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Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY FOOTBALL 1 LIGUE 1 : SCANDALE À BORDEAUX TOP 14 : CLERMONT AU POUVOIR (Pages 4 et 5, et notre éditorial, page 2) (Pages 10 à 12) CLERMONT-FERRAND. – Sous l’impulsion de Napolioni Nalaga, qui marque l’un de ses deux essais de l’après-midi, Clermont a battu Albi (52-17) et pris la tête du Championnat. (Photo Thierry Zoccolan/AFP) BORDEAUX. – Auteur de nombreuses erreurs, le trio arbitral (M. Poulat expulse ici le Lorrain Jonathan Brison, à gauche) a précipité la défaite de Nancy (1-2) à Bordeaux. (Photo Christian Liewig/L’Équipe) *63 ANNÉE - N 19 628 1,00 e o France métropolitaine www.lequipe.fr Dimanche 30 mars 2008 T 00825 - 330 - F: 1,00 E 3:HIKKSC=ZUVUUY:?a@d@d@k@k; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE PARIS, LE COUP FINAL TENNIS Le PSG a remporté hier sa troisième Coupe de la Ligue en battant Lens (2-1) grâce à un penalty contesté, transformé par Bernard Mendy à la dernière minute. Le PSG jouera la Coupe de l’UEFA la saison prochaine, mais sera-t-il encore en L 1 ? (Pages 2 et 3) (Photo Jean-Marc Pochat) ALERTE À MIAMI POUR TSONGA (Page 13) (Photo Sébastien Boué/L’Équipe) HEUREUX QUI COMME BERNARD STADE DE FRANCE. – Le gardien lensois Ronan Le Crom, un genou à terre, doit s’incliner sur le penalty de Bernard Mendy. Les Sang et Or, qui imaginaient sans doute avoir accompli le plus difficile en égalisant, n’y peuvent plus rien : on joue déjà depuis quatre minutes au-delà du temps réglementaire lorsque le défenseur parisien inscrit le deuxième but du PSG... (Photo Pierre Lahalle) (Page 17) www.generationdaily.fr Iveco Dailymotion Pictures présente L’Iveco Daily POUR SES 30 ANS, METTEZ EN SCÈNE L’IVECO DAILY ! 1978, Iveco inventait le Daily. Après 30 ans de performances, de fiabilité et d’engagement à vos côtés, l’Iveco Daily n’a pas fini de vous surprendre. 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Une envolée qui empêcha Maoulida de lever les bras au ciel. Abandonné sur l’égalisation de Carrière (52e), il s’envola encore dans les arrêts de jeu sur une frappe de Demont. Au coup de sifflet final, il explosa de joie et se réconcilia avec le Stade de France. LANDREAU (7) : voir ci-dessus. CEARA (4) : le très offensif arrière droit brésilien n’a pas attaqué. Il a essayé de se concentrer sur ses tâches défensives… Mais encore une fois, ce n’est pas son truc. Loin de son adversaire direct, il a constamment reculé, offrant de larges espaces. L’ÉDITO U NE fois de plus, une fois encore, une fois de trop ! De grossières erreurs d’arbitrage ont faussé le résultat du choc de la Ligue 1, Bordeaux-Nancy, au Stade Chaban-Delmas, hier après-midi : succès des Girondins grâce à deux buts consécutifs à autant d’erreurs d’arbitrage, comme nous le racontons longuement en pages 4 et 5. Pourquoi s’indigner davantage aujourd’hui que lors des Lillllee 10 8 9 8 Caen aen 11 Brest 11 8 ness 11 Rennes Orrlé rléans 8 Nanttes 12 9 12 11 11 8 Paaris 9 11 9 10 7 AAm miens 11 11 Rouueen 7 7 Ch Cherbour rg avec 10 6 14 10 M z 14 Metz 10 6 12 7 Dijon 14 4 17 Lyon 9 Ly 10 15 13 Toulouse se Greenoble no 17 6 Nicce Montpellieer 15 7 15 10 Perp rp rpignan 14 12 Marseille 17 9 ROTHEN (5,5) : évidemment à l’origine de l’ouverture du score, il domina pendant 45 minutes Laurenti, incapable de comprendre le jeu du Parisien. Mais Paris ne profita pas de cet avantage. Rothen devint même ensuite une sorte d’arrière gauche, peu à l’aise. PAULETA (6,5) : il n’avait pas les jambes pour tenir une rencontre. Il a tout donné en première période, marquant un but splendide, du plat du pied. Il a réussi la cinquième finale de sa carrière. Remplacé par LUYINDULA (66e), à l’origine du penalty de la discorde. GUILLAUME DUFY STADE DE FRANCE. – 29e minute : sous le regard de Kevin Monnet-Paquet, Mickaël Landreau s’envole et neutralise la frappe de Toifilou Maoulida (invisible sur la photo). Une parade des grands soirs. (Photo Pierre Lahalle) Carrière est éternel LES JOUEURS LENSOIS. – À bientôt trente-cinq ans, l’ex-international a livré une prestation de haute tenue et relancé son équipe en égalisant en début de seconde période. L’HOMME CLÉ : CARRIÈRE, 7,5 La technique ne se perd jamais, on l’a vu avec l’ancien international, qui a réalisé une très belle finale à près de trente-cinq ans. C’est lui qui a remis son équipe dans le sens de la marche en égalisant, à droite, dans la surface, d’un plat du pied droit avec poteau rentrant (1-1, 52e). En première mi-temps, il a souvent remisé et est allé chercher les ballons qui peinaient à arriver. LE CROM (6) : n’a rien pu faire sur le lob de Pauleta (0-1, 20e). Il s’est bien détendu sur une frappe de Diané (25e) et a été décisif au pied sur un tir du même joueur (83e). Crucifié sur le penalty de Mendy (90e + 3). LAURENTI (4) : a sorti un ballon chaud devant Diané (10e). Mais il en a bavé durant la première mi-temps face à Rothen. Il a écopé d’un avertissement pour une charge sur l’ailier parisien (36e). Moins inquiété en seconde période. A. COULIBALY (6) : dans une défense trop fragile, le Malien a été le seul à vraiment remplir son rôle. Il a sorti un centre de près de Diané (6e), puis en réussissant un tacle sur l’attaquant parisien qui filait au but (16e). HILTON (4) : une très mauvaise soirée pour l’un des défenseurs les plus réguliers de France. Il a d’abord été battu par Diané lors de la première occasion sérieuse du PSG (6e). Il a dévié malencontreusement une Une banderole honteuse 16 12 16 11 CLÉMENT (5,5) : on lui a souvent reproché de ne pas jouer suffisamment vers l’avant. Hier, il a forcé sa nature, créant de nombreux décalages intéressants. En revanche, il a souffert dans le combat devant Mangane et Kovacevic, peinant aussi à saisir le jeu malin de Carrière. DIANÉ (5,5) : en janvier, il s’était bien amusé avec la défense lensoise. Il a recommencé. À chaque fois qu’il a eu le ballon, le Racing a tremblé. Et pour une fois, l’Ivoirien a joué avec les autres, de manière juste et intelligente. Mais en janvier, il avait marqué deux fois. En finale, il a buté sur Le Crom. Beesaançonn Bordeaux ea Bia iaarritz Stras asbourgg 17 6 ClermontFerrand 15 16 5 6 Ch lonsChâl en-Champagnee Poitierrs L Rochelle La Limoges Sedan BOURILLON (3,5) : des tribunes, il a donné l’impression de ne jamais trouver sa place. Aj Ajaccio LA QUESTION DU JOUR Les arbitres français sont-ils les plus mauvais d’Europe ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de 1 SMS). LA QUESTION D’HIER Doit-on interdire les combinaisons en natation ? OUI ............................................................................................. 41% NON ........................................................................................... 56% Ne se prononcent pas ................................................................ 3% (nombre de votants :56 227) Selon le résultat de vos votes sur www.lequipe.fr et par SMS. LE MATCH EN QUESTIONS. – En début de seconde période, des supporters parisiens ont affiché une banderole insultante pour leurs rivaux lensois. QUELLE ÉTAIT L’AMBIANCE AU STADE DE FRANCE ? La LFP avait mis les moyens pour chauffer le stade : mini-concert de Cali, descente de trois parachutistes pour présenter le Trophée façon James Bond, pom-pom girls à gogo. Le kop parisien, en légère infériorité numérique par rapport à son homologue lensois, a d’abord pris un évident plaisir à siffler les attractions proposées en apéritif. Il fut d’entrée nettement moins coopératif que le camp d’en face, qui avait déployé au sommet de la tribune un hommage à Thierry Gilardi, notre confrère de TF 1 décédé mardi : « Gilardi dans le cœur des Ch’tis ». Les 35 000 Nordistes étaient ravis d’avoir fait le voyage jusqu’au Stade de France pour une soirée placée sous le signe de l’antiracisme. Un message ignoré par une poignée d’imbéciles du kop de Boulogne. En début de seconde période, ils affichèrent une banderole scandaleuse à la barbe des officiels présents : « Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch’tis ». Étant donné le contexte, le PSG pourrait payer très cher l’extrême dénuement intellectuel de quelquesuns de ses supporters. COMBIEN DE JOUEURS SUR LA FEUILLE DE MATCH AVAIENT-ILS DÉJÀ GAGNÉ LA COUPE DE LA LIGUE ? Ils étaient trois, sur les trente-six joueurs inscrits sur la feuille, à avoir déjà remporté une Coupe de la Ligue, avec trois clubs différents. Pedro Pauleta avait gagné le trophée en 2002, avec Bordeaux, inscrivant deux des trois buts des Girondins en finale contre Lorient (3-0). L’année suivante, en 2003, c’est Monaco et Jérôme Rothen qui l’emportaient, face à Sochaux (4-1). Enfin, côté lensois, Sidi Keita avait lui aussi remporté la Coupe de la Ligue, en 2005, avec Strasbourg, face à Caen (2-1). Les vainqueurs de la PAGE 2 Coupe de France étaient beaucoup plus nombreux, entre anciens Nantais (Carrière, Monterrubio, Landreau, vainqueurs en 1999 et 2000) et Parisiens (Mendy et Pauleta en 2004 et 2006, Rothen et Armand en 2006). Enfin, Luyindula a aussi remporté la Coupe de France, avec Strasbourg, en 2001. POURQUOI LOÏC RÉMY EST-IL SORTI SI VITE ? L’attaquant lensois a quitté la pelouse dès la 13e minute parce qu’il s’est blessé, sans doute au mollet gauche, en frappant un ballon. Celui qui avait disputé une demi-heure avec les A’ contre le Mali (3-2), mardi, n’aime vraiment pas le Stade de France. En 2005, il y était déjà venu disputer la finale de la Coupe Gambardella avec Lyon (avec la génération Benzema). Il était entré en jeu au bout d’une heure, alors que son équipe était menée 0-6 par Toulouse (score final, 2-6). RÉGIS DUPONT (avec M. Go.) frappe de Chantôme au profit de Pauleta lors de l’ouverture du score (0-1, 20e). Et a enfin été sanctionné d’un penalty sévère (90e + 3). En première période, il a souvent couvert les montées de Belhadj dans le couloir gauche. BELHADJ (6) : en première mitemps, il a été très offensif. Ses accélérations sur l’aile gauche ont secoué la défense adverse. À l’inverse, on a vu à nouveau qu’il ne possédait pas les réflexes d’un « vrai » latéral. MANGANE (6,5) : le Sénégalais a d’abord semblé inhibé par l’événement. Il a débuté la seconde période dans une position plus haute avec une tête puissante sortie en corner par Ceara (46e). Avec son impact retrouvé, il a accompli un travail énorme. Il a récupéré le ballon sur l’action de l’égalisation. KOVACEVIC (6) : de nombreux ballons sont passés par le « laboureur », qui a été omniprésent à la récupération, à droite comme à gauche. L. RÉMY (non noté) : est sorti après seulement treize minutes en raison d’une douleur au mollet provoquée par une frappe lointaine (7e). Il a été remplacé par MONTERRUBIO (5,5), qui s’est positionné à gauche. Auteur d’une frappe terrible du gauche sur le haut du montant (68e). CARRIÈRE : voir ci-dessus. MONNET-PAQUET (5,5) : ce rapide gaucher de dix-neuf ans était le seul joueur formé au club sur la pelouse, alors qu’on s’attendait à la titularisation de Monterrubio. La rentrée de ce dernier l’a obligé à jouer à droite, où il a beaucoup tenté. Remplacé par ARUNA (67e), qui est passé en pointe en fin de match. MAOULIDA (6) : c’est sur sa remise que Carrière a égalisé. Une belle frappe enroulée sortie in extremis par Landreau (30e). L’attaquant a pesé sur les défenseurs parisiens (souvent à deux sur lui). Solide dos au but. Remplacé par DEMONT (84e), qui a frappé juste au-dessus (90e + 1). JEAN-LUC GATELLIER DENIS RENAUD, le coach de Carquefou, adversaire du PSG en quarts de finale de Coupe de France, s’est sincèrement réjoui pour son futur rival. « Heureux pour Le Guen » LOCMINÉ - CARQUEFOU : 0-0 Temps frais. Pelouse bosselée. 1000 spectateurs environ. Arbitre : M. Muriel. CARQUEFOU : Joinel – Mourin, M. Moreau, Mauget, Le Tapissier – Lafleuriel (Merzougui, 88e), Delahaye, Le Paih (cap.), Anita (Makiesé, 68e) – Delanoë, I. N’Doye. Entraîneur : D. Renaud. LOCMINÉ – de notre envoyé spécial « JE N’AI PAS PU regarder le match car, pour rentrer de Locminé, nous avions un peu plus de deux heures de bus. Nous n’avons pas écouté le match à la radio, expliquait hier soir Denis Renaud, l’entraîneur de Carquefou. Je suis malheureux pour les vaincus, heureux pour les vainqueurs et Paul Le Guen, que j’apprécie. Ce titre peut faire beaucoup de bien au PSG. Je ne veux surtout pas parler d’une éventuelle incidence sur la Coupe de France. J’en suis à mille lieues. » Le trésorier de Locminé, lui, se frotte encore les mains. Hier soir, il a réalisé la recette de la saison. Un match de CFA 2 devant près de 1000 spectateurs, cela n’arrive quasiment jamais. Frayeurs pour le gardien Mais hier, ce sont les quart-finalistes de la Coupe de France qui se produisaient. Pour leur première sortie depuis leur exploit face à Marseille (1-0), les Carquefoliens, privés de Zebidi et Selha, suspendus, ont livré une prestation sérieuse mais sans panache. « Physiquement, nous avons plongé après soixante minutes, admet Denis Renaud. Mais les joueurs n’ont pas triché. Lundi, avec le président, nous avions réuni les joueurs, après leur avoir laissé cinq jours de repos. Ils ont répondu à nos attentes. » Et oublié, le temps d’un match, qu’ils avaient rendez-vous avec le vainqueur de la Coupe de la Ligue, le 16 avril à la Beaujoire. Comme face à l’OM, Carquefou a pu compter sur la sûreté de son gardien, Joinel, qui n’aura causé que deux frayeurs à son camp. La première quand il accrocha le pied de Matecat dans la surface, mais l’arbitre préféra sanctionner l’attaquant pour simulation. La seconde après un contact avec un adversaire : il mit de longues secondes à se relever. RAPHAËL RAYMOND Classement (CFA 2, groupe G) : 1. Quimper, 70 pts ; 2. Brest B, 63 ; 3. Changé, 58 ; 4. Laval B, Lorient B, 55 ; 6. Pontivy, 53 ; 7. Alençon, 53 ; 8. Le Poiré-sur-Vie, Saint-Lô, 52 ; 10. Avranches, 51 ; 11. La Montagnarde, 49 ; 12. Locminé, Concarneau, Carquefou, 46 ; 15. Saint-Brieuc, 42 ; 16. Châteaubriant, 41. DIMANCHE 30 MARS 2008 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LA MÉTÉO CHANTÔME (6) : remplacé à la 64e par MENDY à cause d’une douleur à la cuisse, il fut encore l’un des meilleurs parisiens. Depuis le match d’Épinal en Coupe de France le 5 janvier (2-0), l’international Espoirs n’est plus le même joueur. Il a pris une autre dimension, dans les duels, et le jeu. Son remplaçant n’apporta pas grand-chose… Bernard Mendy eut toutefois le culot de s’imposer pour frapper le penalty vainqueur. Bleu Rouge nombreux épisodes similaires précédents ? L’enjeu d’une qualification directe pour la Ligue des champions la saison prochaine était au moins aussi important pour deux cadors de l’élite que la finale de la Coupe de la Ligue, le soir même, entre mauvais élèves de la classe. À Bordeaux, on espérait un sommet de football, mais le plaisir du jeu, et il y en a eu, a été finalement balayé par les décisions erronées du trio arbitral. Puisque le ralenti télévisé de l’action ira toujours plus vite que l’action elle-même pour juger de l’exactitude des faits, on dépassera vite, ici, le débat qui ne va pas manquer d’être alimenté dans les jours à venir. Et le dénouement de la finale de la Coupe de la Ligue, ARMAND (5) : comme beaucoup de ses partenaires, il joua deux matches. Le premier fut bon, enlevé, dynamique. Le second fut plus terne. On l’a même vu paniqué, ne sachant plus où donner de la tête et des jambes quand le Racing poussa fort. Jaune Bleu Jaune TROP, C’EST TROP M. SAKHO (6,5) : impressionné une dizaine de minutes par le contexte, l’adolescent s’est ensuite décontracté, défendant de manière juste, toujours debout. Il ne s’est pas posé de question pour relancer : toujours droit devant. Tout ne fut pas parfait. Il oublia Carrière à la 52e. Noir Noir favorable au Paris-SG dans des circonstances contestées, devrait lui aussi ajouter son lot de commentaires. Hélas ! nous sommes arrivés au jour où les arbitres, parfois contre leur gré, s’accrochent encore à l’idée d’être les seuls à avoir raison contre tout le monde. C’est-à-dire contre tous ceux qui savent exactement ce qui s’est passé grâce aux images de la télévision. Stop ! Il faut en terminer avec les regrets éternels et agir. Vite. Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel, est déjà allé ferrailler contre les instances internationales du Board pour obtenir le recours à la vidéo et réduire ainsi l’injustice. Il s’est heurté à un mur. Aujourd’hui, c’est tout le football français qui doit accompagner cette démarche. Question de solidarité nationale. Et d’autres voix doivent s’ajouter à cette croisade en Europe pour passer en force. Et en finir avec la farce. « Sur une saison, finalement, ça s’équilibre », a murmuré Ulrich Ramé, le gardien girondin, au micro de Canal +, de retour au vestiaire. On n’imagine aucun cynisme dans son propos, mais il traduit sûrement la résignation qui ronge le football français sur le sujet. Il est temps d’en finir avec ça. Z. CAMARA (6,5) : une première période remarquable. Costaud dans les duels, il a aussi prouvé qu’il avait un pied droit. Son jeu long fut précis. Il osa même épauler son milieu de terrain. La situation se compliqua après la pause. Il fut notamment loin de Maoulida sur l’égalisation de Carrière. 3 FOOTBALL COUPE DE LA LIGUE (finale) Bleu Rouge Noir Jaune LENS - PARIS-SG : 1-2 Paris aime trop la Coupe Grâce à un penalty obtenu dans le temps additionnel, le PSG a remporté la troisième Coupe de la Ligue de son histoire. La victoire du PSG en Coupe de la Ligue s’est jouée dans le temps additionnel d’une rencontre que Lens a longtemps dominée. Efficaces et un brin chanceux, les Parisiens espèrent désormais que cette victoire en appellera d’autres en Championnat, dès mercredi, contre Strasbourg. Pour Lens, la défaite est amère. Mais le jeu proposé, hier soir, laisse place à l’optimisme pour la fin de la saison. 17e et le 18e du Championnat, n’a pas toujours été d’une grande qualité technique, mais elle a été ouverte et pourvue en occasions de but. Ce n’est cependant pas l’équipe qui s’en est procuré le plus qui l’a emporté, mais celle qui a profité au mieux des erreurs adverses. Pour l’une des premières fois de la saison, le PSG n’est pas dans la peau du puni. « C’est un signe pour le maintien », était convaincu Jérôme Rothen, juste avant de soulever le trophée. Les intentions parisiennes de début de rencontre contrastaient avec les productions antérieures du PSG en Championnat, là où ses adversaires profitaient de la moindre faille pour planter une banderille. Ici, c’est Paris qui profitait des espaces et des erreurs lensoises pour avancer ses pions. Et il faut donc décerner au Brésilien Hilton la palme du plus malheureux. Ou du moins concentré, c’est au choix. Il y a d’abord eu cette accélération de Diané et son petit coup d’épaule, juste assez pour déséquilibrer le capitaine lensois et servir Pauleta en retrait. Mais la reprise de ce dernier était contrée par Coulibaly (6e). Il y a surtout eu cet enchaînement parisien Rothen-Pauleta-Chantôme-Pauleta, au milieu duquel vint se glisser maladroitement le pied d’Hilton. Cette fois, son geste fut préjudiciable. Et l’attaquant portugais, d’un lob astucieux, marquait son quinzième but en seize matches de Coupe de la Ligue (20e). À Lens, la sortie prématurée de Rémy (14e) contrariait les projets de Daniel Leclercq. Depuis son arrivée, en janvier dernier, le jeune attaquant formé à Lyon s’avère un élément clé du dispositif. Sa sortie a provoqué une période de flottement dont ont su tirer profit les Parisiens. Mais, après l’ouverture du score, ses coéquipiers ont repris le match en main et l’égalisation de Carrière ne faisait que concrétiser une domination dans la conquête et dans la maîtrise du jeu (52e). Avec un peu plus d’adresse et un peu moins de précipitation, Lens aurait pu prendre l’avantage. Dans la même minute, Monterrubio puis Maoulida ont en effet trouvé l’arête de la lucarne de Landreau et placé une tête un peu trop croisée (70e). Le Stade de France n’avait pourtant pas toujours été aussi clément avec le gardien du PSG. Avec Nantes, lors de la finale de la Coupe de la Ligue 2004, c’est ici qu’il avait tenté et manqué une Panenka fatale à son équipe lors de la séance de tirs au but, contre Sochaux (1-1, 4-5 aux t.a.b.). Et lors de sa dernière apparition, avec l’équipe de France contre le Maroc (2-2), le 16 novembre dernier, il avait commis une coupable faute de main. Hier, le sort s’était inversé et Landreau en était le symbole. La parade qu’il réalisait du bout des doigts sur la frappe enveloppée de Maoulida (30e) lui aurait sans doute échappée quelques semaines plus tôt. Et le missile de son ancien coéquipier à Nantes qui fracassait son montant, aurait pu pénétrer dans ses filets il n’y a pas si longtemps. Dans cette Coupe de la Ligue, Paris a profité de la chance qui le fuit parfois en Championnat. Et le temps additionnel de cette finale a confirmé cette tendance, M. Duhamel accordant un penalty généreux à Luyindula (90e+ 4). Mendy, entré en jeu un peu plus tôt, se chargea de le transformer avec une étonnante sérénité. Après celles de 1995 et 1998, Paris remportait sa troisième Coupe de la Ligue. Mais ce matin, il pense déjà à la réception de Strasbourg, un rendez-vous dont tous les Parisiens avouaient, cette semaine, qu’il s’agissait d’un match bien plus important pour l’avenir du club. Car si Paris descend en L 2, cette ligne supplémentaire au palmarès ne suffira pas à sauver sa saison. DAMIEN DEGORRE LENS - PARIS-SG : 1-2 (0-1) Temps agréable. Pelouse en bon état. 78 745 spectateurs. Arbitre : M. Duhamel. BBelhadj elhad lh dj 6 Le match a trouvé son épilogue sur un penalty de dernière minute très litigieux. L’arbitre s’est-il trompé ? IL EXISTE DONC des soirs où la poisse fout la paix au PSG et où, dans un grand mouvement de balancier, la chance et le bonheur décident d’enlacer l’équipe de la capitale. Résumé de l’affaire : on est au bout du bout des quatre minutes de temps additionnel accordées à la fin de la seconde période. Sur son côté gauche, Diané récupère un ultime ballon. L’Ivoirien aperçoit la course de Luyindula, qu’il lance en profondeur. Entré à la 66e minute pour remplacer Pauleta, l’ancien Lyonnais s’engage dans une lutte furieuse avec Hilton. Le défenseur brésilien a un mouvement du bras droit qui semble toucher l’épaule de l’attaquant parisien, qui s’effondre. Laurent Duhamel n’hésite pas : penalty. Au vu des images, pourtant, il y avait matière à hésiter. Il est même quasiment impossible de déterminer la part des facteurs qui ont pu entraîner la chute de Luyindula dans la surface. Un vrai mauvais geste de Hilton ? Pas flagrant. Luyindula déséquilibré par sa propre course ? Peu probable. A-t-il senti, au regard de la vitesse à laquelle l’action s’est déroulée, qu’il pouvait en ressortir une confusion favorable à son équipe ? Impossible à exclure. Difficile, donc, de pencher nettement dans un sens plus que dans l’autre. Paris ne s’en plaindra pas, forcément, comme Nantes n’avait pas pleuré sur son sort à l’époque où il avait la mainmise sur la Coupe de France : celle de 1999, contre Sedan (1-0), avait basculé sur un penalty loin d’être net après un écroulement de Frédéric Da Rocha dans la surface ; celle de 2000, face à Calais (2-1), avait été marquée par la façon contestable dont Alain Caveglia avait ILS ONT DIT Papin : « C’est du vol » Jean Pierre PAPIN (entraîneur de Lens) : « Je ne conteste même pas le penalty, mais l’erreur sur la frappe de Demont qui le précède (l’arbitre a donné six mètres, alors que Landreau avait détourné en corner). J’ai l’impression d’avoir été volé. Oui, pour moi, c’est du vol. Je n’ai rien à reprocher à mes joueurs, ils ont réussi un grand match, une grande deuxième mi-temps au cours laquelle nous méritions cent fois de gagner. Mais M. Duhamel en a décidé autrement. Il a besoin de se remettre en question : il fait le gentil, comme ça, mais ce soir il s’est trompé et il doit le reconnaître. Aujourd’hui, le PSG était moins fort que nous. Ce match dissipe au moins certains doutes par rapport à la capacité de l’équipe à bien jouer au football. Après, quand je vois certaines banderoles des supporters parisiens, alors qu’on cherche à lutter contre le racisme, je trouve que c’est bien triste… » – R. D. ser passer l’orage jusqu’à la prolongation. Il ne nous reste plus que des finales à jouer pour le maintien, en espérant que ça tourne bien pour nous » . – J.-L. G. Paul LE GUEN (entraîneur du Paris-SG) : « C’est une bonne chose de faite et elle est bien faite. C’est une victoire importante pour le club, pour tout le club, pour un groupe, pour nos supporters qui vivent des moments difficiles. On a fait une bonne première période, on a souffert après la pause. Les Lensois ont poussé. Mais je trouve qu’on a bien terminé le match, on a surtout souffert car on n’a pas réussi à tenir le ballon. Mais encore une fois, en fin de match, on a eu des opportunités avec Peguy Luyindula et Diané. Sur le penalty, je ne vois pas ce qui se passe, je n’ai pas encore vu les images. Je n’ai pas été surpris de voir Bernard Mendy frapper le penalty, c’est un grand tireur de penalty. Il est capable d’incroyables séries à l’entraînement. Il est tranquille. J’espère que cette victoire va nous apporter beaucoup dès mercredi en Championnat contre Strasbourg. Je ne sais pas dans quel état seront Clément Chantôme, qui souffre d’une béquille, et Pedro Miguel Pauleta, qui a beaucoup donné pendant une heure. Maintenant, nous devons tous nous tourner vers l’objectif prioritaire de cette fin de saison, le maintien. » PAULETA (capitaine du PSG) : « Cette victoire est très importante pour nous, pour nos supporters. Les deux équipes méritaient ce trophée. En première mi-temps, on a fait de belles choses, on a marqué un but, je pense qu’on aurait pu en marquer plusieurs. En seconde, en revanche, on a souffert. Mais c’est une finale, qu’il n’est pas question de mériter ou de ne pas mériter, il faut simplement gagner. Toutes les finales sont spéciales, il faut savourer, ça passe trop vite. Physiquement, pour moi, ç’a été dur, j’ai été arrêté quinze jours et je ne me suis entraîné que deux fois pour ce match. Je n’ai pas pensé que cette finale pourrait être ma dernière. En ce moment, j’ai surtout la tête au Championnat. » - G. D. Lens 1-2 Paris-SG Un penalty brûlant Éric CARRIÈRE (Lens) : « C’est dur à digérer. Mais ce sont les aléas du foot (le penalty très généreusement accordé à Paris). C’est très dur car nous avons beaucoup donné. Celaaurait été sympa d’aller en prolongation. En deuxième mi-temps, on aurait dû gagner ce match, mais on n’a pas réussi à mettre le deuxième but. On a senti qu’ils reprenaient le dessus dans les dix dernières minutes. On s’est parlé entre nous, on s’est dit qu’il fallait lais- Rouge STADE DE FRANCE. – Toute la joie d’une équipe soulagée, de Mickaël Landreau (à g.) au capitaine Pedro Pauleta (à dr., le trophée en main). Ces deux joueurs totalisent sept Coupes nationales. (Photo Richard Martin) LE FAIT DU MATCH Gervais MARTEL (président de Lens) : « Si l’arbitre a un doute sur le penalty, il n’a pas le droit de faire ça. Surtout qu’il y a une faute sur Demont dans l’action précédente et que le Parisien était hors jeu avant le penalty. Ce soir, on n’était pas si mal, on était bien revenus en deuxième mi-temps. » – J.-L. G. Bleu D’une année à l’autre, les finales de Coupe de la Ligue ne présentent pas toujours les mêmes profils. La dernière, entre Bordeaux et Lyon (1-0), avait été l’une des plus pauvres sur le plan du spectacle. Celle-ci, entre le Jaune Rouge Jaune Landreau, ça va mieux Noir Bleu Noir À L’HEURE DE BRANDIR la coupe de la Ligue, au milieu des cotillons, Pedro Pauleta et ses coéquipiers ont sans doute oublié, l’espace d’une soirée, les tourments qui frappent le PSG en Championnat. Oubliées, les prochaines batailles pour éviter la relégation, zappés, ces points qui font défaut pour passer une fin de saison vraiment heureuse. Les Parisiens se contenteront, dans un premier temps, d’une nuit douce, sans excès, sans vraies festivités, mais pleine de sourires, ce qu’ils n’ont pas suffisamment connu depuis plusieurs semaines. Ils contempleront ce trophée, mais pas trop longtemps quand même. Car cette victoire ne conservera sa saveur qu’en cas de maintien en Ligue 1 le 17 mai prochain. Dans l’hypothèse inverse, elle ne suffirait pas à consoler ni à égayer une bien triste saison. Au fond, cette finale n’était qu’une parenthèse, qui a permis de panser les plaies des Parisiens, sans vraiment aggraver celles des Lensois. Ces derniers ont développé un jeu qui augure un avenir meilleur si le contenu de leurs prochaines rencontres est aussi riche. Hier soir, ils ont payé des erreurs de concentration dont les auteurs ne sont pas forcément des habitués, à l’image de Hilton. Ils ont surtout perdu cette finale à la suite d’une décision arbitrale très litigieuse et les Parisiens n’auraient probablement pas crié à l’injustice si la faute dans la surface de réparation du Brésilien sur Luyindula n’avait pas été sanctionnée. obtenu un penalty après un geste de Fabrice Baron comparable à celui de Hilton. Paris n’a pas donné l’impression de voler son titre, hier soir. Mais il l’aura obtenu sur un épilogue très ambigu qui aura finalement érigé l’arbitre en homme du match. Comme à Bordeaux, quelques heures plus tôt… La finale laisse toujours une plaie chez les perdants. Encore plus quand la cruauté s’y invite, laissant pour toujours une question en héritage : y avait-il penalty ? JÉRÔME TOUBOUL Vite sécher ses larmes Les Lensois devront évacuer rapidement leur déception et se remobiliser pour le maintien en L 1. C’ÉTAIT LA CERISE sur le gâteau empoisonné du Championnat. Les Lensois n’y ont pas goûté. Défait en finale de la Coupe de la Ligue (1-2), hier soir, ils ont raté l’occasion d’écrire une troisième ligne sur leur maigre palmarès, sous le titre de Champion de France (1998) et la Coupe de la Ligue (1999). Le RC Lens ne disputera pas non plus une Coupe européenne la saison prochaine pour la première fois depuis quatre ans, mais tout cela est presque anecdotique. Désormais, la priorité est de sauver sa peau en L 1. Le Racing occupe actuellement la 17e place du Championnat malgré un budget annuel correspondant, selon Gervais Martel, au septième rang français et un plan budgétaire qui prévoyait la troisième place. « Il y a de la qualité dans ce groupe mais, cette saison, Lens a un double visage, spectaculaire ou insignifiant », résume le président. Après l’intermède de la finale, Lens va donc renouer avec une inquiétude qu’il n’a jamais réussi à semer ces DIMANCHE 30 MARS 2008 derniers mois. Samedi prochain, le rendez-vous contre Metz, le dernier de la classe en L 1, sera extraordinaire. Entre-temps, ce PSG qui l’a accablé à Saint-Denis sera même peut-être passé devant Strasbourg s’il empoche trois points, mercredi au Parc, devant le Racing alsacien. Ce retour à Bollaert pourrait être le match le plus important de la saison puisque la finale de la Coupe de la Ligue est derrière les Sang et Or. Les Lensois n’ont plus gagné dans leur fief depuis le 20 janvier au terme d’une soirée flambloyante contre Lyon (3-0). En deux mois et demi, ils ont abandonné des points précieux à domicile face à Strasbourg (2-2), Nice (0-0), Toulouse (1-1), Lille (1-2) et Marseille (3-3). Arrivé à l’intersaison, Fabien Laurenti a vite compris que, contrairement aux années passées à l’AC Ajaccio, « on n’a pas l’habitude à Lens de se battre pour le maintien ». Les mentalités devront évoluer très rapidement. Sinon... JEAN-LUC GATELLIER Ceara 4 Chaaant ntôme Monnnet-Paquet net-Paquet Paqu 6 5,5 ,5 Bourillon ouril Kovacevic vacev Paul P l eta Hiilttton toon 3,5 Z. Ca 6 Cam amara cap. ap., ap p.,, 6,5 , caap., 4 6,5 ,5 Lannndrea Le Crom m C ère M Carri Maouliddda dreaau 6 77,55 6 7 A. Coouulib libalyy lib DDiaané M. SSakkkho ho 6 Mangane anga Clémeent 6,5 5,5 6, 65 6,5 55 5,5 Rothenn L. Réémyy Armaaand nd Laurenti urent 5,5 non noté 5 4 Remplacements. – 14e : L. Rémy par MONTERRUBIO (note : 5,5) ; 67e : Monnet-Paquet par ARUNA ; 84e : Maoulida par DEMONT. Non utilisés : Runje (g.), Ramos, Si. Keita, Sablé. Entraîneur : J.-P. Papin. Remplacements. – 64e : Chantôme par B. MENDY ; 66e : Pauleta par LUYINDULA. Non utilisés : Alonzo (g.), Souza, Arnaud, Ngog, Mabiala. Entraîneur : P. Le Guen. LES BUTS 0-1 : PAULETA (20e). – Côté gauche, Rothen adresse une longue ouverture pour Pauleta. Ce dernier, dans la surface, contrôle et décale Chantôme, dans l’axe, aux seize mètres. Sa frappe est contrée par Hilton et revient sur Pauleta, qui, du droit, lobe Le Crom, avancé. Le ballon heurte le poteau gauche avant d’entrer. 1-1 : CARRIÈRE (52e, passe de Maoulida). – Monnet-Paquet passe à Maoulida à l’entrée de la surface, qui remet instantanément dans la course de Carrière. Ce dernier, légèrement excentré sur la droite, prend le meilleur sur M. Sakho et bat Landreau d’un tir croisé du droit à ras de terre, qui touche le poteau droit avant de franchir la ligne. 1-2 : B. MENDY (90e+ 4 s.p.). – L’arbitre siffle un penalty pour un accrochage de Hilton sur Luyindula. B. Mendy le transforme de l’intérieur du droit, à ras de terre, sur la gauche de Le Crom, resté au milieu de son but. LES CARTONS 3 AVERTISSEMENTS. – Lens : Laurenti (36e, tacle en retard sur Rothen), Hilton (90e + 3, accrochage sur Luyindula) ; Paris-SG : Chantôme (56e, semelle sur Kovacevic). Un bien léger accrochage DERNIÈRE attaque parisienne pendant les arrêts de jeu de la finale. Luyindula s’échappe et passe devant Hilton. Le bras droit du Lensois touche le flanc du Parisien. Ce geste ne suffit manifestement pas à stopper la course de Luyindula ni à le faire tomber. M. Duhamel, visiblement sûr de son fait et auteur jusque-là d’une prestation parfaitement maîtrisée, prend alors une grosse responsabilité en accor- dant, dans les derniers instants des arrêts de jeu, un penalty au Parisien pour ce léger accrochage. On aurait préféré, à cet instant du match, que la faute ne souffre d’aucune discussion et soit compréhensible par tous. Quant à l’exécution du penalty, Mendy n’a pas marqué un arrêt net dans sa course d’élan. Et même s’il a freiné son accélération, on ne peut pas pour autant considérer qu’il y avait matière à le faire retirer. 61 % Possession du ballon 39 % 16 Tirs 10 5 Tirs cadrés 5 8 Tirs non cadrés 2 80 % Passes réussies 68 % 45 % Temps chez l’adversaire 55 % 3 Corners 5 avec Le palmar Le palmar palma marès 1995 : Paris-SG P i SG 1996 : Metz 1997 : Strasbourg 1998 : Paris-SG 1999 : Lens 2000 : Gueugnon (L 2) 2001 : Lyon 2002 : Bordeaux 2003 : Monaco 2004 : Sochaux 2005 : Strasbourg 2006 : Nancy 2007 : Bordeaux 2008 : Paris-SG INCIDENTS DANS LE RER. – Des incidents à connotation raciste ont été observés par des témoins, hier, à Paris, à la station Saint-Michel du RER. Entre 150 et 200 « indépendants » du PSG, appartenant à la mouvance hooligan, s’y étaient regroupés en fin d’après-midi. Une partie d’entre eux a notamment pris à partie un groupe d’une douzaine de Noirs, dont des femmes et des enfants, sur lesquels ils ont jeté de la bière et des bouteilles en verre tout en lançant des cris de singe... Parmi les personnes agressées, deux ont même été poursuivies dans les couloirs du RER, où la présence des forces de l’ordre n’était pas très visible. Pendant le trajet du RER, les « indépendants » ont proféré à plusieurs reprises des insultes comme « sales bougnoules » face à certains passagers et scandé des slogans tels que « White power ! » (« Pouvoir blanc ») et « la France aux Français ! ». – J. T. PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune 4 FOOTBALL LIGUE 1 (31 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune BORDEAUX - NANCY : 2-1 Bordeaux, le break de la discorde Les Girondins ont renvoyé les Nancéiens à six points grâce à un penalty obtenu sur une tricherie de Micoud. BORDEAUX – de notre envoyé spécial LE MAILLOT DE MICOUD est longtemps resté au sol dans le vestiaire lorrain. Un Bordelais serait venu l’y jeter après le coup de sifflet final, au cas où un Nancéien voulait l’échanger avec le sien. Personne n’a eu le cœur à le ramasser. « Il y a eu des gestes et des propos déplacés, regrette sobrement Bérenguer. Franchement, ce n’est pas bien de la part de soi-disant grands joueurs ». À l’image de ses équipiers, le défenseur lorrain a quitté le stade ChabanDelmas la tête basse, hier soir. Sans un mot de trop. Ils se bousculaient pourtant violemment dans les têtes nancéiennes. « Nous avons fortement envie de nous rebeller, glisse Brison, expulsé à la 53e minute. J’en tremble encore. Mais on nous l’a fortement déconseillé. » Son entraîneur a ainsi bondi sur le terrain au coup de sifflet final pour intimer l’ordre à ses joueurs de regagner le vestiaire. Ils le firent, dans la bousculade. Pablo Correa craignait de les voir payer leurs éventuels propos déplacés jusqu’à la fin de la saison. Pendant que deux stadiers se précipitaient pour protéger le corps arbitral, il s’est alors lui-même chargé de dire tout le mal qu’il pensait de sa prestation. M. Poulat a distribué treize cartons, dont deux rouges. Surtout, il a accordé, à tort, le corner amenant l’égalisation bordelaise (53e). Puis a sifflé un penalty imaginaire en faveur de Micoud, qui a entraîné volontairement Malonga dans sa chute (83e). Micoud, qui ne s’est pas expliqué sur son geste, n’est pas le premier joueur à se livrer à pareille tricherie. Lors d’un Lens-Marseille en octobre 2006 (1-1), Hilton avait abusé M. Fautrel en mimant un ceinturage de Cana dans la surface. Puis, il s’était plaint en levant les mains au ciel, pour que l’arbitre accorde un penalty. Hier soir, ce fut au tour de M. Poulat de se laisser tromper. Il aurait toutefois prévenu au préalable Malonga d’arrêter de tirer le maillot de Micoud, s’il ne voulait pas se voir sanctionner. Après avoir pris une coupe de champagne dans son vestiaire, M. Poulat a refusé de venir s’exprimer. Correa : « Je croyais que se faire enc… était plus douloureux que ça » Correa a, de son côté, préféré ne pas commenter les décisions arbitrales : « Le problème, c’est que les enfants écoutent ou lisent. Mais bon, si vous ne le répétez pas, je vous dis ce que je pense : je croyais que se faire enc… était plus douloureux que ça. Là, on n’a même rien senti. C’est bon ? Vous avez coupé, hein ? » Hors micros, les Lorrains avaient également du mal à encaisser ces erreurs, commises par un des tous meilleurs sifflets de l’Hexagone. Arbitre international, M. Poulat fut le seul Français à représenter sa corporation lors de la Coupe du monde 2006. « Je comprends Nancy, déclarait Laurent Blanc. Il perd ce match et deux joueurs sur expulsion. Des faits de jeu et des décisions arbitrales ont joué en notre faveur. » Ils ont également sérieusement plombé le suspense dans ce sprint à la deuxième place. En renvoyant Nancy, son plus grand rival, à six points (plus une meilleure différence de buts), Bordeaux a pris « une belle option » (Chalmé) pour une qualification directe à la Ligue des champions. À moins d’une catastrophe, la deuxième place ne devrait plus lui échapper. Blanc l’avoue à demimot : « Nous avons entamé la dernière ligne droite d’un bon pied. Six points d’avance, ça devient intéres- sant, car il nous reste trois matches à domicile. Et si nous prenons un maximum de points sur notre pelouse, nous aurons réussi un grand pas. » Pour cela, il faudra toutefois que Bordeaux montre un autre visage dans les entames de matches, « où nous ne sommes pas passés loin de la catastrophe », reconnaît Chalmé. Comme à Valenciennes (1-3, samedi dernier), les Girondins ont péché dans tous les secteurs de jeu. Nancy, qui ouvrit le score au terme d’une période de domination (29e), montra qu’il savait aussi produire du jeu, en première période. Avant de disparaître en seconde. « À 1-0, on a pré- féré laisser le jeu à un Bordeaux sonné pour obtenir quelque chose en contre », justifie Correa. Mais à force de se laisser pilonner, Nancy a craqué. « Si l’arbitrage a certainement joué un rôle, nous avons été récompensés de nos efforts », note Ramé. À l’image de Chalmé, les Girondins vont maintenant pouvoir profiter de leur dimanche chômé pour « regarder peinard ce que fera l’OM à Lorient. » Pas sûr que les Lorrains suivent cette partie avec la même décontraction. BERNARD LIONS BORDEAUX. – 83e minute : la prise de judo de Johan Micoud sur le Nancéien Chris Malonga (photo 2) provoque le déséquilibre du défenseur lorrain, qui entraîne le Bordelais dans sa chute. L’ancien international lève les bras en signe de protestation (photo 1) et M. Poulat désigne alors le point de penalty, que transforme Cavenaghi. C’est le dernier tournant du match, et l’ultime coup de sifflet rocambolesque de M. Poulat. Auparavant, celui-ci avait accordé un corner imaginaire aux Bordelais, prélude à l’égalisation de Cavenaghi (photo 3), avant d’expulser Brison sur un deuxième avertissement (photo 4) pour une faute peu évidente du Nancéien sur Chalmé. (Photos Christian Liewig/L’Équipe) L’ŒIL DE QUINIOU Document CANAL + Document CANAL + L’UEFA punit Bordeaux 2 SELON « SUD-OUEST » daté de samedi, l’instance de contrôle et de discipline de l’UEFA aurait sanctionné les Girondins à la suite de la rencontre BordeauxAnderlecht (1-1, le 21 février, en 16es de finale retour de la Coupe de l’UEFA). Le club aurait écopé d’une amende de 20 000 pour conduite incorrecte de ses joueurs et usage d’engins pyrotechniques. Marc Vernet, l’un des kinés, accusé d’avoir exécuté un croc-en-jambe sur l’arbitre lors du retour houleux au vestiaire, serait suspendu de ses fonctions pour deux matches. Micoud aurait également pris deux matches de suspension pour propos injurieux à l’égard de l’arbitre, M. Selçuk. Trémoulinas, expulsé à la 72e minute, aurait pris trois matches ferme. Quant à Chalmé, également expulsé à la 87e, mais à la suite d’un second avertissement, il ne connaîtrait pas encore sa peine. Dans ce cas de figure, elle devrait être d’au moins un match ferme, voire deux. En cas de qualification des Girondins pour une Coupe européenne, ces trois joueurs ne devraient donc pas pouvoir débuter la saison internationale. – B. Li. 4 3 VALENCIENNES - LYON METZ - TOULOUSE Fred a retrouvé la clé Baup en questions Depuis la reprise, le Brésilien a déjà inscrit 7 buts, dont six en L 1. La machine à marquer est relancée. Annoncé sur le départ en fin de saison, l’entraîneur toulousain est-il encore l’homme de la situation ? LYON – TOULOUSE – de notre envoyé spécial permanent VENDREDI MATIN, FRED, qui semble revivre depuis quelques semaines, a été le grand animateur de la séance de frappes au but – sur des centres venus de Bruno Genesio à droite, de Joël Bats à gauche – qui a parachevé le dernier entraînement public de la semaine des Lyonnais. Mais, finalement, c’est César Delgado qui a gagné. « Bravo à lui », a lâché le Brésilien, tout sourire, comme si, à l’arrivée du printemps, il était redevenu décontracté et sûr de lui. Alors que, pour la première fois de la saison en L 1, l’OL doit faire sans Karim Benzema, touché au genou gauche dimanche dernier contre le PSG (4-2), la remontée en puissance, dans tous les sens du terme, de Fred est évidemment une très bonne nouvelle pour les Lyonnais. Or, l’air de rien, les sextuples champions de France ne sont plus aujourd’hui qu’à 11 buts de leur meilleur total de buts en L 1 (73 en 2005-2006, dont quatorze signés Fred). Avec 6 buts marqués depuis la reprise (pour 23 tirs), l’ancien canonnier de Cruzeiro, qui n’avait jamais vécu une année aussi noire qu’en 2007 (longue suspension en Ligue des champions, grosses blessures à répétition, envie de changer d’air non concrétisée, divorce) semble en effet avoir retrouvé son flair, ses sensations et une joie de vivre qui l’avait bel et bien abandonné l’an dernier. En l’espace d’un mois jour pour jour, Fred a même signé – face à Metz (2-0), puis contre le PSG – deux doublés attestant qu’il est redevenu un terrible renard des surfaces. Galtier : « Très intéressant au niveau collectif » En début de saison, alors que l’on demandait à Cris si Lyon ne devrait pas, à un moment, choisir entre Fred et Benzema, « le Policier » avait été catégorique : « Quand vous êtes défenseur, vous préférez vous dire que vous allez passer de mauvais moments face à ces deux buteurs-là, qui peuvent parfaitement jouer ensemble. » Pourtant, aujourd’hui à Valenciennes, Benzema ne sera pas là. Mais, avec 31 buts marqués en 65 matches de L 1, le Brésilien est déjà entré dans le top 20 des buteurs de l’OL (*). « Une fierté, mais l’objectif, c’est d’en marquer encore beaucoup d’autres », suggère-t-il, moins d’un trimestre après avoir menacé d’aller chercher fortune ailleurs. « Il faut se souvenir que c’est Fred qui a décidé de rester avec nous, rappelle Jean-Michel Aulas. Il ne s’est pas trompé. C’est un joueur ambitieux et il le prouve de nouveau avec l’OL. » Le président lyonnais devrait même, dans les semaines à venir, discuter d’une prolongation de contrat avec son avantcentre, lié jusqu’en 2009. « J’espère vraiment poursuivre l’aventure avec Lyon, indique Fred. J’ai retrouvé des bonnes relations avec le public, le staff et mes équipiers. Mais je ne veux m’occuper que du terrain. La négociation, ce sera du ressort de mon frère, qui est aussi mon agent. » « On est tous contents pour lui, d’autant que, au-delà de ses deux buts réussis contre PSG, il a livré un match vraiment très intéressant au niveau collectif », précise Christophe Galtier, l’adjoint d’Alain Perrin. Fred confirme : « Bien sûr que pour un attaquant, la finalité, c’est le but. Mais réussir une passe, fournir des efforts défensifs pour l’équipe, c’est important aussi. Dimanche dernier a été magnifique pour moi et pour le groupe. Mais il y a encore du boulot pour être champion. Quant à moi, lorsque je suis revenu en janvier, je m’étais fixé comme objectif d’inscrire 10 buts d’ici la fin de saison. J’en suis à six en Championnat… » Et dire que, début janvier, la question était plutôt de savoir si Fred choisirait le PSG ou Tottenham… CLAUDE CHEVALLY (*) Le meilleur buteur de l’OL demeure bien sûr Fleury Di Nallo (179 buts), devant Lacombe (117), Chiesa (78), Anderson (71) et Juninho (68). Valenciennes voit plus loin AVEC 41 POINTS, VALENCIENNES peut déjà voir plus loin qu’une fin de saison tranquille. « Nous sommes sur un plan de trois ans, annonce le président Francis Decourrière, comportant le nouveau stade, dont les travaux commenceront d’ici une quinzaine de jours (inauguration probable en 2010), et le nouveau centre de formation. Notre budget actuel (26,4 M) est calculé sur une quinzième place. Il pourrait atteindre les 27 M, compte tenu des droits télé, liés à la place que nous occuperons en fin de saison. » Concernant le recrutement, Decourrière précise que « personne n’est en fin de contrat. Mater a prolongé son contrat et nous avons levé l’option d’achat sur Sebo (prêté par les Glasgow Rangers) ». Savidan, très demandé voici un an, Ouad- dou, Belmadi, Chelle ou d’autres peuvent être convoités et tentés de partir. « Déshabiller est une chose, rhabiller plus difficile. A priori, nous voulons garder tout le monde et même nous renforcer. Ensuite, ce sera l’offre et la demande. » Antoine Kombouaré, à qui il reste encore deux ans de contrat et qui finit sa troisième saison dans le Nord, est très prudent quand il s’agit d’évoquer l’exercice 2008-2009. « Il est prématuré d’en parler. Nous sommes encore dans le feu de l’action et nous apprêtons à recevoir Lyon. Je ne veux pas faire de plan sur la comète et je tiens à ce que mon équipe joue sans calculer et avec de l’ambition. » – M. Bo PAGE 4 de notre envoyé spécial TREIZE, le chiffre est suffisamment symbolique pour ne pas interpeller. Face au Mans, samedi dernier (1-1), les Toulousains ont aligné leur treizième match d’affilée sans victoire (douze en Championnat, un en Coupe de France). Le TFC est aujourd’hui la seule équipe de l’élite à ne pas avoir remporté le moindre succès en 2008, toutes compétitions confondues. Si, en fin d’après-midi à Metz, l’équipe d’Élie Baup ne parvient pas à briser cette infernale spirale, la descente en L 2 sera quasiment une réalité. Cette situation d’urgence pose de multiples questions. BAUP ET LES JOUEURS Si des tensions existent forcément quand on ne décolle de la 19e place, le vestiaire ne lui est pas hostile. Personne, même à mots couverts, ne tient Baup pour responsable de cette spectaculaire dégringolade. L’heure est à l’union sacrée et à la dédramatisation. Signe de cette évolution, la soirée bowling de mardi soir a été bien plus détendue que l’insipide repas en commun du 21 février pour regarder, à la télé, le 16e de finale retour de Coupe de l’UEFA entre le Spartak Moscou et l’OM, adversaire des Toulousains quelques jours plus tard. « Les fautifs, c’est nous, insiste Pantxi Sirieix. Mais personne ne se tire dans les pattes et, depuis deux matches, le groupe a su réagir. C’est la preuve que le message du coach passe encore. » « La confiance est toujours là, assure Albin Ébondo, sinon des changements auraient déjà été décidés. » Propos validés par Olivier Sadran, le président, qui affirme que « se séparer de Baup n’est pas la solution ». Enfin, Nicolas Douchez est plus formel : « Savoir si l’entraîneur peut partir ou rester à la fin de la saison ne me fait ni chaud ni froid. Ce n’est vraiment pas un sujet d’actualité. » BAUP ET LE PRÉSIDENT En début d’année, l’épaisseur des divergences entre Olivier Sadran et Élie Baup avait créé toutes les conditions pour déclencher une procédure de divorce. Mais le coût d’un licenciement – 1,5 million d’euros au bas mot – se serait révélé dissuasif. Depuis, les relations entre le président toulousain et son entraîneur ont évolué dans le bon sens. Au nom de l’intérêt supérieur d’un club à la dérive, les deux hommes ne vivent plus dans deux logiques opposées et ils ont beaucoup appris l’un de l’autre. Une complicité de façade ? Pas sûr. « On est aujourd’hui dans une cohérence sur le plan du jeu mais pas sur le plan comptable », souligne Sadran. En clair, il a le sentiment que les attitudes sur le terrain et les discours en dehors sont plus conformes aux valeurs dont il se veut le garant. « Cette période difficile a servi de révélateur et elle m’a permis de voir les choses différemment, admet Baup. Le président est très présent et, par sa façon d’être, il a ouvert des portes. C’est vrai, ce que nous traversons aujourd’hui nous a rapprochés. » BAUP ET SON CONTRAT Voici quelques semaines encore, de confidences en petites phrases, Baup avait tellement dénigré la politique sportive du club qu’une séparation était devenue irréversible. Nécessaire, même. L’amère défaite face à Sochaux (1-2, 28e j.) le 8 mars et un état de crise sans éclat de voix pour l’extérieur ont sublimé des rancœurs sans cesse sousjacentes. La récente nomination de Jean-François Soucasse – que Baup a connu au centre de formation du TFC – au poste de directeur général a également modifié le paysage. « C’est un footballeur », dit Baup qui reconnaît que « ce qui se passe en ce moment peut effectivement jouer en fin de saison ». Olivier Sadran, de son côté, annonce qu’il ne dérogera pas à une règle d’or : « J’ai toujours respecté les contrats que j’avais signés. » Dans ce contexte, une seule chose pourrait accélérer une séparation prématurée entre Toulouse et Baup : une descente en L 2 à la fin de la saison. On sera vite fixé… ÉRIC CHAMPEL Metz, obstacle imprévu METZ – de notre correspondant permanent METZ = 3 POINTS. Il y a encore quelques semaines, au soir d’une défaite, on pouvait toujours se rassurer en se disant que Metz était l’adversaire du week-end suivant. À la trêve, la lanterne rouge était un pathétique dernier, avec une seule victoire, aucune à domicile. Les choses ont bien changé puisque Valenciennes et Caen sont tombés coup sur coup (1-2) à Saint-Symphorien. Même si Nice s’y est imposé (2-1) il y a deux semaines, Metz n’est plus une victime expiatoire. Son bilan de 2008 contre des équipes de L 1 (cinq victoires, deux nuls, six défaites) annonce même une opposition coriace à ses adversaires. « Aujourd’hui, Metz est capable de rivaliser avec les autres équipes de L 1 et de les battre », juge Yvon Pouliquen, l’entraîneur. « Metz, c’était peut-être 3 points sans trop forcer mais, maintenant, ce n’est plus le cas, ajoute Christophe Marichez, le capitaine. Les autres équipes se disent qu’il va falloir batailler. » Voilà un paramètre nouveau pour Toulouse, Lens, Auxerre et Sochaux, qui luttent pour le maintien et sont au programme du FC Metz. « J’imagine bien que les équipes se rendent compte que ce n’est pas aussi facile de nous rencontrer », admet Pouliquen. Ses confrères battus ont parfois cru déceler de l’insouciance chez ses joueurs, condamnés à la L 2. « Parce qu’on n’aurait plus rien à perdre, tout d’un coup on serait devenus meilleurs ? Je n’y crois pas. Quand on gagne, c’est parce qu’on a été plus performants, c’est tout. » – L. D. DIMANCHE 30 MARS 2008 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 1 en simulant un ceinturage avec le Marseillais Lorik Cana, le Brésilien avait été sanctionné de deux matches de suspension dont un avec sursis. La commission de discipline s’était saisie de l’affaire après que M. Fautrel, l’arbitre de cette rencontre, eut décidé de rédiger un rapport complémentaire dans lequel il se disait « abusé ». La sanction avait été moins lourde que celle que les Lensois avaient redoutée. Il avait été tenu compte des états de service de Vitorino Hilton, plutôt fairplay jusqu’à ce coup bas. Bleu Rouge Jaune COUPABLE D’UNE ÉVIDENTE tricherie hier, à la 82e minute, pour avoir exécuté une clé de bras au Nancéien Chris Malonga dans la surface puis réclamé – et obtenu – un penalty transformé par Cavenaghi, Johan Micoud devrait faire l’objet d’une instruction de la commission de discipline de la LFP. Cela avait été le cas pour le Lensois Vitorino Hilton. Le 26 octobre 2006, près de deux semaines après le match nul entre Lens et Marseille (1-1, le 15 octobre 2006) que le défenseur des Sang et Or avait permis d’arracher Jaune Micoud comme Hilton ? Noir Bleu Noir LA PREMIÈRE décision contestable survient au moment où l’arbitre assistant d’Éric Poulat signale à tort un corner au bénéfice des Bordelais, alors que c’est Alonso qui sort en dernier lieu le ballon (53e minute). Cette petite erreur de jugement aboutit à l’égalisation des Bordelais. Quelques instants plus tard, le Nancéien Brison, déjà averti, lève le pied assez haut en jouant le ballon sans réellement toucher son adversaire. Ce geste est considéré dans l’esprit de l’arbitre comme dangereux et l’incite à brandir un deuxième carton jaune synonyme de carton rouge, qu’il aurait été plus judicieux de sortir sur une faute moins discutable du Nancéien juste avant la mi-temps. À la 83e minute se produit une nouvelle action litigieuse dans la surface de réparation nancéienne. Le Bordelais Micoud saisit le maillot de son vis-à-vis Malonga avant de tomber à terre entraînant dans sa chute le Nancéien. Éric Poulat accorde aux Girondins un penalty qui ne s’imposait pas. Il est dommage que l’arbitre assistant, pourtant idéalement placé, n’ait pas informé par micro l’arbitre central qui était éloigné de l’action. –J. Q. 5 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (31 journée) – BORDEAUX - NANCY: 2-1 e « Mais vous êtes malade ! » CHRIS MALONGA, le milieu nancéien, dépité par le geste de Johan Micoud, a hurlé sa colère à l’arbitre, M. Poulat. Le visage fermé, Chris Malonga était un des derniers Nancéiens à sortir du vestiaire avec tout le poids de la défaite sur le dos. À vingt ans, ce gaucher formé à l’ASNL a réussi de très bons débuts pour sa première saison chez les professionnels (quatre buts et une passe décisive en onze titularisations en L 1). Mais, hier, il a vécu le premier moment difficile de sa jeune carrière. Abusé par Johan Micoud sur le penalty sifflé par M. Poulat (83e), il se reprochait d’avoir coûté le point du nul à son équipe. Avant de regagner le bus des Lorrains, il a cependant accepté de s’arrêter quelques instants pour revenir sur cet incident qui fait, selon lui, basculer la lutte pour la deuxième place. BORDEAUX – de notre envoyé spécial Nancy a tout perdu de notre envoyé spécial LE TABLEAU est chargé. Très chargé pour des Nancéiens qui menaient pourtant à la pause sur un nouveau but – heureux – de Zerka (29 e ). En seconde période, les hommes de Pablo Correa ont tout perdu. Leur avantage d’abord, après avoir considérablement souffert au retour des vestiaires (53e), puis le point du nul (83e). Tout cela dans des circonstances très douteuses (voir par ailleurs) qui pourraient laisser des séquelles dans les esprits nancéiens. Cette défaite donne d’abord peu d’espoirs à Nancy de rattraper Bordeaux, qui a sans doute plié le combat pour la deuxième place. « Oui et non, évaluait Pablo Correa, qui cherchait surtout à peser ses mots. Mais quelque part oui, car Bordeaux mérite ce qu’il vit. » « Il n’y a que six points d’écart aujourd’hui et on fera les comptes à la fin, estimait Pascal Bérenguer. Peut-être qu’on dérange, mais on va essayer de continuer à embêter tout le monde. » Mais Nancy est aussi reparti de Gironde avec deux expulsions (Biancalani et Brison), qui promettent un casse-tête à Correa pour son prochain match, contre le Paris-SG à Marcel-Picot. Car Brison est en ce moment la doublure de Biancalani pour le poste de latéral gauche, puisque Sauget a été écarté du groupe par son entraîneur. Cette double suspension peut-elle entraîner le retour en grâce de l’ancien Bastiais ? Ce serait très surprenant... Correa imaginera plus probablement une nouvelle défense inédite, alors que son équipe doit désormais se concentrer sur la troisième place. « Repartir de Bordeaux avec zéro point et huit cartons dont deux rouges, c’est très très lourd, soulignait le capitaine nancéien, Gennaro Bracigliano. Cela n’enlève rien à la qualité de Bordeaux qui a entamé la seconde période avec beaucoup plus de force que nous. Mais les faits parlent d’eux-mêmes et c’est très difficile à encaisser. » Un peu plus LE MANS - CAEN L’HOMME CLÉ : CAVENAGHI (Bordeaux), 7,5 En réalisant son quatrième doublé de la saison toutes compétitions confondues, le nouvel international argentin a marqué en Championnat son douzième but en douze titularisations. Entré en jeu en Égypte avec l’Argentine mercredi (0-2), sa première sélection lui a donné des ailes. Plus souvent à l’avant-dernière passe qu’à la conclusion en première période, il a su attendre son heure. BORDEAUX Battue avec deux expulsions à la clé, l’ASNL espère que son déplacement douloureux à Bordeaux ne laissera pas trop de traces pour sa fin de saison. BORDEAUX – La belle semaine de Cavenaghi tôt au micro de Canal +, le portier lorrain avait d’ailleurs ciblé un peu plus précisément les raisons de cet échec : « À dix contre douze, car je compte monsieur Poulat, c’est compliqué... » Dans la semaine, la tâche du staff de l’ASNL sera donc aussi d’effacer les stigmates de ce revers douloureux. « On a perdu contre le Paris-SG la saison dernière (0-3, 25e journée) dans les mêmes conditions, rappelait l’entraîneur nancéien. Cela avait cassé notre dynamique à l’époque. J’espère que cela ne sera pas le cas cette fois. » Mais la colère qui couvait hier soir chez les Nancéiens peut aussi représenter un formidable ressort, susceptible de relancer un groupe qui aime se resserrer pour faire face à l’hostilité, réelle ou supposée, des éléments extérieurs. « S’il y a un sentiment de révolte, il faut l’appliquer le week-end prochain, anticipait d’ailleurs Correa. Ce match-là est terminé. » Les sept qui restent diront s’il n’a pas laissé trop de traces. – L. D. RAMÉ (6) : spectateur du coup de billard sur le but, impeccable ensuite. CHALMÉ (6,5) : viril face à Brison qui ne l’a pas ménagé et dont il provoque l’expulsion, se libérant ainsi un couloir dans lequel il s’est ensuite lâché. HENRIQUE (4) : en difficulté dans les duels et catastrophique à la relance. Très moyen. So. DIAWARA (6,5) : deux retours sur Fortuné qu’il a surveillé avec justesse. Appliqué dans la relance, bon au duel, il a retrouvé l’ensemble de ses moyens. JURIETTI (6) : d’abord prudent, il a pris ses aises à mesure que le nombre de Nancéiens diminuait. ALONSO (5) : mangé par Puygrenier, il a émergé après l’expulsion de Brison et manqué deux occasions. A. DIARRA (6,5) : deuxième passe décisive pour l’international, qui a terminé fort avant d’être remplacé par MICOUD (71e), qui abuse M. Poulat d’un ippon sur Malonga pour obtenir le penalty. FERNANDO (5,5) : d’abord dispersé, il s’est repris d’une tête sur le poteau (52e). Replacé en milieu défensif à la sortie de Diarra. WENDEL (7) : de plus en plus axial, il percute, provoque et ça marche. Il a aussi apporté son tempérament de gagneur. Dans tous les coups. BELLION (5,5) : de bonnes choses mais guère décisif. Remplacé par CHAMAKH (80e), dont la combativité a manqué en première mi-temps. CAVENAGHI (7,5) : voir ci-dessus. NANCY BRACIGLIANO (6,5) : autoritaire, il est bien sorti dans les pieds de Wendel (13e), puis d’Alonso (78e), et soulagea sa défense sur des corners. Ne peut rien sur les buts. BÉRENGUER (5) : encore latéral, ce Bordeaux 2 1 Nancy 59 % Possession du ballon 41 % 15 Tirs 8 5 Tirs cadrés 3 9 Tirs non cadrés 3 82 % Passes réussies 71 % 50 % Duels gagnés 50 % 55 % Temps chez l’adversaire 45 % 9 Corners 6 avec BORDEAUX - NANCY : 2-1 (0-1) Temps printanier. Pelouse bosselée. 