open knowledge- open culture [03]
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[ OPEN ] opened knowledge - opened cultures Network practices – Peer to peer networks and sharing knowledge keywords networks, communities, replication, sharing knowledge, data, distributive practices, distributed networks, P2P, peers, protocols, ethics, 1. Network Topologies La topologie d'un réseau correspond à son architecture. Un réseau est constitué de deux ou plusieurs nœuds [nodes] connectés entre eux par des segments (lignes) [edges]. Dans les réseaux informatiques le but est l'organisation de l'information entre deux ou plusieurs terminaux. Il existe plusieurs types d'architectures Des architectures conventionnelles en anneau [ring], en arbre [tree] en étoile [star], lignes (bus) ou des architectures plus complexes en maillage.[mesh] source de l'image: http://en.wikipedia.org/wiki/File:NetworkTopologies.png Dans une architecture en maillage on distingue un maillage complet (fully connected) et un maillage partiel (partially connected) Distributed computing and distributed systems Les systèmes distribués sont formés de plusieurs ordinateurs autonomes communiquant entre eux et se partageant des tâches (des processus - calcul distribué1). Chaque poste étant dédié à une partie du processus. Les résultats sont mis en commun. Ces systèmes utilisent des logiciels appelés logiciels distribués. L'utilisateur ne perçoit qu'un seul serveur ou un seul service (alors qu'en réalité l'information circule entre plusieurs machines). Les systèmes distribués peuvent connecter un nombre impressionnant de machines à travers le monde. Ce type d'organisation est fiable, robuste, résistante aux pannes – lorsqu'un ordinateur est hors service les nœuds se recomposent entre les ordinateurs restants –, résistante aux attaques – architecture décentralisée, il n'y a pas de centre sur lequel on peut concentrer une attaque – et peu coûteuse en maintenance et en logiciel – les logiciels sont partagés entre les postes –. Principales caractéristiques des systèmes distribués: • le partage des ressources • l'ouverture et l'hétérogénéité • l'extensibilité ( la souplesse de l'organisation permet une croissance rapide si nécessaire) • tolérance aux pannes 1 Action de répartir un calcul ou un traitement entre plusieurs processeurs. Clusters de calcul, et processeurs à plusieurs coeurs. Un système opérationnel multitâche tel UNIX; utilise un système de calcul distribué. Le calcul distribué inclus le calcul parallèle qui est l'action de divisé un traitement et le partitionner entre plusieurs unités. cybercultures-studies - CCC 09-10 | open knowledge- open culture [03] | NP | 25/10/09 | p.1 Parmi les exemples de systèmes et d'applications de calcul distribué utilisés comme «volonteer computing» on retient le projet BOINC2 – Berkeley Open Infrastructure for Network Computing, ainsi que «distributed.net3 » communauté sans but lucratif. A partir des années 90, la puissance de calcul des ordinateurs destinés au grand-public s'est considérablement améliorée, rendant intéressants les projets de partage des ressources. Autres applications des systèmes distribués dans les communications: : Internet, le World Wide Web, les réseaux pair à pair [ P2P ], les communautés en ligne et les MMOG – Massively Multiplayer Online Games ... 2. P2P networks Un système de réseau pair à pair (peer to peer ou «P2P») permet aux utilisateurs de partager leurs ressources. Cela peut être des fichiers, des flux multimédia ou du calcul répartit comme par exemple dans le projet BOINC. C'est une architecture communément décrite comme étant de type décentralisée (bien que les premiers réseaux pair à pair étaient plutôt centralisés) On dit d'une architecture réseau qu'elle est décentralisée parce qu'elle n'a pas de serveur central fournissant le service. Les responsabilités sont réparties entre les « clients » qu'on appelle les pairs. Ils sont à la fois clients et serveurs puisqu'ils