Performances Veille - Performances Group

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Performances Veille - Performances Group
Performances Veille
Télécommunications
Semaine 30 – du 23 au 29 juillet 2012
Numéro 233
TABLE DES MATIÈR ES
Côte d'Ivoire: Orange money - Les préinscriptions désormais disponibles................... 3
Les rumeurs de cession ne font qu'enfler Maroc Telecom pourrait quitter le giron de
Vivendi ................................................................................................................................. 3
- L'opérateur de téléphonie mobile, Aiterl Bharti Gabon, a baissé de 33% ses coûts
d'accès à l'Internet. ............................................................................................................ 4
· Gabon: Internet Gabon lance le projet Triple Net à Libreville ..................................... 4
Set’Mobile, la marque de Samuel Eto’o, enfin opérationnelle ....................................... 5
Sénégal: La Senelec a les rudiments pour s'engager dans la téléphonie ..................... 6
Neuf opérateurs présélectionnés pour la 3-ème licence de téléphone mobile au
Cameroun ........................................................................................................................... 6
Airtel unveils special Ramadan offer ................................................................................ 7
Multi-million Dollar deal to spread Wi-Fi3 to Western & Central Africa .......................... 8
Orange et Gameloft lancent de nouvelles offres de jeux mobiles en Afrique et
au Moyen-Orient ................................................................................................................ 9
Une application de rechargement mobile remporte le prix GIST d’Afrique de l’Ouest
11
Arsenal FC, Airtel sign 3-year partnership agreement for operations in 5 African
countries ............................................................................................................................ 12
Cheikh Tidiane Mbaye: "Je ne pouvais pas accepter que l'image du Sénégal soit
ternie à ce point" .............................................................................................................. 14
Sénégal : Orange fait dans les augmentations de tarifs déguisées en promotion ..... 17
Malitel et Orange-Mali : Les puces prennent le dessus sur les cartes de recharges ?19
Téléphonie mobile: Orange-Mali bientôt traduit en justice par le Remacotem ......... 20
ONATEL-SA interconnecte le Burkina avec le Ghana et le Togo.................................. 21
La Côte d’Ivoire bientôt dotée d’un réseau haut débit de fibre optique ..................... 22
Airtel, Africell, Oasis et Vodacom achètent la licence 3G ........................................... 23
Bénin : 35 millions $ de la Banque mondiale pour les infrastructures de
communication................................................................................................................. 24
Cameroun: les opérateurs verseront 3% de leur chiffre d'affaires à un Fonds spécial
télécoms ............................................................................................................................ 25
Côte d'Ivoire : 108 millions de dollars pour basculer vers le numérique audiovisuel . 25
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La Namibie et le Botswana inaugurent la station d'atterrissement du câble WACS ... 26
Maroc: 1500 salariés devraient quitter Maroc Télécom ................................................ 27
RD Congo: Africell RDC devient le sixième opérateur de téléphonie mobile ............. 27
L'Ethiopie met en place un système de surveillance du Web ...................................... 28
Ethiopie: Le gouvernement entend interdire skype et d'autres outils en ligne............ 28
EXPIRATION DU CONTRAT DE CONCESSION QUI LIE LA SONATEL A FRANCE TELECOM
EN 2016 : Mamour cissé demande à Macky Sall de la donner aux Sénégalais......... 29
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CÔTE D'IVOIRE: ORANGE MONEY - LES PRÉINSCRIPTIONS DÉSORMAIS DISPONIBLES
Il est désormais possible pour les bacheliers de 2010 et les futurs bacheliers de faire leurs pré inscriptions à l'université via le service Orange money. Le lancement de l'opération a eu lieu, jeudi
dernier, à l'immeuble Quartz sur le boulevard Giscard d'Estaing.
« Orange a signé un partenariat avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche
scientifique pour le paiement des frais de pré-inscription pour bachelier », a annoncé Joseph Pitar, au nom du directeur général d'Orange CI. Il a ajouté : « vous nous avez fait confiance, soyez
rassuré. Vous ne serez pas déçus ».
Idriss Camara, au nom du ministère de l'Enseignement technique et de la recherche scientifique,
a souligné que, compte tenu du nombre grandissant des candidats aux Bac, il était important de
faire appel à tous les opérateurs.
Ce qui, selon lui, explique cette cérémonie de lancement. Il a dit espérer que les deux parties en
tire le meilleur de l'opération.
Source: Notre Voie
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LES RUMEURS DE CESSION NE FONT QU'ENFLER MAROC TELECOM POURRAIT QUITTER LE GIRON DE VIVENDI
Vivendi entre le marteau et l'enclume ? Comparaison n'est certes pas raison, mais le groupe
français qui détient dans ses escarcelles, entre autres filiales, Maroc Telecom se trouve depuis
peu mis sous la loupe par les trois agences de notation que sont Moody's, Fitch et Standard &
Poor's. Le groupe est certes encore bien noté mais ces agences s'inquiètent d'un double mouvement. D'un côté, une hausse attendue de la dette de 12 à 14 milliards d'euros fin 2012 du fait
du rachat d'EMI. De l'autre, la baisse, également attendue, de l'excédent brut d'exploitation en
raison des déboires de l'opérateur français de téléphonie, SFR.
La propagation d'une rumeur, qui prétend au nom du président du Conseil de surveillance de
Vivendi, Jean-René Fourtou, que Vivendi pourrait céder sa filiale, Activision Blizzard, leader mondial des jeux vidéo, ses titres ont connu une forte hausse qui pourrait inciter les responsables de la
firme à accélérer le processus de cession envisagé dans le cadre d'un recentrage imposé par les
nouvelles donnes financières.
Ce qui explique cette sensibilité du marché financier à l'annonce de Fourtou revient en grande
partie aux rumeurs non démenties, ébruitées depuis quelque temps, selon lesquelles Vivendi serait
sur le point de céder d'autres actifs, en l'occurrence le groupe de télécom brésilien GVT ou Maroc Telecom.
En revendant l'une de ces filiales, Vivendi pourrait engranger suffisamment de liquidités pour sortir
de la morosité qui commence à déteindre sur ses activités. A titre d'exemple, s'il procéderait à la
cession d'Activision Blizzard, dont il détient 61 % des parts, Vivendi pourrait ainsi encaisser 6,7 milliards d'euros. Dans le cas où il choisirait de se débarrasser de Maroc Telecom, dont il détient 53%
du capital, c'est quelque 3 milliards d'euros qui entreraient directement dans ses caisses. Pour la
filiale brésilienne GVT, Vivendi pourrait se procurer 5,7 milliards d'euros.
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Selon plusieurs analystes, de telles cession pourront élargir le marge de manœuvre pour les responsables de ladite firme, mais ces aliénations ne peuvent, en aucun cas, équilibrer à elles seules
les comptes financiers du groupe. Même en cédant ses leaders de télécommunications au Brésil
et au Maroc, la multinationale n'aura que (6,7+3) 9,7 milliards d'euros, ce qui est loin de sa dette
(entre 12 et 14 milliards d'euros).
Il n'en demeure pas moins que si la filiale brésilienne a affiché un bilan positif sur l'année 2011
puisqu'elle a réalisé un bénéfice net de 420 millions d'euros (soit 4,2 milliards de dirhams) sur
l'exercice, Maroc Telecom a accusé, l'an dernier, une contre-performance (recul du bénéfice
net de plus de 800 millions d'euros) qui pourrait influencer la décision des dirigeants de Vivendi
d'autant plus positivement que l'entreprise marocaine s'est lancée, récemment, dans un plan de
départs volontaires visant à réduire ses effectifs de 11%. Une action qu'on pourrait considérer
comme préparatoire à une opération de remise à plat avant une éventuelle cession.
Reste à savoir qui va être le probable repreneur. Les noms de la compagnie Ittissalat des Emirats
arabes unies, et «Qtel» du Qatar sont les plus cités.
Source: Libération
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- L'OPÉRATEUR DE TÉLÉPHONIE MOBILE, AITERL BHARTI GABON,
A BAISSÉ DE 33% SES COÛTS D'ACCÈS À L'INTERNET.
L'opérateur de téléphonie mobile Airtel Bhartel Gabon a décidé de baisser de 33% ses tarifs de
connexion à l'Internet. Le mégaoctet passe de 150 FCFA à 100 FCFA avec possibilité dorénavant
de se connecter en continu à moins de 10 000 FCFA par mois, rapporte le communiqué.
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· GABON: INTERNET GABON LANCE LE PROJET TRIPLE NET À LIBREVILLE
La Société Internet Gabon, a procédé mardi à Libreville, au lancement du projet Triple Net, pour
un partenariat avec les Sociétés européenne Satellite (SES) et Hughes Advantage.
Cet événement a été rehaussé par la présence du ministre gabonais, en charge de l'économie
numérique, de la Communiqué et de la Poste, Blaise Loembé.
Ce partenariat permettra pour les trois entreprises de financer le projet Triple Net dont le montant
s'élève 12 000 000 de dollars.
Le projet Triple Net facilitera l'introduction d'un produit destiné aux zones rurales et grand public
pour la fourniture d'accès internet, radio, Tv par satellite et expansion dans la sous région
d'Afrique francophone.
Elargir la gamme de services à valeurs ajoutées tout en abaissant les coûts d'accès à internet.
Consolider et étendre la base d'abonnés dans la sous région d'Afrique francophone.
Selon les responsables de cette entreprise, les frais de services seront réduits à partir de 50
000FCFA, avec un délai de livraison rapide et une installation très simple.
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Premier fournisseur privé de services internet (ISP) au Gabon, Internet Gabon a déjà installé plus
de 500 VSAT et 50 équipements BLR.
Il occupe le premier rang d'opérateur VSAT de la zone CEMAC avec plus de 500 sites installés.
Internet Gabon amorcé une stratégie d'extension dans la sous région.
Source: Africa Info
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SET’MOBILE, LA MARQUE DE SAMUEL ETO’O, ENFIN OPÉRATIONNELLE
Les 50 000 Camerounais ayant souscrit à un abonnement à Set’Mobile depuis décembre 2011
peuvent effectuer et recevoir des appels depuis 8h, samedi 21 juillet 2012. Ils doivent pour cela
activer leur carte Sim à Douala ou encore à Yaoundé dans les points de distribution de
Set’Mobile, la marque d’ Eto’o Telecom Sa, la société du capitaine des Lions indomptables, Samuel Eto’o Fils.
Elle a officiellement lancé ses activités au Cameroun hier soir.
