numéro 38 - Académie d`Amiens
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SOMMAIRE "La jeunesse est une ivresse continuelle ; c'est la fièvre de la santé ; c'est la folie de la raison." La Rochefoucauld Ariane santé REPORTAGE Hôtel des Jeunes 1 FORMATION Réforme des études d'infirmière 2 SOINS D'URGENCE Traumatisme et urgence dentaire 2 INFO Conférence Dys 2 ÉDUCATION A LA SANTÉ Les filles et les garçons 3 PATHOLOGIE L'épilepsie 3 PRÉVENTION Parents et Internet 4 LIVRES 4 CINÉMA 4 Le journal des infirmières du service de promotion de la santé en faveur des élèves I.A. OISE N° 38 - 5 mai 2011 Site Internet : http://www.ac-amiens.fr/iaoise/frame_ariane.htm ÉDITORIAL Nous pourrons encore constater aux travers des articles de ce numéro d'Ariane Santé, les multiples facettes de la profession d'infirmière à l'Éducation nationale. Sylvie Chartrel au collège de Saint Leu d'Esserent nous fait partager son expérience d'encadrement auprès d'une étudiante de l'I.F.S.I. de Baumont sur Oise qui a choisi le milieu scolaire pour réaliser son stage de Santé Publique. Que ce soit dans le secteur primaire ou le secteur secondaire, cette étudiante a pu atteindre facilement ses objectifs de formation. C'est le constat que relate la plupart des étudiants en soins infirmiers à leur tuteur lors de leur bilan de stage. En effet, nos missions nous permettent d'être à l'interface des élèves et de l'ensemble de la communauté éducative, facilitant, ainsi, la mise en place de projets de prévention globale. Gageons que les établissements scolaires accueillent de plus en plus d'étudiants en soins infirmiers, au regard du référentiel mis en place, suite à la réforme des études infirmières qui fait des professionnels de l'E.N., des tuteurs appréciés et des établissements scolaires des terrains de stage très prisés … Bonne lecture. Catherine Rousseau ICTD Oise Notre E-mail pour nous écrire : [email protected] REPORTAGE Hôtel des jeunes à Creil parents. Il y a toujours une période d'essai. La prise en charge peut durer de quelques semaines (renouvelables), mais ne peut excéder 10 mois, soit une année scolaire. Une nouvelle structure s'est ouverte récemment à Creil. "L'Hôtel des Jeunes", créé par la Fondation d'Auteuil, en partenariat avec le Conseil général, se situe près de la gare et accueille des filles et garçons âgés de 13 à 17 ans, originaires de Creil et ses environs uniquement. Leurs profils ? Ces jeunes présentent des difficultés scolaires : absentéisme récurrent, forte démobilisation scolaire ou déscolarisation momentanée. Dans des locaux flambants neufs, ils peuvent être accueillis en journée ou en internat (d'une à quatre nuits par semaine). Le but est de les réconcilier avec leur scolarité et de travailler leur projet personnel, en vue d'une réintégration progressive dans un établissement scolaire ou professionnel. Pour cela, une équipe pluridisciplinaire les prend en charge : formateurs, psychologues, éducateurs, intervenants familiaux… La capacité d'accueil est d'une trentaine d'adolescents environ. Si vous repérez un de vos élèves en difficulté, quelles démarches entreprendre ? Un référent social devra suivre l'élève concerné, et en cas d'absence d'assistante sociale scolaire, ce sera son homologue de la MSF qui s'en chargera. Il est préférable que l'élève écrive une lettre de motivation, complétée par une lettre des parents. L'assistante sociale de l'établissement ou, à défaut, l'équipe pédagogique rédigera également un courrier pour expliquer les difficultés rencontrées, lors de sa scolarité. Puis, cet élève sera reçu en entretien avec ses parents à l'hôtel de jeunes, afin d'évaluer ses besoins et voir si sa candidature correspond à la structure. Un projet, débouchant sur un contrat personnalisé avec le jeune et sa famille va être établi par la structure, toujours en lien avec l'établissement scolaire d'origine. Ces prestations modulables tiennent compte des besoins du jeune et impliquent les Le financement peut être multiple selon les cas : des prises en charge peuvent être faites par la Fondation d'Auteuil, par le Conseil général, et également par les Réseaux Ambition Réussite. Enfin, selon les revenus, les 1 parents auront une part à leur charge. HOTEL DES JEUNES 17-19, rue du Maréchal de Lattre de Tassigny 60100 CREIL Tél. : 03.44.55.99.40 Brigitte Duvillier Collège Fontaine des Prés Senlis FORMATION Réforme des études d'infirmière La validation du diplôme d'Etat