Concevoir un produit multimédia

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Concevoir un produit multimédia
Concevoir un produit multimédia
Formation à distance
Cours en ligne gratuit (théorie et exercices pratiques)
CeFIS - FUNDP
http://www.det.fundp.ac.be/cefis/
ETAPE n°3
Monique Colinet
[email protected]
Etienne Vandeput
http://www.det.fundp.ac.be/~eva/
[email protected]
RAPPEL
Ce cours a comme objectif de vous aider à découvrir les fondements de la création multimédia.
En principe, les indications nécessaires à cette découverte, théorie et exercices pratiques, s’y
trouvent consignées. Il est toutefois possible que vous éprouviez ponctuellement des difficultés
à réaliser certaines opérations. Pour pallier cette difficulté, nous vous proposons de vous
inscrire à la liste de diffusion attachée à cette formation en envoyant un courrier électronique
(sans indiquer de sujet) à [email protected] avec comme unique message:
subscribe cefis_cmm
end
Peu de temps après, votre inscription à la liste vous sera notifiée. Vous recevrez ainsi les
informations concernant cette formation et pourrez, à votre tour, questionner les formateurs et
les autres participants afin de résoudre vos difficultés. L’adresse d’envoi des messages est:
[email protected]
Attention, le caractère séparant cefis de cmm est le caractère de soulignement.
En cas de problème avec cette démarche, vous pouvez envoyer un courrier à l’une des deux
adresses suivantes:
[email protected]
[email protected]
Les publications proposées pour les travaux pratiques ont été réalisées avec LMSoft Presenter
et Microsoft Powerpoint. Une version de démonstration sur cédérom du premier de ces logiciels
(complète mais valable 30 jours) peut être obtenue auprès des distributeurs du produit. Pour
plus d’informations, connectez-vous à http://www.logivision.fr/presenter/ et voyez les différents
points de vente. Quant à Microsoft Powerpoint, il fait partie de la suite logicielle Microsoft
Office dont sont équipés la plupart des ordinateurs personnels.
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Etape n°3
Objectifs
L’objectif principal de cette étape est de comprendre et de maîtriser les différentes techniques de
collecte, d’enregistrement et de conversion d’informations dans un format acceptable pour une
utilisation lors de la création d’un produit multimédia.
Concepts (1ère partie)
Généralités
Les informations (qu’elles soient de type texte, image ou son) doivent, pour être utilisables par
l’ordinateur, se trouver sous forme numérique. Ces informations sont à créer ou il se peut qu’elles
existent déjà sous forme numérisée ou non. Suivant le cas, on parle de création, de collecte ou de
capture. A ce sujet, nous vous renvoyons aux documents Création multimédia ou La création
multimédia: récolte et organisation des informations.
Selon l’état dans lequel ces informations sont trouvées, un traitement peut s’avérer nécessaire. Ces
traitements peuvent être de diverses natures:
• numérisation si elles ne sont pas encore numérisées
• édition (dans le sens de modification) si elles n’ont pas les qualités voulues (retouche d’une image,
par exemple)
• modification du format de codage
• ...
La collecte d’informations
La collecte paraît être la technique la plus simple étant donné que les informations existent déjà sous
forme numérisée. L’enregistrement de ces informations dans le dossier adéquat n’est pourtant pas
suffisant dans la plupart des cas. Qu’il s’agisse de textes, d’images ou de sons, les fichiers
correspondants possèdent souvent des formats dits “propriétaires” (formats spécifiques aux applications
qui les génèrent) et donc pas nécessairement compatibles avec d’autres. C’est pourquoi, la collecte de
ces informations doit parfois être accompagnée d’une conversion de format. Celle-ci peut avoir lieu
avant ou au moment de l’enregistrement.
Attention! les supports d’informations sont variés: Web, cédérom, disquette, disque dur d’un autre
ordinateur du réseau,... Avant toute collecte, il convient de s’assurer que les droits d’auteurs sont
respectés. Le Guide à destination des utilisateurs d’Internet est une bonne référence à ce sujet. Vous
pouvez éventuellement l’imprimer.
Les textes
Les textes sont rarement collectés intégralement. Dans ce domaine, il nous faut dès lors envisager deux
cas:
Les informations se trouvent enregistrées dans un fichier
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Etape n°3
Ce fichier est d’un format particulier dépendant du programme qui l’a modifié en dernier lieu. Lisez à
ce sujet les pages 3 et 4 du document La création multimédia: récolte et organisation des informations.