Selon le directeur général de Set’Mobile, Charles Gueret, les premiers abonnés reçoivent gratuitement chacun 2500 FCfa de crédits d’appel. Les premiers abonnés avaient payé 1000 FCfa
pour participer au concert de lancement de Set’Mobile à Douala. Ils recevaient de ce fait une
carte Sim Set’Mobile. «C’était une promesse. Ce qu’on veut aujourd’hui, c’est de satisfaire nos
clients qui étaient au concert. Actuellement, tout se passe bien. Des centaines de clients sont
dans nos services pour activer leur Sim. Et c’est avec le sourire aux lèvres que nous les servons»,
affirme Charles Gueret, joint au téléphone.
La société qui offre des services à valeur ajoutée de communications électroniques est en partenariat avec Orange Cameroun, car ne disposant pas de son propre réseau. Set’Mobile revendique le titre de premier opérateur mobile virtuel (Mvno) en Afrique. Elle utilise les numéros de
téléphone commençant avec le préfixe « 92 ».
La minute d’appel vers Set’Mobile est de 70 FCfa. Le chrono à la seconde est de 1,4 FCfa, soit 84
FCfa la minute. Pour les appels vers les autres opérateurs, la minute vaut 100 FCfa en option classique, et 1,8 FCfa à la tarification à la seconde, soit 108 FCfa la minute.
Des tarifs qui ne sont pas aussi bas que l’espéraient de nombreux Camerounais. En effet, les opérateurs de téléphonie mobile existants font déjà des offres et promotions inférieures aux tarifs pratiqués par Set’Mobile.
Mais, Set’Mobile annonce dès la semaine prochaine des promotions allant vers une réduction
substantielle de ces tarifs. «Nous allons avoir des ‘’’bundle’’ proposant 10 minutes d’appel à un
coût très réduit. Les directeurs marketing sont en train de travailler dessus», annonce le directeur
général.
Source: Agence ecofin
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SÉNÉGAL: LA SENELEC A LES RUDIMENTS POUR S'ENGAGER
DANS LA TÉLÉPHONIE
La Société nationale d'électricité (SENELEC) dispose de "tous les rudiments" pour s'engager dans
l'acquisition d'une quatrième licence de téléphonie au Sénégal, a estimé le syndicaliste Mademba Seck, relevant qu'une licence de téléphonie pourrait aider cette entreprise à résorber son
déficit financier.
"Pour la quatrième licence de téléphonie, je peux dire que la SENELEC a tous les rudiments et les
embrayons pour s'engager. Je n'en pense pas moins qu'une telle licence pourrait aider la société
publique à faire face à la demande des abonnés", a dit Mademba Sock, dimanche, dans l'émission Grand jury de RFM (privée) dont il était l'invité.
Secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de l'électricité (SUTELEC), M. Sock pense
que si la SENELEC opère dans la téléphonie, elle serait "un fort concurrent" de la Société nationale
de télécommunication (SONATEL).
"Je suis convaincu que la SENELEC a tous les moyens pour être éligible pour une quatrième licence (...). Ainsi elle serait de fait un concurrent sérieux à la SONATEL", a-t-il dit, invitant le Conseil
d'administration à soumissionner pour l'obtention de ladite licence.
"Il appartient au Conseil d'administration de donner à la SENELEC les moyens pour s'engager. La
société de l'électricité a des relais surtout avec la fibre optique de Manantali qui est le support
essentiel pour la téléphonie, la SENELEC pourrait prendre sa part du marché", a expliqué le secrétaire général du SUTELEC.
"Le débat s'est posé depuis un certain nombre de temps avec tous les moyens matériels dont
dispose la SENELEC notamment sa fibre optique, ses relais, les poteaux. Ceux qui sont compétents
en matière de téléphonie ont dit que rien avec son réseau, la SENELEC peut s'engager dans la
téléphonie", a-t-il fait valoir.
Mademba Sock a toutefois évité de faire un rapprochement entre la démission de Cheikh Tidiane Mbaye du poste de directeur du Conseil d'administration et les intentions prêtées à la SENELEC de vouloir soumissionner pour une quatrième licence de téléphonie au Sénégal.
Source: APS
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NEUF OPÉRATEURS PRÉSÉLECTIONNÉS POUR LA 3-ÈME LICENCE
DE TÉLÉPHONE MOBILE AU CAMEROUN
Neuf opérateurs viennent d'être présélectionnés pour l'attribution de la 3-ème licence du réseau de communications électroniques mobile avec ressources fréquentielles 3G à couverture
nationale ouvert au public camerounais, a-t-on appris lundi auprès du ministère des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL).
La présélection a eu lieu le 20 juillet dernier, au terme d'un appel
international à manifestation d'intérêt lancé fin mai dernier Les entreprises ainsi choisies et figurant
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dans une ''short liste'', dont les noms n'ont pas été dévoilés, devront se soumettre à un appel
d'offres restreint, annoncé comme imminent et qui désignera finalement l'heureux élu.
La désignation d'un 3-ème opérateur de téléphonie mobile fait l'objet de tergiversations au Cameroun depuis près de 7 ans.
Début février 2012, par exemple, on avait appris que l'attributaire de cette licence serait choisi
entre l'Indien Bharti Airtel, Monaco Telecom (filiale du britannique Câble&Wireless) et le Vietnamien Viettel.
Le chef de département des P&T, Jean Pierre Biyiti bi Essam, précisait que l'opération de sélection
en était à sa ‘'phase terminale''. C'est fin mai qu'un nouvel appel international à manifestation
d'intérêt a été lancé par ce ministre, qui recherchait alors une entreprise ‘'de renommée internationale, n'opérant pas au Cameroun'' et justifiant d'un montant de fonds propres minimal de 200
millions de dollars au 31 décembre 2011.
Le 3-ème opérateur de mobile viendra s'ajouter au français Orange et au sud-africain Mobile
Telecommunications Networks (MTN), dont le chiffre d'affaires cumulé, en mai 2011, était estimé à
1926 milliards de FCFA, depuis l'ouverture du marché camerounais en 2001.
A eux deux, ces opérateurs revendiquent environ 9 millions d'abonnés pour une demande potentielle d'environ 8 millions à l'horizon 2015. Selon un rapport du cabinet Network Dynamics Associates LLC, la taille critique du marché permet l'attribution de deux nouvelles licences de téléphonie mobile au Cameroun.
Source: camer.be
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AIRTEL UNVEILS SPECIAL RAMADAN OFFER
Airtel Nigeria has unveiled special Ramadan offerings to enable customers to connect to families
and loved ones at affordable rates and also boost their spiritual state with Islamic inspirational
quotes, throughout the holy month of Ramadan.
Chief Marketing Officer of Airtel
Nigeria, Olu Akanmu. (Image:
File)
Customers who subscribe to the
Voice Islamic Content during
Ramadan would enjoy the daily
voice wakeup call service at
N15K/sec and also receive tips on
Hajj
preparation
and
daily
Jummah sermons at a cost of N50
per week.
Also, exclusive SMS messages on
Douaa, Holy Quran, Hadith and
Biography of the Prophet at a
cost of N50 per week would be
sent to subscribing customers till
the end of the Ramadan season.
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There is also exclusive content for mobile data users on http://airtellive.com that can be downloaded such as wallpapers and videos for their handsets. In addition, there are various data
plans available including the special 786 plan giving 125MB for N786.
To enjoy these packages, customers are expected to dial *786# to subscribe to any or all of these
services.
Speaking on the Airtel Ramadan service, the Chief Marketing Officer, Olu Akanmu said the offerings demonstrates the importance Airtel places on its customers, stressing that the company will
continue to provide customers with delightful services that meet their needs, irrespective of class
or location.
“We believe that the purpose for the season would be further enriched with the Airtel Ramadan
offer as every customer that subscribes to these unique services would be greatly uplifted. We
have carefully balanced the benefits not just in the Islamic contents alone but also on the direct
voice, SMS and data services which when combined, would further educate, inspire and above
all enhance communication and bonding between our Muslim brothers and sisters across the
country and in the Diasporas”, said Akanmu.
Beside other benefits, customers would stand to enjoy other pre-existing services that includes up
to 200 per cent combined bonus of talk time, SMS and data on recharge of N200 and above, as
well as exclusive call rate of 10k/sec for Airtel to Airtel calls, SMS at N1/SMS and free midnight calls
to loved ones and family members on Airtel Club 10.
What more, subscribers to the Ramadan offer can also take advantage of the Airtel Hello Tunes
by downloading or purchasing Islamic tunes or prayers as a source of inspiration for themselves or
for family and loved ones accordingly. Subscription and Tune download cost N100 respectively.
Customers can get further information on the Airtel Ramadan Offer by dialing Airtel customer tollfree lines on 111, 121 or Airtel My Offer interactive voice service on 141.
Staff writer
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MULTI-MILLION DOLLAR DEAL TO SPREAD WI-FI3 TO WESTERN &
CENTRAL AFRICA
Edgewater Wireless Systems Inc. has announced it has entered into a $4.9 million Content Delivery
Network (CDN) agreement with World Affinity Telecom to supply next-generation WiFi3 technology as part of phase 1 of a multi-phase program designed to deliver WiFi and WLAN coverage
throughout several Western and Central African countries.
Edgewater Wireless Systems Inc. has entered into a
$4.9 million CDN agreement with World Affinity Telecom to supply next-generation WiFi3 technology to
Western and Central Africa. (Image: File)
The initial deployment will take place in Freetown,
Sierra Leone in the second half of 2012.
Edgewater Wireless’ WiFi3 technology will be used to
deliver broadband services and applications over
WiFi and WLAN (Wireless Local Area Network) networks – initially throughout Freetown, and extending
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the network across the country by the Autumn of 2013.
Edgewater Wireless will work closely with World Affinity Telecom to define and design the network
and associated product requirements for the Freetown deployment which will include government buildings, schools and hospitals.
World Affinity Telecom and its local subsidiary, Sierra WiFi, are leveraging a state-of-the-art fibre
network within Sierra Leone to provide wireless broadband services. In addition to the national
deployment of WiFi3 technology in Sierra Leone, World Affinity Telecom has secured licenses to
deliver national WLAN coverage in a number of other Western African countries, including Guinea, where the company plans expansion of a WLAN network, backboned by WiFi3 technology,
by the end of 2012.
“As a former Minister and Ambassador to Canada for Senegal, I am strongly committed to the
growth and development of our continent through the advancement of technology,” said Amadou Tidiane Wone, Chairman of World Affinity Telecom. “Through our partnership with Edgewater
Wireless, WiFi3 brings an innovative solution which will strengthen our communications and technology infrastructure in order to accelerate the development of our natural and human resources.”
