen (4/8 dt 3/4 pen.). Entraîneur : Y. Sylla.
SÉLESTAT. – Gardiens : M. Robin (5/21 arrêts dt 0/2 pen.) ; Motlik (6/32 arrêts dt 0/2 pen.).
Buteurs : G. Martin (3/5), Huljina (1/3), C. Omeyer (1/2), Arnaud (6/8), Galotte (1/2), Salami
(5/10), Haraketi (4/11), Tschirret (2/2), Biloum (3/7), Butto (1/3 dt 1/1 pen.), Baran (cap., 0/6).
Entraîneur : F. Berthier.
TOULOUSE - ISTRES : 28-25 (13-12)
500 spectateurs. Arbitres : MM. Lazaar et Reveret.
TOULOUSE. – Gardiens : Ploquin (21 arrêts dt 1/1 pen.) ; Lorenzelli. Buteurs : Briffe (0/2), Manebard, Chelle (1/2), Ramond (0/1), J. Roby (3/4), Kempe (cap., 3/3), Angelovski (4/6), Belhadj
(4/9), Soudani (3/7 dt1/2 pen.), Calvel (5/9), Ayed (5/6 dt 0/1 pen.), Sauzée. Entraîneur : L.
Bezeau.
ISTRES. – Gardiens : Cappelle (0 arrêt) ; Kreiss (13 arrêts dt 2/3 pen.). Buteurs : Milosevic (3/4),
Drouhin (4/11 dt 0/1 pen.), Cismondo (cap., 4/9), Rochette (2/4), Keller (4/5), Alfred (2/4), Tourraton, Labane (0/1), Fleurival, Buchta (2/7), Nedovic (4/7), Legendry. Entraîneur : C. Mazel.
HIER : Ivry-Nîmes, 23-23 ; DunkerqueSélestat, 33-27 ; Toulouse-Istres,
28-25 ; Chambéry - Tremblay-enFrance, 35-25 ; Créteil - Saint-Raphaël,
26-27 ; Pontault-Combault - Paris,
26-33 ; Villefranche-Beaujolais - Montpellier, 31-38.
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
4 avril : 20 heures, Nîmes-Créteil.
Samedi 5 avril : 18 h 30, Tremblayen-France - Pontault-Combault ; 20
heures, Istres-Dunkerque ; SélestatChambéry ; Saint-Raphaël - Toulouse ;
Paris - Villefranche-Beaujolais ;
20 h 30, Montpellier - Ivry (Eurosport).
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. Montpellier .. 402120 0 1 715 562 +153
2. Chambéry .... 352116 3 2 668 585 +83
3. Ivry ................ 312114 3 4 660 595 +65
4. Dunkerque ... 252111 3 7 596 572 +24
5. Nîmes ........... 232110 3 8 591 571 +20
6. Créteil .......... 232110 3 8 607 593 +14
7. Tremblay-en-Fr. . 222110 2 9 643 628 +15
8. Paris ........... 2021 9 210 573 572 +1
9. Saint-Raphaël . 2021 9 210 600 604 -4
10. Toulouse .... 2021 9 210 591 599 -8
11. Istres ............ 1321 5 313 577 599 -22
12. Sélestat ........ 1221 4 413 604 660 -56
13. Pontault-Combault 521 2 118 520 656 -136
14. Villefranche-s.-S. . 521 1 317 567 716 -149
CRÉTEIL - SAINT-RAPHAËL : 26-27 (12-15)
1 000 spectateurs. Arbitres : MM. Bader et Imloul.
CRÉTEIL. – Gardiens : Arriubergé (6 arrêts, dt 2/3 pen.) ; Lemonne (8 arrêts). Buteurs : Pavlovic
(1/2), Nikolic (2/8), Atajevas (3/11), Bakekolo (6/6), Desgrolard (0/4), Limer (1/1), Arive (1/3),
Rigault (6/9 dt 1/2 pen.), Piriianu (6/8), Mallet, Le Padellec, Jallamion. Entraîneur : C. Esparre.
SAINT-RAPHAËL. – Gardiens : Sargenton (0 arrêt, 0/1 pen.) ; Kucerka (17 arrêts). Buteurs :
Zemanek (4/6), Boisedu (5/11), Fortuneanu (6/11), Zvet (0/1), Foubert (1/2), Vojinovic (cap.,
1/4), Caucheteux (3/5 dt 1/1 pen.), Chapuis (2/4), Garain, Viudes (3/3), Paillasson (0/1), Fritzson
(2/6 dt 0/1 pen.). Entraîneur : C. Gaudin.
PONTAULT-COMBAULT - PARIS : 26-33 (11-21)
500 spectateurs. Arbitres : MM. Bourgeois et Denis.
PONTAULT-COMBAULT. – Gardiens : Sapronov (14 arrêts) ; Rouille (0 arrêt, 0/1 pen.). Buteurs :
Ignol (1/3), Valent (4/12), Allard (2/4), Ighirri (1/3), Duong (0/2), Holder (cap., 5/11 dt 3/4 pen.),
Jean-Zéphirin (4/4), Versol (3/7), Vially (4/5 dt 1pen.), Champion, Chauvin (2/4), Guillaume
(0/1). Entraîneur : D. Peneau.
PARIS. – Gardiens : Annonay (10 arrêts dt 0/1 pen.) ; Tabarand (4 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs :
Clementia (0/1), A.-K. Nyokas (0/5), Sorhaindo (4/5), Claire (3/6), Diaw (6/12), Mongin (cap.), Di
Salvo (3/5), Lis (3/3), Elezovic (2/4), Ouksir (3/3), Ortéga (3/3), Girault (6/7 dt 1/1 pen.).
Entraîneur : T. Anti.
VILLEFRANCHE-BEAUJOLAIS - MONTPELLIER : 31-38 (17-19)
900 spectateurs. Arbitres : Mlles C. Bonaventura et J. Bonaventura.
VILLEFRANCHE-BEAUJOLAIS. – Gardiens : Brestovac (12/50 dt 0/4 pen.) ; Buteurs : Kolev
(1/3), Lorgeré (5/15), A. Benkhala (cap., 8/9), Savkovic (1/2), Deveze (2/4), Kiangebeni (2/2),
Marroux (6/7 dt 3/3 pen.), Chabert (5/8), Kitsadi-Zorrino (1/1). Entraîneur : A. Merlaud.
MONTPELLIER. – Gardiens : Maggaiez (10/29 dt 0/2 pen.) ; Karaboué (4/16 dt 0/1 pen.).
Buteurs : Thomas (2/4), Burdet (0/3), Junillon (5/7), Tej (4/6), Accambray (6/7), Honrubia (7/9
dt 4/4 pen.), Juricek (3/3), Abati (2/4), Sobol (7/9), Bojinovic (cap., 1/2), Hmam (1/1). Entraîneur : P. Canayer.
COUPE D’ALLEMAGNE : CINQ FRANÇAIS EN FINALE. – Cinq Français
disputent, aujourd’hui à Hambourg, la finale de la Coupe d’Allemagne. Kiel,
avec Omeyer, Karabatic et Anic, tentera de conserver son titre face à l’équipe
hôte emmenée par les frères Gille. HIER. Demi-finales : Kiel Rhein-Neckar-Löwen, 38-34 ; Hambourg-Nordhorn, 34-32. AUJOURD’HUI.
Finale (14 heures) : Hambourg-Kiel.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
20
BASKET PRO A (23 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CHOLET - ROANNE : 60-68
La Chorale a du souffle
Roanne a bien neutralisé Cholet pour se replacer dans la course en haut de tableau.
CHOLET –
de notre envoyé spécial
Nancy - Orléans ........................... 85-62
Vichy- Le Havre ........................... 80-88
Cholet- Roanne .......................... 60-68
Strasbourg- Dijon ....................... 60-64
Chalon - Hyères-Toulon .............. 81-74
ridicules à la Semaine des As. Cette
fois, nos grands sont bien sortis sur les
pick and roll et ont empêché Tchicambou, De Colo et Dobbins de s’exprimer », notait Jean-Denys Choulet.
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 4 avril
(20 heures) : Hyères-Toulon - Paris-Levallois. 20 h 45 : Roanne-ASVEL (Sport +).
Samedi 5 avril (20 heures) : Le Havre-Nancy ; Dijon-Clermont ; Le Mans - Chalon ;
Pau-Orthez - Strasbourg ; Gravelines-Cholet ; Orléans-Vichy.