Il peut s’agir de textes ayant été créés à l’aide d’un éditeur de texte tel que le Bloc-notes de Windows
ou à l’aide d’un logiciel de traitement de texte ou encore de textes contenus dans un fichier au format
HTML ou de documents au format PDF(dans ce dernier cas, le fichier contient bien d’autres choses
que des caractères).
Il est souhaitable d’enregistrer les fichiers correspondant à des textes sous des formats simples et
universellement acceptés (comme par exemple, .TXT ou .RTF). De la sorte, les traitements de mise
en forme pourront être effectués par le logiciel de création multimédia.
Mais la situation la plus fréquemment rencontrée est que:
Les informations ne sont qu’une partie d’un fichier
Dans ce cas, la technique du copier-coller ou du couper-coller peut être envisagée. Cette méthode
consiste à sélectionner la partie intéressante du document, à la copier dans le presse-papiers, à la coller
dans un nouveau document créé par une application adéquate ou même, à la coller directement dans
la page de la publication. Cette dernière façon de faire va cependant à l’encontre de la démarche
proposée pour la conception d’un produit multimédia.
La récupération d’une partie de texte par cette technique du copier-coller peut parfois amener des
surprises quant à la mise en forme du texte. C’est particulièrement le cas pour du texte récupéré à partir
d’une page Web. Ces documents contiennent du texte mais également des balises de mise en page
propres au langage qui les a créés et donc pas forcément reconnaissables par un logiciel de traitement
de texte.
La présence de documents au format PDF sur le Web devient de plus en plus courante. A quelle
problématique se trouve-t-on confronté lorsque l’on veut récupérer une partie du contenu de ce genre
de document? La lecture sur écran d’un tel fichier nécessite le programme capable de le lire (le
programme Acrobat Reader de ADOBE). De plus, ces documents peuvent faire l’objet d’une
protection (on peut souvent les imprimer, plus rarement en copier des parties). Il faut, dès lors,
envisager une autre méthode pour récupérer le texte (capture du document par l’intermédiaire d’un
scanner). Celle-ci sera envisagée lors de l’étape suivante. Mais rappelons tout de même que tout n’est
pas permis. D’autre part, la démarche étant assez lourde, il faut que le jeu en vaille la chandelle.
D’autres documents sont eux, disponibles au format PostScript (extension PS). Pour les lire, ont utilise
des programmes spécialisés (Gsview, GhostScript d’Aladdin Enterprises, par exemple).
Une fois le texte récupéré, il peut être modifié aussi bien au point de vue forme que contenu. Comme
nous l’avons dit pour les fichiers complets, le travail peut être réalisé dans l’application qui a servi à la
récupération du document. Dans ce cas aussi, l’enregistrement est souhaitable dans un format sobre
ne contenant guère plus que le codage des caractères. D’autant que les logiciels dont nous parlons
possèdent leurs propres fonctions de mise en forme des textes.
Les images
Les informations de type image (dessin, schémas, photos,...) proviennent de supports identiques:
cédéroms, Web, disque dur, disquette, ...
Monique COLINET - Etienne VANDEPUT
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Les formats de fichiers de ces images sont très divers. On peut cependant les classer en trois catégories:
les images codées par points, les images vectorisées et celles qui sont un mélange des deux. Pour plus
de renseignements, consultez les pages 4 à 7 du document La création multimédia: récolte et
organisation des informations.
L’important est de pouvoir récupérer ces images sous un format compatible avec le logiciel de création
multimédia. L’attention doit donc se porter sur le type d’images que l’on veut collecter.
Si l’image est enregistrée dans un format propriétaire, comme c’est généralement le cas lorsqu’elles
sont créées par des programmes spécialisés dans le dessin vectorisé (tel Corel Presentations 8), il est
probable que le logiciel de création multimédia ne reconnaisse pas un tel format. Dans ce cas, une
transformation de format par l’intermédiaire d’un logiciel de traitement d’images est à utiliser. Méfiezvous, cependant. Si les conversions permettent de tirer malgré tout un certain profit des informations
disponibles, les résultats sont souvent imparfaits, voire très décevants. La conversion est un pis-aller.
Quoi qu’il en soit, deux cas peuvent également se présenter :
L’image constitue un fichier
C’est probablement le cas qui se présentera le plus souvent étant donné le nombre d’images
actuellement disponibles (cédérom de cliparts, de photos, ...). La réalisation d’une copie de ce fichier
ne doit poser aucun problème. Seul la compatibilité du format doit être vérifiée. La modification du
format d’enregistrement peut se faire à l’aide d’un logiciel de retouche d’images.