“This agreement with World Affinity represents a huge market opportunity for Edgewater Wireless
to deliver broadband wireless services to Western & Central Africa,” said Andrew Skafel, President
of Edgewater Wireless. “We expect Africa to be one of the fastest-growing markets globally for
WiFi over the next five to ten years. The inherent advantages of Edgewater Wireless’ WiFi3 technology are a perfect fit for the large and rapidly emerging data access markets in Africa.”
Staff Writer
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ORANGE ET GAMELOFT LANCENT DE NOUVELLES OFFRES DE
JEUX MOBILES EN AFRIQUE ET AU MOYEN-ORIENT
Orange et Gameloft lancent de nouvelles offres de jeux mobiles en Afrique et au Moyen-Orient
UN PARTENARIAT FORT EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DES USAGES DES JEUX MOBILES EN AFRIQUE ET
AU MOYEN-ORIENT
PARIS, France, 23 juillet 2012/African Press Organization (APO)/ –
Un partenariat entre Orange et Gameloft pour développer les usages de jeux sur mobiles en
Afrique et au Moyen-Orient
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Des offres de jeux sur mobiles déjà commercialisées sous la marque Orange en Jordanie, en
Côte d’Ivoire, à l’Ile Maurice, à Madagascar et chez Mobinil en Egypte
Un partenariat fort en faveur du développement des usages des jeux mobiles en Afrique et au
Moyen-Orient
Orange (http://www.orange.com), présent dans 22 pays en Afrique et au Moyen-Orient, en partenariat avec Gameloft, leader mondial dans l’édition de jeux digitaux et sociaux, propose à ses
clients une offre de jeux sur terminaux mobiles compatibles java et sur smartphones. A travers ce
nouveau partenariat, Orange renforce ainsi son offre de services de divertissement et accompagne le développement des usages multimédia de ses clients.
Logo: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/orange-game.jpg
L’offre de jeux mobiles proposée par Orange et Gameloft se basent sur des jeux célèbres du catalogue Gameloft tels que Asphalt 6 : Adrenaline, Assassin’s Creed : Revelations, Real Football
2012, Harry Potter et les Reliques de la Mort 2, The Avengers, etc.
Des projets déjà déployés avec succès dans plusieurs pays
A travers ce partenariat, Orange et Gameloft proposent plus de 300 jeux, disponibles dans une
rubrique dédiée, accessible depuis le portail mobile Orange. Après avoir été lancé chez Orange
en Côte d’Ivoire, à l’Ile Maurice, à Madagascar, en Jordanie, cette offre de jeux sur mobile a
également été proposée le 26 juin dernier aux 32 millions de clients de Mobinil en Egypte.
Dès janvier 2012, une sélection de trois jeux pré-installés était déjà proposée dans des smartphones d’entrée de gamme. En accès direct depuis l’écran d’accueil du téléphone, ces jeux
étaient disponibles pour le client à travers le mode « Try&Buy » qui consiste à tester le jeu avant de
l’acheter en quelques clics.
Par ailleurs, dans son implication au développement du football Africain, Orange propose une
version exclusive, gratuite, du jeu Gameloft Real Football 2012, pré-installée sur des terminaux
mobiles.
Grâce à ce partenariat innovant sur les jeux mobiles, Orange et Gameloft, contribuent à la démocratisation des usages multimédia mobile en Afrique et au Moyen Orient.
DISTRIBUÉ PAR L’ORGANISATION DE LA PRESSE AFRICAINE POUR ORANGE.
A propos d’Orange
France Télécom-Orange (http://www.orange.com) est l’un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, avec 171 000 salariés au 31 mars 2012, dont 105 000 en France,
et un chiffre d’affaires de 10,9 milliards d’euros sur les trois premiers mois de 2012. Présent dans 33
pays, le Groupe servait 225 millions de clients au 31 mars 2012, dont 181 millions de clients
Orange, la marque unique du Groupe pour l’internet, la télévision et le mobile dans la majorité
des pays où le Groupe est présent. Au 31 mars 2012, le Groupe comptait 166 millions de clients du
mobile et 15 millions de clients ADSL et fibre dans le monde. Orange est l’un des principaux opérateurs européens du mobile et de l’accès internet ADSL et l’un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales, sous la marque Orange Business
Services.
Avec son projet d’entreprise « conquêtes 2015 », Orange s’adresse simultanément à ses salariés, à
ses clients, à ses actionnaires et plus largement à la société dans laquelle l’entreprise évolue en
s’engageant concrètement sur des plans d’actions. Ceux-ci concernent les salariés du Groupe
grâce à une nouvelle vision des Ressources Humaines ; les réseaux, avec le déploiement des in-
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frastructures du futur sur lesquelles le Groupe bâtira sa croissance ; les clients, avec l’ambition de
leur offrir la meilleure expérience parmi les opérateurs grâce, notamment, à l’amélioration de la
qualité de service ; et l’accélération du développement international.
France Télécom (NYSE:FTE) est cotée sur Euronext Paris (compartiment A) et sur le New York Stock
Exchange.
Pour plus d’informations (sur le web et votre mobile) : http://www.orange.com,http://www.orangebusiness.com, http://www.orange-innovation.tv ou pour nous suivre sur Twitter : @presseorange.
Orange et tout autre produit ou service d’Orange cités dans ce communiqué sont des marques
déposées appartenant à Orange Brand Services Limited, Orange France ou France Télécom.
À propos de Gameloft
Un leader mondial dans l’édition de jeux digitaux et sociaux, Gameloft® s’est positionné depuis
2000 comme l’une des entreprises les plus innovantes dans son domaine. Gameloft conçoit des
jeux pour toutes les plateformes numériques, comme les téléphones mobiles, les smartphones, les
tablettes (dont Apple® iOS et Android®), les box triple play, les TV connectées et les consoles.
Gameloft possède ses propres franchises comme Asphalt®, Real Football®, Modern Combat ou
N.O.V.A.: Near Orbit Vanguard Alliance®, et travaille également en collaboration avec les plus
grands ayant-droits internationaux dont Marvel®, Hasbro®, FOX ®, Mattel® ou encore Ferrari®.
Gameloft est présent sur tous les continents, distribue ses jeux dans plus de 100 pays et compte
plus de 5000 développeurs.
Gameloft est cotée à la bourse de Paris (ISIN : FR0000079600, Bloomberg : GFT FP, Reuters :
GLFT.PA).
Les ADR sponsorisés Gameloft de niveau 1 (code : GLOFY) coteront du gré à gré aux États-Unis.
Contacts presse
Orange : Khadija Komara, 01 44 44 93 93, [email protected]
Gameloft : Stéphanie Cazaux-Moutou – Press Relations Manager (FR), Gameloft
Tel.: +33 (0)1 58 16 21 55 - Email: [email protected]
SOURCE : France Télécom-Orange
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UNE APPLICATION DE RECHARGEMENT MOBILE REMPORTE LE
PRIX GIST D’AFRIQUE DE L’OUEST
Ouestafnews - L’entrepreneur sénégalais Moustapha Kane de la société spécialisé amarante,
spécialisé dans le web et le mobile, vient de remporter le premier prix du Global Innovation
through Science and Technology Initiative (GIST) pour l’Afrique de l’Ouest, grâce à son application de rechargement mobile.
Ce concours, organisé par les Etats-unis d’Amérique dans le but de promouvoir le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC), s’est tenu à Dakar les 10 et
11 juillet 2012.
Quelque 150 participants, originaires d’une dizaine de pays, étaient en compétition pour le GIST
Afrique de l’ouest dont le premier prix est doté d’un montant de montant de 2.000 dollars améri-
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cains (environ 1 Million FCFA). M. Kane a présenté une application dénommée CMO (Credit Multi
Operator) permettant d’acheter et d’échanger du crédit téléphonique pour ceux ayant souscrits
à un service de téléphone mobile prépayé, sans barrière entre les différents opérateurs.
Outre récompense, M. Kâne se verra offir la possibilité de séjourner aux Etats-unis pour des rencontres d’affaires. Le lauréat pourra y développer ses compétences auprès de centres techniques. « Scott Harvey, l’un des fondateurs de Facebook, sera mon mentor pendant la formation
» s’enthousiasme le gagnant.
Moustapha Kane qui a déjà plus de 10 ans d’expérience dans le domaine des nouvelles technologies pense devoir sa victoire au caractère innovant et réaliste de son produit.
« Nous sommes les premiers à proposer ce type de service dans la région », a-t-il expliqué avant
d’ajouter que « le produit conserve les avantages du prépayé grâce aux offres, tout en proposant plus de rigueur ».
La compétition du GIST était organisée en partenariat avec l’incubateur d’entreprises CTIC de
Dakar, la plateforme Lions@frica et la Banque africaine de développement (BAD). Les organisateurs avait d’abord sélectionné une centaine de dossiers pour ne retenir que 24 entrepreneurs.
Ceux-ci ont dû prouver la valeur de leur projet en se soumettant à l’exercice du “speech”, c’està-dire en le présentant en dix minutes devant un jury de professionnels.
Outre le CMO, trois autres produits ont reçu un prix, parmi lesquels une autre application sénégalaise, MLouma, permettant de mettre en relation les agriculteurs et les acheteurs par le mobiles et
internet. Les deux autres projets ivorien et ghanéen proposent respectivement un service pour
acheter des marchandises par SMS et une application envoyant des informations agricoles aux
fermiers.
Le GIST organise aussi ce type de compétitions au Maghreb, au Moyen Orient et en Asie. Son
objectif principal est d’encourager la création d’entreprises dans le domaine des nouvelles technologies avec des produits visant à améliorer les conditions de vie et la croissance économique.
Ouestaf News
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ARSENAL FC, AIRTEL SIGN 3-YEAR PARTNERSHIP AGREEMENT
FOR OPERATIONS IN 5 AFRICAN COUNTRIES
News - Africa news
Arsenal Football Club of England and African mobile network operator, Airtel, on Thursday signed
a three-year partnership agreement which will enable Airtel to utilise the Club’s merchandising,
hospitality and content rights in five countries -- Nigeria, Zambia, Ghana, Uganda and Rwanda.
According to a press statement, released here Thursday, the agreement will help the north London side reach some of its 42 million fans across Africa. It said Airtel customers in Nigeria, Zambia,
Ghana, Uganda and Rwanda will have the opportunity to win match tickets to watch this summer’s pre-season tour fixture and receive exclusive Club content and news direct to handsets. In
addition to the agreement, Airtel will be designated as the official mobile operator of the 2012
Arsenal Tour to Nigeria.
Arsenal will also support the Airtel Rising Stars football programme, an annual, multi-country grassroots soccer initiative that offers young boys and girls the opportunity to play compete and
showcase their talent to selectors in their respective countries.