24 308 spectateurs. Arbitre : M. Poulat. qui n’est pas son poste, il a semblé hésitant dans son placement mais afficha de la détermination. ANDRÉ LUIZ (5,5) : de bonnes interventions, mais il a relâché son marquage sur le premier but de Cavenaghi (53e) et souvent balancé de longs ballons. PUYGRENIER (6,5) : a coupé nombre de trajectoires et s’est montré sûr dans les duels. Un bon tacle sur Wendel dans la surface (33e). BIANCALANI (5,5) : a plutôt bien bloqué son couloir et sauvé sur sa ligne (52e). Un peu trop agressif, il est expulsé (89e). Y. HADJI (5) : même s’il est à l’origine du but nancéien (29e), il a mal négocié plusieurs contres. NGUEMO (5,5) : sa mobilité a posé des problèmes à Bordeaux. Du bon et du moins bon dans l’utilisation du ballon. B. GAVANON (5,5) : encore à l’origine d’un but (29e). Sinon, il s’est surtout attaché à presser. BRISON (4,5) : il a dû défendre d’entrée et été averti très tôt (9e). Une expulsion sévère pour un pied haut sur Chalmé (53e). FORTUNÉ (6) : il a pesé par ses appels et sa puissance, mais pas d’occasion franche. ZERKA (5,5) : un troisième but en trois matches, en déviant involontairement le ballon sur une tête d’Hadji (29e). Remplacé par MALONGA (71e) abusé par Micoud qui obtient un penalty en le plaquant… Jurietti uriett 6 Béérengguer Y. Hadji 5 Wenndel 5 7 Nguemo guem Beellion So. Diaaawaara 5 5 Anndrré Luiz 5,5 Forttuné Fo 5,5 5,5 6,5 ,5 55 5,5 6 Raamé F andoo A.. Diarra Ferna B iglian Braci gliaannnoo ccaaap., p., 6 55,,5 66,55 cap.,., 66,5 ,5 Zer Ze r ka Henrirriqu Henr iquuee Cavvenag aghi ghii Puuygggreenierr 5 5, , 5 4 B. Gavan Gavanon 6,5 7,5 , 65 5,5 Alonnso Brison Chhalmé almé Biancalani anca 5 4,5 6,5 5,5 , Remplacements. – 71e : A. Diarra par MICOUD ; 80e : Bellion par CHAMAKH ; 81e : Chalmé par TRÉMOULINAS. Non utilisés : Valverde (g.), Jemmali, Ducasse, Obertan. Entraîneur : L. Blanc. Remplacements. – 71e : Zerka par MALONGA ; 79e : Fortuné par CURBELO. Non utilisés : Grégorini (g.), Y. Camara, Guerriero. Entraîneur : P. Correa. LES BUTS 0-1 : ZERKA (29e, passe de Y. Hadji). – Corner côté droit frappé par Gavanon et prolongé par Hadji au deuxième poteau pour Brison qui remet au premier poteau. Gavanon place un centre-tir d’une demi-volée du droit qu’Hadji coupe de la tête à l’entrée des 6 mètres. Sur la trajectoire, Zerka contre involontairement le ballon du visage et marque de près. 1-1 : CAVENAGHI (53e, passe de A. Diarra). – Wendel frappe un corner côté droit. Au premier poteau, devant Y. Hadji, A. Diarra coupe la trajectoire du ballon qu’il prolonge au second poteau. Dans les 6 mètres, après un rebond, Cavenaghi reprend d’une tête plongeante et marque de près. 2-1 : CAVENAGHI (83e s.p.). – Penalty après une faute dans la surface de Malonga sur Micoud. Cavenaghi le transforme d’une frappe de l’intérieur du pied droit à mi-hauteur qui prend à contrepied Bracigliano, parti sur sa droite. LES CARTONS 11 AVERTISSEMENTS. – Bordeaux : Chalmé (11e, tacle à retardement sur Brison), Henrique (47e, jeu dangereux sur Zerka), Cavenaghi (56e, croc-en-jambe sur Nguemo) ; Nancy : Brison (9e, charge sur Alonso et 53e, jeu dangereux sur Chalmé), Biancalani (32e, obstruction sur Chalmé et 89e, jeu dangereux sur Jurietti), Zerka (44e, jeu dur sur Chalmé), Bracigliano (62e, gain de temps), Malonga (82e, ceinturage sur Micoud), Nguemo (84e, tacle dangereux sur Alonso). 2 EXPULSIONS. – Nancy : Brison (53e, second avertissement), Biancalani (89e, second avertissement). LAWRENCE LEENHARDT et L. D. SOCHAUX - NICE Un pas vers l’Europe Sochaux, le poids des mots NICE à la trêve, les Doubiens de Francis Gillot ont toujours eu ou vers le maintien Décrochés Balmont scrute l’horizon un message positif, qui a fini par payer. L’OPTION SAMASSA. – Si Le Mans (6e) veut rester au contact du premier européen, Marseille (4e ), il doit l’emporter face à Caen. Le MUC ne marque plus beaucoup de buts, deux en quatre matches, mais ce blocage apparaît au coach comme un souci de riche : « On continue de produire du jeu et à force de provoquer, on finira par faire tourner la réussite qui nous fuit. » Garcia pourrait préférer Samassa, qui a marqué mercredi avec les Espoirs, à De Melo, meilleur buteur manceau (12 buts). Le Bleuet, longtemps blessé cette saison, a besoin de temps de jeu et pourrait débuter seul en pointe. JOUER SANS ROMARIC. – Le milieu international ivoirien Romaric (cheville) est très incertain. Au mieux, il devrait débuter sur le banc. Mais sans lui, Le Mans présente trop de contradictions dans l’entrejeu. Comment faire si l’Ivoirien n’est pas là ? À Nice (0-0), Rudi Garcia avait presque trouvé la solution, avec un milieu en triangle (Coutadeur-Yebda-Sessegnon). Mais une semaine plus tard, Rennes, en 45 minutes, avait balayé les certitudes du coach qui avait dû redonner les commandes de l’équipe à l’Ivoirien en seconde période : « Romaric est très important pour donner un équilibre à notre jeu. Mais les autres ont aussi beaucoup de qualité. » LES CAENNAIS ONT LE MORAL. – La nette victoire de samedi dernier face à Monaco (4-1) a fait un bien fou au groupe normand, jusqu’alors sevré de succès en 2008. Les Normands ont retrouvé le sourire et se sont redonné, avec 39 points, une petite marge dans la lutte pour le maintien. « On a remporté une manche contre Monaco, mais on est loin d’être arrivés », prévient Anthony Deroin. Si Caen enchaînait avec une deuxième victoire, la fin de saison serait beaucoup plus tranquille. VIGILANCE EN DÉFENSE. – Comme souvent cette saison, Franck Dumas doit recomposer sa défense, suite à la blessure de Nicolas Seube (cuisse), samedi dernier. C’est Reynald Lemaître, l’autre latéral gauche du groupe (12 matches cette saison, neuf fois titulaire), qui suppléera le capitaine normand cet après-midi. Au Mans, les Caennais tenteront de ne pas flancher en défense, comme ils l’ont fait lors de leur dernier déplacement, à Lille (0-5). – G. R. et M. Go. « CHEZ NOUS, il n’y a pas eu de crise ! » Parole de président. Jean-Claude Plessis est parfois excessif, le plus souvent optimiste. L’excellente période de son FC Sochaux (16e) lui ferait presque oublier une première partie de saison catastrophique (19e place, 16 points à la trêve) et la séparation d’avec son entraîneur, Frédéric Hantz, en décembre. « Oui, mais je n’ai jamais piqué de grosse colère », précise-t-il. Son nouvel homme fort non plus. « Je suis venu parce que j’y croyais et j’ai essayé de communiquer là-dessus, explique Francis Gillot. Il fallait se donner les moyens d’y croire, de penser que l’on pouvait prendre une trentaine de points pour se maintenir. » Sans doute un peu moins, sachant que le FCSM en a déjà obtenu dix-neuf en onze matches, soit l’un des meilleurs totaux de la phase retour. Les joueurs ont été sensibles au message car « il y a des relais qui permettent de garder le vestiaire dans un bon état d’esprit », se félicite l’entraîneur. Lui aussi de retour pour le seconder, au même titre qu’Alain Bénédet, déjà en place, René Lobello a contribué à apporter de la fraîcheur, épargné par les tourments de l’automne. « Nous sommes arrivés en connaissant le club, mais sans avoir vécu le marasme, rappelle-t-il. On a souhaité positiver les choses, faire en sorte que les gens se sentent à l’aise. Dramatiser la situation n’aurait pas été une bonne solution. Si Francis ne parle pas beaucoup, il n’hésite pas à gueuler quand il le faut. On a aussi eu la chance de trouver un groupe réceptif, qui n’était pas démoralisé et qui avait de l’énergie. » Le discours a d’abord eu pour but de mobiliser un effectif pléthorique et de valeur homogène. « Tout le monde s’est senti concerné et s’est remis en question, analyse l’expérimenté Omar Daf. On est restés soudés, se concentrant sur le jeu, parce que c’est par le jeu que l’on peut s’en sortir. » Le résultat correspond, aujourd’hui, à un parcours de champion à l’envers, enchaînant les nuls (3) à domicile et les victoires (3) à l’extérieur, dont la dernière à Marseille (1-0). Autre homme de club par excellence, Michaël Isabey se réjouit aussi de ne pas avoir eu à travailler dans l’affolement, même si se donner du temps pouvait alors apparaître risqué. « Le coach a posé ses valises et ses idées tranquillement, témoigne-t-il. Il n’y a pas eu de précipitation. On avait besoin d’être rassurés, d’avoir des repères. Il a insisté sur le travail tactique et technique pour nous redonner confiance et il a apporté de la joie de vivre. Tout le staff a aussi bossé sur le plan de la motivation. Chacun a pris conscience que l’on devait tous tirer dans le même sens. L’équipe a montré du caractère, sachant aussi que l’esprit de la maison est de ne pas lâcher dans la difficulté. » Et le président Plessis, frais retraité de chez Peugeot mais pas encore du FC Sochaux, de conclure : « On n’a jamais dramatisé ni parlé de L 2, persuadés que l’on pouvait réparer le traumatisme du début de saison. » Il reste tout de même encore huit matches pour assurer le maintien. FRANCK LE DORZE DIMANCHE 30 MARS 2008 Le meilleur joueur niçois de la saison veut rester cinquième avant de pouvoir espérer trouver une meilleure adresse en L 1. NICE – de notre correspondant IL FUT UN PEU le seul à jouer en première mi-temps, samedi dernier, contre Lorient (1-2, 30e j.), au sein d’une équipe niçoise égarée. Le seul à faire travailler le gardien Audard, aussi, sur trois frappes hors surface cadrées. Florent Balmont n’a pas encore marqué cette saison en Championnat mais, alors que Nice est un cinquième de plus en plus menacé, avec un seul succès dans les neuf derniers matches (*), et qu’on se demande si le club azuréen aura la force et le désir de maintenir son rang d’intrépide dans l’emballage final, l’ancien Lyonnais montre bien qu’il n’a « pas envie de dégringoler. Cinquième, il faut y rester ». Balmont achèvera en mai sa quatrième saison sous la tunique de l’OGC Nice. Cinquième meilleur joueur de champ de la L 1 au classement des notes de L’Équipe (5,95 de moyenne), il a tenu jusque-là un rythme de performance élevé avec hargne, entrain et habileté à la droite du milieu d’Antonetti. Incontournable dans le trafic du jeu niçois par son endurance et par sa capacité à perforer, à remonter les ballons et à distribuer le jeu, il est aussi après l’Auxerrois Pedretti le joueur de L 1 à avoir assuré le plus grand nombre de passes (1 446, dont deux décisives), avec une précision certaine (84,1 %). « C’est ma saison la plus régulière au niveau des prestations, réalise-t-il, sans doute la plus réussie. » « Ce n’est pas le joueur qui va passer par exemple de 4 à 9/10 d’un match à l’autre, observe son agent, Frédéric Guerra. Il est surtout sans cesse en progression. Je dirais que c’est aujourd’hui l’un des joueurs les plus sûrs de la L 1. » Balmont avait été cédé à Nice par son club formateur, Lyon, pendant la période Le Guen, en 2004, pour 1,5 million d’euros. Il est encore sous contrat jusqu’en juin 2009. Une discussion avec le club a eu lieu en janvier, qui n’a pas entraîné de nouvelle prolongation. La priorité de Balmont est de « finir le plus haut possible ». Que Nice reste en relief. « Après, il y aura une grosse réflexion à avoir, souligne-t-il. J’ai vingt-huit ans, c’est parfois l’âge pour prendre un bon wagon et changer d’horizon. » « Peut-être le moment d’aller tenter une grosse aventure », ajoute son agent. « Mais, si je devais partir, ce serait pour jouer de préférence encore en France », précise Balmont. « Ouvert à un départ de Nice », telle est la position de l’agent au sujet d’un joueur dont le nom avait pu circuler dernièrement du côté de l’OM ou de Monaco sans émarger encore au rang de priorité absolue. Après Ederson, le club azuréen semble se faire à l’idée d’un probable départ de Balmont en fin de saison, si tant est qu’un club lui règle environ 3,5 millions d’euros. JOHAN RIGAUD (*) Dix en comptant l’élimination à Angers en Coupe de France (1-3, 16es de finale). PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LIONEL DANGOUMAU BORDEAUX. – Chris Malonga (n° 4) reconnaît s’être emporter vis-à-vis de l’arbitre M. Poulat, mais estime être victime d’une terrible injustice ayant entraîné la défaite des Nancéiens. (Photo Thierry David/Sud-Ouest/PQR) Bleu nous met à six points de Bordeaux. – Ce résultat fait-il basculer la lutte pour la deuxième place ? – Oui, je pense. Perdre un match sur ce type d’action, c’est rageant, surtout à dix minutes de la fin. Je ne sais pas si l’arbitre était sûr de sa décision, mais franchement, à dix minutes de la fin sur un match comme ça, il n’a pas le droit... Quand je vais rentrer à la maison, je vais regarder les images. J’espère aussi que la commission (de discipline de la Ligue) va les visionner et qu’il (Micoud) sera sanctionné. Ce n’est pas normal de laisser passer ça. » Jaune Rouge Jaune faute sur Alonso). Ensuite, il a compensé avec un Bordelais et du coup il a empoisonné le match. Et les esprits se sont échauffés. – Comment s’est passé le retour aux vestiaire ? Tendu ? – Oui, un peu dans le tunnel, mais il y avait des agents de sécurité et des joueurs pour calmer le jeu. – Comment allez-vous rebondir après cette défaite ? – Cela va être dur... Il faut toujours se remettre en question, que ce soit après une victoire ou après une défaite, mais, là, ça va être difficile, en tout cas pour moi. Même si on a essayé de faire abstraction de l’enjeu, cette défaite Sochaux-Toulouse (0-1, 10e j.) : Emana offre la victoire à Toulouse (73e), alors qu’il est hors jeu d’au moins un mètre. Nancy-Sochaux (1-1, 11e j.) : N’Daw se voit refuser un but valable pour un hors jeu inexistant. Toulouse-Nancy (1-1, 6e j.) : le portier toulousain Douchez est expulsé pour une faute en tant que dernier défenseur sur Fortuné. Mais, en deuxième mi-temps, Bracigliano, son homologue nancéien, ne récolte qu’un jaune pour une faute similaire. Rennes-Marseille (3-1, 20e j.) : alors que l’OM mène au score, Pagis, hors jeu, égalise. Plus tard, il ne récolte qu’un carton jaune pour une agression sur Krupoviesa qui méritait le rouge. Le Mans - Bordeaux (1-2, 21e j.) : l’arbitre attend environ cinq minutes avant d’expulser Jurietti, coupable d’un coup de pied, puis d’une claque sur Douillard. « Parce que, comme moi, il n’a rien vu, estime Laurent Blanc. Et comme il n’a pas vu, il ne pouvait pas donner de sanction. Je croyais qu’on n’utilisait pas la vidéo... » Marseille-Caen (6-1, 23e j.) : après avoir ouvert la marque, Toudic trompe à nouveau Mandanda (12e). But non validé alors que le ballon est largement entré. Nancy-Toulouse (1-0, 24e j.) : Nancy s’impose à la 90e + 3 sur un penalty très litigieux pour une faute de Sirieix sur Gavanon et transformé par Puygrenier. Metz-Valenciennes (2-1, 25e j.) : alors que le Valenciennois Ouaddou se plaint d’insultes racistes adressées à son égard par un spectateur, l’arbitre n’interrompt pas le jeu pour exclure ce dernier du stade. À la pause, le Marocain craque, monte en tribune et récolte un carton jaune. Paris-SG - Monaco (1-1, 26e j.) : à cinq minutes de la fin du temps réglementaire, Bolivar inscrit un but, refusé pour un hors jeu inexistant. Lyon-Bordeaux (4-2, 28e j.) : auteur d’un très vilain tacle à retardement sur Wendel, les deux pieds décollés, Réveillère n’est sanctionné que d’un avertissement. Bo rde aux-Strasbo urg (3-0, 29e j.) : en première mi-temps, Strasbourg aurait pu bénéficier d’un penalty en deux occasions. D’abord, pour un dribble de Szelesi dans la surface, stoppé dans son élan par une main de Jurietti, puis pour une deuxième main de Chamakh sur une tête de Mouloungui. Noir Bleu Noir « POUVEZ-VOUS expliquer ce qui s’est passé sur l’action du penalty bordelais, de votre point de vue ? – Je suis au marquage de Micoud et il enroule son bras autour de moi, derrière mon dos. Ensuite, il se laisse tomber et il m’entraîne dans sa chute et moi je tombe avec lui... – Comment avez-vous réagi quand vous avez compris que l’arbitre avait sifflé contre vous ? – J’ai eu une drôle de réaction, c’est vrai. J’ai dit : “Mais vous êtes malade !” Il m’a répondu de ne pas lui parler comme ça, mais moi je ne comprenais pas. Les Bordelais étaient en train de se replacer ! – Avez-vous cherché à vous expliquer avec Johan Micoud (sur les images de télévision, on lit des insultes sur ses lèvres) ? – Oui, je suis allé le voir. À chaud, j’ai dit des mots méchants. Et puis, je lui ai dit : “Mais tu as trente-cinq ans, j’ai vingt ans, t’as pas le droit !” Lui a fait comme si je n’étais pas là. Il a bien fait de ne pas répondre, mais ça ne servait à rien de discuter avec lui, il n’avouera jamais. – Vous jugez-vous coupable de la défaite ? – Oui, parce que même si je sais que je ne fais pas faute, je fais perdre un point à l’équipe. – Que pensez-vous des décisions prises par M. Poulat pendant la rencontre ? – Il s’est mis tout seul dans la merde au début du match. D’abord en mettant un carton jaune à Jonathan (Brison) alors que c’était sa première faute (à la 9e minute du match pour une Une saison de bourdes 6 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (31 journée) e BORDEAUX e e CLASSEMENT NANCYe 2-1 Cavenaghi (53 , 83 s.p.) Pts J. Zerka (29 ) AUJOURD'HUI 16 HEURES LE MANS LILLE METZ SOCHAUX VALENCIENNES CAEN AUXERRE TOULOUSE NICE LYON 20 H 55 LORIENT MARSEILLE DEMAIN 19 HEURES MONACO RENNES MERCREDI 20 HEURES PARIS-SG STRASBOURG MERCREDI 9 AVRIL 18 H 30 SAINT-ÉTIENNE LENS N. P. p. c. EXTERIEUR MATCHES diff. J. G. BUTS N. P. p. SUR MATCHES c. J. G. www. lequipe.fr BUTS N. P. p. c. 64 30 20 4 6 62 28 +34 16 13 2 1 40 13 14 7 2 5 22 2. Bordeaux 58 31 17 7 7 54 34 +20 16 11 3 2 34 16 15 6 4 5 20 18 3. Nancy 52 31 13 13 5 35 22 +13 15 11 4 0 24 7 16 2 9 5 11 15 4. Marseille 46 30 12 10 8 42 32 +10 15 9 3 3 25 12 15 3 7 5 17 20 5. Nice 43 30 10 13 7 27 23 +4 15 7 5 3 17 11 15 3 8 4 10 12 6. Le Mans 43 30 12 7 11 34 37 -3 15 7 4 4 16 13 15 5 3 7 18 24 7. Lille 42 30 9 15 6 34 24 +10 15 5 7 3 22 12 15 4 8 3 12 12 8. Lorient 42 30 10 12 8 26 29 -3 15 8 5 2 15 9 15 2 7 6 11 20 9. Valenciennes 21 15 41 30 11 8 11 36 29 +7 15 10 3 2 28 8 15 1 5 9 8 10. Rennes 41 30 11 8 11 33 35 -2 15 7 2 6 21 16 15 4 6 5 12 19 11. Saint-Étienne 40 30 11 7 12 33 31 +2 14 8 5 1 19 3 16 3 2 11 14 28 12. Caen 39 30 10 9 11 33 42 -9 16 8 4 4 25 17 14 2 5 7 8 25 13. Monaco 37 30 10 7 13 30 37 -7 15 6 5 4 16 17 15 4 2 9 14 20 14. Auxerre 37 30 10 7 13 27 39 -12 15 7 3 5 17 13 15 3 4 8 10 26 15. Strasbourg 35 30 9 8 13 29 34 -5 16 5 5 6 17 12 14 4 3 7 12 22 16. Sochaux 35 30 8 11 11 27 34 -7 14 2 6 6 9 17 16 6 5 5 18 17 17. Lens 34 30 8 10 12 34 39 -5 15 4 8 3 20 17 15 4 2 9 14 22 18. Paris-SG 32 30 7 11 12 27 34 -7 15 2 7 6 15 18 15 5 4 6 12 16 19. Toulouse 31 30 6 13 11 26 34 -8 15 3 9 3 11 12 15 3 4 8 15 22 20. Metz 17 30 4 6 20 21 53 -32 14 2 3 9 12 24 16 2 3 11 9 29 La commission de discipline de la LFP a retiré un point à Metz en raison des insultes racistes proférées par un supporter messin à l’encontre du défenseur de Valenciennes Abdeslam Ouaddou, lors de Metz-VA (2-1, le 16 février, 25e j.). 16 : 00 Valenciennes 14 18 Rouudet 23 12 29 Saez oou Chheelle Che lee Jeeovâ ovânnio io Sebbboo ouu 1 (11)) Pujoool (288) Pennnete neteeeau au 6 9 17 Ouuaddddoou Sanch Sanchez cap. ca ap 25 Mater Govou vou ou o C. Delgado elgad g 5 ((119)) Bodmer dmer 20 : 55 En direct sur Canal + Stade Auguste-Bonal 16 : 00 Lyon Lorient Arbitre : M. Gautier Marseille Sochaux Arbitre : M. Chapron 20 15 Rééveillère l M l Morel 29 2 Sqqu quillaaci 6 Ciani ani Abrieeell Abri 9 28 1 16 T lalan Toulal Coup Cou upet ppeeett Auudard udddardd 8 10 23 Belm madi Ab. Keita Juninho ninho caap. p En direct sur Foot + Stade du Moustoir F edd Fred Savvidann C’est le nombre (record cette saison) de tirs expédiés sur les montants par Rafik Saï aïfi. Un détail qui a son importance si l’on considère que son équipe, le FC Lorient, est celle qui a inscrit le moins de buts en 2008 : 6 en 11 journées dont 3 au cours des 2 derniers matches. En direct sur Foot + Arbitre : M. Coué 3 Rippert Ri ippert TOUS LES MATCHES EN DIRECT À 15 H 30 SUR G. BUTS 1. Lyon Stade Nungesser MULTIPLEX L1 DOMICILE MATCHES Photo Pierre MINIER / L’Équipe. TOTAL HIER 3 J fre Jouff Jouffre 29 11 11 24 Gross Grosso Jallet 9 12 Bonnart JJokic ki Kabboré 19 24 Cis isss Le Peen D. Cissé Le 13 23 11 CCaana cap. ca 22 17 Nassri M mi Mbam Saï aïfi ïf Niang N Maarcchaal Mansouri Manso cap. ca Cris rs 14 24 26 16 Riiche che cherrrtt 32 Zennden Hautc tcœur 3 28 Picho Pichot 14 12 26 Erdinnngg ouu Graax ((4)) Balmont mont BB.. KKonné 6 10 25 AAppaam m Ederson Ed derson Échouafni choua h f i 5 cap. 7 9 K. Traor T é Kant anté Pitauu 8 LLasslanddes 12 H buyck Hellebuyck y 26 Isabbey Isabey Rool ool oo cap. ap. p 25 2 Taiw wo Jeunechamp nech p SS. Dalmat almat 8 A abbi ouu Afola JJosse ossee (17 (17) 7) G vet Givet Giv 10 18 30 27 6 w Peerquis qui uis iis N’Daw Maanda andaan anda da Nice 1 Llorririiss présenté par Éric Silvestro Rendez-vous sur www.rtl-lequipe.fr 2004-05 2005-06 2006-07 2-0 1-1 0-2 1-0 2-0 Les mêmes ? Objectif 75 Deux retours Niang revient Kombouaré pourrait bien aligner d’entrée l’équipe qui s’est imposée face à Bordeaux (3-1). Un doute subsiste au milieu entre Saez et Jeovânio. Même chose devant entre Sebo, performant face aux Girondins, et Pujol, dont l’absence n’était due qu’à une blessure à la cheville. Audel, qui revient aussi, sera probablement sur le banc. – M. Bo. Perrin et les siens ont en tête d’atteindre le plus vite possible les 75 points qui leur paraissent suffisants pour décrocher le titre. Les Lyonnais devront se passer de Benzema, qui ne figure pas dans le groupe en L 1 pour la première fois de la saison. Clerc, Boumsong, Källström, Ben Arfa, mais peut-être plus encore Delgado, en net regain de forme à l’entraînement, espèrent être titulaires. – C. C. Privé de leur attaquant Vahirua pour plusieurs mois, les Merlus enregistrent la rentrée de Le Pen, qui évoluera à la pointe de l’attaque avec Saïfi. Retour également du jeune F. Robert, retenu, lui, comme remplaçant. En défense, longtemps incertain, Morel tiendra son poste. – G. J. Une seule certitude : Gerets va aligner des joueurs très motivés, il l’a promis cette semaine. Il récupère Niang, qui devrait jouer en pointe à côté de Cissé. Zenden pourrait suppléer l’absence de Cheyrou, suspendu, mais dans une formule en 4-2-3-1, Akalé et Grandin pourraientavoir leurs chances. – H. F. 3-2 Rouge Jaune 1. Benzema (Lyon), 17 buts. 2. Cavenaghi (+ 2) (Bordeaux) ; De Melo (Le Mans) ; Niang (Marseille), 12 buts. 5. Bellion, Wendel (Bordeaux) ; D. Cissé (Marseille), 11 buts. 8. Niculae (Auxerre) ; Saïfi (Lorient) ; B. Koné (Nice) ; B. Gomis (Saint-Étienne) ; Elmander (Toulouse) ; Savidan (Valenciennes), 10 buts. 14. Erding (Sochaux), 9 buts. 15. Juninho (Lyon) ; Renteria (Strasbourg), 8 buts. 17. Gouffran (Caen) ; Vahirua (Lorient) ; Ménez, Piquionne (Monaco) ; Hadji (Nancy) ; Audel (Valenciennes), 7 buts. 23. Monterrubio (Lens) ; Cabaye (Lille) ; Ben Arfa, Fred, Govou (Lyon) ; Kim (Nancy) ; Diané, Pauleta (Paris-SG) ; Briand, Pagis (Rennes) ; P. Feindouno (SaintÉtienne), 6 buts. Stade Léon-Bollée 18 22 Bouhours uhou MONACO - RENNES (demain, 19 heures) Monaco déjà au vert L’union sacrée a été décrétée à Monaco où, à l’issue de la séance d’hier matin, le groupe monégasque est parti pour une mise au vert anticipée de vingtquatre heures afin de préparer la venue de Rennes, demain. Ricardo a retenu un groupe de vingt joueurs dans lequel figure Diego Perez (contusion à une cuisse), qui a reçu le feu vert médical. Le onze monégasque défait à Caen ne devrait pas subir de grosses modifications. Serge Gakpé pourrait être titularisé en attaque. Leko et Modesto sont suspendus. – E. Ba. L’équipe probable : Roma – Adriano, Sambou, Monsoreau, Berthod ou Cufré – Bernardi, Meriem, Pokrivac ou Almiron, Nenê – Gakpé, Piquionne. Didot reste à Rennes Blessé à un genou ces derniers jours, Wiltord fait quand même partie du groupe qui jouera demain à Monaco. Mais comme c’est le cas depuis presque deux mois, il prendra place sur le banc. Didot, lui, est laissé à la disposition de l’équipe réserve. Sorlin, suspendu, est numériquement remplacé parmi les dix-huit par Mar- veaux. Hier, les Rennais se sont entraînés à huis clos. Néanmoins, ils devraient évoluer dans un 4-4-1-1 proche de celui utilisé habituellement à domicile. – R. R. L’équipe probable : Luzi – Mbia, Hansson, Mensah (cap.), Traoré – Leroy, Lemoine, Cheyrou, Thomert – Pagis, Briand. Mattsui 17 27 Gerviinho Les cinq derniers matches : G. P. N. N. N. Remplaçants : Roche (g.) (16), Louvion (13), Baal (24) ou Cerdan (5) ou Adenon (31), Romaric (11) ou Yebda (17) ou Douillard (26), Maïga (9), De Melo (7), A. Le Tallec (21). Entraîneur : R. Garcia. Absents : Ib. Camara (cheville), Al. Keita (tendinite), Ben Frej (pied), Pinault, El-Bahri, Loriot, Paulo André (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. 17 H 10 Rennes - Bordeaux (Canal +) AC Ajaccio - Brest ...................... 1-1 Angers-Clermont ...................... 2-1 Boulogne-sur-Mer - Bastia ........ 2-0 Dijon-Gueugnon ....................... 2-1 Guingamp-Grenoble ................. 1-2 Montpellier-Reims .................... 0-0 Niort - Libourne-Saint-Seurin ..... 2-1 Amiens - Le Havre ...................... 1-3 AUJOURD’HUI 20 HEURES Auxerre - Sochaux Caen - Valenciennes Lens - Metz Nice - Lille Saint-Étienne - Le Mans Strasbourg - Monaco Toulouse - Lorient (Ces sept matches sur Foot +) 17 H 10 20 HEURES Le Mans - Auxerre Lille - Nancy Lorient - Lens Metz - Marseille Monaco - Toulouse Sochaux - Saint-Étienne Valenciennes - Strasbourg (Ces sept matches sur Foot +) DIMANCHE 6 AVRIL DIMANCHE 13 AVRIL 18 HEURES 18 HEURES Nancy - Paris-SG (Canal + Sport) 20 H 55 Marseille - Lyon (Canal +) Troyes-Nantes (Eurosport) SAMEDI 12 AVRIL Lyon - Rennes (Canal +) Bordeaux - Caen (Canal + Sport) 20 H 55 Paris-SG - Nice (Canal +) Floreentin Fl ti ou Eluch (28) Eluchans ( 20 SEDAN CHÂTEAUROUX AUJOURD’HUI, 15 H 15, STADE LOUIS-DUGAUGUEZ (Eurosport) SEDAN:Regnault–Cerielo,I. Traoré, Sartre (cap.), Tibéri – Abdoun,Amalfitano, Baning, Oliveira – Mokaké, Allart. Remplaçants: Cantini, J. Pérez, A. Cissé, Lucau, Nimani. Entraîneur : J. Pasqualetti. CHÂTEAUROUX : Deneuve – Ekobo, Bates, Allegro, Ateba – Vandenbossche, Sidibé (cap.), Constant, Bedimo – Khiter, P. Cissé. Remplaçants : Meïté (g.), Bru, Grauss, Mathlouthi, El-Jadeyaoui. Entraîneur : C. Sarramagna. Arbitre : M. Ennjimi. 1 24 Syylva Sy Sylva Mavuuuba M ba Arbitre : M. Jaffredo Auxerre Metz 23 Raam Ram mi 27 14 Oliech Pedretti dretti caap. 21 7 7 Chaafni 26 13 Li htste Lichtsteiner ht t i Lejeune Lejeune j Les cinq derniers matches : P. N. G. G. G. Remplaçants : Malicki (g.) (16), Debuchy (2), Emerson (15), Dumont (29), Bastos (8) ou Obraniak (10), Kluivert (9) ou Yanes (14), Fauvergue (13). Entraîneur : C. Puel. Absents : Taravel (rééducation), Maric, Plestan, Frau (reprise), Lacroix (g.), S. Robail, Ewané, C. Makiese, Youla (choix de l’entraîneur). Suspendu : Chedjou. Retour probable de Makoun Makoun (fracture à la main guérie) est apte et devrait retrouver sa place à côté de Cabaye et Mavuba au milieu. La défense reste inchangée, puisque Plestan est en repriseaprès une blessure à la cheville. Sur les côtés, Lichtsteiner et Obraniak semblent tenir la corde, de même que Mirallas en pointe, Frau étant toujours indisponible. – M. Bo. 28 27 Cubilier bilier 29 16 12 Mi t Migno Mignot 3 Jaurrès Jaurè Les cinq derniers matches : G. P. N. N. P. Remplaçants : Veron (g.) (33), Marcos Antonio (6), F. Thomas (5), Quercia (11), Munteanu (9). Entraîneur : J. Fernandez. Absents : Kahlenberg, Is. Ba (genou), Tamas (pied), Jelen, Petric (g.) (dos), Sorin (g.) (rééducation). Suspendus : aucun. Dispositif modifié Aux absences de Kahlenberg, Sorin et Ba se sont ajoutées celles de Tamas et Jelen. Quant à Thomas, absent depuis le début de la semaine pour raison familiale, il ne rejoindra le groupe qu’aujourd’hui. Fernandez devrait ainsi revoir son dispositif et aligner trois défenseurs centraux, Mignot rentrant aux côtés de Traoré et de Grichting. Popov évoluera sur le côté droit de la défense, tandis que Chafni retrouvera Pedretti au milieu. – J.-P. G. 5 Mar arriche icheeezz Frannçois 21 c cap. M.. Diop D p 10 Agoua Agouazi 32 15 Pjanic janic 34 20 E na Eman 7 Mannsaréé Ch. Guey Gueye y Les cinq derniers matches : P. G. G. P. P. Remplaçants : O. Sissoko (g.) (30), Delhommeau (4), Strasser (24), Gygax (14), Aguirre (9), C. Chapuis (7), Mom. N’Diaye (25). Entraîneur : Y. Pouliquen. Absents : Cardy (pied), Corrales (genou), Renouard (reprise), Bassong, Baldé, Bong, Belson, L. Delgado, M. Diakité, Djiba, EffaOwona, Léoni, Ebede (g.), Mayebi (g.) (choix de l’entraîneur). Suspendu : Barbosa. 1. Le Havre 2. Nantes 3. Troyes 4. Grenoble 5. Clermont 6. Montpellier 7. Angers 8. Bastia 9. Brest 10. Sedan 11. Guingamp 12. AC Ajaccio 13. Châteauroux 14. Reims 15. Amiens 16. Boulogne/mer 17. Dijon 18. Niort 19. Libourne-St-S. 20. Gueugnon c. — 26 24 27 27 33 24 27 30 34 33 28 36 30 42 41 44 40 42 46 47 Diff. — +28 +21 +13 +9 +8 +7 +1 +7 -4 +3 +1 -8 -3 -9 -5 -12 -14 -12 -12 -19 La commission de discipline de la LFP a retiré 1 point à Bastia en raison du comportement raciste de certains de ses supporters envers Boubacar Kébé, lors de Libourne-Saint-Seurin - Bastia (2-4), le 14 septembre (7e j.). Après avoir épuisé tous les recours sportifs, le SCB va saisir la justice administrative. Gignac en pointe En l’absence d’Elmander, blessé mercredi lors de Suède-Brésil (0-1), Gignac débutera. L’international moins de 19 ans Sissoko, qui a disputé deux rencontres mardi et jeudi en Irlande, et Sirieix sont en concurrence au milieu. Tout comme Ilunga et Mathieu au poste de latéral gauche. À moins que Baup ne décide d’utiliser l’exSochalien un cran plus haut, à la place de Mansaré. – N. S. BUTEURS 1. Hoarau (Le Havre), 26 buts. 2. Thil (Boulogne-sur-Mer), 14 buts. 3. Akrour (+ 1) (Grenoble) ; Fauré (Reims) ; Noro (Troyes), 11 buts. 6. Buengo (+ 1) (Amiens), 10 buts. 7. Goussé (Nantes), 9 buts PAGE 6 AGENDA DEMAIN GROUPE C HIER HIER HIER Lyon B - StrasbourgB .......................... 0-0 Saint-Priest- Raon-l’Étape ................. 2-1 Red Star - Metz B ................................ 1-0 Épinal- SochauxB .............................. 0-2 Montceau-les-Mines- Vesoul ............ 2-1 Épernay- Besançon ............................ 0-0 Croix-de-Savoie- NancyB ................. 2-1 AUJOURD’HUI GFCO Ajaccio- Saint-ÉtienneB ........... 3-0 MontpellierB - Albi ............................. 0-0 Marignane- Cassis-Carnoux .............. 2-1 Manosque- Nice B .............................. 2-1 Fréjus - Hyères .................................... 0-1 CA Bastia- Luzenac ............................. 0-0 Balma - Gap......................................... 1-1 Toulon- Andrézieux ............................ 1-1 AUJOURD’HUI Classement : 1. Dunkerque, 72 pts ; 2. Pacysur-Eure, 72 ; 3. Rouen, 69 ; 4. Rennes B, 65 ; 5. Compiègne, 64 ; 6. Caen B, 63 ; 7. AS Vitré, 63 ; 8. Quevilly, 62 ; 9. Guingamp B, 62 ; 10. Racing CF 92, 61 ; 11. Lille B, 61 ; 12. Plabennec, 61 ; 13. La Vitréenne, 59 ; 14. Le Havre, 58 ; 15. Lens B, 55 ; 16. Wasquehal, 51 ; 17. Lesquin, 50 ; 18. Valenciennes B, 34. Classement : 1. Besançon, 81 pts ; 2. Croixde-Savoie, 80 ; 3. Sochaux B, 76 ; 4. Vesoul, 71 ; 5. Saint-Priest, 70 ; 6. Lyon B, 63 ; 7. Montceaules-Mines, 61 ; 8. Red Star, 61 ; 9. Strasbourg B, 58 ; 10. Metz B, 58 ; 11. Jura Sud, 55 ; 12. Auxerre B, 51 ; 13. Mulhouse, 50 ; 14. Raonl’Étape, 49 ; 15. Épinal, 48 ; 16. Nancy B, 46 ; 17. Épernay, 46 ; 18. Belfort, 43. Auxerre B - Belfort (15 heures) Jura Sud - Mulhouse a été reporté. Monaco B - Toulouse B (15 heures) Classement : 1. Cassis-Carnoux, 74 pts ; 2. GFCO Ajaccio, 72 ; 3. Gap, 71 ; 4. Toulon, 67 ; 5. Albi, 64 ; 6. Hyères, 63 ; 7. Saint-Étienne B, 63 ; 8. Monaco B, 61 ; 9. Marignane, 61 ; 10. Fréjus, 60 ; 11. CA Bastia, 60 ; 12. Luzenac, 58 ; 13. Montpellier B, 56 ; 14. Balma, 55 ; 15. Manosque, 51 ; 16. Andrézieux, 50 ; 17. Nice B, 48 ; 18. Toulouse B, 48. D 1 FEMMES (16e journée) GROUPE D Poissy - BordeauxB ............................. 0-1 Ste-Geneviève-des-Bois- Le Mans B... 1-3 Aurillac - Châtellerault ........................ 1-0 Orléans- Anglet .................................. 0-0 Moulins - Yzeure ................................. 2-0 Montluçon- Stade Bordelais .............. 3-0 LesSables-d’Olonne- Sénart-Moissy.. 2-1 AUJOURD’HUI Nantes B - Bayonne (15 heures) Les cinq derniers matches : N. N. P. N. N. Remplaçants : Ru. Riou (g.) (1), Jönsson (6), Ilunga (24) ou Mathieu (5), Batlles (8), Sirieix (14) ou Mou. Sissoko (22), Paulo César (15). Entraîneur : É. Baup. Absents : Elmander (côtes), Cetto (genou), Mbengue (ischio-jambiers), Eduardo (cheville), Dupuis, Bergougnoux, Dao, Congré (reprise), Mermillod (g.), É. Capoue, Santos (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Qui en charnière centrale ? Le Havre B - ValenciennesB ............... 3-1 CaenB - La Vitréenne .......................... 3-1 Wasquehal- Rouen ............................ 1-2 Quevilly- GuingampB ........................ 1-1 Compiègne- Lesquin .......................... 1-0 Plabennec- Lille B ............................... 0-0 Vitré - Pacy-sur-Eure ........................... 1-2 Dunkerque- Racing CF 92 ................. 5-1 Lens B - Rennes B aura lieu mercredi 2 avril. Fontenay-le-Comte- Paris-SG B ......... 0-0 HIER 5 Mathieu athieu ou Ilunga nga g ((24)) Prix des places : 8, 17, 30, 40 et 50 GROUPE B VENDREDI Foffaanna Suspendu,Barbosapourrait être remplacé par Bessat qui avait marqué le but de l’égalisation à Nancy (1-2). Pjanic devrait retrouverle poste de meneur. En charnière centrale, ils sont quatre (Delhommeau, Diop, Strasser et Vivian) pour deux places. Pouliquen a prévenu ses joueurs : l’objectif est d’obtenirle maximumde points d’ici la fin de saison et la concurrence fonctionnera à plein. – M. Tu. Prix des places : 13, 28, 33, 35 et 41 GROUPE A 4 Mouuu. Sissoko ssoko rr rribbbaagé ou Si Sirieixx (14) AArrib cap. a . 16 21 25 ouchhe hez ez Gigna Gi gna nacc Dieuuze 2 Doouch GGeested t de CFA (26e journée) Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 65 30 19 8 3 54 59 29 17 8 4 45 53 29 15 8 6 40 48 30 13 9 8 36 45 30 11 12 7 41 43 30 11 10 9 31 43 30 11 10 9 28 42 29 12 7 10 37 42 30 11 9 10 30 41 29 10 11 8 36 40 30 10 10 10 29 37 30 9 10 11 28 36 29 9 9 11 27 34 29 9 7 13 33 33 30 8 9 13 36 33 30 9 6 15 32 33 30 7 12 11 26 30 30 8 6 16 30 27 30 6 9 15 34 16 30 2 10 18 28 Ebond Ebondo 22 11 B. Gueye Gueyye 1 13 19 Vivvian aann ou SS.. Tr Traaooré Ré. RRioou Toulouse Arraache 8 Bessa Bessat 12 Grrich chhhtiiing ng En direct sur Foot + 16 : 00 Arbitre : M. Lannoy PPoppov 4 17 Miiira ralla rallas NNiicula ula lae C baye Caba Béria Qui en pointe ? Stade Saint-Symphorien 10 Nice récupère Diakité et Job remis de petits problèmes musculaires, ainsi que Cid, qui avait été victime, au début du mois, de fractures à la mâchoire et au nez. La question est de savoir si Antonetti reconduira le 4-3-3 ayant débuté devant Lorient (1-2), Le Mans (0-0) et à Metz (1-2), ou s’il reviendra au milieu en losange. – Ja. G. Prix des places : 9, 13, 17, 22 et 30 En direct sur Foot + Ob aniak Obraniak i k ou stos (8) 17 Bastos 19 Mako Makoun k Frannqquar uarrt M 18 Lemaî Lema aître ît Les cinq derniers matches : P. P. N. P. G. Remplaçants : Costil (g.) (1), Svensson (3), R. Gomis (29), Toudic (14), Compan (25), Eluchans (28) ou Florentin (27), Quellier (18). Entraîneur : F. Dumas. Absents : Seube (élongation), Mu. Traoré (convalescent), Thiam, Samson (genou), Mazure (mollet), Ou. N’Diaye, Boucansaud (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. VENDREDI 20 H 30 SAMEDI 5 AVRIL Tafforeau forea cap. cap p LIGUE 2 (30e journée) DEMAIN 33e JOURNÉE Heng t Hengbart Vingt et un convoqués Seube, blessé à une cuisse contre Monaco (4-1) la semaine dernière, c’est Lemaître L’incertitude plane sur la présence de qui le suppléera au poste de latéral Basa et de Romaric. Ib. Camara forfait, gauche.Proment, qui a purgé un match de Garcia a fait appel à un groupe de vingt et suspension, revient en milieu récupéraun, convoqués ce matin pour une ultime teur devant la défense. Dumas devrait séance. Le Béninois Adenon (une premaintenir sa confiance à la charnière Sormière), Cerdan et Douillard ont été appebon-Leca, performante contre Monaco, et lés. Gervinho redevient titulaire et Samasconserver son système à une seule pointe, sa, buteur en Espoirs (4-1 contre la où trois joueurs (Jemaa, Compan, Toudic) République tchèque), sera peut-être un postulent. – G. L. con cu rre nt en a tt aqu e po ur De Melo. – Ch. L. Prix des places : de 5 à 35 Sedan-Châteauroux (Eurosport) 32e JOURNÉE Gouuffraan 22 20 12 Yebda bda oou 19 Prom mentt Sooorbbbon omar Geeder Romaric Sama masssa ma on 16 30 7 (11) 28 21 19 25 Plaant Plan nté Y. PPel elé D De eroin i n Jemaa ema maa a S egnon Sessegnon 24 Basaa, caaapp. ccap ap. 17 20 ou Ceerdaan Leca eca Nivvvet et G.. Le utade td ((5)) CCoutadeur 27 15 H 15 PROCHAINES JOURNÉES 10 Lille Les cinq derniers matches : P. N. N. G. P. Remplaçants : Letizi (g.) (16), Al. Yahia (3), Cid (24), D. Diakité (23), Job (11), Modeste (15), Bamogo (20). Entraîneur : F. Antonetti. Absents : Hognon (reprise), Ma. Traoré (cuisse), Yahaya (métatarse), Scaramozzino, D. Asamoah, Barul, Gace, Larbi, Moreau (g.), Ozokwo (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Retour du losange ? Erding (mollet) et Afolabi (genou) figurent dans le groupe, mais tous deux effectueront un test ce matin. Grax et Josse sont prêts à les suppléer si la prudence s’imposait pour les deux titulaires. Gillot a rappelé Birsa et Mathis, qui succèdent ainsi à Daf et Dramé. – C. M. 16 : 00 Stadium Lille Métropole 2 Calvéé Calv 1. Rothen (Paris-SG), 8 passes. 2. Juninho (Lyon) ; J. Leroy (Rennes), 7 passes. 4. Monterrubio (Lens) ; Benzema (Lyon) ; Nasri (Marseille) ; Mouloungui (Strasbourg) ; Mater, Roudet (Valenciennes), 6 passes. 10. Alonso (Bordeaux) ; Romaric (Le Mans) ; Obraniak (Lille) ; Ben Arfa (Lyon) ; Be. Cheyrou (Marseille) ; Nenê (Monaco) ; Hellebuyck (Nice) ; Dalmat, Isabey (Sochaux), 5 passes. 19. Kahlenberg (Auxerre) ; Chamakh (Bordeaux) ; Gouffran (Caen) ; Gervinho (Le Mans) ; Morel (Lorient) ; Fred (Lyon) ; B. Gavanon, Hadji (+ 1) (Nancy) ; Mansaré (Toulouse) ; Belmadi (Valenciennes), 4 passes. Caen Arbitre : M. Piccirillo 23 PASSEURS En direct sur Foot + 16 : 00 Le Mans Erding et Afolabi incertains Prix des places : 12, 20, 23, 32, 37, 38 et 53 Match joué à guichets fermés. BUTEURS Les cinq derniers matches : G. N. G. N. G. Remplaçants : J. Gavanon (g.) (1), Josse (17) ou Afolabi (2), Mathis (18), Birsa (20), Maurice-Belay (21), Pancrate (3), Grax (4) ou Erding (26). Entraîneur : F. Gillot. Absents : Bréchet (mollet), Daf (tendon d’Achille), Nogueira (reprise), Dramé, Sène, Dagano, Vargas (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Classement : 1. Bordeaux B, 78 pts ; 2. Le Mans B, 70 ; 3. Fontenay-le-Comte, 67 ; 4. Paris-SG B, 65 ; 5. Orléans, 65 ; 6. Anglet, 64 ; 7. Moulins, 62 ; 8. Châtellerault, 62 ; 9. Bayonne, 61 ; 10. Sainte-Geneviève-desBois, 61 ; 11. Montluçon, 59 ; 12. Stade Bordelais, 57 ; 13. Yzeure, 56 ; 14. Poissy, 54 ; 15. Aurillac, 53 ; 16. Sénart-Moissy, 52 ; 17. Nantes B, 51 ; 18. Les Sables-d’Olonne, 49. HIER Toulouse - Saint-Brieuc ...................... 1-0 Juvisy - La Roche-sur-Yon ................. 4-0 AUJOURD’HUI Soyaux-Vendenheim (14 heures) Évreux-Montpellier (14 h 30) Hénin-Beaumont - Paris-SG (15 heures) Saint-Étienne - Lyon (15 heures) Classement : 1. Lyon, 60 pts ; 2. Juvisy, 53 ; 3. Montpellier, 45 ; 4. Saint-Étienne, 41 ; 5. Soyaux, 36 ; 6. Vendenheim, 36 ; 7. Toulouse, 35 ; 8. Paris-SG, 33 ; 9. Saint-Brieuc, 28 ; 10. Hénin-Beaumont, 27 ; 11. Évreux, 27 ; 12. La Roche-sur-Yon, 26. LIGUE 1 (31e journée, match décalé [*]) 19 HEURES Voir ci-dessus. LIGUE 2 (30e journée, match décalé) Voir ci-dessus. MARDI 1er AVRIL LIGUE DES CHAMPIONS (quarts de finale, matches aller) AS Rome (ITA) - Manchester United (ANG) Schalke 04 (ALL) - FC Barcelone (ESP) LIGUE 2 (19e journée, match en retard) Voir page 6. MERCREDI 2 AVRIL LIGUE DES CHAMPIONS (quarts de finale) Fenerbahçe (TUR) - Chelsea (ANG) Arsenal (ANG) - Liverpool (ANG) LIGUE 1 (31e journée, match en retard) Voir ci-dessus. JEUDI 3 AVRIL COUPE DE L’UEFA (quarts de finale aller) Leverkusen (ALL) - Zénith Saint-Pétersbourg (RUS) Glasgow Rangers (ECO) - Sporting Portugal (POR) Bayern Munich (ALL) - Getafe (ESP) Fiorentina (ITA) - PSV Eindhoven (HOL) (*) Le match Saint-Étienne - Lens (31e journée de L 1), décalé en raison de la finale de la Coupe de la Ligue, aura lieu mercredi 9 avril, à 18 h 30 (Canal + Sport). DIMANCHE 30 MARS 2008 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 2-0 1-0 0-0 1-1 0-0 0-2 Les cinq derniers matches : N. G. G. N. P. Remplaçants : Carrasso (g.) (1), R. Zubar (15), J. Faty (5), Krupoviesa (23), Akalé (2), Grandin (18), Ayew (29). Entraîneur : É. Gerets. Absents : Valbuena (adducteurs), J. Rodriguez (gastro-entérite), Oruma (contracture), Ziani (mise à pied). Suspendu : Be. Cheyrou. Bleu 2-2 1-1 Les cinq derniers matches : P. N. N. N. G. Remplaçants : Cappone (g.) (1), Genton (5), Cantareil (8), Ewolo (7), F. Robert (28), Marin (10), Moura (20). Entraîneur : C. Gourcuff. Absents : Benatia, Namouchi (convalescents), Vahirua (tendon d’Achille), Dielna, Bourhani, Boutruche (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Jaune 0-1 0-0 1-1 2-1 Les cinq derniers matches : G. G. G. G. G. Remplaçants : Vercoutre (g.) (30), Clerc (2), Boumsong (32), Crosas (21), Källström (6), Ben Arfa (18), C. Delgado (19) ou Govou (14). Entraîneur : A. Perrin. Absents : Cleber Anderson (convalescent), Müller (reprise), Benzema (genou), Mounier, Beynié, Hartock (g.) (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Noir Bleu Noir Les cinq dernières saisons 2002-03 2003-04 Le Mans - Caen Lille - Auxerre 2-2 1-0 Lorient - Marseille 0-2 Metz - Toulouse Sochaux - Nice 1-0 0-0 Valenciennes - Lyon y Monaco - Rennes 2-1 1-4 Paris-SG - Strasbourgg 3-0 3-2 Saint-ÉÉtienne - Lens Les cinq derniers matches : P. N. N. N. G. Remplaçants : Grondin (g.) (16), Martinez (21), Sommeil (4), Ducourtioux (2), Jeovânio (11) ou Saez (23), Pujol (28) ou Sebo (29), Audel (7). Entraîneur : A. Kombouaré. Absents : Kharroubi (cheville), Coque (g.), Da. Traoré, Doumeng (choix de l’entraîneur). Suspendu : Mo. Traoré. 