L’image fait partie d’un document
Dans ce cas, il faut enregistrer l’image comme un fichier propre. La technique de récupération peut
alors être quelque peu différente selon que l’image fasse partie d’une page Web ou d’un document créé
par un logiciel de traitement de texte, par exemple. En tout cas, son enregistrement doit se faire sous
un format d’image compatible avec le logiciel de présentation utilisé et non dans un format texte.
Souvent en effet, lorsque l’image est récupérée dans un document texte, la tendance du logiciel (et celle
de l’utilisateur) est de l’enregistrer dans un autre document texte.
Il est également probable que l’image récupérée doive être retravaillée avant d’être insérée dans la
publication. Parmi les modifications souhaitées, on trouve souvent celle de la taille de l’image. Cette
dernière doit pouvoir s’insérer dans une page. On fera bien la distinction entre le rééchantillonnage et
le redimensionnement, deux techniques qui semblent similaires mais qui donnent parfois des résultats
assez dissemblables étant donné que les calculs réalisés par le logiciel pour constituer la nouvelle image
sont très différents.
Le redimensionnement procède d’une reproduction de pixels identiques, ce qui entraîne un
agrandissement de l’image. La qualité de l’image varie et, logiquement, on obtient de meilleurs résultats
si on réduit les dimensions de l’image que lorsqu’on l’agrandit. Cette technique est surtout conseillée
pour des images simples aux contours bien définis et dont la définition porte sur peu de couleurs.
Le rééchantillonnage, en revanche, modifie le nombre de points par pouce. Dans ce cas, on constate
aussi un perte de qualité de l’image. Lors d’un rétrécissement, des pixels sont supprimés alors qu’un
agrandissement oblige le logiciel à inventer, par interpolation, de nouveaux pixels. Ce procédé est
surtout utilisé pour des images naturelles (photos), plus irrégulières et plus complexes.
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En général, le rééchantillonnage offre une qualité d’image nettement supérieure, mais des
rééchantillonnages successifs risquent de la rendre floue..
D’autres traitements peuvent encore être appliqués aux images et parmi ceux-ci, les effets spéciaux,
les déformations d’images, les filtres... Le choix des traitements disponibles dépend du logiciel utilisé
et des connaissances de l’utilisateur dans le domaine du traitement de l’image.
Travaux pratiques (1ère partie)
Exercice
La première étape de l’exercice consiste en une récupération d’informations de type divers, provenant
de différentes sources et en leur enregistrement dans des dossiers spécifiques. La deuxième étape
consistera à “placer” ces informations dans différentes pages qui sont à créer, avec les outils proposés
lors des séances précédentes. On vérifiera que la récupération est correcte. Sinon, on effectuera des
conversions de formats et/ou des modifications de mise en forme.
Collectez les informations et enregistrez-les dans le dossier ad hoc sous un format correct et en ayant
soin de leur donner des noms significatifs pour pouvoir les récupérer par la suite. Faites en sorte que
leur mise en forme soit acceptable.
Si vous ne possédez aucun logiciel de retouche d’images, il est nécessaire d’en télécharger un que vous
placerez dans le dossier programmes de telechargement. Vous pouvez, par exemple,
télécharger une version gratuite du logiciel Paint Shop Pro de Jasc à partir d’un site spécialisé tel que
http://www.download.com
Collecte de textes
Toutes les informations collectées sont à enregistrer dans le dossier textes de materiel.
A l’aide d’un moteur de recherche, trouvez sur le Web, quelques sites dédiés à la ville de Namur et
à sa province. Si vous ne trouvez rien voici deux adresses pouvant servir de point de départ:
http://www.namur.be et http://www.ciger.be/namur/
Enregistrez les informations concernant “la Citadelle de Namur - Domaine Fortifié”, “Musée
diocésain et Trésor de la Cathédrale” ainsi que celles concernant “le musée Félicien Rops”. Dans
le premier cas, il s’agit d’enregistrer la page entière tandis que pour les deux autres renseignements, la
première partie du document suffit.
Si, sur ces sites, vous trouvez également des publications au format pdf, récupérez une de ces
publications.
Collectez, toujours sur le Web, les paroles de la chanson “Li bia bouquet”. Pour vous aider, celles-ci
se trouvent sur le site de la société folklorique et philanthropique “La Royale Moncrabeau”. Enregistrez
ce texte dans un format sobre.