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The selected youngsters get an opportunity to get the best-in-class sports training during a residential clinic organized by Airtel and its partners. The Gunners will provide UEFA-trained coaches
to assist with training in each of the five markets and at an Arsenal Coaching Clinic for up to 50
footballers.
Airtel Africa Chief Marketing Officer, Andre Beyers, commented: “Football fans across Africa are
known for their passion of the great game. Arsenal’s exciting style of play and a history of working
with the best talent from Africa will enrich this partnership and offer a wealth of opportunities for
upcoming players and fans. The partnership provides an impetus to the Airtel Rising Stars in some
of the countries that have produced amazing young talents and whose youth teams have gone
on to win FIFA Youth and Olympic tournaments.’’
Arsenal’s Head of Global Partnerships, Vinai Venkatesham, added: “I am delighted to welcome
Airtel into our family of Commercial Partners. This is the second long-term partnership arrangement to arise from the continent and we look forward to developing a number of exciting initiatives with Airtel, starting with our forthcoming tour to Nigeria in August. This underlines the depth of
our following in Africa and how the profile of the Club continues to grow internationally.”
This is the Club’s second pre-season tour to Africa, having played a fixture in South Africa in 1993.
The 2012 visit will feature a game between the Arsenal first-team and the Nigerian National Team,
the Super Eagles, on Saturday, 5 August.
Airtel is in the process of finalising arrangements that will give selected consumers a chance to
watch the match and interact with the team in Abuja, the Nigerian capital city. The details of the
promotion will be announced soon.
Arsenal is one of the leading clubs in world football with a strong heritage of success, progressive
thinking and financial stability. It was founded in 1886 in Woolwich, south London, before moving
to Highbury in north London in 1913.
The Club celebrated its 125th anniversary in the 2011/2012 season, with an impressive roll of honour: English League Champions 13 times, FA Cup winners 10 times, League Cup winners twice and
European Cup Winners’ Cup (1994) and European Fairs Cup (1970) winners once. In addition, Arsenal Ladies are the most successful English club in women's football.
Arsenal’s Manager since 1996 has been Frenchman Arsène Wenger, the club's most successful
manager. His honours include three League titles, four FA Cups and four Charity/Community
Shields, including two League and Cup ‘doubles’ in 1998 and 2002. In addition, Arsenal went unbeaten for the entire 2003/04 Premier League season, an unprecedented achievement in English
football.
In 2006, Arsenal embarked on a new chapter in its history with a move from its home of 93 years,
Highbury Stadium, to the new state-of-the-art 60,000-seater Emirates Stadium.
Bharti Airtel Limited is a leading integrated telecommunications company with operations in 20
countries across Asia and Africa. Headquartered in New Delhi, India, the company ranks amongst
the top five mobile service providers globally in terms of subscribers.
It has over 255 million customers across its operations at the end of May 2012.
13

CHEIKH TIDIANE MBAYE: "JE NE POUVAIS PAS ACCEPTER QUE
L'IMAGE DU SÉNÉGAL SOIT TERNIE À CE POINT"
Écrit par reussirbusiness.com
Enfin ! la Grande muette parle. Pour sa première grande sortie
médiatique, depuis presque une décennie, Cheikh Tidiane Mbaye, a accepté de se confier à
votre magazine préféré. Avec REUSSIR, le Directeur Général de Sonatel revient à coeur ouvert sur
des questions brûlantes de l'heure.De l'abrogation du décret sur les appels entrants à la concurrence et les offres de Sonatel, en passant par sa conception de la Régulation dans les Télécoms,
le partenariat avec France Télécom et la question du renouvellement de la concession avec
l'Etat, M. Mbaye dit tout, non sans évoquer son avenir personnel à la tête de Sonatel qu'il dirige
depuis maintenant 24 ans... Interview exclusive !
Le décret sur la surtaxe sur les appels entrants vient d'être abrogé. Qu'est-ce qui va changer chez
Sonatel ?
L'abrogation du décret, le 15 mai dernier, est un engagement du Président Macky Sall, dans son
programme Yoonu yokute. Il est heureux de constater, un mois après sa prise de fonction, qu'il ait
respecté son engagement. Ce qui va changer, c'est d'abord les relations entre les Opérateurs et
le Régulateur. Les relations avec l'Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes
(ARTP) ont été très difficiles à partir de 2010, parce que les missions du Régulateur n'étaient pas
bien comprises ou ont été travesties. La mission du Régulateur est principalement de favoriser la
concurrence, baisser les prix, améliorer les services, aménager le territoire, c'est-à-dire faire en
sorte que les services soient accessibles partout, dans le pays et aussi d'arbitrer les conflits inévitables qui peuvent naître entre les opérateurs et les clients. Je regrette, mais la mission du Régulateur n'est pas de collecter de l'argent ou d'inventer des taxes qui freinent le développement du
secteur et diminuent, à terme, les ressources de l'Etat. Heureusement qu'avec la nouvelle Direction Générale de l'ARTP, on a tout de suite senti que les choses commencent à bouger. Nous
avons bon espoir que les relations et l'environnement s'en trouveront changés.
L'autre fait majeur est la baisse des tarifs internationaux au départ du Sénégal et de l'étranger qui
va enfin arrêter la baisse de notre chiffre d'affaires, provoquée par cette surtaxe. En 7 mois à
peine, les conséquences de cette surtaxe se sont avérées très négatives.
Ce qui s'est passé est pire que ce nous pensions.
Nous pensions que, contrairement au premier décret, le deuxième décret allait permettre l'affectation de la totalité de la surtaxe au budget de l'Etat. Ce qui, même dans cette hypothèse, était
une mauvaise opération pour l'Etat qui allait perdre bien plus à moyen terme (baisse d'impôt et
de dividendes). Or, il se trouve que l'Etat rémunérait une entreprise privée à hauteur de 42% des
revenus de la surtaxe !
Le plus navrant, dans cette affaire, était qu'un pays comme le Sénégal qui était une vitrine (et qui
va le redevenir, je le souhaite), donne cet exemple-là au reste du monde.
Cette abrogation est vraiment, pour nous, une réforme majeure, un acte très important posé par
le Président Macky Sall qui, de manière intelligente, a négocié avec les opérateurs afin de s'assu-
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rer une contribution plus importante à l'économie nationale, même si la pression fiscale est déjà
très forte. Je rappelle que Sonatel est déjà hyper-taxée même si on dit qu'elle est très riche. Ceux
qui le disent omettent de préciser que 40% du bénéfice nous vient de l'extérieur.
Sonatel acceptera-t-elle maintenant d'être contrôlée au niveau des appels entrants et comment ?
Pour justifier la surtaxe, l'ARTP avait mis en avant la question de la rémunération du contrôle. « On
va mettre en place des systèmes qui vont contrôler le trafic », disait-elle. Nous pensons que le
contrôle n'est qu'un prétexte pour instituer la surtaxe. On a toujours dit que Sonatel accepte tout
contrôle, sur les appels internationaux comme sur les appels locaux. Sonatel est l'entreprise la plus
contrôlée aujourd'hui au Sénégal. Chaque année, les services des Impôts nous inspectent et c'est
normal... Sonatel est une entreprise dans laquelle l'Etat est le deuxième actionnaire et elle est
cotée en Bourse. Quel intérêt a-t-on de frauder le Fisc ?
Cela n'a aucun sens. Bref, cette volonté de salir Sonatel, pour justifier cette taxe, a été quelque
chose de très regrettable. Cela dit, nous sommes, bien entendu, ouverts à tous les contrôles possibles et imaginables. On travaille, en ce moment d'ailleurs, dans ce sens, avec le Ministère des
Finances et l'ARTP.
Il faut comprendre qu'il est de l'intérêt des opérateurs de mettre en place un système de contrôle.
Par exemple, vous avez dû certainement remarquer que vous recevez parfois des appels venant
de l'extérieur avec un numéro local sénégalais qui s'affiche : il s'agit d'appels internationaux transformés frauduleusement en appels locaux.
A combien s'élève le manque à gagner chez Sonatel, si manque à gagner il y a ?
J'ai parlé, tout à l'heure, de la baisse du chiffre d'affaires mais il y a aussi un autre phénomène qui
est la hausse des charges : plusieurs pays dont l'ensemble des pays de l'UEMOA nous ont demandé (réciprocité), une augmentation du montant à leur reverser pour les appels entrants, chez eux.
Au total, la baisse du chiffre d'affaires, ajoutée à la hausse des charges, a eu un effet de 23 milliards sur 11,5 mois d'application de la surtaxe et cet effet allait s'amplifier, au fil du temps.
Depuis le début, Sonatel a refusé de verser l'argent collecté auprès de l'ARTP ? Combien se chiffrent ces retombées financières ?
Le Conseil d'Administration nous avait demandé de ne pas verser les sommes non-collectées.
C'est au mois de mai dernier que nous avons reversé environ 20 milliards à l'Etat.
Que répondez-vous à ceux qui disent que l'innovation, en termes de produits et de technologies,
constitue le ventre mou chez Sonatel ?
Vous savez, si on n'était pas innovants, on n'aurait pas eu 65% du marché. La concurrence est
intense et c'est un combat de tous les jours de garder nos parts de marché. Sonatel a quand
même réussi à préserver des parts de marché importantes. Dans un pays comme le Mali, où nous
sommes arrivés en 2002, nous avons pu atteindre 60% de part de marché ; cela grâce notamment aux innovations commerciales et techniques d'Orange, une marque internationale forte et
parmi les plus innovantes. On ne peut pas être durablement leader sans être innovant car l'innovation est une des principales attentes des clients.
Ce qu'on nous reproche plutôt à travers de tels propos, c'est de ne pas soutenir suffisamment les
PME du secteur des TIC, vu notre place dans l'écosystème mais cela devrait changer. Vous avez
dû entendre parler de cet incubateur des entreprises dans les TIC que nous soutenons avec
d'autres partenaires institutionnels et privés. Dans les TIC, l'économie numérique en général, Sona-
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tel a quand même un grand rôle à jouer. Je crois que les nouvelles autorités en sont très conscientes et je pense que ce sera un axe de développement majeur dans les années à venir.
Qu'est-ce qui explique cette sourde rivalité autour de la promotion ?
D'abord, la concurrence entraine des baisses de prix qui peuvent prendre deux formes : une diminution normale permanente, faite une fois pour toute, ou des diminutions temporaires, sous
forme de promotion Dans de nombreux pays, les clients préfèrent les promotions qui permettent
d'offrir des taux de réduction très élevés et d'attirer de nouveaux utilisateurs au pouvoir d'achat
plus faible.
