Pendant le temps de midi - Institut Saint
Transcription
Pendant le temps de midi - Institut Saint
0 40 41 Jér ô m e Fol c q u e 2C 42 EDITORIAL Dans l’imaginaire scolaire, Juin est d’abord le mois des bilans. Pas seulement ceux que l’on présente, l’œil anxieux ou la mine sereine, à ses professeurs que taraude aussi l’angoisse de la récolte ; mais aussi celui que l’on se dresse à soi-même, avec plus ou moins d’enthousiasme et de lucidité, et qui nous dit si l’on a gardé le cap. C’est aussi le mois des souvenirs, certains lumineux et qui éclairent toute une année, d’autres plus ternes, et qui s’estompent dans les brumes de mémoire, mais qui tous donnent à la traversée sa saveur et la couleur de la vie. C’est enfin le mois de tous les possibles, ceux des jours ensoleillés qui se promettent, ceux des chemins à tracer vers d’insondables futurs, proches ou lointains, et dont on sait confusément qu’ils nous engagent déjà. Les quelques pages qui suivent s’en veulent le reflet, mais aussi le témoignage de la richesse et du dynamisme de notre communauté. A chacun de nous d’en prolonger la vitalité au long de ces vacances. W. Moiny T. Lebrun. 42 Aux futurs rhétos…. Votre prochaine année dans les murs de Saint-Berthuin sera aussi la dernière. Mais la dernière avant quoi ? C’est à vous qu’il appartient, dès maintenant, de réfléchir et mûrir un projet personnel, mais aussi de société. Vous avez tous déjà dû répondre au traditionnel « quand tu seras grand, qu’est-ce que tu voudras faire ? ». Et bien voilà, on y est, « tu es grand » ! À l’issue de votre rhéto, une multitude d’horizons se présenteront à vous ; il vous faudra choisir : interprétariat, communication ou pharmacie ? … Kot ou pas kot ? Namur, Liège, Louvain-La-Neuve, … ? Ces questions, banales à première vue, finiront bien par vous rattraper. Tôt ou tard ? Après 5 années d’études secondaires, la plupart d’entre vous en seront arrivés à la conclusion que la politique de la dernière minute est rarement la meilleure. Dans le monde impitoyable du travail qui privilégie le profit au détriment des hommes, mieux vaut être paré. Les professionnels vous le confirmeront volontiers lors du Forum aux Professions où, le temps d’un tête-à-tête, vous pourrez confronter mythe et réalité. Différentes occasions de stimuler votre réflexion vous seront ainsi proposées, afin de vous accompagner dans le difficile choix d’un avenir. Se construire un avenir ne se limite pas à l’élection d’une profession. Dans quel monde voudrez-vous l’exercer ? Cette question n’est pas uniquement philosophique : très concrètement elle se pose à nous régulièrement en Belgique. Cette année scolaire, les citoyens ont été appelés à deux reprises aux urnes. Et le choix que l’on y fait peut être lourd de conséquences. Un peuple tout entier s’était d’abord laissé séduire par l’idéologie fasciste, totalitaire, raciste d’Hitler, avant d’en devenir la victime. Le nazisme ne nous a pas épargnés, puisque de 1940 à 1944 la Belgique a connu l’occupation allemande. Les cellules et la place des exécutions de Breendonk (à 90 kilomètres de Namur) vous le rappelleront. Des centaines de prisonniers d’opinion, ainsi que des Juifs, y ont connu d’inhumaines conditions de vie : le travail forcé, les privations, les mauvais traitements, les humiliations, la mort. Mais ne nous voilons pas la face en pensant que cela n’arrive qu’aux autres : des Belges ont porté l’uniforme SS et torturaient au « Auffanglager » (camp de rassemblement nazi) de Breendonk ! En octobre 2006, des partis liberticides d’extrême-droite tels que le Front National ou le Vlaams Belang, obtenaient 9% des suffrages à Charleroi et 33% à Anvers. 46% de la population mondiale seulement possède le droit de vote ; faisons un usage réfléchi de ce privilège. Dans la perspective de mieux vous connaître et de préparer consciencieusement votre futur, je vous invite donc à saisir toutes les opportunités de remise en question qui se présenteront à vous l’année prochaine, et en particulier celles que vos professeurs vous soumettront. À bon entendeur … Marie-Claire D’Haeyer, professeur d’Histoire 42 Namur accueille nos classes de 1ère année. Devenue traditionnelle, la visite de Namur par nos 6 classes de 1ère année, sous un soleil estival, a de nouveau charmé nos élèves. Voici quelques-unes de leurs impressions : Nous avons visité le musée archéologique où il y avait une maquette de toute la ville de Namur. C’était très impressionnant et très bien fait. Hélène. Ce que j’ai aimé c’était la maquette miniature de la citadelle. Nous avons vu le plan-relief de Namur qui a été construit pendant 3 ans : il y avait les moindres petits détails. Jordan. Nous avons beaucoup marché et monté beaucoup de marches. Nous avons appris plein de choses. J’ai apprécié découverte de spirale du temps. la la 42 C’était une journée instructive. Seulement il faisait fort chaud. Je souhaite aux futurs élèves de 1ère de faire cette découverte quand il fera moins chaud ! Nous sommes allés à la citadelle, je préférais la descente que la montée ! Manon. On a escaladé l’énorme et fatigante citadelle de Namur. On est allé jusqu’à la tour du guetteur où on avait une très belle vue sur Jambes et Namur ainsi que sur la Meuse et son confluent avec la Sambre. Mathieu. C’était fatigant mais surtout amusant et éducatif. Céline C’était un peu difficile d’être à Namur sans aller dans les magasins !!!! Jeanne. Nous avons beaucoup marché. C’était très dur car il y avait au moins 25 degrés. Nous nous sommes arrêtés à Terra Nova pour nous reposer un peu. Pendant cette journée, j’ai eu le temps de faire plus attention aux petits détails dans les rues de Namur. Marine. 42 18 MAI :L’ECOLE A L’HEURE D’OXFAM 1 journée + 1 école + 1 groupe OXFAM (30 élèves motivés) =1 défi : organiser des activités de sensibilisation aux relations Nord-Sud qui devraient être équitables. Pour que ce projet XXL devienne une réussite, il a fallu : • des heures de réunions (vite, vite, pendant les temps de midi si courts, en dévorant ses tartines!), • une bonne dose d'organisation, • de la coordination, • du travail en sous-groupes, ... Le jour J : Au petit matin : - une grande banderole "Ça passe par toi et moi" au-dessus de la porte de la Salle des Fêtes, - le géant Oxfam gonflé à bloc, - de la musique pour accueillir tout le monde, - les classes prêtes pour les petitsdéjeuners organisés pour les élèves de 1ère et 2ème années, - les distributeurs de soda hors d'état de nuire pour toute la journée et recouverts d'affiches expliquant pourquoi il serait bon de prendre d'autres habitudes (eau ou jus Oxfam bien sûr!). 42 Pendant le petit-déjeuner, des bénévoles du Relais Oxfam de Malonne passeront dans les classes expliquer l'origine de ces délicieux produits, tous équitables. Les vedettes entrent en scène, Les nôtres d’abord : Catherine Scailteur (élève de 5°) et Sarah Joveneau (élève de 2°) nous ont raconté leur inoubliable séjour au Kenya, où elles ont eu la chance d'accompagner des représentants d'Oxfam pour y rencontrer des partenaires et participer au Forum Social Mondial. Le film tourné par Catherine a donné à leur récit toutes les couleurs et les sons de l'Afrique. Bravo à elles pour leur prestation ! Le « One Human Show » ensuite : Sam Touzani en a réjoui beaucoup ce jour-là. Plein d'humour et d'autodérision, il raconte un peu de son histoire, il émeut, il fait rire, il interpelle, il dérange parfois... mais il ne laisse personne indifférent. 