infirmier a été modifiée en 20092010… désormais l'arrêté du 31 juillet 2009 (extrait de l'article 55) stipule qu'à l'issue de chaque stage, les responsables de l'encadrement évaluent les acquisitions des éléments de chacune des compétences (il y en a 10) sur la base des critères et indicateurs notifiés dans le portfolio. - 1 fiche acquisition des compétences de stage évalue les critères d'acquisition de compétences sur la base des indicateurs mentionnés dans le portfolio de l'étudiant. à évalue la réalisation des actes, activités et techniques de soins. - 1 fiche bilan : synthèse globale portant sur Ces documents sont à remplir lors de l'entretien de fin de stage avec l'étudiant. Ainsi 2 fiches vont l'évaluation du stage : servir Un travail remarquable a été effectué par Catherine Rousseau, I.C.T.C., Françoise Bramard du collège H. Baumont à Beauvais et Thierry Nakache du lycée F. Truffaut à Beauvais, à l'élaboration d'un livret d'accueil reprenant les 10 compétences requises et les missions de l'infirmier(e) au sein de l'Éducation nationale. le comportement en stage (respect des personnes et des consignes) Ce livret a reçu la validation de Monsieur l'Inspecteur d'académie. Il répond concrètement aux modalités de prise en charge des étudiants infirmiers en milieu scolaire. répondre à l'appel à candidature s/c du chef d'établissement. suivre une formation spécifique délivrée par les directeurs ou représentants des I.F.S.I. concernés, organisée par l'infirmière technique départementale. s'engager à encadrer tout étudiant infirmier quelque soit son lieu d'affectation en milieu scolaire. Sylvie Chartrel Collège J. Vallès - St Leu d'Esserent l'acquisition des éléments de compétences SOINS D'URGENCE Traumatisme et urgence dentaire : Que faire en cas de luxation complète Un élève du lycée s'est présenté à l'infirmerie avec le visage ensanglanté et ses 3 incisives inférieures totalement luxées dans le creux de sa main. Il était en cours d'EPS et venait d'être percuté par une raquette de pingpong au niveau de la face !! Les dents étaient totalement sorties de leurs alvéoles. Il s'agissait donc d'une urgence chirurgicale qui devait être rapidement prise en charge si l'on voulait que l'élève puisse espérer "conserver" ses dents. En effet l'organe de maintien de la dent, le ligament alvéolo-dentaire (véritable ancrage de la dent au niveau de l'os) est totalement mis à nu lors de l'expulsion et dépourvu de nutrition. De la survie des cellules du ligament dépendront les chances de survie de la réimplantation. Cette réimplantation et la contention de la dent luxée sont effectuées : En pratique, que faire ? - Maintenir la dent dans un milieu propice à sa survie : Il faut au mieux réimplanter directement la dent dans son alvéole, en la tenant par la couronne, après nettoyage à l'eau claire et sans frotter la racine. L'acte est non douloureux et permet d'attendre l'avis du spécialiste. - soit sous anesthésie locale (avec entière coopération du patient) - soit sous anesthésie générale (pour les autres cas et de façon générale chez les enfants). La contention est réalisée par un arc métallique maintenu aux dents seines par des ligatures au fil d'acier (cela suppose qu'il reste des dents seines). Si cela est impossible (fracture de l'os associée, corps étranger dans la cavité d'avulsion…) ou si l'on ne veut pas le faire il faudra alors conserver la dent dans un milieu propre à la survie des cellules du ligament alvéolaire. Ceci est au mieux réalisé dans du lait ou à défaut dans du sérum physiologique. Pour notre élève, transféré aux urgences de Creil en premier lieu, la réimplantation a été faite quelques heures après à la Pitié Salpétrière à Paris. Les suites : Les consignes post-opératoires sont : NE PAS METTRE DANS LA GLACE - bains de bouche - alimentation molle pendant 45 jours puis ablation du matériel. - Consulter en urgence, c'est-à-dire appeler le 15 La rapidité avec laquelle la dent sera réimplantée garantira les meilleures chances de survie. Le cas particulier de l'enfant : La traumatologie dentaire de l'enfant est spécifique de par la présence de la denture lactéale ainsi que les germes des dents définitives qui imposent un traitement spécifique. - une dent de lait est rarement réimplantée car cela expose la dent sous jacente à un risque septique. - la perte prématurée ou la luxation d'une dent de lait peuvent avoir des conséquences sur l'éruption de la dent sous jacente. C'est