7 FOOTBALL LIGUE 1 (31 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LORIENT - MARSEILLE Un sprint pour l’Europe Pour Nasri et Cissé, la course de vitesse qui débute afin que l’OM accroche la C 1 sera peut-être synonyme de passeport pour l’Euro. DE RETOUR jeudi à Marseille après être entré en jeu la veille pour les dix dernières minutes de France-Angleterre (1-0), Djibril Cissé a été accueilli par un sondage du quotidien la Provence, présenté ainsi : « Une majorité de supporters (54 %) ne veut pas de Cissé à l’Euro. » Samir Nasri ayant expliqué dans la semaine sur RTL s’en être pris par des gestes, à Lens, à un journaliste du quotidien marseillais, les deux internationaux ne sont pas actuellement prophètes en leur pays. Le ciel est plus bleu pour eux en équipe de France, leur cote pour l’Euro étant à la hausse (voir L’Équipe du 28 mars). Sifflé au Stade de France comme quelque jours plus tôt au Stade-Vélodrome contre Sochaux (0-1), Cissé connaît la chanson. On voit plus chez lui les buts qu’il rate que ceux qu’il marque (32 pour l’OM depuis son retour de blessure le 9 décembre 2006). Il est cette saison le meilleur buteur (17) du club, toutes compétitions confondues, et quatrième au classement de la L 1 (11). Nasri a fait état sur RTL de son niveau actuel : « Je suis clairement moins bon, je le sais. Je ne me sens toujours pas à 100 % de mes moyens physiques, mais je suis sur la bonne voie et il reste deux mois pour pouvoir faire de grandes performances. » Après une première moitié de saison marquée par des blessures et la maladie (méningite), il en est à trois buts et six passes en L 1, ses meilleures stats depuis ses débuts en pro. était mis lors des sept dernières journées avec treize buts inscrits par Cissé, Niang, Nasri, Ribéry et Valbuena. Cissé (4 buts, 1 passe) et Nasri (2 buts, 2 passes) avaient activement participé au sprint victorieux. Celui de cette année ne pourra réussir que s’ils sont à leur meilleur niveau. Dès ce soir, à Lorient, où Éric Gerets a fixé le cap : « Si on perd, je crois qu’il faut pratiquement oublier la troisième place. » Marseille sera privé de Valbuena (adducteurs) et de Benoît Cheyrou (suspendu). À l’OM, le premier fournit les accélé- rations, le second le tempo. Un handicap qui ne pourra être surmonté que si le retour de Niang s’accompagne d’un retour de Cissé et de Nasri au top niveau. Le premier a permis à Marseille de ramener un point à Lens (3-3), mais il vient aussi de rater des occasions contre Sochaux (0-1) et Carquefou (0-1), et doit donc redevenir percu- tant, individuellement et collectivement. Le second sait que sa répugnance à affronter dans l’axe le bloc défensif de Carquefou a fixé ses limites avec l’OM, dont il s’est affran- chi avec les A’ contre le Mali (3-2). Pour Cissé et Nasri, le sprint final de Marseille et leur participation à l’Euro se jouent à partir de ce soir. DOMINIQUE ROUSSEAU L’OM va jouer sa saison au sprint et aura besoin de l’efficacité de Samir Nasri et Djibril Cissé, lesquels (ici, de gauche à droite, contre les Parisiens Jérémy Clément, Zoumana Camara et Jérôme Rothen, 1-1, au Parc des Princes, le 2 septembre) joueront, dans le même temps, leur place à l’Euro. (Photo Pierre Lahalle) Le Roch pense à l’avenir Le maintien presque acquis, le président lorientais regarde déjà vers les saisons prochaines. Tour du propriétaire. LORIENT – de notre envoyé spécial permanent À douze points de Bordeaux Rouge Rouge Jaune Bleu RAPHAËL RAYMOND Jaune Bleu Noir Marseille a besoin d’eux ce soir, à Lorient, et dans son sprint final. La saison dernière, au matin de la 31e journée, l’OM avait cinq points de retard sur le troisième (Bordeaux) et sept sur le deuxième (Lens). En collectant 22 points sur 24 possibles, Marseille avait doublé tout le monde pour prendre la deuxième place. Ce matin, six points le séparent de Nancy (3e) et surtout douze de Bordeaux (2e). Il est donc question de (re)mettre le turbo avec toutes les forces vives du secteur offensif. La saison passée, tout le monde s’y Noir LA FIN DE SAISON. – « Il faudrait un cataclysme pour qu’on descende. Mais on ne peut pas négliger le classement final car son incidence est significative sur les droits TV que nous percevrons. On va donc demander aux joueurs de se mobiliser. Avec eux, ce sera “ gagnant-gagnant ”. Je ne pense pas à l’Europe. Ce ne serait pas raisonnable : nous ne sommes pas assez structurés. L’Europe, ça ne rapporte rien financièrement avant les quarts de finale. Au contraire même, ça coûte de l’argent. Nous devrions bâtir une équipe en conséquence. Or, quand une équipe est éliminée de la Coupe de l’UEFA, l’effectif est démobilisé. » LE RECRUTEMENT. – « Nous sommes bien placés pour dire que, quand on réalise le recrutement tardivement, il est moins bon. Comme nous sommes presque sauvés, nous avons déjà pu commencer nos investigations et nous sommes déjà entrés en contact avec un certain nombre de joueurs. Nous cherchons des attaquants. Nous en avions deux cette saison. C’est insuffisant. Dans les autres lignes, nous souhaitons au moins un joueur expérimenté, capable de nous apporter un vrai plus. Nous avons aussi pris des contacts avec des joueurs qui pourraient devenir titulaires dans un an ou deux ans. On peut désormais travailler dans la durée. Notre réseau est plus étendu. Nous avons désormais des liens en Amérique du Sud, au Portugal ou en Suisse. On ne recrutera pas seulement en France, je crois. » LE STADE. – « Jusqu’ici, nous ne faisions que des apparitions éphémères en L 1. Nous y maintenir trois ans de suite nous confère une meilleure crédibilité auprès des sponsors et des partenaires institutionnels. Comme nous avons démontré notre capacité à assurer notre pérennité, ces partenaires sont au pied du mur. Le stade dépend de la municipalité. Elle va bien être obligée de prendre en considération notre pérennité. La reconstruction de la tribune sud doit démarrer en juin, au plus tard en septembre. Concernant la tribune d’honneur, la municipalité envisage un partenariat public-privé. Nous ne sommes pas contre. Le problème, c’est qu’on ne peut pas avoir une tribune privée dans un stade public. On discute. Il faudrait que ce chantier soit achevé en 2010. Les fonds propres du club sont en nette amélioration. On va acquérir des terrains pour construire notre centre de formation et notre centre d’entraînement. Ce centre devra aussi sortir de terre en 2010. » LILLE - AUXERRE Une pointe de réussite Une attaque en sommeil Au LOSC, l’attaquant axial est seul. Et, malgré les récriminations, cela ne devrait pas changer. IL Y A PRESQUE UN MOIS, dans les couloirs du Stade de France, Nicolas Fauvergue avait publiquement pesté contre les choix, trop défensifs à son goût, de son entraîneur. Selon l’ancien international Espoirs, Lille ne gagnait pas faute d’attaquants en doublette. Et il assurait ne pas être le seul Dogue à penser ainsi. Ce n’est pas complètement faux, ni complètement nouveau. Lors des précédentes saisons, déjà, plusieurs Nordistes avaient, en sourdine, manifesté des doutes par rapport aux options de Claude Puel. Des récriminations en général isolées et contredites par les résultats. Cela s’est encore vérifié cet hiver. Pendant que Nicolas Fauvergue était placé en pénitence avec la CFA, le LOSC a accumulé les points (dix sur douze possibles) et gagné sept places au classement. Pour le principal visé, cela clôt le débat : « Je vous le laisse ! Ce n’est pas une question de système. Le 4-4-2, ça peut aussi être super, tout dépend des joueurs, de leurs affinités, des consignes, l’important n’est pas là. » À Monaco, Puel usait du 4-4-2. Mais il y disposait d’un groupe d’une qualité exceptionnelle, et notamment d’attaquants de classe mondiale (Trezeguet, Simone). C’est loin d’être le cas à Lille, où il aime plutôt imposer sa force au milieu, et où le premier argument demeure la solidité du bloc. Pour cela, il dispose, dans l’entrejeu, cinq unités dont un triangle axial, point essentiel dans le pressing et la construction. Jouer ainsi correspond mieux, à ses yeux, à l’équilibre de son groupe. Installer un deuxième attaquant, c’est déplumer le secteur le plus performant du LOSC, contrarier l’équilibre défensif. « Nous avons plus d’automatismes dans ce système (en 4-5-1), rappelle d’ailleurs Grégory Tafforeau. On se procure toujours des occasions, et on réussit généralement des matches intéressants. Même si le rôle est ingrat pour l’attaquant. » Mirallas, Fauvergue, Frau, voire Youla subissent la solitude de l’attaquant de pointe après Moussilou ou Odemwingie, qui se sont aussi usés à ce poste. Mais les attaquants lillois ont leur responsabilité. Le 4-4-2 a été testé en match amical et l’option a été rapidement remisée. D’abord en raison des performances des intéressés. Fauvergue, Mirallas, Kluivert, Youla ou Frau (arrivé cet hiver) sont au mieux irréguliers, au pire décevants. D’un point de vue tactique et « social », il paraît compliqué d’en aligner deux au détriment d’éléments beaucoup plus satisfaisants. Car, pendant que les attaquants peinent, le milieu de terrain déborde de qualité. C’est encore plus net depuis le prêt de Mavuba et le retour de Makoun. Dans le cinq majeur du milieu, on trouve quand même un international français (Mavuba), un international camerounais (Makoun), un international suisse (Lichtsteiner), un Espoirs qui frappe à l’étage du dessus (Cabaye) et le meilleur passeur du LOSC (Obraniak). Puel ne simplifiera jamais le problème ainsi. Mais on a le droit de penser que, dans son esprit, il n’y a pas match. RÉGIS DUPONT (avec M. Bo.) Mavuba a « libéré » Cabaye LE LOSC EST LANCÉ. Depuis trois mois, il n’a perdu qu’une fois en Ligue 1, contre Lyon au Stade de France (0-1). Qu’est-ce qui a changé à Lille ? Rien, ou presque. L’équipe de Claude Puel défend toujours avec beaucoup d’implication dans les duels, en bloc, souvent à dix derrière le ballon. « Il n’y a pas grand-chose de changé, dit l’entraîneur nordiste. On part d’un groupe qui doit gagner en maturité, en expérience. On s’arrête aux résultats actuels, simplement parce que, durant la première partie de saison, le groupe n’avait pas été récompensé de ses efforts. Heureusement, il n’a jamais lâché. » Et il a profité à plein de deux arrivées : celle d’Adil Rami, le nouveau sélectionné A’, revenu de blessure le 24 novembre à Nancy (0-2) ; et celle de Rio Mavuba, prêté au mercato pour « sécuriser » la construction du jeu lillois. Cabaye avoue se sentir « libéré » depuis que l’ancien Bordelais officie à ses côtés. Obraniak, même si cela se voit un peu moins, s’améliore de semaine en semaine. Depuis que Makoun a réintégré les rangs, le milieu lillois a retrouvé une densité infernale pour l’adversaire. Cela suffit à masquer les troubles de l’attaque, où Frau peine à s’imposer tandis que Kluivert a plus ou moins disparu. – R. D. Les statistiques des trois attaquants bourguignons expliquent en grande partie le mauvais classement de l’AJA. ILS SE PRÉNOMMENT Daniel, Dennis et Ireneusz. Sont respectivement roumain, kényan et polonais et forment l’attaque de l’AJ Auxerre cette saison. Tous trois sont plus ou moins endormis. Ils ont seulement inscrit seize buts cette saison sur les vingt-sept du club bourguignon. Niculae, mais surtout Oliech et Jelen sont en panne d’inspiration. Que ce soit au niveau du ratio buts/tirs, des tirs cadrés ou du nombre de buts inscrits à l’extérieur de la surface, les statistiques des attaquants auxerrois sont édifiantes. Ainsi, Auxerre n’a converti que 8,74 % de ses tirs cette saison (*), soit le troisième plus mauvais pourcentage de la L 1, la moyenne étant de 11,2 % de tirs réussis. Les Bourguignons n’ont aussi cadré que 38,83 % de leurs tirs (le 17e ratio du Championnat). Enfin, comble de maladresse ou de malchance, ils ont touché dix fois les poteaux ou la barre transversale en trente journées de Championnat. Un record partagé avec Le Mans. Ces statistiques sous les yeux, Jean Fernandez ne peut que constater les dégâts : « C’est difficile à dire, à admettre, mais il s’agit avant tout d’un problème de qualité. De qualité et d’adresse devant le but. Je le sais, un garçon comme Dennis Oliech ins- crit un but toutes les 620 minutes de jeu, mais je rappelle que ce joueur n’a jamais eu de formation. Jelen, lui, souffre du dos cette saison, ce qui ne l’empêche pas de cadrer davantage ses tirs que Niculae (46,26 % contre 41,3 % au Roumain). C’est le joueur le plus adroit de notre équipe. Malheureusement, il n’a jamais évolué à 100 % de ses possibilités cette saison et a raté beaucoup de duels face aux gardiens adverses. Pour sa part, Niculae réalise une bonne saison – un but toutes les 200 minutes de jeu. Il reste longtemps après les entraînements pour travailler, contrairement à Jelen, qui n’est pas un bourreau de travail, mais il est trop seul. » Fernandez : « Un déficit terrible devant le but » A u t r e s o u c i : c et t e s a i s o n , l’AJ Auxerre n’a inscrit qu’un seul but en dehors de la surface de réparation – par Chafni à Nice (succès 2-1, 26e journée), le pire « palmarès » avec Lorient et le Paris-SG –, ce qui limite un peu ses ambitions. « Il n’y a personne chez nous, à part peut-être Pedretti, pour marquer de vingt-cinq ou trente mètres. Sur les coups de pied arrêtés non plus, nous ne sommes pas bons. Et puis, ce n’est La faillite offensive des Auxerrois Ratio buts/tirs (%) 8,74 (18e) (moyenne des clubs de L 1 : 11,2 %) Tirs cadrés (%) Buts marqués sur des tirs hors de la surface Tirs sur les montants 38,83 (17e) (41,2 %) 1 (18e) (5,15) 10 (1er) (6,75) avec pas une excuse, mais nous avons touché dix fois du bois cette saison. Avec un tout petit peu plus de réussite, notre classement ne serait pas le même. Maintenant, quand on voit le nombre de tirs non cadrés de Niculae, Oliech et Jelen (voir infographie), on ne peut pas non plus tout mettre sur le compte de la malchance. Nous avons, c’est vrai, un déficit terrible devant le but. » Dennis Oliech n’a par exemple converti que 4,5 % de ses tirs cette saison alors que la moyenne en Championnat se situe à 10,9 % . Tout est dit ! JEAN-PHILIPPE COINTOT (*) Les données statistiques de cet article ont été fournies par OPTA. CREVOISIER : RETOUR À LA CASE DÉPART. – Contesté en interne et plus obligé de couvrir l’entraîneur Frédéric Hantz, remplacé début janvier par Francis Gillot, titulaire du diplôme d’entraîneur professionnel de football (DEPF), Jacques Crevoisier n’est plus salarié par le FC Sochaux, qui l’avait engagé comme coordinateur sportif l’été dernier, et ce jusqu’en 2009. Le technicien conserve néanmoins ses attributions précédentes, celles de consultant et de conseiller, dont il pourra aussi et à nouveau faire bénéficier d’autres clubs. Au FCSM, il s’attache plus particulièrement au profil psychologique des joueurs. – F. L. D. STRASBOURG : FIN DE SAISON POUR COHADE ? – Alors qu’il soigne depuis près d’un mois un début de pubalgie, le milieu de terrain Renaud Cohade s’est vu prescrire trois semaines de repos supplémentaires. Un point d’interrogation plane sur sa fin de saison. – Fr. N. COUPE DE FRANCE : LE PROGRAMME DES QUARTS. – Les quarts de finale de la Coupe de France seront disputés les mardi 15 et mercredi 16 avril. Mardi 15 avril : Amiens (L 2) - Dijon (L 2), à 18 heures sur Eurosport ; Lyon-Metz (L 2), à 20 h 45 sur Eurosport. Mercredi 16 avril : Bordeaux-Sedan (L 2), à 17 heures sur France 2 ; Carquefou (CFA 2) - PSG, à 21 heures sur France 3. L’HEURE DES LYONNAISES. – L’OL féminin a déjà surpassé les garçons du club en atteignant les demi-finales de la Coupe d’Europe. Après avoir éliminé Arsenal en quarts, elles vont maintenant s’attaquer aux Suédoises d’Umea, avec le match aller cet après-midi à Gerland. Environ 10 000 supporters sont attendus cet après-midi à Gerland, Lyon. – C. C. ALLEMAGNE : LE BAYERN MARQUE LE PAS, MAIS PAS RIBÉRY. – Deux semaines après sa défaite chez la lanterne rouge Cottbus (0-2), le Bayern a arraché un point important dans la course au titre sur la pelouse du FC Nuremberg (1-1), avant-dernier, lors de la 26e journée de la Bundesliga. Alors qu’il a disputé l’intégralité de la partie, Franck Ribéry a montré quelques accélérations fulgurantes dont il a le secret, et délivré sa septième passe décisive de la saison, pour Podolski (81e). Titulaire pour la première fois depuis son arrivée à Nuremberg, Abardonado a lui aussi joué tout le match. – A. Me. QUEUDRUE : RETOUR REMARQUÉ. – Blessé à une cuisse, Franck Queudrue n’avait plus joué en Championnat depuis le 29 janvier. Le défenseur de Birmingham City faisait sa rentrée hier, contre Manchester City, et son club a fait un pas vers le maintien, grâce à sa victoire (3-1). Passeur sur le premier but de Zarate, l’ex-Lensois fut ensuite expulsé après une faute sur Benjani (57e). DERBY COUNTY, UN RELÉGUÉ RECORD. – Derby County a été relégué hier en Deuxième Division après seulement une saison cauchemardesque dans l’élite, après son match nul contre Fulham (2-2), lors de la 32e journée. C’est la première fois dans l’histoire de la Premier League qu’une équipe est reléguée dès le mois de mars. Avec 11 points, une seule victoire, 16 buts marqués pour 67 encaissés, Derby County n’a plus qu’un objectif : éviter de succéder à Sunderland comme pire club de l’histoire de la Premier League. En juin 2005, Sunderland avait achevé la saison avec 15 points et 3 victoires. LE SPORT CÔTÉ « BIO » Rencontre avec Jeannie Longo qui, à bientôt 50 ans, prépare les Jeux de Pékin. La championne nous livre tous ses secrets bio, garants de sa longévité. Carbone, alu, acier : quel est le cadre le plus écolo ? Simoni, un amoureux de la nature, un exemple à suivre. PRATIQUANT + LA CARTE DÉTACHABLE DES PARCOURS DES ARDENNES. Gilberto Avec Vélo Magazine et interCarto, découvrez chaque mois une nouvelle région. LE MAGAZINE DE TOUS LES CYCLISMES. 4 € DIMANCHE 30 MARS 2008 PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune 8 FOOTBALL ANGLETERRE (32 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune BOLTON - ARSENAL : 2-3 Le miracle Arsenal Réduits à dix et menés 0-2 à l’heure de jeu, les Gunners se sont imposés en toute fin de match et restent à six points de Manchester. fébrilité défensive d’Arsenal. Le Marseillais perdait le ballon aux abords de sa surface, dont profitait à nouveau Taylor (43e). Sous les trombes d’eau du nord de l’Angleterre, Arsenal coulait à pic, sans âme et sans leader. Son jeu de passe à dix, qui servait autrefois à user l’adversaire, révélait l’impuissance des Gunners face au dix-huitième de Premier League. Flamini manquait l’occasion de se rattraper en enlevant trop sa frappe (45e + 2), Bendtner et Van Persie continuaient d’arroser les tribunes. À L’heure de jeu, Wenger décidait de passer à trois défenseurs avec les entrées de Walcott et Adebayor. « J’ai joué un coup de poker. On pouvait en prendre quatre ou cinq. Mais ça a marché», se félicitait le manager d’Arsenal. La révolte vint du capitaine Gallas, contesté et critiqué depuis un mois, mais seul au second poteau pour reprendre du pied droit le corner de Fabregas (63e). Cinq minutes plus tard, Hleb, séché par Cahill, obtenait un penalty transformé par Van Persie (68e). Le Néerlandais, loin de son meilleur niveau, signait son premier but depuis près de six mois et un doublé face à Sunderland (3-2, le 7 octobre). Et à force de pousser, les Londoniens finissaient par arracher une incroyable victoire grâce à Fabregas. Ou plutôt à Samuel (90e). BOLTON - ARSENAL : 2-3 (2-0) Temps pluvieux. Pelouse détrempée. 22 431 spectateurs. Arbitre : M. Foy. Buts. – Bolton : Taylor (14e, 43e) ; Arsenal : Gallas (63e), Van Persie (68e s.p.), Samuel (90e c.s.c.). Avertissements. – Bolton : Davies (45e), Diouf (54e) ; Arsenal : Fabregas (45e), Kolo Touré (47e). Expulsion. – Arsenal : Diaby (31e). BOLTON: AlHabsi –Steinsson,Cahill, O’Brien,Samuel –McCann,Campo(cap), Taylor (Hunt, 71e, puis Rasiak, 81e), Guthrie – Davies, Diouf (Giannakopoulos, 78e). Entraîneur : G. Megson. ARSENAL : Almunia – Kolo Touré, Gallas (cap), Senderos (Walcott, 60e), Clichy – Hleb, Fabregas, Flamini, Diaby – Bendtner (Adebayor, 60e), Van Persie (J. Hoyte, 90e + 2). Entraîneur : A. Wenger. LONDRES – de notre correspondant ARSENAL N’EST PAS mort. On l’a pourtant longtemps cru, hier, alors que l’équipe d’Arsène Wenger était réduite à dix après l’expulsion de Diaby (31e) et menée de deux buts à une demi-heure de la fin. Mais grâce à deux coups de pied arrêtés – un corner de Fabregas repris au second poteau par Gallas (63e) et un penalty de Van Persie (68e) –, Arsenal a entamé un improbable retour pour finalement vaincre sa bête noire sur une reprise de Fabregas détournée par deux défenseurs de Bolton avant de passer finalement la ligne. Arsenal est revenu de loin, de très, très loin. Preuve qu’il ne faudra pas enterrer trop vite les Gunners dans la course au titre. « Nous n’avons pas renoncé. C’était un test mental, affirmait Arsène Wenger au micro de Sky Sports. Nous savions aussi que 2-2 n’était pas assez bien et vous avez pu voir que lorsque nous avons marqué le deuxième but, nous avons pris la balle et avons repris rapidement. Nous voulions absolument gagner pour rester dans la course. Ce soir, je suis très fier de l’équipe. Nous nous battrons jusqu’à la dernière seconde de ce Championnat et c’est une longue route. Nous avons soixante-dix points, voyons jusqu’où nous pouvons aller… » Au classement, Arsenal a repris la deuxième place à Chelsea, qui accueille aujourd’hui Middlesbrough, mais reste malgré tout à six longueurs de Manchester United, vainqueur facile d’Aston Villa (4-0). Gallas sonne la révolte À trois jours de leur quart de finale aller de Ligue des champions face à Liverpool, à l’Emirates Stadium, les Gunners ont réappris à gagner, ce qu’ils ne savaient plus faire depuis le 12 février (2-0 contre Blackburn). Ils ont également retrouvé un peu d’unité, perdue sur la route des quatre nuls et d’une défaite, à défaut de se rassurer dans le jeu. Car, hier, Arsenal a longtemps marché sur un fil, entre abandon et révolte. Pendant une heure, elle a donné l’impression de lâcher prise, à l’image des deux buts concédés sur de nouvelles erreurs individuelles. Sur le premier, Abou Diaby laissait filer Steinsson dans son dos. Ce dernier centrait pour Taylor qui devançait Kolo Touré de la tête (14e). Si l’Ivoirien, testé sur le côté droit en l’absence de Bacary Sagna, ne commit plus aucune erreur par la suite, le cauchemar se poursuivait pour le jeune Français, titularisé milieu gauche pour la deuxième fois d’affilée et expulsé par M. Foy à la suite d’un mauvais tacle sur le tibia de Steinsson (31e). Diaby laissait ses coéquipiers à dix et dans la panade. Symbole d’une équipe qui ne tourne plus rond, Mathieu Flamini était à son tour gagné par la Zarate (40e, 54e) McSheffrey (77e s.p.) Rouge Jaune BOLTON Elano (59e s.p.) DERBY COUNTY E. Villa (10e, ARSENAL 2-3 M. Taylor (14e, 43e) Gallas (62e) Van Persie (68e s.p.) J. Samuel (90e c.s.c.) FULHAM 2-2 80e) MANCHESTER U. (24e) Kamara Leacock (78e c.s.c.) ASTON VILLA 4-0 C. Ronaldo (17e) Tevez (33e) Rooney (53e, 70e) PORTSMOUTH 2-0 WIGAN READING 0-0 BLACKBURN SUNDERLAND 2-1 Defoe (32e, 90e+ 5) K. Jones (29e) A . R e i d ( 9 0e + 2 c.s.c.) WEST HAM Ljungberg (18e) AUJOURD’HUI Chelsea-Middlesbrough Liverpool-Everton (17 heures, Canal + Sport) Tottenham-Newcastle 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Manchester U. ... 76 32 24 4 4 68 15 +53 Arsenal ........... 70 32 20 10 2 62 26 +36 Chelsea .......... 68 31 20 8 3 55 23 +32 Liverpool ........ 59 31 16 11 4 55 24 +31 Everton ........... 57 31 17 6 8 48 26 +22 Portsmouth ... 53 32 15 8 9 46 33 +13 Blackburn ...... 50 32 13 11 8 42 38 +4 Aston Villa ..... 49 32 13 10 9 52 44 +8 Manchester C. ... 49 32 13 10 9 37 37 0 West Ham ..... 44 32 12 8 12 35 39 -4 Tottenham ..... 39 31 10 9 12 60 51 +9 Middlesbrough ... 34 31 8 10 13 28 44 -16 Sunderland .... 33 32 9 6 17 29 49 -20 Reading .......... 32 32 9 5 18 37 58 -21 Newcastle ...... 32 31 8 8 15 33 57 -24 Wigan ............. 31 32 8 7 17 28 47 -19 Birmingham .. 30 32 7 9 16 38 49 -11 Bolton ............. 26 32 6 8 18 30 48 -18 Fulham ........... 24 32 4 12 16 29 53 -24 Derby County .... 11 32 1 8 23 16 67 -51 Derby County est relégué en Deuxième Division. BUTEURS. 1. C. Ronaldo (Manchester United), 26 buts ; 2. Fernando Torres (Liverpool), 20 buts ; 3. Adebayor (Arsenal), 19 buts ; etc... PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 5 avril : Arsenal-Liverpool, Aston Villa - Bolton, Blackburn-Tottenham, Fulham-Sunderland, Manchester City - Chelsea, Newcastle-Reading, Wigan-Birmingham ; dimanche 6 avril : Everton - Derby County, Middlesbrough - Manchester Utd ; mardi 8 avril : West Ham - Portsmouth. C. Ronaldo fait le show, Derby pleure LE CAUCHEMAR CONTINUE pour Aston Villa, qui a concédé, hier, sa quatorzième défaite d’affilée face à cet adversaire, Manchester United (0-4), qui ne lui réussit vraiment pas. Les joueurs d’Alex Ferguson poursuivent, eux, leur route en tête et mettent Chelsea sous pression avant la venue de Middlesbrough, cet aprèsmidi à Stamford Bridge. Hier, Old Trafford a assisté à un nouveau festival de Cristiano Ronaldo. Le Portugais a ouvert le score d’une formidable talonnade de l’intérieur du droit (17e) avant de parachever son œuvre de trois passes décisives servies sur un plateau : un centre pour la tête plongeante de Tevez (33e), une déviation de l’extérieur du droit pour Rooney (53e) et une mise sur orbite pour le même Rooney, qui signait un doublé (70e). On ne sait toujours pas si MU sera champion, mais on connaît la première équipe reléguée : Derby County, tenu en échec par Fulham (2-2). – B. C. Directs, reportages, résultats, fil info… Suivez gratuitement* toute l’actualité sportive sur votre mobile. ESPAGNE (30e journée) HIER BETIS SÉVILLE - FC BARCELONE : 3-2 BETIS SÉVILLE FC BARCELONE Edu (63e, 78e) Juanito (76e) Incorrigible Barça ! Bojan (12e) Eto'o (14e) VILLARREAL 3-0 Bojan et Eto’o (13e et 16e). On ne voyait pas comment les Andalous pouvaient espérer une seule occasion. C’était compter sans l’autodestruction dont sont capables les Catalans. Repliés dans leur surface pendant toute la seconde période, n’appliquant aucun pressing, ils encaissaient un premier but signé Edu (64e). Puis Éric Abidal concédait un penalty rigoureux, magistralement arrêté par Valdes. Les Barcelonais fêtaient l’événement… laissant au défenseur central Juanito le soin d’égaliser pour de bon (77e). Deux minutes plus tard, Edu inscrivait son second but, face à une équipe complètement désorganisée. FRÉDÉRIC TRAÏNI Almeria-Levante Valladolid-Saragosse Getafe-Osasuna Recreativo Huelva - Athletic Bilbao Espanyol Barcelone - Santander La Corogne - Murcie Valence CF - Majorque Real Madrid - FC Séville (20 h 40, Canal + Sport) Classement. – 1. Real Madrid, 62 pts ; 2. Villarreal, 59 ; 3. FC Barcelone, 58 ; 4. Atletico Madrid, 50 ; 5. Santander, 47 ; 6. FC Séville, 45 ; 7. Espanyol Barcelone, 45 ; 8. Athletic Bilbao, 39 ; 9. Getafe, 39 ; 10. Almeria, 39 ; 11. Valence CF, 39 ; 12. Betis Séville, 38 ; 13. Majorque, 37 ; 14. O s a su n a , 3 4 ; 1 5 . D e p o r t i v o La Corogne, 34 ; 16. Real Saragosse, 33 ; 17. Valladolid, 32 ; 18. Rec. Huelva, 32 ; 19. Murcie, 26 ; 20. Levante, 19. En cas d’égalité, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. PROCHAINE JOURNÉE. – Dimanche 6 avril : FC Séville - Villarreal, Atletico Madrid - Almeria, Levante - Valladolid, Saragosse - Betis Séville, FC Barcelone Getafe, Osasuna - Recreativo Huelva, Athletic Bilbao - Espanyol Barcelone, Santander - La Corogne, Murcie - Valence CF, Majorque - Real Madrid. ITALIE (31e journée) Statu quo en tête > Rendez-vous sur L’Équipe.fr depuis votre mobile Bouygues Telecom. HIER LAZIO ROME 1-1 INTER MILAN Rocchi (59e) Crespo (11e) CAGLIARI 1-1 Ferrari (3e c.s.c.) AS ROME Totti (45e) AUJOURD’HUI >Info,Sports,Pratique>Sports> Actu/Football>L’Équipe.fr AC Milan - Atalanta Bergame (15 heures, TPS Star) Udinese-Fiorentina (15 heures, Ma Chaîne Sport) Naples-Palerme Juventus Turin - Parme (15 heures, Canal + Sport) Genoa-Reggina Empoli-Sampdoria Gênes Livourne-Sienne Catane-Torino LE SPORT EN CONTINU 24H/24 DISPONIBLE SUR s’était montrée incapable de l’emporter en Sardaigne, face à Cagliari, qui était 18e et en position de relégable avant le match (1-1). Après avoir été menée 0-1 (but contre son camp de Ferrari), elle égalisait par Totti. Les partenaires de Mexès, qui ont totalement dominé les débats, se sont procurés onze occasions de but, dont quatre très franches. À la 85e, Totti, de la tête, pensait offrir la victoire aux siens mais c’était sans compter sur un miracle de Storari, le gardien de Cagliari. – Y. Ri. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Inter Milan ......... 69 31 20 9 2 57 21 +36 2. AS Rome ........ 65 31 19 8 4 55 30 +25 3. Juventus Turin ....... 58 30 16 10 4 51 26 +25 4. Fiorentina ....... 53 30 15 8 7 44 29 +15 5. AC Milan ......... 49 30 13 10 7 44 25 +19 6. Udinese ........... 47 30 13 8 9 39 38 +1 7. Sampdoria ...... 46 30 13 7 10 42 37 +5 8. Genoa .............. 39 30 10 9 11 36 43 -7 9. Lazio Rome .... 38 31 9 11 11 37 39 -2 10. Atalanta Bergame .... 38 30 9 11 10 44 43 +1 11. Naples ............. 37 30 10 7 13 40 44 -4 12. Palerme .......... 36 30 9 9 12 39 48 -9 13. Sienne ............. 35 30 8 11 11 33 38 -5 14. Torino .............. 31 30 5 16 9 30 37 -7 15. Catane ............ 29 30 6 11 13 24 36 -12 16. Parme ............. 29 30 6 11 13 35 47 -12 17. Cagliari ........... 29 31 7 8 16 28 47 -19 18. Livourne .......... 28 30 6 10 14 29 45 -16 19. Reggina .......... 27 30 5 12 13 28 43 -15 20. Empoli ............. 26 30 6 8 16 24 43 -19 Cagliari a récupéré ses 3 points de pénalité infligés par la commission de discipline de la Fédération. *Service gratuit hors coût de navigation. PAGE 8 WOLFSBURG 0-1 Krzynowek (90e) HIER KARLSRUHE 0-0 SCHALKE 04 NUREMBERG 1-1 BAYERN MUNICH Misimovic (44e) AUJOURD’HUI Temps doux, éclairage excellent. 55 500 spectateurs environ. Pelouse correcte. Arbitre : M. Turienzo Alvarez. Buts. – BETIS SÉVILLE : Edu (64e et 77e), Juanito (75e) ; FC BARCELONE : Bojan (13e) et Eto’o (16e). Avertissements. – Betis : Damia (52e) et Gonzalez (53e). BETIS SÉVILLE : Casto – Ilic, Melli, Juanito, Damia – Juande, Rivera - Edu, Capi (Odonkor 63e), Gonzalez (Sobis 63e) - Pavone (Xisco, 87e). Entraîneur : P. Chaparro. FC BARCELONE : Valdes – Zambrotta, Thuram, Puyol, Abidal – Xavi, Touré (Gudjohnsen, 80e), Iniesta – Bojan (Giovani, 62e), Eto’o, Henry. Entraîneur : F. Rijkaard. L’INTER MILAN, en tête, conserve quatre points d’avance sur la Roma. Hier, les deux formations ont en effet chacune concédé le nul. Le leader a beaucoup souffert au Stade Olympique de Rome face à la Lazio et peut s’estimer heureux de ce 1-1. Alors que Crespo avait donné l’avantage aux hommes de Mancini dès la 11e minute, Rocchi égalisa à la 59e. L’Inter, fébrile, fut ensuite sauvé deux fois par la transversale (64e et 83e). Vieira, lui, est entré en jeu à la 73e. Plus tôt dans la journée, la Roma VENDREDI VENDREDI HANSA ROSTOCK ATL. MADRID Cazorla (38e) Nihat (42e, 67e) BETIS SÉVILLE - FC BARCELONE : 3-2 (0-2) LE BARÇA NE POURRA s’en prendre qu’à lui-même ! Face au Betis Séville, qui ne comptait hier que 3 points d’avance sur le premier relégable, le FC Barcelone a certainement laissé définitivement échapper la Liga… en deux minutes, après avoir mené 2-0 au repos. Privés de Ronaldinho, Messi, Deco, Milito et Marquez, les Catalans ont encore montré leur pire visage, perdant une nouvelle occasion de revenir sur le Real Madrid, le leader, qui reçoit ce soir le Séville CF. Triste Barça ! Les Blaugranas ont d’abord fourni une magnifique première période et surclassé leur adversaire. Emmenés par les duettistes Xavi et Iniesta, impressionnants de précision, et avec un Thierry Henry très participatif, ils inscrivaient d’entrée deux buts signés 3-2 PAYS-BAS (31e journée) ALLEMAGNE (26e journée) BUTEURS. – 1. Trezeguet (Juventus Turin) ; Borriello (Genoa), 17 buts ; 3. Mutu (Fiorentina) ; Ibrahimovic (Inter Milan) ; 15 buts ; 4. Totti (AS Rome), 14 buts ; 5. Di Natale (Udinese), 13 buts ; 6. Rocchi (Lazio Rome), 12 buts. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 5 avril : AS Rome - Genoa, AC Milan Cagliari ; dimanche 6 avril : Torino Empoli, Atalanta Bergame - Inter Milan, Palerme - Juventus Turin, Parme - Lazio Rome, Sampdoria Gênes - Livourne, Catane - Naples, Fiorentina - Reggina, Sienne - Udinese. Podolski (81e) BOCHUM BOR. DORTMUND 3-3 Dabrowski (4e) Auer (9e, 42e) Kehl (37e) Petric (39e) Tinga (66e) HAMBOURG BIELEFELD 1-1 Guerrero (82e) Bollman (72e) LEVERKUSEN EINT. FRANCFORT 0-2 Kiessling (42e c.s.c.) Mantzios (90e+1) WERDER BRÊME DUISBOURG 1-2 Diego (58e) HANOVRE Grlic (32e) Ishiaku (42e) AUJOURD'HUI VfB STUTTGART (17 heures, TPS Star) COTTBUS HERTHA BERLIN De Graafschap- Groningue ................ 1-1 HIER Heerenveen- Ajax Amsterdam .......... ExcelsiorRotterdam- Venlo ............... HeraclesAlmelo - Roda JC .................. NEC Nimègue- PSVEindhoven .......... AUJOURD’HUI 2-4 2-1 0-0 0-0 Utrecht-Twente Sparta Rotterdam - Willem II AZ Alkmaar - Vitesse Arnhem NAC Breda - Feyenoord Classement : 1. PSV Eindhoven, 65 pts ; 2. Ajax Amsterdam, 60 ; 3. Heerenveen, 54 ; 4. Feyenoord, 54 ; 5. NAC Breda, 54 ; 6. Twente, 52 ; 7. Groningue, 51 ; 8. Roda JC, 44 ; 9. Utrecht, 42 ; 10. NEC Nimègue, 40 ; 11. Vitesse Arnhen, 40 ; 12. AZ Alkmaar, 33 ; 13. Heracles Almelo, 32 ; 14. Sparta Rotterdam, 30 ; 15. De Graafschap, 29 ; 16. Willem II, 27 ; 17. Venlo, 26 ; 18. Exc. Rotterdam, 26. PORTUGAL (24e journée) VENDREDI Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Bayern Munich ... 54 26 15 9 2 44 15 +29 2. Hambourg ............ 47 26 12 11 3 37 19 +18 3. Schalke 04 .......... 45 26 12 9 5 40 26 +14 4. Leverkusen .......... 44 26 13 5 8 46 28 +18 5. Werder Brême ... 44 26 13 5 8 53 38 +15 6. Eintr. Francfort ..... 42 26 11 9 6 32 31 +1 7. VfB Stuttgart 41 25 13 2 10 44 40 +4 8. Wolfsburg ...... 40 26 11 7 8 42 36 +6 9. Karlsruhe ....... 38 26 10 8 8 30 33 -3 10. Hanovre .......... 34 25 9 7 9 36 42 -6 11. Bochum ......... 33 26 8 9 9 40 41 -1 12. Hertha Berlin ..... 32 25 9 5 11 27 31 -4 13. Bor. Dortmund ...... 31 26 8 7 11 39 44 -5 14. Hansa Rostock ... 24 26 6 6 14 22 37 -15 15. Duisbourg ...... 22 26 6 4 16 27 41 -14 16. Bielefeld ......... 22 26 5 7 14 25 51 -26 17. Nuremberg .... 20 26 4 8 14 27 42 -15 18. Cottbus .......... 20 25 4 8 13 26 42 -16 BUTEURS. 1. Toni (Bayern Munich), 16 buts ; 2. M. Gomez (VfB Stuttgart), 15 buts ; 3. Petric (Bor. Dortmund), 13 buts ; 4. Diego (Werder Brême), 12 buts ; 5. Pantelic (Hertha Berlin), 11 buts… PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 4 avril, 20 h 30 : Hertha Berlin - Werder Brême ; samedi 5 avril, 15 h 30 : Eintracht Francfort - Nuremberg, VfB Stuttgart - Hambourg, Wolfsburg - Hanovre, Duisbourg- Cottbus, Bielefeld - Karlsruhe, Schalke 04 - Hansa Rostock ; dimanche 6 avril, 17 heures : Borussia Dortmund Leverkusen, Bayern Munich - Bochum. BELGIQUE (28e journée) HIER FC Malines- StandardLiège ............... 0-1 Lokeren- Zulte Waregem .................... 0-0 Mons- La Gantoise ............................. 4-0 Charleroi- FC Brussels ........................ 1-0 Saint-Trond- Roulers .......................... 0-1 Mouscron- Dender ............................. 2-1 GB Anvers- Westerlo .......................... 0-2 AUJOURD’HUI V. Guimaraes- Maritimo Funchal ....... 1-0 HIER E. Amadora- Acad. Coimbra .............. 3-1 AUJOURD’HUI Braga - Leixoes Naval - Sporting Portugal Belenenses - FC Porto (20 h 30, Ma Chaîne Sport) Nacional Madère - U. Leiria Benfica - Paços Ferreira (20 heures, Ma Chaîne Sport) DEMAIN V. Setubal - Boavista Classement : 1. FC Porto, 57 pts ; 2. Guimaraes, 44 ; 3. Benfica, 41 ; 4. Sporting Portugal, 37 ; 5. V. Setubal, 37 ; 6. Braga, 33 ; 7. Belenenses, 33 ; 8. Maritimo Funchal, 31 ; 9. Boavista, 31 ; 10. Nacional Madère, 29 ; 11. E. Amadora, 28 ; 12. Acad. Coimbra, 23 ; 13. Naval, 23 ; 14. Leixoes, 21 ; 15. Paços Ferreira, 19 ; 16. U. Leiria, 9. ÉCOSSE (32e journée) HIER Falkirk-Kilmarnock ............................. 0-0 Heartof Midlothian - Dundee Utd ..... 1-0 Inverness-Aberdeen ........................... 3-4 Motherwell-Hibernian ....................... 1-0 GlasgowRangers - Celtic Glasgow ... 1-0 SaintMirren - Gretna ......................... 2-0 Classement : 1. Glasgow Rangers, 74 pts ; 2. Celtic Glasgow, 68 ; 3. Dundee UTD, 49 ; 4. Motherwell,49 ; 5. Hibernian, 47 ; 6. Falkirk, 42 ; 7. Heart of Midlothian, 41 ; 8. Aberdeen, 41 ; 9. Inverness, 33 ; 10. Kilmarnock, 32 ; 11. Saint-Mirren, 32 ; 12. Gretna, 6. Gretna a été sanctionné de 10 points après avoir été placé sous administration judiciaire.. SUISSE (28e journée) HIER Anderlecht - Cercle Bruges FC Bruges - Genk Lucerne - FC Bâle ................................ 1-0 Saint-Gall- GrasshopperZurich ......... 0-2 AUJOURD’HUI Classement.– 1. StandardLiège, 64 pts ; 2. FC Bruges, 54 ; 3. Cercle Bruges, 52 ; 4. Anderlecht, 52 ; 5. GB Anvers, 48 ; 6. La Gantoise, 44 ; 7. Westerlo, 41 ; 8. ZulteWaregem, 39 ; 9. Charleroi, 36 ; 10. Genk, 35 ; 11. Mouscron,33 ; 12. FC Malines,32 ; 13. Lokeren, 31 ; 14. Roulers, 30 ; 15. Dender, 29 ; 16. Mons, 28 ; 17. Saint-Trond, 20 ; 18. FC Brussels, 16. FC Sion - Aarau Thoune - Young Boys Berne FC Zurich - Neuchâtel Xamax Classement : 1. FC Bâle, 58 pts ; 2. Young Boys Berne, 55 ; 3. FC Zurich, 43 ; 4. Grasshopper, 39 ; 5. Aarau, 37 ; 6. Lucerne, 33 ; 7. Sion, 30 ; 8. Neuchâtel Xamax, 29 ; 9. Saint-Gall, 29 ; 10. Thoune, 22. DIMANCHE 30 MARS 2008 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge MANCHESTER C. BOLTON. – Le réveil d’Arsenal a coïncidé avec le passage à une défense à trois et l’entrée en jeu de Walcott (ici au sol, aux prises avec Samuel). (Photo Darren Staples/Reuters) Bleu 3-1 L nombre Le b de d buts b t inscrits par Arsenal cette saison en Premier League dans les dix dernières minutes (soit 23 % de leur total). Ces 14 buts ont rapporté 20 points aux Gunners. Jaune BIRMINGHAM 14 Noir Bleu Noir HIER BRUNO CONSTANT 9 Bleu Rouge Noir Jaune ATHLÉTISME CHAMPIONNATS DU MONDE DE CROSS Bekele en terrain miné L’Éthiopien repart à la conquête de son sceptre mondial. Il sait que la suite de sa carrière en dépend. ÉDIMBOURG– (ECO) de notre envoyé spécial PEUT-IL LE FAIRE ? Laminé par Zersenay Tadesse et la chaleur, l’an passé à Mombasa, Kenenisa Bekele, qui restait sur cinq victoires d’affilée, estil en mesure de battre sur 12 km le record de victoires (5) détenu par John Ngugi et Paul Tergat ? Dans l’affirmative, sa besogneuse saison 2007 n’aurait été qu’une parenthèse dans une carrière déjà prestigieuse. En revanche, une défaite annoncerait son déclin. Hier, l’Éthiopien a perdu une nouvelle manche face à son voisin érythréen. Officiellement, son forfait à la conférence de presse était indépendant de sa volonté : un retard du vol en provenance d’Addis-Abeba lui aurait fait rater sa correspondance à Londres. Devançant les questions, il a tout de même fait savoir par la voix d’un des chargés de presse de la Fédération internationale (IAAF) : « Ce contretemps ne me dérange pas. Je connais parfaitement ce parcours d’Édimbourg, j’y ai gagné trois fois, dont la dernière en janvier. Ma forme est là. » Gare à l’Ougandais Kipsiro LEURS FACC E-À-FACE Kenenisa BEKELE Les rooutes de Zersenay TADDESSE et Keneenisa BEEKELE se soont croisées sée à onze reprises lors de grrandes compéétitions. L’L’ÉÉthiopien mène largement auux pointts. Tades (ÉÉr rée) (Érythr é 26 ans, né le 8/2/1982 1,60 m ; 56 kg Bekele (ÉÉt (Éthiopie) 25 ans, né le 13/6/82 1,60 m ; 54 kg en 2007 ; 2e en 2005 ; 4e en 2006 ; en 2002, 2003, 2004, 2005 et 2006 (cross court et cross long). 6e en 2004 CM sur route : 1er (2006, 20 km), 7e (2003, semi-marathon) CM : 6e (2005, 10 000 m), 8e (2003, 5 000 m) JO : 3e (2004, 10 000 m), 7e (2004, 5 000 m) Records : 5 000 m : 12’59’’27 (2006) 10 000 m : 26’37’’25 (2006) 3e 2004,, JO d’Athènes (10 0000 m)) 1er 4e 2007 à Osaka CM piste (1 (10 000 m)) 1er CM : 1er (2007, 10 000 m), JO : 1er (2004, 10 000 m) ; 2e (2004, 5 000 m) Records : 5 000 m : 12’37’’35 (RM, 2004) 10 000 m : 26’17’’53 (RM, 2005) L aavis de ... HERVÉ GARCIA LES DIX DERNIERS VAINQUEURS Photo : CORDON / Presse Sports. Jos HERMENS (entraîneur de Tadesse) : « Les deux athlètes ont la même morphologie. Ils ont le châssis du coureur du XXI e siècle. Mais c’est comme si on comparait deux véhicules de la même marque. L’un avec un moteur à essence, Bekele, l’autre version diesel, Tadesse. Bekele est la classe incarnée. Son ordinaire est de gagner, pas de lutter. Zersenay est davantage un battant. » (manager de Bekele) : « Tadesse a progressé régulièrement. C’est un garçon sérieux qui utilise son talent à 100%. La différence c’est que Kenenisa a un potentiel 5% ou 10% supérieur aux autres. Si je lui demande toujours d’attaquer le premier en fin de course c’est parce que je sais que chez lui l’acide lactique arrivera toujours quelques secondes plus tard que chez les autres. » — H.G. Pélissier, coureur à l’ancienne Portrait d’un athlète atypique qui, pour sa première sous le maillot bleu, sera l’équipe de France masculine à lui tout seul. ÉDIMBOURG – Deuxième des Championnats de France derrière Benhari, Cédric Pélissier avait provoqué la surprise des dirigeants de la FFA : « À l’arrivée, Bernard Amsalem, le président, m’a demandé d’où je sortais. » (Photo Patrick Tellier/ Le Télégramme/PQR) de notre envoyé spécial EN CETTE VEILLE de week-end pascal, la pluie glace les corps. Le vent violent, qui a balayé la région toulousaine dans l’aprèsmidi, a encore du souffle. Les téméraires qui ont bravé la mini-tempête ont déjà déserté le stade de Sesquières. Il est près de 20 heures quand Cédric Pélissier en termine avec son échauffement. Quelques étirements et il sort de sa poche une feuille sur laquelle Patrick Deprez, son coach, a consigné le menu du jour. À vingt-sept ans, le nouvel international, seul senior français engagé aujourd’hui à Édimbourg, a l’habitude de cet entraînement par correspondance. Il y a belle lurette qu’il vagabonde de stade en stade à des heures indues, qu’il prend lui-même ses chronos dans le plus total anonymat. Ce soir, c’est Byzance puisqu’un pote lui sert de lièvre pour cette ultime séance d’affûtage. Aux Championnats de France, à Laval, il y a quatre semaines, Pélissier a créé la surprise. À tel point qu’il a fallu un moment aux entraîneurs nationaux postés sur le parcours pour coller un nom sur ce physique de fil de fer (1,82 m pour 58 kg). « À l’arrivée, Bernard Amsalem, le président de la FFA, m’a demandé d’où je sortais », se souvient le dauphin de Mokhtar Benhari. Jusque-là, malgré une place d’honneur aux Championnats de France des 10 km en 2006 (5e en 28’43’’ sur un circuit non homologué), sa réputation n’était jamais sortie de la région Midi- Pyrénées. Il est vrai que dans le demi-fond français, le natif de Castres fait figure d’exception. « C’est un coureur à l’ancienne », concède son entraîneur. Son quotidien le renvoie à une autre époque. Celle du boulot-vélo-dodo. Celle d’un Michel Bernard qui se levait aux aurores pour aller travailler à l’usine puis, sitôt sa journée terminée, fonçait à bicyclette vers Valenciennes pour s’entraîner avant de rentrer se coucher. « Ce maillot, je vais l’encadrer » Monteur en cuisines chez un artisan, Pélissier n’a guère plus de répit pour assouvir sa passion, en soirée. À Laval, l’annonce de sa sélection l’avait expédié dans les nuages. Il en est vite redescendu. « Je suis rentré en voiture pour arriver à Toulouse à 3 heures du matin, raconte-t-il. À 7 heures, j’étais debout. Je devais installer une cuisine, seul. Un chantier à boucler en deux jours. J’ai attaqué ma journée les jambes explosées, la tête pas du tout à ça. Mais le téléphone n’arrêtait pas de sonner. Des journalistes, des amis, des supporters. Le client halluci- nait, il ne me voyait pas bosser. Comme il ne savait pas avec qui je parlais, il me disait : “Vous faites un métier dur. Vous devez tout gérer.” Le soir, sans avoir pris ma demiheure de pause déjeuner, j’avais cinq heures de consommation téléphonique. Il a fallu que j’appelle mon patron à l’aide parce que même avec le portable coupé, le lendemain, ma cuisine n’était pas terminée. J’ai traîné cette demi-journée de retard toute la semaine. » Pélissier a tout de même pu poser deux jours de congés, vendredi et lundi, pour disputer les Mondiaux. « La Fédération n’a même pas été foutue de passer un coup de fil à son employeur pour trouver un arrangement et qu’il se prépare en étant frais, tempête Sébastien Gamel, qui le côtoie au SC Blagnac. Et dire qu’il est le seul sélectionné ! » Cette cadence infernale a bien entendu des conséquences sur sa pratique de la compéti- tion, même s’il s’autorise rarement plus de six entraînements hebdomadaires. Des fréquences à des années-lumière du haut niveau. « Il doit fixer ses objectifs en fonction de son boulot, rappelle Patrick Deprez. Ses résultats seraient tout autres s’il avait une récupération adéquate. On jongle entre les moments où il est bien et les galères. » Entre le syndrome de l’essuie-glace (inflammation au genou) déclenché par des flexions et extensions répétées dans le cadre de son activité professionnelle et les microbes à foison ramenés par sa compagne institutrice, le carnet de santé de l’athlète manque de pages. Il explique en partie son éclosion tardive. « Le ménage fait en matière de dopage permet à des athlètes comme Saadia (Bourgailh-Haddioui) (*) et Cédric d’exprimer enfin leur potentiel », ajoute Patrick Deprez. « À mon niveau, les naturalisations à tour de bras avec la Légion étrangère ont fait plus de dégâts que le dopage, contrebalance l’intéressé. La FFA n’a aucun mérite à prendre des athlètes déjà formés. Elle ferait mieux de s’intéresser à ses jeunes. » « Je m’étais fait à l’idée de ne jamais porter le maillot de l’équipe de France, avoue encore Pélissier. Alors celui-là, je vais l’encadrer avec le dossard. Si ma situation reste en l’état, sans aménagement de mon emploi du temps, je ne me vois pas continuer encore dix ans comme ça. » « Pour lui, le risque à présent est de retomber aux oubliettes, s’alarme Sébastien Gamel. Mais c’est un gâchis. Parce que, autant il est rafraîchissant, discret, simple dans la vie, autant c’est un tueur en compétition. » – H. G. (*) La championne de France Saadia BourgailhHaddioui était entraînée par Patrick Deprez jusqu’à cet automne Photo : Alain Landrain. BOSLAK EN FORME. C’EST PASSÉ TOUT PRÈS. – Venue presque en dilettante à Compiègne pour y disputer la finale du Perche Élite Tour, Vanessa Boslak a failli effacer son propre record de France en salle. Après avoir franchi au premier essai 4,03 m, 4,23 m puis 4,43 m, la Nordiste, qui avait depuis longtemps gagné le concours, a demandé à placer la barre à 4,66 m, soit un centimètre de mieux que son record, établi il y a deux ans aux Mondiaux de Moscou (contre 4,70 m en plein air). Le hold-up n’a pas fonctionné mais l’élève de Sébastien Levicq, en période de gros travail, était satisfaite. « J’ai senti que c’était une barre accessible. Mes sauts ont été réguliers. C’est une heureuse surprise. » Même sourire pour Renaud Lavillenie, révélation française de l’hiver à la perche, qui est passé tout près des 5,69 m (5,53 m finalement). « J’avais coupé quinze jours après les Mondiaux et je sautais avec élan réduit. Je confirme ma régularité autour des 5,50 m. » – C. B. VILLENEUVE-D’ASCQ : LE DÉFI À BAALA. – Le meeting de Villeneuve-d’Ascq (Ligue nationale) va de l’avant. Pour conquérir un nouveau public, il a eu l’idée d’organiser un « Défi Lille Métropole » qui opposera, en lever de rideau de la réunion, le 27 juin, les habitants de la communauté urbaine lilloise (CUDL) à Mehdi Baala, désormais licencié au Lille Métropole Athlétisme. Le but : battre le record de Baala sur 1 500 m (3’28’’98 en 2003 à Bruxelles) ou au moins réaliser les minima olympiques (3’34’’50). Chaque commune (elles sont 87) de la CUDL pourra présenter une équipe de cinq relayeurs à la condition qu’elle comprenne au moins une femme et un licencié FFA, qui se passeront le témoin selon la cadence suivante : 500 m 400 m - 300 m - 200 m - 100 m. Au même moment, les écrans géants du Stadium diffuseront la course référence de Baala. Chaque commune participante sera récompensée par cinquante invitations au meeting. RICHARDS A RECOURU. – Bien qu’elle ait décidé de se concentrer sur le 400 m cette année, c’est par un 100 m que Sanya Richards a repris contact avec la compétition, hier soir, à Arlington, dans la banlieue de Dallas. L’élève de Clyde Hart, qui ne comptait que des athlètes universitaires comme adversaires, s’est imposée dans la septième série en 11’’28, loin de son temps de référence (10’’97), réussi en septembre dernier à Shanghai. L’Américaine devait enchaîner tard hier soir par un 200 m. – C. VDD. MARCHE : LANGLOIS A ABANDONNÉ. – Denis Langlois ira à Pékin, mais seulement en tant que coach de Yohann Diniz. Contraint à l’abandon après 20 km, hier à Dudince, en Slovaquie, il a manqué l’ultime occasion de réaliser les minima pour les JO (3 h 51’30’’), laissant la voie libre à Eddy Riva et David Boulanger, déjà présélectionnés sur la distance. « Je n’étais pas dans le coup, racontait-il hier. Même sur la base des minima, j’avais du mal à tenir le rythme. En fait, je crois que je me suis beaucoup mis la pression parce que j’avais conscience que c’était ma seule et unique occasion de passer. Je n’ai pas dormi de la nuit. C’est plutôt étrange vu mon expérience (il a 39 ans). Il m’aurait fallu un peu plus de tronche, de gnaque. Plus je me suis approché de l’échéance et plus je me disais que j’avais tout à perdre au lieu de penser que je n’avais rien à perdre. » Blessé en mai dernier, Langlois n’avait repris l’entraînement qu’en octobre. Il espère maintenant être retenu pour la Coupe du monde, le 11 mai, à Cheboksary (Russie). « Mais si je ne la fais pas, alors ce sera terminé pour moi. Dans quinze jours, j’irai rejoindre Yohann Diniz en Afrique du Sud (il part aujourd’hui pour Potchefstroom) et je l’accompagnerai jusqu’à Pékin. Ensuite, il faudra que je me réinvestisse professionnellement. » – G. S. PÉKIN : DIACK NE FERME PAS LA PORTE AUX ATHLÈTES. – Le président de l’IAAF, le Sénégalais Lamine Diack, est à Édimbourg, où il a évoqué les récents événements au Tibet. « Ce n’est pas à nous de faire pression sur le gouvernement chinois, a-t-il déclaré. Ce n’est pas à nous d’essayer de changer la politique du gouvernement chinois. Mais les athlètes peuvent avoir un rôle à jouer en exprimant leur opinion. » Ce soir, 19h30 >> 20h30 « RTL en direct de L’Équipe » DIMANCHE 30 MARS 2008 PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 2007 ................................. Tadesse (ERY) 2006 .................................... Bekele(ETH) 2005 .................................... Bekele(ETH) 2004 .................................... Bekele(ETH) 2003 .................................... Bekele(ETH) 2002 .................................... Bekele(ETH) 2001 .................................. Mourhit(BEL) 2000 .................................. Mourhit(BEL) 1999 .................................... Tergat (KEN) 1998 .................................... Tergat (KEN) Jeronimo BRAVO Bleu Rouge DIBABA VISE LE TRIPLÉ. – L’Éthiopienne, déjà couronnée en 2005 et 2006, a failli l’an passé à Mombasa, mais elle le doit autant au baroud d’une Lornah Kiplagat survoltée qu’à une baisse de régime personnelle. Hier, les questions ont davantage porté sur ces satanés maux de ventre qui l’ont fait vaciller, mais pas tomber, à Osaka. Tirunesh Dibaba a certifié qu’ils étaient en voie de guérison. « Malgré tout, j’ai préféré alléger mon calendrier de compétition (8’33’’37 sur 3 000 m à Boston le 26 janvier) », a précisé la double championne du monde du 10 000 m. Comme toujours, ses plus sérieuses rivales sont à rechercher dans son propre camp (Burka et Melkamu). – H. G. ZZersenay TADESSE SSE Jaune Bleu Jaune PROGRAMME AUJOURD’HUI. – À Édimbourg, Holyrood Park. 14 heures (13 heures, heurelocale):juniorsFEMMES(6 km). 14 h 30 : juniors HOMMES (8 km). 15 h 5 : seniors FEMMES (8 km). 15 h 45 : seniors HOMMES (12 km). Principaux engagés. – HOMMES : Mottram (AUS) ; K. Bekele, Sihine, Dinkesa, Gebremariam, Tsige (ETH) ; A. Choge, J. Ebuya, B.K. Kipiego, M. Kiptoo, G. Ngatuny, M. Masai (KEN) ; M. Shami (QAT) ; De la Ossa, Esteves (ESP) ; Chopa (TAN) ; Z. Tadesse, Kifle, Tesfay (ERY) ; B. Kiprop, M. Kipsiro (OUG) ; Selmouni (MAR). FEMMES: T. Dibaba, Melkamu, Burka (ETH) ; H. Yelling, L. Yelling (GBR) ; Sultan (ERY) ; Britton (IRL) ; L. Masai (KEN) ; Augusto (POR) ; El-Kamch (MAR). L’équipe de France. HOMMES. Pélissier. Juniors : Baumal, Bouallagui, Calendreau, Denissel, Leprovost. FEMMES. Bourgailh-Haddioui, Bardelle. Juniors : Calvin, Charayon. Le duel d’Édimbourg Noir Noir « Il ne doit pas être mal, renchérit Jeronimo Bravo, l’entraîneur de Tadesse. Il a battu le record du 2 miles à Birmingham (8’4’’35) et s’est attaqué à celui du 3 000 m (7’36’’08). » Pour Jos Hermens, son manager, Bekele aurait très bien pu courir aux Mondiaux en salle à Valence avec autant de chances de succès qu’en 2006. Vexés par la déculottée collective de 2007, ses dirigeants ont pourtant préféré le préserver pour Édimbourg. Ce que l’intéressé traduit par : « Toute l’équipe est déterminée à faire de son mieux pour ramener la victoire au pays. » Dans le classement par équipes, où six éléments sur neuf sont pris en considération pour le décompte final, ce n’est pas gagné. D’ailleurs, ce retour aux grosses escouades n’est pas sans incidence sur l’épreuve individuelle. « On peut se permettre plus aisément de grandes manœuvres, salive à l’avance Patrice Binelli, patron des Bleus, frustré de n’avoir que le novice Cédric Pélissier sous la main. Nos meilleurs spécialistes ont préféré privilégier la préparation aux Jeux. C’est respectable. Je leur souhaite de briller. Mais c’est dommage, sur ce vrai parcours de cross, il y avait peut-être une belle opportunité. » Ce problème n’est pas spécifique aux Français. Ce qui a eu le don de courroucer Lamine Diack, le président de l’IAAF : « C’est tout de même un comble, ces Mondiaux ont lieu en Europe et il n’y a pas d’Européens (ils représentent 29 % des inscrits). » Sebastian Coe, de son côté, s’étonnait de voir les entraîneurs évacuer totalement le cross de la préparation des demi-fondeurs. Conscients de l’étendue du problème, les dirigeants de l’IAAF ont décidé de convoquer une réunion de crise à l’issue de la course. Thème du jour : l’avenir du cross européen. En attendant, les Africains s’amusent. Les Kényans ont encore puisé dans leur insondable réservoir pour présenter sept garçons de moins de vingt et un ans. « S’ils ont été choisis, c’est que ce sont les meilleurs », fait remarquer Tadesse. Son entraîneur a tenté de mieux cerner le pedigree de chacun. « Ils pourraient servir nos intérêts en durcissant la course, confie-t-il. Mais j’espère qu’ils ne seront pas les seuls. Parce que si tout le monde attend, Bekele va gagner. À Fukuoka, l’allure avait été lente et Zersenay avait terminé 4e. L’an passé, il était à 105 % de son potentiel. Cette fois, il est à 98 %, mais il y croit. Ce circuit dur n’est pas pour lui déplaire. » Le champion du monde en titre va tout de même porter une attention particulière à Moses Kipsiro, qui lui a soufflé la victoire en janvier à Séville. Si l’Ougandais est aussi bon élève en cross que sur piste (3e sur 5 000 m à Osaka pour ses premiers Mondiaux), il a effectivement du souci à se faire. 10 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY TOP 14 (16 journée) e Vendredi 12-6 TOULOUSE BIARRITZ Bonus défensif Hier 14-36 BAYONNE STADE FRANÇAIS Bonus offensif 16-10 AUCH DAX Bonus défensif 14-7 BRIVE MONTAUBAN Bonus défensif CASTRES 12-17 MONTPELLIER 52-17 ALBI 9-10 PERPIGNAN Bonus défensif CLERMONT Bonus offensif BOURGOIN Bonus défensif LE POINT Clermont s’installe, l’USAP s’invite DU BONUS À TOUS LES ÉTAGES. – Dans chacune des sept rencontres de la journée, l’une des deux équipes a obtenu un point de bonus, offensif ou défensif. ÇA RIGOLE EN AUVERGNE… – Très larges vainqueurs d’Albi, les Clermontois ravissent la première place du classement à Toulouse au bénéfice des points terrains. … MAIS PAS AU PAYS BASQUE. – Devant leur téléviseur, les Biarrots ont vu hier soir Perpignan PROCHAINES JOURNÉES 14-36 CLASSEMENT (7-22) STADE FRANÇAIS Stade Jean-Dauger. Beau temps. Pelouse glissante. 13 818 spectateurs. Arbitre : M. Garcès (Béarn). BAYONNE : 2 E, Edmonds (20e), V. Inigo (65e) ; 2 T, Dourthe. STADE FRANÇAIS : 5 E, Saubade (17e), Ronce ro ( 25 e ) , Mar con ne t ( 27 e ) , Hernandez (59e), Bastareaud (75e) ; 1 B, Hernandez (12e), 4 T, Hernandez (17e, 27e), Beauxis (59e, 75e). Remplacements. – Bayonne. – 23e : Elhorga par Vermis ; 41e : Lafond par Kopaliani ; 48e : Héguy par Roumieu ; 50e : Salle-Canne par Lopez ; 58e : Laffitte par Tewhata ; 67e : Gerber par Lhande. Stade Français. – 6e : Arias par Jeanjean ; 51e : Blin par Weber, Marconnet par Attoub ; 64e : Lokotui par Du Plooy ; 66e : Jeanjean par Mi. Bergamasco ; 67e : Burban par Martin ; 73e : Fillol par Bouhraoua ; 76e : Roncero par Marconnet. Évolution du score : 0-3, 0-10, 7-10, 7-15, 7-22 (mi-temps) ; 7-29, 14-29, 14-36. 