42 Pendant le temps de midi, - de la musique encore, - des dégustations et des ventes de produits du commerce équitable, et un autre spectacle, proposé par Médecins du monde celui-là. L'artiste, Ben Zuddhist, est Ukrainien. Avec ses "plus petits animaux du monde", par ses jongleries et autres tours de passe-passe, il veut nous sensibiliser aux différences de traitement médical entre les gens dans les pays en guerre ou en paix, entre les migrants et les habitants d'ici. Il sera applaudi chaleureusement par un public nombreux ! L'après midi, 42 Pendant que les plus grands regardent le spectacle de Sam Touzani, les plus jeunes participent à des ateliers de sensibilisation. Animés par des professeurs volontaires, ils veulent faire découvrir, par la création d'une BD, le parcours d'un migrant. Un autre atelier est pris en charge par Handicap International, un autre encore par un animateur de l'asbl Miel Maya. Comme professeurs, nous avons été particulièrement impressionnées par ces jeunes élèves du groupe Oxfam, la plupart seulement en 2°, mais avec un sens des responsabilités et un dynamisme hors du commun. Merci à leurs parents, merci à la direction de l'école qui soutient sans réserve ce genre d'initiatives, merci à tous les collègues qui nous ont aidés à faire de cette journée un grand moment de vie à l'école et une belle ouverture sur le monde. Nécessaire pour que notre planète tourne désormais plus juste, car DU NORD AU SUD, L 'AVENIR C'EST NOUS ! Texte : V. Collet – Photos : B. Nahon – F. Libois 42 Le bidonville de Kibra. LETTRE DE CATHERINE, 5C, DE RETOUR DU KENYA. Des tôles ondulées, des déchets un peu partout, énormément de poussière. Non, nous ne sommes pas dans une décharge mais bien dans un des bidonvilles de Naïrobi. 3.000.000 de personnes y vivent, c’est-à-dire 1/3 de la population.. Mais c’est beaucoup plus que de simples chiffres ; avant d’y aller je savais que ce que j’allais découvrir allait me marquer terriblement mais j’ignorais encore jusqu’à quel point. Difficile de mettre des mots sur des sentiments aussi forts. Les habitations sont faites à partir de morceaux de fer, de bois, et également de terre. Les rares commerces existants ressemblaient plus à des petits stands au marché prêts à s’écrouler à n’importe quel moment. La boucherie est une habitation exactement comme les autres, si ce n’est qu’elle a une vitre, pour voir les quelques morceaux de viande en train de se faire dévorer par une colonie de mouches. Ici, pas de canalisation, juste des tranchées encombrées de nombreux restes, d’où la forte odeur d’égoût présente constamment. Pour l’eau, il y a deux ou trois robinets communautaires où l’on fait la file avec ses bidons. Tout le monde vous regarde avec une telle intensité qu’il en est impossible de soutenir leur regard. C’étaient eux qui nous offraient un cadeau, ce n’était pas nous qui venions leur montrer ou leur donner quelque chose. Ce qui m’ beaucoup marqué ce sont les enfants qui, lorsque vous passez, viennent vous serrer la main et vous demander comment vous allez. Ravalant mes larmes à chaque nouveau pas, je venais de prendre une grosse baffe dans la figure. Et pourtant, à peine dehors, j’avais envie d’y retourner. De voir ce petit garçon jouant avec un pneu, un autre faisant rouler une roue en bois à l’aide d’un morceau de fer, ou encore cette petite fille au merveilleux sourire qui balayait son trottoir avec quelques pailles mises ensemble. Les touristes n’y vont jamais, et pourtant c’est la véritable Afrique... Avant d’y aller je m’attendais à un petit village formé de 2 ou 3 rues, alors qu’en réalité c’est un énorme village qui se dressait devant moi. Avec l’autorisation de Vers l’Avenir 42 Salut le Canada ! Hello Belgium ! Pendant plusieurs mois, nous avons eu la possibilité de correspondre avec des élèves du Canada via un forum de discussion sur le site Internet de notre professeur (www.langue2.be). Leur école s’appelle « Summerland Secondary School » et est située en Colombie Britannique. La ColombieBritannique (en anglais, British Columbia) est la plus occidentale des provinces canadiennes. La capitale est Victoria, à l'extrémité sud-est de l'île de Vancouver. Nous avons d’abord fait connaissance en nous présentant en anglais (et eux, en français). Ensuite, nous avons abordé différents thèmes tels que nos loisirs, nos cultures respectives, nos habitudes alimentaires… Nous avons également réalisé une grande enquête en anglais « hobbies, school, eating habits and housework » et présenté les résultats avec PowerPoint. Parfois, nos correspondants ont répondu de façon farfelue ! En effet, à la question « Comment vas-tu à l’école ? », par exemple, nous obtenons les résultats suivants : How do you go to school ? 25% 25% 20% 15% 10% 5% Magic carpet Rocket By bus By car On foot I swim 20 % des élèves viennent en tapis magique, 5 % en fusée et 15 % viennent à la nage! Cela doit être de l’humour canadien ? It was fun anyway ! Thanks to you all in Canada ! Les élèves d’anglais 2e année (classe de monsieur Ridole) 42 MA PETITE ENTREPRISE…. Cette année, les étudiants de 4ème année en option sciences économiques ont eu l’occasion de participer à plusieurs manifestations en parallèle avec ceux de 3 ème année. La première manifestation étant la visite du site de la RTBF à Bruxelles en matinée et l’après-midi le musée de la monnaie. Nos étudiants ont eu l’occasion de côtoyer un environnement économique très varié au niveau des services proposés par la RTBF et donc des activités professionnelles. Ensuite, pour terminer la journée, ils se sont laissés guider dans le musée de la monnaie pour comprendre l’origine, les fonctions et l’importance de la monnaie. La deuxième manifestation fut remarquable étant donné que nos étudiants de 4ème année ont été classés premier lors du concours « Starters Day » qui se tenait à Namur. Il s’agit d’une organisation chapeautée par l’UCM afin de promouvoir l’esprit d’entreprise. Cet esprit d’entreprise est concrétisé en 5ème et 6ème année, option sciences économiques, avec l’aide de l’ASBL Mini-Entreprise. Le programme de la Mini-Entreprise s'adresse principalement aux élèves de classes terminales de l'enseignement secondaire, toutes sections et tous réseaux confondus. Il s'agit pour un groupe d'une douzaine d'élèves de constituer, gérer puis clôturer une entreprise de taille réduite bâtie sur le modèle de société par actions. Les élémentsclés en sont : la recherche d'un produit ou d'un service ; la vente d'actions ; la mise en place de différents départements (commercial, financier, technique, RHC) ; les assemblées générales ; la tenue des journaux d'achat, de vente, de la comptabilité ; le calcul du seuil de rentabilité, du prix de revient, des salaires… Cette expérience unique permet d'éclairer les élèves sur leur choix d'études supérieures et leur avenir professionnel. Elle vise également à leur inculquer le sens des responsabilités, la dynamique de groupe ; elle leur apprend à communiquer, à se dépasser et à se fixer des objectifs à court, moyen et long terme. 