pourquoi un suivi par le chirurgien dentiste est donc hautement recommandé afin de vérifier l'éruption à terme et la vitalité de la dent définitive. Concernant notre élève, les soins sont encore en cours … mais la réimplantation semble avoir réussi… Odile Beauvais Lycée Jean Rostand - Chantilly INFO Conférence Dys Suite à une augmentation du nombre d'élèves atteints de troubles des apprentissages, Mme Trévilly, coordinatrice au Centre de Bois Larris à Lamorlaye est intervenue dans le collège A. Magnard à Senlis. Devant les professeurs, l'équipe de direction et des parents d'élèves, Mme Trévilly nous a exposé les différents troubles des apprentissages et les aménagements pédagogiques à mettre en place pour chaque discipline. allés visiter le Centre de Bois Larris et ont rencontré des ergothérapeutes. Elle nous a présenté : - du matériel : compas bloqué, anti dérapant sous la règle, guide de doigt… - des logiciels : logiciel Dragon, logiciel de géométrie (TGT : Trousse Géo Tracé), Géogébra… Cette expérience a permis à : - la communauté éducative d'être sensibilisée à la problématique "DYS", ce qui concourt à un meilleur repérage des élèves pouvant relever de cette problématique et à une mise en place plus adaptée et plus rapide des aménagements pédagogiques nécessaires pour aider les élèves. Suite à cette intervention un groupe de professeurs et l'infirmière sont 2 - un repérage précoce des difficultés des élèves par les enseignants, permettant une orientation des élèves concernés vers l'infirmière scolaire, qui pourra effectuer des entretiens personnalisés et proposer aux parents de consulter un spécialiste ? Selon le diagnostique établi par le spécialiste, un dossier M.D.P.H. ou un P.A.I. pourra être constitué. Corinne Mikolajezak Collège A. Magnard - Senlis ACTION D'ÉDUCATION A LA SANTÉ Les filles et les garçons au niveau CE1 sur le respect du corps. En effet, il arrive que des enseignants doivent expliquer aux élèves que certains comportements ne sont pas adaptés : D'emblée, je pense à celui que j'envisage aussi de mettre en place notion de respect suite à leurs réflexions. La première partie sur : Le projet étant finalisé, nous l'avons proposé à deux écoles, l'une en secteur urbain (Raymonde Carbon à Saint Leu d'Esserent) et l'autre en secteur rural (Jean Monnet à Villers Sous Saint Leu). - l'anatomie : en partant de la conception déterminant le sexe du fœtus et en leur disant que quel que soit l'âge un garçon restera un garçon, une fille restera une fille. - toucher le corps de l'autre - chercher à le voir aux dépens de la personne… Anne-Laure W. est une élève de 3ème de l'IFSI de Baumont qui fait son stage "santé publique" dans le collège de Saint Leu d'Esserent et les écoles primaires du secteur. Nous décidons de traiter le sujet en 2 grandes parties : La seconde partie sur : Nous rassemblons de la documentation (images, textes …) et parmi ceux-ci, les documents d'une collègue infirmière (Marie-Laure Cagnache du secteur de Brenouille). Il s'agit d'un dessin et une petite histoire où des enfants se moquent d'une fille en lui soulevant sa jupe. - le respect : en montrant le dessin et en racontant l'histoire. Nous leur demandons de la raconter à leur tour, de pointer ce qui n'est pas bien, ce que peut ressentir la petite fille … ce qu'elle devrait faire. Nous amenons la Le bilan fut positif. Le respect, la politesse, sont des signes qui ont été remarqués dans les classes où la réflexion sur le sujet semble avoir permis un changement de comportement : "réfléchir avant d'agir". Sylvie Chartrel Collège de St Leu d'Esserent PATHOLOGIE L'épilepsie Qu'est ce que l'épilepsie ? C'est une affection neurologique caractérisée par une hyperactivité cérébrale paroxystique, pouvant se manifester par des absences, des convulsions, avec éventuellement une perte de connaissance. En clair, les neurones produisent brusquement une décharge électrique dans certaines zones du cerveau (on parle de "court-circuit"). Une fois sur deux, cette épilepsie débute dans l'enfance. Dans 6 cas sur 10, elle disparaît à l'adolescence, lorsque les circuits neuronaux ont fini leur développement. C'est l'affection neurologique la plus fréquente après les migraines et elle touche environ 1 % de la population. On parle d'épilepsie uniquement dans le cas où les crises sont répétées dans le temps (une seule crise pour hyperthermie n'est pas considérée comme de l'épilepsie). Quelles sont les