sont à la fois producteur et consommateur des ressources. Un réseaux pair à pair a besoin d'un logiciel appelé «servent», pour permettre la connexion entre chaque nœud du réseau. (Ktorrent, Limewire, emule, edonkey ...) On oppose généralement ce modèle à celui des réseau centralisés dans lequel un serveur central fournit les ressources, contrôle les flux, les clients n'étant que les consommateurs de ces ressources. Dans un réseau pair à pair, les pairs sont aussi les clients (à ne pas confondre avec client -servent qui est le logiciel utilisé par le réseau pour que les nœuds puissent communiquer entre eux). Ils occupent des nœuds dans le réseau (des points de connexion). Dans certains cas on dira des pairs volatiles [volatile peer] parce que leur comportement est imprévisibles (en terme informatique). Structured & unstructured Dans le cas d'un réseau structuré on utilisera une table d'indexation ou table de hachage (DHT – distributed Hash Table) pour organiser et redistribuer l'information entre les pairs. Cette forme d'organisation permet d'améliorer grandement la vitesse des réponses et la diffusion des informations. ( par exemple: gestion optimale des ruptures de nœuds, quand les pairs volatiles quittent le réseau) Dans un réseau non structuré, il n'y a aucune organisation de l'information; les pairs sont simplement connectés les uns aux autres. Une seule couche de «routage» permet au réseau de résoudre les coupures de connexion, liées à l'activité des pairs. Histoire Napster -1999 - est le premier réseau P2P, populaire. C'est un réseau de partage de fichier musicaux. Construit sur une architecture centralisée, il reçoit les fichiers des utilisateurs qu'il héberge sur un serveur. Il est ainsi vulnérable aux attaques. En 2011. le réseau s'éteint à la suite de décision de justice pour infraction aux droits sur la propriété intellectuelle et droits d'auteur aux USA. Les déboires de Napster ont démontré la fragilité et la vulnérabilité des réseaux centralisés. On a alors construit des réseaux décentralisés pour permettre la viabilité des échanges d'information et de connexion. Un réseau décentralisé est plus fiable et plus robuste, il résiste aux attaques (virus, cyber crime, action en justice etc .. ); la décentralisation et la multiplication des données partagées, fait qu'il est très difficile de freiner et filtrer les échanges. 2 Voir à ce sujet http://en.wikipedia.org/wiki/Berkeley_Open_Infrastructure_for_Network_Computing BOINC propose aux utilisateurs de mettre à disposition leur puissance de calcul pour contribuer aux développement de projet de recherches. http://boinc.berkeley.edu/ 3 le premier projet de calcul distribué orienté grand public. Le projet propose aux utilisateurs d'allouer une partie des ressources de leurs ordinateurs pour des projets développés par la communauté http://www.distributed.net/ cybercultures-studies - CCC 09-10 | open knowledge- open culture [03] | NP | 25/10/09 | p.2 Exemple: le protocole Gnutella, protocole décentralisé, créé à partir de 2000, est utilisé par différents systèmes d'échanges (Limewire, Mldonkey, Shareaza, Bittorrent, edonkey2000, ...) Le pair-à-pair permet à chaque participant du système de proposer des ressources aux autres participants tout en accédant aux ressources disponibles dans le réseau. Chacun étant client et serveur, on aboutit à une décentralisation du réseaux. Plus on a de nœuds connectés ( clients- pairs) plus on a d'objets disponibles sur le réseau. Plus un objet est populaire plus il sera dupliqué sur les nœuds du réseau ( parmi les pairs) et plus il sera disponible. Cela permet alors de diminuer la charge imposée aux nœuds partageant les fichiers populaires, ce qui facilite l'augmentation du nombre de nœuds donc de fichiers dans le réseau, cette situation est aussi appelée passage d'échelle. Communities and sharing data Les réseaux décentralisés de type P2P ont valorisé la notion de communauté d'intérêt partagé, et particulièrement