15 Elhorga 14 Gerber 13 Dourthe (cap.) 12 Gower 11 V. Inigo 10 Edmonds 9 Sallecanne 8 Deen 7 Massabeau 6 Bernad 5 Laffitte 4 Springgay 3 Fiorini 2 Heguy 1 Lafond Entraîneurs : J.-P. Élissalde, J.-F. Beltran, X. Péméja. 15 Hernandez 14 Arias 13 Bastareaud 12 Boussès 11 Saubade 10 Beauxis 9 Fillol 8 Taylor 7 Rabadan 6 Burban 5 Milton 4 Lokotui 3 Marconnet 2 Blin 1 Roncero (cap.) Entraîneurs : F. Galthié, F. Landreau. Sur fond rouge, les meilleurs joueurs du match. 9-10 BOURGOIN PERPIGNAN Entraîneurs : J. Brunel, B. Goutta, F. Azéma. Sur fond rouge les meilleurs joueurs du match. N. P. 62 16 13 0 2 Toulouse 62 16 13 3 Stade Français 49 16 11 4 Perpignan 44 16 5 Biarritz 42 16 p. c. diff. J. G. N. P. p. RÈGLEMENT EXTERIEUR B.o. B.d. 3 448 218 +230 7 3 8 8 0 0 261 97 0 3 450 207 +243 8 2 8 8 0 0 302 86 7 0 8 5 0 3 148 121 1 2 0 5 396 265 +131 4 1 8 7 0 1 216 90 2 0 8 4 0 4 180 175 2 1 9 2 5 285 246 +39 2 2 8 6 2 0 177 88 2 0 8 3 0 5 108 158 0 2 9 1 6 202 202 0 0 4 7 5 1 1 62 0 0 9 4 0 5 118 140 0 4 84 c. B.o. B.d. 5 J. 0 G. 8 N. 5 P. 0 p. c. 3 187 121 B.o. B.d. 2 3 6 Castres 41 16 9 0 7 327 305 +22 3 2 9 6 0 3 184 166 1 1 7 3 0 4 143 139 2 1 7 Montauban 36 16 7 0 9 238 262 -24 2 6 7 6 0 1 136 85 1 1 9 1 0 8 102 177 1 5 8 Bourgoin 35 16 7 1 8 272 278 -6 1 4 9 6 0 3 188 134 1 2 7 1 1 5 0 2 9 Montpellier 10 Bayonne 84 144 34 16 8 0 8 269 342 -73 0 2 8 6 0 2 175 159 0 1 8 2 0 6 94 183 0 1 33 16 7 0 9 274 336 -62 2 3 9 6 0 3 197 142 2 1 7 1 0 6 77 194 0 2 11 Brive 31 16 6 0 10 254 315 -61 1 6 8 4 0 4 137 93 1 4 8 2 0 6 117 222 0 2 12 Albi 25 16 5 1 10 239 376 -137 0 3 8 4 0 4 136 142 0 2 8 1 1 6 103 234 0 1 13 Dax 21 16 3 1 12 193 325 -132 0 7 7 3 0 4 101 125 0 1 9 0 1 8 92 200 0 6 14 Auch 14 16 2 0 14 207 377 -170 0 6 8 2 0 6 114 177 0 3 8 0 0 8 93 200 0 3 MARQUEURS RÉALISATEURS BUTEURS 1. Nalaga (notre photo) (Clermont-Auvergne, + 2), 10 essais. 2. Medard, 9 essais. 3. Clerc (Toulouse), 7 essais. 4. Peyras-Loustalet (Bayonne), Saubade (Stade Français, + 1), 6 essais. 6. Kunavore (Toulouse), 5 essais. 7. Ngwenya (Biarritz), M. Ledesma, Rougerie, Delasau, Zirakachvili (+ 1) (Clermont-Auvergne), Marty (Perpignan), Arias (Stade Français), Heymans, Poitrenaud (Toulouse), 4 essais. 1. James (notre photo) (Clermont-Auvergne, + 17), 167 points. 2. Teulet (Castres), 149 points. 3. Dourthe (Bayonne, + 4), 147 points. 4. Hernandez (Stade Français, + 12), 140 points. 5. Boyet (Bourgoin-Jallieu, + 9), 125 points. 6. Orquera (Brive, + 9), 113 points. 7. Fortassin (Montauban, + 2), 102 points. 8. Maillard (Albi, + 7), 91 points. 9. Élissalde (Toulouse, + 12), 89 points. 10. Todeschini (+ 7), 84 points. 1. Todeschini (Montpel lier), 28/33 (84,8 %). 2. Teulet (Castres), 51/61 (83,6 %). 3. Dourthe (Bayonne), 55/67 (82,1 %). 12 - 17 CASTRES (12-7) 15 Lagardère Stade Pierre-Antoine. Beau temps. 14 Milford Pelouse grasse. 6 000 spectateurs envi13 Kefu ron. Arbitre : M. Gauzere (Côte Basque 12 Marticorena Landes). CASTRES : 4 B, (12e, 24e, 29e , 40e) 11 Fleming Lagardère. 10 McIntyre MONTPELLIER : 2 E, Alcade (3 e ), 9 Tillous-Borde Sarramea (41e) ; 1 B (54e), 2 T Todeschini. 8 Puricelli Remplacements. – Castres. – 8e : 7 Tomiki Puricelli par Faure ; 30e : Tillous-Borde par Senio ; 41e : Fleming par Mazars ; 58e : 6 Bias Saymann par Ducalcon ; 72e : Tomiki par 5 Nallet (cap) Gaston, Hoeft par Castex. Montpellier. 4 Tekori – 20e : Van Standen par Toleafoa ; 49e : 3 Saayman Wasserman par Britz ; 61e : Vallée par 2 Terrain Gorgodze ; 72e : Toelafoa par Rofes. Carton jaune. – Castres : Toleafoa (35e). 1 Hoeft E n t r a î n e u r s : Évolution du score : 0-7, 3-7, 6-7, 9-7, 12-7 (mi-temps), 12-14, 12-17. J. Davidson, M. McCall, A. Gaillard. (6-7) 15 Davies Stade Amédée-Domenech. Beau temps. 14 Cooke Bonne pelouse. 9 572 spectateurs. 13 Hufanga Arbitre : M. Darrière (Côte Basque12 Johnston Landes). BRIVE : 1 E, Davies (52e) ; 2 B (32e, 77e), 11 Cohen 1 D (4e), Orquera. 10 Orquera MONTAUBAN : 1 E, Cech (8e) ; 1 T, 9 Péjoine (cap.) Fortassin. 8 Azoulai Remplacements. – Brive. – 9 e : 7 Forgues Manta par Claassen ; 14e : Johnston par Estebanez ; 26e : Capdevielle par Buys ; 6 Manta 56e : Djoudi par Thompson ; 63e : Péjoine 5 Van Zyl par Neveu ; 75e : Hufanga par Petitjean. 4 Domingo Montauban. – 56 e : Arganèse par 3 Capdevielle Traversa, Jonnet par Fauqué ; 57e : Murray 2 Djoudi par Frost ; 66e : Avramovic par Viard ; 69e : Henn par Peyron, Clarkin par Soldan ; 70e : 1 Kinchagishvili Garcia par Mitu. Entraîneurs : L. Seigne, O. Magne, Évolution du score : 3-0, 3-7, 6-7 (mi-temps), 11-7, 14-7. J.-M. Soubira. 15 McHugh 14 Sarraméa 13 Lespinas 12 Taele 11 Alcade 10 Todeschini 9 Buada 8 Picamoles 7 Vallée 6 Wasserman 5 Hancke 4 G. Uva 3 Van Staden 2 Diomandé (cap) 1 Thiart Entraîneurs : A. Hyardet, D. Bes, D. Nourault. Sur fond rouge les meilleurs joueurs du match. 10. Hernandez (Stade Français), 38/51 (74,5 %). MONTAUBAN 15 Baby 14 Delasau 13 Joubert 12 P.-E. Garcia 11 Nalaga 10 B. James 9 Mignoni (cap.) 8 Bonnaire 7 Audebert 6 Alexandre 5 Privat 4 Jacquet 3 Zirakachvili 2 Lozupone 1 Emmanuelli Entraîneurs : V. Cotter, J. Schmidt. ALBI (24-10) Stade Marcel-Michelin. Beau temps. Bonne pelouse. 14 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Rosich (ArmagnacBigorre). CLERMONT : 7 E, Baby (13e), Nalaga (15e, 49e), P.-E. Garcia (36e), Zirakachvili (45e), Domingo (58e), Joubert (63e) ; 1 B (4e), 7 T, James. ALBI : 2 E, Sanchou (32e), Filitoga (66e) ; 1 D (29e), 2 T, Maillard. Remplacements. – Clermont. – 41e : Bonnaire par Vermeulen ; 51e : Lozupone par M. Ledesma, Emmanuelli par Domingo ; 65e : Joubert par Chanal, Mignoni par J. Senio ; 67e : Jacquet par Samson ; 75e : Baby par Baï. Albi. – 51e : Saby par Grelon, Correia par Delpuech ; 52e : Gady par J. Taofifenua ; 55e : Farani par Ducos ; 62e : Maréchal par Krzesinski ; 70e : Sanchou par Sentenac ; 75e : Lacroix par D. Senio. Carton jaune. – Albi : Sanchou (40e, antijeu). Évolution du score : 3-0, 10-0, 17-0, 17-3, 17-10, 24-10 (mi-temps), 31-10, 38-10, 45-10, 52-10, 52-17. 15 Maillard 14 Bianco 13 Lacroix 12 Bowker 11 Serre 10 Hough 9 Sanchou 8 Farani 7 Misse 6 Maréchal 5 Van Der Westhuizen 4 Guicherd (cap.) 3 Gady 2 Saby 1 Correia Entraîneurs : E. Béchu, D. Blach, Ph. Laurent. Sur fond rouge les meilleurs joueurs du match. 16 - 10 AUCH 15 Jonnet 14 Cech 13 Avramovic 12 Jahouer 11 Cassin 10 Fortassin 9 Garcia 8 Raynaud (cap.) 7 Clarkin 6 Caballero 5 Murray 4 Rolland 3 Sa 2 Arganèse 1 Henn 15 Couzier 14 Bosque 13 Brana 12 Pagotto 11 Bastide 10 Cortès 9 Clarac 8 Ricaud 7 Bontinck 6 Saint-Lary (cap.) 5 Tchale-Watchou 4 Valdès 3 Idieder 2 Bortolucci 1 Barcella Entraîneurs : L. Labit, L. Travers. Entraîneurs : P.-H. Broncan, J. Sarraute. Sur fond rouge, les meilleurs joueurs du match. 52 - 17 CLERMONT 8. Boyet (Bourgoin-Jallieu), 37/49 (75,5 %). 9. Mitu (Montauban), 15/20 (75 %). 14 - 7 BRIVE MONTPELLIER 4. Él iss alde (Toulo use), 2 6/32 (81,3 %). 5. Orquera (Brive), 38/47 (80,9 %). 6. Maillard (Albi), 28/37, McHugh (Montpellier), 28/37 (75,7 %). Quatre points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui marque trois essais de plus que son adversaire et/ou perd par 7 points ou moins d’écart. En Top 14, les quatre premiers disputent les demi-finales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2. Les six premiersqualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire d’un club français en Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés. En Pro D 2, le club classé 1er à l’issue de la phase qualificative accède au Top 14. Après des demi-finales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale d’accession est promu en Top 14. Les 15e et 16e relégués en Fédérale 1. DAX (10-7) Stade Jacques-Fouroux. temps ensoleillé. pelouse impeccable. 4 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Poite (Midi-Pyrénées). AUCH : 1 E, Cortès (14e) ; 2 B (32e, 78e), 1 D (43e), 1 T, Couzier. DAX : 1 E, Agulla (7e) ; 1 B (80e), 1 T, Diaz. Remplacements. – Auch. – 44e : Valdès par Tapasu ; 52e : Pagotto par Albert ; 62e : Idieder par Menkarska ; 74e : Ricaud par Dahbi ; 76e : Tchale-Watchou par Cholley. Dax. – 48e : Sierra par Mazel, Decamps par Lealamanua ; 55e : Dabrin par Hore ; 62e : Lesgourgues par Morlaës ; 71e : Berek par Caillet. Évolution du score : 0-7, 7-7,10-7 (mitemps), 13-7, 16-7, 16-10. 15 Agulla 14 Hiriart 13 Williams 12 Bell 11 Dabrin 10 Diaz 9 Lesgourgues 8 Th. Lièvremont 7 Thompson 6 M. Lièvremont 5 Berek (cap.) 4 Sierra 3 Decamps 2 Bonet 1 Brugnaut Entraîneurs : J.-Ph. Coyola, J. Daret, Ch. Milhères. Sur fond rouge les meilleurs joueurs du match. PRO D 2 (21e journée) HIER Pau-Toulon ........................... 24-23 Racing-Métro - Aurillac ........... 46-0 Limoges-Béziers ................... 16-11 La Rochelle - Lyon ................. 22-15 Narbonne-Tarbes ................... 56-9 Bordeaux-Bègles - Grenoble ... 12-12 AUJOURD’HUI 15 HEURES Blagnac-Oyonnax 15 H 15 Agen - Mont-de-Marsan (en direct sur Sport +) Bonus : Toulon (1), Béziers (1), Narbonne (1), Lyon (1), Racing (1). 1. Toulon ......... 2. Racing-M. 92.. 3. Mt-de-Marsan . 4. La Rochelle. 5. Béziers ........ 6. Agen ............ 7. Grenoble...... 8. Pau .............. 9. Lyon............. 10. Narbonne..... 11. Aurillac......... 12. Oyonnax ...... 13. Bord. Bègles .. 14. Limoges....... 15. Tarbes ......... 16. Blagnac ....... Pts J. G. — —— 72 21 15 66 20 14 64 20 14 63 20 14 60 21 13 52 20 11 51 21 10 49 21 10 49 21 9 48 21 10 46 21 10 45 20 10 35 21 6 26 21 4 26 21 4 20 20 3 N. P. —— 1 5 1 5 2 4 0 6 2 6 1 8 2 9 0 11 0 12 1 10 0 11 0 10 1 14 2 15 1 16 2 15 p. — 560 433 379 362 375 362 336 319 374 373 399 389 269 227 255 284 c. B. — — 316 10 258 8 252 4 251 7 340 4 272 6 298 7 365 9 297 13 336 6 435 6 381 5 361 9 524 6 522 8 488 4 LE POINT LIMOGES - BÉZIERS : 16-11 (3-0) Toulon, la rechute PAU S’OFFRE LE RCT. – L’année 2008 est dure pour Toulon : les Varois ont concédé hier à Pau (24-23) leur quatrième défaite depuis le nouvel an. Ils n’ont plus que 6 points d’avance sur leur dauphin, le Racing. LE RACING EN PROFITE. – La dynamique est nettement meilleure pour le club de la banlieue parisienne : leur victoire bonifiée les rapproche du leader et PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 5 avril, à 18 h 30 : Béziers-Narbonne, Tarbes-Limoges, Lyon OU - Bordeaux-Bègles, Aurillac - La Rochelle, Montde-Marsan - Blagnac, Oyonnax-Agen, Racing-Métro - Pau. Dimanche 6 avril, à 14 heures : Toulon-Grenoble (en direct sur Sport +). LA ROCHELLE - LYON OU : 22-15 (19-9) Stade Deflandre. Temps beau et doux. Pelouse moyenne. 7 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Piraveau (Comité Côte d'Argent). LA ROCHELLE : 1 E (2e), 5 B (10e, 25e, 29e, 33e, 55e), 1 T, Boboul. LYON OU : 5 B, Péclier (15e, 22e, 36e, 49e, 60e). Cartons jaunes. – La Rochelle : De Pauw (46e, antijeu). Lyon OU : Ngauamo (33e, plaquage dangereux), Montagnat (78e, jeu dangereux). Évolution du score : 7-0, 10-0, 10-3, 10-6, 13-6, 16-6, 19-6, 19-9 (mi-temps), 19-12, 22-12, 22-15. LA ROCHELLE: Boboul (Stuart, 70e) – Jeuvrey,Devade, Morel, Figuereido – (o) Tales (Merceron, 42e), (m) Ferrou – De Pauw, Jacob, Djebaïli – Levast (McGowan, 49e), Mohr (cap.) – Gouagout (Bares, 67e), Falières (Humbert, 60e), Pani (Leupolu, 60e). Entraîneurs : S. Milhas, D. Darricarrère. LYON OU :Marienval– Mathet,Leite,Raffault (Galopin,69), Mabillon(Fourie,54e) – (o) Péclier, (m) Nicoud – Laurent (Jechoux, 49e), Gambetta (cap.), Portier (Rodriguez, 69) – NGauamo (Sallellas, 49e), Nauroy – Pakihivatau, Montagnat, Rodriguez (Fiard, 55e). Entraîneurs : G. Coquard, M. Lazergues, R. Saint-André. met la pression sur Mont-de- Marsan, en déplacement aujourd’hui à Agen. LA ROCHELLE S’AFFIRME. – Le finaliste malheureux de la saison dernière profite de la défaite surprise de Béziers à Limoges, un mal classé, pour réaffirmer ses ambitions. Les Rochelais ne sont qu’à 3 points de la deuxième place avec un match en retard. BORDEAUX-BÈGLES - GRENOBLE: 12-12 (6-12) NARBONNE - TARBES : 56-9 (23-9) PAU - TOULON : 24-23 (12-6) RACING-MÉTRO 92 - AURILLAC : 46-0 (32-0) Parc des Sports-et-de-l'Amitié. Beau temps. Pelouse exellente. 4 500 spectat eurs environ. Arbitre : M. Labaune (Île-de-France). N A R B O N N E : 7 E , D e W a a l ( 1 6e ) , Van Rensburg(20e),Kutarachvili(44e),Bouquié(49e), Baluc-Rittener (65e), Martial (70e), Madaule (80e) ; 3 B, De Waal (9e, 32e, 40e) ; 6 T, De Waal (16e, 20e, 44e, 48e), Bouquié (70e), Ruiz (80e). TARBES : 3 B, Kopetsky (13e, 25e, 29e). Évolution du score : 3-0, 3-3, 10-3, 17-3, 17-6, 17-9, 20-9, 23-9 (mi-temps), 30-9, 37-9, 42-9, 49-9, 56-9. NARBONNE : Bouquié – Nègre-Gauthier,Van Rensb u r g , L a b b i ( K a u f a n a , 6 5e ) , Martial – (o) De Waal (Ruiz, 68e), (m) Seron (Chevtchenko, 55e) – Bisaro (Madaule, 58e), Stard, Baluc-Rittener (cap.) (Bourdin, 70e) – Michaux, Uys – Sione (Bastin, 41e), Algisi (Kutarachvili, 41e), Hooper (Algisi, 58e). Entraîneurs : H. Ferrero, R. Crespy, S. Méliès. TARBES : Naves (Bourgeois, 39e) – Aguilar, Dulin (Dasque, 35e), Delmotte, T. Loftus (Lacrampe, 41e) – (o) Kopetzky, (m) Sudre – André, Fourcade, Tu'amoheloa – Dechartres, Santoni (Furet, 41e) – M a u m u s ( D u p u y , 6 3e ) , B a t t i l a n a , Hurou (Barbakadze, 43e). Entraîneurs : Ph. Bérot, Ch. Martinez. Stade du Hameau. Temps beau e t doux . Pelouse grasse. 9 638 spectateurs. Arbitre : M. Gaudefrin (Flandres). PAU : 4 E, de pénalisation (13e), Gratchev (33e), Dourthe (56e), Descons (61e) ; 2 T, Descons (13e, 61e). TOULON : 2 E, Auelua (52e), Kefu (75e) ; 3 B (17e, 26e, 64e), 2 T, Mehrtens. Cartons jaunes. – Pau : Costanzo (39e, brutalité). Toulon : Gregan (35e, plaquage à retardement), Fitzgerald (39e, brutalité). Cartons rouges. – Toulon : Umaga (manager, 39e, contestation), Taumeopeau (39e, brutalité). Évolution du score : 7-0, 7-3, 7-6, 12-6 (mi-temps), 12-13, 17-13, 24-13, 24-16, 24-23. PAU : Dumitras (Mouret, 59e) – Dourthe, Fumat, Puyo (Dumora,47e), Mouret ( Delavallée, 2e, puis par Mutel, 59e) – (o) Descons, (m) Rouet (cap.) – Gratchev, Epito (Laborde-Gréché, 66e), Costanzo – Delavallée (Mutel, 62e), Socol – Garcia (Kouider, 44e), Cazalot (Luro, 74e), Ja c q u ot ( F a k al e l u , 4 4 e ) . E n t r a î ne u r s : J.-B. Duplantier, C. Stoltz. TOULON : Ai'i – Luger (Grimaud, 53e), Kefu, Pisi, Andreu (Chouquet, 65e) – (o) Mehrtens, (m) Gregan (Polu, 66e) – Sourice (Oliver, 41e), Breedt, Auelua (Galasso, 41e) – Lozada (Van Schouwemburg, 41e), Maestri – Banquet (Sourice, 44e), Fitzgerald (Auelua, 50e), Taumeopeau. Entraîneurs : T. Umaga, J.-J. Crenca, M. Cottin. Stade Yves-du-Manoir. Temps frais. Pelouse en bon état. 2 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Gonthier (Poitou-Charentes). RACING-MÉTRO 92 : 6 E, Qovu (13e, 39e), Vakaloa (20e), Wisniewski(28e), Lombard (45e), Dica(65e) ; 2 B (2e, 10e), 5 T, Wisniewski (13e, 28e, 39e, 45e, 65e). Carton jaune. – Aurillac : Bowen (38e, faute technique). Évolution du score : 3-0, 6-0, 13-0, 18-0, 25-0, 32-0 (mi-temps), 39-0, 46-0. RACING-MÉTRO 92 : Wisniewski – Gaugau (Chevancy, 63e), Valbon (Dica, 46e), Lombard, Vakaloa – (o) Dubois, (m) Pichot (cap.) (Lorée, 74e) – Dieudé (Russel, 66e ), Qovu, Clarke–Jolly, Gerard (Hehea, 17e) – Coetzee (Tournaire, 50e), Festuccia (Sempere, 50e), Lo Cicero. Entraîneurs : Ph. Bénetton, S. Mannix. AURILLAC : Viars (Kemp, 53e) – Lasagavibau, Pottas, Gontinéac, Joubert (Gracia, 76e ) – (o) Bowen (De Beer, 48 e ), (m) Carse – F. Boukanoucha (cap.) (Boudon, 31e), Lescure, Burger – Botha, S. Boukanoucha (Courteix, 41e) – Membrado (Dyman, 41e), Laffon (Monier, 41e), Manukula. Entraîneurs : Th. Peuchlestrade, L. Viallard. TÉLÉVISION MOTO Championnat du monde de vitesse. GP d’Espagne. À Jerez de la Frontera. TÉLÉFOOT Hommage à Thierry Gilardi. FRANCE 2 FOOT 1 re partie. 2 e partie à 13 h 25. FOOTBALL Ligue 2. 30e journée. Sedan-Châteauroux. FOOTBALL 10.45 Eurosport 255 min Rediff. à 23 h 30 10.55 France 2 50 min 15.00 Eurosport 135 min 15.50 Ligue 1. 31e journée. Le Mans - Caen (202) ; Lille-Auxerre (203) ; Foot + Metz-Toulouse (204) ; Sochaux-Nice (205) ; Valenciennes-Lyon (206). 145 min HANDBALL Tournoi F de qualification olympique. France-Congo. À Nîmes. CYCLISME SUR PISTE 17.15 Championnats du monde. 5e jour. À Manchester (ANG). Eurosport 105 min STADE 2 17.00 Sport + 90 min 6.30. La Grande Édition week-end (et à 12.30 et 19.). 8. La Page foot. 12. Un jour avec... Florent Sinama-Pongolle (rediff. à 14. et 16.). 17.45 TF 1 60 min 12.05 Stade deBeaublanc.Tempsdoux.Bonnepelouse.3 500spectateursenviron.Arbitre: M. Lamirand (Béarn). LIMOGES : 1 E, Teague(65e) ; 3 B, Clark (9e), Teague(55e, 61e) ; 1 T, Teague. BÉZIERS : 1 E, Julien (68e) ; 2 B, Vidal (42e, 63e). Évolution du score : 3-0 (mi-temps), 3-3, 6-3, 9-3, 9-6, 16-6, 16-11. LIMOGES:Hans– Logerot,Bonetti,Bourcet(Paterson,64e), J. Taofifenua– (o)Tofan (Teague, 41e), (m) Clark (Bouhraoua, 53e) – Maleyrie (cap.) (Becker, 41e), Charrier, Choveau – Herrington, Rawlings – Cossia, Kerdrain (Bethéry, 57e), Seux. Entraîneurs : W. Taofifenua, L. Chambriard. BÉZIERS : Cermeno – Derenalagui, Sika, Gargallo, Julien – (o) Vidal, (m) Saliès – Koffi, Sverzut (cap.), Galindo – Petre, Martin – Florea (Gamboa, 70e), Miguel (Mach, 59e), Pédesseau (Ménini, 63e). Entraîneurs : O. Saïsset, R. Castel. France 2 59 min FOOTBALL 20.40 Championnat d’Espagne. 30e journée. Real Madrid - FC Séville. FOOTBALL Ligue 1. 31e journée. Lorient-Marseille. INFOSPORT Canal + Sport 120 min Rediff. demain à 14 h 55 6. Le Journal en continu. 20.55 Canal + 115 min Rediff. à 22 h 40 Canal + Sport TENNIS 21.30 Masters Series de Miami (Floride). 5 e jour. Intéressant. Sport + 180 min Rediff. demain à 12 h 30 100% FOOT 00.00 Invités : Fabien Onteniente et Stéphane Ziani. LE COIN DES RADIOS À voir. M 6 65 min Rediff. demain à 11 h PAGE 10 À ne pas rater Les cases bleues correspondent aux retransmissions en direct. France Info. À .8 et .38 de chaque heure, chronique sportive. 7.42 Europe 1. Journal des sports. 7.54 France Inter. Sportistes du dimanche. 8.10 et 10.10 RTL. Sports. 10. Europe 1. Médiapolis. Chine : vers un boycott de la cérémonie d’ouverture des JO ? 10. RMC. Larqué Foot. 12. RMC. Motors. 14.RMC. Intégrale Sport. 16. Europe 1. Multiplex L 1. 18. RMC. Intégrale Foot week-end. 19.30 RTL. RTL en direct de L’Équipe. 20.30 RTL. RTL Foot. 22. RMC After Foot. Stade André-Moga.Tempsdoux etsec. Pelousemoyenne.3 500 spectateursenviron. Arbitre : M. Maciello (Côte d'Azur). BORDEAUX-BÈGLES: 4 B, Duvallet (21e, 36e, 57e, 69e). GRENOBLE : 2 E, Oulouma (8e, 14e) ; 1 T, Gengenbacher (8e). Cartons jaunes. – Grenoble : Rasch (54e, antijeu), Afeaki (73e, faute technique). Carton rouge. – Bordeaux-begles : Gaona (55e, brutalité). Évolution du score : 0-7, 0-12, 3-12, 6-12 (mi-temps), 9-12, 12-12. BORDEAUX-BÈGLES: Ferrères (cap.) – Plantey,Gaultier (Lavie, 32e), Ancelin, Fall – (o) Duvallet, (m) Tamou (Machenaud, 57e) – Filo, Ternisien (Hubert, 67e), Yachvili (Baquet, 77e) – Changeat (Lloyd, 57e), Jackson – Benali (Dospital, 55e), Gaona, Labbé (Siepielski, 67e). Entraîneurs : F. Garcia, P. Laporte. GRENOBLE : Garnier (Davis, 69e) – Daunivucu, Bruncher, Trautmann, Oulouma – (o) Gengenbacher,(m)Authier(Rochette,51e) – Laurent, Tukino(Seve,6e),Best –Dry, Koïta – Hendriks (Choirat, 8e), Meynard (cap.) (Campo, 57e), Vukovic. Entraîneurs : F. Corrihons, S. Bégon. BLAGNAC - OYONNAX AUJOURD'HUI, 15 HEURES, STADE ERNEST-ARGELÈS BLAGNAC : Duffau – Berberian, Worthington (cap.), Puroku, Durand – (o) Accorsi, (m)Duffard– Bassaber,Boutaty, Sohet– Jeannard,Penalva–McKenzie,Cidre,Cettolo.Entraîneurs: F.Hueber,Th.Mentières.Remplaçants: Nnomo,Rodriguez,Spachuk, Mandement, Pesata, Pinto, Suderie. OYONNAX : Bouillot – Martin, Charrier (cap.), N'Goma, Saunier – (o) Guilloux, (m) Audy – Missoup, Baradat, Stoltz – Beukes, Bado – Ménotti, Ollivier, Minassian. Entraîneurs : Ch. Urios, O.Nier. Remplaçants : (à choisir parmi) Rapant, Giacoletto, Ashvetia, Baclet, Naufahu, Campeggia, Dumont, Timotéo. Arbitre : M. Sclafer (Limousin). AGEN - MONT-DE-MARSAN AUJOURD'HUI, 15 H 15, STADE ARMANDIE (en direct sur Sport +) AGEN : Guitoune – L. Lafforgue, Miquel, Mignardi, N'Gog – (o) Sola, (m) Carabignac – Culine, Soucaze, Som – Koulemine, Badenhorst – Vigna, Narjissi (cap.), Cabarry. Entraîneurs : H. Broncan, G. Bouic, M. Stoltz. Remplaçants : Guinazu, Van Niekerk, Sore, Debaty, Yukes, Barrau, Denêtre. MONT-DE-MARSAN : Cazeaux – Mazzonetto, Y. Lafforgue, Genthieu, Cler – (o) Arrayet, (m) Lopez – Dhien (cap.), Giraud, Tastet – Mynhardt, Suta – Larson, Lauga, Etcheverry. Entraîneurs : M. Dal Maso, S. Prosper. Remplaçants : Blanchard, Leleu, Travini, Carré, Robanakadavu, Machkhaneli, Harder. Arbitre : M. Bessot (Limousin). SUPER 14 (7e journée). – VENDREDI : Hurricanes-Crusaders, 13-20 ; NSW Waratahs-Cheetahs, 23-19 ; Western Force - Stormers, 16-32. HIER : Chiefs-Highlanders, 39-24 ; Blues-Bulls, 23-21 ; Sharks-Reds, 22-10. Exempts : ACT Brumbies, Lions. Classement : 1. Canterbury, 33 pts ; 2. Sharks, 25 (– 1 match) ; 3. Blues, 24 ; 4. Hurricanes, 19 (– 1 m.) ; 5. Western Force, 19 ; 6. Stormers, 18 ; 7. Chiefs, 18 ; 8. Waratahs, 17 (– 1 m.) ; 9. Brumbies, 15 (– 1 m.) ; 10. Reds, 12 ; 11. Bulls, 9 ; 12. Lions, 7 (– 1 m.) ; 13. Cheetahs, 6 ; 14. Highlanders, 5. ANGLETERRE (18e journée). – VENDREDI : Sale-Bath, 22-6. HIER : Leicester - London Wasps, 19-24 ; Harlequins-Newcastle, 15-9 ; Worcester-Gloucester, 17-14. AUJOURD’HUI : London Irish - Bristol, Saracens-Leeds. LIGUE CELTE. – VENDREDI : Édimbourg-Cardiff, 0-20 ; Ospreys-Ulster, 32-7 ; Connacht-Munster, 5-16. HIER : Llanelli-Leinster, 10-24. AUJOURD’HUI : Newport-Glasgow. DIMANCHE 30 MARS 2008 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 15 Porical 14 Manas 13 Marty 12 Grandclaude 11 Candelon 10 N. Laharrague 9 Durand 8 Chouly 7 Perez 6 Tonita 5 Hines 4 Britz 3 Mas 2 Guirado 1 Freshwater (cap.) G. DOMICILE (Photo Didier Fèvre)) Bleu Rouge Pierre-Rajon. Beau et doux. Bonne. 8 400 environ. Arbitre : M. Pomarède (Côte d'Argent). BOURGOIN : 2 B (29e, 58e), 1 D (47e), Boyet. PERPIGNAN : 1 E, Manas (37e) ; 1 B (78e), 1 T, Porical. Remplacements. – Bourgoin. – 55e : M. Forest par Parra ; 67e : Jooste par Williams ; 73e : Wihongi par Cardinali, Cabello par Vigneaux ; 75e : David par Laloo. Perpignan. – 44e : Grandclaude par Planté ; 60e : Guirado par Ladhuie, Britz par Porcu, Tonita par Vivalda ; 62e : Perez par Pulu ; 68e : N. Laharrague par Montogomery. Remplacement temporaire. – Perpignan : Tonita par Ladhuie (14-22e). Carton jaune. – Perpignan : Guirado (12e, plaquage haut). Évolution du score : 3-0, 3-7, (mitemps), 6-7, 9-7, 9-10. J. AUCH, DEUXIÈME. – Les Auscitains, en battant Dax, ont obtenu leur deuxième victoire de la saison. Mais ils restent derniers de la classe, à sept longueurs de Dax. Jaune Bleu Jaune Entraîneurs : E. Catinot, P. Raschi. (3-7) Pts 1 Clermont rapprocher du quatuor de tête. Dans les Landes, on visait un succès à Auch pour pouvoir menacer Albi dans la course au sauvetage. Las, Castres et Bourgoin se sont inclinés devant leur public, Dax a perdu à Auch. Une belle occasion de perdue. Noir Noir 15 A. Forest 14 M. Nicolas 13 Janin 12 David 11 Coux 10 Boyet 9 M. Forest 8 Labrit 7 Diotallevi 6 Frier (cap.) 5 Jooste 4 Pierre 3 Wihongi 2 Cabello 1 Milloud leur ravir la quatrième place du classement grâce à son succès à Bourgoin. Pour la première fois de la saison, l’USAP intègre le carré de tête, juste derrière Paris, qui s’est facilement imposé à Bayonne, l’autre équipe du Pays Basque, peu à la fête actuellement. CASTRES, BOURGOIN, DAX, LA MAUVAISE AFFAIRE. – Dans le Tarn, on imaginait battre Montpellier et prendre la quatrième place. En Isère, on espérait venir à bout de Perpignan et se TOTAL 17e JOURNÉE. – Vendredi 11 avril, à 20 h 30 (en direct sur Canal + sport) : Dax - Stade Français. Samedi 12 avril, à 15 heures (en direct sur Canal +) : Perpignan-Castres. 17 h 30 (en direct sur Rugby +) : Biarritz-Bayonne, Albi-Toulouse, Montauban-Auch, Montpellier-Brive. 20 h 30 (en direct sur Canal + sport) : Clermont-Bourgoin. 18e JOURNÉE. – Vendredi 18 et 19 avril : Perpignan-Bayonne, Brive-Dax, Albi-Montpellier, Toulouse-Clermont, Stade Français - Montauban, Biarritz-Auch, Bourgoin-Castres. BAYONNE C’est le taux de réussite des Bayonnais sur leurs propres lancers en touche depuis le début de la saison. C’est le plus faible du Top 14. Hier, Bayonne n’a pris que cinq ballons sur onze remises en jeu. 11 RUGBY TOP 14 (16 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune CLERMONT - ALBI : 52-17 Clermont plein pot Les Clermontois qui mènent un train d’enfer ont pris le commandement du Top 14, en balayant les Albigeois. Est-ce enfin l’année de Clermont ? Pour la première fois depuis 2000-2001, le club auvergnat, facile vainqueur d’Albi hier, a pris le commandement du Championnat. Finaliste du Top 14 l’an passé, il confirme ainsi sa montée en puissance depuis l’arrivée du Néo-Zélandais Vern Cotter comme entraîneur. CLERMONT – de notre correspondant HUIT ESSAIS la semaine dernière à Montpellier, sept face à Albi, les Clermontois ont remporté hier soir leur septième victoire d’affilée, la sixième assortie du point de bonus offensif. Un rythme infernal qui propulse les Auvergnats à la première place du Top 14 – ils devancent les Toulousains grâce à leur victoire à l’aller (21-17) –, ce qui ne leur était plus arrivé depuis 2001. « On a essayé de se mettre au niveau d’une équipe qui peut être championne de France, et à qui je souhaite de l’être », lâche Éric Béchu, l’entraîneur albigeois, par ailleurs agacé par l’arbitrage « à deux vitesses » qui défavorise selon lui les petits budgets. Mais si les Tarnais ont essayé de résister, ils ont finalement été emportés par les vagues jaunes et bleues qui ont balayé le terrain de long en large. « C’est vrai que ça tourne bien pour nous en ce moment », reconnaît Laurent Emmanuelli. « Maintenant, que rien ne puisse nous arrêter, ça je ne pourrai vous le dire que le 28 juin si on ramène le bouclier, tempère le pilier clermontois, mais c’est vrai qu’une nouvelle fois le spectacle était au rendez-vous. » De quoi régaler en effet les supporters auvergnats qui ne sont pas rassasiés malgré l’orgie proposée par leurs favoris. LES ARMES FATALES « C’est vrai que ce que fait “Napo” encore ce soir, c’est incroyable », s’extasie le talonneur Mario Ledesma. « On a des mecs qui font vraiment la différence, poursuit le talonneur argentin, Benoît Baby nous sort aussi un grand match, Delasau bonifie tous les ballons qu’il touche, derrière on est capables d’être décisifs à tout moment. » PLUS EXIGEANTS On pourrait croire les Clermontois euphoriques, après un Tournoi des Six Nations qu’ils redoutaient et qu’ils auront passé sans encombre. Mais malgré les succès accumulés, ils en demandent toujours plus. « Il y a encore des choses à améliorer, confirme Mario Ledesma. On a des petites baisses de concentration par moments, c’est ça qu’il faut encore effacer. » Les Auvergnats font la fine bouche sur le contenu de leur succès sur Albi. « On a voulu un peu trop jouer à la baballe sur certaines séquences, et on a négligé quelques détails », observe Laurent Emmanuelli. ET LA TÊTE FROIDE ALEXANDRE AUDEBERT, troisième-ligne et « vétéran » de Clermont, relativise la première place de son équipe. CLERMONT – de notre correspondant « CLERMONT semble irrésistible en ce moment. – Je ne suis pas trop de cet avis, c’est vrai qu’on a battu Albi, mais entre nous on s’était dit des choses que l’on n’a pas respectées et on sort tous de ce match avec un petit peu de déception malgré tout. – Même si vous vous emparez de la première place du Top 14 ? – Oui, même si on est premiers, on ne s’attache pas à regarder ce genre de choses, on essaye plutôt de contrôler ce qui est possible de l’être, et là tout n’a pas été nickel ce soir comme on l’avait voulu, et ça nous laisse une petite amertume dans la bouche, malgré la victoire et cette semaine de repos qui nous attend. – Vous êtes devenu très exigeant ! – Non, on essaye de tendre vers l’excellence et on ne peut pas se satisfaire de l’à-peu-près comme ce fut le cas durant cette rencontre, c’est pour cela qu’il y a un petit peu de déception. « De toute façon, on veut être les meilleurs » – Mais vous n’avez pas eu si souvent l’occasion de vous installer en tête du classement avec Clermont. – C’est vrai, mais c’est déjà arrivé, je m’en souviens bien, c’était durant la saison 2000-2001, lorsque l’on va gagner au Stadium à Toulouse, nous avions terminé premiers de la phase régulière, on connaît la suite, mais c’étaient d’autres temps ancestraux… – Est-ce que cette équipe a franchi un palier ? – Oui, mais je ne sais pas si on peut parler de palier, on fait preuve de plus de maîtrise, et le groupe a plus de maturité, donc c’est un atout supplémentaire pour l’équipe. Par exemple sur la gestion d’un match comme celui-ci, malgré tout difficile, où il faut ferrailler, on a gagné en constance c’est évident. – Quel est votre objectif maintenant ? – Pour moi, gagner tous les matches. C’est tout. Voilà, il faut continuer à travailler, jouer comme on sait le faire. De toute façon, on veut être les meilleurs alors ça veut dire terminer à la première place. Mais attention, il faut aussi relativiser. La semaine dernière, on est tombés sur une équipe de Montpellier qui n’était que l’ombre d’elle-même, ils se sont fait surprendre, malgré leurs intentions. Albi était venu pour limiter la casse. On attend les gros matches pour s’étalonner, il ne faut pas se gargariser. – Vous ne participez pas aux quarts de finale de la Coupe d’Europe le week-end prochain, est-ce un mal pour un bien ? – C’est sûr qu’on a laissé pas mal de jus en Coupe d’Europe, mais on s’y est aussi donné des certitudes. Maintenant cette semaine de break est forcément la bienvenue, mais un quart de finale européen on n’en joue pas tous les jours, moi je n’en ai joué que deux avec Clermont, et un troisième ne m’aurait pas déplu. – Pour le moment, vous allez savourer cette première place ? – Oui évidemment. On va savourer, mais sans fanfaronner car ce n’est pas le genre de la maison. Tant mieux si nous en sommes là, mais continuons car rien n’est encore acquis. » – J.-P. M. AUCH - DAX : 16-10 P la première fois depuis Pour l’instauration de la poule uunique (saison 2004-2005), Clermont occupe la première place Clermo au classement. 1 En millions d’euros, c’est le budget de l’ASM cette tt année, le l ddeuxième du Top 14, aprèès Toulouse. apr Toulo Le nombre de minutes qui séparent chacun des essais que marque l’ailier fidjien fidjie Napolioni Nalaga : 10 en 449 minutes sur toute la saison. Grâce aux 7 essais infligés hier à Albi, l’ASM est l’équipe qui a marquéé lle plus grand nombre d’essais, devant Toulouse (49). 14,7 45 51 Le nombre de joueurs différents ayant inscrit ces 51 essais ; à Toulouse,, ils Toulouse il sont 20. 21 Le total de points inscrits par les Auvergnats depuis le ddéébut de la saison. sa Seul Toulouse fait mieux (450). 448 Vent dans le dos Les Catalans ont bien préparé leur quart de finale européen en s’imposant à Bourgoin et en prenant la 4e place à Biarritz. BOURGOIN – de notre envoyé spécial LA TRAMONTANE souffle sur le Top 14. En s’imposant, hier soir, dans la citadelle de Pierre-Rajon, Perpignan a aligné sa cinquième victoire (avec un nul) en six matches. Une remontée qui permet aux Catalans de souffler la quatrième place aux Biarrots et d’aborder, dans les meilleures dispositions, un autre déplacement périlleux, à Londres cette fois. Cette semaine, en effet, les tombeurs des Berjalliens auront la joie de ne pas être en vacances comme presque tous leurs collègues – Toulouse est en HCup, Castres, Brive et Montpellier en Challenge – du Top 14. Samedi prochain, ils iront défier les London Irish en quarts de finale de la Coupe d’Europe avec, désormais, un moral à tout casser. Dans la perspective de cette échéance prioritaire à court terme, le staff catalan avait décidé de faire tourner son effectif afin de jauger tous les candidats au maillot sang et or. Hier, seul Jean-Pierre Perez avait conservé sa place dans le pack qui, huit jours plus tôt, avait humilié la mêlée albigeoise (45-7). Mais les Berjalliens n’ont pas eu le loisir d’apprécier le changement car ils ont très vite été mis sous l’éteignoir de la puissante machine catalane. L’USAP, on l’a vite compris en effet, avait des ambitions sur cette rencontre, comme le confiera Nathan Hines, après coup : « Cet après-midi, quand on a vu que le Stade Français avait gagné à Bayonne, on s’est dit qu’on était obligés de gagner à notre tour pour rester dans la course aux demi-finales. » Sa joie fut doublée quand on lui apprit que Castres avait perdu à domicile, comme Biarritz, la veille à Toulouse : « C’est vraiment une bonne journée pour nous », concluait le deuxième-ligne écossais. Frier : « on se remet au fond du seau » Au repos (3-7), cette fin heureuse paraissait vraisemblable tant l’ardeur des Catalans, face au vent, à limiter le jeu dans un petit périmètre avait coupé les ailes et l’envie de Berjalliens incapables de trouver le rythme qui leur avait permis, ici, de terrasser Biarritz Montpellier se rebiffe AUCH – CASTRES – Les Auscitains ont gagné le duel du fond de la classe face à des Dacquois battus dans l’engagement. C’ÉTAIT LE MATCH des petits, et il a tenu ses promesses. Pas par son niveau technique mais par son engagement où Auscitains et Dacquois ont défendu leurs bases avec un bel acharnement. Et, compte tenu de sa nette domination territoriale, la victoire d’Auch, sa deuxième de la saison, est amplement méritée avec un petit regret toutefois, comme le souligne le président Bernard Laffitte : « Que l’on ait permis à Dax de repartir avec le point de bonus défensif. » Un point de bonus défensif acquis à la dernière seconde du match qui permet aux Landais de grignoter une longueur sur Albi qui les précède au classement. Un point de bonus que l’on espère capital à Dax au moment du décompte final. « Mais on ne peut se satisfaire de cela », souffle l’entraîneur JeanPhilippe Coyola, car l’USD reste à la 13e place. DES AUSCITAINS SOLIDAIRES. – La solidarité est une des exigences du rugby mais elle ne permet pas à elle seule de jouer les premiers frôles. À Auch, c’est une des composantes d’un club de clocher qui ne baisse que très rarement la tête même dans l’adversité, même s’il est dernier. « Même quand nous avons pris 36-0 à Bourgoin le week-end dernier, on n’a rien lâché, reconnaît l’entraîneur Pierre-Henry Broncan. Je me demande s’il existe une autre équipe dans le Championnat qui continuerait à travailler avec autant d’enthousiasme après un bilan comme le nôtre de deux victoires pour quatorze défaites. Les joueurs ne tiennent pas compte du classement et c’est bon pour la préparation de la saison prochaine en Pro D 2. » MÊME S’ILS VONT PARTIR. – Malgré l’officialisation de leurs départs vers des clubs plus huppés, Fabien Barcella (Biarritz), Pascal Idieder (Brive) et Robins Tchale-Watchou Bourgoin g Perpignan g 9 - 10 Temps de jeu effectif total : 36’36 16 Touches gagnées dont 4* 20 dont 5* 8 Mêlées gagnées 7 11 Pénalités concédées 9 dont 3** dont 2** * Sur lancers ou introductions adverses. ** Dans leur moitié iéé de terrain. Boyet, avaient retrouvé la foi et l’énergie suffisante pour l’emporter. Mais des mauvais choix, un manque de patience et une dernière faute fatale allait laisser l’avantage du score final aux Catalans. « Avec cette défaite, on se remet au fond du seau, regrettait Frier. En gagnant, on revenait à 3-4 points de Biarritz, on aurait eu des choses sympathiques à jouer : une place en Coupe d’Europe et, pourquoi pas, en demi-finales du Top 14. Là, ça remet tout en cause… » À l’instar de Clermont (14-20) et de Paris (16-31), mais moins largement (9-10), Perpignan est donc le troisième « gros » à s’imposer cette saison à Rajon. Avec une équipe remaniée (douze changements par rapport au dernier match) puis désorganisée (sorties de Perez, troisième-ligne remplacé par le pilier Pulu, et de l’ouvreur Laharrague, remplacé par l’arrière Montgomery (qui n’a pas voulu tenter le dernier but de la gagne passé par Porical), l’USAP s’en est quand même sortie avec maîtrise. Celle qui lui faudra samedi prochain à Reading. CHRISTIAN JAURENA CASTRES - MONTPELLIER : 12-17 Au bonheur d’Auch de notre envoyé spécial (35-15) et Toulouse (30-23). Un essai de Manas, consécutif à une accélération de Candelon, avait concrétisé une sensible domination de l’USAP. Mais, à la reprise, malgré le vent devenu contraire, on sentit que les locaux, emmenés par la rage de leur capitaine Frier et la clairvoyance de leur ouvreur Les Montpelliérains, une semaine après avoir pris la leçon contre l’ASM, ont battu des Castrais suffisants. (Stade Français), n’ont pas rechigné au niveau de l’investissement. « La saison est loin d’être terminée et nous savons ce que nous devons à Auch », confie le pilier international Fabien Barcella. À partir de cette implication sans retenue, les Auscitains ont été dominateurs sur les phases de conquêtes et ont pu contrarier les lancements adverses. Et Dax s’est mis à hésiter dans ce qu’il sait le mieux faire, le maniement de balles. DES DACQUOIS TROP JOUEURS. – Si Auch s’est confiné dans un jeu d’occupation et de défi dans l’axe pour permettre à Couzier d’être efficace dans ses tentatives de tirs au but et dans son jeu de déplacement, les Dacquois, en revanche, sont complètement passés à côté de leur match. « À partir de l’essai de Cortes (14e) nous avons été fébriles, regrette Jean-Philippe Coyola, et nous n’avons pas su tenir le ballon. C’est navrant car on avait dit de jouer plus en alternance et on a continué à faire circuler le ballon tout en se coupant du soutien. À la sortie, on leur donne les armes pour nous battre. » ET MAINTENANT. – À écouter les Auscitains, on pourrait les croire résignés à la descente. Mais ils ont décidé de positiver. Cette quatorzième place n’est pas une malédiction mais une source de motivation. « Nous ne sommes pas derniers du Top 14 mais nous sommes en tête de la Pro D2, affirme Pierre-Henry Broncan. Ce que nous sommes en train de vivre est une bonne base de travail pour la saison prochaine. » Du côté de Dax, en revanche, on est plus dans l’expectative, car le maintien est encore possible. À condition de changer très vite d’attitude. « On n’a pas le droit de subir autant dans les duels, car le haut niveau se joue souvent dans l’affrontement, insiste Coyola. Et aujourd’hui, nous n’avons pas été performants. » SERGE TYNELSKI de notre envoyé spécial DÉCOUPÉ EN RONDELLES par Clermont voilà une semaine (14-56), interpellé comme on dit dans son potentiel de rébellion, Montpellier a montré que ce n’était pas qu’un club formateur mais aussi une équipe. « Nous n’étions pas venus pour gagner, a expliqué Louis Picamoles, mais se racheter une dignité, retrouver une âme. » Eh bien, après quatre-vingts minutes passées sur la pelouse du stade Pierre-Antoine, c’est chose faite. Les hommes de Didier Nourault, privés, à l’exception de Picamoles, de leur jeune garde internationale – Trinh Duc, Ouedraogo, Tomas –, étaient partis durant la semaine en stage pour laver leurs plaies. « On s’est dit des choses que l’on avait vraiment besoin de se dire », raconte Picamoles. Lui et ses partenaires ont remporté un match âpre contre une équipe de Castres qui était elle en plein boum : quatre succès consécutifs. « On a montré de la solidarité, sourit le nouveau numéro 8 du quinze de France, on a réalisé le gros coup que l’on souhaitait faire depuis le début de la saison. » Le manager Didier Nourault se doutait fort bien que ses joueurs allaient se révolter mais comme il le DIMANCHE 30 MARS 2008 souligne justement : « Il ne suffit pas d’avoir de l’orgueil, il faut aussi avoir de la concentration et de la lucidité pour gagner un match comme ça. » Vrai, et cette concentration, c’est tout ce qui a manqué aux Castrais qui ont fait tomber les ballons dès le début, encaissant deux essais (3e et 41e) à chaque entame de mi-temps. « Ce qui prouve que l’on n’y était pas », fulminait Alain Gaillard qui pourtant avait prévenu ses joueurs de l’attitude prévisible des Montpelliérains suite à leur fessée face à Clermont. « On dit que je suis le Guy Roux du rugby mais ça prouve que j’avais raison d’être méfiant. D’ailleurs quand on est arrivés au stade, ils étaient déjà dans les vestiaires… » Gaillard : « Notre plus mauvais match depuis trois mois » « Comme quoi cela ne suffit pas d’être prévenus, soupirait le capitaine Lionel Nallet. Dès que l’on n’est pas en danger, on se relâche et dans ce Championnat si serré, tu le paies cash. » Les Castrais ont en effet été incapables d’inquiéter la solide défense héraultaise. « On a fait notre plus mauvais match depuis trois mois face à cette équipe qui a mis beaucoup de dureté sur le terrain. Et l’on a jamais su réagir », analysait Gaillard. C’est quelque part la beauté de ce sport, à chaque fois il punit sévèrement la suffisance. Ainsi que l’explique Lionel Nallet qui ne triche jamais ni sur un terrain, ni avec les mots. « On n’a pas respecté les Montpelliérains ; or, quand tu abordes un match dans ces conditions, contre n’importe qui, tu perds. » « Oui, on n’a jamais mérité de gagner ce match », convenait l’arrière Anthony Lagardère. Les joueurs tarnais se sont-ils vus trop beaux après la bonne série qui les avait amenés à la 6e place ? « On a manqué d’humilité, insiste Gaillard, on a écouté la presse locale qui nous voyait en demi-finales, mais on ne sait pas assumer notre statut. » Les Castrais ont eu l’élégance de ne s’en prendre qu’à eux-mêmes à la suite de cette défaite et de ne pas faire allusion aux mêlées simulées qui, une fois encore, ont tronqué la partie. En effet, le CO était dominateur en mêlée fermée et n’a pu en profiter. Certes, c’est la règle, mais lorsque la règle d’un sport dévoie la nature même de ce sport, il devient urgent d’intervenir. JEAN-CHRISTOPHE COLLIN PRO D 2, À Pau, Toulon voit rouge Une « pigne », presque anodine, du capitaine toulonnais Fitzgerald sur le Palois Costanzo venu à la faute, a transformé le stade du Hameau en brasier, hier à la 39e minute du match de Pro D 2 Pau-Toulon. En une fraction de seconde, Béarnais et Varois ont offert aux 10 000 spectateurs une véritable bagarre générale, les trois-quarts n’étant pas les derniers à monter au feu. Elle a duré, s’est rallumée ici puis là, jusqu’au moment où quatre Varois sont tombés sur le seul Gratchev juste devant le couloir du vestiaire. Pour stopper cet instant de folie, Tana Umaga est entré sur le terrain, suivi par les arbitres assesseurs. « Il m’a insulté, témoigne l’arbitre Bruno Gaudefrin. La première fois, j’ai cru que ce n’était pas pour moi. Comme il en a remis une louche, j’ai compris. » Et carton rouge à la star néo-zélandaise qui a terminé le match dans les tribunes. L’entraîneur toulonnais y a rejoint son pilier Saimone Taumoepeau, expulsé pour « coup de pied sur joueur debout », précise l’arbitre. Sur cette même bagarre, les deux initiateurs Costanzo et Fitzgerald ont écopé d’un carton jaune. Mais comme juste avant, George Gregan avait lui aussi été expulsé dix minutes, « pour contestations répétées », les Toulonnais ont débuté la deuxième mi-temps avec 12 joueurs ! JEAN-MARC MONBEIG ALBI : ARCHILLA NOUVEAU PRÉSIDENT. – Le conseil d’administration a désigné Bernard Archilla comme nouveau président de la SASP d’Albi, en remplacement de Jean-Louis Martinez, démissionnaire. Réuni en session extraordinaire, la SASP d’Albi a retenu la candidature de M. Archilla, directeur délégué régional du groupe Suez, qui s’investira à titre personnel dans le club albigeois. Bernard Archilla est le troisième président d’Albi cette saison après les démissions de Louis Baret, le 13 décembre, et celle de Jean-Louis Martinez, le 17 mars. CASTRES : UNE ÉTOILE DU SEPT ARRIVE. – Le trois-quarts aile fidjien Neumi Nanuku (30 ans) spécialiste du rugby à 7, meilleur marqueur en 2005 du World Seven, est arrivé jeudi à Castres en tant que joker médical pour pallier les absences de Canavosio et Carballo jusqu’à la fin de la saison. – K. B. ANGLETERRE : MOODY FORFAIT JUSQU’À LA FIN DE SAISON. – Le troisième-ligne aile de Leicester, Lewis Moody (Leicester), victime d’une rupture d’un tendon d’Achille, est forfait pour la tournée de l’Angleterre en Nouvelle-Zélande en juin. Lewis Moody s’était blessé lors du premier match du Tournoi. PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Jaune « Ne pas se gargariser » BOURGOIN - PERPIGNAN : 9-10 L’ASM ASM en chiffres Bleu JEAN-PIERRE MOREL CLERMONT. – Quand ce n’est pas Napolioni Nalaga, le danger s’appelle Vilimoni Delasau (balle en main). L’autre ailier fidjien de Clermont sème ici la panique dans la défense d’Albi. Guicherd est en retard côté tarnais, en revanche Alexandre et Audebert (casque rouge) sont en soutien. (Photo Thierry Zoccolan/AFP) Jaune Désormais installés en tête du Top 14, les Clermontois, qui ne sont pas qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe d’Europe, seront au repos la semaine prochaine avant d’accueillir Bourgoin, puis d’aller défier Toulouse dans la Ville rose. « Vous savez, chat échaudé craint l’eau froide, la saison dernière nous avons raté la dernière marche pour quelques minutes, rappelle Laurent Emmanuelli. On va essayer de garder la tête froide. » Mais cette situation est une grande première pour beaucoup de Clermontois. « Moi je n’avais jamais été premier au classement », s’amuse Mario Ledesma. Plus sérieusement, on a fait l’effort de rattraper les Toulousains qui comptaient pourtant une belle avance. Maintenant, il ne faut rien lâcher et [il faut] aller là-bas avec des ambitions. » Le 19 avril, cette date, Benoît Baby l’a cochée sur son calendrier, « celle-là, et le 28 juin aussi », précise l’ancien Toulousain, auteur d’un nouvel essai hier soir, et bien décidé à « faire un grand match face à ses anciens partenaires ». Noir Bleu Noir En inscrivant deux nouveaux essais hier soir, pour son quatrième doublé en six matches, le Fidjien Napolioni Nalaga a encore fait étalage de sa puissance et de son efficacité. Un phénomène qui est devenu le meilleur marqueur du Top 14, dépassant le Toulousain Maxime Médard, avec dix essais. « C’était mon objectif aujourd’hui, et je suis très content de l’avoir atteint », dit avec un large sourire la nouvelle arme fatale clermontoise. 12 RUGBY TOP 14 (16 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune BAYONNE - STADE FRANÇAIS : 14-36 Paris tient la route « Deux arbitrages différents » FRANCIS SALAGOÏTY, le président de Bayonne, ne conteste pas la victoire de Paris, mais l’arbitrage. Le Stade Français n’a guère peiné pour s’imposer face à Bayonne et glaner un second point de bonus offensif d’affilée. BAYONNE – de notre envoyé spécial BAYONNE – de notre envoyé spécial BAYONNE. – Plaqué par Inigo, Roncero reste debout et s’apprête à transmettre le ballon. Hier, Paris n’a jamais été en danger. (Photo Didier Fèvre) BRIVE - MONTAUBAN : 14-7 Brive dans la douleur BRIVE – de notre correspondant montré de l’ardeur au combat. Là, ils ont fait un excellent match dans les phases de conquête. Ils ont été très efficaces. » La défense de fer des Parisiens Coupe du monde 2008 (après 11 épreuves sur 12) : 1. Kürten (IRL), 79 pts ; 2. Latham (ESP), 63 ; 3. Michaels-Beerbaum (ALL), 59 ; … 17. E. Angot, 35. Les dix-huit premiers qualifiés pour la finale de Göteborg (24-27 avril) DRESSAGE : PERRING EN RETRAIT. – Hubert Perring ne gardera pas un grand souvenir du CDI**** de ’s-Hertogenbosch (Pays-Bas). Neuvième du Grand Prix jeudi, il n’a pu faire mieux que onzième, hier, du Grand Prix Spécial, sa prestation avec Diabolo Saint-Maurice ne récoltant que 65,440 %, loin des 73,120 de la Néerlandaise Stefanie Peters, sur Jeff. Disputée dans le même temps, la finale de la Coupe du monde a sacré jeudi l’Allemande Isabel Werth et Warum Nicht lors du Grand Prix (75,083 %). Le Néerlandais Anky Van Grunsven, sur Salinero, deuxième jeudi (74,750), a pris sa revanche dans le libre remporté avec un éblouissant 85,200, devant Werth (82,600). MOTONAUTISME RUGBY À XII Classement : 1. Andersson (SUE) ; 2. Price (USA) ; 3. Trask (AUS) ; … 7. Chiappe. SUPERLEAGUE (9e journée). – HIER : Warrington-Harlequins, 6-8 ; Dragons Catalans - Hull, 28-28. VENDREDI : St Helens Leeds, 10-14 ; Wigan-Wakefield, 8-4. AUJOURD’HUI : Bradford-Castleford, Hull Kingston - Huddersfield (16 heures). Classement : 1. Leeds, 16 pts ; 2. Warrington, 12 (+ 43) ; 3. Wigan, 12 (+ 6) ; 4. St Helens, 10 (+ 33) ; 5. Harlequins, 10 (– 11) ; 6. Catalans, 9 ; 7. Hull Kingston, 8 (+ 6) ; 8. Bradford, 8 (– 15) ; 9. Huddersfield, 6 (– 13) ; 10. Wakefield, 6 (– 62) ; 11. Hull, 5 ; 12. Castleford, 2. COUPE LORD DERBY (demi-finales). – HIER : Albi-Lezignan, 24-20. AUJOURD’HUI : Pia-Limoux (15 h 30 à Lézignan). AVIRON DOPAGE : COUP DE BALAI À LA FÉDÉRATION RUSSE. – Devant la recrudescence des cas de dopage au sein des équipes russes d’aviron – neuf rameurs suspendus en un an –, le comité exécutif de la Fédération internationale (FISA) avait exigé la démission en bloc des dirigeants de la Fédération russe et l’organisation d’élections avant le 31 mars, sous peine d’exclusion pure et simple des JO de Pékin pour l’ensemble de la délégation. Dont acte. L’ancien vice-président de la FISA Leonid Dracheski, soixante-cinq ans, a été élu hier à l’unanimité président de la Fédération russe, tandis que seize membres du bureau exécutif et huit entraîneurs ont été suspendus pour trois ans. Une mesure qui devrait donc permettre aux rameurs russes de disputer les régates olympiques, du 9 au 17 août prochain à Pékin. OXFORD MATE CAMBRIDGE. – Battue l’an passé à l’occasion de la 153e « Boat Race », l’université d’Oxford, donnée favorite, s’est imposée face à celle de Cambridge, hier sur les 6,8 km de course disputée sur la Tamise, entre Putney et Mortlake. Les Dark Blues ont pris la tête à la mi-course pour terminer avec six longueurs d’avance dans la régate la plus lente depuis 1947, revenant à 79-74 dans leur face-à-face avec les Light Blues. PENTATHLON MODERNE PREMIÈRE POUR POLIVKA. – Le Tchèque Ondrej Polivka, champion du monde juniors, a remporté, dans des conditions météo exécrables (tempête), sa première victoire en Coupe du monde, hier à Millfield (Angleterre). Aucun Français n’était parvenu à se qualifier pour la finale. COUPE DU MONDE (Millfield [ANG], 27-30 avril). – 1. Polivka (RTC), 5 392 pts ; 2. Benedetti (ITA), 5 384 ; 3. Weale (ANG), 5 380. AUJOURD’HUI : finale FEMMES (Cazé, Eudes). WATER-POLO CHAMPIONNAT DE FRANCE ÉLITE (14e journée). – HIER : Marseille - Noisy-leSec, 16-2 (3-0, 5-0, 6-0, 2-2) ; Aix-les-Bains Strasbourg, 9-9 (1-2, 3-2, 2-2, 3-3) ; Nice Tourcoing, 21-12 (7-4, 4-2, 5-2, 5-4) ; Douai Reims, 12-5 (3-1, 3-1, 3-3, 3-0) ; Montpellier - Sète, 12-8 (4-3, 1-2, 4-1, 3-2). Classement : 1. Marseille, 37 pts ; 2. Nice, 34 ; 3. Montpellier, 32 ; 4. Sète, 28 ; 5. Douai, 21 ; 6. Aix-les-Bains, 20 ; 7. Strasbourg, 18 ; 8. Tourcoing, 5 (– 83) ; 9. Noisy-le-Sec, 5 (– 89) ; 10. Reims, 0. « C’est vrai, cela aurait pu faire plus cher, analyse Fabien Galthié, ravi d’une telle performance. On a tout de même fait preuve d’homogénéité malgré de nombreuses absences. Après dix mois de travail, ça tient la route. Du moins, aujourd’hui. On sent que des choses reviennent, qu’elles n’avaient pas disparu. Ce n’est pas un hasard. Les gars ont passé un bien joli moment. » Et nous aussi. Point final. FRANCIS DELTÉRAL Bayonne Stade Français 14 - 36 Temps de jeu effectif total : 38’47 5 Touches gagnées 20 dont 6* 18 Mêlées gagnées 4 13 dont 1* dont 1* Pénalités concédées 11 dont 5** * Sur lancers ou introductions adverses. ** Dans leur moitié iéé de terrain. UN JOKER MÉDICAL ANGLAIS. – Le deuxième-ligne anglais Christian Short a été engagé en tant que joker médical jusqu’à la fin de la saison. Il remplace dans l’effectif briviste le Néo-Zélandais Bradley Mika, reparti dans son pays. Short, vingt-huit ans (2,01 m, 110 kg), est un joueur formé à Northampton, passé par la province irlandaise du Connacht. BOXE COUPE DU MONDE Départ grande ligne La première épreuve de la Coupe du monde 2008, à Mooloolaba, en Australie, donne aujourd’hui le signal de l’ultime ligne droite vers les Jeux. EN ATTENDANT de retrouver, le 13 avril prochain, l’ensemble des troupes françaises (parmi lesquelles Frédéric Belaubre) à Ishigaki, au Japon, à l’occasion de la troisième des quatorze étapes que compte la Coupe du monde 2008, Laurent Vidal et Tony Moulai seront les deux Bleus en lice, aujourd’hui à Mooloolaba, sur la côte est de l’Australie, site de l’ouverture de la saison internationale. Un exercice qui passera par Lisbonne, les 10 et 11 mai, où auront lieu les Championnats d’Europe, avant de s’arrêter à Vancouver (CAN), du 5 au 8 juin, pour les Mondiaux. Rendez-vous à l’issue duquel sera officialisée la liste des athlètes retenus pour les Jeux. Si Belaubre, porte-drapeau du triathlon tricolore, a d’ores et déjà quasiment son sésame olympique en poche eu égard à ses résultats passés et à son impressionnant potentiel, ils pourraient fort bien être cinq (deux garçons, trois filles) à l’accompagner dans son périple pékinois. Pour ce faire, les Bleus devront figurer parmi les huit premières nations au classement olympique au soir des Championnats du monde. Chez les hommes (actuellement troisièmes) comme chez les femmes (neuvièmes). Un double positionnement qui offrirait six dossards au clan hexagonal. Le maximum envisageable. Des billets qu’il conviendra de valider, à titre individuel, en gravissant le podium de l’Euro ou celui de la Coupe du monde de Madrid (25 mai). Ou en étant présent, à la date butoir du 8 juin, dans le top 40 au classement olympique (*). Les trois critères de « sélectionnabilité » retenus par la Fédération française. « Même s’il faudra rester vigilants jusqu’au bout, nous sommes relativement tranquilles du côté des garçons, commente sereinement Isabelle Gautheron, la directrice technique nationale. Ils devraient se rendre en Chine à trois avec comme objectif de ramener une médaille. Pour les filles, à qui nous avons fixé un CYRILLE MANIÈRE Amanissi à Pékin ! VICE-CHAMPION de France des super-lourds 2005 et 2006, le Bordelais Mohamed Amanissi s’est qualifié pour les Jeux de Pékin ! En effet, avant-hier à Windhoek (Namibie), en demi-finales du deuxième et dernier tournoi de qualification olympique pour le continent africain, il a battu, sous le maillot marocain, le Gabonais Mavoungou 14-5. Deux autres Français s’étaient déjà qualifiés pour Pékin avec le Maghreb, le poids moyen lillois Saïd Rachidi avec le Maroc et le superlourd lyonnais Newfel Ouatah avec l’Algérie. Samedi prochain à Vouziers (Ardennes), Rachidi et Ouatah disputeront d’ailleurs les demi-finales des… Championnats de France ! Ainsi, Ouatah, qui s’est engagé en lourds, pourrait affronter en finale John MBumba, lui-même qualifié pour Pékin avec la France ! Une situation pour le moins surprenante… « Je ne vois pas où est le souci, commente Humbert Furgoni, président de la FFB. C’est même plutôt sympa. Nés et vivant en France, il est normal qu’ils disputent le Championnat national. Et, dans la mesure où la France ne les avaient pas retenus pour disputer les qualifications olympiques, puisqu’ils n’étaient pas nos 1 français, cela ne me gêne pas qu’ils se soient tournés vers le pays de leurs parents, pays pour lesquels ils ont boxé avec l’autorisation de la FFB. » – A.