Ces promotions tous azimuts ne signifient-elles pas que les tarifs ne sont à un niveau acceptable
pour la clientèle ?
Notre prix de vente moyen est dans la fourchette basse en Afrique. Peu de nos clients ou de ceux
de nos concurrents se plaignent des tarifs de télécoms.
En revanche, on entend souvent dire : « puisque vous gagnez beaucoup d'argent, c'est que vous
êtes chers ». En fait, on oublie d'abord que nos bénéfices, pour l'essentiel, à 70%, viennent de
l'international, du trafic entrant et de nos filiales. On oublie également que le résultat de Sonatel
est celui du Groupe Sonatel qui compte quatre pays. Le bénéfice de Sonatel, réalisé au Sénégal,
ne couvre même pas nos investissements sur le Sénégal. En réalité, le consommateur local est
subventionné, par l'international.
En parlant des appels entrants, vous avez touché du doigt la question de la régulation, alors quel
type de régulation du secteur préconise Sonatel ?
Il faut d'abord que les missions de l'ARTP soient bien comprises (développement des infrastructures, des services aux meilleurs prix et avec la meilleure qualité de fonctionnement possibles,
aménagement du territoire, gestion optimale du spectre de fréquence, arbitrage entre opérateurs). Il est quand même surprenant qu'un Régulateur défende une taxe sur son secteur qui en
freine le développement.
Sur un autre point, faut-il revoir les termes du partenariat entre Sonatel et France Télécom, surtout en perspectives de la fin de la concession ?
La concession que l'Etat a donné à Sonatel, qui est une personne morale, se termine en juillet
2017. Donc, dans 5 ans à peu près. Un an avant, il faudra négocier le renouvellement de la concession. Cela se fait dans tous les pays et se passe, en général, très bien. Par contre, l'Entreprise,
avec ses actifs, restera propriété de ses actionnaires, même après 2017.
Que répondez-vous à ceux qui disent que Sonatel a toujours une concession monopolistique face à
celle de votre concurrent sur la licence globale ?
Aujourd'hui, nous détenons environ 65% de parts de marché en volume et non 100%. La concurrence est totale. Elle existe partout sur l'international, l'internet et le fixe,... Il est vrai que construire
un réseau filaire n'est pas facile, et pas forcément rentable pour un opérateur entrant. Nous
n'avons donc pas de monopole mais il se trouve que Sonatel se défend plutôt bien. Il y a des
pays, la plupart d'ailleurs, où l'opérateur historique est descendu à moins de 50%. Les performances de Sonatel, elle les doit à la compétence de ses ressources humaines, parmi les meilleures d'Afrique et à son appartenance à un grand groupe international, Orange. Nous sommes
très attentifs à cela, nous savons qu'une entreprise, c'est d'abord son capital humain.
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On a senti que vous avez vraiment combattu la surtaxe avec vigueur, est-ce que ce n'était pas le
combat pour la survie de l'entreprise ?
J'étais très engagé parce que c'était, à la fois, la survie et l'image de l'entreprise qui étaient en
jeu. Je ne pouvais pas accepter que l'image des Télécoms, celle du Sénégal même, soit ternies à
ce point. Et puis, ce qui m'a aussi un peu révolté, c'est que j'avais consacré tellement d'énergie à
expliquer, à tous les niveaux, les méfaits de cette surtaxe, chiffres et illustrations à l'appui, que je
n'imaginais pas son existence possible au Sénégal.
Après 24 ans comme Directeur Général, avez-vous encore des challenges ?
J'ai eu la chance de conserver de la passion face aux nombreux défis que nous avons connus,
depuis tant d'années. On comprendra que je souhaite aujourd'hui, faire autre chose.
Presque 10 ans que vous n'avez pas parlé dans la presse, qu'est-ce qui vous a motivé aujourd'hui ?
Vous nous avez sollicités et il se trouve aussi que j'aime bien votre magazine. REUSSIR est un journal
crédible, il fait partie des journaux que je lis régulièrement. Un journal qui a su, à chaque fois, nous
entendre. On a toujours eu des discussions franches. C'est le seul journal local, entièrement dédié
au traitement de l'information économique, qui soulève de vraies questions économiques, de
vrais débats. Il a de très bons journalistes.
Source: reussirbusiness.com

SÉNÉGAL : ORANGE FAIT DANS LES AUGMENTATIONS DE TARIFS
DÉGUISÉES EN PROMOTION
Écrit par Le modou-modou
Depuis le 20 juin 2012, la Sonatel à travers sa filiale de téléphonie
mobile Orange a lancé une promotion appelée « PERCO ETE » visant son segment S'cool. Ce
segment S'cool était essentiellement composé d'élèves et d'étudiants qui se voyaient accordés
une tarification préférentielle tenant compte dans heures aux quelles ils sont en classe. Avec
cette nouvelle formule, les conditions de souscriptions changent de manière substantielle car il
faut juste justifier par une pièce d'identité le fait d'être âgé de moins de 30 ans.
En faisant une bête comparaison entre l'ancienne tarification de l'offre Orange S'cool et la nouvelle tarification proposée, je me rends vite compte que cette « promotion » n'en est pas vraiment une. J'ai procédé à une simulation sur une minute de communication et j'ai constaté que
pour la plus part des plages horaires, l'actuel client Orange S'cool qui migre vers la nouvelle formule se retrouve avec une augmentation de tarifs, ce qui est loin de correspondre à une promotion. (Voir en rouge sur image ci-dessous)
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Et j'ai été plutôt clément dans ma comparaison. En effet, durant les Week-ends, fériés et vacances, le tarif de 77F/minute est appliqué à la tranche 08H-22H. Ce qui rend l'écart beaucoup
plus important avec la nouvelle grille tarifaire.
Avec cette nouvelle formule, Orange généralise la tarification à la seconde, ce qui arrange bien
les clients qui ont des durées d'appels qui ne dépassent pas quelques secondes. Pour ces types
de clients, la tarification à la cadence de 20s ne leurs convenait pas vraiment car lorsqu'ils faisaient un appel de 5 secondes, ils payaient pour 20 secondes. Vue sous cet angle, il peut bien y
avoir un avantage pour ce type de clients à opter pour la nouvelle formule de l'offre Orange
S'cool.
Cette offre s'accompagne d'un numéro Orange préféré vers lequel le client pourra appeler à un
tarif préférentiel de 0,5Fcfa/seconde, ce qui n'est du reste pas vraiment nouveau car il existait
dans l'ancienne offre une réduction de 25% vers un numéro Orange préféré. De plus, les clients
qui optent pour cette nouvelle formule pourront acheter des pass internet mobile Orange de 30
minutes à 100Fcfa au lieu du tarif normal de 250Fcfa, mais aussi envoyer des SMS vers Orange à
un tarif de 5 FCFA au lieu de 10 FCFA. Durant les week-ends, ils pourront avoir l'illimité SMS en
concedant 500Fcfa de leur credit pour chaque week-end.
La manière dont Orange a procédé pour le lacement de cette nouvelle offre pose quelques
problèmes à mon humble avis. Le premier est le fait de migrer de manière unilatérale et sans requérir leur aval l'ensemble des clients actuels de l'offre Orange S'cool vers la nouvelle formule. Et
ceci en leur faisant croire que c'est une promotion et donc entièrement à leur avantage. Le second est le manque de transparence dans leur communication, tout est fait pour mettre en
exergue les rares avantages de cette nouvelle formule mais aussi pour occulter les points qui sont
au désavantage du client. Je n'ai pas de souci particulier avec les clients qui souscrivent pour la
première fois à cette offre, l'entorse concerne plutôt les clients actuels de l'offre Orange S'cool qui
sont migrés « de force » vers des tarifs le plus souvent moins avantageux.
Il est quand même temps que l'Agence de Régulation des Télécommunications (ARTP) commence à jouer son rôle. Ce type de modification unilatérale d'offre (même temporaire) au désavantage du client ne devrait pas passer entre les mailles de ses filets.
Le modou-modou des télécoms.
Source: L'afrique des télécoms
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
MALITEL ET ORANGE-MALI : LES PUCES PRENNENT LE DESSUS
SUR LES CARTES DE RECHARGES ?
Écrit par maliweb.net
Aujourd'hui les deux géants de la communication au Mali, Malitel
et Orange-Mali, se sont livrés à une concurrence sans limite dans leur quête de clients. Cela se
voit à travers leurs promos incessantes sur les cartes de recharges mais aussi et surtout sur les
puces. Ce dernier semble plus intéressant pour les clients. D'où la nécessité de se poser la question si les puces prennent le dessus sur les cartes de recharges à ce rythme.
Depuis leurs arrivées au Mali, Malitel et Orange-Mali s'adonnent à une concurrence perpétuelle
pour convaincre, chacun, le maximum de clientèles à porter le choix sur son réseau. Aujourd'hui,
elle a atteint un niveau vraiment très élevé à travers les promos qui ne finissent presque pas sur les
deux réseaux. Promo sur les appels, les cartes de recharge sans oublier paani (Malitel) et nafama
(Orange-Mali). Ce qui attire l'attention de tous maintenant c'est la promo puce des deux réseaux.
Cette dernière est devenue une occasion pour les clients de se procurer plus d'unités à moindre
coût. Avec une puce promo, qui se vend entre 500 et 750 F CFA, le client peut bénéficier, en plus
de 500 F CFA du compte principal, plus de 5000 F CFA sur son compte bonus mais qui ne peut
appeler que le réseau similaire.
L'objectif de ces différentes promos par les deux réseaux, Malitel et Orange-Mali, c'est d'augmenter leurs nombres de clientèle. Les puces s'achètent aujourd'hui comme des bonbons. Et les
acheteurs sont à majorité les jeunes, qui ne veulent que se profiter de ces bonus. Surtout avec
l'offre que Malitel fait à ses clients, » partagez votre bonus avec vos proches », les jeunes se procurent de ces puces promos afin de transférer le bonus sur leur puce principale.
Ce qui fait qu'aujourd'hui, un jeune peut se trouver avec plusieurs puces dont il ne peut les utiliser
tous. Et le plus pire de tout cela, des individus malintentionnés se profitent de ces puces pour faire
leurs mauvais actes. « On ne pas les utiliser tous, mais on se profite de ces puce souvent pour faire
nos petites affaire ».
« Aujourd'hui avec les puces promos de Malitel et d'Orange-Mali, je crois que les puces sont souvent rentable que les cartes de recharges. Avec les puces, promos qui ne coûte que 500 F CFA
et 750 F CFA le maximum, on peut gagner plus de 5000 F CFA, tandis qu'avec les cartes on ne
bénéficie que ce qu'on achète sauf s'il y a promo sur les recharge aussi », explique un jeune.