les valeurs de coopération, communication, partage des données qui sont des éléments à la base de la définition des communautés. Encore faut-il distinguer parmi les utilisateurs des communautés P2P ceux que l'on qualifie en anglais de «lurkers» (on estime à env 80% les utilisateurs lurkers de ces réseaux, surtout dans les forums ou les blogs) Les lurkers sont des utilisateurs silencieux, qui ne participent pas directement ou peu à l'échange mais qui sont des lecteurs attentifs de ce qui se poste ou s'échange dans ces réseaux. Dans les réseaux pair à pair être peu actif peut devenir un problème en terme de ressources partagées. Pour permettre aux utilisateurs de ces réseaux d'être à la fois producteurs de ressources et utilisateurs, le concept de partage indirect a été développé. Contrairement aux premiers réseaux d'échange des BBS [Bulletin Bord System] et de USENET4, les utilisateurs des réseaux pair à pair n'ont pas besoin d'être cooptés par d'autres pairs pour entrer dans le réseau ni de se transformer en coopérant actif (partage volontaire et actif de ses ressources), mais ils désignent un répertoire de leur machine qui sera partagé dans le réseau (généralement cela se fait par les préférences du servent), et de cette manière les ressources qu'ils vont télécharger seront immédiatement rendues disponibles pour d'autres pairs. Plus ce répertoire est utilisé dans le réseau (cela veut aussi dire que l'utilisateur est un pair actif), plus le pair va monter dans les nœuds du réseau et ses requêtes seront de mieux en mieux traitées. Le partage indirect est une manière de protocoler et automatiser l'échange, pour le rendre imperceptible, mais évident et transparent (gestion des entrées de la bande passante via les préférences du servent, contrôle et gestion du nombre de pairs entrant sur la machine). On pourrait dire que métaphoriquement c'est une manière de «digitaliser» l'échange ( opérabilité, protocole, flux et transparence). Certain diront non volontaire et non déterminé. The P2P fondation – a platform for p2p ethics polical and social production. «You never change things by fighting the existing reality. To change something, build a new model that makes the existing model obsolete» Buckminster Fuller http://p2pfoundation.net http://p2pfoundation.net/About_The_Foundation Fondation pour les alternatives P2P. Créée par Michel Bauwens, la fondation a pour but d'étudier les impact sociaux, économiques, culturels de la technologie pair à pair dans la société. Lieu de rencontre et de débat, la plateforme est organisée en wiki. Parmi les principales hypothèses de recherche, on retient: • La technologie pair à pair reflète un changement de conscience et renforce les pratiques de participation. 4 Dans les premiers réseaux d'échange le concept du partage devait impliqué le pair d'une manière directe. Il était coopté par les autres pairs, et il devait donner des ressources en échange de ce qu'il prenait. Il s'inscrivait dans un réel processus actif d'échange. Être peu actif dans ce processus, pouvait être pénalisant; mettre l'utilisateur en queue de requête voir le blacklister .. cybercultures-studies - CCC 09-10 | open knowledge- open culture [03] | NP | 25/10/09 | p.3 • Le format du réseau distribué ( voir les systèmes distribués ci—dessus) dans son organisation de relations entre pairs est une nouvelle forme d'organisation politique et sociale (relations sociales entre sujets – pairs)- C'est une alternative à l'ordre économique et social actuel • La technologie pair a pair redéfinit le domaine public et le domaine du collectif [commons]. Elle sert de levier à une culture des commons. ( savoir partagé, culture participative …) Les coût de reproduction des données sont ramenés à zéro. Les réseaux pair à pair remettent en cause les régimes de propriété intellectuelle et de brevets propriétaires basés sur le principe économique de réification ( transformer en chose ), et réduisant le savoir et la culture