Si vous possédez une encyclopédie sur cédérom, effectuez une recherche sur Namur (ville et province)
et collectez des renseignements de type texte. Choisissez un format d’enregistrement correct.
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Collecte d’images
Ces informations sont à placer dans le dossier images de materiel. Selon qu’il s’agisse de photos
de Namur ou non, choisissez le dossier adéquat.
En partant d’une des adresses notées plus haut, trouvez le site consacré au musée Rops et collectez
une image au format jpg de Félicien Rops. En naviguant sur ce site, collectez aussi une image au format
gif.
Récupérez encore une image de la situation géographique de la ville de Namur (format jpg) et un plan
de la ville (format gif). Modifiez la taille de ces images (redimensionnement ou rééchantillonnage) afin
de pouvoir les insérer dans votre publication.
A partir de la même encyclopédie que celle utilisée pour la collecte de textes, trouvez une photo de la
ville de Namur ou une photo de sa région. Enregistrez-la dans un format universel afin de pouvoir la
récupérer et l’insérer par la suite dans la présentation multimédia.
A partir d’un cédérom de cliparts que vous possédez, copiez quelques images qui serviront d’icônes
par la suite.
Pour ceux qui veulent aller plus loin...
Après une collecte fructueuse, vous pouvez compléter vos publications en insérant les informations
supplémentaires que vous avez collectées. Pour ce faire, créez de nouvelles pages (ou de nouvelles
diapositives) qui porteront principalement sur la province de Namur. Un lien vers l’ensemble de ses
pages doit se trouver sur la page d’accueil de votre publication.
Vous pouvez également y insérer des informations provenant de vos propres créations (textes ou
dessins).
Concepts (2ème partie)
Les sons
Les fichiers de type son se trouvant sur des supports tels que les cédéroms, le Web,... se trouvent déjà
sous forme numérisée. La collecte des sons peut donc se faire directement par une copie du fichier.
Cependant, les formats de fichiers audio ont tendance à se diversifier également (on trouve des fichiers
dont les extensions sont: WAV, MID, MP3, AU, RA,.... Vous trouverez quelques indications sur ces
formats de fichiers dans le document La création multimédia: récolte et organisation des informations
aux pages 7 à 10.
Il faudra donc envisager l’utilisation d’un logiciel spécifique afin de modifier éventuellement le format
du fichier et effectuer quelques retouches (rééchantillonnage, découpe, compression). Les logiciels de
création multimédia n’acceptent pas tous les formats audio disponibles sur le Web. Un choix judicieux
doit donc être fait avant d’insérer ces fichiers dans la publication.
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Travaux pratiques (2ème partie)
Exercice
Afin de pouvoir lire les fichiers audio au format MP3, il est nécessaire d’installer un logiciel capable de
lire ces fichiers. Les logiciels les plus connus sont Winamp et MusicMatch Jukebox. Vous les
trouverez sans difficultés sur le Web en fournissant leur nom comme mot-clé. Téléchargez l’un ou
l’autre dans le dossier programmes de telechargement et installez-le sur votre ordinateur.
Faites lire un fichier MP3 à partir du Web. Certains sites sont spécialisés dans le domaine. A titre
d’exemple: http://www.mp3.com/
Retrouvez le site sur lequel il est possible d’écouter “Li Bia Bouquet”. Enregistrez ce fichier dans le
dossier sons de materiel.
A partir d’un cédérom contenant des sons, réalisez une copie de fichiers, l’un étant un son échantillonné,
l’autre étant un son synthétisé.
Pour ceux qui veulent aller plus loin...
Les sons que vous avez collectés peuvent être “insérés” dans les pages (ou les diapositives) existantes
de votre publication.
En prévision de la prochaine étape...
Vous devriez à présent pouvoir répondre sans peine aux questions suivantes:
•
Quelle(s) différence(s) essentielle(s) existe-t-il entre les différents formats de fichiers texte que
vous avez rencontrés lors de la collecte des informations?
•
Quelle démarche adoptez-vous pour transformer un fichier texte se trouvant au format HTML
en fichier texte au format DOC?
•
Pourquoi est-il conseillé d’enregistrer les fichiers de données de type texte au format TXT ou
au format RTF?
•
Quels sont les formats d’images les plus rencontrés sur les pages WEB?
•
Quelle(s) différence(s) faites-vous entre les fichiers images dont les extensions sont GIF, WMF,
JPG, WPG ou encore BMP?
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