causes ? - 10 à 15 % seraient d'origine génétique (plusieurs cas dans la famille) - dans 20 % des cas, l'origine est déterminée : lésion cérébrale par souffrance durant la grossesse ou l'accouchement, traumatisme crânien ancien ou récent, problème vasculaire type AVC, tumeur cérébrale, encéphalite …) - pour le reste des malades, les causes ne sont pas élucidées (environ 65 % des cas). Quels sont les facteurs favorisants ? Ils sont bien connus, nombreux et peuvent déclencher une crise : fatigue, manque de sommeil, stress physique ou psychique, jeûne, excitants (alcool, tabac, thé et café), drogues, certains bruits permanents, l'éclairage stroboscopique, vidéo et informatique … - des troubles de l'expression et du langage ; - des troubles psychiatriques (sensation de distorsion des objets, angoisses, phobies). Le diagnostic Il se fait sur un interrogatoire minutieux du patient et de son entourage, assorti d'un EEG et souvent, d'une IRM pour localiser le siège de l'épilepsie. Les crises généralisées Il en existe de 2 sortes, s'il s'agit d'absences ou de crises tonicocloniques : 1) - les absences (ou "petit mal") : Fréquentes chez les enfants, elles durent quelques secondes à quelques minutes : perte brusque du contact (regard vitreux, pas de réactions, clignement des paupières), puis retour brutal à la conscience avec parfois chute au sol. Quel est le traitement ? Souvent, un seul médicament suffit à éliminer les crises (dans 70 à 80 % des cas). Il existe plusieurs molécules disponibles avec des effets secondaires bien moindres que par le passé. 2) - les crises tonico-cloniques (ou "grand mal") : Elles sont très spectaculaires : il y a une perte de connaissance avec raidissement et contraction des muscles (phase tonique). Puis la personne va convulser (phase de récupération), avec possibilité de perte d'urines. Suite à cette crise, la personne sera fatiguée, parfois confuse avec une amnésie partielle ou totale de la crise. Parfois, la chirurgie intervient sur les formes résistantes au traitement médicamenteux. Cela ne concerne que 200 à 300 patients en France, choisis selon des indications bien précises. Il s'agit de cortectomies et de déconnexions. La pose d'un stimulateur, relié au nerf vague (qui stimule le cerveau toutes les 5 minutes) est également pratiquée. Chez l'enfant, un régime alimentaire strict est parfois indiqué. Il donne de bons résultats mais est difficile à suivre sur le long terme. Il s'agit d'un régime riche en lipides et très pauvre en glucides et protéines. En effet, il se produit alors une augmentation des cétones dans le sang, qui réduisent considérablement les crises. Les crises partielles Elles sont très diverses car limitées à une zone du cerveau. Elles peuvent se manifester par : - des hallucinations sensorielles (visuelles, auditives ou gustatives) ; - des mouvements anormaux d'un ou plusieurs muscles ou de la paralysie d'un muscle ; Enfin, un traitement expérimental est en cours, par irradiation de la zone épileptique, mais ne concerne que celles de petite taille. - des troubles de la sensibilité (paresthésies) ; 3 Les complications Les principales concernent les chutes avec fractures ou les morsures de langue durant les crises. Puis, si les crises sont nombreuses et répétées, des lésions cérébrales peuvent apparaître, surtout sur le lobe temporal droit, qui seront ellesmêmes, à l'origine d'autres crises (auto-aggravation). Enfin, dans le cas de crises anormalement longues (plus de 30 minutes), on parle d'état de mal épileptique. Les séquelles neurologiques peuvent être définitives, entraînant un œdème cérébral, de l'insuffisance respiratoire et circulatoire, l'anoxie du cerveau et la mort. Conclusion Il n'existe pas une épilepsie mais bien des épilepsies, selon la fréquence et la gravité des crises, leur origine, la localisation et la réponse au traitement. Normalement, l'épilepsie n'altère pas les capacités intellectuelles, sauf si les crises ont lieu dans le très jeune âge. Alors, peut apparaître un léger retard dans les apprentissages (la lecture par exemple). Enfin, il ne faut surtout pas négliger les conséquences sociales (limitation de l'autonomie, stress, anxiété, dépression), dues au handicap généré par la maladie (professions ou conduite de voiture interdites). Un accompagnement psychologique est souvent conseillé. Brigitte Duvillier Collège Fontaine des Prés - Senlis PRÉVENTION Parents et Internet A la suite de divers problèmes