à des produits consommables. • La technologie pair à pair définit de nouvelles formes de la participation, du partage des connaissances [knowledge sharing], qu'on peut définir comme des pratiques distribuées telle qu'on le voit dans le mouvement des logiciels libres. De la même manière elle réhabilite des pratiques anciennes des réseaux d'échanges et des cultures économiques du troc [barter], mais sans en réhabiliter les formes autoritaires et centralisatrices. De la même manière, la technologie pair à pair réhabilité les pratiques de coopérations des communautés de travailleurs ( milieux du XIXème siècle: les coopératives ouvrières) et des paysans, dans la recherche d'un travail qui restitue du sens à la vie, l'expression fondamentale du sujet reconnecté à une communauté, pour remplacer le modèle capitaliste d'un individu atomisé, isolé et utilisant son énergie vitale dans un travail salarié qui souvent ne produit pas sens. • (cette idée du travail qui produit du sens par opposition au modèle du travail capitaliste ( travail salarié, contractualisé et souvent contraignant, un travail qui est désincarnant – [disembodiment] -travail à la chaine , décomposition du travail – modèle fasciste de la décomposition de la segmentation des actes politiques menant à la dé-responsabilisation du sujet, qui ne maîtrise plus les étapes du travail, un travail aliénant – dans le sens ou il est en conflit avec l'éthique de vie du sujet, un travail pathogène - il rend malade) est abordée par McKensie Wark dans A Hacker Manifesto, dans le travail qui libère – le travail des hackers, des créatifs, le travail qui produit le sens qui libère les idées par opposition au travail enchaîné, aliéné, réifié, transformé en valeurs de capital celui que réclame la classe des vectorialistes – les dominants du modèle économique. Dans un autre registre, le groupe allemand (philosophie critique et politique) KRISIS reprend cette idée développée par Karl Marx du travail aliénant dans le modèle capitaliste. «L’ ouvrier se sent auprès de soi-même seulement en dehors du travail ; dans le travail, il se sent extérieur à soi-même. Il est lui-même quand il ne travaille pas et, quand il travaille, il ne se sent pas dans son propre élément. Son travail n’ est pas volontaire, mais contraint, travail forcé. Il n’ est donc pas la satisfaction d’ un besoin, mais seulement un moyen de satisfaire des besoins en dehors du travail. Le caractère étranger du travail apparaît nettement dans le fait que, dès qu’il n’ existe pas de contrainte physique ou autre, le travail est fui comme la peste». Karl Marx, Manuscrits de 1844 Un Manifeste Hacker - A hacker Manifesto est disponible en livre à la bibliothèque du CCC, et sous une forme plus ancienne [version 2.0] en pdf: http://www.meetopia.net/virus/pdf-ps_db/MkenzieWark_a-hacker-manifesto-2.0.pdf KRISIS manifeste contre le travail [version française] http://www.krisis.org/1999/manifeste-contre-letravail/print/ Manifesto against Labour http://members.blackbox.net/oebgdk/krisis_manifest-englisch.html • La technologie pair à pair façonne un monde d'espoir et de renouveau, d'alternative social et culturelle au modèle dominant par extension de ses principes de fonctionnement à toute la société civile. • La technologie pair à pair combine les concepts de subjectivité [nouvelles valeurs sociales], intersubjectivité [nouvelles relations sociales basée sur le mode coopératif], objectivité [par l'application technologique], et l'inter-objectivité [crée de nouvelles formes d'organisations] qui se renforcent mutuellement. [positive feed back loop]. Voir également:: le manifeste écrit par Michel Bauwens,http://p2pfoundation.net/Manifesto Une version en pdf est disponible sur le site de networkcultures.org http://www.networkcultures.org/weblog/archives/P2P_essay.pdf La fondation P2P questionne également le régime du droit d'auteur, des brevets et licences propriétaires. Et les conséquences des leurs applications dans les