42 Cette année, nos étudiants ont décidé de prester des services : « L’évènementiel » Grâce à l’argent récolté suite à la vente de 102 actions d’une valeur de 5 €, ils ont pu constituer une entreprise « Nos plus belles années » et bénéficié d’un capital de départ de 510 € Avec ce montant, ils ont organisé deux événements qui ont permis de porter la valeur de l’action à 5,55 €, soit une augmentation de 11 %. Félicitation. Beau rendement !!! Premier événement : une conférence sur« L’art de la rue à Namur » Deuxième événement : une « après-midi récréative » dans l’enceinte de l’Institut Saint-Berthuin. Tous les étudiants de l’école pouvaient participer à deux grandes activités : un tournoi «Kicker Géant », un combat de « Sumo » et ce, dans une ambiance festive. Ces deux activités ont été couronnées d’un grand succès. A vous de juger. Merci aux étudiants de 5ème et 6ème sciences économiques T. HONTOIR 42 Le théâtre en 1ère Elèves de Madame Decamp 42 CHAMBRE NOIRE Les personnages entrent en scène en venant se présenter. Un à un. Rideau fermé. Chacun campe dès le départ sa personnalité, son originalité. Ils se connaissent tous. Enfin, presque tous. C’est une bande de copains. Même le héros, Fabien, se présente, et même plutôt deux fois qu’une : il y a le Fabien du jour, et celui du passé. Laetitia, une copine qu’on ne lui connaissait pas, fait de même : il y a la Laetitia du jour et celle d’avant. Ils sont tous réunis pour fêter l’anniversaire de Fabien. Dix-huit ans, l’âge de la majorité, ça se fête ! Curieuse fête tout de même, car le personnage principal n’arrive pas. Les langues vont se délier. Celle de Laetitia, surtout, la Laetitia du jour et celle du passé. Celle aussi de Fabien, qui vient parfois dialoguer avec une des Laetitia, sans être vraiment là. Celle d’un « copain », Jean, qui arrive très en retard, avec une lettre de Fabien. Tout cela pour dire que ce fameux Fabien, on va le découvrir, petit à petit, et tel vraiment qu’on ne le connaissait pas. On apprend donc plein de choses à son sujet, chacun le voyant sous un jour différent. On apprend surtout, en finale, que Fabien a décidé de partir à l’aventure un an, laissant là ses amis et Jean, qui se révèle être non pas son copain, mais son petit ami. Et il donne rendez-vous à tout le monde dans un an. Pièce courte, un peu dérangeante, intrigante… Rondement et sobrement menée, aussi, avec dans les rôles, Morgane, Olivier, Guillaume, Elisabeth, Daphné, Olivier, Livia, Natalia, Nastasia, Mathieu, Thierry, Jean, Margaux, Marie-Sophie. Mise en scène, Émilie et Martin, musique, Jean-François, chorégraphie, Cécile. Bravo à toute l’équipe et particulièrement à leur professeur, Cécile Lambert, qui sait si bien motiver son monde. Faisons comme Fabien : donnons-nous rendez-vous dans un an ! « Chambre Noire » de Laurent Contamin Spectacle des élèves de l’option « Théâtre » de 5ème: de Madame Lambert, jeudi 3 & vendredi 4 mai 2007, Pierre Ducarme 42 LE VOYAGE AU MAROC 28 mars. 5h du matin.36 rhétos et 6 profs s’envolent … Destination ? Le Haut Atlas. Avec sac à dos et bottines pour une randonnée de 5 jours. Le groupe étant ouvert à tous, deux demi journées facultatives sont proposées pour répondre aux souhaits de chacun. Pour les uns, visite de villages où l’hospitalité berbère surprendra par tant de générosité : cérémonie du thé avec pain, omelette,.. (certains n’oublieront pas !) Pour les autres, des escapades plus physiques où le rythme plus soutenu permettra de découvrir un lac d’altitude et un sommet de 2500m. Une semaine, c’est bien court…Marrakech nous a enchantés, le Haut Atlas bie n plu s en c o r e .. L’éq u i p e M a r o c . 42 Le septième art s’invite à Saint-Berthuin Silence… Ça tourne ! Depuis le début de l’année, dans le cadre d’un concours interscolaire organisé par le Centre Audiovisuel de Liège, les rhétos en complément français travaillent d’arrache-pied sur un projet qui leur tient à cœur : la réalisation de courts-métrages, adaptés de nouvelles fantastiques. « La Cafetière », « Escamotage » et « Le Portrait Ovale » sont aujourd’hui achevés et ont été présentés à l’ensemble des rhétos. Les trois courts-métrages se situent à des époques différentes et ont chacun leur propre ambiance ; des rues de Namur à la campagne, c’est un éventail varié et de qualité que les élèves ont travaillé tout au long de l’année. De l’adaptation d’une nouvelle en un scénario au tournage proprement dit jusqu’à la phase finale du montage, ils ont dû tout apprendre pour parvenir à un résultat fini. Malgré le fait qu’ils n’aient pu, à cause de problèmes techniques, envoyer à temps les réalisations pour le concours, ils ont néanmoins donné le meilleur d’eux-mêmes pour que les films soient réussis. Passant parfois devant la caméra, les réalisateurs en herbe ont réussi leur pari, les films sont disponibles sur le site Internet de l’école … (page d'accueil www.isbm.be et prendre le lien 'Courts-métrage des rhétos' ...) Florence Sépult, 6a 42 Je a n n e va n h e e r , 1 B 42 Le printemps des sciences de cette année portait sur le thème « les sciences extrêmes » Durant toute la matinée, les élèves de 5C, option sciences ont eu la chance (eh oui, sur la semaine seuls 2 groupes ont pu participer !) de découvrir les expériences effectuées dans un laboratoire de biologie cellulaire… Après une petite introduction théorique, ils ont enfin pu manipuler…sous l’œil vigilent de doctorants qui les encadraient. Ils ont effectué des expériences très intéressantes, tout comme le font des doctorants de ce labo : • ils ont préparé des concentrations de solutions diverses, comme le montre la photo suivante B e n o î t D e b l i e c k et M a r i e- S o p h i e Thir y, 5C, trè s co n c e n t r é s • puis ils ont utilisé ces concentrations pour réaliser la détection des protéines à l’aide notamment d’un appareil assez sophistiqué appelé spectromètre de masse. 42 L’après-midi était consacré aux 4A, option sciences 5h, qui ont d’abord assisté à quelques mini-projections de films dans « physique et cinéma », où ils ont pu interagir avec des physiciens en critiquant le bien fondé des phénomènes physiques exposés dans les films Ils ont ensuite pu visiter un laboratoire de chimie inorganique : Il est probable que cela aura suscité des vocations scientifiques ! car depuis son lancement, le Printemps des Sciences a pour objectif de sensibiliser les jeunes et les familles aux professions scientifiques. Le GSM, la technologie "ingénieuse" Dans le cadre d'une information sur la carrière scientifique, nous avons reçu un ingénieur du son (qui vient de l'université de Mons). Il nous a parlé de la transmission de la parole. Un exemple est le fonctionnement du GSM. Celui - ci est le fruit du travail d'une série d'ingénieurs spécialisés qui se sont unis pour aboutir à cet objet moins simple qu'on pourrait le croire. La parole est un signal complexe (car le ton, la vitesse, ... changent sans arrêt) que le récepteur (le "micro") du GSM capte pour l'identifier et le modifier. Ce signal est alors envoyé grâce à la technologie jusqu'aux satellites, puis "renvoyé" au GSM du destinataire. Notons que chaque GSM est équipé d'un petit calculateur destiné à résoudre un système de 10 équations à 10 inconnues chaque dixième de seconde. (pensez à ceci aussi: chaque seconde où un son est émis, celui - ci est traité en 800 échantillons). Notons que les non - voyants peuvent profiter du GSM grâce à un système de reconnaissance vocale. Il suffit de prononcer le nom pour que le GSM traduise cela en un petit message et celui - ci lancera l'appel! Voilà un bref appercu sur ce que la technologie de la communication d'aujourd'hui nous offre. Et cela reste en perpétuelle évolution! Wauters Guillaume, 5B 42 Cannibale Photographié C’était une belle journée d’automne. Par ma fenêtre, j’observais mon jardin. Quelques petites pâquerettes parsemaient encore le gazon, et des nuages blancs serpentaient dans le ciel. Un chat noir sauta par-dessus mes fleurs et grimpa dans un arbre. Je ressentis un étrange pressentiment, que je chassai immédiatement, préférant m’attarder sur la beauté du paysage. Il faisait chaud pour cette saison. Oui, c’était une belle journée. Trop belle, même. L’après-midi, J’assistais à un mariage, ou plutôt, j’en prenais des photos. J’étais payée pour cela. La mariée était très jolie. Une jeunette, dans les environs de vingt-deux ans, très souriante, ayant l’air sympathique. Je me demandais ce qui pouvait l’attirer chez le futur marié, un homme de quarante ans, bedonnant et chauve. De plus, il n’était pas très sociable, et vraiment impoli. Il m’aborda et, sans me saluer, il me donna directement les instructions sur les photos à prendre. Ensuite, il me