-A. F. CHALLENGE EKASSI. – Le 3e Challenge Norbert-Ekassi se disputera aujourd’hui (14 h 30 ; prix des places : 5 euros) au palais des sports Gabriel-Péri, à Levallois (Hauts-deSeine). Chez les professionnels, Olivier Bonine affrontera Nicolas Fargette en demi-finales de la Coupe de la Ligue des super-légers. FRANCE-ROUMANIE-ANGLETERRE FEMMES. – Vendredi à Pont-Sainte-Maxence. 46 kg : Duta (ROU) b. Hamraoui, 5-2. Mouche : Nave b. Halford (ANG), 11-1. Coq : Ouchen b. Gheju (ROU), 8-3 ; Weaver b. Sfarlea (ROU), 13-3. Plume : Berechet (ROU) b. Amand, 13-9. Superlégers : Jonas (ANG) b. Gonthier, 24-4 ; Bertaud b. Rosu (ROU), 10-5. Hier à Grande-Synthe (décisions par juges, scoring-machine en panne). Mi-mouche : Ourahmoune b. Ion (ROU), aux points. Mouche : Nave b. Gueju (ROU), aux points. Coq : Weaver et Adams (ANG), nul. Plume : Amand b. Dragulin (ROU), aux points ; Sfarlea (ROU) b. Touati, aux points. Moyens : De Hutten b. Stanga (ROU), jet de l’éponge au 3e round. SKI NORDIQUE Sixième et meilleur Français des Championnats d’Europe 2007, Laurent Vidal, en lice aujourd’hui, s’était également illustré l’an passé en se classant huitième des Coupes du monde de Lisbonne et Madrid. (Photo Thierry Deketelaere/DPPI) top 10 comme but olympique à atteindre, la situation est un peu plus complexe. Je ne me fais aucun souci pour Jessica (Harrison) et Carole (Péon). En revanche, pour Marion (Lorblanchet), ce sera plus délicat car elle dispose d’une marge de manœuvre restreinte. Cela dit, je sais qu’elle est sérieuse et qu’elle a pris la mesure du challenge qui était le sien. On peut y croire. Les Jeux impliquent l’idée de performer. C’est aussi pour nous, petite fédération, une opportunité d’évoluer en pleine lumière. Si on peut aligner six athlètes à Pékin (ils étaient quatre à Athènes), ce sera autant d’occasions de nous faire remarquer. » Sixième et meilleur Français des Championnats d’Europe 2007, Laurent Vidal devrait être, s’il a d’ores et déjà digéré « l’énorme travail hivernal » consenti, l’un des principaux animateurs de l’épreuve océanienne. Confiant, il prévient d’ailleurs : « Je suis beaucoup plus fort que les autres années. » OLLIVIER BIENFAIT (*) Pour l’heure, chez les hommes, Belaubre est classé 8e, Fleureton 20e, Moulai 22e, Pierreclaud 24e, Poulat 30e et Vidal 47e. Chez les femmes, Harrison, Péon et Lorblanchet occupent respectivement les 14e, 21e et 49e rangs. COUPE DU MONDE (Mooloolaba [AUS], 30 mars). – Distance olympique (1,5 km de natation, 40 km de cyclisme, 10 km de course à pied). Français engagés. – HOMMES : Moulai, Vidal. BATEAUX KARATÉ COUPE DE L’AMERICA: « FONCIA » CHAVIRE.– L’équipe navigante d’Alinghi,en session d’entraînement à Lorient sur Foncia, le trimaran 60 pieds d’Alain Gautier, ne pensait certainement pas pousser les travaux pratiques aussi loin : hier matin, au cours d’une sortie en mer par 20 nœuds de vent et une forte houle, le bateau a enfourné et chaviré par l’avant. Parmi les dix hommes à bord, dont Ed Baird, barreur d’Alinghi lors de la dernière Coupe de l’America, et Gautier, consultant technique, deux ont été légèrement blessés. En revanche, les dégâts matériels sont importants, puisque Foncia a démâté dans sa cabriole et a dû être remorqué à l’envers jusqu’au port, avant d’être sorti de l’eau avec une grue. « Cela fait partie du sport, disait Ed Baird, mais c’est d’autant plus regrettable que le bateau ne nous appartient pas. C’est une bonne leçon pour nous et il nous faut maintenant remettre les choses en état pour Alain. » CHAMPIONNATS DE FRANCE (Paris, 29-30 mars). – Combats. HIER (compétitions individuelles). HOMMES. – 60 kg : 1. Lopes ; 2. Falco ; 3. Chelkia. – 65 kg : 1. Rolle. 2. Rghiou ; 3. Cesard. – 70 kg : 1. Kherfi ; 2. Deniau ; 3. Cossou. – 75 kg : 1. Siousaran ; 2. Medelice ; 3. Vincent. – 80 kg : 1. Cacheux ; 2. Aubertin ; 3. Benaissa. + 80 kg : 1. Malguy ; 2. Chantalou ; 3. Gary. Open : 1. Gary ; 2. Malguy. 3. Cacheux. FEMMES. – 53 kg : 1. Recchia ; 2. Rossi ; 3. Samy. – 60 kg : 1. Bel Hacen ; 2. Lhommeau ; 3. S. Ait Ibrahim. + 60 kg : 1. Fanjat ; 2. N. Ait Ibrahim ; 3. Duclap. Open : 1. Fanjat ; 2. Calizingoue ; 3. N. Ait Ibrahim. AUJOURD’HUI : compétitions par équipes (à partir de 9 h 30). PAGE 12 CHAMPIONNATS DE FRANCE : VITTOZ ET PHILIPPOT SACRÉS. – Vincent Vittoz et Karine Laurent Philippot ont remporté, hier aux Saisies, le titre de champion de France de ski de fond à l’issue de la poursuite (style libre, 7 km pour les hommes et 5 km pour les femmes). Pierre Chauvet et Emmanuel Jonnier, chez les hommes, Élodie Bourgeois Pin et Coraline Hugue, côté femmes, ont complété dans cet ordre les podiums. Le biathlon était également au programme avec le relais mixte, remporté par le Comité de Savoie devant deux équipes du Comité du Dauphiné. AUJOURD’HUI. – SKI DE FOND : relais F (8 h 45) ; relais H (11 h 30). BIATHLON : mass start F (10 h 45) ; mass start H (13 h 15). GOLF LEVET EN EMBUSCADE. – Presque quatre ans après sa dernière victoire sur le circuit européen (à l’Open d’Écosse 2004), Thomas Levet a l’occasion de décrocher le 4e titre de sa carrière, aujourd’hui, à l’Open d’Andalousie. Deuxième à l’attaque du dernier tour, le Français (– 11) collait aux basques de Lee Westwood (– 12). L’Anglais, déjà deux fois deuxième cette saison, partira néanmoins favori en sa qualité de 20e mondial et d’ancien vainqueur de l’Ordre du Mérite (2000). OPEN D’ANDALOUSIE (ESP, Aloha Golf Course, 1 000 000 , 27-30 mars). – Troisième tour (par 216) : 1. Westwood (ANG), 204 (65 + 73 + 66) ; 2. Levet, 205 (69 + 68 + 68), Lynn (ANG), 205 (70 + 67 + 68) et Fisher (ANG), 205 (70 + 68 + 67) ; 5. Hedblom (SUE), 206 (69 + 67 + 70) ; … 28. Cévaër, 213 (68 + 71 + 74) ; 45. Bourdy, 215 (69 + 74 + 72) ; 69. Delagrange, 224 (74 + 70 + 80). NEW ORLEANS CLASSIC (Louisiane, Avondale Golf Club, circuit américain hommes, 4 027 548 , 27-30 mars). – Deuxième tour (par 144) : 1. Baird (USA), 136 (67 + 69) ; 2. Lonard (AUS), 137 (67 + 70) et Williamson (USA), 137 (68 + 69) ; 4. Armour (USA), 138 (70 + 68), Maruyama (JAP), 138 (70 + 68) et Watney (USA), 138 (71 + 67). SAFEWAY INTERNATIONAL (Arizona, Superstition Mountain Golf and Country Club, circuit américain femmes, 973 754 , 27-30 mars). – Deuxième tour (par 144) : 1. Stanford (USA), 131 (62 + 69) ; 2. Ochoa (MEX), 132 (65 + 67) ; 3. Lee Jee-young (CDS), 134 (67 + 67) ; 4. Redman (USA), 136 (68 + 68) et A. Sörenstam (SUE), 136 (69 + 67) ; … 8. Kerr (USA), 138 (74 + 64) ; 42. Creamer (USA), 142 (69 + 73). N’ont pas passé le cut : 82. Icher, 145 (73 + 72) et Meunier-Lebouc, 145 (72 + 73) ; 131. Giquel, 152 (76 + 76). DIMANCHE 30 MARS 2008 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge SAUT : EUGÉNIE ANGOT VISE LA FINALE DE LA COUPE DU MONDE. – La Française Eugénie Angot, sur Ilostra Dark, tentera aujourd’hui lors du Grand Prix Coupe du monde de ’s-Hertogenbosch (Pays-Bas) de se qualifier pour la grande finale de Göteborg (24-27 avril). Même si la cavalière pointe actuellement à un rang susceptible de la qualifier, la qualité du plateau présent aux Pays-Bas ce dimanche l’obligera probablement à aller chercher quelques points supplémentaires (les seize premiers marquent). Victorieuse vendredi soir de la grosse épreuve du jour avec l’un des sept sans-faute (Olivier Robert, cinquième sur Le Galant), Eugénie Angot peut se montrer confiante. représentée aussi par Simon Taylor, Boela Du Plooy, Cliff Milton, Antoine Burban, ou encore Lionel Beauxis, dont le jeu au pied fit merveille. Bleu TRIATHLON ÉQUITATION F 1 – GP DU QATAR : ANDERSSON PREMIÈRE. – Déjà auteur de la pole vendredi, Jonas Andersson a remporté hier le premier GP de la saison. À trente-quatre ans, le Suédois signe aussi son premier succès dans la catégorie reine. Des trois Françaisau départ,PhilippeChiappe (7e) a été le plus performantmalgré une perte de régime moteur. Déception, en revanche, pour Philippe Dessertenne, contraint à l’abandon après qu’une vis du système d’accélération se soit desserrée, et pour Philippe Tourre, parti à la faute au 10e tour. Prochain GP, le 4 mai au Portugal. – F. V. Car, après les deux premiers essais, il y en eut trois autres. De Marconnet (25e), sur un coup d’œil de puma de Hernandez, de Hernandez lui-même qui s’arracha de quatre plaquages (59e) et de Bastareaud, qui n’a peutêtre pas le style du légendaire bayonnais Jean Dauger, mais qui sait formidablement attaquer puisqu’il avance sur tous les ballons (74e). L’essai du bonus offensif, donc, puisque Bayonne ne put revenir au score que sur un essai plein d’allant d’Inigo (64e). Oui, une vraie belle après-midi de rugby pour le Stade Français, qui sut protéger cet avantage avec une défense de fer, une agréable habileté manœuvrière Jaune Rouge Jaune Et c’est tout d’abord là que le Stade Français a construit sa victoire et surtout a démontré que les bases demeuraient après quelques alertes lors des trois défaites qui avaient précédé la victoire sur Toulouse. « Et quand ça marche comme ça, disent conjointement Pierre Rabadan et Rémy Martin, ça devient moins compliqué. Disons qu’on s’est rendu la tâche plus facile grâce à notre perfor- mance en mêlée et surtout en touche, où on a fait cent pour cent sur nos lancers et où on a contré plusieurs ballons. » Un résultat en forme de soulagement pour les Parisiens, qui ont passé, à leur façon, une semaine perturbée par les nombreuses blessures et des incertitudes qui ont pesé sur la préparation et sur la composition de l’équipe jusqu’au dernier moment. « Nous nous sommes échauffés à 26 joueurs, dit Fabien Galthié. Vingt minutes avant le coup d’envoi, j’avais encore des interrogations. Dans ces conditions, c’est une satisfaction de gagner largement ici, en marquant cinq essais. » LE CAB S’EST FAIT PEUR, mais il respire beaucoup mieux après la bouffée d’air qu’il s’est donnée en venant à bout de Montauban. Un succès contesté jusqu’au bout par l’équipe de Tarnet-Garonne qui est repartie de Corrèze avec le point de bonus défensif et qui aurait même pu arracher le match nul dans les ultimes minutes. Pourtant, les Brivistes démarraient tambour battant, à l’image de Vincent Forgues auteur de belles charges. Mais, malgré cette belle entame bonifiée par un drop d’Orquera (4e), c’est l’ailier montalbanais Cech qui ramenait tout le monde à la raison en finissant derrière la ligne une attaque d’école. Montauban n’était pas venu en victime et virait en tête 7-3 (8e), puis voyait les Corréziens recoller à 7-6 après un but d’Orquera (32e). Au repos, le CAB n’avait qu’un point de retard à l’issue d’une première mitemps peu enthousiasmante, mais dans laquelle il avait surtout perdu sur blessure, Manta, Johnston et Capdevielle. La seconde période repartait aussi fort que la première pour les Bri- vistes, gavés de ballons et qui trouvaient rapidement la faille : Hufanga servait Davies qui aplatissait en moyenne position (11-7, 52e). Montauban, sans se découvrir, restait tout de même dans le coup, grâce à une touche plus conquérante. Avec un but supplémentaire d’Orquera (14-7, 77e), les locaux prenaient un peu plus leurs aises au score et n’avaient qu’à gérer sept points d’avance. Il restait alors trois minutes. Fut-ce le spectre de la défaite sur la sirène à Bayonne, qui vit le CAB s’incliner quinze jours plus tôt 20-18 à l’ultime seconde alors qu’il menait 18-15 ? En tout cas, Brive faillit encore craquer sur la fin et céder le match nul. Heureusement pour eux, deux touches montalbanaises à deux mètres de la ligne et un débordement de Cech n’aboutirent finalement rien. Brive ne retenait donc que ces quatre points précieux au classement, après deux défaites consécutives à Bayonne et Biarritz. « C’est le principal et ce succès est mérité, concluait l’entraîneur Olivier Magne dans les vestiaires. Même si défensivement il y a encore des choses à dire. » Noir Bleu Noir VOILÀ UNE semaine de vacances qui tombe à pic pour les Parisiens. Après trois défaites, à Biarritz, contre Perpignan et à Clermont, ils s’étaient rassurés quelque peu en battant très facilement Toulouse, venu un petit peu les mains en haut du guidon à Paris le week-end dernier. Mais ce dont ce Stade avait vraiment besoin, c’était un match en forme de traquenard, où il pourrait s’étalonner sur ses moyens du moment. Et ce rendez-vous à Bayonne, qui sortait d’une semaine mouvementée avec la mise sur la touche de son manager, Jean-Pierre Élissalde, avait presque valeur de test. Ce test, les Parisiens l’ont passé sans encombre, ne laissant aucune chance aux Bayonnais, se permettant même le luxe d’empocher le point de bonus offensif. « Il fallait faire un match appliqué et c’est ce que nous avons fait, explique Sylvain Marconnet. Malgré le vent contraire, on savait qu’il fallait prendre le score le plus vite possible. Car, par le passé, plusieurs fois, on l’avait fait, mais on l’avait perdu ensuite. Pour cela, on est bien rentrés dans la partie. Une bien belle après-midi ! » Oui, une belle journée pour Paris qui ne s’est jamais senti en danger. D’une part, en raison d’une réelle application dans les phases de conquête, et également à cause d’une faiblesse constante des Basques dans plusieurs secteurs : touche mal organisée, mêlée affaiblie au fil des minutes, ballons relâchés. Au total, trop de fautes directes, et une défense bien incertaine. Un renvoi aux 22 mètres escamoté, un mauvais dégagement en touche, et très vite, le Stade Français en tira profit au score (10-7) avec un essai de Saubade (16e) et un autre de Roncero (23e), et bien qu’Edmonds en marquât un très opportuniste à la dix-neuvième minute. Bayonne ne devait jamais se remettre de cette mauvaise entrée en matière. « Nous, nous avons parfaitement réussi notre entame, se félicite Fabrice Landreau. Et ça me fait plaisir pour nos avants. Contre Toulouse, ils avaient « COMMENT réagissez-vous à cette défaite après une semaine agitée en coulisses ? – Je tiens à dire tout d’abord qu’il n’y a pas deux mondes entre Paris et nous. Ensuite, je constate qu’il y a eu deux arbitrages différents. Je veux bien que l’on sanctionne nos fautes, mais il faut aussi pénaliser les adversaires pour les mêmes fautes. La vidéo est bonne pour tout le monde. Au lieu de virer à 7-14 à la mi-temps, on est menés 22-7, à cause d’un essai sur lequel il y a un hors-jeu manifeste des Parisiens. Les Parisiens n’ont pas besoin de ça pour nous battre. Ils sont meilleurs, ils ont produit plus de jeu. – Ne pensez-vous pas que la mise sur la touche du manager Jean-Pierre Élissalde a pu perturber les joueurs ? – Je ne m’exprimerai pas là-dessus. Je ne parle que du match. Les joueurs sont professionnels et ont fait leur travail. – Et qu’en est-il de l’arrivée du duo Deylaud-Mentières pour entraîner la saison prochaine ? – Je ne veux pas m’exprimer non plus sur ce thème. Rien n’est finalisé. – Comment envisagez-vous la suite ? – Il y a une semaine de vacances, elles vont faire du bien. On a le temps de penser au prochain match à Biarritz. On a besoin encore de travailler. Avant ce match, nous savions que nous ne faisions pas partie des quatre premiers. Notre objectif a toujours été de terminer le Championnat entre la huitième et la dixième place. Et il le reste. Je suis certain que l’on va atteindre cet objectif et même que l’on peut faire mieux. » – F. D. 13 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS MIAMI (ATP Masters Series et WTA, dur) Tsonga apprend ses leçons Le Français s’est tiré d’un match mal embarqué contre Jürgen Melzer (6-7, 7-5, 6-1). Il retrouvera Julien Benneteau demain. À LA GRANDE UNIVERSITÉ du tennis pro, pour espérer passer les plus hauts diplômes, il est un cours essentiel à assimiler : « Comment gagner en jouant mal. » Savoir faire beaucoup avec peu est la plus importante qualité des grands chefs et des champions des courts. Irrésistible en Australie, ébouriffant en Coupe Davis, Jo-Wilfried Tsonga est depuis lors redescendu de son nuage pour fouler le plancher des mortels qui sera le sien désormais la plupart du temps. Mais ce plancher, ou évoluent tous les joueurs dans leur état normal, le situe déjà très haut dans la hiérarchie : douzième mondial après sa défaite au finish en huitièmes de finale à Indian Wells contre Rafael Nadal. Il a donné un nouvel échantillon de son fond de sauce hier en battant Jürgen Melzer, 78e mondial et ex 28e, un jour où rien ne marchait pour lui. Gaucher talentueux mais inconstant, l’Autrichien faillit emballer l’affaire en deux sets avant de s’effondrer, victime d’un sursaut du Français et d’un dos douloureux. Pendant ces deux sets d’un match programmé en ouverture sur le central, Melzer avait torturé un Tsonga trop loin de sa ligne. L’Autrichien montait en deux temps au filet, multipliait amorties et volées amorties, et attaquait ses retours sur les deuxièmes services adverses. Agacé, Tsonga passait son temps à maugréer, sans pouvoir aligner plus de deux coups constructifs. « Dès le début du match, il était très nerveux, regrettait son coach Éric Winogradsky. Il râlait sans arrêt. Heureusement il s’est accroché. Et puis il a un peu avancé dans le court vers la fin du deuxième et ça a suffi pour qu’il pose des problèmes à Melzer au retour car, sur cette surface, la balle remonte très haut et, si on se tient trop loin, il faut retourner au-dessus de l’épaule. » nouveau statut d’homme à battre. L’avis du coach diffère : « Depuis que nous sommes arrivés à Miami, je le sens un peu nerveux à l’entraînement, sans raison évidente. Je pense qu’il a un peu sa défaite de la semaine der- nière encore en travers de la gorge. Il veut un peu trop bien faire. Et puis mine de rien, la position est nouvelle pour lui. Par exemple, jouer sur un grand court, il aime ça, mais il y est habitué une fois lancé dans le tournoi. Là, il s’est retrouvé sur le central pour son premier match, contre Melzer ; il n’y a pas si longtemps, ce n’est pas un match qui aurait mérité le central. Je me demande s’il ne se sent pas non seulement obligé de gagner mais aussi de faire le spectacle. » Tout est allé si vite ! Il y a presque un an jour pour jour, Jo-Wilfried Tsonga, 198e mondial, remportait la finale du tournoi Future de Poitiers contre le Letton Anders Juska. Aujourd’hui, Juska émarge à la 251e place, le Français à la 12e. « C’est justement à cette époque que j’ai réalisé que j’étais prêt à aller défier les meilleurs », se rappelle-t-il. Les défier, certes, mais devenir l’un d’entre eux en douze mois, c’est autre « Obligé de faire le spectacle » PHILIPPE BOUIN Loin de réfuter l’analyse, l’homme de terrain reconnaissait ses torts : « J’étais très crispé. Je me frustrais pour des détails. Je pensais à un coup raté pendant les quatre points suivants. Oui, ensuite, je me suis un peu avancé consciemment, mais il m’a aussi aidé sur la fin en montant plus derrière son service. Et puis, avec la fatigue, je me suis un peu relâché. » En revanche, les deux hommes différaient sur la source d’une nervosité évidente : « Ça m’arrive de temps en temps, insistait le joueur. J’ai ça depuis que je suis tout jeune. Certains jours j’ai envie de tellement bien faire, j’ai l’impression d’avoir une force incroyable, d’être super rapide… et puis je tourne toute cette énergie de façon négative. Je serre trop fort ma raquette, je me frustre… Mais je progresse dans ce domaine. » Le phénomène n’aurait donc rien à voir avec le FACE-À-FACE TSONGA-BENNETEAU : 1-0 2007, Wimbledon, gazon, premier tour, Tsonga, 7-6 (7-4), 7-5, 6-4. RÉSULTATS Dotation : 2 440 830 (ATP) et 2 440 830 (WTA) HOMMES. – Premier tour : Cañas (ARG) b. Warburg (USA) 6-3, 4-6, 7-5 ; Malisse (BEL) b. Nalbandian (ARG) 6-1, 6-4 ; Moya (ESP) b. Mahut 7-6 (12-10), 6-4 ; Gonzalez (CHL) b. Cuevas (URU) 6-3, 6-3 ; Benneteau b. Karlovic (CRO) 3-6, 6-4, 7-6 (7-2) ; Bolelli (ITA) b. Kohlschreiber (ALL) 6-4, 6-3 ; Sela (ISR) b. Robredo (ESP) 7-6 (7-5), 6-1 ; Tipsarevic (SER) b. Verdasco (ESP) 6-4, 7-6 (7-4) ; Tsonga b. Melzer (AUT) 6-7 (4-7), 7-5, 6-1 ; Minar (RTC) b. Chela (ARG) 6-3, 5-7, 6-3 ; Youzhny (RUS) b. Reynolds (USA) 6-2, 6-2 ; Almagro (ESP) b. Clément 6-2, 6-2 ; Acasuso (ARG) b. Hewitt (AUS) 6-3, 7-6 (7-4) ; Roddick (USA) b. Troicki (SER) 5-7, 6-2, 6-4 ; Monaco (ARG) b. Sweeting (USA) 6-3, 7-5. FEMMES. – Deuxième tour : V. Williams (USA) b. Domachowska (POL) 6-4, 6-3 ; Lisicki (ALL) b. Koryttseva (UKR) 6-1, 7-5 ; Safarova (RTC) b. Knapp (ITA) 3-6, 7-5, 6-0 ; Dementieva (RUS) b. K. Bondarenko (UKR) 6-0, 6-4 ; Safina (RUS) b. Wozniak (CAN) 6-2, 6-2 ; Bammer (AUT) b. Garbin (ITA) 6-2, 6-2 ; Zheng Jie (CHN) b. Petrova (RUS) 2-1 ab. ; Cibulkova (SLQ) b. Schiavone (ITA) 3-6, 6-4, 6-4 ; Hantuchova (SLQ) b. Sequera (VEN) 6-2, 6-1 ; Sugiyama (JAP) b. Medina Garrigues (ESP) 6-2, 6-3 ; Davenport (USA) b. Pin 6-2, 6-1 ; Chakvetadze (RUS) b. Paszek (AUT) 6-3, 6-2 ; Kleybanova (RUS) b. Vaidisova (RTC) 6-4, 6-0 ; Mauresmo b. Peng Shuai (CHN) 4-6, 6-2, 7-6 (7-2) ; Zvonareva (RUS) b. Bychkova (RUS) 3-6, 6-3, 6-2 ; Ivanovic (SER) b. Loit 6-1, 6-2. JULIEN BENNETEAU, beau vainqueur d’Ivo Karlovic (3-6, 6-4, 7-6), a hâte que son classement (72e mondial) remonte. « Faudrait que ça chiffre ! » MIAMI – de notre envoyé spécial MIAMI. – Même douzième mondial, Jo-Wilfried Tsonga continue de découvrir le circuit ATP. Hier, le numéro 2 français a disputé (et remporté) son tout premier match à Miami. (Photo Jean-Marc Pochat) s’écroulait un peu et, dans l’échange, je prenais le dessus. – Le problème, c’est qu’au troisième set, malgré votre ascendant, vous avez dû servir dos au mur à 4-5, à 5-6… – J’ai une seule balle de break au début mais je ne la concrétise pas. Je ne suis jamais en danger sur mes ser- vices, mais voilà, le trou n’est pas fait. Et j’avoue que j’ai pensé au pire scénario, celui de me faire avoir connement. Heureusement, à la fin du dernier set, j’ai vraiment pu compter sur mon service (au tie-break, Benneteau gagna les 4 points sur son engagement avec quatre services gagnants). En début de match, je servais n’importe comment parce que mon lancer partait trop vers l’avant. – Au troisième tour, ce sera le derby contre Jo-Wilfried Tsonga. Ça fait peur, non ? – Ben non, qu’est-ce que j’ai à perdre moi, dans cette histoire ? À Wimbledon l’an dernier, je n’avais pas fait un bon match. Il est très fort, mais je ne pensais pas qu’il irait si haut, si vite. Aujourd’hui, il ne joue plus du feu de Dieu comme à Melbourne, mais il est toujours sur sa vague. Par exemple, il a battu Melzer comme un vrai douzième mondial, sans super bien jouer mais avec une confiance en lui fabuleuse. – Et vous, comment va la confiance ? – Je ne suis pas sur un nuage, mais je suis bien. Je ne me suis pas troué une fois cette année, j’ai battu des types forts, mais ça ne se traduit pas au classement. Et ça, je ne le vis pas super bien. Faudrait que ça chiffre ! Peutêtre que si je bats Jo… » FRÉDÉRIC BERNÈS Gasquet, le coup des pannes Mauresmo miraculée Le numéro 1 français n’arrive pas à décoller cette saison. Si lui ne s’en fait pas trop, des questions se posent. Passée à un point du non-retour, la Française a fini par écarter la Chinoise Peng Shuai au bout d’un thriller oppressant (4-6, 6-2, 7-6). MIAMI – MIAMI – DOMMAGE. Tous les intervenants du clan Gasquet ressentaient qu’un victoire arrachée à Tursunov vendredi aurait pu constituer « un déclic » dans la saison. Oui mais voilà, le Français, combatif faute d’être entreprenant, a fini par perdre… EST-CE INQUIÉTANT ? – « Déroutant », plutôt. Le mot est de son coach, Éric Deblicker. Formulé par le joueur, le constat est clair, récurrent depuis quelques semaines : « Je ressens de la crispation, j’ai du mal à être relâché. Il faut que je sois plus décontracté. » Reste à comprendre pourquoi, justement, un jeune athlète sérieux dans ses entraînements et doué dans ses coups peut succomber à cet étrange mal-être. Volonté de trop bien faire ? Vertige de l’appartenance au top 10 ? Les étranges tribulations du mental, docteur… « Il faut que Richard arrive à exprimer le pourquoi de cette tension nerveuse pour qu’on puisse travailler là-dessus, indique Deblicker, reconnaissant son impuissance à traiter du problème. Richard est quelqu’un à part PORTAGE GRATUIT 7 JOURS SUR 7* dans l’émotivité. Il a du mal à exprimer ces choses-là. Par exemple, après sa défaite à Roland-Garros face à Vliegen, quand on lui a demandé ce qui avait bien pu se passer, il ne pouvait pas mettre de mots. C’était le blackout. Or, il faut que ça vienne de lui… » QUELLES SONT LES SOLUTIONS ? – Techniquement, Guy Forget en voyait au moins une. « Le problème, c’est que contre Tursunov, comme contre Blake à Indian Wells, Richard a pris un très mauvais départ. Il n’était pas relâché. Donc, il jouait court. Et contre des gars comme ça, si on joue court, on se fait rentrer dedans. Il se trouve aussitôt en position défensive et il doit cravacher. Je pense que la crispation provient du fait qu’il se méfie de ces gars-là. Du coup, il ne parvient pas à retrouver de la longueur sur son premier coup de raquette. L’ennui, c’est que son prochain match en Coupe Davis, ce sera très probablement contre le même type de joueur (Blake et Roddick). Pour résoudre le problème, il n’y a pas trente-six solutions : il faut qu’il bosse ces premiers coups de raquette et qu’il ait envie de le faire. Si tu arrives à résoudre ce problème de longueur, tu as les trois quarts de la solution. » L’autre solution préconisée est encore plus simple : « Wait and see. » « Il faut s’accrocher et j’en ai l’habitude, raconte Gasquet. Dès le prochain tournoi, j’aurai oublié cette mauvaise passe. Quand ça revient, ça peut monter haut. Et sans savoir pourquoi, je sais que ça reviendra. Des matches de daube, j’en ai connu des trentaines dans ma carrière et j’ai toujours su rebondir. C’est comme ça que ça marche chez moi, et c’est pour ça que je ne m’en fais pas. » CELA REMET-IL EN CAUSE SA SÉLECTION EN COUPE DAVIS ? – « Non… À moins qu’un autre Français ne gagne ici, explique Forget d’un ton à prendre au second degré. De toute façon, je vais emmener cinq joueurs et peut-être même six. » Même s’il reconnaît qu’il arrivera à Winstom Salem « sans repères », le numéro 1 français a sa sélection acquise à 99 %. Mais il faut se souvenir que lors du quart de finale de l’an passé à Moscou, Forget n’avait pas hésité à le remplacer le dimanche après avoir constaté quelques carences. – F. Ra (avec Ph. B) Zéro pointé pour Gasquet Parmi les membres actuels du top 10, Richard Gasquet est le seul à n’avoir atteint aucun quart de finale en 2008. re ale ale toi ale fin fin Vic Fin ½ ¼ 1. Federer 2. Nadal 3. Djokovic 4. Davydenko 5. Ferrer 6. Roddick 7. Nalbandian 8. Gasquet 9. Blake 10. Berdych 0 0 2 0 0 2 1 0 0 0 0 2 0 1 2 1 0 1 0 0 2 0 0 0 3 0 0 1 1 0 1 0 0 0 1 0 3 0 0 1 Tsonga Mathieu 0 0 1 0 1 1 0 1 de notre envoyé spécial PAR LES TEMPS (durs) qui courent, une victoire est une victoire. Qu’Amélie Mauresmo l’ait accouchée hier dans d’extrêmes souffrances ne la rend pas moins estimable. Qu’il ne s’agisse que d’un deuxième tour, sur le petit court no2 de Key Biscayne, contre la modeste Peng Shuai (56e mondiale), ne change rien à l’affaire. Amélie Mauresmo a sauvé sa peau, en écartant une balle de match, et c’est déjà ça. Personne n’ignore le contexte de sinistrose qui colle à la jupette de la Française depuis de très longues semaines, de la défaite inattendue à Melbourne contre Casey Dellacqua jusqu’à la gifle contre Alona Bondarenko à Indian Wells. Hier, le spectre d’une nouvelle tuile a plané aussi longtemps que la Chinoise continua à ne donner des points que sous la torture, aussi longtemps qu’Amélie Mauresmo flotta dangereusement. C’est à dire jusqu’au bout. Le paroxysme fut atteint quand la Chinoise servit dans le troisième set à 5-4, 40-30. Au bord du ravin, au bord d’une première sortie aussi prématurée à Miami depuis dix ans, Mauresmo ne survécut que grâce à un coup droit expédié dans le couloir par Peng Shuai. Mais l’alerte revint aussitôt quand Mauresmo se fit breaker dans la foulée. Elle la chassa encore une fois en poussant la Chinoise, visiblement touchée à un mollet, au tiebreak. C’était le moment ou jamais et Mauresmo le négocia parfaitement. Hormis une double faute, son tiebreak fut excellent : les attaques fusaient, le service partait fort et la libération vint comme une récompense. Loïc Courteau : « Son tennis va de mieux en mieux » Venu au chevet de « sa » joueuse sur le court par deux fois (à la fin du premier set puis à 4-3 dans le dernier set), chose rarissime, Loïc Courteau ne voulait retenir que le positif d’une victoire, certes très tirée par les che- RECEVEZ PAR PORTEUR TOUS LES MATINS CHEZ VOUS AVANT 7H30* ET BÉNÉFICIEZ DE PLUS DE 104 € DE RÉDUCTION** 26,87 € par mois L’ÉQUIPE + L’ÉQUIPE MAGAZINE TOUS LES SAMEDIS + TOUS LES SUPPLÉMENTS RÉDACTIONNELS + LE JEU EASPORTS RUGBY2008 * Le dimanche et les jours fériés sont livrés avant 8h30. ** Par rapport au prix de vente au numéro. Vivez toute l’excitation de la Coupe du Monde de rugby 2007 en France, en affrontant les meilleurs joueurs et équipes jamais rassemblés. 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Notamment au deuxième et au troisième set. Amélie a eu une super attitude, elle avait vraiment envie. C’est génial de gagner un match aussi accroché. Elle a besoin de ça. Son tennis va de mieux en mieux. Elle n’est pas loin de jouer vraiment pas mal. Pour tout redébloquer, il faut des victoires. » En voilà une. Elle aurait sans doute pu venir après moins de complications si Mauresmo avait pu tenir le break creusé d’entrée de troisième set, quand elle se détacha 2-0. Elle venait d’enchaîner six jeux de suite, le coup droit de la Chinoise partait en lambeaux et les intentions offensives de la Française semblaient de plus en plus affirmées. Mais il fallut attendre beaucoup plus longtemps et passer à un point de ne plus rien attendre du tout. Au prochain tour, la Française reprendra un nouveau cours de chinois contre mademoiselle Zheng Jie. – F. Be. TRÈS COURTS. – Bien que battu par Carlos Moya (7-6, 6-4), NICOLAS MAHUT estimait avoir réalisé le meilleur match de sa saison. « D’ailleurs, Guillaume (Peyre, son coach) me l’a dit. Je suis vraiment déçu parce que je pensais que j’allais gagner. Carlos a sorti un gros match mais je trouve que le score aurait pu être le même à l’envers. » Gênée par une forte douleur au dos, CAMILLE PIN ne pouvait décemment défendre ses chances face à Lindsay Davenport (6-2, 6-1) : « À 3-1 je me suis bloquée et j’ai joué le reste du match avec un poignard dans le bas du dos. Je pense m’être déplacé une vertèbre. » Fidèle à sa réputation d’intermittent du circuit, DAVID NALBANDIAN a subi une correction de la part de Xavier Malisse, offrant le break final sur une double faute (6-1, 6-4)… Sale jour pour les têtes de série du tableau masculin : ROBREDO (no 14), HEWITT (no 21), CHELA (no 30), KOHLSCHREIBER (no 26) et VERDASCO (no 29) ont disparu dès leur entrée dans le tableau contre des adversaires qui avaient joué le tour préliminaire… Dans le tableau féminin, NICOLE VAIDISOVA (no 12) et FRANCESCA SCHIAVONE (no 20) se sont laissé surprendre, tandis que NADIA PETROVA abandonnait, touchée une fois de plus à la cuisse droite… MIKE et BOB BRYAN ont souffert avant de passer le premier tour du double contre l’équipe espagnole de Coupe Davis Nadal-Robredo (7-6, 3-6, 10-5). BULLETIN D’ABONNEMENT Envoyer le tout (bulletin + chèque ou règlement par CB) dans une enveloppe non affranchie à : Service abonnements L’Équipe, Libre réponse N° 99154 - 75482 Paris cedex 10. de notre envoyé spécial Arnaud CLÉMENT (battu par Nicolas Almagro, 6-2, 6-2) : « C’était complètement nul et c’est dommage parce que c’est moi qui ai eu les premières occasions dans chaque set. Après, je lui donne des breaks, je fais des fautes bêtes et il sert suffisamment bien pour finir tranquille. C’est certain que ce match de m… ne tombe pas au meilleur moment pour moi, mais je pense quand même que je suis sur la bonne voie. Je peux aujourd’hui m’entraîner normalement, je n’ai plus mal au pied et la confiance est meilleure qu’il y a un mois. » OUI, je souhaite bénéficier de l’offre spéciale d’abonnement à L’Équipe pour 1 an et me faire livrer gratuitement mon journal par porteur tous les jours avant 7h30*. Je remplis et renvoie mon bulletin d’abonnement et choisis le mode de paiement : ❒ Paiement en 1 fois de 322,44 € pour 1 an d’abonnement par chèque bancaire ou postal à l’ordre de SNC L’Équipe ou par Carte Bancaire . ❒ Paiement en 12 prélévements mensuels automatiques par Carte Bancaire de 26,87 €. À compléter pour paiement par CB (en une fois ou en 12 prélèvements) Ajoutez les 3 derniers chiffres au dos de votre CB figurant dans le pavé de signature : Valable jusqu’au : Date Signature obligatoire : M. Mme Melle Nom : Prénom : Adresse : Code postal : Bât : Escalier : Localité : Digicode : N° de boîte aux lettres : Clé spéciale pour accéder à la boîte aux lettres : OUI NON Nom inscrit sur la boîte aux lettres (si différent de celui de l’adresse) : Tél. : E-mail : Je choisi la version de mon jeu : PC PS2 PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge IL A DIT Bleu BARLETTA (ITA, ATP Challenger, terre battue, 42 500 , 24-30 mars). – Demifinale : Kukuchkin (RUS) b. Devilder, 4-6, 6-3, 6-3. Jaune Rouge Jaune tranquille et sur les siens je ne touche pas la balle. Et puis, bing, je me fais breaker alors que j’estime qu’il ne fait pas grand-chose pour. Bref, le match n’est même pas lancé et ça fait 6-3. Je n’arrivais pas à lire son service. C’était un gag. Quand j’essayais d’anticiper, je me gourais à tous les coups. Et quand j’attendais un poil, ça partait de la raquette moyennement. J’étais comme un goal pas inspiré sur un penalty. – Dans les deux derniers sets, c’est vous qui avez fait la pluie et le beau temps. Comment expliquez-vous ce revirement ? – Contre Karlovic, si vous retournez dedans, vous avez quand même réglé 75 % du problème. J’ai enfin pu l’obliger à en faire davantage. Je savais qu’avec la chaleur, pour peu que je lui demande des efforts, il allait faiblir. À la fin, quand il venait à la volée, il Noir Bleu Noir « APRÈS FERRER à Auckland, Hewitt à Las Vegas, voici Karlovic à Miami. Encore une belle prise… – C’est forcément une perf puisque je suis cinquante places derrière lui (le Croate est 20e). Comme ce n’est jamais agréable de l’affronter, quand vous le battez, vous n’êtes pas à moitié content. – Pendant le premier set, à force de vous voir ronchonner quand les aces pleuvaient, on craignait que cette négativité vous perde. Pourtant, prendre des aces contre Karlovic, c’est tout sauf anormal… – Oui, je sais. J’étais complètement frustré parce que, jusqu’à 3-3, il ne se passe rien. Je fais mes jeux de service chose. Challenger l’an passé quand il avait battu Julien Benneteau au premier tour du tournoi de Wimbledon, il retrouvera demain « Bennett », vainqueur de Karlovic, avec cette fois la tunique de favori : « Nous étions tous les deux très crispés. Ç’avait été un match bien, bien laid, s’amusait-il hier à ce souvenir. Mais si on fait le même genre de match et que ça finit pareil, ça me va. » Ce serait le meilleur signe que le héros de Melbourne assimile bien ses leçons. ANEQ1 de notre envoyé spécial RCS Nanterre B332 978 485 MIAMI – 14 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME GP E 3 Voeckler dans la spirale Trois jours après Chavanel à Waregem, il a failli ouvrir, à son tour, le palmarès de Harelbeke à un Français. HARELBEKE – (BEL) de notre envoyé spécial POUR UNE FOIS, l’image marquante de cette semi-classique flandrienne ne sera pas celle du vainqueur, celle d’un homme qui s’installe automatiquement dans la hiérarchie des favoris pour le Tour des Flandres du dimanche suivant. Sans faire offense au Norvégien de la CSC, le solide Kurt-Asle Arvesen, victorieux hier dans cette petite bourgade flamande envahie par des milliers de passionnés, on préférera retenir de la journée la folle poursuite pendant soixante kilomètres d’un duo de stars, Tom Boonen associé à Fabian Cancellara, lancés à vive allure derrière un groupe de quatorze échappés dont Thomas Voeckler. Personne ne s’aventurera à évoquer un changement d’époque ou de style. Mais si ces deux anciens vainqueurs de Paris-Roubaix avaient toutes les cartes en main pour réussir leur coup de force, ils durent finalement se contenter d’un vulgaire « chasse-patates » qui ne déboucha sur rien. Ils avaient pourtant réussi à boucher un trou de trois minutes assez rapidement sur cette bande de quatorze gars partis dès le quarantième kilomètre, mais ils n’allaient jamais combler la dernière petite vingtaine de secondes. Cette jonction paraissait pourtant presque acquise. effet jamais cette épreuve, qu’il a toujours refusé de considérer comme un simple entraînement pour le Ronde. « J’ai perdu la course quand Steegmans a été lâché du groupe de devant, expliquait-il à l’arrivée. Je ne pouvais plus compter sur lui devant et je me suis donc contenté de poursuivre l’effort pour me tester. Je me sentais fort aujourd’hui, mais ça n’a pas pu me servir. » Ce constat d’échec valait autant pour Fabian Cancellara, vainqueur du dernier Milan - San Remo, qui n’avait pas ménagé ses efforts au côté du champion belge, un duo digne d’un bon vieux Trophée Baracchi. Sauf que pour le Suisse la décep- tion était sûrement plus facile à digérer avec la victoire d’Arvesen, son coéquipier. Ce dernier a néanmoins dû s’employer et jouer au plus fin pour se débarrasser, entre autres, d’un Thomas Voeckler particulièrement remuant dans cette longue échappée. À l’attaque dans le Paterberg, un mont généralement réservé aux vrais Flandriens, le Français de Bouygues Telecom avait en effet déjà alerté ses compagnons sur sa motivation et surtout sa belle condition physique. Il avait remis ça dans le final alors qu’il ne restait plus que quatre hommes avec lui : Arvesen, Van Avermaet, Tombak et Kopp. Voeckler n’était pas revenu courir en Belgique depuis trois ans et les repères lui manquaient un peu. Mais il était surtout venu sur ces terres, injustement jugées hostiles aux étrangers, sans aucun complexe. « J’ai regardé la victoire de Sylvain Chavanel à la télévision mercredi dernier à Waregem, racontait-il après l’arrivée. C’est sûr que ça donne des idées aux autres, mais moi, aujourd’hui, je finis quatrième, ce qui ne vaut tout de même pas une victoire. » Il ne se doutait pas qu’ici, dans les Flandres, une place dans les cinq premiers d’une telle épreuve – surtout après avoir pesé sur son déroulement dans le final – a valeur de performance. « Ceux qui suivent le cyclisme de très près vont comprendre que j’ai fait un beau truc, même si ça ne semble pas si extraordinaire, reconnaissait-il. Tout s’est fait au courage et j’ai manqué de chance. En fait, c’est rassurant d’être là, même si j’ai profité d’une échappée où beaucoup d’équipes étaient représentées surtout avec des pointures comme Steegmans, Eisel, Breschel ou Van Avermaet. Il y avait donc peu de raisons pour que ça roule derrière nous. » Comme son coureur, Dominique Arnould, le directeur sportif de Bouygues Telecom ne regrettait rien et voulait surtout y voir la preuve supplémentaire que les coureurs français ont aussi leur place sur ce genre d’épreuves. « Beaucoup d’entre eux ont peur de venir courir ici. Ils craignent les chutes alors que ce n’est pas plus dangereux qu’au Critérium International. Comme Sylvain Chavanel, Thomas est un puncheur qui a sa place sur ces courses flandriennes. Peu à peu, ils perdent leurs complexes mais c’est aussi parce que plus aucune équipe ne domine les courses ces temps-ci. C’est la grosse différence avec le passé. » Et ça ouvre de belles perspectives… PHILIPPE LE GARS CHAVANEL DE RETOUR. – Vainqueur d’À Travers la Flandre mercredi dernier, Sylvain Chavanel sera au départ ce matin de la Flèche Brabançonne dans la banlieue de Bruxelles. Le coureur de Cofidis, qui a fait l’impasse sur le GP E 3 hier, sera associé à l’autre coleader de l’équipe nordiste, Nick Nuyens, pour leur dernière course de préparation avant le Tour des Flandres, dimanche prochain. Mais ils retrouveront tout à l’heure sur leur chemin Oscar Freire, vainqueur des trois dernières éditions de la course. CLASSEMENTS GP E3 (H.C., Harelbeke [BEL], 29 mars). – 1. Arvesen (NOR, CSC), les 203 km en 4 h 57’3’’ (moy. : 41,003 km/h) ; 2. Kopp (ALL, Collstrop), à 5’’ ; 3. Van Avermaet (BEL, Silence-Lotto), à 15’’ ; 4. Voeckler (Bouygues Telecom) ; 5. Tombak (EST, Mitsubishi-Jartazi), t.m.t. ; 6. Eisel (AUT, High Road), à 26’’ ; 7. Breschel (DAN, CSC), à 1’20’’ ; 8. Boonen (BEL, Quick Step) ; 9. Devolder (BEL, Qst) ; 10. Scheirlinckx (BEL, Cofidis) ; … 13. Hoste (BEL, Sil), t.m.t. ; 16. Cancellara (SUI, CSC), à 3’38’’ ; 22. Delage (Française des Jeux), à 4’15’’ ; 23. Gérard (Fdj) ; 36. Pozzato (ITA, Liquigas) ; 37. Guesdon (Fdj) ; 38. Ballan (ITA, Lampre) ; 40. Zabel (ALL, Milram) ; 43. Mengin (Fdj) ; 44. Valentin (Cof) ; 48. Wesemann (ALL, Cos) ; 50. Klier (ALL, Thr) ; 54. Boucher (Landbouwkrediet) ; 55. Flecha (ESP, Rabobank) ; 56. Freire (ESP, Rab) ; 63. O’Grady (AUS, CSC) ; 67. Steegmans (BEL, Qst), t.m.t. ; 68. Hinault (Crédit Agricole), à 9’29’’ ; 84. Dion (AG2R-La Mondiale), à 9’50’’ ; 85. Labbe (Btl), m.t. – 193 engagés, 89 classés. « J’ai manqué de chance » HARELBEKE. – Thomas Voeckler (à droite) n’était pas venu en Belgique depuis trois ans. Hier, si sa surveillance de Kurt-Asle Arvesen a finalement échoué, il a montré toute la journée sa bonne condition. (Photo Tim De Waele) RÉSULTATS diverses aujourd’hui. CHARLEVILLE-MÉZIÈRES – de notre envoyé spécial LES ÉQUIPES DE FAVORIS du triptyque ardennais ont longtemps cru ramener à la raison Laurens Ten Dam, hier après-midi. Sauf que le Néerlandais de la Rabobank ne s’en est pas laissé compter (voir ci-dessous). Tout reste à faire dans les deux étapes du jour. Revue de détail. LES CSC ASSUMENT. – Engagée avec une armada impressionnante, la CSC a pris hier ses responsabilités et la course en main. Après une première partie d’étape en roue libre, elle a été la principale actrice du morcellement du peloton. En plaçant six coureurs dans le premier groupe, elle a opéré une sacrée sélection en vue de la victoire finale. Sauf accident, celle-ci ne devrait pas échapper à l’un des 36 coureurs qui ont rallié l’arrivée avec le premier groupe (le reste pointe ce matin à plus de cinq minutes). Reste à savoir qui en profitera. Jens Voigt, vainqueur sortant et triple lauréat ? « Je ne suis pas en aussi bonne condition que l’an dernier, je suis en retard dans ma préparation », note l’Allemand, dont l’hiver a été perturbé par la naissance compliquée de son cinquième enfant. Frank Schleck, qui sort d’un Paris-Nice mitigé et qui n’envisage d’« entamer sérieusement » sa préparation pour les Ardennaises qu’au Tour du Pays Basque ? Son frère Andy, qui semble un peu en retard dans sa préparation, mais qui a tenté de sortir hier en solitaire dans les dernières bornes ? « Nous n’avons pas fixé de hiérarchie entre nous, ici, c’est la course qui décidera », tranche ce dernier. CUNEGO, VALVERDE, LÀ SANS Y ÊTRE. – Damiano Cunego poursuit à Charleville son programme français après Paris-Nice, où il s’était testé plusieurs fois en présentant le bout de son nez à l’avant. Mais le lutin de la Lampre n’est pas au mieux : il traîne depuis le Tour de Valence des soucis à la selle. « Il me manque un mois dans ma préparation », précise-t-il. L’Italien a plus la tête aux Ardennaises, son objectif de début de saison puisqu’il a renoncé au Giro pour s’attaquer au Tour, dont le tracé lui semble « plus adapté, avec moins de chrono et plus de montagne ». Alejandro Valverde est dans le même état d’esprit. L’Espagnol confie que, d’ici à juillet, il n’a qu’un objectif : le Tour. Dimanche dernier, il s’est testé à Cholet en prenant part à une échappée d’une cinquantaine de bornes. Preuve qu’il est malgré tout en jambes et que s’il peut faire un truc aujourd’hui il ne s’en privera pas, à moins qu’il ne laisse cet honneur à son coéquipier de la Caisse d’Épargne, Luis Leon Sanchez, en pleine forme après son succès lors de la dernière étape de Paris-Nice. LES BLEUS DANS LE COUP. – Les équipes françaises ont largement contribué à la rédaction du scénario de cette première étape. Dans un premier temps, la Française des Jeux, au côté sur Paris-Nice, où il a porté le maillot jaune avant de céder, Robert Gesink se verrait bien remettre ça sur le Critérium. « Après Paris-Nice, j’étais complètement mort pendant une semaine, mais je me suis refait et je suis prêt », assure le Néerlandais de vingt et un ans. Les Rabobank ont coché l’étape de ce matin et ses neuf côtes. « Je vais tenter un truc, car c’est une étape pour moi », annonce même Gesink. Le gros numéro de Ten Dam, hier, prive paradoxalement l’écurie batave d’un sérieux allié car il risque de subir le contrecoup de son épopée d’hier. SLIPSTREAM À LA RELANCE ? – Après un Paris-Nice décevant, la formation américaine nourrissait de sérieux espoirs sur l’International. David Millar a passé la ligne dans le premier groupe et est toujours dans le coup, même s’il n’est pas au mieux. « J’ai chopé un refroidissement sur Paris-Nice », expliquait l’Écossais en vomissant après la ligne. En revanche, David Zabriskie a été victime des bordures, mais il reste un candidat sérieux au chrono de cet après-midi. JOSÉ BARROSO Le numéro de Ten Dam CHARLEVILLE-MÉZIÈRES – de notre envoyé spécial EN PASSANT LA LIGNE, il a pris le temps de lever les bras malgré le peloton qui fondait sur lui. « Pourtant, sur la fin, je n’arrêtais pas de repenser à une échappée il y a deux ans sur le Tour de Picardie, expliquait Laurens Ten Dam. J’avais fait toute la journée devant avant d’être repris à soixante-dix mètres de la ligne, Steegmans avait gagné. » Cette fois, le Néerlandais a résisté comme un chef pour s’offrir son deuxième succès chez les pros. À l’issue d’un raid de 191 km, dont une grosse partie en compagnie de l’Américain de BMC McKissick avec lequel il a compté jusqu’à 16’50’’ d’avance et qu’il a distancé à vingt-cinq bornes du but. Au pied du podium, tandis que Benoît Vaugrenard enlevait le sprint CLASSEMENTS CRITÉRIUM INTERNATIONAL (2.HC, 29-30 mars). – 1. Ten Dam (HOL, Rabobank), en 4 h 50’4’’ ; 2. Vaugrenard (Française des Jeux), à 10’’ ; 3. Lorenzetto (ITA, Lampre) ; 4. Pineau (Bouygues Telecom) ; 5. Schwager (ALL, Milram) ; 6. Ista (BEL, Agritubel) ; 7. Kolobnev (RUS, CSC) ; 8. E. Martinez (ESP, Euskaltel-Euskadi) ; 9. F. Schleck (LUX, CSC) ; 10. Wyss (SUI, BMC Racing) ; 11. Grivko (UKR, Mrm) ; … 14. Valverde (ESP, Caisse d’Épargne) ; 15. Voigt (ALL, CSC) ; 30. Cunego (ITA, Lam) ; 33. A. Schleck (LUX, CSC), t.m.t. ; 37. Sé. Chavanel (Fdj), à 5’16’’ ; 42. Hupond (Skil-Shimano), 6’51’’ ; 44. Nazon (AG2R-La Mondiale) ; 54. Julich (USA, Csc) ; 98. Zabriskie (USA, Slipstream), t.m.t.. – 148 partants, 143 classés. Principal abandon : Soler (COL, Barloworld). Classement général : 1. Ten Dam (HOL, Rab), en 4 h 49’45’’ ; 2. Vaugrenard (Fdj), à 23’’ ; 3. Lorenzetto (ITA, Lam), à 25’’ ; 4. Voigt (ALL, CSC), à 28’’ ; 5. Pineau (Btl), à 29’’ ; 6. Schwager (ALL, Mrm) ; 7. Ista (Bel, Agr) ; 8. Kolobnev (RUS, Csc) ; 9. E. Martinez (ESP, Eus) ; 10. F. Schleck (LUX, Csc), t.m.t. ; … 15. Valverde (ESP, Gce) ; 37. Sé. Chavanel (Fdj), à 5’35’’ ; 40. Drujon (Gce), à 7’9’’ ; 45. Hupond (Sks), à 7’10’’. AUJOURD’HUI. – 2e étape : Les Vieilles Forges (Les Mazures) Monthermé (98,5 km, course de côtes). Départ à 8 h 30 ; arrivée vers 11 heures ; 3eétape : Charleville-Mézières - CharlevilleMézières (8,3 km, c.l.m. ind.). Départ, rue des Flandres, premier coureur à 14 h 40 ; arrivée, place Ducale, dernier coureur vers 16 h 50. PAGE 14 de High Road (pour Ciolek, qui a finalement chuté), a roulé derrière les deux échappés matinaux. Elle souhaitait emmener Yauheni Hutarovich ou Sébastien Chavanel au sprint. Une activité finalement récompensée par la jolie deuxième place de Benoît Vaugrenard, qui a réglé le premier peloton des costauds derrière Ten Dam, tandis que Jérôme Pineau prenait la 4e place. Les Bouygues Telecom ont d’ailleurs eux aussi grandement participé au final de l’étape. Sous leurs coups de boutoir, associés aux CSC, le peloton s’est peu à peu morcelé. « On a été acteurs aujourd’hui, c’est ça la grosse satisfaction », se félicitait le directeur sportif, Ismaël Mottier. Ils peuvent désormais jouer deux cartes : Yuri Trufimov, vainqueur de l’Étoile de Bessèges et qui revient bien après un petit passage à vide, et Pineau, très en verve ces dernières semaines (2e d’une étape de Paris-Nice, 5e à Cholet). « Il est dans l’ascenseur de Paris-Nice, il faut en profiter pour en claquer une, il le mérite », poursuit Mottier. GESINK, STOP OU ENCORE ? – Après avoir éclaté au plus haut niveau d’un premier groupe qui avait fait voler le peloton en éclats sous les coups de bordures, le héros du jour était félicité par tous ses coéquipiers. « C’est fantastique, il n’avait plus qu’une minute d’avance à dix kilomètres et il a résisté », s’enthousiasmait Robert Gesink qui a failli gagner ParisNice, il y a quinze jours. Formé dans la pépinière maison, le groupe Espoirs de Rabobank, Ten Dam avait pourtant quitté l’écurie orange il y a quatre ans, faute de la confiance de ses dirigeants. La fin de la formation Unibet, où il vivotait l’an passé, et le souhait des dirigeants de Rabobank de donner une coloration plus néerlandaise à l’équipe Pro Tour, l’ont conduit, à vingt-sept ans, à rentrer au bercail. « J’étais là pour aider Robert (Gesink)dans l’étape en côtes (ce matin), mais les jambes risquent d’être un peu dures », souriait-il. – J. Ba. McQuaid fidèle au poste À QUOI JOUENT LES DIRIGEANTS de l’Union cycliste internationale ? Personne ne le sait vraiment. Confrontés à la mort de leur Pro Tour, déjugés par une grosse partie des coureurs et des équipes pros malgré les menaces brandies, brouillés avec l’Agence mondiale antidopage, désormais seuls à porter le projet de passeport sanguin dont ils auront du mal à assurer le financement et la crédibilité, ils ne changent pas d’attitude. Ainsi hier, à Manchester, Pat McQuaid, le président de l’UCI, a confirmé à l’agence Reuters qu’il « n’avait aucunement l’intention de démissionner. 