domaines de l'échange des savoirs et des créations. cybercultures-studies - CCC 09-10 | open knowledge- open culture [03] | NP | 25/10/09 | p.4 Nous verrons de manière plus approfondie ces questions avec Pascal Verniory. Les éléments conceptuels permettant une remise en cause du régime des lois de propriété sont développés à la fois par les mouvements des logiciels libres et open-source, par les fondateurs et utilisateurs des licences Creative Commons et licences copyleft, par la P2P fondation et d'autres acteurs actifs dans les droits des utilisateurs d'Internet et de contenus digitaux contre les brevets et les DRM, contre les censures sur Internet 3. Liens Références générale http://fr.wikipedia.org/wiki/Pair_%C3%A0_pair http://en.wikipedia.org/wiki/Peer-to-peer http://www.cs.bath.ac.uk/~hci/HCI-Seminars/Ay_06.pdf Distributed System – Peer-To-Peer – Privacy Policy distributed computing projects répertoires des principaux projets de calcul distribué: http://www.distributedcomputing.info/projects.html Portail de distributed.net le premier projet de calcul distribué orienté grand public. Le projet propose aux utilisateurs d'allouer une partie des ressources de leurs ordinateurs pour des projets développés par la communauté (à ce sujet voir égalemetn, le projet BOINC) http://www.distributed.net/ BOINC - Open source software for volonteer computing http://boinc.berkeley.edu/ Seti-home: search for extra-terrestrial radio signals http://setiathome.berkeley.edu/ Les principaux clients (servent- logiciels) de réseaux P2P: BitTorrent: Vuse (Azureus) http://azureus.sourceforge.net/ Transmission http://www.transmissionbt.com/ The Pirate Bay http://thepiratebay.org/ ( site web, fonctionne comme un serveur torrent) Ktorrent, client Torrent pour l'interface KDE http://ktorrent.org/ Limewire http://wiki.limewire.org/index.php?title=Overview mlDonkey, http://mldonkey.sourceforge.net/Main_Page eMule, aMule http://www.emule-project.net/home/perl/general.cgi?l=1 Torrentz http://www.torrentz.com/ Extra Torrent http://extratorrent.com/ Freenet (réseau de cryptage et d'anonymisation des navigations et des données utilisateurs-trices) http://freenetproject.org/whatis.html «Freenet is free software which lets you publish and obtain information on the Internet without fear of censorship. To achieve this freedom, the network is entirely decentralized and publishers and consumers of information are anonymous. Without anonymity there can never be true freedom of speech, and without decentralization the network will be vulnerable to attack.» cybercultures-studies - CCC 09-10 | open knowledge- open culture [03] | NP | 25/10/09 | p.5 gnunet http://gnunet.org/index.php?xlang=English Le réseau TOR (même fonction que freenet – projet de l'EFF) Tor: anonymity online https://www.torproject.org/ Informations et communautés EFF: Electronic Frontier Fondation, http://www.eff.org Global Internet Liberty Campaign http://gilc.org/index.html Campaign for freedom for information (UK) http://www.cfoi.org.uk/index.html http://www.cyberaxe.org/08/tiki-index.php?page=Textes%20Cybermedia%202008 P2P Fondation The fondation for P2P Alternatives http://blog.p2pfoundation.net/ site français http://blogfr.p2pfoundation.net/ gnunet http://gnunet.org/index.php?xlang=English F2F (friends to friends) http://en.wikipedia.org/wiki/Friend-to-friend http://www.altruists.org/projects/ge/ff/ Students for Free Culture http://freeculture.org/ BitTorrent – global standard to access big media http://www.bittorrent.com/ The Pirate Bay http://thepiratebay.org/ Vidéos How Creativity is being strangled by the law lawrence lessig 19:08 min http://www.youtube.com/watch?v=7Q25-S7jzgs Michel Bauwens part 1 talk given at Swinburne University in Melbourn 09:54 min http://www.youtube.com/watch?v=Dn929K_jVQI peer-to-peer presentation 02:25 min http://www.youtube.com/watch?v=i2m0qzRCs78 cybercultures-studies - CCC 09-10 | open knowledge- open culture [03] | NP | 25/10/09 | p.6