tendit un appareil photo. « C’est celui de mon grand-père », me précisa-t-il. Cela me parut bizarre, car l’objet me paraissait relativement neuf. Je lui précisai que j’avais mon propre matériel, plus performant, mais il insista, et je cédai. - Ha oui ! J’allais oublier ! Ne prenez aucune photo de moi seul… Vous m’entendez ? Aucune, ajouta-t-il. J’acquiesçai, sans vraiment comprendre. Ce mariage ressemblait bizarrement à un autre… Celui de ma cadette… Son mari était un homme très spécial, mal dans sa peau et de vingt ans son aîné. Quand elle l’avait épousé, tout le monde se demandait ce qu’elle lui trouvait. Dans la famille, personne ne l‘appréciait vraiment. Trois mois après sa nuit de noce, il avait tenté de l’assassiner, sans raison apparente. Ma sœur s’en était sortie indemne, heureusement, mais depuis elle vivait dans la peur et l’angoisse permanente. La journée fut longue. Le soir, exténuée, je fis quand même l’effort de développer les photos. Soudain, je m’aperçus que j’avais malheureusement pris une photo du fiancé, seul, assis à sa table, dînant. Je la regardai, me demandant ce que cette image pouvait avoir de si terrifiant, quand je remarquai que le décor changeait. Au lieu de la grande salle gaie et joyeuse, le marié se retrouvait dans un cimetière, faiblement éclairé par la pleine lune. La tombe la plus proche de lui était ouverte. Le mari était toujours assis à sa table, mais, dans son assiette, à la place des excellents mets que j’avais eu l’occasion de goûter, se trouvait une main de femme ensanglantée, un anneau passé à l’annulaire… Manço Yeliz 3e A Travail de Français : Le début d’une nouvelle fantastique 42 MY « perfect day » ! Six élèves un peu timorés vous convoquez… Des instructions vous leur donnez… Les gars : « de l’émotion vous dégagerez »… Un premier revers vous essuyez… A la charge vous revenez… Hésiter vous les sentez… Bon dieu, vont-ils flancher ? Une couche vous remettez… Leur adhésion vous emportez ! Cette belle énergie mobilisée, C’est à leur talent de parler… Aux Facultés vous les emmenez… Le « one-man show » peut commencer… Vous n’avez plus qu’à déguster… Oh it was just a perfect day, I’m glad I spent it with you. Oh such a perfect day, You just keep me hanging on, You just keep me hanging on. Ce bon vieux Lou l’avait chanté: Catherine, Céline, Emy, Margaux, Marie-Aline, Martin, vous m’avez bluffé ! P.S. rendez-vous sur la page d’accueil du site de l’école (http://www.isbm.be), lien – concours d’éloquence en langues 42 EXPO Ambleteuse Vous avez pu lire, dans la revue précédente, le récit des classes de mer qui s’étaient déroulées fin septembre à Ambleteuse. Comme annoncé en fin d’article, ce séjour n’était que le départ d’une grande aventure, puisque dans tous les cours, des travaux furent réalisés autour de ce thème. C’est le vendredi 26 janvier 2007 que vous avez pu découvrir les nombreuses réalisations de nos élèves lors d’une exposition qui permettait de mettre en valeur leur investissement dans ce projet et leurs nombreux talents ! Maquettes et dessins pour le cours de technologie, Blasons confectionnés au cours d’EDM, « Unes de journaux » réalisées au cours de français, (photos : Mme Nahon) panneaux et fiches scientifiques sur le thème de « Nausicàa », … 42 mais aussi textes narratifs, projections de diaporamas réalisés au cours de socio, présentés en anglais et néerlandais, … Gageons que ce marin, ébahi devant un tel travail, vous souriant au passage, puisse être notre messager pour vous remercier, vous élèves, pour votre sérieux, votre motivation et la qualité de vos réalisations, et vous parents, pour le soutien apporté par votre visite à cette exposition. I.Forgeur Pour l’équipe des professeurs des classes de mer « Ambleteuse 2007 » M a ri e Luffi n 1 A 42 Le racisme ? Pas pour moi ! Cet exercice s’inscrit dans une démarche comportant plusieurs étapes et facettes : - visite d’une exposition installée dans notre école et intitulée « La dignité au cœur du monde » ; - visite d’une exposition « interactive », installée dans l’église St.Loup, à l’initiative de la section de technique sociale de l’IATA et intitulée « Osons la différence » ; - un portefeuille de lecture comprenant divers articles de fond sur les thématiques de l’extrémisme, du racisme, de la xénophobie et des options politiques de mouvements extrémistes (Nazisme, Extrême droite, etc.) ; - une planche de BD, « Racisme en chaîne » (ci-jointe) - un texte de Pie TSHIBANDA extrait du spectacle « Un fou noir au pays des Blancs », soit : « Le matin, il se présenta à la maison communale pour déclarer son arrivée comme le veut la loi. IL était neuf heure du matin. L’employé lui dit qu’il était en en retard et qu’il fallait revenir plus tôt le jour suivant. Masikani ravala sa vexation. L’occasion était belle pour lécher les vitrines. IL était fasciné par l’abondance. Dès qu’il voyait un africain, il l’observait comme si, inconsciemment, il était à la recherche d’un visage familier. Les bâtiments lui semblaient tellement uniformes u’il craignait de se perdre. De temps en temps il demandait son chemin à des passants. Certains lui répondaient gentiment, d’autres lui indiquaient un carte. La deuxième fois qu’il se présenta à la commune, l’agent lui dit qu’il était encore en retard. Soyez gentil, monsieur, éructa-t-il, révolté, je suis dans la file depuis cinq heures du matin…Viens à quatre heure, monsieur, je ne reçois que les vingt premiers, ceux qui ont eu un jeton. « Ils se foutent de notre gueule », cria un jeune Maghrébin. « Ils ne nous traiteraient pas de cette façon si nous étions Européens. C’est pas leur affaire si nous tombons malades à cause du froid. » Le concierge conseilla à Masikani d’aller voir dans une autre commune, celle-ci étant réputée pour ses attitudes discriminatoires. IL n’y a pas besoin d’aller en Afrique du Sud pour voir l’apartheid. ». Pie TSHIBANDA, Un fou noir au pays des Blancs, Bxl ? Bernard GILSON, éditeur, p.10. Voici les réflexions de Sarah BASTIN, étudiante de 3 ème sur le texte de ¨Pie TSHIBANDA. Ce qui est évoqué dans le texte, c’est du racisme par rapport aux origines et peut-être aussi à la religion et à la culture. Ce n’est pas normal que des personnes qui choisissent de travailler dans une commune (service public), traitent les personnes immigrantes comme cela ! Leur métier est d’organiser les choses de manière à ce que les habitants soient bien et cela 42 de manière équitable et envers tout les monde. On ne comprend pas pourquoi une telle attitude, sauf si s’agit de la peur de l’étranger et du nombre croissant de ceux-ci qui pourrait faire craindre un déséquilibre proportionnellement aux habitants autochtones. Il serait peut-être utile que les travailleurs communaux essayent de comprendre les étrangers et de se mettre à leur place. IL faudrait aussi agir au niveau des pouvoirs régionaux et fédéral afin de modifier la loi et améliorer l’accueil des autres ! Je trouve néanmoins très bien l’attitude du concierge qui oriente l’immigrant afin qu’il soit mieux reçus. Après, les gens diront que les étrangers se plaignent facilement et nous insultent, alors qu’ils sont dans notre pays, mais leurs réactions sont tout à fait compréhensible étant donné la manière dont ils sont traités. On pourrait dire que c’est de la faute de ceux qui font de la discrimination si les étrangers sont comme ils ne voudraient pas qu’ils soient ! Il n’y a qu’une seule race humaine. 