Badiane : « La défense
sera la clef »
Avec l’ailier Derrick Byars qui monte en
régime et un Pierrick Poupet suppléant
bien Marco Pellin (out sur lésion musculaire), Roanne a contrôlé les débats
malgré une adresse à trois points en
berne, notamment de la part d’un
Brion Rush fâché avec son tir primé
(8 sur 45 sur les six dernières parties de
Pro A !) mais toutefois très actif et utile
à la mène. « En ce moment, à trois
points, ce n’est pas trop notre truc. On
a montré de bonnes choses en défense
et cela sera la clef pour la fin de saison.
On est reboosté pour la suite de l’exercice. On avait une revanche à prendre
sur Cholet car on avait les As en travers
de la gorge, et on en a encore une à
prendre sur l’ASVEL », analysait Pape
Badiane.
La Chorale va en effet pouvoir se tester
avec deux derbys très attendus, vendredi prochain à la Halle Vacheresse
contre l’ASVEL et la semaine suivante
à Vichy. Cholet lui, va devoir cravacher
dans la course aux play-offs. « Cela va
nous permettre de nous remettre en
question », affirmait Claude Marquis.
Sur ce qu’on a vu hier, c’est en effet
nécessaire.
VENDREDI
Saint-Étienne- Brest ................... 77-78
Nantes - Poitiers ......................... 64-69
Aix-Maurienne- Reims ............ 109-84
HIER
Boulazac - Limoges ..................... 51-67
Bourg- Nanterre ......................... 99-68
Châlons-en-Ch.- Le Portel .......... 86-77
Quimper- Besançon ................... 80-88
Rouen - Saint-Quentin ............... 85-68
Saint-Vallier- Évreux ................. 91-79
VALENCIENNES –
de notre correspondant
STRASBOURG
DIJON
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd
20 4 2/6 - - 1-7
18 6 3/5 0/2 - 0-1
26 6 2/6 1/3 1/3 1-4
29 7 2/8 1/6 2/2 2-4
27 9 3/8 3/8 - 0-2
25 8 4/6 - - 2-5
26 13 4/11 2/6 3/5 0-3
18 5 2/8 1/4 - 1-2
11 2 1/2 - - 0-1
200 60 23/60 8/29 6/10 7-29
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd
N’Doye
40 16 4/11 2/6 6/7 2-5
M’Baye
22 12 4/7 2/4 2/4 2-2
Diabaté
20 12 5/8 1/2 1/1 Krupalija
27 4 0/3 0/3 4/6 0-7
Koma
2 - - - - Everett
11 0 0/6 0/3 - 0-2
Simon
38 18 8/14 0/1 2/5 0-6
Sciarra
40 2 0/5 0/4 2/2 0-7
TOTAL
200 64 21/54 5/23 17/25 4-29
60-64 (13-19, 5-18, 19-10, 23-17)
Écart.- DIJ : + 20 (22e).
Spect. : 3 800. Arb. : Maestre, Perier et Blanc.
Pettway
Darrigand
Houston
Giffa
Nissim
McCord
Obasohan
Shannon
Lewin
TOTAL
60
64
Pd
1
1
2
2
3
1
2
1
13
Pd
2
2
1
2
4
11
Rouen y est presque
de notre envoyé spécial
ROUEN N’EST PLUS qu’à un match
de son neuvième titre de champion.
Dès mardi, les Rouennais peuvent
même compléter leur série en cours,
puisque lors de leurs trois derniers
titres de champion (2001, 2003 et
2006), ils n’avaient pas perdu un
match de play-offs, comme cette
année. Après leur victoire d’hier soir,
ils ont, au pire, l’assurance de revenir
sur leur patinoire de l’île Lacroix pour y
disputer un cinquième match décisif
samedi. Pour cela, il faudra que les
Briançonnais gagnent les deux
matches chez eux mardi et mercredi.
Ce n’est pas impossible, parce que,
malgré les deux défaites, les joueurs
des Hautes-Alpes ont prouvé qu’ils
étaient à la hauteur de cette finale.
Mais cela sera quand même compliqué
tant les Normands semblent habités
par une confiance inébranlable et tant
leurs individualités peuvent faire la dif-
férence à tout moment. Hier soir, les
Rouennais ont montré une autre
facette de leur talent. Après la piste
aux étoiles et un match totalement
débridé vendredi, c’était le jour des
gros bras et d’un jeu beaucoup plus
fermé. Les Briançonnais, qui avaient
voulu imposer ce changement de
rythme, ne sont pas passés loin de
réussir leur coup.
Raux : « On y
croit encore »
Menant pour la première fois de la
finale (1-0, 9e), ils auraient même pu
instiller le doute dans les têtes rouennaises s’ils n’avaient encaissé un but
un peu stupide trop vite à la suite.
Julien Desrosiers, laissé libre par la
défense, manquait son lancer, mais le
palet avançait suffisamment vite pour
tromper un Bronsard un peu endormi
sur le coup (10e). « On voulait faire un
match beaucoup plus compact et plus
physique, expliqua Luciano Basile
l’entraîneur de Briançon. Malheureu-
Classement : 1. Bourg, 46 pts ; 2. Rouen,
45 ; 3. Poitiers, 44 ; 4. Limoges, 44 ; 5. Nanterre, 44 ; 6. Nantes, 43 ; 7. Aix-Maurienne ,
42 ; 8. Besançon, 41 ; 9. Saint-Étienne , 41 ;
10. Évreux, 40 ; 11. Brest, 40 ; 12. Quimper,
40 ; 13. Boulazac, 40 ; 14. Saint-Quentin ,
38 ; 15. Châlons-en-Ch. , 37 ; 16. St-Vallier ,
36 ; 17. Le Portel , 36 ; 18. Reims, 32.
PROCHAINE JOURNÉE : Vendredi 4 avril
(20 heures) : Poitiers - Aix-Maurienne, Le
Portel - Boulazac, Saint-Quentin - Bourg,
Besançon - Rouen. Samedi 5 avril
(20 heures) : Nanterre - Châlons, Reims Saint-Vallier, Brest - Quimper, Evreux Saint-Étienne.
subi un cinquième revers sur ses six
derniers matches à domicile ! Il faut
dire qu’avec 88 points encaissés la
meilleure défense de Pro A (65,8 pts)
était hier trop loin de ses bases. « On
NANCY
ORLÉANS
85
62
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
25 7 2/9 0/2 3/4 2-3 7
14 4 1/2 0/1 2/2 - 2
30 14 5/10 3/6 1/1 2-4 3
11 5 2/4 1/2 - 0-2 1
17 4 2/4 0/2 - 0-2 21 10 3/5 - 4/6 3-3 1
2 - - - - 1-1 20 12 5/11 0/1 2/3 2-5 2
35 13 4/7 2/3 3/4 2-3 5
25 16 5/7 2/4 4/6 2-5 200 85 29/59 8/21 19/26 14-29 21
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Fellah
20 2 1/2 0/1 - - 2
Anagonye
23 11 5/11 0/1 1/3 2-1 2
Adjiwanou
20 8 3/7 0/2 2/6 3-1 Heath
26 11 5/12 1/2 - 2-3 2
Salisbery
6 2 1/3 0/1 - - Curti
26 9 3/4 0/1 3/3 0-2 2
Cope
16 6 3/9 0/4 - 0-3 Dewar
31 9 3/8 3/7 - 0-3 1
Louvès
9 - - - 0/2 0-2 T. Smith
23 4 1/5 0/2 2/4 0-1 TOTAL
200 62 25/61 4/21 8/18 9-19 9
85-62 (22-17, 22-10, 21-15, 20-20)
Écarts.- NAN : + 27 (34e) ; ORL : + 6 (3e).
Spect. : 4 000. Arb. : Castano, Koog et Dubois.
Dowdell
Amagou
J. Greer
T.J. Parker
D.J. Harrison
Zaki
Michel
Samnick
R. Greer
Bauer
TOTAL
ROUEN - BRIANÇON : 4-2
PROGRAMME
sement on a pris un but “ casquette ”.
C’est dommage parce que sinon, à 5
contre 5, on a fait jeu égal. » À cinq
contre cinq oui. Mais en voulant durcir
le match, les Briançonnais ont aussi
commis plus de fautes et subi plus de
pénalités, parfois évitables. Et contre
Rouen, cela se paie au prix fort. Avec
trois buts en supériorité numérique, les
Normands, qui tournent à 50 % de
réussite sur ces situations depuis le
début de la finale, ont une nouvelle fois
montré leur habilité dans cet exercice.