rencontrés au collège avec Internet et le téléphone portable : happy slapping, diffamation envers des professeurs via Facebook, injures et règlements de comptes entre élèves et parfois des parents, l'équipe pédagogique, par le biais du C.E.S.C. a décidé de faire une information sous forme de conférence auprès des parents d'élèves. Ces derniers sont parfois dépassés et doivent définir un cadre, difficile à poser… En début d'année, quelques professeurs ont créé et diffusé un document pour tous les parents en mettant en évidence quelques conseils simples pour recadrer l'utilisation de l'ordinateur à la maison. Le mardi 11 janvier 2011, le collège a fait appel à la société CALYSTO pour intervenir sous forme de conférence de 2 heures. Cette dernière avait pour objectif d'amener les parents et les professeurs à réfléchir sur les dangers liés à l'utilisation de l'Internet et des outils numériques, ainsi que de les aider à aborder le sujet avec leurs enfants en leur donnant des conseils pratiques. Société CALYSTO 12-16, rue de Vincennes 93100 Montreuil Tél. : 01.43.63.42.04 Fax : 01.48.57.30.33 Mèl : [email protected] Site : www.calysto.fr A la suite de la conférence, les parents se sont sentis moins démunis techniquement et ont pu acquérir des bases solides afin d'instaurer un dialogue futur avec leurs enfants et / ou adolescents autour de ces outils devenus incontournables. Sabine Grzesiak Collège de la Chapelle en Serval La vie, pour Lou, s'écoule doucement dans un quotidien familial pesant et silencieux. Lou aime se promener à la gare d'Austerlitz et observer les gens. Jusqu'au jour où elle rencontre une autre jeune fille, No (= Nolwenn), 18 ans, qui vit dans la rue. Cela tombe bien car elle doit faire un exposé sur les SDF et principalement interviewer une jeune femme. J'ai été touchée par ce joli roman d'une extrême fraîcheur sur l'amitié et l'amour. Il peut nous faire réfléchir sur les relations humaines dans une société où la peur de l'autre est omniprésente. A lire absolument. Cela m'a donné aussi envie de lire d'autres romans de cet auteur. Il est aussi sorti en film en novembre 2010 (réalisatrice : Zabou Breitman). Mon avis : Je n'ai pas pu me détacher de ce livre à partir du moment où j'ai commencé à le lire. Sabine Grzesiak Collège du Servois La Chapelle en Serval LIVRE No moi Delphine DE VIGAN Sujet : Lou Bertignac est une adolescente de 13 ans qui a été détectée enfant précoce. Elle est en classe de seconde. Elle se sent seule car différente et les autres élèves l'appellent "le cerveau" : il n'y a que Lucas, 17 ans, redoublant notoire, qui semble la comprendre. Elle vit avec ses parents à Paris, elle est fille unique. Sa mère est dépressive après la mort d'un bébé et son père fait ce qu'il peut pour entretenir toute sa petite famille. CINÉMA True grit Western - Réalisé par Ethan et Joel Coen Sujet : Mattie Ross, 14 ans, est déterminée à rendre justice à son père, tué de sang froid par Tom Chaney. Elle engage Rooster Cogburn, un Marshall alcoolique réputé pour avoir la gâchette facile, et décide de l'accompagner (malgré ses réticences) à la poursuite de Chaney. Ils devront traquer le criminel jusqu'en territoire indien et le trouver avant Laboeuf, un Ranger également à sa recherche pour un meurtre commis au Texas. Mon avis : J'ai beaucoup apprécié ce western un peu lent qui dépeint des personnages haut en couleur et en même temps réalistes et humains. J'ai passé un très bon moment et j'ai aimé l'humour de ce film. Sujet : Au printemps 68 en Angleterre, une ouvrière découvre que, dans son usine, les hommes sont mieux payés que les femmes. En se battant pour elle et ses copines, elle va tout simplement changer le monde. Mon avis : C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai découvert cette tranche de vie britannique et surtout cette "bataille" des ouvrières de l'usine Ford, pour obtenir l'égalité des salaires avec celui des hommes ! C'est bien joué, on se croirait dans la vraie vie… Sabine Grzesiak Collège du Servois - La Chapelle en Serval CINÉMA Régine Picard Infirmière scolaire retraitée We want sex equalit Nigel Cole ARIANE SANTÉ 22, avenue Victor Hugo Beauvais directeur de publication Alain Chevrel rédactrice en chef Catherine Rousseau maquette Nathalie Buée Impression I.A Comité de rédaction Isabelle Breemeersch Sylvie Chartrel Brigitte Duvillier Brigitte Galle Odile 4 Beauvais Sabine Grzesiak Agnès Leising Béatrice Mangin Régine Picard