42 Acrogym Les filles de 1ère et 2ième préparent sur une musique une enchaînement de trois pyramides. Le montage et démontage s’effectuent en s’entraidant et en toute sécurité ! Quelques démonstrations… 42 Rhéto Trophy 2007 Le Rhéto Trophy est une épreuve sportive qui rassemble tous les rhétos de Wallonie. Il y a tout d’abord des qualifications qui consistent en une course d’orientation. Les meilleurs ont été qualifiés pour la finale qui s’est déroulée le 9 mai 2007 à Neufchâteau. Cette épreuve est placée sous le signe de l’esprit d’équipe, du fair-play et de la santé. En effet, en plus des épreuves sportives, il nous était demandé de répondre à des questions portant sur la santé. L’équipe malonnoise était composée de Claire Avril, Perrine Raskin, Sarah Dochez, Julien Balon-Perin, Alban Castaigne, Vincent Detraux, Antoine Dujardin, Etienne Dupagne, Robin Lefrant, Simon Mine, Quentin Nève, Nicolas Pirotte et Martin Dubois. Nos entraîneurs et coach particuliers étaient: Mr Avril, Mr Dermine et Mr Liégeois. Les qualifications se sont déroulées durant trois mercredis après-midi dans différentes villes. Nous nous sommes rendus le 21 mars à Loverval pour y participer. Nous présentions deux équipes. Notre première équipe a terminé deuxième et la seconde huitième sur une soixantaine d’équipes participantes. L’épreuve s’est déroulée sous la neige et dans la boue, mais cela n’a pas fait peur aux vaillants malonnois. Nous étions assez contents de notre performance et surtout impatients de participer à la finale. Le Rhéto Trophy est une activité sportive qui demande une bonne endurance et une préparation technique. En effet, si les qualifications étaient très accessibles, la finale était plus exigeante. Nous nous sommes donc entraînés à la course d’orientation, aux sauts de haies, au parcours commando, au portage de civière et même au tir à l’arc. La finale a duré une journée entière et nous devions commencer le premier parcours vers 8 heures. Pour cette raison, les professeurs nous ont suggéré de passer la nuit dans un gîte aux alentours de Neufchâteau. La veille de la finale, nous avons donc embarqué vers 18 heures en direction des Ardennes. La soirée fût détendue et nous en avons profité pour réviser nos techniques de lecture de cartes, après un bon plat de spaghetti préparé avec amour par nos chers professeurs. On était prêt et la météo annonçait de la pluie pour le lendemain. A peine réveillés, nous sommes allés prendre le petit déjeuner au départ des épreuves en compagnie d’autres équipes. La tension était alors bien palpable. Pour cette finale, il ne pouvait y avoir que six participants par école et la mixité était obligatoire. Les autres membres de l’équipe nous ont accompagnés. Ils devaient participer à des activités sportives proposées dans le centre sportif et à l’extérieur pendant que les finalistes concourraient. Malheureusement, la pluie a perturbé beaucoup d’activités et ils en sont restés à l’apprentissage de l’escrime, au tennis de table et pour certains à une descente en « death ride », une descente où l’on peut se laisser glisser le long d’une corde dans le vide pour atterrir deux cents mètres plus bas. Pour les finalistes, il y avait trois parcours à effectuer avec quatre élèves et la présence de deux filles était alors indispensable. L’équipe était composée de Claire, Sarah, Alban, Robin, Simon et Martin. Nous étions très motivés, malgré la pluie qui était au rendez-vous. 42 Claire, Alban, Robin et Simon partirent pour le premier parcours, annoncé comme le plus éprouvant et le plus long. C’était une course d’orientation de dix kilomètres à vol d’oiseau entrecoupée d’épreuves intermédiaires. Environ trois heures plus tard, l’équipe avait terminé le premier parcours et la deuxième équipe avec le remplacement de Simon par Martin, pouvait partir pour la seconde épreuve avec, au programme, du kayak, du run and bike et du tir à l’arc. Les autres membres qui nous accompagnaient en ont profité pour nous encourager le long de la descente en kayak, ce qui nous a donné de la motivation pour réussir le deuxième meilleur temps de la descente. Après cette épreuve, les effectifs étaient fatigués mais il fallait bientôt repartir pour le dernier parcours qui se terminait par la fameuse descente en « death ride ». Claire et Robin avait fini leurs épreuves et Sarah et Simon venait compléter la dernière équipe. Avant le départ de l’ultime parcours, nous savions qu’il fallait réaliser un très bon chrono pour ne pas finir hors limite. Nous avons donc tout donné, même si ce fût particulièrement difficile dans la course en cuistax sous une pluie et un vent de face impressionnant. C’était déjà fini ! Nous étions épuisés mais heureux de s’être donné à fond. Une bonne douche chaude s’imposait. Nous avons attendu avec impatience les résultats mais ce n’est que la semaine suivante que l’on a été tenu au courant. Nous avons été déçus en apprenant que nous n’étions pas classé pour seulement deux minutes. Mais le sport est ainsi fait et nous garderons un excellent souvenir de cette expérience unique qui nous a permis de nous dépasser juste pour le plaisir et au nom de l’école, de pratiquer de nouveaux sports et de prendre conscience que des jeunes qui en veulent… il y en a plus qu’on le croit ! P.S. Message aux élèves de cinquième : si, comme nous, vous souhaitez vous lancer dans l’aventure, n’oubliez pas de vous y préparer à l’avance, ça en vaut la peine… Pour l’équipe, Martin Dubois 42 Le bac ( de ) révélateur Le début d’une nouvelle fantastique M. Kodac, le patron de mon entreprise de photographie avait décidé de se marier à une poulette aux formes généreuses qui, je le pense, aimait plus la fortune de son fiancé que sa personnalité. Elle profitait sans doute de ses « talents » pour abuser de mon naïf patron. Deux semaines auparavant, j’étais allé à une cérémonie prendre des clichés dans ma branche favorite : les mariages. J’étais revenu chez moi pour développer les photos et elles trempaient dans le bac de révélateur ; c’est alors que je vis apparaître sur le papier une liasse de billets qui dépassaient de la poche du costume du marié. J’étais presque sûr qu’elle ne s’y trouvait pas au moment de la prise de la photo. Et lorsqu’elles furent entièrement développées, la liasse avait disparu de la surface du papier. Quelques jours plus tard, le marié était venu me réclamer les tirages et quand était arrivé le moment du payement, il avait sorti une grosse liasse de billets de sa poche : coïncidence ? Trois mois avaient passé et mon patron se mariait ce matin, il m’avait demandé de prendre les photos de son mariage. Le ciel offrait un éclairage magnifique pour le cliché devant l’église. Quand je revins chez moi, deux heures plus tard pour développer la photo, je la plaçai dans le bac de révélateur et elle me dévoila un poignard à moitié caché par le voile dans les bourrelets de la robe de la mariée. J’étais sûr que ce couteau ne s’y trouvait pas. Quelqu’un frappa à la porte et me sortit de mes pensées : c’était mon collègue, George. Il enleva son chapeau melon noir et il m’annonça froidement que Monsieur Kodac avait été assassiné par dix coups de couteau. On lui avait volé son argent, sa fiancée avait disparu et tout cela juste après qu’ils soient partis pour leur voyage de noces. Je demandai aussitôt à George de me suivre dans la chambre noire afin de lui montrer ma découverte, mais le poignard ne se trouvait déjà plus dans les replis de la robe immaculée… Gilles Dubois 3A 42 Un festival qui nous ressemble Pour la troisième année consécutive, un groupe de rhétos de Saint-Berthuin, supervisé par Nicolas Marchal, a organisé le Rock’n’Brousse, un festival de musique ska-punk, qui se déroulait le 14 avril 2007 et a pour but de récolter des fonds au profit d’une organisation. Lors de la première édition, c’était le groupe Taxi Brousse qui avait bénéficié de ces fonds, l’année précédente ce fut Oxfam, et cette année, l’antenne Amnesty International de Malonne. Etait également invitée l’association Greenpeace qui a réalisé