« C’était plus le genre de match auquel
je m’attendais, a souligné Alain Vogin,
l’entraîneur rouennais. C’était dur
physiquement avec peu de buts. On a
été très efficace en supériorité numérique, mais on sait que c’est là et sur la
performance du gardien, que se jouent
les play-offs. » Battus à Briançon en
saison régulière (1-2 a. p.), les Rouennais savent qu’ils peuvent s’attendre à
une réception particulièrement
chaude sur la patinoire d’un club qui
attend un titre depuis toujours et qui
ne compte pas mourir comme ça. « On
y croit encore, a expliqué Damien
Raux, l’ancien rouennais. On va gommer les petites erreurs qui nous ont
coûté des pénalités. Maintenant, on
n’a plus le choix. Si on gagne mardi, ils
peuvent se mettre à douter. »
MATTHIEU BARBEROUSSE
Match 1 : VENDREDI, Rouen-Briançon, 7-3. Match 2 : HIER,RouenBriançon, 4-2. Match 3 : MARDI 1er
AVRIL (20 heures à Briançon, en
direct sur Sport +). Match 4 (si
nécessaire) : MERCREDI 2 AVRIL
(20 heures à Briançon, en direct sur
Sport +). Match 5 (si nécessaire) :
SAMEDI 5 AVRIL (20 heures à
Rouen, en direct sur Sport +).
ÉQUIPE DE FRANCE : RETOUR
DE BORDELEAU. – La sélection
pour le Mondial (2-18 mai au
Québec) a été arrêtée. Le choix
majeur concerne le retour de
Sébastien Bordeleau(Berne), le
joueur aux 256 matches NHL, qui
avait renoncé au Mondial B l’an
passé. Maurice Rozenthal n’a pas été
retenu, son registre étant jugé peu
compatible avec le système en place.
Yorick Treille, blessé à l’épaule
depuis deux mois, sera de l’aventure
s’il parvient à se remettre. Quant
aux expatriés (Meunier, Bellemard,
Huet) retenus par leurs éventuels
play-offs, ils seront intégrés en cours
de préparation.
RÉSULTATS
NHL (résultats de vendredi). – NashvilleColumbus, 2-0 ; Atlanta-Carolina, 1-7 ; Phil. New Jersey, 4-5 (t.a.b.) ; Montréal-Buffalo, 4-3
(a. p.) ; Vancouver-Minnesota, 0-4 ; Edmon.Colorado, 4-5 (t.a.b.) ; San Jose - Anaheim,
3-1 ; St Louis - Detroit, 4-3 (a.p.).
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est battus par meilleur que nous et je
n’ai pas senti ce soir l’équipe dans la
bonne attitude défensive », expliquait
Jean-Louis Borg, le technicien vichyssois. Avec ce succès, Le Havre, où Trao-
CHALON
HYÈRES-TOULON
81
74
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
35 23 7/14 1/7 8/10 1-5 2
23 0 0/3 0/3 - 0-3 3 0 0/2 0/1 - 0-1 1
31 10 4/9 2/4 - 0-2 2
6 0 0/1 - - - 15 4 1/4 0/1 2/2 1-4 25 16 5/6 2/3 4/4 0-4 2
32 9 1/8 0/1 7/9 0-2 11
25 17 8/14 - 1/3 3-3 5 2 1/1 - - - 2
200 81 27/62 5/20 22/28 6-25 20
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Perincic
34 14 6/13 2/6 - 1-11 2
Ajinca
12 8 3/4 - 2/3 1-1 Legname
13 5 1/4 1/4 2/2 - Milling
9 - - - - 0-1 T. Williams
32 14 5/11 1/4 3/4 2-6 Masingue
27 6 3/5 - - 4-5 1
Nichols
25 3 1/5 1/4 - 0-2 1
McPherson
15 2 0/3 0/2 2/2 1-2 1
Horton
33 22 7/14 3/6 5/5 0-2 6
TOTAL
200 74 26/59 8/26 14/16 10-31 11
81-74 (24-13, 22-15, 16-28, 19-18)
Écarts.- CHA : + 20 (20e) ; HYÈ : + 2 (5e).
Spect. : 3 900. Arb. : Bichon, Lepercq et Hamzaoui.
Bracey
Braud
Ekanga-Ehawa
Barrett
Corosine
M. Badiane
Guice
Mitchell
Ford
Roberts
TOTAL
ré s’est blessé à la cheville dès la première minute de jeu, passe son hôte du
soir et s’installe dans le top 5 de
Pro A. – D. L. (avec nos correspondants)
VICHY
LE HAVRE
80
88
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
25 11 4/8 3/5 - - 5
24 16 5/14 2/7 4/4 3-1 1
29 16 8/11 - - 2-3 1
19 11 4/10 3/7 - 0-3 2
25 2 1/5 0/2 - 0-1 2
24 0 0/2 0/2 - 0-1 1
15 10 3/7 2/4 2/2 0-2 3
26 9 3/4 - 3/4 7-2 2
13 5 1/3 1/2 2/2 1-1 1
200 80 29/64 11/29 11/12 13-14 18
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Edwards
29 11 3/5 - 5/8 7-3 2
Causeur
25 8 3/7 0/2 2/2 1-1 4
P. Sy
2 - - - - - Mukubu
31 12 5/10 0/1 2/2 1-3 3
Thompson
22 15 3/8 2/5 7/10 0-1 1
Sommerville 34 16 5/9 3/6 3/4 0-3 1
A. Traoré
1 - - - - - Duport
16 4 1/1 - 2/2 0-1 Cox
40 22 4/9 4/5 10/11 0-4 2
TOTAL
200 88 24/49 9/19 31/39 9-16 13
80-88 (17-18, 22-26, 22-21, 19-23)
Écarts.- VIC : + 3 (14e) ; HAV : + 15 (38e).
Spect. : 3 300. Arb. : Bretagne, Julien et Mortz.
Sumpter
Ball
Moss
R. Wright
Gradit
Melody
Rambur
Issa
Karangwa
TOTAL
16 HEURES
Saint-Amand - Reims
Clermont - Challes
Hervé Coudray. Encore heureux qu’on
l’ait retenue en deuxième période... »
Francesca Zara renchérissait : « Tout le
monde, dans cette équipe berruyère,
peut marquer. Elles sont constamment
à la recherche de la joueuse ouverte. »
D’entrée, avec un cinq inédit sans
Dumerc à la barre, les Berruyères marquèrent leur territoire : 11-21 (7e).
Snell, impeccable à trois points, imitée
par Melain, était passée par là. La suite
fut parfaitement maîtrisée par une
équipe maîtresse de son jeu collectif et
parvenant à bien maîtriser Nicole
Ohlde en défense. Dépassées en première période (aucun lancer-franc à la
pause !), les Nordistes eurent le bon
goût ensuite de ne pas abdiquer. « On
gagne le combat en défense. À deux
semaines du Final Four (les 11 et 13
avril), c’est bon pour le moral… »,
concluait Sonja Kireta.
HERVÉ LEROY
Classement : 1. Bourges 44 pts ; 2. Valenciennes 39 ; 3. Montpellier 38 ; 4. Villeneuved’A. 35 ; 5. Mondeville 34 ; 6. Challes
(– 1 m.), St-Amand (– 1 m.), Reims (– 1 m.)
et Clermont (– 1 m.), 31 ; 10. Tarbes, 31 ;
11. Aix, 30 ; 12. Arras 29 ; 13. Calais 27 ;
14. Mourenx 25.
PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 2
avril, 20 heures : Villeneuve-d’Ascq - Arras ;
Challes - Montpellier ; Bourges - Tarbes ; Aix
- Valenciennes ; Mourenx - Clermont ; Reims
- Calais ; Mondeville - Saint-Amand.
MONTPELLIER - AIX-EN-PROVENCE : 72-47 (20-13 ; 14-13 ; 16-7 ; 22-14)
MONTPELLIER : Manic (10), Daley (5), Basko (12), Bonnan (9), Servage, Skrela (13), Dijon (10),
E. Bertal (13).
AIX-EN-PROVENCE : Sharp (2), Cousseins, Kostaki (14), Suez-Karni (5), Kresovic (9), Lacroix
(10), Sene (1), And. Jekabsone (6), Beuzelin.
