Le jeu - Culture STAPS

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Le jeu - Culture STAPS
Idée du bloc : utiliser le jeu pour aider l’élève à construire les compétences
attendues.
Au collège, les enfants reesentent un besoin de mouvement, de jeu.
Programmes aujourd’hui
caduques
Les programmes collège en 6e nous montrent bien le besoin de mouvement
chez les élèves, « le désir d’agir ». Dans cette perspective, l’enseignant va
utiliser cette connaissance « besoin de jeu » pour aider les élèves à
En quoi ? Il faut expliquer
cette relation !
construire les compétences attendues. Dans cette démarche, il envisagera
des activités ludiques qui vont permettre l’acquisition des compétences
En quoi est-ce ludique ?
spécifiques. Par exemple la mise en oeuvre de parcours sous forme
d’ateliers va susciter chez les élèves le mouvement. Nous illustrons ce
propos en gymnastique, avec une classe de sixième mixte. A la fin du cycle
de gymnastique, les élèves devront acquérir les compétences spécifiques
Bien ici l’évocation
explicite des compétences
spécifiques à enseigner (= à
aider à construire).
Vous pourriez ici préciser
un peu.
suivantes : tourner en avant corps groupé avec l’aide des mains, tourner en
arrière corps groupé avec l’aide des mains, et se renverser corps tendu à
l’ATR. Dans cette perspective, l’enseignant veillera à créer un parcours
avec différents ateliers qui permet de répondre aux compétences
En quoi cela suscite des
émotions positives ?
spaécifiques afin que les élèves soient constamment en mouvement et afin
de susciter des émotions positives. D’autre part, l’esneignant utilisera les
agrès tels que la barre, le sol, le saut pour permettre la confrontation des
élèves à des situations inhabituelles pour favoriser l’adaptabilité des
comportements construits, pour répondre au besoin spontané de
mouvement.
Au collège, les enfants ressentent généralement un besoin de mouvement, de jeu,
besoin à l’origine d’un vécu émotionnel souvent intense. Les programmes collège en 6e pour
la classe de sixième (1996) nous montrent bien le besoin de mouvement chez les élèves : « le
désir d’agir ». Ainsi, après étude de la littérature, M.Durand évoque un besoin d’amusement
et de jeu chez l’enfant (L’enfant et le sport, PUF, Paris, 1987), alors que J.Weineck (Biologie
du sport, Vigot, Paris, 1992) souligne le « besoin d’activité » et la « disposition pour la prise
de risque » des enfants du second stade scolaire. Dans cette perspective, l’enseignant va
utiliser cette connaissance « besoin de jeu » pour aider les élèves à construire les compétences
spécifiques propres à l’EPS grâce au surplus d’engagement que permet la satisfaction des
besoins de l’enfant. Etre davantage engagé dans l’action, c’est en effet apprendre plus
facilement en mobilisant davantage de ressources. C’est donc accepter d’agir, de répéter, de
persévérer. Dans cette démarche, il envisagera des activités ludiques qui vont permettre
favoriser l’acquisition des compétences. Par exemple la mise en oeuvre de parcours sous
forme d’ateliers va susciter chez les élèves le mouvement par la diversification des
réalisations motrices, alors que les situations inhabituelles de certaines APSA pourront
générer des émotions positives en relation avec la perturbation des repères habituels du terrien
(catégorie ludique de l’ilinx selon R.Caillois, 1958). Nous illustrons ce propos en
gymnastique, avec une classe de sixième mixte. A la fin du cycle de gymnastique, les élèves
devront acquérir la compétence « présenter un ensemble d’éléments gymniques simples
maîtrisés, combinés ou non, illustrant les actions tourner et se renverser ».
Dans cette
perspective, l’enseignant veillera à créer un parcours avec différents ateliers hiérachisés
autour des éléments de cette compétence qui permet de répondre aux compétences spécifiques
afin que les élèves soient constamment en mouvement et afin de susciter des émotions
positives : de la roulade avant au sol à la réalisation d’un salto avant réception assis sur tapis
surélevés pour les rotations avants, de la roulade arrière avec aide à la roulade arrière corps
tendu pour les rotations arrière, et de l’ATR avec aide à partir d’une position cochon pendu à
l’ATR dynamique tombé-dos pour le renversement corps tendu. D’autre part, Pour cela,
l’enseignant utilisera les agrès tels que la barre, le sol, le saut la table de saut pour permettre la
confrontation des élèves à des situations inhabituelles afin de favoriser l’adaptabilité des
comportements construits, pour répondre au besoin spontané de mouvement, et générer des
émotions positives via la satisfaction du besoin de nouveauté et via la confrontation à des
situations de risque acceptables (émotions nées du vertige).