169 fédérations travaillent avec nous à développer le sport cycliste et veulent suivre nos règles. Certains ont décidé de suivre ASO. Ils n’acceptent pas nos règles, mais il y a une manière de les changer sans nous mettre un pistolet sur la tempe. Or ils ne veulent pas suivre un processus démocratique. ASO veut installer une autre fédération. Elle a le cadre, les courses, des commissaires, l’appui d’une fédération et de son ministère. Si elle crée une autre structure pour manager le cyclisme pro et que des sponsors veulent les suivre, nous les laisserons aller. Et nous tra- vaillerons avec les autres. » Difficile d’imaginer pourtant que sa fédération pourrait survivre en dehors du monde professionnel… Hein Verbruggen, la vraie puissance de l’ombre à l’UCI, dénonçait, de son côté, dans une interview à Libération, « la privatisation du cyclisme par ASO, qui s’affranchit des règles et en va en créer d’autres. C’est aujourd’hui une ligue professionnelle fermée. » Il ajoutait qu’il « avait perdu, mais c’est moins ma défaite que celle du cyclisme ». Oubliant volontairement l’impact de ses guerres personnelles féroces, contre Dick Pound, l’ancien patron de l’AMA d’abord, puis Patrice Clerc, le patron d’ASO ensuite, dans le délabrement actuel du cyclisme. Interrogé hier, Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, a qualifié « d’élucubrations » les propos de l’ancien président de l’UCI, avant de démentir fermement toute idée de ligue privée. « ASO n’a jamais voulu le pouvoir. On veut seulement bien organiser nos courses et on souhaite qu’il y ait une fédération internationale puissante et respectée. On a bien vu pour Paris-Nice qu’il n’y avait pas une société seule dans son coin. » – F. G. DIMANCHE 30 MARS 2008 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Tout reste à faire L’étape d’hier a permis d’opérer une sacrée sélection. Mais les favoris ont des ambitions Bleu Rouge CRITÉRIUM INTERNATIONAL Jaune Bleu Jaune SEMAINE INTERNATIONALE COPPI-BARTALI (2.1 [ITA], 25-29 mars). – 5e et dernière étape, Castellarano - Sassuolo : 1. Sella (ITA, Navigare), les 174,1 km en 4 h 17’15’’ (moy. : 40,606 km/h) ; 2. Garzelli (ITA, Acqua e Sapone), à 2’’ ; 3. Nibali (ITA, Liquigas) ; 4. Giunti (ITA, Miche-Silver Cross) ; 5. Rubiano Chavez (COL, Centri della Calzatura) ; 6. Evans (AUS, SilenceLotto), t.m.t. ; … 34. Loubet (Ag2r-La Mondiale), à 54’’ ; 38. Mazet (Astana) ; 45. Sonnery (Alm), t.m.t. Classement final : 1. Evans (AUS, Sil), en 20 h 19’18’’ ; 2. Garzelli (ITA, Asa), à 17’’ ; 3. Nibali (ITA, Liq), à 1’15’’ ; 4. Axelsson (SUE, Serramenti PVC), à 2’5’’ ; 5. Sella (ITA, Csf), à 2’6’’ ; … ; 33. Turpin (Alm), à 8’30’’ ; 55. Mazet (Ast), à 15’8’’ ; 70. Sonnery (Alm), à 23’44’’. Noir Noir À tel point que l’équipe Quick Step, qui connaît par cœur ces routes, n’avait même pas daigner faire relever son coureur Gert Steegmans, glissé en avant-garde dans l’échappée du jour, pour attendre et aider son leader qui commençait à s’essouffler à quelques centaines de mètres derrière lui. Et quand Steegmans allait s’écrouler un peu plus loin, dans la côte de Trieu, à bout de force, la sortie d’un autre Quick Step, le champion de Belgique Stijn Devolder, était bien trop tardive pour aider Tom Boonen à remporter son cinquième succès d’affilée dans ce Grand Prix E 3. Une déception pour l’ancien champion du monde, qui ne néglige en 15 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME PISTE – CHAMPIONNATS DU MONDE Hoy, the king ! L’Écossais s’est offert le titre en keirin hier, après la vitesse vendredi. Il est bien le nouveau roi du sprint. MANCHESTER – (ANG) de notre envoyée spéciale CHRIS HOY AURAIT PU accuser la fatigue après sa victoire dans le tournoi de vitesse vendredi, mais il a su conserver son titre en keirin, hier après-midi, de manière magistrale. L’Écossais a réalisé un sans-faute, remportant ses séries au premier comme au deuxième tour avant de dominer la finale. « C’est fantastique, jubilait-il. J’avais les jambes très fatiguées et le dernier tour a été très dur. » Alors que la compétition s’achève aujourd’hui, le rouquin, lui, a conclu hier sa folle semaine où, exception faite de son compatriote Bradley Wiggins (vainqueur de la poursuite, poursuite par équipes et américaine), on n’a vu que lui. La seule fausse note ? Sa deuxième place en vitesse par équipes mercredi derrière l’équipe de France. Un touche-à-tout Hoy est entré en fait dans l’histoire, vendredi, en devenant le premier à remporter tous les titres du sprint (kilomètre, vitesse par équipes, vitesse et keirin) décernés dans un Championnat du monde. Tout comme Florian Rousseau avant lui, le Britannique s’est d’abord fait un nom sur le kilomètre, en 2002, à Copenhague. Ce jour-là, Arnaud Tournant visait une cinquième couronne, histoire de battre le record de Lothar Thoms. Hoy, à la surprise générale, l’en privait pour un millième de seconde ! Deux ans plus tard, il lui chipait cette fois le titre olympique à Athènes. Avant de se concentrer sur la vitesse et le keirin, une fois le kilomètre rayé du pro- Chris HOY (Grande-Bretagne) « Je dois hausser mon niveau pour Pékin » gagner le tournoi de vitesse. Maintenant, je dois hausser mon niveau pour Pékin. Mais cette semaine m’a rendu fort. » Et toujours humble. Sur la route du podium, hier, il a pris le Tournant est resté au pied du podium. Mais il a gagné sa place pour Pékin. MANCHESTER – de notre envoyé spécial LES JOURS SE SUIVENT mais ne se ressemblent pas. Hier, en keirin, les Français ont déçu. Arnaud Tournant a échoué au pied du podium d’une épreuve où il avait brillé en Coupe du monde cette saison (2e au classement final derrière Hoy). « Je n’ai pas pu faire ma course, grommelait le coureur de Cofidis. J’ai fait une erreur en ne prenant pas tout de suite la course en main et j’ai dû subir. Bon, je suis content d’être arrivé en finale et les connaisseurs pourront vous dire que ce n’est pas une surprise. Mais il est clair que je ne peux pas me contenter d’une qua- trième place dans un Mondial. » Florian Rousseau, l’entraîneur national, partageait sa déception. « C’est dommage, il méritait au moins le podium. Mais il s’est fait enfermer et n’a pu garder la roue de Hoy. Après, ça va tellement vite… » C’était trop rapide également pour Kevin Sireau, mal remis de ses efforts de la veille pour conquérir l’argent de la vitesse. « J’étais un peu émoussé, convenait-il. J’ai vraiment été au bout de mes forces vendredi, et mes jambes étaient lourdes. » La frustration était encore plus grande chez Mickaël Bourgain, sévèrement disqualifié dès les repêchages pour avoir fait une faute en course ayant provoqué la chute d’un Malais et d’un Espagnol. « Le problème, c’est qu’ils ne l’ont fait que pour moi, s’insurgeait le Français. C’est une décision sans précédent compte tenu de la faute. C’est une dure journée au goût amer. » Reste désormais à savoir qui ira aux Jeux. « On avait dit que les résultats du Mondial prévalaient, rappelait Rousseau, et qu’ensuite on prendrait en compte les résultats de la Coupe du monde. » Clairement, si Tournant a donc gagné son billet pour Pékinen keirin, pour la deuxième place, c’est loin d’être évident. Pervis est le deuxième Français classé à l’issue des quatre manches (14e) devant Baugé (15e), Sireau (18e) et Bourgain (19e). Réponse lors du retour à Paris. Pujol, encore un coup dur Cela s’est vu. Trop timide dans son entame de match et développant un jeu trop stéréotypé, l’équipe polonaise n’avait pas les armes pour lutter efficacement contre la puissance russe, au service et au contre. Malgré une forme retrouvée et une prestation aboutie (15/31 en attaque, 1 ace et 77 % en réception) de la part du capitaine des Bleus. « Ça ne me console pas vraiment, assure le grand blond, qui avait à cœur d’effacer ses derniers déboires continentaux avec Majorque, finaliste de la CEV 2005 et de l’ancienne Top Teams Cup 2006. J’aurais peut-être moins de mal à m’endormir ce soir. Et encore ! C’est rageant, on avait les moyens de les battre, j’en suis sûr… » Rarement pourtant un collectif de club aura allié autant d’expérience, de maîtrise et de puissance que ce Kazan-là : difficile de faire mieux qu’une association entre l’ex-frange de Belgorod, sacrée reine d’Europe en 2003 et 2004 (Serguei Tetioukhine, Alexander Kossarev, Andrei Egortchev) et les duettistes américains (Lloy Ball et Clayton Stanley) affamés après deux échecs consécutifs en finale (en 2005 contre Tours et en 2006 contre Trévise). Et si la formation dirigée par Victor Sidelnikov gomme cet après-midi ses petits moments d’absence coupables, Plaisance a du souci à se faire. Car malgré sa victoire méritée contre Trévise (3-1) dans une demi-finale aussi « Saisir l’occasion » FRANTZ GRANVORKA, l’attaquant français de Plaisance, ne veut pas rater sa première finale européenne. L’interminable quinte de toux du reporter polonais de la grande chaîne sportive PolSat a manqué de le faire rire aux éclats. « Ce sont les risques du direct », s’est même gentiment moqué Frantz Granvorka, tout auréolé de sa victoire face à Trévise (3-1) et d’une première qualification pour la finale de la prestigieuse Ligue des champions face au grand favori, Kazan. Redevenu (un peu) plus sérieux, il s’est alors projeté sur le rendez-vous d’aujourd’hui. LODZ – de notre envoyé spécial « VOUS ALLEZ DISPUTER, à trente-deux ans, la première finale de Ligue des champions de votre carrière pour votre première saison dans un grand club italien. Y voyez-vous un signe ? – Non, je crois surtout que le train passe rarement plusieurs fois. Il faut savoir reconnaître et saisir l’occasion quand elle se présente à vous. J’avais déjà joué une finale à quatre avec l’Iraklis Salonique et nous avions terminé quatrièmes derrière Tours (2004). Mais je ne veux pas m’arrêter là. J’ai été beaucoup blessé sur la première partie de la saison avec Plaisance. Ils ont été patients et corrects avec moi. Aujourd’hui, je dois rendre la confiance donnée. Et je vais le faire. Jusqu’au bout. – Face à Trévise, vous avez encore évolué à trois postes différents (réceptionneur prioritaire, pointu puis deuxième attaqu ant). Cett e polyvalen ce n’est-elle pas trop difficile à gérer quand la pression est aussi forte ? – J’ai reçu beaucoup d’informations contradictoires dans le quatrième set et je me suis un peu perdu. Je n’ai même pas été très bon. Mais sinon, ça c’est plutôt bien passé, non ? (Ses stats : 9/23 en attaque, 1 ace, 47 % en réception et une grosse activité en défense.) « Kazan peut-être pas aussi serein que cela » – Pierre Pujol soulignait que votre passage au service à la fin du troisième set (à 22 partout) a fait basculer le match. Votre avis ? – Peut-être. Cela nous a surtout amené une grosse bouffée d’air frais. Il était important de montrer à Trévise que, même en difficulté dans le jeu, nous étions toujours vivants. Les dominer reste toujours une référence. – Maintenant, il reste une dernière marche à gravir : Kazan. Voilà qui s’annonce compliqué… – Ce sont les favoris. Ils semblent supérieurs aux autres mais on a vu en demi-finales face à Belchatow qu’ils ne sont peut-être pas aussi sereins que cela. De toute façon, on ne va pas renoncer ! On va se battre avec nos armes mais sans notre pointu Simeonov (fracture du calcanéum). Histoire de démontrer que Plaisance est un grand d’Europe. – Parlez-nous un peu de votre équipe. Règne-t-il une atmosphère particulière ? Il y a beaucoup de joueurs de caractère entre Zlatanov, Bovolenta, Rodriguez… – (Rires.) Allez, on va dire qu’il existe un bon équilibre ! Mais Sergio (le libero brésilien, champion du monde et olympique) est plus fou que tous les autres réunis. Il arrive toujours à mettre une sacrée ambiance. Et ça nous porte. » – G. De. ÉCLECTIQUE VOS. – La Néerlandaise Marianne Vos, championne du monde en cyclo-cross et sur route en 2006, lauréate de la Coupe du monde 2007, a décroché son premier titre sur la piste, hier, dans la course aux points. Pascale Jeuland, 9e, est à sa place. « La course a été très rapide, j’étais à bloc, explique la Rennaise, vingt ans. Je suis un peu déçue car j’ai beaucoup bossé, mais je ne suis pas encore au niveau mondial. J’espère que ça va venir. » – M. M. et B. R. PROGRAMME AUJOURD’HUI. – HOMMES. Omnium (200 m à 12 heures – 11 heures, heure anglaise –, scratch à 12 h 45, poursuite à 13 h 25 et kilomètre à 16 h 40) ; kilomètre (à15h 30).FEMMES.Keirin(premiertourà 12h 25,deuxièmetourà17h 15 etfinales à 18 h 25) ; scratch (à 17 h 30). Principaux engagés : HOMMES. Omnium : Terese (ARG), Boiron, Slippens (HOL), Kankovfky(RTC) ; kilomètre : Pervis, D’Almeida,Henriette,Veldt,Mulder (HOL), Bolibrukh (UKR). FEMMES. Keirin : Muche (ALL), Pendleton, Blyth (GBR), Clair, Sanchez, Kanis (HOL), Reed (USA) ; scratch : Calle (COL), Gonzalez (CUB), Jeuland, Machacova (RTC). KAZAN - PLAISANCE PRO A (23e journée) Asnières réagit froide que la première fut bouillante, l’équipe de Frantz Granvorka n’a pas pleinement convaincu, trop dépendante de la puissance de l’international italien Hristo Zlatanov et de la polyvalence du Français. Lui croit violemment en ses chances (voir par ailleurs), ne serait-ce parce qu’une victoire dans la plus prestigieuse compétition européenne donnerait du relief et du sens à sa carrière. De dix ans son cadet, Pierre Pujol n’a pas encore ce souci-là. Mais le passeur des Bleus avait la mine sombre et le verbe rare en sortant du terrain. Après une élimination en demi-finales de la Coupe d’Italie, voilà un second coup dur qu’il assure ne pas avoir vu venir. « On ne doit jamais perdre la deuxième manche (26-28 malgré deux balles de set) et puis, à la fin du set suivant, Frantz sort deux services magiques qui nous tue. Je pense pourtant que nous étions dans le bon rythme. Je ne sais pas trop quoi penser, là. » Peut-être que la motivation de certaines stars trévisanes (Alberto Cisolla, Samuele Papi) n’est plus tout à fait celle qu’elle était il y a encore deux ans, par exemple, lors du sacre romain dans un Pala Eur bruissant de bonheur. Les mêmes clameurs passionnées, ce matin, envahiront aussi l’antique palais des sports de Lodz. Mais ce sera pour la petite finale, entre Belchatow et Trévise. La vraie, la belle, se jouera juste après entre un cador russe et un autre italien : tout sauf un hasard. GUILLAUME DEGOULET BELCHATOW - KAZAN : 2-3 (21-25 ; 16-25 ; 25-18 ; 25-20 ; 12-15) 8 000 spectateurs. Arbitres : MM. Rocha (POR) et Ermihan (TUR). Points marqués : 202 (99 + 103) Durée : 1 h 58’. BELCHATOW. – 7 aces ; 6 contres ; 55/113 attaques ; 32 fautes (14 au service). Le six : Dobrowolski (2) ; Plinski (7) ; Wlazly (23) ; Antiga (16) ; Gruszka (3) ; J. Heikkinen (12). Libero : Lewis. Puis : Bakiewicz (5) ; Neroj ; Stelmach (cap.) ; Wnuk. Entraîneur : D. Castellani. KAZAN. – 9 aces ; 14 contres ; 48/102 attaques ; 31 fautes (20 au service). Le six : Ball (3) ; Bogomolov (11) ; Stanley (19) ; Tetioukhine (cap., 15) ; Kossarev (11) ; Egortchev (8). Libero : Babichev. Puis : Bovduy ; Ermakov ; Gerasimov (1) ; Apalikov (1) ; P. Zaytsev (2). Entraîneur : V. Sidelnikov. PLAISANCE - TRÉVISE : 3-1 (22-25 ; 28-26 ; 25-23 ; 25-20) 6 500 spectateurs. Arbitres : MM. Hobor (HON) et Van Iersel (PBS). Points marqués : 194 (100 + 94) Durée : 1 h 51’. PLAISANCE. – 7 aces ; 6 contres ; 55/101 attaques ; 26 fautes (17 au service). Le six : Meoni (1) ; Bovolenta (cap., 10) ; Simeonov (1) ; Granvorka (10) ; Zlatanov (21) ; Bjelica (12). Libero : Sergio. Puis : Bravo (12) ; I. Rodriguez (1) ; Cozzi ; Gromadovski. Entraîneur : A. Lorenzetti. TRÉVISE. – 8 aces ; 9 contres ; 51/101 attaques ; 32 fautes (21 au service). Le six : Pujol (5) ; Gustavo (9) ; Fei (16) ; Papi (cap., 14) ; Cisolla (13) ; Hübner (10). Libero : Farina. Puis : Saitta ; Horstink (1) ; Maruotti ; Kral. Entraîneur : R. Dal Zotto. PROGRAMME À Lodz (POL) AUJOURD’HUI HIER Demi-finales Belchatow(POL) - Kazan (RUS) ..... 2-3 Plaisance(ITA) - Trévise(ITA) ....... 3-1 3e place Belchatow-Trévise (11 h 30) Finale Kazan-Plaisance (14 h 30) Les quatre matches sont retransmis en direct sur Eurosport 2 SAMICA CONVALESCENT. – Toujours en course pour les play-offs, Milan (8e) devra se passer de Guillaume Samica, aujourd’hui à Montichiari (7e), lors de la 24e journée de Serie A 1 italienne. Déjà perturbé ces derniers temps par des soucis de genou, l’international français a été hospitalisé pendant quatre jours en raison de problèmes rénaux et n’est sorti que mercredi. « J’ai encore quelques douleurs », confiait hier le réceptionneur-attaquant, qui devrait néanmoins être remis pour les deux derniers matches de la saison régulière jeudi face à Pérouse et dimanche à Trévise. Bref, la galère continue pour Samica, qui doit en outre faire face aux soucis financiers milanais. Les joueurs ont en effet touché leur salaire de décembre fin janvier et depuis, plus rien… – M. E. DIMANCHE 30 MARS 2008 STOPPÉ DANS SA COURSE au maintien par Sète (2-3), samedi dernier, Asnières a bien réagi, hier, en dominant une équipe de Tours (3-1) complètement démotivée. Après avoir nourri de gros espoirs en début de saison, le TVB, sorti de la Coupe en demi-finales et hors course pour les play-offs de Pro A, est en chute libre. « Asnières a été agressif, nous non, lâchait, dépité, Pascal Foussard, l’entraîneur tourangeau. La différence s’est faite là. Je savais que si le match était serré nous serions les premiers à lâcher, cela s’est vérifié. Tous les joueurs n’ont pas eu le même état d’esprit. Certains avaient envie, d’autres non. Maintenant, j’espère qu’ils vont au moins avoir le respect du public et mettre un point d’honneur à remporter les deux derniers matches à domicile contre Sète mardi, puis contre Paris. Le public de Grenon le mérite bien. » VENDREDI : Tourcoing-Montpellier, 3-0. HIER : Poitiers-Beauvais, 3-1 ; AjaccioCannes, 0-3 ; Saint-Brieuc - Narbonne, 3-0 ; Rennes-Paris, 0-3 ; Asnières-Tours, 3-1 ; SèteToulouse, 3-1. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. Classement Pts — Cannes 49 Poitiers 46 Tourcoing 45 Paris 45 Rennes 41 Beauvais 40 Montpellier 37 Sète 36 Toulouse 32 Tours 31 Saint-Brieuc 21 Narbonne 21 Asnières 21 Ajaccio 15 J. — 22 23 23 23 23 23 22 23 23 23 23 23 23 23 G. — 18 16 15 15 13 12 13 13 11 10 7 6 6 5 P. — 4 7 8 8 10 11 9 10 12 13 16 17 17 18 Les quatre premiers en demi-finales croisées, les deux derniers en Pro B. Le champion de France et Beauvais, vainqueur de la Coupe, qualifiés en Ligue des champions. PROCHAINE JOURNÉE. – Mardi 1er avril (20 heures) : Montpellier-Poitiers ; ToulouseTourcoing ; Beauvais-Ajaccio ; Cannes - SaintBrieuc ; Narbonne-Rennes ; Paris-Asnières ; Tours-Sète. PRO FÉMININE (24e journée). HIER : Hainaut-Vandœuvre, 1-3 (25-21 ; 23-25 ; 19-25 ; 16-25) ; Terville-Istres, 0-3 (25-27 ; 20-25 ; 20-25) ; Villebon-Mulhouse, 2-3 (30-28 ; 13-25 ; 25-18 ; 15-25 ; 12-15) ; Stade Français-Venelles, 0-3 (18-25 ; 23-25 ; 26-28) ; Cannes-Calais, 3-0 (25-15 ; 25-18 ; 25-9) ; Le Cannet-Béziers, 3-0 (25-17 ; 25-13 ; 25-17) ; MVS La Rochette - Albi 3-2, (25-20 ; 22-25 ; 22-25 ; 25-18 ; 15-11). Classement : 1. Cannes, 72 ; 2. Mulhouse, 56 ; 3. Le Cannet, 56 ; 4. Albi, 50 ; 5. Istres, 47 ; 6. MVS La Rochette, 38 ; 7. Stade Français, 35 ; 8. Hainaut, 31 ; 9. Vandoeuvre, 28 ; 10. Terville, 23 ; 11. Villebon, 20 ; 12. Calais, 18 ; 13. Venelles, 17 ; 14. Béziers, 13. Les quatre premiers en demi-finales croisées, les deux derniers en N 1. PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 2 avril (20 heures) : Vandœuvre-Terville ; Mulhouse-Hainaut ; Albi-Villebon ; Venelles - MVS La Rochette ; Calais Stade Français ; Le Cannet - Cannes ; Béziers-Istres. André Patin, le coach francilien, pouvait lui respirer : « Il y a le résultat et la manière. C’est très important dans l’optique du maintien. Mon seul regret, c’est qu’avec un peu moins de précipitation nous pouvions gagner 3-0. Quant au public, il a été parfait. » Asnières, comme Saint-Brieuc, net vainqueur (3-0) de Narbonne, se donnent donc un peu d’air alors qu’Ajaccio, étrillé (0-3) par le leader cannois, file droit vers la Pro B. Derrière les Azuréens, les prétendants aux play-offs tiennent le choc : Poitiers, Paris et Tourcoing semblent les mieux armés pour les demi-finales. Leurs victimes respectives, Beauvais, Rennes et Montpellier, lâchent prise, tout comme Toulouse, demi-finaliste l’an passé mais qui a concédé hier à Sète sa sixième défaite d’affilée ! – M. E. (avec J. Leduc à Asnières) POITIERS - BEAUVAIS : 3-1 (26-24 ; 25-22 ; 26-28 ; 25-17) 2 000 spectateurs. Points marqués : 193 (102 + 91). Durée : 1 h 41’. POITIERS : 8 aces ; 10 contres ; 61 attaques ; 24 fautes (8 au service). Le six : Kilama (16) ; Hansen (3) ; Barreto (11) ; Caceres (18) ; Baranek (18) ; Kieffer (cap., 15). Libero : Lobato. Puis : Songolo. Entraîneur : O. Lecat. BEAUVAIS : 3 aces ; 7 contres ; 57 attaques ; 21 fautes (14 au service). Le six : Jokanovic (3) ; Javurek (cap., 7) ; Lica (19) ; Flajs (11) ; Shafranovich (14) ; Stein (12). Libero : Knezevic. Puis : Bencic (1) ; Quiévreux ; Janusek.Entraîneur : A. Dardenne. AJACCIO - CANNES : 0-3 (13-25 ; 22-25 ; 9-25) 400 spectateurs environ. Points marqués : 119 (44 + 75). Durée : 58’. AJACCIO : 1 ace ; 3 contres ; 24 attaques ; 26 fautes (8 au service). Le six : Morales (2) ; Albertini (2) ; De Melo (8) ; Saade (7) ; Kovalenko (cap., 5), Kobiljski (3). Libéro : Lanta.Puis : Juliani (1) ; Vega Diaz ; Ciccada ; Sandberg. Entraîneur : F. Ferrandez. CANNES : 11 aces ; 11 contres ; 27 attaques ; 17 fautes (9 au service). Le six : Bazin (4) ; Hardy-Dessources (2) ; Celitans (14) ; Trommel (cap., 7) ; O. Kunnari (5) ; Schneider (10). Libero : Exiga. Puis : Hotulevs (7). Entraîneur : L. Tillie. SAINT-BRIEUC - NARBONNE : 3-0 (25-23 ; 25-23 ; 25-20) 600 spectateurs. Points marqués : 141 (75 + 66). Durée : 1 h 20’. SAINT-BRIEUC : 6 aces ; 8 contres ; 42 attaques ; 14 fautes (7 au service). Le six : Weick (cap., 3) ; Mandic (10) ; Vdovin (16) ; Evtoukhovitch (9) ; Pesl (10) ; J.C. Monneraye (7). Libero : Boriskevitch.Puis : Curovic ; Polic (1) ; Rossillol.Entraîneur : N. Djordjevic. NARBONNE : 0 ace ; 13 contres ; 39 attaques ; 19 fautes (11 au service). Le six : Zapletal ; Trèfle (7) ; Axe (13) ; Miletic (8) ; King (13) ; Sharaliev (7). Libero : Labadie. Puis : Le Berre ; Bély (1) ; Carvalho Roque (2) ; Baranow (cap., 1). Entraîneur : M. Mandrou. RENNES - PARIS : 0-3 (23-25 ; 22-25 ; 22-25) 1 750 spectateurs. Points marqués : 142 (67 + 75). Durée : 1 h 19’. RENNES : 3 aces ; 8 contres ; 35 attaques ; 14 fautes (6 au service). Le six : Kardos (1) ; Nganga ; Hudecek (14) ; Tuia (12) ; Strehlau (cap., 6), Mihaylov (9). Libero : Esna. Puis : Galesev ; Fuahea (4) ; Anselmo. Entraîneur : B. Grebennikov. PARIS : 4 aces ; 7 contres ; 50 attaques ; 21 fautes (13 au service). Le six : Redwitz (cap., 2) ; Van der Veen (6) ; Havas (13) ; Rivera (11) ; Novak (22) ; Vadeleux (6). Libero : Berrios. Puis : Bonon ; Hargreaves (1).Entraîneur : M. Paes. ASNIÈRES - TOURS : 3-1 (25-23 ; 25-27 ; 25-20 ; 25-19) 500 spectateurs. Points marqués : 189 (100 + 89). Durée : 1 h 37’. ASNIÈRES : 5 aces ; 17 contres ; 57 attaques ; 13 fautes (6 au service). Le six : Takaniko (2) ; Mrozek (19) ; Juricic (cap., 6) ; Moreau (30) ; Senger (11) ; Frontin (5). Libero : Vandaele. Puis : Zorgui (6). Entraîneur : A. Patin. TOURS : 2 aces ; 8 contres ; 66 attaques ; 29 fautes (7 au service). Le six : Frangolacci (15) ; Le Marrec (2) ; V. Montméat (15) ; Milushev (20) ; Boskan (cap., 12) ; Garcia-Torres (12). Libero : Samardzic. Puis : M. Patin. Entraîneur : P. Foussard. SÈTE - TOULOUSE : 3-1 (19-25 ; 25-23 ; 25-18 ; 25-21) 500 spectateurs. Points marqués : 181 (94 + 87). Durée : 1 h 35’. SÈTE : 5 aces ; 11 contres ; 58 attaques ; 24 fautes (15 au service). Le six : Anton (cap., 2) ; P. Konecny (11) ; Kapfer (10) ; Soonias (25) ; E. Ragondet (14) ; Martins (10). Libero : Rowlandson.Puis : Joosten ; Ferguson (1).Entraîneur : P. Salvan. TOULOUSE : 3 aces ; 12 contres ; 49 attaques ; 21 fautes (10 au service). Le six : Boula (1) ; Stanek (14) ; Slavev (cap., 9) ; Pieczonka (10) ; Gendrey (5) ; Bartik (24). Libero : Rafidison. Puis : Popelka ; Clément ; Rejlek. Entraîneur : J. Smolka. PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’OURS est parfois du genre pataud. Surtout quand il lui prend l’envie subite de jouer avec une proie totalement à sa merci. Par deux fois hier, Kazan a failli laisser échapper cette finale de Ligue des champions qui fait tant rêver l’ambitieux club tatare, nouveau riche de la scène russe. « Ce fut un match super bizarre, abonde Stéphane Antiga, le réceptionneur de Belchatow, finalement éliminé au tie-break. On est mené deux sets à rien, on pense que le match est plié et on arrive à revenir à égalité… Derrière, on entame très mal le cinquième. À 7-14, plus personne n’y croit et on attaque dehors une balle facile pour revenir à 13-14 ! » Ce scénario captivant a tenu en haleine les 8 000 spectateurs de la Halla Mosir de Lodz, dans une atmosphère festive que seule la PENDLETON AU-DESSUS DU LOT. – Après le titre par équipes, Victoria Pendleton, à vingt-sept ans, remporte son troisième titre en vitesse, sans avoir perdu une manche. Meilleur temps, vendredi, sur 200 mètres (la seule sous les onze secondes), elle sort en finale la Lituanienne Krupeckaite, en la laissant à chaque fois partir avant de la remonter dans les derniers mètres. Elle peut compléter sa série aujourd’hui avec le keirin, comme l’an passé à Palma. La mauvaise marche LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (finale) Pologne es t capable d’offrir aujourd’hui en Europe. Mais même le meilleur public du continent, abreuvé de volley par les médias, ne peut transformer une citrouille en carrosse. Triple champion national, Belchatow disputait sa première demi-finale européenne. BARBARA RUMPUS UNE JOURNÉE AU VÉLODROME Après les éliminations d’Antiga et de Pujol, seul le Plaisance de l’attaquant français peut empêcher Kazan, favori, de triompher. de notre envoyé spécial RÉSULTATS HOMMES Finale : 1. Hoy (GBR) ; 2. Mulder (HOL) ; KEIRIN 3. Volikakis (GRE) ; 4. Tournant ; 5. Fushimi 1. HOY (GBR) (JAP) ; 6. Crampton (GBR). 2. MULDER (HOL) AMÉRICAINE (50 km) 3. Volikakis (GRE) 1. GRANDE-BRETAGNE 4. Tournant (Cavendish-Wiggins), 19 pts 1er tour (les deux premiers de chaque série 2. ALLEMAGNE (Kluge-Pollack), 13 qualifiés, les autres en repêchage) : I. 1. Hoy 3. Danemark (Morkov-Rasmussen), 11 (GBR) ; 2. Fushimi (JAP) ; 3. Mulder (HOL) ; 4. Belgique (De Ketele-Keisse), 8 ; 5. Suisse 4. Ruban (RUS) ; 5. Vinokourov (UKR) ; (Marvulli-Risi), 3 ; …à 1 tour : 7. France 6. Mazquiaran (ESP) ; 7. Mantzouranis (GRE). (Ladagnous-Neuville), 15. II. 1. Awang (MAY) ; 2. Perkins (AUS) ; 3. Tournant ; 4. Bos (HOL) ; 5. Lynch FEMMES (JAM) ; 6. Borisov (RUS) ; 7. Ptacnik (RTC). VITESSE III. 1. Edgar (GBR) ; 2. Kelly (AUS) ; 3. Berge1. PENDLETON (GBR) mann (ALL) ; 4. Sireau ; 5. Spicka (RTC) ; 2. KRUPECKAITE (LTU) 6. Chiappa (ITA) ; 7. Tisin (MAY). IV. 1. Volika3. Reed (USA) kis (GRE) ; 2. Crampton (GBR) ; 3. Bayley 4. Guo (CHI) (AUS) ; 4. Ng Onn Lam (MAY) ; 5. Escuredo Demi-finales : Pendleton (GBR) b. Reed Raimondez (ESP) ; 6. Nimke (ALL). Disquali(USA) en 2 manches, Krupeckaite (LTU) fié : Bourgain. b. Guo (CHI) en 2 m. Repêchés : Mulder (HOL), Tournant, BergeFinale 3-4 : Reed (USA) b. Guo (CHI) en mann (ALL), Bayley (AUS). 2 manches. 2e tour (les trois premiers de chaque série en Finale : Pendleton (GBR) b. Krupeckaite finale) : I. 1. Hoy (GBR) ; 2. Volikakis (GRE) ; (LTU) en 2 manches. 3. Mulder (HOL) ; 4. Kelly (AUS) ; 5. Perkins (AUS) ; 6. Bayley (AUS). II. 1. Crampton COURSE AUX POINTS (GBR) ; 2. Tournant ; 3. Fushimi (JAP) ; 1. VOS (HOL), 33 pts 4. Edgar (GBR) ; 5. Bergemann (ALL) ; 2. SCHMIDT (DAN), 25 6. Awang (MAL). 3. Carrara (ITA), 20 4. Olaberria Dorronsoro (ESP), 11 ; … Places 7-12 : 7. Kelly (AUS) ; 8. Edgar 9. Jeuland, 6. (GBR) ; 9. Bayley (AUS) ; Bergemann (ALL) ; 22 partantes, 20 classées. 11. Perkins (AUS) ; 12. Awang (MAY). WIGGINS-CAVENDISH AU SOMMET. – Déjà titré en poursuite individuelle et par équipes, Bradley Wiggins s’adjuge un troisième titre en américaine, associé à Mark Cavendish. La paire française Neuville-Ladagnous, 7e hier, assure sa participation aux Jeux (et offre du coup une place pour la France en course aux points). « On a un peu raté certains coups car on faisait les efforts entre deux attaques, explique Neuville. On devait aussi surveiller les quatre équipes (Canada, Corée, Japon et Nouvelle-Zélande) qui pouvaient nous barrer la route pour les Jeux. Au début, on faisait plus attention à ça qu’à courir pour le titre. » MANCHESTER. – Après avoir remporté depuis 2004 tous les titres du sprint (kilomètre, vitesse par équipes, vitesse et keirin), Chris Hoy, en réalisant le doublé vitesse-keirin, se surprend lui-même. À Pékin, il faudra compter avec lui. (Photo Alain Mounic) Granvorka en rêve LODZ – (POL) temps de s’arrêter pour saluer Tournant, qui l’a invité à son mariage prévu cet automne. En vrai gentleman. Bleu Rouge VOLLEY-BALL Chris Hoy, pourtant, se dit surpris de ses exploits. « Je pensais conserver mon titre en keirin et peut-être décrocher celui de la vitesse par équipes. Mais je n’aurais jamais rêvé Jaune Bleu Jaune « Il a vécu les mêmes choses que nous, il nous comprend, raconte Hoy. Il m’est d’une grande aide sur le plan psychologique. Il sent quand tu es nerveux et il sait alors trouver les bons mots. » Car sur le plan physique, Hoy n’a rien à envier à personne. « Il a des qualités extraordinaires, il l’a démontré sur le kilomètre, l’épreuve de vérité, confirme Florian Rousseau. Il a réussi à les conserver et les mettre à profit en keirin, où il arrive à emmener de très loin en tête. Il court avec ses points forts. » Autre atout : sa tête. « Le kilomètre t’apprend à gérer la pression, explique Hoy, et ça sert pour la vitesse, où il faut se reconcentrer à chaque manche. » « En vitesse, il n’y a encore pas si longtemps, il se faisait travailler au corps, observe d’ailleurs Rousseau. Il a progressé, il commence à savoir faire beaucoup de choses. Il est intelligent. Il reproduit rarement ses erreurs. En vitesse, le déclic lui est venu lorsqu’il a sauté Theo Bos sur la ligne, en quarts de finale. Ça l’a mis en confiance. En plus, il évoluait devant son public, tout était réuni. » Noir Noir 32 ans, né le 23 mars 1976 à Édimbourg. 1,80 m ; 91 kg. Club : National Cycling Centre de Manchester. Entraîneur : Jens Van Eijden. JO : 1er (kilomètre 2004) ; 2e (kilomètre 2000). CM : 1er (vitesse 2008 ; keirin 2008, 2007 ; vitesse par équipes 2005, 2002 ; kilomètre 2007, 2006, 2004, 2002) ; 2e (vitesse par équipes 2007) ; 3e (kilomètre 2005 ; vitesse par équipes 2001, 2003). gramme olympique en juin 2005. Car le gaillard écossais est un touche-à-tout. Son premier contact avec le cyclisme a lieu à l’âge de sept ans… en BMX. D’un bon niveau national, il passe au VTT quatre ans plus tard. Parallèlement, il débute sur la route, où il démontre des qualités en contre-la-montre et dans les sprints. Sauf qu’à Édimbourg, où il a grandi dans une famille de la classe moyenne, il existe aussi un vélodrome et une piste. Hoy – qui joue au rugby avec l’équipe de son collège et qui s’adonne aussi un peu à l’aviron – est avide de nouvelles sensations. « J’ai commencé à être performant vers vingt ans mais je n’ai atteint le niveau mondial que vers 23-24 ans, une fois mes études achevées », raconte-t-il volontiers. Cette fois, il a vraiment trouvé sa voie et devient un vrai chasseur de médailles. Après 2002, il récolte encore trois médailles mondiales (bronze en 2005, or en 2006 et 2007) sur le “kilo”. Mais il échoue, pour cinq millièmes, en mai 2007 dans sa quête du record du monde établi à La Paz par Tournant en 2001. Sa progression en vitesse, il la doit surtout à un homme, Jan van Eijden, l’ancien champion du monde devenu entraîneur des sprinteurs britanniques. ENTRETIEN 16 Bleu Rouge Noir Jaune « J’AI HÂTE D’Y ÊTRE » ANDY RODDICK se dit impatient de retrouver la Coupe Davis et l’équipe de France, à partir du 11 avril à Winston Salem. MIAMI – de notre envoyé spécial Date : jeudi 27 mars, 15 h 30 Et samedi 29 mars. Durée : vingt-cinq minutes + cinq minutes. Lieu : petite salle d’interview dans les coursives du central du Masters Series de Miami. Boisson : aucune. '' Ce côté esprit d’équipe, j’adore ! La plupart du temps, on joue pour des raisons égoïstes, pour notre argent, pour notre classement. Et puis là, non ce côté esprit d’équipe, j’adore ! La plupart du temps, on joue pour des raisons égoïstes, pour notre argent, pour notre classement. Et puis là, non. On joue ensemble devant une foule survoltée. On est avec ses meilleurs amis, avec quelque chose à partager. – Racontez-nous cet état d’esprit made in US… – Tout simplement, on est tous motivés pour y aller. Dans la génération avant nous, on jouait une fois, pas l’autre. Nous, on est là, tout le temps quand on nous le demande. Mardy (Fish) n’a jamais refusé d’être notre partenaire d’entraînement, ce qui est remarquable. Les Bryan sont à fond dans le truc. On est toujours dans l’idée de s’entraider. – On a l’impression que c’est vous qui êtes à l’origine de cette nouvelle mobilisation. Ça vous rend fier ? – Je ne peux pas dire que c’est moi, '' – En France, on parle aussi beaucoup de l’esprit d’équipe comme facteur déterminant. C’est également votre avis ? – Vous me direz que les Russes gagnent sans apparemment former un “team”. Fondamentalement, il faut d’abord avoir les joueurs capables de gagner un match. Si on s’entend super bien et qu’on n’assure pas, on ne va pas aller bien loin. Mais moi, j’aime cette idée que l’on représente une équipe. Personnellement, j’adore ces semaines où on passe du temps tous ensemble. On mange ensemble, on joue aux cartes ensemble. On ne se quitte pas ! – En France, Guy Forget bâtit souvent sa sélection en tenant compte d’une blessure potentielle et en intégrant dans son équipe de double au moins un spécialiste du simple capable d’assurer. C’est totalement diffé- rent dans l’équipe américaine. Mais qu’est-ce que vous feriez si vous ou Blake vous blessiez ? – Vous êtes là pour nous jeter un sort ou quoi ? – Apparemment, cette tactique paye puisque vous gagnez… – On met les meilleures chances de notre côté, c’est aussi simple que ça. C’est-à-dire James, moi et les Bryan. On ne peut pas construire une équipe dans l’idée qu’une blessure puisse arriver. En France, vous pouvez vous le permettre. Vous avez quelques joueurs de double pas mal en simple aussi. Mais pour nous, ce ne serait pas vraiment une option de ne pas jouer avec l’équipe de non. Je fais partie du processus, c’est tout. Seulement, Mardy a vécu dans ma maison dans notre jeunesse et je connais les Bryan depuis que j’ai neuf ans. Je n’étais pas dans les vestiaires pour vous dire ce qui se passait avant dans l’équipe américaine. Mais depuis que j’y suis, tous les potes ont toujours voulu jouer. Je ne sais rien d’autre que ça. PROLONGATIONS 25 ans ; né le 30 août 1982 à Omaha (Nebraska). 1,87 m ; 88 kg. Droitier, revers à deux mains. Classement ATP : 6e. Meilleur classement : 1er (novembre 2003). Palmarès : 25 titres dont 1 du Grand Chelem (US Open 2003) et 2 Masters Series (Montréal et Cincinnati 2002). Sa saison 2008 : victoire à San Jose et Dubaï ; quart de finale à Memphis ; troisième tour à l’Open d’Australie. '' Si l’on a suivi Jo non seulement en France, mais aussi en Australie, c’est parce qu’il a du charisme. Il joue avec de la passion, ce gars- là Sur la route de Salem LE 8 SEPTEMBRE 2003, Andy Roddick a succédé à Andre Agassi comme numéro 1 américain. Un héritage qu’il a conservé précieusement à l’exception de dix semaines entre juillet et septembre 2006, cédant alors temporairement le sceptre à James Blake. Le porte- drapeau américain fait preuve d’une superbe constance aux avant-postes. Durant ces quatre ans et demi, il n’a quitté le top 10 mondial que l’espace de quatre semaines (juillet/août 2006). Réussite d’autant plus remarquable qu’il souffre d’une incompatibilité d’humeur totale avec la terre battue. Il n’a jamais dépassé le troisième tour à Roland-Garros, Monte-Carlo ou Hambourg. Mais en ce moment, il évolue sur ses « terres ». Un peu décevant en janvier à l’Open d’Australie (défaite au 3e tour contre l’Allemand Kohlschreiber), il a ensuite haussé le tir. Vain- (Photos Jean-Marc Pochat, Richard Martin et Joe Klamar/AFP) PAGE 16 '' queur du tournoi de San Jose, il a doublé la mise à Dubaï, battant au passage Nadal et Djokovic. Il aura à cœur d’effacer ces jours-ci à Miami sa récente élimination d’entrée au Masters Series d’Indian Wells (face à l’Allemand Haas). Relance obligatoire avant le rendez-vous crucial en Coupe Davis avec la France, le 11 avril. À Winston Salem, en Caroline du Nord, l’équipe dirigée par Patrick McEnroe ne pourra s’en sortir face à d’ambitieux Français avec un Roddick au rabais. Mais ce dernier a rarement déçu dans cette compétition. Il a remporté 27 de ses 36 simples, ne s’inclinant que 2 fois sur 17 sur dur. Le dernier numéro 1 mondial de l’ère « pré-Federer » sera probablement l’obstacle majeur des Français dans cette étape spectaculaire avant une éventuelle conquête d’un dixième « saladier d’argent ». DIMANCHE 30 MARS 2008 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Andy RODDICK (USA) Bleu Rouge FRANCK RAMELLA Jaune Bleu Jaune double no 1 au monde. On ne peut faire ça, si vous voyez ce que je veux dire. Jusqu’à maintenant, on a été épargnés par les blessures, c’est vrai. – Vous avez été numéro 1 mondial, vous avez gagné un titre du Grand Chelem à New York. Que représente pour vous la victoire en Coupe Davis l’an dernier ? – Ça n’a rien à voir avec ce que j’ai pu accomplir individuellement. C’est quelque chose de plus fort. Ça faisait huit ans que l’on essayait d’accomplir ce rêve. Et gagner enfin après tous ces efforts a eu beaucoup de signification pour moi. Et partager tout ça avec ses copains… – Ça a changé quoi pour vous ? – Rien pour ma confiance ou mon jeu. Il y a eu du soulagement parce qu’on a toujours su qu’on avait l’équipe pour gagner. Si vous, vous essayiez d’écrire une histoire depuis huit ans, et que vous finissiez par rendre quelque chose de bien, vous ressentiriez un sentiment de fierté. Pareil pour moi. Un accomplissement, c’est exactement le mot. – Avez-vous l’impression que vous êtes fait pour cette compétition ? – Comme je vous le disais, ce truclà est à part. Je me souviens, gamin, d’avoir vu la finale FranceUSA à Lyon à 1991, avec un Leconte sorti de nulle part et un Sampras horriblement nerveux pour sa première sélection. Moi, j’ai l’impression que j’arrive bien à me contenir. Je suis souvent calme. L’an dernier, ça a été énorme ! Je n’ai pas perdu un match, quelle que soit la situation, même sur terre battue… Pareil cette année en Autriche. Oui, je pense que je suis devenu un bon joueur de Coupe Davis. – Au fait, pourquoi recevoir la France à Winston Salem, une ville pas forcément répertoriée sur la carte ? – Parce que l’an dernier, ils sont tous devenus fous là-bas quand on a reçu l’Espagne ! Ils étaient 15 000 à nous faire comprendre qu’on était leur équipe. Quand j’ai commencé ma carrière de Coupe Davis en 2001, ils étaient 3 000, 4 000 personnes quand on jouait à domicile. Là, on a vendu 15 000 places en quinze minutes. Voir ce phénomène, c’est gratifiant. C’est bien d’organiser un gros événement dans une petite ville. On sent plus la passion. Plus qu’à Los Angeles, par exemple. J’ai hâte d’y être. – Un dernier point sur votre carrière. Quelles sont vos aspirations désormais ? – Je sens que j’ai encore de beaux moments à vivre. J’aimerais gagner Wimbledon. Avoir été près de pouvoir le faire rend les choses encore plus désirables. – Êtes-vous d’accord avec le fait que vous avez repris le jeu d’attaque du Roddick d’avant ? On a l’impression qu’à force de vouloir avoir un jeu complet vous aviez oublié vos fondamentaux destructeurs… – (Évasif.) On verra. À Dubaï, j’ai très bien joué. Je sais ce que je dois faire pour gagner des matches de tennis. Je ne regarde jamais en arrière. Mais je compte sur mes points forts, c’est sûr. » Noir Noir « APRÈS UN MATCH aussi dur que celui que vous avez dû disputer contre Troicki (5-7, 6-2, 6-4), comment est votre jeu ? – J’ai l’impression que ça s’améliore. Je n’ai pas perdu confiance après ma défaite contre Haas à Indian Wells et, à l’entraînement, je frappe vraiment bien la balle. Vraiment aussi bien que jamais. Maintenant, il s’agit seulement de refaire ça en match. Je pense seulement que quand on a été privé de compétition pendant deux semaines on a un peu tendance à devenir anxieux pendant les matches et, aujourd’hui, je me suis un peu précipité avant de bien me rattraper ensuite. Mais je ne suis pas inquiet pour l’avenir. – Maintenant, Andy, projetonsnous un peu dans l’avenir. On pourrait avoir l’impression que vous n’aimez pas beaucoup la France. La France, c’est RolandGarros, pas votre tournoi préféré, et c’est aussi la défaite en 2001 en demi-finales de Coupe Davis. On se trompe ? – Ce qui est certain, c’est que ce n’est pas chez vous que j’ai connu mes meilleurs moments professionnels… Mais mon premier coach était français (Tarik Benhabilès). Il m’a ouvert les yeux. Et contrairement à ce que vous pouvez penser, j’ai toujours apprécié les moments passés en France. Je souhaiterais seulement gagner plus souvent ! Je trouve que je quitte Roland-Garros un peu trop tôt chaque année. Mais c’est de ma faute. Si j’étais capable de me créer de meilleurs souvenirs, j’aimerais encore plus la France. En tout cas, je me crois toujours capable de progresser sur terre. Ce que j’aime, c’est jouer au tennis, et sur toutes les surfaces. Ce challenge d’être fort partout me convient… – Cette fois-ci, c’est vous qui allez accueillir la France en Coupe Davis (à Winston Salem, du 11 au 13 avril). Craignez-vous, comme Tsonga l’a dit, l’équipe de France ? – Je la classe définitivement parmi les trois ou quatre meilleures du monde. Avec nous, la Russie et l’Espagne. Je ne peux pas parler de la Suisse, car ça dépend si Roger (Federer) est là ou pas. – On insiste sur ce point qui a semblé vous agacer : vous n’avez apparemment pas aimé que Tsonga parle de “crainte”… – Je vous le redis, je pense que la France doit nous craindre aussi. La dernière fois que j’ai vérifié, c’est nous qui étions les tenants du titre. Si j’avais été son équipier, j’aurais aimé qu’il dise des choses comme ça. Comme je ne le suis pas, ça, j’ai réagi. “Hey, attendez une minute, on est bons aussi !” Mais vous voulez vraiment connaître mon sentiment ? En fait, j’apprécie qu’il ait dit ça. Ça rend les choses plus excitantes ! Je n’en fais vraiment pas une affaire. Si moi, je commence à critiquer quelqu’un qui parle un peu, vous ne trouveriez pas ça sérieux, si ? Ça serait juste un peu hypocrite, je crois… – Appréciez-vous le personnage Tsonga ? – Oui. Des gens comme lui ne peuvent qu’aider notre sport. Si je dis quelque chose et que Tsonga réplique encore – ce que je crois qu’il a fait, non ? –, ça ne peut que donner du piment à l’affaire. Ça rend le tennis meilleur. Si l’on a suivi Jo non seulement en France, mais aussi en Australie, c’est parce qu’il a du charisme. Il joue avec de la passion, ce gars-là. – À Indian Wells l’an d er n i er , G a sq u et , après qu’il eut perdu contre vous, avait dit qu ’ il s ’é ta it s en ti comme un petit garçon. Puis il y a eu le quart de finale de Wimbledon qu’il a remporté au finish. Pensez-vous toujours avoir l’ascendant sur lui ? – Je ne sais pas ce qu’il a dans la tête, c’est une question pour lui. Mais ça va être intéressant de disputer ce match. On n’a pas joué l’un contre l’autre depuis Wimbledon. Avant, c’est vrai, je me sentais plutôt à l’aise contre lui. Et il y a eu ce match à Londres. Ça avait été une grosse défaite pour moi, la pire de la saison dernière. Je l’avais à ma portée et je l’ai relancé. J’étais devant, il ne jouait pas si bien et il a commencé à jouer de manière incroyable. À la fin, il était le plus fort à 100 %. Au moins, je sais ce qu’il ne faut pas faire contre lui. – La défaite de Gasquet contre Blake à Indian Wells est-elle de nature à changer la perception des choses en vue de la Coupe Davis ? – Franchement, ça sera une tout autre atmosphère. Je suis sûr que je pourrais vous donner une dizaine d’exemples pour dire que ça marche et une dizaine d’exemples contraires… – Pensez-vous que des joueurs comme Gasquet ou Tsonga peuvent prétendre aux rangs les plus élevés ? – Ils ont sûrement du talent. Ce sont même parmi les plus talentueux du circuit. Après, il y a une grande différence entre intégrer le top 10 et prétendre gagner un tournoi du Grand Chelem. Ce qui va être intéressant avec Tsonga, c’est de voir s’il peut répéter ce qu’il a fait à Melbourne toutes les semaines. Maintenant, on l’attend. C’est facile de bien jouer quand il n’y a pas d’attente autour de vous. Richard a connu un peu ça. Je ne suis pas assez proche d’eux pour savoir s’ils pourront composer avec ce facteur. – Vous avez quand même un avis… – Avoir du talent, c’est bien. Mais c’est ce qui se passe entre les oreilles qui fait la différence. – En Coupe Davis, qu’est-ce qui fait la différence ? – Oh, là ! en Coupe Davis, tout procède d’une dynamique différente ! Tout, absolument tout, est différent… – À titre personnel, on a l’impression que cette compétition vous survolte… – Tout est parti du petit gars du Texas de dix ans partant à Dallas voir la finale de Coupe Davis contre les Suisses. Ça m’a marqué. Même si, à l’époque, j’étais évidemment loin d’imaginer que je pourrais un jour intégrer l’équipe, j’ai été fasciné par l’ambiance. J’ai toujours considéré que c’était un honneur de représenter son pays. Et 17 Bleu Rouge Noir Jaune Alain Bernard, géant d’Antibes, croque adversaires et records du monde avec toujours le même sourire et la même simplicité. Petit, déjà, il était grand… et gentil. Puis, au fil des ans, Alain Bernard, la « brindille » selon son premier entraîneur à Aubagne, a pris du coffre et de l’assurance mais sans que son nat urel chaleur eux n’ en pâtisse. Et si Denis Auguin, son mentor depuis 2000, aimerait plus d’agressivité de sa part, le nouveau grand de la natation française trouve sa motivation dans une nature heureuse. Depuis ses deux médailles d’or décrochées aux Championnats d’Europe, la semaine dernière, et ses trois records du monde, Alain Bernard a définitivement l’envergure d’un médaillé olympique. (Photo Richard Martin) Victime de la mode entre les quatre vis d’une tête de club Persimmon guère plus grande que la balle. La surenchère technologique a provoqué le nivellement du tennis par le bêtement musclé et le vain rallongement des parcours en golf. Elle a du moins ici l’excuse de vouloir le bien des peuples transpirants, supposés ramener trois fois plus de baballes avec leur poêle à frire et rallonger d’une poignée de mètres le malheureux « pet de nonne » qui tient lieu de drive aux foules rhumatisantes. Soit. Mais alors, il nous semble que le préservatif en aérosol a plus d’avenir que cette combinaison en polyéthylènepolyamide-élastine, qui va comme un gant aux androgynes musculeux et hydrodynamiques qui peuplent nos bassins. Franchement, vous vous voyez là-dedans, l’été prochain au Lavandou ou au Crotoy, en train de vous façonner un bronzage mi-marcel, mi-collant de danseur ? Sans compter que votre bouée canard va gravement nuire à votre taux de réduction de traînée passive. Surtout à cause du bec, là ou ça fait « pouët-pouët ». Il se pourrait bien que la natation, dont tout le prestige est chronométrique, se soit tiré une balle dans la nageoire. Et on ne parlera même pas ici du profit que les professionnels de l’ironie, Guignols de l’Info ou confrères de Libération, décidément très branchés sport pour des gens qui n’y croient plus, ont pu tirer de l’ambiguïté du mot « combinaison ». Puisqu’on leur dit qu’Alain Bernard était né pour nager vite, comme Marie-Jo Pérec pour mettre une foulée dans quatre foulées à la brève Cathy Freeman ou Robert Paparemborde pour pousser à droite. Pas moins imprudents que ceux qui ont surnommé hâtivement Bernard « l’Invincible », ils devraient songer qu’en matière d’exploit sportif tout est toujours possible. Même le meilleur. Et se souvenir que le petit nom de Filippo Magnini, le nageur italien frustré qui a soupçonné Alain Bernard d’invincibilité passagère pour avoir « trouvé les bonnes vitamines », juste avant qu’Eamon Sullivan ne vienne chatouiller l’aileron arrière du Français, est justement « Pippo ». CONTRE-PIED PIERRE-MICHEL BONNOT tête », observe sa mère. Alors, même si son entraîneur a dû « s’énerver un peu » pour qu’il s’y mette – « C’est une bourrique, il faut tout lui expliquer » –, il privilégie désormais la récupération (compléments alimentaires), les soins pour un travail de souplesse ou l’alimentation (pâtes, quiches, viandes et moins de Coca) où paradoxalement le Nutella, banni par le passé, est réapparu « de temps en temps pour le plaisir ». Un plaisir qu’il veut prolonger jusqu’à la plus haute marche du podium à Pékin. Pas si haut pour un passionné d’aéronautique. Champion olympique et pilote d’hélicoptère, deux rêves. Deux rôles à sa mesure ? PASCAL GLO « Mon avion n’arrive pas du Tibet ! » UNE SEMAINE APRÈS ses trois records du monde et ses deux médailles d’or européennes, de retour à Antibes, Alain Bernard a pu mesurer l’ampleur de la vague dont il est à l’origine. À vrai dire, il s’en est rendu compte en posant le pied sur le sol français mardi, à Roissy : « Quand j’ai débarqué de l’avion, après dix jours d’autarcie, la première question c’était : “ Alors le Tibet ? ” ! J’ai failli dire : “ Excuse-moi mais mon avion n’arrive pas du Tibet ! ” Mais j’ai répondu parce qu’il faut me montrer digne de mon statut, être responsable et donner une bonne image de notre sport. Alors j’ai juste donné mon avis personnel même si je ne connais pas la situation exacte. » Sollicité désormais par la presse et les émissions extrasportives, l’Aubagnais, bac scientifique et brevet d’État 2 en poche doit-il se préparer à avoir un avis sur tout ? Robert Leroux, chargé de ses relations avec les médias et les annonceurs, assure : « Alain a vingt-quatre ans, c’est un grand garçon. Il n’a pas besoin de grand monde pour répondre tout seul. Ses idées sont claires et justes. On n’est pas là pour lui dire ce qu’il doit dire ou pour le formater. On va veiller à ce que son image ne soit pas distordue par rapport à ce qu’il est réellement, quelqu’un d’équilibré, sain et gentil. » L’intéressé semble aussi serein : « J’ai un avis sur beaucoup de choses – je ne dis pas sur tout, il y a des trucs où je ne comprends rien –, mais je ne sais pas si je le donnerai. Je ne veux pas m’aventurer sur des terrains que je ne connais pas. » En revanche, tout en cherchant un nouvel appartement, il continue de fréquenter des lieux ordinaires. Et là encore, l’impact est palpable : « Surtout quand je vais à La Poste ! – Vous ne faîtes plus la queue ? – Si ! Justement, je la fais deux fois. En entrant et en sortant pour les autographes, les mots de félicitation. Ça a pris une ampleur énorme ! Je ne m’en rendais pas compte sur place. J’espère que ça fera encore plus parler de natation. Parce que je fais ça pour le plaisir, pas pour être reconnu. Je ne veux pas être une star. » – P. G. ILS ONT DIT Nicolas ANELKA (attaquant international de Chelsea) : « Les trucs genre “Je veux marquer l’histoire”, ce n’est pas pour moi. Être dans les bouquins à la fin, je m’en tape complètement. Je ne suis pas du genre à chercher la gloire, à vouloir être une star. Je veux juste bien jouer au foot. » Jacques ROGGE (président du CIO) : « Les Jeux Olympiques sont une force au service du bien. Ils sont un catalyseur de changement, non un remède à tous les maux. Le peuple chinois est loin de ne pas comprendre le message, et il y a peu de choses que les Chinois ne comprennent pas. » Alain BERNARD (champion d’Europe du 50 m et du 100 m et tombeur de trois records du monde de natation à Eindhoven) : « La moindre réussite suscite tout de suite des doutes. Pellegrini bat le record du monde de Laure (Manaudou, sur 400 m), je ne vais pas dire pour autant qu’elle a pris de bons médicaments… Je tiens juste à la féliciter. » Fabrice SANTORO (trente-cinq ans, avant de rencontrer Jonas Björkman, trente-six ans, au premier tour du Masters Series de Miami) : « Si vous voulez être désagréables, vous dites : “ Le match des vieux ”. Si vous voulez être sympas, vous écrivez : “ Le match de l’expérience ”. » Mamoutou DIARRA (basketteur au PAOK Salonique en Grèce) : « Ici, les gens sont cool, tu les vois matin, midi et soir en terrasse à boire du café ! Tu te demandes s’ils travaillent, s’ils vont en cours. C’est très carpe diem, ils ne se soucient pas trop du futur. Leur phrase préférée, c’est : “On va s’occuper de ça demain.” » Steve SAVIDAN (attaquant de Valenciennes) : « Il faut “kiffer” dans la vie. Sinon, elle n’a pas de sens. C’est pareil sur un terrain. Si c’est juste pour faire des passes, autant faire la p... » Roger FEDERER (numéro 1 mondial de tennis) : « Écrire encore de belles pages de l’histoire du jeu ? Oui ! C’est ce qui me motive aujourd’hui. L’idée d’écrire l’histoire est quelque chose de vraiment spécial à mes yeux. » Éric SIKORA (champion de France en 1998 et vainqueur de la Coupe de la Ligue 1999 avec Lens) : « S’arrêter un quart d’heure à la sortie de l’entraînement pour discuter avec les gens est un devoir, à Lens. Un quart d’heure, ce n’est rien dans une journée mais, pour les supporters, c’est un moment exceptionnel. » Romain MESNIL (perchiste français) : « On disait que, grâce à cette désignation, la Chine allait avancer en matière de droits de l’homme. Je n’y croyais pas vraiment et ça n’a pas évolué. Mais, sans les JO, ça pourrait être pire. » Pieter VAN DEN HOOGENBAND (double champion olympique du 100 m en natation) : « Tu peux nager très vite, peut-être même battre le record du monde cette saison, mais, en définitive, tout se règle en finale olympique. » Carlos RODRIGUEZ (coach de Justine Henin, numéro 1 mondiale de tennis) : « Il y a deux situations néfastes : quand vous ne connaissez que la défaite, bien sûr, et quand vous ne connaissez que la victoire parce que vous perdez vos repères d’une autre façon. Quand la série d’invincibilité de Justine s’est arrêtée à Melbourne (33 de suite), j’ai pensé : “Ouf, c’est fini.” » Serena WILLIAMS (no 8 mondiale de tennis) : « En ce moment, je n’ai pas de boyfriend, j’ai une liaison avec ma raquette de tennis, et ça se passe bien. » DIMANCHE 30 MARS 2008 PROLONGATIONS S’IL SUFFISAIT D’ÊTRE AFFUBLÉ d’un nom de famille parfaitement bateau pour nager comme un hors-bord, il y a beau temps que tous les Dupont d’Avignon auraient abandonné la danse pour le crawl et qu’on ne trouverait plus au bord de nos rivières l’ombre d’un Martin pêcheur. Le mérite de Bernard, deuxième nom le plus répandu de France, n’en est que plus grand, qui a réussi, en un week-end, à faire de deux noms de baptême usuels un synonyme d’excellence, là ou tant de fils de champions ne sont jamais parvenus à se faire un prénom. Bien sûr, il ne fait que poursuivre la lignée des Robin (Daniel), des Rousseau (Mickey, Florian), des Moreau (Christophe), des Petit (Emmanuel), athlètes aux patronymes communs et aux destins si peu ordinaires, mais il est tout de même plus aisé de se faire un nom quand on s’appelle Maracineanu ou Albaladejo. Sans compter qu’il faut remonter à Laure Manaudou (vous vous souvenez, Laure Manaudou ?) pour trouver trace d’un nageur capable de surgir ainsi de l’onde pour envahir les ondes. Question de maillot. Car, tandis que la pauvre