TARBES - MOURENX : 77-56 (21-14 ; 24-20 ; 12-12 ; 20-10)
TARBES : Mann (12), Silva, Savasta (21), Beikes (10), Leclair, Kusion (3), Moeggenberg (16),
Razanaka, Yacoubou (9), Vega (6).
MOURENX : Spina, Kevorkian (3), Arrondo (9), Devaux, Agbatan (13), A. Lelas (6), Castets (8),
Pujos, Chones (10), Tzekova (7).
ARRAS - MONDEVILLE : 90-74 (20-14 ; 25-22 ; 20-19 ; 25-19)
ARRAS : Thomas (22), Mosch (35), Ivancevic (13), Gruszczynski (6), Arnaud (8), Miedzik, Deas
(6).
MONDEVILLE : Salagnac (18), Dabovic (7), Corre, Tanqueray (4), J. Digbeu (8), Alexis (18), ElGargati (7), Jannault (12).
CALAIS - VILLEUEUVE-D’ASCQ : 61-81 (17-27 ; 14-22 ; 15-15 ; 15-17)
CALAIS : Czaszar, Hardy (6), Bouthors, Candelier, Dia (10), Cibert (14), Le Leuch, Brazdeikyte
(25), Neaves (6).
VILLENEUVE-D’ASCQ : Dieme (7), Albicy, Fombonne (5), Drljaca (5), Robert (13), Wambe (27),
Sacko (11), Crawford (13), Ilic.
VALENCIENNES - BOURGES : 58-67 (17-24 ; 13-18 ; 14-16 ; 14-9)
VALENCIENNES : Aubert (3), Koehn (2), Zara (11), Pochet, E. Gomis (9), Bade (5), Reghaïssia
(4), Ohlde (16), Cserny (8).
BOURGES : Petrovic (6), Snell (16), Melain (6), Miyem (10), Dumerc (5), Paul, Kireta (12),
Lepron (2), Ndongue (7), Bujdoso (3).
TOURNOI FINAL NCAA HOMMES
NBA
Davidson
toujours là !
Les Lakers coincent,
les Suns déroulent
ET S’IL Y AVAIT, pour la troisième
année de suite, un Français au Final
Four ? Davidson n’est pas Florida et
Boris Meno n’a pas l’aura électrique
de Joakim Noah, mais la petite fac de
Caroline du Nord a signé un 20-0
dans la Southern Conference (et
26-6 sur la saison), puis flingué trois
programmes mieux cotés dans le
tournoi final (Gonzaga no 7, Georgetown no 2 et Wisconsin no 3) pour
s’offrir aujourd’hui un quart de finale
à grosse cote contre Kansas
(no 1).
Voilà donc Davidson (no 10) à un
match du Final Four. Devant Wisconsin, l’équipe a une fois encore été
portée par son shooteur de deuxième année, Stephen Curry, fils de
l’ex-pro Dell Curry, qui a claqué
33 points sur la tête d’un des meilleurs défenseurs du pays, Michael
Flowers. Curry, dont LeBron James
est un des fans, a marqué 25,7 points
de moyenne lors des deuxièmes mi-
temps de ses trois parties de la
« March madness ».
Le voilà, avec 103 points cumulés,
deuxième meilleur marqueur dans
l’histoire du tournoi (depuis 1985)
derrière les 108 points de Glenn
Robinson, huitième-finaliste avec
Purdue en 1994. Ses performances,
alliées à l’excellente saison du
meneur Jason Richards, expliquent
le parcours surprise de ce petit campus de 1 700 étudiants.
Quant à Boris Meno (senior, 2,03 m),
il vit là une aventure magnifique
avant de quitter les rangs universitaires. Si sa participation au tournoi
final a été modeste (11 à 15 minutes
par match), ce Parisien d’origine
n’en a pas moins été le meilleur
rebondeur des siens à travers la saison (7,1 pts et 5,5 rbds en 20 min de
moy.) dans le prolongement d’une
saison junior plus prolifique encore
(11 pts, 8,2 rbds en 26 min). – J.-L. T.
RÉSULTATS
HUITIÈMES DE FINALE. – Michigan State (5) - Memphis (1), 74-92 ; Villanova (12) - Kansas
(1), 57-72 ; Davidson (10) - Wisconsin (3), 73-56 ; Stanford (3) - Texas (2), 62-82 ; West Virginia (7) - Xavier (3), 75-79 a.p. ; Washington State (4) - North Carolina (1), 47-68 ; Louisville (3) Tennessee (2), 79-60 ; Western Kentucky (12) - UCLA (1), 78-88.
Les quarts de finale ont débuté la nuit dernière. Final Four les 5 et 7 avril à San Antonio.
DEREK FISHER souffre d’une déchirure du tendon du pied droit mais va
tenter de continuer à jouer malgré la
douleur. Lamar Odom avait les
bronc hes encombrées, Ronny
TURIAF (4 pts à 3/10, 5 p.d., 3 rbds,
3 ctres en 25 min) et Sasha Vujacic
(14 pts à 5/17 dont 4/14 à 3 pts) ne
pouvaient pas trouver le panier…
Résultat : Kobe Bryant a pris sur lui
pour essayer de sauver les Lakers
d’une grosse désillusion vendredi
contre Memphis. La star de LA a signé
53 points (19/37 aux tirs, dont 9/17 à
3 pts), mais cela n’a pas suffi. Une
bonne nouvelle tout de même, le
retour attendu de Pau G asol
aujourd’hui contre Washington. Les
Phoenix Suns, en revanche, vont bien.
Faciles vainqueurs à Philadelphie, les
Suns d’un omniprésent Boris DIAW
(17 pts à 8/11 aux tirs, 7 rbds, 2 p.d. en
28 min) se redressent bien après deux
revers de rang et restent la seule
équipe à ne pas avoir subi cette saison
une série de trois défaites. Chicago et
Joakim NOAH (6 pts, 7 rbds, 1 p.d., 2
ctres en 19 min) ont eux probablement
dit adieu aux play-offs en s’inclinant à
Atlanta. Enfin, les Sonics de Johan
PETRO (8 pts, 5 rbds en 19 min) se
sont inclinés dans leur salle devant
Charlotte.
BOSTON GAGNE LE CHOC DES LEADERS. – Battu à New Orleans samedi
dernier, Boston a pris une grosse revanche vendredi soir en corrigeant les Hornets
après la pause (56-32) pour largement s’imposer dans ce duel des leaders des
Conférences. « Tout commence toujours avec notre défense, on le dit tous les
jours », résumait Paul Pierce, fier ailier de la meilleure défense NBA (90,6 pts
concédés) après une performance à 27 points, 9 passes, 6 rebonds.
LA 50e POUR LES SPURS. – Sixième victoire d’affilée pour les Spurs de Tony
PARKER (18 pts, 8 p.d., 3 rbds en 27 min) et Manu Ginobili (16 de ses 26 pts dans
le dernier quart), vainqueurs devant Minnesota. San Antonio est finalement la
première équipe de l’Ouest à atteindre la barre des 50 victoires cette saison.
RÉSULTATS
VENDREDI : Indiana - New Jersey, 123-115 ; Toronto - New York, 103-95 ; Philadelphie-Phoenix,
93-107 ; Boston - New Orleans, 112-92 ; Atlanta-Chicago, 106-103 ; Milwaukee-Orlando, 86-103 ;
San Antonio - Minnesota, 99-84 ; Utah - L.A. Clippers, 121-101 ; Sacramento-Washington,
108-114 ; Seattle-Charlotte, 93-96 ; L.A. Lakers - Memphis, 111-114.
DIMANCHE 30 MARS 2008
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
Jaune
Coulon n’est plus la citadelle imprenable du début de saison. Vaincu par
une équipe normande plus agressive
(39 lancers-francs tentés contre 12 !),
sereine et pleine de maîtrise, la JAV a
HOCKEY SUR GLACE LIGUE MAGNUS (fin., match 2)
ROUEN –
Les huit premiers qualifiés pour les playoffs. Les deux derniers en Pro B.
Bleu
UNE 28e VICTOIRE de rang depuis le
5 décembre dernier, 22 victoires sur
22 matches en Championnat… et une
bonne chose de faite ! Ticket de la prochaine Euroligue déjà en poche,
Bourges est assuré de la première
place de la phase régulière.
« On est fières de notre saison mais ce
n’est pas une fin en soi », lâchait Endéné Miyem hier soir après la victoire berruyère au Hainaut. « C’est une
étape… Il nous reste quatorze
matches à jouer en un mois avec des
finales. On ne va pas fanfaronner
maintenant », confiait Pierre Vincent.