Alors les puces prennent- ils le déçu sur les cartes de recharge ?
Youssouf Coulibaly
Source: maliweb.net
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TÉLÉPHONIE MOBILE: ORANGE-MALI BIENTÔT TRADUIT EN JUSTICE PAR LE REMACOTEM
Écrit par maliweb.net
La compagnie de téléphonie mobile, Orange-Mali, ne se débarrassera pas aussi facilement du Remacotem (réseau malien des consommateurs de téléphonie
mobile) et de son président, Dr. Adama Traoré. Le Pdg du 1er opérateur virtuel (Mvno) du Mali,
Layidou Telecom, et syndicaliste de renom (membre de la Copam), s'apprête à traduire en justice la multinationale pour « abus et vol.» Il n'exclut pas d'engager les mêmes types de procédures contre la Sotelma-Malitel.
Pour le président du Remacotem et non Pdg du 1er opérateur virtuel (Mvno) du Mali, Laidou Telecom, nous a confié, hier, mardi, que son réseau s'apprête à traduire en justice la compagnie
Orange-Mali pour abus et vol sur les appels allant sur le répondeur. A l'en croire, « les preuves sont
palpables, Orange encaisse indûment de l'argent auquel elle n'a pas droit sur les appels téléphoniques allant sur les répondeurs.» « Orange-Mali encaisse indûment et illégalement l'argent
des clients estimé à des milliards pour un service non rendu. »
En effet, argumente M. Traoré, « Orange-Mali, tout comme Malitel encaisse de l'argent sur
chaque appel allant sur le répondeur et normalement, tant que le client n'intervient pas, en effectuant un choix, il ne doit rien à la compagnie. Mais avec Orange, même si la voix qui guide
parle, c'est le client qui paie. Ceci n'est pas légal. C'est un vol. ». En clair, pour ce réseau de consommateurs, Orange-Mali « rackette » ses clients. Mais Orange n'est pas la seule qui est dans le
collimateur du Remacotem puisque d'après son président, la compagnie Malitel qui s'adonne au
même genre de pratique ne bénéficiera pas de la clémence des consommateurs. Celle-ci vient
d'ailleurs d'être de nouveau épinglée pour « surtaxe » par l'Amrtp (ex- Comité de régulation des
télécommunications).
Aussi, annonce le Dr. Traoré, dès la semaine prochaine, des actions de sensibilisations seront menées dans ce sens à travers la ville de Bamako et un grand rassemblement populaire aura lieu en
Commune III du District de Bamako.
Rappelons que ce réseau a déjà gagné un procès contre Orange Mali entre 2006 et 2008 dans
l'affaire dite du numéro 8022727 de l'Ambassade de France et il milite d'ailleurs pour la nationalisation de toutes les compagnies de téléphonie qui opèrent sur le territoire malien. Car, selon le
réseau, la souveraineté d'un pays dépend plus de son système de communication. C'est pourquoi pour son président il est clair que « celui qui contrôle le réseau téléphonique d'un pays contrôle également son système sécuritaire : sa sécurité intérieure, son économie,... bref sa souveraineté. ».
Amadou Salif Guindo
Source: maliweb.net
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ONATEL-SA INTERCONNECTE LE BURKINA AVEC LE GHANA ET LE
TOGO
Écrit par lefaso.net
Fruit d'un partenariat public-privé, l'inauguration de l'interconnexion à fibre optique entre le Ghana, le Togo et le Burkina a eu lieu le 28 juin 2012 à Cinkansé en
territoire togolais. En plus de la volonté politique des Etats, cette opération a nécessité la mise en
synergie des compétences des opérateurs télécoms privés des trois pays à savoir Vodafone
Wholesale du Ghana, Togo Telecom et ONATEL-SA du Burkina. Pays enclavé, la mise en service
de cette infrastructure permettra de densifier et sécuriser l'accès du réseau burkinabè aux câbles
sous-marins. Sous une pluie battante, cette cérémonie a réuni autorités politiques des trois pays
mais également les responsables des opérateurs dont le Directeur Général par intérim de ONATEL-SA.
Jusque là, les communications entre le Ghana et le Burkina étaient très difficiles. Grâce à ce projet majeur d'ONATEL-SA en collaboration avec les opérateurs ghanéen et togolais, cette difficulté
relève désormais du passé. Ce point supplémentaire de liaison à fibre optique permet d'augmenter la bande passante Internet des trois pays. Cette interconnexion aura l'avantage de fluidifier
l'accès à Internet et d'améliorer la qualité des services offerts aux abonnés de l'ONATEL-SA en ce
qui concerne la partie burkinabè. Avec cette interconnexion, le Burkina dispose d'un accès supplémentaire aux câbles sous-marins d'Accra, après ceux d'Abidjan, de Dakar via le Mali et de
Cotonou via le Togo.
La connexion Internet du Burkina provenait à plus de 60% du câble sous-marin d'Abidjan. Et, l'on
se rappelle encore les temps forts de la crise ivoirienne où le Burkina avait été privé d'Internet, du
moins la qualité avait connu une baisse très importante en début de l'année 2011. Ce triangle
d'interconnexion (Ghana-Togo-Burkina) « vient sécuriser l'accès du Burkina au réseau Internet »,
selon Jacques Arsène Louari, directeur Réseaux d'ONATEL-SA. L'infrastructure permettra également d'augmenter la bande passante Internet et fluidifier la connexion, facilitant ainsi la mise en
service d'autres produits dérivés des télécommunications. Les intervenants ont souhaité qu'ONATEL-SA, Vodafone Wholesale et Togo Telecom facilitent l'accès à leurs services par les différents
opérateurs de leurs pays respectifs.
Etape importante dans l'histoire du développement des télécommunications dans notre sousrégion, cette interconnexion participe de la réalisation de l'engagement de connecter toutes les
capitales africaines, décision prise par les chefs d'Etat du contient lors du sommet « Connecter
l'Afrique » en 2007 à Kigali.
Cette opération permet aux trois pays d'avoir accès aux câbles sous-marins et d'accroitre leurs
échanges. « L'entretien de l'infrastructure est assuré par Togo Telecom à 100%. Le Burkina et le
Ghana ont fait parvenir leur câble », soutient Assoki Bahan, responsable du service transmission
de Togo Telecom qui précise par ailleurs que le travail d'interconnexion des trois pays n'a pris que
trois mois. « A partir de maintenant, techniquement les trois pays sont prêts pour pouvoir augmenter le débit de leur connexion Internet », précise-t-il, tout heureux en présentant cette infrastructure d'une capacité de 350 Gigabits, logée sur la colline de Cinkansé et qui devrait faire le bonheur des populations des trois pays.
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Représentant le ministre des Transports des Postes et de l'Economie Numérique du Burkina, le conseiller technique Lucie Ouangraoua a exhorté les populations riveraines « d'accorder un intérêt
particulier à la protection des infrastructures de télécommunication et particulièrement les réseaux à fibres optiques qui parcourent leurs territoires, et qui constituent aujourd'hui des composantes essentielles pour l'économie mondiale ». Elle a ensuite invité « nos opérateurs de Backbone
à saisir l'opportunité qu'offre le maillage des réseaux dans nos trois pays en sorte que ce triangle
d'interconnexion joue un rôle de plaque tournante dans l'échange des communications électroniques dans la sous-région et avec le reste du continent ». « Je lance un appel pressant à travailler de façon à ce que le bénéfice de la réalisation de ces interconnexions soit ressenti par nos
populations en termes d'amélioration de la qualité et des tarifs de leurs prestations ».
Appel apparemment entendu, à écouter le directeur général par intérim d'ONATEL-SA, Jaouad
HMAMED. Le grand bénéficiaire de cette coopération sous-régionale est sans conteste le Burkina
; et ONATEL-SA entend poursuivre les projets d'interconnexion par fibre optique avec les pays voisins. La réalisation d'une deuxième liaison d'interconnexion entre le Burkina et le Ghana dans la
zone frontalière de Paga-Dakola est en projet, et celle entre le Burkina et le Niger en cours et
bientôt opérationnelle.
Moussa Diallo
Source: lefaso.net
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LA CÔTE D’IVOIRE BIENTÔT DOTÉE D’UN RÉSEAU HAUT DÉBIT
DE FIBRE OPTIQUE
Écrit par rti.ci Samedi, 14 Juillet 2012 16:34
Dans le cadre du Projet national de téléphonie rurale (PNTR), le
ministère ivoirien de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication entreprend la construction d'un réseau haut débit de fibre optique sur l'ensemble du territoire ivoirien.
Selon une note d'information dudit ministère transmise vendredi à l'AIP, il est prévu le 20 juillet à la
place ADO de San Pedro, la cérémonie de lancement de ce vaste chantier d'investissement,
placée sous la présidence du Premier ministre, Me Jeannot Ahoussou-Kouadio, et en présence
du ministre de la Poste et des TIC, Bruno Nabagné Koné.
Le projet Réseau national haut débit (ReNaHD) consiste à mettre en place une infrastructure nationale de transmission à base de fibres optiques, fortement maillé, qui viendra en complément
des réseaux de fibres optiques existants.
D'une longueur d'environ 6 700 km, il reliera toutes les préfectures et sous-préfectures. Les phases
1 & 2 de ce projet prévus pour s'achever en 2013, porteront sur le déploiement d'une artère de
fibre optique sur l'axe San Pedro - Tabou et Man - Odienné - Korhogo - Ferkessédougou, long de 1
400 Km d'une part et d'autre part sur l'axe Abidjan - Bondoukou - Bouna, long de 549 km.
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Les 1 400 Km sont financés par un prêt fournisseur de la société HUAWEI Technologies tandis que
les 549 km sont financés sur fonds propre du Fonds national des télécommunications.
Le projet vise, à terme, à étendre à l'intérieur du pays le Projet de gouvernance électronique (EGouv); à louer de la capacité aux operateurs de téléphonie, aux fournisseurs d'accès internet
(FAI), aux diffuseurs d'émission de TV; à étendre sur tout le territoire les points de présence des
opérateurs de téléphonie à des coûts d'investissement et d'exploitation moindre.
Les résultats attendus sont également de rendre accessible l'Internet haut débit (vitesse allant
jusqu'à 100mbs) et la Télévision Numérique en HD sur toute l'étendue du territoire; à connecter les
centres hospitaliers et les établissements d'enseignement; à donner accès aux applications de
visioconférence haute définition indispensable pour le télé-enseignement et la télémedecine; à
connecter les centres Multimédia communautaires; à faciliter les communications relatives à la
sécurité nationale; et à élargir l'offre et la disponibilité des services TIC innovants.