Laure perdait des sponsors en enlevant étourdiment le sien devant un objectif en forme de trou de serrure, Alain Bernard s’apprêtait à en décrocher une flopée en décrochant opportunément la bonne combinaison. Forcément, ç’a intrigué la France bricoleuse, débrouillarde et toujours un peu victime de la mode, cette histoire de combinaison magique. Et aussi, de par le monde, tous les gogos convaincus que le sport du XXIe siècle serait high-tech ou ne serait plus. À la vérité, on souhaite que les experts de la FINA, qui ont laissé flotter ces étuis à champions interdisant désormais tout parallèle chronométrique avec les exploits en « moule-burnes » de Johnny Weissmuller et de Mark Spitz, aient été achetés, plutôt qu’indifférents à l’histoire de leur sport. Car ils n’ont même pas l’excuse de l’originalité dans la nouveauté. Or, qui peut nier que le tennis avait plus de talent quand son stradivarius cadre en bois, petit tamis, se nommait Dunlop-Maxply et le maestro John McEnroe ; et le golf, plus de charme quand il s’agissait de centrer son drive '' ment de bras, il laissait couler et marquait un temps d’arrêt. Je lui ai encore dit l’année dernière à Saint-Raphaël : vas-y sur le mur, c’est pas lui qui va s’approcher ! Apparemment il a dû le corriger à Eindhoven. » Entre-temps, la mâchoire serrée, le regard dur et les mots rares, il a confessé sa faute à Auguin : « Il était à la dérive. Je l’ai vu pleurer pendant des jours, incapable de faire quoi que ce soit. » Puis la confiance, apparue après son départ de Marseille et concrétisée par un premier record de France à Lyon en février 2007, est revenue. La détermination, alimentée par le transfert forcé de Auguin – qu’il a suivi par fidélité –, et le travail ont fait le reste. « Depuis Antibes, il a changé, il a mûri dans sa Propos lus dans L’Équipe, L’Équipe Magazine ou entendus sur L’Équipe TV, du 24 au 29 mars PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge On aurait dit qu’il ne touchait pas l’eau ! Comme une paille qui glissait sur l’eau. C’était impressionnant ! raconte : « On était en stage à Marseille, et Alain me tirait les lignes d’eau le matin pour que j’aille aux Jeux alors qu’il n’était pas qualifié ! Regarde où il est maintenant ! Ça a dû le travailler. » Comme il a ruminé en mars 2007 son erreur en demi-finales des Mondiaux. Ce jour-là, la porte s’est refermée sur ses doigts pour deux centièmes parce que le grand blond, ne voulant pas hériter de la ligne 4 en finale, avait levé le pied au profit de Magnini. Un brin joueur comme à ses premières longueurs. « Petit, il faisait souvent des faux départs pour déconcentrer les adversaires », rappelle Éliane Bernard. Émile Bonifay complète : « Sur l’arrivée, c’est aussi un défaut qu’il avait depuis le début. Sur le dernier mouve- Bleu Rouge '' « Dans ma carrière, j’ai souvent eu l’impression de ne pas progresser assez vite. » « Il avait hâte de réaliser les temps de qualification pour les Championnats de France, se souvient Émile Bonifay. Et, à treize, quatorze ans, il me disait : “ Vous verrez, j’aurai des titres de champion de France ! ” Mais jamais fanfaron. Toujours simple. » La simplicité, une qualité unanimement reconnue à l’espace Jean-Bunoz d’Antibes où il est arrivé en septembre 2006. Le double champion d’Europe au requin tatoué sur la hanche gauche y est, cette saison, le capitaine de l’équipe. Celui qui, loin de se replier sur ses propres défis doit motiver, conseiller les autres. Un choix signé Franck Esposito, le directeur sportif dont Bernard affichait les posters dans sa chambre de jeunesse : « Quand on a un ga rs au ssi s ym pa, a venant et relaxe… » Guy Giacomini, responsable du pôle France, précise : « En expliquant à un nageur ce qu’il faut faire et ne pas faire, ça doit l’encourager, lui. Pour être persuasif, il doit croire à ce qu’il raconte. » « Ce n’est pas un poids, confirme Bernard, ça permet de ne pas préparer mon truc dans mon coin. Je suis là pour que le groupe progresse. » Une constante chez ce guitariste, fan de Ben Harper ou de Jack Johnson, même dans des circonstances délicates. C’était en 2004, à l’issue d’une saison empoisonnée par une mononucléose et une toxoplasmose et ponctuée par un échec lors des sélections olympiques. Amaury Leveaux, l’un de ses rivaux, Jaune Bleu Jaune « Ça va te muscler le cœur, formehouette, qu’Éliane Bernard, qui l’a toi ! » Et Marseille a pris le relais, Berconnu à « 55 cm et 4,5 kg », a bien souvent du mal à suivre lorsqu’elle tente de nard avait quatorze ans. Trois ans plus tard, il débutait là-bas avec Auguin, fort marcher à l’ombre du fiston. reconnaissant du travail accompli pour Une jolie silhouette bien pratique pour le premier étage de la fusée Bernard : abriter les autres du mistral alors que « Aubagne lui a donné des fondations l’ancien modèle, long et fluet, se faisait solides, avec de grosses qualités aéroballotter. « Au niveau physique, c’était biques et de vitesse. Et quand, à rien du tout, s’amuse l’« assez autoritaire » M. Bonifay. Une brindille. » l’époque entre midi et deux, il allait avec ses potes (David, Christophe, À l’envergure déjà démesurée qui Sébastien, Nicolas) à la piscine, ça empêchait son envol sur le papillon, dénotait déjà un sacré état d’esprit ! » déjà plombé par une raideur de dos naturelle. « Il traversait les lignes avec Mais une ambition qui a avancé, au les bras, illustre le technicien qui avait transformé le bassin de 25 m et quatre lignes en bassin de cinq lignes étroites ! Mais pour le crawl, aucun souci : « Il envoyait les bras et il avait tout le dos en dehors de l’eau. On aurait dit qu’il ne tou- (Émile Bonifay, son premier entraîneur à Aubagne) chait pas l’eau ! rythme de ses performances, à pas de Comme une paille qui glissait sur l’eau. C’était impressionnant ! » Au point de loup. Ses récentes confidences à propos du titre olympique l’illustrent à mertaper dans l’œil de Claude Mandonveille : « C’est un rêve d’enfant venu naud, responsable du pôle Espoirs du petit à petit. Quand j’étais tout petit, je Cercle des Nageurs de Marseille. « Il va n’ai pas dit : “ Je veux devenir chamaller loin », lui avait assuré le coach. pion olympique. ” C’est venu il y a un Je savais qu’il irait sur les podiums euroou deux ans. Je l’aurais dit il y a quatre péens. » Soucieux de bien préparer cet avenir, il avait résisté à l’attirance de ans, ç’aurait été démesuré. » Sa mesure n’a pourtant jamais exclu son nageur pour le sprint. Face à un garl’impatience dans un parcours ralenti çon « courageux, mais qui ne forçait par des tendinites et des problèmes de pas outre mesure » et dont les pieds coordination liés à sa morphologie : traînaient sur 1 500 m, il argumentait : Noir Noir ALAIN BERNARD est un grand nageur. Pas un grand comédien. Il lui a fallu le week-end dernier plus de quarante-sept secondes pour passer du sourire aux larmes. Puis plus de vingt et une secondes. Le temps de battre les records du monde des 100 et 50 m et de réaliser qu’il venait de changer de planète et ne s’était pas fait plaisir pour rien. Le plaisir, il ne pense qu’à ça derrière le plot :« Sinon, à chaque fois que je veux y aller pour faire la guerre, je fais n’importe quoi ! » Alors c’est pour ça qu’on le voit toujours si souriant à l’appel de son nom, saluant le clan de l’équipe de France. L’Antibois n’a pourtant pas toujours offert ce visage enthousiaste. À ses débuts, il apparaissait crispé en finale après avoir réalisé de très bons temps en série. Son entraîneur Denis Auguin avait alors dû trouver les mots justes pour dédramatiser et lui « faire franchir le pas » : « C’est pas grave ce qui t’arrive, tu vas juste faire un aller-retour dans une piscine ! Ce n’est pas la fin du monde. » Il écoute Daft Punk ou les Red Hot Chili Peppers pour se chauffer avant la course, mais Bernard n’est pas du genre à braquer un œil carnivore sur ses adversaires. Il promène désormais une mine réjouie. Une transformation que son mentor, depuis 2000, n’avait pas souhaitée à ce point : « Il est content d’y aller, mais c’est vrai que ça fait un peu gentillet. La solution, ce serait peut-être qu’il arrive dans le même état d’esprit, mais en montrant autre chose aux autres. » Pas la tête de l’emploi ? L’intéressé répond dans un grand éclat de rire : « Ça ne se voit pas, mais j’ai envie de bouffer tout le monde. Avec le sourire. Le plus naturellement possible. » À Aubagne, dans la maison familiale, à quelques encablures de la piscine Tournesol du Charrel où son fils a fait ses premières brasses, Éliane Bernard, ancienne secrétaire, l’a toujours connu comme ça : « Alain a toujours été mignon, gentil. Il est cool, ça vient du papa. » André, électromécanicien à la retraite, pas plus que son épouse, n’a cherché à se lancer dans l’élevage de champion. Les coupes sont bien ici, mais pas de cahier consignant les chronos du fils. « Mes parents ne connaissent pas mes temps, s’amuse le recordman du monde. Quand je les appelle après une course, souvent, ça donne : « J’ai fait ça… – C’est bien ? – Bah oui… » Milieu modeste, deux sœurs aînées, éducation assez rigoureuse, c’est vers six ans qu’il s’est mis à l’eau. Émile Bonifay, son premier entraîneur après l’école de natation, se souvient : « Alain était le petit frère gâté, très liant. Il est resté le garçon gentil qu’il était. » Seul le gabarit (1,96 m ; 88 kg) a évolué. Celui que le DTN italien Alberto Castagnetti a baptisé « l’homme des cavernes » à Eindhoven est devenu un monstre de puissance. « Une bête », ose la maman. Une longue et lente sil- PORTRAIT HEUREUX QUI COMME ALAIN 18 Bleu Rouge Noir Jaune CANOË–KAYAK NATATION SÉLECTIONS OLYMPIQUES AUSTRALIENNES SÉLECTIONS OLYMPIQUES FRANÇAISES – K 1 HOMMES Hackett peut y croire L’Australien, double champion olympique du 1 500 m et qualifié hier pour Pékin dans un très bon temps (14’48’’65), peut encore rêver d’un triplé inédit aux Jeux. Grant Hackett a marqué les esprits lors des sélections australiennes. Le recordman du monde, qui n’avait pas nagé aussi vite depuis l’été 2005 où il était devenu champion du monde à Montréal, estime avoir fait « un premier pas » en direction d’un troisième titre olympique sur 1 500 m à Pékin. (Photo Daniel Munoz/Reuters) Grevers et Brunelli le devancent dans les bilans. C’est donc l’esprit tranquille que Grant Hackett va poursuivre sa saison et pas uniquement dans les piscines. Après avoir rayé de son calendrier les Mondiaux en petit bassin de Manchester (9-13 avril) au profit de quelques apparitions commerciales, c’est vers Séville que son esprit se tournera. Après un stage en avril à Canet-en-Roussillon, il y jouera le 4 mai sa qualification directe pour le 10 km olympique lors des Championnats du monde (session de rattrapage en juin à Pékin), à condition de terminer dans les dix premiers : « C’est quelque chose que j’ai vraiment désiré, mais ma priorité reste le bassin. » L’envie d’entrer doublement dans l’histoire en devenant aussi le premier champion olympique en eau libre peut aussi faire des étincelles. RÉSULTATS SÉLECTIONS OLYMPIQUES AUSTRALIENNES. – HOMMES. 50 m dos : 1. Delaney, 25’’18 ; 2. Stoeckel, 25’’47. 1 500 m : 1. Hackett, 14’48’’65 ; 2. Stevens, 14’53’’18 ; 3. Grimsey, 15’12’’36. FEMMES. 50 m : 1. Lenton-Trickett, 23’’97 (record du monde ; anc. rec. : 24’’09 par Marleen Veldhuis (HOL) le 24 mars 2008 à Eindhoven) ; 2. Campbell, 24’’38 (24’’30 en demies) ; 3. Edington, 24’’98 ; 4. Mills, 25’’00. PASCAL GLO (*) Médaillé de bronze sur 400 m et 7e sur 1 500 m pour le quadruple tenant du titre. LISBETH LENTON-TRICKETT n’aime pas les barrières. Elle les renverse. Après celle des 53 secondes sur 100 m (52’’88), elle est devenue hier la première femme à nager sous les 24 secondes sur 50 m. En 23’’97, l’Australienne, dont la meilleure marque était de 24’’53, efface ainsi le record du monde établi cinq jours plus tôt par la Néerlandaise Marleen Veldhuis lors des Championnats d’Europe (24’’09). À vingt-trois ans, la quintuple championne du monde 2007 à Melbourne propulse le sprint féminin dans une autre dimension. Une révolution sans doute comparable au pas franchi, chez les hommes, par Pieter Van den Hoogenband aux Jeux de Sydney, quand il devint le premier homme sous les 48 secondes (47’’84). Lenton-Trickett devient également, dans sa nouvelle combinaison, la troisième nageuse de l’histoire à détenir conjointement les records des 50 et 100 m après la Chinoise Le Jingyi de 1994 à 2000 et la Néerlandaise Inge De Bruijn de 2000 à 2004. La veille, en séries, la star avait été MEETING DE CHALON-SUR SAÔNE (grand bassin, 28-30 mars). – HOMMES. 200 m dos : 1. Stasiulis, 2’2’’27. 200 m 4 nages : 1. Horth, 2’3’’49. FEMMES. 50 m : 1. Couderc, 25’’79 ; 2. Mongel, 25’’90. 200 m : 1. Étienne, 2’1’’73 ; 2. Couderc, 2’1’’75 ; 3. Vabre, 2’2’’04 ; 4. Lorgeril-Shcherba, 2’2’’90. 100 m brasse : 1. Le Paranthoën, 1’9’’49. devancée par la jeune prodige Cate Campbell, quinze ans, dont les 24’’38 n’auront constitué qu’un éphémère mais prometteur record du Commonwealth. Au dernier jour des sélections olympiques, l’exploit de Lenton-Trickett porte à huit le nombre de records du monde battus cette semaine à Sydney. De quoi pouvoir envisager une belle moisson cet été pour l’Australie qui avait récolté quinze médailles à Athènes dont sept en or et en a programmé dix-huit cet été. – P. G. GYMNASTIQUE ESCRIME À bonifier ! S’ils ont devancé Biélorusses et Espagnols, hier dans l’Aisne, les Français ont fait preuve d’une tenace fébrilité. « ON GAGNE, mais ce n’est pas beau. » Marc Touchais n’a pas essayé de tricher, hier soir, à l’issue du match amical qui opposait à Hirson (Aisne) les Bleus de France à la Biélorussie et à l’Espagne. Certes, ses hommes ont donc remporté la victoire, avec près de quatre points d’avance. Mais que de déchet ! « Ce fut un combat », résume Laurent Barbieri, l’autre coach. Une bagarre permanente pour un mélange de jolies promesses et d’une tenace fébrilité qui altère l’enthousiasme. « Je suis relativement content pour les jeunes », soutient Marc Touchais. Car cette équipe avait été recomposée à 50 % ces derniers jours, pour compenser les forfaits du trio Caranobe-Da Silva-Sabot. Yann Rayepin, comme un zombie Ainsi, à dix-huit ans, Samir Aït-Said a déboulé chez les grands avec toute sa fougue. Champion d’Europe juniors aux anneaux en 2006, il a parfaitement lancé l’affaire à cet agrès (15,95 pts), le meilleur des Français, puisque l’Antibois y était épaulé par deux anciens finalistes mondiaux, Danny Rodrigues (16,30) et PierreYves Bény (15,50). Et s’il a ensuite chuté au saut, Samir a lutté, costaud malgré une nuit perturbée par une gastro-entérite. Dans un style beaucoup plus fin, le Lyonnais Cyril Tommassone n’a peutêtre pas exprimé toute sa classe mais il a su dépasser son stress pour réussir ses prestations. À l’inverse, Yann Rayepin a traversé la soirée comme un zombie. Équipier modèle lors des Mondiaux 2006, le Réunionnais a accumulé « les fautes, de précision, de tenue », précise Touchais, qui ajoute : « C’est d’autant plus dommage que ce n’est pas le reflet de ses entraînements. Comme nos autres jeunes, il a besoin de s’aguerrir en compétition. » Et cette remarque vaut sans doute aussi pour Raphaël Wignanitz. Le double médaillé européen au saut s’était blessé l’an dernier, avait cravaché tout l’été mais buté finalement à l’heure de la sélection pour les Mondiaux. Depuis, il s’escrime dans l’optique des Jeux. Ainsi, après un superbe saut en Tsukahara double salto arrière carpé (16,40 pts), il s’est aventuré hier sur son nouvel envol en lune double avant carpé. La réception fut basse, le déséquilibre arrière préjudiciable (15,50), mais l’ensemble reste intéressant. « Mais il est trop fébrile à la fixe, grimace Touchais. Qu’il chute après le Tchoukarine qui est un nouvel élément, ce n’est pas grave. Mais qu’il rechute sur cette sortie en triple salto arrière qu’il devrait maintenant maîtriser en dormant, ça m’agace. » Pour tous, le prochain rendez-vous est fixé aux 12 et 13 avril à Lyon, avec un enjeu majeur : à l’issue des Coupes nationales sera définie la sélection pour les Championnats d’Europe à Lausanne (SUI, 8-11 mai). – C. L. RÉSULTATS Par équipes : 1. France (Wignanitz, Bény, Rodrigues, Aït-Said, Rayepin, Tommassone), 264,30 pts ; 2. Biélorussie, 260,90 ; 3. Espagne, 257,60. Individuel : 1. Savitski (BLR), 86,85 pts ; 2. Munoz (ESP), 86 ; 3. Fernandez (ESP), 83,75. CHAMPIONNATS DU PACIFIQUE. – Six hommes au-delà des 90 points, vendredi à San Jose (Californie), c’est énorme. Mais on appréciera surtout la régularité de Paul Hamm. Pour sa quatrième sortie de la saison, le champion olympique 2004 s’est dit « un peu frustré par une faute commise aux arçons ». Ce qui n’a pas empêché les juges, essentiellement américains il est vrai, de le gratifier d’un astronomique 94,45 pts. Dans son sillage, son compatriote Alexandre Artemev progresse (92,30 pts). « Le retour de Paul oblige à travailler plus fort mais enlève aussi beaucoup de pression aux autres gars », souligne le médaillé de bronze mondial 2006 aux arçons, qui y a densifié son contenu d’un Russe de 270o aux arçons (15,85 pts) pour s’inscrire parmi les prétendants à une médaille olympique. RÉSULTATS. – HOMMES. Par équipes : 1. États-Unis,367,75 pts ; 2. Chine, 356,90 ; 3. Japon,356,10. Individuel: 1. P. Hamm (USA),94,45 pts ; 2. Artemev (USA),92,30 ; 3. Lu Bo (CHN), 91,35 ; 4. Deviatovski (RUS), 90,80 ; 5. Bhavsar (USA), 90,65 ; 6. Inatera (JAP), 90,20. RYTHMIQUE : LEDOUX 8e. – En l’absence des Ukrainiennes, qui n’ont pas reçu leur visa, et des divas russes Olga Kapranova et Vera Sessina, c’est la jeune Evguenia Kapranova (17 ans) qui s’est imposée hier dans le Grand Prix de Thiais. La Française Delphine Ledoux réalise un très beau parcours pour s’intercaler à la huitième place. RÉSULTATS. – Concours général : 1. Kanaeva (RUS), 74,35 pts ; 2. Joukova (BLR), 72,61 ; 3. Youssoupova (KAZ), 71 ; … 8. Ledoux, 65,08 ; 19. Thomas, 56,88 ; 20. Leclaire, 55,75 ; 24. Dally, 53,60. CHRONOLOGIE DU RECORD DU MONDE DU 50 M FEMMES 1986 : Costache (ROU)............................................. 25’’28 1988 : Yang Wenyi (CHN)........................................ 24’’98 1992 : Yang Wenyi (CHN)........................................ 24’’79 1994 : Le Jingyi (CHN) ............................................. 24’’51 2000 : De Bruijn (HOL) ............................................. 24’’51 2000 : De Bruijn (HOL) ............................................. 24’’48 2000 : De Bruijn (HOL) ............................................. 24’’39 2000 : De Bruijn (HOL) ............................................. 24’’13 2008 : Velduis (HOL) ................................................. 24’’09 2008 : Lenton-Trickett (AUS) ................................. 23’’97 50 m brasse : 1. White, 30’’66 ; 2. Edmistone, 31’’13. LES CHINOIS PASSENT À L’ACTION. – On en saura plus à partir d’aujourd’hui sur le potentiel de la natation chinoise avec l’ouverture des Championnats nationaux, sélectifs pour les Jeux. Une compétition organisée selon le format olympique : séries le matin et finales le soir. ROUAULT ET CIELO BRILLENT AUX NCAA. – Le Français de l’Université d’Athens (Géorgie), Sébastien Rouault, a remporté le 500 yards de la finale des Championnats universitaires américains à Federal Way (bassin de 25 yards) en 4’9’’48, sa meilleure performance. Le vice-champion d’Europe 2006 du 1 500 m et quatrième du 800 m aux Mondiaux 2007 a fini deuxième du 400 yards 4 nages (3’42’’25). À noter, parmi les sprinteurs attendus cet été, les chronos plus rapides que jamais du Brésilien Cesar Cielo sur 50 (18’’79) et 100 yards (41’’12 en demies). COUPE DU MONDE – FLEURET FEMMES Le bel adieu à la Canebière Pour son dernier tournoi à Marseille, la Rémoise Adeline Wuillème a pris une magnifique 2e place, mais qui ne lui permettra sans doute pas d’aller aux Jeux. MARSEILLE – de notre envoyée spéciale C’EST ICI, À MARSEILLE, qu’Adeline Wuillème avait remporté son premier succès en Coupe du monde. Dans une autre vie, un autre siècle. C’était en 1996 et elle avait vingt et un ans. La vie d’escrimeuse devant elle. La Rémoise découvrait quelques semaines plus tard les Jeux Olympiques à Atlanta. Elle alla aussi à ceux de Sydney, en 2000, et d’Athènes, en 2004, où elle réussit son meilleur résultat (7e). Malgré sa finale hier à Marseille, « Willow », âgée de trente-deux ans, ne sera pas à Pékin et seule Corinne Maitrejean – sortie au premier tour mais déjà assurée de sa qualification olympique – représentera le fleuret tricolore en Chine. À moins, dernier espoir, que la France ne soit repêchée en cas de désistement de la Tunisie et de l’Égypte, selon la rumeur qui court et pourrait même se préciser très prochainement. Adeline croit encore en ce « miracle ». Elle n’en fait pas une obsession, même si son parcours d’hier prouve encore toute sa valeur. Sa carrière est derrière elle et l’une des dernières pages fut tournée en ce fichu 7 mars 2008 à Saint-Pétersbourg quand, avec les Bleues, elle manqua de deux points le ticket collectif pour Pékin. Une déception insondable, ineffable. « Après notre défaite, j’avais rangé mes fleurets, raconte-t-elle. Puis maître Menon (le responsable du fleuret féminin) est venu me voir en me parlant du cas de la Tunisie et de l’Égypte. Du coup, je continue jusqu’aux Championnats d’Europe (en juillet). C’est du bonus, PAGE 18 je veux juste me faire plaisir sur la piste. Ce sont mes dernières compètes et je dis au revoir à chaque ville. » Son samedi d’adieux à la Canebière fut un grand moment, à l’image de son quart de finale face à la plus grande fleurettiste de tous les temps, la quintuple championne du monde Valentina Vezzali (13-9). À l’image encore de sa demie, face à une autre championne olympique italienne, Giovanna Trillini (15-9). « C’est une Adeline de combat, félicite le boss Menon. Je me suis éclatée avec elle toute la journée ! Maintenant, il ne faut pas s’enflammer mais, si cette petite fenêtre s’ouvre devant nous avec les nations africaines qui ne prendraient pas leur quota pour les Jeux, on pourrait s’engager dans une nouvelle dynamique de travail. Avec un énorme projet devant nous. » À ce jour, ce « projet » olympique reste un rêve. L’avenir dira s’il deviendra réali- té pour celle qui, malgré de forts désirs de maternité, avait poussé jusque-là pour finir sa carrière à Pékin. Adeline Wuillème a donc sans doute reçu hier soir l’un des derniers bouquets de fleurs après douze années au sommet, où elle connut les plus grands honneurs (bronze aux Mondiaux 2005 en individuel et par équipes) et beaucoup de malheurs avec son corps de cristal (cheville, adducteurs, ligaments, pouce…) : « J’aurais bien voulu gagner ici à Marseille car cela m’aurait permis de boucler la boucle, conclut-elle. Mais en finale, la Russe (Nikichina) a été plus maligne que moi. J’avais envie de jouer mais elle ne voulait pas jouer avec moi. » « Mamie » Wuillème parle encore comme une enfant qui n’a jamais cessé d’aimer son sport. Mais pourra-t-elle jouer une dernière fois à Pékin ? ANNE LADOUCE RÉSULTATS COUPE DU MONDE FEMMES (29 mars, Marseille). – Fleuret : 32es de finale : Synoradzka es (POL)-Maitrejean, 15-4. 16 de finale : Wuillème-Guichoux, 15-5 ; Ghita (ROU)-Guyart, 14-8 ; Chlewinska (POL)-Gebet, 15-11 ; Moumas-Golubitsky (ALL), 6-5. 8es de finale : Wuillème-Ujlaki (HON), 15-12 ; Nikichina (RUS)-Moumas, 15-6. Quarts de finale : WuillèmeVezzali (ITA), 13-9. Demi-finales : Wuillème-Trillini (ITA), 15-9 ; Nikichina (RUS)-Pigliapoco (ITA), 10-9. Finale : Nikichina-Wuillème, 15-9. Classement des Françaises : 2. Wuillème ; 14. Moumas ; 27. Guyart ; 30. Guichoux ; 31. Gebet ; 37. Maitrejean. ÉPÉE HOMMES : FISCHER N’IRA PAS AUX JEUX. – Le champion olympique en titre, le Suisse Marcel Fischer, ne défendra pas son titre cet été à Pékin. Hier, lors du dernier tournoi qualificatif à Heidenheim (ALL), c’est Michael Kauter qui s’est assuré le ticket helvète pour les Jeux. COUPE DU MONDE HOMMES (29 mars, Heidenheim [ALL]). – Épée. Demi-finales : Imre (HON) - Khvorost (UKR), 15-12 ; Martinelli (ITA) - Kelsey (USA), 10-9. Finale : ImreMartinelli, 15-14. Classement des Français : 9. Robeiri ; 11. Grumier ; 19. Boisse ; 37. Lucenay ; 44. Jan. Au plus grand plaisir des puristes d’une discipline à laquelle, malgré son anticonformisme, ou peut-être grâce à lui, il a tant apporté : « J’avais vu, avec le passage des C 1, que ça pagayait de manière tendue, disait l’Orléanais de Pau. Mon entraîneur (Jean-Yves Cheutin) m’a recentré sur les fondamentaux : “ Essaie de passer à zéro, c’est la clé !” Dans un coin de ma tête, depuis bientôt quatre ans, il y a ma pénalité fatale d’Athènes. J’y suis allé un peu sur la réserve, en utilisant la marge que m’a conférée un énorme entraînement, pour être à fond sans trop serrer les portes. » Bilan : deux sans-faute pour huit dixièmes d’avance qui suffisaient à savourer une première place et son bonheur du jour. Lefèvre de resservir ensuite cette « colère contre lui-même », quand il rata la sélection en équipe de France, au printemps dernier, qu’il a « transformée en envie et en motivation » pour ces piges : « Ce n’est pas anodin si Benoît et moi avons dominé cette première journée, analysait ensuite ce surdoué des torrents. Depuis juin dernier, tous deux nous n’avions plus que ce rendez-vous en tête. La chance olympique se présente une fois ou deux dans une vie, je ne la laisserai pas passer. » Et d’expliquer comment il s’est mis en tête de « tout gagner, ici comme ailleurs, même sur le circuit B international, même les courses régionales, pour ne rien avoir à calculer » . Et hier, en l’emportant pour la cinquième fois sur six départs cette année, Fabien a remis son compteur à zéro, transférant désormais la tension sur l’échine de la concurrence : « J’étais mon propre ennemi depuis trois saisons, j’ai retrouvé l’esprit guerrier, apprécie-t-il, je suis de nouveau dans l’ego. » S’il refusait de déjà se projeter, s’il répète une antienne encore destinée à le démarquer – « Je m’inspire des Slovaques, je ne me précipite pas pour passer devant aux intermédiaires, je produis mon effort sur le bas, là où les autres ont laissé des points… » – et s’il reprend le thème de ses sept ans de haut niveau qui lui ont « appris à tisser une toile » sur ce genre de tests incandescents, Lefèvre n’en oublie pas de jeter une pincée d’intox sur les deux jours à venir : « J’espère que la qualité d’ensemble va monter, qu’on va avoir de la grande navigation, qu’on jouera tous dans la même cour. Ce n’est pas très gratifiant de s’imposer ainsi… » Atypique et attachant, sulfureux et chaleureux, provocateur et sûr de lui, le double champion du monde a pris la pole. Ce sera compliqué de l’en déloger. PATRICK LAFAYETTE C1 « 70 % du chemin » TONY ESTANGUET, vainqueur à l’arraché hier, a fait un grand pas vers la qualification pour Pékin. « Tony sait qu’il ne la méritait pas ! » Le DTN Philippe Graille est lapidaire mais juste. Estanguet a gagné hier d’un souffle (1,48 point), plus à cause des trois fautes d’un très rapide Labarelle que grâce à ses propres performances (quatre points de pénalité). Mais l’essentiel était de prendre le zéro assorti à cette victoire sans gloire qui, ajouté à celui de son bonus (*), expédie presque déjà le double champion olympique à Pékin : une place dans les deux premiers ce midi, a priori une formalité, suffira. LA SEU D’URGELL – de notre envoyé spécial « BONHEUR MITIGÉ ? – Oui, il n’y a pas la manière. C’est frustrant, parce que je prépare ce rendez-vous depuis deux ans et mon titre mondial à Prague. Une touche à chaque manche, ce n’est pas le standard international ! Mais l’objectif était la première place, je l’ai. Je ne vais pas faire la fine bouche. – On vous a senti sous pression… – Ce serait un gros mensonge de le nier. J’ai pris la pression de plein fouet parce que j’avais tout à perdre, que ces épreuves fleurent le piège. Les premiers coups de pagaie ont été les plus difficiles, le reste de la première manche m’a permis de me relâcher. Mais son verdict a été dur à encaisser (il était alors devancé par Labarelle). Pierre est très rapide, c’est une confirmation. – Vous êtes ensuite cependant parvenu à vous en sortir… – Oui, pour une entame, ce n’est pas si mal. Disons qu’une bonne partie du boulot est faite. 70 % du chemin est accompli puisqu’une deuxième place me suffit désormais. Mais ce n’est pas acquis, je n’ai pas de marge, je dois resté bien concentré sur mon sujet. Et je veux profiter de ces manches sous tension pour emmagasiner encore de l’expérience. – Échangez-vous avec Pierre Labarelle ? – Non, pas vraiment, la concurrence est trop vive. On se parle quelques minutes après l’arrivée et on se laisse ensuite chacun dans sa bulle. On se respecte énormément, on veut laisser l’autre s’exprimer librement. Cela crée une saine émulation. » – P. Laf. (*) Bénéficiant d’un bonus pour ses deux médailles mondiales (or 2006 et argent 2007), Estanguet a déjà l’équivalent de deux courses gagnées aux épreuves de sélection. Les favoris au rendez-vous « AUCUNE RÉCLAMATION, un temps idéal, des courses limpides » : le patron des équipes de France, Christophe Prigent, tirait hier un premier bilan positif en tant qu’organisateur de ces épreuves à haute tension. Et se réjouissait intérieurement de voir les athlètes du pôle Élite, qu’il dirige à Pau, prendre les premières places dans toutes les catégories. Ainsi en était-il de Mathilde Pichery, médaillée de bronze européenne en 2006 en K 1 féminin, qui confirme ce progrès, d’autant qu’Émilie Fer, sa principale rivale sur la papier, s’est encore noyée dans les fautes. Ou encore de Martin Braud et Cédric Forgit, champions d’Europe il y a deux ans également, qui ont dominé une course C 2, où la pression et l’étroitesse du bassin ont poussé presque tous les équipages à d’inhabituelles fautes. – P. Laf. RÉSULTATS SÉLECTIONS OLYMPIQUES FRANÇAISES (La Seu d’Urgell [ESP], 29 mars-1er avril). Courses nos 1. HOMMES. K 1 : 1. Lefèvre, 199,37 points (99’’96 en 1re manche + 99’’41 en 2e manche) (0 point de pénalité en 1re manche + 0 en 2e) ; 2. B. Peschier, 200,17 (100’’76 + 97’’41) (2 + 0) ; 3. Doby, 202,92 (101’’43 + 101’’49) (0 + 0) ; 4. Bourliaud, 206,20 (104’’02 + 102’’18) (0 + 0) ; 5. Revèche, 207,18 (106’’35 + 100’’83) (0 + 0) ; … 8. Combot, 211,19 (99’’83 + 105’’36) (4 + 2) ; 11. Billaut, 254,42 (101’’35 + 99’’07) (0 + 54). C 1 : 1. Estanguet, 212,13 (103’’45 + 104’’68) (2 + 2) ; 2. Labarelle, 213,71 (102’’67 + 105’’04) (2 + 4) ; 3. N. Peschier, 217,17 (107’’43 + 105’’74) (4 + 0) ; 4. Gouëllo, 223,13 (111’’18 + 105’’74) (2 + 0) ; 5. Marc, 224,25 (111’’65 + 110’’60) (0 + 2). C 2 : 1. Forgit-Braud, 229,28 (114’’88 + 112’’40) (2 + 0) ; 2. Voyemant-Troquenet, 231,52 (112’’57 + 112’’95) (2 + 4) ; 3. Luquet-Luquet, 236,13 (115’’78 + 116’’35) (4 + 0) ; 4. Klauss-Pèche, 236,34 (114’’82 + 113’’52) (4 + 4) ; 5. Biso-Picco, 237,06 (116’’25 + 120’’81) (0 + 0). FEMMES. K 1 : 1. Pichery, 228,12 (114’’37 + 111’’75) (0 + 2) ; 2. Miclo, 236,53 (117’’85 + 116’’68) (2 + 0) ; 3. Tornare, 238,44 (115’’80 + 114’’64) (2 + 6) ; 4. Poncet, 241,38 (117’’88 + 121’’50) (2 + 0) ; 5. Bouzidi, 243,55 (119’’37 + 116’’18) (4 + 4) ; … 7. Fer, 291,63 (114’’73 + 114’’90) (10 + 52). Classement des sélections (après 1 épreuve sur 3). – HOMMES. K 1 : 1. Lefèvre, 0 point ; 2. B. Peschier, 2 ; 3. Doby, 3 ; 4. Bourliaud, 4 ; 5. Revèche, 5 ; … 8. Combot, 8 ; 11. Billaut, 11. C 1 : 1. Estanguet, 0 ; 2. Labarelle, 2 ; 3. N. Peschier, 3 ; 4. Gouëllo, 4 ; 5. Marc, 5. C 2 : 1. ForgitBraud, 0 ; 2. Voyemant-Troquenet, 2 ; 3. Luquet-Luquet, 3 ; 4. Klauss-Pèche, 4 ; 5. Biso-Picco, 5. FEMMES. K 1 : 1. Pichery, 0 ; 2. Miclo, 2 ; 3. Tornare, 3 ; 4. Poncet, 4 ; 5. Bouzidi, 5 ; … 7. Fer, 7. LE RÈGLEMENT. – Le vainqueur de chaque course (addition des deux manches de chaque jour) marque 0 point ; le 2e marque 2 points, le 3e, 3 points, le 4e, 4 points et ainsi de suite. Est qualifié pour les Jeux, dans chacune des quatre catégories, l’athlète qui aura marqué le moins de points, à l’addition de ses deux meilleurs résultats, à l’issue des trois courses. Le deuxième est désigné remplaçant. PROGRAMME À La Seu d’Urgell (ESP), Parc Olimpic du Segre, sélections olympiques françaises. AUJOURD’HUI.– Courseno 2 à 10 heures(1re manchetoutes catégories)età 12 h 15 (2e manche toutes catégories). DEMAIN. – Repos. MARDI. – Course no 3 à 10 heures (1re manche) et 12 h 15 (2e manche). DIMANCHE 30 MARS 2008 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 100 m (48’’78 en décembre) et a perdu son record du monde au profit d’Alain Bernard (47’’50). Encore plus loin du Graal, Gary Hall Junior n’est pas encore sur les plots de départ du 50 m au Watercube de Pékin. Dix-septième performeur sur 50 m (22’’36), à plus d’une seconde du record du monde d’Eamon Sullivan (21’’28), le fantasque sprinteur devra d’abord finir parmi les deux premiers des sélections américaines (29 juin - 6 juillet) alors que ses compatriotes Weber-Gale, Après celui du 100 m, la sprinteuse australienne a battu le record du monde du 50 m (23’’97), le huitième de la semaine à Sydney. de notre envoyée spéciale DANS L’AMBIANCE recueillie, presque religieuse, des piges, sa perf a claqué, provoquant un frisson et une rumeur qui remontaient en une onde le long du bassin… 97’’41, sans faute : Benoît Peschier, le champion olympique 2004, à la ramasse depuis bientôt deux ans, venait de placer la barre très haut dans le ciel bleu de La Seu, au bas d’une seconde manche qui rappelait au souvenir des grappes de spectateurs que l’Ardéchois, gros cœur fidèle, s’est parfaitement reconstruit et qu’il demeure un compétiteur hors norme. Sébastien Combot, le jeune champion du monde 2007, s’était égaré dans les remous juste avant lui, huitième au final, incapable de faire fructifier le bonus attaché à son titre. Julien Billaut, roi en 2006, allait confirmer ensuite, par sa navigation à gros risques l’amenant à rater une porte, que la pression n’est pas son alliée. Restait dans le portillon un sacré fier-àbras, Fabien Lefèvre, la perle du kayak national, englué dans des dispersions, égaré sur des fausses routes depuis sa désillusion des Jeux d’Athènes, médaillé de bronze alors que chacun lui prédisait l’or. Et Lefèvre, conforme à sa réputation de subtil technicien, lancé sans angoisse ni retenue dans un tracé final parfaitement maîtrisé, glissait à sa manière sereine entre les fiches traîtresses, laissant derrière lui un sillage lumineux, comme à ses plus belles années, de 2002 à son accident de parcours deux ans plus tard. « Fabulous Fab » était de retour. « Ce n’est pas très gratifiant de s’imposer ainsi… » Trickett chef de meute HIRSON – de notre envoyé spécial Bleu Rouge Jaune Sur la route du triplé olympique inédit, Grant Hackett semble le mieux placé. Fébrile, grippé et forfait à Eindhoven sur les épreuves individuelles, mais déjà qualifié pour les JO, Pieter Van den Hoogenband n’est que le douzième performeur de la saison sur LA SEU D’URGELL – (ESP) Jaune L’eau libre pour l’histoire Le double champion du monde est de retour. En l’emportant hier, il prend une option sur les Jeux. Noir Bleu Noir ON LE SAVAIT après ses deux victoires sur 200 m (1’47’’03 ; 1’46’’68 en demie) et 400 m (3’43’’15), Grant Hackett (27 ans) est de retour. Mais c’est bien sûr sur le 1 500 m des sélections australiennes que l’on attendait de voir où en était vraiment le roi des longues distances, ombre de lui-même aux Mondiaux 2007 à Melbourne (*). À Sydney, hier, le double champion olympique de la distance en 2000 et 2004 a balayé les doutes en se qualifiant pour ses troisièmes Jeux en 14’48’’65. Un temps proche de sa performance d’août dernier à l’Open du Japon (14’48’’70) et qui confirme son retour au plus haut niveau. Le recordman du monde n’avait en effet pas nagé aussi vite depuis l’été 2005, où il était devenu champion du monde à Montréal en 14’42’’58. Il est bien sûr encore loin de son record du monde (14’34’’56 aux Mondiaux de Fukuoka en 2001), mais, Hackett l’a rappelé, août est sa priorité : « C’est un premier pas de fait et ce serait vraiment fantastique de remporter un troisième titre. » Le voici en effet tourné vers son incroyable pari, devenir le premier nageur à conquérir un troisième or olympique de rang sur une même distance. Dans cette perspective, son chrono sonne comme un avertissement à ses adversaires. Depuis le début de l’année, seul l’Américain Erik Vendt, partenaire d’entraînement de Michael Phelps et dernier de la finale des Mondiaux 2007, a fait mieux (14’47’’59 au Grand Prix du Missouri en février). Les Européens sont derrière. La semaine passée, à Eindhoven, le Russe Yuri Prilukov a conservé son titre continental en 14’50’’40, le champion du monde polonais Mateusz Sawrymowicz se contentant du bronze (14’58’’78). Autant de briseurs de rêve en puissance pour l’Australien qui met son retour sur le devant de la scène sur le compte de son changement d’entraîneur l’an dernier (Ian Pope a succédé à Dennis Cotterell) : « Il fallait que je change de décor. Je manquais d’enthousiasme et il me fallait une étincelle. » Lefèvre frappe fort 19 Bleu Rouge Noir Jaune HANDBALL TOURNOI DE QUALIFICATION OLYMPIQUE FEMMES (2 journée) e En direct sur FRANCE - CORÉE DU SUD : 25–25 Le moment de conclure À suivre sur www.rtl-lequipe.fr Invaincue et favorite, l’équipe de France doit au moins faire match nul contre le Congo pour voir ses troisièmes Jeux d’affilée. NÎMES – de notre envoyé spécial NINA KANTO doit encore ruminer ce face-à-face avec Lee Minhee, une poignée de secondes avant le terme de cette deuxième journée. Idéalement décalée sur sa ligne fétiche, elle n’avait plus qu’à ajuster, trouver la lucidité pour remporter son duel. La gardienne coréenne a nettement pris le dessus… Une victoire n’aurait pourtant pas changé grand-chose. En battant la Côte d’Ivoire en début d’après-midi, le Congo avait prolongé le suspense jusqu’au dimanche. La France, en effet, ne pouvait pas, mathématiquement, célébrer sa qualification pour Pékin avant la fin de ce TQO. Même en cas de succès sur la Corée du Sud, qui doit elle aussi valider son billet aujourd’hui. Ce n’est évidemment que partie remise… Il lui suffit de l’emporter tout à l’heure face au Congo, voire de concéder un improbable partage des points pour valider un billet qui ne peut pas lui échapper. Rien n’indique, sincèrement, qu’il pourrait en être autrement. L’équipe d’Olivier Krumbholz a encore livré une drôle de partie, mélange de bas et de hauts, achevée sur un résultat nul (25-25) pour le moins équitable. Elle a eu le mérite de ne jamais lâcher lorsque les Coréennes disposaient de nombreuses balles de plus trois. Elle est revenue dans une partie FRANCE Buts Kanto 1 Ayglon 0 Pecqueux-Rolland 2 Herbrecht 7 Cano (c) 3 Wendling 2 Borg 1 Fiossonangaye 1 Dembele 1 Vanparys 3 Tervel 1 Tounkara 3 Nicolas TOTAL 25 pourtant mal emmanchée et, si elle a longtemps manqué de lucidité, elle s’est ressaisie pour finir par imposer son jeu. « On a retrouvé, c’est vrai, de la lucidité, sauf au tir, ironise le sélectionneur. En fait, on a très mal joué en première période, avec une ligne arrière pataude, des initiatives individuelles malheureuses quand des schémas collectifs s’imposaient. Mais lorsque l’on est revenu au jeu, au mouvement, on a pu rivaliser. Ça reste néanmoins une leçon d’humilité et il n’y a que la rage qui sauvera cette équipe. » Krumbholz : « Personne n’a brillé » La rage et l’éternelle malice. Une fois encore, la défense 2-4 a privé la Corée du Sud de solutions, l’a empêchée de dérouler le jeu de mouvement à la base de ses plus prestigieuses conquêtes. Les Françaises ont ainsi chapardé un nombre de ballons incalculable, qu’elles ont malheureusement gâchés par maladresse ou précipitation. Mais les Coréennes, après le revers concédé pendant le Mondial en France (26-25), savent qu’elles ne disposent plus de la même marge, qu’elles devront s’employer pour reprendre goût à la victoire. « On commence à ébranler leur confiance, confirme Olivier Krumbholz. Et puis elles possèdent quelques joueuses vieillissantes qui souffrent au fur et à mesure du match. » 25(13) CORÉE DU SUD Tirs 1/4 0/3 2/3 5/7 3/5 2/2 1/2 1/2 1/4 3/8 1/2 3/5 23/47 Pen. P.déc. Exc. 4 43e 2/3 2 1 3 1 51e 0/2 1 50e 1 1 1 2/5 15 3 Gardiennes : Leynaud (30 min., 7 arrêts dt 2/3 pen.) ; Nicolas (30 min., 9 arrêts dt 1/4 pen.) Entraîneur : O. Krumbholz Interceptions : 18 Balles Perdues : 18 Woo Kim Ona Huh An Kim Namsun Kim Chayoun Oh Seongok Hong Park Myoung Choi Moon 25(14) Buts 5 2 1 2 3 5 5 2 Tirs Pen. P.dèc. Exc. 5/9 53e 2/2 1/1 2/4 49e 46e 3/5 5 5/9 0/1 1 54e 1/2 4/6 2 2/4 3 - TOTAL 25 21/36 4/7 11 24 Gardiennes : Oh Youngran (45 min., 10 arrêts dt 0/1 pen.) ; Lee (15 min., 7 arrêts dt 1/4 pen.) Entraîneur : Lim Youngchul Interceptions : 7 Balles Perdues : 27 PHILIPPE PAILHORIES de notre envoyé spécial LES MOTS CLAQUENT comme les certitudes qui habitent Isabelle Wendling, la plus capée des Bleues et surtout la plus exemplaire, ainsi que le match de la Corée l’a encore confirmé hier en fin d’après-midi. « Franchement, je n’ai pas envie que ce dimanche si particulier soit mon dernier jour de stage en équipe de France. » Un sourire accompagne le propos. Il en dit long, évidemment, sur la confiance qui, jamais, ne l’a abandonnée. Et cette peur, inévitable pour les plus fragiles, au moment de finir le travail, serait presque une alliée pour le pivot de Metz. « Peur ? Comment dire ? Ce piège n’est pas fait pour nous. On a su construire au fil du temps malgré le mélange des générations. On peut dire que le mariage est réussi quand on voit comment nous avons été capables de nous sortir des filets coréens. En les battant pour la première fois lors du dernier Mondial, nous nous sommes libérées. Alors c’est vrai qu’on a eu les balles pour les battre mais il faut, d’abord, se rendre compte qu’elles nous gênent moins qu’auparavant. Nous nous sommes adaptées à leur style, à leur vivacité, à leur défense 5-1, avec un libero qui ferme derrière. » La même satisfaction anime le dis- cours d’une autre ancienne, Véronique Pecqueux-Rolland. « Tout ce qu’il s’est passé hier n’est que du bonus dans la perspective des JO. Les Coréennes, nous savons désormais les jouer. Elles ont appris à se méfier de nous et, psychologiquement, c’est un élément qui pourra nous servir plus tard. » Les Françaises voient, évidemment, bien plus loin que le rendez-vous du jour contre le Congo, qui doit valider le précieux billet pour Pékin. À l’image d’Amandine Leynaud, la jeune gardienne qui sort de plus en plus souvent de l’ombre de Valérie Nicolas. « Sur ce que l’on a vu depuis vendredi, il faut être réaliste : il y a un écart important entre la Corée et la France d’un côté et les deux nations africaines de l’autre. Il faut donc terminer le travail. » Il reste surtout aux joueuses d’Olivier Krumbholz une marge importante à tous les niveaux de la performance. « Le groupe sera prêt pour Pékin » « Il y a beaucoup de domaines dans lesquels nous avons progressé ces derniers temps, explique Raphaëlle Tervel. En défense, notamment. On a vraiment confiance dans ce que l’on fait et comment on le fait. » Des paramètres non négligeables puisqu’ils permettent, d’abord, de dépasser la dimension émotionnelle de l’événement. « L’appréhension, sourit Sophie Her- TOUS SPORTS brecht, serait plutôt dans le camp congolais. Nous avançons tout de même avec de vraies certitudes. » Chez les plus jeunes, celles qu’il faut encadrer au moment de gravir la dernière marche, les mots sont à l’unisson. « Tout est possible, s’amuse Maakan Tounkara. C’est le pire, dans le sport. Mais quand même. Quand une équipe montre autant d’envie, comme la nôtre, et une réelle capacité d’adaptation, on ne peut, évidemment, pas imaginer le pire. » Une glissade fatale, sur le parquet du Parnasse, n’est pas envisageable puisque les Françaises ont pris toutes les assurances. « C’est drôle, avoue Véronique Pecqueux-Rolland, mais au fil du temps, À Nîmes VENDREDI ce groupe n’aperçoit aucune frontière infranchissable. On vient, par e x e m pl e , d e d é m y t h i f i e r l e s Coréennes. Je me dis qu’il sera vraiment prêt pour Pékin à affronter tous les styles de jeu. » Ce vœu, on s’en doute, Isabelle Wendling, à trentesept ans, l’a bien souvent caressé. « L’envie est forte chez les filles, jeunes et anciennes, de partager une ultime aventure. Ça se sent tous les jours en stage. La preuve, nous, les plus vieilles, n’avons pas eu besoin de rappeler les moins expérimentées à l’exigence de l’enjeu et du rendezvous. Tout le monde sait exactement ce qu’il a à faire. » Alors, le Congo… LAURENT MOISSET LES AUTRES TQO Allemagne et Roumanie qualifiées À LEIPZIG (ALL). – VENDREDI : Croatie - Cuba, 31-25 ; Allemagne - Suède, 27-26. HIER : Suède - Cuba, 31-20 ; Allemagne - Croatie, 22-16. AUJOURD’HUI : Suède - Croatie ; Allemagne - Cuba. Classement : 1. Allemagne, 4 pts ; 2. Croatie et Suède, 2 ; 4. Cuba, 0. À BUCAREST (ROU). – VENDREDI : Hongrie - Pologne, 39-30 ; Roumanie Japon, 44-21. HIER : Japon - Pologne, 29-27 ; Roumanie - Hongrie, 31-29. AUJOURD’HUI : Japon - Hongrie ; Roumanie - Pologne. Classement : 1. Roumanie, 4 pts ; 2. Hongrie et Japon, 2 ; 4. Pologne, 0. Les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour les Jeux Olympiques (9 au 24 août à Pékin). DÉJÀ QUALIFIÉS. – Chine (organisatrice) ; Russie (championne du monde) ; Norvège (championne d’Europe) ; Angola (champion d’Afrique) ; Kazakhstan (champion d’Asie) ; Brésil (champion panaméricain) ; Allemagne (TQO de Leipzig) ; Roumanie (TQO de Bucarest). JEUX OLYMPIQUES Athènes s’enflamme… DÉCIDÉMENT, le parcours de la flamme olympique, qui est arrivée hier à Athènes, dernière étape de son parcours grec avant sa remise, dimanche, aux organisateurs chinois, est émaillé d’incidents. Encadrés par un dispositif policier draconien, destiné à maintenir à distance quelques dizaines de manifestants opposés au régime de Pékin, les coureurs participant au relais de la torche ont porté en début de soirée la flamme en haut de l’Acropole, où elle devait être conservée pendant la nuit. Survolée en permanence toute la journée par un hélicoptère, la flamme est arrivée entourée de plusieurs policiers en civil, les coureurs étant euxmêmes encadrés par de nombreuses voitures et motards. Ce qui n’avait pas empêché des militants de la cause tibétaine ou des membres du mouvement Falungong, interdit en Chine, de se rassembler pacifiquement pour protester contre la répression chinoise au Tibet et l’organisation des JO par Pékin. La flamme à Paris le 7 avril Détournant le slogan choisi par les Chinois, certains avaient déployé une banderole où était inscrit : « Allumez la passion, partagez le rêve, libérez le Tibet. » Rappelons que depuis jeudi soir plusieurs personnes ont été interpellées ou empêchées de déployer des banderoles dans plusieurs villes de Grèce, où la flamme a parcouru depuis lundi quelque 1.500 kilomètres. Des restrictions qui concernent également la presse, interdite d’accès au site de l’Acropole samedi soir, ce qui a provoqué la colère de plusieurs associations de journalistes. Reste que le moment le plus délicat pour les autorités grecques sera la remise de la flamme aux organisateurs chinois, cet après-midi, au cours d’une cérémonie au stade de marbre d’Athènes, là où furent organisés, en 1896, les premiers Jeux modernes. Après sa remise aux organisateurs chinois, la flamme olympique partira pour Pékin. Elle démarrera ensuite le 2 avril un périple autour du monde qui devrait la mener, le 7 avril, à Paris. – (avec AFP) … et l’Union européenne temporise TANDIS QUE LA GRÈCE connaît les pires difficultés pour juguler les mouvements de protestation antichinois tout au long du parcours de la flamme olympique, les ministres des Affaires étrangères qui étaient réunis à Brdo pri Kranju près de Ljubljana, en Slovénie, ont finalement jugé hier prématuré d’appeler à un quelconque boycottage des JO de Pékin. Les Vingt-Sept ont appelé « à un dialogue substantiel et constructif sur toutes les questions clés, comme la préservation de la langue, de la culture, de la religion et de la tradition tibétaines ». Ces déclarations interviennent après un nouvel appel à l’aide lancé samedi matin par le dalaï-lama depuis New Delhi, en Inde. « Je suis ici impuissant, je peux juste prier », a ajouté le dignitaire tibétain, répétant qu’il était ouvert au dialogue avec Pékin et qu’il ne soutenait pas un boycottage des JO de Pékin cet été. « Beaucoup (de ministres) ont exprimé le sentiment qu’une instrumentalisation politique du sport, comme elle a été envisagée par certains en appelant à des boycottages, ne serait pas une réaction appropriée », a ajouté le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, rejoint par son homologue français, Bernard Kouchner : « Personne n’est pour le boycottage des Jeux Olym- Rouge NÎMES. – Meilleure marqueuse française, Sophie Herbrecht a été le leader attendu pour rester au contact de la Corée en deuxième période (Photo Nicolas Luttiau) SOPHIE HERBRECHT et les Bleues avouent ne pas trembler au moment de terminer le travail. NÎMES – Bleu Rouge Jaune « De vraies certitudes » Jaune LACRABÈRE REMPLACE CANO. – Alexandra Lacrabère sera dans le groupe qui affrontera le Congo aujourd’hui. La joueuse de Bègles remplace la capitaine Stéphanie Cano, touchée hier au tendon rotulien. Noir Bleu Noir Evolution du score : 0-1 (1re) ; 2-1 (2e) ; 4-3 (6e) ; 4-6 (9e) ; 7-9 (17e) ; 9-11 (23e) ; 11-11 (26e) ; 12-14 (29e) ; 15-14 (33e) ; 15-17 (35e) ; 17-17 (39e) ; 18-20 (43e) ; 19-21 (44e) ; 21-21 (46e) ; 21-23 (48e) ; 22-24 (55e) ; 25-24 (58e) Spectateurs : 3000 Arbitres : MM. Baum et Goralczyk (POL) L’équipe de France ne peut évidemment pas se contenter de ce plaisir passager. Elle a affiché de sérieuses lacunes qui ne la priveront pas de ticket pour la Chine, mais qui pourraient se révéler fatales à Pékin. 50 % de réussite au tir, c’est bien peu. Surtout sur la montée de balle, chantier encore et toujours prioritaire. La défense 0-6, elle, n’a pas été suffisamment opérante. « Mais il faut que l’on avance, tonne l’entraîneur national, et ne pas être toujours obligé de trouver des solutions originales…» Les gauchères de la base arrière, contrairement à la veille, n’ont pas, non plus, trouvé le bon ton et très peu pesé sur le débat. « Personne n’a brillé », coupe Krumbholz. Sauf Sophie Herbrecht, tranchante au long du deuxième acte. Sauf les gardiennes, aussi déterminantes que la veille. Voilà, d’ailleurs, peut-être l’enseignement majeur des deux premières rencontres. Derrière Valérie Nicolas, leader incontesté, Amandine Leynaud a pris une tout autre dimension et s’impose comme l’incontournable numéro 2 à ce poste. Les deux complices auront à nouveau leur mot à dire, tout à l’heure, face à des Congolaises qu’elles connaissent mieux que personne, puisque six d’entre elles évoluent dans le Championnat de France. Elles et leurs coéquipières, en fait, semblaient satisfaites d’aborder cet ultime rendez-vous sans avoir perdu, sans avoir dilapidé leur confiance. Parce qu’elles savent qu’elles disposent de toutes les armes pour achever le travail, que leur bagage technique et tactique est supérieur à celui de la bande à Gilles Baron. Et elles savent, surtout, qu’au bout de cette heure de jeu, elles valideront leur billet pour leurs troisièmes Jeux d’affilée. Que la France comptera enfin un représentant en sports collectifs à Pékin. Ce dont personne, à Nîmes, n’a jamais douté. piques et, quant à la cérémonie d’ouverture, personne n’a voulu en parler », a-t-il assuré, avant de souligner que le problème du Tibet « dépasse celui des Jeux ». C’est pourtant la France qui avait lancé le débat sur cette cérémonie d’ouverture. Le président Nicolas Sarkozy, qui assurera la présidence de l’UE pendant les Jeux, n’avait, en effet, pas exclu, dès mardi, un tel boycottage. – (avec AFP) DIMANCHE 30 MARS 2008 Corée du Sud - Congo ......... 37-23 France - Côte d’Ivoire........ 34-10 HIER Côte d’Ivoire - Congo .......... 26-27 France - Corée du Sud ....... 