Sans doute, mais jamais, hier soir,
Valenciennes ne sembla en mesure de
contester la suprématie berruyère.
« Contre Bourges, on ne peut pas se
contenter de l’à-peu-près. On prend
alors une leçon, soufflait, admiratif,
Montpellier- Aix-en-Provence.... 72-47
Tarbes- Mourenx ........................ 77-56
Arras - Mondeville....................... 90-74
Calais- Villeneuve-d’Ascq .......... 61-81
Valenciennes- Bourges .............. 58-67
AUJOURD’HUI
Vainqueur en Alsace, Dijon cède le fauteuil de relégable à Paris. Nancy renoue avec le succès.
2 663 spectateurs. Pen.- Rouen : 8’ (4x2’). Briançon : 12’ (6x2’). Buts. – Rouen : 9’40
Desrosiers (Virolainen, Sopko) ; 25’42 Doucet (Liwing, M.-A. Thinel) sup. num. ;
37’41 Houde (Desrosiers, M.-A. Thinel) sup. num. ; 44’10 Bouchard (M.-A. Thinel,
Doucet). Briançon : 8’32 Dufour (Rouleau, Tekel) sup. num. ; 38’57 Milovanovic
(Ladanyi, Terglav)
c.
—
1722
1715
1832
1825
1514
1914
1714
1733
1791
1771
1750
1807
1853
1878
1767
1886
Jaune
CHOLET. – Arrivé fin janvier à Roanne, puis blessé, Derrick Byars, qui explose ici au dunk, a livré une partie très
prometteuse hier à La Meilleraie.
(Photo Mao)
Dijon sorti des eaux
ROUEN - BRIANÇON : 4-2 (1-1 ; 2-1 ; 1-0)
p.
—
1875
1887
1972
1904
1558
1934
1709
1762
1815
1747
1694
1723
1767
1785
1708
1632
Bourges
toujours intenable
HIER
les Lorrains ont remis les choses en
ordre et Orléans a payé le prix du nettoyage ! Vif, athlétique et percutant,
Nancy avait plié l’affaire à la pause
(44-27). « On a retrouvé notre agressivité défensive et du jeu rapide », notait
Jean-Luc Monschau. Orléans, lui, va
vite oublier ce non-match. « On a été
absents, jamais là », concluait le coach
de l’Entente, Philippe Hervé.
CHALON - HYÈRES-TOULON :
81-74. – Ce succès n’éclate pas aux
yeux, pourtant, il brille comme une
pépite. Avec deux succès d’avance et
le point-average sur le premier relégable, Paris, Chalon a pris ses distances sur la misère. « C’est une bonne
victoire. Même si l’on doit conserver le
schéma de jeu que l’on s’est fixé pendant quarante minutes, ce soir (hier),
on est plus près des play-offs que de la
relégation », notait Greg Beugnot, le
coach chalonnais. Plus incisif, l’Élan a
vite pris le dessus sur des Hyérois passifs, relégué à 20 points après vingt
minutes (46-26). Et hier, Chalon a pu
compter sur un Jermaine Guice de
classe (16 pts, 4 rbds), parfait aussi sur
le paletot de Perincic. Un Guice que
l’Élan a eu trop peu souvent cette saison…
VICHY - LE HAVRE : 80-88. – Pierre
P.
—
6
7
7
8
10
10
11
12
12
13
13
13
14
14
15
20
VALENCIENNES - BOURGES : 58-67
LES AUTRES MATCHES
STRASBOURG - DIJON : 60-64. – La
saison file et la SIG s’enlise. Huitième
et sur le fil des play-offs, Strasbourg a
subi hier un quatrième revers d’affilée,
qui suscite beaucoup de questions.
« On ne pèse pas dans la raquette. Il
n’est pas question de baisser la tête,
mais cette équipe a-t-elle le niveau
pour aller en play-offs ? » interrogeait
le coach alsacien, Éric Girard. Soir noir
en Alsace, beau jour à l’inverse pour la
JDA Dijon, le bourreau, qui s’extirpe de
la zone de relégation, laissant le siège
maudit aux Parisiens. Vainqueurs de
quatre de leurs cinq derniers matches,
les Bourguignons ont su être les moins
mauvais hier soir. Ils ont d’abord profité de la première période affligeante
de la SIG (18-37 et 5 points inscrits par
Strasbourg dans le deuxième quarttemps), avant de repousser sur la ligne
des lancers l’assaut final de la SIG,
revenue à moins deux (60-62) à trente
secondes de la fin. « C’était le match
de la peur, je ne m’attendais pas à un
bon match. On s’est offert une bonne
bouffée d’oxygène », reconnaissait
Randoald Dessarzin.
NANCY - ORLÉANS : 85-62. – Le
SLUC, défait deux fois de rang et battu
lors de ses deux dernières sorties à
Gentilly, filait un mauvais coton. Hier,
G.
—
18
16
16
15
13
13
12
11
11
10
10
10
9
9
8
4
LIGUE FÉMININE (22e journée)
60
68
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Beaubois
14 3 1/3 1/2 - 1-3 2
Marquis
29 12 5/12 - 2/4 7-4 De Colo
29 14 4/15 2/7 4/6 - 3
Tchicamboud 36 10 3/11 2/7 2/2 0-7 4
Doellman
19 4 2/7 0/1 - 0-2 2
Dobbins
33 6 2/8 0/1 2/3 4-5 2
Hayes
10 3 1/7 1/5 - - Wiggins
30 8 4/9 - 0/1 2-3 1
TOTAL
200 60 22/72 6/23 10/16 14-24 14
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Byars
37 14 6/12 2/3 - 2-6 2
Poupet
25 10 3/7 1/4 3/4 1-2 1
Hess
18 2 1/2 - - 3-2 2
Soliman
8 - - - - 2-2 Cazalon
6 0 0/4 0/1 - 0-1 Rush
37 10 3/13 0/6 4/4 0-5 3
Koné
9 4 1/1 - 2/2 1-2 1
P. Badiane
23 5 1/2 - 3/6 2-6 1
Salyers
37 23 9/21 2/8 3/4 1-5 1
TOTAL
200 68 24/62 5/22 15/20 12-31 11
60-68 (10-15, 17-25, 11-14, 22-14)
Écart.- ROA : + 18 (35e).
Spect. : 5 191. Arb. : Chambon, Bardera et Karaquillo.
J.
—
24
23
23
23
23
23
23
23
23
23
23
23
23
23
23
24
PRO B (27e journée)
FRANCOIS BRASSAMIN
CHOLET
ROANNE
Paris-Levallois- Gravelines ......... 71-88
ASVEL - Le Mans .......................... 75-86
HIER
Pts
—
1. Le Mans ................ 42
2. Nancy ..................... 39
ASVEL ..................... 39
4. Roanne ................... 38
5. Vichy ....................... 36
Le Havre ............... 36
7. Cholet ..................... 35
8. Strasbourg ............ 34
9. Hyères-Toulon ......... 34
10. Chalon ............... 33
Orléans ............. 33
Pau-Orthez ............. 33
13. Gravelines ........ 32
Dijon .................. 32
15. Paris-Levallois .......... 31
16. Clermont .......... 28
Noir
Bleu
Noir
MALGRÉ UNE LÉGÈRE baisse de
régime depuis un mois, Roanne a
démontré hier à Cholet qu’il était prêt à
jouer un rôle majeur en fin de saison.
Un peu à la traîne du trio de tête, la
Chorale a donné de la voix, particulièrement sur le plan défensif, pour
s’imposer (68-60) dans les Mauges,
mettant fin à une série de trois revers
en déplacements en Pro A.
Grâce ce succès – seulement le troisième et le plus large d’un visiteur sur
le parquet de La Meilleraie en Championnat après Vichy (+ 7) et Strasbourg (+ 2) –, les joueurs de JeanDenys Choulet ont pris une option sur
une place dans le top 4, surtout après
la défaite de Vichy. « C’est une grosse
performance car, Cholet à domicile,
c’est chaud. Surtout sans Marco (Pellin). Cela les met à trois victoires, plus
le “panier-average”. Cela fait du bien
pour la confiance », se félicitait JeanDenys Choulet, le coach des champions de France qui ont toujours mené
et creusé un moment un écart de
18 points (61-43, 35e), avant de lancer
une petite pique : « Pour une équipe
qui ne défend pas, laisser Cholet à
60 points, c’est pas mal » .