une belle sensibilisation à la problématique de la déforestation dans les forêts tropicales africaines. Avec quelques 400 entrées, le festival a été, comme précédemment, une véritable réussite. De plus, un article dans le journal « Vers l’Avenir » et un mini-reportage sur « Canal-C » lui ont été consacré. Il faut dire que cette année, un petit plus, mais non des moindres, s’est ajouté au festival : des artistes de rue ont créé une ambiance sans pareil sur le site. Les groupes, à majorité belges, étaient, pour la plupart, issus de la région namuroise et ont offert au public des concerts de qualité. Parmi ceux-ci, on peut applaudir les « Steeplejacks », composé d’élèves de l’école qui ont fait démarrer le festival sur les chapeaux de roues ; les « Blak X Sheep » dont le ska-punk féroce a fait skanker les plus indécis ; les « Silly Snails », anciens de Saint-Berthuin, ont également mis une ambiance de folie. Quant à la tête d’affiche, les « P.O. Box », ils ont clôturé très festivement le festival que certains auraient voulu prolonger jusqu’au bout de la nuit… Les organisateurs espèrent vivement que les rhétos de l’année prochaine seront aussi motivés qu’eux pour mettre en place un Rock’n’Brousse4, auquel Amnesty International Malonne à d’ores et déjà signalé son désir de participer à nouveau. Il nous reste à saluer tous les parents et professeurs qui ont aidé les organisateurs à l’entrée, au bar, et même, parfois à la sécurité ! A l’année prochaine ! Florence Sépult, 6a 42 L’accueil des élèves du primaire Les jeudis 10 mai et 31 mai, les élèves de cinquième et sixième primaire des Instituts SaintBerthuin et Saint-Joseph de Malonne sont venus passer une journée de découverte de la « grande école ». Voici le compte-rendu d’une de ces journées, réalisé par Hélène De Blieck, une élève de 1ère D. « Ce jeudi 31 mai 2007, nous, élèves de 1 ère D, avons accueilli les classes de 5èmes et 6èmes primaire de l’école Saint-Joseph de Malonne, afin de leur faire vivre une journée d’un étudiant de 1ère rénové. Ils sont arrivés aux alentours de 9h00 pour participer avec nous aux cours de Math de Monsieur Moyen et d’Anglais de Madame Grégoire. En quatrième heure, ils ont assisté à la pièce « Le problème », mise en scène par Madame Decamp dans son activité théâtre et jouée par ses élèves de 1A, 1B et 1C. Au cours du repas de midi pris ensemble à la cafeteria, nous avons pu faire connaissance avec certains élèves mais aussi revoir nos anciens instituteurs et des élèves avec qui nous étions encore l’an dernier … Pour poursuivre cette journée, une après-midi sportive était organisée : chaque élève pouvait choisir parmi des activités telles que VTT, unihoc, escalade, badminton, danse mais aussi théâtre ou dessin pour les moins sportifs. (Photos : Mme Nahon) Pour clôturer cette journée, tous les élèves se sont retrouvés au hall pour partager le goûter qui était offert par l’école. lèvres ! » Quelle belle journée … Tous les élèves de primaire sont repartis ravis et le sourire aux Hélène De Blieck 42 Ad novum experimentum…Ad novum gaudium… Bienvenue dans le monde du latin. En fait le latin est un mélange de gaulois et de romain. Nous allons dire quelques mots : agenda, incognito, recto verso, manu militari, etc…. On a dû se présenter en anglais devant la classe et créer des mots pour former une chaîne. On a appris à chanter l’alphabet en anglais. On a même fait des pendus. C’était super cool ! Nous avons participé à un cours de danse et réalisé des enchaînements assez faciles. Nous nous sommes bien amusés. Vive la prochaine fois ! Au cours de sciences, nous avons analysé des feuilles d’arbres pour apprendre à les reconnaître. C’était très intéressant. Nous avons fait de l’escalade après avoir écouté les règles de sécurité. Nous nous sommes bien amusés. Nous avons fait des problèmes. Nous avons appris à utiliser « x » et à réaliser un schéma pour résoudre 4 problèmes. C’était super ! Nous sommes prêts à revenir l’année prochaine. Au cours de français, nous avons travaillé sur des expressions avec les élèves de première rénové. Nous avons beaucoup apprécié. On nous a montré une façon de dessiner. Sur le dessin, on a dû trouver une personne spéciale. On a repassé en noir le contour. On a colorié avec des marqueurs puis on a fait le fond. C’était cool ! Nous avons joué à Uniock. C’est un jeu qui ressemble au hockey. Nous nous sommes d’abord entraînés à contrôler notre balle et puis après, nous avons fait des matchs. Nous avons formé unebonne équipe.C’était super ! En VTT, nous avons slalomé dans les bois et nous sommes passés dans des petits sentiers. Nous avons traversé des endroits plus difficiles dans la boue et certains ont eu des difficultés à s’en sortir ! C’est à refaire. Merci. Les élèves de 5e année de l’école Saint Joseph, Malonne 42 Une journée dans la peau d’un élève de première rénové ! Le jeudi 31 mai 2007, les élèves de 5e et 6e années de l’école Saint Joseph ont participé à une journée rencontre à Saint Berthuin pour découvrir l’école secondaire. Nous avons été accueillis chaleureusement et on nous a expliqué l’organisation de la journée. Les élèves de première rénové sont venus nous chercher pour nous accompagner à nos deux cours. Ce sont les élèves de première secondaire qui nous ont encadrés tout au long de la journée. Nous avons été répartis dans différentes classes pour suivre les cours de première année. En fin de matinée, nous sommes allés voir une pièce de théâtre très chouette et marrante présentée par des élèves de première. Après le dîner, une partie des élèves sont montés au Hall de sport pour y pratiquer une ou deux activités sportives : badmington, unihock, escalade, danse ou VTT et les autres élèves qui avaient choisi une activité artistique : dessin ou théâtre sont restés dans les locaux classes. A la fin de la journée, tous les élèves ont reçu un goûter : une gaufre et un jus d’orange. Cette journée inoubliable nous a permis d’avoir un avant goût de la première rénové. Nous sommes tous rentrés chez nous avec de bonnes idées sur l’école secondaire. Nous nous sommes bien amusés. Les élèves de 6e année de l’école Saint Joseph, Malonne 42 L’ACCUEIL DES ELEVES DE L’EPS Les élèves de 1C et 1D ont été très heureux de recevoir les élèves de l'Ecole Primaire Spéciale. Ils leur avaient préparé de très nombreuses activités durant toute une après-midi : jeux de mémoire, jeux de cartes, activités sportives diverses, lecture, dessin etc. La joie que nos élèves ont lue dans les yeux de ces enfants a été leur plus grande récompense et cette rencontre restera longtemps dans leur mémoire. 42 Retraite de quelques rhétos à Maredsous 28 février 2007 : par une matinée pluvieuse, 10 jeunes Malonnois franchissent le porche du monastère de Maredsous. Pas tout à fait à l’aise, ils se regardent du coin de l’œil en se demandant comment ils se sont retrouvés là… 02 mars 2007 : par une belle après-midi ensoleillée, nos 10 Malonnois repassent ce même porche, le sourire aux lèvres, et presque tristes de repartir ! Mais que s’est-il passé durant ces 3 jours ? Voici donc un petit résumé de la retraite à Maredsous de Antoine, Aline, Angélique, William, Laetitia, Martin, Quentin, Elodie, Madelyne et Aude. Nous voilà donc au cœur du monastère de Maredsous à nous demander plusieurs choses essentielles… 1) Aura-t-on assez à manger ? 2) Va-t-on parler de Dieu pendant 3 jours ? 