La gestion de cette infrastructure, propriété de l'Etat de Côte d'Ivoire, sera confiée dans le cadre
d'une délégation de service publique à un ou plusieurs opérateurs qui en assureront son exploitation et sa maintenance. L'Etat veillera particulièrement à garantir une égalité d'accès des opérateurs du secteur au réseau national haut débit.
Source: rti.ci
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AIRTEL, AFRICELL, OASIS ET VODACOM ACHÈTENT LA LICENCE
3G
Écrit par digitalcongo.net Mardi, 17 Juillet 2012 22:34
Quatre opérateurs téléphoniques, notamment Airtel, Africell, Oasis
et Vodacom Congo viennent d'acheter la licence 3G pour un montant de 60 millions de dollars
Us. Une cérémonie très chaleureuse a eu lieu le jeudi 05 juillet 2012 au Ministère des Postes, Télécommunications , Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication. Le Ministre
Tryphon Kin-Kiey Mulumba qu'accompagnait le Secrétaire général intérimaire du Ministère, M.
Kapaya Mbakadi Joachim, a procédé à la remise officielle des Notes de Taxation et des Notes
de perception à quatre opérateurs du GSM, à savoir Airtel, Africell, Oasis et Vodacom-Congo.
Ceux - ci venaient d'acheter la licence 3G.
La vente de cette licence a été officiellement lancée par le Professeur Tryphon Kin-Kiey le mardi
26 juin dernier, en présence des représentants de tous les opérateurs GSM. Cette cérémonie répond, indique-t-on des sources proches du Cabinet des PT-NTIC, à la préoccupation de transparence maintes fois affichée par le Ministre, ainsi qu'à son souci de mobiliser son secteur afin de
contribuer significativement, par la mobilisation des recettes, au budget de l'Etat pour l'exercice
2012. Ce faisant, le Ministre Tryphon Kin-Kiey Mulumba entend répondre au mot d'ordre du Premier Ministre et du Chef de l'Etat, dont la vision est de faire de la Rdc un pays émergent d'ici la fin
du mandat en cours. Et cela, grâce au programme de la Révolution de la Modernité déjà lancé.
Au prix de 15 millions de dollars la licence, c'est donc un total de 60 millions de dollars que le Ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication vient ainsi mettre à la disposition du Trésor public en un clin d'œil.
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Il est à rappeler que ce prix, fixé en son temps par un arrêté interministériel, avait été discuté avec
tous les opérateurs concernés. Remerciant le Ministre pour la diligence et la transparence qu'il a
mises dans le traitement de ce dossier, les opérateurs GSM se sont réjouis des innovations que
l'avènement de la licence 3G vient apporter dans l'utilisation du cellulaire par le consommateur
congolais, spécifiquement en termes de multiplicité des services offerts, notamment la transmission des données et des images. C'est donc une nouvelle culture qui va désormais s'inscrire dans
le chef des consommateurs congolais du GSM avec, à la clé, une nouvelle valeur ajoutée pour
les opérateurs. Il faut dire que selon des sources concordantes, le Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication qui n'a cessé
d'afficher son volontarisme veut donner un contenu réel à la Révolution de la Modernité dans le
cadre de son Ministère.
Kin-Kiey Mulumba, rapporte-t-on, ne cesse en effet de souligner le caractère stratégique du secteur des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l'Information de la Communication en tant que mobilisateur des recettes, créateur d'emplois et porteur de croissance. Les
mêmes sources font état de l'enthousiasme du Ministre au lancement de la licence 3G, en soulignant les opportunités que celle-ci offre désormais en termes certes, de fiabilité d'appel mais
aussi de services divers offerts, internet à haut débit et transfert de données. Pour le Ministre, c'est
en effet un autre marché, immense, qui s'ouvre désormais aux opérateurs, mais surtout une nouvelle culture qui s'installe, apportant un nouvel élément à l'édifice de la Révolution de la Modernité.
Source: digitalcongo.net
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BÉNIN : 35 MILLIONS $ DE LA BANQUE MONDIALE POUR LES INFRASTRUCTURES DE COMMUNICATION
(Agence Ecofin) - « D'un montant total de 35 millions $
américains, le Programme régional pour les infrastructures
de communication en Afrique de l'Ouest a pour principal
objectif de contribuer à l'augmentation de la portée géographique des réseaux de large bande et à la réduction
des coûts des services de communication au Bénin », indique le communiqué de la Banque mondiale.
C’est ainsi 17,5 milliards FCFA que le gouvernement du
Bénin va recevoir de la Banque mondiale pour le financement de ses infrastructures de communication selon
Xinhua.
« Au total, 30,5 millions $ seront ainsi dédiés à financer le coût des frais de participation du Bénin
au câble sous-marin ACE (Africa Coast to Europe) créant ainsi une redondance au câble SAT-3 »,
d’après le document.
Le montant restant sera affecté à des projets relatifs à la connectivité comme par exemple, « la
création d'une structure de partenariat public-privé (PPP), l'élaboration d'un régime d'accès ouvert, et le renforcement des capacités institutionnelles, notamment à Bénin Télécom pour faciliter
sa transformation en société d'Infrastructure, à l'autorité de régulation pour renforcer sa capacité
en matière de régulation du secteur, au Ministère de la communication et des technologies de
l'information pour appuyer sa fonction de prise de décision politique, et à la structure de portage
qui sera constituée pour la gestion du câble ACE au cours des premiers mois de démarrage du
projet ».
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CAMEROUN: LES OPÉRATEURS VERSERONT 3% DE LEUR CHIFFRE
D'AFFAIRES À UN FONDS SPÉCIAL TÉLÉCOMS
(Agence Ecofin) - Les opérateurs de télécommunications du Cameroun vont désormais payer 3% de leur chiffre d'affaires
annuel à un compte ouvert à la Banque
centrale par le ministère des Postes et des
Télécommunications. Cette taxe, instituée
par un décret présidentiel du 26 juin 2012,
servira à alimenter un Fonds spécial des
télécommunications mis en place lors des
réformes de 1998 qui ont abouti à la libéralisation du secteur. Cette nouvelle taxe
remplacera celle de 2%, qui alimentait le
Fonds spécial d'affectation logé au ministère des Finances.
Le but du Fonds spécial des télécommunications est de développer le secteur en
portant les services de télécommunications dans les zones où, du fait de la recherche de profits, les opérateurs ne vont
pas, notamment les zones rurales où les
marges bénéficiaires sont faibles, voire inexistantes. Les ressources du fonds permettront aussi au
gouvernement de s'acquitter, lorsque celles-ci concernent les technologies de l'information et de
la communication, des contributions dues aux organisations internationales.
Selon le décret instituant la nouvelle taxe, le fonds est placé sous les auspices du ministre des
Postes et des Télécommunications. Le conseil d'administration du régulateur des télécommunications est chargé de s'assurer que les opérateurs versent effectivement la somme requise au
compte ouvert à cet effet.
Comme pour chaque impôt basé sur ce que les opérateurs déclarent comme étant leur chiffre
d'affaires, le décret invite le conseil d'administration du régulateur à vérifier la sincérité des
sommes déclarées. En cas de doute, il peut ordonner un audit aux frais de l'opérateur
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CÔTE D'IVOIRE : 108 MILLIONS DE DOLLARS POUR BASCULER
VERS LE NUMÉRIQUE AUDIOVISUEL
(Agence Ecofin) - Un groupe de travail de 20 experts s'est
penché sur le passage de la Côte d'Ivoire à l'audiovisuel numérique (radio et télévision) et remis son rapport le 6 juillet
2012 au ministre des Postes et des technologies de l'information et de la communication, Bruno Koné. Selon Anoma Kanié, président du groupe de travail, la démarche adoptée,
principalement basée sur des consultations externes, a permis « de trouver des réponses à des questions essentielles,
susceptibles de garantir le succès du basculement au numérique ».
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La stratégie a consisté à faire un diagnostic de l'existant, à analyser l'environnement du secteur
avant d'aboutir à des propositions sur le plan juridique, technique et socio-économique. A la fois
politique nationale et contrainte internationale, le passage à l'audiovisuel numérique est une
donnée dont « le gouvernement devra tenir compte » en prenant « le leadership de l'opération »
pour « créer les conditions de son succès », a affirmé le président du groupe de travail.
Le rapport révèle un coût de 58 milliards de francs CFA pour l'opération (108,7 millions de dollars),
soit 32 milliards pour les infrastructures (60 millions de dollars) et 25,7 milliards pour le coût social
(48,7 millions de dollars). Des propositions ont été faites pour faire face aux échéances et au coût.
Le gouvernement rassure qu'il « prendra les meilleures dispositions pour garantir la réussite effective du passage à la télévision numérique ».
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LA NAMIBIE ET LE BOTSWANA INAUGURENT LA STATION D'ATTERRISSEMENT DU CÂBLE WACS
(Agence Ecofin) - Avec l'inauguration de la station d'atterrissement de Swakopmund, le 26 juin
2012, la Namibie et le Botswana vont pouvoir profiter des services du câble WACS (West Africa
Cable System) pour les communications entre les deux pays et avec le reste du monde. La station de Swakopmund, en Namibie, est l'une des quatorze stations d'atterrissement du câble sousmarin de fibre optique qui relie l'Afrique du Sud au Portugal en alimentant sur son passage de
nombreux pays africains.
La Namibie et le Botsawana ont investi chacun 38 millions de dollars dans le câble, financés, pour
la Namibie, par le gouvernement, Telecom Namibia et Mobile Telecommunication Limited et,
pour le Botswana, par le gouvernement et Botswana Telecommunication Corporation.
Présidant avec son homologue botswanais la cérémonie d'inauguration, le président namibien,
Hifikepunye Pohamba, a déclaré que "cette connectivité sera bénéfique à toutes les treize régions de notre pays; non seulement elle développera l'économie, mais elle offrira des opportunités à davantage de Namibiens pour participer à cette économie". Pour le président du Botswana, Ian Khama, la nouvelle technologie de télécommunications sera "bénéfique au développement social et économique", mais, "pour permettre à tous d'en profiter, il était important de la
rendre financièrement accessible".
A noter que le câble WACS a atterri à Swakopmund depuis septembre 2011. Les autres stations
d'atterrissement se trouvent dans les pays suivants: Afrique du Sud, Angola, RD Congo, Congo
Brazzaville, Cameroun, Nigéria, Togo, Ghana, Cote d'Ivoire, Cap Vert, Iles Canaries (Espagne) et
Portugal.