Pour Cholet, qui avait nettement surpassé les Roannais en quarts de finale
des As (85-63), c’était plutôt la soupe à
la grimace. « C’est très décevant. La
victoire de Roanne est méritée. On
voulait faire un match de démonstration et on a mis trente-cinq minutes à
se mettre en route », pestait Herman
Kunter. « On n’a pas contrôlé le
rythme du match. Aujourd’hui, on a
moins de 50 % de chances de faire les
play-offs. Il faut gagner cinq matches
sur sept pour être sûr d’y être », ajoutait l’entraîneur turc, qui va devoir
recadrer un groupe traversant une
période difficile.
Dans un match joué à guichets fermés
entre les deux derniers vainqueurs des
As, Roanne a effectué un bel effort collectif défensif qui lui a permis de contenir les scoreurs français de Cholet et
notamment Nando De Colo, qui tournait à 24,3 points de moyenne sur ses
trois derniers matches de Pro A.
Le nouveau prodige des Mauges a inscrit 14 points mais aucun panier lors
des douze premières minutes du
match et lors des quinze premières de
la seconde période. « Cholet joue en
permanence un jeu en percussion avec
le drive et le pick and roll. On avait été
MARDI
Clermont - Pau-Orthez ............... 88-94
VENDREDI
21
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
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DERNIÈRE MINUTE
ES 18 (stade de Cordoba 2, 1,78 km) : 1. P. Solberg, 1’40’’6 ; 2. Loeb, à 0’’5 ;
3. Atkinson, à 1’’5 ; 4. Hirvonen, à 1’’7 ; 5. Rautenbach, à 4’’5 ; 6. Sordo, à 5’’4 ;
etc.
Solide leader, le Français a piqué une colère contre les dangers de la réglementation pneumatique.
RÉSULTATS
RALLYE D’ARGENTINE (28-30 mars). – 4e manche du Championnat du monde des rallyes.
Classement (après la 2e journée, avant ES 18): 1. Loeb-Elena (MCO, Citroën C4 WRC), 3 h 26’
35’’4 ; 2. P. Solberg-Mills (NOR-GBR, Subaru Impreza WRC 07), à 1’20’’1 ; 3. Atkinson-Prévost
(AUS-BEL, Subaru Impreza WRC 07), à 2’07’’0 ; 4. Sordo-Marti (ESP, Citroën C4WRC), à 3’27’’4 ;
5. Rautenbach-Senior (ZIM-GBR, Rautenbach Citroën C4 WRC), à 17’56’’1 ; etc.
Leaders : Hirvonen, ES 1 à ES 4 ; Loeb, à partir de l’ES 5.
Vainqueurs de spéciales : Loeb (ES 5, ES 11, ES 12, ES 15) et P. Solberg (ES 10, ES 14, ES 16,
ES 17), 4 ; Hirvonen (ES 1, ES 2, ES 4) et Latvala (ES 3, ES 6, ES 8), 3 ; Atkinson, 2 (ES 9,
ES 13) ; Galli, 1 (ES 7).
LE FILM DES SPÉCIALES
ES 10 (Amboy 1, 22,17 km) : 1. P Solberg, 12’02’’70 ; 2. Atkinson, à 14’’ ; 3.
Loeb, à 15’’5 ; 4. Hirvonen, à 19’’9 ; 5.
Latvala, à 21’’3 ; 6. Sordo, à 22’’1 ; etc.
Sorti de la route dans l’ES 5 la veille, Hirvonen repart en « Superally », tout comme
H. Solberg (Ford Stobart), P.-G Andersson
et Gardemeister (Suzuki SX 4).
ES 11 (Las Bajadas 1, 16,41 km) :
1. Loeb, 9’10’’; 2. P. Solberg, à 4’’4 ;
3. Atkinson, à 7’’8 ; 4. Sordo, à 9’’3 ;
5. Galli, à 10’’ ; 6. Hirvonen, à 13’’8 ;
7. Latvala, à 18’’7 ; etc.
ES 12 (Villa General Belgrano 1,
16,31 km) : 1. Loeb, 11’26’’50 ; 2. Atkinson, à 5’’; 3. P. Solberg, à 6’’7 ; 4. Hirvonen, à 13’’8 ; 5. Latvala et Sordo, à 17’’3 ;
etc.
ES 13 (San Augustin 1, 21,41 km) :
1. Atkinson, 13’37’’30 ; 2. P. Solberg, à
3’’3 ; 3. Hirvonen, à 3’’5 ; 4. Loeb, à 5’’4 ;
5. Latvala, à 6’’4 ; 6. Galli, à 14’’1 ; 7. Sordo, à 14’’8 ; etc.
ES 14 (Amboy 2, 22,17 km) : 1. P. Solberg, 11’37’’2 ; 2. Loeb, à 7’’6 ; 3. Hirvonen, à 8’’6 ; 4. Atkinson, à 10’’0 ; 5. Sordo,
à 11’’1 ; 6. Wilson, à 39’’7, etc.
ES 15 (Las Bajadas 2, 16,41 km) :
1. Loeb, 8’57’’8 ; 2. P. Solberg, à 0’’3 ; 3.
Hirvonen, à 8’’2 ; 4. Atkinson, à 8’’3 ; 5.
Sordo, à 9’’5, etc.
ES 16 (Villa General Belgrano 2,
16,31 km) : 1. P. Solberg, 11’18’’8 ;
2. Loeb, à 0’’4 ; 3. Hirvonen, à 9’’6 ;
4. Sordo, à 13’’7 ; 5. Atkinson, à 14’’2, etc.
ES 17 (San Augustin 2, 21,41 km) : 1. P.
Solberg, 13’23’’6 ; 2. Hirvonen, à 1’’7 ; 3.
Loeb, à 4’’6 ; 4. Atkinson, à 10’’6 ; 5. Sordo, à 16’’2, etc.
VILLA CARLOS PAZ. – Au volant de sa Citroën C4,
Sébastien Loeb a continué hier de doucher tous ses
poursuivants sur les spéciales piégeuses du Rallye
d’Argentine. (Photo Marcos Brindicci/Reuters)
PROGRAMME
3e
AUJOURD’HUI. – et dernière journée (Carlos Paz-Carlos Paz, 305,14 km).
Troisspécialesdont unesuper-spéciale(42,67 km). Départs: ES 19 à 14 h 13,
ES 20 à 15 h 5 et ES 21 à 16 h 50.
Programme en heure française. Le décalage horaire avec l’Argentine est de cinq
heures.
VILLA CARLOS PAZ –
de notre envoyé spécial
parc de la mi-étape, au ralenti, avec
25’ de retard et y resta pour le compte.
« El Coyote », alias Federico Vilklagra
(écurie Munchi’s Ford), fut quant à lui
stoppé au contact d’une pierre, et Matthew Wilson, d’abord pénalisé de
1’20’’ pour retard au contrôle de sortie
de l’assistance de Villa Carlos Paz, fut
ensuite stoppé net par la cassure de sa
suspension dans Villa del Dique
(ES 15).
Hier soir, loin devant les deux Subaru
de Petter Solberg et Chris Atkinson
toujours en pleine bagarre, Sébastien
Loeb avait virtuellement repris la tête
du Championnat du monde et Ford
perdu sa première place au classement
des constructeurs. Derrière Dani Sordo, quatrième, l’unité d’écart approchait le quart d’heure !
JEAN-PAUL RENVOIZÉ
PRODUCTION : AIGNER ESSEULÉ. – Leader depuis le premier jour de course en
catégorie Production, l’Autrichien Andreas Aigner (Mitsubishi Lancer) se dirige vers une
victoire tranquille après l’élimination de Mario Ligato et le retard accumulé hier par
Sebastian Beltran, désormais devancé par le Qatari Nasser Al-Attiyah (Subaru Impreza),
2e d’un groupe N très étiré.
ÉTIENNE LAVIGNE PRÉPARE LE « DAKAR ». – Accompagné d’une partie du staff
d’ASO (Amaury Sport Organisation), le patron du Dakar a fait étape à Villa Carlos Paz à
l’occasion de sa tournée préparatoire de l’édition 2009 qui se déroulera en janvier prochain sur un parcours de 9 000 kilomètres (dont environ 6 000 de spéciales) en Argentine
et au Chili. Reçu par l’Automobile Club Argentin et les organisateurs du rallye WRC,
Étienne Lavigne doit rencontrer diverses personnalités au cours de son périple consacré
notamment à la détermination des différents lieux de bivouacs. Une équipe de reconnaissances, emmenée par Tiziano Siviero, arrivé en fin de semaine dernière en Argentine, est
également à pied d’œuvre au pied des Andes.