3) …… Quand, tout à coup, nous rencontrons LE père François ! Un homme plein d’entrain, aimant la vie et ses plaisirs (en tout bien tout honneur, bien sûr !) et à l’humour UNIQUE (pour ma part, je me souviendrai tout particulièrement de Aude…Javel). A partir de cette rencontre, l’atmosphère se détend, les craintes s’en vont, elles disparaissent totalement au repas du soir. Au menu : hot-dog !! Chez les moines, qui l’aurait cru ? Un autre moment culinaire important : le repas avec les moines ! Le silence est de rigueur, mais on ne peut retenir les petits sourires que tout cela nous inspire. Mais le plus important reste tout de même les liens qui se sont créés. En effet, le père François met tout en œuvre pour nous prouver que l’union fait la force. Une chaise musicale sans élimination en est un bon exemple ! Pour tenir à 10 sur une seule chaise, l’entraide, on en a bien besoin ! On apprend aussi à se faire confiance. Pour cela, on se fait guider, yeux bandés, à travers l’abbaye. Croyez-moi, dans ce moment-là, il m’en a fallu de la confiance en William pour faire cette promenade à l’aveuglette. Cette abbaye, nous l’avons aussi visitée, les yeux bien ouverts, avec les commentaires du père François. Quentin, se retrouvant affublé en jeune moine, illustre bien cette visite ! Au fil de tous ces moments, les préjugés tombent, on découvre REELLEMENT les autres, on confie ses petits états d’âme, car on sait pertinemment que tout cela restera au sein du groupe qui se soude au fil de ces 3 jours. On découvre aussi une madame Rochette toujours joyeuse et une madame Lambert bien différente du cours d’espagnol, soit au cours d’une balade vers Maredsous et ses beaux paysages, ou autour d’une Maredsous concluant ce court séjour. D’ailleurs, je n’en dis pas plus ; après tout, c’est notre retraite à nous ! Aude Kubjak, 6e B 42 Une vedette is born Texte P. Ducarme Est-ce si chouette de remporter un concours ? Est-il si enviable de se retrouver au hit de l’actualité soi-disant artistique ? C’est ce qui est pourtant arrivé à Ben, promu, à l’instigation de sa sœur et presqu’à son corps défendant, la star de la célèbre émission « Une vedette is born ». Cette émission a pour spécificité de s’enregistrer au domicile de la vedette, ce qui n’ira pas sans poser quelques problèmes (surtout maternels !) Belle occasion, pour nous spectateurs, de voir circuler, s’animer, s’exprimer, pour notre plus grand plaisir, une fort jolie bande de parfaits déjantés. Passons-les en revue, dans l’ordre alphabétique des prénoms des acteurs : Alban, un photographe tout ce qu’il y a de pédale douce ; une composition détonante. Amélie, la caissière, pas qu’un peu bébête, et qui récupère tout, même si ça ne sert à rien. Catherine. C’est elle la productrice, la chef, quoi. Sans scrupules, jusqu’à ce qu’une « rencontre » un peu brutale la réoriente. Céline, chauffeur de camion ; voyez-vous ça, les filles ? Et il faut faire baraqué ! Charline, la mammy ; Paralysée ? Ouais ! Simulatrice, et qui picole sec en plus ; très réussie, avec son accent Fabiola. Claire, une artiste (voir Dupont). Ne va pas sans l’autre. Certains tours sont facilités par le fait d’être jumelles. Damien, la vedette, plus pleine de trac que de talent, d’ailleurs. Élodie, l’ex du présentateur vedette de l’émission, style harpie et qui n’arrive pas à se faire une raison. Florian, le présentateur, surtout préoccupé de passer des bras d’une fille à l’autre. Laura, la factrice. Pardon, la facteur ! (Factrice, c’est un mot qu’elle ne connaît pas, bien que ce soit son métier : c’est vous dire le niveau !) Lindsay la sœur de Ben, grâce ou à cause de qui tout arrive. Marie-Aline, l’autre artiste (voir Dupond). Ne va pas sans l’une. Le fait d’être jumelles facilite d’ailleurs certains tours. Marie-Laure, la fille de mammy, la belle-sœur de la mère, la tante des enfants, espagnole et dingue jusqu’au bout des ongles. Pauline, la maquilleuse. C’est la moins folle du groupe. Il en faut bien une comme référence à la normalité. Perrine, la voisine (et ça rime !), grande amatrice de biscuits au chocolat noir et fan jusqu’à la bêtise du présentateur vedette. Mélinda, l’autre sœur de Ben. Assez normale aussi, celle-là. Tiphaine, la mère, vraie poule qui a couvé des canards. Enfin, William, le directeur musical, toujours préoccupé de la sonorité et dont on ne peut pas vraiment dire qu’il marche droit ! Comme on le voit, un spectacle qui vaut particulièrement par ses rôles de composition. Que va-t-il se passer pendant une heure et demie ? Oh ! pas grand-chose, tout compte fait. On va juste essayer de mettre en place l’enregistrement de cette fameuse émission. Et vu le caractère farfelu de la plupart des personnages, vu les 42 intrigues amoureuses, les jalousies, les petits conflits, les manipulations, ça ne va pas être simple. Mais on y arrivera, sans qu’on soit sûr que ce soit un happy end. Mais c’est l’occasion d’égratigner certains milieux de l’audiovisuel où l’ambition personnelle, l’arrivisme et surtout l’esprit de lucre ne cessent d’exploiter la bêtise humaine (qui n’a pas de limites, on le sait – aussi bien celle des vedettes que celle des spectateurs) dans ce genre d’émissions « réality show » dont on ne peut pas vraiment dire qu’elles améliorent notre espace culturel ! C’étaient les rhétos 2007 de l’Institut Saint-Berthuin, ces 24 et 25 mai, sous la direction de Denis Riguelle. 42 Un cours de français nostalgique… En ce mercredi 30 mai, la classe de 6e C était chargée de faire ses adieux à notre très chère école lors de notre cours habituel de français avec Mr N. Marchal. Celui-ci nous avait chargés par groupe de 5 élèves (soit 4 groupes) d’organiser quelque chose qui marquerait les esprits et saluerait notre école une dernière fois. - Le premier groupe a décidé de couler un béton sur le bord de notre cour SaintBerthuin pour y encastrer la photo des réthos et y marquer le nom de chaque élève de la classe. - Le deuxième a écrit des lettres à la craie au sol pendant que du haut du mur d’enceinte nous les écoutions raconter ces 5 années que nous avons presque tous vécues ici, avec ces quelque s changements et ces évolutions. Une fois leur récitation finie ils se couchèrent au sol pour compléter leur mot… ENFIN… - Le 3ième groupe n’ayant pas eu le temps de préparer quelque chose de conséquent nous permit un échange d’anecdotes et de souvenirs rigolos…Tous plus sympathiques les uns que les autres, entre les souvenirs d’école d’un prof et ceux de ses élèves… - Le dernier groupe, quant à lui, opta pour une fresque sur un drap, composée des mains et du nom de chaque élève imprégné à la peinture. Cette fresque est momentanément visible à la cafétéria ou ils ont décidé de l’accrocher. Seulement ce n’est pas tout, une fresque ne leur suffisait pas, il a fallu qu’ils demandent à Mr Lebrun de publier les impressions de tous les élèves sur leurs années de secondaire et la fin si proche de celles-ci. Guillaume Franck : Après 6 ans d’attente, il sera bien content de quitter le secondaire et de pouvoir enfin faire ce qu’il veut (l’infographie). Seulement il quittera notre école la tête pleine de souvenirs et le cœur un peu triste à l’idée de ne plus revoir ses amis aussi fréquemment que 5 jours semaine. Etienne Dupagne : Indifférent à l’idée de partir, il ne doit pas encore s’être vraiment rendu compte que ces moments que nous passons ensemble sont les derniers…Ou peut-être étaitce simplement l’idée de passer dans le fascicule de l’école qui lui à fait perdre toute inspiration… Amélie D’Ursel : en partance pour des études en logopédie sur Bruxelles, elle est contente de finir le secondaire même si elle sait qu’elle le regrettera vite. En effet, le travail est beaucoup plus conséquent en supérieur, la pauvre se retrouvera sans doute seule dans un kot et devra se lever bien plus tôt malgré l’horaire plus chargé. Mais cela lui permettra de rencontrer de nouvelles têtes et de se faire de nouveaux amis, ce qui est plutôt chouette malgré tout. Florentine Patiny : Cette demoiselle, futur étudiante en médecine, est à la fois contente et triste de quitter