25-25 Classement : 1. Corée du Sud et France, 3 pts ; 3. Congo, 2 ; 4. Côte d’Ivoire, 0. Les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour les Jeux Olympiques (9 au 24 août à Pékin). PROGRAMME AUJOURD’HUI, 15 HEURES : Côte d’Ivoire - Corée du Sud. 17 HEURES : France - Congo (Sport +). Le Congo déjà servi LES CONGOLAISES ont encore le droit de rêver. Battues par la Côte d’Ivoire en demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations en janvier dernier, elles ont pris leur revanche, hier, et peuvent donc, en cas de succès sur l’équipe de France, décrocher leur billet pour Pékin. « On a le droit de rêver, oui, sourit Gilles Baron, l’entraîneur français des Congolaises. Mais pas trop longtemps. Il y a deux niveaux de jeu bien distincts dans ce Tournoi, chacun l’a bien compris. Et la France, c’est un véritable rouleau compresseur. D’autant que nous ne pouvons aligner que huit joueuses valides. » Comme lors du Mondial en France, des joueuses ont, en effet, profité de la parenthèse pour abandonner la délé- gation et chercher fortune en France. Nelle Bouangoli et Carmelia Assiana ont ainsi profité du stage à Mende pour prendre la poudre d’escampette. « Le pire, rumine Gilles Baron, c’est qu’elles n’ont même pas leur passeport, et qu’elles n’ont pas l’intention d’opter pour des clubs de D 1, alors qu’elles ont le niveau. » Avec les blessures, celle de Sandrelle Itoua notamment, le Congo apparaît diminué et semble se contenter des 2 points pris hier. « Ils ont énormément de saveur, confirme Gilles Baron. Malgré toutes nos difficultés, nous repartirons avec le sentiment que le travail, l’investissement ont payé. » – P. P. CÔTE D’IVOIRE - CONGO : 26-27 (13-12) CÔTE D’IVOIRE. – Gardiennes : Da Sylva (6 arrêts) ; Kanga (5 arrêts). Marqueuses : Guede (2/3), Gbobouo, Dongo (2/3), Mambo (5/11), Kregbo (2/3), Traore, Dosso (6/11), Gondo Bredou (7/9), Abony, Toualy (1/4), Kuyo (1/3), Zanzan. Entraîneur : T. Vincent. CONGO. – Gardiennes : Yende (6 arrêts) ; Okanatha (6 arrêts). Marqueuses : Itoua, Mavoungou (6/6), Oumba, Ngoli (1/3), Donguet (3/8), Bassarila (5/8), Leroy (3/5), Okoye (6/12), Moukila, Maboulou (1/3), Itoua (2/8). Entraîneur : G. Baron. DIVISION 1 HOMMES (21e journée) Ivry cède du terrain ALORS QUE Montpellier, le leader, et Chambéry, son dauphin, se sont largement imposés hier soir, Ivry a, lui, cédé du terrain sur le duo de tête en concédant le nul face à Nîmes. La belle performance du jour est à mettre au crédit de Saint-Raphaël, vainqueur sur le fil à Créteil. CHAMBÉRY - TREMBLAY-EN-FRANCE : 35-25 (16-15) 900 spectateurs. Arbitres : MM. Clapson et Fieschi. CHAMBÉRY. – Gardiens : Stojinovic ; Dumoulin (15 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Busselier (0/1), Nocar (8/10), Roiné (3/7), Clémençon, Ben. Gille (3/6), Natek (2/5), Narcisse (cap., 4/7), N’Diaye (1/1), Paty (6/6), Joli (5/5 dont 4/4 pen.), Richardson (0/2), Jeauneau (3/5). Entraîneur : P. Gardent. TREMBLAY-EN-FRANCE. – Gardiens : Mias (0 arrêt, 0/1 pen.) ; Angelov (14 arrêts dt 0/3 pen.). Buteurs : Orjas (1/2), Zuzo (5/6), Ostertag (3/6), Stefanovic (2/4 dont 2/2 pen.), Sall (2/6), Prat (cap., 3/5), Manojlovic (1/6), Bousnina (0/2), Peyrabout (1/2), Bingo, Bouakaz, Loutoufi (7/10). Entraîneur : T. Perreux. IVRY - NÎMES : 23-23 (10-15) 1 200 spectateurs. Arbitres : MM. Dentz et Reibel. IVRY. – Gardiens : Pocuca (8 arrêts) ; Chapon (18 arrêts). Buteurs : T. Richard (0/2), Poulin (1/4), Sarni, Martinovic (0/2), Crépain (2/3), Mokrani (4/7), Buchmann (2/6), Tuzolana, Hadjali (7/10 dt 5 pen.), Guilbert (cap., 4/8), Smajlagic (3/7), Petro. Entraîneur : S. Imbratta. NÎMES. – Gardiens : Idrissi (21 arrêts) ; Jovicic. Buteurs : Haon (4/6), Malesevic (4/9 dt 1 pen.), Saurina (4/11), C. Kabengele (1/3), Derbier (1/2), Scaccianoce (2/6), Illes (3/5), Detrez (cap., 2/5), Ventre (0/1), Perronneau (1/6), Boubaiou (1/1), Chevalier. Entraîneur : A. Portes. DUNKERQUE - SÉLESTAT : 33-27 (20-12) 1 800 spectateurs. Arbitres : MM. Mons et Weber ; DUNKERQUE. – Gardiens : Katschnig (4/15 arrêts) ; Siffert (17/33 arrêts dt 2/3 pen.). Buteurs : Lamon (3/5), Touati (5/5), Siakam Kadji (1/2), C. Bonin (2/4 dt 1/2 pen.), Soudry (4/7), Demaret (cap.), Ben Aziza (9/12), Darras, Grocaut (5/6), Gheysen (4/8 dt 3/4 pen.). Entraîneur : Y. Sylla. SÉLESTAT. – Gardiens : M. Robin (5/21 arrêts dt 0/2 pen.) ; Motlik (6/32 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : G. Martin (3/5), Huljina (1/3), C. Omeyer (1/2), Arnaud (6/8), Galotte (1/2), Salami (5/10), Haraketi (4/11), Tschirret (2/2), Biloum (3/7), Butto (1/3 dt 1/1 pen.), Baran (cap., 0/6). Entraîneur : F. Berthier. TOULOUSE - ISTRES : 28-25 (13-12) 500 spectateurs. Arbitres : MM. Lazaar et Reveret. TOULOUSE. – Gardiens : Ploquin (21 arrêts dt 1/1 pen.) ; Lorenzelli. Buteurs : Briffe (0/2), Manebard, Chelle (1/2), Ramond (0/1), J. Roby (3/4), Kempe (cap., 3/3), Angelovski (4/6), Belhadj (4/9), Soudani (3/7 dt1/2 pen.), Calvel (5/9), Ayed (5/6 dt 0/1 pen.), Sauzée. Entraîneur : L. Bezeau. ISTRES. – Gardiens : Cappelle (0 arrêt) ; Kreiss (13 arrêts dt 2/3 pen.). Buteurs : Milosevic (3/4), Drouhin (4/11 dt 0/1 pen.), Cismondo (cap., 4/9), Rochette (2/4), Keller (4/5), Alfred (2/4), Tourraton, Labane (0/1), Fleurival, Buchta (2/7), Nedovic (4/7), Legendry. Entraîneur : C. Mazel. HIER : Ivry-Nîmes, 23-23 ; DunkerqueSélestat, 33-27 ; Toulouse-Istres, 28-25 ; Chambéry - Tremblay-enFrance, 35-25 ; Créteil - Saint-Raphaël, 26-27 ; Pontault-Combault - Paris, 26-33 ; Villefranche-Beaujolais - Montpellier, 31-38. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 4 avril : 20 heures, Nîmes-Créteil. Samedi 5 avril : 18 h 30, Tremblayen-France - Pontault-Combault ; 20 heures, Istres-Dunkerque ; SélestatChambéry ; Saint-Raphaël - Toulouse ; Paris - Villefranche-Beaujolais ; 20 h 30, Montpellier - Ivry (Eurosport). Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Montpellier .. 402120 0 1 715 562 +153 2. Chambéry .... 352116 3 2 668 585 +83 3. Ivry ................ 312114 3 4 660 595 +65 4. Dunkerque ... 252111 3 7 596 572 +24 5. Nîmes ........... 232110 3 8 591 571 +20 6. Créteil .......... 232110 3 8 607 593 +14 7. Tremblay-en-Fr. . 222110 2 9 643 628 +15 8. Paris ........... 2021 9 210 573 572 +1 9. Saint-Raphaël . 2021 9 210 600 604 -4 10. Toulouse .... 2021 9 210 591 599 -8 11. Istres ............ 1321 5 313 577 599 -22 12. Sélestat ........ 1221 4 413 604 660 -56 13. Pontault-Combault 521 2 118 520 656 -136 14. Villefranche-s.-S. . 521 1 317 567 716 -149 CRÉTEIL - SAINT-RAPHAËL : 26-27 (12-15) 1 000 spectateurs. Arbitres : MM. Bader et Imloul. CRÉTEIL. – Gardiens : Arriubergé (6 arrêts, dt 2/3 pen.) ; Lemonne (8 arrêts). Buteurs : Pavlovic (1/2), Nikolic (2/8), Atajevas (3/11), Bakekolo (6/6), Desgrolard (0/4), Limer (1/1), Arive (1/3), Rigault (6/9 dt 1/2 pen.), Piriianu (6/8), Mallet, Le Padellec, Jallamion. Entraîneur : C. Esparre. SAINT-RAPHAËL. – Gardiens : Sargenton (0 arrêt, 0/1 pen.) ; Kucerka (17 arrêts). Buteurs : Zemanek (4/6), Boisedu (5/11), Fortuneanu (6/11), Zvet (0/1), Foubert (1/2), Vojinovic (cap., 1/4), Caucheteux (3/5 dt 1/1 pen.), Chapuis (2/4), Garain, Viudes (3/3), Paillasson (0/1), Fritzson (2/6 dt 0/1 pen.). Entraîneur : C. Gaudin. PONTAULT-COMBAULT - PARIS : 26-33 (11-21) 500 spectateurs. Arbitres : MM. Bourgeois et Denis. PONTAULT-COMBAULT. – Gardiens : Sapronov (14 arrêts) ; Rouille (0 arrêt, 0/1 pen.). Buteurs : Ignol (1/3), Valent (4/12), Allard (2/4), Ighirri (1/3), Duong (0/2), Holder (cap., 5/11 dt 3/4 pen.), Jean-Zéphirin (4/4), Versol (3/7), Vially (4/5 dt 1pen.), Champion, Chauvin (2/4), Guillaume (0/1). Entraîneur : D. Peneau. PARIS. – Gardiens : Annonay (10 arrêts dt 0/1 pen.) ; Tabarand (4 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Clementia (0/1), A.-K. Nyokas (0/5), Sorhaindo (4/5), Claire (3/6), Diaw (6/12), Mongin (cap.), Di Salvo (3/5), Lis (3/3), Elezovic (2/4), Ouksir (3/3), Ortéga (3/3), Girault (6/7 dt 1/1 pen.). Entraîneur : T. Anti. VILLEFRANCHE-BEAUJOLAIS - MONTPELLIER : 31-38 (17-19) 900 spectateurs. Arbitres : Mlles C. Bonaventura et J. Bonaventura. VILLEFRANCHE-BEAUJOLAIS. – Gardiens : Brestovac (12/50 dt 0/4 pen.) ; Buteurs : Kolev (1/3), Lorgeré (5/15), A. Benkhala (cap., 8/9), Savkovic (1/2), Deveze (2/4), Kiangebeni (2/2), Marroux (6/7 dt 3/3 pen.), Chabert (5/8), Kitsadi-Zorrino (1/1). Entraîneur : A. Merlaud. MONTPELLIER. – Gardiens : Maggaiez (10/29 dt 0/2 pen.) ; Karaboué (4/16 dt 0/1 pen.). Buteurs : Thomas (2/4), Burdet (0/3), Junillon (5/7), Tej (4/6), Accambray (6/7), Honrubia (7/9 dt 4/4 pen.), Juricek (3/3), Abati (2/4), Sobol (7/9), Bojinovic (cap., 1/2), Hmam (1/1). Entraîneur : P. Canayer. COUPE D’ALLEMAGNE : CINQ FRANÇAIS EN FINALE. – Cinq Français disputent, aujourd’hui à Hambourg, la finale de la Coupe d’Allemagne. Kiel, avec Omeyer, Karabatic et Anic, tentera de conserver son titre face à l’équipe hôte emmenée par les frères Gille. HIER. Demi-finales : Kiel Rhein-Neckar-Löwen, 38-34 ; Hambourg-Nordhorn, 34-32. AUJOURD’HUI. Finale (14 heures) : Hambourg-Kiel. PAGE 19 Bleu Rouge Noir Jaune 20 BASKET PRO A (23 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune CHOLET - ROANNE : 60-68 La Chorale a du souffle Roanne a bien neutralisé Cholet pour se replacer dans la course en haut de tableau. CHOLET – de notre envoyé spécial Nancy - Orléans ........................... 85-62 Vichy- Le Havre ........................... 80-88 Cholet- Roanne .......................... 60-68 Strasbourg- Dijon ....................... 60-64 Chalon - Hyères-Toulon .............. 81-74 ridicules à la Semaine des As. Cette fois, nos grands sont bien sortis sur les pick and roll et ont empêché Tchicambou, De Colo et Dobbins de s’exprimer », notait Jean-Denys Choulet. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 4 avril (20 heures) : Hyères-Toulon - Paris-Levallois. 20 h 45 : Roanne-ASVEL (Sport +). Samedi 5 avril (20 heures) : Le Havre-Nancy ; Dijon-Clermont ; Le Mans - Chalon ; Pau-Orthez - Strasbourg ; Gravelines-Cholet ; Orléans-Vichy. Badiane : « La défense sera la clef » Avec l’ailier Derrick Byars qui monte en régime et un Pierrick Poupet suppléant bien Marco Pellin (out sur lésion musculaire), Roanne a contrôlé les débats malgré une adresse à trois points en berne, notamment de la part d’un Brion Rush fâché avec son tir primé (8 sur 45 sur les six dernières parties de Pro A !) mais toutefois très actif et utile à la mène. « En ce moment, à trois points, ce n’est pas trop notre truc. On a montré de bonnes choses en défense et cela sera la clef pour la fin de saison. On est reboosté pour la suite de l’exercice. On avait une revanche à prendre sur Cholet car on avait les As en travers de la gorge, et on en a encore une à prendre sur l’ASVEL », analysait Pape Badiane. La Chorale va en effet pouvoir se tester avec deux derbys très attendus, vendredi prochain à la Halle Vacheresse contre l’ASVEL et la semaine suivante à Vichy. Cholet lui, va devoir cravacher dans la course aux play-offs. « Cela va nous permettre de nous remettre en question », affirmait Claude Marquis. Sur ce qu’on a vu hier, c’est en effet nécessaire. VENDREDI Saint-Étienne- Brest ................... 77-78 Nantes - Poitiers ......................... 64-69 Aix-Maurienne- Reims ............ 109-84 HIER Boulazac - Limoges ..................... 51-67 Bourg- Nanterre ......................... 99-68 Châlons-en-Ch.- Le Portel .......... 86-77 Quimper- Besançon ................... 80-88 Rouen - Saint-Quentin ............... 85-68 Saint-Vallier- Évreux ................. 91-79 VALENCIENNES – de notre correspondant STRASBOURG DIJON Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd 20 4 2/6 - - 1-7 18 6 3/5 0/2 - 0-1 26 6 2/6 1/3 1/3 1-4 29 7 2/8 1/6 2/2 2-4 27 9 3/8 3/8 - 0-2 25 8 4/6 - - 2-5 26 13 4/11 2/6 3/5 0-3 18 5 2/8 1/4 - 1-2 11 2 1/2 - - 0-1 200 60 23/60 8/29 6/10 7-29 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd N’Doye 40 16 4/11 2/6 6/7 2-5 M’Baye 22 12 4/7 2/4 2/4 2-2 Diabaté 20 12 5/8 1/2 1/1 Krupalija 27 4 0/3 0/3 4/6 0-7 Koma 2 - - - - Everett 11 0 0/6 0/3 - 0-2 Simon 38 18 8/14 0/1 2/5 0-6 Sciarra 40 2 0/5 0/4 2/2 0-7 TOTAL 200 64 21/54 5/23 17/25 4-29 60-64 (13-19, 5-18, 19-10, 23-17) Écart.- DIJ : + 20 (22e). Spect. : 3 800. Arb. : Maestre, Perier et Blanc. Pettway Darrigand Houston Giffa Nissim McCord Obasohan Shannon Lewin TOTAL 60 64 Pd 1 1 2 2 3 1 2 1 13 Pd 2 2 1 2 4 11 Rouen y est presque de notre envoyé spécial ROUEN N’EST PLUS qu’à un match de son neuvième titre de champion. Dès mardi, les Rouennais peuvent même compléter leur série en cours, puisque lors de leurs trois derniers titres de champion (2001, 2003 et 2006), ils n’avaient pas perdu un match de play-offs, comme cette année. Après leur victoire d’hier soir, ils ont, au pire, l’assurance de revenir sur leur patinoire de l’île Lacroix pour y disputer un cinquième match décisif samedi. Pour cela, il faudra que les Briançonnais gagnent les deux matches chez eux mardi et mercredi. Ce n’est pas impossible, parce que, malgré les deux défaites, les joueurs des Hautes-Alpes ont prouvé qu’ils étaient à la hauteur de cette finale. Mais cela sera quand même compliqué tant les Normands semblent habités par une confiance inébranlable et tant leurs individualités peuvent faire la dif- férence à tout moment. Hier soir, les Rouennais ont montré une autre facette de leur talent. Après la piste aux étoiles et un match totalement débridé vendredi, c’était le jour des gros bras et d’un jeu beaucoup plus fermé. Les Briançonnais, qui avaient voulu imposer ce changement de rythme, ne sont pas passés loin de réussir leur coup. Raux : « On y croit encore » Menant pour la première fois de la finale (1-0, 9e), ils auraient même pu instiller le doute dans les têtes rouennaises s’ils n’avaient encaissé un but un peu stupide trop vite à la suite. Julien Desrosiers, laissé libre par la défense, manquait son lancer, mais le palet avançait suffisamment vite pour tromper un Bronsard un peu endormi sur le coup (10e). « On voulait faire un match beaucoup plus compact et plus physique, expliqua Luciano Basile l’entraîneur de Briançon. Malheureu- Classement : 1. Bourg, 46 pts ; 2. Rouen, 45 ; 3. Poitiers, 44 ; 4. Limoges, 44 ; 5. Nanterre, 44 ; 6. Nantes, 43 ; 7. Aix-Maurienne , 42 ; 8. Besançon, 41 ; 9. Saint-Étienne , 41 ; 10. Évreux, 40 ; 11. Brest, 40 ; 12. Quimper, 40 ; 13. Boulazac, 40 ; 14. Saint-Quentin , 38 ; 15. Châlons-en-Ch. , 37 ; 16. St-Vallier , 36 ; 17. Le Portel , 36 ; 18. Reims, 32. PROCHAINE JOURNÉE : Vendredi 4 avril (20 heures) : Poitiers - Aix-Maurienne, Le Portel - Boulazac, Saint-Quentin - Bourg, Besançon - Rouen. Samedi 5 avril (20 heures) : Nanterre - Châlons, Reims Saint-Vallier, Brest - Quimper, Evreux Saint-Étienne. subi un cinquième revers sur ses six derniers matches à domicile ! Il faut dire qu’avec 88 points encaissés la meilleure défense de Pro A (65,8 pts) était hier trop loin de ses bases. « On NANCY ORLÉANS 85 62 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 25 7 2/9 0/2 3/4 2-3 7 14 4 1/2 0/1 2/2 - 2 30 14 5/10 3/6 1/1 2-4 3 11 5 2/4 1/2 - 0-2 1 17 4 2/4 0/2 - 0-2 21 10 3/5 - 4/6 3-3 1 2 - - - - 1-1 20 12 5/11 0/1 2/3 2-5 2 35 13 4/7 2/3 3/4 2-3 5 25 16 5/7 2/4 4/6 2-5 200 85 29/59 8/21 19/26 14-29 21 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Fellah 20 2 1/2 0/1 - - 2 Anagonye 23 11 5/11 0/1 1/3 2-1 2 Adjiwanou 20 8 3/7 0/2 2/6 3-1 Heath 26 11 5/12 1/2 - 2-3 2 Salisbery 6 2 1/3 0/1 - - Curti 26 9 3/4 0/1 3/3 0-2 2 Cope 16 6 3/9 0/4 - 0-3 Dewar 31 9 3/8 3/7 - 0-3 1 Louvès 9 - - - 0/2 0-2 T. Smith 23 4 1/5 0/2 2/4 0-1 TOTAL 200 62 25/61 4/21 8/18 9-19 9 85-62 (22-17, 22-10, 21-15, 20-20) Écarts.- NAN : + 27 (34e) ; ORL : + 6 (3e). Spect. : 4 000. Arb. : Castano, Koog et Dubois. Dowdell Amagou J. Greer T.J. Parker D.J. Harrison Zaki Michel Samnick R. Greer Bauer TOTAL ROUEN - BRIANÇON : 4-2 PROGRAMME sement on a pris un but “ casquette ”. C’est dommage parce que sinon, à 5 contre 5, on a fait jeu égal. » À cinq contre cinq oui. Mais en voulant durcir le match, les Briançonnais ont aussi commis plus de fautes et subi plus de pénalités, parfois évitables. Et contre Rouen, cela se paie au prix fort. Avec trois buts en supériorité numérique, les Normands, qui tournent à 50 % de réussite sur ces situations depuis le début de la finale, ont une nouvelle fois montré leur habilité dans cet exercice. « C’était plus le genre de match auquel je m’attendais, a souligné Alain Vogin, l’entraîneur rouennais. C’était dur physiquement avec peu de buts. On a été très efficace en supériorité numérique, mais on sait que c’est là et sur la performance du gardien, que se jouent les play-offs. » Battus à Briançon en saison régulière (1-2 a. p.), les Rouennais savent qu’ils peuvent s’attendre à une réception particulièrement chaude sur la patinoire d’un club qui attend un titre depuis toujours et qui ne compte pas mourir comme ça. « On y croit encore, a expliqué Damien Raux, l’ancien rouennais. On va gommer les petites erreurs qui nous ont coûté des pénalités. Maintenant, on n’a plus le choix. Si on gagne mardi, ils peuvent se mettre à douter. » MATTHIEU BARBEROUSSE Match 1 : VENDREDI, Rouen-Briançon, 7-3. Match 2 : HIER,RouenBriançon, 4-2. Match 3 : MARDI 1er AVRIL (20 heures à Briançon, en direct sur Sport +). Match 4 (si nécessaire) : MERCREDI 2 AVRIL (20 heures à Briançon, en direct sur Sport +). Match 5 (si nécessaire) : SAMEDI 5 AVRIL (20 heures à Rouen, en direct sur Sport +). ÉQUIPE DE FRANCE : RETOUR DE BORDELEAU. – La sélection pour le Mondial (2-18 mai au Québec) a été arrêtée. Le choix majeur concerne le retour de Sébastien Bordeleau(Berne), le joueur aux 256 matches NHL, qui avait renoncé au Mondial B l’an passé. Maurice Rozenthal n’a pas été retenu, son registre étant jugé peu compatible avec le système en place. Yorick Treille, blessé à l’épaule depuis deux mois, sera de l’aventure s’il parvient à se remettre. Quant aux expatriés (Meunier, Bellemard, Huet) retenus par leurs éventuels play-offs, ils seront intégrés en cours de préparation. RÉSULTATS NHL (résultats de vendredi). – NashvilleColumbus, 2-0 ; Atlanta-Carolina, 1-7 ; Phil. New Jersey, 4-5 (t.a.b.) ; Montréal-Buffalo, 4-3 (a. p.) ; Vancouver-Minnesota, 0-4 ; Edmon.Colorado, 4-5 (t.a.b.) ; San Jose - Anaheim, 3-1 ; St Louis - Detroit, 4-3 (a.p.). PAGE 20 est battus par meilleur que nous et je n’ai pas senti ce soir l’équipe dans la bonne attitude défensive », expliquait Jean-Louis Borg, le technicien vichyssois. Avec ce succès, Le Havre, où Trao- CHALON HYÈRES-TOULON 81 74 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 35 23 7/14 1/7 8/10 1-5 2 23 0 0/3 0/3 - 0-3 3 0 0/2 0/1 - 0-1 1 31 10 4/9 2/4 - 0-2 2 6 0 0/1 - - - 15 4 1/4 0/1 2/2 1-4 25 16 5/6 2/3 4/4 0-4 2 32 9 1/8 0/1 7/9 0-2 11 25 17 8/14 - 1/3 3-3 5 2 1/1 - - - 2 200 81 27/62 5/20 22/28 6-25 20 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Perincic 34 14 6/13 2/6 - 1-11 2 Ajinca 12 8 3/4 - 2/3 1-1 Legname 13 5 1/4 1/4 2/2 - Milling 9 - - - - 0-1 T. Williams 32 14 5/11 1/4 3/4 2-6 Masingue 27 6 3/5 - - 4-5 1 Nichols 25 3 1/5 1/4 - 0-2 1 McPherson 15 2 0/3 0/2 2/2 1-2 1 Horton 33 22 7/14 3/6 5/5 0-2 6 TOTAL 200 74 26/59 8/26 14/16 10-31 11 81-74 (24-13, 22-15, 16-28, 19-18) Écarts.- CHA : + 20 (20e) ; HYÈ : + 2 (5e). Spect. : 3 900. Arb. : Bichon, Lepercq et Hamzaoui. Bracey Braud Ekanga-Ehawa Barrett Corosine M. Badiane Guice Mitchell Ford Roberts TOTAL ré s’est blessé à la cheville dès la première minute de jeu, passe son hôte du soir et s’installe dans le top 5 de Pro A. – D. L. (avec nos correspondants) VICHY LE HAVRE 80 88 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 25 11 4/8 3/5 - - 5 24 16 5/14 2/7 4/4 3-1 1 29 16 8/11 - - 2-3 1 19 11 4/10 3/7 - 0-3 2 25 2 1/5 0/2 - 0-1 2 24 0 0/2 0/2 - 0-1 1 15 10 3/7 2/4 2/2 0-2 3 26 9 3/4 - 3/4 7-2 2 13 5 1/3 1/2 2/2 1-1 1 200 80 29/64 11/29 11/12 13-14 18 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Edwards 29 11 3/5 - 5/8 7-3 2 Causeur 25 8 3/7 0/2 2/2 1-1 4 P. Sy 2 - - - - - Mukubu 31 12 5/10 0/1 2/2 1-3 3 Thompson 22 15 3/8 2/5 7/10 0-1 1 Sommerville 34 16 5/9 3/6 3/4 0-3 1 A. Traoré 1 - - - - - Duport 16 4 1/1 - 2/2 0-1 Cox 40 22 4/9 4/5 10/11 0-4 2 TOTAL 200 88 24/49 9/19 31/39 9-16 13 80-88 (17-18, 22-26, 22-21, 19-23) Écarts.- VIC : + 3 (14e) ; HAV : + 15 (38e). Spect. : 3 300. Arb. : Bretagne, Julien et Mortz. Sumpter Ball Moss R. Wright Gradit Melody Rambur Issa Karangwa TOTAL 16 HEURES Saint-Amand - Reims Clermont - Challes Hervé Coudray. Encore heureux qu’on l’ait retenue en deuxième période... » Francesca Zara renchérissait : « Tout le monde, dans cette équipe berruyère, peut marquer. Elles sont constamment à la recherche de la joueuse ouverte. » D’entrée, avec un cinq inédit sans Dumerc à la barre, les Berruyères marquèrent leur territoire : 11-21 (7e). Snell, impeccable à trois points, imitée par Melain, était passée par là. La suite fut parfaitement maîtrisée par une équipe maîtresse de son jeu collectif et parvenant à bien maîtriser Nicole Ohlde en défense. Dépassées en première période (aucun lancer-franc à la pause !), les Nordistes eurent le bon goût ensuite de ne pas abdiquer. « On gagne le combat en défense. À deux semaines du Final Four (les 11 et 13 avril), c’est bon pour le moral… », concluait Sonja Kireta. HERVÉ LEROY Classement : 1. Bourges 44 pts ; 2. Valenciennes 39 ; 3. Montpellier 38 ; 4. Villeneuved’A. 35 ; 5. Mondeville 34 ; 6. Challes (– 1 m.), St-Amand (– 1 m.), Reims (– 1 m.) et Clermont (– 1 m.), 31 ; 10. Tarbes, 31 ; 11. Aix, 30 ; 12. Arras 29 ; 13. Calais 27 ; 14. Mourenx 25. PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 2 avril, 20 heures : Villeneuve-d’Ascq - Arras ; Challes - Montpellier ; Bourges - Tarbes ; Aix - Valenciennes ; Mourenx - Clermont ; Reims - Calais ; Mondeville - Saint-Amand. MONTPELLIER - AIX-EN-PROVENCE : 72-47 (20-13 ; 14-13 ; 16-7 ; 22-14) MONTPELLIER : Manic (10), Daley (5), Basko (12), Bonnan (9), Servage, Skrela (13), Dijon (10), E. Bertal (13). AIX-EN-PROVENCE : Sharp (2), Cousseins, Kostaki (14), Suez-Karni (5), Kresovic (9), Lacroix (10), Sene (1), And. Jekabsone (6), Beuzelin. TARBES - MOURENX : 77-56 (21-14 ; 24-20 ; 12-12 ; 20-10) TARBES : Mann (12), Silva, Savasta (21), Beikes (10), Leclair, Kusion (3), Moeggenberg (16), Razanaka, Yacoubou (9), Vega (6). MOURENX : Spina, Kevorkian (3), Arrondo (9), Devaux, Agbatan (13), A. Lelas (6), Castets (8), Pujos, Chones (10), Tzekova (7). ARRAS - MONDEVILLE : 90-74 (20-14 ; 25-22 ; 20-19 ; 25-19) ARRAS : Thomas (22), Mosch (35), Ivancevic (13), Gruszczynski (6), Arnaud (8), Miedzik, Deas (6). MONDEVILLE : Salagnac (18), Dabovic (7), Corre, Tanqueray (4), J. Digbeu (8), Alexis (18), ElGargati (7), Jannault (12). CALAIS - VILLEUEUVE-D’ASCQ : 61-81 (17-27 ; 14-22 ; 15-15 ; 15-17) CALAIS : Czaszar, Hardy (6), Bouthors, Candelier, Dia (10), Cibert (14), Le Leuch, Brazdeikyte (25), Neaves (6). VILLENEUVE-D’ASCQ : Dieme (7), Albicy, Fombonne (5), Drljaca (5), Robert (13), Wambe (27), Sacko (11), Crawford (13), Ilic. VALENCIENNES - BOURGES : 58-67 (17-24 ; 13-18 ; 14-16 ; 14-9) VALENCIENNES : Aubert (3), Koehn (2), Zara (11), Pochet, E. Gomis (9), Bade (5), Reghaïssia (4), Ohlde (16), Cserny (8). BOURGES : Petrovic (6), Snell (16), Melain (6), Miyem (10), Dumerc (5), Paul, Kireta (12), Lepron (2), Ndongue (7), Bujdoso (3). TOURNOI FINAL NCAA HOMMES NBA Davidson toujours là ! Les Lakers coincent, les Suns déroulent ET S’IL Y AVAIT, pour la troisième année de suite, un Français au Final Four ? Davidson n’est pas Florida et Boris Meno n’a pas l’aura électrique de Joakim Noah, mais la petite fac de Caroline du Nord a signé un 20-0 dans la Southern Conference (et 26-6 sur la saison), puis flingué trois programmes mieux cotés dans le tournoi final (Gonzaga no 7, Georgetown no 2 et Wisconsin no 3) pour s’offrir aujourd’hui un quart de finale à grosse cote contre Kansas (no 1). Voilà donc Davidson (no 10) à un match du Final Four. Devant Wisconsin, l’équipe a une fois encore été portée par son shooteur de deuxième année, Stephen Curry, fils de l’ex-pro Dell Curry, qui a claqué 33 points sur la tête d’un des meilleurs défenseurs du pays, Michael Flowers. Curry, dont LeBron James est un des fans, a marqué 25,7 points de moyenne lors des deuxièmes mi- temps de ses trois parties de la « March madness ». Le voilà, avec 103 points cumulés, deuxième meilleur marqueur dans l’histoire du tournoi (depuis 1985) derrière les 108 points de Glenn Robinson, huitième-finaliste avec Purdue en 1994. Ses performances, alliées à l’excellente saison du meneur Jason Richards, expliquent le parcours surprise de ce petit campus de 1 700 étudiants. Quant à Boris Meno (senior, 2,03 m), il vit là une aventure magnifique avant de quitter les rangs universitaires. Si sa participation au tournoi final a été modeste (11 à 15 minutes par match), ce Parisien d’origine n’en a pas moins été le meilleur rebondeur des siens à travers la saison (7,1 pts et 5,5 rbds en 20 min de moy.) dans le prolongement d’une saison junior plus prolifique encore (11 pts, 8,2 rbds en 26 min). – J.-L. T. RÉSULTATS HUITIÈMES DE FINALE. – Michigan State (5) - Memphis (1), 74-92 ; Villanova (12) - Kansas (1), 57-72 ; Davidson (10) - Wisconsin (3), 73-56 ; Stanford (3) - Texas (2), 62-82 ; West Virginia (7) - Xavier (3), 75-79 a.p. ; Washington State (4) - North Carolina (1), 47-68 ; Louisville (3) Tennessee (2), 79-60 ; Western Kentucky (12) - UCLA (1), 78-88. Les quarts de finale ont débuté la nuit dernière. Final Four les 5 et 7 avril à San Antonio. DEREK FISHER souffre d’une déchirure du tendon du pied droit mais va tenter de continuer à jouer malgré la douleur. Lamar Odom avait les bronc hes encombrées, Ronny TURIAF (4 pts à 3/10, 5 p.d., 3 rbds, 3 ctres en 25 min) et Sasha Vujacic (14 pts à 5/17 dont 4/14 à 3 pts) ne pouvaient pas trouver le panier… Résultat : Kobe Bryant a pris sur lui pour essayer de sauver les Lakers d’une grosse désillusion vendredi contre Memphis. La star de LA a signé 53 points (19/37 aux tirs, dont 9/17 à 3 pts), mais cela n’a pas suffi. Une bonne nouvelle tout de même, le retour attendu de Pau G asol aujourd’hui contre Washington. Les Phoenix Suns, en revanche, vont bien. Faciles vainqueurs à Philadelphie, les Suns d’un omniprésent Boris DIAW (17 pts à 8/11 aux tirs, 7 rbds, 2 p.d. en 28 min) se redressent bien après deux revers de rang et restent la seule équipe à ne pas avoir subi cette saison une série de trois défaites. Chicago et Joakim NOAH (6 pts, 7 rbds, 1 p.d., 2 ctres en 19 min) ont eux probablement dit adieu aux play-offs en s’inclinant à Atlanta. Enfin, les Sonics de Johan PETRO (8 pts, 5 rbds en 19 min) se sont inclinés dans leur salle devant Charlotte. BOSTON GAGNE LE CHOC DES LEADERS. – Battu à New Orleans samedi dernier, Boston a pris une grosse revanche vendredi soir en corrigeant les Hornets après la pause (56-32) pour largement s’imposer dans ce duel des leaders des Conférences. « Tout commence toujours avec notre défense, on le dit tous les jours », résumait Paul Pierce, fier ailier de la meilleure défense NBA (90,6 pts concédés) après une performance à 27 points, 9 passes, 6 rebonds. LA 50e POUR LES SPURS. – Sixième victoire d’affilée pour les Spurs de Tony PARKER (18 pts, 8 p.d., 3 rbds en 27 min) et Manu Ginobili (16 de ses 26 pts dans le dernier quart), vainqueurs devant Minnesota. San Antonio est finalement la première équipe de l’Ouest à atteindre la barre des 50 victoires cette saison. RÉSULTATS VENDREDI : Indiana - New Jersey, 123-115 ; Toronto - New York, 103-95 ; Philadelphie-Phoenix, 93-107 ; Boston - New Orleans, 112-92 ; Atlanta-Chicago, 106-103 ; Milwaukee-Orlando, 86-103 ; San Antonio - Minnesota, 99-84 ; Utah - L.A. Clippers, 121-101 ; Sacramento-Washington, 108-114 ; Seattle-Charlotte, 93-96 ; L.A. Lakers - Memphis, 111-114. DIMANCHE 30 MARS 2008 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Jaune Coulon n’est plus la citadelle imprenable du début de saison. Vaincu par une équipe normande plus agressive (39 lancers-francs tentés contre 12 !), sereine et pleine de maîtrise, la JAV a HOCKEY SUR GLACE LIGUE MAGNUS (fin., match 2) ROUEN – Les huit premiers qualifiés pour les playoffs. Les deux derniers en Pro B. Bleu UNE 28e VICTOIRE de rang depuis le 5 décembre dernier, 22 victoires sur 22 matches en Championnat… et une bonne chose de faite ! Ticket de la prochaine Euroligue déjà en poche, Bourges est assuré de la première place de la phase régulière. « On est fières de notre saison mais ce n’est pas une fin en soi », lâchait Endéné Miyem hier soir après la victoire berruyère au Hainaut. « C’est une étape… Il nous reste quatorze matches à jouer en un mois avec des finales. On ne va pas fanfaronner maintenant », confiait Pierre Vincent. Sans doute, mais jamais, hier soir, Valenciennes ne sembla en mesure de contester la suprématie berruyère. « Contre Bourges, on ne peut pas se contenter de l’à-peu-près. On prend alors une leçon, soufflait, admiratif, Montpellier- Aix-en-Provence.... 72-47 Tarbes- Mourenx ........................ 77-56 Arras - Mondeville....................... 90-74 Calais- Villeneuve-d’Ascq .......... 61-81 Valenciennes- Bourges .............. 58-67 AUJOURD’HUI Vainqueur en Alsace, Dijon cède le fauteuil de relégable à Paris. Nancy renoue avec le succès. 2 663 spectateurs. Pen.- Rouen : 8’ (4x2’). Briançon : 12’ (6x2’). Buts. – Rouen : 9’40 Desrosiers (Virolainen, Sopko) ; 25’42 Doucet (Liwing, M.-A. Thinel) sup. num. ; 37’41 Houde (Desrosiers, M.-A. Thinel) sup. num. ; 44’10 Bouchard (M.-A. Thinel, Doucet). Briançon : 8’32 Dufour (Rouleau, Tekel) sup. num. ; 38’57 Milovanovic (Ladanyi, Terglav) c. — 1722 1715 1832 1825 1514 1914 1714 1733 1791 1771 1750 1807 1853 1878 1767 1886 Jaune CHOLET. – Arrivé fin janvier à Roanne, puis blessé, Derrick Byars, qui explose ici au dunk, a livré une partie très prometteuse hier à La Meilleraie. (Photo Mao) Dijon sorti des eaux ROUEN - BRIANÇON : 4-2 (1-1 ; 2-1 ; 1-0) p. — 1875 1887 1972 1904 1558 1934 1709 1762 1815 1747 1694 1723 1767 1785 1708 1632 Bourges toujours intenable HIER les Lorrains ont remis les choses en ordre et Orléans a payé le prix du nettoyage ! Vif, athlétique et percutant, Nancy avait plié l’affaire à la pause (44-27). « On a retrouvé notre agressivité défensive et du jeu rapide », notait Jean-Luc Monschau. Orléans, lui, va vite oublier ce non-match. « On a été absents, jamais là », concluait le coach de l’Entente, Philippe Hervé. CHALON - HYÈRES-TOULON : 81-74. – Ce succès n’éclate pas aux yeux, pourtant, il brille comme une pépite. Avec deux succès d’avance et le point-average sur le premier relégable, Paris, Chalon a pris ses distances sur la misère. « C’est une bonne victoire. Même si l’on doit conserver le schéma de jeu que l’on s’est fixé pendant quarante minutes, ce soir (hier), on est plus près des play-offs que de la relégation », notait Greg Beugnot, le coach chalonnais. Plus incisif, l’Élan a vite pris le dessus sur des Hyérois passifs, relégué à 20 points après vingt minutes (46-26). Et hier, Chalon a pu compter sur un Jermaine Guice de classe (16 pts, 4 rbds), parfait aussi sur le paletot de Perincic. Un Guice que l’Élan a eu trop peu souvent cette saison… VICHY - LE HAVRE : 80-88. – Pierre P. — 6 7 7 8 10 10 11 12 12 13 13 13 14 14 15 20 VALENCIENNES - BOURGES : 58-67 LES AUTRES MATCHES STRASBOURG - DIJON : 60-64. – La saison file et la SIG s’enlise. Huitième et sur le fil des play-offs, Strasbourg a subi hier un quatrième revers d’affilée, qui suscite beaucoup de questions. « On ne pèse pas dans la raquette. Il n’est pas question de baisser la tête, mais cette équipe a-t-elle le niveau pour aller en play-offs ? » interrogeait le coach alsacien, Éric Girard. Soir noir en Alsace, beau jour à l’inverse pour la JDA Dijon, le bourreau, qui s’extirpe de la zone de relégation, laissant le siège maudit aux Parisiens. Vainqueurs de quatre de leurs cinq derniers matches, les Bourguignons ont su être les moins mauvais hier soir. Ils ont d’abord profité de la première période affligeante de la SIG (18-37 et 5 points inscrits par Strasbourg dans le deuxième quarttemps), avant de repousser sur la ligne des lancers l’assaut final de la SIG, revenue à moins deux (60-62) à trente secondes de la fin. « C’était le match de la peur, je ne m’attendais pas à un bon match. On s’est offert une bonne bouffée d’oxygène », reconnaissait Randoald Dessarzin. NANCY - ORLÉANS : 85-62. – Le SLUC, défait deux fois de rang et battu lors de ses deux dernières sorties à Gentilly, filait un mauvais coton. Hier, G. — 18 16 16 15 13 13 12 11 11 10 10 10 9 9 8 4 LIGUE FÉMININE (22e journée) 60 68 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Beaubois 14 3 1/3 1/2 - 1-3 2 Marquis 29 12 5/12 - 2/4 7-4 De Colo 29 14 4/15 2/7 4/6 - 3 Tchicamboud 36 10 3/11 2/7 2/2 0-7 4 Doellman 19 4 2/7 0/1 - 0-2 2 Dobbins 33 6 2/8 0/1 2/3 4-5 2 Hayes 10 3 1/7 1/5 - - Wiggins 30 8 4/9 - 0/1 2-3 1 TOTAL 200 60 22/72 6/23 10/16 14-24 14 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Byars 37 14 6/12 2/3 - 2-6 2 Poupet 25 10 3/7 1/4 3/4 1-2 1 Hess 18 2 1/2 - - 3-2 2 Soliman 8 - - - - 2-2 Cazalon 6 0 0/4 0/1 - 0-1 Rush 37 10 3/13 0/6 4/4 0-5 3 Koné 9 4 1/1 - 2/2 1-2 1 P. Badiane 23 5 1/2 - 3/6 2-6 1 Salyers 37 23 9/21 2/8 3/4 1-5 1 TOTAL 200 68 24/62 5/22 15/20 12-31 11 60-68 (10-15, 17-25, 11-14, 22-14) Écart.- ROA : + 18 (35e). Spect. : 5 191. Arb. : Chambon, Bardera et Karaquillo. J. — 24 23 23 23 23 23 23 23 23 23 23 23 23 23 23 24 PRO B (27e journée) FRANCOIS BRASSAMIN CHOLET ROANNE Paris-Levallois- Gravelines ......... 71-88 ASVEL - Le Mans .......................... 75-86 HIER Pts — 1. Le Mans ................ 42 2. Nancy ..................... 39 ASVEL ..................... 39 4. Roanne ................... 38 5. Vichy ....................... 36 Le Havre ............... 36 7. Cholet ..................... 35 8. Strasbourg ............ 34 9. Hyères-Toulon ......... 34 10. Chalon ............... 33 Orléans ............. 33 Pau-Orthez ............. 33 13. Gravelines ........ 32 Dijon .................. 32 15. Paris-Levallois .......... 31 16. Clermont .......... 28 Noir Bleu Noir MALGRÉ UNE LÉGÈRE baisse de régime depuis un mois, Roanne a démontré hier à Cholet qu’il était prêt à jouer un rôle majeur en fin de saison. Un peu à la traîne du trio de tête, la Chorale a donné de la voix, particulièrement sur le plan défensif, pour s’imposer (68-60) dans les Mauges, mettant fin à une série de trois revers en déplacements en Pro A. Grâce ce succès – seulement le troisième et le plus large d’un visiteur sur le parquet de La Meilleraie en Championnat après Vichy (+ 7) et Strasbourg (+ 2) –, les joueurs de JeanDenys Choulet ont pris une option sur une place dans le top 4, surtout après la défaite de Vichy. « C’est une grosse performance car, Cholet à domicile, c’est chaud. Surtout sans Marco (Pellin). Cela les met à trois victoires, plus le “panier-average”. Cela fait du bien pour la confiance », se félicitait JeanDenys Choulet, le coach des champions de France qui ont toujours mené et creusé un moment un écart de 18 points (61-43, 35e), avant de lancer une petite pique : « Pour une équipe qui ne défend pas, laisser Cholet à 60 points, c’est pas mal » . Pour Cholet, qui avait nettement surpassé les Roannais en quarts de finale des As (85-63), c’était plutôt la soupe à la grimace. « C’est très décevant. La victoire de Roanne est méritée. On voulait faire un match de démonstration et on a mis trente-cinq minutes à se mettre en route », pestait Herman Kunter. « On n’a pas contrôlé le rythme du match. Aujourd’hui, on a moins de 50 % de chances de faire les play-offs. Il faut gagner cinq matches sur sept pour être sûr d’y être », ajoutait l’entraîneur turc, qui va devoir recadrer un groupe traversant une période difficile. Dans un match joué à guichets fermés entre les deux derniers vainqueurs des As, Roanne a effectué un bel effort collectif défensif qui lui a permis de contenir les scoreurs français de Cholet et notamment Nando De Colo, qui tournait à 24,3 points de moyenne sur ses trois derniers matches de Pro A. Le nouveau prodige des Mauges a inscrit 14 points mais aucun panier lors des douze premières minutes du match et lors des quinze premières de la seconde période. « Cholet joue en permanence un jeu en percussion avec le drive et le pick and roll. On avait été MARDI Clermont - Pau-Orthez ............... 88-94 VENDREDI 21 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE RALLYE D’ARGENTINE SUR www. lequipe.fr Retrouvez les résultats des spéciales du jour Loeb hausse le ton DERNIÈRE MINUTE ES 18 (stade de Cordoba 2, 1,78 km) : 1. P. Solberg, 1’40’’6 ; 2. Loeb, à 0’’5 ; 3. Atkinson, à 1’’5 ; 4. Hirvonen, à 1’’7 ; 5. Rautenbach, à 4’’5 ; 6. Sordo, à 5’’4 ; etc. Solide leader, le Français a piqué une colère contre les dangers de la réglementation pneumatique. RÉSULTATS RALLYE D’ARGENTINE (28-30 mars). – 4e manche du Championnat du monde des rallyes. Classement (après la 2e journée, avant ES 18): 1. Loeb-Elena (MCO, Citroën C4 WRC), 3 h 26’ 35’’4 ; 2. P. Solberg-Mills (NOR-GBR, Subaru Impreza WRC 07), à 1’20’’1 ; 3. Atkinson-Prévost (AUS-BEL, Subaru Impreza WRC 07), à 2’07’’0 ; 4. Sordo-Marti (ESP, Citroën C4WRC), à 3’27’’4 ; 5. Rautenbach-Senior (ZIM-GBR, Rautenbach Citroën C4 WRC), à 17’56’’1 ; etc. Leaders : Hirvonen, ES 1 à ES 4 ; Loeb, à partir de l’ES 5. Vainqueurs de spéciales : Loeb (ES 5, ES 11, ES 12, ES 15) et P. Solberg (ES 10, ES 14, ES 16, ES 17), 4 ; Hirvonen (ES 1, ES 2, ES 4) et Latvala (ES 3, ES 6, ES 8), 3 ; Atkinson, 2 (ES 9, ES 13) ; Galli, 1 (ES 7). LE FILM DES SPÉCIALES ES 10 (Amboy 1, 22,17 km) : 1. P Solberg, 12’02’’70 ; 2. Atkinson, à 14’’ ; 3. Loeb, à 15’’5 ; 4. Hirvonen, à 19’’9 ; 5. Latvala, à 21’’3 ; 6. Sordo, à 22’’1 ; etc. Sorti de la route dans l’ES 5 la veille, Hirvonen repart en « Superally », tout comme H. Solberg (Ford Stobart), P.-G Andersson et Gardemeister (Suzuki SX 4). ES 11 (Las Bajadas 1, 16,41 km) : 1. Loeb, 9’10’’; 2. P. Solberg, à 4’’4 ; 3. Atkinson, à 7’’8 ; 4. Sordo, à 9’’3 ; 5. Galli, à 10’’ ; 6. Hirvonen, à 13’’8 ; 7. Latvala, à 18’’7 ; etc. ES 12 (Villa General Belgrano 1, 16,31 km) : 1. Loeb, 11’26’’50 ; 2. Atkinson, à 5’’; 3. P. Solberg, à 6’’7 ; 4. Hirvonen, à 13’’8 ; 5. Latvala et Sordo, à 17’’3 ; etc. ES 13 (San Augustin 1, 21,41 km) : 1. Atkinson, 13’37’’30 ; 2. P. Solberg, à 3’’3 ; 3. Hirvonen, à 3’’5 ; 4. Loeb, à 5’’4 ; 5. Latvala, à 6’’4 ; 6. Galli, à 14’’1 ; 7. Sordo, à 14’’8 ; etc. ES 14 (Amboy 2, 22,17 km) : 1. P. Solberg, 11’37’’2 ; 2. Loeb, à 7’’6 ; 3. Hirvonen, à 8’’6 ; 4. Atkinson, à 10’’0 ; 5. Sordo, à 11’’1 ; 6. Wilson, à 39’’7, etc. ES 15 (Las Bajadas 2, 16,41 km) : 1. Loeb, 8’57’’8 ; 2. P. Solberg, à 0’’3 ; 3. Hirvonen, à 8’’2 ; 4. Atkinson, à 8’’3 ; 5. Sordo, à 9’’5, etc. ES 16 (Villa General Belgrano 2, 16,31 km) : 1. P. Solberg, 11’18’’8 ; 2. Loeb, à 0’’4 ; 3. Hirvonen, à 9’’6 ; 4. Sordo, à 13’’7 ; 5. Atkinson, à 14’’2, etc. ES 17 (San Augustin 2, 21,41 km) : 1. P. Solberg, 13’23’’6 ; 2. Hirvonen, à 1’’7 ; 3. Loeb, à 4’’6 ; 4. Atkinson, à 10’’6 ; 5. Sordo, à 16’’2, etc. VILLA CARLOS PAZ. – Au volant de sa Citroën C4, Sébastien Loeb a continué hier de doucher tous ses poursuivants sur les spéciales piégeuses du Rallye d’Argentine. (Photo Marcos Brindicci/Reuters) PROGRAMME 3e AUJOURD’HUI. – et dernière journée (Carlos Paz-Carlos Paz, 305,14 km). Troisspécialesdont unesuper-spéciale(42,67 km). Départs: ES 19 à 14 h 13, ES 20 à 15 h 5 et ES 21 à 16 h 50. Programme en heure française. Le décalage horaire avec l’Argentine est de cinq heures. VILLA CARLOS PAZ – de notre envoyé spécial parc de la mi-étape, au ralenti, avec 25’ de retard et y resta pour le compte. « El Coyote », alias Federico Vilklagra (écurie Munchi’s Ford), fut quant à lui stoppé au contact d’une pierre, et Matthew Wilson, d’abord pénalisé de 1’20’’ pour retard au contrôle de sortie de l’assistance de Villa Carlos Paz, fut ensuite stoppé net par la cassure de sa suspension dans Villa del Dique (ES 15). Hier soir, loin devant les deux Subaru de Petter Solberg et Chris Atkinson toujours en pleine bagarre, Sébastien Loeb avait virtuellement repris la tête du Championnat du monde et Ford perdu sa première place au classement des constructeurs. Derrière Dani Sordo, quatrième, l’unité d’écart approchait le quart d’heure ! JEAN-PAUL RENVOIZÉ PRODUCTION : AIGNER ESSEULÉ. – Leader depuis le premier jour de course en catégorie Production, l’Autrichien Andreas Aigner (Mitsubishi Lancer) se dirige vers une victoire tranquille après l’élimination de Mario Ligato et le retard accumulé hier par Sebastian Beltran, désormais devancé par le Qatari Nasser Al-Attiyah (Subaru Impreza), 2e d’un groupe N très étiré. ÉTIENNE LAVIGNE PRÉPARE LE « DAKAR ». – Accompagné d’une partie du staff d’ASO (Amaury Sport Organisation), le patron du Dakar a fait étape à Villa Carlos Paz à l’occasion de sa tournée préparatoire de l’édition 2009 qui se déroulera en janvier prochain sur un parcours de 9 000 kilomètres (dont environ 6 000 de spéciales) en Argentine et au Chili. Reçu par l’Automobile Club Argentin et les organisateurs du rallye WRC, Étienne Lavigne doit rencontrer diverses personnalités au cours de son périple consacré notamment à la détermination des différents lieux de bivouacs. Une équipe de reconnaissances, emmenée par Tiziano Siviero, arrivé en fin de semaine dernière en Argentine, est également à pied d’œuvre au pied des Andes. SPEEDCAR : VILLENEUVE ENTRE DANS LA COURSE. – Champion du monde de F 1 1997, Jacques Villeneuve participera aux deux dernières manches de la série Speedcar, à Bahreïn, le week-end prochain, et à Dubaï les 11 et 12 avril. Le Canadien retrouvera à cette occasion nombre d’anciens de la F 1 tels que Jean Alesi, leader actuel de ce Championnat asiatique inspiré de la Nascar, Johnny Herbert, Stefan Johansson, Ukyo Katayama, JJ Lehto et Gianni Morbidelli. MOTOGP – GRAND PRIX D’ESPAGNE Lorenzo met la gomme Le rodéo d’Edwards « Rossi aurait dû rester » JEAN-PHILIPPE WEBER, patron de la compétition chez Michelin, estime que l’Italien a manqué de lucidité en passant chez Bridgestone cette saison. Le bouillant Espagnol a signé sa deuxième pole d’affilée, confirmant le retour au premier plan de Michelin qui place quatre machines aux quatre premières places. « Je suis sur un nuage pour le moment, mais je sais aussi que je dois garder les pieds sur terre car ce Grand Prix sera très important pour moi. » Et pas seulement pour une simple question de suprématie nationale. En cas de victoire, Lorenzo aurait en effet toutes les chances de ravir les commandes du Championnat à Casey Stoner, en difficulté ici à Jerez et qui montra des signes inhabituels de nervosité durant la séance qualificative. En dépassant la Suzuki de Loris Capirossi, le champion du monde fit mine de donner un coup de pied au vétéran italien – son ancien équipier chez Ducati – coupable selon lui de l’avoir ralenti dans un tour rapide. « Les choses n’ont pas fonctionné comme je 2/18 Circuit de Jerez de la Frontera 4,423 km GRAND PRIX MOTOGP 2007 AUJOURD’HUI Warm-up Warm up 8 h 40 à 10 h 5 : 125 cm3, 250 cm3 p Courses 11 heures : 125 cm3 12 h 15 : 250 cm3 (2 14 heures : MotoGP J Jerez si (ITA, Yamaha) 1 sa (ESP, Honda) 2 s (USA, Yamaha) 3 er (AUS, Ducati) ; niet (Kawasaki) ; li (Yamaha) ; etc. PIERRE-HENRI POTHERAT ÉPOUSTOUFLANTE SÉANCE de rodéo (notre photo) que celle offerte hier par Colin Edwards au guidon de sa Yamaha. Dans le virage no 1 au bout de la ligne droite des stands, le Texan perdit soudainement l’avant de sa Yamaha à plus de 100 km/h. Désarçonné, il semblait bien parti pour chuter quand il se récupéra in extremis en donnant à la fois un coup de genou et un coup de coude sur le bitume pour redresser sa GRILLES DE DÉPART MOTOGP. – 1re ligne : Lorenzo (ESP, Yamaha), 1’38’’189 (moy. : 162,164 km/h) ; Pedrosa (ESP, Honda), 1’38’’789 ; Edwards (USA, Yamaha), 1’38’’954. 2e l. : Hayden (USA, Honda), 1’39’’061 ; Rossi (ITA, Yamaha), 1’39’’064 ; De Puniet (Honda), 1’39’’122. 3e l. : Stoner (AUS, Ducati), 1’39’’286 ; Toseland (GBR, Yamaha), 1’39’’334 ; Hopkins (USA, Kawasaki), 1’39’’439. 4e l. : Capirossi (ITA, Suzuki), 1’39’’484 ; Nakano (JAP, Honda), 1’39’’559 ; Vermeulen (AUS, Suzuki), 1’39’’704. 5e l. : Dovizioso (ITA, Honda), 1’39’’767 ; De Angelis (RSM, Honda), 1’40’’037 ; West (AUS, Kawasaki), 1’40’’088. 6e l. : Elias (ESP, Ducati), 1’40’’286 ; Guintoli (Ducati), 1’40’’939 ; Melandri (ITA, Ducati), 1’41’’027. 250 cm3. – 1re ligne : Bautista (ESP, Aprilia), 1’43’’071 (moy. : 154,483 km/h) ; Kallio (FIN, KTM), 1’43’’111 ; Debon (ESP, Aprilia), 1’43’’286 ; Lüthi (SUI, Aprilia), 1’43’’596 ; etc. 125 cm3. – 1re ligne : Smith (GBR, Aprilia), 1’47’’587 (moy. : 147,999 km/h) ; Terol (ESP, Aprilia), 1’48’’041 ; Bradl (ALL, Aprilia), 1’48’’070 ; Talmacsi (HON, Aprilia), 1’48’’113 ; … 2e l. : Di Meglio (Derbi), 1’48’’165 (7e temps). 7e l. : Masbou (Loncin), 1’49’’720 (26e temps) ; Cluzel (Loncin), 1’49’’773 (27e temps). 9e l. : L. Rossi (Honda), 1’51’’894 (34e temps) ; etc. CHAMPIONNAT DU MONDE (après 1 GP) MOTOGP : 1. Stoner, 25 points ; 2. Lorenzo, 20 ; 3. Pedrosa, 16 ; 4. Dovizioso, 13 ; 5. Rossi, 11 ; 6. Toseland, 10… 9. De Puniet, 7 ; 15. Guintoli, 1. 250 cm3 : 1. Pasini (ITA, Aprilia), 25 pts ; 2. Barbera (ESP, Aprilia), 20 ; 3. Kallio, 16 ; etc. 125 cm3 : 1. Gadea (ESP, Aprilia), 25 pts ; 2. Olive (ESP, Derbi), 20 ; 3. Bradl, 16 ; 4. Di Meglio, 13 ; etc. Schumacher, motard par plaisir Après la Ducati de MotoGP de Casey Stoner à Valence, la Honda CBR 1000 de Superbike sur le circuit de Pannonia en Hongrie, ou encore une Triumph le week-end dernier à Barcelone, c’est au guidon d’une KTM Super Duke 990 que Michael Schumacher jouera les pilotes moto aujourd’hui en Italie, à l’occasion de la Temporada de Misano. Pour le septuple champion du monde de F 1, ces apparitions en série ne restent toutefois qu’un divertissement et n’augurent en aucune façon une nouvelle carrière sportive : « J’aime tout simplement piloter des motos mais je n’ai vraiment aucunement l’intention de me lancer dans une quelconque série, en compétition moto, tient à préciser Schumacher. Si de temps en temps, comme ce week-end avec mes amis de KTM, je participe à une course, c’est juste parce que j’aime la course. Mais encore une fois, je ne veux pas rejoindre un quelconque type de compétition, un milieu que j’ai d’ailleurs quitté à la fin de l’année 2006. De plus, je ne suis pas assez présomptueux pour m’imaginer capable de rejoindre une série professionnelle. Je veux juste essayer de rester sur mes deux roues et une chose est sûre : comme je l’ai fait en F 1, je prendrai toujours soin de ne pas aller au-delà de la limite. » DIMANCHE 30 MARS 2008 machine avec un extraordinaire sang-froid. « Ce fut un moment très chaud. Quand j’ai senti la moto partir, je ne me suis pas affolé car j’ai suffisamment d’expérience pour savoir me tirer d’une telle situation. Merci Michelin, car c’est mon pneu qui m’a sauvé », confia le pilote de l’équipe YamahaTech 3, crédité par ailleurs du troisième temps des qualifications. (Photo Stan Perec/Presse Sports) « QUATRE PILOTES Michelin aux quatre premières places des qualifications du GP d’Espagne. Est-ce une petite revanche sur votre déception de 2007 ? – Nous ne sommes pas animés par un esprit de revanche. Au contraire, nous restons modestes. On a fait des progrès qui avaient déjà été entamés en fin de saison dernière. – Michelin a-t-il trouvé un pneu miracle en qualifications ? – Je suis malheureusement obligé de vous décevoir, il n’y a pas de miracle là-dedans car ce sont les mêmes pneus que l’an dernier avec des petites évolutions. Le pneu de qualification a été développé aux essais IRTA et ensuite, on n’y touche plus de la saison. – Pensez-vous que Valentino Rossi ait fait une erreur en vous quittant pour Bridgestone ? – L’an dernier, à Motegi, j’avais dit à monsieur Rossi que son analyse n’était pas la nôtre, qu’il n’était pas assez objectif et qu’il aurait dû rester avec nous. Nos performances de ce début de saison prouvent en tout cas que le verdict des ingénieurs Michelin était plus pertinent que celui de Rossi. – Avec Jorge Lorenzo, vous ne semblez pas avoir perdu au change, finalement… – Ce qu’il a réalisé aujourd’hui (hier) est énorme, aussi bien en pneus de qualifications que lors de ses runs en configuration course. Sa rapidité d’adaptation et sa faculté à exploiter au maximum le grip sont vraiment impressionnantes. Et si nous sommes capables de lui fournir encore plus de grip, croyez-moi, il ira encore plus vite ! » – P.-H. P. GRAND PRIX DE FRANCE nce de Fra Le GP compris ! tout 16-17-18 MAI 62€ jours les 3 e 67 €) ud e le li énéra (au inte g G u’au ence Billet cheté jusq8 a /0 RA 14/04 SD TU IN IT P OUR LES MO NS Grand Prix d’Espagne Stoner et Ducati à la peine de notre envoyé spécial 16 A APPELÉ À COMMENTER le deuxième titre mondial 250 consécutif de Jorge Lorenzo l’an dernier et son futur passage en MotoGP, Alberto Puig, le mentor de Dani Pedrosa, avait rétorqué à l’époque avec un certain agacement : « Arrêtez de vous enflammer avec Lorenzo car le niveau de la 250 est devenu faible depuis le départ de Dani. » Bien vu, señor Puig, en seulement deux Grands Prix, le bouillant rookie espagnol a réussi une entrée fracassante dans la classe phare. Deux pole-positions de suite assorties d’une deuxième place derrière Casey Stoner au Qatar l’ont déjà installé dans la peau d’un prétendant sérieux au titre mondial MotoGP. Hier, lors de la séance qualificative, Lorenzo effectua une impressionnante démonstration de force en infligeant aux autres acteurs du MotoGP une véritable punition. Le pilote Yamaha Michelin affola tout simplement les chronos : 1’38’’189 ! Jamais on n’avait roulé aussi vite sur le circuit de Jerez. « Coller plus d’une demi-seconde à son suivant immédiat sur l’un des plus petits circuits du Champion- l’espérais, mes réglages n’étaient pas parfaits et je n’arrivais pas à inscrire ma Ducati dans les virages, l’avant m’obligeait toujours à élargir », se lamenta l’Australien qui s’élancera de la troisième ligne aujourd’hui juste à côté de Randy De Puniet (6e). Avec seulement le septième temps des essais, Casey Stoner pointait du doigt les soucis rencontrés par la Ducati chaussée de Bridgestone peu à l’aise sur le tracé andalou comme le confirma le piètre tir groupé des autres pilotes de la marque italienne : Toni Elias, Sylvain Guintoli et Marco Melandri monopolisent, en effet, les trois places sur la dernière ligne de la grille de départ. Valentino Rossi fut finalement le seul pilote Bridgestone à tirer son épingle du jeu en signant le cinquième chrono au milieu des pilotes Michelin où figurait en bonne place Colin Edwards, qualifié pour la deuxième fois de suite en première ligne et qui, à trente-quatre ans, connaît une seconde jeunesse au sein du team Tech 3. Sa figure acrobatique en plein milieu de séance (voir cicontre) souleva l’enthousiasme du public qui devrait avoir aujourd’hui en course l’occasion de s’enflammer à nouveau. E de notre envoyé spécial nat, ça cause ! », confirma avec humour Guy Coulon, le responsable technique de Yamaha Tech 3. D’autant que le deuxième de cette séance ne fut autre que Dani Pedrosa, le poulain de Puig ! Autant dire que le duel entre les deux frères ennemis qui divisent l’Espagne va enflammer aujourd’hui l’arène de Jerez et le moins que l’on puisse dire est que Lorenzo est fin prêt pour le combat. Photos : PSP - Stan Perec - Lukasz Swiderek - Nikon D2x - Conception : S-events JEREZ – JEREZ – Billetterie : FNAC, CARREFOUR, GEANT, U, LECLERC, AUCHAN, CORA, VIRGIN, CULTURA gpfrancemoto.com INFOS : PHA-Claude Michy - Tél. : 04 73 91 85 75 PAGE 21 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Des écarts abyssaux Un calcul en l’occurrence très mal payé. Tandis que les deux Subaru, en pleine lutte fratricide, naviguaient en effet à plus de 1’30’’ de la C 4 de Loeb, les deux pilotes officiels Ford n’étaient plus en lice après avoir perdu le contrôle de leurs voitures dans des passages délicats. Pour la marque à l’ovale bleu, les déboires s’accumulèrent puisque, après la deuxième boucle de l’aprèsmidi d’hier, il ne restait plus qu’une seule Focus en course : celle de Mikko Hirvonen en séance de rattrapage, qui évoluait en « Superally » dans les profondeurs du classement. Arrivé au ralenti à Carlos Paz, Henning Solberg n’avait pu repartir de l’assistance, où l’autre Focus de l’écurie Stobart, pilotée par « Gigi » Galli, était également restée à cause d’un problème d’échappement et d’un début d’incendie vraisemblablement provoqué par un court-circuit. Auteur d’une nouvelle sortie de route dans la matinée, JariMatti Latvala – bien remonté en huitième position – rejoignit lui aussi le Bleu pneus représentait un danger et allait à l’encontre de la sécurité dans certaines conditions de terrain. Nous avons été les seuls à alerter la FIA dans ce sens. Ford et Subaru, au contraire, ont fait deux belles lettres pour demander de ne surtout rien changer… Voyant que la règle du pneu unique leur permettait de se rapprocher de nous en performance, nos adversaires pensaient certainement que cet aspect allait amplifier le phénomène. » Jaune Rouge Jaune MOTO Attentif à ce grief, Mario Isola, le responsable des rallyes pour Pirelli, s’empressa de consulter les différentes écuries concernées pour, éventuellement, pouvoir soumettre à l’autorité sportive un amendement à la nouvelle règle. Citroën adhéra pleinement à cette démarche, Suzuki déclara sa neutralité. Subaru hésita un moment à satisfaire les vœux de ses pilotes mais se décida finalement à ne rien vouloir changer. Ford fit de même, opposant un « niet » ferme et catégorique à cette requête. On était donc très loin de l’unanimité requise ! « Ça ne me surprend pas vraiment, observait Olivier Quesnel, le directeur de Citroën Sport. Après les essais que nous avions menés en Sardaigne, nous avions bien vu que ce principe de ne pas pouvoir recouper les Noir Bleu Noir « ON MAINTIENT L’ÉCART en essayant de prendre le moins de risques possible… » En stand-by dans la zone de regroupement, à l’entrée du parc d’assistance de la mi-journée, Sébastien Loeb, renfrogné comme rarement, affichait sa bouille des mauvais jours. Le pilote Citroën n’avait pourtant aucune raison de s’en faire. Il était toujours solidement installé en tête, en ayant su maintenir au cours de la boucle de la matinée une confortable avance sur son suivant immédiat, qui n’était plus Chris Atkinson, mais Petter Solberg, l’autre pilote Subaru. « Quand je dis qu’on prend le moins de risques possible, c’est façon de parler, détaillait-il. Les conditions dans lesquelles on roule, c’est complètement débile ! Par endroits, on arrive plein pot dans des zones de boue liquide en aquaplanage sans avoir le moindre guidage au volant. On ne prend aucun plaisir au volant. Ce n’est plus du pilotage, c’est une partie de roulette russe. Tout ça parce que des gens ont décidé autour d’un bureau qu’il ne fallait pas retailler les pneus, quelles que soient les circonstances. Question sécurité, c’est gagné ! Rouler avec un pneu unique dur comme du bois et parfaitement inadapté au terrain sous le prétexte de la réduction des coûts, c’est une chose, mais j’aimerais bien savoir où se situe l’économie dans le fait d’interdire de faire un cut longitudinal ! C’est du grand n’importe quoi… » 22 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Jaune Rouge Noir Noir Bleu