SPEEDCAR : VILLENEUVE ENTRE DANS LA COURSE. – Champion du
monde de F 1 1997, Jacques Villeneuve participera aux deux dernières
manches de la série Speedcar, à Bahreïn, le week-end prochain, et à Dubaï les
11 et 12 avril. Le Canadien retrouvera à cette occasion nombre d’anciens de
la F 1 tels que Jean Alesi, leader actuel de ce Championnat asiatique inspiré
de la Nascar, Johnny Herbert, Stefan Johansson, Ukyo Katayama, JJ Lehto et
Gianni Morbidelli.
MOTOGP – GRAND PRIX D’ESPAGNE
Lorenzo
met la gomme
Le rodéo d’Edwards
« Rossi aurait
dû rester »
JEAN-PHILIPPE WEBER, patron
de la compétition chez Michelin, estime
que l’Italien a manqué de lucidité en
passant chez Bridgestone cette saison.
Le bouillant Espagnol a signé sa deuxième pole d’affilée,
confirmant le retour au premier plan de Michelin qui place
quatre machines aux quatre premières places.
« Je suis sur un nuage pour le moment, mais
je sais aussi que je dois garder les pieds sur
terre car ce Grand Prix sera très important
pour moi. » Et pas seulement pour une
simple question de suprématie nationale. En
cas de victoire, Lorenzo aurait en effet toutes
les chances de ravir les commandes du
Championnat à Casey Stoner, en difficulté ici
à Jerez et qui montra des signes inhabituels
de nervosité durant la séance qualificative.
En dépassant la Suzuki de Loris Capirossi, le
champion du monde fit mine de donner un
coup de pied au vétéran italien – son ancien
équipier chez Ducati – coupable selon lui de
l’avoir ralenti dans un tour rapide. « Les
choses n’ont pas fonctionné comme je
2/18
Circuit de Jerez de la Frontera
4,423 km
GRAND PRIX
MOTOGP 2007
AUJOURD’HUI
Warm-up
Warm
up
8 h 40 à 10 h 5 :
125 cm3, 250 cm3 p
Courses
11 heures : 125 cm3
12 h 15 : 250 cm3 (2
14 heures : MotoGP
J
Jerez
si (ITA, Yamaha) 1
sa (ESP, Honda) 2
s (USA, Yamaha) 3
er (AUS, Ducati) ;
niet (Kawasaki) ;
li (Yamaha) ; etc.
PIERRE-HENRI POTHERAT
ÉPOUSTOUFLANTE SÉANCE de rodéo (notre photo) que
celle offerte hier par Colin Edwards au guidon de sa Yamaha.
Dans le virage no 1 au bout de la ligne droite des stands, le
Texan perdit soudainement l’avant de sa Yamaha à plus de
100 km/h. Désarçonné, il semblait bien parti pour chuter
quand il se récupéra in extremis en donnant à la fois un coup
de genou et un coup de coude sur le bitume pour redresser sa
GRILLES DE DÉPART
MOTOGP. – 1re ligne : Lorenzo (ESP, Yamaha), 1’38’’189 (moy. :
162,164 km/h) ; Pedrosa (ESP, Honda), 1’38’’789 ; Edwards (USA, Yamaha),
1’38’’954. 2e l. : Hayden (USA, Honda), 1’39’’061 ; Rossi (ITA, Yamaha),
1’39’’064 ; De Puniet (Honda), 1’39’’122. 3e l. : Stoner (AUS, Ducati),
1’39’’286 ; Toseland (GBR, Yamaha), 1’39’’334 ; Hopkins (USA, Kawasaki),
1’39’’439. 4e l. : Capirossi (ITA, Suzuki), 1’39’’484 ; Nakano (JAP, Honda),
1’39’’559 ; Vermeulen (AUS, Suzuki), 1’39’’704. 5e l. : Dovizioso (ITA, Honda),
1’39’’767 ; De Angelis (RSM, Honda), 1’40’’037 ; West (AUS, Kawasaki),
1’40’’088. 6e l. : Elias (ESP, Ducati), 1’40’’286 ; Guintoli (Ducati), 1’40’’939 ;
Melandri (ITA, Ducati), 1’41’’027.
250 cm3. – 1re ligne : Bautista (ESP, Aprilia), 1’43’’071 (moy. :
154,483 km/h) ; Kallio (FIN, KTM), 1’43’’111 ; Debon (ESP, Aprilia),
1’43’’286 ; Lüthi (SUI, Aprilia), 1’43’’596 ; etc.
125 cm3. – 1re ligne : Smith (GBR, Aprilia), 1’47’’587 (moy. :
147,999 km/h) ; Terol (ESP, Aprilia), 1’48’’041 ; Bradl (ALL, Aprilia),
1’48’’070 ; Talmacsi (HON, Aprilia), 1’48’’113 ; … 2e l. : Di Meglio (Derbi),
1’48’’165 (7e temps). 7e l. : Masbou (Loncin), 1’49’’720 (26e temps) ; Cluzel (Loncin), 1’49’’773 (27e temps). 9e l. : L. Rossi (Honda), 1’51’’894 (34e
temps) ; etc.
CHAMPIONNAT DU MONDE (après 1 GP)
MOTOGP : 1. Stoner, 25 points ; 2. Lorenzo, 20 ; 3. Pedrosa, 16 ; 4. Dovizioso, 13 ; 5. Rossi, 11 ; 6. Toseland, 10… 9. De Puniet, 7 ; 15. Guintoli, 1.
250 cm3 : 1. Pasini (ITA, Aprilia), 25 pts ; 2. Barbera (ESP, Aprilia), 20 ; 3.
Kallio, 16 ; etc.
125 cm3 : 1. Gadea (ESP, Aprilia), 25 pts ; 2. Olive (ESP, Derbi), 20 ; 3.
Bradl, 16 ; 4. Di Meglio, 13 ; etc.
Schumacher,
motard par plaisir
Après la Ducati de MotoGP de Casey Stoner à
Valence, la Honda CBR 1000 de Superbike sur le
circuit de Pannonia en Hongrie, ou encore une
Triumph le week-end dernier à Barcelone, c’est au
guidon d’une KTM Super Duke 990 que Michael
Schumacher jouera les pilotes moto aujourd’hui en
Italie, à l’occasion de la Temporada de Misano. Pour
le septuple champion du monde de F 1, ces
apparitions en série ne restent toutefois qu’un
divertissement et n’augurent en aucune façon une
nouvelle carrière sportive : « J’aime tout simplement
piloter des motos mais je n’ai vraiment aucunement
l’intention de me lancer dans une quelconque série,
en compétition moto, tient à préciser Schumacher. Si
de temps en temps, comme ce week-end avec mes
amis de KTM, je participe à une course, c’est juste
parce que j’aime la course. Mais encore une fois, je
ne veux pas rejoindre un quelconque type de
compétition, un milieu que j’ai d’ailleurs quitté à la
fin de l’année 2006. De plus, je ne suis pas assez
présomptueux pour m’imaginer capable de rejoindre
une série professionnelle. Je veux juste essayer de
rester sur mes deux roues et une chose est sûre :
comme je l’ai fait en F 1, je prendrai toujours soin de
ne pas aller au-delà de la limite. »
DIMANCHE 30 MARS 2008
machine avec un extraordinaire sang-froid. « Ce fut un
moment très chaud. Quand j’ai senti la moto partir, je ne me
suis pas affolé car j’ai suffisamment d’expérience pour savoir
me tirer d’une telle situation. Merci Michelin, car c’est mon
pneu qui m’a sauvé », confia le pilote de l’équipe YamahaTech 3, crédité par ailleurs du troisième temps des
qualifications.
(Photo Stan Perec/Presse Sports)
« QUATRE PILOTES Michelin aux quatre premières
places des qualifications du GP d’Espagne. Est-ce une
petite revanche sur votre déception de 2007 ?
– Nous ne sommes pas animés par un esprit de revanche. Au
contraire, nous restons modestes. On a fait des progrès qui
avaient déjà été entamés en fin de saison dernière.
– Michelin a-t-il trouvé un pneu miracle en qualifications ?