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MAROC: 1500 SALARIÉS DEVRAIENT QUITTER MAROC TÉLÉCOM
(Agence Ecofin) - Maroc Télécom est en train d'exécuter un
plan de départs volontaires en
vue de réduire ses effectifs. La
compagnie de télécommunications souhaite se séparer de
1500 travailleurs (environ 11% de
son personnel estimé à 13 700
salariés) pour économiser 300
millions de dirhams (33,4 millions
de dollars). D'autres sources indiquent que l'opération pourrait
concerner jusqu'à 2000 salariés.
Le plan de licenciement vise à contenir la baisse des bénéfices de l'entreprise. En 2011, le chiffre
d'affaires de Maroc Télécom et le bénéfice net ont respectivement baissé de 2,5% et de 15%,
alors qu'ils avaient régulièrement augmenté au cours des dix années précédentes. Entre-temps, il
est vrai, la concurrence est devenue de plus en plus forte.
L'opérateur propose aux employés deux mois de salaire par année travaillée, soit plus que la réglementation qui n'accorde qu'un mois et demi par année travaillée.
Le quotidien Maroc aujourd'hui rappelle que c'est la cinquième opération de départs volontaires
initiée par Maroc Telecom en douze ans. Les quatre premières s'étaient déroulées en 2000, 2001,
2005 et 2006 et avaient permis de se séparer de plusieurs milliers de travailleurs.
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RD CONGO: AFRICELL RDC DEVIENT LE SIXIÈME OPÉRATEUR DE
TÉLÉPHONIE MOBILE
(Agence Ecofin) - Africell RDC, filiale du groupe libanais
Lintel Holding, est devenue le sixième opérateur de
télécommunications en RD Congo en démarrant ses
activités le 12 juillet 2012. La société fait partie du lot
des quatre compagnies (les trois autres étant Airtel,
Oasis et Vodacom) qui avaient acheté des licences 3G
en déboursant chacune 15 millions de dollars.
Africell avait obtenu sa licence en 2004 mais a dû attendre avril 2010 pour obtenir une fréquence. Elle a
lancé ses opérations en juin 2012 pour un démarrage
effectif le 12 juillet, avec des implantations dans l'ouest
du la RD Congo (provinces de l'Equateur, du Bas-Congo et de Kinshasa). Le sixième opérateur
envisage de développer ses activités ensuite dans les provinces du Kasaï et du Bandundu et dans
l'est du pays.
Avec 10,8 millions d'abonnés pour 71,7 millions d'habitants (en 2011), la pénétration mobile est
encore faible en RD Congo (environ 17%). Le marché de la téléphonie mobile est largement dominé par les opérateurs Airtel et Vodacom. Suivent Tigo, Orange RDC (ex-Congo Chine Telecom,
racheté en octobre 2011 par Orange France Telecom) et Supercell, une filiale de MTN Rwanda.
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L'ETHIOPIE MET EN PLACE UN SYSTÈME DE SURVEILLANCE DU
WEB
Issue no 185 28 juin 2012
Un système de surveillance à grande échelle d'Internet a été discrètement mis en place en
Ethiopie, utilisant une technologie qui permet d'espionner l'ensemble des communications Web
du pays, révèle le quotidien La Croix.
A la mi-mai, les responsables du projet Tor, un logiciel de contournement de la censure, notent
que le nombre d'utilisateurs de leur programme chute brutalement. Après étude de ce trafic
anormal, les responsables du projet ont conclu que le pays avait mis en place un système de
Deep Packet Inspection (DPI) : cette technologie consiste à 'scanner' les données circulant sur un
réseau, sans les intercepter directement. Schématiquement, c'est un peu l'équivalent de lire le
contenu d'une lettre en exposant son enveloppe à la lumière : le courrier n'est pas ouvert, mais
son contenu a été lu... Régulièrement visée par les organisations de défense des droits de
l'Homme (PDF), l'Ethiopie a connu, ces trois dernières années, un impressionnant renforcement de
son arsenal législatif limitant la liberté d'expression, note l'organisation Reporters sans Frontières.
Le gouvernement a notamment rendu les imprimeurs conjointement responsables de ce que
publient les journaux, et tente d'imposer la mise en place de contrats d'impression qui donneraient un pouvoir de censeurs de fait aux imprimeurs - le principal étant contrôlé par l'État. Le
gouvernement a également banni l'utilisation de services de téléphonie par Internet (VOIP), évoquant des raisons de sûreté nationale et la protection de son monopole d'Etat. L'utilisation d'un
service comme Skype est théoriquement puni de quinze ans de prison. Si des cas de blocage de
sites Web ont déjà été signalés en Ethiopie, ils sont jusqu'à présent restés rares - vraisemblablement en raison du faible taux d'accès à Internet dans le pays.
Source: fr.news.yahoo.com
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ETHIOPIE: LE GOUVERNEMENT ENTEND INTERDIRE SKYPE ET
D'AUTRES OUTILS EN LIGNE
Issue no 185 28 juin 2012
Afin de protéger le fournisseur télécom qui lui appartient, le gouvernement éthiopien a déposé
une législation qui fera de l'utilisation d'outils de communication en ligne comme Skype un délit
passible de 15 ans de prison, selon ce que rapportent le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), l'Institut international de la presse (IIP) et Reporters sans frontières (RSF).
La nouvelle loi, adoptée le 24 mai, criminalise l'utilisation sur Internet d'outils de communication
indépendants comme Skype, Viber et GTalk, dit l'IIP.
Bien que le gouvernement ait déclaré que la loi a été déposée afin d'empêcher l'unique fournisseur de télécom du pays, Éthio Télécom, qui est administré par l'État, de perdre de l'argent au
profit de concurrents en ligne low-cost, le CPJ soutient que l'interdiction de la technologie de
communication en ligne empêchera également les journalistes et les dissidents de s'entretenir à
peu de frais et de manière sécuritaire avec des sources à l'étranger - mettant effectivement un
terme à leur aptitude à offrir du journalisme indépendant.
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La loi rend également illégal d'importer, de vendre ou de posséder de l'équipement de télécom ,
dit le CPJ. Toute personne surprise en train de tenter de contourner la loi risque d'être accusée
d'un certain nombre de délits, tels que « obstruction ou ingérence » dans le réseau, délit passible
de 15 ans de prison, ou encore « distribution de messages de terreur », délit passible de huit ans
de prison et d'une amende de 500 $US.
La loi antiterroriste criminalise déjà le journalisme favorable aux groupes et aux causes de l'opposition, qui reste interdite, dit le CPJ.
Le groupe note également que le gouvernement tente depuis quelques années de contrôler les
communications sur Internet, et cite des rapports selon lesquels les cafés Internet qui offrent des
services comme Skype sont tenus de conserver en dossier les noms et adresses de leurs clients.
En même temps, le gouvernement éthiopien a installé en ligne des filtres sophistiqués afin de fermer tout accès détourné à l'Internet. RSF, l'IIP et l'Initiative OpenNet, un groupe qui enquête et
met à nu les pratiques de filtrage et de surveillance de l'Internet, rapportent que Éthio Télécom
avait bloqué l'accès au réseau Tor, un outil en ligne qui permet aux utilisateurs de naviguer sur
Internet de manière anonyme.
Pour se livrer à ce type de blocage sélectif, dit RSF, Éthio Télécom doit utiliser « Deep Packet Inspection », une méthode avancée de filtrage de réseau, généralement utilisée par des pays répressifs comme la Chine et l'Iran. RSF s'inquiète que cette démarche indique que les autorités
éthiopiennes n'hésitent pas à s'abaisser de nouveau et pourrait constituer un signe avant-coureur
de l'interception des courriels, des messages sur les médias sociaux et des conversations en ligne.
« Nous craignons que Deep Packet Inspection ne soit utilisé à mauvais escient à des fins de surveillance par un gouvernement qui soumet déjà l'opposition politique et les médias privés à
beaucoup de harcèlement », dit RSF.
Les mesures prises pour criminaliser la dissidence en ligne sont les dernières en date utilisées dans
une nouvelle vague de répression dirigée contre les journalistes et les médias indépendants. Le
journaliste Eskinder Nega et plusieurs activistes sont accusés d'incitation au terrorisme et sont passibles de la peine de mort. Un verdict dans leur affaire est prévu le 21 juin.
Selon le CPJ, un reporter américain qui travaille à la Voix de l'Amérique et son traducteur éthiopien ont également été détenus récemment , et la radiodiffusion en araméen de la Voix de
l'Amérique a été brouillée et son site web bloqué, tandis que « The Reporter », un hebdomadaire
privé, informait RSF que son site web était censuré.
De toute évidence, les autorités se sentent profondément menacées par quelque source que ce
soit d'information indépendante, depuis le journalisme critique jusqu'au partage de l'information
en ligne », dit le CPJ.
Source: International Freedom of Expression Exchange Clearing House
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EXPIRATION DU CONTRAT DE CONCESSION QUI LIE LA SONATEL A FRANCE TELECOM EN 2016 : MAMOUR CISSÉ DEMANDE À
MACKY SALL DE LA DONNER AUX SÉNÉGALAIS
C’est en marge de la conférence de presse qu’il a tenue, hier, au siège de son parti que Mamour
Cissé a parlé de l’affaire de la Sonatel. D’après le leader du Psd /Jant-bi , c’est en 2016 que le
contrat de concession qui lie la Sonatel à France Télécom va expirer. De fait, il a exhorté le gou-
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vernement de Macky à «ramener la Sonatel aux Sénégalais. On a fait 2 mandats, c’est-à-dire 2
concessions de 20ans. Et c’est en 2016 que ce contrat va expirer». Selon Mamour Cissé, «une
structure qu’on n'arrive pas à contrôler, une structure qui fait plus de 200 milliards de chiffre
d’affaires déclaré, le Sénégal en a besoin». Et de promettre de faire une pression permanente sur
le président de la République «je supplie Macky Sall de faire de son possible pour récupérer la
Sonatel, 9 mois avant la date d’expiration du contrat. D’ailleurs, tous les trimestres, je ferai une
conférence de presse pour le lui rappeler afin que la propriété des Sénégalais qu’est la Sonatel,
soit récupérée». Convaincu que c’est dans la mesure du possible, il martèle «il n y a rien qui
l’empêche aujourd’hui de récupérer la Sonatel. Il suffit simplement de le vouloir, et c’est important pour les Sénégalais». Et d’ajouter «j’invite la société civile et toutes les couches de la société
à se battre pour ça. Car tout le monde a constaté que la croissance se fera dans le secteur des
télécommunications. Dans les coins les plus reculés, les gens ont des téléphones portables, ce qui
fait que l’enjeu est de taille» argue-t-il.
Aminatou AHNE (Stagiaire)
source Le Populaire
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