cet endroit quotidien et habituel qui nous a accueillis durant presque 6ans maintenant. Elle va perdre des habitudes bien ancrées à présent mais cela lui permettra d’enfin rentrer dans la vraie vie. 42 Nicolas Juste : Notre petit militaire se rend bien compte de la réalité du secondaire et sait pertinemment qu’a présent la rigolade est finie, il ne pourra plus glander, devra rendre ses travaux à temps mais malgré cela il clame haut et fort : « Vive l’armée ». Martin Dubois : Est plus content qu’autre chose, il pourra enfin faire ce qu’il aime à plein temps et devenir kiné. Nicolas Dessy : C’est la fin d’une époque, confie- t-il, il est triste car il sait qu’il ne reverra plus certains tout en étant content de pouvoir enfin faire ce qu’il veut (ingénieur industriel). Claire Soetens : Elle a un peu de regret, nous avons eu des profs inoubliables plein de mimiques. C’est la fin d’une bonne période et le début d’une chouette aussi du moins elle l’espère. Martin Faure : cela lui fait si peu et tant à la fois, 6 ans c’est long et à présent on vole vers l’inconnu… Nicolas Gérard : C’est cool de prendre son envol, seulement on ne se reverra sans doute plus. Nicolas Pirotte : 6années difficiles mais qui en valaient la peine. Claire Avril : « Cela ne fait pas plaisir » Elle va passer ses études en sports juste à côté à l’HENAC. Elle pourra donc garder un lien avec l’école, les lieux ainsi que les profs. Alban Castaigne : Heureux avant tout, il a beaucoup de souvenirs, de rigolades mais aussi d’ennui… « St Berth’ me manquera quand même ». Jérémie Miotto : Pendant l’année tu n’aimes pas spécialement tes profs mais en faite tu te rends vite compte qu’ils vont quand même te manquer… Thomas : il reste neutre malgré tout, et est content d’avoir fini le secondaire. La tite phrase de la fin : « pfff…voilà quoi… ». Damien Raze : Il est bien content de changer d’air malgré que cette année soit passée vite et ait été très chouette. « Mr Patiny va me manquer ». Robin Lefranc : Il s’est bien marré tout au long de ces années de secondaire. Il est un peu triste et en même temps super content. « J’en garderai un bon souvenir ». Laetitia Carlier : Je me souviendrai toujours de mon arrivée ici en 3ième année, je ne connaissais personne et tout de suite les élèves se sont montrés chaleureux et aimables à mon égard. Je suis bien contente d’avoir fini le secondaire, 6ans c’est long, mais malgré tout je garderai énormément de bons souvenirs de cette école, de ses profs et de tous ses élèves… Mr N. Marchal : Il est très heureux qu’on puisse découvrir des choses qui nous plaisent vraiment, il est content que nous partions et le sera encore plus s’il nous revoit. Il faut souvent un peu de recul aux élèves pour se rendre compte de ce que le secondaire et/ou les profs leur ont apporté. Un an c’est court pour découvrir quelqu’un, 2ans c’est génial. On a le temps de trouver de quoi les élèves sont capables et de quoi ils ont besoin… Il s’est bien plu en classe avec nous surtout lors de la rhéto (2ième année ou il nous a eu en cours) car nous étions plus sereins et un certain climat de confiance s’était installé. La 2 e année, il a pu être plus efficace car il nous connaissait mieux et cela lui a permis de voir l’évolution de chacun de nous. Un climat de confiance qui n’existait pas auparavant s’est installé ce qui a permis à la classe d’être plus sereine. Texte écrit et mis en forme par Carlier Laetitia. 42 Rhétos 2007 Rhéto 1927 LE DEFI LECTURE Organisé ce vendredi 15 juin par Mmes Decamp & Nahon pour l’ensemble des classes de 1e, il se présente sous la forme d’un Trivial Pursuit créé par les élèves et porte sur la connaisance de livres de lecture mis au programme des semaines précédentes. Les élèves s’affrontent en équipes sur leur connaissance et leur compréhension de ces lectures, tout au long de la matinée. Ensuite, barbecue au plateau, puis après-midi récréative à la salle eds fêtes. Le top ! LES LAURIERS DES ANCIENS Voici la suite des résultats obtenus par des anciens dans l’enseignement supérieur ou universitaire au terme de l’année académique 2005-2006. Nos félicitations et nos meilleurs vœux pour la poursuite de leur cursus. ECOLE SUPERIEURE DES AFFAIRES GERARD Anne-Sophie B3 en marketing HAUTE ECOLE FRANCISCO FERRER GIRBOUX BERG Vanessa Maxime B3 Styliste-modéliste B3 Styliste-modéliste. HEMES – INSTITUT GRAMME FRAITURE Emmanuel 2e lic Ing. Industriel HENAC ARNOLD Emilie BERNARD Sandrine BRASSEUR Julien CHANTEUX Alexandre CLUENTIUS Joannie DETRAUX Jessica DUPONT Julien FORTHOMME Maxime FRERES Marie GAUTHIER Anne-Lyne GAUTHIER Marie-Alyne GONDRY Paul JACOBS Christian LAHAUT Tatiana LOICQ Adrien MANDIKI Alindawa MARCHAL Vanessa PICARD Anne-Fleur ROOSEN Emilie SCOYS Coraline SOETENS Christelle THIENPONT Marie TROUILLET Madeline WILVERS Laurent B1 Normale préscolaire B1 Normale primaire B3 Assistant social B3 Normale secondaire B1 Normale secondaire B3 Normale primaire B1 Normale secondaire B1 Normale secondaire B1 Normale secondaire B2 Normale préscolaire B3 Normale primaire B1 Normale secondaire B2 Normale secondaire B1 Normale primaire B3 Normale secondaire B2 Normale primaire B1 Assistante sociale B3 Normale primaire B2 Normale secondaire B1 Normale primaire B3 Normale préscolaire B2 Assistante sociale B2 Normale primaire B2 Assistant social INSTITUT LIBRE MARIE HAPS. BERGER DELVAL DUPAGNE JAMART MARROY STASSIN Emilie Pauline Marie Véronique François Amélie B1 Logopédie B1 Traduction 1ère lic Traduction B1 Traduction B3 Assistant en Psychologie B3 Logopédie INSTITUT SUPERIEUR D’ARCHITECTURE SAINT-LUC EN WALLONIE (LIEGE) CASTAIGNE LARDINOIS BIOT BAZIER BAUDUIN CHARLIER DELIRE Rachel Camille Pierre-Alvaro Coline Vanessa Olivier Laetitia B1 Architecture B1 Architecture B2 Architecture B2 Architecture B2 Architecture A4 Architecture (4e année) A4 Archi1tecture ULB ARARI-DHONT Karolin CARON Cédric CHEVALIER Isis CHEVALIER Timour DEFOUR Marie-Eve KIMFUENA Sandrine LEBENI Déborah LIEGEOIS Céline LESSIRE Emilie MINIOT Jérémy PARIDAENS Jean-Thomas PLOMPTEUX Shirley SURIN Rudy VIESLET Catherine WILLIOT Bénédicte B1 Droit 1e lic Information et Communication Licenciée en Information et Communication Licencié en Sciences Géologiques Licenciée en Criminologie DES en Sciences Pharmaceutiques Licenciée en Information et Communication Licenciée en Sciences Politiques 1e lic Sciences du Travail 2e lic Droit Licencié en Sciences Politiques 1e lic en Philosophie Licencié en Sciences de la Santé Publique B2 Sciences Politiques Master en Arts du Spectacle TABLE DES MATIERES Introduction Aux futurs rhétos Journée des 1e à Namur Journée Oxfam Le bidonville de Kibra Salut le Canada Ma petite entreprise Le théâtre en 1e Chambre Noire Voyage au Maroc Le 7e art s’invite à St-Berthuin Printemps des Sciences GSM Cannibale photographié My perfect day Expo Ambleteuse Le racisme ? Pas pour moi Acrogym Rhéto Trophy Le bac révélateur Festival Rock ‘n Brousse L’accueil des primaires … et de l’EPS Retraite à Maredsous Une vedette is born Un cours de français nostalgique Rhéto et Rhéto Le défi lecture Les lauriers des anciens 2 3 4 6 10 11 12 14 15 16 17 18 19 20 21 22 24 26 27 29 30 31 34 35 36 38 40 42 44 Copyright : nous devons au talent de Madame Nahon la majeure partie des photos de cette revue, les autres ayant été commises par quelques auteurs plus ou moins prometteurs. 5020 F o n d d e M a lo n n e , 1 2 9 c E d ite u r r e s p o n s a b le : T h ie r r y L e b r u n M ALO NNE Pu b li c a t i o n de l’Instit u t Sai n t- Be r t h u i n En s e i g n e m e n t Se c o n d a i r e G é n é r a l (AS B L) 1 2 9 c Fo n d d e M a l o n n e 1 Malo n n e 08 1/44 7 2 3 0 Fx 08 1/44 7 2 3 9 info @ i s b m . b e htt p:// w w w . i s b m . b e Lucie Goffaux 3A