– Je suis malheureusement obligé de vous décevoir, il n’y a pas
de miracle là-dedans car ce sont les mêmes pneus que l’an dernier avec des petites évolutions. Le pneu de qualification a été
développé aux essais IRTA et ensuite, on n’y touche plus de la
saison.
– Pensez-vous que Valentino Rossi ait fait une erreur
en vous quittant pour Bridgestone ?
– L’an dernier, à Motegi, j’avais dit à monsieur Rossi que son
analyse n’était pas la nôtre, qu’il n’était pas assez objectif et qu’il
aurait dû rester avec nous. Nos performances de ce début de saison prouvent en tout cas que le verdict des ingénieurs Michelin
était plus pertinent que celui de Rossi.
– Avec Jorge Lorenzo, vous ne semblez pas avoir perdu
au change, finalement…
– Ce qu’il a réalisé aujourd’hui (hier) est énorme, aussi bien en
pneus de qualifications que lors de ses runs en configuration
course. Sa rapidité d’adaptation et sa faculté à exploiter au maximum le grip sont vraiment impressionnantes. Et si nous sommes
capables de lui fournir encore plus de grip, croyez-moi, il ira
encore plus vite ! » – P.-H. P.
GRAND PRIX DE FRANCE
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Le GP compris !
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Grand Prix d’Espagne
Stoner et Ducati
à la peine
de notre envoyé spécial
16
A
APPELÉ À COMMENTER le deuxième titre
mondial 250 consécutif de Jorge Lorenzo
l’an dernier et son futur passage en MotoGP,
Alberto Puig, le mentor de Dani Pedrosa,
avait rétorqué à l’époque avec un certain
agacement : « Arrêtez de vous enflammer
avec Lorenzo car le niveau de la 250 est
devenu faible depuis le départ de Dani. »
Bien vu, señor Puig, en seulement deux
Grands Prix, le bouillant rookie espagnol a
réussi une entrée fracassante dans la classe
phare. Deux pole-positions de suite assorties d’une deuxième place derrière Casey
Stoner au Qatar l’ont déjà installé dans la
peau d’un prétendant sérieux au titre mondial MotoGP.
Hier, lors de la séance qualificative, Lorenzo
effectua une impressionnante démonstration de force en infligeant aux autres acteurs
du MotoGP une véritable punition. Le pilote
Yamaha Michelin affola tout simplement les
chronos : 1’38’’189 ! Jamais on n’avait roulé
aussi vite sur le circuit de Jerez. « Coller plus
d’une demi-seconde à son suivant immédiat
sur l’un des plus petits circuits du Champion-
l’espérais, mes réglages n’étaient pas parfaits et je n’arrivais pas à inscrire ma Ducati
dans les virages, l’avant m’obligeait toujours à élargir », se lamenta l’Australien qui
s’élancera de la troisième ligne aujourd’hui
juste à côté de Randy De Puniet (6e).
Avec seulement le septième temps des
essais, Casey Stoner pointait du doigt les
soucis rencontrés par la Ducati chaussée de
Bridgestone peu à l’aise sur le tracé andalou
comme le confirma le piètre tir groupé des
autres pilotes de la marque italienne : Toni
Elias, Sylvain Guintoli et Marco Melandri
monopolisent, en effet, les trois places sur la
dernière ligne de la grille de départ.
Valentino Rossi fut finalement le seul pilote
Bridgestone à tirer son épingle du jeu en
signant le cinquième chrono au milieu des
pilotes Michelin où figurait en bonne place
Colin Edwards, qualifié pour la deuxième
fois de suite en première ligne et qui, à
trente-quatre ans, connaît une seconde jeunesse au sein du team Tech 3. Sa figure acrobatique en plein milieu de séance (voir cicontre) souleva l’enthousiasme du public qui
devrait avoir aujourd’hui en course l’occasion de s’enflammer à nouveau.
E
de notre envoyé spécial
nat, ça cause ! », confirma avec humour Guy
Coulon, le responsable technique de Yamaha Tech 3. D’autant que le deuxième de cette
séance ne fut autre que Dani Pedrosa, le
poulain de Puig ! Autant dire que le duel
entre les deux frères ennemis qui divisent
l’Espagne va enflammer aujourd’hui l’arène
de Jerez et le moins que l’on puisse dire est
que Lorenzo est fin prêt pour le combat.
Photos : PSP - Stan Perec - Lukasz Swiderek - Nikon D2x - Conception : S-events
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Des écarts abyssaux
Un calcul en l’occurrence très mal
payé. Tandis que les deux Subaru, en
pleine lutte fratricide, naviguaient en
effet à plus de 1’30’’ de la C 4 de Loeb,
les deux pilotes officiels Ford n’étaient
plus en lice après avoir perdu le
contrôle de leurs voitures dans des
passages délicats.
Pour la marque à l’ovale bleu, les
déboires s’accumulèrent puisque,
après la deuxième boucle de l’aprèsmidi d’hier, il ne restait plus qu’une
seule Focus en course : celle de Mikko
Hirvonen en séance de rattrapage, qui
évoluait en « Superally » dans les profondeurs du classement. Arrivé au
ralenti à Carlos Paz, Henning Solberg
n’avait pu repartir de l’assistance, où
l’autre Focus de l’écurie Stobart, pilotée par « Gigi » Galli, était également
restée à cause d’un problème d’échappement et d’un début d’incendie vraisemblablement provoqué par un
court-circuit. Auteur d’une nouvelle
sortie de route dans la matinée, JariMatti Latvala – bien remonté en huitième position – rejoignit lui aussi le
Bleu
pneus représentait un danger et allait
à l’encontre de la sécurité dans certaines conditions de terrain. Nous
avons été les seuls à alerter la FIA dans
ce sens. Ford et Subaru, au contraire,
ont fait deux belles lettres pour
demander de ne surtout rien changer… Voyant que la règle du pneu
unique leur permettait de se rapprocher de nous en performance, nos
adversaires pensaient certainement
que cet aspect allait amplifier le phénomène. »
Jaune
Rouge
Jaune
MOTO
Attentif à ce grief, Mario Isola, le responsable des rallyes pour Pirelli,
s’empressa de consulter les différentes
écuries concernées pour, éventuellement, pouvoir soumettre à l’autorité
sportive un amendement à la nouvelle
règle. Citroën adhéra pleinement à
cette démarche, Suzuki déclara sa neutralité. Subaru hésita un moment à
satisfaire les vœux de ses pilotes mais
se décida finalement à ne rien vouloir
changer. Ford fit de même, opposant
un « niet » ferme et catégorique à
cette requête.
On était donc très loin de l’unanimité
requise ! « Ça ne me surprend pas
vraiment, observait Olivier Quesnel, le
directeur de Citroën Sport. Après les
essais que nous avions menés en Sardaigne, nous avions bien vu que ce
principe de ne pas pouvoir recouper les
Noir
Bleu
Noir
« ON MAINTIENT L’ÉCART en
essayant de prendre le moins de
risques possible… » En stand-by dans
la zone de regroupement, à l’entrée du
parc d’assistance de la mi-journée,
Sébastien Loeb, renfrogné comme
rarement, affichait sa bouille des mauvais jours.
Le pilote Citroën n’avait pourtant
aucune raison de s’en faire. Il était toujours solidement installé en tête, en
ayant su maintenir au cours de la
boucle de la matinée une confortable
avance sur son suivant immédiat, qui
n’était plus Chris Atkinson, mais Petter
Solberg, l’autre pilote Subaru.
« Quand je dis qu’on prend le moins de
risques possible, c’est façon de parler,
détaillait-il. Les conditions dans lesquelles on roule, c’est complètement
débile ! Par endroits, on arrive plein
pot dans des zones de boue liquide en
aquaplanage sans avoir le moindre
guidage au volant. On ne prend aucun
plaisir au volant. Ce n’est plus du pilotage, c’est une partie de roulette russe.
Tout ça parce que des gens ont décidé
autour d’un bureau qu’il ne fallait pas
retailler les pneus, quelles que soient
les circonstances. Question sécurité,
c’est gagné ! Rouler avec un pneu
unique dur comme du bois et parfaitement inadapté au terrain sous le prétexte de la réduction des coûts, c’est
une chose, mais j’aimerais bien savoir
où se situe l’économie dans le fait
d’interdire de faire un cut longitudinal ! C’est du grand n’importe
quoi… »
22
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Jaune
Bleu
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Jaune
Rouge
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